Table des matières
Rapport annuel 1
Introduction avec le tableau des indicateurs
9
2
Rapport des présidents
11
3
Evolution des résultats du groupe
17
4
L’organisation de Migros La communauté Migros Assemblée des délégués Administration FCM Direction générale FCM Direction FCM Organe de contrôle FCM Réviseur des comptes consolidés Gouvernance d’entreprise
19 20 21 21 22 22 22 23
5
Chiffres d’affaires
27
6
Investissements
28
7
Réseau de distribution Migros 2004
30
8
Commerce de détail Panorama du commerce de détail de Migros Parts de marché M-Cumulus M-Infoline Les dix coopératives Labels éthiques Engagement Assortiment Food/Near-Food Assortiment Non-Food Marchés spécialisés Restauration Loisirs et wellness Fitnessparcs Parcs de golf Autres canaux de vente au détail LeShop.ch et Migros-Shop.ch Ex Libris Groupe Globus
32 34 35 35 36 43 44 51 55 58 60 61 61 62 62 63
9
Industrie Migros Préface Bischofszell Produits Alimentaires Chocolat Frey Estavayer Lait Jowa Mibelle Micarna Midor Mifa Mifroma Entreprises Migros Birsfelden (MBB) Optigal Riseria Taverne Seba Aproz W. Leuenberger Entreprise commerciale au sein du groupe industriel Scana Alimentation
10
73
Entreprises de services Hotelplan Limmatdruck Migrol Banque Migros
11
65 67 67 68 68 69 69 70 70 70 71 71 71 72 72
74 75 75 76
Logistique et informatique Centre de distribution Migros de Suhr Entreprise de distribution Migros de Neuendorf Logistique et transport Services informatiques
78 78 79 79
12
Presse Migros
80
13
Sponsoring by Migros
81
14
Politique économique
82
15
Personnel et ressources humaines
84
16
Pour-cent culturel
17 18
Affaires culturelles et sociales Ecoles-clubs Chemin de fer du Monte Generoso Répartition du Pour-cent culturel
88 89 90 91
Assurance qualité – Food Safety
92
Politique environnementale et sociale Développement durable/Environnement/Energie Chiffres écologiques
19
93 95
Fondations Eurocentres Fondation Gottlieb et Adèle Duttweiler Institut Gottlieb Duttweiler Les parcs «Pré Vert» Fondation Prix Adèle Duttweiler
20 www.migros.ch
96 96 97 97 97 98
Chiffres 1
Chiffres du groupe Migros Rapport sur la situation financière Compte de création de valeur du groupe Indicateurs du groupe sur cinq ans Bilan du groupe Compte de résultat du groupe Tableau de financement du groupe Variations des capitaux propres consolidés du groupe Migros Annexe aux comptes du groupe Principes de présentation des comptes Notes sur le bilan du groupe Notes sur le compte de résultat du groupe Notes sur le tableau de financement Indications particulières Rapport du réviseur Caisse de pensions Migros
2
101 106 107 108 109 110 111 112 118 123 126 127 129 130
Chiffres de la Fédération des coopératives Migros Indicateurs de la FCM sur cinq ans Bilan de la FCM Compte de résultat de la FCM Notes relatives au rapport financier Annexe Rapport de l’organe de contrôle
133 134 136 137 143 144
3
Périmètre de consolidation Migros
145
4
Termes spécifiques utilisés dans les comptes du groupe
151
Adresses
152
Photos Photos
155
Impressum
227
M I G ROS
Rapport annuel/Chifres 2004
x
M I G ROS FAC T S
9
Indicateurs
2004
2003
20 303
20 013
+ 1,4
+ 1,0
14 651
14 298
+ 2,5
+ 1,4
1 397
1 290
6,9
6,5
EBIT
543
484
en % du chiffre d’affaires du groupe
2,7
2,4
B ÉNÉFICE DU GROUPE
545
372
en % du chiffre d’affaires du groupe
2,7
1,9
1 187
1 005
5,8
5,0
301
– 162
996
1 319
T OTAL DU BILAN
16 839
16 588
› Capitaux propres
8 917
8 394
53,0
50,6
114
114
79 688
81 600
1 957 804
1 913 531
INDICATEURS EN MILLIONS CHF
C HIFFRE D ’ AFFAIRES DU GROUPE Variation annuelle (en %) – C HIFFRE D ’ AFFAIRES DES COOPÉRATIVES (Suisse et étranger) Variation annuelle (en %) – EBITDA en % du chiffre d’affaires du groupe –
–
– C ASH - FLOW en % du chiffre d’affaires du groupe – F REE CASH - FLOW I NVESTISSEMENTS –
› en % du total du bilan – D ÉPENSES À BUTS CULTURAUX , SOCIAUX ET DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE
– E FFECTIF DU PERSONNEL (nombre de personnes) – C OOPÉRATEURS M IGROS (sociétaires)
RAPPORT ANNUEL
–
x
M I G ROS FAC T S
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Rapport des présidents
Notre culture d’entreprise est partagée et appréciée 2004 s’inscrit comme l’une des meilleures années de Migros. Et la poursuite de la croissance est prévue pour 2005 aussi. Migros est dotée d’une forte culture d’entreprise marquée par l’empreinte de son fondateur Gottlieb Duttweiler. Comme toute entreprise, elle s’est constamment adaptée à l’évolution des conditions cadres, tout en restant fidèle à ses valeurs. Migros s’engage pour la qualité de vie de ses clientes et de ses clients, que ce soit sur le plan culturel, social, écologique ou commercial. Les principes suivants sont inscrits dans les lignes directrices de Migros: – elle offre des produits et des prestations de qualité à des prix avantageux, – elle crée, en tant qu’employeur modèle, des conditions de travail motivantes et stimulantes, – elle établit une collaboration directe avec les producteurs, – elle développe les standards éthiques pour les conditions de production et de travail, – elle encourage la création artistique active et le large accès à la formation grâce au Pour-cent culturel. Cette culture d’entreprise, partagée et appréciée, guide son action et la motive pour améliorer ses prestations. C’est ainsi que Migros mérite la confiance de ses clientes et de ses clients. Depuis des années, nous nous efforçons de rapprocher nos collaboratrices et nos collaborateurs, soit 80 000 personnes provenant de plus de 90 nations, cultivant le respect mutuel. Nous sommes persuadés que ces efforts se reflètent dans les résultats réjouissants de l’exercice 2004. Nous avons le plus souvent atteint, voire dépassé, des objectifs ambitieux à l’échelle du groupe. Notre position de leader a été renforcée dans le commerce de détail tout comme dans l’industrie et nous avons, de toute évidence, gagné des parts de marché. Notre avance sur nos principaux concurrents s’est accentuée. Ainsi, 2004 s’inscrit comme l’une des meilleures années de Migros. En 2005, deux hard-discounters internationaux s’implanteront en Suisse, ce qui constitue une nouvelle concurrence de taille sur le marché. Mais nous sommes bien préparés pour les accueillir. Notre réseau de magasins, nos assortiments, notamment nos produits fleurant qualité et fraîcheur à des prix avantageux, élaborés dans le respect de l’homme, des animaux et de l’environnement, nous permettront de garder la confiance de notre clientèle.
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M I G ROS FAC T S
L’influence positive de la conjoncture sur le climat de consommation a fléchi aux cours de la deuxième moitié de l’année. Les salaires ont été sensiblement augmentés bien qu’aucune inflation n’ait été enregistrée dans nos assortiments. Nous avons été en mesure d’améliorer notre productivité par des réorganisations adaptées à notre temps au sein de la FCM. Ce sont de telles mesures axées sur le futur qui font de Migros un employeur sûr. En outre, nous avons fourni du travail à de nombreux fournisseurs, ainsi qu’à leur personnel, en investissant de nouveau en 2004 près d’un milliard CHF. Malheureusement des oppositions discutables ont bloqué des projets importants, notamment en raison du droit de recours exercé par des organisations de défense de l’environnement. Nous avons été à même de maintenir en 2004 la continuité dans le développement de nos projets. Gouvernance d’entreprise Le travail des commissions de l’administration, «Finances», «Personnel» et «Auditing» s’est avéré efficace. Une préparation approfondie avant les séances de l’administration a permis un traitement compétent des dossiers. Corporate design Cette signalétique est en cours de réalisation. Elle permettra aux clients de s’orienter plus facilement dans les magasins et renforcera chez les collaborateurs le sentiment d’identification à l’entreprise. Logistique et informatique La logistique est un rouage toujours plus important du commerce de détail. Après les assortiments d’épicerie sèche, Migros a étendu avec succès la gestion centralisée des marchandises à l’ensemble de l’assortiment non alimentaire. Il en résulte une meilleure disponibilité des produits pour le client, des informations plus rapides pour la gestion des marchandises et des coûts allégés en matière de logistique. «Migros Magazine» Le relancement de «Construire» et de «Brückenbauer» sous les titres respectifs de «Migros Magazine» et «Migros-Magazin», avec de nouveaux contenus, un layout inédit et des informations Cumulus en supplément est un succès. Le nouveau magazine reçoit bon accueil auprès des lectrices et des lecteurs.
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Retraite flexible L’espérance de vie s’accroît constamment. Migros a été l’une des premières entreprises à en tenir compte en introduisant l’assouplissement de l’âge de la retraite de 55 à 65 ans. L’âge ordinaire de la retraite est augmenté d’une année pour être fixé à 63 ans, évitant ainsi de relever les cotisations de la Caisse de pensions Migros qui demeure ainsi l’une des meilleures institutions de prévoyance.
Portfolio La communauté Migros s’est dessaisie de sociétés mineures du Groupe Globus dans le but d’un assainissement. Elargissement de l’assortiment avec des marques Migros et des produits de marque L’assortiment est devenu encore plus attrayant en 2003, l’assortiment M-Budget s’est élargi, quelques marques de distributeur telles que Heidi et Delizio ont été lancées et les assortiments d’articles de marque ont été enrichis de nouveaux produits. La fréquentation de la clientèle, l’achat moyen et les parts de marché se sont inscrits à la hausse. E-commerce Dans le domaine des opérations et des achats en ligne, Migros a réussi à prendre la place de tête grâce à ExLibris, la Banque Migros, Hotelplan mais aussi, et surtout, à sa coopération avec LeShop. Ce partenariat se développe bien au-delà des objectifs fixés et promet un bel avenir. Produits dotés d’une plus-value écologique et sociale Migros attache de l’importance aux produits fabriqués dans le respect de l’homme, des animaux et de l’environnement. Avec un chiffre d’affaires de 1,75 milliard CHF, elle est leader du marché et a fixé de nouveaux standards au plan international.
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M I G ROS FAC T S
Code de conduite Migros a imposé voici cinq ans l’observation d’un code de conduite pour des conditions de travail conformes à la dignité humaine. Tous ses fournisseurs de produits non alimentaires ont signé le contrat l’an passé. Le respect de cette exigence est contrôlé par des organes indépendants (plus amples informations dès la page 47). Culture Migros La remise du Prix Gottlieb Duttweiler au ministre allemand des affaires étrangères Joschka Fischer a été l’événement politico-social dominant dans le domaine culturel. Chiffres du groupe Migros 2004 Le chiffre d’affaires du groupe a augmenté l’an passé de 290 millions, soit de 1,4 %, à 20,3 milliards CHF. Les coopératives, Hotelplan, Migrol, Ex Libris et les marchés tiers de l’industrie Migros sont avant tout les artisans de la croissance du groupe. La transformation au sein du groupe Globus et les ventes de sociétés telles que Office World UK et Globe à Mulhouse ont toutefois engendré des effets négatifs sur le chiffre d’affaires, à concurrence de 389 millions CHF. Avec 543 millions CHF (+ 12 %), le résultat d’exploitation se situe à nouveau nettement au-dessus de celui de l’année précédente. Le résultat du groupe a enregistré une fois de plus une forte croissance avec 47 % à 545 millions CHF. Dans le commerce de détail, Migros a obtenu un chiffre d’affaires national de 17 milliards CHF (16,6 milliards CHF en 2003), soit une croissance de 387 millions CHF (+ 2,3 %) dans le pays. Y sont inclus les chiffres d’affaires intérieurs des dix coopératives régionales, du groupe Globus ainsi que de Migrol et d’Ex Libris. Nouvelle croissance et renforcement des parts de marché Il est particulièrement réjouissant de constater que le commerce de détail de Migros a réussi à augmenter sa part de marché à raison de 2,4 % de croissance du chiffre d’affaires, soit de 343 millions CHF, pour atteindre 14,4 milliards CHF. Cet accroissement a été réalisé en dépit d’une absence de renchérissement (renchérissement du commerce de détail en Suisse +0,5 %) grâce à de plus hautes fréquences d’achat, un meilleur achat moyen et une expansion des surfaces. Les conséquences se chiffrent à 0,7 % de gain de parts de marché. L’expansion prévue n’a pas pu se faire en raison d’oppositions qui ont entravé des projets de grandes surfaces pour marchés spécialisés.
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Fitness et wellness L’offre à destination de la population soucieuse de la santé s’est encore étoffée de même que celle en équipements de sport, fitness et wellness. Industrie Migros Avec un chiffre d’affaires net de 4,5 milliards CHF, la croissance s’est élevée à 4,7 %. Les chiffres d’affaires de l’exportation ont crû de 14 % à 243 millions CHF. La société Scana, active dans la fourniture à de grands consommateurs, a renforcé ses activités au sein et à l’extérieur de Migros. Son acquisition, intervenue voici trois ans, porte ses fruits, car la croissance s’élève à 9,7 %. Autres canaux de vente au détail Les autres entreprises actives dans le commerce de détail se sont développées de diverses manières dans leurs marchés respectifs. Alors qu’Ex Libris affiche une croissance vigoureuse de 15 % à 165 millions CHF (chiffre d’affaires croissant rapidement dans le commerce online), et que Migrol améliore le chiffre d’affaires de 9 % à 1,3 milliard CHF, le groupe Globus voit le sien reculer à la suite de fermetures, à raison de 389 millions CHF à 1,183 milliard CHF. La transformation du groupe Globus est achevée, le résultat de l’entreprise a retrouvé les chiffres noirs (+ 100 millions CHF). Le programme «Globus to the top» a créé les conditions pour la nouvelle génération de grands magasins. Hotelplan Après des années difficiles, l’organisation internationale de voyages Hotelplan a pu enregistrer un léger accroissement des affaires voyages et une hausse de son chiffre d’affaires de 121 millions CHF (+ 7 %) à 1,8 milliard CHF. Le résultat de l’année précédente a pu être maintenu avec 13,4 millions CHF. Banque Migros La Banque Migros a bouclé une bonne année et juste été en mesure de maintenir son bénéfice brut à 274 millions CHF, alors que le bénéfice net a crû de 12 % à 83 millions CHF.
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Perspectives
x
Nous avons de nouveau inscrit au budget des chiffres d’affaires et des revenus à la hausse. Alors que les coopératives tablent sur une croissance un peu plus faible, les autres sociétés du groupe en inscrivent de plus fortes au budget, par rapport à l’exercice précédent. Dans l’ensemble, nous escomptons à l’échelle du groupe une croissance supérieure à la moyenne, de 2 % au bas mot. Le résultat opérationnel et celui de l’entreprise devraient atteindre au moins le niveau de l’année précédente. Les effets de l’arrivée des hard-discounters sur le marché suisse sont pris en compte. Migros poursuivra sa stratégie et continuera à renforcer sa position de leader sur le marché en s’appuyant sur une politique de prix avantageux, de produits de qualité et d’expansion adéquate. Merci! Si Migros et ses nombreuses entreprises ont réussi à se développer de manière aussi positive, elles le doivent à tous leurs collaboratrices et collaborateurs qui n’ont pas ménagé leur engagement pour trouver le succès. Qu’ils en soient chaleureusement remerciés ici, tout comme nos partenaires commerciaux, ainsi que nos clientes et clients qui nous ont témoigné leur confiance.
Claude Hauser, Président de l’administration
Anton Scherrer, Président de la direction générale
M I G ROS FAC T S
Evolution des résultats consolidés du groupe
CH I FFRE D’AFFAI RES DU GROUPE (millions CHF) 20 000 15 000
19 654
20 174
19 824
20 013
20 303
2000
2001
2002
2003
2004
10 000 5 000 0
EBITDA (millions CHF) 1200 900
1 169
1 284
1 268
1 290
1 397
2000
2001
2002
2003
2004
600 300 0
BÉNÉFICE DU GROUPE (millions CHF) 500 375 250 125 0
419
285
178
372
545
2000
2001
2002
2003
2004
17
18
M I G ROS FAC T S
x
CHARGES DE PERSONNEL (millions CHF) 4000 3000
EFFEC TI F DU PERSONNEL (nombre de personnes) 80 000
4 008
4 187
4 396
4 499
4 488
60 000
2000
40 000
1000
20 000
0
2000
2001
2002
2003
2004
0
80 948
82 018
83 149
81 600
79 688
2000
2001
2002
2003
2004
POUR-CEN T CULTUREL (millions CHF) 120 90 60 30 0
109
120
123
114
114
2000
2001
2002
2003
2004
I NVESTISSEMEN TS (millions CHF)
FREE CASH-FLOW (millions CHF)
1200
250
900
125
600
0
300 0
1 210
1 140
1 208
1 319
996
2000
2001
2002
2003
2004
2000
43
2001
2002
301
2003 –162
–125 –250
202
–298
2004
M I G ROS FAC T S
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La communauté Migros
10 COOPÉRATI VES FÉDÉRÉES
20 04: 1 957 804 sociétaires (+ 2,3 %) A AR
435 228 sociétaires (+ 2,5 %) BÂLE
173 815 sociétaires (+ 1,5 %) GENÈVE
110 622 sociétaires (+ 6,6 %) LUCERNE
161 390 sociétaires (+ 1,3 %) NEUCHÂTEL FR I BOURG
ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS
Président 10 0 membres issus des dix comités coopératifs régionaux 10 membres issus des dix administrations régionales
ADM I N ISTRATION (CONSEI L D’ADM I N ISTRATION)
Président – Président de la direction générale (jusqu’au 30.6.04 également quatre des membres actuels de la DG) – 1 représentant respectif des coopératives fédérées – 2 représentants du personnel (3 jusqu’au 30.6.04) – 7 à 9 membres externes (avec dispositions transitoires jusqu’au 30.6.04) Commissions: Commerce de détail Migros, Politique du personnel, Ressources humaines et rémunération, Finances, Audit
104 366 sociétaires (+ 1,8 %) DI REC TION GÉNÉRALE SU ISSE OR I EN TALE
379 119 sociétaires (+ 1,6 %)
Président de la direction générale Etats-majors
TESSI N
83 491 sociétaires (+ 2,6 %)
DÉPARTEMEN T I
RH, Affaires culturelles et sociales, Loisirs
DÉPARTEMEN T I I
Marketing
VALAIS
67 72 0 sociétaires (+ 3,5 %) VAUD
1 46 635 sociétaires (+ 4,1 %)
DÉPARTEMEN T I I I Logistique et
informatique
DÉPARTEMEN T I V Industrie
ZUR ICH
295 418 sociétaires (+ 1,5 %)
DÉPARTEMEN T V
Finances
20
M I G ROS FAC T S
Assemblée des délégués Durée du mandat 2004–2008 (état au 1er janvier 2005) Bureau de l’assemblée des délégués Président: Kurt Pfister – vice-présidente: Conchita Büchi, Migros Aar Autres membres: Nicolas Bürgisser, Migros Neuchâtel-Fribourg – Charlotte Grant, Migros Zurich – Johanna Widmer, Migros Genève
Délégués M IGROS A AR
Aeby Walter Agner-Heller Katharina Bhend Adrian Brogli Werner Brönnimann Martin1 Büchi-Jucker Conchita Hausmann Ernesto Lehmann Jean-Luc Meier-Bruhin Ruth Nold-Meier Ursula Rothenbühler-Käsermann Corinne Santini Roland Studer-Bussmann Lydia Studer-Rohrer Beatrice Sutter Hans Peter2 Thomi-Keller Eva3
M IGROS BÂLE
Böhi Dieter Buser Monica Gass Hanspeter Limbeck Lothar Linder Karl1 Mutschler Ernst Sarbach Suzanne Vergeat Dagmar Zuber Christian2
M IGROS GENÈVE
Anthonioz Bernard2 3 Buchser-Theler Agnès Gal Martine Graisier-Stoeckli Monique Guy Chantal Lawrence Graham Seematter Violeta Tinguely-Oderbolz Monique Widmer-Wirth Johanna
M IGROS LUCERNE
Amstutz Gotthard3 Arcon Christine1 Betschart Marianne2 Bühlmann Monica Christen-Schuler Marie Duss Roland Gerhard-Frieden Ruth Kumschick-Wanner Andrea Pfammatter Matthias
M IGROS NEUCHÂTEL -
Schmid Simone Vitta Christian Zingg-Scascighini Pia
M IGROS VALAIS
Ceccarelli-Pitteloud Marie-Andrée3 Kalbermatter Germaine Marcoz Sabine Mooser Trudy2 Morand Christophe Morand Pascal Ruffiner André1
FR I BOURG
Berset-Oberson Monique Bürgisser Nicolas Caperos-Heer Agnès2 Dell’Acqua Dominique Fellrath Nathalie Guignard Eric Hofner Jean-Patrice Virdis Yerly Dominique3
M IGROS SU ISSE OR I EN TALE
Bont Hans-Ruedi3 Cajochen-Forst Josef Eberle-Signer Maria Grüninger Roland Hindermann Martin Merlo Bertram Mörtl-Luff Cindy Rickenmann Heinz1 Trüssel-Ackermann Barbara Vögeli-Baldamus Claudia Wegmüller Hanspeter2 Wohlgenannt Norbert Wyss-Schlichtherle Birgit
M IGROS TESSI N
Bernaschina Tiziano Cassina Giuseppe2 Ceschi Aldo Klaus Roberto
M IGROS VAUD
Angéloz-Niedermann Doris Chappuis-Briaux Valérie Duvoisin-Miéville Rose-Marie Marendaz Bernard Pittet Bernard Reymond-Candaux Paulette Rochat Manuela2 Stern Werner Von Ritter Franca1
M IGROS ZUR ICH
Büchel Tony1 Donau-Elsener Loredana Dudler Gertraud2 Grant-Oetiker Charlotte Hediger Esther Koch Rolf3 Meyer Marianne Mohler Johanna Schönbächler-Baruffo Elisabeth Schweizer Helmer Sieber Lüscher Martina Sigg Marcel Zürcher Sergej 1 Groupe de travail «Rapport annuel de
l’administration» 2 Groupe de travail «Affaires particulières» 3 Groupe de travail «Fonds d’aide»
M I G ROS FAC T S
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Administration FCM Durée du mandat 1er juillet 2004 – 30 juin 2008 Président de l’administration
VALAIS : Roland Duchoud
Ursula Schoepfer-Bretscher
Claude Hauser
(1.7 au 30.11.04: vacant)
(à partir du 1.7.04)
VAUD : Philippe Bürki
Gabriela Winkler (à partir du 1.7.04)
ZUR ICH : Peter Birrer
Heinz Winzeler
Président de la direction générale Anton Scherrer
(jusqu’au 31.9.04) Oswald Kessler (à partir du 1.10.04)
Représentants des coopératives fédérées
Membres sortants à la fin du mandat 2000 –2004 (au 30 juin 2004)
Représentants des collaborateurs
Rolf Frieden
A AR : Herbert Bolliger
Harold Sacher
Gisèle Girgis
BÂLE : Werner Krättli
Daniela Suter (à partir du 1.7.04)
Jacqueline Guggenbühl Hans-Peter Guilbert
GENÈVE : Guy Vibourel LUCERNE : Ernst Weber,
vice-président NEUCHÂTEL -FR I BOURG :
Elie Amsellem SU ISSE OR I EN TALE :
Christian Biland TESSI N : Lorenzo Emma
(à partir du 1.7.04)
Autres membres Doris Aebi, vice-présidente Andrea Broggini (à partir du 1.7.04) Josef Leu Salomé Paravicini Emil Rebmann Thomas Rudolph
Andres Gut Ulrich K. Hochstrasser Jakob Knüsel Gérald Kummer Armin Meier Max Meyer Gisela Schmucki Joerg Zulauf
Direction générale FCM Etat au 1.1.2005 Président
Gisèle Girgis, Département
Armin Meier (jusqu’au 31.12.04),
Anton Scherrer
Ressources humaines, Affaires
Andreas Münch (à partir du 1.4.05),
culturelles et sociales, Loisirs
Département Logistique
Vice-président Joerg Zulauf, Département Finances
et informatique Jakob Knüsel, Département Industrie Urs Riedener, Département Marketing
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M I G ROS FAC T S
Direeion x FCM Etat au 1.1.2005 Reto Battaglia SQTS Fredi Beutler Personnel FCM Jörg Brun Marketing Food Beat Bühler Micasa Marcel Bühlmann UCS Epicerie Jean-Claude d’Hondt Secrétaire général Peter Diethelm UCS Produits laitiers, œufs Armin Fehr M-Service Daniel Furrer Habillement Monica Glisenti Corporate Communications et Sponsoring Hedy Graber Culture et affaires sociales Fritz Hähni Immeubles
Hans Heinzelmann UCS Viande, poisson, volaille André Knubel Auditeur du groupe Migros Beda Ledergerber Treasury Communauté Migros John F. Leuenberger Ressources humaines Urs Maier Do it + Garden Ernst Marti UCS Articles d’usage courant Hanspeter Meier sportXX Bernd Messerer Controlling Communauté Migros René Meyer Logistique/Installations techniques Beat Mühlemann Publicité Andreas Niess Contrôle de gestion Communauté Migros Willi Rossi Systèmes Marketing
Adrian Ryser Treasury/Finances FCM Martin Schläpfer Politique économique Marie-Louise Schmid Services Marketing Thomas Schmutz Coordination des Ecoles-clubs Rudolf Schwarz Informatique Alex Sieber UCS Hygiène, cosmétique, selfcare Michael Spiess Marketing Non-Food Pierre-André Steim Développement d’entreprise Reto Waidacher Service juridique Roger Weber Contrôle de gestion FCM
Organe de contrôle FCM Période de mandat 1.7.2004 – 30.6.2008 Membres PricewaterhouseCoopers AG – Walter Matzinger, Wetzikon ZH – Christian Meier, Toffen BE
Suppléants Kurt Ott, Räterschen ZH – Doris Weber
Réviseur des comptes consolidés Période de mandat 1.7.2004 – 30.6.2008 PricewaterhouseCoopers AG
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Gouvernance d’entreprise
L’administration: une structure encore plus légère Les commissions assument la fonction de contrôle de l’administration en toute indépendance. A compter de juillet 2004, le management est représenté au sein de l’administration par le président de la direction générale uniquement. Une distinction claire est opérée entre la direction, en charge de la conduite opérationnelle de l’entreprise, et l’administration, responsable de la stratégie et du contrôle. L’analyse approfondie des dossiers et la tâche de contrôle de la direction générale par l’administration sont assumées par des commissions permanentes au niveau de l’administration. Chacune d’entre elle est dotée d’un cahier des charges qui délimite les compétences. Les commissions permanentes de l’administration sont au nombre de cinq: «Audit», «Finances», Commerce de détail Migros», «Politique du personnel», «Ressources humaines et rémunérations». Audit La commission évalue et sélectionne les sociétés de révision qui seront désignées ensuite par l’assemblée des délégués. Elle analyse et prend position au sujet du rapport de la révision interne et externe. Elle vérifie la conformité des comptes et des mécanismes de contrôles financiers. Elle s’assure enfin que les processus se déroulent conformément à la loi suisse et aux règlementations internes (compliance). Les quatre membres de la commission d’audit sont indépendants de Migros tant sur le plan personnel qu’économique. Ils ont tenu cinq séances en 2004. Finances La commission s’occupe de l’affectation des ressources disponibles, compte tenu des stratégies et des objectifs de la communauté Migros. Elle examine les projets d’acquisition ou de cession d’entreprises et d’activités, ainsi que les gros investissements ou désinvestissements de la FCM, voire de ses filiales pour autant qu’elles relèvent de la responsabilité de l’administration. En 2004, elle s’est également occupée du plan financier ainsi que de diverses affaires dans le domaine de restructuration financière. Ses quatre membres on tenu quatre séances en 2004.
24
M I G ROS FAC T S
Commerce de détail Migros La commission prépare des stratégies qu’elle propose à l’administration, ainsi que des décisions sur des concepts, des directives et des plans opérationnels touchant au commerce de détail. Elle a les missions et compétences suivantes: – préparer des stratégies à soumettre à l’administration dans tous les domaines du commerce de détail et de marchandises sous l’enseigne Migros; – définir des plans d’action, des priorités et des activités à caractère impératif en vue de la mise en œuvre des plans et des budgets; – surveiller et contrôler les plans et les budgets approuvés; – décider des mesures à prendre en cas d’écart par rapport aux plans et aux budgets approuvés. Les seize membres de la commission (les six membres de la direction générale de la FCM et les dix directeurs des coopératives régionales) se sont réunis huit fois en 2004. Politique du personnel La commission a débattu en 2004 d’une politique du personnel Migros nouvellement formulée pour ensuite l’adopter. Elle définit les conditions-cadres en matière de politique du personnel et examine les aspects santé et sécurité au travail, engagement social, développement personnel, conduite, salaire, partenariat social et législation. Les responsabilités respectives ont par ailleurs été définies. Le 27 janvier 2005, l’administration FCM a approuvé les nouvelles conditions-cadres. Les quatre membres de la commission se sont réunis deux fois en 2004. Ressources humaines et rémunération La commission veille à ce que l’administration soit pourvue de façon adéquate (y compris le poste de président de la direction générale) et fixe une rémunération appropriée. Elle apporte son soutien à l’administration dans le choix optimal des membres de la direction générale, des conseils d’administration des entreprises affiliées à la FCM et des conseils de fondation de la communauté Migros, de même qu’elle fixe l’indemnité pour ces organes. En 2004, l’événement prioritaire a été l’élection complémentaire pour le poste de président de la direction générale FCM ainsi que la composition de l’administration et des commissions pour la nouvelle période de législature 2004 à 2008. La commission s’est en outre préoccupée de l’élargissement des conseils d’administration des entreprises affiliées et de leurs honoraires. Les quatre membres de la commission se sont réunis dix fois.
M I G ROS FAC T S
À PARTIR DU 1.7.0 4
25
COMMISSION COMMERCE DE DÉTAIL MIGROS 16
COMMISSION POLITIQUE DU PERSONNEL 3–5
COMMISSION RESSOURCES HUMA INES ET RÉMUNÉRATION 3–5
MEMBRE INTERNE OU MEMBRE EXTERNE H. Winzeler
PRÉSIDENT DIRECTION GÉNÉRALE A. Scherrer
INTERNE OU EXTERNE E. Weber
PRÉSIDENT CONSEIL D’ADMINISTRATION C. Hauser
MEMBRE EXTERNE A. Broggini J. Leu S. Paravicini
MEMBRE EXTERNE (LA MOITIÉ MINIMUM) Th. Rudolph U. Schoepfer MEMBRE INTERNE L. Emma
10 DIRECTEURS DE COOPÉRATIVE 5 MEMBRES DIRECTION GÉNÉRALE
1 DIRECTEUR DE COOPÉRATIVE R. Duchoud (jusqu'au 30.11.04) 1 REPRÉSENTANT DES COLLABORATEURS H. Sacher
1 MEMBRE EXTERNE (MINIMUM) G. Winkler VICE-PRÉSIDENT CONSEIL D’AD. D. Aebi PRÉSIDENT DIRECTION GÉNÉRALE A. Scherrer
MEMBRE DG (FINANCES) J. Zulauf
MEMBRE DG (FINANCES) J. Zulauf
COMMISSION AUDIT 3–5
COMMISSION FINANCES 3–5
PRÉSIDENCE
MEMBRE EXTERNE E. Rebmann
COMPOSITION MEMBRE
NOMBRE DE MEMBRES
SIÈGE AVEC VOIX CONSULTATIVE
MEMBRE DG (RH) G. Girgis
Rémunérations Salaires de la direction générale Les six membres de la direction générale de la FCM (le président y compris) ont reçu au total 3,6 millions CHF en 2004 (contre 3,4 millions CHF en 2003). Ils n’ont touché ni primes ni autres indemnités. Honoraires des membres de l’administration En 2004, les 29 membres (jusqu’au 30.6.04), respectivement 23 membres (dès le 1.7.04) de l’administration de la FCM (le président y compris) ont reçu 0,9 million CHF au total, y compris les indemnités pour les séances de commissions.
26
M I G ROS FAC T S
x
Organes de révision
Durée du mandat de l’organe et du réviseur en chef PricewaterhouseCoopers (PwC) est l’organe de contrôle de la Fédération des coopératives Migros depuis 1984, et celui de la communauté Migros depuis 1996. Le réviseur en chef est chargé de la révision depuis 1999. Mitreva est l’organe de contrôle des coopératives fédérées ainsi que de certaines sociétés du groupe. Rémunération de la vérification et autres honoraires PwC et Mitreva ont facturé les sommes suivantes pour le contrôle des comptes annuels et d’autres prestations (évaluations d’entreprises, conseils fiscaux et contrôles préalables):
EN MILLIERS DE FRANCS
PWC Fédération des coopératives Migros, groupe Globus, Banque Migros et comptes de groupe de la communauté Migros MITREVA Autres sociétés du groupe
2004
CONTRÔLES 2003
2004
1 915
2 086
3 571
3 386
AUTRES PRESTATIONS
TOTAL
2003
2004
1 207
45
3 122
2 131
581
254
4 152
3 540
2003
M I G ROS FAC T S
27
Chifres d’afaires
CHIFFRE D’AFFAIRES GLOBAL DU GROUPE MIGROS MILLIONS CHF 2004 14 425 Coopératives Suisse
PRODU ITS NE TS DES LI VRAISONS E T PRESTATIONS PAR SEC TEURS EN 2004
Commerce de détail
72,2 %
Commerce de gros
5,7 % 3,7 %
Restauration
0,5 %
Loisirs
0,8 %
Formation
9,0 %
Voyages
6,1 %
Huiles de chauffage et carburants
2,0 %
Produits des biens immobiliers/Autres
Les produits nets des livraisons et prestations (TVA exlcue) sont obtenus avec des tiers et contiennent aucune transaction interne au groupe.
PRODU ITS NE TS DES LI VRAISONS E T PRESTATIONS SELON LES MARCHÉS GÉOGRAPH IQUES (millions CHF)
20 000 15 000
235 (+12)
1 537
18 332 (+420)
17 912
2004
2003
1 171 1 248 165 17 009 226 12 238 4 479 2 406 5 883 382 –10 094 20 303
2 233 5 370 341 – 9 367 20 013
Répartition des CA nets (sans la TVA) par unités ou par secteurs. Ce tableau illustre le passage des CA nets externes et internes générés au chiffre d’affaires du groupe réalisé avec des tiers. A la suite de l’introduction, à l’échelle du groupe, du calcul selon la marge contributive, on fait figurer désormais les CA nets (sans la TVA) et on ne fait plus état des chiffres d’affaires bruts (TVA incluse). Pour que les chiffres actuels soient comparables à ceux de l’année précédente, les indications pour 2 0 03 correspondent également aux chiffres d’affaires nets.
223 1 354 (–183)
Globus Suisse Migrol Ex Libris CA DE DÉTAIL SUISSE Coopératives étranger Globus étranger CA DE DÉTAIL ÉTRANGER Industrie Entreprises de services et autres entreprises FCM Autres produits d’exploitation Chiffre d’affaires interne Migros CA DU GROUPE
2003
14 082 1 253 1 144 144 16 622 216 319 536 4 279
10 000 5000 0
Exportations
Etranger
CH I FFRE D’AFFAI RES GLOBAL DES COOPÉRATI VES M IGROS EN SU ISSE E T À L’ÉTRANGER (millions CHF) TOTAL 14 651
15 000 11 250
226 (+10) 14 425 (+343)
Suisse CH I FFRE D’AFFAI RES GLOBAL DU GROUPE GLOBUS EN SU ISSE ET À L’ÉTRANGER (millions CHF) TOTAL 1 183
1500
14 082
12 (–307)
3750
375 0
2003 Etranger
Suisse
15 000
1 171 (–82)
341
20 000
1125 750
2004
382 (+41)
319
216
7500
0
CH I FFRE D’AFFAI RES DU GROUPE SELON CA NETS ET PRODU ITS (millions CHF) TOTAL 20 303
1 253
19 921 (+249)
19 672
2004
2003
10 000 5000
2004
2003
0
Autres produits d’exploitation Produits nets des livraisons et prestations
28
M I G ROS FAC T S
Invewissements
A un niveau élevé Migros concentre ses investissements dans l’extension et l’amélioration de ses surfaces de vente. Avec environ un milliard de francs investis, Migros était en 20 04 encore l’un des plus grands investisseurs de Suisse. Ces investissements s’effectuent dans le cadre de l’orientation stratégique de ses différents domaines, dont l’objectif est d’assurer à Migros les conditions durables d’un développement sain assorti d’une croissance de même qualité. Et ce niveau élevé d’investissement sera maintenu ces prochaines années. Puisqu’ils sont réalisés pour la plupart en Suisse, ces engagements ont déjà assuré – et assureront encore – plusieurs milliers de places de travail dans notre pays, non seulement dans la communauté Migros, mais aussi chez maints fournisseurs et sous-traitants. DOMAINES ( M I L L I O N S C H F ) Coopératives Logistique FCM* Industrie Groupe Globus Autres entreprises Migros TOTAL
2004 624
24 43 207 52 46 996
2003
661 15 224 224 96 99 1 319
*2 0 03, avec augmentation de capital de 160 millions CHF de la Banque Migros
Globalement, le volume d’investissement du groupe Migros demeure à un niveau élevé. L’emploi de ces moyens se concentre sur l’extension des surfaces de vente, la revitalisation des surfaces de vente actuelles et l’expansion générale. L’industrie met l’accent sur les secteurs de production porteurs et concurrentiels également sur le plan international, ainsi que sur l’accroissement de la productivité.
Les investissements moindres du groupe Globus sont la conséquence d’épurations entreprises en Suisse et à l’étranger et, dans les autres entreprises, les priorités ont fait l’objet d’ajustements. Coopératives Les coopératives ont ouvert en 2004 six nouveaux centres commerciaux, construit sept nouveaux magasins de remplacement et mené à bien onze transformations importantes avec extension. Relevons notamment la mise en service des deux nouveaux marchés spécialisés de Bremgarten et de Wettingen AG, du nouveau MM au Seedamm-Center de Pfäffikon SZ ainsi que les extensions considérables de surface au Gäupark d’Egerkingen et au Centre commercial d’Ecublens. A de nombreux autres emplacements, l’investissement a été réalisé systématiquement dans l’amélioration qualitative des points de vente. Les coopératives prévoient de maintenir ces investissements au même niveau en 2005. Pour l’expansion des surfaces, il s’agira de rattraper les retards pris en 2004 et qui sont essentiellement imputables aux oppositions formulées contre ces projets. Projets prioritaires: centre commercial Zugerland (ouverture totale), Obi et marché spécialisé de Bülach ainsi que Obi de San Antonino TI. Le plus gros investissement dans le domaine des loisirs et de l’Ecole-club est celui de la transformation de l’Ecole-club de Winterthour. FCM La FCM investit principalement dans le renouvellement de son infrastructure informatique et dans la rénovation de certains immeubles. Industrie Migros Partie de l’industrie M, Micarna – la spécialiste des produits carnés – en acquérant la société bernoise Mérat & Cie AG accède à de nouveaux clients du secteur Gastro, renforçant ainsi son engagement dans
M I G ROS FAC T S
cette branche. Midor, depuis fin 2004, produit un plus grand volume de biscuits tout en réduisant ses coûts: en effet, l’extension de l’unité de biscuiterie et la construction d’un entrepôt vertical souterrain pour un total de 16 millions CHF ont permis d’accroître sa productivité, donc sa compétitivité. Mibelle à Buchs, l’entreprise de cosmétiques qui croît le plus vite en Europe, atteint sa limite de capacité. Afin d’assurer la croissance prévue pour les prochaines années, elle s’est engagée dans la transformation et l’extension de son infrastructure logistique pour plus de 10 millions CHF. Chocolat Frey mettra un point final en 2005 au projet «Allegro», lequel aura absorbé quelque 45 millions CHF. Par la rénovation complète de la réception des fèves de cacao et des noix et l’adjonction d’une séquence additionnelle de processus appelée «débactérisation», la société peut aussi désormais satisfaire aux normes d’hygiène internationales les plus sévères.
