ÉGLANTINE ÉMÉYÉ
La brocante
d’Églantine
PHOTOGRAPHIES CHRISTIAN SARRAMON
Tous mes conseils pour bien chiner
Flammarion
SOMMAIRE
Introduction
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Partie 1
Les objets de ma chine Chapitre 1
Souvenirs de mon enfance Poupées et ours en peluches 17 Jouets en tôle, le triomphe des robots 20 Trains, rails et locos 23 Voitures miniatures, elles ont tout des grandes 27 Le cochon, star des brocantes 30 Voyager grâce aux globes terrestres 32 Rêvez avec les affiches de films de superhéros ! 34 Faire défiler les soldats de plomb 36
Chapitre 2
C’était hier Les vêtements vintage, chics et pas chers 41 Le mobilier vintage, le boum des brocantes 45 Flipper et baby-foot, pour jouer quand on veut 48 Tourne-disque et son des vinyles 51 Les images panoramiques, un goût d’antan 54 Des craquelés pour nous faire craquer 56 Bijoux fantaisies : bijoux de la Castafiore 58 Chiner ces bagages si beaux 61 L’élégance des stylos à plume 64 Cartes postales et cartes de vœux 67 Le rotin, pratique et tendance 70 Les calendriers des Postes : notre histoire 72 Adoptez le vélo hollandais 74 Le mobilier industriel, mobilier inusable 77
Chapitre 3
Objets insolites Esprit « cabinet de curiosité » 83 Le kitch des objets en coquillages 86 Du kitch encore… avec la boule à neige 88 La couleur de la faïence 91 La chasse aux œufs 94 Objets de dévotion et art sacré 96 Les siphons font font… 99 L’éventail, accessoire des belles 103
Chapitre 4
Maison de famille Les buffets, des meubles ultrafonctionnels 108 Vieux torchons et draps brodés 111 La magie des bougeoirs et chandeliers 115 Au rythme des horloges 118 La chaleur des poêles en faïence 120 La vaisselle d’une table de fête 123 Miroir, mon beau miroir 127 Tic tac, il est l’heure de se réveiller ! 130 Livres anciens : nostalgie quand tu nous tiens 133 Les lustres anciens, chics et déco 137
Chapitre 5
Chapitre 6
La brocante au jardin Le zinc des arrosoirs, tubs, bassines... 181 La patine des outils de jardinage 184 Les meubles de jardin en fer forgé 186 La folie des nains de jardin 188 Le vécu des pots et jardinières en terre cuite 190 Ces girouettes qui nous font tourner la tête 192 Le doux son des cloches 194
Partie 2
Mettre la main à la pâte
La cuisine de Grand-Mère
Selon les objets et les matériaux, les gestes les plus simples à faire pour restaurer ou patiner. 197
Les balances d’épiciers : emballez, c’est pesé ! 142 Les moulins à café trônent dans les brocantes 145 Le vécu des billots de bouchers 148 L’argenterie pour tous les jours 151 Le chic des verres en cristal 154 Carafes anciennes et tables d’aujourd’hui 156 Les assiettes illustrées, un média de faïence 158 Des p’tits poissons en chocolat 161 Bouteilles et dames-jeannes, objets à détourner 165 Le retour des carreaux de faïence 168 Les cuivres anciens, pour ravir les cuisiniers 171 Mon sol en tomettes de terre cuite 174 User et abuser des pots et pots à moutarde 176
Partie 3
Où chiner ? Les adresses incontournables et les bons plans d’Églantine. 216
Quizz
222
Les réponses au quizz 224
Introduction
P
etite fille, les multiples objets que ma mère aimait entasser sur les étagères de la maison, tels des trophées, me laissaient perplexe : à quoi tout cela pouvait-il bien servir ? À rien, puisque nous n’avions pas le droit d’y toucher. Certains de ces objets d’antan me donnaient l’impression d’être sous surveillance constante, comme s’ils pouvaient rapporter à ma mère mes bêtises et autres secrets. Ils étaient là, tels des juges à qui une expérience acquise au fil des années donnait tous les droits. Maman les aimait. Ils lui rappelaient de beaux moments, semblait-il. Au mieux, me disais-je, ils étaient de jolis objets de décoration. Au pire, me rassurais-je, ce n’était que de vulgaires attrape-poussière. Je ne les aimais pas. À chaque fois qu’un autre venait s’ajouter aux précédents, je