Book 2012

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2011-2012

MASTER 1 & 2 MÉTROPOLES ÉCOLE D’ARCHITECTURE DE LA VILLE ET DES TERRITOIRES À MARNE-LA-VALLÉE

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08/08/2012 10:46:47



MÉTROPOLES promotion 2011/2012

master 1 Gaëlle Amiot Guillaume Baillard Thomas Beillouin Paul Biju Duval Melina Bona Ariane Cohin Margaux Chevalier Guillaume Dachy Valérie Dumont Charles Durand Pierre Duperray Eleonore Giraud Vita Ilesic Petr Kalivoda Theodora Kariki Pietro Marchi Charlotte Michelin Alix Sélezneff Samya Pelloquin Pei Yun Yu Raphaël Zephir

master 2 Caroline Alluard Quentin Deyirmendjian Marion Girodo Lina Jalu Quentin Journet Lucas Meliani Elsa Nougues Ko Tsuji Ingrid Uger Marjorie Wiest

Le master Métropoles s’intéresse aux questions posées aujourd’hui par la ville, dans ce monde devenu à la fois majoritairement urbain et écologiquement fragile. La spécificité de cette filière de master est donc de s’intéresser à l’architecture sous l’angle de la métropole, considérée comme un lieu dont le destin, le fonctionnement et le rythme sont étroitement liés à ceux du globe. En effet, si depuis 2007 plus de la moitié de l’humanité habite en ville, si les métropoles sont les organismes qui entraînent le développement mondial, c’est aussi là, dans les grandes villes que se matérialise le plus fortement le point de rencontre entre les notions de mode vie urbain et d’avenir écologique planétaire. A ce titre, la réalité métropolitaine de Paris, dépasse largement les limites administratives de la capitale. Elle est symptomatique de ces grandes structures urbaines où vit une part croissante de l’humanité. Le rythme d’évolution n’est bien sûr pas le même à Sao Paulo, Bombay, Londres ou Lagos, ni l’acuité des problèmes posés. Cependant les méthodes d’approche et d’analyse, les attitudes de projet et de recherche de stratégie de développement, se rejoignent d’une métropole à l’autre. Métropoles a pour objectifs d’étudier, de rechercher et d’inventer les principaux thèmes et sujets qui structurent à la fois l’histoire, le fonctionnement actuel et les enjeux à venir des métropoles - Paris et les autres -. La maîtrise de l’« emboîtement des échelles » du global au local et inversement, est au cœur de cette filière. La dimension et les problématiques architecturales restent primordiales. Le projet aura pour ambition de maîtriser à la fois les outils de la stratégie urbaine d’une part et ceux de la mise en forme architecturale d’autre part. Les étudiants apprendront à travailler en groupe et à dégager, par la confrontation, une stratégie cohérente, synthétique et autonome. Un travail important en maquette sera mené, tant à l’échelle urbaine qu’à l’échelle architecturale. Des notions et des thèmes aussi divers que l’identité des territoires, l’intensité urbaine (commerce, équipements), les densités réelles et vécues, les mobilités de toute sorte (individuelles et collectives) et les réseaux, le patrimoine, l’interaction entre forme urbaine et environnement sont abordées en fonction des projets. Chaque année, un sujet d’étude métropolitain sera proposé soit à Paris, soit ailleurs dans une métropole française ou étrangère. Au 1er semestre, l’enseignement de projet sera organisé conjointement entre 4e et 5e années. Les étudiants conduiront une recherche avec deux objectifs : dégager une problématique collective pour ensuite définir des pistes de projets personnelles. Au 2e semestre, le projet de 4e année consiste soit en l’approfondissement du sujet étudié au 1er semestre, permettant aux étudiants de produire un projet abouti à une échelle fine, soit en un projet autonome. En 5e année, le PFE choisi par l’étudiant, exploitera toutes les données accumulées précédemment sur le site considéré. Cela pourra aller d’un approfondissement du projet du 1er semestre à une remise en cause de celui-ci. Une proposition indépendante pourra néanmoins être formulée en étant appuyée par une analyse préalable conséquente. Cet ouvrage tend à compiler les projets d’étudiants en master 1 et master 2 au cours de l’année universitaire 2011-2012 1


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SÉMINAIRE

Master 1

4 année / 2 semestre / D.Mangin / S.Lane e

nd

Le séminaire s’attachera à apporter une formation sur trois thèmes principaux au travers de cours magistraux, d’interventions de personnalités extérieures, de travaux dirigés et de notes de lecture : 1. métropole (agglomération, métapolis, ville globale...), réseaux, périphérie/ centralités, modes de croissance (ces notions seront abordées sous l’angle historique et géographique, économique et politique, spatial et social) ; 2. méthodes du projet urbain et territorial : tracés, voiries, découpages, construction de l’espace public, règles d’édification... Cette formation de base sera complétée par l’acquisition de connaissances dans les domaines des infrastructures routières et de transports en commun, des écosystèmes, des logiques commerciales et logistiques, etc. Des travaux seront effectués sur l’architecture métropolitaine et ses relations au sol, au sous-sol et au ciel : infra-architectures, congestion, pondération des masses ; 3. enfin, une formation sur la métropole parisienne, mise en pratique des enseignements définis ci-dessus, sera proposée. Le mémoire pourra porter sur un des trois volets de cet enseignement qui se veut pour une partie au service des projets effectués lors des deux ans de la filière Métropoles. Depuis 2009, le thème du séminaire est «Variations sur la tour de Babel». Métropoles / Grand Paris / architectures métropolitaines Le séminaire alterne cours et travaux dirigés au travers des sujets suivants : 1. initiations au concept de métropole et réseaux 2. leçons sur Paris-Métropole - Paris Métropole / Grand Paris - Croissance urbaine de la région parisienne - Planification urbaine en région parisienne 1919-1965-2007 - Mobilité résidentielle et habitat / Gouvernance - Développement économique et emploi 3. formation aux outils du projet à l’échelle territoriale et métropolitaine - Infrastructures/déplacement - Dimensionnement espace public et de voirie - Exemples d’insertion urbaine d’infrastructures - Architecture métropolitaine + logistique / commerces - Paysages / infrastructures / architectures Les travaux dirigés portent principalement sur des notes de lecture/exposés et des exercices pratiques ou des études de cas. 5


L’exposition du Louvre au printemps 2008 sur Babylone, et plus particulièrement « de Babylone la ville à Babel la Tour », a été l’occasion inespérée de réviser ses antiques, de (re)découvrir la genèse de mythes fondateurs qui concernent aussi bien le ou les Dieux, les hommes et la Loi, la différence et l’altérité…toutes questions bien actuelles qui agitent la mondialisation, l’insoluble problème du statut de Jérusalem, et, bien entendu, le sens des tours et de la grande ville qui semblent obséder nos contemporains. A ce sujet, la seconde partie de l’exposition rassemblait de nombreux tableaux et gravures autour de la construction et reconstruction picturale de la tour de Babel. Celle-ci a connu bien des inversions de valeurs le long des siècles selon les interprétations que philosophes, théologiens, écrivains, politiques, psychanalystes, archéologues et historiens de l’art ont pu apporter au texte fondateur du début de la Genèse. [« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’Orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un et l’autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! » Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est là qu’il les dispersa sur toute la face de la terre. » Gn 11, 1-9 (Bible de Jérusalem, Paris, Le Cerf, 1988)] Mais elles interrogent aussi, plus ou moins consciemment, des interprétations sur l’universalité ou la différentialité, l’homogénéité ou l’hétérogénéité, la genèse et l’hétérogénèse... Auparavant Kafka avait préparé le terrain en 1920, dans Les armes de la ville , en proposant d’inverser le sens habituel de la malédiction en lui donnant une dimension temporelle plus que spatiale. En d’autres termes, la tour sans fin est avant tout un projet à se transmettre de génération en génération; Stefan Zweig, en 1916, y voit le chemin tracé vers le supranational et d’inverser notre regard : il ne s’agit pas tant de voir et d’atteindre le ciel du bas vers le haut mais au contraire la tour permet de prendre de la hauteur sur l’avenir du monde ; Baudelaire et Borges en font la métaphore de la bibliothèque et du labyrinthe ; Orwell plutôt celle du totalitarisme, le cinéma et la BD feront le reste de Fritz Lang à Alix. Ces lectures éclairent évidemment la question architecturale des tours : sont-elles la manifestation de l’ego d’un seul (promoteur, firme, architecte, tous héritiers du méchant Cain l’urbain pasteur) ou la traduction de l’ambition légitime de la communauté des hommes rassemblée dans un même projet ? Le débat est souvent posé, plus ou moins consciemment, dans ces termes bibliques. L’exposition, dont la masterpiece est évidemment le célèbre tableau de Brueghel l’ancien (1563) et ses variantes, évoque ces questions : après la version spiralée de Colisées superposés, hybrides de constructions en pierre et briques, équilibre instable entre ruine et inachèvement, tour-ville habitable, mixant les termes du programme du texte fondateur, on est passé et on passera de la supposée ziggurat babylonienne, à la spirale du minaret de Samara, à la tour ronde de la version rococo de Desiderio, et au fanal tronconique de Boullée 1781. La question babélienne de la tour sans fin s’est au 20e siècle prolongée par les spéculations, 6


