Coglais.com nº 21 by MEDIAVERBE

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LE JOURNAL D’INFORMATION DE COGLAIS MARCHES DE BRETAGNE NOVEMBRE 2014

N°21

DOSSIER Page 5

L’AGRICULTURE DU COGLAIS

se cherche un avenir durable

Olivier Sourdin, éleveur au Châtellier et administrateur JA35.

ÉDUCATION-ENFANCE UNE RENTRÉE SUR LE BON TEMPO

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NOTRE TERRITOIRE A DU TALENT Page 9

ABERA, COCHON QUI S’EN DÉDIT

JEUNESSE

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BILAN POSITIF POUR LA JEUNE COOPÉRATIVE

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ADRESSAGE

ÉDITORIAL

Le Châtellier : des adresses EN BONNE ET DUE FORME

Un agenda 21 pour le Coglais

Grâce à un partenariat entre La Poste, la Commune, le SDIS et Coglais Communauté, les 396 Castellérois disposent depuis début 2014 d’une adresse postale complète, dans le bourg comme dans la campagne, avec nom et numéro.

ous sommes de plus en plus nombreux à constater que le prolongement du passé ne fonctionne plus, notre belle planète “proteste ”.

“Il n’existait aucun nom de rue dans le bourg, ni numéro d’habitation dans la commune. L’absence d’adresse complète peut compliquer les dépannages, les livraisons ou la distribution du courrier. Sans parler des interventions d’urgence pour lesquels les minutes de retard peuvent s’avérer vitales” explique Frédéric Bodet, géomaticien, responsable du SIG à Coglais Communauté. Il aura fallu 18 mois de travail de terrain pour repérer et géolocaliser toutes les habitations, les terrains constructibles, les bâtiments publics et professionnels et les 69 lieux-dits de la commune puis procéder à l’attribution des 254 numéros. La commune a également dû investir dans une nouvelle signalétique, l’achat de plaques de rue et numéros. Pierre Sourdin, maire du Châtellier a reçu le trophée “Label Adresse” de Pla-

Conscients des enjeux de préserver un développement durable du Coglais, les élus ont décidé de lancer en ce début de mandat une démarche “agenda 21”. Agenda provient d’un mot anglais signifiant programme et 21 parce que XXIe siècle. Déjà en 1992 au sommet de la Terre à Rio, 178 pays s’étaient engagés pour la mise en place d’un développement plus durable de la planète. L’agenda 21 est un projet territorial de développement durable qui doit être participatif, volontaire et transversal. Il nous faudra adapter cette démarche aux spécificités de notre territoire. Concrètement, pendant 15 mois, plusieurs étapes vont se succéder mobilisant à la fois les élus, les agents des communes et de la Communauté de Communes et les citoyens.

En définitive, il nous faut promouvoir des actions durables qui doivent ainsi à la fois assurer un développement économique viable, veiller à l’intégration et à l’épanouissement de tous les habitants, tout en limitant nos impacts sur nos ressources naturelles.

JEAN MALAPERT

LOUIS DUBREIL

Président

Vice président en charge du développement durable, des énergies nouvelles et de l’environnement

D’autre part, le plan d’actions, sera relié à la mise en place du PLUI (plan local d’urbanisme Intercommunal) et à notre objectif de transition énergétique.

tine par La Poste en juin dernier. Le Châtellier est la 99e commune du département à recevoir un label pour la qualité de son adressage. Elle est surtout la première commune du pays de Fougères à disposer d’une numérotation 100 % numérisée et exploitable notamment par les services du cadastre ou par les systèmes de navigation (GPS). (cartographie visible et réutilisable via les sites OpenStreetMap.org et geobretagne.fr/signalement). • Renseignements : Service d’Information Géographique Frédéric Bodet fbodet@coglais.com 02 99 97 17 05

! Nouvelle signalétique et numérotation pour le lieudit Le Pérou (4 maisons) divisé en 2 parties avec 2 accès différents.

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! Coglais Communauté crée 2 logements locatifs sociaux pour des familles aux revenus modestes. Ici à Saint-Marc-Le-Blanc.

TOURISME

Le point info PROMU OFFICE

HABITAT-LOGEMENT

Deux logements sociaux communautaires BBC-rénovation PRIMÉS PAR LA RÉGION BRETAGNE Début 2015, Coglais Communauté achèvera la rénovation de deux maisons anciennes (T5), de belle facture, situées en plein centre des bourgs de Saint-Marc-le-Blanc et de Saint-Hilaire-des-Landes. Les deux logements seront destinés à la location pour des familles aux revenus modestes.

