Mai/juin 2014 n°64 : Le magazine de votre Communauté d’agglomération metzmetropole.fr
ole p o r t é M mag’
Metz le
Cap sur 2
020
, e l o p o r t é M z Me t ! e é m r fi n o c dynamique ➥ Économie
➥ Transports
➥ Découverte
Entre recherche et business
Mobilité mieux pensée
La mémoire revient
L’Institut Lafayette ouvre de nouvelles voies de développement
80 arrêts de bus font leur mue pour faciliter l’accès aux véhicules
À Gravelotte, les souvenirs de 1870 prennent une nouvelle dimension
Instan tanés
11 avril L’exposition consacrée à l’artiste alsacien Tomi Ungerer s’est ouverte au Musée de La Cour d’Or, dans le cadre du festival Littérature et Journalisme.
13 avril
30 mars Le « Concert des ensembles » du Conservatoire Gabriel Pierné a fait salle comble à l’Arsenal de Metz.
C’était la première de Charly 9 à l’OpéraThéâtre de Metz Métropole. La pièce est adaptée du roman best seller de Jean Teulé.
Toujours dans le cadre de la Semaine du Développement Durable, la rue Serpenoise de Metz s’est transformée en Compost Avenue le 5 avril, afin de sensibiliser la population, même urbaine, à la valorisation des déchets de cuisine.
4 avril 17 avril Le Musée de la Guerre de 1870 et de l’annexion est inauguré à Gravelotte.
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
Metz Métropole s’est placée sous le signe de la Semaine du Développement durable, avec des cours de cuisine conviviaux autour de produits locaux...
Édito
Sommaire
Suivez votre agglo sur facebook.com/MetzMetropole et twitter.com/MetzMetropole !
Instantanés
| p.2
➥ Les temps forts en images
Actus
| p.4
➥ L’Institut Lafayette,
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entre recherche et économie
Zooms
| p.6
➥ LE MET’, des arrêts plus accessibles
Un même cap, un vent nouveau
Dynamiques
C’est désormais vers 2020 que les regards se tournent. Les élections ont livré leur verdict, exprimant des attentes qu’il faut savoir écouter. Une nouvelle page se tourne immanquablement, y compris pour les élus que vous avez choisi de reconduire dans leur mandat. Metz Métropole n’échappe pas à la règle. 2014 aura été un cap décisif, celui des premiers pas de METTIS et de l’entrée du Centre Pompidou-Metz dans sa maturité. Il est franchi. Les six années qui viennent ne ressembleront pas à celles qui les ont précédé. Elles auront à faire face à leurs propres contextes, à imaginer leurs propres enjeux et à tirer le meilleur des femmes et des hommes qui se sont mis au service de la société. La baisse drastique des dotations de l’État ne sera pas le moindre des obstacles à surmonter.
Dossier
Toujours est-il que je suis fier de pouvoir poursuivre l’effort engagé dans le précédent mandat. L’esprit communautaire qui s’est construit petit à petit est remarquable, et ce n’était pas gagné d’avance. La recherche de l’apaisement, de l’équilibre et de l’écoute constructive sont des vertus qu’il nous appartient de cultiver encore, si nous voulons que les défis d’aujourd’hui deviennent les succès de demain. Vous trouverez dans le dossier de ce numéro de Metz Métropole le mag’ les pistes que nous comptons mettre en œuvre pour y parvenir.
Métropole pratique
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| p.8
➥ Metz Métropole à l’heure de la French Tech
Ensemble, continuons à aller de l’avant, avec courage et lucidité.
Jean-Luc BOHL
Président de Metz Métropole Maire de Montigny-lès-Metz
| p.10
➥ Metz Métropole, dynamique confirmée !
Métropole durable
| p.22
➥ Rester sur les sentiers, Natura 2000 dit merci ➥ Colocation : Kaps ou pas ?
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➥ Scy-Chazelles, village étoilé
4 questions à
| p.25
➥ Daniel Schmitt, directeur général d’HAGANIS
Visite guidée
| p.26
➥ Gravelotte, mémoire vive
À vivre, à partager
| p.28
➥ Les conservatoires de Lorraine
et d’Alsace en réseau ➥ Fin de saison à l’Opéra-Théâtre
| p.31
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Nos 44 communes Amanvillers | Ars-Laquenexy | Ars-sur-Moselle | Augny | Châtel-Saint-Germain | Chesny | Chieulles | Coin-lès-Cuvry | Coin-sur-Seille | Cuvry | Féy | Gravelotte | Jury | Jussy | La Maxe | Laquenexy | Le Ban-Saint-Martin | Lessy | Longeville-lès-Metz | Lorry-lès-Metz | Marly | Marieulles-Vezon | Mécleuves | Metz | Mey | Montigny-lès-Metz | Moulins-lès-Metz | Noisseville | Nouilly | Peltre | Plappeville | Pouilly | Pournoy-la-Chétive | Rozérieulles | Saint-Julien-lès-Metz | Saint-Privat-la-Montagne | Sainte-Ruffine | Saulny | Scy-Chazelles | Vantoux | Vany | Vaux | Vernéville | Woippy
Metz Metropole le mag' | N°64 mai 2014 | Directeur de la publication : Jean-Luc Bohl | Rédacteur en chef : Anne Prémel | Rédacteur en chef adjoint : Alexandre Torressan | Rédaction : Pierre Feisthauer | Conception éditoriale et graphique : Tema|presse. | Mise en page : Christophe Ferry, Chloé Hommel | Couverture et dossier : Bertrand Jamot | Photos : David Hourt (p.2 cuisine, Ungerer, pp.6-7), Christian Legay (p.2 concert, compost), Williams Bonbon (p.2 Charly 9), Cg57 (p.2 Gravelotte), Nicolas Bram (pp. 4-5, p.8, p.22, p.25, pp.26-27), Crous NancyMetz (p.9), Afev Metz (p.23), Philippe Gisselbrecht (p.28), Centre Pompidou, RMNGrand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski (p.28 Formes simples), Studio Hussenot (p.28 opéra) | Impression : IPS - imprimé sur un papier PEFC | ISSN : 1762 - 9977 | Tirage : 120 000 exemplaires | Dépôt légal : à la parution | Contact : redaction@metzmetropole.fr.
Metz Métropole le mag’ - Mai 2014
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Actus Institut Lafayette ➥ Interview
« La recherche doit faire naître de la richesse »
Le 26 mai va être inauguré l’Institut Lafayette. Implanté sur le site de MetzTechnopôle, il propose de nouvelles passerelles entre recherche et économie sur le modèle américain. Un concept encore révolutionnaire pour l’économie en France, comme l’explique son co-président, le professeur Abdallah Ougazzaden. Metz Métropole le mag’ : Que vat-on faire à l’Institut Lafayette ? Pr Abdallah Ougazzaden : Il s’agit d’un site où sont intégrées les trois activités de recherche, de formation et d’innovation. On va y travailler sur un domaine bien précis : l’optoélectronique, c’està-dire l’étude de tous les composants qui interagissent avec la lumière. On peut penser aux écrans ou aux panneaux photovoltaïques par exemple. Mais aussi aux capteurs et analyseurs médicaux, aux sources d’éclairage... Le champ d’application de l’optoélectronique est immense et concerne aujourd’hui à peu près tout ce qui compose notre vie quotidienne.
M. M. le mag’ : Son potentiel de recherche s’avère donc plutôt important... Pr A. O. : C’est plus que cela : nous ne pouvons pas encore imaginer les portes que vont pouvoir ouvrir l’optoélectronique. Il faut savoir qu’elle repose sur deux technologies. La première est celle des matériaux organiques, ceux fabriqués par les êtres vivants, peu chers et permetMetz Métropole le mag' - Mai 2014
tant la flexibilité : on pourra sans doute bientôt envisager des écrans tactiles que l’on peut plier dans la poche comme une feuille de papier ! La seconde est celle des matériaux inorganiques, basée sur les métaux, le verre ou les pierres précieuses : peu souples, stables, performants et résistants, ils permettent la présence de composants électroniques en milieux sévères comme le désert.
