Musashi - Le Samurai

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Musashi by

PHOTOARTIST


PRÉFACE Fan de culture japonaise et de japanimation depuis ma plus jeune enfance, j'ai découvert la légende du samurai dueliste Musashi à travers le jeu de rôles médiévale japonais, la légende des 5 anneaux. Durant ses longues parties de jeu, j ai pu nourrir mon imaginaire d'images digne des plus grands films de sabre d'Akira Kurozawa (Les 7 samurais, Yojimbo, Ran,..) L'intensité de ces images issues du cinéma japonais ont a jamais marqué mon style de designer depuis plus de 15 ans. Initié au Kendo, il me semblait inconcevable de ne pas traité la saga de Musashi dans une démarche créative. Suite a un brainstorming intensif, Je me suis orienté vers un format dit "Old School" : le roman photo / Storyboard. Le challenge était de reprendre un vieux concept et de le porter sous une forme conforme aux normes visuels modernes tout en conservant la saveur des premiers films de samurai. J’espère que vous prendrez autant de plaisir a découvrir cet essai que j'en ai eu a le réaliser. Bonne Lecture,

Mike Muraz

Remerciements pour leurs soutiens Bob & Val, Vince, Waza, Quentin, Arassen, Sylvie, Angie, Louis, Vincent Pollet, Louis Oberlé, Nicolas "Looping", Zara, Aurel, ainsi qu'a mes collégues : Gloria, Nooriina, Warren, Cathia, Priya.


1613,Province de Musashi, Japon Au nord du village de Miyamoto-mura, un ruisseau révéle la beauté du printemps.


Le dueliste Musashi médite au coeur de la foret, il fortifie son esprit et se remémore les neufs principes de sa voie. ◊ Éviter toutes pensées perverses. ◊ Se forger dans la Voie en pratiquant soi-même. ◊ Embrasser tous les arts et non se borner à un seul. ◊ Connaître la Voie de chaque métier, et non se borner à celui que l’on exerce soi-même. ◊ Savoir distinguer les avantages et les inconvénients de chaque chose. ◊ En toute choses, s’habituer au jugement intuitif. ◊ Connaître d’instinct ce que l’on ne voit pas. ◊ Prêter attention au moindre détail. ◊ Ne rien faire d’inutile.


Quand

SOUDAIN ... UN BRUIT,...




Musashi se fit a son instinct et se met en chasse.



Dans un regard imposant même la nature laisse place au silence. L’inconnue en rouge reste impassible, armé de saï, son style présume qu’elle est une assassin du clan du scorpion. Nulle besoin de parler, le défi est lancé.



Musashi dégaine la lame ancestrale de son clan, La lame d’Amakuni. Cette lame unique fut forgé l’homme qui forgea les premiers katanas.


Le premier fer claque au vent...


La seconde frappe s’enchaine avec une vitesse fulgurante.



Musashi prend le dessus en une attaque ĂŠclair.


Rapide et agile, l’inconnue se désengage et lance son toppai jingasa.

Flexible et l’affut, Musashi esquive l’attaque.


Dans une contre-attaque parfaite, Musashi porte une attaque d’estoc mortel


Le coup mortel terasse l’inconnue en rouge. La lame d’Amakuni se transforme en lame de jade est libère son pouvoir ancestrale, la purification des âmes.




MORTE !!! L’ame de l’inconnue en rouge venait d’etre absorbé par la lame d’Amakuni


La lame d’Amakuni libére une dernière lueur.

Musashi scelle son katana et emprisonne à jamais l’âme de l’inconnue en rouge, laissant son corps inerte au milieu du chemin.


Robuste et sur de lui

Musashi décide de reprendre la route pour le village voisin.

Il est bien déterminé a découvrir le commanditaire de cet assassin.


FIN

Mais l’histoire aurait pu se terminer tout autrement...


Imagineons et si, nous reprenions l’histoire au moment oú ...


Rapide et agile, l’inconnue se désengage et saisit son toppai jingasa qui s’illumine d’un aura mystérieux.

Le toppai jingasa fonce sur Musashi dans un sifflement aigue.

L’attaque est trop rapide, Musashi est touché


Destabilisé par l’attaque précedente Musashi rate son attaque. Erreur fatale...


Le coup pĂŠtrifie Musashi qui perd tout ses moyens.


Comme une charognard, l'inconnue en rouge n'hĂŠsite pas un instant et s'approche pour la mise a mort.