eur particularité: une haute performance énergétique qui allie confort thermique et faible impact environnemental. Les matériaux et produits utilisés (laine de bois, béton cellulaire, paille…) pour la rénovation sont écologiques, durables, sains et non polluants. Autre atout et préoccupation majeure, la bonne qualité de l’air intérieur de ces deux logements qui visent une norme environnementale équivalente au label BBCrénovation. Les besoins de chauffage seront minimisés et la facture énergétique réduite dans les mêmes proportions. Les occupants seront formés à l’utilisation du logement et accompagnés dans le suivi des consommations; les entretiens réguliers de la VMC double flux et des panneaux solaires, seront assurés par les services techniques de la Communauté de communes. De plus, dans le cadre de la politique communautaire de préservation de la biodiversité, des nichoirs seront installés autour des façades. L’objectif de la Communauté de communes

est multiple. Permettre aux familles nombreuses de se loger à prix modéré en centre bourg dans des logements exemplaires et économes. C’est aussi, par une approche écologique durable et globale, préserver le patrimoine bâti ancien des cœurs de bourgs menacé parce que laissé vacant trop longtemps, mais aussi, revitaliser les centrebourgs et faire vivre les commerces de proximité. Les deux logements locatifs sociaux réhabilités par Coglais Communauté ont été primés par la Région Bretagne dans le cadre d’un appel à projet régional destiné à “valoriser des projets de construction ou réhabilitation de logements sociaux exemplaires s’inscrivant dans une volonté de maîtrise du foncier et intégrant des dynamiques et des réflexions innovantes sur la qualité de vie des habitants”. Ils ont également été primés par l’Ademe et le Conseil général sur les qualités environnementales et techniques de la réhabilitation.

Les touristes de passage dans le Coglais fréquentent depuis 2002 le Point info tourisme communautaire à Saint-Brice-en-Coglès. Dorénavant, ils pousseront la porte de l’Office de tourisme. La nouvelle dénomination de l’établissement ne modifie pas sa vocation d’accueil ni d’information. Elle fait simplement écho aux nouvelles dispositions du Code du tourisme qui ne reconnaît plus depuis 2006 qu’un seul organisme local du tourisme, institué par une commune ou un groupement de communes, sous l’appellation “Office de tourisme”.

l a élu domicile dans un nouveau local depuis début juillet, face à la place du Champ Foire à Saint Brice-en-Coglès. “Plus spacieux, ce nouvel espace va permettre d’accueillir des expositions et vitrines à thèmes en lien notamment avec les manifestations ou richesses locales”, confie Maryvonne Bannier, Vice-Présidente en charge du tourisme et du patrimoine. La première sera sur le thème de la pomme et surtout du pommé : confiture à base de pommes et de cidre bien connue des plus anciens. Exposition en lien avec la Ramaougerie de Pommé organisée à la Pachamama les 8 et 9 novembre en partenariat avec la Chorale du Coglais et la Granjagoul. • Renseignements : Office du tourisme du Coglais 9 rue du Souvenir à Saint-Brice-en-Coglès 02 99 97 85 44 infotourisme@coglais.com Exposition “La pomme et le pommé” : jusqu’au 15 novembre à l’Office de tourisme. Ramaougerie de Pommé : samedi 8 et dimanche 9 novembre à la Croix Madame à Saint-Brice.

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ÉDUCATION-ENFANCE

ÉCONOMIE-EMPLOI

La réforme des rythmes scolaires a passé avec succès le cap de la rentrée. Les nouveaux temps d’activités périscolaires (TAP) ont trouvé leur public. © THOMASCRABOT.COM

Réouverture prochaine du POINT ACCUEIL EMPLOI

Une rentrée sur LE BON TEMPO

Le Point Accueil Emploi (PAE) du Coglais, fermé depuis la liquidation de l’association du Coglais, ouvrira ses portes au public sous une nouvelle formule prochainement. Il sera opérationnel début 2015.

e PAE sera désormais géré par la Communauté de communes et intégré au service développement économique. L’espace d’accueil du public demeurera à la Maison du Coglais à Saint-Étienne-en-Coglès. Le PAE nouvelle version aura vocation à rester un service d’information de proximité pour les habitants et les entreprises. Il conserve certaines de ses missions d’accueil et d’accompagnement des demandeurs d’emploi du territoire, avec l’accès aux offres d’emploi des employeurs locaux, du Pôle emploi, de la Mission locale du pays de Fougères et de Cap Emploi. Le PAE proposera des informations générales sur les métiers, les dispositifs et les organismes ressources, avec une aide à la rédaction de CV, de lettre de motivation, etc. À terme, le PAE aura aussi pour mission d’apporter aux entreprises un premier niveau de conseil, notamment sur la gestion des ressources humaines lorsqu’elles ne disposent pas de cette compétence en interne. Certaines TPE/PME peuvent être démunies face à la complexité du droit du travail, l’évolution des carrières, la formation professionnelle.“Nous serons également présents pour les conseiller en cas de difficultés économiques ou de reprises d’entreprises” explique Benoît Serpin, en charge du développement économique à Coglais Communauté. • PAE / 5 Rue Charles-de-Gaulle 35460 Saint-Étienne-en-Coglès Ouverture au public 5 demi-journées par semaine.

anse ou basket , jardinage ou musique ?… Les nouveaux temps d’activités périscolaires (TAP), nés de la réforme de la semaine de quatre jours et demi, sont entrés en vigueur dès la première semaine de la rentrée dans neuf écoles élémentaires et maternelles du Coglais, publiques et privées. Très exactement 1 048 enfants sont concernés. La réforme avait été préparée de longue date avec les établissements, les enseignants, les parents d’élèves, les communes… Aucun incident grave n’est venu entacher la rentrée. “Nous avons juste procédé à quelques ajustements nécessaires pour libérer des locaux supplémentaires et revoir l’organisation des groupes, bousculée par le désistement à la dernière minute de plusieurs intervenants, relève Valérie Chapdelaine, directrice générale de la SPL Services Familles Marches de Bretagne. Tout est rentré dans l’ordre rapidement”.

