Balavoine

Daniel BALAVOINE

Claire BALAVOINE Alain MAROUANI

Claire BALAVOINE Alain MAROUANI

D

aniel Balavoine, reconnu comme un des chanteurs franÁais les plus populaires, demeure dans le cúur de tous, et ses chansons continuent ‡ passer rÈguliËrement ‡ la radio. Son courage, ses prises de position politiques, ses engagements humanitaires forcent toujours líadmiration. Daniel Balavoine est un artiste rare pour qui la chanson a constituÈ un manifeste ‡ la fois violent et tendre. En dix ans et presque autant díalbums, il síest imposÈ comme un grand auteur-compositeur-interprËte : Il fut la voix de toute une gÈnÈration.

Parce que sa rÈvolte demeure díactualitÈ, Claire, sa súur, et Alain Marouani, son photographe et ami, ont rÈuni les plus belles photos et les principales dÈclarations de celui qui chantait ´ Je ne suis pas un hÈros ª.

Ce livre souvenir est un hommage ‡ cet aventurier des temps modernes, trop tÙt et tragiquement disparu, qui síest battu sans rel‚che pour un monde meilleur.

Flammarion

14-X

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Création Studio Flammarion

Daniel

Prix France : 29,90 € ISBN : 978-2-0813-3499-1

BALAVOINE_couv_v3.indd 1

Claire BALAVOINE, súur aÓnÈe de Daniel, est aujourdíhui prÈsidente de líAssociation Daniel BALAVOINE. Sportive de haut niveau, elle a ÈtÈ maÓtre-nageur sauveteur ‡ Biarritz et inˇrmiËre ‡ Pau, Montpellier et Bordeaux, puis kinÈsithÈrapeute ‡ Paris. Infatigable organisatrice de líaide aux enfants touaregs du Mali, elle est passionnÈe de relations humaines et travaille en partenariat ‡ des projets de dÈveloppement agricole et scolaire.

Alain MAROUANI

´ En Ècoutant ses chansons, ainsi que ses nombreuses interviews et prises de position, je suis frappÈe par la vÈracitÈ et líauthenticitÈ de tout ce quíil disait : cíÈtait limpide. Il est aujourdíhui toujours prÈsent dans le cúur du plus grand nombre, et des jeunes en particulier. ª Claire BALAVOINE

Flammarion

Claire BALAVOINE

BALAVOINE

Photographe et publicitaire auprËs díEddie Barclay pendant prËs de trente ans, il Ètait responsable des photos, des pochettes de disques, des afˇches et des campagnes de publicitÈ pour les disques Barclay. Il a photographiÈ des vedettes comme LÈo FerrÈ, Jacques Brel, Charles Aznavour, Jean Ferrat, Daniel Balavoine, DalidaÖ Aujourdíhui, il continue avec passion dans le domaine de líimage sous toutes ses formes, et publie rÈguliËrement des beaux livres.

Flammarion

03/09/14 10:37

Avant-propos

Depuis plusieurs années, je pense qu’écrire et parler des convictions et des textes de mon frère Daniel serait une bonne chose. L’occasion m’en a été donnée par Alain Marouani, son photographe et ami, qui m’a proposé de faire ce bout de chemin ensemble.

Depuis le départ de Daniel et la création de l’Association Daniel Balavoine, j’ai été très occupée par les activités de l’association.

Aider des populations démunies, qui ont choisi d’atteindre l’autosuffisance alimentaire par leur travail en restant dans leur pays, a été un pari audacieux, un choix refusant toute idée d’assistanat direct.

Malgré sa courte vie, je constate l’enthousiasme que Daniel génère aujourd’hui auprès d’un large public, du show-business et du monde politique.

La puissance de ses musiques, la poésie de ses textes, ses nombreuses prises de position expriment la véracité et l’authenticité de tous ses engagements. Il est présent dans l’esprit d’un grand nombre, et des jeunes en particulier.

Aujourd’hui, ses chansons sont programmées plusieurs fois par jour à la radio.

Les émissions de télévision qui lui rendent hommage rassemblent un grand public et suscitent une forte émotion. Sa disparition a laissé un vide que chacun comble à sa manière.

Résister à tout ce qui portait atteinte à la liberté de vivre était la source principale de son inspiration. Il ne supportait pas l'idolâtrie, n'a jamais voulu de fan-club, ne voulait pas être enfermé dans les excès du star-système.

Partir à Londres pour s’investir dans une carrière avec des artistes anglo-saxons était un projet qu’il avait construit.