Les coups s'enchainent et le lĂŠgendaire dueliste tombe.


FIN

2

Une lĂŠgende venait de mourrir et une autre vient de naitre. Mais est il possible qu'un dueliste aussi lĂŠgendaire que Musashi puisse mourrir ???


Et si en fin de compte l’histoire se terminait ainsi ?


Les deux combattants croisent le fer.


D'un savant jeu de jambe, Musashi dĂŠsarme l'inconnue en rouge.


L'inconnu en rouge apaise le bushi et use de ses charmes, elle reconnait en lui la force qu'elle a toujours recherchĂŠe.



FIN

3

La nuit va tombĂŠ, une romance vient de naitre .


LE CONCEPT Miyamoto Musashi, de son premier nom Shinmen Takezō (« Miyamoto » étant le nom de son village de naissance et « Musashi », une autre façon de lire les idéogrammes écrivant Takezō ; 12 mars 1584-19 juin 1645), est l'une des figures emblématiques du Japon, maître bushi, philosophe et le plus célèbre escrimeur de l'histoire du pays. Son nom complet était Shinmen Musashi-no-Kami Fujiwara no Harunobu, Musashi-no-kami était un titre honorifique (et obsolète) dispensé par la cour impériale le rendant gouverneur de la province de Musashi (dans la région de l'actuelle Tokyo). Fujiwara est le nom de la lignée aristocratique à laquelle il appartient. Harunobu était un nom cérémoniel, dit imina, similaire à un prénom composé pour gentilhomme sinisé, notamment utilisé par tous les samouraïs de haut rang et les nobles de Cour.

◊ ADEPTE DU KENJUTSU Son grand-père était un très bon escrimeur et son seigneur, Shimmen Iga-no-kami, en récompense, lui permit de porter son nom de famille. C'est pourquoi Musashi a signé le Livre des cinq anneaux du nom de Shinmen Musashi. Le père de Musashi était connu sous le nom de Muni. Pour des raisons obscures, peut-être à cause de la

jalousie qu'il avait suscitée autour de lui, Munisai s'éloigna de l'entourage du seigneur Shinmen et se retira dans le village de Miyamoto-mura situé aux alentours. Il semble que Musashi y soit né et ce serait là l'origine du surnom qui lui fut donné : Miyamoto Musashi. Son père mourut alors qu'il était âgé de 7 ans. Des chercheurs japonais indiquent qu'il s'agirait plutôt de son beau-père. Selon une légende, Miyamoto Musashi se serait moqué de son père escrimeur et aurait fini par l'impatienter. Ce jour-là, Munisai était occupé à se tailler un cure-dent et, lassé des moqueries de son rejeton, il perdit son sang-froid et lança son couteau en direction de son fils qui esquiva l'arme de la tête. Encore plus furieux, Munisai aurait relancé la lame. Mais Musashi sut l'éviter à nouveau. Hors de lui, son père l'aurait chassé de son foyer, ce qui contraignit le petit à passer son enfance sous la tutelle de son oncle, moine et propriétaire d'un monastère. Il combattit en duel et tua pour la première fois à 13 ans (contre Arima Kihei en 1596). Âgé de 17 ans, il participa à la bataille de Sekigahara (1600) qui vit la victoire de l'armée de Ieyasu Tokugawa à la suite de la mort de Hideyoshi Toyotomi. Engagé dans le camp des perdants, il fut laissé pour mort sur le champ de bataille mais survécut à ses blessures. Jusqu'à l'âge de 29 ans, il participa à une soix-