Deux activités par semaine Deux activités par semaine sont désormais proposées aux enfants par cycle de sept à huit semaines, entre deux périodes de vacances scolaires. L’encadrement est assuré par des

animateurs, des ATSEM (Agent Technique Spécialisé des écoles Maternelles), des agents municipaux et des intervenants associatifs. Le mercredi, une garderie municipale est mise en place jusqu’à 12h30. Les enfants inscrits à l’accueil de loisirs multisite du Coglais sont pris en charge pour s’y rendre à pied ou en car. Ils peuvent y rester jusqu’à 18h30. Les enfants de 3 à 12 ans qui fréquentent l’accueil de loisirs du Coglais le mercredi après-midi sont répartis sur quatre sites : Montours (salle du clos Breton), Saint-Hilaire des Landes (pôle des Landes), Saint-Germain-en-Coglès (pôle Enfance) et SaintÉtienne-en-Coglès (salle polyvalente). Ce dernier site est provisoire, en attente de travaux de rénovation dans la Maison du Coglais. Sa réouverture est prévue avant la fin de l’année. • En savoir plus sur www.coglais.com rubrique “Service à la population” • Coordination enfance et TAP : Élodie Renaud : erenaud@coglais.com 07 89 84 65 01 Accueil de loisirs : 06 81 54 04 31

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LE DOSSIER DE COGLAIS.COM

NOVEMBRE 2014

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L’agriculture du Coglais se cherche un avenir durable © THOMASCRABOT.COM

L’élevage est l’une des principales ressources économiques du Coglais. Il le restera à condition de relever les défis posés par la pression économique, la rareté du foncier et la protection de l’environnement. Coglais Marches de Bretagne accompagne les agriculteurs sur le chemin de l’innovation pour préserver durablement leurs exploitations.

erre agricole par nature, le Coglais est le premier bassin laitier de France. Pour combien de temps encore? Les terres agricoles couvrent 74 % de son territoire soit 12 680 ha de surface agricole utile (SAU). Presque un record en Ille-et-Vilaine. On y recense 347 exploitations, majoritairement tournées vers l’élevage laitier, qui emploient 437 actifs agricoles (Source: ministère de l’agriculture, 2010). Mais les chiffres ne disent pas tout. En dix ans, le nombre d’exploitations et d’emplois agricoles a fondu d’un tiers. Les

effectifs d’animaux baissent aussi : – 9 % pour le cheptel bovin et même – 35 % pour le cheptel porcin. En parallèle, la production laitière se maintient, voire progresse !

Eau, quotas, épandage… Comme ailleurs, la concurrence internationale, le poids de la réglementation administrative et la hausse des charges d’exploitation (céréales, énergie, maind’œuvre…) bouleversent l’équilibre économique du secteur agricole. L’urbanisation grignote le foncier et limite les

zones d’épandage. La fin programmée des quotas laitiers en 2015 – et des prix garantis – alimente les incertitudes. Localement, l’obligation de protéger la ressource en eau fait aussi peser une responsabilité supplémentaire. Les points de captage en cours d’eau et les drains souterrains approvisionnent en eau potable les bassins de Fougères, de Rennes et du Coglais. La qualité de notre eau est observée depuis Bruxelles. En réponse, les éleveurs ont déjà relevé les manches. Les éleveurs ont mis aux normes leurs installations, limité l’utili-

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sation de produits phytosanitaires, couvert leurs sols en hiver… La qualité de l’eau s’est améliorée. Certains se sont aussi organisés en filière courte. D’autres ont fait le pari des labels qualité, du bio ou des énergies renouvelables.

munal (PLUI) en est une autre. Toujours à l’étude, il définira la nouvelle réglementation applicable au foncier, en limitant l’étalement urbain pour préserver les terres agricoles. Les agriculteurs participent aux ateliers. “Le maintien de l’élevage est une préoccupation partagée, précise Louis Dubreil, Vice-Président en charge du Développement durable et des Énergies renouvelables à Coglais Communauté. Même les néoruraux sont très attachés à notre identité agricole”. Dans la création d’une boucle énergétique locale, les agriculteurs ont aussi un rôle à jouer. La relance de la filière bois-énergie, soutenue par le programme Breizh bocage,

Des solutions innovantes Sans compétence propre en matière agricole, hormis l’organisation d’événements comme les comices, Coglais Communauté accompagne le mouvement. L’aide au développement du projet d’aménagement foncier pour regrouper le parcellaire agricole de Saint-Marc-le-Blanc en est une illustration. Le futur plan local d’urbanisme intercom-

doit redonner une valeur économique au bocage et une source de revenus agricoles complémentaires. La récupération de chaleur sur les tanks à lait et l’installation de panneaux solaires en toiture des stabulations sont aussi à l’étude. Tout comme la création d’une unité de méthanisation mutualisée avec les éleveurs, les industriels et Coglais Communauté.

60,5 millions de litres C’est le volume annuel de production laitière du Coglais, en progression de +3,5 % entre 2000 et 2010 malgré la baisse du nombre d’exploitations et du cheptel bovin.