soupirais… Encore un objet fragile, auquel il faudrait faire attention. Et puis, les années passant, j’ai appris à mieux les connaître. Maman nous racontait leur histoire, alors qu’elle nous traînait, mes frères et sœurs et moi, dans les multiples brocantes qu’elle affectionnait tant. Elle évoquait avec émotion les gestes de sa mère, faisant tourner le moulin à café, ceux de sa grand-mère, penchée sur sa machine à coudre. Une tasse de porcelaine finement décorée lui rappelait le mariage d’un oncle, un drap de lin brodé faisait surgir le souvenir d’un bel été de son enfance. Chaque objet avait une histoire qui lui était propre, à laquelle venait s’ajouter l’histoire de ceux qui l’avaient utilisé. J’ai commencé à aimer ces histoires. À apprécier ces balades du dimanche, au milieu des stands aussi variés qu’étonnants. Et je me suis mise à regarder les objets entassés dans la maison avec un tout autre regard. Plus tard, quand est venu mon tour d’aménager mon propre espace, le besoin d’avoir moi aussi des objets de famille s’est fait sentir. Des objets qui me racontent une histoire. Des objets qui ont une âme, à la différence de tous ceux qu’on peut s’acheter aujourd’hui, aussi vite fabriqués qu’endommagés. Mais à la différence de ma mère, j’aime pouvoir utiliser ces objets anciens. Leur offrir une seconde vie. Petit à petit, j’ai arpenté les brocantes pour mon seul plaisir ; j’ai écouté les brocanteurs, ces passeurs d’histoire. Parce que la brocante, c’est aussi la rencontre avec tous ceux qui partagent cette passion. Et peu à peu, j’ai appris à choisir les objets que je peux utiliser, et ceux qui se contenteront de décorer la maison. J’ai appris à me faire plaisir et à faire plaisir aux personnes qui me sont chères, en offrant un objet utile ou même futile. Avec les années, cette passion a pris un autre intérêt : aujourd’hui, la brocante coïncide avec le désir de revoir notre modèle de consommation, car chiner c’est recycler. Ça tombe bien, nous jetons 1,7 million de tonnes de meubles et autres éléments de mobilier et de décoration… qui peuvent être récupérés, remis en état et revendus. Il y a donc de quoi faire ! 6
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Les objets de ma chine
Puis les cheveux des poupées évoluent progressivement jusqu’au tout synthétique des années 1960. Pour l’estimation et la datation, la marque de la poupée est cruciale. Vous la trouverez souvent inscrite dans la nuque, le torse, le dos, voire sur une des plantes de pieds (en fait les poupées annonçaient la mode du tatouage avant l’heure…). Tout est bon à prendre, même si l’inscription ressemble à un numéro de série. Plusieurs marques emblématiques se partagent le marché de l’époque. SFBJ, (société française de fabrication de bébés jouets) qui sont les initiales de plusieurs fabricants qui se sont regroupés dès 1899 et proposent des modèles superbes. Les fameuses poupées Bella, qui sont vendues à partir des années 1950 et rencontrent un immense succès en France parce qu’elles étaient faites à l’effigie des stars de l’époque : Brigitte Bardot, Marina Vlady, etc. Et puis les marques Raynal, Nobel et Petit Colins qui sont très prisées aussi.
Combien ?
ça coûte
C’est la tête qui a le plus d’importance dans l’estimation, plus la poupée sera travaillée et expressive, plus son prix grimpera. Habillées avec leurs vêtements d’origine, les poupées de porcelaine se chinent à partir de 500 €. Si Shirley Temple se chine aujourd’hui pour une centaine d’euros, Bardot et Vlady se dénichent entre 30 et 50 €. Très prisées, les poupées Raynal ou Nobel et Petit se dégotent plutôt autour de 150 €. Un dernier mot, sachez que les poupées dites modernes, c’est-à-dire fabriquées après les années 1980 n’ont que peu de valeur sur le marché de la brocante, mises à part peut-être celles qui ont fait partie d’une série limitée.