entre autres, de Brancusi et Nouvel ou mieux celle de l’Oma pour la télévision de Pékin CCTV en cours de construction qui détourne la question de la hauteur infinie et irréalisable par un bâtiment en boucle, un anneau de Moebius. Après un premier blog (http://unarchitecteentredeuxtours.blogs.nouvelobs.com), il a fallu à David Mangin plusieurs mois pour se convaincre que ce texte pouvait servir, au delà du thème architectural de la tour sans fin, de socle à des mémoires divers mais qui, grâce au texte commun, en s’appuyant sur des traductions et des interprétations divergentes, pourraient fabriquer une mosaïque en consonnance. Un projet qui, à l’image de Babel, où forme et fond, transmission et dispersion, ordre et confusion pourrait bien faire en quelques années un objet inachevé à l’image du sujet lui-même. Divers intervenants de différentes disciplines, permettent d’apprendre et d’approfondir ces questions. Les mémoires explorent et rassemblent cette exploration vertigineuse de la Tour de Babel sous différents angles. Et contribuer à éclairer le débat sur l’architecture métropolitaine.

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MÉMOIRES Master 2

5 année / 1 semestre / D.Mangin e

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«ALLONS! DESCENDONS! ET LÀ, CONFONDONS LEUR LANGAGE POUR QU’ILS NE S’ENTENDENT PLUS LES UNS LES AUTRES.»

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BIG BROTHER À PARIS ÉTUDE DES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ À PARIS Ko Tsuji

Le mémoire aborde la question de la sécurité et de la ville de trois points de vue: historiquement, techniquement, et géographiquement. La sécurité de la ville est marquée par la mesure de la séparation entre les espaces publics et privés. Aujourd’hui, cette limite semble plus floue. Le domaine de sécurité bénéficie autant des progrès technologiques récents, représentés par la « personnalisation » et le « ciblage ». L’étude souligne les différents caractères de sécurité en fonction de la forme urbaine. De l’espace public (rue) à l’espace privé (intérieur de bâtiments), on est invité à « se filtrer » au fur et à mesure qu’on avance. La transition des espaces se traduit au travers de système de filtrage. Avec l’interpénétration des espaces, et les nouvelles technologies, la surveillance est omniprésente, elle sélectionne et répertorie dans des bases données.

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LEARNING FROM RN3 42 KM (OU PRESQUE) DE PUBLICITÉ Quentin Deyirmendjian

En s’inspirant du travail de Robert Venturi, Denise Scott Brown et Steven Inezour sur le Strip de Las Vegas, dans l’ouvrage Learning from Las Vegas, cette étude se propose de porter un regard, d’étudier et de comprendre le fonctionnement de la publicité de bord de route, par une transposition du Strip à l’échelle métropolitaine du Grand Paris. Pour cela, l’enquête s’appuie sur l’exemple de la route nationale 3, grande voie de communication de l’est parisien qui, longue de 42km, relie Paris à Meaux. Le mémoire s’attache à y comprendre l’histoire et l’évolution de cet axe, le développement des commerces et des enseignes, la variété de leurs messages. Une enquête de terrain séquencée et illustrée de photographies et de croquis présente les supports et les messages publicitaires, leur emplacement, les typologies des commerces et permet d’y mettre en lumière la façon dont les commerces cherchent à « se faire un nom ! ».

«FAISONS-NOUS UN NOM ET NE SOYONS PLUS DISPERSÉS»

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FAISONS-NOUS UN NOM ENQUÊTE SUR UN

ÉTABLISSEMENT ÉVITÉ ; LE LYCÉE HENRI BERGSON, [PARIS 19ÈME] Marjorie Wiest Ce mémoire aborde la problématique de l’identité et de la dénomination, voir même la renommée dans le milieu scolaire. S’attachant premièrement à comprendre le fonctionnement des lycées en Ile-de-France et l’histoire de la sectorisation scolaire, l’auteur fait ensuite une étude sur cas du lycée Henri Bergson, Paris 19e. Les thèmes abordés vont de l’évitement scolaire (lié à l’immobilier, à la sectorisation), au chrono urbanisme (usages dans le temps des sorties d’écoles), des légendes urbaines à la stigmatisation, l’évitement.

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MÉTROPOLISATION & MONDIALISATION RÉSEAUX

DE TRANSPORT ET SYSTÈMES COMMERCIAUX Marion Girodo

Analyse historique, spatiale et fonctionnelle du pôle St Lazare-Haussmann Dans le coeur commercial de Paris, ville aérienne et souterraine sont imbriquées et interdépendantes. Les usages et les programmes de ce lieu sont à l’origine d’une forte intensité et d’un très grand rayonnement. Ce mémoire présente une analyse de la mise en place de ce système urbain, de son fonctionnement actuel, et il questionne ses conséquences sur la perception de la ville aujourd’hui.

«ILS TROUVÈRENT UNE VALLÉE AU PAYS DE SHINÉAR ET S’Y ÉTABLIRENT»

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BABELVILLE

COHABITATION-COPRÉSENCE-CONFRONTATTION

Elsa Nouguès Dans le mythe de Babel, les hommes s’établissent dans une vallée à Shinéar. Dans l’histoire de l’immigration à Paris, Belleville a été une des principales terres d’accueil des populations migrante jusqu’à devenir un mythe. Il y a dans le quartier de Belleville une dynamique qui s’apparente à une guerre de territoire, chaque communauté ayant tour à tour le dessus et le «contrôle» du quartier. Ce jeu de Go grandeur nature est un véritable exercice de communautarisme qui va à l’encontre de l’identité cosmopolite que le quartier donne à voir. Et c’est pourquoi j’ai choisi d’observer ce quartier comme étant un laboratoire Babélien à échelle humaine, celle que l’on vit, celle du quotidien. Ce mémoire a pour objectif de comprendre dans quelle mesure co-habitent, coexistent et se confrontent les différentes communautés au sein du territoire de Belleville. L’étude se veut une véritable investigation du terrain d’étude : elle est composée d’un travail de recherche statistique et historique, de cartographies commentées, mais aussi de récits d’observation au sein du quartier ou encore d’interviews porteurs d’anecdotes et de réalités vécues par les habitants.

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VOYAGE

Ruhr

Octobre 2011 Tous les ans, un voyage d’étude dans une métropole étrangère est organisé en début d’année avec l’ensemble de la filière. Il a pour objectif de comprendre la structure et l’histoire d’une ville, d’observer les réalisations et les projets les plus représentatifs d’une pensée métropolitaine.