M. M. le mag’ : Peut-on réduire l’Institut Lafayette à un laboratoire ? Pr A. O. : Non, et c’est cela qui fait son originalité. Bien sûr, l’Institut Lafayette est un laboratoire de pointe, avec des équipements de niveau mondial comme ses « salles blanches » qui offrent une absence totale de particules. Mais il intègre un volet économique ambitieux, sur le modèle des Etats-Unis : la recherche ne vit pas que pour elle, elle doit faire naître de la richesse en commercialisant l’innovation. Le temps de parcours entre l’idée et le produit doit se réduire au maximum. L’Institut Lafayette assume totalement son objectif de business. C’est le modèle qui se développe
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dans le monde entier et l’Europe, et en particulier la France, sont en retard. C’est pourtant celui-ci qui peut permettre à notre économie d’être toujours plus performante. Pour réussir, nous allons nous appuyer sur l’expérience de l’Entreprise Innovation Institute, l’incubateur économique de Georgia Tech à Atlanta (EtatsUnis). Plusieurs centaines de startups y sont déjà nées...
M. M. le mag’ : Comment fonctionne concrètement l’Institut Lafayette ? Pr A. O. : Il s’agit d’une structure totalement indépendante, dont je suis le coprésident avec le professeur Bernard Kippler, et non sous tutelle de Georgia Tech Lorraine. L’Institut Lafayette dispose de sa propre équipe scientifique, capable de mener des recherches aboutissant au dépôt de brevets industriels. Il est également en mesure de répondre aux commandes des grands industriels mais aussi des plus petites entreprises, qui ont un besoin ponctuel d’innovation mais pas de moyens suffisants pour développer sa propre activité de recherche et développement. Ou encore, il pourra répondre aux
contrats de recherche européens ou de l’Agence nationale de la recherche. Dans tous les cas, l’Institut Lafayette n’est pas une unité de production. Elle mène les projets jusqu’au prototypage, en offrant au produit une vision sur son marché. Notre objectif est d’être autonome financièrement d’ici cinq ans.
M. M. le mag’ : Quel est le rôle d’une collectivité comme Metz Métropole dans le développement d’un tel modèle ? Pr A. O. : La volonté politique est primordiale pour lancer un tel projet. Metz Métropole par exemple, qui a financé 44 % des 24 M€ du bâtiment et de ses équipements, a cru dès le début au potentiel et au modèle visionnaire de l’Institut Lafayette. Grâce à cela, il est opérationnel un an après la pose de sa première pierre et c’est toute la métropole qui devient visionnaire. Car l’Institut Lafayette est plus qu’un bâtiment : il est au cœur d’un écosystème qui permet d’attirer des entreprises, des étudiants, des chercheurs... Autant de profils à haute valeur ajoutée qui font la force et la prospérité d’un territoire.
L’Institut Lafayette en quelques points L ’Institut Lafayette propose une surface utile de 2 500 m2, dont 550 m2 de laboratoires et 550 m2 de « salles blanches ». L es impuretés présentes dans ces « salles blanches » se cherchent au niveau atomique. Avec moins de 100 particules par m3 d’air, cette impureté équivaut à quelques grains de sels dans une piscine olympique. ans les « salles blanches », cet air D est recyclé 40 fois par heure, ce qui permet d’y travailler à l’air libre. C ette exigence de pureté est nécessaire car le succès de l’Institut Lafayette repose en grande partie sur la reproductibilité des manipulations. Elle concerne aussi l’eau, traitée par la propre station de l’Institut. 5 opérateurs peuvent travailler 3 simultanément à l’Institut Lafayette. L e coût global s'établit à 25,7 millions d'euros TTC (travaux : 14,9 millions et les équipements : 10,8 millions). Metz Métropole finance le projet à hauteur de 9,1 millions d’euros, aux côtés de l’État (5,7 millions), du FEDER (5,2 millions), du Conseil général de la Moselle (3 millions), de l'Association Institut Lafayette (1,9 million) et du Conseil régional de Lorraine (0,8 million).
Metz Métropole le mag’ - Janvier 2014
s m o o Z
Afin de favoriser l’accès à tous au réseau de transports en commun LE MET’, une grande campagne d’aménagement des arrêts vient de débuter.
Mise aux normes des noms de station (mal voyants)
Mobilité ➥ Accessibilité
Les arrêts le met’ haussent le niveau
S
erions-nous tous des personnes 80 arrêts concernés en 2014 à mobilité réduite ? Plus qu’on ne Pour ce faire, les services de la Commule croit en tout cas. Car la mobilité nauté d’agglomération et du réseau réduite ne se réduit pas aux situations LE MET’ ont travaillé en étroite collabode handicap. Pour vous en convaincre, ration avec une équipe des personnes avez-vous déjà essayé de monter dans à mobilité réduite, aussi bien en amont un bus avec une valise, une poussette avec la réflexion globale sur les aménaou un cabas ? Pas toujours facile non gements à effectuer, qu’en aval avec plus pour les personnes âgées d’enjam- des tests en situation à l'arrêt « Casino », ber ce satané petit dénivelé entre le à Longeville-lès-Metz, la première à trottoir et l’entrée du avoir été équipée Dici 2015, l'ensemble véhicule. Si la quesselon les nouvelles du réseau LE MET' tion ne se pose pas normes (voir cipour les stations des accessible aux personnes contre). La première deux lignes METTIS, phase des travaux à mobilité réduite conçues pour que les concerne près de 80 plates-formes des quais et des bus arrêts (abribus et poteaux d'arrêt). soient au même niveau, il n’en va pas C’est avec la LIGNE 3 que les aménade même pour les autres lignes gements ont débuté au mois d’avril. urbaines, qui doivent jongler avec un La LIGNE 1 et la LIGNE 2 suivront, environnement urbain pour lequel la sachant que les arrêts du centre-ville de notion d’accessibilité est plutôt nou- Metz seront aux petits soins durant la velle. La campagne d’aménagement qui période estivale, lorsque l’affluence est débute sur le réseau LE MET’ pour 1,6 M€ moindre. Ensuite viendra le tour des est une des réponses apportées par autres lignes. En moyenne, il faut compMetz Métropole à la loi votée en 2005, ter une semaine d’intervention par arrêt visant à assurer en 2015 une même de bus et précision d’importance : ces qualité d’accès aux services publics à travaux d’aménagement n’auront aucun l’ensemble de la population. impact sur la circulation automobile.
> lemet.fr
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
Bande repère sur la voie afin de faciliter l’accostage du bus
Surélévation du quai de 18 cm et mise à niveau par rapport au plancher des bus
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ARTEO évolue ARTEO est la petite navette urbaine, bien pratique, qui dessert les rues piétonnes du centre-ville de Metz. Son service vient d’évoluer : elle relie désormais le Centre Pompidou-Metz au square du Luxembourg. Ses deux terminus peuvent ainsi proposer une correspondance directe avec METTIS.
FLEXO, comment ça marche ? Repères au sol (guides canne pour les non voyants)
Dans certains cas,
Zone de positionnement en face de la 1re porte du bus (mal voyants)
déplacement de l'abribus
afin de laisser un espace de circulation (1,40 m devant ou derrière l’abri), notamment pour les fauteuils roulants ou les poussettes
C’est l’une des grandes nouveautés proposées par le réseau LE MET’ : le service FLEXO est un service de soirée et de nuit permettant d’assurer sereinement ses retours tardifs depuis le centre-ville de Metz. Le principe est simple : rendez-vous place de la République où vous attendent 4 bus à 22h30, 23h30 et 0h30 et ce tous les soirs du lundi au dimanche. Chacun dessert une portion de la zone urbaine de Metz Métropole : Devant-les-Ponts, Metz-Nord, Plappeville et Woippy (F1) ; la Grange-aux-Bois, la Corchade et Queuleu (F2) ; le Sablon, Magny, Montigny-lès-Metz (haut) et Marly (F3) ; le Ban-Saint-Martin, Longeville-lès-Metz, Montignylès-Metz (bas), Moulins-lès-Metz et Rozérieulles (F4). Indiquez au conducteur votre lieu de destination et celui-ci organisera le parcours en fonction des voyageurs. L’ensemble des titres de transport LE MET' (tickets et abonnements) permet d’utiliser le service FLEXO.
