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Les détecteurs de fumée: un petit investissement pour une efficacité maximale

Les appareils ménagers électriques sont aujourd’hui tous très sûrs, et il est rare qu’un feu ouvert soit allumé dans une habitation. Pourtant, des incendies se déclenchent toujours, mettant en danger la vie des habitants non seulement par les flammes, mais aussi par la fumée qu’ils produisent. L’installation d’un détecteur de fumée n’est toujours pas obligatoire dans les logements privés en Suisse, mais les pompiers et les assureurs le recommandent vivement.

Les mesures permettant de protéger une habitation contre les incendies sont bien connues: pour un maître d’ouvrage, il s’agit en premier lieu d’utiliser des matériaux résistants au feu. Il est par ailleurs indispensable d’utiliser correctement appareils électriques et systèmes de chauffage. Si le feu se déclenche malgré tout, les systèmes d’alarme devraient permettre de limiter les dégâts. On trouve aujourd’hui des détecteurs de fumée à prix tout à fait abordable. Ces dispositifs sont extrêmement simples à installer et ne nécessitent aucune intervention d’un spécialiste. Leur utilité ne fait aujourd’hui plus aucun doute.

Pourquoi des incendies continuent de se déclarer dans les habitations privées

Différentes raisons peuvent aboutir au déclenchement d’un incendie: on peut citer en premier lieu des appareils électriques défectueux, un raccordement électrique non conforme, ou encore, souvent, un manque de précautions auprès d’un feu ouvert. Dans ce domaine, les couronnes de l’avent et les cheminées sont les sources d’accident les plus fréquentes, mais aussi les enfants, qui aiment tenter des expériences avec le feu. Quelques précautions peuvent être prises à ces différents égards. La solution la plus onéreuse, mais de loin la plus sûre, est d’installer une alarme incendie en liaison directe avec les pompiers. Cette prestation coûte toutefois quelque 10000 francs par an. Si l’on souhaite un investissement moindre, on pourra opter pour des détecteurs de fumée destinés à protéger les occupants de la maison. Ces appareils fonctionnent sur piles et communiquent entre eux sans fil, par ondes radio. Si, par exemple, une machine à laver installée dans la cave prend feu et provoque un dégagement de fumée, le signal d’alarme sera également transmis dans les autres pièces de la maison. Pour garantir la fiabilité de leur fonctionnement, les détecteurs de fumée devront être contrôlés par un professionnel une fois par an. Les propriétaires déjà équipés d’un système d’alarme anti-effraction pourront compléter celui-ci par une

fonction de détection de fumée sans trop de frais supplémentaires. Dans ce cas, ils n’auront pas à se plier aux normes strictes édictées par l’Association des établissements cantonaux d’assurance incendie (AEAI). En cas d’apparition de fumée, le dispositif envoie un message à la centrale d’alerte chargée de la sécurité anti-effraction, qui prévient ensuite les pompiers.

Miser sur des matériaux adaptés pour protéger sa maison contre le feu

Pour les maisons individuelles, les prescriptions légales en matière de protection incendie ne sont pas très contraignantes. Chaque maître d’ouvrage est en droit d’opérer ses propres choix en la matière. Les matériaux de construction sont classés en différentes catégories selon leur risque d’incendie et leur inflammabilité, ce qui permet de réfléchir dès la planification aux matériaux isolants à employer. Certains matériaux contenant du plastique ou de la cellulose, qui s’enflammeront plus aisément, sont souvent traités avec des produits ignifuges synthétiques. Pour se prémunir efficacement contre les incendies, on optera donc pour des matériaux difficilement inflammables pour construire sa maison.

Ne pas bloquer les issues de secours

Il peut arriver que les systèmes de chauffage soient installés dans des locaux destinés au stockage ou aménagés en salle de fitness. Ce cas se rencontre fréquemment dans les maisons individuelles, les immeubles collectifs et d’autres bâtiments de petites dimensions. Il convient alors de veiller à ne pas bloquer les issues de secours. Les systèmes de chauffage à combustion tels que les cheminées d’agrément ou les poêles en faïence, à accumulation ou à pellets, seront quant à eux obligatoireDétecteurs de fumée et de ment placés dans des pièces où l’apport d’air extérieur est suffisant. monoxyde de carbone Appareils de chauffage : le confort plutôt que le risque

