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ce-fiction soviétique les populaires, aujourd’hui, en Russie. La thèse de cette œuvre est une métaphore : imaginons qu’une famille fasse un pique-nique au cours d’une partie de campagne. Quand ils partent de l’endroit où ils étaient, que trouveront les animaux qui y vivent constamment ? Peut-être quelque outil oublié, des piles usées, etc. Transférons cette image à une civilisation extraterrestre qui visite la Terre. Qu’est-ce qui serait laissé après leur départ ? Le terrain sur lequel ont été les extraterrestres s’appelle la Zone et on peut y trouver tout type d’objets incompréhensibles pour l’humanité. Mais le terrain est dangereux et les Stalker (qui peut vouloir dire traqueurs furtifs) sont des individus qui risquent leur peau pour récupérer les objets et pouvoir en faire un commerce. Le décor est posé par ce roman, et complété par son adaptation en film sous le même titre Stalker (1979). On y décrit le voyage de trois hommes à travers un espace postapocalyptique connu sous le nom de « la Zone » où il cherche une chambre qui a la capacité d’exaucer les désirs les plus secrets d’un individu. Le film est

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considéré comme un film culte dans son genre. Tous ces éléments sont la base du jeu-vidéo ultérieur : S.T.A.L.K.E.R: Shadow Of Chernobyl (2007). C’est le titre du jeu de tir ayant quelques éléments d’un RPG comme les conversations, le commerce et l’inventaire. S.T.A.L.K.E.R. est le sigle de "Scavenger, Trespasser, Adventurer, Loner, Killer, Explorer, 0’20 magazine

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Robber". Le jeu se déroule dans le futur, dans un lieu appelé “la Zone”, qui est situé dans centrale nucléaire de Tchernobyl et ses alentours, comme la ville abandonnée de “Prypiat”. Une partie de la géographie du jeu est prise de la vie réelle, mais avec quelques modifications en ce qui concerne la localisation et la taille des lieux. Si vous vous laissez tenter par ce jeu, vous incarnerez un personnage appelé Le Tatoué, nom donné sans que vous ne sachiez réellement qui vous êtes, puisque vous avez été retrouvé, par hasard, inconscient et avec un tatouage sur le bras : S.T.A.L.K.E.R. Dans ce jeu, vous

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combattez des mutants, infectés par des fuites radioactives, des militaires, des bandits et contre les propres S.T.A.L.K.E.R. Le jeu se situe après une seconde explosion nucléaire fictive qui se serait produite en 2006.

Sur cette base, un groupe de jour s’est décidé à changer les perspectives de jeu de l’airsoft. Stalker Real Player étant né en Ukraine, nous nous sommes entretenus avec Dimitri Ivanov, un des pères de cet événement et responsable de son organisation qui nous en a très aimablement expliqué l’origine. L’histoire commence dans un train, notre équipe rentrait


d’un grand événement en Crimée. La partie n’avait pas été très bonne, en réalité, à cause de l’organisation du camp - les joueurs d’airsoft ne sont pas des soldats, ils veulent de l’action pendant tout le jeu, ils n’ont pas de discipline militaire, il n’y a pas de coordination dans les communications, ce qui crée beaucoup de problèmes et les choses sont faites de façon erronée durant tout le jeu. On a donc commencé à réfléchir sur le jeu lui-même, dans lequel des petits groupes ou y compris des joueurs indépendants pourraient accomplir leurs propres tâches, de travailler sur les mêmes et d’obtenir quelque chose d’intéressant pour l’accomplissement de missions (trouver un objet par exemple). À l’époque, presque tout le monde avait joué à un nouveau jeu-vidéo : la première partie de Stalker. Le style de jeu coïncidait parfaitement avec notre idée d’un grand événement pour de petits groupes. C’était le début et il ne restait plus qu’à résoudre les détails. Si on prend en compte que le jeuvidéo a un grand nombre de personnages, de clans et de camps, son organisation est très complexe. La plupart des doutes correspondent à la définition du jeu. Nous avons demandé à Dimitri s’il définirait l’événement comme un jeu de rôles, de mil-sim ou de simples parties de jeu. Cela dépend. Pour les joueurs qui se chargent de patrouiller dans la zone, c’est plus une simulation militaire que l’interprétation d’un rôle. 0’20 magazine