Vélos : tous aux abris ! Repère PMR* au sol au niveau de la 2e porte du bus, afin d’en faciliter l’accès
Exemple d’aménagements réalisés à l’arrêt Casino à Longeville-Lès-Metz *PMR : Personne à Mobilité Réduite
À noter que six abris vélos sécurisés VELOMET’ viennent de voir le jour à proximité des lignes METTIS : un à chaque P+R (Woippy, Rochambeau et Foire Expo) et trois autres au centre-ville de Metz (gare SNCF, pôle d’échange multimodal et bientôt l’île du Saulcy). Retrouvez toutes les conditions d’utilisation sur lemet.fr ou au 0 800 00 29 38 (numéro vert, appel gratuit depuis un poste fixe). Metz Métropole le mag’ - Mai 2014
Dynas mique
Candidature
➥ Économie numérique
« French Tech » osons le cocorico ! Metz Métropole, sous l’égide du Sillon Lorrain, souhaite jouir du label « French Tech » décerné par l’État. Plus qu’une reconnaissance, il s’agit de développer les idées et les acteurs prometteurs de l’économie numérique. Le tour de la question... en quatre questions.
Tout d’abord, quelqu’un peut-il m’expliquer ce qu’est au juste « l’économie numérique » ?
Ce terme peut paraître abstrait et pourtant, sans le savoir, il est devenu très concret dans nos vies quotidiennes. Le billet de train, le livre ou la paire de chaussures achetés sur le net, c’est de l’économie numérique. Celle-ci est simplement l’expression de la mutation de nos modes de se déplacer, de consommer, d’appréhender le monde suite à la révolution Internet. Une révolution qui, au-delà du commerce, peut désormais également concerner la santé, l’éducation, l’administration, l’énergie ou même notre vie de bureau (avec le développement du travail à domicile par exemple). Du coup, de nouveaux métiers et de nouvelles manières de penser apparaissent afin de donner vie aux idées, aux réseaux, aux logiciels, à la maintenance mais aussi à la confiance nécessaires à l’épanouissement de cette nouvelle façon de vivre l’économie. Le poids de l’économie numérique est devenu considérable. Elle génère 25 % de la croissance française de ces 15 dernières années, elle est actuellement à l’origine de la création
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de 40 % de nos emplois. On estime qu’elle créera plus de 400 000 emplois en 2015.
En quoi consiste le label « French Tech » ?
Son objectif est de positionner la France sur la carte du monde des principales nations numériques. Le label « French Tech » permettra d’identifier les métropoles les plus dynamiques de France, d’une part en matière de croissance des entreprises numériques à fort potentiel et d’autre part, en fonction de la qualité de « l’écosystème » qui les entoure et les porte. Cela signifie qu’il n’identifie pas seulement des résultats, mais aussi des territoires où il existe une véritable philosophie de vie et de travail autour de cette thématique. Il y a 200 M€ en jeu : cette somme ne sera pas versée aux collectivités, mais bénéficiera uniquement aux startups des métropoles labellisées via le soutien financier de la Banque publique d’investissement (Bpifrance) notamment.
Mais alors, quel est le rôle de Metz Métropole là-dedans ?
Même si les entreprises doivent être au cœur du projet, ce sont les métropoles qui sont en charge de piloter les dossiers de candidature. Leur rôle est important car en parallèle des entreprises innovantes, ce sont elles qui contribuent à développer un environnement favorable à leur épanouissement. On pense par exemple à l’aménagement de sites ou de parcs d’activités adaptés, aux infrastructures ou même à leur propre engagement par l’achat public ou la dématérialisation de certains services. Dans le cas présent, Metz Métropole ne candidate pas en son nom propre. Elle se sert de la force collective du Sillon Lorrain, regroupant les villes et agglomérations d’Épinal, Metz, Nancy et Thionville. La raison en est simple : seul un petit nombre de métropoles sera labellisé « French Tech ». Candidates en solo,
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Enseignement supérieur les métropoles de Metz ou Nancy n’auraient pas eu la taille critique requise pour peser et convaincre le jury.
A-t-on des atouts pour obtenir ce label « French Tech » ?
Oui, car cet écosystème et cet esprit startup existent déjà. On pense entre autres au Technopôle, secteur bien identifiable dédié dès ses origines à l’économie numérique. Aujourd’hui, il compte nombre d’entreprises innovantes, mais aussi des grandes écoles techniques, des laboratoires de recherche publics et privés... qui ont pris l’habitude de tisser des liens entre eux. Sans compter que récemment, un fablab (pour fabrication laboratory, « laboratoire de fabrication ») et un espace de co-working (travail partagé) se sont installés dans les anciens entrepôts des TCRM, rue de Blida à Metz. Ce sont des sites ouverts et équipés où chaque porteur de projet innovant peut venir le développer en misant sur l’esprit collaboratif. Et comme chaque cité membre du Sillon Lorrain a des arguments spécifiques à faire valoir, une candidature commune prend tout son sens.
➥ Vie étudiante
L’air du large s’invite sur les campus Sur le campus du Technopôle et celui du Saulcy, deux nouveaux équipements vont considérablement améliorer laTech vie des 64_10_11_frenchtech1 – Le label « French » estétudiants. directement lié aux besoins nés de l’économie dite numérique. accueillir ses hôtes à la rentrée de l’automne 2014. Metz Métropole parVoilà qui est original : la nouvelle rési- ticipe financièrement à ce projet de dence universitaire, sise à proximité 5 M€, dans le cadre du Plan Campus. immédiate du terminus de la ligne B METTIS, va se monter en un temps La nouvelle table du Technopôle record grâce à la technique du préfabriqué. L’idée semble s’inspirer des Ce nouvel équipement était attendu anciens conteneurs de cargos réha- par tous les quelque 5 000 étudiants bilités en chambres à l’université du campus de Metz-Technopôle. d’Amsterdam ou du Havre. La référence Le nouveau resto U, dénommé le marine est certes moins évidente pour Metz’In, vient d’ouvrir ses portes à le Saulcy – quoiqu’il s’agit tout de proximité de l’ENIM et d’Arts et Métiers même d’une île – mais le principe reste – Paris Tech. D’une surface de 1 200 m2 le même : la centaine de chambres de et d’une capacité de 480 couverts pour 17,50 m2, à ossature bois, est construite 1 200 repas par jour, il est organisé en et entièrement équipée en ateliers, îlots thématiques et fait la part belle à puis acheminée par camions à Metz. la lumière. Côté coulisses, il propose Il suffit ensuite de déposer les une toiture entièrement végétalisée. chambres une à une sur leur support Cette « voile verte » s'intègre parfaitede béton... et d’en faire un immeuble ment dans le paysage mi-urbain, mide deux étages, qui sera prêt à bucolique du Technopôle.
100 logements64_10_11_frenchtech2 clic-clac au Saulcy
Metz Métropole le mag’ - Mai 2014
Dossier 0 2 r u s p a C
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, e l o p o r t ĂŠ M Me t z ! e ĂŠ m r fi n o c e u q i m a dyn
La nouvelle assemblée communautaire, née des dernières élections municipales et qui a réélu Jean-Luc Bohl à sa tête, va construire notre quotidien jusqu’en 2020. Dans un contexte budgétaire restreint, elle devra faire des choix pour relever les défis qui attendent notre territoire, en s’appuyant sur les succès déjà acquis comme le Centre Pompidou-Metz ou METTIS. Voici les femmes et les hommes qui prennent en main notre avenir.
J’assume
cette recherche
d’équilibre Jean-Luc Bohl, réélu président de Metz Métropole, fait le point sur la situation de l’agglomération.
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Metz Métropole le mag’ : Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd'hui ? Jean-Luc Bohl : Je me sens à la fois conforté et très conscient de la confiance qui m’est accordée. Je suis donc résolu à faire avancer les grands dossiers de l’agglomération, dans la continuité de ce que nous avons commencé. Mais attention : si on ne change pas les méthodes qui ont fait leurs preuves, nous devons prendre garde à ne pas nous scléroser. C’est pour cela que le renouvellement d’une partie des élus communautaires apporte cet oxygène nécessaire pour apporter de nouvelles idées et de nouveaux regards.
