Plumetis magazine issue #12

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Plumet�s magazine

tutoriels - inspiration - création - bazar - DIY - idées -

#12 sept/déc 2012

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SOMMAIRE

Contributions / Edito 4 Chez Laurent Roca, menuisier en siège 6 Chapka 14 Snood jaune moutarde 18 Une vie de paysans d’autrefois 20 Shopping, un conte de la bergerie 28 Couronne de saison 36 Faisons tapisserie ! 38 Coussins au point de croix 40 Sur la sellette 42 Les pouces verts 44 Casiers ethniques 46 Bougies en habits de lumière 48 Tablier patch’ passepoilé réversible 52 Sac arc-en-ciel napperon 56 Le bracelet nœud en cuir 58 La grande saga du blue jean 64 Doilies 70 Baby romper 72 Pimp a Stool 76 DIY mini sous tasses kitsch et rétros en perles 80 Pour les modernes Pénélope 82 That’s all Folks!

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Contributions #12

A L’OMBRE DU MARRONNIER ET DIEU CRÉA http://alombredumarronnier. www.etdieucrea.com/ blogspot.fr/

LA MAMAN DE LOUISE http://lamamandelouise. canalblog.com/

Nous sommes heureux de nous associer au portail de référence des loisirs créatifs, Blue Marguerite, qui sélectionne à chaque parution, un tutoriel qui figure au sommaire de Plumetis. Pour ce numéro de septembre/décembre, c'est le tuto de Pink and Green Mama qui est proposé.

LE BIANCHE MARGHERITE http://lebianchemargherite. blogspot.fr/

POUIC POUIC http://pouicpouicblog.com/

La version papier est là ! Print version out now! www.magcloud.com SHWIN & SWIN http://shwinandshwin.blogspot.co.uk/

THIS LITTLE STREET www.thislittlestreet.com/

Merci de ne pas utiliser le contenu et/ou les images sans autorisation. Nous essayons de veiller à ce que tous les liens et références soient exacts, mais si vous constatez des erreurs, n’hésitez-pas à nous en faire part : mespetitesmains[at]gmail.com

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En couverture, le musée de la paysannerie - ©mespetitesmainsmagazine // décembre 2012


EDITO

Iris de Melo

FOLK Popeline, les petites mains

A la création de Plumetis il y a 2 ans, j’avais l’ambition de faire un magazine qui se jouerait des saisons : pas de fournitures scolaires à la rentrée, de coquillages l’été ou de fleurs au printemps. Et pas de sapins à Noël. Voilà ! Ce numéro sort à quelques jours des fêtes de fin d’année et vous n’y trouverez ni recettes, ni décors de table, ni cadeaux à faire soi-même. Car les projets DIY des 12 numéros de Plumetis déjà parus sont tous susceptibles d’être offerts.

Aurélie Soligny

Plumetis se voulait également un magazine thématique. Le pari me semble réussi depuis quelques numéros.

Folk est donc le thème de ce dernier numéro de l’année ! Un numéro un peu brut, un peu rustique, ethnique, authentique.

Laurent Roca, artiste et menuisier. Au musée de Sophie Romé nous entraîne dans l’atmosphère d’une vie de paysans d’autrefois. Et Popeline, les petits mains, nous raconte la saga du «blue jean».

Nous avons rencontré

la paysannerie,

Benjamin Soligny PLUMETIS magazine Numéro 12 sept./déc. 2012 Directrice de la publication et de la rédaction Aurélie Soligny Rédaction Iris de Melo - petit Karel&Co Popeline - lespetitesmains

Point de croix, tapisserie et broderies sont à l’honneur du cahier créatif comme des réminiscences contemporaines des arts et traditions populaires. Et l‘on se protège du froid avec une chapka qui tient chaud, on tricote, on coud, on bricole, on joue avec les perles. Les bêtes sortent de la bergerie. Plumetis reste mon plus beau cadeau de Noël ! Merci. Bonnes fêtes à tous !

Aurélie Soligny

Photographe Benjamin Soligny www.mespetitesmainsmagazine.net

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Visite d’atelier

Du bois dont on fait les artistes Rencontre avec Laurent Roca, menuisier chercheur 6


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Comme tout travail en volume, la menuiserie s’appréhende par le dessin (épure), puis par la réalisation des calibres de débit et de découpage, avant de passer à l’établi

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Laurent Roca est un menuisier étonnant. Diplômé de l’école Boulle, il mène parallèlement à son activité professionnelle une pratique artistique mélangeant sculpture sur bois, mosaïque et peinture. Le feu, la terre et l’eau se retrouvent dans un travail personnel et secret sur Héphaïstos. « Un gamin du faubourg Saint-Antoine » Il grandit dans le quartier des ébénistes, dans le 11e arrondissement de Paris. Il baigne dans les odeurs de bois de l’atelier paternel, passage Charles Dallery : Laurent Roca est un gamin du faubourg Saint-Antoine. Il n’a pas vraiment choisi d’être menuisier mais « il fallait bien faire quelque chose ». La menuiserie était une solution de facilité, « il ne foutait rien à l’école ». Quand « on allait au café, il y avait tous les artisans du coin ».

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Il a 15 ans. Il entre à l’école Boulle en menuiserie de siège. Une spécialité datant du XVIIIe siècle, qui visait alors à séparer les menuisiers des ébénistes et des sculpteurs sur bois. Mais au champ d’activité plus large que le siège. Il apprend tout seul la taille directe, il commence à sculpter « comme tous les gamins qui font quelque chose ».

« Beau et con à la fois » Il 20 ans. Il est « beau et con à la fois ». Il découvre le monde artistique. Il a mauvaise conscience, « il ne travaille pas assez sa sculpture » mais il faut gagner sa croûte, il n’a pas le choix. Il reprend, dans les années 90, l’atelier familial. Comme pour beaucoup de confrères, les promoteurs auront la peau des locaux. Pas grave ! Il cherche ailleurs et finit par s’installer à Pantin. Il aménage le grenier en lieu de création, face à l’arbre du jardin. De l’atelier du faubourg, il a ramené la grille, qui trône désormais dans son bureau. Il travaille sur commande avec de nombreux designers, Pinto, Garcia, Bonetti. De chacun il apprend. D’après « son expérience, c’est un plus de faire un métier proche de la création : on applique directement des techniques maîtrisées. » Il diversifie son activité en créant un atelier de restauration. Il embauche et prend des apprentis. « L’important, c’est de donner la vocation, de susciter les ambitions ».

Héphaïstos La sculpture en cours sur le dieu du feu, des forges et des volcans, que nous ne dévoilerons pas, est construite à partir d’une souche d’arbre et d’un IPN. Et d’essences rares qui appellent au voyage : olivier, citronnier, padouk, sycomore, macassar. De la mosaïque la recouvre comme une vague. Et des flammes peintes à l’huile la subliment. Il aime les couleurs et « se laisse aller ». Mais rien n’est construit au hasard. Quand il manie « ses ciseaux, gouges, râpes, il n’est plus dans le même état de conscience », l’outil précède la main, il les manie depuis si longtemps. Il aime le bois. Noyer, hêtre tilleul, merisier, charme, frêne. Il rachète des stocks à des ébénistes. Il cherche : « quand je ne contrôle plus, cela devient intéressant. Pas de création sans abandon ».

