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2009-2010 MASTER 1 & 2 MÉTROPOLES ÉCOLE D’ARCHITECTURE DE LA VILLE ET DES TERRITOIRES À MARNE-LA-VALLÉE

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MéTROPOLES promotion 2009/2010

master 1 Caroline Alluard Anna Maria Bordas Violaine Ducarroz Diane Gobillard Annabelle Monguillon Arié Natan Maxime Rispal Nicolas Schuster

master 2 Clara Caldeira David Enon Valérian Denechaud Romain Garcia Romain Gardin Quentin Georgelin Quentin Journet David Leininger Typhaine Paris Anna Alexandra Sa Blanche Sizaret

Le master Métropoles s’intéresse aux questions posées aujourd’hui par la ville, dans ce monde devenu à la fois majoritairement urbain et écologiquement fragile. La spécificité de cette filière de master est donc de s’intéresser à l’architecture sous l’angle de la métropole, considérée comme un lieu dont le destin, le fonctionnement et le rythme sont étroitement liés à ceux du globe. En effet, si depuis 2007 plus de la moitié de l’humanité habite en ville, si les métropoles sont les organismes qui entraînent le développement mondial, c’est aussi là, dans les grandes villes que se matérialise le plus fortement le point de rencontre entre les notions de mode vie urbain et d’avenir écologique planétaire. A ce titre, la réalité métropolitaine de Paris, dépasse largement les limites administratives de la capitale. Elle est symptomatique de ces grandes structures urbaines où vit une part croissante de l’humanité. Le rythme d’évolution n’est bien sûr pas le même à Sao Paulo, Bombay, Londres ou Lagos, ni l’acuité des problèmes posés. Cependant les méthodes d’approche et d’analyse, les attitudes de projet et de recherche de stratégie de développement, se rejoignent d’une métropole à l’autre. Métropoles a pour objectifs d’étudier, de rechercher et d’inventer les principaux thèmes et sujets qui structurent à la fois l’histoire, le fonctionnement actuel et les enjeux à venir des métropoles - Paris et les autres -. La maîtrise de l’« emboîtement des échelles » du global au local et inversement, est au cœur de cette filière. La dimension et les problématiques architecturales restent primordiales. Le projet aura pour ambition de maîtriser à la fois les outils de la stratégie urbaine d’une part et ceux de la mise en forme architecturale d’autre part. Les étudiants apprendront à travailler en groupe et à dégager, par la confrontation, une stratégie cohérente, synthétique et autonome. Un travail important en maquette sera mené, tant à l’échelle urbaine qu’à l’échelle architecturale. Des notions et des thèmes aussi divers que l’identité des territoires, l’intensité urbaine (commerce, équipements), les densités réelles et vécues, les mobilités de toute sorte (individuelles et collectives) et les réseaux, le patrimoine, l’interaction entre forme urbaine et environnement sont abordées en fonction des projets. Chaque année, un sujet d’étude métropolitain sera proposé soit à Paris, soit ailleurs dans une métropole française ou étrangère. Au 1er semestre, l’enseignement de projet sera organisé conjointement entre 4e et 5e années. Les étudiants conduiront une recherche avec deux objectifs : dégager une problématique collective pour ensuite définir des pistes de projets personnelles. Au 2e semestre, le projet de 4e année consiste soit en l’approfondissement du sujet étudié au 1er semestre, permettant aux étudiants de produire un projet abouti à une échelle fine, soit en un projet autonome. En 5e année, le PFE choisi par l’étudiant, exploitera toutes les données accumulées précédemment sur le site considéré. Cela pourra aller d’un approfondissement du projet du 1er semestre à une remise en cause de celui-ci. Une proposition indépendante pourra néanmoins être formulée en étant appuyée par une analyse préalable conséquente. Cet ouvrage tend à compiler les projets d’étudiants en master 1 et master 2 au cours de l’année universitaire 2009-2010. 1