M. M. le mag’ : Metz Métropole compte aujourd’hui 44 communes. Comment se porte l’équilibre de ses territoires ? J.-L. B. : Je crois que nous pouvons être fiers de ce que nous avons déjà réalisé. À la naissance de la Communauté d’agglomération, beaucoup nous prédisaient une institution ingérable. Aujourd’hui, nous réunissons autour d’une même table des territoires urbains, périurbains et ruraux, et nous avons construit ensemble le Centre Pompidou-Metz et METTIS. J’assume cette recherche d’équilibre, loin des logiques partisanes, que j’appellerais plutôt de l’intelligence collective. Nous devons rester unis et mobilisés, surtout à l’heure où l’État se désengage progressivement. Cela ne signifie pas que tout est définitivement réglé. Un équilibre est par définition fragile, il faut l’entretenir et être sans cesse à l’écoute. Pour aller dans ce sens, Metz Métropole va proposer un nouveau pacte financier et fiscal à ses communesmembres pour mieux tenir compte de leurs capacités financières et mieux répartir les allocations communautaires. Cette mesure est saine et nécessaire pour le bon fonctionnement de notre collectivité.
M. M. le mag’ : Quelles attentes avez-vous ressenties de la part des citoyens et des élus ? J.-L. B. : Il y a bien entendu de grandes inquiétudes concernant l’emploi, mais également un besoin de plus grande visibilité et de plus grande lisibilité de
l’agglomération. Certaines de ses actions et ses compétences ne sont pas encore suffisamment identifiées. C’est une problématique à laquelle nous allons continuer à nous atteler.
M. M. le mag’ : Comment Metz Métropole peut-elle agir dans le domaine de l'emploi ? J.-L. B. : Le développement économique est la clef de voûte de notre politique communautaire. Metz Métropole permet de créer les conditions de développement des entreprises. Nous aménageons des zones d’activité, nous avons favorisé l’installation de l’Institut Lafayette, de l’IRT Matériaux et procédés, du CEA Tech... Cet écosystème professionnel d’excellence attire des entreprises, des cadres et des employés. Sans compter tous les efforts que nous déployons dans le domaine de l’Enseignement supérieur, qui sont la main d’œuvre qualifiée de demain. À ce titre, nous pèserons pour que l’équilibre entre pôles messins et nancéiens soit enfin trouvé au sein de l’Université de Lorraine. Enfin, Metz Métropole entend développer pleinement certaines infrastructures comme le port de Metz, pour en faire une plate-forme multimodale de premier plan en terme de logistique. Nous devons continuer à travailler en ce sens car le grand marché mondial ne laisse pas de place aux frileux et aux indécis.
M. M. le mag’ : La culture a été l’un des leviers majeurs de l’attractivité du territoire durant votre précédent mandat. Qu’en sera-t-il pour celui qui s’amorce ? J.-L. B. : Effectivement, il nous a semblé que la culture était l’outil idéal pour briser l’image grise qui collait injustement à l’agglomération. Ce pari a été réussi : aujourd’hui, les retombées du Centre Pompidou-Metz sont indéniables. Il est incontestablement une locomotive pour notre territoire. Chaque Lorrain, et chaque institution, doit être conscient de la place qu’il occupe dans la région. Et puis, on peut penser au Musée de La Cour d’Or, qui disposera bientôt d’une entrée digne de ses collections. Toutefois, dans un contexte économique de plus en plus contraint, il faudra être très rigoureux pour assurer la gestion de nos équipements. On entend
parler d’une mutualisation des maisons d’opéra de Metz et Nancy par exemple. Je ne suis pas réfractaire à un rapprochement entre les deux institutions, mais il est hors de question de condamner la production et la création de l’une des deux.
M. M. le mag’ : Quel sera le ou les projet(s) marquant(s) des 6 prochaines années ? J.-L. B. : La priorité sera la responsabilité financière. Nous avons beaucoup investi pour le Centre Pompidou-Metz, METTIS, l’Institut Lafayette entre autres. Notre gestion a été raisonnable mais avec la baisse des dotations de l’État, nous devrons faire des choix. Le Centre des congrès sera incontestablement un dossier sur lequel Metz Métropole s’engagera, mais dans la limite de ce qui a déjà été convenu avec nos partenaires qui sont la Ville de Metz et le Conseil général de la Moselle. La conteneurisation et la mécanisation de la collecte des déchets seront également poursuivies. Nous allons aussi étudier comment se doter pleinement de la compétence Tourisme, car il s’agit d’un secteur prometteur pour l’économie et l’aménagement de notre métropole. Mais il est encore trop tôt à l’heure actuelle de se projeter sur l’avenir de la BA 128 ou d’une troisième ligne METTIS. Ces dossiers demandent beaucoup de recul et de finesse. Quoi qu’il en soit, un nouveau plan pluriannuel d’investissements (PPI) sera élaboré et voté afin de cadrer clairement nos priorités et nos actions pour les 6 ans à venir.
M. M. le mag’ : Que manque-t-il à Metz Métropole pour peser encore plus dans cette région transfrontalière où la taille des villes est plutôt comparable ? J.-L. B. : Tout d’abord, prendre conscience qu’aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation, rien d’important ne pourra se faire seul. Il faut faire fi des rivalités politiciennes et faire des chances de nos différences. Metz Métropole doit prendre ainsi toute sa place au sein des institutions collégiales comme le Sillon Lorrain. C’est à son niveau que nous règlerons les problématiques de l’Université de Lorraine, des ports sur la Moselle ou de la carte régionale de la Santé par exemple.
Président Jean-Luc BOHL Maire de Montigny-lès-Metz
4e vice-président Alain CHAPELAIN Maire de Longeville-lès-Metz
8e vice-président Bertrand DUVAL Maire de La Maxe
12e vice-président Jean-François SCHMITT Maire d’Ars-Laquenexy
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
1er vice-président Dominique GROS Maire de Metz
5e vice-président Richard LIOGER Metz
9e vice-président François HENRION Maire d’Augny
13e vice-président Gilbert KRAUSENER Metz
2e vice-président François GROSDIDIER Maire de Woippy
6e vice-président Thierry HORY Maire de Marly
10e vice-président Marie-Anne ISLER-BEGUIN Metz
14e vice-président Guy BERGE Maire de Jussy
3e vice-président Henri HASSER Maire du Ban-Saint-Martin
7e vice-président Fabrice HERDE Maire de Saint-Julien-lès-Metz
11e vice-président Arlette MATHIAS Maire de Saulny
15e vice-président Jean BAUCHEZ Maire de Moulins-lès-Metz
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Frédérique LOGIN Maire d'Amanvillers
Alain PETTE Maire de Chieulles
Joël STROZYNA Maire de Féy
Jean-François LOSCH Maire de Lessy
Bruno VALDEVIT Maire d’Ars-sur-Moselle
Marc HENRION Maire de Coin-lès-Cuvry
Michel TORLOTING Maire de Gravelotte
Jean-Yves LE BER Maire de Lorry-lès-Metz
Robert MARCHAL Maire de Châtel-Saint-Germain
Jean-Marie PECHEUR Coin-sur-Seille
Stanislas SMIAROWSKI Maire de Jury
Pierre MUEL Maire de Marieulles-Vezon
Patrick GERUM Maire de Chesny
François CARPENTIER Maire de Cuvry
Patrick GRIVEL Maire de Laquenexy
Odile JACOB-VARLET Marly
Michel LISSMANN Marly
Christine AGUASCA Metz
Belkhir BELHADDAD Metz