29
x Scana, le principal fournisseur gastro de Suisse, ajoute plus de 6000 mètres carrés à son centre d’entreposage et de commissionnement de Regensdorf. Le coût final du projet est estimé atteindre près de 10 millions CHF en 2006. Elsa (Estavayer Lait) terminera en 20 05 l’optimisation de sa logistique interne. En consentant près de 19 millions CHF d’investissement, elle pourra ainsi à l’avenir mieux gérer et accélérer ses flux de matières en fonction du carnet de produits. Globus Le groupe Globus poursuivra au cours des prochaines années l’engagement de moyens importants dans la rénovation de ses points de vente, notamment ceux de Globus et d’Interio. L’objectif est de mieux répondre encore à l’évolution des besoins de la clientèle.
30
M I G ROS FAC T S
Réseau de diwribution Migros 2004 NOMBRE DE SITES
NOMBRE DE SITES
2004
2003
SURFACES DE VENTE ( M 2 )
2004
SURFACES DE VENTE ( M 2 )
2003
S ITES DE DISTRIBUTION M IGROS Sites Migros
M
290
290
188 513
180 408
(sans centres auto)
MM
199
202
471 489
466 200
MMM
T OTAL MParcs/Marchés spécialisés/Obi
40
39
335 615
326 034
529 39
531 38
995 617 165 302
972 642 162 711
Magasins spéciaux (bazar, etc.)
14
17
5 084
6 099
T OTAL
53
55
170 386
168 810
Restaurants autonomes
T OTAL SITES
5
6
1 312
1 680
587
592
1 167 315
1 143 132
529
531
786 394
794 512
11
11
10 143
10 147
540
542
796 537
804 659
63
61
109 923
106 637
– C ANAUX DE DISTRIBUTION M IGROS Supermarchés
M, MM et MMM 1 Autres supermarchés 2
T OTAL POINTS DE VENTE Marchés spécialisés
MIGROS 1
Do it + Garden Micasa
41
43
73 210
75 102
sportXX
34
30
41 189
37 142
m-electronics1
53
–
27 849
–
Obi/Jardinage
4
4
27 942
27 942
195
138
280 113
246 823
5
6
1 312
1 680
M-Restaurants intégrés
205
211
89 353
89 970
T OTAL R ESTAURANTS
210
217
90 665
91 650
T OTAL MARCHÉS SPÉCIALISÉS 1 Restauration Migros M-Restaurants autonomes
– C OOPÉRATIVES ET DIVERS 89
88
30 338
29 228
(27)
(20)
–
–
Centres auto/stations-services Migros
–
4
–
–
Camions-magasins
2
2
–
–
117
117
10 879
10 935
Détaillants avec produits Migros Avec
– E NTREPRISES AFFILIÉES DU COMMERCE DE DÉTAIL Ex Libris (Suisse uniquement) Migrol Total stations-services
321
331
–
–
Centres Service auto Migrol/Service Migrol
177
167
–
–
Stations-services (automatiques)
144
164
–
–
(135)
(135)
8 697
8 608
20
19
Shops Migrol – S ITES DE LOISIRS ET FONDATIONS Parcs et installations de fitness, parcs de sports Aires de bains
1
1
Golfs
6
6
27
26
4
4
T OTAL L OISIRS Fondations Parcs «Pré Vert»
1 Compte tenu d’une nouvelle définition, m-electronics font désormais partie, depuis 2 0 04, du marché spécialisé et non plus du canal des supermarchés 2 Intégrés aux MParcs/marchés spécialisés et magasins spéciaux
M I G ROS FAC T S
31
x NOMBRE DE SITES
NOMBRE DE SITES
SURFACES DE VENTE ( M 2 )
SURFACES DE VENTE ( M 2 )
MMM Thoiry
1
1
6 100
6 100
MMM Etrembières
1
1
5 261
5 261
T OTAL F RANCE
2
2
11 361
11 361
MM Lörrach
1
1
3 045
3 045
MM Bad Säckingen
1
1
1 490
1 490
2004
2003
2004
2003
S URFACES DE VENTE À L ’ ÉTRANGER France (Migros France)
Allemagne (CM Bâle)
MM Freiburg i.Br.
1
1
2 488
2 488
T OTAL A LLEMAGNE
3
3
7 023
7 023
82 168
– R ÉSEAU DE DISTRIBUTION G LOBUS 2004 S ITES DE DISTRIBUTION Grands magasins Globus
13
13
82 168
Herren Globus
22
22
10 357
10 357
Transformation ABM
12
46
6 376
29 619
Oviesse
5
32
4 466
25 589
Globest
7
14
1 910
4 030
25
25
43 034
43 192
21
20
39 991
39 599
Interio D
4
4
3 043
3 043
Interio F
–
1
–
550
17
77
14 062
77 627
Office World CH
17
15
14 062
12 372
Office World F1
–
4
–
3 685
Office World UK1
–
58
–
61 570
Groupe Interio Interio CH
Groupe Office World
Globe Mulhouse 1
G ROUPE G LOBUS 1
A été vendu en 2 0 04
–
1
–
6 025
89
184
155 997
248 988
32
M I G ROS FAC T S
Panorama du commerce de détail de Migros
Migros donne le ton sur le marché Migros a réussi à maintenir en 2004 l’évolution positive du deuxième semestre 2003 et à poursuivre la consolidation de son leadership. Le chiffre d’affaires des dix coopératives a atteint 14 milliards CHF en 2004. Il a augmenté de 338,4 millions CHF, soit 2,5 %. A cela s’ajoute qu’à l’étranger aussi, le chiffre d’affaires a crû de 8,7 millions pour passer à 233,3 millions CHF, autrement dit une croissance de 3,9 %. Comme les années précédentes, les domaines Food et Near-Food ont fourni la plus grande contribution à la croissance. Ainsi Migros a enregistré une hausse de sa part du marché des denrées alimentaires, de 0,2 % à 24,5 % (source: BAK). Le gain de parts de marché dans le secteur Near-Food a été encore plus marqué. La surface de vente a passé en 2004 à 24 183 m 2 (+ 2,1 %). Le réseau de vente compte 587 sites en tout. Les bons résultats montrent que la stratégie de Migros correspond aux souhaits des consommateurs de ce pays. Dans le cadre de la revitalisation et de l’optimisation intensives de son réseau de magasins, Migros est encore plus facilement atteignable et l’atmosphère de ses sites incite encore plus à acheter. Tout ceci a entraîné, de toute évidence, des fréquentations plus élevées. Non seulement la rénovation des magasins mais en particulier les améliorations du mix de l’assortiment ont contribué à ce succès. De ce fait, les clients ont acheté plus souvent à Migros (+ 0,7 %) et ont également dépensé davantage pour leurs achats, en moyenne, à raison de 1,7 % de plus. Migros est et demeure donc le canal de distribution préféré de la population suisse. Les produits frais ont été, en 2004 aussi, l’élément moteur dans les supermarchés/hypermarchés. Ils créent d’abord l’image du magasin et suscitent l’envie d’acheter; par ailleurs, les tendances constatées dans le comportement de l’acheteur ont été compensées par diverses innovations. L’exemple le plus connu est celui du lancement de la propre marque Heidi, offrant des produits confectionnés au lait d’alpage suisse. L’introduction des marques Nivea et Gillette a aidé à renforcer l’attrait de l’assortiment Near-Food. Ces éléments ainsi que la nouvelle apparition sur le marché de Beauty-Selfcare-World ont été les principaux facteurs de croissance en ce domaine. Dans la mouvance de cette évolution positive, les propres marques Migros ont continué leur progression. L’accent principal est toujours porté sur les propres marques car, pour le consommateur, elles sont synonymes du meilleur rapport prix/prestation sur le marché. Quant au développement de l’assortiment Non-Food, il a également procuré des satisfactions. C’est uniquement dans le secteur de l’habillement que Migros n’a pas pu se soustraire à la tendance négative du marché.
M I G ROS FAC T S
33
S’agissant des marchés spécialisés SportXX, Obi, et m-electronics, les chiffres d’affaires persistent à la hausse. Pour SportXX et Obi, c’est la politique d’expansion ciblée qui porte avant tout ses fruits alors que chez m-electronics, des effets positifs sont imputables à sa nouvelle image, plus moderne, ainsi qu’à la plus grande agressivité des prix et à la fréquence de communication. Le contexte concurrentiel plus aigu est ressenti par Do it + Garden, puisque toujours plus de prestataires européens s’introduisent sur le marché suisse des produits pour bricoleurs, hobbys et jardins. Micasa a surtout souffert du mauvais moral des consommateurs, qui s’est exprimé en 2004 par une retenue certaine face à l’achat de biens nécessitant des investissements importants. Migros fait cependant tout pour que dans ces deux segments de marchés spécialisés, le chemin du succès soit retrouvé et prévoit des repositionnements complets pour 2005 et 2006. La collaboration entre Migros et LeShop dans le shopping sur Internet prend des allures de véritable success-story. Ce canal a encore dépassé les attentes pourtant déjà élevées. Tant le nombre des clients que celui de la valeur moyenne par achat ont augmenté massivement, de 190 à 204 francs pour celle-ci (+ 4 %). Le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 51,8 % à 33,1 millions CHF. Et les perspectives de croissance sont intactes pour l’avenir, car la demande ne devrait pas cesser sa progression. La Suisse sous le signe des prix Au dernier trimestre 2004, les premiers signes d’un débat national sur les discounts étaient déjà reconnaissables, et ils devraient s’intensifier en 2005. Il apparaît donc manifestement, une fois de plus, que la politique claire et fiable menée par Migros en matière de prix est des plus judicieuses. C’est ainsi qu’à l’occasion de diverses comparaisons de prix à l’échelon national, il s’est avéré que Migros, grâce à sa ligne M-Budget, n’offre pas seulement le plus grand choix, mais également les prix les plus avantageux du marché. Les tests comparatifs ont également prouvé qu’à cet égard, ni la qualité ni le goût ne restaient à la traîne. Que M-Budget soit devenu un label culte même auprès des jeunes, il suffit d’assister pour s’en convaincre au succès jamais démenti des «M-Budget parties», qui attirent à chaque fois entre 1000 à 2500 participants et dont les billets sont toujours vendus jusqu’au dernier. En 2005 également, d’autres articles M-Budget arriveront sur le marché. Sous cet angle, le snowboard M-Budget et le vélo M-Budget représentent des produitsphares qui devraient devenir de véritables succès de vente.
34
M I G ROS FAC T S
Parts de marbé
Migros atteint 18,5 % de part du marché de détail suisse La vive concurrence n’a pu freiner Migros dans l’amélioration de sa part de marché en 2004 également. Le chiffre d’affaires total du commerce de détail suisse a augmenté l’année dernière de 1,5 %, culminant à 84,3 milliards CHF. Ayant réalisé pour sa part le chiffre de 15,6 milliards CHF, Migros (incluant le groupe Globus CH et Ex Libris) a atteint une part de marché de 18,5 %. Celle-ci correspond à un accroissement de 2,3 % du chiffre d’affaires. Sans Globus CH, la part de marché de Migros avec Ex Libris est de 17,1 %, ce qui représente une progression de 3,0 % du chiffre d’affaires par rapport à 2003. Dans le domaine alimentaire (incluant la restauration), Migros (sans le groupe Globus CH) s’attribue 24,5 % du marché total (et 25,1 % en incluant le groupe Globus CH). PARTS DE MARCHÉ M IGROS (en %)
C O MM E R C E D E D ÉTAIL SUISS E
avec Ex Libris (sans groupe Globus CH)
(SOUR CE: CH-KONSU M, BA K BA SEL ECO NOMI C S) EN MILLIARDS CHF
Total* Food Non-Food*
200 0
81,4 38,0 43,5
2 001
83,3 39,1 44,2
20 02
83,2 39,6 43,7
2 003
83,1 40,6 42,5
2 0 04
84,4 41,3 43,1
30
10
CA MIGROS AVEC GLOBUS POUR LE CA LCUL DES PARTS DE MARCHÉ
Total Food Non-Food
2 000
14,7 9,2 5,5
2001
15,0 9,4 5,6
2002
15,2 9,6 5,6
0 2003
15,3 10,1 5,2
2000
Total Food Non-Food
13,1 9,0 4,1
200 1
13,4 9,2 4,2
2 002
13,7 9,4 4,3
16,5
16,8
17,1
9,4
9,5
9,8
9,7
9,9
23,7
23,5
23,8
24,3
24,5
2000
2001
2002
2003
2004
2004
15,6 10,4 5,3
Food
C A MI G R O S SA N S G LOBUS POUR LE CA LCUL D E S P A R TS D E M A R CHÉ EN MILLIARDS CHF
16,1
20
* Sans véhicules à moteur, carburants et huiles de chauffage
EN MILLIARDS CHF
16,1
Non-Food
PARTS DE MARCHÉ M IGROS (en %) 200 3
14,0 9,8 4,1
avec Ex Libris et groupe Globus CH
20 04
14,4 10,1 4,3
2 0 0 0 à 2 0 04 inclut le CA des coopératives (sans les livraisons directes/en gros, les détaillants avec produits Migros, les centres auto/stations-services et les installations de loisirs) et le CA de Globus et d’Ex Libris. A partir de 2 0 03, la statistique du CA aux caisses Migros comporte les CA des canaux de détail (supermarchés, hypermarchés, marchés spécialisés) et de la restauration (sans Party-Service ni Catering). Les CA bruts du groupe Globus CH et d’Ex Libris (magasins et Onlineshop) ont également été inclus pour le calcul de la part de marché.
30
18,0
18,0
18,3
18,4
18,5
12,6
12,7
12,8
12,3
12,3
24,2
24,0
24,3
24,8
25,1
2000
2001
2002
2003
2004
20 10 0
M I G ROS FAC T S
35
M-Cumulus
2 068 000 clients ont acheté avec la carte De plus amples informations sur Cumulus La carte Cumulus est présentée pour presque trois-quarts des ventes au détail de Migros. Le nombre des détenteurs actifs de compte Cumulus a augmenté de 100 000 en 2004 pour atteindre 2 068 000. La part du chiffre d’affaires des ventes au détail enregistrée sur les cartes Cumulus, c’est réjouissant, atteint 72 %, comme l’année dernière. Dès mai 20 04, l’information aux clients affiliés à Cumulus a été intégrée à la presse Migros. Une double-page dans «Migros-Magazin» et «Migros Magazine» et une page dans «Azione» informent chaque semaine sur les offres d’actualité, les nouveautés et d’autres avantages de la carte. En même temps, la presse Migros a été adressée à près de 300 000 clients Cumulus actuellement non-coopérateurs. Grâce à cette information hebdomadaire, il a été possible, dès le mois de septembre, de supprimer l’envoi bimestriel du «Magazine Cumulus».
L’attribution du sceau de protection des données «GoodPriv@cy» a été renouvelée en juillet 2004. Très peu de clients demandent à consulter les données de leur dossier en vertu de la loi fédérale sur la protection des données. En revanche, les demandes pour des tickets de caisse en remplacement de quittances ne cessent de croître. De nouveaux partenaires Un nouveau partenariat a été conclu en juin 2004 avec RailAway pour des offres spéciales exclusives aux participants Cumulus. Grâce au partenariat établi en octobre 2004 avec Switzerland Travel Centre, les réservations dans plus de 300 hôtels suisses par le site www.myswitzerland. com/cumulus donnent droit à des points Cumulus multipliés par cinq et à des offres spéciales.
M-Infoline
A l’écoute directe du client 90 000 demandes satisfaites M-Infoline permet à Migros de rassurer très vite les clientes et clients sur bien des points. Qui désire en savoir plus sur Migros, ses produits et ses services, trouve les réponses de première main par la M-Infoline, le Multi Channel Contact Center de Migros. M-Infoline s’efforce de répondre aux nom-
breux appels, e-mails, fiches de contact, lettres et fax avec compétence, rapidité et amabilité. En contact étroit avec les services marketing spécialisés, les questions, souhaits et critiques sont traités le plus individuellement possible pour apporter des solutions. M-Infoline est un témoin du marché, que toujours plus de gens n’hésitent pas à consulter. En 2004, 90 000 demandes ont été satisfaites.
36
M I G ROS FAC T S
Les dix coopératives CH I FFRES D’AFFAI RES TOTAL SU ISSE 2004
MODI FICATION DU CA TOTAL 2004
(millions CHF)
(en % sur 2003)
Valais
489
Tessin
513
NeuchâtelFribourg
Valais
4,5
Tessin
4,5
NeuchâtelFribourg
816
Genève
1 097
Genève
1 061
Bâle
1 253
Vaud
Lucerne
1 259
Lucerne
Suisse orientale
2 580
Zurich Aar
1800
4,9 1,5
2400
0,9 3,5
Zurich 3 096
1200
–0,4
Suisse orientale
2 261
600
2,9
Bâle
Vaud
0
0,8
2,8
Aar
0
3000
CH I FFRES D’AFFAI RES TOTAL À L’ÉTRANGER 2004 (millions CHF) Genève (France) Bâle (Allemagne)
0
30
Valais
7
Tessin
15
NeuchâtelFribourg
60
90
120
Genève (France) Bâle (Allemagne)
3
4
4,9
1
2
3
4
I NVESTISSEMEN TS 2004
EFFEC TI F DU PERSONNEL
(millions CHF)
(nombre de personnes au 31.12.2004)
Tessin
1 775
3 514 4 039 4 266
Vaud 122
Lucerne Suisse orientale
102
Zurich
75
100
9 206 9 339
Zurich
104
Aar
50
5 774
Lucerne Suisse orientale
82
11 414
Aar
125
5
3 236
Bâle
39
25
1 930
Genève 47
Bâle Vaud
Valais
NeuchâtelFribourg 36
Genève
5
–4,1
0
150
17
0
2
MODI FICATION DU CA TOTAL À L’ÉTRANGER 2004 (en % sur 2003) 159
67
1
0
2400
4800
7200
9600
12 000
M I G ROS FAC T S
37
M IGROS A AR
La meilleure année de son histoire Migros Aar a réalisé de nombreuses constructions et transformations en 2004. Quelques exemples d’ouvertures: la nouvelle Ecole-club de Baden, le Golfpark Moossee, le marché spécialisé de Bremgarten AG avec Do it + Garden, m-electronics et sportXX, le restaurant Migros du Gäupark et l’hypermarché Migros ultramoderne de Köniz. 2004 a été l’année la plus brillante de l’histoire de Migros Aar avec une augmentation du chiffre d’affaires de 2,8 % pour atteindre 3,1 milliards CHF. Le succès de Migros Aar ne doit rien au hasard, mais à l’engagement de ses quelque 12 000 employés qui œuvrent chaque jour à rendre Migros toujours plus attractive. Les projets à Oftringen et Berne-Ouest sont toujours bloqués, soit par l’ATS pour le nouveau marché spécialisé d’Oftringen, alors que pour le centre commercial et de loisirs WESTside à Berne, un politicien local voit d’un mauvais œil la possibilité pour les gens de fréquenter la piscine ou le cinéma le dimanche.
38
M I G ROS FAC T S
M IGROS BÂLE
Succès en Allemagne L’essor du chiffre d’affaires 2004 de la coopérative Migros Bâle a reflété le ralentissement de la consommation en Suisse du nord-ouest et la stagnation dans l’expansion du réseau de magasins. Le commerce de détail dans notre région continue d’attendre l’embellie économique espérée. Facteur aggravant, les prix bas de la viande et des produits laitiers dans les pays limitrophes attirent toujours plus la clientèle suisse. Pourtant, Migros Bâle aussi réalise de nouveaux projets, par exemple la revitalisation des magasins MM Kirschgarten Bâle, MM Gartenstadt Münchenstein, MM Riehen et MM Mischeli Reinach. Le MM Gelterkinden est en transformation. Sont en projet le nouveau MM Bubendorf, la transformation du MM Sissach ainsi que le déménagement du M Binningen à un nouvel emplacement dans le village. Les trois magasins de Migros Allemagne à Lörrach, Freiburg im Breisgau et Bad Säckingen ont enregistré une croissance réjouissante de leur chiffre d’affaires. Le Marché Fraîcheur de Freiburg a été en outre distingué par le périodique professionnel allemand «Lebensmittelpraxis» comme «le plus beau supermarché d’Allemagne ». Le parc Pré Vert de Münchenstein a accueilli deux manifestations culturelles de haute tenue, le «Springtimefestival» et le concert open-air de Züri West.
M IGROS GENÈVE
Qualité et fraîcheur tiennent le devant de la scène Les magasins Migros Servette et Vidollet ont été rénovés et agrandis, rendant les achats plus agréables encore pour la clientèle. De nouveaux produits et services répondent mieux aux vœux des clients actuels. Le centre Migros Lignon a restructuré son assortiment de surgelés en y incorporant des produits frais de la meilleure qualité. La qualité et la fraîcheur sont les arguments décisifs pour la vente des produits alimentaires, dans les magasins de quartier comme dans les centres commerciaux. Migros Genève s’est organisée pour assurer cette qualité et cette fraîcheur. Et son secteur poissonnerie fraîche a obtenu le certificat ISO correspondant. La coopérative Migros Genève est ancrée dans sa région. En distribuant plus de 200 millions CHF en salaires, elle soutient l’économie locale. Dans sa fonction de formatrice, elle a engagé 82 apprenants en 2004, un nouveau record! Par ailleurs, Migros Genève a investi 45 millions CHF directement dans l’économie régionale. Enfin, Migros Genève soutient activement différentes manifestations locales: Fête de l’Espoir, action «Passeport vacances», semi-marathon Tour pédestre, course de triathlon Run to Run, festival artistique open-air Art’Air ainsi que la course de la SaintSylvestre de haute tenue dans la Vieille Ville de Genève. Un large sondage du personnel a été réalisé pour cerner le degré de satisfaction au travail. Les résultats sont globalement positifs, même si certains aspects peuvent être améliorés, pour lesquels nous prendrons les mesures adéquates.
M I G ROS FAC T S
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M IGROS LUCERNE
Rénovations et constructions prolifèrent Migros Lucerne a achevé une bonne année. En dépit de nombreuses transformations et de la stagnation économique, la croissance est satisfaisante avec 1,5 % et le chiffre d’affaires dépasse 1,26 milliard CHF. De plus nombreux clients nous ont également fait confiance: nos 41 magasins ont accueilli et servi plus de 28,6 millions de fois des acheteurs, ce qui représente un accroissement de 133 000 visites par rapport à l’année précédente, soit 94 000 visites par jour. Nous rénovons et étendons notre réseau de points de vente. Par exemple, en mars le M Neudorf à Cham, en mai le M de Goldau et en octobre le M de Horw. Fait saillant et étape importante, mentionnons au début de novembre l’ouverture du Surseepark agrandi, notamment son supermarché et marché spécialisé MMM. La première étape de l’agrandissement du centre commercial Zugerland à Steinhausen est terminée: la plus grande partie du marché Migros, le sportXX, m-electronics, le restaurant M, le Coffee & Time et d’autres commerces ont été réouverts. Septembre 2005 marquera l’achèvement de la transformation du centre commercial Zugerland. Au préalable, le nouveau MM Meierhöfli d’Emmen aura ouvert ses portes. A Oberkirch, les électeurs ont approuvé le rezonage, ouvrant la porte au second parcours public de golf de Migros Lucerne.
M IGROS NEUCHÂTEL -FR I BOURG
Nouveau projet-phare en planification A contre-courant d’une conjoncture plutôt morose, la coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg a pu augmenter légèrement son chiffre d’affaires 2004. De nombreux projets sont en outre sur les rampes de lancement. Avec plus de 3500 emplois dans ses magasins, les Ecoles-clubs et son centre de distribution de Marin, la coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg assume une fonction sociale importante. Migros Neuchâtel-Fribourg bénéficie en outre de bonnes relations avec ses fournisseurs sur le plan local. La clientèle en profite directement en choisissant des produits absolument frais de la meilleure qualité. L’événement marquant de 2004 a été la réouverture du MM Fleurier, dont la surface de vente a été agrandie par étapes de 95 m2 en 1951 à plus de 1300 m2. Les magasins MM Le Locle, MM Hôpital, M Schönberg et M La Neuveville ont été partiellement ou entièrement rénovés. Pour prévenir de longues attentes aux caisses, différents points de vente ont été dotés de caisses réservées aux clients avec corbeille d’achat, à l’exclusion des caddies. A l’automne 2005, le magasin M Cernier deviendra un MM puisque sa surface de vente a été agrandie en conséquence afin de mieux servir la clientèle. Le projet-phare de l’année est sans conteste Marin-Centre, pour lequel un concours d’architecture a été organisé. Le nom du lauréat sera dévoilé au début de 2005. La coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg consent tous les efforts pour mener à bien le projet majeur de Marin-Centre, dont l’inauguration est prévue pour la fin de 2008 ou le début de 2009.
40
M I G ROS FAC T S
M IGROS SU ISSE OR I EN TALE
Les produits régionaux ont la cote Malgré la concurrence des pays limitrophes, Migros Suisse orientale a augmenté en 2004 son chiffre d’affaires total de 1,14 % par rapport à 2003. Il s’est même accru de + 1,8 % dans le secteur du supermarché. La rénovation des magasins a aussi porté ses fruits en 2004. Six marchés Migros ont un nouveau visage. Dans le centre Neuwiesen Winterthour, nous avons ouvert un magasin sportXX et un Do it + Garden; le Neumarkt St-Gall s’est enrichi d’un marché spécialisé m-electronics. Enfin, trois restaurants Migros ont été transformés. L’enquête de clientèle au printemps a donné des résultats positifs. Pour les produits frais, les notes obtenues sont même meilleures que celles de 2003. Le plus réjouissant, c’est que la clientèle est satisfaite des prestations du personnel des magasins de la coopérative. Un excellent accueil a été fait au nouveau programme «de la région pour la région»: après une année seulement, son taux de notoriété atteint 70 %. Cet assortiment englobe actuellement environ 500 produits régionaux et il est constamment étendu. Grâce au Pour-cent culturel – plus de 10 millions CHF par an –, Migros Suisse orientale soutient non seulement l’Ecole-club, mais aussi de nombreuses activités culturelles et diverses institutions sociales.
M IGROS TESSI N
«In Ticino per il Ticino» La bonne marche des affaires a permis de boucler l’exercice 2004 sur des évolutions positives dans tous les domaines, aussi bien dans le commerce de détail, à l’Ecole-club que dans l’édition Migros. En dépit de sa situation encore difficile, le marché tessinois est à nouveau plus attrayant face à la Lombardie toute proche. En effet, le cours de change franc/euro ainsi que le taux de renchérissement différent dans les deux régions limitrophes ont donné l’avantage au Tessin. La Coopérative Migros Tessin a travaillé en 2004 à la consolidation de la stratégie «In Ticino per il Ticino», que ce soit dans l’assortiment des produits, l’aménagement des magasins ou la communication. Les magasins de Paradiso, Crocifisso et Minusio ainsi que le département denrées alimentaires à Lugano-Città ont été rénovés. L’ouverture du marché spécialisé Obi à San Antonino a été différée au printemps 2005 car en mai, un incendie endommageait la centrale de distribution Migros et détruisait le chantier Obi; les dégâts matériels s’élèvent à 10 millions CHF. L’hebdomadaire «Azione» a été en mesure d’élargir le nombre de ses lecteurs à raison de 13,6 %; il en compte actuellement 100 000 au total.
M I G ROS FAC T S
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M IGROS VALAIS
Le demi-milliard est en passe d’être atteint La coopérative Migros Valais a poursuivi en 2004 sa bonne croissance des années précédentes. Son chiffre d’affaires a augmenté de 4,5 %, atteignant 489 millions CHF. Il est probable que ce chiffre franchira pour la première fois l’année prochaine la barre du demi-milliard. A Laax, Saas Grund et Champéry, Migros Valais livre à trois nouveaux détaillants avec produits Migros. Avec Champéry, la coopérative s’est établie aussi dans le Val d’Illiez. La rénovation de Migros Glis, avec extension des rayons de cosmétique, hygiène, articles ménagers et sport, a entraîné une réduction de la surface de vente de Micasa. Les réactions de la clientèle ont montré que cette décision était judicieuse. Au printemps, Migros Valais a introduit la gestion centralisée des marchandises dans le secteur non alimentaire. Il en a résulté une restructuration partielle des magasins. Le système informatique NewPOS a été installé aux caisses de tous les magasins, à la grande satisfaction du personnel. L’Ecole-club Valais a pu renouveler sa certification eduQua, qui est le certificat de qualité suisse pour les instituts de formation et perfectionnement. Le conseil d’administration et le directeur de la coopérative Roland Duchoud ont, d’un commun accord, mis un terme à leur collaboration pour divergences de vues sur la gestion, ce à la date du 30 novembre 2004. Jusqu’à la nomination d’un successeur, la direction de la coopérative est assurée ad interim par Roland Sprenger, ancien chef du service culturel et des Ecoles-clubs. M IGROS VAUD
Les magasins trop petits seront agrandis ou remplacés Avec son programme d’expansion et de rénovation, la coopérative Migros Vaud a pu accroître sensiblement le confort d’achat et mieux répondre aux vœux de sa clientèle. L’ouverture d’un magasin M à Cossonay a été un plein succès. A Vevey et Ecublens, des points de vente trop petits ont été remplacés par des magasins MM. Avec une augmentation du chiffre d’affaires de 5 %, la coopérative a conclu avec succès son exercice 2004. De nombreux magasins sont aujourd’hui trop petits pour offrir l’assortiment Migros complet. Migros Vaud exploite encore quelques magasins de moins de 500 m2 de surface de vente et recherche activement des possibilités d’agrandissement. S’il est impossible de les réaliser, les magasins trop petits seront remplacés par des détaillants avec produits Migros. C’est déjà le cas de Migros Maupas au cœur de Lausanne. Les habitants ont accueilli avec enthousiasme la planification d’une Ecole-club, d’un département culturel et d’un Eurocentre dans deux nouveaux immeubles du quartier à la mode du Flon, à Lausanne. Au Signal de Bougy, la communauté golfeuse s’est réjouie de l’extension du terrain de golf. Les amateurs peuvent désormais se livrer à leur sport favori sur le nouveau parcours de 18 trous au lieu de 9 trous devant la coulisse grandiose du lac et des Alpes.
42
M I G ROS FAC T S
M IGROS ZUR ICH
x
Plate-forme logistique à vocation nationale Le développement solide de Migros Zurich en 2004 se chiffre par un accroissement de 87 millions CHF du chiffre d’affaires et une augmentation de 1,6 million des clients. De nouveaux magasins ont été ouverts au Seedamm-Center de Pfäffikon SZ et à Zurich-Seebach (avec un Coffee & Time). Les Migros Glaris, Migros Hombrechtikon et Migros Zurich-Stadelhofen ont été rénovés et agrandis. Les restaurants Migros de Zurich-Altstetten, au Wengihof et à Stadelhofen ont été entièrement rénovés. Les centres de loisirs se sont enrichis du Puls 5 à Zurich-West, un fitnessparc de caractère urbain. La première étape clé du parc de sports et de détente Milandia en construction à Greifensee a été la mise en service d’un parc de jeux pour les enfants et d’un autre fitnessparc. Depuis janvier 2004, la coopérative Migros Zurich (CMZ) est chargée de la gestion d’un système spécial de commandes et de logistique pour la livraison nationale de quelque 3600 produits aux stations-services Migrol et aux points de vente Avec. des gares CFF. Depuis février, la CMZ fournit chaque jour en viande fraîche la CM Bâle. Grâce aux moyens du Pour-cent culturel, nous avons pu soutenir plus de 3000 projets et institutions culturelles. Le bal d’été organisé par la CMZ dans la gare centrale – événement zurichois ancré dans la vie culturelle de milliers de gens – a été officiellement intégré aux «Zürcher Festspiele». La course à pied traditionnelle de la Saint-Sylvestre a battu tous les records avec 16 000 participants. Le 1er octobre 2004, Oswald Kessler a repris la direction de la coopérative, succédant à Peter Birrer, qui l’avait dirigée avec succès pendant sept ans.
M I G ROS FAC T S
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Labels éxiques
BIO 291,4 millions CHF (+ 2 %) Produits de l’agriculture biologique. Contrôles indépendants.
MAX HAVELA AR 64,9 millions CHF (+28,6 %)
FOREST STEWARDSHIP COUNCIL (FSC) 41,4 millions CHF (+ 47%) Bois issu de forêts exploitées en harmonie avec la nature et dans des conditions sociales acceptables. Contrôles indépendants.
Le commerce équitable. Production selon des critères sociaux. Contrôles indépendants.
ECO 404,5 millions CHF (–0,9%)
GARANTIE VIANDE EN 7 POINTS 670 millions CHF (+ 1,9 %)
Transformation écophile des textiles à tous les niveaux. Conditions de travail sûres. Contrôles indépendants.
Viande suisse. Elevage et alimentation contrôlés, conformes aux besoins des animaux.
COTON BIO 7,3 millions CHF (+ 98,1%)
IP-SUISSE 244,9 millions CHF (+ 10,1 %)
Coton issu de la culture biologique. Toujours transformé selon les directives Eco. Contrôles indépendants.
L’agriculture suisse en harmonie avec la nature. Cultures conformes aux directives d’IP-Suisse. Contrôles indépendants.
MARINE STEWARDSHIP COUNCIL (MSC) 18,8 millions CHF (+ 51,9 %) Produits de la pêche hauturière ménageant l’écosystème marin. Contrôles indépendants.
DOLPHIN SAFE 29,2 millions CHF (+ 0,5 %) Produits de la pêche hauturière ménageant l’écosystème marin. Contrôles indépendants.
Total * 1 746,3 millions CHF (+ 4,1%)
* Les chiffres d’affaires des produits relevant de deux labels différents (p.ex. Migros Bio et Max Havelaar, Eco et Coton Bio) ont été inclus dans les postes respectifs de ces marques, mais n’ont été calculés qu’une seule fois dans le chiffre d’affaires global.
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M I G ROS FAC T S
Engagement
Un effort sans précédent Migros fait appliquer des normes éthiques minimales pour tous les produits possibles. L’engagement social et écologique de Migros est sans précédent. Migros s’engage dans ses activités en faveur de l’homme, des animaux et de la nature en étant même plus exigeante que la législation. Et, sans cesse, Migros établit de nouvelles normes progressistes. Les lignes directrices et la politique environnementale et sociale de Migros sont la structure faîtière de l’édifice «Engagement». Le label ombrelle «Engagement» est le symbole fédérateur de tous les produits obtenus par une production à caractère particulièrement écologique et/ou social. Ces produits portent en outre un label spécifique à leur catégorie. En 2004, ces labels ont été réduits de dix à neuf, le label «Mioplant Natura» ne se démarquant plus suffisamment de la production conventionnelle. Cela confirme que ces labels ont souvent joué un rôle précurseur, contribuant à l’amélioration générale des conditions de production. Migros entend bien développer son assortiment de produits obtenus dans des conditions particulièrement sociales et/ou écologiques. Le chiffre d’affaires de ce secteur devrait avoisiner 2,5 milliards CHF en 2010. Ces labels constituent le premier pilier de l’édifice «Engagement». Le second pilier regroupe les projets qui proposent des solutions exemplaires à des problèmes d’actualité. Par exemple, projets d’aide au développement, de protection de la forêt tropicale ou d’économies d’énergie. Les fondations de l’édifice «Engagement» sont enfin les normes éthiques minimales communes à tous les assortiments, et que Migros fait appliquer pour tous les produits possibles.
LES DI FFÉREN TS LABELS BIO
Soumis à des contrôles indépendants L’assortiment Bio de Migros comprend déjà 1000 produits. Déjà 10 0 0 produits sont vendus sous le label Bio de Migros. Les directives pour leur production en Suisse sont les mêmes que celles de Bio-Suisse pour le label du «bourgeon». Les mêmes organisations indépendantes contrôlent les agriculteurs. Pour les importations, Migros se conforme aux directives de l’UE. Tous les produits labellisés sont obtenus sans agents phytosanitaires ni engrais chimico-synthétiques. En Suisse, des prescriptions strictes réglementent le chauffage des serres et il faut déclarer la production sous serre de forçage. L’élevage a ses règles précises: tous les animaux doivent pouvoir se déplacer librement en plein air. Le fourrage doit être principalement biologique et, pour les ruminants, doit provenir en majeure partie de la propre exploitation. Migros vend en exclusivité la viande de «Bœuf Bio de prairie». Cette viande Bio est soumise aux directives de détention les plus progressistes. Lait, fromage, œufs et viande proviennent exclusivement de Suisse. Toujours plus de produits Bio sont offerts dans le segment des poissons d’élevage. Le transport aérien est strictement interdit pour tous ces produits, tout autant que la technique génétique. Des organismes indépendants contrôlent le respect de ces directives en Suisse comme à l’étranger. Chiffre d’affaires 20 04: 291,4 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +2 %.
M I G ROS FAC T S
MAX HAVELA AR
x
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I P-SU ISSE
Le commerce équitable
Production dans le respect de la nature
Le label Max Havelaar identifie un éventail de produits allant du café et du chocolat aux fruits et aux plantes. La fondation Max Havelaar accorde son label aux producteurs se conformant à ses directives pour le commerce équitable. Leur respect est contrôlé de manière indépendante. Les travailleurs locaux bénéficient de conditions de travail correctes. Les producteurs obtiennent un prix équitable pour leurs produits et ce qu’on appelle une prime de Fair Trade, qui sert à financer des projets communautaires. A Migros, le label Max Havelaar se trouve sur les produits suivants: café, thé, chocolat, bananes, jus d’orange, riz, roses, sucre, ananas, mangues, confiture d’orange, boisson au thé vert, cacao en poudre et plantes vertes. Toujours plus de produits Max Haavelar portent également le label Bio. Chiffre d’affaires 2004: 64,9 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +28,6 %.
Toute la production céréalière suisse doit être convertie à IP-Suisse ou Bio. Le label IP-Suisse caractérise à Migros le pain, les farines, les pommes de terre et l’huile de colza de production suisse écophile. L’emploi des auxiliaires synthétiques est limité et seulement permis sur déclaration précise du besoin. Des directives spécifiques s’appliquent à chaque culture. Ainsi sont interdits les fongicides, insecticides et limiteurs de croissance dans la culture céréalière. Les fongicides et insecticides aussi sont prohibés dans la culture du colza. Le défanage des pommes de terre avant la récolte est mécanique au lieu de chimique. Leur stockage se fait sans agents antigermination. Près de 60 % du jus de pommes IP-Suisse de Migros provient de pommiers à haute tige offrant un biotope bienvenu aux oiseaux et enrichissant le paysage. Migros s’engage à convertir à IP-Suisse ou Bio toute sa production céréalière indigène (pain et farines). Chiffre d’affaires 20 04: 244,9 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +10,1 %.