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SéMINAIRE

Master 1

4 année / 2 semestre / D.Mangin e

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Le séminaire s’attachera à apporter une formation sur trois thèmes principaux au travers de cours magistraux, d’interventions de personnalités extérieures, de travaux dirigés et de notes de lecture : 1. métropole (agglomération, métapolis, ville globale...), réseaux, périphérie/ centralités, modes de croissance (ces notions seront abordées sous l’angle historique et géographique, économique et politique, spatial et social) ; 2. méthodes du projet urbain et territorial : tracés, voiries, découpages, construction de l’espace public, règles d’édification... Cette formation de base sera complétée par l’acquisition de connaissances dans les domaines des infrastructures routières et de transports en commun, des écosystèmes, des logiques commerciales et logistiques, etc. Des travaux seront effectués sur l’architecture métropolitaine et ses relations au sol, au sous-sol et au ciel : infra-architectures, congestion, pondération des masses ; 3. enfin, une formation sur la métropole parisienne, mise en pratique des enseignements définis ci-dessus, sera proposée. Le mémoire pourra porter sur un des trois volets de cet enseignement qui se veut pour une partie au service des projets effectués lors des deux ans de la filière Métropoles. Depuis 2009, le thème du séminaire est «Variations sur la tour de Babel». Métropoles / Grand Paris / architectures métropolitaines Le séminaire alternent cours et travaux dirigés au travers des sujets suivants : 1. initiations au concept de métropole et réseaux 2. leçons sur Paris-Métropole - Paris Métropole / Grand Paris - Croissance urbaine de la région parisienne - Planification urbaine en région parisienne 1919-1965-2007 - Mobilité résidentielle et habitat / Gouvernance - Développement économique et emploi 3. formation aux outils du projet à l’échelle territoriale et métropolitaine - Infrastructures/déplacement - Dimensionnement espace public et de voirie - Exemples d’insertion urbaine d’infrastructures - Architecture métropolitaine + logistique / commerces - Paysages / infrastructures / architectures Les travaux dirigés portent principalement sur des notes de lecture/exposés et des exercices pratiques ou des études de cas. 5

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L’exposition du Louvre au printemps 2008 sur Babylone, et plus particulièrement « de Babylone la ville à Babel la Tour », a été l’occasion inespérée de réviser ses antiques, de (re)découvrir la genèse de mythes fondateurs qui concernent aussi bien le ou les Dieux, les hommes et la Loi, la différence et l’altérité…toutes questions bien actuelles qui agitent la mondialisation, l’insoluble problème du statut de Jérusalem, et, bien entendu, le sens des tours et de la grande ville qui semblent obséder nos contemporains. A ce sujet, la seconde partie de l’exposition rassemblait de nombreux tableaux et gravures autour de la construction et reconstruction picturale de la tour de Babel. Celle-ci a connu bien des inversions de valeurs le long des siècles selon les interprétations que philosophes, théologiens, écrivains, politiques, psychanalystes, archéologues et historiens de l’art ont pu apporter au texte fondateur du début de la Genèse. [« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’Orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un et l’autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! » Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est là qu’il les dispersa sur toute la face de la terre. » Gn 11, 1-9 (Bible de Jérusalem, Paris, Le Cerf, 1988)] Mais elles interrogent aussi, plus ou moins consciemment, des interprétations sur l’universalité ou la différentialité, l’homogénéité ou l’hétérogénéité, la genèse et l’hétérogénèse... Auparavant Kafka avait préparé le terrain en 1920, dans Les armes de la ville , en proposant d’inverser le sens habituel de la malédiction en lui donnant une dimension temporelle plus que spatiale. En d’autres termes, la tour sans fin est avant tout un projet à se transmettre de génération en génération; Stefan Zweig, en 1916, y voit le chemin tracé vers le supranational et d’inverser notre regard : il ne s’agit pas tant de voir et d’atteindre le ciel du bas vers le haut mais au contraire la tour permet de prendre de la hauteur sur l’avenir du monde ; Baudelaire et Borges en font la métaphore de la bibliothèque et du labyrinthe ; Orwell plutôt celle du totalitarisme, le cinéma et la BD feront le reste de Fritz Lang à Alix. Ces lectures éclairent évidemment la question architecturale des tours : sont-elles la manifestation de l’ego d’un seul (promoteur, firme, architecte, tous héritiers du méchant Cain l’urbain pasteur) ou la traduction de l’ambition légitime de la communauté des hommes rassemblée dans un même projet ? Le débat est souvent posé, plus ou moins consciemment, dans ces termes bibliques. L’exposition, dont la masterpiece est évidemment le célèbre tableau de Brueghel l’ancien (1563) et ses variantes, évoque ces questions : après la version spiralée de Colisées superposés, hybrides de constructions en pierre et briques, équilibre instable entre ruine et inachèvement, tour-ville habitable, mixant les termes du programme du texte fondateur, on est passé et on passera de la supposée ziggurat babylonienne, à la spirale du minaret de Samara, à la tour ronde de la version rococo de Desiderio, et au fanal tronconique de Boullée 1781. La question babélienne de la tour sans fin s’est au 20e siècle prolongée par les spéculations, 6