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Visite des salles des machines désaffectés

The palace of projects / Denkmalpfad Kokerei/ Anciens bâtiments industriels reconvertis en lieux d’exposition


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School of management and design / Sanaa / Essen / 2005

Ruhr Museum / OMA R.Koolhaas / Essen / 2006


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Visite du parc paysager de Duisburg


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Folwkang museum / D.Chipperfield / Essen / 2010

Küppersmühle museum / ré-habilitation Herzog et De Meuron / Duisburg / 1999



SITE

Zollverein

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Belvédère sur un terril / Tetraeder/ W.Christ Bottrop / 1990

Vue de l’Emscher depuis depuis le gazomètre / Oberhausen

IBA Emscher Park / développement régional de la Ruhr / 1989-1999


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Les b창timents de la cokerie

Complexe industriel de la mine de charbon de Zollverein / Essen

ateliers et puit XII



SEMESTRE 1

Zollverein, mĂŠtropole en projet, laboratoire du futur

Master 1 & 2

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M

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M

50

M

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M

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M


Z(ÎLE)VEREIN Ce projet est situé à Zollverein, sur le territoire de la Ruhr en Allemagne. Cette région a fait l’objet de l’IBA Emscherpark, transformant le territoire en un nouveau lieu d’attraction. Ce projet constitue une relecture du plan de l’Emscherpark, interprété comme un système d’îles, connectées les unes aux autres et affichant différentes typologies. Nous avons qualifié celle de Zollverein comme un système homothétique : l’ancienne zone industrielle forme une entité, entourée par une ceinture verte. Le projet développé vient continuer un réseau d’universités spécialisées existant dans l’Emscherpark. Il s’agit de créer un nouveau lieu de production. Nous proposons d’implanter l’université de Zollverein, accompagnée d’un programme de bureaux et de sport, dans l’ancienne mine dont le plan de reconversion a été dessiné par l’OMA. Sur ce site, il y a une succession d’objets singuliers reliés par le végétal. Le projet vient se poser comme une autre pièce qui propose une continuité de l’espace public à l’intérieur du bâtiment. Il reprend la combinaison de trois programmes en les organisant en spirale autour d’un patio central. En effet le bâtiment permet une vue à 360° sur le site ; la circulation interne et externe suit ce continuum visuel. Au dernier étage et sur le toit, on a un double de l’espace public qui permet d’observer et comprendre le “skyline” des bâtiments industriels du site.

Guillaume Baillard

Marion Girodo

Samya Pelloquin

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UNIVERSITE 10000 m²

1 ACCUEIL 2 AMPHHITHEATRE 3 SALLE DE CLASSE 4 LABORATOIRES 5 BIBLIOTHEQUE 6 RESTAURANT 7 LOCAUX TECHNIQUES 8 SANITAIRES 9 ADMINISTRATION

SPORT 1 000 m²

BUREAU 8 000 m²

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MISE EN RÉSEAU Le site emblématique de Zollverein constitue un fragment de ville hors-temps et hors-échelle, peuplé d’objets architecturaux industriels et contemporains. Paradoxalement, les vestiges monumentaux du site agissent comme des totems, et offrent une appréhension plus globale. Ce projet propose de rééquilibrer les polarités dans l’ensemble du site, en développant et dynamisant la zone de la cokerie par une succession d’interventions ponctuelles. Une végétation de friche est développée pour accentuer les parcours sensibles. Les éléments naturels, actuellement ressentis comme des barrières deviendraient alors liants pour former un parc urbain. Situé à l’articulation des trois secteurs historiques, le projet réunit deux équipements : un centre d’archives des industries minières de la Ruhr et une médiathèque. L’ancrage est à la fois symbolique par le programme qui fait écho à l’histoire du site, et physique par l’ancrage formel de l’édifice, qui dialogue avec l’orthogonalité d’une structure industrielle transformée en miroir d’eau et les courbes organiques de la topographie. Il devient enfin un bâtiment place ou passage, dont la toiture accessible offre des pentes permettant aux piétons de circuler de la partie haute à la partie basse. Les deux pôles actifs de l’édifice - ateliers/administration et public - prennent la forme de deux émergences aux extrémités nord et sud. Les magasins d’archives se retrouvent dans des cercueils opaques dans toute la partie linéaire.

Valérie Dumont

Margaux Chevalier

Ingrid Uger

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RUBA N

ATE LIE RS

HÔT EL

UNI VE R A

ES HIV RC

POTENTIALITÉS FACTEURS D’ATTRACTION

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É SIT

PLACE +


0

+1

+2

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TRAVAILLER DANS LE PARC L’IBA et la mise en œuvre de l’Emscherpark ont permis de redynamiser le territoire, reconquérir ces friches industrielles et mettre en valeur le témoignage du passé industriel, et ce notamment à travers le concept de «travailler dans le parc». Nous nous sommes donc interrogés sur la mise en œuvre de ce concept sur le site de Zollverein qui nous semblait ne pas atteindre pleinement son objectif. A travers ce projet, nous avons voulu renforcer les atouts du site ainsi que la stratégie déjà existante traduite à travers le masterplan de l’OMA. Nous réinterprétons ce document, à la lumière d’une décennie depuis sa réalisation, à travers la réalisation d’une extension symbolique et physique de la cokerie. Ce bâtiment aux dimensions importantes se voit accueillir l’intégralité des programmes de développement du site afin de limiter la consommation d’espace et ainsi laisser le parc se développer. Cette intervention, par ses formes et sa localisation répond à l’objectif de distinguer clairement l’ancienne mine du tissu urbain en le refermant. Enfin, il devient un monument métropolitain, positionnant Zollverein au cœur de la Ruhr.

Lucas Meliani

Pietro Boscolo

Guillaume Dachy

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PROGRAMMATION

AUTOENTREPRENEUR

ESPACE TRAVAIL 85 000 M2 - 85%

PETITE ENTREPRISE

17000m2 1à 10 personnes 20 %

8500m2 10 à 50 personnes 10 %

MOYENNE ENTREPRISE

GRANDE ENTREPRISE

4250m2 50 à 100 personnes 5%

12750m2 100 personnes et plus 15 %

PRODUCTION

HÔTEL

42500m2 50%

5000m2 150 chambres

Espace extérieur Bureaux

Bureaux

Bureaux

Bureaux Production

Chambres

Espace extérieur Espace extérieur Espace extérieur Détente

Espace extérieur Espace extérieur

Administration Restauration Secrétariat

Reprographie

Reprographie

Reprographie Stockage

Secrétariat

Espace individuel

Archives/Stockage

Secrétariat

Secrétariat

Espace individuel

Espace individuel

Ateliers de travail

Ateliers de travail

Cuisine/Détente

Cuisine/Détente

Salle de conférence

Salle de conférence

Reprographie Administration

Cuisine/Détente Salle de réunion

Atelier commun de production

Salle de réunion Cuisine/Détente Archives/Stockage

Réunion

Ateliers de travail Ateliers de travail

Vestiaire Restaurant

RUE COMMUNE 10 000 M2 - 10% Loisirs/Thermes

3500m2

Salle de Congrès 1000m2

Restauration 3000m2

Commerces/Crêche/Bibliothèque/Discothéque

DONNÉES INTIALES

NOMBRE D’EMPLOYÉS PAR ENTREPRISE DANS LA RUHR

2-20 PERSONNES : 20 %

20-100 PERSONNES : 10 %

100 PERSONNES ET + : 30 %

RÉPARTITION DES ENTREPRISES DE LA RUHR EN FONCTION DE LA SUPERFICIE DE LEURS LOCAUX

< 50M2 : 45%

DE 50 À 100M2 : 25 %

RÉPARTITION EN TRAVAILLEUR À DOMICILE ET EN ENTREPRISE DANS LA RUHR

AUTOENTREPENEUR : 40%

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Exposition 500m2

Réception 500m2

Parking / nb de places: ?