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La cote d’un ours en peluche varie essentiellement en fonction de 2 critères : l’âge de la peluche et son état. Les ours anciens en très bon état sont rares, les peluches ayant pour la plupart été mises à rude épreuve par plusieurs générations d’enfants. La valeur d’un ours en peluche en très bon état peut donc être 5 à 10 fois plus élevée qu’un ours usé, déchiré ou avec des pièces manquantes. Pour déterminer leur prix : Dès 1904, tous les ours Steiff possèdent un bouton à l’oreille en métal et / ou l’étiquette Knopf Im Ohr. Les ours anciens Steiff sont en mohair, ont des bras plus longs que les ours d’aujourd’hui, les membres sont articulés. Enfin, les yeux des premières peluches sont faits à partir de boutons de bottines. Pour les premiers modèles fabriqués avant 1910 le prix varie entre 2 000 et 5 000 €, ceux des années 1950 valent plusieurs centaines d’euros… J’aurais dû garder le mien !
Souvenirs de mon enfance
L’
Histoire d’Églantine
Savez-vous d’où vient le mot poupée ? Du latin pupa qui signifie « petite fille ». Et les collectionneurs de poupées sont, eux, nommés les plangonophiles. Ce terme vient du nom d’une courtisane grecque d’une grande beauté, Plangon, qui aurait servi de modèle pour des reproductions miniatures de la déesse Vénus (moi je trouve ça assez savant, de quoi frimer dans les conversations !).
Et mon nounours ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les ours en peluche sont des jouets plutôt récents, comparés aux poupées ou autres jouets en bois. La première peluche date officiellement de 1902 et a été créé par Richard Steiff en Allemagne. Au départ, l’entreprise fabrique des animaux en peluche. Comme l’ours est l’animal le plus populaire à la fois chez les garçons et les filles, l’entreprise se lance avec un ours en peluche articulé. Le succès est immédiat et il se vend près d’un million de peluches par an avant la Première Guerre mondiale, en Europe mais aussi aux États Unis !!! La société de jouets Steiff existe encore aujourd’hui mais de nombreuses sociétés, européennes surtout, se sont lancées dans la création d’ours en peluche par la suite. En France : Pintel, FADAP, Alfa-Paris, JPM, Blanchet...
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Les objets de ma chine
Bijoux fantaisie,
bijoux de la Castafiore J’aime les bijoux ; pas les colliers un peu guindés, les bracelets ornés de pierres précieuses, non. Ce que j’aime, moi, ce sont les bijoux fantaisie… qui portent admirablement leur joli nom, que l’on peut changer facilement quand on s’en lasse, qu’on peut se faire offrir sans culpabiliser !
J
’affectionne aussi ce terme, « bijou fantaisie », qui fait allusion à des bijoux créés à partir de matériaux nouveaux – nouveaux à l’époque où ces bijoux sont apparus, c’est-à-dire après la Première Guerre mondiale. On est dans les années 1930, l’or a souvent été récupéré par les gouvernements pour l’effort de guerre ; il faut trouver autre chose. Alors on fait des bijoux plus simples, on oublie un peu les matières précieuses, et puis surtout on s’adapte au nouveau rôle social des femmes et au style de l’époque… On est en pleine émergence du style Art déco, on va entrer dans les Années folles ! Vous remarquerez que les bijoux fantaisie sont généralement beaucoup plus importants, beaucoup plus gros qu’une pièce en pierres précieuses… Et ce n’est pas juste un problème de prix des matériaux ! À l’origine, ces bijoux nous viennent du théâtre. De la scène, il fallait que ces accessoires soient vus du public, d’où leur taille ! Comme souvent, ce sont les créateurs de mode qui reprennent l’idée, notamment Coco Chanel qui lance ses « vrais bijoux en toc ». On utilise des matériaux simples – comme le fer, le cuivre, l’étain ou l’aluminium – que l’on traite pour qu’ils ressemblent à l’or ou à l’argent. La Bakélite, un nouveau matériau inventé au début du xxe siècle, fait fureur. Avec cette résine synthétique, on se lâche et on fait des bijoux colorés : rouges, verts, orange. Bracelets, colliers, bagues, broches, il y en a pour tous les goûts. 58
C’était hier
Et puis, on décore les pièces de pâtes de verre, de bois exotiques, de strass, cette matière qui imite le brillant d’un diamant. Coup de chance pour les amateurs, sur les stands des brocantes, des bijoux, il y en a ! Et il faut en profiter parce que, même produits en série, à la différence des bijoux de joaillerie, ces bijoux étaient de très bonne qualité. Ils ont traversé les années sans problème, restent nettement moins chers que les bijoux modernes et ont une histoire.