L’éloge de la lenteur Il ne s’agit pas de sa première œuvre. Il a longtemps travaillé par séries : des stèles, pendant 10 ans, des chaises hybrides pendant 10 ans. Il est encore surpris de trouver des combinaisons de pieds et d’assises. Car son luxe d’homme est là : avoir le temps maintenant de se consacrer à son travail de recherche. Un travail indispensable qui le nourrit. Loin de la célébrité et des galeries qu’il ne fréquente pas. Un éloge de la lenteur. « Là est l’erreur de la jeunesse, il ne faut pas chercher à être exposer mais à être présent ». Et puis « tout le monde n’est pas artiste ». En tout cas, il en est sûr, « il mourra à l’établi ». Puisqu’il le dit…

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Un minutieux travail d’assemblage des meubles est mené en équipe par les ouvriers de l’atelier

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Coordonnées Laurent Roca

Menuiserie, ébénisterie, restauration 3, rue Florian 93500 PANTIN

crédits photos  : Benjamin Soligny

01 48 43 22 52

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Ouvrages pour enfants

3 mois et +

http://www.petitkarel.com/

Chapka par Petit Karel Fournitures : • 50 cm de fausse fourrure ou de laine bouillie • 30 cm de coton ou polaire • 50 cm de vlieseline (facultatif) • 1 m de ruban ou lacet

Description : Chapka en fausse fourrure, doublée, fermée par un petit lien.

Difficulté : un clic sur la taille pour télécharger le patron

Facile, il faut juste avoir une machine qui supporte les épaisseurs…

LE TUTO 1. Thermocoller à l’aide d’un fer à repasser, sur l’envers du tissu, les 6 tranches du bonnet, la visière et le dos.

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2. Assembler 2 par 2 les 6 tranches du bonnet, endroit contre endroit à 1 cm du bord.


DIY n°1

Patron à télécharger • Tranche : 6 x tissus - 6 x doublures - 6 x entoilages • Dos : 2 x au pli dans le tissu et 2 x au pli dans l’entoilage • Visière : 2 x dans le tissu et 2 x fois dans l’entoilage

3

mois

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mois

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mois

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3. Dégarnir, cranter, puis repasser les coutures ouvertes. Retourner sur l’endroit.

4. Assembler les 2 visières, endroit contre endroit, à 1 cm du bord. Dégarnir les arrondis, cranter et repasser. Retourner sur

6. Dégarnir les arrondis et les pointes. Cranter et repasser les coutures ouvertes. Retourner sur l’endroit et presser les coutures à l’aide de votre fer.

7. Assembler la visière et le dos au bonnet, endroit contre endroit.

l’endroit et presser les coutures au fer à repasser.

8. Assembler les tranches de la doublure comme pour le bonnet en tissu. A la dernière couture, laissez une ouverture de 3 à 4 cm. Cranter et repasser. 5. Assembler les 2 dos, endroit contre endroit, en y insérant les rubans au niveau des crans (cf  : patron).

Astuce : Si vous utilisez de la fausse fourrure, pas besoin d’entoilage. Utilisez une aiguille pour sortir tous les poils pris dans les coutures. 16


Ouvrages pour enfants

9. Monter la doublure sur le bonnet, endroit contre endroit. Assembler le tour de tête à 1 cm du bord.

12. Fermez le côté de la doublure par un point à la main ou une piqûre -nervure- bord à bord à la machine

10 Dégarnir, cranter et repasser en couchant la couture vers le haut. Retournez délicatement sur l’endroit par l’ouverture de la doublure.

13. Surpiquez -nervure- l’endroit du bonnet au sommet de la tête pour maintenir la doublure.

11. Pressez la couture vers le haut avec votre fer et surpiquez -nervure- sur l’endroit (tour de tête) du bonnet.

2 ans

3 ans

4 ans

5 ans

6 ans

7 ans

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Ouvrages pour femmes

t.u.

http://pouicpouicblog.com/

Snood jaune moutarde par Pouic-Pouic Fournitures • Aiguilles : n°8 • Pelotes de laine de chez Phildar : 1 PHIL LIGHT miel, 2 PARTNER 3,5 miel et 2 SUNSET gold (tricoter les 3 fils ensemble)

TUTOriel Si vous voulez le même : montez 98 mailles, tricotez au point mousse et arrêtez quand bon vous semble !

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DIY n°2


DIY n°2

JAUNE MOUTARDE ! Couleur phare des années seventies qui plaît beaucoup à Lulu-Ponpon mais pour l’heure, c’est Zaza-Tendance qui s’y colle avec son big snood au point mousse.

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à la ferme

Une vie de paysans d’autrefois

Visite au Musée de la Paysannerie, en pays gallo Lorsque l’on visite un musée privé, on ne s’attend pas à découvrir une collection aussi riche. Un travail de passionnés accompli par la famille Romé.

Le musée de la Paysannerie, situé en Ille-et-Vilaine, entre Dol-de-Bretagne et Combourg, est immense : 2 000 m2 d’exposition (dont la majorité couverte) nous font découvrir la vie de la ferme et des campagnes de 1850 à 1950. Il présente une importante collection de matériels agricoles, d’outils, d’engins et d’objets utilisés par les paysans d’antan.

Un musée à la ferme Le musée est situé dans un cadre rural, au milieu des prairies et des animaux de la ferme. Créé en 1986, le musée de la Paysannerie est parti d’une initiative privée, sans aucune subvention. Xavier Romé, un éleveur de vaches laitières passionné par le monde paysan et son histoire, a collecté, au fil des années, vieux matériels et objets anciens. Puis son fils Mickaël a repris l’exploitation et a décidé de se convertir au bio. Pendant les 5 ans nécessaires à l’obtention du label, il a élevé des lièvres. Il possède

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aujourd’hui un élevage de veaux sous la mère en «Agriculture Biologique». Toutes les semaines, naît un veau et toutes les semaines, Mickaël livre un veau de 3 mois à l’abattoir. Le musée sur trouve sur l’exploitation. Une exploitation de 60 vaches allaitantes où tout se fait à la ferme : les animaux ne mangent que le produit de la terre. Les betteraves à sucre, les céréales, le foin, la paille sont récoltés par Mickaël Romé. Lors de la visite du musée, on peut découvrir son fonctionnement et la vie quotidienne d’un éleveur. Car parallèlement au travail de la ferme, le musée est resté ouvert, quelquefois jusqu’à 5 mois par an, grâce à l’implication de la famille et des membres de l’association, créée en 1989. L’ancienne porcherie des années 70, qui ne servait plus depuis longtemps qu’à entreposer les pièces de la collection, a été réhabilitée. Des bâtiments agricoles ont été récupérés, d’autres construits sur un grand champ de pommes de terre. La collection a été organisée et répartie dans les différents bâtiments. Un gros travail d’inventaire a été commencé. Les outils ont été réparés, les salles entretenues. Bénévolement. Car même si le musée accueille désormais près de 2400 visiteurs par an,


Le bâtiment agricole a été récupéré par le fondateur des lieux auprès d’une entreprise de Saint-Malo. Il a construit lui-même le bâtiment en bois où se trouve l’accueil du musée.

photos : Benjamin Soligny

Ci-contre, l’écrémeuse sert à séparer le lait de la crème. Ci-dessous : un rouet pour filer la laine

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Ci-contre, une collection de landaus. Ci-dessous, une écrémeuse, des bassines en fer blanc et des chevaux à bascule.