Géothermie

1 PERSONNE : 40%

2000m2

TRAVAILLEURS EN ENTREPRISE : 60%

DE 100 À 150M2 : 10 %

+ DE 150 M2 : 20 %

H Ô T E L 5 000 M2 - 5%


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REVELER LES COULISSES Alors que de nombreux secteurs de l’Emscherpark s’adressent par leurs aménagements à un public local, Zollverein a un statut prépondérant de «vitrine internationale». Le projet propose d’aborder différemment le site en repensant sa relation au tissu urbain de proximité. Complémentaire de la monumentalité des usines, l’habitat ouvrier voisin retrouve une place légitime dans le paysage de Zollverein. Le parcours piéton, en révélant des lieux auparavant méconnus, donne une qualité nouvelle au cœur de Zollverein. 4 points spécifiques font l’objet d’un aménagement paysager le long de ce parcours. Le Jardin du Monstre est pourvu d’un miroir d’eau et d’une pelouse, le terril devient accessible et comporte un observatoire, les silos deviennent une aire récréative et le bâtiment «peigne» est reconverti en musée de l’IBA Emscherpark.

Thomas Beillouin

Raphaël Zéphir

Elsa Nouguès

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Jardin du Monstre Musée de l’IBA Observatoire Jeux du Silo

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EXPÉRIMENTER LA COKERIE La ville d’Essen et en particulier le site Zollverein sont en train de devenir le cœur culturel de la Ruhr. Déjà d’un point de vue géographique, Zollverein s’affirme comme lieu d’intéraction accessible et visible. Le site de Zollverein attire de plus en plus de touristes et la cokerie devient un symbole atypique mais constitue aujourd’hui une barrière sur le site. Notre programme consiste alors à réinvestir ce que l’on qualifie “d’arrière de la cokerie”, afin d’en faire un avant puisque accessible et visible depuis la route et les chemins de fer et surtout depuis la fameuse Ring Promenade. Nous voulons révéler le potentiel de cette partie de Zollverein en rendant une partie de la cokerie praticable et pouvant être traversée afin d’établir un lien entre l’avant et l’arrière. Le bâtiment de tri sera réhabilité tout en conservant et en révélant les façades. Cette future auberge de jeunesse expérimentale accueillera des activités insolites et une capacité de 350 lits. Cette partie du site vivra autant la nuit que le jour

Lydia Trzcinski

Eléonore Giraud

Pei Yun Yu

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SOUNDSYSTEM ZOLLVEREIN La cité du son et de la musique reforme de manière réversible et économique un système perdu. La revalorisation du patrimoine existant transforme la résonance de la productivité en celle du son. Les passerelles sont les cordes mettant en tension les bâtiments ; d’un côté, la nature, de l’autre, la culture. L’utopie est celle de la partition de musique, alors que s’épanouit le slogan du «changement par la culture et de la culture par le changement». Les passerelles, laissées pour compte du patrimoine, sont réinterprétées : sur un linéaire de 2700m environ, les piétons empruntent librement les anciens vecteurs de la circulation forcée du gaz. La marche en altitude permet une appréciation du site vu dans son unité, la mise en tension des bâtiments intégrés dans un circuit. Le matériau utilisé reste associé à la filière industrielle du site, est peu onéreux, sa fixation sur les portiques existants, réversible, et résonne au contact de l’eau et des pas.

Ko Tsuji

Paul Biju-Duval

Petr Kalivoda

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parking 3

écho kokerie

studios

café et restaurant

hall de concerts

studios administration d´enregistrement radio

studios

production

école de musique

musée du son

parking 2 accueil parking 1

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Z(EAU)LLVEREIN

Alix SĂŠlezneff

Quentin Deyirmendijan

Ariane Cohin

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BUSINESS PARK POUR ZOLLVEREIN Le site de Zollverein est comparable à une machine en perpétuelle mutation ; composée de plusieurs entités, connectéess - passerelles, tuyaux, conduits. La requalification de certaines de ces entités, notamment le musée de la Ruhr, a récemment transformé le site en un pôle culturel majeur. Les services et les équipements restent pourtant peu nombreux in situ. Deux grands projets engagent prochainement la transformation de Zollverein: la construction de 30000 m² de bureau en marge de la cokerie blanche et l’implantation d’une antenne de l’université Wolfgang. L’arrivée de ces nouvelles populations, qui s’ajoutent aux nombreux touristes qui visitent déjà aujourd’hui Zollverein, conduit à programmer de nouveaux équipements, implantés au coeur du site. Le projet s’inscrit ainsi dans une logique de « business park » en proposant des services et un cadre agréable aux nouveaux arrivants et aux visiteurs déjà nombreux. Le principe est de « réactiver » certaines parties de la machine en réhabilitant plusieurs bâtiments de l’usine chimique. Le projet se focalise, ainsi, sur 3 bâtiments : un ancien bâtiment de compresseurs, transformé en salle événementielle, une ancienne fabrique de sel requalifiée en espace de détente et de sport et enfin un dernier bâtiment industriel réhabilité en restaurants et bars.

Clémence Noury

Vita Ilesic

Marjorie Wiest

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Locaux de l’UNIVERSITE 70 000 m² 7 000 étudiants

L’Université

La Cokerie Noire Business Park

Les Musées

Bureaux d’ASTOC 30 000 m² 3 000 employés

Musée de la RUHR 7 000 m² 2 000 visiteurs par jour

KOMPRESSOR EVENTS

WORK

WORK

SALZ FABRIK

PALACE OF PROJEKT

OPEN BAR

WORK

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Les bureaux d’ASTOC

KANTINE

KINDER GARTEN


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SEMESTRE 1

MEMBRES DU JURY 19 janvier 2011 enseignant responsable :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master

invités :

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Michael Schwarze-Rodrian

membre fondateur IBA, chargé d’urbanisme Essen

Henri BAVA

paysagiste agence TER

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SEMESTRE 2

Poblenou et @22

Master 1

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¡ NO RETALLEU LA CULTURA ! C’est le long de cette rue, reliant la mer à la « route de France », que l’ancien village de Poblenou s’est d’abord développé. Suite à la mise en place de la grille de Cerdá et aujourd’hui encore, son tracé subsiste et distribue un large réseau de commerces et d’équipements. Ce quartier est aujourd’hui marqué par son passé culturel ; les manifestations et les diverses associations de défense du patrimoine en sont les témoins. Mon exercice consistait ainsi à développer le long de cette rue, au cœur du quartier historique, 4 équipements aux programmes exclusivement culturels : une école de théâtre / fabrique de décors, une résidence d’artistes, un musée pour le quartier et une salle de concert complétée de studios. Sur le thème de la série, ces quatre édifices sont semblables de l’extérieur mais s’adaptent tous très différemment à leurs contextes directs et à leurs usages. Il s’agissait de répondre aux besoins et aux envies des habitants et de compléter un réseau déjà existant, rayonnant à l’échelle métropolitaine.

Guillaume Baillard

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1. Ecole de théâtre

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2. Résidence d’artistes


3. MusĂŠe de Poblenou

4. Salle de concert

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PROGRESSION Le projet exploite une situation urbaine remarquable : 4 îlots consécutifs dont la traversée piétonne est possible, dont les deux centraux sont marqués par une architecture et des programmes forts en leur centre (une bibliothèque dans une usine reconvertie et une halle de marché ancienne). En agissant sur les deux autres îlots situés aux extrémités de la série, le projet tend à créer un système de parcours et de programmes permettant de révéler et d’amplifier les qualités intrinsèques de chaque îlot. Celles-ci s’avèrent très contrastées : fragmentation, compacité, dilatation, pour aboutir enfin à l’îlot le plus intériorisé. On assiste ainsi à une modification progressive de l’espace urbain, dont chaque cœur d’îlot est une étape, un microcosme... L’îlot de la fragmentation est complété par la construction d’une vingtaine de logements, dont la structure est déterminée par l’extension d’une trame viaire régulière préexistante. L’opération tend ainsi à exacerber l’aspect fragmentaire de l’îlot. L’îlot de l’intériorité est complété par l’insertion d’un nouveau cœur d’îlot constitué par un programme fort : une résidence d’artistes comprenant ateliers et lieux d’exposition. L’îlot, dont la périphérie est assimilée à une

écorce rugueuse, accueille en son centre une structure légère déployée autour d’un réseau de cours. L’architecture joue ici sur la contradiction entre perception d’une intériorité par l’enfermement physique, et aménagement d’une porosité permettant la traversée de l’îlot par l’espace public.

