IL PIANO LE PIANO
Bienvenue àà Bienvenues
Colle Découvre la ville, rejoigne les élèves!
Ce guide est le résultat d’un projet né dans le lycée Istituto San Giovanni Bosco
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Colle di Val D'elsa
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Histoire
Le Piano
Le Château
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Le Bourg de Santa Caterina
1. La Place Arnolfo di Cambio 2. Banque Rouge 3. Santa Maria Assunta a Spugna 4. Santa Maria del Renaio 5. Batiment Don Gnocchi 6. L'Area Boschi 7. Musée du Cristal 8. Place et Eglise de Sant’Agostino 9. Les Quatre Cantons 10. Tinaia Ceramelli 11. The Elevator & The Bastion 12. Palais Masson
13. Inscription Dantesque 14. Torre Arnolfo 15. Santa Maria in Canonica 16. Théàtre dei Varii 17. Ruelle 18. Palais des Prieurs 19. La Fontaine qui Sourit 20. Crypte de la miséricorde 21. Place de la Cathédrale, Rue delle Volte 22-23. Colle di Val D’elsa Cathedral 24. Palais Luci 25. Le rempart de Sapia 26. La Voix s'Affablit 27. Le Parc de Bacìo 28. Palazzo Campana
29. L'Eglise de Santa Caterina 30. Oratorie de la Compagnie de la Croix 31. Place Baios 32. Le Torrione 33. La Porte de Accès à la Tour de L'eau 34. Le Counvent de San Francesco 35. Porte Nueve 36. Palazzo San Lorenzo 37. Le Musée San Pietro 38. Le Palazzone
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Colle di Val D’elsa La partie la plus ancienne de Colle di Val d’Elsa (21.264 citoyens, province de Sienne) est perchée sur un haut coteau. La municipalité est le centre italien le plus important dans la production du cristal. La ville est d’ailleurs célèbre pour avoir donné naissance, en 1240, à Arnolfo di Cambio, auquel est dédiée la place principale. Colle est célèbre aujourd’hui pour sa production de cristal. L'économie de Colle Val d’Elsa repose sur le secteur des services. L’èconomie de Colle reçoit une grande poussée par le tourisme grâce au centre historique et à la position stratégique au centre de la Toscane à côté d’ importantes destinations touristiques comme Sienne, Florence, San Gimignano et Volterra. Dans le passé l'activité principale était l’agriculture enrichie aujourd’hui par la vocation agrotouristique. Situé le long de la Via Francigena, à partir du XIIe et XIIIe siècles, Colle se développe économiquement et voit fleurir (grâce aussi aux “gore”, des canaux artificiels encore existant qui, alimentés par les eaux de la rivière Elsa, apportent de l’énergie motrice aux moulins) plusieurs papeteries et d’ autres activités manufacturières. Les “gore” ou canaux ont favorisé le développement de toutes les activités industrielles jusqu’à il y a quelques décennies. Dans la période des Médicis, l'industrie de la laine a perdu de consistance et s’est développée l’agriculture, avec la réhabilitation des terrains et l'utilisation de ceux qui étaient destinés au pâturage. Le secteur du papier a été très important aussi bien du point de vue économique que du point de vue culturel. À Colle on imprimait des livres de tous les genres dès 1400: pendant plus de deux siècles certaines papeteries ont eu le monopole régional de la production de papier timbré. Ensuite, le nombre des papeteries s’est progressivement réduit, en particulier à cause de l’élimination des privilèges. Au début de la moitié du XXe siècle la production papetière a été remplacée par l’industrie du fer et du verre. En 1820 pour l’initiative du français François Mathis naÎt la première verrerie de l’époque moderne, tandis qu’ en 1855 Stefano Masson, un citoyen savoyard transplanté à Colle, fonde les Fonderies Masson. Colle devient alors l’ un des principaux centres industriels de la Toscane. Étant donné l’importance du secteur, il a été institué le Musée du Cristal, unique dans son genre en Italie
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INTRO
Histoire Colle a étè probablement fondé à l’époque des Etrusques. À Colle Val d’Elsa les premières découvertes étrusques, présentes dans le Musée Archéologique Ranuccio Bandinelli, remontent au VIIe siècle avant J.C. Cette localité semble donc être née sous la domination de cette civilisation qui y a laissé des traces encore reconnaissables aujourd’hui. Le nom de Colle recourt aussi dans l’histoire médiévale toscane surtout pour ce qui concerne la querelle entre les Guelfes et les Gibelins. Ces deux groupes ont impliqué pendant longtemps Colle, où les Guelfes depuis 1267 avaient réussi à chasser les gibelins gravitant plus vers la guelfe Florence que la Sienne gibeline. Par conséquent Colle devient un important centre de forces guelfes grâce à sa position avancée dans le territoire siennois. En Juin 1269 la Bataille de Colle a eu lieu entre les forces siennoises gibelines et les guelfes conduits par Charles d’Angiò et la ville de Florence. Cette victoire a changé à jamais le destin de Colle. Colle est devenu au fil des siècles une ville de plus en plus industrialisée grâce à la naissance at au développement de l’industrie du fer, du verre et du cristal dont la production caractérise encore aujourd’hui l’économie de la ville. Malheureusement pendant la Première et la Seconde Guerre Mondiale la ville a été lourdement bombardée, mais cependant elle a continué son développement et son progrès. Aujourd’hui Colle est partagé en deux la partie la plus basse LE PIANO qui est plus industrialisée et a beaucoup de services et la partie la plus élevée ou COLLE ALTA qui est la plus ancienne.
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LE PIANO
Le Piano La Place Arnolfo Banque Rouge Santa Maria Assunta a Spugna Bourg et Sanctuarie Santa Maria del Renaio Batiment Don Gnocchi L'Area Boschi Musée du Cristal Place et Église de Sant'Agostino Les Quatre Cantons Tinaia Ceramelli The Elevator and the Bastion Palais Masson
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La Place Arnolfo
Sa naissance remonte à 1865 lorsque la première Administration Municipale de Colle veut chercher une zone à destiner au marché et à la foire; cet endroit est identifié comme “Pian dei Canali” ( le nom est donné par la présence de “gore”, c’està-dire de canaux d’un mètre environ de large et profonds qui emmènent l’eau du fleuve Elsa à Colle) car les espaces auraient permis la création d’établissements avec des portiques tout autour de la place et des routes d’accès. Pour la réalisation de la place une partie de vieux murs d’enceinte de la ville et l’église de San Paolo, qui remonte au XIIIe siècle, ont été abattues. On remarque, sur le côté oriental, la vieille gare ferroviaire (devenue aujourd’hui une pharmacie) construite lorsque la ville a été insérée dans le circuit
ferroviaire italien et, face à cela, la grande fontaine de Daniel Buren qui fait partie des interventions de requalification de l’espace urbain coordonnées par l’architecte Jean Nouvel qui a engagé quatre artistes pour le souci du détail: Lewis Buren a travaillé à la réinvention et à la valorisation de la Gora le long de la Rue Mazzini; Daniel Buren s’est occupé du pavage. Il reste à compléter les aspects traités par Bertrand Lavier, pour le mobilier urbain et les portiques avec le projet des baldaquins colorés à rythmer les arcs et par Alessandra Tesi pour l’illumination et les voûtes. De l’autre côté, on trouve le monument aux Morts de la Première Guerre Mondiale, œuvre du sculpteur Mario Sabbatelli, inauguré officiellement le 4 novembre 1925 par le roi Vittorio Emanuele III.
