Extrait - Premier homme

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Chapitre 1


Pierolapithecus ou des grands singes europÊens près des origines des hominidÊs


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Ce que savait Charles Darwin et autres errements Charles Darwin, en son temps, connaissait l’existence des dryopithèques et des pliopithèques à peine découverts dans le sud de la France. Mais il avait bien vu qu’ils n’étaient pas nos ancêtres et qu’il fallait aller les rechercher en Afrique. Lorsqu’il propose cette hypothèse dans La Filiation de l’Homme en 1871, il prévient cependant que les fossiles à découvrir ne devraient certainement pas ressembler plus à l’homme qu’aux chimpanzés ou aux gorilles actuels. Cet avertissement ne sera pas compris puisque, vers la fin du xixe siècle, on considère que les gibbons actuels sont proches de l’ancêtre des premiers hommes et on lance des recherches en Asie. Plus tard, dans les années 1960, on regardera du côté des orangs-outans, plus précisément vers les Sivapithecus d’Asie, contemporains de Pierola. D’autres persistent à voir dans les chimpanzés africains l’ancêtre qui se redresse bravement dans les savanes. Pourquoi autant d’errements ? Ces errements peuvent s'expliquer au moins pour deux raisons. L’une provient d’une conception erronée et encore persistante de notre évolution qui dit qu’à part nous, les autres singes ont cessé d’évoluer. Comme les grands singes hominoïdes sont plus proches de nous, on pensait qu’ils offraient une image convenable de nos ancêtres juste avant l’avènement des premiers hommes. Plus encore, comme les grands singes font partie de la superfamille des hominoïdes, cette lignée en ressortait comme plus évoluée et récente par la grâce de son prestigieux apparentement avec l’homme. Et voilà qu’on découvre que les singes cercopithécoïdes, considérés plus archaïques car plus éloignés de nous, se sont déployés à la fin du Miocène, ont concurrencé et battu les hominoïdes, notamment en Asie, puis en Afrique. Il y a eu une première planète des singes hominoïdes au cours du Miocène moyen, suivie d’une planète des singes cercopithécoïdes au Miocène récent, qui existe encore de nos jours. Les chiffres sont éloquents puisque l’on part d’une centaine d’espèces d’hominoïdes fossiles au Miocène moyen pour seulement quelques-unes connues de cercopithécoïdes fossiles, alors qu’actuellement, on dénombre cinq à sept espèces de grands hominoïdes (chimpanzés, gorilles, orangs-outans et hommes ; une quinzaine d’espèces si on ajoute les gibbons) contre une centaine de cercopithécoïdes. Ce constat nous amène à la deuxième raison des errements autour de la quête de nos origines : c’est tout simplement parce que nous sommes dans une superfamille en voie d’extinction, donc avec peu de références fossiles. Heureusement, Pierola et d’autres apportent quelques lueurs sur une période clé de l’évolution de notre famille, même s’il reste encore beaucoup à découvrir, dont certainement de grandes surprises sur notre passé. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la difficulté à reconstituer le commencement de la lignée humaine, celui du déclin de notre belle superfamille des hominoïdes. Ces derniers disparaissent d’Europe vers 7 millions d’années ; ils déclinent sévèrement en Asie, où il ne reste plus que les orangs-outans, mais on ne se sait pas vraiment ce qui se passe en Afrique au cours de cette période. Une seule lignée se relève sur ses deux pieds dans ce déclin généralisé, celle des hominidés, un succès d’abord africain avec les australopithèques, puis planétaire avec les hommes. Une

fois au sol, toujours un guetteur dans le groupe. Pierola préfère l’assurance de la marche quadrupède tout en se montrant apte, si les circonstances l’exigent, à marcher debout sur de courtes distances, utilisant ses bras comme balancier ou à traverser une mare d’eau, parfois en s’aidant d’un bâton.


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Chapitre 2


ToumaĂŻ autour des premiers hominidĂŠs


LE TCHAD EN CE TEMPS-LÀ Sahelanthropus tchadensis a été découvert là où, jusqu’au début des années 2000, les paléoanthropologues ne l’attendaient pas, tant les regards se fixaient sur les généreux sites fossilifères de l’Afrique de l’Est. Pourtant, les paléoanthropologues savaient qu’il s’était passé des choses à l’ouest des vallées du Rift, et plus précisément les paléoanthropologues français.

Représentation

de l’Afrique de l’Est, il y a

7

millions d’années.