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entre autres, de Brancusi et Nouvel ou mieux celle de l’Oma pour la télévision de Pékin CCTV en cours de construction qui détourne la question de la hauteur infinie et irréalisable par un bâtiment en boucle, un anneau de Moebius. Après un premier blog (http://unarchitecteentredeuxtours.blogs.nouvelobs.com), il a fallu à David Mangin plusieurs mois pour se convaincre que ce texte pouvait servir, au delà du thème architectural de la tour sans fin, de socle à des mémoires divers mais qui, grâce au texte commun, en s’appuyant sur des traductions et des interprétations divergentes, pourraient fabriquer une mosaïque en consonnance. Un projet qui, à l’image de Babel, où forme et fond, transmission et dispersion, ordre et confusion pourrait bien faire en quelques années un objet inachevé à l’image du sujet lui-même. Divers intervenants de différentes disciplines, permettent d’apprendre et d’approfondir ces questions. Les mémoires explorent et rassemblent cette exploration vertigineuse de la Tour de Babel sous différents angles. Et contribuer à éclairer le débat sur l’architecture métropolitaine.

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MéMOIRES

Master 2

5 année / 1 semestre / D.Mangin e

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« ILS TROUVÈRENT UNE VALLÉE AU PAYS DE SHINÉAR ET S’Y ÉTABLIRENT »

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cosmopolis L’IMMIgRATION ASIATIquE à MARNE-LA-vALLéE Valérian Denéchaud

Cosmopolis a pour objectif de comprendre l’histoire et l’évolution de la métropole parisienne à travers les migrations des différentes communautés ethniques et leur impact sur l’espace urbain. Analysant les logiques de fonctionnement et d’organisation spatiale en Ile-de-France des communautés issues de l’immigration d’Asie orientale, l’auteur étudie en premier lieu les raisons des mouvements migratoires qui ont mené l’installation des populations asiatiques à Paris des années 30 aux années 80 puis le déplacement de ces communautés vers l’est de la métropole francilienne, en particulier dans la ville nouvelle de Marne-la-Vallée. Il montre l’hétérogénéité et la complexité de ces flux. Il s’intéresse enfin à la question de la visibilité ou non des communautés asiatiques dans l’espace de la ville nouvelle quelle soit physique (individus) ou matérielle (enseignes, marchés, etc.)

« S’IL AVAIT ÉTÉ POSSIBLE DE BÂTIR LA TOUR DE BABEL SANS L’ESCALADER, CELA AURAIT ÉTÉ PERMIS » FRANZ KAFKA

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la tour repère LES TOuRS RéSEAu dANS LA MégALOPOLE PARISIENNE Romain Garcia

La réflexion sur la tour repère à la périphérie de la mégapole parisienne est partie d’une hypothèse : les points de repères seraient les tours réseaux (cheminées d’usines, antennes téléphoniques, tours hertziennes, pylônes électriques, éoliennes etc…). Chaque grande métropole a sa tour de télécommunication par exemple (Paris, Berlin, Rotterdam, Shanghaï...) qui permet entre autre au touriste de s’orienter. La banlieue parisienne a aussi ses tours repères. En plus de la fonction de repérage qu’exercent ces objets, ils marquent le territoire de la périphérie. Ne sont-ils que des pièces rajoutées ou sont-ils vraiment à prendre en compte dans une composition paysagère comme ce fut le cas pour les châteaux d’eau ? Et comme c’est encore le cas pour ces derniers avec l’exemple du château d’eau de Portzamparc à Noisiel. Je pense également aux pylônes électriques dessinés par l’ingénieur Marc Mimram.

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«FAISONS-NOUS UN NOM»

l’adresse Ou cOMMENT (NE PAS) SE PERdRE Au vAL

MAubuéE

Blanche Sizaret

Dans notre Grand Pari(s) les termes ‘région parisienne’, ‘agglomération parisienne’, ‘grand Paris’ ou ‘région capitale’ sont évoqués. Ils orientent et interprètent ville et politique. Chacun a pu éprouver dès qu’il sort du Paris intra-périphérique la difficulté de se repérer. Cette question triviale de l’adresse reste loin d’être élémentaire. La superposition des indicateurs (toponymies traditionnelles, signalétique routière, récit promotionnel...) est de mise et illustre le premier des maux franciliens : on ne sait pas s’adresser. Le cas de la ville nouvelle comme sédimentation de toponymie, réseaux et repères révèle dans ses différentes pratiques spatiales, selon les destinations et les outils d’orientation, une méthode d’adressage dépendante de ses strates urbaines succesives. Alors pourquoi, malgré ces réseaux et signes qui nous entourent, se perd-on? 10

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«YAHVÉ LES DISPERSA DE LÀ SUR TOUTE LA FACE DE LA TERRE »

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diffusion, dispersion, dissémination fORMES ET LOgIquES du dESSERREMENT MéTROPOLITAIN David Enon