Je n’ai ni l’envie ni le droit de penser à ce que Daniel pourrait dire de la situation du monde actuel. Ce n’est plus son histoire, c’est la nôtre. À l’aube de ses trente-quatre ans, Daniel croyait avec force que, dans la vie il n’y a pas de problème, mais toujours de nouvelles solutions à trouver. J’en suis également convaincue.

Ce livre illustre bien des facettes de ce petit frère, en qui la jeunesse pourrait voir un modèle.

Claire BALAVOINE

L’enfance

Je ne pensais pas du tout faire de la musique. Je m’y suis mis assez tard, à seize, dix-sept ans, parce qu’il y avait eu Mai 68. Mes frères chantaient souvent ensemble, mais moi ça ne me branchait pas trop. J’écoutais les Stones. Je faisais partie du clan des durs, de ceux qui disaient que les Stones étaient mieux que les Beatles – que j’écoutais autant, mais en cachette. Moi, je voulais faire des études, j’avais déjà décidé de faire du droit, Sciences-Po… J’avais dans l’idée d’être député et de représenter ma région. De faire un métier public. Comme j’avais été mêlé de près aux événements de Mai 68 dans mon coin, j’ai été déçu en voyant arriver les soi-disant révolutionnaires, les Alain Geismar, Jacques Sauvageot et Daniel Cohn-Bendit. Ils faisaient des tournées en province, comme les chanteurs ! On se faisait une image d’eux absolument extraordinaire, et finalement, quand ils parlaient, on n’entendait que des conneries. Ça m’a complètement démobilisé. J’ai eu un petit peu le dégoût de tout. À ce moment-là, mon frère aîné hésitait entre la guitare et la médecine.

Finalement, il a laissé tomber la guitare et continué la médecine, et moi, j’ai arrêté mes études et j’ai pris sa guitare.

Daniel BALAVOINE

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Les années Barclay

Comédie musicale,

Starmania

B

alavoine aimerait bien se produire sur scène, car d’elle seule vient la consécration. « Elle n’accepte pas les demi-mesures.

Il faut émouvoir ou frapper au ventre avec un langage précis », reconnaissait-il. Mais parce que la faiblesse de ses ventes n’encourage pas les organisateurs de spectacles à lui offrir des galas, et faute de royalties, le chanteur poursuit son métier de choriste : Alain Bashung l’engage pour son premier album, « Roman-Photo ».

Cependant, Michel Berger et France Gall l’ont repéré.

Ils ont été impressionnés par un de ses rares passages à la télévision pour interpréter Lady Marlène. Michel Berger, qui est sur le point d’achever la composition de Starmania, l’opéra-rock qu’il coréalise avec Luc Plamondon, apprécie la voix singulière du Basco-Béarnais, et le contacte. Il lui propose d’interpréter Johnny Rockfort, un loubard de banlieue chef de bande, qui traîne son mal être sur le bitume et vit avec Cristal un amour passion. L’intrigue se déroule dans un futur proche en Occident, devenu un seul pays, où plane le spectre du terrorisme et du totalitarisme. Balavoine accepte ce rôle, dans lequel son entourage avait pourtant du mal à l’imaginer. Entre Michel et Daniel se noue très vite une amitié où l’admiration et le respect tiennent une place importante. Berger est fasciné par la voix de Balavoine, qui compte trois octaves. En 1982, Daniel déclare à Henri Quiqueré, journaliste au Matin-Magazine : « Michel a été le premier à réellement

À gauche : La troupe de Starmania au Palais des congrès en 1979. France Gall est au premier plan.

À droite : Le double album Starmania sort en avril 1978, avant que ne soit créé le spectacle. L’accueil des critiques est excellent. Les tubes s’enchaînent et percent les ondes.

assimiler les influences anglo-saxonnes et, surtout, le premier à faire que cela ne s’entende pas… Il a décomplexé ainsi pas mal d’artistes français… Moi, je lui dois de ne plus me sentir écrasé par la musique anglo-saxonne. » Avant de se présenter sur scène, la troupe enregistre en studio un double album qui sort en avril 1978 et reçoit un excellent accueil des médias. Les Uns contre les autres, interprétée par Fabienne Thibeault, Les Adieux d’un sexsymbol, par Diane Dufresne, et Quand on arrive en ville, par Daniel Balavoine, sont les chansons les plus programmées par les radios.

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Le chanteur Je m' présent’, je m’appelle Henri J’ voudrais bien réussir ma vie…

« C’était au cours de l’année 1972, je crois bien. Faisant comme chaque matin mon tour de l’ Olympia, je passe dans le hall d’entrée pour voir si tout va bien, et je vois dans un coin deux amoureux en train de flirter. M’ approchant, je constate qu’il s’agit d’une des caissières, en bonne compagnie avec un jeune homme pourvu d’une belle tignasse, que la jeune femme me présente comme étant son mari, Daniel Balavoine : « Il est musicien et fait des chansons, me dit-elle. » Je souhaite beaucoup de bonheur et de réussite au jeune homme.