GARAN TI E VIANDE EN 7 POI N TS (M-7)
Détention animale contrôlée Viande saine d’animaux sains au menu des clients de Migros. La garantie viande en 7 points est synonyme notamment de détention et d’affourragement contrôlés des vaches, bœufs, veaux, porcs, agneaux, dindes et poulets. Poulets et dindes doivent obligatoirement pouvoir courir en plein air. Des «systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux» (SST) sont exigés pour toutes les espèces. Notamment, les animaux ne doivent jamais être entravés; ils doivent recevoir lumière diurne, air frais et litière propre. La technique génétique est prohibée dans toute l’exploitation. L’alimentation est composée selon les besoins des animaux: les veaux par exemple reçoivent du lait entier, du foin et de l’eau fraîche à leur gré. La viande rose de veau, popularisée par Migros, est fort appréciée. La viande sous couvert de la garantie M-7 provient exclusivement de Suisse. Les directives, exigeant bien entendu aussi le respect de la législation sur la protection des animaux, s’appliquent à toute l’exploitation, laquelle est soumise par ailleurs à des contrôles indépendants. Chiffre d’affaires 2004: 670 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +1,9 %.
MAR I NE STEWARDSH I P COUNCI L (MSC)
Du poisson de première fraîcheur La demande pour des produits de la pêche durable dépasse l’offre actuelle. Le label MSC identifie les poissons de mer issus de la pêche durable. Celle-ci ne doit pas épuiser les effectifs poissonniers et les laisser se reproduire. Elle doit préserver la mer en tant qu’écosystème. Des instances indépendantes contrôlent le respect de ces dispositions. Migros soutient le MSC depuis sa fondation. L’assortiment Migros comporte les produits MSC suivants: saumon sauvage fumé et surgelé d’Alaska; de juillet à octobre, saumon sauvage frais d’Alaska, filets de maquereaux frais et fumés de pêcheries à la ligne de Cornouailles et du Devon; tranches de colin d’Afrique du Sud et divers plats préparés. L’offre reste malheureusement inférieure à la forte demande. Chiffre d’affaires 2004: 18,8 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +51,9 %.
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M I G ROS FAC T S
DOLPH I N SAFE
ECO
Il est de bon ton de préférer ce thon
Des tissus bien tolérés
Les dauphins et autres habitants des mers ne doivent plus craindre la pêche au thon. Migros vend depuis 1991 exclusivement des conserves de thons pêchés par des méthodes protégeant les dauphins de la capture. Sont ainsi proscrits les sennes coulissantes, les filets à mailles en nid d’abeilles et à la traîne, pièges mortels pour les dauphins. Ce label exige des pêcheries d’autres précautions empêchant les phoques, tortues marines, requins ou oiseaux de se prendre dans les filets. Aujourd’hui, 97 % des pêcheries de thon respectent ces dispositions et sont soumises à des contrôles indépendants. Chiffre d’affaires 2004: 29,2 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +0,5 %.
Ce qui nous habille ne doit en aucun cas contenir des substances toxiques. Le label Eco identifie la production écophile de vêtements et de textiles de maison. L’optimisation écologique se réalise étape par étape en collaboration avec les fournisseurs. L’emploi d’agents allergènes et écotoxiques est strictement interdit. L’enregistrement de toutes les phases de travail et de tous les produits auxiliaires, même ceux des sous-traitants, permet un contrôle indépendant de toute la chaîne de production. Chiffre d’affaires 20 04: 404,5 millions CHF, recul par rapport à 2003: – 0,9 %.
COTON BIO FOREST STEWARDSH I P COUNCI L (FSC)
Des forêts qui peuvent à nouveau respirer Migros soutient le label FSC afin qu’un jour la forêt ne se réduise plus à l’arbre qui cache le désastre. Le Forest Stewardship Council (FSC) est un regroupement international d’organisations environnementales, de représentants de groupes ethniques autochtones et d’associations économiques. Il a élaboré des directives de portée mondiale pour l’exploitation durable des forêts. Des organismes indépendants contrôlent l’application des sévères directives FSC. Le label FSC identifie ainsi le bois obtenu selon des critères environnementaux et sociaux acceptables. Migros est leader du secteur des produits FSC avec plus de 1000 références: en papeterie et ménage, à Micasa, à Do it + Garden et dans le domaine du camping – et avec des sapins de Noël certifiés FSC, aussi dans les plantes. Intéressée à promouvoir le label FSC, Migros est membre fondateur du «WWF Wood Group» et s’engage aussi dans l’Association FSC Suisse. Chiffre d’affaires 2004: 41,4 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +47 %.
Nous fait une veste propre La cotoniculture biologique est aussi source d’économies pour les paysans locaux. Grâce à la culture Bio du coton, les cotoniculteurs peuvent économiser le coût des pesticides, des engrais synthétiques et des herbicides. Le travail physique nécessaire emploie aussi plus de mains. Le sol reste fertile, la nappe phréatique et les cours d’eau ne sont pas pollués. La culture du coton Bio est contrôlée par des instances indépendantes. La fabrication des vêtements et des textiles de maison en coton Bio respecte toujours les directives Eco. Notre assortiment d’articles en coton Bio comprend aujourd’hui des vêtements et sous-vêtements de bébé et de petits enfants, de la lingerie féminine, du linge de lit, des serviettes-éponge et des peignoirs de bain. Chiffre d’affaires 2004: 7,3 millions CHF, augmentation par rapport à 2003: +98,1 %.
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Normes éxiques minimales
Migros établit des critères universels Le «Code de conduite Migros Non-Food» a servi de modèle pour un code européen des grands distributeurs. Migros oblige ses fournisseurs à appliquer des conditions de travail socialement acceptables et, depuis 2003, a imposé un contrat dans ce sens à tous ses fournisseurs Non-Food dans le monde. Ceux-ci s’engagent à assurer à leur personnel des conditions de travail dans la dignité humaine. Se basant sur son «Code de conduite Non-Food», Migros a élaboré un code de conduite commun avec d’autres grands distributeurs européens. Au sein de la Foreign Trade Association (FTA), l’organisation faîtière du commerce européen, des entreprises leader ont harmonisé leurs normes sociales par la «Business Social Compliance Initiative» (BSCI). Le même code de conduite et le même système de contrôle s’imposent maintenant à leurs fournisseurs dans le monde. Les normes du code de conduite BSCI sont basées sur les conventions du Bureau International du Travail (BIT). Elles interdisent toute discrimination d’appartenance de sexe, culturelle, politique ou religieuse ou les abus sexuels. Le code BSCI interdit le travail abusif des enfants et le travail contraint de toute nature. Il prescrit des conditions de travail sûres et sans risques sanitaires. Le personnel doit en outre avoir le droit de défendre ses intérêts communs et de s'organiser en syndicat. Les partenaires commerciaux de Migros font preuve de compréhension et acceptent ces exigences. Ils ont compris qu’il en va de leur avenir: ils améliorent ainsi leur compétitivité, accroissent leur productivité par un management systématique et peuvent même réduire leurs coûts. Des sociétés d’audit indépendantes et accréditées dans tous les pays contrôlent les conditions de travail chez les fournisseurs de Migros (100 audits effectués actuellement). Le principal problème est sou-
vent celui du salaire minimum légal et de la durée de travail trop longue. Il y a encore beaucoup à faire en ce qui concerne les assurances sociales, les négociations collectives et la protection de la santé. Bien souvent, la sécurité au travail aussi est négligée. Le fournisseur qui ne satisfait pas aux normes BSCI doit appliquer un programme correctif. S’il ne le réalise pas dans un délai imparti, ses clients rompront leurs relations commerciales. Le code de conduite BSCI s’applique à tous les fournisseurs Non-Food de Migros, notamment aux fabricants de jouets, d’appareils électriques, d’ustensiles de cuisson, d’habillement et de textiles de ménage, de meubles, de lampes, de revêtements de sol et d’ustensiles de jardinage. Le code de conduite s’imposera aussi en 2005 au secteur Food.
EUREPGAP
Des exigences accrues La «bonne pratique de l’agriculture» (GAP/ BPA) doit devenir la norme en Suisse comme à l’étranger. Eurep, une association internationale de producteurs, de grands distributeurs et de négociants, a élaboré les règles de la «bonne pratique de l’agriculture» (GAP/ BPA) ou normes Eurepgap. A fin 2004, tous les fournisseurs étrangers de fruits, de légumes et de pommes de terre de Migros étaient certifiés Eurepgap. En 2005, ce sera au tour des producteurs suisses de se faire certifier d’après ces normes. Après ces trois produits, Migros prévoit de soumettre à la norme Eurepgap également les plantes d’intérieur et la production de poissons d’élevage et de poulets. Eurepgap impose aux producteurs des exigences accrues pour l’emploi et le stockage des engrais et des produits phytosanitaires. Ils doivent attester documentairement avec exactitude leurs travaux et l’em-
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ploi des agents auxiliaires. Les conditions de travail doivent respecter les normes légales – un moyen de lutte contre le travail au noir. Tous les fournisseurs – étrangers et suisses – qui veulent approvisionner Migros devront respecter ces normes.
TECHNOLOGI E GÉNÉTIQUE
Des analyses régulières Migros renonce dans toute la mesure du possible aux produits génétiquement modifiés ou transgéniques. Les produits alimentaires génétiquement modifiés envahissent le monde, et la population suisse s’inquiète de cette évolution. Consciente du phénomène, Migros renonce le plus possible aux produits transgéniques. L’intention est simple, mais la mise en pratique est difficile. En effet, il existe des ingrédients, comme certains amidons de maïs, avec lesquels il n’est plus possible de déceler dans le produit fini la part de l’organisme génétiquement modifié. Migros exige dès
x lors la transparence sur l’élaboration d’un produit et la traçabilité de tous ses composants, le plus possible jusqu’aux producteurs d’amont. Il en va de l’assurance de pouvoir acheter et vendre des produits non transgéniques. Dans le cadre de notre contrôle de qualité, tous les fournisseurs ont dû ainsi apporter des informations détaillées sur leurs produits. Si un fournisseur ne peut garantir l’absence de modification génétique, Migros cherche un nouveau fournisseur ou remplace le produit incriminé. L’amidon de maïs, par exemple, peut dans certains cas se remplacer par de l’amidon de pomme de terre sans risque sur le plan génétique. Lorsqu’une substitution est impossible, c’est l’ordonnance UE pour la déclaration des denrées alimentaires, plus rigoureuse, que l’on applique depuis fin 2004. Les laboratoires des Swiss Quality Testing Services (SQTS) effectuent en outre des analyses régulières des produits douteux ou à risque. Plus la demande sera forte dans le monde pour des produits naturels non transgéniques, plus grandes seront les chances de continuer à trouver longtemps des produits échappant à ces manipulations controversées.
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Projets éxiques
SODIS
Comment le PET peut sauver des vies Migros aide à diffuser une méthode simple mais efficace de désinfection de l’eau. Au moins un tiers de la population des pays émergents n’a pas d’eau potable. Cet approvisionnement déficient de l’eau vitale est un risque énorme pour la santé: toutes les 15 secondes, un enfant en meurt. La station fédérale pour l’approvisionnement en eau, l’épuration et la protection des eaux (Eawag) a développé une méthode fort simple et efficace de désinfection solaire de l’eau (Sodis), améliorant radicalement la qualité microbiologique de l’eau. Il suffit d’une bouteille de boisson en PET. Remplie d’eau souillée, on la laisse reposer six heures en plein soleil. De concert avec l’organisation pour l’aide au développement Helvetas, Migros soutient la diffusion dans le monde de Sodis, d’abord en Asie du Sud-Est.
M IGROS K I DS SCHOOL
Apprendre au lieu de travailler en usine 750 enfants du sud de l’Inde, grâce à Migros, vont tous les jours à l’école au lieu de l’usine. A Tirupur, capitale du textile sud-indienne, Migros a ouvert à fin 2000 la Kids School pour 200 enfants. Construite en collaboration avec l’organisation germano-indienne «Kids Foundation», Migros en a financé le terrain et la construction à partir de son Fonds pour une aide ciblée. Cette école fait partie de l’offensive de Migros contre le travail des enfants. Elle est ouverte à tous les enfants de la région, pas seulement à ceux des ouvriers des fabricants de vêtements pour Migros. Aujourd’hui, 750 écoliers en profitent. Les fournisseurs indiens de Migros participent aux frais courants de l’école en achetant une étiquette qu’ils apposent sur leurs produits.
PRODUC TION DURABLE DE L’HU I LE DE PALME
Et la forêt tropicale aura encore un avenir... Migros participe à une nouvelle organisation favorisant la promotion écophile de l’huile de palme. Le projet huile de palme de Migros continue de faire école. Une nouvelle organisation non lucrative promeut dans le monde la production d’huile de palme sans destruction de la forêt tropicale: des organisations et sociétés internationales, dont le WWF et Migros, ont fondé à Zurich la «Table ronde pour l’huile de palme de production durable». Cette plate-forme définit et diffuse des normes globales pour la production durable de l’huile de palme. Migros a été la première au monde à proposer, il y a trois ans, de la margarine à base d’huile de palme cultivée sans destruction d’un arpent de forêt tropicale. L’huile de palme a de nombreuses utilisations dans maints aliments, mais aussi dans les cosmétiques et les produits de lessive. Son utilisation augmente régulièrement dans le monde, souvent au détriment de la forêt: pour les plantations de palmiers à huile, de grandes superficies de forêt tropicale ont été déboisées et brûlées surtout en Asie du Sud-Est. D’entente avec le WWF, Migros avait déjà élaboré en 2000 ses propres critères pour la production durable de l’huile de palme, s’engageant à la conversion progressive à l’huile de palme ménageant l’environnement. On passe maintenant à la vitesse supérieure: des normes globales de grande portée seront élaborées pour la culture durable de l’huile de palme.
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VAR IÉTÉS DE POMMES DE TERRE DE BOLI VI E
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PROTEC TION DE LA NATURE AU COSTA R ICA
Boliviennes, multicolores et Bio
Une réserve forestière au cœur de bananeraies
Migros autorisée à valoriser et reproduire cinq variétés de pommes de terre issues de leur terre d’origine. Grâce à un contrat modèle passé avec le gouvernement bolivien, Migros peut valoriser et reproduire cinq variétés du fameux tubercule de Bolivie, terre d’origine de maintes variétés de pommes de terre. La valorisation commerciale de ces variétés antiques est liée à un soutien financier de longue durée aux cultivateurs de pommes de terre boliviens. Certaines de ces variétés ont une peau et une chair à la coloration intense. Elles sont résistantes aux maladies, fermes et farineuses à la fois. La station de recherche fédérale de Reckenholz multipliera ces pommes de terre pour les distribuer aux cultivateurs Bio suisses fournisseurs de Migros.
De concert avec Chiquita, Migros a créé une réserve naturelle au royaume de la banane. Chiquita, en Suisse quasiment synonyme de banane, a longtemps souffert d’une mauvaise réputation: les environnementalistes critiquaient ses conditions de travail et la destruction de la forêt tropicale pour agrandir les plantations en monoculture. La pression de l’opinion publique a déclenché une prise de conscience radicale chez Chiquita. La société a fait table rase de sa politique ancienne et défini des normes sociales et écologiques, aujourd’hui tenues pour exemplaires. Au Costa Rica, deuxième exportateur mondial de bananes, Migros et Chiquita ont inauguré en commun, en 2004, les 80 hectares de la réserve forestière de Nogal. Cette zone abrite des plantes et des animaux rares, tels le milan blanc ou le singe capucin. On y trouve aussi un centre éducatif où les visiteurs sont sensibilisés aux problèmes de l’environnement.
COTON BIO DU MALI
Pour échapper à l’endettement et à la pollution Le projet de coton Bio de Helvetas au Mali favorise délibérément la promotion des femmes. Migros soutient le projet de culture biologique du coton au Mali de l’organisation pour le développement Helvetas par une garantie de débouché et une contribution financière. Son but est d’ouvrir des nouvelles voies au profit des cotoniculteurs maliens pour les mettre à l’abri de l’endettement, du dumping des prix mondiaux et de la pollution locale. «Le coton Bio soit remercié, il a redonné vie au village!» disent les paysans. Et personne n’envisage le retour aux méthodes de culture anciennes. Un tiers des intéressés sont des femmes. Leur revenu est déterminant pour l’amélioration des conditions de vie familiales. Ce projet favorise la promotion des femmes en leur permettant, par exemple, d’acheter moins cher des ustensiles agricoles. Et les magasins Migros vendent des pyjamas d’enfant fabriqués avec ce coton.
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Assortiment Food/Near-Food
PRODU ITS D’ÉPICER I E – BOISSONS – PAI N ET BISCU ITER I E – CONVEN I ENCE E T SURGELÉS – PRODU ITS POUR AN I MAUX
La diversité alléchante Toutes les deux semaines un nouveau pain – les clients en redemandent. La diversité stimule aussi les chocolats. «Pain Création – toutes les deux semaines un nouveau type de pain frais», voilà un concept ambitieux couronné de succès. Il s’agissait d’offrir à la clientèle, dans un assortiment quotidien, diversité, fraîcheur, saveur et choix combinés. Avec un produit naturel étroitement associé à l’agriculture, nous montrons en outre combien un aliment de base très bon marché peut être bon et sain. Le courage d’avoir une idée hors du commun a été payant: les pains du concept «Pain Création» se sont très vite établis en locomotives des ventes, gagnant le 4e rang du chiffre d’affaires total de l’assortiment de boulangerie. Ce concept a de surcroît donné une grande dynamique au secteur du pain de Migros: avec plus de 4 % de croissance du chiffre d’affaires, il tutoie les champions en chiffres absolus. Le changement qui adoucit la vie se manifeste aussi pour les chocolats. Différentes activités de remplacement – notamment pour les pralinés – ont propulsé les ventes des chocolats Migros à un niveau supérieur. En août et septembre, Migros a également tenu la tête du marché suisse dans ce secteur. L’été 2004 n’étant pas arrivé à la cheville de «l’été du siècle 2003», les consommateurs ont relativement boudé les glaces et eu moins soif. De ce fait, il n’a pas été possible d’atteindre les ventes record de 2003 pour les boissons et les glaces. En revanche, en 20 04, les secteurs produits frais et convenience, biscuits sucrés et apéritifs, petit déjeuner et pâtisserie ont dépassé nettement le taux de croissance moyen.
Le projet «gestion centralisée des produits TK-House» a été initié après la décision des comités concernés de rassembler tous les produits surgelés sous une seule casquette. Ce système repose sur 4 piliers principaux: – une offre uniforme et harmonisée dans les magasins; – le système SAP de gestion centralisée des marchandises; – une plate-forme centrale de logistique et de transport; – un Category Management efficient et axé sur la clientèle. La réalisation de ce projet est à la veille de démarrer. Vers mi-2005, cet assortiment sera également converti au nouveau système de gestion des produits SAP R3 à l’instar de nombreux autres avant lui.
VIANDE – VOLAI LLE – POISSON
Très prisée, la viande rose de veau! Migros vend désormais seulement de la viande de veaux nourris naturellement au lait et au foin. En octobre 20 04, l’Office fédéral de l’agriculture a mis en adjudication des contingents douaniers pour un total de 5309,5 tonnes de spécialités carnées et de saucisses. La communauté Migros en a obtenu 900 t pour un total de 3,5 millions CHF. Ces coûts doivent être entièrement répercutés à la vente. Par les taxes d’importation et les contingents, la Confédération dresse des obstacles à la baisse des prix de certains produits alimentaires importés. Garantie viande en 7 points (M-7) Pour le bien des animaux et des consommateurs, Migros vend sous couvert de la Garantie viande en 7 points de la viande de veau d’engraissage naturel au lait entier et au foin. La viande des veaux nourris au foin et au lait – plus de 10 litres par jour – et ayant leur
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liberté de mouvement devient rose à rose foncé et a un goût plus prononcé. La coopérative Migros Aar l’a introduite en septembre 2003; les autres coopératives Migros suivront par étapes pour terminer à fin janvier 2005. Dès février 2005, Migros vendra uniquement cette viande de veau. Migros s’engage avec conviction en faveur des animaux de rente indigènes et de la production carnée suisse. Avec son sceau de garantie «Bonne viande suisse», elle assure transparence, confiance et sécurité. La viande suisse au sceau de garantie Migros provient uniquement d’animaux de rente de ce pays issus de l’élevage conforme aux besoins des espèces et avec affourragement contrôlé. Le pivot de l’assurance qualité du programme Garantie viande en 7 points est en premier lieu la traçabilité sans failles. L’enregistrement des données spécifique à ce label est centralisé par la Banque de données sur le transport des animaux (BDTA). Le programme viande de qualité de Migros est le premier du genre pouvant divulguer l’histoire complète des animaux à partir des données de la BDTA. Le programme M-7 a été surtout encore développé dans le secteur de l’engraissage des veaux. Après contrôle par les spécialistes du Service M-7, près de 1200 nouveaux éleveurs de veaux produisant selon les nouvelles normes ont été intégrés au programme. Dans les secteurs de l’engraissage des porcs et du gros bétail, plus aucune exploitation ne sera admise au programme du fait que les exploitations M-7 actuelles peuvent satisfaire l’objectif d’abattage de 475 000 porcs et 40 000 bovins. Les contrôles des directives d’engraissage et d’élevage par des organismes de contrôle indépendants et les spécialistes du service M-7 chez les éleveurs M-7 en 2004 ont déclenché 95 avertissements et 34 blocages de livraison. Les résultats des analyses de résidus médicamenteux dans les reins des animaux d’abattage M-7 ont montré une diminution du nombre d’animaux dépistés positifs pour toutes les espèces. La réduction la plus spectaculaire est heureusement intervenue chez les veaux d’engraissage au lait entier et au foin. Il est ainsi prouvé que les veaux élevés selon les nouvelles directives sont plus sains. Premium Irish Beef L’Irlande est réputée pour ses prairies vertes opulentes, ses douces collines, son air pur et frais et ses lacs et rivières aux eaux claires. Ces éléments naturels et un climat tempéré sont des conditions idéales pour l’élevage bovin. Outre la détention conforme à leurs besoins
– les animaux passent toute l’année au pré –, des entreprises de transformation ultramodernes se portent garantes du standard élevé de la production carnée. «Irish Beef» est surtout synonyme de tendreté et de bon goût. «Premium Irish Beef» est vendu en exclusivité en Suisse dans certains magasins Migros sélectionnés. Volaille Les ventes de volaille ont subi un fort coup de frein au premier trimestre 2004 à la suite de l’épidémie de grippe aviaire en Asie. Bien que Migros ne vende pas de volailles d’Asie, elle n’a pu se soustraire à cette réaction générale. Les volailles de l’assortiment Migros sont soumises à des critères de qualité très rigoureux. Le management de la qualité Migros et des certifications reconnues internationalement (BRC, IFS, QS et Eurepgap) garantissent l’assurance qualité tout le long de la chaîne de production avicole. La confiance dans les produits avicoles s’est peu à peu rétablie en cours d’année et les ventes sont revenues au niveau de 2003. La production de volailles suisses a nettement augmenté. Migros les vend sous plusieurs labels: Mère Joséphine, M-Bio et Optigal classic. Dans le secteur convenience, la marque Don Pollo offre divers produits frais et surgelés. Poisson Migros fait clairement profession de foi avec les labels Engagement MSC et Bio. Son objectif, à la fin de 2005, est de réaliser 10 % du chiffre d’affaires sous ces labels. Cet objectif n’a pas encore été atteint en 2004. Nous avons cependant pu certifier MSC deux nouvelles pêcheries qui nous livrent du colin d’Afrique du Sud et de la petite morue d’Alaska. Les livraisons de ces deux pêcheries importantes ont aussi permis de produire des plats préparés. Le chiffre d’affaires avec le poisson Bio a une nouvelle fois augmenté de 50 % et de nouveaux produits sont en préparation. Nous avons à nouveau référencé de nouvelles espèces à notre assortiment de poissons frais et ainsi accru son attrait. De plus nombreux produits marinés ont été offerts durant la saison des grillades. En 2004, pour la première fois, nous avons lancé les «semaines nationales du poisson» avec le thème «Les îles britanniques ». De nouveaux articles des fournisseurs de spécialités fumées d’Ecosse et de Suisse nous ont permis de créer un assortiment spécial Noël, dont l’exclusivité a
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séduit le public, ces produits étant présentés dans un emballage de Noël. Les rayons de poissonnerie reçoivent maintenant cinq fois par semaine des arrivages frais en petites unités. C’est une garantie de grande fraîcheur et de la meilleure qualité possible. Les directives Migros pour les poissons d’élevage ont été remplacées par celles d’Eurepgap, qui s’appliqueront en 2005. Food Safety La sécurité des produits alimentaires ou «Food Safety» préoccupe toujours plus les consommateurs. Migros, il y a 4 ans, a introduit le système «sécurité alimentaire viande » comportant des prescriptions de qualité et de sécurité pour toute la chaîne de création de valeur. La nouvelle ordonnance agricole de déclaration pour la viande et les produits carnés est entrée en vigueur au début de 20 04. Principales innovations: la viande et les produits carnés importés sont soumis aux mêmes critères que les produits agricoles suisses. Autrement dit, interdiction d’emploi des agents antimicrobiens favorisant la croissance et/ou d’hormones dans la production animale. Les producteurs ne pouvant prouver qu’ils y ont renoncé doivent apposer sur leur produits les mentions «peut être produit avec des antibiotiques et/ou d’autres agents antimicrobiens favorisant la croissance...» ou « peut être produit avec des hormones comme agents favorisant la croissance... ». Outre des épidémies de fièvre aphteuse, la grippe aviaire a sévi dans plusieurs pays non-européens. L’Office vétérinaire fédéral a ordonné plusieurs blocages des importations pour protéger la population avicole suisse. La viande d’autruche d’Afrique du Sud étant également atteinte, Migros a renoncé à la vendre depuis septembre 2004. Pour lutter contre la maladie bovine ESB, Migros effectue depuis 2001 des tests ESB volontaires dans tout le pays. Depuis leur introduction, le virus ESB a été prouvé chez 21 des quelque 584 000 bêtes testées. Observant que le nombre de cas positifs était en fort recul (2001: 13, 2002: 5, 2003: 2, 2004: 1), il a été décidé en décembre 2004 de se limiter dès février 2005 au programme de tests de la Confédération (UP).
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FRU ITS – LÉGUMES – FLEURS
Des récoltes record en Suisse Alors que certaines récoltes suisses étaient presque trop abondantes, l’étranger souffrait encore de l’été précédent. Les récoltes en Suisse en 2004 ont atteint des records. L’abondance des pommes de table, des poires et des légumes de garde exigera encore bien des efforts de commercialisation pour en venir à bout. Les abricots du Valais ont fait fureur en 20 04. Migros, durant les principales semaines de la haute saison, a absorbé jusqu’à 70 % de la récolte. Face à cette abondance, les importations de différents légumes se sont pratiquement taries. En novembre, le département des légumes a même dû accepter une baisse de près de 10 %. La saison des asperges blanches a été réjouissante. Les difficultés initiales dues à la pénurie en Espagne ont pu être compensées par nos bonnes relations avec les producteurs en Allemagne, Hongrie et Slovaquie. Les cultures fruitières à l’étranger ont fortement souffert de la canicule de l’été 2003; les arbres n’ont pas tous récupéré et ne produisent pas encore la qualité optimale. Les tornades et cyclones dévastateurs en République Dominicaine et en Floride ont anéanti des récoltes, comme la totalité de la récolte 2004/2005 de pamplemousses en Floride. Des spécialités innovatrices sous le label convenience «Fresh & Quick» nous ont valu une augmentation de chiffre d’affaires de 10 %. En décembre 2004, nous avons lancé avec succès le nouvel emballage des agrumes (oranges, mandarines et clémentines) aux nouveaux layouts frais, colorés et attractifs. Trois nouveaux produits prometteurs ont été bien lancés dans le cadre du programme national Lilibiggs: une salade spéciale pour les enfants, des clémentines sucrées et des petites pommes croquantes. Nous avons également élargi en mars l’assortiment Max Havelaar avec le lancement réussi d’une nouvelle plante: le palmier Livistonia du Sri Lanka.
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PRODU ITS LAITI ERS ET ŒUFS
HYGIÈNE – COSMÉTIQUES – SELFCARE
Heidi s’est bien installée au Pays-Fraîcheur
Un monde où la beauté a le dernier mot
Plein succès pour la nouvelle marque innovatrice de produits laitiers et fromagers à partir de lait des montagnes suisses. «Heidi, Heidi, ton univers, ce sont les montagnes...» et aussi Migros! Notre sympathique montagnarde helvétique est venue enrichir l’assortiment laitier de Migros. Dans un brillant feu d’artifice d’activités, le mois d’avril a vécu le lancement réussi de 30 produits laitiers et fromagers innovatrice au lait des montagnes suisses. Les clients apprécient vivement les produits Heidi de qualité supérieure dans des emballages alléchants. Six mois seulement après ce lancement, la marque Heidi était qualifiée dans l’enquête de consommation du «Reader’s Digest» de «most trusted brand 2004» dans le groupe des produits laitiers. Avec sa nouvelle propre marque Heidi, Migros offre aux paysans de montagne de différentes régions de Suisse de nouvelles opportunités commerciales intéressantes et des débouchés sûrs pour leur lait. Heidi a permis à Migros d’ajouter aux propres marques actuelles Léger, Slimline et Excellence une autre marque forte très dynamique pour l’assortiment de produits laitiers et fromagers, renforçant ainsi l’attractivité de tout ce secteur. Outre la nouvelle star Heidi, nous avons apporté diverses améliorations aux assortiments existants de lait, de fromage et d’œufs. Notre travail systématique sur le mix marketing global a été récompensé par des chiffres de vente excellents. Les assortiments plus attractifs, mieux axés sur les besoins de la clientèle, et une nouvelle amélioration du rapport prix-qualité ont encore renforcé notre position sur le marché. Nous avons gagné de solides parts de marché dans presque tous les segments et poursuivi ainsi la consolidation de la position de Migros en tête du marché suisse. En tant qu’organisation pilote pour les assortiments frais, le segment Produits laitiers/œufs a constitué et opéré en 2004 un Category Management efficace. Son travail conséquent sur les processus, les lignes de décision rapides et la claire répartition des tâches de toute la chaîne de la production jusqu’au client ont fortement amélioré notre prestation commerciale. Ces changements d’organisation sont une étape importante pour répondre efficacement aux défis de l’avenir. En effet, le marché laitier connaîtra une véritable mutation ces prochaines années, notamment par le démantèlement douanier pour les fromages, la suppression du contigentement laitier et l’arrivée de nouveaux fabricants et détaillants.
Les clientes sont séduites par le concept de boutique «Beauty & Selfcare World». Le secteur Near-Food a fait fort sur le marché en 2004. ll dénote une nouvelle fois une augmentation supérieure à la moyenne des parts de marché sur un marché en légère croissance. Et Migros croît deux fois plus fortement que ses principaux concurrents directs. La catégorie de profilement Beauty & Selfcare a connu un développement toujours réjouissant. Un des contributeurs notables en a été le lancement de la troisième vague des grandes marques Gillette (grooming) et Nivea (soin facial, corporel et capillaire). L’assortiment des propres marques, stratégiquement très important pour Migros, a poursuivi son extension renforcée. Flair et Zeniq lui ont donné de nouvelles impulsions. Nous avons aussi actualisé les marques Candida, Molfina, Fanjo et Douche Fit. La très forte marque Kneipp en Selfcare a constitué un nouveau positionnement attractif. La réalisation du concept de boutique «Beauty & Selfcare World» s’est poursuivie en collaboration avec les coopératives. L’ambiance très «cosmétique» de ce secteur des magasins est très prisée des clientes, résultant en une forte augmentation des ventes. Une vive concurrence et une érosion des prix ont affecté les secteurs des produits de lessive, des papiers et des couches-culottes. Les bons résultats atteints n’en sont que plus réjouissants. Les segments des désodorisants d’ambiance, de la cuisine et de l’alimentation infantile nous ont valu une croissance remarquée et une extension de notre position sur le marché. Le lancement de la marque leader Hakle dans les papiers de toilette a encore renforcé ce segment. Un projet majeur a été le passage à la gestion centralisée des marchandises ZWW-SAP en mai 2004. Ce projet complexe a été mené parfaitement à bien et dans les délais grâce aux efforts d’une équipe efficiente. Parallèlement, de nombreuses séquences de travail et processus ont été modifiés ou redéfinis.
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Assortiment Non-Food
HABI LLEMEN T – CHAUSSURES
Des gains de parts de marché Les nouvelles propres marques et marques tierces soutiennent la bonne progression malgré la conjoncture difficile. Le marché suisse de l’habillement et de la chaussure a continué de se rétrécir en 2004. Les prix baissent. La part des dépenses des ménages dans ce secteur continue de diminuer. Malgré tout, Migros a pu gagner de belles parts de marché dans certains segments, contribuant à une légère amélioration globale de notre position sur ce marché. 2004 a été consacré à l’application de la réorientation stratégique décidée en 2003 de l’unité Habillement/chaussures. Outre la rénovation de l’assortiment, les coûts des processus et l’efficience ont été fortement améliorés. Notre forte position s’est nettement renforcée pour la lingerie féminine. Les marques Sloggi et Emotions by Triumph, lancées en 2004, connaissent un bel essor et complètent idéalement nos propres marques. Tous les assortiments de base enfant et bébé ont été renouvelés ou sont en cours de renouvellement. Les réactions de la clientèle sont très positives: les jeans de garçon, les sous-vêtements d’enfant et de bébé ont les faveurs des enfants et des mamans. Tous les segments se sont bien tenus et ont gagné de bonnes parts de marché sur un marché récessif. Pour les chaussures, nous réorientons fondamentalement le concept stratégique. Les chaussures de loisirs sont bien positionnées, avec une très bonne productivité par surface. De nouvelles parts de marché ont été gagnées, à un niveau élevé, pour les sous-vêtements masculins. Le lancement de la nouvelle ligne Bogart rencontre un vif succès auprès des messieurs. La marque complémentaire Sloggi Men a bien démarré. Le concept remanié des chaussettes sera le prochain sur la ligne de départ.
En ce qui concerne le prêt-à-porter, nous avons entièrement remanié les collections, la forme de présentation et l’éventail des prix pour les adapter aux nouveaux besoins de la clientèle. Par exemple, les prix moyens ont été abaissés de 12 %. La réorientation stratégique a introduit trois nouvelles propres marques: Supreme et Best.Choice pour les chemises de ville et Casual.X pour le reste de la gamme. Une étape clé est aussi l’élargissement du choix des marques: Levi Strauss Signature et Tom Tailor sont deux nouveaux labels bien introduits sur le marché de l’habillement masculin. Globalement, la surface de vente s’est réduite de près de 5 % par une repondération des surfaces entre petits et moyens magasins. En logistique et informatique, notons en 2004 la conversion de tous les processus à la gestion centralisée des marchandises ZWW-SAP. Ce projet majeur s’est déroulé sans problèmes notables. En vue d’optimaliser mieux encore la logistique de l’habillement, déjà centralisée, nous avons lancé le projet «Olbus» qui s’est déjà traduit en 2004 par un accroissement de l’efficience. La concentration des commandes sur les meilleurs fournisseurs nous a permis d’en réduire encore le nombre. Pour les collants de dame, Migros reste le numéro 1 incontesté en Suisse. Pour assurer cette position à moyen terme, il est prévu d’axer plus fortement l’offre sur les saisons. La réorientation stratégique pour les collants fins est prévue pour 2005. Ces assortiments et leur présentation en magasin seront encore mieux adaptés aux besoins féminins. 2005 verra la mise en œuvre de la réorientation stratégique du prêt-à-porter féminin qui touchera tous les assortiments pour les harmoniser avec l’esprit du temps. Ceux-ci seront scindés en deux tendances: Modern Woman et Young Fashion. De nouvelles marques seront introduites pour compléter les propres marques dans ces deux compartiments.
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ARTICLES D’USAGE COURAN T
Ils creusent l’écart Articles de ménage La Suisse cuisine avec les ustensiles de cuisson Mivit de Migros: presque la moitié des ménages achète chaque année une poêle à frire à Migros. Les parts de marché perdues à la suite d’une grande promotion Trophy concurrente au début de 2004 ont été plus que rattrapées au second semestre. La gamme de conservation synthétique M-TopLine brille par sa richesse d’innovations pratiques. Une nouvelle génération de boîtes de réfrigération bicomposant et de Food-Container à Cool-Pack intégré pour les excursions a accru le nombre des adeptes de M-Top-Line. Dans le canal de détail classique, M-TopLine frôle les 80 % de part de marché en valeur. L’attractivité de l’assortiment de décoration et d’illuminations de Noël a été accrue par des articles tendance. De nouveaux décors pour les papiers d’emballage-cadeaux ont séduit les clients dans plus de 200 magasins par une meilleure présentation et la gamme des bougies a été remaniée. Dans le segment de la table, nous avons à nouveau gagné des parts de marché en 2004 pour les serviettes en papier, surtout au détriment de notre grand concurrent (part de marché Migros 51,4 % à 52,9 %; concurrent 25,3 % à 24,5 %). La croissance de Migros s’appuie surtout sur les assortiments saisonniers et les serviettes fantaisie. Pour les serviettes imprimées, la part de marché de Migros flirte avec le record de 58 %. Loisirs Le secteur Papeterie, en dépit de la régression du marché dans une conjoncture atone, a marqué des points en 2004. Fort de son assortiment équilibré sous propre marque M-Office – complété de cas en cas de marques connues –, Migros se profile comme le fournisseur n° 1 des ménages suisses. Il faut croire que le bureau sans papier restera une utopie – en tout cas, la vente de papiers augmente sans faiblir. En tant que leader du marché des articles de bureau d’usage courant, Migros assume une grande responsabilité en ce qui concerne l’utilisation optimale de la ressource écologique qu’est le papier. Octobre 2004 a marqué une avancée majeure en la matière: en étroite collaboration avec les fabricants, nous avons converti au papier FSC la majeure partie des papiers M-Office pour photocopieurs et imprimantes. Le papier FSC bat ainsi tous les records de vente annuelle: 2 385 000 kilos, soit 655 0 0 0 unités de vente – empilées, elles
atteindraient la hauteur de 49 000 mètres! — pour un chiffre d’affaires de 7 millions de francs. Le segment des accessoires de voyage ne cesse de reculer depuis des années en Suisse. L’optimisation systématique de la fourniture des bagages a permis d’en abaisser nettement le prix moyen en 2004. La clientèle l’a spécialement apprécié, nous permettant d’augmenter de 10 % en nombre d’unités la vente du rayon bagagerie malgré la conjoncture défavorable. Au printemps 2004, Migros à référencé la célèbre marque de lunettes de soleil Polaroid – avec grand succès dès le premier jour de vente. Polaroid a généré une forte croissance dans les magasins concernés. Jouets La fièvre de Noël débute à fin octobre déjà, dès la parution des catalogues de jouets. La brochure des cadeaux de Migros a été encartée dans le «Migros Magazine»: 40 pages d’idées de cadeaux qui ont fait battre plus fort le cœur des enfants. Migros propose les grandes marques de jouets et de jeux Lego, Playmobil, Barbie, Mattel et Ravensburger qui illuminent l’univers ludique des enfants. Les ambassadeurs des enfants à Migros, les Lilibiggs, les ont guidés à travers toute la brochure, mais également dans les magasins. Les plus grands rayons de jouets ont vu s’ériger de magnifiques châteaux-forts crénelés au donjon regorgeant de jouets tentateurs. Les magasins ont mis en scène un univers infantile où, la chance aidant, les petits pouvaient même rencontrer Hugo, Nina et Tobi en chair et en os. En novembre, les plus grands magasins ont distribué aux visiteurs des rayons jouets un calendrier de l’Avent et, en décembre, une tablette de chocolat en cadeau. MGiardino Les assortiments Migros de meubles de jardin et de grils attractifs invitent les clients à équiper jardin, terrasse ou balcon de meubles esthétiques au rapport prix-qualité optimal. Préparant la saison 2004, l’assortiment MGiardino a été une nouvelle fois adapté aux tendances les plus récentes. L’univers MGiardino englobe les meubles de jardin et leurs accessoires (coussins, nappes et articles de protection solaire) et une gamme de grils, dont la variété et la compétence sont sans égal. Cet assortiment s’étend encore aux meubles et accessoires de camping de qualité, ainsi qu’à une large gamme d’articles de réfrigération. Les pitoyables conditions météorologiques de l’été ont fait «plonger» les ventes globales en dessous
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du niveau de l’année précédente. C’est d’ailleurs conforme à l’évolution du marché en 2004. Les meubles de jardin ont pourtant permis de maintenir le chiffre d’affaires au niveau de l’année précédente en gagnant même des parts de marché. Migros demeure ainsi le numéro 1 incontesté du marché suisse des meubles de jardin et des grils. Ce succès, nous le devons au «trading-up» entrepris ces dernières années par lequel nous avons pris
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en compte le souhait des clients d’acheter des produits esthétiques et de qualité supérieure à des prix avantageux. Nous y sommes parvenus par un repositionnement et une différenciation par rapport à nos concurrents aux prix agressifs. Nous en avons eu confirmation aussi par le bon résultat du test par «Kassensturz» de la protection antiUV de nos parasols. Le produit Migros a reçu le qualificatif élogieux «le moins cher parmi les meilleurs».