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peu d’aide des d i rect eu rs). Le cinquième a été le plus grand et les tâches et missions étaient mieux scénarisées et coordonnées dans le temps et l’espace. Bien évidemment, les gens sont intéressés en un prochain événement et nous nous demandons quelles surprises sont préparées pour cela. Face à la proposition d’une nouvelle édition, leur réponse ne manque pas d’étonner par le niveau technique de ce qui est préparé. Oui, mais tant que nous n’avons pas terminé le travail sur les nouvelles inventions électroniques, les détecteurs du personnel Stalker et les anomalies électroniques pour le prochain événement, nous n’annoncerons pas la date. Une des choses qui marquent le plus t a n t dans le jeu vidéo que dans les événements réels, c e s o n t les 0’20 magazine

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Est-ce que l’on peut comparer le fait de prendre des photos d’airsoft avec des soldats réels ? Ne croyez-vous pas que, après avoir été avec des vrais militaires, l’airsoft parait un peu superficiel? La différence principale qui me vient à l’esprit, entre mes photos de soldats et mes photos de joueurs d’airsoft, c’est la mentalité. Les joueurs d’airsoft vivent pour le jeu. C’est un passe-temps merveilleux et une grande partie de ce passe-temps est une image. En comparaison avec la réalité, c’est vrai que c’est artificiel mais j’aime ce sport et l’engouement qu’on a pour lui. Et qu’est-ce que vous pouvez nous dire sur votre expérience dans l’airsoft? J’aime l’airsoft, c'est un jeu d’honnêteté. C’est un grand sport pour tous les âges (légaux bien sûr) et c’est réellement agréable de voir comment les joueurs s’impliquent dans un club ou dans la communauté. C’est aussi un grand apaisement pour les vétérans de guerre. Warfighter Airsoft, par exemple, est une organisation qui aide les vétérans de guerre souffrant de SSPT (syndrome de stress post-traumatique) en les permettant de jouer à l’airsoft pour combattre le stress. Très intéressant, nous devrons les interviewer. Maintenant, comment vous définiriez vous «photographe: joueur ou les deux?» Je suis avant tout un photographe 18 |

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ela dépend de l’état d’esprit dans lequel je me trouve. C’est bien de se relaxer un moment et de prendre des photos seulement pour le plaisir. Et c’est bien d’avoir une session photo organisée dans laquelle on peut utiliser l’éclairage et choisir un paysage où je peux transformer une idée en une photographie. Racontez nous un peu plus sur votre façon de travailler. Vous utilisez un gilet réfléchissant pour ne pas être tiré dessus? Que se passe-t-il avec votre équipement photographique ? Vous n’avez pas peur de le casser en «plein service» ? Parfois, je me suis mis dans des situations un peu difficiles. D’habitude je me mélange avec une unité et me reçois aussi des tirs. Mais j’ai été très chanceux et jusqu’ici je ne me suis rien cassé… Touchons du bois ! De toute ma-

nière j’essaye de ne pas les gêner. Atteindre les objectifs n’est pas facile. Pendant combien de temps avez-vous fait des photos de ce type? La photo d’airsoft est quelque chose que j’ai désiré faire depuis longtemps. Mais jamais je n’en avais eu l’opportunité. Depuis que je vis au Royaume-Uni, j’ai fait beaucoup de séances photo. J’ai des photos intéressantes avec beaucoup de clubs qui utilisent des explosions contrôlées. Je pense aussi à faire quelque chose un peu différent de mon travail actuel avec des vétérans de la Seconde Guerre Mondiale, des portraits émotionnels et beaucoup d’autres choses. Alors, s’il vous plait, gardez un œil sur mon profil et sur mon site internet.

Merci beaucoup Dan, nous ne te perdrons pas de vue.



