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2010-2011 MASTER 1 & 2 MÉTROPOLES ÉCOLE D’ARCHITECTURE DE LA VILLE ET DES TERRITOIRES À MARNE-LA-VALLÉE

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MéTROPOLES promotion 2010/2011

master 1 Quentin Deyirmendjian Marion Girodo Lina Jalu Annabelle Lauber Lucas Meliani Elsa Nougues Lydia Trzcinski Ko Tsuji Ingrid Uger Marco Vergari Marjorie Wiest

master 2 Caroline Alluard Anna Maria Bordas Violaine Ducarroz Diane Gobillard Annabelle Monguillon Arié Natan Maxime Rispal Nicolas Schuster

Le master Métropoles s’intéresse aux questions posées aujourd’hui par la ville, dans ce monde devenu à la fois majoritairement urbain et écologiquement fragile. La spécificité de cette filière de master est donc de s’intéresser à l’architecture sous l’angle de la métropole, considérée comme un lieu dont le destin, le fonctionnement et le rythme sont étroitement liés à ceux du globe. En effet, si depuis 2007 plus de la moitié de l’humanité habite en ville, si les métropoles sont les organismes qui entraînent le développement mondial, c’est aussi là, dans les grandes villes que se matérialise le plus fortement le point de rencontre entre les notions de mode vie urbain et d’avenir écologique planétaire. A ce titre, la réalité métropolitaine de Paris, dépasse largement les limites administratives de la capitale. Elle est symptomatique de ces grandes structures urbaines où vit une part croissante de l’humanité. Le rythme d’évolution n’est bien sûr pas le même à Sao Paulo, Bombay, Londres ou Lagos, ni l’acuité des problèmes posés. Cependant les méthodes d’approche et d’analyse, les attitudes de projet et de recherche de stratégie de développement, se rejoignent d’une métropole à l’autre. Métropoles a pour objectifs d’étudier, de rechercher et d’inventer les principaux thèmes et sujets qui structurent à la fois l’histoire, le fonctionnement actuel et les enjeux à venir des métropoles - Paris et les autres -. La maîtrise de l’« emboîtement des échelles » du global au local et inversement, est au cœur de cette filière. La dimension et les problématiques architecturales restent primordiales. Le projet aura pour ambition de maîtriser à la fois les outils de la stratégie urbaine d’une part et ceux de la mise en forme architecturale d’autre part. Les étudiants apprendront à travailler en groupe et à dégager, par la confrontation, une stratégie cohérente, synthétique et autonome. Un travail important en maquette sera mené, tant à l’échelle urbaine qu’à l’échelle architecturale. Des notions et des thèmes aussi divers que l’identité des territoires, l’intensité urbaine (commerce, équipements), les densités réelles et vécues, les mobilités de toute sorte (individuelles et collectives) et les réseaux, le patrimoine, l’interaction entre forme urbaine et environnement sont abordées en fonction des projets. Chaque année, un sujet d’étude métropolitain sera proposé soit à Paris, soit ailleurs dans une métropole française ou étrangère. Au 1er semestre, l’enseignement de projet sera organisé conjointement entre 4e et 5e années. Les étudiants conduiront une recherche avec deux objectifs : dégager une problématique collective pour ensuite définir des pistes de projets personnelles. Au 2e semestre, le projet de 4e année consiste soit en l’approfondissement du sujet étudié au 1er semestre, permettant aux étudiants de produire un projet abouti à une échelle fine, soit en un projet autonome. En 5e année, le PFE choisi par l’étudiant, exploitera toutes les données accumulées précédemment sur le site considéré. Cela pourra aller d’un approfondissement du projet du 1er semestre à une remise en cause de celui-ci. Une proposition indépendante pourra néanmoins être formulée en étant appuyée par une analyse préalable conséquente. Cet ouvrage tend à compiler les projets d’étudiants en master 1 et master 2 au cours de l’année universitaire 2010-2011. 1

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SéMINAIRE

Master 1

4 année / 2 semestre / D.Mangin e

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Le séminaire s’attachera à apporter une formation sur trois thèmes principaux au travers de cours magistraux, d’interventions de personnalités extérieures, de travaux dirigés et de notes de lecture : 1. métropole (agglomération, métapolis, ville globale...), réseaux, périphérie/ centralités, modes de croissance (ces notions seront abordées sous l’angle historique et géographique, économique et politique, spatial et social) ; 2. méthodes du projet urbain et territorial : tracés, voiries, découpages, construction de l’espace public, règles d’édification... Cette formation de base sera complétée par l’acquisition de connaissances dans les domaines des infrastructures routières et de transports en commun, des écosystèmes, des logiques commerciales et logistiques, etc. Des travaux seront effectués sur l’architecture métropolitaine et ses relations au sol, au sous-sol et au ciel : infra-architectures, congestion, pondération des masses ; 3. enfin, une formation sur la métropole parisienne, mise en pratique des enseignements définis ci-dessus, sera proposée. Le mémoire pourra porter sur un des trois volets de cet enseignement qui se veut pour une partie au service des projets effectués lors des deux ans de la filière Métropoles. Depuis 2009, le thème du séminaire est «Variations sur la tour de Babel». Métropoles / Grand Paris / architectures métropolitaines Le séminaire alterne cours et travaux dirigés au travers des sujets suivants : 1. initiations au concept de métropole et réseaux 2. leçons sur Paris-Métropole - Paris Métropole / Grand Paris - Croissance urbaine de la région parisienne - Planification urbaine en région parisienne 1919-1965-2007 - Mobilité résidentielle et habitat / Gouvernance - Développement économique et emploi 3. formation aux outils du projet à l’échelle territoriale et métropolitaine - Infrastructures/déplacement - Dimensionnement espace public et de voirie - Exemples d’insertion urbaine d’infrastructures - Architecture métropolitaine + logistique / commerces - Paysages / infrastructures / architectures Les travaux dirigés portent principalement sur des notes de lecture/exposés et des exercices pratiques ou des études de cas. 5