La condition métropolitaine engendre la formation d’aires urbaines aux contours indéfinis et distendus qui semblent croître de manière uniforme. Mais cette croissance ne correspond pas à la seule extension en tâche d’huile dégressive depuis le centre, vision simplificatrice synthétisée par le terme d’ « étalement urbain ». Elle est en réalité infiniment plus complexe et plus riche que l’emploi de ce seul terme veut l’entendre. Elle obéit à des logiques et des schémas multiples, résultats de conditions historiques propres. C’est l’objet de ce mémoire que d’établir une typologie de ces types de desserrement métropolitain, au regard de l’histoire de la croissance de la métropole francilienne. Trois termes – dispersion, dissémination, dispersion – forgés et précisés à partir de leur étymologie et des concepts qu’ils véhiculent, permettent de rendre compte de ces réalités contrastées et du paysage urbain qu’elles créent. La recherche interroge les modes de vie et les logiques humaines et sociales qui découlent de ces formes de desserrement et les influent, évalue l’impact de l’évolution de la mobilité et des technologies de communication sur la densité et l’étendue des agglomérations. « ET ILS CESSÈRENT DE BÂTIR LA VILLE »

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BaBel sans papiers LE chANTIER dE LA TOuR AxA à LA défENSE

David Leininger

Le recours massif à la sous-traitance et au travail temporaire, pivot de l’organisation des chantiers, répond à une politique de calcul des coûts de la part des entreprises qui se déchargent des problèmes de précarité et de pénibilité qui conditionnent une partie de la main-d’œuvre. Au bout de la chaîne, les travailleurs sans-papiers, bien qu’œuvrant au cœur du processus de production, sont des victimes directes de cette organisation du travail qui exploite et précarise. Plantée en première ligne du quartier de la Défense et symbole d’un territoire en mutation, la tour AXA est occupée une première fois le 2 novembre 2009. En prenant la parole sur différents piquets de grève, ces travailleurs revendiquent leur régularisation et nous interrogent sur les conditions actuelles d’un chantier. La thématique babélienne se réactive et la tour AXA devient un terrain d’enquête privilégié où des travailleurs cherchent à se faire un nom. Comment se matérialisent les tensions entre les donneurs d’ordre et ces travailleurs invisibles? Le travail s’articule autour de cette question conflictuelle pour laisser la parole à des acteurs de tous bords, en lien avec les évènements survenus en novembre 2009 sur l’un des plus grands chantiers d’Europe.

« C’EST LÀ QUE YAHVÉ CONFONDIT LE LANGAGE DE TOUS LES HABITANTS »

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BaBel en ligne cO-PRéSENcES SuR LA LIgNE 3 Typhaine Paris

La vi(ll)e urbaine, cohabitations choisies; la vi(ll)e souterraines, promiscuités dictées; l’étude des effets de seuil. «Parler de métro c’est d’abord parler de cartographie» une cartographie en perpétuel mouvement. Étudier la ligne 3 du métro Parisien c’est traverser Paris en 35 minutes d’Est en Ouest et se confronter à ce mouvement. Ainsi faire un parallèle en la cartographie urbaine, pérenne, soumises à des données sociales, budgétaires... et la cartographie souterraine évolutive, soumise aux différentes migrations pendulaires. 11

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vOyAgE

barcelone

Octobre 2009 Tous les ans, un voyage d’étude dans une métropole étrangère est organisé en début d’année avec l’ensemble de la filière. Il a pour objectif de comprendre la structure et l’histoire d’une ville, d’observer les réalisations et les projets les plus représentatifs d’une pensée métropolitaine.

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Les Rondas de Barcelone / 1980-1992

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Arpentage des rives du Besos / limite entre Barcelone et San Adria del Besos

Torre Agdar / Barcelone / Jean Nouvel / 2005

Les Rondas de Barcelone / 1980-1992

Sagrada familia / Barcelone / Antoni Gaudi / 1882


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SITE

El forum

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Centrale solaire du Forum / Barcelone / MartĂ­nez LapeĂąa-Torres. / 2003

Forum / Barcelone / Herzog et de Meuron / 2004

Llla de la Llum / Barcelone / L. Clotet et I.Paricio/ 2005


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SEMESTRE 1

Etudier dans le grand barelone : l’universitaire entre forum et San Adria be besos

Master 1 & 2

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MObILE dE LA cRéATION créer une cité du design autour du forum