L’agriculture en trois questions L’agriculture du Coglais a des atouts et encore de belles perspectives, malgré les contraintes qui pèsent de plus en plus sur les exploitations. © THOMASCRABOT.COM

Éleveur laitier à la retraite, Pierre Sourdin est maire du Châtellier depuis 2008 et membre du Bureau communautaire. Il a transmis les rênes de son exploitation à son fils Olivier il y a deux ans.

Comment se porte l’agriculture dans le Coglais ? Plutôt bien malgré les difficultés. La profession vieillit mais les nombreux exploitants qui anticipent leur retraite n’auront aucun mal à trouver un repreneur. Car la terre est productive. Et les rendements sont bons. Les jeunes sont prêts à prendre la relève. Mais une chose est sûre : le métier est difficile. Et les revenus sont très fluctuants.

Quelles contraintes pèsent sur les éleveurs ? La hausse du coût de l’énergie et l’inflation de la réglementation sont deux exemples. Il y a aussi l’environnement. Notre installation sur des bassins-versants nous a

obligés à faire de gros efforts pour préserver la qualité de l’eau (assainissement, réduction des pesticides, maîtrise des fertilisants, réduction du ruissellement…). Il sera difficile de faire mieux sans menacer notre activité. Si encore nous pouvions trouver des terres ailleurs pour garantir des revenus stables… Mais la pression foncière est forte. Nous sommes en concurrence avec les zones d’activité, les routes, les lotissements… J’espère que le futur plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) saura préserver la surface réservée à l’agriculture. Tout l’enjeu est de concilier la performance et l’environnement pour assurer notre pérennité.

Quelle sera la conséquence de la fin annoncée des quotas laitiers en 2015 ? Les éleveurs pourront produire davantage à condition de trouver les terres nécessaires à l’épandage. La tendance à l’agrandissement et à la concentration des exploitations va se poursuivre.

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Urbanisation

le foncier en débat

ans le cadre de la démarche de Plan Local d’urbanisme Intercommunal, engagée sur les 11 communes de son territoire, Coglais Communauté réalisera un diagnostic agricole territorial. L’objectif est de mieux situer l’agriculture dans son environnement économique, environnemental et social. Le diagnostic permettra de dresser un “portrait” agricole de la Communauté de communes, cerner précisément les enjeux du secteur et compiler des données statistiques. Trois réunions de terrain ont d’ores et déjà été organisées par secteur pour collecter des données plus locales notamment sur la localisation des sièges d’exploitation, les types de production, les zones à enjeux (environnementaux, agronomiques, de déplacements…). Les exploitations situées en périphérie des bourgs et des zones de développement économique feront l’objet d’un travail d’analyse plus spécifique.

Depuis l’arrivée de l’A84 en 2000, le territoire du Coglais, longtemps enclavé, accueille chaque année de nouveaux habitants. L’attractivité du territoire n’est pas sans conséquence sur la mobilisation des surfaces foncières essentiellement agricoles.

CHIFFRES CLÉS > Le Coglais compte 347 exploitations agricoles (19,5 % des exploitations du Pays de Fougères). > 25 000 bovins dont 11 000 vaches à lait

> 500 emplois agricoles = 12 % de l’emploi direct du territoire (moyenne départementale = 4,3 %) > 12 500 ha de surface agricole utile (SAU) = 75 % de la surface du Coglais > Surface moyenne des exploitations : 45 ha (moyenne nationale = 77 ha) > 12 Cuma (Coopératives d'utilisation de matériel agricole)

> 19 entreprises d’industrie agroalimentaire (27 % des emplois du Coglais)

ÉVOLUTION ENTRE 2000-2010 > — 668 ha de surface agricole utile (SAU) > — 31 exploitations agricoles (—8,2 %) > + 38,3 % de SAU (surface agricole utile) moyenne par exploitation

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À la recherche d’énergies renouvelables

Méthanisation : le pari des bioénergies

Des éleveurs, des industriels et Coglais Communauté misent sur le collectif pour trouver des sources d’énergie renouvelable. Ils viennent de se regrouper pour créer une société d’économie mixte (SEM). Objectif : construire une unité de méthanisation collective. à vocation énergétique (CIVE) mais aussi les fauches de bord de route, les boues de station d’épuration, des sous-produits d’abattage et les rebuts d’aliments pour le bétail font partie des déchets mobilisables. Le méthaniseur produira-t-il du gaz et/ou de l’électricité ? Le choix de la cogénération ou de l’injection directe du gaz dans le réseau fera partie des questions à trancher. Plusieurs lieux d’implantation possible seront étudiés, entre Saint-Ger-

(1) Association pour l’optimisation de la fertilisation organique sur le bassin-versant de Loisance-Minette.

TÉMOIGNAGE © THOMASCRABOT.COM

main-en-Coglès et Saint-Brice-en-Coglès. Le coût global du projet est estimé entre 3 et 4 M€. “Ce projet est vital pour maintenir l’élevage dans le Coglais. Il offre aux exploitants la possibilité d’absorber leurs excédents d’épandage. Le méthaniseur produit en retour un fertilisant organique – le digestat – assimilé plus rapidement par les cultures. La vente d’énergie est aussi un complément de revenu intéressant”, indique Jean-Yves Pautonnier, président de l’AOFO.