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L’exposition du Louvre au printemps 2008 sur Babylone, et plus particulièrement « de Babylone la ville à Babel la Tour », a été l’occasion inespérée de réviser ses antiques, de (re)découvrir la genèse de mythes fondateurs qui concernent aussi bien le ou les Dieux, les hommes et la Loi, la différence et l’altérité…toutes questions bien actuelles qui agitent la mondialisation, l’insoluble problème du statut de Jérusalem, et, bien entendu, le sens des tours et de la grande ville qui semblent obséder nos contemporains. A ce sujet, la seconde partie de l’exposition rassemblait de nombreux tableaux et gravures autour de la construction et reconstruction picturale de la tour de Babel. Celle-ci a connu bien des inversions de valeurs le long des siècles selon les interprétations que philosophes, théologiens, écrivains, politiques, psychanalystes, archéologues et historiens de l’art ont pu apporter au texte fondateur du début de la Genèse. [« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’Orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un et l’autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! » Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est là qu’il les dispersa sur toute la face de la terre. » Gn 11, 1-9 (Bible de Jérusalem, Paris, Le Cerf, 1988)] Mais elles interrogent aussi, plus ou moins consciemment, des interprétations sur l’universalité ou la différentialité, l’homogénéité ou l’hétérogénéité, la genèse et l’hétérogénèse... Auparavant Kafka avait préparé le terrain en 1920, dans Les armes de la ville , en proposant d’inverser le sens habituel de la malédiction en lui donnant une dimension temporelle plus que spatiale. En d’autres termes, la tour sans fin est avant tout un projet à se transmettre de génération en génération; Stefan Zweig, en 1916, y voit le chemin tracé vers le supranational et d’inverser notre regard : il ne s’agit pas tant de voir et d’atteindre le ciel du bas vers le haut mais au contraire la tour permet de prendre de la hauteur sur l’avenir du monde ; Baudelaire et Borges en font la métaphore de la bibliothèque et du labyrinthe ; Orwell plutôt celle du totalitarisme, le cinéma et la BD feront le reste de Fritz Lang à Alix. Ces lectures éclairent évidemment la question architecturale des tours : sont-elles la manifestation de l’ego d’un seul (promoteur, firme, architecte, tous héritiers du méchant Cain l’urbain pasteur) ou la traduction de l’ambition légitime de la communauté des hommes rassemblée dans un même projet ? Le débat est souvent posé, plus ou moins consciemment, dans ces termes bibliques. L’exposition, dont la masterpiece est évidemment le célèbre tableau de Brueghel l’ancien (1563) et ses variantes, évoque ces questions : après la version spiralée de Colisées superposés, hybrides de constructions en pierre et briques, équilibre instable entre ruine et inachèvement, tour-ville habitable, mixant les termes du programme du texte fondateur, on est passé et on passera de la supposée ziggurat babylonienne, à la spirale du minaret de Samara, à la tour ronde de la version rococo de Desiderio, et au fanal tronconique de Boullée 1781. La question babélienne de la tour sans fin s’est au 20e siècle prolongée par les spéculations, 6

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entre autres, de Brancusi et Nouvel ou mieux celle de l’Oma pour la télévision de Pékin CCTV en cours de construction qui détourne la question de la hauteur infinie et irréalisable par un bâtiment en boucle, un anneau de Moebius. Après un premier blog (http://unarchitecteentredeuxtours.blogs.nouvelobs.com), il a fallu à David Mangin plusieurs mois pour se convaincre que ce texte pouvait servir, au delà du thème architectural de la tour sans fin, de socle à des mémoires divers mais qui, grâce au texte commun, en s’appuyant sur des traductions et des interprétations divergentes, pourraient fabriquer une mosaïque en consonnance. Un projet qui, à l’image de Babel, où forme et fond, transmission et dispersion, ordre et confusion pourrait bien faire en quelques années un objet inachevé à l’image du sujet lui-même. Divers intervenants de différentes disciplines, permettent d’apprendre et d’approfondir ces questions. Les mémoires explorent et rassemblent cette exploration vertigineuse de la Tour de Babel sous différents angles. Et contribuer à éclairer le débat sur l’architecture métropolitaine.

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MéMOIRES Master 2

5 année / 1 semestre / D.Mangin e

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« ILS TROUVÈRENT UNE VALLÉE AU PAYS DE SHINÉAR ET S’Y ÉTABLIRENT »

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rassemblement dispersion LES MANIfESTATIONS à PARIS

Nicolas Schuster Un rapprochement entre le mythe de Babel et les manifestations revendicatrices actuelles peut être effectué. En effet, dans les deux cas, les hommes se rassemblent pour atteindre leur « seigneur » avant d’être dispersés par celui-ci. Ce travail s’attache à décrypter les stratégies spatiales mises en œuvre par manifestants et forces de l’ordre ainsi qu’à comprendre leurs évolutions parallèles au sein d’un espace urbain changeant au gré des époques. Pour finir, il présentera comment, a contrario, l’espace urbain peut être conçu pour éviter tout trouble à l’ordre public.