Lors de l’année 1973, je revois ce jeune chanteur dans La Révolution française, une comédie musicale qui a ouvert Paris à ce genre artistique. Plus tard, plus précisément le 5 novembre de cette même année, organisant un Musicorama avec Florence Aboulker pour présenter Patrick Juvet, je vois, au cours de la répétition, le jeune Balavoine qui me semble, bien qu’étant le choriste, avoir un ascendant sur la vedette. Il n’est pourtant que la seconde voix de Juvet, mais son charisme commence à se dessiner. Il donne des directives pendant cette répétition, qui n’a pas l’air de se dérouler très bien. Patrick Juvet, conquis par le personnage et sa manière de penser, suit le point de vue de Daniel, et le Musicorama est un énorme succès.

C’est à ce moment-là que Patrick Juvet est entré dans la cour des grands.

Disons que depuis une décennie, l’Olympia, dirigée par Bruno Coquatrix, était devenue la salle qui consacrait toutes les nouvelles vedettes. Quelques années se passèrent, pendant lesquelles je reçus de la part de mon ami Leo Missir deux albums qui ne m’excitaient pas outre mesure. Puis ce fut le disque Le Chanteur et la comédie musicale Starmania. Natu-

L’Olympia et le nom de l’artiste en lettres de feu sur la façade… la consécration.

rellement, on ne pouvait rester indifférent devant la voix et l’intelligence du personnage. Lorsque Robert Bialek, mon ami, et Leo Missir me dirent : « C’est le moment de présenter Daniel en récital à l’Olympia », je ne pus que me ranger à leur opinion.

C’est ainsi que, le 31 janvier 1980, Balavoine fit son premier Olympia, remarqué et remarquable, qui fit de lui une très grande vedette incontestée. Daniel revint l’année suivante, le 10 mars 1981, pour un nouveau super triomphe. Comme le ferait tout directeur de salle, je repris contact avec lui pour éventuellement prévoir un passage plus important. C’est alors qu’il m’invita, me disant qu’il avait besoin de me parler. Lors de ce déjeuner, il se conduisit de manière magnifique, en parfait gentleman : il m’expliqua qu’il avait passé des moments merveilleux à l’Olympia, mais qu’il pensait fondamental pour lui de changer de lieu et de passer dans une salle plus importante. J’acquiesçai, car ses raisons me paraissaient logiques, et lui promis d’être au Palais des sports pour l’applaudir. Ce que je fis, d’ailleurs, avec le plus grand enthousiasme.

Je n’ai jamais connu de vedette qui ait eu le courage de me parler aussi franchement avant de quitter l’Olympia, aussi ai-je gardé une haute opinion de l’homme et une grande admiration pour lui. J’ai pu constater dans les mois suivants à quel point mon admiration était justifiée, vu la ligne de vie que suivit Daniel. En 1986, il nous quittait de manière tragique, nous laissant orphelins d’un homme qui aurait pu avoir un destin dépassant largement celui d’un chanteur. » Jean-Michel BORIS, ancien directeur de l’Olympia

L’engagement humanitaire

L’

année 1985 marque l’entrée en force du show-biz mondial dans l’humanitaire. Balavoine n’avait pas attendu ce grand élan pour s’engager dans le soutien des pauvres, des peuples et des minorités. Militant de la première heure, il est membre du comité de SOS Racisme à Colombes, la ville où il habite. À la demande de Coluche, il a accepté d’être le parrain des Restos du cœur et participe à leur lancement sur Europe 1 le 14 décembre 1985. Les deux Paris-Dakar auxquels sa passion de l’automobile et de la mécanique l’a conduit à participer lui ont fait toucher du doigt l’immense pauvreté africaine. Depuis 1983, une effroyable famine sévit en Éthiopie. La presse s’en est fait l’écho à maintes reprises sans qu’il ne soit noté d’évolution significative.

Coluche et Daniel Balavoine partageaient de nombreux points de vue et une grande complicité. Ici, au lancement des Restos du cœur le 14 décembre 1985.

L'engagement humanitaire

L’Aziza

...

Ta couleur et tes mots tout me va Que tu vives ici ou là-bas Danse avec moi Si tu crois que ta vie est là Ce n'est pas un problème pour moi L'Aziza, Je te veux si tu veux de moi ...

« La rencontre avec Daniel Balavoine a été un bonheur intégral. Une confiance mutuelle nous a habité pendant les neuf jours du tournage. Il a su transmettre à l’équipe et aux enfants une ambiance merveilleuse.