Arnolfo di Cambio Arnolfo di Cambio, connu aussi comme Arnolfo di Lapo, est né en 1245 à Colle Val d’Elsa. Il a été un sculpteur, un architecte et un urbaniste qui a travaillé principalement à Rome et à Florence à la fin du XIIe siècle et au début du XIIIe. Son œuvre la plus célèbre est certainement le projet architectural de la cathédrale de “Santa Maria del Fiore”. Il a été l’architecte de Palazzo Vecchio la mairie de la ville de Florence.Comme sculpteur il a réalisé la chaire de la cathédrale de Sienne et le monument dédié à De Braye à Orvieto et d’autres ouvrages pour la cathédrale de Orvieto.
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2.
Banque Rouge
Le projet du pistoiese Giovanni Michelucci remonte à 1973 et a été réalisé en 1983 au lieu de la filature de laine projetée en formes néogothiques par Antonio Salvetti. Il s’agit d’une œuvre à la structure originale, qui se développe sur cinq étages soutenus par un réseau d’éléments métalliques rouges sur maçonneries en pierre locale. Ce réseau suspendu s’ouvre sur une place ouverte insérée dans l’environnement avec lequel le bâtiment dialogue. Dans l’ensemble la structure ressort comme un fragment de la “nuova città” (la nouvelle ville) en interprétant des exigences de type collectif grâce à la création d’un lieu ouvert et pénétrable qui reflétait parfaitement le concept de Michelucci de “banque comme lieu de rencontre et d’échange”.
3.
Santa Maria Assunta a Spugna
Le nom provient de la conformation particulière du sous-sol, ça veut dire en pierre spongieuse (pierres trouées comme une éponge) Il s’agit d’une des plus anciennes routes de Colle indiquée dans les documents comme “cella” (1003-1007). La restauration du début du XXe siècle a contribué à donner à la façade du bâtiment un aspect néogothique par l’insertion d’arcs suspendus et l’ouverture de fenêtres dans un meneau. L’église est caractérisée par la présence d’un plan rectangulaire traversé par une nef unique avec deux petites absides sur les deux côtés plus longs. La nef, jusqu’au chœur, présente des chevrons en bois. Du chœur surélevé partent deux bras latéraux
recouverts d’une voûte en berceau; la partie gauche présente un rectangle plus petit et un autre de dimensions encore plus modestes. La façade a un aspect néogothique grâce à la restauration de la fin du XIXe siècle début du XXe quand a été ouvert un élégant embranchement et a été réalisé le couronnement des archets suspendus. Le bâtiment a deux portes: la principale sur la façade et la secondaire du côté droit. Sur la façade on trouve deux pierres en marbre blanc gravé: à gauche l’évêque Usimbardo Usimbardi et à droite Fra’ Bartolomeo de Colle. Le clocher est situé dans la partie finale à droite. Dans l’église il y a aussi des vitraux polychromes du XXe siècle.
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Bourg et Sanctuaire de Santa Maria Del Renaio 4.
Le bourg de Renaio est l’un des plus anciens endroits documentés le long du tracé de la première gora qui traverse Spugna. Le nom vient de “sol renoso” par la présence d’une grotte de sable dans le sol à côté de la rivière Elsa. Il s’agit d’un centre d’habitation qui s’est développé en 1203 après la vente par l’abbé de Spugna d’un lopin de terre qui se trouve à côté du Château de Colle (Castelnuovo dei Franchi), dans le lieu nommé Pian di Canale. Au XIVe siècle ici se trouvait le bâtiment qui accueillait la papeterie du Renaio. En 1336 les officiers de la confrérie de Colle ont mit en place la maison de l’hôpital du Renaio pour les moniales, peut être que les lieux de l’hôpital correspondent avec ceux de la Chapelle du Renaio: un petit oratoire reconnaissable par le petit clocher et les blasons de Colle et de Florence sur la façade. Probablement il s’agit d’un petit sanctuaire à protéger un tabernacle avec la fresque “Jésus dans le sepulcre entre la Madone et Saint Giovanni Évangéliste” qui remonte à 1563.
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Batiment Don Gnocchi 5.
Le bâtiment de la fondation Don Gnocchi a été construit à la place d’un ancien immeuble qui était occupé par la police municipale. Le projet a été suivi par Jean Nouvel et le paysagiste Gilles Clément et il prévoit plusieurs fonctions: résidentielles, commerciales et directionnelles. Le nouvel établissement se développe sur quatre étages au-dessus du sol, deux sous-sols qui donnent sur le jardin et une cave. Le rez-de-chaussée est complètement vitré ainsi que les appartements aux étages supérieurs où se trouvent les terrasses qui offrent une vue sur le jardin et sur la rue “delle Casette”. Le corps du bâtiment, en plus, se réduit progressivement, en créant une série de terrasses/ toits-jardin où la couverture aussi est végétale. Les façades sont caractérisées par l’utilisation d’un seul matériau, le bois, et le grand nombre de systèmes d’ouverture du brise-soleil permet une grande flexibilité d’emploi et un dessin de la façade variable, mouvant et vif.
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6.
Cette zone était autrefois occupée par la verrerie Schmidt -une cheminée est encore visible - au XIXe siècle, aujourd’hui c’est le quartier Boschi. Cet établissement a eu son origine lointaine en 1100 avec l’union de deux bâtiments dont l’un était le lazair appellé “Spedale”, d’où le nom historique “Cantiera Lo Spedale”. En 1427 l’établissement est devenu la plus importante papeterie de la ville et, par la suite, une imprimerie qui est restée active jusqu’à 1978. Le maintien de cette usine a été garanti par le système protecteur des “gore” qui ensemençait les eaux de la rivière Elsa, dont elles actionnaient les têtes du
L’Area Boschi
“mazzuolo” (maillet) pour le traitement du papier qui a atteint son apogée avec la production du papier à timbres exporté ensuite en Europe et en Afrique du Nord. À partir de l’année 1978 a été lancé un processus attentif de récupération qui a conduit à sa transformation en hôtel à l’intérieur duquel sont encore visibles les espaces de l’ancienne papeterie; au premier étage les pièces autrefois utilisées pour le comptage des bobines produites et, dans les étages supérieurs, les épandeurs -grands espaces utilisés pour sécher les feuilles de papier.