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Marbés spécialisés
DO IT + GARDEN
De nouveaux groupes-cibles en point de mire Le gilet de sécurité pour automobilistes, maintenant obligatoire dans les pays de l’UE, nous a valu des ventes record. Le marché suisse des matériaux de construction et des loisirs est en plein bouleversement. Les grandes surfaces allemandes de la construction exercent sur lui une pression supplémentaire. S’y ajoute une conjoncture économique morose qui n’assure à la branche qu’une croissance annuelle minimale de 0,5 %. En contrepoint, l’on observe en Suisse une expansion des surfaces sur ce marché atteignant un bon 10 %. Cette tendance sera cependant lourde de conséquences durables, ce marché ne pouvant alors plus être stimulé que par une politique de prix encore plus agressive. Or, dans ce contexte difficile, Do it + Garden a su marquer de bons points au niveau du résultat corrigé des variations de surface. Il a continué à renforcer ses positions déjà fortes dans les segments dits «soft» que sont le bricolage, la peinture, les accessoires de jardinage et les produits phytosanitaires. Les brochures thématiques «Jardinage» et «Bricolage» sont bien accueillies par la clientèle. La tendance à l’exploitation économique durable des forêts (FSC) se maintient et la conversion des assortiments aux produits FSC se déroule comme prévu. Le lancement des premiers articles de la gamme MBudget a rencontré un plein succès. L’obligation de l’UE faite aux automobilistes de posséder un gilet de sécurité nous a valu un record de vente de 150 000 unités pour un chiffre d’affaires de 1,5 million CHF. La conversion en 20 04 au système de gestion centralisée des marchandises (ZWW-SAP) est une nouvelle étape importante dans l’optimisation harmonisée des processus de gestion des assortiments.
En 20 05, la priorité sera donnée à la réorientation avec profilement stratégique de Do it + Garden. Il s’agira, avec une signalétique claire pour le client, des assortiments taillés aux besoins de groupes-cibles définis et une surface d’animation, de s’adresser plus spécifiquement et efficacement aux nouveaux groupes-cibles «soft» que sont les femmes, les enfants et la famille au sens large.
M-ELEC TRON ICS
Le marché spécialisé de proximité Avec une approche originale, m-electronics a su s’affirmer comme véritable marché spécialisé en électronique. m-electronics est officiellement un marché spécialisé depuis le début de 20 04 commercialisant ses produits sous une marque originale dotée d’un nouveau logo: «Le marché spécialisé en électronique de Migros proche de chez vous». m-electronics offre des produits de marques connues et de propres marques, tout en se profilant particulièrement par ses prestations et son service (après-vente). 140 marchés spécialisés et hypermarchés référencent près de 20 000 articles et 50 d’entre eux disposent d’un «kiosque photo» en libre-service pour les photos numériques. Avec un chiffre d’affaires approchant 650 millions, la part de marché a passé de 7,6 à 8,9 %, ce qui correspond à une croissance de près de 20 %. Le système ZWW-SAP de gestion centralisée des produits a été introduit avec succès. Dans le segment mediasoftware a été réalisée l’association avec le Centre Multimédia Romandie (CMR). Le nouveau système de percolation du café Delizio a eu un franc succès avec la vente initiale de quelque 20 000 machines à la fin de l’année. Modernisée et rafraîchie, la nouvelle Teleshop présente des produits
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de sociétés telles que Swisscom, Sunrise et Orange; les nouvelles technologies comme le W-Lan et l’UMTS y sont, pour certaines, offertes en exclusivité. En 2005 démarrera sur le site Internet de m-electronics la possibilité – évidemment légale – du téléchargement de musique.
M ICASA
L’art d’habiter mieux Avec des concepts d’aménagement meilleur marché et de style intemporel, Micasa marque des points dans un climat déprimé. L’évolution réjouissante du chiffre d’affaires des neuf premiers mois s’est essoufflée au dernier trimestre 2004. Le climat de la consommation a été caractérisé par une grande retenue pour les décisions d’achat d’aménagement intérieur. Résistant à cette déprime, Micasa s’est tout de même bien affirmée sur son marché. Y ont particulièrement contribué ses fortes positions dans les segments de l’éclairage, des textiles ménagers, de la décoration d’intérieur et de la literie. Le «Guide de l’Habitat» nouvelle formule, avec son assortiment mixte attractif sur 260 pages, a été complété par un «Guide de l’éclairage» de 92 pages présentant la totalité de l’assortiment de luminaires et de lampes de Micasa. Nous continuons à favoriser l’exploitation économique durable de la forêt sous le label FSC. De nouveaux fournisseurs de meubles ont été certifiés FSC et la part des articles FSC dans notre assortiment en bois atteint presque 30 %. Et dans le secteur des textiles ménagers, les trois-quarts des assortiments sont maintenant certifiés Eco. La conversion au système ZWW-SAP de gestion centralisée des marchandises a permis d’optimiser les déroulements et d’améliorer la gestion des assortiments. La réorientation de Micasa sera prioritaire en 2005. Avec des concepts de prix avantageux d’aménagement intérieur de style intemporel, les assortiments seront clairement axés sur les attentes de la clientèle Migros. ll est prévu de mettre en place progressivement un nouveau layout de magasin avec un nouveau compartimentage des assortiments; les premiers tests dans cette direction s’effectueront dans les magasins pilotes de Bülach et de Crissier au printemps 2005.
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OBI
Un développement continu Les marchés de la construction sont également en chantier: trois nouveaux marchés Obi sont en construction. En dépit de sa croissance modérée, le marché suisse du Do-it-yourself reste intéressant pour les grandes surfaces spécialisées. La forte activité d’expansion de différentes enseignes conduira de ce fait, à moyen terme, à une intensification sensible de la concurrence acharnée qui les oppose. L’aggravation des conditions d’attribution des permis de construire pour les grands marchés spécialisés donne toute son importance à la sécurisation des emplacements. L’année 2004 a ainsi été marquée par des efforts intenses et quelques succès réjouissants dans ce domaine. Ainsi ont pu démarrer les travaux de construction sur trois nouveaux sites, augurant bien de la nette expansion du réseau des marchés de la construction Obi au cours des deux prochaines années. En 2005, un second marché Obi à Bülach permettra de mieux couvrir l’important bassin économique de Zurich. Par ailleurs, le nouveau marché spécialisé de San Antonino nous ouvre également les portes de l’espace économique du Tessin. Bien que le climat de la consommation se soit nettement à nouveau rafraîchi au cours du second semestre, l’augmentation du chiffre d’affaires corrigée de la variation des surfaces des marchés Obi atteint 2,6 %. Les Garden Centers, en tant qu’enseignes de compétence et de profilement importantes, ont continué de se développer favorablement. On se réjouira également du bon développement des assortiments classiques du marché de la construction que sont les matériaux de premier et second œuvre, les outils, les peintures et la découpe du bois sur mesure, en dépit de la concurrence directe croissante des grandes surfaces. L’évolution du service de location d’engins de chantier Mietprofi continue d’être exceptionnellement forte. Parallèlement à l’expansion, l’accent sera mis plus fortement en 20 05 sur l’optimisation de la logistique et des prestations de services centrales. Les améliorations dans ces domaines faciliteront le travail quotidien du personnel de vente et les économies ainsi réalisées pourront profiter à la clientèle.
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réseau des magasins sportXX s’est étoffé en 2004 x Le de quatre nouvelles adresses – Bienne-Dupont, Win-
SPORT
Une belle performance Alors que le marché du sport a régressé en Suisse, Migros a poursuivi sa forte croissance dans ce secteur. Pour la première fois depuis cinq ans, période durant laquelle le marché global du sport en Suisse a connu une croissance annuelle de près de 3 %, les conditions météo de 2004 l’ont fait régresser d’environ 2 %. Malgré ce revers, Migros enregistrait pour sa part une croissance solide de 10 % et gagnait encore environ 1 point de pourcentage de part de marché. Si les grands distributeurs Migros et Ochsner ont profité d’une croissance forte, les magasins spécialisés ont régressé sur ce marché.
terthour-Neuwiesen, Zugerland et Wettingen –, ce qui le porte à 34 points de vente. Cette expansion se poursuivra au même rythme en 2005 avec l’inauguration de cinq nouveaux magasins sportXX. La location de skis lancée dans deux magasins pilotes a été fortement étendue pour l’hiver 2004–2005 à cinq nouveaux points de vente: Ebikon, Shoppyland, Dreispitz Bâle, Zugerland et Uster. Pour la première fois en 2004, nous avons diffusé de la publicité télévisée en vue d’accroître la notoriété de la marque de sport Migros sportXX.
Rewauration Une pause café bienvenue Les bars à café Migros Coffee & Time rencontrent toujours plus les faveurs du public suisse alémanique. Avec 692 millions CHF, la Restauration Migros a atteint son chiffre d’affaires budgété en 2004, dépassant ainsi de 0,5 % le résultat de l’année précédente. Résultat satisfaisant si l’on considère la régression enregistrée par cette branche en Suisse. La part de marché de 55 % a pu être solidement maintenue dans la restauration commerciale. Coffee & Time, les bars à café de la Restauration Migros, ont renforcé leur position sur le marché suisse alémanique. Le nouveau Coffee & Time de Steinhausen ZG a été inauguré en novembre 2004, avec le nouveau logo et conformément aux nouvelles directives
d’aménagement. Les autres se trouvent à Avry-surMatran, Carouge, Crissier, Lausanne, Martigny, Montagny-près-Yverdon, Steinhausen, Sursee, Thônex, Uster et à Zurich-Seebach (soit 11 au total). A fin 20 04, 48 restaurants végétariens Migros ont reçu la certification de l’Association suisse de végétarisme ASV. «Vegi View», le véhicule d’information du personnel des restaurants Migros, lui fournit des informations professionnelles, des recettes de saison et des idées de présentation des mets. Chaque numéro paraît à chaque fois en collaboration avec une nouvelle coopérative. En 20 05, il est prévu d’intensifier les contacts avec la clientèle existante et les nouveaux clients potentiels en renforçant notre effort d’information.
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Wellness
FITNESSPARCS
PARCS DE GOLF
Le plus beau fitnessclub de Suisse
Un nouveau sport populaire
Le fitnessparc Migros, Puls 5, à Zurich, montre l’exemple et place la barre très haut en matière d’architecture et de design. Des oasis de wellness généreuses et des plus modernes, entièrement au service de la santé et du bien-être, dans un rapport qualité/prix sans concurrence – telle est la recette du succès des fitnessparcs Migros. 48 000 enthousiastes du fitness et du wellness en sont convaincus et détiennent une carte annuelle. La barre a été relevée encore une fois en 2004: dès la mi-août a été inauguré le 14e fitnessparc Migros, Puls 5, à Zurich. Son architecture et son design lui ont valu de nombreuses louanges, et il n’est pas exagéré de parler du plus beau fitnessparc de Suisse. Un autre projet ambitieux a été entamé au printemps 2004: la phase de transformation de deux ans du Centre sportif de Greifensee. Milandia, tel sera le nom de ce nouveau parc de sport et de jeu, a déjà partiellement ouvert ses portes. Le parc de jeu a été inauguré au printemps, le fitnessparc en novembre. Viendra le tour en 20 05 de la zone extérieure, «naturpool» compris.
Inauguration du sixième parc de golf Migros – le septième suivra très prochainement. La demande de jeu «avec la petite balle blanche sur le pré vert» ne tarit pas. A mi-mai 2004 a eu lieu l’ouverture générale de la sixième installation, le parc de golf Moossee. En mai aussi a été mise en exploitation l’installation de golf agrandie du Signal-de-Bougy. La construction du parc de golf Oberkirch sera entamée en 2005. Un projet national de promotion des jeunes est planifié pour 2005: il consistera à offrir aux jeunes la possibilité de se familiariser avec le sport du golf.
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Autres canaux de vente au détail LESHOP.CH ET M IGROS -SHOP.CH
15 000 sacs à provision en un jour La première année de shop online en commun se boucle sur un supplément de chiffre d’affaires de 52 %. LeShop.ch et migros-shop.ch terminent la première année en commun sur un chiffre d’affaires de 33 millions – soit 52 % de plus qu’en 2003. Cette hausse dépasse toutes les attentes. Acheter online s’impose sans conteste pour les denrées alimentaires aussi. Le nombre des premiers acheteurs a doublé, passant de 11 900 à 23 900. Au niveau opérationnel, LeShop.ch devait intégrer l’énorme croissance de 130 % au centre de distribution de Bremgarten. Les jours de pointe, 140 tonnes ont quitté ledit centre – ce qui correspond à peu près à 15 000 sacs à provision bien remplis. Tous les supermarchés online européens ont réalisé l’an passé un chiffre d’affaires de 2,7 milliards de francs. Ceci équivaut à une hausse de 23 % par rapport à 20 03. En comparaison européenne, la Suisse présente la plus forte croissance avec un surcroît de 53 %. Alors qu’en Angleterre, pour 100 francs dépensés dans un supermarché, un montant de 1.10 franc passait déjà par Internet, on n’enregistre que 14 centimes en Suisse pour l’instant. Voilà qui démontre le potentiel de ce marché dans notre pays. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Valeur moyenne par commande (en CHF)
Nouveaux clients
2004 33,1
2003*
204 23 900
190 11900
75
69
Part de clients féminins (en %)
21,8
* = données cumulées des commerces LeShop.ch et migros-shop.ch opérant encore séparément jusqu’à mi-janvier 2004.
EX LI BR IS SA
Nouveau chiffre d’affaires record Ex Libris, le plus grand distributeur de médias de Suisse, a augmenté son chiffre d’affaires de 15 % par rapport à l’année précédente. Ex Libris, le plus grand distributeur de médias de Suisse, a atteint un nouveau record de chiffre d’af-
faires au cours de l’exercice 20 04, dans un contexte économiquement difficile et concurrentiel. Ex Libris a réalisé un chiffre d’affaires brut supérieur à 174 millions CHF dans ses 117 magasins ainsi que par sa boutique électronique www.exlibris.ch, soit 15 % de plus que l’année antérieure. L’entreprise de Migros, qui a accru ses ventes dans tous ses domaines d’activité, a pu gagner des parts de marché et accentuer sa position de leader du marché dans les domaines de la musique, du film, du livre, des logiciels et des jeux. Le réseau de magasins est resté inchangé avec 117 succursales. On a procédé à cinq changements de sites pour se rapprocher encore de la clientèle, et neuf magasins ont été complètement rénovés. Le site en ligne d’Ex Libris, www.exlibris.ch, l’une des plateformes de commerce électronique les plus fréquentées de Suisse avec plus de 700 0 0 0 visiteurs par mois, a connu un élargissement en automne 20 04: l’entrée sur le marché du divertissement mobile («mobile entertainment») nous permet de proposer désormais des contenus à télécharger sur le portable. La boutique en ligne propose un assortiment complet comptant plus de 2 millions d’articles dans les domaines du livre, de la musique, du film, des logiciels et des jeux. Ex Libris a investi plus de 5,5 millions CHF en 2004. Ces investissements ont surtout porté sur le réseau des magasins, la boutique électronique, ainsi que l’informatique et la gestion des marchandises. En 2005, l’attention se concentrera sur une politique d’assortiments, de prix et de promotions proche du client, durable et axée sur le marché. La croissance organique dans les magasins existants, les rénovations et les transformations de magasins ainsi que d’autres formes d’expansion doivent garantir le développement futur. Trois ouvertures de nouveaux magasins sont prévues au premier semestre 2005: à Bülach, à Langnau i.E. et à Gäupark Egerkingen. Le développement de la boutique électronique www.exlibris.ch se poursuivra. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre d’employés Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)
2004 165
449 10,1 5,7
2003
144 448 7,3 1,8
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GroupexGlobus
Assainissement terminé Le groupe Globus a terminé l’assainissement des branches non rentables et renoue avec le bénéfice. Une fluctuation importante des chiffres d’affaires combinée à une bonne fréquentation de la clientèle a marqué les affaires des grands magasins en 2004. Les impulsions conjoncturelles qui ont animé le désir d’achat en début d’année se sont avérées peu durables. Bien que difficile, l’année s’est pourtant terminée harmonieusement: les ventes de Noël en novembre et durant les deux dernières semaines de l’année ont permis de compenser le terrain perdu. Les grands magasins Globus (–0,1 %) ont atteint le chiffre d’affaires de l’année antérieure, tandis que Herren Globus (+4,8 %) et Office World (+3,9 %) affichaient une nette croissance. Interio (–1,4 %) a ressenti la situation difficile qui perdure sur le marché suisse de l’aménagement d’intérieur. Pour Oviesse, les améliorations de la qualité et les adaptations d’assortiment ont été en vain. Il n’a pas été possible de porter la chaîne textile au niveau de croissance voulu. C’est pourquoi, dans le cadre de l’assainissement accéléré des branches d’activité, la décision fut prise au printemps de fermer la chaîne déficitaire Oviesse à la fin de 2004. Nous avons renoncé à réaliser un nouveau grand magasin à petits prix en coopération avec un partenaire étranger, un projet qui a nourri bien des discussions. Dès le milieu de l’année, il fut possible de s’entendre avec C&A pour la reprise de l’ensemble des 30 sites Oviesse, y compris les drogueries Estorel (Globest) et les cafés Cappuccino (anciennement coffee-shops Nannini). La décision de remettre la chaîne au 1 er mars 2005 à un partenaire fort n’a pas seulement éliminé une source de pertes, elle a aussi permis d’assurer une place de travail à une grande partie des employés d’Oviesse. Au total, les entreprises Globus ont réalisé en Suisse un chiffre d’affaires net de 1171,2 millions CHF (entreprises comparables +1,1 %). Pour des considérations d’ordre stratégique, le groupe Globus s’est largement détaché de ses affaires à l’étranger. Office World UK, qui gère avec succès 59 marchés spécialisés en GrandeBretagne (chiffre d’affaires de 250,6 millions CHF en 2003), a été vendu rétroactivement au 1 er janvier 2004 à Staples Inc., le numéro 1 mondial de la distribution d’articles de bureau. La prise en compte des risques et le montant élevé des investissements nécessaires au développement futur de la chaîne ont été déterminants. De même, le grand magasin Globe, qui opère de manière indépendante de Globus, au centre de Mulhouse en France (chiffre d’affaires de
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45,7 millions CHF en 2003), a été vendu rétroactivement au 1 er janvier 2004 à son management x
de longue date. Seule Interio demeure attachée à son engagement à l’étranger: après des correc-
tions d’assortiment, la chaîne a obtenu en Allemagne de bons taux de croissance (+10,4 %) avec trois boutiques et une galerie de l’habitat. Les franchisés d’Interio en Autriche ont pu, avec neuf succursales, réaliser une croissance à deux chiffres. Outre le chiffre d’affaires domestique de 1171,2 millions CHF, seul reste à l’étranger le chiffre d’affaires d’Interio Allemagne, qui atteint 11,6 millions CHF. Globalement, il en résulte un chiffre d’affaires brut de 1182,8 millions CHF pour le groupe (entreprises comparables +1,2 %). Bien que l’assainissement des activités en Suisse et à l’étranger ait entraîné au total des pertes opérationnelles élevées et des coûts spéciaux au titre de la fermeture d’entreprises, le groupe Globus clôture de nouveau l’année sur un résultat positif. Le groupe attend un bénéfice en hausse en 2005. La conclusion de l’assainissement des branches a permis de créer une base saine et fortement rentable, moins exposée aux risques, pour l’avenir du groupe. Les investissements se concentrent désormais logiquement sur les marques fortes en Suisse, soit les grands magasins Globus, Herren Globus, Interio et Office World. En 2004, la transformation du Globus de Lucerne s’est achevée avec succès. Le principal projet de Globus est actuellement le renouvellement complet du fleuron des grands magasins à la Bahnhofstrasse de Zurich (fin des travaux en automne 2005). Au début de mars, Interio a ouvert au centre de l’habitat d’Emmen la première succursale d’une nouvelle génération de magasins d’aménagement. ÉVOLUTION DES CHIFFRES D’AFFAIRES BRUTS
CA 2004 MILLIONS CHF
Comparaison 2003
671,6 62,0 264,1 99,2 69,4
– 0,1 % +4,8 % –1,4 % +3,9 % +6,8 %
1 182.8
+1,2 %
Grands magasins Globus Herren Globus Interio1 Office World Oviesse/Globest Total du groupe2, sur une base comparable 1 2
y compris 11,6 millions CHF d’Interio Allemagne y compris 1 million CHF d’Edition Globi
INDICATEURS
Chiffre d’affaires du groupe (millions CHF)
Nombre d’employés (au 31.12.) Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)
2004
2003
1 224,6 4 327 50,6 52,4
1610,9 5714 48,2 96,2
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Induwrie Migros
L’innovation au service de la croissance Malgré les baisses de prix sur un large front, l’industrie Migros continue de croître. Le domaine de la restauration et de l’export ont surtout contribué à cette évolution. L’industrie Migros a poursuivi son développement en 2004 autant en Suisse qu’à l’étranger avec une croissance supérieure à la moyenne. Les difficultés structurelles et conjoncturelles n’ont pourtant pas manqué: pression croissante des importations, lancement par Migros d’une autre vague d’articles de marque, faiblesse du tourisme affectant le secteur de la restauration et guerre des prix acharnée sur les marchés d’exportation. La croissance interne a été assurée surtout par la reprise par Estavayer Lait et Mifroma des affaires laitières et fromagères de la coopérative Migros Zurich. L’été météorologiquement raté de 2004 a pesé sur le chiffre d’affaires des boissons de Seba Aproz et des glaces de Midor. En revanche, les ventes de chocolats et de biscuits ont évolué très positivement, comme celles de la viande. Le chiffre d’affaires total net de 4,17 milliards CHF a été atteint grâce à une croissance de 4,4 %, soit 3,5 % dans le canal Migros, 9,3 % dans la restauration et 14 % à l’exportation. On notera ici que les prix de vente de l’industrie Migros en 2004 ont été abaissés sur un large front. Seul le chiffre d’affaires de la viande a été influencé positivement par la hausse des prix de la matière première. Les nombreuses innovations ont eu un effet très positif sur les ventes, les nouveaux produits dégageant un chiffre d’affaires de 456 millions CHF. L’écho le plus fort a été celui du lancement par Migros Birsfelden, à l’automne 2004, de la capsule de café Delizio et de la machine à espresso adaptée. La capacité d’innovation est l’une des compétences de base traditionnelles de l’industrie Migros pour la maîtrise de l’avenir. Le total des ventes à l’exportation a atteint le montant net de 243 millions CHF (+14 %). Les principaux débouchés restent l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. Les cinq championnes de l’exportation sont Mibelle, Chocolat Frey, Midor, Mifa et Bischofszell. Mibelle sera, dans deux ou trois ans, la première entreprise industrielle Migros à exporter plus qu’elle ne livre au canal Migros. La rentabilité des exportations également a pu être sensiblement améliorée. La commercialisation sur les marchés d’exportation des produits premium sous marque Swiss Delice a été réorganisée en 2004. Il est apparu que cette marque est appropriée pour la biscuiterie et la chocolaterie. La société Swiss Delice a ainsi fusionné avec Chocolat Frey et, avec Midor, elles sont devenues le fer de lance de l’expansion sous la marque Swiss Delice, la priorité restant les exportations.
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M I G ROS FAC T S
Le marché de la restauration, servi par Scana, Bischofszell, Micarna et Optigal, a connu une croissance satisfaisante en dépit des conditions-cadres difficiles. Scana a réalisé un chiffre d’affaires de 213 millions CHF (+ 9,7 %) confirmant sa position de fournisseur aux gros consommateurs. L’absorption par Micarna de la société Mérat de Berne, un fournisseur de produits carnés de première qualité pour la restauration, renforce sa compétence de fournisseur aux gros consommateurs. L’extension des activités de Scana au secteur des surgelés pourra accélérer sa croissance dans ce domaine durement concurrencé. Les livraisons directes de l’industrie M aux gros consommateurs ont ainsi atteint le montant total de 238 millions CHF (+ 9,3 %). Le programme «Avanti» d’optimisation de la productivité et des coûts, lancé en 2003 pour l’amélioration de la compétitivité de l’industrie Migros, est maintenant appliqué chez Bischofszell, Midor, Micarna, Jowa, Optigal et Chocolat Frey. En 2005, l’analyse se poursuivra dans les autres entreprises afin que le programme soit appliqué partout au plus tard en 2007. Le programme «Avanti» est très efficace pour réaliser de solides économies fournissant à l’industrie M une marge de manœuvre pour d’autres baisses de prix éventuelles en Suisse en vue de contrer l’âpreté croissante de la concurrence. L’effectif du personnel de l’industrie Migros a été légèrement réduit en concordance avec «Avanti» et malgré l’accroissement du volume de production. A fin 2004, il était de 9721 personnes, soit 8 de moins qu’en 2003. L’industrie M assume aussi sa responsabilité en matière de formation professionnelle de base: à fin 2004, elle formait ainsi 272 apprenants dans 15 métiers de ses divers domaines. L’industrie Migros a effectué en 2004 pour 207 millions CHF d’investissements bruts, les plus importants étant les projets de développement stratégique de Chocolat Frey, Estavayer Lait, Midor et Micarna. I NDUSTR I E M IGROS: CH I FFRES D’AFFAI RES NE TS 2004 (millions CHF)
Riseria Taverne SA
20
Walter Leuenberger SA
23 114
Seba Aproz SA Mifa SA
158
Optigal SA
164
MBB SA
167 194
Mibelle SA
238
Midor SA Chocolat Frey SA
319
Mifroma SA
324
Bischofszell Produits alimentaires SA
422 637
Estavayer Lait SA
654
Micarna SA
733
Jowa SA
0
100
200
300
400
500
600
700
M I G ROS FAC T S
BISCHOFSZELL PRODU ITS ALI MEN TAI RES SA
CHOCOLAT FREY SA
Des exportations florissantes
Des spécialités prisées De nouveaux produits de commodité et des articles végétariens pour la gastronomie ont engendré une forte croissance. Bischofszell Produits alimentaires s’est imposée sur un marché marqué par les baisses de prix. Le chiffre d’affaires net de la société a fait un bond en avant de 1,3 % en 20 04 et sa rentabilité a encore progressé. Le commerce de détail (+1,3 %) n’a pas rempli les attentes. Comme lors des années précédentes, une forte croissance a pu être engendrée grâce à de nombreuses innovations dans les produits de commodité frais. La confiture «pure fruits», l’introduction des chips Terra inédites, la ligne de boissons Xotica pour les jeunes et diverses nouveautés dans le domaine des surgelés sont autant de concepts novateurs réjouissants. On a assisté à un recul des ventes dans les jus de fruits après l’été record de 20 03. 104 articles nouvellement introduits attestent de la capacité d’innovation de l’entreprise. Les exportations n’ont pas dégagé le chiffre d’affaires espéré en particulier en raison de gros clients de boissons qui n’ont pas totalement atteint les quantités prévues. En contrepartie, la rentabilité des exportations a évolué très positivement. Les contacts qui ont pu être noués en 20 04 sont un gage de confiance pour 20 05. La grande consommation (+6,8 %) s’est développée en dépassant la norme. Le développement au niveau des clients tiers (+21 %) rime avec une poussée considérable du marché dans un tel contexte et montre bien que le «culinarium Bischofszell» a pris pied dans la gastronomie. Des reportages dans les revues spécialisées, la participation à l’Award international ICD, la remise du prix de l’avenir tout juste créé et la participation à «Gastronomia», en qualité de spécialiste, avec des articles végétariens certifiés, ont contribué à ce succès. 92 nouveaux articles sont parvenus à répondre dans une large mesure aux desiderata de la clientèle. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF) Nombre de collaborateurs
2004 422
372 10 878
67
2003
417 203 10 882
L’intégration de Swiss Delice a dopé encore les ventes de chocolat et de chewing-gum à l’étranger. L’offensive menée sur le front des exportations s’est poursuivie avec succès en 2004. Les chiffres d’affaires à l’exportation de l’année 20 03 ont pu être égalés à la mi-octobre déjà. Il a été possible de gagner de nombreux nouveaux clients et d’étendre l’assortiment dans les canaux de vente en place. Cette évolution a provoqué une croissance réjouissante, à deux chiffres, dans les affaires avec les clients tiers. L’intégration de Swiss Delice AG le 31 octobre 20 04 dans Chocolat Frey AG permet de proposer aux clients à l’exportation tant un produit de marque (Swiss Delice) qu’une marque commerciale (label privé pour besoins individuels). L’administration et la logistique peuvent de plus bénéficier d’effets de synergie pour les affaires à l’étranger également. Dans le secteur du chocolat, 2004 a été l’année des pralinés. De nombreuses mesures – l’offre spéciale des truffes du mois et des nouveautés comme les pralinés au café – ont conduit à un développement très positif (+25 %). Autres nouveautés: le Suprême «Passion Pécan & Caramel», lequel complète la ligne des plaques minces lancée avec un retentissant succès en 2003, et, dans l’assortiment des barres au chocolat Blox, pour les jeunes et ceux qui le sont restés, Blox «Pistache» lancé au printemps et «Biskizz» , un biscuit croquant enrobé de délicieux caramel et chocolat au lait, apparu en septembre. Les ventes importantes réalisées à Pâques ont aussi contribué à ce que Chocolat Frey consolide encore sa position de numéro un en Suisse. Le domaine des produits industriels entièrement apprêtés peut aussi se retourner sur une année réussie. Dans un contexte de baisse des prix, les quantités ont pu augmenter même sans été record, comme l’année d’avant, où la consommation de glaces avait atteint des sommets. Dans le domaine du chewing-gum, l’introduction du paquet M-Budget a été un succès total: il est devenu immédiatement la pâte à mâcher la plus vendue de Migros. En dépit d’une forte concurrence entre marques dans les étagères Migros, des parts de marché ont en outre pu être gagnées dans l’ensemble. Les exportations de chewing-gum se sont également développées de façon très réjouissante et totalisent déjà près de 2/3 du CA. En 2004, la situation sur le front des achats de matières premières a été équilibrée. Les prix très éle-
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M I G ROS FAC T S
vés des amandes et des noix ont été compensés par des prix plus avantageux du cacao. Un projet d’augmentation de la productivité mené en 20 04 rend Chocolat Frey apte à relever les défis du futur et garantit la capacité concurrentielle internationale à l’avenir également. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF) Nombre de collaborateurs
2004 319
255 71 755
2003
303 310 58 731
ESTAVAYER LAIT SA
Les nouveautés appellent le succès Le lancement avec succès de produits nouveaux a été le moteur d’une forte croissance des ventes. Pour la seconde année consécutive, Estavayer Lait a augmenté de plus de 50 millions CHF son chiffre d’affaires annuel. Elle doit ce succès à plusieurs facteurs favorables, notamment la livraison à Migros Zurich de yogourts, de lait pasteurisé et de lait et crème UHT. Par ailleurs, les dix coopératives Migros ont enregistré avec les produits laitiers une augmentation des ventes largement supérieure à la moyenne. Les canaux de vente Scana (restauration) et LeShop (online-shop) ont également contribué à l’augmentation du chiffre d’affaires. A l’exportation, de nouveaux débouchés ont été ouverts en Italie et au Luxembourg ainsi que de nouveaux points de vente en France. Notons aussi que 70 produits nouveaux lancés en 2004 ont joué un rôle moteur dans cette croissance. Ils ont participé pour 6,2 % au chiffre d’affaires d’ELSA. Parmi ces nouveautés, 15 portent la nouvelle marque Heidi, dont le développement est brillant depuis son lancement en avril 2004. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits* CA des exportations (millions CHF) Nombre de collaborateurs * sans produits de négoce
2004 637
2003
76 5
577 42 5
598
562
JOWA SA
La clientèle raffole du pain frais De nouveaux concepts et des produits novateurs attirent la clientèle. Des augmentations durables du chiffre d’affaires et des gains substantiels de parts de marché dans le domaine du pain et des articles de boulangerie ont fait de 2004 une année des plus réussies pour Jowa. Des concepts inédits dans les assortiments des pâtisseries, gâteaux, kouglofs, cakes et des articles précuits, et le pain «Création» surtout, y ont largement contribué. Une nouvelle sorte de pain a été présentée toutes les deux semaines à la clientèle, sous ce label. Cette stratégie porteuse sera poursuivie en 2005. Le projet prioritaire «Avanti» a contribué à assurer et étendre le leadership en matière de prix sur tous ces marchés où la concurrence est vive. En consentant des investissements extraordinaires dans la fabrique de pâtes, Jowa montre son engouement pour les produits suisses de qualité. La nouvelle ligne de spaghettis est la plus performante de Suisse. La fraîcheur est le fil conducteur majeur de tous les efforts déployés sur le marché. Depuis de nombreuses années, cuire le pain sur place est une clé de la réussite de Jowa. L’installation de nouvelles stations de cuisson dans les points de vente de petite et moyenne envergures permet de proposer, jusqu’à la fermeture, outre les produits de qualité connus issus des 8 boulangeries régionales, tout un assortiment attrayant de produits frais. Dans les plus grandes surfaces, des boulangeries maisons ou in-store produisent avec art tout le jour une grande partie de l’assortiment de pains frais. Mais les produits de boulangerie de Jowa convainquent également l’étranger. On peut désormais obtenir les masses de cakes frais dans toute l’Allemagne également. Il a par ailleurs été possible de doper fortement les ventes des appréciés croissants au jambon Jowa en Autriche. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 733
169 7 3 335
2003
711 256 6 3392
M I G ROS FAC T S
M I BELLE SA
De nouvelles marques propres pour Migros Mibelle lance une série d’innovations en réaction aux ventes accrues d’articles de marque. Malgré une année extrêmement difficile, Mibelle a pu augmenter son chiffre d’affaires de 6 %. Ce résultat a été rendu possible grâce à l’importante croissance des exportations, laquelle a plus que compensé le recul des ventes en Suisse. Pour le plus gros client de Mibelle, Migros, l’effet toute l’année durant de la deuxième vague des articles de marque nouvellement lancés – Garnier, Elmex, Meridol, Studio Line, Elsève, Fructis arrivés en mai 2003 – coïncidait avec la troisième vague – Gillette et Nivea dès juillet 2004 – et au transfert de prestations logistiques, lequel a occasionné un recul du chiffre d’affaires avec Migros de 7,4 % depuis le milieu de l’année. Vu cette présence massive de marques, Mibelle a réagi en lançant ses propres innovations pour les marques propres cosmétiques de Migros. Grâce au développement ciblé de «Consumer care and solutions», Mibelle a réussi à augmenter durablement le chiffre d’affaires comme la rentabilité de ses propres marques de cosmétiques avec de grands clients réputés à l’étranger. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 194
390 81 472
2003
183 315 66 439
M ICARNA SA
La viande saine fait des adeptes La viande de veaux M-7 élevés à base de lait entier et de foin augmente la part de marché de la viande de veau Micarna. Les changements structurels dans la branche de la viande battent leur plein. Dans ce secteur marqué par les processus de concentration, Micarna a de nouveau obtenu des avantages comparatifs stratégiques pour la communauté Migros et gagné encore plus la confiance de la clientèle. Une augmentation de 7,1 % du chiffre d’affaires a été rendue possible en dépit des transferts et de la stagnation de la consommation de viande. S’agissant des produits carnés de veau, la part de marché a pu faire un bond significatif en avant grâce à la viande de veaux M-7 élevés à base de lait entier et
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de foin. Il a fallu compenser les prix d’achat en hausse du bétail de boucherie par des mesures d’organisation réduisant les coûts. Le projet de l’industrie Migros «Avanti» a donc été concrétisé avec un degré de priorité élevé et des optimisations adéquatement réalisées dans l’organisation du processus En septembre 20 04, les nouvelles «salles blanches» pour les produits de charcuterie sont entrées en service à Bazenheid. Cela permet d’assurer de la meilleure manière le standard de qualité des produits. Le lancement d’un transfert de données assisté par SAP permet de répondre aux exigences élevées en matière de traçabilité. A la fin 2004, le système de gestion des marchandises SAP a été introduit pour toute la production de charcuterie à Bazenheid. Dès janvier 2005, il sera graduellement réalisé dans la production de Courtepin. La reprise de la société Mérat à Berne a été un jalon important sur la voie de la livraison de produits de commodité et de produits carnés de haute qualité à des marchés tiers – hôtels, restaurants, cantines, etc. Les efforts visant à protéger les non-fumeurs seront poursuivis chez Micarna ces prochaines années. Le principe de l’interdiction de fumer s’applique déjà dès le 1er janvier 2005 à toute l’aire d’entreprise, à l’exception de quelques locaux clairement définis. Dans le cadre du projet «Santé + Motivation», divers soutiens tels des cours de désintoxication, sont proposés au personnel intéressé. Le grand défi de l’année 2005 consistera dans la mise en œuvre du projet «Optima». La concentration renforcée de la production des principaux produits de charcuterie populaires à Micarna apportera de nouveaux avantages à la communauté Migros et à sa clientèle. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits
2004 654
69
610 48
Nombre de collaborateurs
1 478
1 501
2003
70
M I G ROS FAC T S
M I DOR AG
M I FA AG
Bon et avantageux, quoi de mieux?