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«FAISONS-NOUS UN NOM ET NE SOYONS PAS DISPERSÉS SUR TOUTE LA TERRE !»

babel occupé du SquAT dANS LA MéTROPOLE PARISIENNE Arié Natan

La problématique des squats actualise le texte ancien car son cycle peut s’apparenter à celui de Babel par son séquençage et se définir comme une métaphore contemporaine du mythe. Le squat amène des interrogations d’ordre urbaines et architecturales. Bien que souvent ignoré de ces études, il peut comme toutes les autres formes d’habitations informelles, révéler des qualités intrasèques. Dans une métropole parisienne où le squat est un fait, quels enseignements peut-on en tirer dans la manière de concevoir l’architecture et l’urbanisme ? À travers une enquête de terrain suivant le fil de l’actualité pendant plusieurs mois, ce mémoire traite le squat comme un sujet global, à la fois architecture (appropriation, mutation de l’espace), urbain (répartition, migration, projets locaux) mais aussi sous les angles socio-politiques et économiques, inhérents à l’étude de la ville.

« TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES IL Y AURA LE DÉSIR (...) L’AVENIR NE DOIT PRÉOCCUPER PERSONNE »

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babel by night LA vILLE SANS fIN Diane Gobillard

En éternelle situation de chantier, la métropole parisienne, tout comme Babel, vit le jour et la nuit. Les hommes s’affairent à la fabriquer, l’entretenir et la parcourir. Cette étude cherche à mieux comprendre pourquoi et comment les services liés à la mobilité devraient fonctionner la nuit, dans une capitale qui se veut pourtant adepte de la vie nocturne. Au travers d’un travail cartographique et photographique, l’étude de l’espace temps de la nuit se compose d’acteurs, de vecteurs de mobilité et d’activités. La ville de nuit demeure un espace où équipements et services liés à la mobilité sont encore à développer. Cet espace temps requiert une attention particulière dans sa conception architecturale et urbaine, afin que les nuits ordinaires puissent véhiculer des dimensions extraordinaires. 10

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« C’EST LÀ QUE LE SEIGNEUR DISPERSA LES HOMMES »

l’europe cONSTRucTION d’uNE IdENTITé dANS uNE TERRE dE

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MIgRATIONS

Anna Maria Bordas L’Europe a parcouru un chemin très long jusqu’à l’unité politique et économique d’aujourd’hui. Cette identité commune qui semblait jusqu’à il y a peu acquise, est désestabilisé par les marchés financiers et l’héterogéneité de la zone économique mais pas seulement. Plus proches que jamais, les différences profondes sur les notions identitaires et de rapport à l’autre peuvent être une réelle entrave à un modèle Européen en crise.

« ILS TROUVÈRENT UNE VALLÉE AU PAYS DE SHINÉAR ET S’Y ÉTABLIRENT »

cosmopolis LE cOSMOPOLITISME à PARIS ET LONdRES

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Maxime Rispal Ce mémoire se base sur une analyse multicritères comparative (historique, économique, social, juridique…), pour étudier les logiques du cosmopolitisme à différentes échelles (internationale, nationale et régionale/locale) à Paris et à Londres. Cette comparaison a permis de mettre en avant deux modèles historiques et d’intégration différents, ainsi que des «degrés» de cosmopolitisme variés dans ces deux villes. Les migrations internationales représentent la source majeure d’accroissement de la population à Paris et à Londres, comme dans beaucoup d’autres métropoles. C’est aussi une question qui reste en grande partie inabordée, alors qu’elle touche de nombreuses problématiques liées à la ville (logement, quartiers relégués, mixité sociale...)

«BÂTISSONS-NOUS UNE VILLE ET UNE TOUR DONT LE SOMMET PÉNÈTRE LES CIEUX ! »

eurodisney en backstage MéTROPOLIS

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Annabelle Monguillon C’est autour d’une langue commune, celle des personnages animés, que Walter Elias Disney fonde son empire. En France implanté sur le secteur 4 de Marne la Vallée Euro Disney dispose du territoire au grée de l’investissement d’aménageurs privés. La ville grignote au fur et à mesure les champs selon des règles particulaires. Le parc à thèmes est haut lieu de rassemblement où la foule cosmopolite y cherche les mêmes références. Pour faire tourner cette ville du rêve, plus de 14 milles employés, de nationalités et d’origines différentes se mêlent. Projet Babélien, quels sont les systèmes qui permettent de bâtir cette cité et comment à partir de personnages universels qui attirent des gens universellement, on va gérer des communautés par d’autres communautés ? 11

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vOyAgE copenhague Octobre 2010 Tous les ans, un voyage d’étude dans une métropole étrangère est organisé en début d’année avec l’ensemble de la filière. Il a pour objectif de comprendre la structure et l’histoire d’une ville, d’observer les réalisations et les projets les plus représentatifs d’une pensée métropolitaine.