Combien ?
ça coûte
On trouve de belles pièces autour de 50 € pour une bague ou un bracelet par exemple. Si ce n’est que de la Bakélite, une bague simple ne vaut que quelques euros. Mais si elle est signée d’un grand couturier comme Chanel ou Elsa Schiaparelli, ces créatrices qui ont osé se lancer dans le « toc » dès les années 1930, ça peut aller jusqu’à 500 €.
Mon conseil Vous venez de dénicher une belle pièce sur une brocante : lavez-la à l’eau savonneuse et à la brosse à dents à poils souple… Rien de plus ! En revanche, si vous portez vos jolis bijoux et qu’ils ont tendance à noircir la peau et les vêtements, un expert m’a conseillé cette opération… Nettoyez-les avec un jus de citron légèrement dilué. Rincez-les, séchez-les avant de passer une couche légère de vernis incolore. Ça marche !
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Les objets de ma chine
Au rythme des horloges Elle est grande, avec une longue caisse en bois plus ou moins décorée et pendant de nombreuses années, cette horloge comtoise a rythmé la vie d’ouvriers ou de paysans.
E
h oui, je vous parle d’horloge comtoise, parce qu’on en trouve beaucoup en brocante. C’est une horloge populaire, inventée par des serruriers, et non des horlogers, et vendue essentiellement aux classes paysannes et ouvrières. Elles sont originaires de Franche-Comté et plus particulièrement de Morez et Morbier, des villes du Haut Jura. Aujourd’hui, les horloges comtoises sont devenues de véritables objets de collection, car elles représentent un savoir-faire de haute précision et sont d’une grande diversité. En effet, les comtoises ont été produites sur une longue période de près de 230 ans. Dotées de mécanismes ultraprécis, ces horloges étaient fabriquées durant les longs mois d’hiver par des fermiers-artisans qui se transmettaient ce savoir-faire de père en fils. Leurs productions hivernales étaient ensuite vendues par des colporteurs qui les exportaient dans tout le pays. Si elles présentent de nombreuses variétés de décors, elles sont toutes sur le même moule : un long meuble en bois, décoré ou non, en sapin ou fruitier pour les plus précieuses, avec une petite porte. À l’intérieur, deux mécanismes, le premier pour le mouvement et le second pour la sonnerie, situés côte à côte dans une cage en fer démontable. L’entraînement est effectué par deux poids en fonte et la régulation assurée par un long pendule. Ce qui est amusant, c’est la très grande diversité de décorations. Vous trouverez des fleurs, des guirlandes, des corbeilles de fruits dont le traitement varie suivant le style de l’époque. 118
Maison de famille
Il y a aussi le cadran qui comporte très souvent une signature avec, en dessous, le nom d’une ville ou d’une localité. Cette signature correspond rarement au fabricant, mais plutôt au nom du revendeur.
Combien ?
ça coûte
Évidemment, les comtoises les plus anciennes seront aussi les plus chères et les plus recherchées, mais c’est aussi fonction de l’état du meuble et du mécanisme, des décors ou de la forme du meuble. J’en ai vu une, rarissime, qui avait la forme d’un corps de femme. Les plus simples démarrent à 300 € ; il faut compter 600 à 1 000 € pour une comtoise intéressante à laquelle il ne manque rien, et cela peut monter à 1 600 et même 4 000 € pour celles qui présentent des particularités ou qui ont été restaurées dans les règles.
L’
Histoire d’Églantine
Naissance d’une horloge Ce sont deux frères serruriers-forgerons qui, à la fin du xviie siècle, sont appelés par les moines de l’abbaye de Saint-Claude pour réparer l’horloge du clocher. À cette époque, une horloge est un instrument excessivement cher et réservé aux plus aisés. Rentrés chez eux, les frères Mayet fabriquent une horloge sur le même modèle, mais de taille réduite. Et comme ils sont serruriers, ils font naître une horloge plus simple, plus rustique que celles existant alors, avec une corde enroulée autour d’un tambour lui offrant une autonomie de plusieurs jours… Une fois leur horloge équipée d’un long pendule, ils créent un meuble rectiligne, en bois, pour protéger le mécanisme et l’empêcher d’être immobilisé : la comtoise est née.