Se retrouver chaque jour dans ce village berbère, reconstitué à hauteur d’enfant, était un rêve.

Il voulait que par la suite on fasse ensemble le clip de Sauver l’amour et que je participe à la mise en scène de son prochain spectacle, j’avais 27 ans et plein de projets devant moi.

Laurent Voulzy m’a dit un jour que dans ce clip, il y a comme des signes avant-coureurs de la propre destinée de Daniel… la guitare qui monte au ciel, le petit paradis terrestre dans lequel se trouve Daniel et l’Aziza au milieu des enfants.

La semaine qui a suivi sa disparition, j’ai installé une sonorisation à ma fenêtre et passais la chanson Tous les cris, les SOS très fort pour que tout le quartier l’entende. C’était ma petite contribution.

«

« La chérie »

Olivier CHAVAROT, réalisateur du clip de L’Aziza

Elle est juive marocaine, et quand j’entends qu’il faut vider les immigrés, j’ai peur qu’on m’enlève ma femme ! Je me suis réveillé un matin, je l’ai regardée et j’ai constaté qu’elle avait les cheveux noirs, la peau mate, et qu’elle était née à Casablanca… J’ai compris que si j’étais amoureux d’elle, c’était sûrement une forme d’amour pour la race à laquelle elle appartient. Je ne suis pas contre le racisme, je suis pour les races.

Il faut arrêter de parler d’intégration. Je ne dirai pas qu’il faut aller jusqu’à cultiver les différences, mais les constater, les apprécier et aimer les gens pour leurs différences. Il y a un fossé entre les races, il ne faut pas essayer de le combler, parce que c’est impossible. En revanche, un fossé, ça peut se franchir !

Daniel BALAVOINE

Ci-dessus : Fejira Delibes joue L’Aziza dans le clip de la chanson.

À droite : Le réalisateur Olivier Chavarot et les enfants du village, figurants pour l’occasion.

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Daniel BALAVOINE

Claire BALAVOINE Alain MAROUANI

Claire BALAVOINE Alain MAROUANI

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aniel Balavoine, reconnu comme un des chanteurs franÁais les plus populaires, demeure dans le cúur de tous, et ses chansons continuent ‡ passer rÈguliËrement ‡ la radio. Son courage, ses prises de position politiques, ses engagements humanitaires forcent toujours líadmiration. Daniel Balavoine est un artiste rare pour qui la chanson a constituÈ un manifeste ‡ la fois violent et tendre. En dix ans et presque autant díalbums, il síest imposÈ comme un grand auteur-compositeur-interprËte : Il fut la voix de toute une gÈnÈration.

Parce que sa rÈvolte demeure díactualitÈ, Claire, sa súur, et Alain Marouani, son photographe et ami, ont rÈuni les plus belles photos et les principales dÈclarations de celui qui chantait ´ Je ne suis pas un hÈros ª.

Ce livre souvenir est un hommage ‡ cet aventurier des temps modernes, trop tÙt et tragiquement disparu, qui síest battu sans rel‚che pour un monde meilleur.

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Daniel

Prix France : 29,90 € ISBN : 978-2-0813-3499-1

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Claire BALAVOINE, súur aÓnÈe de Daniel, est aujourdíhui prÈsidente de líAssociation Daniel BALAVOINE. Sportive de haut niveau, elle a ÈtÈ maÓtre-nageur sauveteur ‡ Biarritz et inˇrmiËre ‡ Pau, Montpellier et Bordeaux, puis kinÈsithÈrapeute ‡ Paris. Infatigable organisatrice de líaide aux enfants touaregs du Mali, elle est passionnÈe de relations humaines et travaille en partenariat ‡ des projets de dÈveloppement agricole et scolaire.

Alain MAROUANI

´ En Ècoutant ses chansons, ainsi que ses nombreuses interviews et prises de position, je suis frappÈe par la vÈracitÈ et líauthenticitÈ de tout ce quíil disait : cíÈtait limpide. Il est aujourdíhui toujours prÈsent dans le cúur du plus grand nombre, et des jeunes en particulier. ª Claire BALAVOINE

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Claire BALAVOINE

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Photographe et publicitaire auprËs díEddie Barclay pendant prËs de trente ans, il Ètait responsable des photos, des pochettes de disques, des afˇches et des campagnes de publicitÈ pour les disques Barclay. Il a photographiÈ des vedettes comme LÈo FerrÈ, Jacques Brel, Charles Aznavour, Jean Ferrat, Daniel Balavoine, DalidaÖ Aujourdíhui, il continue avec passion dans le domaine de líimage sous toutes ses formes, et publie rÈguliËrement des beaux livres.

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