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les entrées couvrent tout juste les frais d’entretien et les investissements. L’équipe de bénévoles contribue également au maintien des gestes et des traditions, par l’organisation de différentes manifestations  : fête du blé noir, fête du cidre, etc. Un bénévole vient toutes les semaines atteler la jument de trait qui adore ça ! La collection a continué à s’étoffer grâce aux dons et aux achats réalisés avec les recettes du musée. Un alambic de près de 100 ans vient ainsi de rejoindre les objets exposés. Une ancienne cardeuse, servant au travail de la laine et encore en état de marche, sera présentée la saison prochaine. On pourra s’entraîner à faire nos propres matelas ! On pourrait avoir l’impression, devant la quantité présentée de sabots ou de manches d’outils, de voir plusieurs fois la même chose. C’est oublier que les outils étaient « de fabrication artisanale. Les manches étaient propres à la personne, faits sur mesure », rappelle Sophie Romé, la fille du fondateur du lieu.

Des scènes de la vie d’autrefois sont reconstituées selon différents thèmes : vie de famille, école, tâches domestiques, élevage et travaux des champs. Les odeurs et l’ambiance de cet endroit permettent de revivre et de ressentir certains moments de la vie passée. Il y a des pièges à blaireaux, des pas d’âne qui servaient à enlever les pommes coincées dans la gorge des vaches sans se faire mordre. Il y a aussi ces engins, des hache-orties, encore utiles aujourd’hui pour la récolte de ces plantes urticaires dont raffolent les pintades et les dindons et qui les protègent des maladies. Et des écrémeuses pour séparer la crème du lait, des rouets pour la laine, des vêtements traditionnels, des tracteurs et des outils. Et cette impressionnante collection de sabots  ! C’est un art de vivre dans le respect des traditions et de l’environnement qui s’est développé sur l’exploitation. Fier de leur savoir-faire, les membres de la famille Romé sont heureux de partager leurs connaissances et d’ouvrir leurs portes au public, depuis 27 ans. Un échange toujours suivie, pour les plus grands, de la traditionnelle bolée de cidre A.S.

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Le marché à la ferme : Tous les vendredis, de 16h30 à 19h30, vous trouverez sur l’exploitation des fromages frais, blancs ou de la tome (2 mois d’affinage - lait de vache de race locale et rustique) ; des légumes de saison ; des morceaux de veaux (sur commande) et du pain bio.

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Ci-dessus, les lapins ont toujours beaucoup de succès - des carottes sont au pied des clapiers pour avoir la joie de les nourrir. Ci-contre, l’impressionnante collection de sabots anciens.

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Le musée propose des activités: la découverte de la ferme, les soins aux animaux, la traite de la vache et l’apprentissage des gestes d’autrefois comme la fabrication de corde ou la mouture du blé. Des manifestations sont également organisées autour de la protection de l’environnement : la haie bocagère, la prairie humide, la faune et la flore... Le + : une promenade dans un tombereau fait le bonheur des plus petits.

Ci-contre, des engins agricoles, tracteurs, moissonneuses et carrioles

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Coordonnées MUSÉE DE LA PAYSANNERIE Les Cours Paris 35120 BAGUER-MORVAN 06 33 43 33 87 museedelapaysannerie@hotmail.fr http://museedelapaysannerie.com OUVERTURE Les week-ends et jours fériés d’avril à mai. Tous les jours, du 1 juin au 15 septembre, pour les particuliers. Sur réservation, pour les groupes, du 1 avril au 15 octobre (visite guidée d’1h30) HORAIRES De 10h à 18h sans interruption TARIFS Adultes - 5 € Enfants (7-12 ans) - 3 € Chèques vacances acceptés tarifs pass’ découverte et passeport Vacances

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shoppping

Un conte de

la bergerie :

Le mouton, le renard et la chouette

Cartable  à losanges

Bakker made with love, à partir de 55 €, 04 67 60 68 30 www.bakkermadewithlove.com

Basket

10is du 22 au 34, à partir de 79 €, 02 51 66 36 36 www.10is.com

Ceinture  rouge en cuir Sunchild,49 €, 04 91 06 46 39 www.sunchild.fr

Sabot en cuir doré

Bonton, du 24 au 27, 58 € - du 28 au 32: 63 € www.bonton.fr/

Masque de chouette

Zoé de Las Cases à partir de 9,50 € chez www.mylittlesquare.com

Sac en fourrure

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Lili Gaufrette, tailles disponibles : T1 et T2 Prix de vente conseillé : à partir de 39 € - 01.45.11.80.80 www.liligaufrette.com


Réalisation  et stylisme : Iris de Melo - photographe : Benjamin Soligny

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Boots jaunes en fourrure

Pom d'api, du 19 au 30 à partir de 109 € - 02 51 66 36 36 www.pomdapi.fr

Legging bleu

Imps & Elfs,environ 32.95 € www.imps-elfs.nl

Tunique en coton bleue et marron  Bakker made with love, du 3 mois au 16 ans à partir de 32.50 € - 04 67 60 68 30 www.bakkermadewithlove.com

Gilet réversible fait main  Monsieur Jules, du 9 au 18 mois, 39 € http://monsieurjules.bigcartel.com/

Foulard

Zadig & Voltaire, 35 € - 01 42 66 10 13 www.zadig-et-voltaire.com

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Collier fluo

Bakker made with love,environ 10 € - 04 67 60 68 30 - www.bakkermadewithlove.com

Gilet rose sans manches

Oeuf, du 6 mois au 6 ans, à partir de 70 € - 00 49 89 24 22 32 77 - www.oeufnyc.com

Tunique bébé à fleurs roses

DPAM,du 3 au 23 mois, à partir de 19 € - 01 69 81 46 46 - www.dpam.com

Bottes folk tissage et cuir

Pom d'api, du 24 au 31 à partir de 109 € - 02 51 66 36 36 - www.pomdapi.fr

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Ceinture en cuir rose et argent

Zadig et Voltaire, à partir de 55 € - 01 42 66 10 13 - www.zadig-et-voltaire.com

Col en fourrure

Monsieur Jules, 40 € - http://monsieurjules.bigcartel.com/

Jupe en velours rose

Bonton, du 4 au 12 ans 65 € - www.bonton.fr

Masque de renard

Zoé de Las Cases, à partir de 9,50€ chez www.mylittlesquare.com

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Masque de chouette

Zoé de Las Cases, à partir de 9,50 € chez www.mylittlesquare.com

Blouse en coton et broderies noires Antik Batik du 4 au 14 ans, à partir de 95 € www.antikbatik.fr

Gilet en fausse fourrure

Little Paul&Joe du 2 au 16 ans, à partir de 85 € - 01 49 89 72 72 www.paulandjoe.com

Col fait main

Monsieur jules, 28 € http://monsieurjules.bigcartel.com/

Pantalon à pinces en velours kaki foncé Bellerose du 4 au 16 ans, 89  € www.bellerose.be

Bottes jaunes fourrées

Easy Peasy du 16 au 27, à partir de 45 € - 02 99 75 70 31 www.easypeasy.fr

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couronne de saison : des branches et des brindilles ramassés avec les enfants & des bouts de tissus sont fixés sur un cercle d’abat-jour et annoncent la saison nouvelle

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Folk DIY - le cahier d’inspiration

DIY n°3

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Réalisation & Stylisme : Aurélie Soligny - photographe : Benjamin Soligny

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Faisons Tapisserie!