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Stratégie urbaine du développement du Grand Copenhague Les Fives Fingers

conférence de Thomas Sick Nielsen Copenhague : Etats des lieux / Enjeux / projets


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Amerika Plads / approach from Kalkbraenderihavnsgade / Weist 8 (master plan)

rencontre avec Lisa Babette Dietrich OpĂŠera house / Hening Larsen / 2005

Approch from Arhusgade / Nordhavn / COBE / SLETH / Copenhague /


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Eglise de Bagsvaerd / Copenhague / J.Utzon / 1976

Kastrup sea baths / Amager / White Arkitekter / 2005

croquis d’ Arié Natan

Harbour bath waterfront Swimming / Copenhague / PLOT (BIG+JDS) / 2003

Maison Kingo / Helsingor / J J.Utzon / 1959

47 logements à patio / Bakkedraget / J.Utzon / 1963


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BAD / harbour bath waterfront Swimming / Copenhague / JDS / 2002

Vasta Hamnen Bo01 / Malmö / Suède / 2001

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déambulations dans les rues de Malmö / Oresund / Bo01 « Ville de demain»

déambulations dans les rues de Malmö / Oresund / Bo01 « Ville de demain»


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Havneholmen / Wingard Arkitetkontor AB et Schonherr Landskad / Copenhague / en construction

Gemini residences Frosilo / Copenhague / MVRDV / 2005

Somaerk / Tegholmen / Copenhague Tegnestuen Vandkunsten aps / 2008

section entre Njalsgade et Vestamager station / Orestad / ARKKI ApS (master plan) KHR arkitekter A/S (North) et Daniel Liebeskind / en construction


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8 Tallet / BIG / logements / 2010

Immeuble d’habitation Bellavista / Klampenborg / A.Jacobsen / 1934

Nordyset / Amerika Plads / Copenhague / Arkitekfirmaet et Ruth Campau / 2006

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MTN The Moutain / Orestad sud /BIG / 2008 VM project / Orestad sud / BIG / 2005

Tietgen dormitory / Orestad nord / Lundgaard & Tranberg / 2006


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SITE

Tegholmen Sluseholmen

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Sluseholmen

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Sluseholmen / approach from Sjaellandsbroen / Arkitema and Soeters Van Eldonk Ponec Architecten / Copenhague / 2007


Tegholmen

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Tegholmen / Soeters Van Eldonk Ponec Architecten / Copenhague


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SEMESTRE 1

Métamorphose d’une archipel : Tegholmen dans le grand copenhague

Master 1 & 2

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SKOREJAd L’ampleur du site nécessite un regard sur la grande échelle, celle de l’étendue d’eau, des darses, taillant le paysage, véritable point de repère visuel et identitaire. De l’installation industrielle du site résulte une série de presquesîles se détachant sur la façade du bras de mer. Les infrastructures, la programmation et la morphologie du site renforce l’identification d’une partie indépendante de la ville, qu’il s’agira de développer de manière autonome. Marqué par le caractère insulaire du paysage, le projet propose de re visiter le modèle urbain existant de Sluseholmen. Par extension et à l’image d’Orestad et de Nordhaven, le quartier de Tegholmen incite à réfléchir selon un système pouvant s’apparenter à un archipel, « espace géographique discontinu se caractérisant par une certaine cohérence». L’ensemble de logements, sur la façade maritime, dans un mouvement unique et continu, se compose de six bâtiments en interaction directe avec les places d’eau. Ces espaces semi-publics sont la ré interprétation du coeur d’îlot danois, ou la représentation du vivre ensemble lorsque l’eau unit le collectif et l’individuel.

Arié Natan

diane gobillard

Elsa Nouguès 29

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HI(gH) La ville de Copenhague vit de nombreuses mutations, notamment les zones portuaires désaffectées depuis la création du port général de Malmö. Le projet s’attache aux richesses du site : les traces du passé industriel, l’artificialité de cette presqu’ile et le mouvement de rapprochement des berges. Les presqu’iles environnantes sont elles aussi marquantes, et les bâtiments et structures des quartiers très divers influenceront le projet dans le choix des programmes : une école et salles d’associations. Le statut de nouveau pôle de la ville est appuyé par l’implantation d’équipements métropolitains qui se tournent vers la mer, et donc vers la ville. Une piscine olympique est implantée en bord de quai, l’eau à hauteur de l’océan, et le jardin d’eau face au musée vient lui aussi jouer avec le partage entre presqu’ile artificielle et bras de mer. Ces éléments sont liés à une place métropolitaine, symbole et outil de la nouvelle centralité est appuyée sur un bâtiment imposant. Ce bâtiment signal est une machine a habiter, il renferme de nombreux services, tant pour ses habitants que pour tous les visiteurs.

violaine ducarroz

Annabelle Monguillon

Marion girodo 33

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ENTRE TEMPS Le projet a pour ambition d’accompagner l’évolution du quartier en favorisant le désenclavement et en densifiant la ville. Il s’agit également de valoriser les paysages et les ambiances existantes. Le projet s’appuie sur 4 actions, 4 espaces de rencontres stratégiques et symboliques. Les actions engagées permettent d’amorcer l’urbanisation futures des territoires. La dynamique urbaine se diffuse ensuite sur les territoires avoisinants. La temporalité est une notion essentielle du projet. Les saisons, comme temporalité annuelle, répondent à cette problématique paysagère. L’urbanisation répond aux exigences des deux saisons : printemps / été et automne / hiver. Les espaces publics, lieux de rencontre sont versatiles et les logements sont adaptés. Le projet permet de créer de la ville dense, ordinaire en insérant une trame orthogonale qui se glisse et s’adapte aux éléments du site existant.