Nathalie COLIN-OESTERLE Metz
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
Christian NOWICKI Marly
Jérémy ALDRIN Metz
Danielle BORI Metz
René DARBOIS Metz
Michel TOURNAIRE Maire de Mécleuves
Margaud ANTOINE-FABRY Metz
Guy CAMBIANICA Metz
Nathalie DE OLIVEIRA Metz
Béatrice AGAMENNONE Metz
Caroline AUDOUY Metz
Philippe CASIN Metz
Françoise FERRARO Metz
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Thierry GOURLOT Metz
Anne HOMMEL Metz
Sébastien KOENIG Metz
Agnès MIGAUD Metz
Françoise GROLET Metz
Julien HUSSON Metz
Emmanuel LEBEAU Metz
Marylin MOLINET Metz
Hanifa GUERMITI Metz
Thierry JEAN Metz
Jean-Louis LECOCQ Metz
Catherine MOREL Metz
Bernard HEULLUY Metz
Isabelle KAUCIC Metz
Hacène LEKADIR Metz
Martine NICOLAS Metz
Raphaël PITTI Metz
Patricia SALLUSTI Metz
Christine SINGER Metz
Doan TRAN Metz
18
Metz Métropole le mag' - Mai 2014
Daniel PLANCHETTE Metz
William SCHUMAN Metz
Patrick THIL Metz
Jacques TRON Metz
Selima SAADI Metz
Thomas SCUDERI Metz
Bérangère THOMAS Metz
Yves WENDLING Metz
Myriam SAGRAFENA Metz
Nadia SEGHIR Metz
Jean-Michel TOULOUZE Metz
Marie-Jo ZIMMERMANN Metz
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Patrice BOURCET Maire de Mey
Marie-Françoise MATHIEU Montigny-lès-Metz
Yolande VON HOF Montigny-lès-Metz
Walter KURTZMANN Maire de Peltre
Michel BEGUINOT Montigny-lès-Metz
Aymeric PERRAUD Montigny-lès-Metz
Claudie FUZEWSKI Moulins-lès-Metz
Daniel DEFAUX Maire de Plappeville
Bernard ECKSTEIN Montigny-lès-Metz
Monique SARY Montigny-lès-Metz
Huguette FOULIGNY Maire de Noisseville
Maryline WEBERT Maire de Pouilly
Edith FENEON Montigny-lès-Metz
Lucien VETSCH Montigny-lès-Metz
Jean-Louis MICHELOT Maire de Nouilly
Martine MICHEL Maire de Pournoy-la-Chétive
Roger PEULTIER Maire de Rozérieulles
Daniel BAUDOUIN Maire de Sainte-Ruffine
Jean-Claude WALTER Maire de Saint-Privat-la-Montagne
PARIS
Frédéric NAVROT Maire de Scy-Chazelles
Roland SIMON Maire de Vaux
Isabella DE SIMONE Woippy
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
Bertrand BRIGAUDEAU Maire de Vantoux
Mireille MAURY Maire de Vernéville
Alain PIERRET Woippy
Claude LANG Marie de Vany
Fatiha ADDA Woippy
Jean-Marc ROSIER Woippy
Métro
44 communes
p ol e
e pratiqu
235 000 habitants
305 km
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THIONVILLE LUXEMBOURG
➥ Metz Métropole Harmony Park - 11, boulevard Solidarité BP 55025 - 57071 Metz Cedex 3 Tél : 03 87 20 10 00 Fax : 03 87 20 10 29 vos questions@metzmetropole.fr facebook.com/MetzMetropole twitter.com/MetzMetropole Horaires d'ouverture Du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 18h Le vendredi de 8h30 à 12h30 ➥ Pôle Environnement - Déchets Centre Technique Communautaire Rue de la Mouée ZAC de la Petite Voëvre 57070 METZ Tél : 03 87 20 10 10 poledechets@metzmetropole.fr
STRASBOUR G SARREBRUCK
➥ Metz Métropole Développement Agence de développement économique 03 87 16 96 80 metzmetropoledeveloppement.fr ➥ Opéra-Théâtre de Metz Métropole 4-5, place de la Comédie - 57000 Metz 03 87 15 60 60 - opera.metzmetropole.fr ➥ Musée de La Cour d’Or - Metz Métropole 2, rue du Haut-Poirier - 57000 Metz 03 87 20 13 20 musee.metzmetropole.fr ➥ Conservatoire Gabriel Pierné 2, rue du Paradis - 57000 Metz 03 87 15 55 50 conservatoire.metzmetropole.fr ➥ École supérieure d’art de Lorraine (ESAL) 1, rue de la Citadelle - 57000 Metz 03 87 39 61 30
-Vezon
AÉROPOR T METZ-NANCY LORRAINE NANCY/LYON
c Service SIG, Metz Métropole Cours d'eau Forêt
➥ Haganis Gestionnaire des déchèteries 03 87 34 64 60 - haganis.fr ➥ Espace Mobilité LE MET’ Informations sur le réseau de transports de Metz Métropole Place de la République 57000 Metz 0 800 00 29 38 - lemet.fr
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Métro
p ole
e durabl Natura 2000 aux Crapauds Le fameux trophée VTT des Crapauds, qui se déroulera les 7 et 8 juin prochain à partir de Rozérieulles, sera l’occasion de s’informer sur le dispositif Natura 2000. Un stand sera présent sur le site de la compétition afin de savoir de quoi il s’agit et quelles sont les bonnes pratiques à y adopter.
Chemins ➥ Natura 2000
Soyez originaux, ne sortez pas des
sentiers battus
Les grands espaces des côtes de Moselle sont une véritable invitation au sport et à la promenade. Sauf que leurs écosystèmes, précieux et fragiles, supportent mal la pratique anarchique des activités de plein air...
C Un dragon dans mon jardin ! C’est le nom qu’a adopté l’opération portée par le CPIE 54. Elle invite toutes les personnes habitant à proximité d’une pièce d’eau (mare, bassin, étang...) et pouvant cohabiter avec tritons, grenouilles ou autres salamandres à faire part de leurs observations afin de constituer une base de données globale sur ces espèces à l’échelle de la Lorraine. //// Rendez-vous sur cpie54.com
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
’est l’un des grands défis qui attend les « pelouses du Pays messin », essentiellement localisées sur les côtes de Moselle et récemment désignées sites Natura 2000 : assurer la préservation de ces espaces naturels remarquables – et désormais reconnus comme tels – tout en maintenant l’activité touristique et sportive à laquelle ils sont habitués depuis des lustres. En fait, ce n’est pas cette dernière qui est en cause, mais sa pratique totalement désordonnée. Pelouses calcaires, orchidées sauvages ou nichées de chauve-souris ont de plus en plus de mal à se faire à certains randonneurs et vététistes qui privilégient massivement le hors-piste, et ce malgré un réseau de sentiers balisés déjà très dense.
De nouveaux chemins font leur chemin
C’est pourquoi une réflexion de grande envergure vient d’être initiée par Metz Métropole, réunissant tous les acteurs de cette question comme les élus des douze communes concernées, les natu-
ralistes, l’Armée, le Club vosgien, les associations de pleine nature, les forestiers, etc. L’objectif est de retravailler le maillage des sentiers en y incluant désormais des problématiques écologiques plus fortes, mais aussi de penser à une véritable stratégie d’accueil du public sur ces espaces fragiles. Bien entendu, il n’est pas question d’interdire d’y prendre un bon bol d’air, mais plutôt d’inciter à le faire désormais en conscience et en bonne intelligence. L’heure est désormais au recensement de tous ces chemins et pistes qui quadrillent les pelouses classées Natura 2000, tout comme à la mise à jour de leurs données écologiques (y a-t-il de nouvelles stations d’espèces protégées ? de nouvelles nichées de chauve-souris ?). D’ici début 2015, les côtes devraient y voir plus clair, avec la proposition d’une nouvelle carte des chemins de balade, plus pertinente et plus compréhensible. À partir d’aujourd’hui, pensez donc à rester sur les chemins balisés : vous contribuerez à garder ces espaces aussi beaux et riches qu’ils le sont maintenant.
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Étudiants ➥ Solidarité
Vivre, étudier et s’engager,
kaps ou pas ?
Avec les Koloc’ A Projets Solidaires (KAPS), l’Association de la fondation étudiante pour la ville, soutenue par Metz Métropole, tente de lier vie étudiante et engagement dans les quartiers défavorisés.