Barcelone comme capitale méditerranée du design n’a aujourd’hui que peu d’écoles artistiques, éparpillées. Le programme proposé permet la création d’un pôle artistique et technologique ayant une incidence sur le quartier, offrant un potentiel de développement progressif. Autour du site central l’activité rayonne pour investir le quartier : traversée de la Mina, réaménagement du bidonville, lien avec le 22@. Tous les pôles s’organisent en cluster gravitant autour des deux écoles de design et de danse dans un rayon de moins de vingt minutes à pieds. Le barycentre du cluster est un parc ouvert à tous et un bâtiment signal mixte. Les pépinières d’entreprise et art sont orientées vers 22@ ; la bibliothèque, l’accès à l’école et l’espace d’expositions sont en tension entre l’arrêt du tram et la ronda littoral ; la salle de cinéma et les locaux de danse/ fitness sont sur le parcours Parc del Besos/Piscine/Mina/Plage. Le projet propose des interventions ponctuelles sur divers site : Les entrepôts de Cerda sont réinvestis, trois ilôts, deux construits d’entrepôts et un en friche, constituent le pôle universitaire du son et de l’image, une piscine publique et des espaces de création extérieurs s’installent à proximité du parc du Besos.

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MAchINE éTudIANTE Les équipements universitaires majeurs barcelonais sont concentrés, par poches, à proximité de l’avenue Diagonal, cette grande artère qui, depuis l’Ensanche de Cerda, guide les extensions de la capitale catalane. L’installation d’un campus à proximité du quartier du forum, situé à l’extrémité de la Diagonal, marque à la fois l’établissement d’un nouveau pôle et une nouvelle étape de ce processus de fabrication continue de la ville. En réponse au morcellement de ce quartier anciennement industriel et ouvrier, le projet propose un modèle de « campus dans la ville » structuré par l’avenue Taulat, devenue un axe métropolitaine intense. Dans la perspective de constituer un vaste pôle universitaire de 30 000 étudiants, le programme se diffuse dans le tissu des quartiers environnants et participe ainsi à la redynamisation de ces quartiers fragilisés. Afin d’engager ce mouvement, le campus se développe à partir d’un pôle universitaire central fort et placé à l’articulation du quartier du forum. Cet élément propulseur se dote d’un vaste parvis linéaire et activé par l’élargissement de l’avenue Taulat intégrant une diversité de fonctions (culture, détente, restauration,…) et d’une promenade littorale côté sud. Conçu comme une véritable « machine étudiante », ce bâtiment universitaire se distingue par son échelle et sa taille qui lui permettent de concentrer de nombreux programmes.

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SuTuRE PAySAgèRE S’inscrire dans le grand littoral

Le projet propose d’implanter un technopôle qui tire sa force des industrie en présence et porte un espace public d’échelle métropolitaine. Sculpté dans la masse, il s’ouvre à la fois sur la Ronda Littoral grâce à la façade de son hall d’exposition et sur la rue avec ses salles de cours et ses espaces de vie. Sa toiture est traitée comme la troisième façade et accueille un cheminement public sculpté par les volumes (ateliers et patios) du technopole qui permet de gérer les différences de topographie et de relier le niveau du Forum à celui de la rue, du parc de la paix et de la plage, permettant ainsi un franchissement simplifié de la Ronda.

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cAMPuS dIAgONAL/bESOS

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SEMESTRE 1 MEMbRES du JuRy 10 janvier 2009 enseignants responsables :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master invités :

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

François Leclercq

architecte urbaniste

Laurent Israël

architecte, enseignant de licence ENSAVT

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SEMESTRE 2

descartes, lotissement d’équipements publics ? campus ? ville ?

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ExTRA uNIvERSITAIRE

habiter l’extra - ordinaire

La Cité Descartes s’impose dans le paysage universitaire de l’est parisien avec ses 5 écoles, son université et ses 27 laboratoires de recherche. L’attractivité du site sera renforcée, d’ici 5 ans, par l’arrivée d’un pôle scientifique et technique de l’Ecologie de près de 20 000m². Mais un premier constat s’établit : la cité est désertée par ces usagers premiers, les étudiants. Le projet propose de reconnecter deux poches de vie étudiante : l’une autour de la gare RER soulignée par la dynamique urbaine de Noisy-leGrand et l’autre à proximité du Bois de l’Étang. Si un campus se définit par la concentration d’université, il se caractérise essentiellement par la présence d’activités extra-universitaire : logements, activités sportives et associatives, services et commerces, Le projet investit la parcelle stratégique et centrale du campus : le grand triangle, L’espace public est pensé comme lieu de rassemblement et de déambulation autour de la BU, du gymnase et de la ferme des Associations. Véritable lien entre la ville ordinaire et la ville étudiante, des logements étudiants s’étendent dans un mouvement unique entre l’ESIEE et le gymnase de la haute maison. L’étude typologique des appartements s’appuie sur 3 profils type d’étudiants : étudiant vivant seul, en couple ou en famille (chercheur et doctorant). Les logements, pensés sur la base de collocation, aux espaces plus ou moins partagés, se décline sur trois morphologies. Le logement étudiant, dans sa liberté et sa flexibilité d’utilisation propose ici une nouvelle façon d’habiter le campus, de l’ordinaire à l’extra-ordinaire