Anna Maria Bordas

Marjorie Wiest

Lucas Meliani 37

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WELcOME TO fLOATINg cITy

Maxime Rispal

Lydia Trzcinski

Ko Tsuji 41

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SEMESTRE 1 MEMBRES du JuRy 5 janvier 2010 enseignants responsables :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master invités :

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Lisa Babette Diedrich

architecte, enseignant à l’Université de Copenhague, et co-éditrice de la revue Scape

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SEMESTRE 2

Reconquête d’un paysage industriel : habiter à Tegholmen

Master 1

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AuTOuR du SOL Le culturel en sous sol et sur sol

Le site de projet se trouve au cœur d’un paysage portuaire découpé et dessiné par des darses. Les darses, grands bassins d’eau rectangulaires destinés à l’accostage des cargos, créent du vide, des respirations dans le paysage. A l’image de la darse, le projet s’attachera à créer un espace de vide, un paysage relativement plat sur toute cette bande faisant le lien entre la ville déjà active, les nouvelles opérations de logements, la place urbaine et le bras de mer. Le paradoxe et l’enjeu du projet résident alors à concevoir un sol programmé tout en s’attachant à créer un vide visuel et ressenti. Une nappe de logement sature le sol. Les vides aèrent les logements et créent un lieu de partage entre les habitants. Ces « placettes » sont mises en réseaux par des venelles de façon à créer des îlots très poreux. Composé d’un centre culturel (médiathèque et salle d’exposition) et d’un centre sportif (piscine, terrains de sports et école de voile) la place urbaine est schématiquement en plan masse le négatif de la nappe de logements. Nous passons d’un sol plein évidé à un sol vide ponctué de pleins. Les coupes sont modelées, le sol creusé, certaines toitures accessibles, bois et béton s’entremêlent et filent vers la mer en ponton. Les pans de toiture ont divers usages selon leurs dispositions mais aussi suivant les saisons. L’espace public est programmé, la générosité des vides permet une multiplicité d’usage et d’événement. Sur les toits, le visiteur peut prendre un peu de hauteur afin d’apprécier le plat, le bras de mer et la proche campagne présente en face, elle aussi déterminante dans la volonté de créer un paysage bas.

Elsa Nouguès

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LIER LES BERgES dE L’ARcHIPEL La gare, machine à (faire) voir copenhague

Marion girodo

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BAdEHAvNSgAdE, HABITER L’INTERSTIcE L’habitat individuel sur Badehavnsgade

Le projet urbain de l’archipel (5 îles) permet de créer une nouvelle centralité à Copenhague, en reconquérant les friches industrialo-portuaires sud de la ville. Complémentaires et différenciées, les 5 îles permettent d’offrir aux populations une diversité de l’offre de logements, d’activités, d’équipements et de commerces. Au sud de l’archipel, l’île de Bådehavnsgade est aujourd’hui en partie préservée de l’urbanisation. Le maintien de ce poumon vert sauvegardé est un enjeu important pour l’ensemble du territoire de l’archipel. Le nord de l’île, urbanisé, héberge un port de pêche, un port de plaisance et des activités où les ambiances urbaines, singulières, méritent également d’être préservées. Afin de sauvegarder les espaces verts, l’aménagement de Bådehavnsgade se fait au sein des interstices des espaces déjà urbanisés. Une analyse fine des tissus urbains existants permet d’intégrer les nouveaux bâtiments de logements, avec le plus de respect, de délicatesse et d’intelligence. Plusieurs aspects urbains relevés sont calqués pour assurer l’insertion urbaine et paysagère du nouveau bâti: typo-morphologie du bâti, continuum visuel et physique, occupation du sol... La diversité des tailles de bâtis permet d’habiter le site de différentes façons, de l’habitat ponctuel à l’occupation à l’année.

Marjorie Wiest

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SéquENcE ORdINAIRE vivre face à une industrie en activité

La connaissance et la reconnaissance du site et de ses qualités sont une étape incontournable dans l’élaboration du projet. De la station de métro à la place métropolitaine, la bande se compose en 7 séquences alternant darses, déclin industriel et friches. En s’appuyant sur ce découpage, le projet propose trois pièces urbaines composées principalement de logements et de bureaux séparées par un jardin et une étendue d’eau. Chacune de ces pièces urbaines se nourrissent et s’intègrent à la séquence dans laquelle elles se trouvent. La dernière séquence a été particulièrement développée puisqu’elle pose la question de vivre face à une industrie en activité. Le mimétisme de la forme industrielle est une manière d’être en accord avec l’identité et le paysage portuaire danois. Une trame structurelle de 3 x 3m recouvre l’ensemble de la parcelle. Se déploie ensuite un réseau de shed permettant d’éclairer l’ensemble de la nappe. L’espace neutre créé peut alors être re découpé à l’infini, permettant de mixer des logements, d’ateliers, de commerces, d’équipements, etc.

Lucas Meliani

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High

darse

usine

Parc

darse

usine 62

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MAcRO ILôT MIcRO quARTIER Ce projet de logements vient à la suite de la réalisation d’une place réunissant plusieurs activités. Cet ensemble urbain monumental doit être conçu à la fois comme un îlot et un quartier. Il ne s’agit pas de concevoir uniquement la réhabilitation d’une friche industrielle, mais de prendre en compte l’ensemble du territoire. Le terrain étant immense ( environ 3 hectares ) il offre différentes situations dûes au rapport direct ou indirect à l’eau, à la proximité d’une route ou encore à celle d’une activité industrielle. D’autre part il sera fréquemment traversé par les gens qui veulent se rendre sur la place qui accueillera une médiathèque, une piscine, une l’école de voile, etc... Il est donc important de donner à ce “morceau de ville” une identité, une ambiance, une sensation d’ensemble à la fois pour les futurs habitants et pour les promeneurs. Ceci est rendu possible par la valorisation de certains éléments du paysage et du passé industriel du site.