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des techniques de CRW (Counter Revolutionay Warfare), Green Side, PSD (Personal Security Detachment), franc-tireur, déplacement en voitures, etc. C’est ce qu’exige le joueur. Nos sessions d’entrainement essayent d’être les plus complets possible, sans s’en tenir qu’à une seule chose. Par exemple, nous n’essayons pas d’enseigner le CQB de forme isolé mais tout ce qui implique l’approche d’un immeuble, comment mener de possibles ennemis ou civils dedans, comment extraire des otages, des méthodes différentes d’entrée, etc. Ils peuvent s’accompagner d’un exercice final pour tout mettre en pratique. Parlez-nous des «combats missions ». Nous avons entendu qu’ils pouvaient durer jusqu’à 24 heures et qu’ils sont physiquement et mentalement très exigeants. Est-ce qu’ils sont à la portée de tous ? 68 |

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Un Combat Mission dure au minimum 24 heures, mais ils ont l’habitude d’en durer 30. Il y en a même qui durent 4 jours! Les exigences physiques, bien qu’elles soient plus grandes que les autres évènements, ne le sont pas tant que ça. Il faut pouvoir bouger avec tout le nécessaire pour survivre de manière autonome et sur n’importe quel terrain. Ce qui prime c’est le mental. Ce n’est pas le type d’évènement approprié pour tous. En effet, il ne suffit pas de trouver l’ennemi et de lui tirer dessus mais de beaucoup plus. Il requiert beaucoup de discipline et de force de volonté pour aller de l’avant avec la mission confiée. Mais ce sont des évènements à la portée de tous ceux qui veulent l’essayer. Pas besoin d’être un athlète pour y jouer! La seule limite qui existe est celle que s’imposent les gens. Comme

nous l’avons dit avant, cela requière une certaine discipline. Mais au final, nous sommes tous là pour s’amuser. Et vous nous racontiez que ce type d’évènements pouvait influer sur les suivants. Comment ça se passe exactement? Dans tous nos évènements, il y a une histoire initiale qui justifie tout ce qui se passe dans un évènement. Au tout début, rien n’est fixe 0’20 magazine

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10TH MOUNTAIN DIVISIOR R. G. PAR ELVENAS

TEXTE: Elvenas

PHOTOGRAPHIE: 10Th Mountain Division Reenactor Group

CLIMB TO

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10TH MOUNTAIN DIVISIOR R. G. PAR ELVENAS

C'est une question embarrassante, mais en voyant l’équipement que vous portez nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à son prix. Combien ça vous a coûté? Au point où nous en sommes, nous ne comptons même plus. Plus de 1 500€ pour un set up parfait, sans les répliques. De plus, nous avons besoin de beaucoup d'accessoires pour être le plus précis possible. Nous achetons le meilleur équipement le moins cher possible. Mais cela s'est fait sur plusieurs années. Beaucoup de personnes croient voir de vrais soldats sur vos photos. C’est votre ressentit lorsque vous prenez ces clichés? Nous sommes conscients que l'illusion est presque parfaite et c'est bien notre but. Cependant nous n'oublions pas que

Nous cherchons à être le plus réaliste possible

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nous sommes juste des reconstitueurs et des joueurs d'airsoft. Rien de plus. Qu'est-ce que la reconstitution signifie pour vous? Qu'est ce que vous recherchez en faisant ça? Nous cherchons à être le plus réaliste possible, toujours dans le souci du détail. Un respect pour les soldats qui vivent et combattent en portant ces vêtements. Pour préparer votre équipement, vous mettez beaucoup de temps à trouver des informations? Comment vous vous organisez pour vous distribuer les postes? Nous effectuons un travail quotidien et permanent sur Ebay, Google et militaryphoto.net, afin de trouver des impressions et informations. Nous sommes


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10TH MOUNTAIN DIVISIOR R. G. PAR ELVENAS Tout le monde sait que la France est un bon pays pour faire une scène de reconstitution. Souhaitez vous aller dans d'autres pays? Connaissezvous d'autres équipes de différents pays qui font la même chose que vous? En Espagne il y a un bon groupe de Seal ainsi que dans les pays de l'Est, comme la Pologne, la Répu-

blique Tchèque. Par contre nous ne connaissons personne. Mais nous ferions assurément le trajet si nous recevions une quelconque invitation pour une Op ou séance photo ! Le lieu tient vraiment une place importante dans vos sessions. Comment les trouvez-vous ? Avez-vous quelques "intel"? Nous sommes toujours à la recherche de la meilleure place. Certains d'entre nous viennent du Sud, et regardent les meilleurs spots aux frontières ressemblant à l'Afghanistan. On pourrait appeler ça un "intel" : demander à quelqu'un qui connait quelqu'un s’il a un bon spot. D'autres éléments nous montrent le réalisme de vos sessions. Quand vous y êtes, vous préférez des photos posées ou des scénarios en mouvement et laisser le photographe capter l’âme de la photo?