Des résultats brillants
Les merveilles de carnaval et les produits M-Budget font un tabac auprès de la clientèle et des affaires d’or pour Midor. Même si l’été du siècle et ses ventes de glaces record ne se sont pas reproduits, Midor a réussi de fructueuses ventes et de bons résultats en 2004 également. En dépit de la situation commerciale tendue, des parts de marché ont pu être gagnées dans tous les segments. La stratégie de Midor consistant à proposer des assortiments attrayants et complets à des prix avantageux se voit donc confortée. Le mini a la cote: à côté des merveilles de carnaval Classic appréciées du pays tout entier, Midor a lancé, en 2004, une variante, la Mini. Nombre d’échos favorables et des ventes supplémentaires réjouissantes ont montré que la conception de ce produit pouvait intéresser de nouveaux segments de clientèle tels les petits ménages et les ménages composés d’une seule personne. Le chiffre d’affaires réalisé avec les produits MBudget a quasiment doublé en 2004. Ce bon résultat s’explique surtout par les activités accrues au front et par l’arrivée de trois produits supplémentaires. Pour ne pas lasser sa clientèle, Midor a présenté de nombreuses nouveautés dans les groupes de produits biscuits, glaces, feuilletés pour l’apéro et mélanges prêts à l’emploi. Les deux lignes premium appréciées Créa d’Or et Crème d’Or ont tenu la vedette à la télévision en 2004. Grâce à cet appui et à leur qualité, la vente de ces marques propres stratégiques croît d’une façon supérieure à la moyenne. A l’étranger également, les produits de Midor sont toujours plus appréciés. C’est en en tout cas ce que montre la croissance de près de 20 % par rapport à l’année précédente.
A l’étranger également, on apprécie beaucoup la propreté sur laquelle veillent les produits Mifa. Sur le marché des produits de vaisselle pour l’évier et la machine, Mifa est parvenue à consolider encore nettement sa position de chef de file en Suisse grâce aux marques Handymatic, Manella et Handy et, dans le domaine du nettoyage, avec les marques Potz, MPlus et Hopi. S’agissant des produits de lessive, l’accent a été mis en 2004 sur la refonte de la marque Total qui va bénéficier d’une formule plus performante. Les opérations internationales sur les marchés clés allemand, français et autrichien ont valu de nouveaux volumes intéressants et une hausse des recettes nettes. Ces importantes affaires supplémentaires assurent la capacité concurrentielle internationale et permettent à Mifa de proposer aux consommateurs Migros en Suisse des produits présentant un rapport prix/prestations très intéressant. En sus des ventes à l’exportation de Mifa, 10 millions CHF de chiffre d’affaires à l’exportation ont été réalisés via la société Swiss Industries GmbH, Division Mifa. Dans le domaine des graisses et des margarines, Mifa a lancé avec succès le produit à tartiner Col Balance enrichi de stérols végétaux. Col Balance s’adresse aux consommateurs entendant remédier à leur taux de cholestérol un peu trop élevé.
INDICATEURS
Le flux continu des produits nouveaux et l’amélioration des processus accroissent les ventes de fromages. La centralisation de la fourniture des produits pour les coopératives Migros a permis à Mifroma d’accroître en 2004 ses volumes de production et ses profits, ce dont bénéficie également la clientèle. Un nouveau canal de vente s’est ouvert en outre avec le supermarché en ligne Migros-Shop. ch et LeShop.ch. Le projet majeur de 20 04 a été le lancement de la nouvelle marque Heidi. Des fromages s’ajoutent
Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF) Nombre de collaborateurs
2004 238
2003
69 35
237 81 31
660
684
INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 158
2003
57 16
167 108 22
313
315
M I FROMA SA/M I FROMA FRANCE SA
Heidi fait aussi rouler les meules de fromage
M I G ROS FAC T S
maintenant aux produits à base de lait pur des montagnes suisses de la gamme Heidi. L’automatisation de la production de fromages se poursuit. De nouvelles technologies permettent des emballages de contenance uniforme, notamment pour le fromage à raclette Raccard. Mifroma France est confrontée depuis le début de 2004 à des conditions concurrentielles aggravées. Les enseignes géantes du détail misent en effet sur les segments à bas prix, s’orientant toujours plus vers le hard-discount – le seul secteur du commerce alimentaire en France à croître fortement. Dès lors, il n’est pas étonnant que les exportations de fromages de Suisse en France deviennent toujours plus difficiles. Au début de 20 04, Mifroma France a introduit avec succès le nouveau système informatique SAP. Elle a également terminé l’extension de son centre de production. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits* CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 324
2003
50 7
297 58 4
218
211
* sans produits de négoce
ENTREPRISES MIGROS BIRSFELDEN SA (MBB)
«Nonsolocaffè!» Le succès extraordinaire des machines Delizio stimule fortement la production des capsules. «Delizio. Nonsolocaffè!» – le nouveau système de capsules pas uniquement pour le café a été la vedette de MBB en 2004. Les fantastiques ventes des machines Delizio ont rapidement accru le besoin en capsules si bien qu’une seconde installation de remplissage a été commandée. L’introduction de ce système a permis à MBB d’étendre sa compétence dans le domaine du café à toutes les formes d’offres. La réorganisation du marketing de la FCM a conduit à déplacer le marketing, les ventes et les achats de café, noix, fruits secs, légumineuses, champignons et épices de Zurich à Birsfelden. Cette décision stratégique importante a, dès la mi-2004, fait de la société MBB une entreprise commerciale et de production à part entière pour ses produits. Chiffre d’affaires et recettes ont pu augmenter de façon substantielle en 2004.
INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 167
71
2003
19 6
153 3 5
335
316
OPTIGAL SA
Une stratégie de qualité Les améliorations dans la garde des animaux d’élevage ont encore renforcé la bonne image des produits de volaille. La fraîcheur des produits, leur traçabilité intégrale et le leadership des prix sur le marché de la volaille ont contribué à la poursuite de la consolidation d’Optigal en Suisse. Les investissements réalisés en production et dans la transformation de la viande ont porté leurs premiers fruits. Les améliorations dans la garde des animaux ont renforcé la bonne image des volailles Optigal. Comme les poulets et dindes bio, les poulets du programme M7 disposent maintenant de perchoirs améliorant leurs conditions de détention conformément à leurs besoins. Un plan d’engraissement soutient encore les conditions de vie conformes à l’espèce. Pour toute la production M-7, poulets et dindes inclus, a été instauré un degré de traçabilité encore plus élevé. Un organisme de contrôle indépendant surveille le respect des conditions de la garantie viande en 7 points. Grâce au programme «Avanti», Optigal a pu s’adapter aux conditions du marché libre (de la volaille), telles que les prévoit la politique agricole. Le grand défi à relever dans les 2 ans à venir sera de surpasser les produits importés en matière de qualité. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 164
2003
178 0,2
169 103 0,2
449
461
R ISER IA TAVERNE SA
Tout sous le même toit Le nouveau logo «la riseria» lance une marque homogène pour les produits à base de riz. Tandis que le marché du riz a légèrement augmenté (3 %) par rapport à l’année précédente, Migros a perdu une part de marché totalisant 1 %. Le chiffre d’affaires
72
M I G ROS FAC T S
est néanmoins en hausse. Le marché a été influencé de façon relativement marquée par les produits de commodité. Un développement positif s’est manifesté également dans le domaine de la restauration et au niveau des sous-produits du riz. La décision d’intégrer le marketing des achats dans la Riseria a centralisé tout le domaine du riz de Migros. Tout relève désormais de la même responsabilité, des achats du riz brut à la vente des produits entièrement apprêtés. C’est en décembre que le nouveau logo «la riseria» et que la nouvelle identité visuelle et graphique ont été introduits. Cette marque commerciale et une nouvelle image permettront de vanter la compétence et la garantie de qualité pour les produits à base de riz avec un rapport prix/prestations optimal. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
2 00 4 20
Nombre de collaborateurs
2003
9 0,5
19 9 0,2
26
23
SEBA APROZ SA
Priorité au recyclage Pour la seconde année consécutive, les ventes d’eau minérale ont dépassé les 200 millions de litres. Si les ventes en 2004 de Seba Aproz n’ont pas atteint celles de l’été caniculaire du siècle (20 03), elles ont toutefois été satisfaisantes. L’augmentation du chiffre d’affaires est bonne par comparaison à l’exercice représentatif 2002. Dans le souci de mieux satisfaire encore les besoins de la clientèle, le visage de la marque Aproz a été rajeuni et la nouvelle forme de la bouteille d’eau minérale satisfait encore mieux le critère de fonctionnalité. Aquella poursuit sur la voie du succès avec une bonne croissance. M-Budget, par son positionnement de prix attractif, attire toujours plus de consommateurs. Les eaux Nendaz aromatisées lancées durant l’année se développent de manière satisfaisante. Le volume du PET recyclé a pu être accru fortement dans la production des bouteilles: plus de 50 % des bouteilles sont produites avec 30 % de recyclat de PET. La concurrence sévère dans le domaine alimentaire a contraint Seba Aproz à augmenter fortement ses dépenses de promotion et de publicité afin de solidifier sa position de force dans un contexte toujours plus âpre. Même si ces actions de promotion supplé-
mentaires et les baisses de prix ont eu un effet réducteur sur le bénéfice, elles ont en revanche permis de consolider la position de Seba Aproz comme chef de file sur le marché de détail. Au cours de 2005, le lancement de nombreuses nouveautés enrichira l’assortiment et accroîtra encore sa compétitivité. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 114
2003
7 0,3
124 10 0,6
158
167
WALTER LEUENBERGER AG
Les Anglais apprécient les pâtes de Huttwil Des nouveautés et des spécialités bien reçues en Suisse et à l’étranger. Les activités de développement dans le domaine des pâtes et de la moutarde ont constitué un point fort de 2004. Les pâtes Lilibiggs sont arrivées sur les rayons des petits clients Migros surtout; quant aux spécialités comme les nouilles «sépia», au chili et aux bolets, elles ont été destinées aux plus grands clients d’abord. La moutarde à cuire fraîchement lancée pour la saison des grillades s’est imposée, et comment! D’autres développements devraient également faire de 2005 une année à succès. Les exportations vers la Grande-Bretagne ont augmenté de 10 %, les chiffres de la ligne spéciale «Organic Pasta» ont même connu un boom de 21 %. Les exportations vers l’Allemagne ont beau reculer, elles ont été plus que compensées par les exportations supérieures vers l’Angleterre. La rationalisation a pu être poussée davantage encore dans la production des pâtes via les investissements consentis dans une nouvelle installation«Krawättli». En outre, le taux de charge des installations a pu être amélioré et la place disponible mieux utilisée. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de nouveaux produits CA des exportations (millions CHF)
Nombre de collaborateurs
2004 23
2003
35 5
23 13 5
46
45
M I G ROS FAC T S
73
Entreprise commerciale au sein du groupe industriel
SCANA ALI MEN TATION SA
La restauration espère des jours meilleurs Un nouvel entrepôt frigorifique permet l’extension de l’assortiment. Dans un contexte conjoncturel difficile, le marché tiers pour les restaurants, l’hôtellerie et les entreprises institutionnelles a accusé un léger recul du chiffre d’affaires dû au marché. Les ventes budgétisées ont pu être réalisées dans l’ensemble au niveau des livraisons aux entreprises gastronomiques Migros et à tous les restaurants du personnel des entreprises Migros. L’ambitieux budget 2004 n’a pas pu être tenu du fait des conditions économiques générales. Pour des raisons stratégiques, décision a été prise au début de l’année 2004 d’arrêter les activités de la division SHC-Catering pour la fin juin 2004 et de vendre les différents secteurs commerciaux tels la restauration pour les aînés, les produits frais surgelés et les sauces spéciales à divers partenaires industriels. 38 collaborateurs ont été concernés par la cessation des activités: grâce à un centre de mobilité et à un plan social exemplaire, 29 d’entre eux ont retrouvé un emploi. Scana se concentre désormais pleinement sur sa
compétence première du commerce de gros en denrées alimentaires. L’autorisation de construire pour l’extension de l’entrepôt de Regensdorf a été délivrée en juin une fois l’étude d’impact sur l’environnement menée à bien. Le premier coup de pioche a été donné le 1er octobre 2004 et entre-temps la construction a progressé à pas de géant grâce aux bonnes conditions météorologiques. Du fait de la réaffectation des anciens locaux de production SHC dans un entrepôt frigorifique, l’assortiment congelé pourra augmenter dans des proportions considérables pour la mi-2005 déjà. La dernière main ayant été mise à l’entrepôt de Regensdorf, les conditions sont réunies pour des assortiments complémentaires importants sur le plan stratégique. Les produits issus de l’industrie Migros en font également partie. Le lancement du commerce des surgelés est par ailleurs projeté. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de collaborateurs
2004 213
216
2003
195 242
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Entreprises de services Hotelplan SA La Grande-Bretagne et l’Italie en tête Les sociétés étrangères représentent déjà 58 % des produits nets d’Hotelplan La conjoncture est restée morose et la concurrence s’est durcie sur le marché du voyage en 2004. Ce qui a surtout conduit à gérer au plus serré les capacités sur les avions et dans les hôtels, et à modérer les investissements. Avec un chiffre d’affaires accru de 7,5 % à 1,79 milliard CHF et une légère réduction des frais d‘exploitation, le groupe Hotelplan boucle son exercice 2004 avec un bénéfice après impôts de 13,4 millions CHF, soit au niveau de l’année précédente. C’est un résultat remarquable dans le contexte international de la branche. La concurrence vive sur les prix – surtout sur le marché important du tourisme qu’est la Suisse – ainsi que la tendance croissante aux réservations de dernière minute ont toutefois pesé sur la marge qui rétrograde de 0,2 point de pourcentage. Hotelplan Swiss Group a enregistré une légère augmentation du nombre de passagers et du chiffre d’affaires à 709,7 millions CHF. Le résultat de la compagnie aérienne Belair est satisfaisant, une fois de plus. Les marchés sources de l’étranger ont gagné en importance. Leur contribution au résultat global atteint maintenant 58 %. Une part du bon résultat du groupe est à mettre au compte de la société britannique Inghams Travel Ltd., dont le résultat 2004 atteint aussi un record. Le même constat vaut pour le groupe Hotelplan en Italie, qui a dégagé une croissance remarquable et affiche un bénéfice d’exploitation réjouissant. Le groupe Interhome, présent dans 14 pays d’Europe, a amélioré son résultat opérationnel de 18,6 % à 2,2 millions CHF. Les hôtels et les centres de vacances Horizonte ont augmenté leur chiffre d’affaires brut de 2,7 % à 38 millions CHF. Hotelplan a particulièrement veillé en 2004 à l’impact social de ses activités. Une évaluation de l’Unicef révèle que l’exploitation sexuelle commerciale menace plus de deux millions d’enfants et d’adolescents. En signant le «Code de conduite», Hotelplan s’est engagé à défendre les droits des enfants et à les protéger contre l’exploitation sexuelle par le tourisme. Un projet de protection des enfants a été lancé cet été en liaison avec l’Association pour la protection de l’enfant/ECPAT, et avec le soutien de l’ONU et de l’OMC. Après une intense rencontre de tout le personnel au siège d’Hotelplan sur ce thème et des actions similaires chez les partenaires étrangers, l’effort de persuasion vise maintenant un nombre maximum de voyagistes en Suisse et à l’étranger. M. Claus M. Niederer ayant atteint l’âge de la retraite après neuf années à la tête d’Hotelplan, la direction du groupe a été reprise le 1er octobre 2004 par M. Christof A. Zuber. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de collaborateurs Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)
2 00 4 1 792
3 770 30,2 15,6
2003
1 667 3 854 32,3 40,7
M I G ROS FAC T S
LI MMATDRUCK SA
Des emballages remarqués et primés Des emballages innovateurs de Limmatdruck sont récompensés par des distinctions en Suisse et à l’étranger. La croissance du secteur des emballages en carton a atteint le chiffre très satisfaisant de près de 8 % en 2004. Les principaux vecteurs de cette croissance sont les emballages pour des marques haut de gamme et les produits pharmaceutiques. Les locomotives sont ici les emballages de fondue, dont Limmatdruck/Zeiler a pratiquement le monopole en Suisse. Parallèlement aux emballages physiques, le management des données d’emballages et le développement de nouveaux emballages jouent un rôle toujours plus important. Le développement du logiciel-maison «PackagingShop» a permis d’abaisser les coûts de fabrication et de raccourcir durablement le temps de production. Neuf prix attribués lors de concours d’emballages nationaux et internationaux attestent de notre forte capacité d’innovation pour des produits comme le riz, le chewing-gum et les allume-feu. Les allume-feu à eux seuls nous ont valu cinq distinctions de la branche: une suisse, une allemande, deux européennes et un prix international. Dans le domaine global des prestations de médias, nous avons poursuivi la concentration dans des créneaux spécifiques. Notre éventail de prestations se concentre ainsi sur le conseil en production, l’Electronic Publishing, l’Internet, le Call Center et la Lettershop. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de collaborateurs Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)
2004 227
569 21,3 9,8
2003
212 566 17,4 12,5
M IGROL SA
Un carburant diesel encore plus propre Migrol innove en montrant que l’on peut dépolluer encore mieux les véhicules diesel. Les prix pétroliers ont poursuivi leur hausse en 2004, ce qui s’est répercuté sur l’activité principale de Migrol. A l’achat, ils ont coûté jusqu’à 50 % de plus par rapport à la fin 2003, ce qui a eu un impact direct sur les prix de vente du mazout et poussé les consommateurs à la circonspection. La hausse a été moins dramatique sur
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le prix de vente des carburants, en raison de la fiscalité élevée sur ces produits. Les stations-services ont du coup été moins affectées que le mazout. Ces hausses et l’avènement de technologies nouvelles comme la géothermie ont encore nourri la tendance à la contraction du marché suisse du mazout en 2004. Migrol a toutefois préservé ses ventes, du fait qu’elle couvre bien son marché, et a ainsi gagné des parts de marché. Après les températures record de l’été 2003, les ventes annexes des stations-services n’ont plus connu un tel essor. Les boissons et les glaces, surtout, n’ont pu rattraper les niveaux exceptionnels de l’année antérieure. En de nombreux endroits (cantons de Lucerne et de Fribourg, par exemple), des restrictions – par exemple sur les plages horaires d’ouverture – n’ont rien arrangé. Les ventes de carburant ont été très satisfaisantes, grâce aux points Cumulus offerts aux titulaires d’une Migrol Private Card et aux autres promotions Cumulus bénéficiant à tous les clients. Migrol a été la première de sa branche à lancer en Suisse, au mois de juin, un carburant diesel de grande consommation à fraction biologique: Greenlife Plus contient 5 % d’ester méthylique d’huile de colza, qui ne produit pratiquement pas de CO2 additionnel. Ce qui prouve qu’on peut, à peu de frais, et sans compromettre le confort du véhicule, réduire encore les rejets de CO2 des véhicules diesel en Suisse. Migrol a fêté en 2004 son cinquantenaire par de nombreuses activités bénéficiant à sa clientèle – qui s’est montrée très intéressée par les offres spéciales des boutiques et les promotions sur le mazout – ainsi qu’à son personnel. Le tout couronné par un concours à l’intention des clients des stations-services et des acheteurs de mazout, doté de 3,2 millions CHF de prix (500 000 prix immédiats et 5555 prix principaux). Une fois encore, le gros des investissements est allé à l’extension et au renouvellement du réseau de stations (Manno, Rolle et Sursee, par exemple). Sur le plan logistique, l’offre de Carbura a permis de fermer et de démolir le stockage de Courtaman FR, rendu inutile par la réduction des stocks obligatoires. INDICATEURS Chiffre d’affaires (millions CHF) Nombre de collaborateurs Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)
2004 1 248
318 40,0 15,3
2003
1 144 333 38,3 26,7
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Banque Migros
Migros: la marque de confiance La progression de la clientèle, des crédits et de l’épargne améliore le bénéfice net. Si les banques avaient pâti ces dernières années d’une conjoncture morose et du repli de la Bourse, le premier semestre 2004 a été plus favorable sur les deux plans. Mais le retour rapide de mouvements boursiers défavorables et les résultats décevants de certaines entreprises n’ont pas tardé à tempérer des prévisions trop optimistes. Les crédits ont été dynamisés par des taux d’intérêt toujours bas, qui ont nourri une vive demande immobilière et rendu le service de la dette relativement léger pour les emprunteurs. Cela dit, les banques ont continué de s’arracher les bons emprunteurs et les immeubles de qualité, ce qui a encore comprimé leur marge. La souplesse de ses prix a une fois de plus valu à la Banque Migros cette année un afflux de nouveaux clients et accru le volume de ses crédits. Au passif, la plupart des banques ont encore reçu en 2004 un important volume de dépôts, ce qui témoigne du goût général pour l’épargne au sein de l’économie nationale. Sur ce terrain aussi, la Banque Migros a progressé plus rapidement que le marché, en offrant des conditions attrayantes, en se montrant proche de sa clientèle et en s’appuyant sur la confiance qu’inspire la marque Migros. A signaler encore les bons résultats de la gestion de patrimoine, ainsi que l’arrivée de nouveaux clients dans cette activité. Dans l’ensemble, la Banque Migros est parvenue à maintenir le niveau de ses produits opérationnels, la contraction des soldes d’intérêt ayant été contrebalancée par l’amélioration des recettes sur commissions. Le risque encouru sur les titres et devises détenus pour compte propre a été spécifiquement limité, de façon à réduire autant que faire se peut l’exposition à des facteurs non contrôlables. Les charges de personnel et de fonctionnement sont bien maîtrisées, le risque du crédit est bien circonscrit. Tout cela s’est traduit par un bénéfice net en sensible amélioration. La Banque Migros a gagné une nouvelle implantation prometteuse avec l’ouverture au mois de novembre d’une nouvelle agence à Neuchâtel. Elle continue d’étendre son réseau, pour servir toujours mieux sa clientèle, avec l’ouverture prévue pour la mi-2005 d’une agence à Uster; d’autres sites sont à l’étude. Malgré l’accroissement de son volume d’affaires et du nombre de ses clients, et en dépit de la densification de la réglementation imposée aux banques suisses, la Banque Migros n’a pas eu be-
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soin d’accroître l’effectif de son personnel: au lieu de cela, elle améliore constamment ses modes opératoires pour se rendre plus efficace. Dans le droit fil de ses lignes directrices, la Banque Migros a continué de se dévouer avec passion à sa clientèle en 2004, à faire preuve d’audace, à se renouveler, et ainsi à valoriser les fonds qui lui sont confiés. Les perspectives sont bonnes pour 2005. INDICATEURS
Total du bilan (millions CHF) Bénéfice brut (millions CHF) Rendement du capital (en %) Nombre de collaborateurs
2004 27 480 83,2 11,5 1 102
2003
26580 74,5 11,2 1 097
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Logiwique et informatique
CEN TRE DE DISTR I BU TION M IGROS DE SUHR (MVS)
de la direction de Micarna, est en fonction depuis le 1er octobre 2004.
Nouveau record L’installation optimisée va bientôt battre le nouveau record de 8500 palettes par jour. D’intenses mesures d’optimisation ont marqué l’année 20 04 au Centre de distribution Migros de Suhr. Après que la vitesse de croisière a été atteinte, le programme d’augmentation du rendement «Fit 05» a été lancé. Ses quelque 85 mesures dans les domaines de l’organisation, des processus et de la technique doivent permettre de réduire les coûts d’exploitation de 30 %. Ces mesures ont nécessité des investissements de l’ordre de 20 millions CHF. L’installation existante a été agrandie, en particulier par un assemblage des marchandises en petites quantités et des articles à rotation lente. On prévoit une augmentation de la production de 30 %. Les rendements ont pu être nettement augmentés dans tous les domaines. On a obtenu en 2004 une amélioration de 5 % à l’entrée des marchandises et de 24 % à leur sortie. L’augmentation de rendement dans l’assemblage des marchandises a été de 11 %. Durant la semaine record, 1,43 million d’unités commerciales ou 32 000 palettes ont été livrées. Avec la distribution de 8 500 palettes en un jour, un nouveau record a été établi. Grâce au lancement de l’assemblage des marchandises en petites quantités et des articles à rotation lente, la production va encore faire un bond. L’augmentation de productivité s’est accompagnée d’une amélioration durable des indices de qualité. On a ainsi atteint les valeurs-cibles fixées: erreurs d’assemblage des marchandises < 0,5 %, réductions techniques < 0,3 %, taux de livraison des tournées > 98 %. Walter Strebel, qui a dirigé MVS pendant la phase de mise en place, a quitté l’entreprise après que la vitesse de croisière a été atteinte avec succès. Son successeur, Daniel Waltenspühl, auparavant membre
EN TREPR ISE DE DISTR I BU TION M IGROS DE NEUENDORF (MVN)
Transformation réussie Le plus grand défi des 30 années d’histoire de l’entreprise de distribution de Neuendorf a été relevé avec succès. 20 04 a été entièrement sous le signe du passage de l’ensemble du groupe au système de gestion centralisée des marchandises (ZWW), avec rattachement des systèmes IT aux logiciels SAP. Cette réorganisation sans interruption des livraisons a constitué le plus grand défi des 30 ans d’histoire du MVN. Dans les domaines Non-Food / Near-Food, ces réorganisations se sont terminées avec succès. Le domaine des produits surgelés suivra en 2005. Les paquets de logiciels finances et gestion des salaires ont été installés sur SAP en janvier 2005 conformément aux normes du groupe. Il sera ainsi possible d’échanger électroniquement les données produites selon des directives unifiées et de profiter des synergies lors des adaptations de logiciels. Depuis cette année, les prestations logistiques de Non-Food et de Near-Food ne sont plus compensées sur la base de la valeur des marchandises livrées, mais sur celle des prestations offertes. Ce tarif axé sur les processus et les prestations doit permettre, en collaboration avec le marketing FCM, d’optimiser et donc de rendre plus avantageuses toutes les procédures le long de la chaîne de la valeur ajoutée. Une passerelle couverte de plus de 200 mètres de longueur a été construite par-dessus la voie CFF pour permettre le passage direct des personnes entre les secteurs d’exploitation Non-Food et entrepôts surgelés et d’économiser ainsi près d’un kilomètre de trajet.
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On a pu renoncer au restaurant du personnel des entrepôts surgelés. Tous les collaborateurs de Neuendorf mangent dorénavant dans le restaurant du personnel de l’entreprise principale, qui a été réaménagé.
LOGISTIQUE TRANSPORT
Toujours plus de conteneurs de collecte Les systèmes conçus assurent que les marchandises du monde entier arrivent dans le bon magasin Migros. Transports nationaux Sous la direction de Logistique Transport, la large adaptation des taxes RPLP a été élaborée et mise en œuvre en collaboration avec les représentants des coopératives, de l’industrie et des entreprises de prestations logistiques. Le projet «ProRail» lancé avec Cargo CFF arrive dans sa phase décisive. Les objectifs définis jusqu’à aujourd’hui ont pu être atteints grâce aux efforts conjoints et au travail de planification et de détail. On a notamment pu instaurer des transports triangulaires avec différentes entreprises et fournisseurs Migros, ce qui permet de mieux utiliser les moyens engagés. Le Centre de distribution Migros de Suhr (MVS) peut faire la rétrospective d’une année complète de transports de distribution. Après la modification du déroulement d’une journée à fin 2003, la fiabilité des distributions a pu être grandement augmentée. On garantit que les livraisons se font aux magasins pendant la fourchette horaire convenue. L’augmentation de rendement a permis d’abaisser fortement les coûts totaux des transports. Transports internationaux Avec l’accroissement constant des marchandises en provenance de Hongkong, de Shanghai et de Tuticorin (Inde), le volume des conteneurs de collecte Migros a encore pu être augmenté de 10 %. Dorénavant, les conteneurs d’habits sont directement transportés du lieu d’origine à l’Entreprise de distribution Migros de Volketswil (MVV). Le paiement des droits de douane se fait sur place à Volketswil par les Entreprises Migros de Birsfelden (MBB). Cela a permis d’abaisser les frais et le temps de transport. Un projet similaire est actuellement à l’étude pour l’Entreprise de distribution Migros de Neuendorf (MVN). Management des engins échangeables Migros (MEEM) Le projet MEEM a été lancé début 2004 dans le but d’optimiser les flux d’engins échangeables (palettes,
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caisses plastiques) dans la communauté Migros. En une année, toutes les procédures ont été examinées, des variantes de solution proposées et la variante optimale mise en œuvre. Quelque 600 entreprises suisses et étrangères ont été rattachées. Depuis le 1er janvier 2005, tous les partenaires MEEM travaillent avec le nouveau système. Cela permet une meilleure transparence des stocks et une réduction des coûts. De plus, le rendement et la capacité concurrentielle des engins échangeables sont augmentés et un système unifié est introduit pour tous les partenaires.
SERVICES IT
Réapprovisionnement automatique Le système SAP-Retail le plus grand d’Europe a été mis en service avec succès. Avec le rattachement de tous les assortiments habillement, le système SAP de gestion centralisée des marchandises (ZWW) est entièrement entré en service en 2004 pour le domaine Non-Food. Ce système traite quelque 530 0 0 0 articles des assortiments Do it + Garden, Micasa, produits d’usage courant, sport et habillement et remplace automatiquement les produits vendus quotidiennement dans 594 magasins. Le réapprovisionnement automatique implique que tous les jours quelque 20 000 positions de réapprovisionnement des magasins (ex-commandes), comprenant jusqu’à 1,3 million de positions d’articles, sont calculées et livrées par l’Entreprise de distribution Migros de Neuendorf (MVN). Toutes les commandes, créations d’assortiments et procédures de commande avec 3235 fournisseurs sont aussi traitées par ce système. Les 250 plus gros fournisseurs sont complètement intégrés électroniquement. Beaucoup d’autres le seront ces deux prochaines années. Les assortiments centraux (assortiments secs et articles d’hygiène/cosmétique) du domaine Food/Near-Food tournent aussi de façon centralisée pour tous les magasins sur un autre système SAP-Retail à l’exception des produits surgelés. Ces deux systèmes garantissent une disponibilité parfaite. Les ambitieux délais de réalisation ont tous pu être respectés et le calendrier initial a même pu être raccourci de deux ans, ce qui a permis d’économiser 20 % sur les coûts du projet. La distribution du logiciel de caisse unifié progresse bien. Trois coopératives Migros travaillent déjà dans tous leurs magasins avec le nouveau logiciel. L’assistance de l’écran tactile est très appréciée par le personnel de caisse. Cette nouvelle possibilité réduit
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notablement les coûts de formation et facilite aussi le travail à la caisse. Le projet SAP-Campus avance également bien dans la région pilote de Suisse orientale. Ce système moderne d’administration des cours, voire de campus, permettra dans le futur de gérer l’administration des Ecoles-clubs de façon unifiée via l’exploitation IT centralisée. L’exploitation des systèmes centralisés reste stable pour les entreprises de l’industrie Migros. Il en va de même des systèmes de comptabilité et de gestion du personnel, ainsi que des applications spéciales comme les paiements centralisés, la consolidation centrale, la bourse électronique des emplois et l’administration des cours, les archives électroniques de facturation et beaucoup d’autres. Exploitation stable signifie que tous les systèmes impliqués pour les marchandises sont disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Un «laboratoire» spécial teste les possibilités d’application des nouvelles technologies comme les solutions sans fil et les «RFID-tags» sur les palettes ou les articles et examine les possibilités d’utilisation future. Migros poursuit activement les développements futurs,
analyse sérieusement les effets sur les clients et sur les procédures internes et examine les avantages potentiels. Une mise en œuvre éventuelle dans le flux interne des marchandises, même au niveau des magasins, nécessite une autorisation des instances de Migros. Parallèlement aux grandes activités d’élaboration de projets, les procédures d’exploitation IT ont été rassemblées en unités plus grandes lors de projets de réorganisation, ce qui a permis de réduire les coûts. En même temps, de nombreux domaines d’activités des collaborateurs ont été étendus et rendus encore plus intéressants. Après les difficultés initiales de changement et d’adaptation, tous les collaborateurs se sont bien intégrés aux nouveaux domaines d’activités.
Presse Migros Refonte des journaux «Brückenbauer» devient «Migros-Magazin», et «Construire» «Migros Magazine». 42 ans après la fondation de «Brückenbauer» et de «Construire», son équivalent suisse romand, ces journaux ont été refondus fin mai 2004 selon un nouveau concept – matériel et optique. Ils ont de plus été rebaptisés. Les journaux Migros se nomment désormais «Migros-Magazin» et «Migros Magazine». Changement de nom et relaunch ont suscité des échos en majorité positifs de la part des lecteurs comme des annonceurs. Le tirage hebdomadaire des deux titres a été relevé fin août d’environ 300 000 exemplaires, passant à quelque 2,09 millions. Grâce au relaunch de septembre 20 03, «Azione» a pu augmenter son lectorat de 13,6 %, et son tirage à la fin de l’année d’environ 27 0 0 0 exemplaires. Ces journaux supplémentaires iront aux clients qui, bien que détenteurs d’une carte M-Cumulus, n’étaient pas coopérateurs, et ne les recevaient donc pas encore.
«Saisonküche», «Cuisine de Saison» et «Cucina di Stagione» ont également étendu massivement leur diffusion et augmenté leur lectorat de 6,6 % à 698 000 lectrices et lecteurs. Ce qui fait de ce magazine consacré à la cuisine la cinquième revue du pays. INDICATEURS JOURNAUX Migros-Magazin (Brückenbauer) Migros Magazine (Construire) Azione TOTAL INDICATEURS REVUES DE CUISINE Saison-Küche Cuisine de Saison Cucina di Stagione TOTAL
TIRAGE
LECT O R AT
1549788 473650 76354 2099792
2094000 575000 100000 2769000
TIRAGE
LECT O R AT
136659 38553 11698 186910
514000 147000 37000 698000
Sources: REMP, Bulletin des tirages 2 0 04 et Mach Basic 2 0 04.
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Sponsoring
Soutien et publicité Le sponsoring favorise le démarrage de manifestations – et fait de la propagande à Migros. Migros s’engage en tant que sponsor de nombreuses manifestations et institutions de toutes les régions de Suisse. Elle contribue ainsi à la grande diversité de la scène culturelle et du sport populaire en Suisse. Clientes et clients, collaboratrices et collaborateurs, tous profitent de mille manières de ce sponsoring – réduction sur les billets d’entrée, services attrayants, programmes variés des manifestations. Au contraire des activités du Pour-cent culturel, le sponsoring Migros arbore clairement sa marque ombrelle, et utilise ouvertement les manifestations comme plates-formes de présentation de ses propres marques stratégiques et marchés spécialisés. Migros concentre ses activités de sponsoring sur les domaines suivants: sport de la marche, inline-skating, ski, cinéma, festivals open-air rock/pop et «Show et Spectacle». En 2004, Migros s’est engagée dans le cadre des manifestations suivantes: Sport de la marche Sponsor principal de douze des plus grands marathons, avec environ 150 000 participants dans toute la Suisse. Sponsor de la relève de la Fédération suisse d’athlétisme, l’organisation faîtière du sport de la marche en Suisse, qui compte quelque 300 000 adhérents actifs. Sponsor en titre du «Migros Sprint» dans toute la Suisse, avec 40 000 participants âgés de 10 à 16 ans. Ski Sponsor en titre du «Grand Prix Migros» avec quelque 6500 participants âgés de 8 à 15 ans et un nombre multiple d’accompagnateurs, lors de 14 manifestations dans toute la Suisse.
Sponsor principal du camp de ski annuel pour jeunes à la Lenk – 600 enfants de toute la Suisse se voient offrir une semaine de ski gratuite à la Lenk. Inline-skating Sponsor principal de la «Swiss Inline Cup» avec plus de 20 000 participants dans le cadre de huit manifestations dans toute la Suisse. Sponsor principal du «Monday Night Skate» avec plus de 80 000 participants dans plusieurs villes suisses. Festivals open-air Sponsor principal de six festivals open-air les plus grands et les plus renommés, réunissant plus de 450 000 visiteurs dans toute la Suisse: Saint-Gall, Locarno, Gurten, Paléo, Zofingue et Gampel. Cinéma Sponsor de quatre des plus grands cinémas openair, avec environ 180 0 0 0 spectateurs à Bâle, Berne, Genève et Zurich. Sponsor principal de la «Lanterne magique», le Ciné-club pour enfants de sept à douze ans, avec plus de 60 clubs locaux et environ 25 0 0 0 membres dans toute la Suisse. Show et spectacle Sponsor principal de différentes productions de comédies musicales («Fame», «My Fair Lady», «Saturday Night Fever», etc.) et autres shows populaires («Salto natale», «Karl’s kühne Gassenschau», «Das Zelt»), avec chaque année plus de 400 000 spectateurs dans différentes villes de Suisse.
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Politique économique
La Suisse ne vit pas que de l’exportation Migros s’engage en faveur de meilleures conditions cadres pour le commerce de détail. La Suisse, un «îlot de cherté» La discussion sur l’«îlot de cherté» que représente la Suisse a causé de forts remous en 2004. Migros a résolu d’aborder proactivement la question des prix, passionnément débattue, en créant la transparence. Une étude de politique économique a permis de montrer de façon détaillée pourquoi le commerce de détail est plus cher en Suisse qu’en Allemagne. Selon les statistiques officielles, le prix d’un panier représentatif de denrées alimentaires est en moyenne 31 % meilleur marché en Allemagne; la différence est plus flagrante encore pour la viande et les produits laitiers. La marge du commerce de détail suisse dans le secteur alimentaire équivaut pratiquement à la marge du commerce de détail allemande, soit environ 29%. Vu le niveau de prix plus bas en Allemagne pour un panier d'achat comparable, 21% à peine vont au détailliste. Cette situation est due aux salaires, qui grèvent nettement plus les marges en Suisse; mais la RTPL et les coûts importants de la sécurité alimentaire (pour laquelle, en Suisse, diverses autorités demeurent compétentes) pèsent aussi dans la balance. La différence moyenne des prix de denrées alimentaires est due pour plus d’un tiers au «handicap quant aux matières premières» dans le domaine agricole. Ce désavantage est dû aux marchés d’approvisionnement, encore trop fortement régulés. Les écarts de prix sur les matières premières n’ont qu’à peine diminué par rapport aux pays qui nous entourent. Les prix sont toujours 100 à 200 % plus élevés que le prix de comparaison dans l’UE. Migros s’engage dans divers domaines en faveur de conditions cadres plus flexibles. La révision de la loi fédérale sur les douanes réglemente la réduction de la protection aux frontières lorsque des matières
premières étrangères sont l’objet d’un «perfectionnement actif» en Suisse et lorsque des matières premières suisses sont soumises à un «perfectionnement passif» à l’étranger. La libéralisation, qui permettra d’accentuer la pression concurrentielle sur les marchés domestiques cloisonnés, se traduira par une baisse des prix. Malgré la forte résistance des représentants de l’agriculture au Conseil national, un succès remarquable a pu être atteint. La compétitivité dans le domaine de la viande, pour l’heure dans les secteurs de la volaille et du porc, dépend fortement du prix des aliments pour animaux. La part des coûts imputables aux aliments pour animaux se situe entre 45 et 60 % dans ces secteurs. La branche de la viande et le commerce de détail sont intervenus en commun auprès du Conseil fédéral pour que les prix des aliments pour animaux, aujourd’hui considérablement soutenus, soient abaissés à un maximum équivalent au double du prix de l’UE. Les Bilatérales II et l’OMC Les Bilatérales II constituent une chance pour la Suisse, pour le commerce de détail et pour l’industrie alimentaire. L’accord sur les produits agricoles transformés améliore la compétitivité de l’industrie agricole en ce qui concerne les exportations vers l’UE; les réductions douanières facilitent l’accès au marché suisse. Pour les produits transformés riches en matières premières, tels les pâtes alimentaires, les produits de boulangerie, le pain et le chocolat, les prix à la consommation devraient chuter de quelques pour cent. A moyen ou à long termes, la convention cadre conclue en août par les pays membres de l’OMC devrait nettement améliorer l’accès au marché des matières premières agricoles. Certaines estimations indiquent que l’on peut escompter des réductions allant jusqu’à 20 % pour les matières premières agricoles.