L’Eau et les “Gore” Source de richesse et moteur des usines, l’eau a toujours été une ressource très importante pour Colle afin d’assurer l’activité productive de la ville. En exploitant le dénivelé du fleuve (d’une cinquantaine de mètres de haut) plus l’intervention de l’homme, Colle a pu canaliser l’eau du fleuve Elsa dans un réseau de canaux appelés ‘Gore’ (construits autour de la fin des siècles Xe-XIe)qui ont permis de transporter l’eau vers le centre de production (‘Colle Bassa’) et de mettre en service les machines des papeteries, des forges et d’autres activités économiques. À la fin du XVIIe siècle ce système de canaux a été agrandi car, utilisé par 21 usines, il était devenu insuffisant et par conséquent les ramifications dites ‘di Piazza’ à l’occident et ‘’di Spugna’’ à l’orient ont été réalisées.
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Musée Du Cristal
Le musée du cristal se développe dans un espace souterrain dans l’ “Area Boschi” du nom de la verrerie “Boschi” construite ici à la place de l’ancienne verrerie “Schmidt” dont il ne reste qu’ une cheminée. L’exposition illustre l’histoire de la production du cristal depuis le début de la production du verre au XIVe siècle avec quelques pièces médiévales jusqu’à l’implantation d’usines construites au XIXe siècle à Colle Val d’Elsa avec des objets de design intéressants de Joe Colombo, Angelo Mangiarotti, Cini Boeri et l’installation “Tears” de Moataz Nasr. Pour conclure cette collection, un symbole du rôle que Colle Val d’Elsa joue sur le marché international du secteur, produisant aujourd’hui 95% de tout le cristal d’Italie et près de 15% du cristal mondial, on y trouve une sorte de “forêt de cristal”, une interprétation scénographique des émotions évoquées par le matériau auquel le musée est consacré.
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Place Et Église de Sant’Agostino 8.
Dans la place Sant’Agostino domine l’homonyme l’église édifiée en 1305 transformée en 1521 par Antonio da Sangallo il Vecchio et réaménagée pendant les siècles suivants, raison pour laquelle il est possible de remarquer les différents styles gothique et renaissance. Cette réédification est évidente déjà dans la façade qui présente, dans la partie inférieure, un mur en pierre sereine typique de la Renaissance, jamais terminée, qui s’ouvre en un portail évasé avec une lunette ogivale en style gothique sur laquelle se trouve une petite rosace circulaire immergée dans le grès qui comprend la moitié supérieure de la façade. Le clocher remonte à 1900 en style néogothique de Antonio Salvetti qui présente trois ordres d’ouvertures (en partant du bas) la monophore, la meneaux, la triphore. La plante est à croix latine et l’espace intérieur a été réparti au XVIe siècle en trois pièces délimitées par une double file de sept colonnes qui soutiennent des arcs ouverts vers les nefs mineures. La nef centrale et le transept sont couverts de voûtes d’arêtes en correspondance des arcs et des relatives fenêtres; derrière le presbytère s’ouvre une abside quadrangulaire à droite de laquelle se trouve la chapelle Bertini. L’intérieur de l’église conserve d’importantes oeuvres d’art parmi lesquelles, dans la nef de droite, le tableau la ‘Madonna col Bambino’ du XVe siècle attribué à Taddeo di Bartolo, la toile du XVI siècle le ‘Martirio di Santa Caterina d’Alessandria’ de Giovan Battista Pozzo et, dans la Chapelle Bertini, une ‘Pietà con Santi’ de Cigoli (Ludovico Cardi).
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9.
Les Quatre Cantons
Les Quatre Cantons c’est le complexe de quatre palais opposés construits au milieu du XVIe siècle à la place de la Porta Guelfa qui marquait l’accès à la plaine.
The Elevator and The Bastion 11.
‘Il Baluardo’ (le Bastion) de Colle, qui accueille les touristes avec un point de vue enviable, est joignable par un passage réalisé en réutilisant un vieux refuge antiaérien datant de la Seconde Guerre Mondiale qui conduit à l’installation de remontées mécaniques réalisée par la société Syntagma avec la collaboration de l’Atelier de l’architecte français Jean Nouvel. Dans une niche du tunnel qui amène à l’ascenseur qui relie le ‘Il Piano’ (la Plaine) au ‘Castello’ (le Château) à Colle Alta a été placée Red Girl, la petite fille vêtue en rouge sous une pluie d’ampoules en cristal soufflé de Kiki Smith invitée en 2010 par Cai Guo-Qiang, directeur et curateur des expositions de l’ancien espace UMOCA, à exposer dans les espaces muséaux sous les voûtes du pont de San Francesco. Pour l’occasion Kiki Smith a choisi d’exposer trois des jeunes femmes protagonistes de ‘’Pause’’- un travail présenté au Japon (Dmoca) – insérées dans ces suggestives ambiances illuminées par une multiitude d’ampoules agrandies en cristal soufflé. À la fin du projet Umoca chaque petite fille a été donnée à une municipalité de la région Val d’Elsa.
10.
Tinaia Ceramelli
Le bâtiment, siège de la chorale Vincenzo Bellini est l’une des plus significatives institutions de la ville. Ce palais du XVIe siècle, appartenant à la famille Ceramelli, a été rénové pour l’événement d’art contemporain “Art à l’Art 2000” de l’artiste italien Alberto Garutti. L’idée était de créer un lieu où la réalité de la vie de Colle Val d’Elsa pouvait rencontrer l’art.
12.
Palais Masson
Où se trouvait autrefois la “Porta del Canto” (Porte du Chant) maintenant se dresse le Palais Masson. Construit par la volonté de l’homonyme famille, siège actuel de l’institut Servantes du Sacré Coeur de Colle Val d’Elsa, le Palais a été fortement voulu par Antonietta Masson pour accueillir le grand-père Stefano, atteint d’une maladie incurable, dans une habitation plus saine. L’immeuble a été édifié à cet endroit d’où il était possible de contrôler les usines sidérurgiques de la Société de Famille Stefano Masson & C. qui, pendant la moitié du XIXe siècle, a donné un élan important à l’économie locale.