Des canevas encadrés achetés deux francs, six sous chez Emmaüs, vont trouver leur place dans la maison.

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DIY n째4

Coussins au point de croix

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Avant

Des pompons fluos amènent la touche pop de ces minicoussins.

Les canevas ont été dégagés des cadres et des châssis sur lesquels ils étaient fixés, puis cousus. Une simple ouverture à rabat, au dos, permet de les bourrer . Un petit coussin en jean complète le tableau.

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Le cadre repeint en blanc offre une seconde jeunesse au vieux tableau.

DIY n째 5

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Y 5

Avant

Sur la sellette La vieille sellette a été repeinte en blanc, à la bombe pour plus de facilité. Penser à bomber de bas en haut pour éviter les coulures. Le carreau en céramique a été recouvert de tissu découpé dans une taie d’oreiller vintage.

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les pouces verts

Macramé

Ce petit pot en porcelaine ajourée a bien vécu. Hop, de la ficelle, un peu de lurex couleur bronze. On crochète, on fait des nœuds. Le petit pot de succulente a pris de la hauteur. On commence par alterner, au crochet, mailles coulées et mailles serrées dans les trous du bol. On poursuit pour former un petit couvercle. On termine par le fil lurex avant de glisser la plante dans le cache-pot. On termine avec la ficelle par des nœuds de base de macramé pour fixer notre nouvelle suspension.

Avant

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Réalisation : Aurélie Soligny - photographe : Benjamin Soligny / DR

DIY n°6


Casiers ethniques

DIY n째7

Avant

DIY n째6

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Précieux casier • Un vieux casier • Quelques feuilles d’or La feuille d’or est appliquée au pinceau sec sur le support préalablement nettoyé et encollé. Des morceaux de tissus, des wax africains, sont collés sur des morceaux de cartons aux dimensions des cases intérieures. Il suffit de changer les cartons pour changer d’ambiance et de continent.


bougies en habits de lumière DIY n°8

Verroterie Objets en verre de toute sorte et de peu de valeur. Mais du plus bel effet ! 48


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Une chèvre, un mouton, avec un cochon gras, Montés sur un même char, s'en allaient à la foire. Leur divertissement ne les y portait pas ; On s'en allait les vendre, à ce que dit l'histoire : Le charton n'avait pas dessein De les mener voir Tabarin. Dom pourceau criait en chemin Comme s'il avait eu cent bouchers à ses trousses. C'était une clameur à rendre les gens sourds. Les autres animaux, créatures plus douces, Bonnes gens, s'étonnaient qu'il criât au secours; Ils ne voyaient nul mal à craindre. Le charton dit au porc : « Qu'as-tu tant à te plaindre ? Tu nous étourdis tous : que ne te tiens-tu coi? Ces deux personnes-ci, plus honnêtes que toi, Devraient t'apprendre à vivre ou du moins à te taire : Regarde ce mouton, a-t-il dit un seul mot? Il est sage. - Il est sot, Repartit le cochon : s'il savait son affaire, Il crierait, comme moi, du haut de son gosier ; Et cette autre personne honnête Crierait tout du haut de sa tête. Ils pensent qu'on les veut seulement décharger, La chèvre de son lait, le mouton de sa laine : Je ne sais pas s'ils ont raison ; Mais quant à moi qui ne suis bon Qu'à manger, ma mort est certaine. Adieu mon toit et ma maison. »

Le cochon, la chèvre

Dom pourceau raisonnait en subtil personnage. Mais que lui servait-il ? Quand le mal est certain, La plainte ni la peur ne changent le destin Et le moins prévoyant est toujours le plus sage.

Jean de la Fontaine Livre VIII - Fable 12

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Réalisation : Aurélie Soligny - photographe : Benjamin Soligny

et le mouton

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V

iens Pou-poule

Quand j’étais enfant, ma grand’ tante avait un tablier bleu, élimé par les années. Quand nous allions ramasser les oeufs, elle les déposait dans sa devantière*. Le jeu ensuite était d’essayer de tirer sur le noeud du tablier. *devantière : terme gallo (patois de Haute Bretagne) désignant le tablier

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photographe : Benjamin Soligny

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DIY n°9

Tablier patch’ passepoilé réversible par La tulipe

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23 cm

11,5 cm 11,5 cm ceinture

75 cm attache x 2

surpiqûre

passepoil

45 cm poche

71 cm bas du tablier patchwork

Le tuto Commencer par rassembler tout le matériel nécessaire en choisissant une jolie harmonie de couleurs et de matière.

Fournitures • Différents carrés de tissus formant un rectangle de 45 X 71 cm • Rectangle de tissu de 56,5 X 71 cm (arrière du tablier) • Bande de tissu de 11,5 X 71 cm (ceinture) • 2 bandes de tissu de 23 X 75cm (attaches) • Morceaux de drap ancien pour la poche brodée (25 X 20 cm) • Fils à broder • Crayon auto-effaçant pour le dessin de la broderie • Passepoil : 71 cm • Napperon vintage • Broderie anglaise, dentelles, galons • Boutons

POUR LA POCHE : Dessiner puis broder le motif et le texte de votre choix sur un rectangle de drap ancien. DEVANT DU TABLIER : Former un rectangle de 71 X 45 cm à l’aide des carrés de tissu (bas du tablier). Pour cela coudre les carrés envers contre envers à 0,5 cm des bords puis ouvrir les coutures au fer à repasser. Poser le passepoil sur le rectangle formant la ceinture du tablier puis assembler au bas du tablier en insérant auparavant un napperon vintage. Coudre les différents éléments sur le tablier : galons, boutons, dentelles, poche. LES ATTACHES DU TABLIER : Coudre sur l’envers à 0,5 cm du bord 3 côtés du rectangle, dégager les angles, retourner, repasser, surpiquer. ASSEMBLAGE DU TABLIER : Assembler les deux rectangles formant le devant du tablier envers sur envers, insérer à ce moment la broderie anglaise en bas du tablier. Coudre à 0,5 cm du bord en veillant à bien laisser deux ouvertures de 12 cm en haut du tablier pour insérer les attaches du tablier. Dégager les angles, retourner et repasser. Insérer les deux attaches de part et d’autre du tablier, surpiquer l’ensemble du rectangle formant le tablier. Nouer le tablier autour de votre taille… Admirer !