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Faire ses courses sept jours sur sept dans les gares En 2005, le combat pour améliorer les conditions cadres du commerce de détail débouchera sur un scrutin. Les syndicats veulent restreindre les possibilités d’achat du dimanche dans les gares, qui sont déjà limitées. Ils ont lancé le référendum contre l’assouplissement minimal des ventes du dimanche dans les gares de moyenne et de grande tailles ainsi que dans les aéroports. Ce faisant, ils ont rejeté l’offre généreuse des CFF d’ancrer dans les contrats immobiliers des suppléments de salaire de 50 % pour le travail dominical. Migros s’est engagée de manière décisive en faveur d’une réglementation flexible, laquelle prend en considération les besoins de la clientèle, qui évoluent, tout en s’appuyant sur un large soutien régional. Le service public, que les syndicats défendent justement avec véhémence, bénéficie en outre de la nouvelle réglementation, conçue sur le mode fédéraliste. Nous avons la conviction de pouvoir convaincre les citoyennes et les citoyens par les faits. C’en est un notamment que l’Allemagne, prétendument si bureaucratique,
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connaît aujourd’hui des horaires d’ouverture de magasins plus libéraux que la Suisse. Les commerces y sont ouverts du lundi au samedi entre 8 et 20 heures, et une libéralisation accrue est d’ores et déjà prévue. Construisons plus rapidement! Depuis des années, l’Association Transports et Environnement (ATE) s’en prend, dans de vastes zones de la Suisse alémanique, à la construction ou à l’agrandissement de centres commerciaux, bien qu’ils soient planifiés de manière conforme à la zone et que l’on ait vérifié leur conformité aux exigences environnementales. L’application systématique du droit de recours des associations bloque des projets de Migros à hauteur d’un milliard CHF. Migros, qui a publiquement critiqué cette politique d’obstruction conduite par l’ATE, s’engage au sein de divers instances pour que cet instrument ne puisse plus être utilisé abusivement à l’avenir. Ce sujet brûlant est irrévocablement à l’agenda politique en raison notamment du conflit qui s’est déchaîné quant au stade du Hardturm, à Zurich.
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Personnel et ressources humaines
EFFEC TI F DU PERSONNEL
PART DES FEMMES
(nombre de personnes et de postes à plein temps)*
(personnes et postes à plein temps en %)*
80 000
60
60
40 000
58,5
58,2
58,5
58,8
58,8
51,7
51,5
51,9
51,7
51,8
2000
2001
2002
2003
2004
55 20 000 10 000 0
50 2000
2001
2002
2003
50
2004
* y comp. Globus et étranger * y comp. Globus et étranger
Têtes A plein temps
Têtes
Têtes
A plein temps
A plein temps
2000
2001
2002
2003
80 948 59 222
82 018 62 133
83 149 62 400
81 600 60 570
2004 79 688
59 812
La part des collaboratrices au sein de Migros est constante depuis des années déjà, elle s’élève à 58,8 %. Les dix coopératives Migros, qui occupent près de 65 % de femmes, ont une influence déterminante sur ces chiffres. Les entreprises industrielles présentent un tableau exactement opposé, avec environ 35 % de femmes. Le nombre d’hommes et de femmes est équilibré dans les entreprises de services.
Effectif du personnel En 20 04, le nombre total des collaborateurs a de nouveau légèrement régressé (nombre de personnes –2,3 %, postes à plein temps –1,25 %). Dans le groupe Migros, l’évolution positive du chiffre d’affaires a été possible grâce aux optimisations réalisées sur les PART DE COLLABORATEURS SOUM IS structures et les processus (gestion centralisée des À LA CCN T/CEC (personnes et postes à plein temps en %)* marchandises) tout en conservant le même nombre de 100 93,6 96,5 95,9 96,0 94,3 postes à plein temps. En raison de la centralisation, des100 emplois des coopératives ont été transférés à la FCM. Les restructurations au sein de la Fédération des coo85 pératives Migros n’exerceront une influence notable 80 74,7 81,8 81,4 83,0 76,3 sur les chiffres de l’effectif qu’à partir de 20 05. Le groupe Globus, qui a poursuivi sa restructuration en 70 2004 (ABM, Oviesse, séparation de sociétés à l’étran2000 2001 2002 2003 2004 ger), a contribué dans une mesure décisive à la baisse 60 de l’effectif du personnel pour l’ensemble du groupe. * groupe M en Suisse, sans Globus Têtes A plein temps La part des cadres sur l’effectif total est de 5,6 %. 59 683 collaborateurs du groupe Migros sont assujettis à la Convention collective nationale de travail (CCNT) ou aux Conditions d’engagement des cadres
M I G ROS FAC T S
(CEC). Ceci équivaut à une proportion de 83,0 % (année antérieure 81,4) du personnel. Converti en postes à plein temps, le chiffre est encore plus impressionnant: 96,0 % (52 063 postes).
20 TAUX DE FLUC TUATION (en %)* 18
14,38
16,31
12,55
11,49
10,69
15 14
10
10 2000
2001
2002
2003
2004
* sans Globus
Le taux de fluctuation au sein du groupe Migros a baissé pour la troisième fois de suite. Il était encore de 10,7 % en 20 04 (11,5 % en 20 03). La structure du 20 personnel Migros présente un taux élevé de collaborateurs faisant partie de l’entreprise depuis de longues années. Santé Des programmes de prévention d’accidents et de maladies professionnelles sont mis en œuvre systémati15 quement et durablement. Toutes les entreprises Migros disposent de solutions appropriées sur le plan pratique. La solution de groupes d’exploitation des coopératives est constamment adaptée aux conditions changeantes, les structures et instruments de la sécurité au travail comme de la protection de la santé font l’objet d’un développement continu et adapté à notre temps. D’autres solutions interentreprises sont mises au point pour les entreprises industrielles et celles œuvrant dans le secteur des services. Pour un groupe d’entreprises tel que Migros, la maternité fait à l’évidence partie intégrante de la politique d’entreprise et du personnel. Elle se transforme sans heurts en une politique familiale promue au sein de l’entreprise. La protection des femmes enceintes ou allaitantes engagées dans un rapport de travail n’est certes qu’une partie d’une telle politique de la famille. Mais elle a, du fait du taux élevé du personnel féminin, une importance générale d’ordre structurel. L’application de l’ordonnance sur la protection de la maternité a constitué un grand défi car, au moment de sa publication, il n’y avait à disposition ni méthodes ni instruments, ni concepts pratiques pour concrétiser dans l’entreprise cet aspect de la protection de la mère. Migros a comblé ce vide constaté sur le
85
plan de la méthode et des instruments. Elle dispose aujourd’hui de bases, méthodes et structures garantissant une exécution efficace, praticable et économique de l’ordonnance sur la protection de la maternité, à l’échelle nationale. L’intégration des handicapés représente un défi particulier. Migros offre dans ses entreprises un emploi à plus de 850 personnes atteintes d’un handicap. Ceci équivaut approximativement à 1,2 % du personnel (la moyenne suisse étant de 0,8 %). Egalité des chances L’égalité des chances est un principe prioritaire à Migros, et il est inscrit dans la CCNT. La réalisation de l’égalité des chances entre femmes et hommes est encouragée sur les lieux du travail. PART DES FEMMES DANS L’EFFEC TI F DES CADRES (en %)* 20
17,5
15,72
18,49
2000
2001
18,51
19,0
19,57
2003
2004
15 2002
* sans Globus
Depuis l’introduction des nouveaux niveaux de cadres dans le groupe Migros à fin 1998, où ces derniers ont été ramenés de sept à deux, le taux des femmes assumant une fonction de cadre est en constante augmentation. En 2004, il était de 19,57 %. Le système de conduite et de rémunération axé sur la fonction et le mérite individuel de la communauté Migros M-FEE sert d’appui aux fins de réaliser l’égalité des salaires pour un travail équivalent. L’introduction de ce système dans toutes les entreprises Migros progresse rapidement. Le taux de l’effectif travaillant au sein de la communauté Migros sous le régime MFEE a augmenté et atteint actuellement 70 %. La diversité culturelle est grande dans la communauté Migros. Les collaborateurs proviennent de plus de 90 nations. La part des étrangers n’a que légèrement varié au cours des dernières années et se monte à 26,4 % en 2004 (+ 0,2 %) dans le groupe Migros. La proportion des postes à plein temps a poursuivi sa légère régression. Elle se situe à nouveau au-dessous du niveau de 1999 avec 28,6 % (28,9 % en 20 03).
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M I G ROS FAC T S
35 PART DES ÉTRANGERS (en %)* 31
30
30,1
29,4
29,6
28,9
28,6
27,7
27,3
27,1
26,2
26,4
2000
2001
2002
2003
2004
28,5
26
25
* groupe M en Suisse, sans Globus
Têtes
A plein temps
Des mesures ciblées favorisent l’intégration de collaborateurs de langues et cultures diverses. Ainsi sont créées les conditions pour le développement et l’interaction de tous les talents. Les entreprises Migros veillent à ce que soient évitées les pénalisations et discriminations des employés fondées sur des caractéristiques liées à la personne.
Développement du personnel Le besoin de formation dans les entreprises de la communauté Migros a nettement évolué en fonction des changements qui se produisent à Migros. Séminaires et cours pour cadres sont toujours importants, mais d’autres mécanismes d’étude sont également demandés. Ce sont surtout les équipes impliquées dans des processus de mutation qui doivent recevoir un appui plus important pour répondre aux questions qu’elles se posent concrètement. Un groupe de projet étudie le développement de la conduite au sein de la communauté Migros. Les offres existantes en matière de perfectionnement sont examinées dans un esprit critique, sous l’angle de leur besoin stratégique actuel. La formation – certifiée – à la direction est un thème essentiel. Il s’agit en l’occurrence d’une formation modulaire qui aboutit à l’obtention d’un brevet fédéral de spécialiste du commandement. Du fait des nouvelles exigences posées aux collaborateurs dans le domaine du marketing (category management), un nouveau domaine de formation apparaît. Un concept de formation modulaire a été élaboré, sous la direction du centre de compétence marketing «category management». Le service développement du personnel communauté Migros est responsable des formations dans les domaines du leadership, du merchandising ainsi que de l’administration des séminaires et des cours. Les offres avec «centrage» ont rencontré cette année encore un grand succès auprès des collaborateurs cadres. Elles répondent à un véritable besoin en
connaissances techniques tirées de notre métier de base, tout comme au désir d’apprendre à connaître des instruments, d’acquérir le savoir-faire en matière de comportement ainsi que de mieux maîtriser les exigences des activités quotidiennes de direction. Le Midlife Power Program (MPP) comble la lacune entre développement et promotion de jeunes collaborateurs et les programmes portant sur la sortie de l’entreprise. Dans le MPP, il est proposé au personnel âgé de 45 à 55 ans de se «redécouvrir» en toute conscience. Grâce à ce programme, il s’agit de tenir compte de l’évolution démographique et, simultanément, d’apporter un soutien à un nouvel engagement. Le MPP est conçu comme outil de développement personnel et comme un instrument favorisant l’adaptation des structures internes de l’entreprise aux besoins du groupe cible. Des collaborateurs conscients et engagés, mettant efficacement à profit leurs ressources et compétences, constituent un avantage concurrentiel pour des entreprises axées sur le progrès et profilent Migros comme un employeur attrayant. En 2004, les entreprises Migros ont investi près de 31 millions de francs (sans les coûts des absences) dans la formation continue et le perfectionnement du personnel. Ce qui représente 0,68 % des charges de personnel (année précédente: 0,63 %). Politique de la formation professionnelle Migros donne le ton et investit beaucoup dans la formation des jeunes. En des temps marqués par la situation tendue sur le marché du travail, le manque de places d’apprentissage et le chômage des jeunes, la communauté Migros augmente sensiblement, une fois encore, les places de formation. 2717 jeunes achèvent actuellement une formation professionnelle initiale dans la communauté Migros (y compris le groupe Globus) et ce dans 35 professions différentes. Ainsi le nombre des apprenants a-t-il augmenté de 126 unités par rapport à l’année précédente. Jamais encore Migros n’avait eu autant de personnes en cours de formation. Migros renforce son rôle de pionnier en qualité d’employeur offrant le plus de formations professionnelles initiales en Suisse. Migros est fière de ses employés qui ont achevé avec succès leurs examens. Avec 96,1 %, le taux de réussite des examens de fin d’apprentissage était, en 2004, supérieur à l’année précédente (94,7 %) et se situe bien au-dessus de la moyenne nationale. Ceci montre que la qualité de la formation est de mise. Une visite du président de la Confédération au cours de «l’année de la formation professionnelle» a
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été un temps fort. Le 18 novembre 2004, Joseph Deiss a exprimé devant les apprenants de l’entreprise Estavayer Lait son attachement au grand engagement de Migros pour la formation professionnelle. En 2005 aussi, la formation professionnelle de la communauté Migros présentera de nouvelles offres de formation. 1134 postes seront pourvus - une augmentation de 7,7 %. Les nouvelles formations professionnelles initiales dans le commerce de détail, qui remplacent les apprentissages actuels de vendeur et d’employé de commerce, sont au premier plan. Partenaires sociaux, affaires sociales Les entretiens avec les représentants de Syna, qui ont eu lieu depuis la demande d’adhésion à la CCNT dudit syndicat en été 2001, ont débouché sur un climat de confiance et révélé un large consensus sur les positions essentielles. L’adhésion intervenue le 1er janvier 20 04 a également ouvert la voie à une collaboration sans heurts – dureté en affaires, mais comportement empreint de fair play. En raison de l’intervention d’un signataire de la convention, aucun représentant de Syna n’a pu siéger au sein de la commission paritaire, ce qui devrait pourtant pouvoir se faire dès 2005. Depuis juin 2004, les entretiens avec la direction d’Unia sont en cours; cette organisation est née de la fusion entre FTMH, SIB, FCTL et Unia, en tant que syndicat interprofessionnel comptant plus de 200 000 membres. Des questions de fond et positions importantes ont été évoquées dans l’optique d’une éventuelle adhésion ultérieure à la CCNT. Les commissions du personnel ont consolidé leurs fonctions dans les entretiens portant sur les salaires dans les diverses entreprises. Lorsque des mesures de restructuration se sont avérées nécessaires au niveau exploitation, comme par exemple dans le Centre de distribution Migros de Suhr ou au sein de la FCM, elles sont intervenues en qualité de représen-
tants du personnel – conscients de leurs responsabilités et spécialisés dans les questions traitées – et elles étaient les interlocuteurs des directions. L’offre de perfectionnement complète et développée sur une base paritaire a suscité une demande importante. Avec la Conférence nationale des commissions du personnel et surtout avec le comité de celle-ci, une culture des pourparlers s’est développée au fil des ans, qui permet de faire connaître des positions contradictoires, de les évoquer, de rapprocher les points de vue et de trouver des solutions. En collaboration avec des représentants de la Conférence nationale de la Caisse de pensions Migros ainsi que des coopératives et des entreprises Migros ont été mis au point les principes régissant la politique d’entreprise et les affaires du personnel en vue de la révision du Règlement CPM. Il s’agissait de prendre en compte l’augmentation de l’espérance de vie, mais aussi l’évolution des coûts par suite de la hausse du nombre de cas AI. Le niveau des prestations qui, dans l’ensemble, se situe nettement au-dessus des dispositions légales, devrait être maintenu à long terme, sans nécessité de relever les cotisations. A cet égard, la priorité a consisté à faire passer l’âge de la retraite de 62 à 63 ans. Le 26 septembre 2004, les citoyens suisses ont approuvé un congé maternité de 14 semaines. Migros, qui connaît déjà via sa CCNT un congé maternité payé de 16 semaines, offre comme auparavant une solution qui dépasse les exigences légales. S’agissant des adaptations de salaire au 1 er janvier 2005, les diverses entreprises Migros ont mis à disposition 1,5 à 2,0 % du montant total des salaires bruts. Les adaptations de salaire ont été accordées individuellement, selon les critères du mérite personnel et sur la base des besoins structurels. Le maintien du pouvoir d’achat par une compensation généralement arrêtée à 0,9 % a fait partie intégrante des négociations salariales au niveau des diverses entreprises.
CHARGES DE PERSONNEL DE LA COMMUNAUTÉ MIGROS MILLIONS CHF
Salaires et rémunérations Prévoyance vieillesse/assurances sociales Autres prestations sociales Autres charges de personnel TOTAL CHARGES DE PERSONNEL – EN % Hausse salariale négociée Renchérissement déterminant (indice national des prix à la consommation en septembre de l’année précédente)
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2000
2001
2002
2003
3 252 603 38 115 4 008
3 390 632 41 124 4 187
3 505 696 52 143 4 396
3 594 706 50 149 4 499
2004 3 577 711 52 148 4 488
1,0–2,0
2,5–3,5
3,25
1,25–1,75
1,5–2
0,9
1,4
0,7
0,5
0,9
88
M I G ROS FAC T S
Pour-cent culturel
AFFAI RES CULTURELLES ET SOCIALES
Que serait la vie sans culture? Migros encourage la culture avec une continuité qui cherche sa pareille. La promotion de la culture ne se réduit pas à un secteur économique, elle constitue un investissement dans l’avenir. C’est pourquoi Migros se concentre sur la promotion de projets contemporains, et leur mise à disposition du plus grand nombre. L’engagement culturel et social de Migros est particulièrement apprécié en période économique difficile. Les ressources affectées à l’encouragement de projets innovateurs et durables se font plus rares, de sorte que les exigences à l’égard de Migros croissent. D’où la nécessité d’une réorientation de la politique de promotion culturelle. Il a été décidé de revoir les projets en cours du point de vue de leurs effets, et de fixer des priorités. L’innovation et la durabilité sont les piliers de la promotion culturelle Migros. Migros encourage activement, «aujourd’hui pour demain». Elle coopère avec des partenaires puissants et lance de propres productions. Elle soutient durablement la relève par des bourses d’étude et des concours, de la musique de chambre au design Internet. Le public profite de ses offres d’entremise – avant-concerts, visites guidées du migros museum d’art contemporain, etc. Les objets de promotion doivent être accessibles au public intéressé. L’autonomie des projets et les effets qu’ils déploient sur la scène culturelle sont des facteurs de succès. Promotrice culturelle privée, Migros a la chance de pouvoir évaluer et réaliser des projets en rapport direct avec les besoins actuels des créateurs culturels. Par ses activités sociales, Migros contribue à la résolution de problèmes sociaux urgents. Au premier plan figurent l’amélioration de l’intégration et le renforcement du travail bénévole, ainsi que la promotion
de la santé des enfants et des jeunes. Dans ces activités aussi, il est important d’intéresser l’opinion publique. Une partie considérable du travail consiste à soutenir les créateurs culturels par des contributions financières. Les demandes présentées ont notablement augmenté cette année encore: plus de 3000 requêtes ont été adressées à la direction des Affaires culturelles et sociales. Les directives communes élaborées en matière de contributions financières mettent en évidence la collaboration intensifiée dans ce domaine avec les responsables culturels des coopératives Migros. Les projets qui servent d’enseignes principales à la promotion culturelle Migros sont les suivants: – le Bureau de la culture de Zurich, qui fêtait son cinquième anniversaire en 2004: les prestations proposées profitent surtout à de jeunes créateurs culturels; – l’arc (Littérature et atelier de réflexion contemporaine) à Romainmôtier, un lieu de création et de réflexion, qui existe depuis dix ans: les créateurs culturels apprécient cet espace comme un lieu propice à leur activité, et les fournisseurs de culture comme un forum d’échange au-delà des frontières linguistiques. Les grands noms de la politique culturelle suisse se sont réunis en 2004 à Romainmôtier pour célébrer cet anniversaire; – l’offre de cours de Vitamine B, déjà connue et appréciée. Son secrétariat fête sa première année d’existence réussie; – le migros museum d’art contemporain, qui a présenté une rétrospective très remarquée de l’artiste genevois Gianni Motti. Egalement nombreuses critiques positives pour l’exposition des œuvres de Heidi Bucher. Une présentation d’œuvres empruntées à la collection a surpris: cette collection de grande classe a été trop peu montrée à ce jour, et mérite une plus grande notoriété; – Steps, le grand projet national. Ce festival de danse enthousiasme tous les deux ans le public de nombreuses villes suisses par la présentation de trou-
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pes suisses et étrangères. Migros a également organisé le symposium «Invitation à la danse»; – le festival national de musique pop, M for Music, a eu lieu dans les bâtiments de la Laiterie Toni à Zurich. Préoccupation particulière: la mise en réseau des créateurs musicaux, la promotion de la discussion sur la musique pop et le soutien aux jeunes orchestres inconnus; – le concours thinkquest, autre promotion innovatrice de la relève. Des jeunes de 11 à 19 ans créent leur propre site web. Apogée du concours, la remise des prix dans le bâtiment administratif de la Limmatplatz, qui s’est déroulée en présence de plus de 300 jeunes; – les Concerts-clubs ont gagné un public supplémentaire grâce à leur programme varié; très appréciés sont les avant-concerts, séances de préparation au concert du soir dans une belle atmosphère; – Musiques Suisses, la série de CDs nationale, a sorti de nombreux CDs en 2003. Temps fort: le CD produit pour le pavillon suisse de l’Exposition mondiale 2005 à Aichi (Japon); – le livre de lecteur interculturel «Fremde Federn» publié en 20 04. Les récits de migrantes et migrants donnent un tableau très varié de la Suisse. Ce livre suscite beaucoup d’intérêt, dans les écoles comme auprès des adultes; – les cabas de Migros sont un vecteur publicitaire très apprécié et âprement convoité. La direction des Affaires culturelles et sociales a pu s’assurer un tirage national pour 2004 et l’a consacré à une prise de position de politique culturelle. Le texte «Métro, boulot, dodo, métro, boulot...que serait la vie sans culture?» sera, l’an prochain, le leitmotiv de la promotion culturelle Migros.
ÉCOLES -CLUBS
Développement de nouveaux materiels didactiques Un demi-million de personnes font confiance à Migros pour leur formation et leur perfectionnement. «Où est Laurent?», demande le nouveau spot publicitaire des Ecoles-clubs. Laurent a décidé de prendre sa vie en main et de se perfectionner – à l’Ecole-club bien entendu – et ses amis s’étonnent de son absence. La plus grande institution suisse d’éducation des adultes se positionne sous la devise «Avec nous, vous avancez». Un demi-million de personnes ont accepté l’offre en 2004, enrichissant à la fois leur vie et leur curriculum. Résultat: l’Ecole-club Migros peut être satisfaite de 20 04. Avec 9,8 millions d’heures-participants,
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elle a pu se maintenir au niveau élevé de l’exercice précédent. Un aspect extrêmement positif est d’avoir pu freiner le recul du domaine de l’informatique. La stratégie en la matière – consistant à poursuivre le développement des offres IT professionnelles – porte ses fruits: le taux d’acceptation et la demande de ces offres ont évolué positivement, et l’Ecole-club a de nouveau gagné des parts de marché. Elle a notamment introduit de nouveaux cours et cycles dans les domaines Open Source Software, IT Security et Software Development. De nouveaux champs d’application ont également été ajoutés aux offres. Digital Lifestyle, Mobile Computing, Coopération avec eBay – l’Ecole d’informatique saisit au vol les thèmes qui préoccupent les gens. L’Ecole-club a développé de premiers projets pilote portant sur de nouvelles formes d’apprentissage (eEducation), qui démarreront en 2005. La consolidation et le développement des positions de marché figurent au premier plan, tant en ce qui concerne les offres «consumer» et professionnelles que les partenariats stratégiques. Dans le domaine des formations en entreprise, l’Ecole-club s’est vu confier des mandats intéressants par des firmes connues. La structure nationale de l’Ecole-club et ses vastes offres, notamment dans les secteurs langues et informatique, sont d’importants atouts. Le plus récent exemple est la formation CFF: à partir de 2005, l’Ecole-club Migros est partenaire extérieur pour la formation IT des CFF. L’Ecole-club Migros a également renforcé sa réputation de partenaire compétente en matière de formation continue professionnelle. La formation au management introduite l’an passé, avec certificat fédéral de capacité, surpasse toutes les attentes: 790 personnes ont passé des examens sur module, l’Ecole-club détient une part de marché de plus de 40 %. Il faut toutefois s’attendre, l’an prochain, à ce que d’autres fournisseurs pénètrent dans ce marché en croissance. Le cycle «Leadership SVF/ASFC» a pu être introduit en automne 2004 en Suisse romande également, et il en sera fait autant en janvier 2005 du cycle «Management». L’Ecole-club a lancé en automne 2004 une nouvelle formation marketing: le cycle diplômant d’assistant/e en marketing permet d’entamer des études de planificateur/trice marketing avec certificat fédéral de capacité. Cette formation de base proche de la pratique a démarré avec succès dans cinq centres, à tel point que cinq autres proposeront eux aussi ce cycle à partir de 2005. La qualité du cycle d’études de planificateur/trice en marketing s’est trouvée confirmée
90
M I G ROS FAC T S
par le taux de réussite supérieur à la moyenne des participants de l’Ecole-club Migros: 80 % d’entre eux ont réussi les examens, pour une moyenne nationale d’environ 64 %. L’Ecole-club Migros a l’intention de développer davantage encore sa position de pointe dans le marché de la formation des formateurs. Le double but du nouveau concept consiste à ouvrir la formation à des intéressés sans expérience de l’enseignement, et à étendre la part de marché. Les premières formations en eEducation (eModeration et eDidactic) ont été dispensées vers la fin 2004. Cette formule permettra aux enseignants de recourir à de nouvelles formes d’apprentissage fondées sur le net, dont l’apprentissage mixte «blended learning» est un exemple. Les personnes qui s’intéressent au sport et au wellness sont à la bonne adresse à l’Ecole-club. La tendance qui se manifeste depuis 2003 dans le domaine de la détente se maintient, et les cours de fitness font l’objet d’une demande stable à un niveau élevé. Le développement du secteur détente se poursuit, l’Ecoleclub vise avant tout une différenciation des offres de yoga. Dans le secteur fitness, l’Ecole-club réagira rapidement, à l’avenir aussi, aux tendances du moment, pour les concrétiser en offres attrayantes, comme elle y est parvenue par exemple en 2004 dans le cas de la D!’s Dance. Dans le secteur santé, l’Ecole-club est encore plus «fit» depuis 2004: elle a introduit en Suisse alémanique un cours de «Coaching personnel en alimentation». Mille hommes et femmes de toute la Suisse ont suivi depuis 1996 un cycle de formation d’entraîneur wellness de l’Ecole-club Migros. Cette formation développée par l’Ecole-club convainc également à l’étranger. L’Autriche avait repris notre concept de formation il y a cinq ans déjà, voici venu le tour de nos voisins allemands. La troisième institution d’éducation d’adultes allemande, la TÜV Akademie, nous a acheté la licence pour le cycle d’étude complet d’entraîneur wellness, matériel d’enseignement compris. Le besoin prononcé de la population de parler personnellement plusieurs langues dans la Suisse multilingue se maintient. 45 % des heures-participants de l’Ecole-club Migros sont réalisés avec des cours de langue. Comme le marché des cours de langue s’est différencié de manière générale, et vu que diminue surtout la demande de cours d’anglais, l’Ecole-club développe de nouvelles offres nationales innovatrices pour satisfaire de nouveaux besoins.
Les responsables du secteur Langues ont terminé dans les délais, en 20 04, le projet de matériel didactique «Lingua 21». Ils ont collaboré pendant trois ans avec l’éditeur allemand Max Hueber et développé et produit avec lui plus de 150 éléments didactiques. «Lingua 21» constituera le matériel didactique standard de ces prochaines années pour tous les cours de langue de l’Ecole-club dans les cinq langues principales anglais, allemand, français, italien et espagnol. En été 2004, l’Ecole-club Migros, sur mandat de la commune d’Ostermundigen, a développé un test de langue pour la procédure de naturalisation, puis elle a reçu différentes demandes de services de ce type. L’Ecole-club Migros demeure l’adresse numéro un des spécialistes du développement et de la fourniture de solutions professionnelles et sûres. C’est ce que montrent également les différentes demandes cantonales, les mandats de la Croix-Rouge et de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) d’élaborer et réaliser des tests de langue, ou encore l’invitation de la Commission fédérale des étrangers à participer en tant qu’experts à l’élaboration de directives techniques nationales pour des tests dans le cadre de l’intégration. Il est encore plus facile, depuis fin 2004, de trouver le cours de langue qui convient : les intéressés peuvent tester en ligne le niveau de leurs connaissances sur la page d’accueil de l’École-club, et trouver ainsi le cours adéquat. Le test de langue en ligne n’est qu’une des nombreuses optimisations du site web réalisées en 20 04. Les responsables ont notamment amélioré son «usability» par l’introduction d’une fonction de recherche plus efficiente, d’une nouvelle fonction de tri et d’un layout de bannière plus clair. L’importance de ce site ressort également du nombre d’inscriptions reçues en ligne: 78 000, plus de 20 % de plus que l’an passé, un nouveau record.
CHEM I N DE FER DU MON TE GENEROSO
Saison abrégée La «Caverne de l’ours» a toujours plus de succès, alors que l’Observatoire a souffert de la météo défavorable. En 2004 aussi, tous les efforts ont été déployés sur le Monte Generoso pour rapprocher les visiteurs de la nature sans surcharger l’environnement. L’exercice 20 04 du chemin de fer du Monte Generoso n’a duré que sept mois, car l’installation a fermé en hiver. (L’exercice 2003 avait duré 10 mois.) La météorologie a été nettement moins favorable en été 2004 que l’année précédente. Le nombre de pas-
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sagers transportés a baissé de ce fait de 8 %, soit 5000 personnes. Les recettes du train ont baissé de 6 %. Mais la réduction des horaires d’ouverture a permis d’abaisser considérablement les coûts. Le chiffre d’affaires du restaurant Vetta a augmenté de 1 %. Le produit du camping a reculé de 23 %. Dans l’ensemble, la Ferrovia Monte Generoso SA 20 04 termine l’année mieux que l’an passé.
Massive augmentation du nombre de visiteurs de la «Caverne de l’ours», dans laquelle ont été découverts les os de plus de 400 ours et des outils du Neandertal. Mais la météo a été défavorable à l’Observatoire.
Répartition du Pour-cent culturel entre les différents domaines (CM et FCM) CM ET FCM
2004 MILLIONS CHF
28 62 4 12 2 6 114
Culture Formation Social Loisirs et sport Politique économique Frais administratifs /réserves TOTAL
FCM
2003
% 24,5
54,4 3,6 10,5 1,7 5,3 100
MILLIONS CHF
25 64 4 12 2 7 114
2004 MILLIONS CHF
18 16 2 5 1 2 44
Culture Formation Social Loisirs et sport Politique économique Frais administratifs /réserves TOTAL
36,4 4,5 11,4 2,3 4,5 100
Répartition en % du Pour-cent culturel 24,5 %
Culture
54,4 %
Formation
3,6 % 10,5 %
% 21,9 56,1 3,6 10,5 1,8 6,1 100
2003
% 40,9
Social Loisirs et sport
1,7 %
Politique économique
5 ,3 %
Coûts administratifs/ Réserves
91
MILLIONS CHF
15 20 3 5 1 2 46
% 32,6 43,5 6,5 10,9 2,2 4,3 100
92
M I G ROS FAC T S
Assurance qualité – Food Safety
On effectue un contrôle ciblé La sécurité des denrées alimentaires est une priorité: 10 000 produits ont été analysés en 2004. Le système d’assurance qualité Migros (MQS) comprend un ensemble de mesures préventives garantissant les standards de qualité fixés pour les assortiments Migros. La qualité des produits est contrôlée de façon ciblée aux différentes étapes de la chaîne de la valeur ajoutée. Cela se fait par une bonne gestion des fournisseurs et par la planification, la mise en œuvre et le contrôle des mesures d’assurance qualité. Ces activités impliquent les fournisseurs, les coopératives, le marketing FCM et Swiss Quality Testing Services (SQTS). Elles sont coordonnées par les planificateurs ou par les managers de la qualité. Sur mandat de Migros et dans le cadre de MQS, SQTS effectue des contrôles réguliers de différents paramètres sur l’ensemble de l’assortiment Food/ Near-Food. En 2004, quelque 10 000 produits ont été analysés. Pour tenir compte des exigences des clients et des autorités concernant la lisibilité des étiquettes des produits, un manuel a été élaboré dont les normes doivent être appliquées à tous les produits du domaine Food/Near-Food d’ici mi-2006. En raison des crises qui ont touché l’économie alimentaire ces dernières années, pour garantir la sécurité et la qualité des denrées alimentaires, on a décidé que tous les fournisseurs Food et Near-Food, ainsi que leurs propres fournisseurs, doivent avoir effectué un audit selon un des standards de la Global Food Safety Initiative (GFSI) reconnus au niveau international. Parmi ceux-ci, on trouve notamment IFS, BRC et SQF. La mise en œuvre de ces standards a commencé en 20 02; depuis, environ 40 % des fournisseurs inscrits ont été certifiés. La gamme des facteurs pouvant affecter les denrées alimentaires ou leur innocuité s’étend aux substances étrangères passant des emballages dans les
denrées alimentaires. Les méthodes de mesure analytiques deviennent toujours plus sensibles et précises et permettent de déceler des quantités très faibles de résidus des matériaux d’emballage dans les denrées alimentaires. La réclamation et le retrait immédiat d’un produit des magasins à cause d’une teneur élevée en huile de soja époxydée (ESBO) ont confirmé cette tendance. ESBO est utilisé comme plastifiant et comme stabilisateur dans les joints PVC des couvercles métalliques servant à la fermeture de verres et de bouteilles. Ce type d’emballage est usuel pour beaucoup de produits. ESBO passe dans le produit (migration) par contact de la denrée alimentaire avec le joint du couvercle et est absorbé par le consommateur. Bien qu’ESBO ne soit pas cancérigène ou mutagène et n’altère pas les fruits, cette substance est indésirable dans les denrées alimentaires. Il faut maintenant trouver une solution sûre avec les fabricants de couvercles de fermeture et de denrées alimentaires. L’acrylamide et le rouge de Soudan continuent de mobiliser l’attention. En collaboration avec le secteur des pommes de terre, un concept a été élaboré pour réduire le risque de formation d’acrylamide lors de la préparation de frites et de rösti par les consommateurs. Il comprend des instructions pour la culture, la récolte et le stockage des pommes de terre ainsi que pour la préparation des mets. Les emballages de pommes de terre qui conviennent à la préparation de frites et de rösti en raison de leur faible teneur en sucre sont maintenant clairement signalés. Ces deux prochaines années, le système d’assurance qualité MQS existant doit être développé en collaboration avec les coopératives en un système de management global, axé sur les processus, conformément à ISO 9001:2000.
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Politique environnementale et sociale
Développement durable Migros souhaite trouver un équilibre entre les exigences économiques, écologiques et sociales. Dans sa «Politique environnementale et sociale», Migros a défini sa contribution au développement durable. L’organisation du développement durable dans la Fédération des coopératives Migros est venue s’y ajouter. L’organe de pilotage du développement durable détermine la stratégie et deux groupes de travail sont responsables de la mise en œuvre et de la communication. Outre le rapport annuel 20 04, Internet offre un rapport du développement durable axé sur les directives de la «Global Reporting Initiative». Une version abrégée et vulgarisée sera annexée au «Migros Magazine».
Environnement Mobilité Migros s’engage en faveur d’une circulation des clients respectueuse de l’environnement. L’auxiliaire multifonctionnel d’achat Max vous offre une véritable innovation. Quelques poignées suffisent et la voiturette devient un confortable chariot ou une spacieuse remorque à vélo. La voiture peut rester à la maison. Pour que les collaborateurs puissent se rendre à leur travail sans voiture et soient tout de même en mesure d’effectuer des trajets commerciaux, la FCM participe depuis 2000 à Mobility. Un nouveau contrat permet dorénavant aux coopératives et aux entreprises industrielles Migros de profiter également des offres Mobility. Le 22 septembre 2004, dans le cadre de l’action «En ville sans ma voiture», la FCM a invité ses collaborateurs à se rendre au travail avec les transports publics ou à vélo. 300 collaborateurs environ ont participé et pris part à un concours. Le transport des marchandises se fait par la route et par le rail. Migros est le plus gros client des CFF en Suisse. Les coopératives renouvellent régulièrement leur parc de camions et réduisent leurs émissions de
substances nocives et de gaz à effet de serre conformément aux meilleures normes européennes grâce au moteur au biogaz. Elimination des déchets Dans le but de fermer les cycles des matières organiques, Migros a soutenu en tant que sponsor principal le projet «Automne du compost». Une annexe au «Migros Magazine» a assuré une large information. La coopérative de Zurich montre comment la bourse des déchets permet de réduire les coûts de l’élimination de 500 000 CHF grâce à un appel d’offres professionnel. Migros s’est préparée à la taxe d’élimination anticipée qui s’applique dès 2005 aux jouets et aux outils électriques. Elle garantit un traitement respectueux de l’environnement. Migros continue d’améliorer les taux de récupération du Pet. Elle reprend nettement plus de bouteilles en Pet qu’elle n’en vend.
Energie Protection du climat Les objectifs climatiques de la Suisse (protocole de Kyoto, loi sur le CO2) sont soutenus activement par Migros. Les coopératives et l’industrie Migros collaborent avec l’Agence de l’énergie pour l’économie et ont conclu en 2004 des conventions sur les buts à atteindre avec la Confédération. Les mesures prises et projetées permettent aux entreprises de production grosses consommatrices d’énergie de s’affranchir de la taxe sur le CO2. Les magasins Migros ont conclu librement une convention sur les buts à atteindre. De plus en plus d’entreprises industrielles passent au gaz pour leur approvisionnement en chaleur et en vapeur. En 2005, ce sera le cas d’Estavayer Lait (ELSA), un des plus gros consommateurs de chaleur de l’industrie Migros.
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Bâtiments Pour tous ses projets de construction, Migros souhaite trouver de nouvelles solutions énergétiques. Le projet «Best practice» lancé en 2003 a été étendu. Des concepts et des installations simples, éprouvés et ménageant l’énergie sont documentés et mis en œuvre dans les transformations et les nouvelles constructions. Les agents frigorifiques utilisés ont aussi une grande importance pour l’environnement. L’installation frigorifique du nouveau centre commercial Zugerland fonctionne avec deux agents frigorifiques naturels, le dioxyde de carbone (CO 2) et l’ammoniac (NH 3).
Migros élargit ainsi son expérience dans cette technique futuriste. Réfrigération des produits La longueur totale des meubles de réfrigération des magasins continue d’augmenter à cause des nouvelles exigences des clients et du nombre accru de produits Convenience. De plus en plus de meubles de réfrigération sont équipés de vitrines coulissantes et économisent ainsi jusqu’à 40 % d’électricité. Pour cette raison, ils ont été distingués en 2004 par le label «Engagement».