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LE PIANO
Le Château Inscription Dantesque 13 Torre Arnolfo 14 Santa Maria in Canonica 15 Théàtre dei Varii 16 Ruelle 17 Palais des Prieurs 18 La Fontaine qui Sorit 19 Crypte de la Miséricorde 20 Place de la Cathédrale, Rue delle Volte 21 Cathédrale de Colle di Val D’elsa 22/23 Palais Luci 24 Bastion of Sapia 25 La Voix s'Affablit 26 Le Parc de Bacìo 27 Palazzo Campana 28
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Inscription Dantesque
Une inscription attire immédiatement notre attention car elle présente les mots de Sapia Salvani, personnage de la Divine Comédie de Dante (XIIIe Chant du Purgatoire). Dans ces vers, cette noble dame siennoise, peut-être en assistant de la Tour Arnolfo - située plus loin - à la bataille de Sienne contre Florence et l’allié Colle, exprime la joie pour la défaite subie par ses concitoyens gibelins. Elle a été l’une de nombreuses batailles combattues entre les Gibelins Siennois et les Guelfes Florentins pour l’hégémonie de la province. Pendant cette bataille le Guelfe Colle combattait avec Florence et contre Sienne dans l’espoir de battre ce dernier pour élargir le territoire de la province. Les vers de Dante expriment le bonheur de Sapia pour la défaite des Gibelins qui avaient comme chef le neveu de Sapia Provenzano Salvani duquel elle était jalouse. En fait, le personnage de Sapia est situé dans le Purgatoire à cause de son envie. En plus dans cette tour les fresques du peintre Gino Terreni représentent des scènes de cette bataille cruciale de 1269.
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Sapia Salvani
Sapia Salvani était une noble siennoise. Dans la Divine Comédie elle se trouve entre les âmes du Purgatoire qui ont péché de jalousie, pour avoir réjoui quand son peuple, mène par son neveu Provenza Salvani, a perdu contre les guelfes florentins ( Sienne était gibeline), dans la bataille de Colle en 1269. Malgré ça, Sapia a été aussi une femme charitable, comme le démontrent les financements qu’elle avait fait en 1274 pour un hospice qui avait le but d’accueillir les pèlerins, connu comme celui de Santa Maria: situé proche de Castiglioncello, tout au long de la via francigena, il a été après donné à la république de Sienne, pour le bien-être du plus large hôpital de la ville. Une légende dit que Sapia a été tuée en Colle di val d’Elsa, en via delle volte, derrière du palais Luci.
LE CHÂTEAU
14.
Torre Arnolfo
On accède à la Tour à travers la rue Castello en face de la Tour dei Pasci. La structure simple de l’édifice en pierre et en briques est typique d’une “casatorre” (maison-tour) - la demeure seigneuriale du XIIe siècle distribuée en hauteur- avec l’entrée au rezde-chaussée qui donnait accès au dépôt et les chambres disposées aux étages supérieurs. Dans la Tour il y a des fresques du partisan Gino Terreni qui représentent des scènes de cette bataille cruciale qui a eu lieu le 17 Juin 1296. Une légende raconte que la noble siennoise Sapia Salvani a assisté à la bataille de cette tour.
15.
Santa Maria In Canonica
Dans la place “Canonica” on trouve le buste en bronze de Arnolfo de Cambio et l’église romane de “Santa Maria in Canonica” dejà rappelée depuis 1183. À l’intérieur elle présente une seule nef avec la couverture de charpentes en bois et le tableau d’autel du XVe siècle avec “La Vierge et les Saints” de Pier Francesco Fiorentino. La façade à pignon présente une rosace originale à roue de chariot et témoigne,
comme le reste de la structure, de la construction pendant des moments successifs comme c’est visible par l’utilisation de plusieurs matériaux: du grès pour la partie inférieure, du travertin et des briques pour la partie supérieure. La tour du clocher enfin conserve la soidisant “Martinella”, la cloche soustraite au carroccio de guerre des Siennois en 1351.
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16.
Théâtre dei Varii
Le Théâtre des Varii, bijou d'architecture du XVIIIe siècle, mais avec des origines très anciennes, a été au début un hospice et après un refuge des saints Faustino et Giovita, pursuivis au IIe siècle A.C. Au fil du temps il serait alors devenu un hôpital le long de la Rue Francigena et, ensuite, point de rencontre de divertissements musicaux, de théâtre et littéraires de l'Académie des Varii qui a acheté les locaux vers la moitié du XVIIIe siècle et pour laquelle les espaces intérieurs se sont transformés en théâtre de maçonnerie. L'intérieur présente trois ordres de loges et le foyer à l'étage supérieur, l'extérieur est par contre fruit du travail de récupération du polyédrique Antonio Salvetti.
18.
Palais des Prieurs
Le palais est actuallement siège de l'office de tourisme; sa structure remonte au XIIIe et XIVe siècle et se développe sur deux étages liés par une échelle extérieure. La décoration de la façade de la fin du XVe siècle est remarquable avec des représentations en graffitis de l'emblème de la municipalité, en festons élaborés soutenus par des chérubins, et le blason de la famille des Médicis au coin. 18
17.
Ruelle
C'est une ruelle qui amène aux suggestives Rue di Mezzo et, en dessous, Rue des Romite. Sur le mur du palais épiscopal, qui se penche sur l'allée, se trouve un kiosque avec une fresque de la Vierge du Lait attribuée au peintre Cennino Cennini. Cet illustre personnage originaire de Colle, qui a travaillé de la fin du XIVe siècle au début du XVe siècle, est l'auteur d'un célèbre traité en vulgaire sur la peinture, le Livre de l'Art, qui illustrait les techniques picturales du Moyen ge. Sous le kiosque, il y a une autre épigraphe avec des vers de Dante dediés à la Vierge (Paradis, XXXII).
LE CHÂTEAU
19.
La Fontaine qui Sourit
Dans la même ruelle, sous la voûte qui soutient l'escalier du Palais des Prieurs, il y a une ancienne source du XIIe siécle connue comme la “Fontaine du Sourire” pour la fente bizarre qui semble dessiner une bouche souriant et pour les ouvertures elliptiques qui ressemblent à deux yeux. La source était liée à l'aqueduc médiéval et servait pour apporter l'eau au Palais à travers une pompe hydraulique actionée par un dispositif – une cabine à bascule – activée dans la fente.
20.