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La sélection de Blue Marguerite

t.u.

http://www.bluemarguerite.com

Sac arc-en-ciel napperon par Pink and Green Mama

DIY n°10

LE TUTO Peignons le milieu du napperon en vérifiant que la peinture imprègne bien. Continuons en peignant des cercles concentriques de différentes couleurs. Laissons sécher sur du papier journal pendant plusieurs jours. Epinglons le napperon sur le sac et cousons à environ 2 cm du bord à la machine à coudre. NB : Utilisons un fil de la couleur du dernier cercle pour une couture invisible.

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Avant de jeter les napperons un peu défraîchis de grand-mère, jetons un oeil à ce tuto qui les recycle : peints, cousus, ils donnent même un air hippie à nos sacs en tissu. Un bel hommage aux années folles de grand-maman !


Matériel • Peintures pour tissu/acryliques • Pinceaux • Épingles • Machine à coudre

Consommables • Sac en toile • Napperon

Le tuto original (en anglais) est disponible ici.

www.mespetitesmainsmagazine.net

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Accessoires

t.u.

http://lamamandelouise.canalblog.com/

Le bracelet nœud en cuir par La maman de Louise

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DIY n°11


Matériel • Une paire de ciseaux • Des pinces ronde et coupante • De la colle • Un stylo • Une perforatrice • Un gabarit (taille de votre choix pour tracer le nœud sur le cuir) • Un fermoir • Des anneaux (normalement 2) • Une chaîne • Un morceau de cuir • Du fil

Les anneaux, la chaîne et le fermoir viennent de chez www.avecdesperles.com Le cuir vient de chez http://shop.petitsmots.net/fr/2-le-cuir (des petits morceaux suffisent).

LE TUTO 1E ÉTAPE : LE NŒUD EN CUIR

Selon le gabarit tracez et découpez le cuir, ainsi qu’une petite bande de cuir de quelques millimètres de large. www.mespetitesmainsmagazine.net

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Faites des repères au stylo à chaque bout du morceau de cuir.

Avec le fil resserrer le morceau de cuir en son centre pour lui donner la forme d’un nœud. 2E ÉTAPE : ATTACHER LE NŒUD SUR LA CHAÎNE

Avec la perforatrice faites un trou au niveau de chaque repère.

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Mesurez votre tour de poignet, et coupez la chaîne selon cette mesure (vous pouvez éventuellement prendre en compte le fait que vous allez ajouter 2 anneaux et 1 fermoir, ou tout simplement vous ajusterez la longueur une fois le bracelet terminé en retirant des maillons de la chaîne).

Encollez la petite bande de cuir que vous avez découpé à la première étape. Et placez là comme ci-dessous.

Passez la chaîne dans les trous du nœud en cuir comme cidessus. 3E ÉTAPE : PLACEZ LES ANNEAUX ET LES FERMOIRS

Fixez la chaîne au nœud avec le fil en superposant le fil avec celui de la première étape.

Placez un anneau et le fermoir à un bout, et un anneau à l’autre bout de la chaîne. Votre bracelet est terminé !

Ce tutoriel est offert par la maman de Louise. Toute utilisation commerciale est interdite. www.mespetitesmainsmagazine.net

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Document http://les8petites8mains.blogspot.com

La grande saga du «blue jean» Par Popeline, les petites mains

Quel autre symbole aussi puissant que le jean pour évoquer le « folk » ? Vêtement mythique adopté par la jeunesse romantique et rebelle des années 1950-1960, qui traduit un art de vivre étayé par la littérature et le cinéma américain, de Jack Kerouac à James Dean, le jean incarne les valeurs pionnières de liberté de l’Ouest américain. Mais qui sait aujourd’hui combien le hasard a joué un rôle important dans la pérennité de cette histoire commencée... à Nîmes et à Gênes au XVIIe siècle ? LA NAISSANCE DU JEAN À SAN FRANCISCO En 1853, le jeune Oscar (?) Levi Strauss, originaire de Bavière, modeste colporteur juif exerçant à New York, arrive à San Francisco en pleine fièvre de l’or. Il transporte dans ses chariots des toiles de tente et des bâches qu’il espère vendre aux pionniers [on appelle les premiers arrivés – en 1849, les forty niners]. Mais ceux-ci lui expliquent que ce n’est pas tant de ces articles dont ils ont besoin que de bons pantalons résistants et fonctionnels.

Levi Strauss compte parmi ses clients un tailleur, Jacob Davis, qui confectionne pour les bûcherons des pantalons renforcés par des rivets métalliques aux points sensibles. Les deux hommes déposent ensemble un brevet, Levi Strauss taille dans ses toiles des pantalons de dessus et salopettes [overalls] rivetés, le succès est immédiat. Les mineurs chercheurs d’or sont très contents de leurs pantalons ultracostauds aux poches suffisamment solides pour contenir les pépites d’or qu’ils trouvent. Levi Strauss fonde avec son beau-frère une société de confection et de textile industriel qui va se développer au cours des années pour devenir la multinationale Levi Strauss & Co, qui cultive aujourd’hui cet héritage. A ses débuts, le jean n’est pas encore bleu, mais dans des tons qui vont de l’écru au brun, ces étoffes rêches et épaisses sont très difficiles à travailler. Levi Strauss les remplace peu à peu par le denim, un tissu à l’armure serge, teint à l’indigo, importé d’Europe. En 1860, la société Levi Strauss ne travaille plus que le denim. En plus des rivets apparaissent en 1873 sur les poches arrière des surpiqûres en lin orange, pour les assortir aux rivets de cuivre.

La combinaison Koveralls pour enfants, de Levi Strauss, créée en 1912 sur Elevenvintage

à g. : Les bureaux de la firme Levi Srauss à San Francisco, 1866, site Levi Strauss à dr. : Portrait de Oscar (?) Levi Strauss, SF History Center, SF Public Library sur San Francisco cityguides

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à g. : Le stand Levi Strauss à l’Exposition Internationale Panama-Pacific, San Francisco, en 1915 : on y coud sur place le Koveralls pour enfants sur Federicodecalifornia à dr. : publicité Koveralls, 1908, archives Levi Strauss sur San Francisco cityguides

En 1912, c’est avec un article pour enfant, la Koveralls, une combinaison en denim, que la compagnie Levi Strauss étend pour la première fois son marché de la côte Ouest à l’ensemble des Etats-Unis. Elle s’appuie sur une large publicité, affiches et marques peintes, la Koveralls gagne un prix en 1915 à l’Exposition Internationale Panama-Pacific. En

Des enfants récoltent des pommes de terre, Vicinity of Caribou, Aroostook County, Maine, octobre 1940 photo Jack Delano, Library of Congress

1918, apparaissent les Freedom-Alls qui désignent à la fois des vêtements de travail brevetés et des vêtement de loisirs pour les femmes.