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Chiffres écologiques
2003
2004
M ODIFICATION ±%
[ MIO . CHF ]
24 917
23851
4,5 %
C OMMUNAUTÉ M IGROS 1 Chiffre d’affaires 1
[ MWH ]
918 184
894 419
2,7 %
[ KWH /10 0 0 CHF ]
36,8
37,5
–1,7 %
[ MWH ]
585 785 116 288
580 193 116 956
1,0 % –0,6 %
Electricité Electricité par chiffre d’affaires
95
Chaleur
[ TONNES ]
Emissions CO2 issues de carburants
[ KG /10 0 0 CHF ]
14
4,9
–4,8 %
Eau potable
[10 0 0 M 3 ]
8 613
8 677
–0,7 %
Déchets d’exploitation (sans les déchets retournés par les clients)
[ TONNES ]
200 913
198 753
1,1 %
[%]
59 %
58 %
0,7 %
[10 0 0 KM ]
11 132
12 849
–13,4 %
Emissions CO2 par chiffre d’affaires
Part de matières revalorisées sur les déchets de l’entreprise Transport par chemin de fer (transport intérieur pour Migros dans son intégralité)4 – M-M AGASINS 2 Surface de vente Electricité Electricité par surface de vente
[ M 2]
1 167 315
1 143 132
2,1 %
[ MWH ]
493 380
488 438
1,0 %
[ KWH / M 2 ]
423
427
–1,1 %
Consommation électrique de base magasins type1 par surface de vente
3
[ KWH / M 2 ]
266
252
5,6 %
Chiffre comparatif froid magasins type1 3
[ KWH / M * AN ]
5 448
4 877
11,7 %
[ MWH ]
137 874
140 435
–1,8 %
[ TONNES ]
29 796
31 567
–5,6 %
Chaleur Emissions CO2 issues de carburants
[ KG / M 2 ]
25,5
27,6
–7,6 %
[10 0 0 M 3 ]
2 278
2 413
–5,6 %
C ENTRALES D ’ EXPLOITATION – M, CENTRES DE DISTRIBUTION ET FCM [ MWH ] Electricité
137 155
133 205
3,0 %
[ MWH ]
61 054
62 521
–2,3 % –8,5 %
Emissions CO2 issues de carburants par surface de vente Eau potable –
Chaleur Eau potable
[10 0 0 M 3 ]
659
720
Déchets d’exploitation (sans les déchets des clients)
[ TONNES ]
97 247
94 048
3,4 %
Part de matières revalorisées sur les déchets de l’entreprise
[%]
55 %
55 %
0,6 %
Déchets clients retournés
[ TONNES ]
11 754
11 065
6,2 %
Kilométrage de la flotte poids lourds (plus de 3,5 tonnes) centrales d’exploitation
[10 0 0 KM ]
30 368
29 767
2,0 %
Consommation diesel flotte poids lourds (plus de 3,5 tonnes) [10 0 0 LITRES ] centrales d’exploitation
9 637
9 488
1,6 %
[ TONNES ]
1 170 563
1 125 302
4,0 %
[ MWH ]
287 649
272 776
5,5 %
[ KWH / TONNE ]
246
242
1,4 %
[ MWH ]
386 857
377 237
2,6 %
[ TONNES ]
76 595
76 087
0,7 %
[ KG / TONNE ]
65,4
67,6
–3,2 %
– I NDUSTRIE M IGROS Production Electricité Electricité par tonne produite Chaleur Emissions CO2 issues des carburants Emissions CO2 issues de carburants par tonne produite Eau potable
[10 0 0 M 3 ]
5 676
5 544
2,4 %
Déchets d’exploitation
[ TONNES ]
103 666
104 705
–1,0 %
[%]
62 %
61 %
0,9 %
Part de matières revalorisées sur les déchets de l’entreprise
1 Coopératives avec magasins et centrales d’exploitation, ainsi qu’industrie, centres de distribution, FCM; chiffre d’affaires: coopératives, industrie et FCM; 2 Enregistrement selon nouveau concept dès 2 0 02; 3 magasins type 1 remplissent les exigences minimales en matière de technique de mesurage; toujours plus de magasins anciens avec des valeurs d’énergie supérieures correspondent au type 1, ce qui fait que les indicateurs fluctuent encore (m: mètre courant meuble frigorifique); 4 Les tonnes transportées par chemin de fer ont cependant augmenté; état des données: février 2 0 05
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Fondations
EUROCEN TRES
Pour que les gens se comprennent Les écoles du réseau des Eurocentres enseignent sept langues dans le pays où on les parle. Le but des Eurocentres est de contribuer à la compréhension entre les hommes au-delà des frontières nationales, culturelles et sociales. Les Eurocentres ont connu en 2004 un développement réjouissant, alors que, l’année précédente, la guerre en Irak et l’épidémie de Sras avaient créé des conditions géopolitiques et économiques difficiles. En 2004, les Eurocentres ont pu défendre avec succès ou développer encore leur forte position de fournisseur de qualité dans presque tous les marchés. Le volume d’enseignement a pu être augmenté de 17 % par rapport à l’an passé. Plus de 10 0 0 0 participants du monde entier ont fréquenté l’une des 26 écoles du réseau mondial Eurocentres, qui enseignent l’anglais, le français, l’espagnol, l’allemand, l’italien et le japonais dans onze pays. La qualité et l’efficience de tous ses services ont encore été nettement améliorées, ce qui a permis une mise en œuvre plus effective des fonds de promotion du Pour-cent culturel. Les Eurocentres ont procédé aux évaluations pour la création de deux nouvelles écoles de langues, l’une à Cairns, Australie, l’autre à Auckland, NouvelleZélande. Autre nouveauté: des cours de russe à SaintPétersbourg et Moscou. Les Eurocentres possèdent aussi depuis 2005 le plus vaste portefeuille Langues de la branche, et sont représentés, avec un réseau de 30 écoles de langue, sur les cinq continents. Sur le plan international, ils ont largement contribué à l’unification de l’apprentissage des langues étrangères. Ils ont fourni une contribution clé au développement du «Cadre européen commun de référence pour les langues», publié par le Conseil de l’Europe, en développant des critères d’étalonnage pour la détermination de la compétence langagière. Ils ont
élaboré par ailleurs, en collaboration avec la Centrale pédagogique en France, une vidéo pédagogique pour une standardisation des examens de langue française.
FONDATION GOT TLI EB E T ADÈLE DU T T WEI LER
Changement à la présidence Pierre Arnold, président du Conseil de fondation, est remplacé par Jules Kyburz. Gottlieb Duttweiler a créé la Fondation Gottlieb et Adèle Duttweiler en 1956 afin que celle-ci exerce son influence morale au sein de la communauté Migros, conformément aux idées et principes du fondateur. Des déclarations parues dans les médias, selon lesquelles Migros pourrait vendre des boissons alcoolisées à l’avenir, ont rendu la Fondation encore plus consciente de sa tâche. Car elle doit veiller à ce que l’éthique du fondateur soit observée au sein de Migros, lui qui créa une entreprise se souciant de la santé du peuple, de la paix sociale et des affaires socioculturelles, tout en faisant face aux turbulences de l’économie. Ce défi se pose actuellement de façon spéciale, car de grands discounters étrangers veulent s’implanter en Suisse; or ceux-ci ne sont pas liés par une politique commerciale telle que celle instaurée par le fondateur de Migros, et qui rencontre le succès depuis un demi-siècle. A fin décembre 2004, Pierre Arnold, qui a présidé avec beaucoup d’engagement la Fondation depuis 1992, a mis fin à ses activités au service de Migros. Jules Kyburz, membre du Conseil de fondation depuis plusieurs années et ancien président de l’administration de la FCM, assume cette fonction depuis le 1 er janvier 20 05. Peter Birrer, ancien chef d’entreprise de la Coopérative Migros Zurich et vice-président de l’administration FCM, complète le Conseil de fondation en qualité de nouveau membre.
M I G ROS FAC T S
I NSTITU T GOT TLI EB DU T T WEI LER (IGD)
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PARCS «PRÉ VERT»
En symbiose avec le commerce
Rencontres avec la nature
Avec ses manifestations et études, l’IGD focalise dès aujourd’hui l’attention sur les thèmes importants de demain. 2004 a été une année remarquable pour l’IGD. Plus ancien Think Tank de Suisse, l’IGD renforce sa position de plate-forme européenne du commerce et de son environnement économique et social. La conjoncture toujours difficile fait croître la demande de services. Le grand moment de 2004 a été la remise du prix Gottlieb Duttweiler à Joschka Fischer. Le Ministre allemand des affaires étrangères a reçu 100 000 francs en récompense de ses efforts en faveur de l’intégration européenne. Plus de 80 0 personnes, dont la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey, ont participé en mai à la cérémonie. A la 54e Conférence internationale du commerce intitulée «Survivre dans le beau Nouveau Monde du commerce», il a notamment été question de la montée de la Chine. Le 5th European Food Service Summit (EFSS) traitait, sous le titre «The New Battle for Mouths, Minds and Markets», du nouveau combat pour la clientèle. Le 1er colloque «Channels européens» s’est penché sur les habitudes de la clientèle. «Où les gens se servent-ils?». Food for Thought (FFT), la plate-forme pour de nouvelles idées dans l’économie et la société, s’est illustrée en invitant des orateurs de premier rang comme Lester C. Thurow et Jeremy Rifkin. La série de manifestations «Pioneers» commence à s’établir en tant que forum des trendsetters. Des études sur les thèmes de l’ère du bon marché («Age of Cheap») ou du comportement de la clientèle («clients blackbox») focalisent l’attention sur d’importants thèmes relatifs au commerce. L’IGD à Rüschlikon demeure très apprécié comme lieu de conférence. Il a accueilli plus de participants encore en 2004 que l’année précédente.
Les quatre parcs Migros offrent à tous des espaces de détente. Les parcs «Pré Vert» offrent à toute la population suisse des lieux de détente et de rencontre. Les quatre parcs de Rüschlikon, près de Zurich, de Münchenstein, proche de Bâle, celui de la colline bernoise du Gurten, et celui du Signal-de-Bougy, proche de Lausanne, sont une attraction pour petits et grands. Les coopératives régionales y organisent des manifestations culturelles et events, et le restaurant Migros de chaque parc propose un choix de repas très varié.
FONDATION PR I X ADÈLE DU T T WEI LER
Lutte contre les mines antipersonnelles Pour sa machine de déminage, l’association Digger DTR a été distinguée par le prix Adèle Duttweiler. Le 27 octobre 2004, la Fondation Prix Adèle Duttweiler a honoré l’association Digger DTR en lui remettant le 29e prix Adèle Duttweiler. Doté de 50 000 francs, ce prix a été remis aux récipiendaires en présence de Ernst A. Brugger, membre du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). La Fondation Prix Adèle Duttweiler entend soutenir par cette distinction l’association Ditter DTR dans sa lutte contre les funestes mines antipersonnelles. L’association d’utilité publique se consacre à la recherche et au développement en matière de systèmes d’aide au déminage humanitaire. Sous la direction de Frédéric Guerne, l’équipe de Digger DTR a mis au point, après cinq années d’efforts, un véhicule de défrichement qui facilite le travail des démineurs. La Fondation Prix Adèle Duttweiler a été fondée en 1972 par les dix coopératives régionales et la Fédération des coopératives Migros.
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M I G ROS FAC T S
www.migros.ch
Toujours plus de visiteurs Toujours plus de clientes et clients recourent à l’offre d’information du portail Internet de Migros. Le site web www.migros.ch a connu une nouvelle affluence record avec un nombre de visiteurs passant de 2,16 millions en 2003 à près de 3 millions en 2004. L’accroissement avoisine les 39 %. Le portail a été renforcé avec la nouvelle rubrique «Travailler pour Migros». Celle-ci est une mine d’infor-
mations autant pour les employés de la communauté Migros que pour les demandeurs d’emploi. Des onze channels du portail, c’est «Services» – avec la bourse aux emplois, la recherche de magasin et M-Infoline – qui reçoit le plus de visites. Au second rang viennent les «Offres actuelles» avec les actions, les nouveautés et les offres Cumulus. Très fréquentés aussi, les news de l’électronique, les thèmes spécifiquement Migros et les informations sur «Maison et jardin».
G RO U P E M I G RO S
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Bonne progression du chiffre d’affaires et renforcement de la capacité financière dans un environnement en mutation Migros a accru son chiffre d’affaires dans des secteurs essentiels et a encore gagné des parts de marché supplémentaires. Ce faisant, Migros s’est adaptée aux changements de situations du marché et a amélioré son résultat opérationnel en mettant en œuvre différents programmes d’optimisation au sein de la chaîne de création de valeur ainsi que des restructurations. Grâce à des conditions de financement avantageuses et au résultat plus élevé de la banque Migros, le résultat financier s’est à nouveau amélioré. Cette année également, nous avons accordé une importance particulière à la surveillance des risques et à l’endettement. Ainsi, nous avons été en mesure de réduire notre endettement effectif malgré un volume d’investissement s’élevant à près d’un milliard de francs, tout en améliorant le ratio capitaux empruntés/capitaux propres au profit de ces derniers. INDICATEURS ( M I O . C H F ) Chiffre d’affaires du groupe Marge brute EBITDA EBIT Résultat financier Bénéfice du groupe Cash-flow Free cash-flow Degré d’autofinancement Endettement effectif Facteur d’endettement Ratio de financement
2004 20 303 40,5 % 1 397 543 103 545 1 187 301 140 % 4 400 3,7 89 %
2003
20 013 41,0 % 1 290 484 86 372 1 005 –162 89 % 4 786 4,8 98 %
La croissance de Migros à nouveau largement soutenue Avec une hausse de 2,4 % de leur chiffre d’affaires sur le marché suisse, les coopératives régionales contribuent à la croissance globale du groupe à hauteur de 343 millions de francs. En dépit de l’absence du renchérissement du panier de marchandises Migros, nous avons pu réaliser cette progression du chiffre d’affaires par le biais de l’augmentation de la fréquence et de la moyenne des achats, ainsi que de l’expansion des surfaces de vente. A l’étranger sur un marché âpre-
ment disputé, le commerce de détail Migros est parvenu à accroître son chiffre d’affaires de 10 millions de francs pour atteindre 226 millions de francs. Le groupe Globus – corrigé des assainissements structurels et de vente – a pu afficher une progression de 1,2 % de son chiffre d’affaires à 14 millions de francs. Toutefois, le chiffre d’affaires du groupe Migros se voit grevé de –389 millions en raison du recul du chiffre d’affaires du groupe Globus dû à la baisse des ventes et aux restructurations. Les chiffres d’affaires réalisés à l’étranger par Office World UK, Globe Mulhouse et Office World France manquent. En outre, une grande partie des ventes enregistrées par Oviesse, ABM et Nannini font défaut. Avec une progression de 7,3 % de son chiffre d’affaires à 121 millions de francs, Hotelplan a pu accroître considérablement ses ventes. Si Hotelplan Suisse n’a pu enregistrer qu’une croissance modeste – mais avec une profitabilité accrue – les sociétés du groupe sises à l’étranger ont en revanche fait état de chiffres d’affaires positifs, voire tout simplement étonnants. Le raz-de-marée catastrophique survenu en Asie du Sud n’a occasionné que peu de frais au groupe Hotelplan, ces derniers étant couverts par les prestations d’assurance. Grâce à l’augmentation des prix du pétrole, Migrol a réalisé une croissance de 9,1 % à 1248 millions de francs. Par rapport à l’année précédente, les ventes par mètre cube sont demeurées constantes. Sur un marché en recul à l’échelle nationale, Migrol gagne à nouveau des parts de marché. Cette hausse est due essentiellement à l’extension des affaires «shops» et aux campagnes de promotion des ventes dans le secteur du mazout. Ex Libris a connu une progression de 14,6 %, bouclant sur un chiffre d’affaires record de 165 millions de francs pour l’exercice 2004. Outre le boom enregistré dans les affaires en ligne, l’inauguration de sa nouvelle enseigne phare à la Bahnhofstrasse à Zurich a particulièrement contribué à ce résultat. Avec une hausse de 7,1 % de son chiffre d’affaires, Limmatdruck est également parvenue à accomplir des progrès importants, renforçant ainsi sa position tant dans le secteur de l’édition que dans celui de l’emballage.
CHIFFRES
Rapport sur la situation nnancière
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L’industrie Migros a également poursuivi sa croissance réjouissante, tant dans ses affaires réalisées avec les coopératives que sur les marchés tiers en Suisse et à l’étranger. Ainsi, son expansion a été dynamisée tant dans le secteur des gros consommateurs, à raison d’une hausse de 9,3 % de son chiffre d’affaires, que dans les affaires d’exportation, où elle affiche une progression de 14,0 %. Amélioration des résultats opérationnels par l’assainissement des processus et des structures ainsi que grâce à des effets uniques L’amélioration des résultats opérationnels a été poursuivie. Différentes mesures de réorganisation des processus et des structures y ont contribué. De plus, l’effet unique résultant de l’adaptation des rentes de remplacement AVS consécutive au relèvement à 63 ans du nouvel âge de référence de la retraite a entraîné la dissolution d’une provision de quelque 30 millions de francs, ce qui a eu une incidence positive sur les résultats. Dans le commerce de marchandises de Migros, le passage des derniers secteurs au système centralisé de gestion des marchandises s’est déroulé avec succès. Les systèmes fonctionnent désormais sans anicroches, des ajustements mineurs suivront. L’optimisation de la logistique a été poursuivie, et à Suhr, au dépôt central de l’assortiment des produits secs, nous avons lancé un programme d’amélioration des processus et de l’efficience. Avec le projet Avanti, les industries Migros font l’objet d’une analyse systématique et des mesures d’optimisation sont prises. Les assainissements et consolidations intervenus au sein du groupe Globus et au sein d’Hotelplan Suisse ont donné lieu à des améliorations supplémentaires. Les nouvelles procédures, le contrôle et l’uniformisation des processus ainsi que les programmes d’amélioration de l’efficience se traduisent par des effets positifs sur les résultats. D’autres actions seront requises afin de garantir un résultat durable dans un environnement caractérisé par le changement. Des mesures ont déjà été adoptées à cet effet et seront mises en œuvre de manière systématique. Marge brute La variation de la marge brute résulte de transferts de parts de chiffres d’affaires entre les entreprises individuelles. En raison de la part correspondant à la production propre, le commerce de marchandises de Migros présente une marge plus importante. Les secteurs «Entreprises de services et autres entreprises» (en particulier Migrol, Hotelplan, Globus et Ex Libris) accusent
un recul de leurs marges brutes, mais affichent également des dépenses opérationnelles en baisse. Avec des assortiments d’articles qui changent chaque année, il en résulte des transferts de faible ampleur. L’intégralité du produit des améliorations enregistrées pour les achats dans le commerce des marchandises revient à notre clientèle. EBIT Influencé négativement par le ratio bénéfice brut/chiffre d’affaires exprimé en pour cent, le bénéfice d’exploitation (EBIT) a progressé de 59 millions de francs par rapport à celui de l’exercice précédent. Les dépenses opérationnelles ont augmenté plus faiblement que le chiffre d’affaires. Dans les charges opérationnelles, on enregistre une baisse des charges de personnel de 11 millions de francs, et ce, en dépit des hausses salariales accordées de 1,25 à 1,75 % qui représentent une augmentation supérieure à la moyenne de la branche. Ce résultat s’explique par le soin apporté à l’amélioration de la planification, par l’optimisation du recours à l’effectif du personnel, ainsi que par les cessions d’entreprises réalisées par le groupe Globus. Les frais de personnel s’élèvent à 58 %. Outre les salaires, ils incluent aussi les contributions à la caisse de pensions, les provisions pour les rentes de remplacement AVS ainsi que d’autres prestations sociales. Ce poste constitue, à côté des charges de marchandises, de loin le secteur de charges le plus important du compte de résultat. D’autres mesures de simplification des processus, ainsi que les efforts d’économie déployés, entraînent une diminution des autres dépenses d’exploitation. Les amortissements sont légèrement plus élevés qu’en 2003, et ce, en raison d’investissements globaux qui se montent à près d’un milliard de francs. Dans les coopératives, ces investissements ont été principalement consacrés à la création de nouveaux sites d’implantation de vente ainsi qu’à l’extension et à la transformation de magasins existants; dans l’industrie Migros, ils ont été essentiellement dévolus à la modernisation et à l’extension des capacités des installations de production. Résultat financier à nouveau positivement influencé par la participation mise en équivalence, par le compte financier, ainsi que par les transactions financières Le résultat financier a pu être à nouveau amélioré par rapport à celui de 2003. Nous avons pu tirer profit de l’environnement favorable en matière de taux d’intérêt pour obtenir d’autres refinancements avantageux et sommes ainsi parvenus à réduire encore le taux d’intérêt moyen que nous avons ensuite couvert.
G RO U P E M I G RO S
Pour autant que cela se soit avéré nécessaire et judicieux, les coûts d'intérêt ont été garantis avec des taux d’intérêt swaps et réduits grâce à la vente d’options sur lesdits taux d’intérêt. Nous avons pu ainsi générer des revenus supplémentaires. Les liquidités existantes du groupe Migros servent à préserver la marge de manœuvre opérationnelle du groupe et sont placées en conséquence. Grâce aux liquidités, aux titres et aux placements financiers, Migros réalise des rendements conformes aux risques. S’y ajoutent des produits supplémentaires résultant de la participation par mise en équivalence de la Banque Migros. CASH-FLOW ( millions CHF) 1200 900 600
739
1 168
1 103
1 005
1 187
2000
2001
2002
2003
2004
300 0
Cash-flow en hausse constante à plus d’un milliard Les flux de trésorerie enregistrés résultant de l’activité commerciale du groupe suffisent cette année à financer nous-mêmes tous nos investissements. Migros a pour but d’investir à nouveau sur le marché la majeure partie du cash-flow réalisé pour des affaires existantes ou pour de nouvelles affaires. Les revenus réalisés montrent que Migros a la capacité de dégager suffisamment de fonds afin de financer ses futurs investissements à long terme. Les mesures d’optimisation de la structure du bilan seront poursuivies. Migros accorde par conséquent une attention particulière à la conduite d’entreprise axée sur la valeur. Gestion axée sur la valeur: créer des valeurs également chez Migros A l’heure actuelle, la gestion axée sur la valeur est une forme de conduite financière d’entreprise largement répandue. Privilégier la création de valeur ajoutée revêt une importance cruciale pour toutes les entreprises, indépendamment du champ d’activités, de la taille ou de la forme juridique de l’entreprise concernée. Migros a également décidé d’introduire cette approche en tant que base de sa conduite financière. Ce faisant, elle ap-
103
plique un modèle de conduite axée sur la valeur qui a été adapté aux spécificités du groupe Migros. L’orientation fondamentale réside dans le fait que le groupe Migros doit se comporter comme toutes les autres entreprises pour ce qui est de la création de valeur et de l’efficience. A cet égard, l’objectif primordial pour Migros consiste à garantir le succès à long terme en créant durablement de la valeur. A cet effet, des objectifs différenciés sont assignés aux différents secteurs de l’entreprise. Dès lors, c’est le mode d’utilisation de la valeur créée qui distingue Migros des autres entreprises tournées vers le marché des capitaux. Ainsi, la valeur financière créée est mise à disposition des clients, a pour but de préserver les emplois, et est également destinée au Pour-cent culturel ou à des investissements à long terme dévolus à d’importants projets. Le compte de création de valeur vous fournit des informations supplémentaires à ce propos. L’approche que nous appliquons, tout comme ses instruments, ne sert pas seulement à renforcer l’idée de création de valeur, mais elle améliore également la qualité et la transparence des décisions. Elle permet également d’assurer le développement ultérieur de nos informations de conduite financière. En adoptant cette approche, nous sommes parvenus à mettre davantage l’accent sur le caractère durable de la mise en œuvre de notre stratégie ainsi que sur le renforcement nécessaire de l’intégration de la planification stratégique, de la planification financière et de la planification des investissements. Ainsi, les résultats, budgets et plans annuels sont mesurés à l’aune des consignes d’objectifs qui avaient été fixées, et les nouveaux projets sont évalués en conséquence. Des évaluations spécifiques à certains domaines comportant des consignes d’objectifs différenciées permettent en outre à notre groupe d’apprécier de manière approfondie nos activités et nos risques et mettent en évidence la création de valeur réalisée par domaines ou projets respectifs. Les variables clés que constituent le rendement, la croissance et la création de valeur ajoutée font ainsi partie intégrante de nos activités opérationnelles et renforcent notre force de frappe dans un environnement concurrentiel toujours plus dur. Ce faisant, l’approche importante qu’est la conduite axée sur la valeur, de même qu’une attitude positive visant à accroître notre attractivité, demeurent toujours au premier plan. Gestion du risque financier La gestion du risque financier au sein du groupe Migros est appliquée conformément à des principes et directives uniformes fixés par la direction. Ces di-
104
G RO U P E M I G RO S
rectives portent sur la garantie et la gestion des liquidités, sur la couverture des risques de marché, des risques monétaires, des risques liés aux taux d’intérêts et des risques de crédit, ainsi que sur l’acquisition de financements à court et à long terme. Les sociétés du groupe Migros assument elles-mêmes la responsabilité liée à l’adoption d’une politique financière et d’une politique d’investissement saines. Dès lors qu’il joue le rôle de banque et de centre de prestations interne au groupe, le service de trésorerie de la Fédération des coopératives Migros offre aux sociétés du groupe des solutions optimisées répondant à tous leurs besoins en liquidités, en financements et en devises. De ce fait, la gestion des liquidités et l’acquisition de devises et de financements à un coût minimal sont centralisées pour leur plus grande part afin d’optimiser la gestion des moyens financiers du groupe. La surveillance des risques recourt à des systèmes de limites de crédit et à des analyses de sensibilité et se charge également de leur gestion. Elle est mise en œuvre par la Fédération des coopératives Migros. Gestion des liquidités Afin de garantir en tout temps la solvabilité du groupe, la Fédération des coopératives Migros maintient un volume net de liquidités équivalant à au moins 4% du chiffre d’affaires du groupe. Ainsi, près de 75% des liquidités du groupe sont gérées par la Fédération des coopératives Migros. − Marché monétaire et marché des devises Au moins 50 % des liquidités de la Fédération des coopératives Migros sont utilisées dans le cadre de la politique de gestion des liquidités, des devises et des taux d’intérêts qui a pour but d’approvisionner en liquidités les sociétés du groupe. En tant que banque interne et centre de prestations de services, la Fédération des coopératives Migros est compétente pour tout ce qui a trait aux besoins du groupe Migros en matière de liquidités et de devises. Grâce à la centralisation des besoins internes en devises étrangères, il est possible d’optimiser de telles transactions sur devises, tant du point de vue du «timing» que des frais correspondants. Outre des comptes courants en différentes monnaies, la Fédération des coopératives Migros offre également à ses partenaires la possibilité de faire appel à des financements ou à des placements à court ou à long terme. − Portefeuille de placements Jusqu’à 50 % au maximum des liquidités de la Fédération des coopératives Migros sont placés en papiers-valeurs dans le cadre d’un portefeuille distinct. La politique de placement assignée par la direction
règle la répartition des avoirs par catégories de placement, de marchés et de monnaies, par le biais de l’allocation stratégique et tactique des actifs. Répartition des titres selon les monnaies
8%
Euro
3%
USD
4%
Autres
85 %
Francs suisses
Répartition des titres selon les catégories de placements
7% 93 %
Actions Obligations
Gestion du financement La politique de financement définit les conditions cadres permettant de recourir à des financements à court et à long terme sur le marché monétaire et sur celui des capitaux. Fondamentalement, le financement repose sur un concept de trois piliers constitué par les comptes d’épargne-placement des collaborateurs de Migros, les crédits et prêts accordés par les banques suisses et étrangères et les investisseurs institutionnels, ainsi que par les emprunts sur le marché des capitaux. Grâce au regroupement centralisé de la gestion des financements nécessaires et au rating «A» attribué par Standard & Poor’s, l’acquisition de fonds peut se faire à un coût minimal et conformément à une diversification optimale pour ce qui est de l’échelonnement des échéances et des contreparties. Les deux indicateurs financiers importants pour l’acquisition des capitaux empruntés se sont améliorés une nouvelle fois par rapport à l’année précédente, respectivement ont été maintenus à un niveau élevé: le taux d’endettement dynamique pour le groupe Migros s’est amélioré à raison d’un facteur de 1,74 fois en 2003 contre 1,36 fois en 2004 grâce à la réduction de la dette financière et à un EBITDA plus élevé. Le taux de couverture des intérêts s’est réduit de 16 fois en 2003 contre 13,5 fois en 2004.
G RO U P E M I G RO S
Répartition du financement du groupe selon les contreparties
Mio. CHF
105
Répartition du financement du groupe selon les échéances (état au 31.12.2004)
600 450 24 %
Emprunts
43 %
Collaborateurs
33 %
Banques/tiers
300 150 0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Banques/tiers
Gestion du bilan La gestion du risque financier a pour but de maintenir un bilan solide qui comporte des ratios sains. Ces activités se fondent sur une approche conservatrice qui accorde la priorité aux objectifs financiers stratégiques. Ils consistent en un «approvisionnement flexible et suffisant en liquidités» et font primer la «minimisation des risques» sur «l’obtention d’un rendement maximum». Grâce à une planification à long terme des besoins en investissements, nous poursuivons une stratégie qui est en mesure de maintenir le taux d’endettement effectif à un bas niveau et d’échelonner adéquatement les échéances dans le temps. Cette stratégie doit également nous permettre de garantir la pérennité et l’indépendance du groupe Migros. La structure du bilan du groupe Migros demeure saine. L’endettement effectif, en baisse de 386 millions de francs, s’élève à 4,4 milliards de francs et doit être mis en relation avec un total du bilan de 16,8 milliards de francs. Avec une augmentation des capitaux propres de 523 millions de francs, la part des fonds propres au capital total a pu être accrue de 2,4 points pour cent à 53,0 %. Nous avons également pu respecter le principe de la congruence des échéances qui veut que les capitaux propres – auxquels s’ajoutent les capitaux empruntés à long terme – doivent couvrir les actifs immobilisés. Gestion des assurances Pour les entreprises et les fondations du groupe Migros, la couverture d’assurance est garantie par la propre assurance ainsi que par des contrats passés avec des compagnies d’assurance privées et des institutions d’assurance de droit public. A cet égard, le service des assurances de la Fédération des coopératives Migros joue le rôle de «cour-
Emprunts
tier en assurances inhouse» vis-à-vis des compagnies d’assurances. Grâce aux contrats de groupe qui ont été conclus, le groupe Migros dispose, d’une part, d’une couverture d’assurance globale très étendue et, d’autre part, de sommes d’assurance élevées. Cela permet également de garantir que l’ensemble des entreprises Migros disposent de la meilleure couverture d’assurance possible pour un montant de primes adéquat. Gestion des risques liés aux questions fiscales et juridiques d’ordre général Compte tenu des fréquents changements survenus dans l’environnement fiscal et juridique – et également afin de renforcer la gouvernance d’entreprise – il est de plus en plus nécessaire de recourir de manière générale à un système efficace et efficient de contrôle et de gestion des risques afin de pouvoir disposer en priorité d’une vue d’ensemble complète, à l’échelle du groupe, des risques latents et existants relevant de questions fiscales et juridiques générales. Comme les années précédentes, ces risques ont été enregistrés et évalués conformément à une systématique uniforme au sein du groupe. Dans le cadre d’un processus continu, les différentes catégories et les différents genres de risques sont analysés, et les mesures correspondantes sont mises en œuvre. Relativement à la taille et à la complexité du groupe Migros, les risques fiscaux et juridiques d’ordre général se situent à un niveau raisonnable. Joerg Zulauf Département Finances
106
G RO U P E M I G RO S
Compte de création de valeur
Même en des temps difficiles, une création de valeur durable et une gestion des ressources disponibles tournée vers l’avenir doivent être en mesure d’assurer la pérennité de l’entreprise et des emplois ainsi que de fournir à l’Etat les prestations requises. Ce faisant, il s’agit d’accroître continuellement nos prestations à l’attention de nos clients. 2004
2003
MIO . CHF
%
MIO . CHF
%
Performance de l’entreprise
20 303
100
20 013
100
Charges de matière
12 082
59
11 815
59
1 335
7
1 501
8
6 886
34
6 697
33
Origine
Autres charges
C R ÉATION DE VA LEU R BRU TE
854
4
806
4
6 032
30
5 891
29
4 488
74
4 499
76
à l’attention des affaires culturelles et sociales (Pour-cent culturel)
114
2
114
2
à l’attention des bailleurs de fonds
96
2
75
1
789
13
831
14
Amortissements
C R ÉATION DE VA LEU R N ET TE –
Utilisation à l’attention des collaborateurs
à l’attention de l’Etat 92
› impôts
100
› taxe sur la valeur ajoutée
142
138
› droits de douane/émoluments/taxes
555
593
à l’attention de l’entreprise (autofinancement)
C R ÉATION DE VA LEU R N ET TE
545
9
372
7
6 032
100
5 891
100
–
Indicateurs relatifs à la création de valeur CHF
114 401
108 919
Création de valeur nette par Ø PPT
CHF
100 213
95 810
Charges de personnel par Ø PPT
CHF
Création de valeur brute par Ø PPT
Moyenne des postes à plein temps (PPT)
74 561
73 171
60 192
61 486
L’augmentation de la performance de l’entreprise est due à la hausse réjouissante du chiffre d’affaires des coopératives et des entreprises commerciales qui s’est poursuivie durant l’exercice sous revue. En dépit de l’augmentation des frais de prestations préalables par rapport à l’an dernier, la création de valeur nette, exprimée en valeur absolue, est parvenue à progresser. Cette amélioration s’explique par la part croissante des prestations à plus grande valeur ajoutée au sein du chiffre d’affaires du groupe. S’agissant de l’utilisation de la création de valeur nette, le poste «collaboratrices et collaborateurs» demeure prioritaire et à un niveau élevé. En valeur relative, la part à la création de valeur nette recule certes de 2 %. Mais en dépit des valeurs absolues en recul, nous avons enregistré une hausse imputable aux augmentations générales de salaires ainsi qu’à l’amélioration des prestations sociales et prestations annexes pendant l’exercice sous revue. L’optimisation des procédures dans le cadre des processus de création de valeur, avec la réduction consécutive des effectifs du personnel, ont donné lieu à une amélioration des indicateurs par poste à plein temps moyen, tant pour la création de valeur brute que pour la création de valeur nette. Les prestations destinées aux affaires culturelles et sociales se maintiennent à 2 % de la création de valeur nette, même si le résultat du groupe réjouissant a entraîné une modification de la structure de ce pourcentage. Il y a lieu de continuer de viser la garantie de la pérennité de l’entreprise et de sa capacité d’innovation en se conformant à un objectif de bénéfice adéquat.
G RO U P E M I G RO S
107
Indicateurs du groupe Migros sur 5 ans 2000
2001
2002
2003
2004
19 654
20 174
20 187 19 824 1
20 013
20 303
Variation annuelle en % –
+ 5,1
+ 2,6
+ 0,1
+ 1,0
+ 1,4
EBITDA
INDICATEURS EN MILLIONS CHF
C HIFFRE D ’ AFFAIRES DU GROUPE
1 169
1 284
1 268
1 290
1 397
en % du chiffre d’affaires –
6,0
6,4
6,4
6,5
6,9
EBIT
407
488
451
484
543
2,1
2,4
2,3
2,4
2,7
419
285
178
372
545
2,1
1,4
0,9
1,9
2,7
739
1 168
1 103
1 005
1 187
3,7
5,8
5,6
5,0
5,8
F REE CASH - FLOW –
–298
202
43
–162
301
I NVESTISSEMENTS –
1 210
1 140
1 208
1 319
996
A CTIF CIRCULANT
5 160
5 294
4 813
4 844
5 017
en % de l’actif total –
31,9
32,1
29,3
29,2
29,8
en % du chiffre d’affaires – B ÉNÉFICE DU GROUPE en % du chiffre d’affaires – C ASH - FLOW en % du chiffre d’affaires –
10 991
11 194
11 611
11 744
11 822
en % de l’actif total –
68,1
67,9
70,7
70,8
70,2
D ETTES À COURT TERME
3 177
2 902
2 981
3 195
3 184
19,7
17,6
18,2
19,3
18,9
5 292
5 741
5 423
4 999
4 738
32,8
34,8
33,0
30,1
28,1
7 682
7 845
8 020
8 394
8 917
47,5
47,6
48,8
50,6
53,0
16 151
16 488
16 424
16 588
16 839
109
120
123
114
114
79 688
A CTIF IMMOBILISÉ
en % du capital total – D ETTES À LONG TERME en % du capital total – C APITAUX PROPRES en % du capital total – T OTAL DU BILAN – C HARGES À BUTS CULTURELS , SOCIAUX ET DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE
– E FFECTIF DU PERSONNEL – PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION › Nombre de personnes au 31.12.
80 948
82 018
83 149
81 600
› Postes à plein temps au 31.12.
59 224
60 103
62 400
60 571
59 812
› Postes à plein temps en moyenne annuelle –
58 252
59 664
61 252
61 486
60 192
1 853 382
1 877 875
1 890 739
1 913 531
1 957 804
C OOPÉRATEURS M IGROS (sociétaires) 1
2002: valeur de l’année précédente adaptée en raison d’une redéfinition du chiffre d’affaires du groupe Hotelplan.