Thomas Beillouin

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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COEUR D’ÎLOT La particularité de cet îlot du quartier barcelonais 22@ est constituée par la présence d’un show room artistique situé en cœur d’îlot et desservi par un passage piétonnier public en impasse et d’une cheminée, vestige du passé industriel du quartier, comme point singulier du paysage. Cette dernière est située sur une parcelle emmurée constituée d’une friche. A l’image d’une poupée russe, le projet s’attache à redéfinir ce site en créant une sorte d’îlot dans l’îlot. Au vu des témoignages d’artistes résidents ou vacataires du show room, l’espace y est totalement encombré et les performances assez limitées. La stratégie de ce projet est donc de s’attarder sur une échelle locale, en commençant par réhabiliter le show room Ulls Blaus pour lui faire bénéficier d’un espace suffisant à l’épanouissement artistique de ces différents intervenants. La seconde phase de réflexion se tourne sur la définition d’un espace public, pour les artistes et leur public, par la création d’une résidence de 38 logements allant du studio à la maison T5 duplex dans la parcelle en friche où est située la cheminée. Cette résidence permet d’accueillir des artistes itinérants, tout comme des étudiants, ou de nouveaux riverains. L’articulation des circulations et des bandes épaisses de logements autour d’espaces paysagers reprennent la forme d’un îlot de Cerda à l’échelle d’une parcelle afin de créer des espaces communicants et privilégiés, tout en préservant un certain confort thermique aux habitants. Les appartements bénéficient d’espaces extérieurs (loggia, terrasse, jardins privatifs) et sont traversants. L’accès au 1er étage se fait par un escalier passant à l’intérieur de la cheminée, pour rendre à cet édicule une utilité.

Pierre Duperray

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ÎLOT HYBRIDE L’îlot se trouve à la transition entre un quartier de hauts bâtiments destinés aux professionnels des médias et nouvelles technologies, et un tissu ancien de logement. À l’échelle du quartier 22@, une épine dorsale constituée de quatre espaces publics successifs connecte les différents îlots ouverts. Les trois premiers espaces publics au nord sont déjà constitués et de nature différente, il s’agit alors de terminer l’épine dorsale et de faire la transition avec le tissu ancien au sud en concevant un quatrième espace public destiné aux riverains, aux familles et aux enfants. Chaque bâtiment de l’îlot est autonome pour renforcer l’idée d’un îlot totalement ouvert, et un jardin au centre exploite un grand vide présent initialement par un jeu de terrasses dessinées selon les grands axes et grands repères à l’échelle du quartier.

Charles Durand

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CONSTRUIRE LES VIDES Ce projet d’une triple école s’insère le long d’une voie historique et structurante pour le quartier du poblenou de 22@, le carrer Maria Aguilo. Celui-ci rejoint deux repères importants de la ville qui s’étend d’un côté vers la Sagrera - nouveau lieu de transit pour Barcelone - de l’autre sur le front de mer. Le long de cette ligne, dense en habitations et fréquemment empruntée au quotidien, une stratégie de rue habitée est initiée par la mise en relation de cinq dilatations - parcelles libres - de celle-ci. Chacun de ces vides a des caractéristiques permettant une fonction particulière : ainsi, sont développés un espace commercial, un espace sportif extérieur, des écoles, un square et une place événementielle. Chaque vide est ainsi propice au programme choisi. A l’échelle architecturale, j’ai développé le programme de l’école où le vide est traité comme une succession : cours des écoles maternelle, élémentaire et pour adultes... En effet, la parcelle de l’école met en lien deux rues importantes. Le projet prévoit donc d’une part un espace public traversant permettant de maintenir physiquement ce lien ; d’autre part, il joue sur la transparence des séparations entre les parties privées pour conserver visuellement ce lien. Les éléments programmatiques des écoles sont situés principalement dans les barres latérales traversant la parcelle dans la longueur. Ces barres, donnant sur les cours, sont reliées entre elles par des bandes plus fines. Occupées par des circulations ou des programmes, ces bandes forment des filtres entre parties publiques et privées. Tout en restant séparatifs, ces filtres (vitrages teintés, sérigraphiés...) offrent une transparence entre les espaces.

Samya Pelloquin

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560m2

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Zone commerciale

COMMERCES + LOGEMENT

LOGEMENT

COMMERCES + LOGEMENT

RAMBLA

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560m2

A

COMMERCES +LOGEMENT

CARRER MARIA AGUILO

22@

- Maison de quartier - 800m2 - Complexe scolaire - 3000m2 - Parking souterrain

Terrain de sport

1 - ECOLE POUR ADULTE - 800m2 2 - ECOLE PRIMAIRE ( ) 2200m2 3 - ECOLE MATERNELLE ( ) 800m2

Ecoles

10 classes

8 classes

- Parking souterrain

Square

COMMERCES + LOGEMENT

LOGEMENT

COMMERCES + LOGEMENT

RAMBLA

COMMERCES +LOGEMENT

CARRER MARIA AGUILO

22@

- Maison de quartier - 800m2 - Complexe scolaire - 3000m2 - Parking souterrain

Place événementielle

1 - ECOLE POUR ADULTE - 800m2 2 - ECOLE PRIMAIRE ( ) 2200m2 3 - ECOLE MATERNELLE ( ) 800m2 10 classes

8 classes

- Parking souterrain

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RÉHABILITATIONS Situé au coeur de 22@, le quartier résidentiel historique du Poblenou essaye de conserver son statut de quartier des artistes au milieu du renouvellement urbain et fonctionnel important qui l’encercle. C’est dans se contexte que le projet vient s’inscrire. Il cherche à réhabiliter l’îlot qui forme le coeur du Poblenou (grâce à sa position au croisement des rues historiques du quartier) pour en faire un cœur d’équipements artistiques. Le projet est constitué de deux parties : - la réhabilitation d’un bâtiment laissé à l’abandon sur le site pour le transformer en conservatoire regroupant trois pôles : danse, théâtre et musique. - la réhabilitation de l’espace public et l’utilisation d’une dalle béton préexistante comme base pour y construire un pavillon événementiel ouvert sur l’espace public et pouvant accueillir la plupart des événements artistiques (expositions, concerts, spectacles...).

Alix Sélezneff

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WHAT WE ARE IS WHAT EAT... Comment introduire l´agriculture dans la ville? Plusieurs questions se posent de manière théorique et globale. Quelles sont les relations entre la ville, ses habitants et la nourriture à un moment où la population urbaine mondiale augmente de plus en plus? Ces relations sont-elles équilibrées? Le développement urbain dépend-t-il des zones rurales de la production alimentaire mondiale? Y-a-t-il une voie alternative pour le développement de la ville en termes de dépendance à l’égard des aliments importés? Les problèmes du système existant La croissance de la population urbaine a un impact direct sur la qualité de la production agricole. La production agricole est fortement industrialisée, étroitement liée aux transports non-durables. Mise en place d’inégalités nutritionnelles dans la société. Au regard de ces constats, une opportunité apparaît comme cruciale, celle de l’agriculture urbaine Le concept de la nouvelle couche est basé sur la répartition des projets d’agriculture urbaine en les plaçant dans un environnement spécifique. Le concept est fondé sur le réseau des fermes publiques qui sont utilisées pour la popularisation de l’agriculture urbaine. Ces centres favorisent le développement des petits et moyens projets. L´indépendance sur des importations est achevée par le réseau des grands projets.