à g. et à dr. : Salopette et combinaison de denim bleu pour enfant, vers 1925 sur The Wisconsin Historical Society au centre : Enfants en salopette, vers 1900-1920

Femmes travailleuses des années 1925-1930 en salopettes jeans sur le blog Tell me about jeans

La prière avant le barbecue, Foire du Nouveau Mexique, Pie Town, New Mexico, octobre 1940 photo Russell Lee, Library of Congress

Femmes employées de la Compagnie de chemins de fer NordOuest et Chicago pendant leur pause repas, Clinton, Iowa, avril 1943, photo Jack Delano, Library of Congress

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École rurale, comté San Augustine, Texas, avril 1943, photo John Vachon, Library of Congress

Le jeans fait partie de l’équipement du GI’s pendant la Seconde Guerre mondiale sur le blog federicodecalifornia

On peut voir ces magnifiques photos, et d’autres (à ne pas manquer)sur Wild Colorado 1939-1943, The Denver Post Photo Store

Peu à peu, à partir des années 1920, le jeans glisse du vêtement de travail au vêtement de loisir et de folklore ; en 1922 les bretelles disparaissent pour laisser place aux passants. Pendant la grande crise de 1929, peu cher, il est adopté par les paysans et les travailleurs. Entre 1933 et 1938, dans le cadre du New Deal, des dizaines de milliers de salopettes en denim sont distribuées aux déshérités. à g. : Affiche de Paradise Canyon, de Carl Pierson, avec John Wayne, 1935 sur le blog federicodecalifornia à dr. : Affiche de Les Raisins de la colère, de John Ford, avec Henry Fonda, 1940 sur ioffer

Le jeans fait partie de la tenue de base des GI’s et débarque avec eux en Europe en 1945. À la démobilisation, les magasins de surplus américains écoulent ces marchandises dans toute l’Europe, soutenus par le succès des films américains. Le jean symbolise l’Amérique, celle des pionniers héros de la conquête de l’Ouest, celle des stars comme John Wayne, Gary Cooper ou Henry Fonda qui le portent, il se fait universel.

à g. : Publicité du premier jeans femme, le Lady Levi’s Jeans, septembre 1934 à dr. : Femmes au travail vêtues de jeans, fin des années 1940 sur le blog federicodecalifornia

C’est en 1930 que Levi Strauss & Co commence à utiliser l’image du cowboy, même si les jeans sont alors toujours considérés comme des vêtements de travail. Vers 1935, par le biais du cinéma qui s’en empare, les citadins découvrent la campagne et le jeans, parents et enfants jouent aux cowboys. On ôte au jean ses rivets pour qu’il n’abîme pas les chaises d’école et d’université. Il se répand chez les étudiants et les artistes, il s’introduit dans la garde-robe féminine. La luxueuse revue Vogue publie la première réclame Levi Strauss en 1935, signe que le jean a passé la barrière sociale des ouvriers vers la riche société de l’Est – c’est suffisamment rare dans ce sens pour le souligner.

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Marilyn Monroe, 1953 ; James Dean, 1955 sur Tendances de mode


bure, très solide, tissée avec de la laine et des déchets de soie, dans la ville de Nîmes, depuis au moins le XVIIe siècle. A la fin du XVIIIe, on applique aussi le terme à un tissu de lin et coton fabriqué dans le Bas-Languedoc, qu’on exporte vers l’Angleterre. L’historienne Pascale Gorguet-Ballesteros cite encore le nom occitan de nim qu’on donne alors au beau drap de laine produit entre la Provence et le Roussillon.

Groupe d’esclaves, Cumberland Landing, Virginia, 1862 sur myspace Rosie the Riveter, par Howard Miller pour le comité de production de guerre des Etats-Unis, 1943 sur Wikipedia

à g. : Jeans brodé style Flowerpower, fin des années 1960-début 1970, The Metropolitan Museum of Art, New York à dr. : Festival de Woodstock, 1969, sur Life Magazine

Dans les années 1950, il devient rock’n roll et sexy, sublimé par les mythes de James Dean et de Marilyn Monroe. Le jeans, synonyme de débauche, est interdit dans les écoles. La publicité s’en mêle, qui manipule son image. Il représente la jeunesse et la contestation, les mouvements sociaux utilisent ses codes vestimentaires (féminisme, hippy, jeunesse des pays de l’Est), c’est le vêtement démocratique par excellence : quel que soit son sexe, son appartenance sociale, tout le monde le porte. LE DENIM VIENT-IL DE NÎMES ? L’origine du terme denim est plutôt controversée. On a l’habitude de dire que ce serait une contraction de l’expression française serge de Nîmes, qui est une étoffe grossière de

Ce qui est sûr, c’est qu’au début du XIXe siècle, le denim désigne, en Angleterre et en Amérique, un robuste sergé de coton, avec un fil de chaîne généralement teint à l’indigo et un fil de trame écru, réservé à la confection des vêtements de travail des mineurs, des ouvriers et des esclaves noirs. Ce serait encore une autre histoire de vous raconter la guerre de résistance dans la France du XVIe siècle entre la guède (les fameuses boules de Cocagne qui donnent le pastel) et l’indigo. C’est donc ce tissu que choisit Levi Strauss, mais seulement dans les années 1860, pour confectionner ses pantalons. Il est alors en affaire avec la famille André de Nîmes. A partir de 1915, Levi Strauss & Co commence à acheter son denim à Cone Mills, en Caroline du Nord, qui devient le fournisseur exclusif à partir de 1922. DE LA « TOILE DE GÊNES » AU JEANS Depuis le XVIe siècle, les Anglais exportent des tissus appelés futaines de Gênes, qui effectivement proviennent de la ville de Gênes en Italie – le mot italien geneose, déformé et retranscrit phonétiquement, et le mot anglais du XVIIe siècle Geanes pour désigner Gênes, dérivent vers jean ou jeane en anglais ; on trouve le terme pour la première fois en Angleterre en 1567. De là à créer la légende d’un Christophe Colomb et ses compagnons découvrant l’Amérique en pantalons de « toile de Gênes »… Les Anglais produiront ensuite eux-mêmes cette toile dans le Lancashire. C’est un mélange de laine et de lin, puis de lin et coton, très solide, qui sert pour les voiles des navires, les bâches, les tentes, les pantalons de marins. www.mespetitesmainsmagazine.net

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Chercheurs d’or californiens, appelés Forty Niners (de 1849, date de la première vague de la ruée vers l’or) sur Public Broadcasting Service (PBS) Archives of the West

Les pantalons bruns des débuts de Levi Strauss sont réalisés dans cette toile de Gênes. Par glissement le pantalon de Levi Strauss a peu à peu pris le nom du matériau dont il est fait. Quand le matériau a changé, qu’il est passé de la toile de Gênes au denim, le nom est resté : jean. A partir des années 1870, tous les jeans Levi Strauss sont bleus, l’appellation commerciale blue jeans n’apparaîtra qu’en 1920. Le denim teint à l’indigo est trop épais pour prendre la couleur dans toute son épaisseur, mais c’est justement cette instabilité de teinture qui fait tout le charme du jean, on dirait une matière vivante qui change sur le corps même de celui qui la porte. A tel point que lorsque les couleurs chimiques vont devenir grand teint, on blanchira artificiellement le tissu pour retrouver le délavé des origines. En 1890, par extinction de son privilège juridique et commercial, Levi Strauss perd son exclusivité sur les pantalons jeans. Entre-temps le fondateur est mort milliardaire en 1902, les concurrents s’engouffrent dans la brèche. C’est le cas de Lee dès 1911, qui aura en 1926 l’idée d’une braguette à fermeture Éclair, ou de Blue Bell (qui deviendra Wrangler en 1947) à partir de 1919, c’est le concurrent le plus sérieux de la firme Levi Strauss & Co.