O
n le sait, les étudiants ont du cœur et du talent, mais aussi un budget plutôt restreint. Pas grave. L’Association de la fondation étudiante pour la ville (AFEV) a eu une idée plutôt astucieuse : proposer des colocations à loyers modérés en échange d’actions dans les quartiers défavorisés. « Il s’agit de donner du temps et des idées pour lutter contre les inégalités et participer à la vie de certains quartiers. Par exemple, les colocataires peuvent accompagner un enfant deux heures par semaine, dans ses activités scolaires et culturelles. Le profil des KAPSeurs est intéressant, ils viennent d’Arts et Métiers, des filières d’art plastique, du droit, de la géographie, d’économie et de l’hôtellerie. Pour les étudiants, cette expérience humaine riche est un grand plus pour leur CV et leur parcours universitaire. »
Quatre projets déjà lancés
Pour leur deuxième année d’existence, les KAPS de l’agglomération, installées dans le quartier messin de la Patrotte, ont lancé pas moins de quatre projets. Tout d’abord, il y a eu le montage d’un journal de quartier, faisant la part belle aux parcours de vie de ses habitants. Et puis il y a eu le développement du troc et des échanges de services, fort pratiques pour des populations parfois en grande difficulté financière. Et le recyclage des restes alimentaires en s’inspirant des recettes du monde. Et enfin l’animation d’une des Fêtes des voisins, etc. L’un des points forts de la philosophie KAPS est donc de vivre sur le lieu même de son engagement.
Et puisque le but est de tordre le cou aux idées reçues sur les quartiers dits défavorisés, autant prouver par l’exemple qu’on peut bien y vivre. « Les six colocations de trois personnes de la Patrotte ont été entièrement aménagées par un professionnel. Les appartements mesurent environ 70 m2, avec des chambres individuelles de 10 m2. Leur loyer mensuel est de 195 € par personne, auxquels il faut simplement ajouter l’électricité et les assurances. » Pour l’heure, l’AFEV recherche les prochains KAPseurs (étudiants âgés de 18 à 30 ans ou volontaires du service civique) pour l’année universitaire 2014-2015. À bon entendeur !
Comment s’inscrire ? Vous pouvez remplir un formulaire sur kolocsolidaire.org, l’équipe de l’AFEV vous donnera ensuite rendez-vous. Pour toute question préalable, vous pouvez aussi contacter Alexandre Simon, chargé de développement local, par mail à alexandre.simon@afev.org ou par téléphone au 03 87 35 65 49.
Metz Métropole le mag’ - Mai 2014
Biodiversité ➥ Économies
Scy-Chazelles à la belle étoile
Le village des côtes de Moselle est le premier en Moselle à recevoir le label de « village étoilé ». Il ne s’agit pas d’une distinction gastronomique mais d’une récompense pour ses actions en faveur du ciel nocturne.
J
ean-Michel Lazou, de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturnes (ANPCEN), met les pieds dans le plat. « L’éclairage nocturne est un signe de confort, de sécurité et de prospérité. En France, il existe aujourd’hui un lampadaire pour dix habitants. Mais à l’heure où cet éclairage nécessite la production annuelle de deux centrales nucléaires, il faut se poser une question très simple : quel est vraiment notre besoin ? » D’autant plus qu’un autre effet ne s’est pas fait attendre : le ciel nocturne, étoilé, ne fait désormais presque plus partie de nos vies. Outre cette part du rêve qui s’en va, c’est toute une horloge biologique qui se dérègle pour la faune et la flore. À Scy-Chazelles, ces questions ont fait remuer les méninges jusqu’à décider, en 2011, de mettre fin à la totalité de l’éclairage publique entre 0h45 et 5h15. Place à la nuit, la vraie.
Des chouettes et des abat-jours
Un nid pour les chouettes effraies est installé dans le clocher de l’église et des balades nocturnes sont organisées avec la Ligue de protection des oiseaux et le Club vosgien pour redécouvrir le charme du ciel étoilé et les bruits nocturnes de la forêt. « 25 personnes étaient attendues... et c’est une centaine de participants qui s’est présentée. Comme quoi, il y a une vraie fascination pour la nuit » explique-t-on du côté de la mairie. Mais éteindre l’éclairage public 4h30 par nuit, et ce toutes les nuits de l’année sans exception, a aussi une autre incidence : une consommation d’électricité nocturne réduite de moitié et 16 000 € d’économies annuelles. Les quelques craintes d’une hausse de l’insécurité ou des accidents de voirie ont fait long feu. Aucune hausse des incidents n’est à signaler depuis les deux ans et demi que les lampadaires
s’endorment aux heures creuses de la nuit. « Les efforts continuent car il s’agit maintenant de rendre les 500 points lumineux du village plus efficaces. À quoi cela sert-il que les lampes éclairent le ciel, par exemple ? Nous allons les doter d’abat-jours, et travailler sur la qualité de leur couleur, de leur puissance et de leur consommation. » C’est cette initiative qui est aujourd’hui récompensée par l’ANPCEN par la distinction de « village étoilé ». Scy-Chazelles est la première commune de Moselle et la quatrième de Lorraine à en bénéficier. Et l’expérience fait désormais tache d’huile : sur Metz Métropole, Vany et Jussy ont également décidé de couper les lumières publiques à l’heure où nous dormons à poings fermés.
4
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questions à... Directeur général d'HAGANIS régie de Metz Métropole
Daniel Schmitt En visant l’excellence environnementale et économique, HAGANIS entend donner un sens fort au développement durable. Son directeur général, Daniel Schmitt, nous explique les coulisses de cette régie de Metz Métropole. Metz Métropole le mag’ : Tout le monde connaît le nom d’HAGANIS... mais peu en ont déjà poussé les portes. Pouvez-vous lever un coin du voile ? Daniel Schmitt : HAGANIS est une entreprise d’environ 300 collaborateurs qui répond à deux missions de service public. D’une part, le traitement et la valorisation des déchets non dangereux collectés par Metz Métropole sur son territoire (nous travaillons aussi avec d’autres communautés de communes) ou recueillis dans les huit déchèteries de l’agglomération messine, gérées directement par HAGANIS. Et d’autre part, nous prenons en charge l’assainissement des eaux usées et pluviales. Pour ce faire, nous sommes répartis principalement sur deux sites : le centre de valorisation des déchets est situé à Metz-Chambière et le centre de traitement des eaux résiduaires est implanté non loin d’IKEA. M. M. le mag’ : Que deviennent nos ordures ménagères et nos déchets recyclables ? D. S. : Ils aboutissent tous à notre centre de valorisation, mais ils n’y suivent pas le même chemin. Les ordures ménagères sont incinérées et grâce à la vapeur produite, ce sont 10 000 logements de
type F3 qui sont chauffés chaque année. L’incinérateur est l’un des trois ou quatre plus performants de France et l’un des plus protecteurs de l’environnement. Quant aux déchets recyclables, ils sont triés et les matériaux récupérés sont ensuite revendus à des entreprises spécialisées pour être revalorisés. Pour donner juste un chiffre, HAGANIS a récupéré 1 100 tonnes de plastiques en 2013. Avec cela, on peut créer 1,5 million de pulls en laine polaire. M. M. le mag’ : Et les eaux usées ? D. S. : HAGANIS gère un centre principal de traitement des eaux usées, 4 stations d’épuration, 4 lagunes et aussi 1 288 km d’égouts, soit l’équivalent de la distance entre le Centre Pompidou-Metz et le Musée Guggenheim à Bilbao, en Espagne ! Nous observons que la consommation d’eau des habitants est en baisse de 3 % par an. Tout le monde a conscience que l’eau est un bien qu’il ne faut pas gaspiller. Dans le même temps, les charges fixes d’HAGANIS sont toujours là et les aides de l’Agence de l’eau ont considérablement diminué. C’est pourquoi une politique de maîtrise des coûts est menée et donne des résultats satisfaisants.
M. M. le mag’ : Publique ? Privée ? Qu’est vraiment HAGANIS ? D. S. : Nous sommes une « régie personnalisée », c’est-à-dire un établissement public local à caractère industriel, qui allie gestion publique et souplesse de l’entreprise. Notre institution de rattachement est Metz Métropole, mais nous répondons à des besoins plus larges. En effet, nous traitons les déchets et les eaux usées d’une grande partie du bassin de vie de Metz, qui va au-delà de Metz Métropole : 15 % des déchets que nous valorisons viennent par exemple de la Communauté de communes du Pays Orne-Moselle. De cette manière, nous pouvons maintenir l’unité de valorisation énergétique à un niveau d’activité adapté, essentiel pour sa performance environnementale.