Lina Jalu

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HABITER L’EAu

nouvelles typologies d’habitats à Tegholmen

Le projet HI(GH) s’installe, à l’échelle métropolitaine, dans la succession d’objets monuments existants le long du bras de mer. Autour de la place s’installent des zones «ordinaires», des équipements et un objet signal : la tour de logement. Les habitations sur l’eau viennent compléter un système d’habitats variés. Le projet développe ce type d’habitations individuelles dans un travail au paysage et au rapport à l’eau. Le projet vient s’installer entre le bras de mer, où se succèdent les espaces publics liés au parcs et aux loisirs et privés des habitations. Deux nouvelles typologies viennent ainsi lier ville parc et mer. D’abord un habitat en bord de l’eau fait des grandes maisons avec accès privé sur la berge, ensuite des constructions sur l’eau, flottantes, qui complètent le confort de vie des habitants de bateau. A l’articulation de deux paysages, les maisons en bord de l’eau sont des objets fin insérés dans l’interstice de liaison entre le parc et la mer. Construites sur des parcelles identiques les structures variables de ces maisons créent des spatialités en rapport à l’horizon. Elles sont ainsi soit orientées, avec une structure mono mur, soit dans une continuité des vues, avec une structure en portique. L’habitat sur l’eau est constitué de petites habitations en longueur avec ponton d’accès à l’arrière. Elles sont envisagées comme une extension de l’habitat offert par le bateau, donc avec un rapport privilégié avec la mer, dans un espace de berge publique.

Annabelle Lauber

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SEMESTRE 2

MEMBRES du JuRy 15 juin 2011 enseignant responsable :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master invités :

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Pierre Chabard

architecte chercheur, enseignant de licence et de maste ENSAVT

Jérôme Villemard

architecte urbaniste, enseignant de licence ENSAVT

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SEMESTRE 2 formes urbaines et grands territoires : du grand Paris Ă valenciennes

PfE

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cABANyAL

des traverses vs une percée

Le Cabanyal est un ancien quartier de pêcheurs avec une trame très régulière nord-sud, dans laquelle les anciennes baraques ont fait l’objet d’un processus de substitution pendant le XIXe tout en conservant une grille et un parcellaire très fin. Il est programmé de prolonger l’avenue de Blasco Ibañez en traversant le quartier sur une frange de 120m/800m, démolissant environ 1800 logements. Le projet propose une alternative au plan de démolition en agissant à 3 échelles : retrouver une logique de quartier et de mobilité à l’échelle du quartier, travailler sur le tissu dégradé et créer du nouveau tissu : - rendre piétonne une zone en croix. Ce mouvement est accompagné par la récupération des espaces démolis, soit par la récréation de bâti là où le tissu est trop distendu, soit par la création d’espace public. Les places de soleil et jardins d’ombre sont, à l’opposé des traverses, des espaces pour rester, et permettent de s’adapter aux usages des différentes saisons de la vie au sud. - conserver le tissu existant non démoli, mise en valeur par la mise en place des axes piétons et zones commerçantes. - reconvertir la zone parc/sports/terrains en friche en une nouvelle zone de logements et bureaux tout en conservant les équipements sportifs existants. La typologie de ce nouveau tissu est inspiré de la trame originelle, en conservant ses dimensions mais la modifient pour augmenter la hauteur ponctuellement, garantir la lumière sur les patios et augmenter l’espace public du tissu, en gardant la typologie entièrement traversante profitant de la brise E-O. Les typologies sont variées pour accueillir des populations diverses : la maison de village, appartements avec vue sur l’avenue Docteur Lluch, duplex avec pied de rue sur la plage et appartements du T2 au T5 présentent des espaces communs sur les toits.

Anna Maria Bordas

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L’AcROPOLE dE cHAPONOST Lien entre un village et sa gare

Suite à la lecture d’un article d’Eric Charme dans Etudes foncières, le projet s’est orienté sur la problématique de la densification des zones périurbaines. Cette étude pose le problème de la résistance à l’étendue urbaine à partir du village et non à partir des infrastructures existantes comme la gare ferroviaire. La commune de Chaponost, à 20km de Lyon, fait office de cas d’école pour tester la théorie présentée. De part sa situation stratégique et économique par rapport à l’agglomération lyonnaise, Chaponost constitue un pôle de population et de services important; une vision prospective table ainsi sur la création de 450 logements, de commerces et de deux équipements (une médiathèque et une piscine intercommunale) à l’horizon 2020. La première réflexion vise à redonner à la gare son rôle moteur dans le développement. L’idée est de concentrer des activités et des habitations denses dans un rayon de quelques centaines de mètres autours de la gare limite acceptable pour un trajet piétonnier - et d’y implanter les équipements pour les communes voisines. Le projet cherche à mettre en place l’organisation d’un itinéraire dense multiusages entre la gare et le centre bourg en passant par les lotissements. Le projet est constitué de six séquences faisant l’objet d’un phasage à long terme. La première autours de la gare visant à installer le cheminement piéton et à réorganiser la ZAC en désuétude. La seconde cherche à mettre en scène les deux équipements sur l’acropole visible depuis le centre de la commune et la route départementale. La troisième correspond à l’élaboration de l’entrée de ville et parallèlement cherche à limiter l’urbanisation des pièces agricoles au Sud. Les dernières séquences correspondent successivement aux lotissements clé en main, à la vielle rue et au centre commerçant.