Par réaction la firme crée le Levi’s 501, qui garde les rivets de cuivre et les surpiqûres orange. La légende du 501 est en marche. 501, tout simplement parce que c’est le numéro de lot de fabrication qui figure sur le tissu dont il est fait, le « 01 », à partir d’une toile denim de 10 onces (environ 300 grammes). La première étiquette en cuir aux deux chevaux était apparue en 1866 – on dit que Strauss aurait décidé d’attacher l’un de ses pantalons à deux chevaux, ces derniers tirant dans des sens opposés : soumise à si rude épreuve, la toile ne se serait pas déchirée ! Cette étiquette est remplacée en 1936 par la célèbre petite étiquette rouge, visible et cousue le long de la poche, pour distinguer le Levi’s de celui de ses concurrents et garantir son authenticité. C’est la première fois dans l’histoire de la mode qu’une marque se rend visible à l’extérieur du vêtement. LE JEAN POURRAIT-IL DATER DU XVIIE SIÈCLE ? Peu salissant, bon marché, qui ne se froisse pas et se bonifie en vieillissant, porté en même temps par plusieurs générations, le jean connaît un phénoménal succès mondial au point de devenir un vêtement mythique. « Je n’ai qu’un regret, celui de ne pas avoir inventé le jean » disait Yves Saint Laurent. Il n’est donc pas étonnant que chacun veuille s’approprier un petit bout de ses origines historiques, qui restent floues, même les archives de la compagnie Levi Strauss ont brûlé dans l’incendie qui a ravagé San Francisco après le grand tremblement de terre de 1906. Le jean pourrait-il dater du XVIIe siècle ? C’est la question que se sont posée conjointement les stylistes spécialistes du jean Marithé et François Girbaud, et Gerlinde Gruber, historienne de l’art, conservateur des peintures du XVIIe et du XVIIIe siècle hollandais au Kunsthistorisches Museum de Vienne (Autriche). Une très sérieuse exposition a eu lieu à la Galerie Canesso sur ce thème en septembre 2005.

à g. : Femme mendiant avec deux enfants ; à dr. : Le Barbier par le Maître de la toile de jean, actif en Italie du Nord à la fin du XVIIe siècle

Le 501 de Levi Strauss site Levi Strauss

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Gerlinde Gruber a étudié pendant plusieurs années les toiles de l’anonyme « maître de la toile de jean », qui au XVIIe siècle en Italie peint des vêtements dont certains sont d’une étoffe bleue (d’un bleu plus ou moins profond) à la trame composée de fils blancs, la structure typique de la toile de Gênes. On


voit dans les jupes des paysannes ou les vestes des mendiants un tissu indigo, cousu de blanc, dont les déchirures révèlent le tissage épais, qui ressemble ma foi fort au jean actuel.

Femme cousant avec deux enfants, par le Maître de la toile de jean, fin du XVIIe siècle

Petit mendiant avec une part de tourte, par le Maître de la toile de jean, fin du XVIIe siècle photo Galerie Canesso

Femme cousant avec deux enfants (détail), par le Maître de la toile de jean, fin du XVIIe siècle photos Galerie Canesso

« Dans l’Italie de cette époque, ce tissu, produit à Gênes mais aussi à Milan, sert à fabriquer des vêtements destinés aux classes sociales les plus modestes » explique Gerlinde Gruber. « Pas cher et de bonne qualité, il s’exporte alors en dehors d’Italie ». On n’a bien sûr aujourd’hui aucun reste palpable des vêtements de ces mendiants et de ces paysans, portés jusqu’à l’extrême usure. Par ailleurs peu de documents écrits renseignent sur les exportations de cette toile robuste et épaisse d’Italie au XVIIe siècle, si ce n’est les comptes d’un tailleur anglais mentionnant cette provenance génoise.

Veste en jean imprimée au laser, d’après le Petit mendiant avec une part de tourte par le Maître de la toile de jean, Marithé et Jean-Pierre Girbaud

Pour l’occasion, Marithé et Jean-Pierre Girbaud ont imprimé au laser, selon le nouveau procédé WattWash, le portrait du Petit mendiant avec une part de tourte de l’ainsi donc désormais nommé « maître de la toile de jean » sur une veste en jean, redonnant en quelque sorte une nouvelle vie à ce portrait d’enfant réalisé il y a quatre cents ans. Alors le jean est-il nîmois, génois ou américain ? Fondées ou pas, ces origines italiennes ? Quand on nous raconte une belle histoire, avec de si belles images, on ne demande après tout qu’à y croire.

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Ouvrages pour les plus petits http://lebianchemargherite.blogspot.fr/

t.u.

DIY n°12

Doilies

par Le bianche margherite

LE TUTO Centrini... Piccoli capolavori creati da mani sapienti, riposti in un cassetto con cura, stirati e inamidati. In attesa di essere messi in bella mostra sulla credenza della nonna... I centrini io li ho sempre guardati un po’ come «buone cose di pessimo gusto» ma adesso è arrivato il loro momento ed anch’io li guardo da una prospettiva diversa... li trovo deliziosi nelle interpretazioni attuali di stilisti e creativi e non ho saputo resistere al loro richiamo... Una piccola giostra fluttuante, scacciapensieri, dai colori della natura... piccoli mandala sospesi per meditare e rilassarsi prima del sonno.

Giostra: • ramo contorto trovato sulla spiaggia, • sbiancato dall’acqua del mare; • spago; • centrini.

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Ouvrages pour les plus petits

naissance

http://shwinandshwin.blogspot.co.uk/

Baby romper

par Shwin & Shwin DIY n°13

Today is the second installment of the Belly+Baby series! Are you loving it so far? Just as a reminder if you are new to the series, CINO, See Kate Sew, and I are teaming up for a fun series showcasing a project for our growing bellies or babies, every Monday in September. Today I am sharing a project for Baby! A sweet little newborn romper. Pattern and all, (later this week I will show you how to make the pattern larger in case you are sewing for an older baby)

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So the good stuff, here is a link for the pattern: The pattern pieces print out on 3 pieces of paper, they are in black and white, and you will only need to tape two pieces together. Follow the instructions on the pattern for cutting. Pattern Pieces include a seam allowance of 3/8’’

Pattern / Le patron se trouve sur le blog de l’auteur HERE / ICI

Next adding box pleats, fit the front piece to the strip. Pin as you go keeping the pleats even as you work the way out. To get started with right sides together, sew the two front pieces together from the top down to the crotch.

Then top stitch the top and bottom of the strip to secure the pleats. Press the front open. Then you will want a small strip which there is not a pattern piece for, I used the front facing as my guide for the width and I made it 2 inches tall. Then press the top and bottom under. Pin the middle of the strip to the middle seam of the front. www.mespetitesmainsmagazine.net

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Ouvrages pour les plus petits Next sew the back piece to the back along the gather. As a note I used fusible interfacing on the back piece since I was using a thin linen and I needed a little structure.