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cITé & vILLE duRAbLE

un centre culturel au coeur du campus

Le projet présente l’implantation d’une cité de l’urbanisme et du développement durable. Il s’agit là de proposer une offre culturelle de dimension régionale et européenne hors Paris intra-muros. Cette raqualification urbaine participe à la revitalisation du quarier, du cluster Descartes et au développement de l’Est parisien. Tout en accompagnant le décollage économique, commercial et résidentiel du quatier, l’arrivée du métro automatique apporte un équipement et une place publique appropriables par les étudiants et les habitants du quartier pour toutes sortes d’activités. Il s’agit enfin de faire le lien entre toutes les formations et activités de recherche du campus qui traitent de la ville dans toutes ses composantes La cité de l’urbanisme, de plus de 9000 m2, se compose d’un espace d’expostition, d’un auditorium et d’une salle polyvalente.

Maxime Rispal

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INTERvENTIONS PONcTuELLES POuR AMbITIONS uRbAINES Le campus Descartes en 2010 est un quartier en devenir. Ce projet s’attache à toutes les richesses du site : de la présence de la nature toute proche et de la ville à l’ouest, à l’accessibilité et la visibilité offertes par l’A4 et le RER A qui délimitent le campus au nord et au sud. Ces pourtours qui sont aujourd’hui des mises à distance sont transformés en trait d’union par le projet. Traits d’union entre Noisy le Grand et le campus, entre Champs sur Marne et le campus, mais également traits d’union entre les usagers : l’offre de logement est accrue, augmentant la vie des soirs, week ends et vacances universitaires. Des espaces de loisirs sont créés, réintégrant la pratique de sport dans le campus et offrant une vitrine à celui-ci par une piscine en lien avec le RER. L’avenue nouvelle du ru du Nesle, transformée en véritable boulevard urbain avec hôtels, bureaux, spots de loisirs, stationnements et piste cyclable, ne représente plus une frontière et permet de passer du parc de la butte à la nouvelle bibliothèque universitaire, soit par les nouveaux logements au nord, soit par les aménagements sportifs. Mais cette pièce complexe de ville à la campagne reste un quartier remarquable de Marne la Vallée de par sa situation ; la présence de l’autoroute est mise à profit par un bâtiment pont, vitrine sur l’autoroute pour ce pôle universitaire et de recherche en plein essor.

violaine ducarroz

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SéquENcES héTéROgENES Nouvelle centralité de la cité descartes

L’idée des bandes est de fabriquer des villes linéaires régies par un axe fort (voie carrossable, chemin piéton, voies transport, couloire écologique), vecteur d’intensité urbaine hétérogène avec une identité spécifique. Le site étant parcouru majoritairement d’Est en Ouest (RER/école, bureau ou A4/école, bureau), les séquences ainsi créées viendront rythmer le trajet des usagers et rompre avec la monotonie actuelle du site. La stratégie consiste à choisir dans chaque bande les lieux emblématiques qui marqueront sa spécificité. L’application d’une trame piétonnes génériques est-ouest vient en écho avec la trame Nord Sud. Celle-ci se matérialise par des mails, des allées, des promenades minérales avec une végétation la jalonnant ainsi qu’un système de noues descendant vers les Etangs de la vallée. Un réseau et des systèmes de maillages de voies rendent accessibles les espaces publics, les équipements, les pôles d’emplois et d’habitats structurants de la ville d’un territoire ou du grand paysage. Le territoire de Marne la Vallée traversé de part en part d’infrastructures importantes (RER A et A4) fonctionne dans une logique de secteur d’Est Ouest. On peut constater que les infrastructures venants de Paris tiennent peu compte de la géographie de vallée de Marne la Vallée. Ce sont de véritable s cicatrices qui griffe le paysage. Amené à devenir un pôle d’excellence de renommé mondiale le campus Descartes, nouvelle centralité, regroupe pôle d’ enseignement entreprises et habitat.