Petr Kalivoda

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PLAÇA DEL POBLENOU Le territoire choisi pour ce projet se situe à l’articulation de différents types de tissus. D’un coté 22@, le nouveau quartier de l’innovation ; de l’autre, le coeur historique du Poblenou et le front de mer avec sa dimension métropolitaine. Cependant l’opportunité que représente cette localisation en est son handicap, en marge de ces grandes pièces urbaines, ce territoire est un arrière, relégué au stationnement, caché et oublié . La place de la voiture au coeur de la métropole a donc été le point de départ de la réflexion. De ce fait, l’échelle architecturale ne suffisait pas pour tenir compte de l’ensemble de ces enjeux ; Plaça del Poblenou se veut donc un projet urbain. Un site aussi diversifié ne pouvait se satisfaire d’un unique programme. Un véritable parking était un pré-requis pour libérer le sol et pour réaliser un vaste espace public, lien physique entre 22@, le front de mer et le Poblenou. Cette place est animée par des commerces en rez-de-chaussée, des équipements liés à la petite enfance et du logement. Seul accès au front de mer de 22@, celui-ci devait se faire remarquer à l’échelle du quartier mais également de la métropole ; la place accueille ainsi une tour de bureaux dédiés à l’innovation.

Guillaume Dachy

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252 P P 325 P

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Les commerces et équipements s’ouvrent et utilisent la place

La diversité et la complémentarité des commerces et équipements incitent à la pratique de la place

LOGEMENT PETITE ENFANCE

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INVESTIR EL CAMÍ ANTIC DE VALENCIA Le tissu barcelonais est caractérisé par l’orthogonalité de la trame de Cerdá. Néanmoins, la persistance de certains tracés historiques vient perturber la grille. C’est le cas du Chemin antique de Valence, hérité de la route antique menant à Valence. Sa position devient, de fait, stratégique, à la transition entre un tissu traditionnel d’habitat sur des parcelles en bande et l’avenue Diagonale, nouvelle dynamique de la métropole. Un système d’îlots s’articule autour de ce tracé, dans l’hypothèse du fonctionnement d’un micro-quartier tourné vers la voie désormais passifiée. Devenu promenade, le chemin de Valence articule un réseau d’espaces publics, par la mise en valeur d’une importante continuité piétonne. Le parcours séquencé dégage des territoires d’intervention et questionne l’habitabilité et les usages du système. La réflexion se base sur l’espace public, en déclinant les possibilités d’une trame pré-existante, à l’échelle de l’îlot. Cette trame d’environ 6 mètres de large devient support pour les logements, locaux communs et aménagements extérieurs.

Valérie Dumont

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HYRIDATION L’ilot est constitué d’une grande surface en friche, autour de laquelle cohabitent bâtiments anciens et récents (projet 22@), disposés en «L». Au coeur d’un quartier mixte en mutation, il incarne la transition entre le centre historique et les nouvelles implantations 22@, caractérisées par la cohabitation de fonctions et de morphologies variées ainsi que par l’hybridation des traces historiques et de la grille de Cerdà. Le contexte local préexistant à l’implantation du cluster 22@ en fait une zone centrale, entre deux époques, deux populations, deux systèmes aux logiques différentes, que j’ai cherché à lier, faire coexister, voire hybrider. En m’attachant à l’importance du contexte local dans l’implantation du cluster 22@, j’ai créé un espace dédié à la rencontre, un lieu où les connaissances des spécialistes pourraient se diffuser à la population locale, par le biais des activités de coworking, des bureaux et des services associés (garderie, supérette, restaurants, cantine...). L’étude des flux de population arrivant sur le site, en fonction de l’accessibilité, a inspiré la forme et le fonctionnement du lieu, et notamment la diagonale permettant la traversée la plus rapide de l’ilot. Le but est de faire se croiser ces flux, et de contaminer au-delà des usagers du site, grâce à un point névralgique, distributif et fédérateur de l’ensemble, constitué par le système hall/cour.

Margaux Chevalier

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

Flux internes durant la journée

Travailleurs / spécialistes 22@ avec enfant(s) sans enfant(s) les deux

Population locale avec enfant(s) sans enfant(s) les deux

Flux des populations principales

Personnel avec enfant(s) sans enfant(s)

Livraisons (cantine)

Rencontre

Flux des populations secondaires

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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Personnel avec enfant(s) sans enfant(s)


REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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CULTURE CUB’ Un centre de dynamique artistique pour mettre en réseau la vie de quartier. L’îlot s’inscrit dans un quartier qui est visible, accessible et qui n’est pourtant pas encore programmé par 22@. La plupart des bâtiments sont abandonnés mais toutefois en bon état. La population se sent délaissée depuis la restructuration urbaine imposée par le projet de 22@. L’idée est donc de faire revivre la culture locale en réinvestissant les anciennes halles industrielles, vestiges d’un patrimoine fort. Le projet tend à renforcer la structure plein/vides en quinconce pour permettre la traversée de l’îlot et proposer une relation entre l’espace public et celui des halles. Seuls les bâtiments emblématiques seront réhabilités moyennant des techniques low cost impliquant la participatin de la population. Le centre de dynamique artistique comprenant des ateliers d’artistes, une maison de quartier et des bureaux sera la clé de voûte articulant différents programmes autour de cours ouvertes. Restaurant , halle couverte et open industries sont ainsi mis en relation.

Eléonore Giraud

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ÎLOT SOUVERAIN Le projet occupe l’unique parcelle construite dans sa totalité du quartier du Poblenou. Cette particularité est due à la présence d’un bâtiment unique abritant diverses activités, notamment une imprimerie. Le programme de 22@ prévoit de raser la totalité de l’îlot pour y construire un ensemble de bureaux et un équipement. Mon projet, quant à lui, préfère conserver ce qui caractérise la construction existante et qui abrite l’activité principale d’imprimerie : l’ensemble des sheds. L’existant et le nouveau programme cherchent donc à s’allier pour créer un îlot unique abritant un ensemble d’activités autour d’un même thème. L’équipement devient une médiathèque et l’ensemble de bureaux est dédié à des journaux ou des maisons d’édition. Cette alliance cherche à révéler le cercle de la création du livre. On imprime, on consulte et on écrit. Dans cette recherche, la médiathèque essaye de montrer les caractéristiques fortes de cet îlot à travers un important bâtiment/poutre liant les différentes parties de l’îlot. Des interactions s’imposent alors au sein du bâtiment : un espace de partage est créé entre les sheds et l’imprimerie contenant les parties pouvant être mises en commun aux 3 programmes (cafétéria, salle d’exposition...). Les circulations verticales et le stockage des livres se font le long des bureaux, offrant ainsi la possibilité aux utilisateurs de consulter les livres tout en apercevant les bureaux. L’îlot s’offre ainsi son propre contexte, propre à lui même. La médiathèque, de par sa position haute, permet de s’ouvrir sur la ville pour constater la particularité de cet îlot face aux autres.

Raphaël Zephir

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MÉDIATHÈQUE

BUREAU

BUREAU BUREAU

ÉQUIPEMENT

IMPRIMERIE

STOCKAGE STOCKAGE VÊTEMENT

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ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

ÉQUIPEMENT INDUSTRIEL

IMPRIMERIE

IMPRIMERIE ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE


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MARCHER ENTRE LES MARCHÉS Quatre marchés au coeur d’un réseau de 7 îlots sont reliés par des passages. Ils répondent à un besoin marqué du quartier et sont un support pour les projets liés à l’initiative de 22@ : réveiller la vivacité du quartier. Stratégie urbaine - Profiter du réseau des passages pour lier les marchés en un réseau. - Créer des espaces mobiles pour un quartier plus fluide et dynamique. - Etablir un système logistique autarcique permettant l’alimentation locale. Par exemple, implantation d’une ferme-urbaine-marché-restaurant. Stratégie architecturale - Prolonger l’espace du passage dans l’architecture. - Reprendre les éléments architecturaux caractéristiques de l’usine : le conteneur, l’orgue... - Etablir un dialogue entre architecture historique et moderne, entre permanence et mobilité.