Crypte de la Miséricorde
Sur le flanc droit du bâtiment, il y a l'entrée de la Crypte Confrérie de la Miséricorde à laquelle on accède par un esclier escarpé qui conduit à un endroit où il est possible de voir la “buffa” et la “cappa”, le vêtement des frères de la Miséricorde. La construction de la crypte devait résoudre le dénivelé créé à la suite des travaux d'agrandissement de la cathédrale pour l'élévation de Colle à siège épiscopal avec la prédisposition de certains locaux qui comprennent aussi l'Oratoire de Jésus, Joseph et Marie, connu comme Crypte de la Miséricorde. L' endroit se présente à une seule nef avec trois autels, le principal commandé par Lorenzo Lepri. Les murs d'entrée sont décorés avec des fresques qui représentent un ensemble architectural, attribué à Pietro Anderlini, et des paysages où sont reconnaissables des éléments typiques de Colle, comme “Porta Nuova”. Au contraire les fresques des travées
du plafond, d'attribution douteuse, représentent l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, à lire comme le chemin du défunt dans les royaumes de l'au-delà. Ces sujets sont liés aux activités de la Confrérie de la Miséricorde, parmi les plus anciennes formes de bénévolat qui avaient lieu ici: l' enterrement des morts et la prière pour eux. L' iconographie de la mort est donc fréquente, nous la retrouvons aussi dans les fresques des murs du presbytère avec la représentation, à gauche, d'un squelette qui écrase une couronne royale, d’ un chapeau cardinalice et d’ une tiare papale à signifier que même le plus grand pouvoir ne sera pas épargné par la mort. Le squelette sur la droite représente l’inutilité de la gloire terrestre symbolisée par un casque, une partition musicale et de l’argent piétiné. Enfin, sur le maître-autel se trouve une toile d’Annibale Mazzuoli représentant la Vierge avec les Saints Rocco, Lucia, Giuseppe et Alberto. 19
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21.
Place de la Cathédrale, Rue delle Volte
Sur la Place du Dôme - cœur de Colle Alta et du Moyen Age au XIXe siècle et centre du pouvoir politique et religieux de la villedonnent à la fois l'ancien Palais Municipal, qui exerçait également la fonction de Palais du Podestà, et le Palais du Peuple. Le premier, qui remonte au XIIIe siècle, présente les typiques caractéristiques des sièges du Podestà: les nombreuses armoires sur la façade appartenues aux différents Podestà qui se sont succédés au cours du temps et deux structures tourées; celle à gauche- ancienne tour de la Commune- apparaît aujourd'hui coupée en raison d'un effondrement passé en 1636, tandis que sur la droite s'élance encore aujourd'hui vers l'haute la tour campanaire du Dôme. À l'intérieur le palais est riche de fresques, y compris une Vierge et Saints et une Annonciation de Giovanni Maria Tolosani;
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les autres figures du gouvernement municipal se réunissaient au Palais des Prieurs le long de la rue du Castello. Sur la place donnent également le Palais Épiscopal, le Palais Prétoire, le Palais Giusti (déjà siège du Capitaine du Peuple) et le Séminaire Épiscopal. Au fond de la Place on peut noter également la fontaine du Dôme avec une baignoire ovale et une niche en pierres spongieuses, dont la construction remonte à 1605. De la Place se départ également la Rue delle Volte, un magnifique tunnel voûté qui passe sous les palais et leurs jardins suspendus jusqu'à se rejoindre avec Rue du Castello à la hauteur de Palazzo Campana.
LE CHÂTEAU
22-23.
Colle di Val d’Elsa Cathedral
22. Exterior Sur la place se trouve la cathédrale dédiée à San Marziale, Faustino, Giovita et Alberto, dont la construction a commencé vers 1602, dix ans après la création du diocèse de Colle. La cathédrale, co-cathédrale depuis 1986, a été construite sur une chapelle préexistante, celle de San Salvatore, plus tard rebaptisée Pieve. De celle-ci est encore visible la façade -sur le mur gauche de l'actuelle cathédrale- avec sept arcades aveugles et des chapiteaux à feuillage. Sur le côté droit, il reste un bloc en grès avec l'inscription "M. Bonamicus", probablement le maître maçon de la chapelle démolie, utilisé comme matériau de construction. La façade de la cathédrale n' a été construite que pendant les premières décennies du XIXe siècle par Agostino Fantastici avec un style sobre et essentiel et articulé avec des matériaux différents. Les symboles de la passion et du Sacré Clou (conservé à l'intérieur) représentés sur la porte centrale sont intéressants. À gauche de la cathédrale se trouve la Tour Campanaria construite en 1632 par Bernardino Renieri sur laquelle a été ensuite logée la grande horloge en 1807.
23. Interior L'intérieur de la cathédrale se présente comme un grand espace à trois nefs ( la centrale est plus grande que les latérales ), avec un large transept et une abside semi-circulaire. La couverture est réalisée avec des voûtes en berceau dans la nef centrale et dans le transept, au point de leur croisement aurait dû se greffer une coupole jamais réalisée, tandis que les nefs latérales sont couvertes de voûtes en croisière. A l'intérieur de la cathédrale, nous trouvons dix chapelles. La première à droite en entrant, la chapelle de San Marziale, est enrichie de peintures du peintre du XVIIe siècle Giovanni Melchiorri dédiées aux saints patrons. En continuant le long de la nef, nous trouvons, dans la quatrième chapelle, la splendide peinture du peintre caravagesque Rutilio Manetti représentant la Nativité. Au bout de cette allée se trouve la chapelle la plus importante, la chapelle du Saint Clou, qui abrite la relique sacrée de la Crucifixion du Seigneur dans un élégant tabernacle du XVe siècle. Près de l'autel se trouve un crucifix en bronze de Pietro Tacca et, dans la chapelle du Saint Sacrement, de précieuses oeuvres d'art en marbre; ensuite la chapelle de Saint Albert modernisée à la fin du XIXe siècle pour abriter les reliques de l'archiprêtre Alberte de Chiatina.
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24.
La Légende du Sacré Clou
La légende du Sacré Clou est conservée dans la chapelle à droite du transept. Celle-ci raconte que le Sacré Clou a été donné par le Pape à un évêque franc qui pendant le voyage de retour à Rome, près de Viterbo, est tombé gravement malade et avant de mourir il a donné le précieux clou dans les mains d’un prêtre, son copain de voyage, originaire de Bibbiano, petite fraction de la ville de Colle Val d’Elsa. Quand le prêtre est mort, à sa demande, le Sacré Clou aurait dû être gardé près de Colle ou de San Gimignano. Par conséquent, la communauté qui s’en serait approprié a été choisie d’après un critère chronologique: qui entre les deux avait atteint en premier la localité de Bibbiano. Une fois avoir reçu la nouvelle, les villageois de Colle sont arrivés en premiers au but en se garantissant ainsi la garde de la relique.