À Saint-Germain-enCoglès, Emmanuel Cochon exploite le Gaec de la Morlais (89 ha) avec ses parents. Le jeune éleveur laitier suit l’avancement du projet de méthanisation. “J’exporte déjà 1 000 unités d’azote en fumier bovin sur les terres d’agriculteurs voisins. L’unité de méthanisation me permettra peut-être de réduire le temps et les coûts de transport. Ce qui réduirait encore mon empreinte carbone. La vente de gaz ou d’électricité pourrait aussi être un revenu complémentaire. Je m’engagerai uniquement si la rentabilité financière du projet est intéressante”.

! Jean-Yves Pautonnier, éleveur porcin à Montours et président de l’AOFO. © THOMASCRABOT.COM

La future SEM aura pour mission d’encadrer les études techniques préalables jusqu’au dépôt du permis de construire. L’association AOFO 1, l’entreprise Abera, les établissements Michel ainsi que Coglais Marches de Bretagne en seront actionnaires. Une première étude a permis d’évaluer un gisement annuel potentiel de 30 000 tonnes de déchets, autorisant la construction d’une installation d’une puissance de 350 kW. Le lisier, le fumier, les cultures intermédiaires

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NOTRE TERRITOIRE A DU TALENT

Abera, cochon qui s’en dédit © THOMASCRABOT.COM

L’abattoir de Saint-Brice-en-Coglès reste fidèle à l’élevage porcin malgré les turbulences économiques du secteur. L’entreprise mise sur la performance collective pour (re)donner du sens à son activité.

" L’entreprise Abera travaille le porc en carcasse et à la découpe. Elle se fournit en majorité auprès des éleveurs du grand Ouest, notamment dans le Coglais.

nstallée dans le Coglais depuis 1928, la société d’abattage et de découpe tente de tenir le cap dans la tempête. Abera voit défiler 20 000 cochons par semaine sur ses lignes de production. L’entreprise emploie 320 salariés à SaintBrice-en-Coglès. Elle réalise 180 M€ de chiffre d’affaires sous contrainte. “Les cours sont volatils. La concurrence de la maind’œuvre étrangère est forte. La réglementation sanitaire et écologique est exigeante. L’incertitude politique nous fragilise. Mais nous slalomons…”, rassure Fabrice Chapelle, son nouveau directeur. Fidèle à ses habitudes, l’entreprise travaille toujours le porc en carcasse et à la découpe. Elle se fournit en majorité auprès des éleveurs du grand Ouest, notamment dans le Coglais. Hormis le Super U de sa commune, l’entreprise n’approvisionne pas les grandes ni les moyennes surfaces. “Nos clients sont des semi-grossistes, des industriels et des salaisonniers. C’est l’une de nos spé-

cificités”, commente le directeur. Autre particularité : Abera vend presque 30 % de sa production à l’export. Le frais prend la route de la Méditerranée. Le gras et les abats ? C’est pour la Russie. Les pieds, les têtes et les queues? Direction la Chine. Les poitrines ? En route vers la Corée du Sud.

Essayer de faire toujours mieux Malgré la crise de l’agroalimentaire breton, Abera fait toujours confiance au cochon. Et rien que le cochon, sans passer par la case élevage ni transformation. L’entreprise a l’expérience et le savoir-faire. “Nous voulons juste être meilleurs là où nous étions déjà bons”, résume Fabrice Chapelle. L’entreprise mise sur l’amélioration globale de la performance pour rester compétitive. Priorité à la satisfaction clients, à la sécurité et au bien-être au travail. L’abattoir revoit ses process avec le souci du détail. Il revoit les techniques d’affûtage. Il encourage la

polyvalence des tâches. Il fait la chasse au gaspillage énergétique. Il responsabilise davantage ses employés à la bonne marche de l’entreprise. Il fait circuler l’information. Confiant, l’abattoir prévoit même d’étendre sa surface emballage de 1 000 m² en 2015 pour répondre si besoin à une augmentation de sa production à 25 000 porcs par semaine.

La méthanisation “sans a priori” L’entreprise Abera entrera au capital de la société d’économie mixte (SEM) en cours de création pour lancer les études d’opportunité et de faisabilité de l’unité de méthanisation du Coglais. “Nous valorisons déjà beaucoup de nos sous-produits d’abattage, notamment les graisses, note Fabrice Chapelle, son directeur. Mais certains sont encore incinérés. Si leur traitement en méthanisation apporte une valeur économique et écologique supplémentaire, le projet a du sens”.