antaine de duels, la plupart avec un sabre en bois (bokken) alors que ses adversaires avaient de vrais sabres (nihonto). Il défia et anéantit à lui seul la totalité de l'école d'escrime Yoshiyoka, en se battant contre 60 combattants ou davantage (certaines sources mentionnent qu'il aurait tué 79 disciples du style Yoshioka lors de l'escarmouche aux pieds du Pin Parasol, au temple de Ichijō-ji de Kyoto). C'est là qu'il pratiqua pour la première fois — sans en avoir conscience — sa technique si célèbre des deux sabres qu'il développa ensuite. Son dernier duel (le plus fameux) eut lieu le 13 avril 1612 contre l'autre plus grand escrimeur du Japon, Kojirō Sasaki, qu'il vainquit sur l'île de Funa, probablement grâce à un long bokken, qui aurait été taillé dans une rame du bateau qui l'y avait amené, mais les différents récits de cette bataille sont peu sûrs1. Aucune source fiable n'indique le nom de Sasaki. Il se pourrait qu'il se soit plutôt appelé Kojirō Ganryu. Musashi entra ensuite au service de la famille des Hosokawa, fidèle famille apparentée à celle du shogun. Il y entra uniquement à titre d'invité, ce qui expliquerait la solde relativement modeste qu'il toucha pour ses services. Il arrêta ensuite les duels. Dans aucun texte écrit par Musashi, il ne mentionne directement ses adversaires, mis à part Arima Kihei, le premier. Il ne nomme pas Sasaki Kojiro ou Shishido Baiken, pas plus que la famille Yoshioka, pourtant nombre d'entre eux sont restés célèbres, intégrés à sa légende. Dans l'un de ses combats, Musashi affronte Na-

gatsune Hachiemon, un maître lancier au service de Tokugawa Yoshinao, d'Owari. Après une conversation, ils décident qu'un duel serait inutile et, à la place, Nagatsune l'invite à disputer une partie au jeu de go contre son fils, ce que Musashi accepte. Pendant la partie, le fils de Nagatsune se révèle fort talentueux et ils sont vite absorbés par le jeu, quand soudain Musashi s'écrie : « N'essaie même pas ! » En effet, Nagatsune s'était faufilé discrètement dans une pièce adjacente et s’apprêtait à poignarder son invité avec sa lance. Ayant brisé l'élan de son opposant, Musashi retourna au jeu sans bouger ni rien dire d'autre, à la grande perplexité de ses deux adversaires. Nagatsune ayant senti que les aptitudes de Musashi étaient supérieures aux siennes s'avoua silencieusement vaincu et Musashi gagna aussi la partie de go2.

Après être retourné à Kumamoto, il se consacra essentiellement à des activités artistiques, mais on sait qu'il garda un esprit vif et certaines capacités physiques. Par exemple, alors qu'il était un vieillard, Musashi fut piégé sur un toit lors d'un incendie ; il utilisa une poutre ou une échelle pour s'enfuir en courant lestement dessus, se rendant sur une autre maison.

On sait aussi que Musashi était doué d'une force physique extraordinaire, nécessaire pour trancher les os lorsqu'on utilise un sabre d'une seule main. Dans un passage du Nitenki, le seigneur Nagaoka prie Musashi de l'aider à choisir des bambous pour faire des hampes de drapeau. À sa demande, le seigneur lui apporte tous les bambous disponibles, une centaine au total. Musashi les lance et effectue une attaque rapide dans les airs : tous les bambous se brisent sauf un, qu'il tend au seigneur Nagaoka. Celui-ci lui dit que c'est une excellente façon de les tester, mais que seul Musashi en est capable.

Il fut un calligraphe et un peintre reconnu dont on peut encore admirer les productions de sumi-e. Ses peintures s'inspiraient de Liang Kai et de l'école Kanō, en vogue à l'époque. L'une de ses œuvres les plus connues est sa représentation de Daruma, le fondateur du zen, qui aurait été loué par le seigneur Hosokawa comme un pur chef-d’œuvre.

Par la suite, il fut chargé du commandement d'un corps d'armée du seigneur Ogasawara et participa au siège du château de Hara en 1638, lors de la révolte des chrétiens, menés par Shirō Amakusa.

À l'âge de 59 ans, en 1643, Shinmen Musashi-no-kami partit pour le mont Iwato, situé près de Kumamoto, où il s'installa dans la grotte de Reigandō (« Grotte du roc-esprit »). Il y disposa une table basse et commença, le dixième jour du dixième mois, à rédiger le Gorin no shō (Traité des cinq roues).

◊ ARTISTE

Il conçut un jardin à Kumamoto, qui fut détruit pendant la Seconde Guerre mondiale.


CREDITS MUSASHI Michael Lam

CONCEPT / STORYTELLING / PHOTOGRAPHY Mike Muraz - www.mataora.com

L'INCONNU EN ROUGE Tanya Kimberley Suenfa

AIDE TECHNIQUE Aurélie Adroit

COSTUME ROBE Sumaiyyah Dilmahomed

MAKE UP ARTIST Amina Aumeer

© Copyright 2017 Mataora.com - All rights reserved


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