Les détecteurs de fumée sont des appareils autonomes fonctionnant sur piles. Le plus souvent, il s’agit de systèmes optiques utilisant le principe de la diffusion de la lumière: un rayon infrarouge est émis à intervalles réguliers à travers la chambre de fumée, dont les parois sombres absorbent la lumière ; la cellule photo-électrique située hors du champ du rayon ne reçoit ainsi pas de lumière. Mais lorsque la chambre de détection est emplie de petites particules de fumée, le rayon infrarouge se disperse et se diffuse dans la chambre, et vient toucher la cellule photo-électrique, qui active alors le système électronique et déclenche une alerte. La concentration en monoxyde de carbone peut augmenter en cas d’incendie, même en l’absence de feu ouvert dans la pièce. Ce gaz inodore se dégage parfois des cuisinières ou des appareils de chauffage non étanches. Des capteurs électrochimiques ont donc été mis au point pour le détecter: toutes les quatre secondes, ils vérifient la concentration en monoxyde de carbone dans l’air ambiant. Dès que celle-ci dépasse les 43 parties par million, le capteur déclenche une alarme. Lorsque la concentration redescend en-dessous du seuil critique, par ex. une fois la pièce suffisamment aérée, l’alarme se désactive automatiquement. Les appareils de chauffage, garants d’une température intérieure agréable, sont indispensables pour traverser la saison froide. Les poêles électriques et les radiateurs font partie des équipements les moins sûrs. Leur vétusté ou un défaut d’utilisation peut, dans certaines circonstances, provoquer un incendie. Les poêles à bois nécessitent eux aussi la plus grande prudence afin d’éviter qu’ils ne chauffent trop fort: dans le cas contraire, il peut arriver que les objets se trouvant à proximité prennent feu sous l’effet de la chaleur dégagée. Les chauffages modernes, en revanche, répondent à des normes techniques sévères. Le législateur a donc revu à la baisse les exigences imposées aux chaufferies par les prescriptions de protection incendie PPI 2015. Ainsi, par exemple, il n’est plus obligatoire que les pièces chauffées au fioul ou au gaz dans les maisons individuelles constituent un compartiment coupe-feu séparé.

Protection anti-incendie – un sujet «chaud» ?

Le feu fascine l’être humain depuis la nuit des temps. C’est également encore le cas aujourd’hui, pour autant qu’il ne s’agisse pas d’un incendie de ville destructeur. La protection anti-incendie est une interaction entre des mesures propres aux constructions et des mesures d’organisation complétées par des installations techniques.

Une interaction adéquate accroît la sécurité pour les gens, les animaux, les biens, les infrastructures et l’environnement. Toute une série de précautions utiles en font partie – ces dernières ne sont pas forcément coûteuses, par exemple :

Détecteurs avertisseurs de fumée Les détecteurs avertisseurs de fumée sont autant d’assureurs-vie actifs : ils sont fixés et installés discrètement au plafond pour fournir leurs services pendant 10 ans sans se faire remarquer : ils détectent les plus petites particules de fumée et alarment les personnes présentes – mais ce n’est pas tout : ils transmettent l’alarme au détecteur avertisseur de fumée de la pièce d’à côté.

Extincteurs et couvertures d’extinction Immédiatement après la détection d’un incendie, ils sont les outils de «premier secours» : ils conviennent de manière idéale aux débuts d’incendie. Leur maniement est très simple et lorsqu’un extincteur est correctement utilisé, il est extrêmement efficace – pour autant que l’extincteur soit chargé du bon agent extincteur. Il existe ainsi des extincteurs spéciaux pour des feux de graisses et d’huiles. Chaque ménage et chaque bureau devrait disposer d’un extincteur ou de couvertures d’extinction car malgré les interdictions de fumer, les risques d’incendie sont encore là.

Installations de détection d’incendie Les installations de détection d’incendie font partie d’une solution globale. Elles relient tous les détecteurs d’incendie installés dans le bâtiment à la centrale. Les données des détecteurs de fumée y sont analysées et traitées avant que les alarmes correspondantes soient données. Simultanément, il est possible d’activer une commande en cas d’incendie et de prendre de premières mesures visant à éviter une propagation de l’incendie.

Installations d’extinction Les installations d’extinction sont en mesure de reconnaître très tôt des débuts d’incendie – plus elles y arrivent rapidement, mieux c’est. On distingue entre des installations d’extinction à eau, à gaz et des installations d’extinction spéciales dans les exécutions les plus diverses. Pour les établissements de la restauration et les cuisines industrielles, des systèmes d’extinction automatiques pour cuisine sont idéales pour combattre des incendies d’huiles et de graisses.

Entretien Bien que les installations techniques anti-incendie ne s’utilisent que rarement, voire jamais, leur entretien régulier et systématique est indispensable. Cela permet de contrôler et de garantir le bon fonctionnement de l’installation de protection anti-incendie. Après ces travaux d’entretien, le propriétaire de l’immeuble dispose ainsi à nouveau d’une installation de protection anti-incendie prête à fonctionner.

Conseils et instruction Nos spécialistes de la protection anti-incendie sont à votre disposition tant pour des conseils que pour une séance d’instruction. Contactez-nous si vous devez résoudre un problème lié à la protection anti-incendie : «MINIMAX – systèmes de protection antiincendie» et «Tout d’un seul et même fournisseur».

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