Arié Natan

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MISE EN SEINE L’événementiel à gennevilliers

Le paysage de Gennevilliers est dessiné par les darses s’ouvrant sur le méandre de la Seine et séparent de longues presqu’îles artificielles parfois en friche. Le paysage est très marqué par les activités qui s’y déroulent : BTP, logistique et containers. Les éléments constitutifs du paysage portuaire sont dimensionnés à grande échelle à l’image des infrastructures du viaduc de l’A15 et de l’A86. Rassembler, manifester et fêter sont des activités largement contraintes par leur dimensions et leur ponctualité dans le temps. Si les grands lieux d’affluences semblent peu présents sur le territoire au delà du périphérique parisien, il convient alors de penser la réhabilitation du port industriel comme lieu pouvant accueillir ce genre d’événements Au delà de la re qualification urbaine du port, et de la création de logements et de bureaux, l’espace majeur a pour ambition de recevoir une multitude d’usages diurnes et nocturnes à échelles métropolitaines : festivals, concerts, manifestations, expositions, spectacles, workshop et cinéma en plein air. Le projet propose la création d’un vaste espace public sur une presqu’île entre terminal de containers et entrepôts réhabilités, intégrant une esplanade de 21 ha et une promenade fluviale périphérique. Installée sur un territoire sablonneux et plat, l’esplanade , dans un seul grand mouvement de composition, s’élève et s’abaisse en fonction des perspectives lointaines et des usages proposés. Dans un calepinage et une matérialité de sol unitaire, deux espaces se distinguent: une épaisseur «coulisse» composée des halles existantes et nécessaires à la logistique du spectacle et une terrasse abaissée pouvant accueillir une foule de 50 000 personnes.

diane gobillard

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RER

C

Pontoise - Argenteuil

Seine Gennevilliers Gennevilliers - 112 ha

Plaine Saint Denis

M 13

Aubervilliers - 165ha

Gennevillers - port

13 M Saint Denis Universités

4 hér rip pé

M

e iqu

Seine Arche

M Porte de Clignacourt

Porte de Clichy

3

Pont Levallois

Nanterre 124 ha

Pereire

PARIS 2

Gare du Nord

Place de Clichy

Gare St Lazare

M

Porte Dauphine Châtelet

Paris Rive Gauche

Rive de Seine

Nation

Paris - 130 ha

Boulogne Billancourt 74 ha

3

M

Gallieni

Val de Seine

Issy les Moulineaux 18 ha

4

Ivry Confluence

M

Porte d’Orléans

Versailles St Quentin en Yvelines

Ivry - 145 ha

M 13

Palaiseau Dourdan

Ois

e

Châtillon Montrouge

Villataneuse UP XIII

Achères

Saint Denis UP VIII

e

in

Se

Gennevilliers Asnière UP III

Bellastock

Fête de l’Huma

S. de France

Nanterre UP X

La Villette

Nanterre

Rock en Seine

UP I UP IV

Dauphine UP IX René Descartes UP V

Marne

Solidays

Arsenal Pavillon Baltard

Ferme du Buisson

Sciences PO Assas Cité Descartes Diderot UP VII

Val de Marne UP XII Université Sud UP XI

Bonneuil sur Marne

Evry

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LA vILLE Au BORd dES INfRASTRucTuRES un lien entre Paris et Pantin

La ville de Pantin projette de reconvertir l’un de ses plus importants sites logistique, la gare de marchandises, en un nouveau quartier d’habitat et d’activités. De par sa taille et sa position, le terrain permet d’améliorer l’offre de logements et d’emplois au plus proche de l’immense bassin de vie du nordest parisien. Le site, situé aux portes de Paris, est marqué par la proximité de bâtiments exceptionnels et de grands équipements métropolitains très attractifs. Le projet s’accompagne de la création de plusieurs nouveaux bâtiments exceptionnels, le long des infrastructures. Le site est à l’articulation de plusieurs quartiers qui s’ignorent pour des raisons historiques et physiques (infrastructures, enclaves), au pied d’un pôle d’échanges multimodal (RER, futur tram, bus). Le projet vise à renforcer la centralité du quartier de la mairie autour de ce pôle d’échanges, de part et d’autre du pont existant et de la nouvelle passerelle piétonne. Il s’organise selon un développement nord-sud (liaison entre les pôles attractifs de Pantin et d’Aubervilliers qui se situent le long des routes nationales) et estouest (liaison entre la gare de marchandises et le canal St Denis via la bande de terrain qui longe les voies ferrées). Le projet s’inscrit aussi au coeur d’un réseau d’espaces verts et de loisirs à l’échelle régionale (parcs, bases nautiques, équipements sportifs...), tous accessibles par des modes de transport doux. Le projet vise à créer des liens entre ces grands espaces de loisirs, par une troisième couche d’infrastructures, qui se superpose aux infrastructures viaires et ferroviaires L’actuelle gare de marchandises de Pantin est le point de convergence de cette nouvelle trame verte qui permet de relier les deux canaux entre eux via Pantin et de mieux intégrer le futur quartier à la ville existante.

Maxime Rispal

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A86

N2

D20

D115

canal st denis la plaine stade de france avicenne

mairie d’aubervilliers

A1

université de médecine

fort d’aubervilliers

futur métro arc express

hopital avicenne

rénovation courtillières

centre ville aubervilliers

campus st gobain

requalification du fort d’aubervilliers

parc des sports CC bobigny

campus condorcet aubervilliers

conservatoire régional

pont de stains

front populaire

centre commercial bobigny

cimetière de pantin quartier canalporte d’aubervilliers

ZI

quatre chemins

mutation zac en quartier résidentiel

centre administratif bobigny

ZI les vignes parc de la bergerie

centre commercial le millénaire

requalification quatre chemins

technocentre ratp

requalification de la zac

campus condorcet la chapelle

zac écocité-canal de l’ourcq

pantin citrail bobigny la folie rer pantin

technocentre sncf

projet paris nord-est

porte de la villette

rer évangile

N3 canal de l’ourcq

rer noisy le sec

bobigny pantin

corentin cariou

parc de la villette

requalification du stade ladoumègue

église de pantin

ciné art et essai hoche 104 porte de pantin

base régionale de loisirs base nautique de la villette

ourcq

requalification du fort de romainville

fort de noisy

rer magenta

parc des buttes chaumont

gare de l’est

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BèLvédERE Tourisme sur Seine pour Avon fontainbleau