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Camille Arambourg, l’un des grands fondateurs de la paléoanthropologie africaine du xxe siècle, avait arpenté cette région tout comme celle d’Afrique de l’Est. Un de ses jeunes collaborateurs, Yves Coppens, l’accompagnait et avait mis au jour un fossile très controversé nommé Tchadanthropus. De nombreux sites étaient connus et bien répertoriés, mais ce terrain prometteur avait été délaissé après les découvertes provenant de la vallée du Rift à partir des années 1960, attirant tous les chasseurs de fossiles, dont Yves Coppens qui parle d’une « Ruée vers l’os ». Tandis que toute les attentions se fixent sur l’Afrique de l’Est – délaissant aussi pour un temps l’intérêt pour l’Afrique du Sud – deux paléontologues reprennent les prospections en Afrique centrale : Michel Brunet et Abel Archambault. Après des années d’explorations, une première découverte bouscule le petit monde des australopithèques avec l’annonce, en 1996, de la découverte d’Australopithecus bahrelghazali : l’australopithèque de la rivière des gazelles. Il reçoit le nom d’Abel en hommage à Abel Archambault décédé avant cette découverte majeure, et les ossements, bien que réduits à une simple mandibule, attestent de la présence des australopithèques dans cette immense région d’Afrique. Un pan encore inexploré de notre grande histoire évolutive pointe hors des sédiments du désert. Cela questionne donc le modèle de l’East Side Story proposé par Coppens au début des années 1980. Jusqu’à la découverte d’Abel, les plus anciens fossiles connus de la lignée humaine se trouvent à l’est de la vallée du grand Rift africain (Éthiopie, Kenya, Tanzanie) et sans aucune présence attestée d’ancêtres des grands singes actuels, tandis que ces derniers vivent à l’ouest. Toutefois, Abel est daté de 3,5 millions d’années – quasi « contemporain » de Lucy (3,2 Ma) – alors que les origines de la lignée humaine se situent entre 5 et 7 millions d’années. Pas de quoi récuser l’East Side Story, jusqu’à la découverte de Toumaï en 2002. Actuellement, on admet un scénario inverse, celui de la West Side Story avec Toumaï à l’ouest, et des fossiles d’Éthiopie mis au jour au cours de cette même période appelés Ardipithecus. Les premiers vestiges d’Ardi commencent à se faire connaître à la fin des années 1990. Puis, d’autres découvertes se sont accumulées décrivant un hominidé proche du dernier ancêtre commun (DAC), mais plus près de la lignée des chimpanzés. C’est donc du côté de Toumaï et à l’ouest de la vallée du Rift que nous poursuivons notre histoire.

OÙ SONT PASSÉS LES HOMINOÏDES AFRICAINS ? Plus de cinq millions d’années s’écoulent entre Pierola et Toumaï. Cette période correspond au tronc commun avant la séparation entre les paninés et les homininés. Jusqu’à récemment, très peu de fossiles étaient connus dans ce qu’on appelle l’African ape gap ou le vide de grands singes africains. Le fossile de Samburupithecus a été mis au jour en 1982. Il faut attendre les années 2000 pour qu’il soit rejoint par Otavipithecus, Chororapithecus, Nakalipithecus et Nacholapithecus ; un puzzle très fragmenté d’os et


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de dents indiquant leur existence et leur diversité passées, bien que l’on soit encore loin de ce qu’a été leur succès en Eurasie au cours de la même période. Pour l’heure, ces fossiles se placent près des origines de la lignée des gorilles et, selon les analyses, des chimpanzés. Mais tout cela reste très controversé. Le mieux est de présenter un schéma indiquant les positions relatives de ces fossiles autour du DAC. Alors, est-ce que le tronc commun avant le DAC s’ancre sur des hominoïdes de la fin du Miocène moyen d’Afrique, ou sur ceux connus dans la province d’Europe occidentale et d’Asie orientale ou, comme nous en avons fait le choix, sur ceux du sud de l’Europe occidentale via l’Afrique du Nord ? Aucun de ces scénarios n’est complètement satisfaisant car tous trop incomplets. La paléoanthropologie est la science du temps de nos ancêtres, et la résolution de la question de nos origines se résoudra dans les découvertes de nouveaux vestiges des temps du passé, au rythme des sciences en train de se faire.