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Palais Luci
Le Palais Luci avait la fonction au XIVe siècle de Palais du Capitaine du Peuple. Le bâtiment actuel prend la forme d'un palais de la Renaissance au moment où il passe dans les propriétés de la famille noble Luci - à la fin du XVIe siècle - quand beaucoup de constructions du bourg sont touchées par une profonde rénovation immobilière. Au cours de ces années en effet, grâce aux récentes richesses accumulées par les familles nobles locales qui avaient commencé à occuper des rôles prestigieux dans l’appareil bureaucratique des Médicis, commence une adaptation architecturale générale des propriétés de Colle. La charmante façade, en style maniériste tardif, est ornée de deux balcons latéraux avec une balustrade en travertin tandis que les fenêtres sont ornées d’élégants cadres en bossage lisse. Au XIXe siècle le palais passe pendant quelques décennies dans les propriétés de la famille Salvetti, dont faisait partie Antonio Salvetti peintre, architecte et premier maire socialiste de la ville et qui est rappelé grâce à une inscription sur la façade. Selon la tradition derrière le Palais Luci a été tuée Sapìa Salvani, la célèbre protagoniste d’un épisode du Purgatoire de Dante.
LE CHÂTEAU
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Bastion of Sapia
L’ancienne structure militaire était un élément distinctif de la fortification de Colle. De cet endroit il est possible d’avoir une vue extraordinaire de la ville qui comprend le Bourg de Santa Caterina, le Couvent de San Francesco et la cathédrale. Le nom de la structure vient d’un personnage que Dante Alighieri décrit dans le XIIIe Chant du Purgatoire de son chef-d'œuvre la Divine Comédie.
26. La Voix s'affaiblit
Le long du périmètre extérieur des murailles du Bastione on trouve une colonne de marbre, presque complètement enterrée, de laquelle on voit seulement la partie supérieure. L’ouvrage, réalisé en 1998, appartient à l’artiste conceptuel ukrainien Ilya Kabakov et sur son extrémité est sculpté un livre ouvert avec le texte suivant en bas-relief: “J’ai soutenu le temple avec ma hauteur Le temple a été cruel et il ne reste plus que la moitié de moi Les années fuiront loin et je serai totalement couvert par la terre Et toi, en marchant sur moi, tu ne me remarqueras même pas”.
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Le Parc de Bacìo
En dessous du Bastione di Sapia passe une caractéristique petite rue qui ressort au Parc de Bacìo, une suggestive scénographie pour les célébrations, le 15 juin 2019, des 750 ans de la Bataille de Colle qui a vu comme protagonistes les troupes gibelines de Siena défaites par celles de Firenze. Un espace particulier dans cette représentation a été donné aux personnages évocateurs comme la noble dame Sapìa Salvani. Elle est citée dans le XIII chant du Purgatoire de Dante Alighieri, c'était la femme de Ghinibaldo Saracini, noble de Sienne qui, comme fervent gibelin, était passé par les rangées des guelfes et avait été chassé de Sienne. La vie dans le “contado” à Colle – et pas dans la ville de Siennea procuré à Sapìa l'envie envers ses citoyens et quand a eu lieu la bataille en 1269, elle a souhaité que sa ville soit défaite et se réjouit du massacre. Sapìa, selon la tradition, est morte à Colle Val d'Elsa chez un tueur à gages Rue delle Volte derrière le Palais Luci.
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LE CHÂTEAU
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Palazzo Campana
Bâtiment historique consideré l'un des coins les plus suggestifs de Colle Val d'Elsa, il a été construit à la moitié du XVIe siècle selon le projet de Giuliano di Baccio d'Agnolo en englobant les restes de l'Ancienne Porta à Ripa et il est partiellement inaccompli. C'est un bel exemple d'architecture maniériste du Cinquecento Toscan, à la façade scénographique et fortement clair-obscurée à deux étages avec un grand arc de la Renaissance accompagné de quatre fénêtres agenouillées avec des tympans alternés. La façade est partie en grès et partie en plâtre mise en valeur grâce aux couleurs du coucher de soleil. Le palais donne sur le pont homonyme, premier accès à la ville qui remplace l'ancien pont en maçonnerie à larges arcades.
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LE PIANO
Le Bourg de Santa Caterina L'église De Santa Caterina Oratoire de La Compagnie de La Croix La Place Baios Le Torrione La Porte d'Accès à la Tour de L'eau Le Couvent de San Francesco Porte Neuve Le Palais de San Lorenzo Musée San Pietro Le Palazzone
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L'eglise de Santa Caterina 29.
L'église de Sainte Catherine d'Alexandrie est documentée à partir du XIIIe siècle et elle a été réaménagée au cours du XVe siècle lorsque l'église a subi plusieurs rénovations. Le bâtiment actuel, de conception du XIXe siècle, est le résultat de travaux de restauration supplémentaires qui ont effacé la plupart des structures médiévales, dont on trouve des traces dans le portail latéral (avec une architrave faite de pierres de taille en grès disposées selon un motif décoratif). La façade présente un profil pignon avec deux pilastres latéraux et une finition mixte en pierre et en brique. Au centre nous trouvons un portail rustique qui se termine par un tympan triangulaire, tandis qu'il y a une fenêtre semi-circulaire et les traces d'une seconde plus en haut. Par le portail en pierre architravée, on entre dans un hall rectangulaire avec des voûtes croisées; l'espace du presbytère, séparé par trois arcs, est légèrement surélevé et précédé d'un entablement soutenu par deux colonnes toscanes très imposantes. Sur les murs, on trouve des fresques de saints du XVIIe siècle et, derrière l'autel, un vitrail représentant Sainte Catherine avec ses attributs de l'école de "Ghirlandaio".
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Santa Caterina d'Alessandria
Il n'y a aucune nouvelle certaine de la vie et de la mort de Santa Caterina ainsi que la date incertaine de sa naissance (IVe siècle après J.C.), nous savons que Caterina était une belle jeune femme égyptienne, fille du roi Costa, qui l'a laissée à un très jeune âge. De nombreux hommes l'ont demandée en mariage, mais la vision de la Vierge Marie avec l'enfant lui passant la bague au doigt l'a convaincue à devenir "l'épouse du Christ". La tradition décrit également Caterina comme une femme cultivée qui a réussi à convertir au Christianisme un groupe de rhétoriciens envoyés par l'empereur - qu'une tradition dénomme Massimo Daia - pour lui faire honorer des dieux païens; en outre, après le refus d'une demande en mariage du même empereur, Caterina a été condamnée à mort. La sainte a été condamnée à mort sur une roue dentée qui se rompt (attribut de la sainte avec le livre, la paume et l'épée) et a été décapitée, au lieu du sang on dit que du lait a jailli, symbole de sa pureté. Aujourd'hui c'est la patronne des théologiens, des philosophes, des étudiants de l'université de Sienne, des couturières, des artisans et, en général, des métiers liés à la roue par exemple céramistes et laniers.
LE BOURG DE SANTA CATERINA
Oratorie de la Compagnie de la Croix 30.