Visiter HAGANIS ? Vous voulez découvrir l’usine de valorisation des déchets et le centre de traitement des eaux usées d’HAGANIS ? Des visites guidées sont organisées gratuitement. Pour tout renseignement ou inscription, rendez-vous sur haganis.fr ou au 03 87 34 22 94. Metz Métropole le mag’ - Mai 2014
Visitee guidé
Découverte
Village de mémoire, Gravelotte occupe une place singulière dans l’agglomération. Une place que conforte le Musée de la guerre de 1870 et de l’annexion, qui vient d’y ouvrir ses portes.
➥ Notre territoire
Gravelotte, la mémoire vive
Q
uel est donc ce village de l’agglomération qui jouit de l’honneur d’avoir donné une expression à la langue française, d’être cité par Georges Brassens dans une de ses chansons et qui a inspiré au « roi des cuisiniers » Auguste Escoffier une recette ? C’est Gravelotte. Si aujourd’hui il s’agit d’une paisible localité, on ne saurait oublier que cette notoriété tire son origine dans un bien sombre événement : la guerre de 1870, qui opposa la France et ce qui était encore la Prusse et qui déboucha sur l’annexion pour presque 50 ans de la Moselle et de l’Alsace à l’Allemagne. Oui, difficile
La Halle du souvenir a été construite par les Allemands en 1905. Ce lieu très solennel servait à leurs grandes commémorations patriotiques. Son pendant français se situe à Noisseville et a été inauguré en 1908.
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d’imaginer, en parcourant les sentiers du plateau, la violence des combats qui s’y déroulèrent du 14 au 18 août 1870, qui firent près de 75 000 morts, blessés ou disparus. Si le traumatisme s’est petit à petit estompé dans la mémoire collective, le paysage, lui, reste constellé de souvenirs. Le dernier en date est le nouveau Musée de la guerre de 1870 et de l’annexion, construit sous l’égide du Conseil général de la Moselle et ouvert au public le 18 avril dernier. Ses façades de laiton patiné ne manquent pas d’impressionner : elles rappellent la matière des armes, mais aussi les bâtiments calcinés des champs de bataille.
Ses lignes brisées évoquent les déchirures et les fractures, nées de la défaite française, qu’allaient subir les Mosellans et les Alsaciens. Sur 900 m2, ce sont plus de 600 objets qui évoquent cette période à la fois douloureuse et passionnante, qui a légué aux trois départements de la Moselle, du BasRhin et du Haut-Rhin leurs spécificités comme le droit local ou les jours fériés supplémentaires du Vendredi Saint et du 26 décembre. //// Toutes les infos sur musee-gravelotte.fr ou au 03 87 33 69 40.
La façade du nouveau Musée de la guerre de 1870 et de l’annexion est en laiton poli et rappelle la matière des canons.
On y découvre 600 objets permettant de se replonger dans cette époque cruciale de l’histoire de la Lorraine.
, À virvtargeer à pa
Les conservatoires de Metz Métropole, du Grand Nancy, de Thionville, d’Épinal mais aussi de Strasbourg et de Colmar activent leur mise en réseau. Ou comment miser sur l’intelligence collective pour optimiser la palette pédagogique régionale, dans le seul intérêt des élèves.
Conservatoire
Les conservatoires accordent leur reseau A
utrefois, il y avait mille et une raisons de cultiver l’esprit de clocher. Mais ça, c’était autrefois. Aujourd’hui, l’aspect pratique des choses doit être privilégié. « Les parents inscrivent leur enfant dans le conservatoire le plus proche, où l’offre est de qualité. Et si plus tard, un élève veut rejoindre le CEFEDEM de Lorraine à Metz pour devenir professeur, où rejoindre une filière professionnelle à Strasbourg, ce n’est pas de la concurrence, c’est simplement... le circuit normal. » Cette mise en réseau ne va donc pas bouleverser le paysage de l’enseignement artistique en Lorraine et en Alsace. Mais alors, pourquoi donner forme à ce projet sur les rails depuis huit ans ? « Parce que cela va enrichir notre offre pédagogique ! Songez
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
que chaque conservatoire cultive toujours une ou plusieurs spécialités que les autres n’ont pas. Si on les met en réseau et que les professeurs se déplacent, nous pourrons offrir des cursus complets un peu partout, sans impacter la vie des élèves et des parents, en conservant les équilibres de territoire, et cela simplement en travaillant en intelligence. » Au Conservatoire Gabriel Pierné, cette mise en réseau a déjà débuté sous l’égide du Sillon Lorrain avec le jazz et la musique ancienne. Et cette année, c’est au tour de la danse et du théâtre. À chaque fois en entrée et en sortie de cursus. « Notre initiative est pionnière en France. Nous allons dans le sens de l’Histoire, voir large est à la fois audacieux et nécessaire. Et tout le monde y est gagnant... »
Et sur l’agglo ? rait en réseau, il y au , er ets à dessin encore des proj ons nicot. « Nous av Ja s ni d’après De go da pé e ffr r l’o réussi à organise terrégional. in au ve ni au e giqu e l’on réussisse qu it Mon vœu sera de chose au niveau à faire la même up co au be te is Il ex l’agglomération. e nn bo de ue iq d’écoles de mus , aines communes qualité dans cert es. cl ta ec sp de salles sans parler des ns les collaboratio Mieux organiser cellente ex e un it ra se entre nous tous i èves mais auss chose pour les él pour le public. »
➥ Question mise
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opéra
➥ Théâtre
Direction méditerrannée Voilà, c’en est presque fini pour cette saison 2013-2014 de l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole. Trois spectacles vous proposent de rire, de penser et de vibrer en pensant au Sud. Italie, direct : Viva la Mamma
Gaetano Donizetti nous offre ici une savoureuse satire de l’ambiance et des coutumes théâtrales de la fin du 18e siècle. Dans un théâtre de Lodi, le compositeur d’un opéra donne ses conseils à la prima donna, tandis que les autres protagonistes se lamentent du peu de cas qu’on fait de leur rôle. L’intervention de la mère d’une des chanteuses, qui exige qu’on développe la partie de sa fille, va sérieusement perturber le spectacle. Viva la Mamma, ou quand l’opéra rit de lui-même... ! //////// Lyrique. Le 16 mai à 20 h, le 18 mai à 15 h, le 20 mai à 20 h. À partir de 14 €.
Voyage en Italie, détour par les Vosges
1580. En passant par la Lorraine, avec ses chevaux, Montaigne prend son temps et en profite pour soigner ses coliques néphrétiques dans les villes d’eaux. Ce n’est certes pas le chemin le plus court pour gagner l’Italie depuis Bordeaux et, le soir, à l’auberge, il sort son écritoire.
Penseur et homme engagé, Montaigne est un voyageur cultivé qui nous offre sous forme de petites vignettes de sages conseils d’ouverture, de tolérance et de curiosité. //////// Théâtre, mise en scène Michel Didym. Les 23 et 24 mai à 20 h. À partir de 14 €.
Deux nouvelles expos au Centre Pompidou-Metz
1984-1999. La décennie Cette exposition revient sur la « génération X », celle des jeunes nés entre 1965 et 1977. Détachée et consciente de son éclatement, marquée par le début d’Internet et le passage à l’âge de l’accès illimité, elle s’oppose aux standards des baby boomers. Pour cette décennie qui échappe aux définitions a été conçue un espace biographique composé d’objets, de sons, de voix, d’images et de réflexions, collectant les sources d’inspiration de ces années-là. //////// Du 24 mai 2014 jusqu’au 2 mars 2015. Galerie 1.
L’Andalousie pour finir : La Vida Breve
Formes simples
Chef d’œuvre de l’opéra espagnol, créé par Manuel de Falla, La Vida Breve mêle vérisme, couleur andalouse et impressionnisme à la française. Salud, jeune gitane, espère épouser son amant Paco, mais ce dernier s’est engagé auprès d’une riche héritière. Salud se présente lors de la cérémonie de mariage, puis maudit Paco avant de mourir à ses pieds. Ce drame poignant sera précédé des deux Suites de Carmen composées par Georges Bizet pour le ballet. //////// Lyrique et ballet. Le 13 juin à 20 h, le 15 juin à 15h, le 17 juin à 20 h. À partir de 14 €.
Contact Renseignements et réservations sur opera.metzmetropole.fr ou par téléphone au 03 87 15 60 60 (du lundi au vendredi de 14 h à 17 h).