CE QUE NOUS SAVONS DE TOUMAÏ De lui, nous ne connaissons que le crâne assorti de quelques mandibules. C’est un hominidé dont la masse corporelle doit être d’environ 40 kg, comme chez les chimpanzés actuels. Sa boîte crânienne abrite un cerveau de taille modeste (300 cm3), dont l’organisation des grandes parties reste archaïque. Sa face est robuste, surtout au niveau de la jonction entre le dessus des orbites et l’os frontal, très incliné, qui forme une barre impressionnante (torus sus-orbitaire). C’est une face courte et haute, une caractéristique des hominidés. Les incisives sont développées tandis que la canine dépasse à peine des dents voisines et s’use par la pointe ; autant de spécificités propres à la lignée des homininés. La base du crâne se présente courte, large et fléchie avec un trou occipital en position avancée – le foramen magnum, par où la moelle épinière sort de la base du cerveau pour descendre dans la colonne vertébrale –, une anatomie liée à la bipédie et la marche debout que l’on retrouve chez tous les homininés plus récents (australopithèques et hommes).

ci-contre Découvert en 2002,Toumaï est le plus ancien hominidé connu. page de droite Toumaï est frugivore et omnivore. Il utilise des outils quand c’est nécessaire.


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LE TEMPS DES AUSTRALOPITHÈQUES Que se passe-t-il après la séparation des différentes lignées de la famille des hominidés autour de Toumaï ? À vrai dire, on ne sait presque rien sur l’évolution qui conduit aux chimpanzés et aux gorilles actuels, et qui a permis l’adaptation de certains individus au monde des forêts tropicales humides. Beaucoup de lignées, comme celle d’Orrorin et d’autres à découvrir, se sont éteintes sans descendants actuels. On n’en sait guère plus sur notre lignée entre Toumaï et les premiers australopithèques, ce qui fait un grand vide entre six et quatre millions d’années. Et pourtant, il a dû exister plusieurs branches au regard de la grande diversité des australopithèques qui occupent l’Afrique orientale, l’Afrique centrale et l’Afrique australe, là où se poursuit notre grande aventure. La plus célèbre des australopithèques est Lucy, ou Australopithecus afarensis, découverte en Ethiopie en 1974. Nous sommes donc en Afrique de l’Est. Le petit monde de Lucy se complète de trois autres types d’australopithèques avec Australopithecus anamensis, Kenyanthropus platyops et le dernier découvert à ce jour, Australopithecus deyiremeda. On en connaît au moins un au Tchad surnommé Abel, ou Australopithecus bahrelghazali, et à tous ceux-là s’ajoutent ceux d’Afrique du Sud avec Australopithecus africanus – le premier mis au jour en 1924 –, rejoint récemment par Australopithecus sediba et un autre surnommé Little Foot (petits pieds) ou Australopithecus prometheus. Leur stature varie entre 1 et 1,5 m pour une masse corporelle de 30 à 60 kg. Ils sont plus grands que les chimpanzés actuels, mais pas plus lourds. La taille du cerveau va de 350 et 500 cm3, ce qui est plus que chez les chimpanzés actuels. Mais le plus spectaculaire concerne la hauteur de leur face, la robustesse des mâchoires et la taille des dents, surtout les prémolaires et les molaires recouvertes d’un émail très épais. Ils possèdent l’appareil masticateur les plus puissant de tous les grands singes connus, actuels ou fossiles. On les appelle les « mégadontes » : ceux aux très grosses dents. Le plus surprenant vient de la mosaïque de leurs anatomies avec des associations disparates entre des cerveaux plus ou moins développés, des faces plus ou moins courtes ou longues, des bipédies plus ou moins affirmées et dans toutes sortes de combinaisons. Autrement dit, les différentes parties du corps se présentent plus ou moins archaïques ou

On

ne sait pas grand-chose, voire presque rien, sur l’évolution qui conduit aux chimpanzés et aux gorilles actuels, celle qui s’adapte au monde des forêts tropicales humides.



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toutes les latitudes et en toutes saisons ; ce qui ne doit pas faire oublier leurs compétences pour quérir les ressources végétales physiquement protégées. Alors, quand sont-ils sortis d’Afrique ? On l’a dit, autour de 2 millions d’années. Les paléoanthropologues évoquent ce qu’on appelle « l’effet de pompe du Sahara ». Pendant les périodes glaciaires le désert s’étend, alors qu’il redevient couvert d’immenses savanes arborées pendant les épisodes interglaciaires. Ces alternances ont, par analogie, un effet de pompe écologique : attirant les communautés savanicoles pendant les périodes plus humides et les repoussant à sa périphérie pendant les phases plus sèches. L’expansion des faunes africaines et savanicoles vers le nord se fait naturellement, grâce à la continuité écologique entre l’Afrique orientale et les régions tempérées chaudes du sud de l’Eurasie. Sauf qu’on n’imaginait pas que cette grande arche écologique avait embarqué aussi tôt des hommes à peine humains. Voilà donc éclaircie la question de la sortie d’Afrique des premiers hommes. Mais, de ce fait, nous voilà confrontés à une nouvelle question : les Homo erectus, ou les vrais hommes, ont-ils émergé depuis ce stock de « premiers hommes » en Afrique ou ailleurs en Eurasie ?