Près de l'église de Sainte Catherine se trouve l'Oratoire de la Compagnie de la Croix où est situé le “Compianto sul Cristo Morto”: un groupe sculptural en terre cuite polychrome réalisé par Zaccaria Zacchi – sculpteur, ingénieur et peintre de Volterra de la première moitié du XVIe. L'artiste a travaillé à Volterra, Rome, Florence et Bologne et a été probablement collaborateur de Baccio de Montelupo. Cette oeuvre raconte avec grande passion les derniers moments du sacrifice du Christ. Le soujet est tiré des évangiles canoniques et apocryphes et plus précisement il s'agit de la scène qui se place chronologiquement entre la crucifixion du Christ et sa résurrection. L'arrière plan de la composition est bleu. Au centre un drap accueille le corps du Christ mort. Zaccaria Zacchi sculpte avec grande attention l'anatomie du corps humain, en effet il peint sur les pieds, sur les côtes et
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sur les mains les blessures et graçe à la rendue picturale le corps du Christ semble opaque et poussiéreux. En outre Jésus est entouré d' une série de personagges disposés en demi-cercle derrière-lui; tous ceux ont des visages et des poses souffrantes (genou fléchi et courbe vers l'avant) pour la mort de Christ. Il s'agit de Giuseppe D'Arimatea qui avec la main indique Christ et son sacrifice. Giovanni Evangelista près de Giuseppe D'Arimatea, vêtu en rouge et vert, semble déconcentré et étonné. Au centre du demi-cercle il y a Marie avec la main en signe de desespoir. À sa droite il y a Maria Maddalena, avec le visage souffrant et le larmes aux yeux, et Nicodemo qui comme Marie indique le corps de Jésus sans vie à ses pieds.
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Place Baios
En parcourant le bourg de Sainte Catherine vers rue Gracco del Secco on arrive à la place Baios, dont le nom dérive probablement de Bartolomeo Guidotti, dit "le capitain Baiosso", vécu à la fin du XVIe siècle et appartenant à une des familles les plus anciennes de Colle Val d'Elsa. De la place on accède à la Rue de l'Amour et à la Rue du Fil Noir où on peut admirer les structures à tour des bâtiments médiévaux à usage résidentiel et marchand, qui constituaient sûrement l’ un des coins les plus suggestifs du bourg et probablement le centre le plus ancien de Colle Val d'Elsa. Ces édifices, au parement dichromate en brique et pierre calcaire typique du style romanique de Volterra, présentent le typique arc en brique à "fer de cheval" qui remonte au romanique de Pise. 33.
Le Accès à la Tour de L'eau
Œuvre de l'artiste Marisa Merz, qui a débuté en 1966 en exposant dans son bureau de Tourin des sculptures en feuilles d'alluminum et pour son intervention à "L'Arte all'Arte" en 2002, cette importante citerne de la ville ressemble à un fort militaire et donne l'impression de protéger quelque chose de précieux à son intérieur. La porte en cuivre, matériau très cher à l’artiste, a été pojetée pour refléter les rayons du soleil, en devenant un point lumineux dans la ville et partage de façon symbolique le paysage entre ce qui est visible et ce qui ne l’est pas, entre ce qu'on peut voir sans attention et ce qui demande une observation plus attentive. 30
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Le Torrione
Il s'agit d'un rempart édifié en occasion de la reconstruction du périmètre des forteresses du bourg de Castello par les architectes de Florence Giuliano de Sangallo, Cecca et Francione. La structure présente une forme cylindrique plus large à la base, une seule entrée et de basses ouvertures où étaient mises les cannonières; il est construit en briques rouges, une bande en pierre qui se trouve plus en haut par rapport à la moitié de la structure et culmine à pinnacle. Au début du XVIIe siècle la structure a été utilisée comme un réservoir d'eau potable pour la citoyenneté. La citerne conserve aussi une installation d'art contemporain réalisé en occasion de la huitième édition de "Arte all'Arte": la vieille porte en bois a été en effet remplacée avec l'actuelle en cuivre, œuvre de Marisa Merz.
LE BOURG DE SANTA CATERINA
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Le Counvent de San Francesco
Le Couvent de San Francesco est construit lorsque le message du Saint, au début des années Vingt du XIIIe siècle, arrive également à Colle Val d’Elsa. Le bâtiment gothique est immergé dans la verdure avec sa façade en cabane, les murs de bicrome et les cloîtres avec des fresques du début du XIVe siècle; à l’intérieur sont également conservées des œuvres de la fin du XVIe siècle et du XVIIIe siècle. Le couvent est relié au village de Santa Caterina grâce à un pont dont les voûtes, depuis 2001, sont devenues le siège de l’UMoCA (Under Museum of Contemporary Art). C’est un espace d’exposition conçu à l’aide de l’artiste chinois Cai Guo-Qiang pour accueillir des expositions temporaires comme les œuvres de l’artiste américaine Kiki Smith. Le Under Museum of Contemporary Art un petit musée d’art contemporain comme ceux construits par l’artiste en Chine et au Japon - est étroitement lié au contexte naturel, historique et culturel de la ville et cherche à construire un dialogue avec la population.
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Porte Nueve
La Porte Neuve appelée aussi Porte Volterraine ou Porte Salis, pour rappeler l'importation abondante de sel gemme, est l'une des portes qui permettaient l'accès au bourg médiéval de Colle Val d'Elsa. Au pèlerin, qui aux temps anciens parcourait la route qui de Volterra amène à Colle di Val d'Elsa, la vue de la majestueuse et imposante Porte, avec ses grandes tours cylindriques, devait certainement apparaître dans toute sa monumentalité, comme emblème de la beauté et de l'importance de la ville. La Porte Volterraine a été reconstruite, avec le nouveaux circuit de maçonnerie de la ville, par les architectes florentins Cecca, Francione et Giuliano de Sangallo, à la place de la porte de Selvapiana, détruite par les troupes alliées des siennois pendant le siège de 1479. La Porte avec ses deux tours représente le rôle central que la ville de Colle a recouvert dans la guerre que Florence et ses alliés ont mené contre Sienne.
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Palazzo San Lorenzo
Ce bâtiment rue Gracco del Secco, inauguré en 1635 comme structure hospitalière, a été fait construire par la famille Usimbardi, une famille très puissante et influente qui a donné naissance au premier évêque de la ville quand elle a été proclamée villesiège d'un nouveau diocèse. La famille Usimbardi a décidé de destiner à Colle Val d'Elsa un hôpital plus adéquat à l'ascension citoyenne. En 1638, toujours grâce à la dynastie Usimbardi, l'hôpital a été agrandi pour le rendre disponible aux classes les moins riches et il a été équipé d'une pharmacie qui distribuait gratuitement les médicaments aux plus nécessiteux. Avec une donation d'argent en 1641 d'une certaine Bartolomea dite la "Lombarde", la structure a été ultérieurement agrandie. Concernant l'ancienne affaire de l'Hôpital de San Lorenzo, nous devons nous rappeler de la décision, prise par le grand duc Pietro Leopoldo en 1789, d'agrandir la structure hospitalière (opération témoignée par une pierre tombale que nous pouvons encore voire posée sur le portail d'entrée). Le bâtiment, au cours des siècles, a été restructuré plusieurs fois: une rénovation très importante est celle qui remonte à 1950-‘70, qui inclut l'élargissement des espaces internes et le démembrement de la chapelle, déplacée et reconstruite dans la partie postérieure de la structure.
