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Les femmes se distinguent parmi les lauréats
Manager de l’année, prix du jury, jeune entreprise… La dizaine de trophées décernés, ce samedi 13 mai au Mermoz, a mis souvent les femmes à l’honneur. Plus de 170 personnes ont participé à la neuvième édition de cet événement de la Société mahoraise de presse.
Alors que l’insécurité mine parfois la tenue d’événements sur l’île ces dernières semaines, les Trophées mahorais de l’entreprise n’ont pas manqué leur rendez-vous annuel grâce à une belle cérémonie au Mermoz, à Mamoudzou, samedi soir. Onze récompenses ont ainsi été distribuées à ceux qui font la fierté de l’économie mahoraise. « Il y a deux choses importantes avec ces TME. D’abord, on remercie tous les nommés qui méritent leur place. Ensuite, ça permet de dresser un vrai panorama de Mayotte qui bouge, qui investit, qui emploie, qui embauche », rappelle Laurent Canavate, le directeur de la Somapresse, la société organisatrice de l’événement.
Et dans « ce Mayotte qui bouge », on retrouve de nombreuses femmes, à commencer par la première appelée, Charabati Saïd, la créatrice de la Maison Snoezelen. Celleci a été désignée entreprise innovante de l’année. A la suite, Alexa Clockers est lauréate du trophée « Jeune entreprise ». La créatrice des maillots de bains Sazilé Swimwear connaît une riche année avec une ouverture de boutique à Mamoudzou et sa future participation au salon Miami Swim Week aux États-Unis. Farrah Hafidou est manager de l’année, tandis que l’artiste Zily obtient le trophée nouvellement créé de la « Femme entrepreneure » « C’est un grand honneur pour moi de recevoir ce magnifique trophée que je dédie à toutes les femmes, des vendeuses sur le marché aux grandes patronnes », déclare la musicienne mahoraise. Preuve que les femmes d’affaires du territoire ont la cote, le prix spécial du jury a été remis à Sophiata Souffou, la gérante de la quincaillerie de Tsimkoura, mais est également très connue pour son engagement dans l’associatif à Mayotte.
Mamoudzou aussi récompensée
C’est la particularité d’une catégorie où l’on peut retrouver aussi bien des administrations, des sociétés d’économie mixte comme la SIM (Société immobilière de Mayotte) ou des entreprises privées. Parmi les bâtisseurs de l’année, la municipalité de Mamoudzou s’est distinguée avec la réalisation du gymnase Jean-François Hory, dans le quartier M’gombani. Association bien implantée dans la ville, à Kawéni cette fois, Wenka culture est récompensée pour tout ce qu’elle fait en faveur de la jeunesse de l’île. Hôte de l’évènement, l’Hôtel Caribou garde aussi un trophée, celui de l’entreprise citoyenne pour son engagement dans l’associatif, notamment en soutenant les clubs sportifs locaux.
Et si la filière agro-alimentaire mahoraise commençait à sortir du bois ? L’abattoir de volailles de Mayotte (entreprise dynamique), la laiterie de Mayotte (Handicap & inclusion) et la coopérative de Tsingoni, Uzuri wa dzia (Social et solidaire), ont des arguments à faire valoir au sein d’une économie mahoraise qui chaque année se montre un peu plus forte.