Pei Yun Yu

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C. LLACUNA

C. ROC BORONAT

C. CIUTAT DE GRANADA

C. BADAJOZ

Vélo Bus

C. PERE IV

Voiture ancien usine 22@ projet marché

V

C. PALLARS

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Employés de 22@ M

PTGE. FERRER I VIDAL

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C. LLULL

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PTGE. MASOLIVER

bitants bitants

PTGE. MASOLIVER

C. PUJADES

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C. RAMON TURRO

G

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Habitant du quartier P

PTGE. BORI

atives! PTGE. MAS DE RODA

PTGE. MAS DE RODA

V

C. DOCTOR TRUETA

Touristes / Sportifs C. TAULAT

H M G

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LUN - VEN resto / marché alimentaire marché du jardin ferme urbaine

WEEKEND resto / marché alimentaire

parc

marché de la création

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parking public

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livraison + piéton

atelier- F. U. ferme urbaine marchés aux puces piéton unique


G. Marché de la création

D. Marché aux puces

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DENSIFICATION Le projet tend à renforcer l’aspect structurant des diagonales dans la grille. La grille de Cerdà, formée de voies horizontales et verticales, est mise en valeur par les diagonales qui la coupent. Des «incidents» se produisent alors, engendrant des situations urbaines extraordinaires par rapport au reste de la grille. Ces lieux, remarquables tant par leur forme que par leur usage, sont marqués par une densité et une quantité d’activités supérieure à la moyenne du quartier @22. Les diagonales altèrent la taille et la forme des îlots de la grille ; les îlots de la grille peuvent ainsi être classés en trois grands groupes : l’îlot standard, le super îlot et l’îlot coupé. Ces trois groupes se subdivisent en îlots avec ou sans passage. Le projet met en évidence les caractéristiques de ces îlots . Par l’augmentation de la densité de l’îlot le moins bien aménagé de la diagonale, le projet favorise son renforcement et sa singularité, contribuant ainsi à réaffirmer la grille dans son entité. L’occupation de l’espace par les habitants constitue la densité. Pour les attirer, la mise en place d’activités est nécessaire : manger, dormir, travailler, se divertir... Les programmes majeurs de la diagonale Pere IV sont l’habitation et le travail. La densification de l’îlot sélectionné s’effectue dans la continuité des programmes existant sur cette diagonale. L’architecture adoptée se fait exceptionnelle afin de constituer un repère attractif.

Vita Ilesic

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POBLE NOU

Ilot standard Ilots coupes par Pere IV Super ilot

SALON DE BEAUTE (360m2) BUREAUX (6900m2) PARKING SOUTERRAIN (4000m2) SALLE D’EXPOSITION (250m2) CENTRE DE RELAXATION (1750m2)

RESTAURANT (230m2) LOGEMENTS (6 duplexes de 100m2) CENTRE SPORTIF (740m2)

HOTEL (3000m2) LOUNGE BAR (350m2)

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N

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SEMESTRE 2

MEMBRES DU JURY 16 juin 2012 enseignant responsable :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master assistants:

Arié Natan architecte DE

Diane Gobillard architecte DE

invités :

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Carlos Llop

architecte, enseignant ENSA Del Vallès

Eric Alonzo

enseignant DSA ENSAVT

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SEMESTRE 2

PFE

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DES LIGNES, DES LIENS, DES LIEUX

Le cours de Vincennes, une entrée majeur dans Paris

Le projet est né d’un travail de réflexion commune autour de la problématique de la Petite Ceinture Parisienne. Grand nombre de projets ont été envisagés autour de celle-ci mais aujourd’hui la lecture de l’ensemble est perdue et les projets naissent sans prendre en compte sa spécificité. L’objectif est de retrouver une cohésion sur l’ensemble par la création de continuités, puis de développer une stratégie d’acuponcture en apportant une attention particulière à la petite ceinture. La stratégie propose de situer les entrées sur de grandes radiales paris/banlieue afin de les rendre visibles mais aussi créer une intensité programmatique. Le cours de Vincennes, cette entrée sur la petite ceinture constitue un axe fort de par ses dimensions, de par son histoire et de par son symbole. Mais pourtant, d’un point de vue urbain, le cours de Vincennes apparaît aujourd’hui comme sous exploité dans la métropole parisienne. Entrée et sortie dans Paris, c’est avant tout un axe de circulation automobile. L’intersection de la Petite Ceinture et du cours de Vincennes est prise comme l’occasion d’un échange, d’une interaction de flux. Le projet tient alors à combiner la création d’une entrée symbolique sur la petite ceinture, de répondre aux besoins du cours de Vincennes ainsi que de conforter l’image de cette intersection comme celle d’un nouveau pôle multimodal. Les deux occasions de projets sont un face à face sur le cours de Vincennes. Il s’agit d’une surlargeur et d’un patrimoine ferroviaire correspondant à l’ancienne gare Petite Ceinture Vincennes, côté 20ème et d’un vide entre deux murs pignons côté 12ème . La réhabilitation de la gare fera l’objet d’un grand magasin de vélos. Au dessus, la surlargeur sera l’occasion de créer une respiration au sein de cette densité d’échange en espace public, et de travailler des accès par le biais de différentes pentes. Cet espace supérieur est aussi l’occasion de créer des annexes au grand magasin de vélos comme l’atelier de réparation, un restaurant, ainsi que la possibilité d’essayer les vélos sur une portion de petite ceinture et les toits pentus de ces annexes. Enfin, la seconde occasion de projet est celle du signal. On signifie l’entrée de Petite Ceinture Vincennes par la construction d’un complexe hôtelier luxueux de grande hauteur.

Elsa Nouguès

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Tour First Kohn Pedersen Fox 231m

Palais de Justice Renzo Piano 160m

Hermitage Plaza Norman Foster 323m

SacrĂŠ Coeur Butte Montmartre 130m NGF Tour Eiffel Eiffel 324m

Triangle Herzog & De Meuron 180m

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Tour Montparnasse Saubot 210m

Tour du cours de Vincennes 110m

Rocher Parc zoologique 65m


terrasse dance soirées 5 étoiles

CLUBdisco

bar à coktails

réception à la carte

gastronomie

restaurantCHEF massage SAUNAhammandétente relaxation

musculations

fitnesszoumba

SPORTS-GYM

salon PIANObillardlounge bar à coktails

information

ACCUEILlobby administration

laverie réserve

services de l’hôtel

réception

séminaire expo location

HALL

bagagerie voituriers

parking cars privé livraisons invités parking voituresdeux-roues parkingvoituriers

BRASSERIE

test

essa yage

bike

cyclisme

vente occasion vie de quartier local commercial PRINTEMPS

vente vélo

sion ECHANGES occa service après vente

atelier réparation

cycli ste

skate rollers s

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EN ATTENDANT LE GRAND PARIS EXPRESS Recomposer et relier un territoire en mutation

Entre Saint-Denis et Saint-Ouen, le tissu urbain est composite et marqué par de grandes enclaves héritées d’un passé industriel. Comment faire muter ce territoire, qui deviendra une des grandes centralités de Grand Paris, sans créer une nouvelle pièce urbaine ? Ce projet analyse et questionne la structure urbaine d’un site. Il propose des stratégies de développement contextualisées. Il expérimente aussi, à l’échelle urbaine et architecturale, des processus théoriques d’évolution et de construction du territoire. Le projet propose de connecter le site au territoire de Plaine Saint Denis à travers deux axes est ouest : au nord, «Seine Express», et au sud «Landy Express». Il s’agit de deux voies donnant priorité aux circulations douces (pistes cyclables, TCSP, etc..). Les axes sont accompagnés de lieux d’intensité urbaine. Il ne s’agit alors pas nécessairement de lieux de forte densité ou signifiant de grandes hauteurs bâties; ce sont des centralités programmatiques : équipement et intermodalité de transport en commun). Le projet présente trois systèmes urbains pour repenser la stratégie de développement : le «système Landy», le «système Seine» et le «système Pleyel». De la théorie au projet, le projet tente d’apporter une identité plurielle au territoire, entre logements et équipements, amorcant une identité économique et impulseur d’un cluster de la culture et de la création. C’est enfin trois types d’interventions sur le territoire : rédefinition des limites des enclaves, acuponcture urbaine et acuponcture architecturale.