L’exposition Formes simples met en scène notre fascination pour ces... formes simples, qu’elles soient issues de la préhistoire ou de la création contemporaine. Le passage du 19e au 20e siècle a été une période de redécouverte de l’épure, au travers des grandes expositions universelles qui présentèrent un nouveau répertoire de formes. Leur simplicité captiva les artistes d’alors et révolutionna leur projet moderne. La Fondation Hermès est coproductrice et mécène de cette exposition. //////// Du 13 juin au 5 novembre 2014. Galerie 2.
, À virvtargeer à pa
Les coups de cœur de metz métropole
aire Joyeux annivers
Marly jazz festival, déjà 10 ans Le Marly Jazz Festival est désormais une institution dans le paysage culturel de Metz Métropole. Et pour son dixième anniversaire, il s’offre même une petite nouveauté : c’est désormais du côté du tout nouveau NEC de Marly qu’il faudra aller humer ses notes, du 14 au 18 mai. Au programme : inauguration festive (le 14 mai à 18h), Carte blanche à Franck Agulhon (le 15 mai à 20h30), Ricardo Herz et Kenny Garrett (le 16 mai à 20h30), 3somesisters et Anousgaro (le 17 mai à 20h30), Stéphane Escoms et Moutin Factory (le 18 mai à 20h30). /// Plein tarif : 20 € par soirée. À noter qu’avant chaque concert du 15 au 18 mai, un apéro-concert gratuit sera proposé à 19h par le Conservatoire Gabriel Pierné de Metz Métropole, le Conservatoire du Grand Nancy et l’Harmonie municipale de Marly. Renseignements au 03 87 62 35 84.
Solidarité
se Soutenons les orphelins de la défen Cet événement a pour objectif, grâce à l'intérêt du public lorrain pour sa communauté militaire, de récolter des fonds qui permettront de financer 150 bourses d’études au profit des orphelins de la Défense. Cette manifestation festive débutera le 31 mai sur la place de la République à Metz, avec des présentations statiques et dynamiques sur la thématique du « parcours du blessé » et une présentation de véhicules. Elle se poursuivra le 17 juin à 20 h à l’Arsenal de Metz avec un concert de la Musique de l’Arme Blindée Cavalerie. Les billets sont déjà en vente auprès de l’Arsenal de Metz.
rmandes
Animations Gou
Le printemps des papilles Metz Métropole, Metz Métropole Développement et la Chambre d’agriculture de la Moselle vous invitent à découvrir ou redécouvrir les Animations Gourmandes ! Pour la troisième année consécutive, une trentaine de producteurs locaux vous donnent rendez-vous les 22 mai, 19 juin, 10 juillet et 11 septembre de 16 h à 21 h, place de la République à Metz, pour un grand marché du terroir : fruits, légumes, charcuterie, escargots, foie gras, viandes, truffes, fromages, miels, jus, glaces ou pains... vous attendent dans une ambiance conviviale.
Retrouvez toutes les manifestations de notre agglomération sur metzmetropole.fr !
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Metz Métropole le mag' - Mai 2014
Métro Retrouvez ns de les manifestatio n sur io at l'agglomér .fr ! le po ro et metzm
Ici et ailleurs
Un petit air afro-créole
Après une première édition en 2013 à Marly, le Printemps afro-créole de Lorraine s’étend aux villes de Metz et de Fameck. L’idée de mettre en lumière, sous un jour nouveau, toute la culture des Outre-Mers et de ceux qui en sont originaires. Cette cuvée 2014, dont le thème est « l’indianité et la créolitude », se déroulera jusqu’au 31 mai. Un de ses temps forts sera le spectacle Un Fou noir au pays des Blancs, à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole le 28 mai à 20 h. Écrit et interprété par Pie Tshibanda, dont il est l’autobiographie, il est un témoignage drôle et féroce sur son exil depuis le Congo vers la Belgique. Menacé en Afrique, il découvre en Europe qu’il est devenu « un Noir » et qu’il faudra vivre avec... /// Renseignements et réservations auprès de l’Opéra-Théâtre sur opera.metzmetropole.fr ou au 03 87 15 60 60.
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les rendez-v
de metz expo
Jusqu’au 25 mai Foire de Mai Le 17 mai Marché aux puces. Entrée gratuite Le 7 juin Marché aux puces. Entrée gratuite Le 7 juin Salon Madame, le salon des envies au féminin. Entrée gratuite Le 21 juin Marché aux puces. Entrée gratuite Le 5 juillet Marché aux puces. Entrée gratuite
Déchets : reports de collecte
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OM : ordures ménagères / CS : collecte sélective La collecte s’effectue normalement dans les communes et quartiers qui ne sont pas cités. ➥ Ars-Laquenexy : les collectes OM et CS du lundi 9 juin sont supprimées et avancées au samedi 7 juin. Les collectes OM et CS du lundi 14 juillet sont supprimées et avancées au samedi 12 juillet. ➥ Ars-sur-Moselle : la collecte OM du lundi 9 juin est supprimée et reportée au mardi 10 juin. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée et reportée au mardi 15 juillet. ➥ Châtel-Saint-Germain : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report. ➥ Chesny : la collecte OM du lundi 9 juin est supprimée et reportée au mardi 10 juin. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée et reportée au mardi 15 juillet. ➥ Jury : la collecte OM du lundi 9 juin est supprimée et reportée au mardi 10 juin. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée et reportée au mardi 15 juillet. ➥ Jussy : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. ➥ Laquenexy : les collectes OM et CS du lundi 9 juin sont supprimées et avancées au samedi 7 juin. Les collectes OM et CS du lundi 14 juillet sont supprimées et avancées au samedi 12 juillet. ➥ Le Ban-Saint-Martin : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report. ➥ Lessy : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. ➥ Longeville-lès-Metz : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report. ➥ Lorry-lès-Metz : les collectes OM et CS du jeudi 29 mai sont supprimées et reportées au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report. ➥ Mécleuves : la collecte OM du lundi 9 juin est supprimée et reportée au mardi 10 juin. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée et reportée au mardi 15 juillet. ➥ Metz : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée sans report dans les quartiers de Sablon-Nord, Sablon-Sud (exceptée la pointe de Sablon-Sud) et Queuleu. La collecte CS du jeudi 29 mai est supprimée
et reportée au samedi 31 mai dans les quartiers de Bellecroix, Plantières et Vallières. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report dans les quartiers de Devant-lès-Ponts, Vallières, Bellecroix, Plantières, Borny, Technopôle, Actipôle et Metz-Nord. La collecte CS du lundi 9 juin est supprimée et reportée au mardi 10 juin dans le quartier du SablonSud. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report dans les quartiers de Devant-lès-Ponts, Vallières, Bellecroix, Plantières, Borny, Technopôle, Actipôle et Metz-Nord. La collecte CS du lundi 14 juillet est supprimée et reportée au mardi 15 juillet dans le quartier du Sablon-Sud. ➥ Moulins-lès-Metz : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai à Moulins-Centre. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report à Moulins-Centre. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report à Moulins-Centre. ➥ Noisseville : les collectes OM et CS du lundi 9 juin sont supprimées et avancées au samedi 7 juin. Les collectes OM et CS du lundi 14 juillet sont supprimées et avancées au samedi 12 juillet. ➥ Nouilly : les collectes OM et CS du lundi 9 juin sont supprimées et avancées au samedi 7 juin. Les collectes OM et CS du lundi 14 juillet sont supprimées et avancées au samedi 12 juillet. ➥ Plappeville : les collectes OM et CS du jeudi 29 mai sont supprimées et reportées au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report. ➥ Rozérieulles : les collectes OM et CS du jeudi 29 mai sont supprimées et reportées au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report dans les collectifs. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report dans les collectifs. ➥ Sainte-Ruffine : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. ➥ Saulny : les collectes OM et CS du jeudi 29 mai sont supprimées et reportées au samedi 31 mai. ➥ Scy-Chazelles : la collecte OM du jeudi 29 mai est supprimée et reportée au samedi 31 mai. La collecte OM du lundi 9 juin est supprimée sans report. La collecte OM du lundi 14 juillet est supprimée sans report. ➥ Vaux : les collectes OM et CS du jeudi 29 mai sont supprimée et reportées au samedi 31 mai. Metz Métropole le mag’ - Mai 2014