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Le Musée San Pietro
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En face du Palais San Lorenzo se trouve le Musée San Pietro, un petit “bijou” qui permet de connaître encore mieux l'histoire de Colle Val d'Elsa. La collection du Musée San Pietro naît de la fusion des œuvres du Musée Civico et du Musée Diocesano avec la collection du Conservatoire San Pietro, la collection de Walter Fusi et celle de Romano Bilenchi. Le siège du Musée San Pietro se trouve dans le complexe monumental du monastère augustinien voulu par Pietro Usimbardi; le bâtiment devient ensuite conservatoire -après la suppression de l'ordre de la part de Pietro Leopoldo d'Asburgo Lorena- et à la fin école, avant de devenir musée. Le parcours d'exposition retrace l'histoire de la ville à travers l'art avec des œuvres d’art religieuses et civiques typiques des municipalités médiévales. La visite commence au premier étage avec une exposition d'œuvres d'art sacré pour continuer avec des salles dédiées aux collections civiques du XIXe et XXe siècles qui comprennent des toiles de Walter Fusi et Antonio Salvetti, deux peintres de Colle. L’itinéraire se conclut avec une section consacrée à Romano Bilenchi, an intellectuel et écrivain dont les collections ont été données à la ville de Colle de la part de sa femme Maria Ferrara.
LE BOURG DE SANTA CATERINA
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Le Palazzone
Le palazzone se lève sur la Rue XX Settembre qui continue Rue Giacomo Matteotti jusqu’à Colle Bassa. L’édifice, en travertin du XVe siècle avec deux bas-reliefs en façade réalisés par Antonio Salvetti, est né à la fin du XIXe siècle comme école professionnelle pour former des ouvriers dans le travail du fer, du verre et d’autres activités artisanales. Aujourd’hui il accueille le Pôle Universitaire de Colle, l’Institut Technique Supérieur pour les énergies renouvelables et, dans la grande salle, les séances du Conseil Municipal.
Usimbardo Usimbardi Usimbardo Usimbardi, né à Colle Val d'Elsa en 1552, a été le premier évêque de Colle Val d'Elsa quand celui-ci devient diocèse en 1592. Après avoir fréquenté l'école publique de Colle Val d'Elsa, Usimbardo est appelé à Rome par son frère Pietro à la curie cardinalice de Ferdinando I de' Medici accueillant l'état ecclésiastique. En 1587 Usimbardo revient à Florence où Ferdinando de' Medici le nomme secrétaire d' État. La renommée d'homme savant et la relation privilégiée avec le prince lui apportent, en 1589, un canonicat de l'église métropolitaine florentine. Quand Clément VIIII institue le diocèse de Colle, celui-ci peut s'élever au rang de "ville" et ensuite au rang de "ville noble" par un édit grand ducal et parallèlement il nomme le premier évêque dans la personne du canonique Usimbrado Usimbardi. L'entrée d'Usimbardo à Colle est un vrai triomphe. Une fois terminé l'usuel rituel religieux d'investiture du "novus episcopus", l'événement se transforme en réalité en élévation virtuelle de la famille Usimbardi au rang de Seigneurs de Colle. Afin de renforcer l'identité de l'Église locale, Usimbardo pose l'entier diocèse sous la protection des Saints Giovanni Battista (protecteur de la ville de Florence), Faustino et Giovita (déjà titulaires de la Pieve à Elsa) et réserve une spéciale attention au culte des Saints. Avec une procession solennelle, il transporte ensuite à la cathédrale les reliques de l'abbaye bénédictine de S. Maria à Coneo, désormais réduite à église populaire, en encourageant une dévotion particulière à San Marziale en l'assumant comme tuteur de la nouvelle dignité épiscopale.
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Remerciements Cette publication a été possible grâce à la collaboration de plusieurs personnes aux compétences différentes, mais unies du même enthousiasme. Un remerciement aux élèves qui, au cours des années, ont collecté, approfondi et traduit les contenus que eux-mêmes, ils ont transmis aux visiteurs en tant que Ambassadeurs de l’art.. Un remerciement aux professeurs qui ont adhéré au projet au fur et à mesure, un remerciement à leur professionnalisme et compétence qui l’ont enrichi. Un remerciement à la Pro Loco de Colle Val d’Elsa qui a soutenu et supporté ce projet dès sa naissance. Un remerciement particulier à Matteo Valeri non seulement pour son travail attentif d’ élaboration graphique, mais aussi pour sa capacité de comprendre le monde ‘Ask Me Colle’ et de lui donner cette forme extraordinaire. Enfin un remerciement aux Proviseurs de notre établissement qui ont toujours encouragé le déroulement de ce projet même dans les moments les plus critiques. Les images et les textes utilisés dans ce guide ont été produits par le groupe de travail de professeurs et d’ élèves de Ask Me Colle. Les images de la Place Arnolfo aux pages 10 et 11 et celles aux pages 25 et 27 appartiennent à Mario Maccantelli. L’ouvrage est produit exclusivement pour un usage gratuit avec des finalités didactiques et de divulgation. Si vous détenez le copyright de quelques images ou contenus ou si vous voulez signaler d’autres problèmes concernant les droits d’auteurs, vous pouvez envoyer un mail à l’adresse askmecolle@ gmail.com.
Ask Me Colle
Journey Notes
ASK ME COLLE est un parcours de formation et d’orientation, destiné aux étudiants des classes quatrièmes de l’Institut San Giovanni Bosco dont le but est de découvrir et de vivre pleinement tout ce que Colle Val d’Elsa peut offrir: biens culturels, patrimoine artistique, environnement et territoire. Ce sont donc les élèves qui réalisent une promotion attentive de la ville, comme des véritables Ambassadeurs de l’Art, en montrant leurs capacités d’interaction avec le public et leurs compétences linguistiques, dans une visite qui ouvre les lieux cachés, les œuvres et les monuments du centre historique.
Ask Me Colle naît en 2017, comme projet d’Alternance École-Travail. Sa réalisation a également été possible grâce à la collaboration entre les élèves et les professeurs de l’Institut avec l’Association Pro Loco de Colle Val d’Elsa.
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PER LA SCUOLA - COMPETENZE E AMBIENTI PER L’APPRENDIMENTO (FSE)