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L ’argenterie pour tous les jours
Moi j’aime bien les belles tables… Et pas que les jours de fête ! Vaisselle en porcelaine, verres en cristal et surtout argenterie, car une table n’est pas digne de ce nom sans elle ! Du coup, c’est un objet que je chine régulièrement, à la recherche de la jolie pièce qui me manque, ou pour remplacer des couverts un peu trop vus.
S
ouvent, c’est l’entretien qui nous rebute et nous décourage d’utiliser tous les jours les beaux couverts en argent chinés récemment. Mais détrompez-vous, la bonne nouvelle c’est que contrairement à ce que l’on croit les couverts en argent massif passent au lave-vaisselle ! Il suffit juste de ne pas mettre de couverts en Inox dans le même panier. L’argent ne se désargente pas facilement, puisque c’est du massif ! Sinon, un lavage à l’eau savonneuse suffit. Rinçage minutieux et séchage au chiffon doux, puis polissage à la peau de chamois. Alors moi à présent, je me sers tous les jours de mon argenterie et ça tombe bien car les couverts, les plats en argent, les petites salières, les chocolatières ou encore les corbeilles à pain sont nombreux dans les brocantes. Il ne faut pas hésiter à fouiller pour compléter une ménagère si vous avez perdu des couverts, ou s’il vous manque une louche ou une pelle à tarte. De toute façon, mon argenterie est totalement dépareillée, entre les fourchettes amusantes que je dégotte et les amis qui viennent avec une petite cuillère qu’ils ont retrouvée dans un tiroir. En tout cas, l’argenterie est une tradition typiquement française. C’est ce célèbre chic que toute l’Europe nous envie et que les puissants ont toujours mis en avant : Charles Christofle, de la fameuse argenterie Christofle, 151
NETTOYER LE CUIVRE ET LE LAITON P O L I S S A G E À L’A N C I E N N E
1. Faites un mélange
de 5 g de blanc d’Espagne + 10 g de lessive St-Marc + 50 g d’alcool à brûler dilués dans 100 g d’eau. Frottez à l’aide d’une brosse.
2. Rincez.
3. Polissez.
DÉCAPAGE D’UN CUIVRE SALE
1. Mélangez de la cendre
de bois tamisée et du jus de citron pour former une crème. Frottez.
2. Rincez
abondamment.
3. Polissez avec un chiffon doux en coton et une pâte (genre Miror).
POUR LE LAITON TRÈS ENCRASSÉ
1. F rottez
soigneusement avec un tampon de laine d’acier ultra-fine trempée dans de l’eau savonneuse.
2. Rincez
avec soin.
3. Essuyez.
4. Polissez au chiffon doux.
POUR NETTOYER DU CUIVRE TERNI
Vous pouvez simplement utiliser un tampon de feuilles d’oseille fraîches. Frottez énergiquement et changez les feuilles dès qu’elles sont sales, avant le polissage final.
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N E T TOY E R L E C A D R E D O R É À L’O R F I N
1. À l’aide de coton-tiges, nettoyez en profondeur les reliefs.
2. À l’aide d’un pinceau doux, rincez avec de l’alcool à 90°.
3. Épongez les restes d’alcool
4. Appliquez au pinceau un mélange de cire
5. Laissez sécher 10 minutes.
6. Faites briller avec un chiffon doux.
avec du coton à démaquiller.
blanche diluée à de l’essence minérale.
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Partez à la découverte de l’objet rare ! Chaque année, plus de 15 000 brocantes et autres vide-greniers attirent partout en France des amateurs à la recherche d’une bonne affaire, d’idées déco ou de souvenirs à partager en famille. Églantine Éméyé nous propose ses coups de cœur, ses astuces, ses histoires insolites, ses conseils de chineuse et ses brocantes préférées. Dans ce livre au ton très personnel, elle partage sa passion de la chine à travers : • Une série de fiches-objets classées par univers (souvenirs d’enfance, objets insolites, cuisine de grand-mère, jardin…). • Des techniques simples de spécialistes, illustrées étape par étape, pour restaurer et réparer ses trouvailles. • Ses bonnes adresses de brocantes, de foires et de déballages en France.
Flammarion
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16-IV
Prix France : 21,90 ISBN : 978-2-0813-7701-1
Création Studio Flammarion
Un ouvrage pratique et ludique à emporter avec soi pour aller chiner.