Annabelle Monguillon

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SEMESTRE 2

MEMbRES du JuRy 12 juin 2010 enseignant responsable :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master invités :

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Etienne Lénack

architecte, enseignant de licence ENSAVT

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SEMESTRE 2

Métamorphose péri-urbaine : la ferme de Lamirault

PfE

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hARAS NATIONAL A MARNE LA vALLéE Reconvertir la ferme de Lamirault

La pièce de Lamirault comprend 120ha de terres agricoles et une ferme inscrite aux monuments historiques. A cheval sur les communes de CroissyBeaubourg et Collégien, aucun projet dépassant les logiques de clochets n’a vu le jour. Un ancien projet de cité du cheval, aujourd’hui abandonné, envisageait de réinvestir le chateau de Croissy et la ferme de Lamirault. Ce paradoxe programatique (zone d’activié / tourisme) provient de sa localisation. A la fois très proche de l’échangeur A4/A104 et d’une zone d’activités, mais aussi au contact direct avec la forêt régionale de Ferrières et ses nombreux chemins de randonnée. Les grandes dimensions de cette ‘pièce urbanisable’ nous permettent d’imaginer concillier logiques économiques, touristiques et écologiques. Le projet propose une alternative urbaine à la ZA de Lamirault. Le tracé viaire en boucle est à moitié conservé et prolongé pour desservir deux grands programmes, le Haras National adossé contre la lisière de la forêt et le centre évènementiel proche de l’échangeur autoroutier. Les 70 hectares d’agriculture sont conservés, formant un grand vide où l’agriculture périurbaine trouve sa place. Ce seuil est construit par la voie pour véhicules et la promenade en ‘front de terres’. Le Haras National se développe ponctuellement hors des douves (pâtures, piste de sprint sur l’ancienne allée, voies cavalières) afin de profiter du contact direct avec la forêt régionale. Le projet de Haras National de Lamirault compte 128 boxes, un manège olympique et deux carrières. Le bâti ancien de la ferme est réhabilité en administration, accueil et salle de réception. Le manège, parfois ouvert aux initiés, est en fond de douves. Les boxes, organisés en 8 écuries, prennent place au centre de la ferme. Les installations extérieures et de services s’implantent à l’est de la ferme, proposant un accès plus direct vers la forêt.

blanche Sizaret

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PARC NATUREL REGIONAL EGIO DU DU VEXIN FRANCAIS NCAI N

AEROPORT DE ROISSY

LE BOURGET LE BO T

HIPPODROME

BO OIS DE VINCENNES NNES ESS HIPPODROM MEE AERODROME AERODROME D'EMERAINVIL ''EMERAINVILLE ERAINV LE

LAMIRAULTT

FO ORET DE FERRIERES ER

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DE LA HAUTE VALL VALLEE LL LEE DE CHEVREUSE L R

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se protéger du BRUIT utiliser LA BOUCLE créer un SEUIL se protéger du BRUIT utiliser la CLAIRIERE

reconvertir LA FERME profiter de la FORET

préserver la réserve

CENTRE EVENEMENTIEL

ZAE AGRICULTURE PERIURBAINE 70ha

patûres

piste HARAS NATIONAL

randonnées

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UNIQUE ACCES VERS A4/A104/D471

PISTE SPRINT + centre évènementiel [piétons]

PISTE DE SPRINT 800m

PONT DOUVES PIGEONNIER

maison privée

ACCES SERVICE

PATURES 19HA

accueil

CHEVAUX ENTRAINEMENT quotidien & controlé VERS PATURES

PERSONNEL + PUBLIC

CHEVAUX 24h/24

LOCAUX TECHNIQUES

maison privée

logements lads

séminaires bureaux

accès véhicules parking vans

HANGARS A FOURRAGE

POULINIERES

PADDOCKS MARCHEUR

CARRIERES

FUMIERE 50m protection de la lisère

ECURIES LABORATOIRES

MANEGE + LABO quotidien & confidentiel

MANEGE

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cOLLégIEN vERS LA vALLéE La vallée, axe de projets territoriaux

Les franges de l’agglomération francilienne font le plus souvent figure d’un territoire fragmentaire qui dissocie, d’une part, un espace agricole en perte de vitesse, menacé par la pression foncière et l’avancée de l’urbanisation, et d’autre part, les marges d’un système urbain centralisé, reliquats lointains qui reçoivent les dernières ondes du rayonnement de l’hypercentre et de ses relais, lieux de relégation fragilisés et dépendants de l’automobile. A Marne-la-Vallée, cette dichotomie est d’autant plus cruciale que son urbanisation massive et rapide n’a pas toujours permis de soigner le rapport des zones bâties à leur contexte naturel ou rural. Cette situation est particulièrement emblématique sur le pourtour de la vallée de la Brosse, un vaste espace rural aux qualités paysagères indéniables, mais qui reste ignoré par l’urbanisation environnante. La première phase du projet consiste en une stratégie de redéploiement des zones bâties en direction de l’espace de la vallée. Pour chacune des trois zones de projet identifiées, des noyaux formés autour des centralités générées par l’accessibilité liée aux infrastructures, un rapport nouveau au territoire est esquissé, permettant, par cette redirection paysagère, de rompre l’isolement aliénant de ces figures fermées. Sur le site de Collégien, le projet propose de rompre l’enclavement dû aux infrastructures pour retrouver le lien qui unissait le village au territoire de la vallée. La construction envisagée d’une nouvelle gare sur la ligne du RER A rend alors possible la constitution d’un nouveau quartier tourné vers le grand paysage, nouvelle lisière entre le monde rural et l’urbanisation de Collégien. Pour favoriser une insertion douce et respectueuse du site de ce nouveau quartier de 1 500 logements une nouvelle trame est développée, héritée des propriétés géographiques et paysagères du site.

