COMMUNIQUE DE PRESSE Titre :
L’homme qui voulait être peintre Giorgio Piacenza Dassu L’homme qui fut un peintre Art et amitié dans les années soixante à Turin
Vernissage : vendredi 2 Octobre 2009 à 18 :00 heures Jusqu’au 7 Novembre 2009 En 1970, le critique d’art Michel Tapié, écrivait: «Dassu existe et existera comme artiste ... j'ai emmené [plusieurs] de ses œuvres autour du monde, [les aient] montrées aux U.S.A. et au Japon avec [celles] des Gutaï, je le reproduis dans mes livres... J’ai aussi connu Monsieur Piacenza, dont je m’honore d’avoir eu l’amitié. Collectionneur d’œuvres audacieuses d’un "maintenant" qui était le sien, il a su intégrer ces œuvres d’art dans le cadre d’un art de vivre où l’amitié confidentielle trouvait sa profondeur d’épanouissement... ». Cette citation s’appuie sur une suite d’événements d’une période riche en expérimentation et évolution artistique qui s’étend des années quarante à la fin des années soixante. Giorgio Piacenza, né en 1910, industriel dans le monde de la mode, a voulu également se consacrer à la peinture, d’abord élève de Giulio Da Milano, puis grâce à Franco Garelli ayant connu le critique Michel Tapié et son entourage d’artistes qui se rassemblaient au sein de l’International Center of Aesthetic Research (I.CA.R.), il s’intéresse à l’art abstrait comme mécène et collectionneur de peintures et de sculptures de jeunes artistes japonais, français, allemands et italiens. C’est alors qu’il se lance dans une expérimentation originale, abandonnant la peinture à l’huile il utilise des nouveaux matériaux d’origine industrielle. Pendant vingt ans dans son atelier de Superga, il poursuit ses recherches: partant de la peinture à base de vinyle (vinylpaintings), il va expérimenter des techniques de plus en plus complexes. Dans les années soixante, il va créer des œuvres particulièrement élaborées qu’il définira luimême comme des “décollages”. Personnage mondain, mais artiste réservé, il ne voulait pas exposer ses œuvres : de ce fait, il resta totalement libre et éloigné des contraintes du marché de l’Art. Ce furent ses amis Wilhelm Wessel, chef de file de l’école allemande de l’Informel, Franco Garelli, peintre, sculpteur et céramiste et Franco Assetto, fondateur du “Baroque ensembliste” qui le convainquirent d’exposer avec eux une première fois à Lima (Pérou) en tant que membre du groupe WEGAS et ensuite à Biella (Italie). Giorgio Piacenza s’y présenta sous le pseudonyme de DASSU (da Superga). En tant que DASSU, il fit ensuite une exposition personnelle à Gênes et c’est ainsi qu’il fût révélé par Tapié à Milan et au monde. 1