Marion Girodo

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ÉTAPE SUR LA PETITE CEINTURE

UNE RÉSIDENCE ÉTUDIANTE ENTRE L’AVENUE DE CLICHY ET LA RUE POUCHET

La petite ceinture est une infrastructure ferroviaire créée à la fin du XIXème siècle. A l’heure des grands projets parisiens, tels que l’arc express, les voies sur berges, les zacs (Massena, Clichy-Batignolles, Bercy Charenton...), la petite ceinture redevient un enjeu pour la métropole parisienne. Sa lecture d’ensemble est aujourd’hui perdue ; les différents projets qui fleurissent le long de son tracé ne prennent pas toujours en compte ses nombreuses qualités. Pour retrouver une cohésion, les continuités existantes sont valorisées ; elles deviennent des parcours publics accessibles aux piétons et aux cycles. En parallèle, une stratégie d’acuponcture in situ permet d’instaurer des points de dynamique, des entrées sur l’espace public de la petite ceinture. Le rôle de la petite ceinture est ainsi redéfini depuis la grande échelle de la métropole parisienne jusqu’aux petites échelles des différents quartiers qu’elle traverse. Au Nord Est de la petite ceinture, à l’est de la zac Clichy Batignolles, une parcelle longitudinale, en talus, parallèle à la rue Ernest Roche, peut accueillir un bâtiment, une étape le long de la petite ceinture. Le programme du bâtiment est une résidence étudiante intégrant des commerces de proximité en rdc sur rue. Ces commerces de proximité génèrent un point d’attractivité dans le quartier. La résidence étudiante est accessible depuis la rue, niveau commerces et depuis la petite ceinture, niveau talus. Les logements de la résidence étudiante bénéficient tous d’une double orientation nord/sud (rue/petite ceinture). Les différentes tailles et configuration des logements permettent de répondre aux besoins des étudiants, qui varient au cours de leurs cursus. Par des jeux de transparences, de balcons ou loggias, plusieurs relations à la petite ceinture sont travaillées. Au sein du bâtiment, les espaces communs sont répartis de manière à tirer parti du contexte exceptionnel de la petite ceinture.

Marjorie Wiest

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petite ceinture

avenue de Clichy

rue Ernest Roche

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pont de l’avenue de Clichy petite ceinture rue Ernest Roche

jardin de la rue du Colonel Manhès

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rue Fragonard

petite ceinture

passage du Petit Cerf rue Ernest Roche

jardins ouvriers petite ceinture

jardin de la rue du Colonel Manhès

pont de la rue de la Jonquière

petite ceinture

rue Fragonard

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rue Boulay


REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF

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DEPOLLUTION & MUTATION

UNE STRATEGIE ALTERNATIVE POUR LES TERRITOIRES DE L’OURCQ

De Pantin à Bondy, l’axe Canal de l’Ourcq/ RN 3 fait l’objet depuis plusieurs années de nombreux projets de requalification autour d’un enjeu partagé de « reconquête » des abords du canal. Près d’un million de m² sont ainsi programmés sur les vingt prochaines années, faisant de ce territoire l’un des grands secteurs de développement de l’est parisien. Dans cette dynamique, le projet se porte sur l’ensemble des terrains enclavés entre le Canal de l’Ourcq, au nord, et l’emprise ferroviaire de la gare de triage de Noisy-le-Sec, au sud. Ce territoire étroit qui s’étend sur une cinquantaine d’hectares, y est marqué par sa fonction industrielle qui s’est développé depuis les années 30. Aujourd’hui en état de friche, ce site présente une problématique majeure qui est celle de la pollution de ses sols, due aux diverses activités de chimie et de métallurgie qui s’y sont succédés. Face à ce constat, le projet consiste à y élaborer une stratégie économique en termes de dépollution et de mutation. Celle-ci se veut comme une alternative aux deux grands projets de ZAC, de Bobigny et Noisy-le-Sec, qui prévoient tous deux de faire « table rase » de ce territoire sans se soucier de la pollution et de l’héritage industriel du canal. Une étude d’impact, réalisée sur la zone d’étude, a permis d’y établir une évaluation des risques potentiels de pollution. 4 catégories de sols se distinguent en fonction du niveau de risque (inexistant, faible, moyen, et fort). A partir de cette étude, la stratégie se construit sur trois points : Adapter le projet à la pollution. S’appuyer sur le découpage parcellaire existant permettant un meilleur phasage des opérations au gré des libérations foncières. Préserver et valoriser le patrimoine industriel existant. Le projet propose notamment une nouvelle traversée piétonne du canal reliant la cité de la Sablière au parc, la réutilisation d’un ancien bâtiment industriel en parking silo d’une capacité de 320 places et la création d’un vaste espace public à vocation sportive avec terrains de jeux, de sports et skate Park.

Quentin Deyirmendijan

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VOLTE FACE

Le grand paris d’une gare express à Chelles

Caroline Alluard

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TISSER DES LIENS

aménagement des Tartres en Seine Saint Denis

Le projet consiste à (re)créer des liens physiques et psychologiques dans une zone dont l’organisation spatiale est aujourd’hui chaotique. Les enjeux et les problématiques sont les suivants: - Exploiter un site du 33 ha dans un territoire en mouvement et marqué de nouvelles lignes ferroviaires (GPE, TLN…) - Intervenir sur un territoire fortement réglementé et soumis au Plan d’Exposition au bruit (PEB) de part sa proximité avec le Bourget. - Réconcilier la confrontation des formes urbaines et des sociétés existantes Le projet propose alors de: - Créer des liaisons entre la station du métro 13 et les quartiers alentours - Former des unités de voisinage dont chacune possède sa propre règle (densité, formes, programme…) afin de leur donner les identités particulière. - Connecter les quartiers existants - Respecter la mémoire du site (conservation et l’intégration des jardins familiaux) - Créer une nouvelle dynamique urbaine autour des pôles de transport en commun et sur les axes importants par une programmation commerciale forte (complexes cinématographiques et galerie commerciale).

Ko Tsuji

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SEMESTRE 2

MEMBRES DU JURY 23 juin 2012

enseignant responsable :

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master

invités :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Etienne Lénack

architecte urbaniste, enseignant de licence ENSAVT

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REMERCIEMENTS

David Mangin

Pierre Alain TrĂŠvelo

Yannick Beltrando 161


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avant propos

1

séminaire master 1

5

mémoires voyage

9 15

semestre 1 / master 1

21

Z(ile)verein Mise en réseau Travailler dans un parc Révéler les coulisses Expérimenter la cokerie Soundsystem Zollverein Z(eau)llverein Business park pour Zollverein

27 31 35 39 43 47 51 55

semestre 2 / master 1

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No retalleu la cultura Progression Coeur d’îlot Ilot hybride Construire les vides Réhabilitations What we are is what eat Plaça del Poblenou Investir el Cami Antic de Valencia Hybridation Culture Cub’ Ilot souverrain Marcher entre les marchés Densification

63 67 71 75 79 83 87 91 95 99 103 107 111 115

semestre 2 / PFE

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.. .. Etape sur la petite ceinture Dépollutions et mutations Volte face Tisser les liens

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remerciements

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Composé par Diane Gobillard avec l’aide de Thomas Beillouin et Valérie Dumont- Juillet 2012

TABLE DES MATIÈRES

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