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VERY IMPORTANT PERSON PAR ZAITSEV

TEXTE: Zaitsev

PHOTOGRAPHIE

ET INFOGRAPHIE: 0’20 Magazine

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VERY IMPORTANT PERSON PAR ZAITSEV

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scorter un VIP de manière efficace requière avant tout une bonne entente entre les équipiers ainsi qu’un protocole d’intervention commun. La discipline de l’équipe et sa rapidité d’intervention assure que la mission, c’est à dire, la sécurité de notre VIP est réelle. Un crédo doit motiver les escortes “ du point de départ jusqu’au point d’arrivée, aucun projectile de 6 mm n’éraflera notre Very Important Person”


THE BLACK OPS SOUL THE BLACK OPS SOUL


TEXTE: Eddy PHOTOGRAPHIE: BO Manufacture 0'20 Magazine

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O Manufacture a baptisé cette réplique GSO.13. Le numéro fait référence à son année de fabrication (2013) et les lettres à l’acronyme “Gothic Serpent Operation”. C’est cette opération militaire américaine qui avait pour objectif de capturer le seigneur de guerre Mohamed Farrah Aidid et qui, dans un film, fut révélée au cinéma sous la direction de Ridley Scott dans “La

chute du faucon noir”. Il existe seulement 120 unités de cette série limitée, customisées de façon artisanale et examinées avant d’être mises en vente par le personnel du fabriquant européen. Son matériel de première qualité, une finition parfaite et ses détails nous rappellent l’esprit des forces spéciales. Ce n’est pas pour rien que le leitmotiv de la marque est “ The black ops soul”.


REVIEW: BO GSO. 13 PAR EDDY

EXTSR PS

LDCOPISME La phrase Molon labe (en grec ΜΟΛΩΝ ΛΑΒΕ) signifie “ viens les prendre”. C’est une phrase que Leonidas prononça avant la bataille des Thermopyles face à la demande de capitulation de l’armée achéménide. C’est un exemple de laconisme, une forme d’expression concise et ingénieuse. L’origine de ce terme vient de la Laconie. Ils reçurent une demande de reddition qui disait « si je gagne cette guerre, vous serez mes esclaves à tout jamais ». Le commandant de Laconie répondit « Si tu gagnes ».

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Comme tout bon 1911A, elle a complètement été fabriquée en métal, donnant une sensation de solidité sans arriver à ce que ses 792 g pèsent lourd. Mais la chose la plus impressionnante du côté de son apparence est l’effet d’usure “ Battlefield damaged” qu’elle a sur tout le corps. A travers un processus manuel individualisé, chacun des 120 exemplaires de cette édition limitée a une apparence usée sur les parties les plus exposées ou les parties les plus utilisées.


REVIEW: BO GSO. 13 PAR EDDY

SPXCIAL FQRCXS STIPPLIPG Un des éléments les plus classiques dans la customisation de ce modèle est la poignée. Par exemple, celle de Parron qui était en ivoire devint très célèbre. Dans ce cas, les plaquettes de la poignée sont en plastique , indispensable pour utiliser la technique du stippling. Nous avions déjà pu voir cette amélioration du grip sur la NSO13, une réplique du même fabricant. Ce processus qui se réalise de manière manuelle et individuelle grâce à un outil spécial permet une meilleure prise en main et un grip antidérapant.

SXCURITÉ

Cette réplique secondaire a un double système de sécurité. Elle inclut un système de blocage de tir au niveau de la poignée qui empêche d’actionner la détente à moins que la réplique soit fermement tenue. Elle a aussi une sureté manuelle qui bloque tant la glissière que le système de tir, situé dans le corps du pistolet à la hauteur du pouce. Cela nous permet permet de pouvoir la porter en position initiale, chargée en toute sureté.

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PARTIE 03.