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JEUNESSE

Bilan positif pour la jeune coopĂŠrative

ls ont tondu, rangĂŠ, poncĂŠ, peintâ&#x20AC;Ś Les jeunes salariĂŠs de la CJS du Coglais ont profitĂŠ de leurs vacances pour travailler (lire le Coglais.com nÂş20). InstallĂŠe pendant deux mois dans lâ&#x20AC;&#x2122;ancienne poissonnerie de Saint-Brice-en-CoglĂ¨s, lâ&#x20AC;&#x2122;entreprise ĂŠphĂŠmĂ¨re a rĂŠalisĂŠ 4500 â&#x201A;Ź de chiffres dâ&#x20AC;&#x2122;affaires en commercialisant ses services aux particuliers, aux collectivitĂŠs et aux entreprises voisines. Le jardinage, le mĂŠnage et le rangement du bois ont rempli une grande partie du planning. Mais la CJS est aussi intervenue pour rĂŠaliser des travaux de peinture sur des bancs publics, Ă Saint-Ă&#x2030;tienne-en-CoglĂ¨s, et des palissades sportives, Ă Saint-Brice-en-CoglĂ¨s. Elle a ĂŠgalement rĂŠalisĂŠ lâ&#x20AC;&#x2122;inventaire de lâ&#x20AC;&#x2122;ancienne ludothĂ¨que de lâ&#x20AC;&#x2122;association du Coglais. EncadrĂŠs par deux animatrices, les jeunes ont suivi toutes les ĂŠtapes de la vie dâ&#x20AC;&#x2122;une entreprise en situation rĂŠelle: devis, factures, bilan, communicationâ&#x20AC;Ś Ă&#x20AC; la fin de lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtĂŠ, ils

ÂŠ THOMASCRABOT.COM

La premiĂ¨re coopĂŠrative jeunesse de services (CJS) du Coglais a rĂŠalisĂŠ 4 500 â&#x201A;Ź de chiffre dâ&#x20AC;&#x2122;affaires cet ĂŠtĂŠ. Quatorze jeunes Ă˘gĂŠs de 16 Ă 18 ans ont participĂŠ Ă ce projet original dâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠducation Ă lâ&#x20AC;&#x2122;entreprise. ont partagĂŠ le fruit de leur travail au prorata de lâ&#x20AC;&#x2122;investissement individuel â&#x20AC;&#x201D; soit un salaire moyen de 230 â&#x201A;Ź pour deux mois. â&#x20AC;&#x153;Je nâ&#x20AC;&#x2122;ai pas travaillĂŠ pour lâ&#x20AC;&#x2122;argent mais pour me former aux relations clients, Ă la comptabilitĂŠâ&#x20AC;Ś, nuance Camille DelĂŠpine, la prĂŠsidente de la CJS, Ă˘gĂŠe de 16 ans. La CJS est un projet ĂŠducatif. On se fait des amis, un peu dâ&#x20AC;&#x2122;argent de poche, un premier rĂŠseau et une expĂŠrience utileâ&#x20AC;?. Une seconde CJS devrait voir le jour lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtĂŠ prochain sous rĂŠserve de financement. Convaincue du bien-fondĂŠ et de lâ&#x20AC;&#x2122;utilitĂŠ de la dĂŠmarche, Coglais CommunautĂŠ a financĂŠ la CJS Ă hauteur de 5000 â&#x201A;Ź cet ĂŠtĂŠ. La coopĂŠrative pourra dâ&#x20AC;&#x2122;ores et dĂŠjĂ compter sur le soutien de lâ&#x20AC;&#x2122;intercommunalitĂŠ pour la prochaine ĂŠdition. â&#x20AC;˘ CoopĂŠrative Jeunesse de Services http://cjscoglais.wordpress.com/ cjscoglais@gmail.com

" Camille DelĂŠpine, la prĂŠsidente de la CJS, Ă gauche sur la photo.

COGLĂ&#x2030;â&#x20AC;&#x2122;O

Nouveaux tarifs et nouvelles animations 2014-2015 Depuis septembre, de nouvelles activitĂŠs sont proposĂŠes aux familles : pour les enfants de 3 Ă 8 ans accompagnĂŠs de leur(s) parent(s). Une sĂŠance en famille de Âž h encadrĂŠe par un maĂŽtre nageur pour se familiariser avec lâ&#x20AC;&#x2122;eau et sâ&#x20AC;&#x2122;initier aux premiers apprentissages. pour sâ&#x20AC;&#x2122;amuser librement tous les samedis aprĂ¨s-midi (en pĂŠriode scolaire et vacances scolaires) et le vendredi aprĂ¨s-midi pendant les vacances scolaires avec prĂŞt de matĂŠriel (tapis, frites, etc.). (ActivitĂŠ gratuite sans encadrement).

TARIFS DES ACTIVITĂ&#x2030;S Habitants du Coglais

Aquagym â&#x20AC;˘ Aquaphobie â&#x20AC;˘ Cours de natation 125,75 euros (Forfait de 12 sĂŠances)

Habitants hors Coglais

135,10 euros

Bassin animĂŠ 83,85 euros le trimestre pour 1 adulte et 1 enfant Le samedi de 10h Ă 10h45

HORAIRES Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

En pĂŠriode scolaire 16h30â&#x20AC;&#x201C;19h30 12hâ&#x20AC;&#x201C;13h45 / 16h30â&#x20AC;&#x201C;19h30 14hâ&#x20AC;&#x201C;17h30 12hâ&#x20AC;&#x201C;13h45 / 16h30â&#x20AC;&#x201C;19h30 16h30â&#x20AC;&#x201C;21h 14hâ&#x20AC;&#x201C;18h30 9hâ&#x20AC;&#x201C;13h