david Enon

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dANS LA cONTINuETé du vILLAgE RuE L’extension d’un village en ville nouvelle

Aménager le site de Lamirault, c’est l’intégrer au développement urbain de la ville de Collégien. Ce village s’est constitué tel un «village-rue» le long de son axe central, la rue de Melun, aujourd’hui empruntée tel une rocade de contournement du noeud autoroutier des autoroutes A4/A104. Le projet de gare RER voulu et attendu par la commune de Collégien permettrai de revoir le dessin de cette rocade de contournement, de libérer le centre-bourg de toute forme de trafic de transit et de développer le potentiel d’accessibilité de Lamirault. Cette colonne vertébrale le long de laquelle s’articulent l’ensemble des commerces et des équipements et des services de la commune pourrait ainsi retrouver son caractère initial et porter le développement du site de Lamirault. Nécessitant un franchissement de l’Autoroute A4, cet axe vient s’appuyer sur la structure viaire de la Zone industrielle des Portes de la Foret pour en transformer l’usage et intégrer ses restaurants et ses hôtels au fonctionnement et au tissu urbain du «village-rue». Sur le site de Lamiraut, le tracé reprend les travaux de voirie déjà réalisés pour le projet de Zone d’Activités Commerciales en cours, pour en changer la programmation. Ainsi on retrouve la structure de l’axe historique, avec le développement d’équipements (scolaires, personnes âgées...) de commerces de proximité et de services ainsi qu’un réseau d’opérations résidentielles, lancées au fur et à mesure du développement de la commune

Typhaine Paris

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PAySAgE dE L’éNRgIE quelle urbanisation autour de la francileinne ?

Le projet consiste en une composition paysagère dans un espace où s’entremêlent des éléments forts du territoire de la mégapole parisienne: autoroutes, voies ferrées, aéroports, canal, réseau électrique, champs, forêts et bois.

Romain garcia

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PRESqu’îLE LAMIRAuLT

Lecture sensible d’un territoire «rurbain»

Le territoire du projet se trouve à la croisée de l’autoroute A4 et de la francilienne (A104), en limite d’urbanisation dense et à moins de 30 km de Paris. La pièce Lamirault a cette particularité d’être à la fois proche d’une infrastructure routière rapide et d’un réseau lent fait de chemins et allées forestières. 110km.h / 10km.h, et cette sensation de passer subitement d’un monde à l’autre. Une sensation éprouvée sur le site de Lamirault, une aire de 120ha traversée par une allée de poiriers menant à une ferme du XV e siècle. Longue de près de 1km, cette allée, lente, met à distance des rives du site. Au bout, la ferme apparaît comme une île, pièce autonome. Alors qu’une zone d’activité est prévue sur une partie du site, le projet consiste à mettre en avant les qualités intrinsèques du lieu ; une lecture attentive conduit au nonprojet ou plutôt au projet «d’acupuncture», pour construire en intégrant toutes ces observations et penser cette scénographie d’accès.

david Leininger

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SEMESTRE 2

MEMbRES du JuRy 22 juin 2010

enseignant responsable :

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master invités :

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Soline Nivet

architecte, enseignant de licence ENSAVT

Luc Baboulet

architecte, enseignant de licence ENSAVT

Claire Parent

enseignante à l’ENSA Bordeaux

André Lortie

architecte urbaniste, enseignant à l’ENSA Normandie

Eric Jean Baptiste

directeur de l’ EPA MARNE

Michel Chartier (convié)

maire de Collégien

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REMERcIEMENTS

david Mangin

Pierre Alain TrĂŠvelo

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avant propos

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séminaire master 1 mémoires

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voyage site de projet

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semestre 1 / master 1 & 2

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Mobile de création du Grand Barcelone Machine étudiante Suture paysagère Campus Diagonal / Besos

25 29 33 37

semestre 2 / master 1

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Extra universitaire Cité et ville durable Interventions ponctuelles pour ambitions urbaines Séquences hétérogènes

45 49 53 57

semestre 2 / PFE

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Haras national à Marne la Vallée Collégien vers la vallée Dans la continueté du village rue Paysage de l’énergie Presque île Lamirault

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remerciements

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Composé par Diane Gobillard - Janvier 2012

TAbLE dES MATIèRES

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