Next the back pieces, sew them right sides together the same way you did for the front.

Next press the back piece upward and top stitch the seam in place.

Next sew a basting stitch across the top of the back piece and pull to gather.

Next with front and back pieces together sew up the the sides from the under arm down the leg.

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Next sew the shoulder straps two of them right sides together. Clip the corners and then turn the straps right side out. (leave the bottom open) As a note I used interfacing on the straps as well, since I wanted them to be a little stiff.

Next place the straps on the back piece. The raw edges should match up and the straps should face down.

Then with right sides together sew the facing to the front and back. Sew along the top edge and arm curve. Clip the corners and the curves.

Next turn the facing around to the back. Top stitch along the edge to secure the facing in place.

Next sew the facing pieces together at the sides. *Note I also used interfacing on the facing pieces, again to add more structure since my fabrics were so thin.

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Ouvrages pour les plus petits Now you will need to make the leg facing. The pattern shows the guide for where you want the facing to be, You want the leg pieces to be one piece following the curve of the pant. Make on for the front and back.

Then with right sides together sew the facing to the legs along the raw edge.

Turn the facing to the back and top stitch in place.

Now you will pin the pant curve to they overlap. Mark where you want the snaps and using sew on snaps or snap tool add snaps all along the curve. (honestly there is no picture because I only got through 3 sew on snaps, and then I moved on, I still have 3 months left before a baby will wear it, so I have time.)

Next for the leg cuff fold the edges in 1/4Âť. (again I used interfacing for some added stiffness)

Please DO NOT share the link to the pattern with others please link back to this post. Respect the work that went into creating the pattern and DO NOT share the pattern only the link to this post with others.

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Thank you!


Then add the cuff to the pants. You can add pleats of gather the bottom the pant leg so the width fits the cuff. Sew in place.

Lastly you will add button holes to the top front and button holes on the straps. You can add a second set of buttons to allow for more growth.

Then press the cuff out flat. The next part is missing a picture... but you want to fold the edge under 1/4Âť and then fold the cuff up in half so the fold covers the seam. Sew in place. Add an extra snap at the bottom of the cuff.

That’s all there is to it. A cute little romper ready for a little baby.

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Ouvrages pour décorer http://www.thislittlestreet.com/

t.u.

Pimp a Stool

par This little street 1 project, 2 ways. In 2 different parts of the world’s ready?! For our first round, Belinda and I choose to work on these round stackable stools that everyone seems to have right now in their home. As I mentioned in my teaser post yesterday, Belinda from The Happy Home worked on her version while I worked on mine... not really knowing what we were each up to! And here’s the result...

So...what do you think?! 76


DIY n°14

While I was working on my little cross-stitched version in New York, Belinda made this gorgeous hand-painted stool inspired by aboriginal art. Pretty uh?! Now, now, this is the only picture I’ll share of Belinda’s stool, so make sure to go to her blog for more! For my version, I found inspiration in the current dipping trend -even though what I did isn’t exactly dipping- and in some of the amazing cross-stitching work that I’ve come across lately. Here are some images that inspired me: this flower cross-stitch mural, the work of Jessica Decker, and this piece of furniture. Want to make this stool for yourself? Hang in there, the DIY instructions are right after this jump!

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What you need: • stool (something like the FROSTA stool from IKEA – unfortunately they don’t carry it in the US, boohoo) • masking tape • acrylic paint • varnish • power drill + 1/4 drill bit for wood • wool in 4 different colors. I used this Garn Studio wool -a bit fuzzy for this project I’ll have to admit…but the colors are so gorgeous! • large-eye needle that will fit your wool • paper and a printer

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What to do

1. Print out my cross-stitch flower pattern (you can click on the link to view then print, or right click to save the file to your computer). 2. Tape the pattern to the top part of the stool so it won’t move. Using a push pin or other needle through the paper, mark each corner of the Xs on the pattern – it will show you where you have to drill holes. 3. Drill holes with your power drill where you made the tiny marks. As you’re drilling, make sure to avoid any screws that are already in the stool to hold the legs. Do so by drilling sideways into the wood whenever a hole is meant to be direcly above a screw. Dust off the stool so that it’s clean for the painting part. 4. Use masking tape to cover that sides of the leg that aren’t going to be painted. 5. Paint the edges of the legs and the top part. Let dry. Add as many coats of paint as necessary until you are happy with the result. 6. Varnish the painted areas. 7. Let the stool dry for a few hours. Once it is completely dry, thread your needle with the wool and start cross-stitching your way through the flower pattern. If you have never cross-stitched before, you’ll see, it’s easy – just find a tutorial on youtube! 8. You’re done! PS: If you like this stool but drilling holes ain’t your thing, you can just paint the cross-stitch flower on your stool instead. Super easy and you’ll get a very similar look!

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Ouvrages pour décorer

t.u.

http://www.etdieucrea.com/

DIY mini sous tasses kitsch et rétros en perles Hama par Et Dieu créa J’adore les imprimés shabby de Cath Kidson, j’ai notamment plusieurs nappes et toiles cirées dans ces fleuris hyper rétros. Il m’était donc totalement impossible de résister lorsque j’ai vu ce mini cadre sur ce blog. J’ai eu plutôt envie d’en faire un dessous de tasse assorti à ma toile cirée, et je l’ai légèrement transformé n’ayant pas de plateau de support assez grand. Je me suis bien amusée à le faire, avec à mes côtés mon petit Jules hyper impressionné! Nous n’avions pas les même couleurs de perles, les nôtres sont plus fluos, mais j’aime bien le côté encore plus kitsch que cela donne à l’ensemble. Je vous montrerai bientôt les réalisations de mon grand qui sont assez incroyables !!!

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DIY n째15

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Ici et lĂ

t.u.

bordando con tapicerĂ­a DIY

Bague ajustable Moustache

http://domingodeinvierno.blogspot.com. es/2012/07/bordando-con-tapiceria.html

http://fr.dawanda.com/shop/Emminfrance

DIY

Po

Last stitch effort

Irene

http://camillestyles.com/life-2/diy-crossstitch-office-supplies/

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http://irene.dk/keramik/broderi-krukke


Foxy fox...

DIY

DIY http://lucykatecrafts.blogspot. fr/2012/03/foxy-fox.html

our les modernes PĂŠnĂŠlope

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Scissor Quirk

http://michelleclement.typepad.com/blog/2011/02/ love-in-the-middle-free-embroidery-pattern.html

Corina Rietveld

http://www.corinarietveld.nl/#!

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Ici et lĂ

t.u.

Suzie Stanford http://www.suziestanford.com.au/index.htm

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Stedi http://www.etsy.com/shop/stedi

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Dans l e prochain numéro Tout nettoyer dans la maison à découvrir en mars 2013

That’s all Folks! Notre actualité : www.mespetitesmainsmagazine.net facebook.com/mespetitesmains.magazine twitter.com/plumetismag pinterest.com/plumetis plumetisbazaar.tumblr.com

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