Pendant les vacances scolaires 14hâ&#x20AC;&#x201C;19h30 (fermĂŠ lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtĂŠ) 10hâ&#x20AC;&#x201C;19h30 14hâ&#x20AC;&#x201C;19h30 12hâ&#x20AC;&#x201C;19h30 12hâ&#x20AC;&#x201C;21h 9hâ&#x20AC;&#x201C;12h30 / 14hâ&#x20AC;&#x201C;18h30 9hâ&#x20AC;&#x201C;13h (et 14hâ&#x20AC;&#x201C;18h30 lâ&#x20AC;&#x2122;ĂŠtĂŠ)

â&#x20AC;˘ Centre Aquatique CoglĂŠâ&#x20AC;&#x2122;O : Rue de la Voie FerrĂŠe - 35460 Saint-Brice-en-CoglĂ¨s â&#x20AC;˘ TĂŠl. : 02 99 17 21 00 â&#x20AC;&#x201C; accueil.cogleo@coglais.com

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LE MAGAZINE DE COGLAIS MARCHES DE BRETAGNE

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AGENDA DES MÉDIATHÈQUES DU COGLAIS Avec le catalogue en ligne du réseau des médiathèques du Coglais, vous pouvez sélectionner vos ouvrages, vérifier leur disponibilité, les réserver en ligne, et ensuite les retirer dans votre médiathèque !

UN NOM POUR LA MÉDIATHÈQUE DE SAINT-MARC-LE-BLANC La nouvelle médiathèque, qui a ouvert ses portes en septembre dernier, cherche un nom ! Coglais Marches de Bretagne récolte vos idées et vos avis. Vous avez jusqu'au 31 décembre pour “voter”. Des bulletins sont à votre disposition dans le réseau des médiathèques du Coglais, à la mairie et dans les commerces de Saint-Marc-le-Blanc. Vous pouvez aussi voter en ligne sur www.coglais.com • Renseignements : Flora Blanco, coordination de réseau, Tél. : 02 99 97 71 80,

e 30 Salon du Livre Jeunesse de Fougères Célèbre auteur-illustrateur de littérature jeunesse, Pef est l’Invité d’honneur du Coglais dans © C. HÉLIE • ÉDITIONS GALLIMARD

le cadre de la 30e édition du Salon du Livre Jeunesse de Fougères. Auteur de près de 150 ouvrages graves, drôles, tendres ou désopilants… Pef est une figure de l’édition jeunesse.

ORIGINAUX DES ALBUMS DE PEF

Pef expose les originaux de trois de ses albums : “Maudite soit la guerre”, “La petite princesse de Saint-Ex” et “Le cauchemarre de Motordu”. À découvrir dans vos médiathèques du mardi 21 octobre au samedi 22 novembre. • Médiathèque de Saint-Brice-en-Coglès : “Maudite soit la guerre” (Rue du monde) de Didier Daeninckx, illustré par Pef • Médiathèque de Saint-Marc-le-Blanc : “La petite princesse de Saint-Ex” (Rue du monde) et “Le cauchemarre de Motordu” (Gallimard) de Pef • Entrée libre aux horaires d’ouverture des médiathèques.

LES ATELIERS DES DESSINS TORDUS

Pour s’amuser en famille, l’association “les Ateliers Vagabonds” propose la réalisation de petits livres pêle-mêle en s’inspirant des créations et jeux de mots de Pef. • Médiathèque de Saint-Marc-le-Blanc : mardi 28 octobre de 14h à 15h30 et de 15h30 à 17h • À partir de 7 ans. Gratuit. Inscription nécessaire au 02 99 97 71 80.

RENCONTRE-ATELIER AVEC PEF

Pour raconter ses histoires, Pef utilise deux plumes : l’une écrit et l’autre dessine. La première dérape à la moindre occasion et la seconde la suit les yeux fermés. Pef, c’est aussi une histoire de famille puisque sa femme, Geneviève, met en couleurs la plupart de ses livres. • Médiathèque de Saint-Marc-le-Blanc - samedi 15 novembre 2014 à 11h. • Tout public dès 5 ans. Gratuit.

Les P’tits Bouts bouquinent

Un moment à partager en famille, avec les enfants de 2 mois à 3 ans, autour d’histoires et comptines proposées par les bibliothécaires du réseau. À 10h, les samedis 22 novembre, 13 décembre et 31 janvier 2015. Dans les médiathèques de Saint-Marc-le-Blanc, SaintHilaire-des-Landes, Montours, Saint-Germain-en-Coglès. • Gratuit. Durée : 30 minutes.

EXPOSITIONS

L’art contemporain s’expose dans vos médiathèques

Les médiathèques de Saint-Germain-en-Coglès, Saint-Hilairedes-Landes, Saint-Marc-le-Blanc et Saint-Brice-en-Coglès accueillent des œuvres issues de la collection de l’Artothèque de Vitré (Pincemin, Tapies, Schnabel, De Saint Phalle, etc). À découvrir et admirer sans plus attendre ! • Médiathèque de Saint-Germain-en-Coglès et de Saint-Hilaire-des-Landes : jusqu’au samedi 22 novembre. • Médiathèque de Saint-Brice-en-Coglès : du mardi 25 novembre au samedi 10 janvier. • Expositions visibles aux horaires d’ouverture des médiathèques.