L’entité urbaine constituée par Avon Fontainebleau est très influencée par la forêt, mais tourne le dos à la Seine. Ces villes ont à la fois du mal à profiter des bienfaits, des tourismes divers et ne peuvent réellement s’étendre, la forêt étant classée. Le projet à l’échelle des deux communes propose des liens programmatiques du centre-ville à la Seine, avec un résidu de forêt muré transformé en arboretum et entrant dans le réseau des parcs, des belvédères sur les crêtes reprennent la tradition des points hauts d’observation (tour Denecour par exemple) permettant de découvrir les richesses des environs par le regard. Les berges de Seine, aujourd’hui arrière de ville (station d’épuration, écoles d’ingénieurs, concessionnaires auto) sont un lieu propice à de nouvelles constructions pour la ville et à la confluence entre eau et forêt, lieu idéal d’implantation pour des activités et de l’hébergement touristique. Grâce aux recherches, aux analyses et aux rencontres, le projet relève les parcelles libres, mutables et les programmes environnants pour proposer une densification en adéquation avec le lieu. Le programme phare proposé est un hôtel de luxe et une auberge de jeunesse. Pour cela le viaire des berges sud est remodelé, les sols sont dépollués et définiront les nouvelles implantations. L’hôtel et l’auberge s’installent sur un deck, lui-même décollé du sol (les berges sont en zone inondable aujourd’hui décrétée inconstructible), les relations au sol et à la topographie sont donc particulières : - une descente en gradins vers l’accès principal coté route. - une passerelle permet de passer directement du foyer de l’hôtel à un chemin de foret. - le bâtiment par son implantation permet des vues biaises sur les méandres de la Seine soit vers l’amont soit vers l’aval.

violaine ducarroz

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Aux LISIèRES dE PARIS, LA fRANcILIENNE

un équipement sportif, entre Pontault combault et la fôret de Notre dame

A la limite du département de la Seine et Marne, Pontault Combault est bordé par des pièces agricoles céréalières enclavées et morcelées par la pression urbaine, et de deux espaces naturels de qualité « le Bois st-Martin » et « la Forêt Domaniale de Notre-Dame». La forêt, les lisières, les bois, les parcs, les jardins, les rus, les chemins plantés, les hais buissonnantes, les arbres d’alignements, les champs participent à l’écosystème. La redécouverte de ces espaces par les habitants favorise leur valorisation. Le dessin d’un corridor écologique dans un axe nord sud tente de mettre en lien les écosystèmes en présence en y injectant de nouveaux éléments paysagés, tels que des haies de bocages autour des pièces agricoles, ou la ré émergence des rus enfouis. La RN 4 véritable « strip » dédiée à la voiture, où bâtiments standardisés et concessionnaires auto s’y succèdent est impraticable pour le piéton et surpeuplé de publicités. Partant du projet actuel de construction d’un centre commercial de près de 4000m², le projet consiste à travailler dans l’épaisseur entre la Nationale et la lisière. Un nouvel ensemble constitué d’habitat et un équipement sportif viennent créer une nouvelle ramification à la nationale. Le bâtiment principal, une double tribune, fabrique un écran ouvert sur la cime des arbres, qui marquera le paysage et accompagnera la lisière. Dans un écrin de verdure, il semblera faire avancer la lisière vers la Nationale. Un maillage plus fin, liant les zones d’habitats à la forêt de Notre-Dame en passant par la Nationale, permet d’engendrer la mutation des autres casses autos. La lisière ponctuée d’un nouvel équipement sportif en lien avec ceux existants (jardins familiaux, château des Marmousets, corridor écologique et ses cheminements doux) sont les vecteurs d’une profonde modification des usages et des fonctions de cette Nationale.

Annabelle Monguillon

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SEMESTRE 2

MEMBRES du JuRy 23 juin 2011

enseignant responsable :

David Mangin

architecte urbaniste, enseignant de master

invités :

Pierre Alain Trévelo

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Yannick Beltrando

architecte urbaniste, enseignant de master ENSAVT

Etienne Lénack

architecte urbaniste, enseignant de licence ENSAVT

Jérôme Billard

chargé de mission, communauté de communes de la Vallée du Garon ( Chaponost)

Mamen Domingo

professeur à l’ETSAB Barcelone

André Lortie

architecte urbaniste, enseignant à l’ENSA Normandie

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REMERcIEMENTS

david Mangin

Pierre Alain TrĂŠvelo

yannick Beltrando 111

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avant propos

1

séminaire master 1 mémoires

5 9

voyage site de projet

15 23

semestre 1 / master 1 & 2

27

Skorejad Hi(gh) Entre temps Welcome to the floating city

29 33 37 41

semestre 2 / master 1

47

Autour du sol Lier les berges de l’archipel Badehavnsgade, habiter l’interstice Séquences ordinaires Macro îlot micro quartier Habiter l’eau

49 53 57 61 65 69

semestre 2 / PFE

75

Cabanyal L’acropole de Chaponost Mise en Seine La ville au bord des infrastructures Belvédère Aux lisières de Paris, la Francilienne

77 89 95 101 105

remerciements

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Composé par Diane Gobillard - Janvier 2012

TABLE dES MATIèRES

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