SAINTE MÈRE ÉGLISE MARKET ET CAMP

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’est l’heure de la réunion. Toute l’équipe se dirige vers la ville de Sainte Mère Eglise, où a lieu aujourd’hui seulement le Marché et l’Exposition de matériel, d’uniformes et tout ce qui a un lien avec la collection militaire. Cette ville, n’a presque pas changé depuis la nuit où elle fut prise par la 82eme division aéroportée américaine. Excepté le fait qu’elle soit très célèbre pour avoir été la première commune libérée par les américains, elle l’est aussi pour l’anecdote du soldat américain John Steele. Comme il n’arrivait pas à se libérer du harnais de son parachute, il resta accroché à la tour de l’église et fit semblant d’être mort pour être capturé deux heures plus tard par les allemands. Il s’avère qu’il a eu finalement bien plus de chance que beaucoup d’autres de ses compagnons qui tombèrent sur la place, illuminée par l’incendie d’une maison qui est aujourd’hui le Musée Airborne, ces derniers furent abattus en ayant à peine touché le sol. En s’approchant du village, nous croisons les premiers véhicules. Il y a beaucoup de Jeeps Willy et une voiture blindée américaine M2. Nous finissons par arriver dans un immense hangar qui compte une multitude de postes et de stands organisés par

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les nombreux participants de la commune et des étrangers. Avant d’entrer dans l’enceinte, nous voyons à l’extérieur, un camion avec un stand de recrutement de volontaires pour la Légion Etrangère. Nous entrons à l’intérieur et nous voyons des gens vêtus de toute sorte. En civils ou en uniformes, ils se promènent parmi le public qui assiste à l’exposition. Casque de l’IGM, armes de tous calibres, tailles et couleurs, revues et journaux de l’époque, uniformes, et encore plus d’uniformes… Tout un univers pour ceux qui aiment collectionner et les reconstitutions. Vous ne savez même plus où donner de la tête. Etant un petit marché qui a lieu une seule fois par an, les exposants essayent de faire leur beurre en un seul jour en augmentant les prix de façon indicative. Il faut aussi être expert pour savoir différencier les produits originaux des copies très bien faites.

PARTIE 04.

LE CAMP ARIZONA (Carentan)

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nsuite nous nous dirigeons à Carentan. En dehors de cette commune se trouve le Camp Arizona qui compte 150 figurants parmi les différents stands et scènes reconstituées. Il y a un Bureau de Poste, un Magasin d’intendance, un petit Hôpital de Campagne, des fortifications et d’innombrables véhicules avec lesquels les propriétaires font quelques exercices (drills) de manœuvre, des défilés ou entretiennent les véhicules. Tout à coup un avion de transport C-47 fait un premier passage à côté du campement. Il fait sonner l’alarme pour saluer ceux qui étaient présents. Un second passage et au troisième, un groupe de parachutiste (avec des modèles de parachute de l’époque) sautent au loin. Un dernier tour et un second groupe, plus nombreux que le précédent, saute.

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habillées en costumes d’époque. Les pelotons sont formés en trois rangs et les participants sont de différentes nationnalités. Il y a plusieurs Jeeps comme véhicules de transport et un Staff disponible en cas de besoin. La marche commence. Pendant la route, l’organisation faisait des arrêts pour nous montrer des lieux où recréer des situations similaires à celles que pouvait avoir affronté un peloton pendant cette bataille : traversée de ponts, embuscades, checkpoints, etc.

Il y a de nombreuses vitrines avec une multitude d’uniformes, équipement, documentation (plans, photos, revues, articles, document officiel, etc.) et des objets plus ou moins curieux de l’époque. En tant qu’échantillon il y a une collection de tabac de l’époque, équipement sportif de baseball que les troupes yankees amenèrent avec eux et des mannequins vêtus d’uniformes allemands. Un avion de transport Douglas C-47 et un planeur Waco sont parmi les pièces de grande taille, comme les véhicules Sherman les Jeeps qui se trouvent à l’entrée.

PARTIE 09.

UTAH BEACH

PARTIE 08.

SAINT MÈRE EGLISE AIRBONE MUSEUM

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nsuite, nous décidons d’aller au Musée d’Airbone de Sainte Mère Eglise. Assez bien construit, c’est un des musées les plus grands et complets traitant des troupes aérotransportées avec le Pegasus cité au-dessus. Chacun se consacre aux nationalités des unités respectives.

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U t a h b e a c h est la plus occidentale des cinq plages normandes, située entre Pouppeville et La Madeleine, à l’ouest de la plage d’Omaha. En fait, le débarquement des troupes américaines fut signalé à un kilomètre de l’objectif à cause de la fumée du bombardement naval. Cependant, les défenses ennemies étaient moins concentrées là-bas : 197 pertes américaines parmi les morts et les blessés, ce qui explique pourquoi cette plage a eu peu de pertes lors du Jour J et fut prise en moins de temps possible.


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