Livres d’artistes

L’écrivain, poète, scénariste, réalisateur, auteur de théâtre et d’albums jeunesse, Dominique Sampiero a collaboré avec trois artistes bretons : Maya Memin, Yves Picquet, André Jolivet. Les livres d’artistes, fruit de leur travail, seront exposés dans les médiathèques de Montours et Saint-Briceen-Coglès. • Médiathèque de Montours : jusqu’au samedi 22 novembre 2014 • Médiathèque de Saint-Brice-en-Coglès : du mardi 25 novembre 2014 au samedi 10 janvier 2015 • Expositions visibles aux horaires d’ouverture des médiathèques.

“280”, de Vincent Feuray

En 2011, Vincent Feuray a réalisé une série de portraits des demandeurs d’asile du 280 route de Fougères à Rennes. Ce bâtiment inoccupé et appartenant à l’État a été réquisitionné en février 2011 par le collectif “Droit au logement” de Rennes pour proposer une solution d’urgence à plus de 140 demandeurs d’asile. • Médiathèque de Saint-Brice-en-Coglès : du mardi 13 janvier au samedi 14 février 2015 • En savoir plus sur www.vincentfeuray.com/project/280/ • Entrée libre aux horaires d’ouverture de la médiathèque. © VINCENT FEURAY

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LE MAGAZINE DE COGLAIS MARCHES DE BRETAGNE

AGENDA DE LA SAISON CULTURELLE THÉÂTRE : L’ÎLE TURBIN

THÉÂTRE : AH ! LA BELLE ÉPOQUE !

CINÉ-CONCERT : JOE & PETER’S FILM AND MUSIC SHOW

Spectacle proposé dans le cadre du festival national du Film d’Animation du 8 au 14 décembre.

Spectacle jeune public adapté de l’album “Travailler moins pour lire plus” d’Alain Serres et illustré par Pef (Rue du monde) par “Comme une compagnie”. Sur l’île Turbin, on travaille tout le temps et dans tous les coins sous la surveillance à dos d’abeille du bon roi Dontontairalenom. Mais un jour la révolte gronde et un grand rêve ose traverser l’île : travailler moins pour lire plus ! • Centre culturel du Coglais Montours : mercredi 5 novembre à 15h. • Tout public dès 7 ans. Tarif : 5 euros. Durée : 50 min.

Un spectacle humoristique de textes et chansons d’auteurs contemporains ayant fréquenté la butte Montmartre à la même époque durant la période charnière entre le XIXe et le XXe siècle. Les 3 comédiens enchaînent les personnages, les scènes et chansons avec le rythme qui sied à cette belle époque. Par la compagnie l’Arthéa. • Salle Guy Tazartez, Les Hameaux du Coglais à Saint-Brice-en-Coglès : samedi 29 novembre à 15h. • Tout public dès 8 ans. Tarifs : 10, 8 et 6 euros. Durée : 1h20.

THÉÂTRE : KA YUE FRAPPE À LA PORTE DU PARADIS

Rencontre entre Yann Cosmao, un jeune routier bloqué par la neige sur une route de Calais et Ka Yue une artiste d’opéra chinoise cachée dans la remorque du semi-frigorifique avec sa famille. S’ils se sont croisés dans l’horreur, ils vont se rencontrer par le rire puis apprendre à se découvrir et se comprendre à travers l’art. Par la compagnie 3e Acte. • Centre culturel du Coglais à Montours : mercredi 4 février à 15h. • Tout public dès 8 ans. Tarif : 5 euros. Durée : 1h.

Joseph Wallace et Peter Vacz, respectivement anglais et hongrois proposent un spectacle rare qui permet d’explorer les coulisses de leur travail d’animateurs. Une intimité magique avec l’art de l’animation. Un spectacle drôle et magique ! • Centre culturel du Coglais Montours : dimanche 14 décembre à 15h30. • Tout public dès 6 ans. Gratuit. Durée : 1h30.

Journal quadrimestriel de Coglais Marches de Bretagne

45, rue Charles-de-Gaulle 35460 Saint-Étienne-en-Coglès Tél. : 02 99 97 71 80 • Fax : 02 99 97 88 01 Courriel : contact@coglais.com Directeur de la publication : Jean Malapert Conception et réalisation : Mediaverbe et La Manivelle Diffusion : Mediapost Photo de couverture : © Thomas Crabot • thomascrabot.com Impression : Imprimerie des Hauts de Vilaine Châteaubourg • Tirage : 5 800 ex. N° ISSN 1957-5599 • Dépôt légal à parution. Imprimé sur un Cyclus Print issu à 100 % de vieux papiers récupérés et bénéficiant de 9 labels européens de développement durable.

PRATIQUE : OÙ ACHETER VOS BILLETS ? • Au siège de Coglais Marches de Bretagne, 45 rue Charles-de-Gaulle – 35460 Saint-Étienne-enCoglès : du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h45 à 16h30. • Dans le réseau des médiathèques du Coglais et à l’Office de Tourisme à Saint-Brice-en-Coglès. • Au centre Culturel du Coglais à Montours, le jour des spectacles : ouverture de la billetterie 30 minutes avant le début des spectacles. • Réservation : 02 99 97 71 80 — accueil@coglais.com • Moyens de paiement : chèques et espèces. • En savoir plus sur www.coglais.com