VOICI L’HOMME Nous retrouvons l’Homo erectus et ses amis du côté de la Chine – là où se situe l’un des plus grands sites préhistoriques connus, celui de Zhoukoudian (la colline du dragon) –, en 1927, quand on découvre les célèbres sinanthropes ou « hommes de Pékin ». Historiquement, les plus anciens Homo erectus découverts proviennent du Java – les pithécanthropes –, et de Chine – les sinanthropes. Alors, est-ce que les origines d’Homo erectus seraient asiatiques ? Question redevenue pertinente au regard de ce qui précède et d’autant plus que les plus anciennes traces archéologiques de présence humaine en Chine remontent à 1,7 million d’années, comme à Majuangou dans le bassin de Nihewan et à Yuanmou dans le Shanxi ; deux autres sites de Chine, Longgupo et Renzidong, donnent des dates encore plus anciennes, autour de 2,3 millions d’années, mais avec des problèmes de stratigraphie et de présence incertaine d’hominidés. Les outils trouvés correspondent à l’Oldowayen au sens large. Une telle universalité de cette culture paléolithique est facile à comprendre car plus une technique est simple, plus elle est pratiquée, avec évidemment des différences régionales dues aux matières premières disponibles comme aux choix faits par les « premiers hommes » et leurs divergences culturelles. Il y a donc eu une première vague d’occupation de l’Asie à partir de 2 millions d’années, partie d’Afrique, et qui atteint la Chine et Java dès 1,7 million d’années. Les rares fossiles humains disponibles ne

Des

populations d’Homo erectus d’Afrique utilisaient des colorants rouges, comme l’ocre, et noirs, comme le manganèse. L’ocre sert à assainir un sol ou des peaux et aussi à colorer.


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avec le développement des parties adipeuses des hanches, l’acquisition de seins proéminents et la formation de la taille (corps en violoncelle). Du côté des hommes : une adolescence plus longue et donc une taille plus grande, la mue de la voix, une musculature et des épaules plus puissantes (corps en trapèze), un pénis développé dépourvu d’os pénien et pendant avec des testicules de taille moyenne. On retrouve la pilosité pubienne chez les deux sexes, cachant le sexe des femmes, ne dissimulant que les testicules chez les hommes. Or, c’est exactement l’inverse chez les chimpanzés où il n’y a pas une telle pilosité, exposant le sexe des femelles tandis que le pénis se rétracte dans un fourreau chez les mâles. De plus, bien que cela ne soit pas conscient, la pilosité pubienne comme celle des aisselles (pilosité axillaire) jouent un rôle de messager en concentrant des sécrétions et des phéromones. Et pour terminer sur la pilosité, une chevelure à pousse constante protège la boîte crânienne de l’ensoleillement et, surtout, joue un rôle important selon les codes sociaux, culturels et sexuels. Comparés aux espèces actuelles, Homo se distingue par un affichage frontal des caractères sexuels, car la bipédie permanente a pour conséquence d’exposer les parties les plus fragiles du corps – viscères, poitrine, gorge, sexe – qui sont, tout au contraire, les plus

On

remarque une différence notable entre les caractères physiques des mâles et des femelles.


dissimulées ou protégées chez les quadrupèdes. Est-ce que tout cet arsenal érotique et sexuel apparaît avec les « premiers hommes » ? On n’en sait rien. Des femmes et des hommes constamment attirants n’impliquent pas des sociétés hédonistes et tolérantes ; hélas. Toutes les sociétés humaines ont développé des règles et des interdits. Ce qui est certain, c’est qu’une telle transformation anatomique s’accompagne de nouveaux codes sociaux que l’on attribue de façon raisonnable à Homo erectus.

DE NOUVELLES ORGANISATIONS SOCIALES Les sociétés humaines sont de type multi-femmes/multi-mâles et patrilocales (à de rares exceptions près). Les relations interindividuelles se font préférentiellement entre les hommes, puis entre les femmes et les hommes et enfin entre les femmes. Ce sont évidemment là des tendances générales avec des variations selon les sociétés et les affinités entre les personnes des deux sexes. La tendance à la monogamie repose sur une nécessité : l’investissement parental des mâles, en l’occurrence des hommes. Donc, même si la sexualité humaine autorise une grande liberté, il n’en n’est rien quant à la reproduction et à l’éducation. Pour que les

Particularité

de la bipédie : l’exposition de la poitrine qui est généralement dissimulée chez les quadrupèdes.



Le film et le tournage un docu-fiction qui se déroule sur une période de

15 millions d’années


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