108
G RO U P E M I G RO S
Bilan du groupe
NOTES
31.12.2004 MIO . CHF
31.12.2003 MIO . CHF
Disponibilités
1/14
1 825
1 545
Titres
2/14
510
544
Créances
3/14
745
780
Stocks
4
1 825
1 860
Régularisations sur actif
5
Actif A C T I F CI RCU LA N T
T OTA L ACTI F CI RCU LA N T
112
115
5 017
4 844
– A C T I F I M MOBI LISÉ Immobilisations corporelles
6
9 615
9 584
Immobilisations financières
7/14
2 133
2 072
8
74
88
T OTA L I M MOBI LISATIONS
11 822
11 744
TOTAL DU BILAN
16 839
16 588
Immobilisations incorporelles
–
Passif D E T T ES À COU RT T ER M E Dettes bancaires Autres dettes Régularisations sur passif
9/14
583
637
10/14
2 404
2 372
11
197
186
3 184
3 195
12/14
3 483
3 579
13
1 244
1 414
4 727
4 993
7 911
8 188
11
6
T OTA L DET TES À COU RT TER M E – D E T T ES À LONG T ER M E Dettes financières Provisions
T OTA L DET TES À LONG TER M E T OTA L DET TES – I N T ÉR Ê TS M I NOR I TA I R ES – C APITAUX PROPRES Capital de coopérative Réserves sur bénéfice Bénéfice du groupe
T OTA L CA PITAU X PROPR ES TOTAL DU BILAN
20
20
8 352
8 002
545
372
8 917
8 394
16 839
16 588
G RO U P E M I G RO S
109
Compte de résultat du groupe
NOTES
2004
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
19 672
Produits nets des livraisons et services
14/15
19 921
Autres produits d’exploitation
14/16
382
341
20 303
20 013
12 082
11 815
8 221
8 198 4 499
C H I FFR E D’A FFA I R ES DU GROU PE – Charges de matières et de services sur produits et services rendus
E XCÉDEN T BRU T D’ EX PLOITATION – Charges de personnel Amortissements matériel d’exploitation Autres charges d’exploitation
17
4 488
6/8
854
806
14/18/22
2 336
2 409
543
484
EBIT – Résultat financier Autres résultats
14/19
103
86
20
32
–55
678
515
B ÉN ÉFICE AVA N T I M PÔTS – Impôts
B ÉN ÉFICE
21
131
143
547
372
–2
0
545
372
– Intérêts minoritaires
B É N É FICE DU GROUPE
110
G RO U P E M I G RO S
Tableau de nnancement du groupe NOTES
Activité commerciale B ÉN ÉFICE DU GROU PE Intérêts minoritaires
2004
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
545
372
2
0
817
775
Amortissements sur: › immobilisations corporelles
6
› immobilisations financières › actif immobilisé incorporel
8
Bénéfices comptables issus de la vente d’actif Produits de participations à la valeur de consolidation sans incidence sur les liquidités Diminution des provisions (année précédente: augmentation)
13
F LU X PROV ENA N T DES OPÉR ATIONS D’ EX PLOITATION AVA N T
VA R I ATION DE L’ACTI F CI RCU LA N T N ET
Diminution (augmentation) de l’actif circulant net d’exploitation
23
= F LU X R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ COM M ERCI A LE (CASH - FLOW)
–3
0
30
31
– 20 –155
–135
–170
54
1 046
1 082
141
– 77
1 187
1 005
–15
–
Activité d’investissement –972
–1 122
Cessions d’immobilisations corporelles
102
152
Acquisitions de participations
–10
0
5
0
Investissements en immobilisations corporelles
6
Cessions de participations Investissements en participations de sociétés associées Investissements en immobilisations incorporelles Cessions d’immobilisations incorporelles
= F LU X R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ D’ I N V ESTISSEM EN T F R EE CASH - FLOW
8
0
–172
–14
- 25
3
0
–886
–1 167
301
– 162
–82
235
–
Activités de financement Dettes financières à court terme
99
381
–89
– 477
21
0
= F LU X R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ DE FI NA NCEM EN T
–51
139
E FFET DES COU RS DE CH A NGE SU R LES LIQU I DITÉS
–4
6
Placements financiers Dettes financières à long terme Réserve de contribution de l’employeur (fonds FCM)
Liquidités au début d’exercice
2 089
2 106
Liquidités en fin d’exercice
2 335
2 089
246
–17
1 825
1 545
510
544
2 335
2 089
= A UGM EN TATION DES LIQU I DITÉS (année précédente: diminution) –
Composition du fonds Liquidités Titres
= F ON DS DE LIQU I DITÉS ET TITR ES
G RO U P E M I G RO S
111
Variations des capitaux propres consolidés du groupe Migros VALEURS EN MILLIONS CHF
CAPITAL DE COOPÉRATIVE
BÉNÉFICES ACCUMULÉS
ECARTS DE CONVERSION CUMULÉS
20
8 008
–8
Capitaux propres au 01.01.2003
TOTAL SANS INTÉRÊTS MINORITAIRES
INTÉRÊTS MINORITAIRES
TOTAL Y COMPRIS INTÉRÊTS MINORITAIRES
8 020
8
8 028
Variation du capital de coopérative 372
Bénéfice annuel Ecarts de conversion
372
372
2
2
2
Dividendes Modifications du périmètre de consolidation/ augmentation des quotes-parts de participation Capitaux propres au 31.12.2003
–2
–2
20
8 380
–6
8 394
6
8 400
20
8 380
–6
8 394
6
8 400
545 –1
2
–1
547 –1
3
3
–
C A PITAU X PROPR ES AU 01.01.2004 Variation du capital de coopérative Bénéfice annuel
545
Ecarts de conversion Dividendes Modifications du périmètre de consolidation/ augmentation des quotes-parts de participation –21
Variations à incidence neutre sur le résultat 20
C A PITAU X PROPR ES AU 31.12.2004
8 904
–21 –7
8 917
–21 11
8 928
La norme Swiss GA AP RPC 24 Fonds propres et présentation dans les comptes est en vigueur depuis le 1.1.20 04. Elle entraîne un changement dans la présentation des capitaux propres consolidés du groupe Migros ainsi que la déclaration requise de la composition du capital de la coopérative. La variation des capitaux propres à incidence neutre sur le résultat est intervenue en raison de la transformation d’un fonds de la Caisse de pensions Migros en réserves de contribution de l’employeur n’ayant pas la capacité de figurer au bilan. –
Déclaration du capital de coopérative PA RTS SOCI A LES DE COOPÉR AT I V E 01.01.2004
10.– 1 916 859
PA RT SOCI A LE DE
Variation des parts sociales 31.12.2004
30.– 16 957
PA RT SOCI A LE DE
TOTA L PA RTS SOCI A LES
1 933 816
40 756
– 16 491
24 265
1 957 615
466
1 958 081
19 168
508
19 676
408
–494
–86
19 576
14
19 590
– C A PI TA L DE COOPÉR AT I V E EN MCH F 01.01.2004 Variation du capital de coopérative 31.12.2004 C A PI TA L DE COOPÉR AT I V E – DISPOSI T IONS STAT U TA I R ES PA RTS SOCI A LES :
Chaque coopérative émet des parts sociales qui sont libellées à son nom.
R ESPONSABILITÉ :
La fortune de la coopérative répond exclusivement des engagements de la coopérative. Toute responsabilité civile personnelle des coopérateurs est exclue.
112
G RO U P E M I G RO S
Annexe aux comptes du groupe Principes de présentation des comptes Bases générales de présentation des comptes Les comptes du groupe sont établis conformément aux recommandations Swiss GA AP RPC relatives à la présentation des comptes. Les bouclements utilisés pour la consolidation sont préparés selon des principes uniformes. L’élaboration des états financiers du groupe exige de la direction de l’entreprise de procéder à des estimations et d’adopter des hypothèses qui ont une incidence sur la présentation des montants des actifs et des passifs, des engagements conditionnels ainsi que des charges et produits durant la période sous revue au moment de l’établissement du bilan. Si, à une date ultérieure, des estimations et hypothèses de ce genre, ayant été adoptées en toute conscience par la direction de l’entreprise, viennent à s’écarter de la situation effective, elles seront adaptées en conséquence dans l’exercice durant lequel la situation a changé. Jour de consolidation Pour les comptes de toutes les entreprises incluses dans le périmètre de consolidation, la date de clôture est le 31 décembre, à l’exception du groupe Hotelplan, qui clôt son exercice le 31 octobre. Périmètre de consolidation Ont été incluses dans le périmètre de consolidation toutes les entreprises qui sont directement ou indirectement contrôlées par le groupe Migros. Contrôler signifie disposer de la possibilité d’influencer de manière déterminante les activités financières et opérationnelles de l’entreprise afin de pouvoir en tirer profit. C’est habituellement le cas lorsque le groupe Migros détient directement ou indirectement plus de 50 % des droits de vote d’une société. Les sociétés acquises ou cédées au cours de l’exercice sous revue, ainsi que toutes les sociétés aliénées jusqu’à la date de leur cession, seront intégrées, respectivement exclues des comptes du groupe à partir de la date de remise du contrôle des activités de l’entreprise au groupe Migros. Compte tenu de son activité spécifique, et afin de préserver la clarté du bilan, la Banque Migros, bien qu’elle fasse partie de la communauté Migros, n’est pas comprise dans le périmètre de consolidation (voir méthode de mise en équivalence). La Banque Migros publie ses comptes annuels dans son propre rapport de gestion.
Le périmètre de consolidation est présenté dans l’annexe figurant en pages 145 à 150. Méthode de consolidation – Intégration globale Les sociétés sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale. La consolidation du capital s’effectue selon la méthode anglo-saxonne ou «purchase accounting». L’actif et les capitaux étrangers des sociétés rachetées sont réévalués au moment du changement de contrôle, conformément aux principes comptables du groupe; les ajustements de valeur (positifs et négatifs) sont attribués aux postes correspondants du bilan, et la différence entre le prix d’achat et le capital propre calculé selon les principes de présentation des comptes, à savoir le goodwill, est portée à l’actif et amortie conformément au plan d’amortissement. Les participations éventuelles de tiers aux sociétés intégralement consolidées figureront de manière séparée en tant que participations au capital propre et au résultat. – Méthode de mise en équivalence Il existe des participations de plus faible ampleur, comprises entre 20 % et 50 %, à consolider dans les comptes du groupe selon la méthode de mise en équivalence («equity method»). La Banque Migros est intégrée dans les comptes du groupe conformément à la méthode de mise en équivalence (voir également sous «Périmètre de consolidation»). Autres participations Toutes les autres participations inférieures à 20% sont portées au bilan à leur coût d’acquisition, moins les corrections de valeur économiquement nécessaires. Elles figurent sous «Placements financiers». Variation du périmètre de consolidation Le périmètre de consolidation reflète les changements suivants, intervenus durant l’exercice sous revue: SORTIES Genossenschaft Freizeitund Sportzentrum Migros (FSM), Greifensee Globus Office World plc, GB-Milton Keynes Globe Holding, FR-Mulhouse Globe Distribution, FR-Mulhouse Globe S.à.r.l., FR-Mulhouse
LIQUIDÉE
VENTE VENTE VENTE VENTE
31.10.2004 01.01.2004 01.01.2004 01.01.2004 01.01.2004
G RO U P E M I G RO S
Horizon Travel AG, Bâle Horizonte Clubferien und Clubhotels AG, Opfikon Lagerhaus und Transport GmbH, DE-Weil am Rhein Office World Vertriebs GmbH, DE-Reutlingen SCI Mont-Mourex, FR-Ornex
LIQUIDÉE
01.01.2004
LIQUIDÉE
01.01.2004
VENTE
01.01.2004
LIQUIDÉE LIQUIDÉE
ENTRÉES E.R.A.S.M., FR-Etrembières Mérat & Cie AG, Berne SCI Neydgalerie, FR-Etrembières SCI Neydloisirs, FR-Etrembières SCI Neydmigros, FR-Etrembières Sogadis SA, FR-Gaillard AUGMENTATIONS/R ÉDUCTIONS DE CAPITAL Jowa France S.A.R.L. MEUR Migros France MEUR Société des restaurants Migros S.à.r.l. MEUR VARIATION DE PARTICIPATION Globest AG ILEM SA Randenburg Immobilien AG Scana Lebensmittel AG Shopping Center Brünnen AG CHANGEMENT DE F ORME DE SOCIÉTÉ Migros France, changement au 14.6.2004 FUSIONS Swiss Delice TPT Tourisme pour Tous SA, Lausanne World Travel Plan Inc., Opfikon
01.01.2004 31.12.2004
01.01.2004 01.10.2004 31.12.2004 31.12.2004 31.12.2004 01.01.2004 NOUVEAU
113
Conversion de monnaies étrangères Dans les diverses sociétés du groupe, les opérations en monnaies étrangères ont été converties au cours en vigueur au moment de la transaction, respectivement pour les opérations couvertes par des transactions à terme, au taux de la couverture. Les comptes annuels préparés en monnaies étrangères sont convertis en francs suisses au taux de fin d’année en vue de la consolidation. Les différences résultant des variations des taux de change d’une année sur l’autre dans la conversion de l’actif net sont compensées dans les capitaux propres consolidés. La conversion des comptes de résultat est réalisée sur la base des cours moyens. Les différences de conversion sont répercutées dans les capitaux propres.
A U P A R AVA N T
750 1 500
762 3 000
300
100
NOUVEAU
A U P A R AVA N T
100% 73% 71,15% 99,9% 100%
50% 64% 70,83% 99,8% 97,4%
NOUVEAU
A U P A R AVA N T
SAS
SARL
fusion avec Chocolat Frey fusion avec Hotelplan AG fusion avec Hotelplan AG
ENTREPRISES EN LIQUIDATION Ambassador Reisen AG, Solothurn Ex Libris GmbH Deutschland, DE-Weil am Rhein
Parikos Reisen AG, Zürich
Opérations au sein du groupe Toutes les transactions, relations et bénéfices intermédiaires internes au groupe, à l’exception des bénéfices intermédiaires sur stocks de marchandises, ont été éliminés dans le cadre de la consolidation. On renonce à éliminer les bénéfices intermédiaires sur stocks dès lors qu’ils ne revêtent qu’une importance minime pour la détermination du patrimoine et des résultats du groupe Migros.
Principes d’évaluation – Liquidités Les liquidités incluent les avoirs en caisse, les placements à très court terme, les avoirs en comptes courants auprès des banques et autres établissements similaires. Les avoirs en monnaies étrangères sont convertis aux taux de clôture. – Titres Les titres sont évalués au cours en vigueur au jour de référence du bilan. Ils sont réalisables à brève échéance. – Créances Elles ont été diminuées du ducroire (par correction de valeurs séparées). – Stocks Les stocks de marchandises sont évalués au prix de revient (coûts d’acquisition ou de production), voire à la valeur nette réalisable si elle est inférieure. Les coûts de production englobent les matières premières, les autres coûts directs et les frais généraux de production incorporables. Pour les principaux stocks, l’évaluation se fonde sur la méthode des moyennes mobiles. – Immobilisations corporelles Les biens-fonds figurent à leur valeur d’acquisition et ne font pas l’objet d’amortissements. Les autres éléments d’actif ont été portés à leur coût d’acquisition ou de production après déduction des amortissements (linéaires) économiquement nécessaires. Les durées d’usage estimées pour les principales catégories d’actifs sont les suivantes: Immeubles
40–50 ans
Installations et équipements techniques
12–20 ans
Autres immobilisations corporelles
3–12 ans
Les valeurs ainsi calculées sont périodiquement vérifiées. La valeur comptable des éléments d’actif ne saurait être supérieure à la valeur réalisable. La valeur réalisable
114
G RO U P E M I G RO S
d’un élément d’actif est égale à la valeur la plus élevée résultant de la valeur nette de vente (prix de vente) ou de la valeur d’usage. Une réduction nécessaire de la valeur comptable à la valeur réalisable viendra grever le compte de résultat du groupe en tant qu’amortissement exceptionnel. Les frais de réparation et d’entretien sont imputés en permanence au résultat du groupe. Leasing Le groupe Migros ne détient pas d’immobilisation corporelle notable dans le cadre de contrats de leasing financier. Ils font l’objet d’amortissements en fonction de leur durée d’usage estimée. Les loyers payés selon les contrats de leasing d’exploitation sont pris en compte sur toute la durée du contrat et ont une incidence sur le résultat du groupe. Immobilisations financières Les autres participations non consolidées sont inscrites au bilan à la valeur d’acquisition éventuellement diminuée de l’amortissement nécessité par une perte de valeur permanente. Actif immobilisé incorporel L’actif immobilisé incorporel inclut des licences, des brevets et autres droits similaires acquis auprès de tiers, des prestations de développement de logiciel ainsi que le goodwill. Les licences, brevets et droits similaires ainsi que les prestations de développement de logiciel sont portés au bilan à leur valeur d’acquisition. On procède chaque année à un test de dépréciation des valeurs inscrites à l’actif et elles sont amorties de façon linéaire sur la durée d’usage prévue. Le goodwill résultant de la consolidation du capital est égal à la différence entre les coûts d’acquisition et les valeurs économiques («fair values») des actifs et passifs acquis identifiables. Les dépenses de recherche et développement ne sont pas portées à l’actif, mais grèvent directement le compte de résultat. L’actif immobilisé incorporel est amorti linéairement sur sa durée d’utilisation économique. La durée d’utilisation économique des principales catégories d’actifs immobilisés incorporels est la suivante: Goodwill Licences, brevets, droits similaires
5–10 ans 5–10 ans
ou durée d’utilisation juridique ou économique plus courte 5–10 ans
Frais de développement informatique
ou durée d’utilisation juridique ou économique plus courte
Provisions Des provisions seront constituées dans la mesure où une obligation légale ou un engagement moral découle d’événements antérieurs et qu’il est prévisible que cet engagement entraînera une sortie de liquidités, à condition toutefois que ce montant puisse être estimé de manière fiable. Les provisions constituées doivent représenter la meilleure estimation possible de cet engagement définitif. Les engagements probables dont l’existence doit encore être confirmée par des événements futurs ou dont le montant ne peut être estimé de manière fiable seront attribués au poste «Engagements conditionnels». Impôts Tous les impôts résultant du bénéfice imposable de l’année d’exercice sont imputés au compte de résultat de ce même exercice, indépendamment de leur date d’exigibilité. De plus, des provisions pour impôts latents sont constituées afin de tenir compte des écarts, limités dans le temps, qui existent entre les bilans fiscaux et les bilans du groupe. Les impôts latents se calculent sur la base d’un taux moyen de 21% identique à celui de l’année précédente et valable dans toute la Suisse. Le montant dévolu à l’année sous revue est pris en compte dans le compte de résultat. Les crédits d’impôts latents résultant de reports de pertes fiscales ne sont pas portés à l’actif. Dans les cas où l’on ne prévoit pas de distributions des bénéfices, les impôts à la source et autres impôts portant sur de possibles versements ultérieurs de bénéfices accumulés des sociétés du groupe ne sont pas pris en considération, puisque ces bénéfices sont généralement réinvestis. Prévoyance du personnel Il existe en Suisse des institutions de prévoyance indépendantes en faveur du personnel qui sont financées par les contributions des employés et des employeurs. Le plan de prévoyance de la Caisse de pensions Migros repose sur le principe de la primauté des prestations. La plupart des collaborateurs du groupe bénéficient de plans de prévoyance fondés sur la primauté des prestations, en général sur la base du dernier revenu assuré et de la durée d’emploi. Conformément à la recommandation Swiss GA AP RPC 16, en ce qui concerne les comptes du groupe, il s’agit de plans conçus selon le principe de la primauté des cotisations, puisque les contributions de l’employeur sont fixées d’avance et que les entreprises ne sont tenues ni par la loi, ni par les règlements, de verser un appoint de contributions
G RO U P E M I G RO S
si l’institution de prévoyance ne dispose pas des fonds nécessaires. La prévoyance vieillesse des sociétés étrangères est garantie par l’organisme étatique correspondant. Les comptes annuels incluent les engagements supplémentaires découlant de la prestation transitoire AVS-Migros (retraite à 63 ans pour les hommes et les femmes). Saisie des produits, des coûts et des dépenses Le chiffre d’affaires inscrit au bilan correspond aux ventes et livraisons de produits effectuées ainsi qu’aux prestations fournies à des tiers, déduction faite des impôts sur les ventes et des rabais. Les régularisations pour conditions préférentielles accordées aux fournisseurs seront comptabilisées dans la même période que celle durant laquelle ont été opérées les dépenses de matière correspondantes. Transactions avec des parties liées (voir sous chiffre 14) Les activités commerciales développées avec des parties liées se déroulent dans des conditions conformes au marché et ne comportent aucune transaction à caractère extraordinaire.
Principes de gestion du risque financier Gestion des risques Dans le cadre de ses activités commerciales, le groupe Migros est exposé à de multiples risques financiers, comme p.ex. les risques liés à l’évolution des monnaies et des taux d’intérêts, les risques liés aux variations de la structure financière ou aux variations des cours des actions. – Risques liés au marché Le groupe Migros est exposé aux risques liés au marché, qui portent essentiellement sur la valeur de marché des liquidités, des titres et participations investis. Ces risques sont constamment surveillés. En congruence avec la politique de risque interne, on recourt à des instruments dérivés afin de couvrir et de gérer certains risques. Le groupe Migros ne s’engage dans aucune transaction financière qui, au moment de la transaction, comporte un risque non estimable. – Risques liés aux monnaies étrangères En tant que groupe de commerce de détail déployant l’essentiel de ses activités en Suisse, Migros achète, pour une part importante, des marchandises à l’étranger et en monnaies étrangères. Le groupe exerce en outre des activités à l’étranger, comme p.ex. Hotelplan. C’est la raison pour laquelle des fluctuations des cours de change peuvent considérablement influencer le
115
compte de résultat, surtout sous la forme de risques liés aux transactions et, dans une mesure limitée, sous la forme de risques de conversion. Les risques liés aux devises sont surveillés en permanence et, si nécessaire, on effectue des transactions ayant pour but de maintenir la valeur des actifs. Les instruments de couverture auxquels on fait appel sont essentiellement des transactions à terme sur devises afin de couvrir le risque de change lié aux futures dépenses prévues en monnaies étrangères. – Risques liés aux taux d’intérêts Compte tenu de la volatilité des taux d’intérêts du marché, le groupe Migros est exposé à ces risques. Les dépôts à vue, les placements sur le marché monétaire et les placements obligataires sont soumis à un risque lié aux taux d’intérêts qui peut avoir des répercussions négatives sur le patrimoine et les résultats du groupe. Il existe également des risques liés aux taux d’intérêts sous l’angle du financement. Ce dernier est constitué par des crédits «roll-over» porteurs d’intérêts variables octroyés par des banques nationales et internationales, par des emprunts à intérêts fixes contractés sur le marché des capitaux, ainsi que par les placements des collaborateurs rémunérés par des intérêts variables. Si nécessaire, les risques consécutifs liés aux taux d’intérêts seront couverts par des instruments financiers comme les swaps et les «forward rate agreements». – Risques liés aux actions Migros achète des actions, dans une mesure limitée, afin de placer ses liquidités. Ce faisant, elle veille à diversifier ses placements en actions de manière appropriée selon les marchés, les titres et les secteurs. Le groupe réduit les risques de perte de valeur en procédant à des analyses avant l’achat de titres, en privilégiant les titres de première qualité et en surveillant constamment la performance et les risques des investissements. – Produits de base Migros est exposée à un risque de prix lorsqu’il s’agit de procéder à des achats prévisionnels de produits de base («commodities») qui sont utilisés comme matières premières dans les affaires du groupe. Afin de gérer le risque de fluctuation des prix, le groupe Migros procède à des opérations à terme sur ces achats planifiés. – Risques de contrepartie Les risques de contrepartie englobent le risque de solvabilité pour les titres usuellement traités sur le marché, le risque de défaillance pour les instruments financiers dérivés, ainsi que le risque de crédit sur les avoirs en comptes courants et les dépôts à échéance fixe.
116
G RO U P E M I G RO S
Le groupe réduit le risque de solvabilité en n’achetant en principe que des obligations de débiteurs notés «A» au minimum ou qui bénéficient d’un rating correspondant attribué par une grande banque suisse. Dans certains cas, on achète également des obligations de débiteurs faisant l’objet d’un rating inférieur; toutefois, l’achat n’intervient qu’après une analyse approfondie et après une appréciation positive des risques éventuels. Afin d’éviter les risques cumulés, le portefeuille obligataire est largement diversifié. On réduit le risque de défaillance en sélectionnant exclusivement de très bonnes banques et établissements en tant que contreparties. Les risques de crédit sont surveillés et limités de manière stricte par le biais d’un système de limites de crédits. Les limites de crédit par contrepartie auxquelles le groupe est exposé se fondent sur un système interne de rating qui est attribué sur la base d’un rating officiel, d’une grande banque ou de nos propres analyses. – Risques de liquidité En principe, les sociétés du groupe Migros sont ellesmêmes responsables de la gestion de leurs liquidités. Le placement de liquidités non nécessaires à l’exploitation, l’acquisition de prêts afin de surmonter des difficultés financières passagères, ainsi que le financement d’investissements peuvent être opérés de manière centralisée auprès de la Fédération des coopératives Migros, qui joue le rôle de banque interne. Cette fonction de banque interne permet à la Fédération des coopératives Migros de contrôler la majeure partie des flux de liquidités au sein du groupe. Afin d’être en mesure de satisfaire en tout temps aux exigences consécutives en matière de liquidités, la Fédération des coopératives Migros détient suffisamment de réserves en liquide et de titres aisément réalisables. De surcroît, la solvabilité du groupe lui permet de se procurer des liquidités à des conditions favorables pour ses activités de financement sur les marchés nationaux et internationaux des capitaux. Instruments financiers dérivés Le groupe recourt aux instruments financiers dérivés afin de se couvrir et d’optimiser le contrôle des flux de marchandises et des positions financières dans le cadre de la gestion des actifs et passifs du groupe. L’aperçu qui figure en page 127 présente les instruments financiers dérivés utilisés, avec leurs valeurs contractuelles sous-jacentes et leurs valeurs de remplacement brutes positives ou négatives. Les valeurs de remplacement représentent les valeurs de marché au jour de référence.
En règle générale, les crédits bancaires à moyen et à long terme sont assortis de taux d’intérêts correspondants au moyen de swaps sur la durée résiduelle des crédits. Afin de se prémunir contre une hausse potentielle des taux d’intérêts, les futurs emprunts planifiés sont également couverts, en partie ou en totalité, par des swaps sur le marché des capitaux. Gestion des risques dans certaines entreprises spécifiques – Banque Migros Pour assurer le succès de l’entreprise dans le domaine des affaires bancaires, la gestion des risques joue un rôle primordial. C’est la raison pour laquelle la perception, la gestion et le pilotage des risques sont considérés, au sein de la Banque Migros, comme une compétence centrale et globale. La surveillance des catégories de risques primaires (à savoir risque de crédit, risque financier de marché, risque opérationnel, y compris la sécurité informatique, risque juridique et compliance) est exercée au niveau de la direction au sein du «risk council». – Hotelplan Alors qu’elles sont exposées aux risques élevés liés au taux d’utilisation des capacités (lits, vols) et qu’il leur faut de surcroît assumer les risques liés aux prix et aux effets de change, les affaires d’un voyagiste sont caractérisées par de faibles marges. Dans ce secteur, la gestion des risques revêt dès lors une double importance: d’une part, afin de garantir les calculs effectués, et d’autre part, afin d’optimiser les risques liés au taux d’utilisation des capacités. L’ensemble de la surveillance est exercé au niveau de la direction du groupe. Grâce à l’introduction d’un «business warehouse», on est désormais en mesure d’améliorer la gestion des risques également en matière de risque de vol et de risque pays. Le «business warehouse» est un outil de conduite uniforme qui permet au groupe Hotelplan de traiter le jour même des données provenant de systèmes différents. Il est prévu d’optimiser ultérieurement l’organisation des processus et de l’adapter en conséquence. – Migrol Chez Migrol, ce sont surtout les risques liés aux prix et les risques liés aux effets de change des affaires pétrolières qui sont au premier plan. Ces risques sont partiellement couverts en recourant à des transactions à terme sur devises et sur marchandises. Dans les domaines où des instruments de couverture font défaut, on inclut dans le calcul des valeurs d’expérience moyennes.
G RO U P E M I G RO S
Gestion des assurances Pour savoir s’il y a lieu d’autofinancer un risque donné, à savoir s’il convient de l’assumer par le biais d’une «propre assurance» ou plutôt de le répercuter sur une assurance appropriée, on prend généralement une telle décision sur la base des situations de risque existantes et du potentiel de sinistre, avec pour critères la probabilité de survenance ainsi que l’ampleur du dommage. – Assurances choses/ assurance perte d’exploitation Pour les risques liés aux choses (incendie, dommages naturels, vol par effraction, dégâts d’eau, matériel informatique), la FCM pratique la «propre assurance», ce qui veut dire que les risques fréquents sont assumés par le groupe lui-même jusqu’à concurrence d’un certain montant. Les risques importants et les risques de catastrophe sont couverts par une police de groupe.
117
– Assurance responsabilité civile Pour toutes les entreprises qui font partie du groupe Migros, il existe une protection d’assurance pour les risques responsabilité civile d’entreprise et responsabilité civile du fait des produits par le biais d’un contrat de base et d’un contrat d’excédent. – Assurance transport Les importations et exportations des produits alimentaires et non alimentaires sont couvertes par une «solution de propre assurance». Les sinistres importants sont couverts par une «réassurance». – Assurance véhicules à moteur Pour l’assurance responsabilité civile obligatoire et les risques casco, il existe une assurance de flotte du groupe. – Autres risques Pour les risques spéciaux tels que constructions nouvelles/transformations, machines, expositions, etc., il existe des polices distinctes en fonction de la situation du risque ainsi que de son assurabilité.
118
G RO U P E M I G RO S
Notes sur le bilan du groupe
2004
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
Avoirs en caisse, en comptes de chèques postaux et en banques
644
784
Fonds à terme (avec échéance à moins de 12 mois)
1 181
761
1 825
1 545
428
459
1
D ISPON I BI LI T ÉS
T OTA L
> En raison du prochain remboursement d’un emprunt de 250 millions CHF, les fonds à terme au jour de bouclement ont été augmentés. De plus, les avoirs en comptes courants ont été convertis en fonds à terme. —
–
2
T I T R ES
Obligations Actions
T OTA L
82
85
510
544
433
410
–
3
C R ÉA NCES
Créances sur livraisons et services Autres créances à court terme
T OTA L
312
370
745
780
276
255
–
4
S TOCKS
Matières premières et consommables En cours de transformation Marchandises commerciales Stocks obligatoires
T OTA L
62
58
1 468
1 525
19
22
1 825
1 860
> Les titres des actifs immobilisés servent également à conserver le niveau des disponibilités. Ils sont évalués à leur valeur de marché à la date de clôture. Les placements en papiers-valeurs ont pour but de dégager un rendement positif sur le capital investi. Le taux de rendement doit se situer à long terme au-dessus du niveau des coûts de refinancement du groupe Migros. — > Les autres créances contiennent notamment des avoirs en impôts anticipés, des services payés d’avance, des comptes de compensation sur les immeubles et le personnel, ainsi que des avoirs sur comptes courants en relation avec les fondations. Pendant l’exercice sous revue, des placements à court terme sont arrivés à échéance dans divers cantons et villes et n’ont plus été renouvelés. — > La poursuite des efforts de centralisation systématique de la gestion des marchandises ainsi que les cessions d’entreprises réalisées par le groupe Globus entraînent une réduction de l’ampleur des stocks pour les marchandises commerciales. —
G RO U P E M I G RO S
2003
2004
MIO . CHF
MIO . CHF
Intérêts
15
17
Charges payées d’avance
40
65
Autres régularisations
57
33
112
115
5
119
R ÉGU LA R ISAT IONS SU R AC T I F
T OTA L
> La baisse des charges payées d’avance s’explique par les cessions d’entreprises précitées réalisées par le groupe Globus. —
–
6 I M MOBI LISAT IONS COR POR ELLES (VA L EU R S E N M IO . CH F) V ALEUR D ’ ACQUISITION
INSTALLABI ENS - FON DS TIONS ET TECHNIQUES CONSTRUCTIONS ET MACHINES
AUTRES INSTALLAIMMOBILISATIONS EN TIONS COR- CONSTRUC PORELLES TION
TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES
2004
2003
18 794
8 279
8 906
1 730
385
19 300
Acquisitions
196
500
107
169
972
1 122
Cessions
–72
–454
–163
–7
–696
–644
Reclassements
84
103
9
–198
–2
7
Différences de change
–2
–1
–
–
–3
21
Etat au 31.12.2003
Variation du périmètre de consolidation
É TAT AU 31.12.2004 › dont leasings financiers –
–29
–42
–29
–
–100
–
8 456
9 012
1 654
349
19 471
19 300
–
1
4
–
5
5
9 406
A MORTISSEMENTS 3 025
5 489
1 202
–
9 716
Année en cours
203
494
120
–
817
775
Cessions
–47
–416
–147
–
–610
–482
Reclassements
–1
–
1
–
–
7
Différences de change
–1
1
–
–
–
10
Etat au 31.12.2003
–14
–31
–22
–
–67
–
É TAT AU 31.12.2004
3 165
5 537
1 154
–
9 856
9 716
VA LEU R N ET TE AU 31.12.2004
5 291
3 475
500
349
9 615
9 584
–
–
3
–
3
4
Variation du cercle de consolidation
› dont leasings financiers
L ES INVESTISSEMENTS POUR LE PROJET WEST SIDE SONT INCLUS DANS LES INSTALLATIONS . Migros Aar a l’intention de construire un centre de loisirs et d’achats baptisé WESTside à Brünnen, à l’ouest de Berne. WESTside est ancré dans le futur ensemble de construction de la zone Berne-Brünnen, qui créera un espace de vie et d’habitation pour 2600 personnes. Ce centre dispose d’un concept de transport qui jouera un rôle de précurseur: il est en effet à la fois rattaché au RER, au tram, au bus et à l’autoroute. En date du 12.08.2003, l’autorisation de construire globale a été délivrée pour le projet de construction WESTside par le préfet du canton de Berne. Des recours déposés auprès des instances de recours de la Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie du canton de Berne ainsi qu’auprès du Tribunal administratif ont été rejetés, respectivement leurs demandes ont été satisfaites par le biais de modifications apportées au projet. Treize recourant(e)s (à savoir l’association «WESTside-upside») ont déposé le 31.01.2005 un recours de droit administratif auprès du Tribunal fédéral suisse. A l’heure actuelle, le délai relatif à la procédure de consultation court. Dans la mesure où le Tribunal fédéral ne traite pas cette affaire en priorité ou de manière accélérée, il faut s’attendre à une réponse en automne 2005. Migros Aar a investi 107 millions CHF (inscrits à l’actif ) dans ce projet au 31.12.2004, via la société Neue Brünnen AG (participation à 100% de Migros Aar), dont 30 millions CH pour la partie « terrains». Le conseil d’administration et la direction partent du principe que ce projet pourra être réalisé sans modifications significatives. – 2004 2003 V ALEURS ASSURÉES CONTRE L ’ INCENDIE 8 166 7 894 Biens immeubles Immeubles –
11 587
11 207
L EASINGS FINANCIERS Pour la période sous revue, les immobilisations corporelles financées par leasing représentent une valeur nette de 3 millions CHF. Les dettes correspondantes représentent 2 millions CHF et figurent dans la note 12 sous «Dettes financières – banques et autres établissements de crédit». VA R I AT ION DU PÉR I M È T R E DE CONSOLI DAT ION Les diminutions sont imputables aux cessions d’entreprise précitées réalisées par le groupe Globus.
120
G RO U P E M I G RO S
2003
2004
MIO . CHF
MIO . CHF
Dépôts bancaires à long terme
145
282
Autres créances à long terme
174
136
1 747
1 593
7
I M MOBI LISAT IONS FI NA NCI ÈR ES
Participations consolidées selon la méthode de mise en équivalence («equity method») Autres participations non consolidées
T OTA L
67
61
2 133
2 072
–
8
FR A IS DE DÉVELOPPE MENT (INFORMATIQUE)
LICENCES , BREVETS , DROITS DE PUBLICATION
136 10
I M MOBI LISAT IONS I NCOR POR ELLES (VA L EU R S E N M IO . CH F) V ALEUR D ’ ACQUISITION Etat au 31.12.2003 Acquisitions Cessions Reclassements
> Les dépôts bancaires à long terme contiennent 110 mio. CHF de prêts ordinaires et de postposition (250 mio. en 2003) à la Banque Migros. L’octroi des prêts de rang postérieur à la Banque Migros est à mettre en relation avec les prescriptions sur les capitaux propres conformément à la loi sur les banques. Les autres créances à long terme incluent notamment des prêts aux fondations proches de Migros de 18 mio. CHF (23 mio. en 2003). Cette augmentation est due à de nouveaux prêts accordés à des tiers à hauteur de 50 mio. CHF. Participations selon la méthode de mise en équivalence: ce poste contient, pour l’essentiel, la participation à la Banque Migros. La majeure partie des autres participations est constituée par la compagnie d’assurance Generali (Suisse) Holding SA. Les actions Generali proviennent de la vente de Secura et sont bloquées jusqu’en 2006. —
TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
GOODWILL
FRAIS D’ORGANI SATION
2004
2003
27
262
15
440
425
4
7
–
21
25
–10
–1
–
–
–11
–5
2
–2
2
–
2
–7
–
–
–
–
–
2
–12
–3
–2
–1
–18
–
126
25
269
14
434
440
Etat au 31.12.2003
92
18
237
5
352
332
Année en cours
14
4
9
3
30
31
Cessions
–8
–2
–
–
–10
–4
Reclassements
–
–2
2
–
–
–7
Différences de change
–
–
–
–
–
–
–10
–
–1
–1
–12
–
É TAT AU 31.12.2004
88
18
247
7
360
352
VA LEU R N ET TE AU 31.12.2004
38
7
22
7
74
88
Différences de change Variation du périmètre de consolidation
É TAT AU 31.12.2004 – A MORTISSEMENTS
Variation du périmètre de consolidation
Frais de développement (informatique): dans des cas exceptionnels, des logiciels développés en interne ou acquis à l’extérieur ont été portés à l’actif du bilan; leur durée d’amortissement est de 3 à 5 ans. Les frais de développement informatique importants sont dus notamment aux licences de logiciel SAP ainsi qu’aux coûts de développement d’un système informatique destiné aux caisses. Goodwill résultant de la consolidation de capitaux: l’augmentation du goodwill s’explique par l’acquisition de Mérat & Cie AG et de Sogadis SA.
G RO U P E M I G RO S
2004
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
583
637
1 375
1 400
Comptes du personnel et comptes de participation M
230
257
Autres dettes à court terme
799
715
2 404
2 372
9
D E T T ES BA NCA I R ES
T OTA L –
10
A U T R ES DE T T ES
Livraisons et services
T OTA L –
11
R ÉGU LA R ISAT IONS SU R PASSI F
Droits de scolarité perçus par les Ecoles-clubs Loyers Intérêts Autres régularisations
T OTA L
22
21
2
4
55
44
118
117
197
186
121
> Les dettes bancaires inscrites au bilan pour l’exercice précédent, qui sont constituées, pour l’essentiel, d’un emprunt de plus de 250 mio. exigible en 2004 ainsi que d’autres emprunts, ont été intégralement remboursées durant l’année sous revue. En 2005, deux autres emprunts, de 250 mio. chacun, arriveront à échéance. Les emprunts ayant une durée résiduelle supérieure à une année sont portés au bilan sous le poste «Dettes financières» (cf. note 12). — > Les comptes du personnel sont rémunérés aux taux usuels sur les comptes courants, alors que les comptes de participation bénéficient d’un taux d’intérêts préférentiel. Les autres dettes à court terme contiennent notamment des paiements anticipés de clients, des prestations de garantie en cours de traitement ainsi que des dettes de TVA à régler. Répercussions de la norme RPC 23 sur le traitement des provisions: reclassement des provisions en dettes, notamment pour l’engagement envers les clients résultant du programme M-Cumulus. — > Le poste «Autres régularisations» représente, pour l’essentiel, des avoirs-vacances et des avoirs en heures supplémentaires du personnel, ainsi que des régularisations pour des actions culturelles et d’autres charges d’exploitation. —
–
12
D E T T ES FI NA NCI ÈR ES
Emprunts obligataires ENTREPRISE ÉMETTRICE
ECHÉANCE
PÉRIODE À COURIR
TAUX D ’ INTÉRÊT
FCM
03.02.2005
1998–2005
3,25
0
250
FCM
31.10.2005
1995–2005
4,625
0
250
FCM
25.04.2008
2001–2008
3,75
350
350
FCM
03.05.2011
2004–2011
2,5
200
0
550
850
Total emprunts obligataires
152
178
Comptes de placement du personnel
1 610
1 698
Banques et autres établissements de crédit
1 025
809
Dettes à garantie immobilière
Autres fonds à terme et prêts
T OTA L
146
44
3 483
3 579
> Deux emprunts se montant chacun à 250 mio. CHF arrivent à échéance le 3.2.2005, respectivement le 31.10.2005, raison pour laquelle ils figurent à la note 9 sous «Dettes bancaires». Les comptes de placement du personnel bénéficient d’un taux préférentiel. Cette possibilité de placement est très appréciée par le personnel du groupe Migros. Les fonds supérieurs à 25 000 CHF peuvent être retirés moyennant un préavis de 6 mois. Le poste «Banques et autres établissements de crédit» contient des emprunts libellés en francs suisses et en euros. Ils permettent ainsi de refinancer une partie des emprunts devant être prochainement remboursés. —
122
G RO U P E M I G RO S
13
P ROV ISIONS (VA L EU R S E N M IO . CH F)
CAS FISCAUX IMPÔTS ET LATENTS JURIDIQUES
Valeur comptable au 01.01.2003
RENTE DE REMPLACE MENT AVS MIGROS
EN VERTU DE L’ALINÉA SUR AUTRE L’AFFEC PRÉ TATION VOYANCE DU DES PRO PERSONNEL VISIONS
AUTRES
TOTAL
653
51
351
25
13
267
1 360
43
104
25
6
–
223
401
Constitution (affectation) Augmentation du périmètre de consolidation
–
–
–
–
–
–
–
Utilisation (mise à contribution)
–
–90
–
–
–
–223
–313
Diminution du périmètre de consolidation – – Dissolution
–
–
–
–
–
–
–19
–7
–3
–5
–
–34
–
–
–
–
–
–
–
Valeur comptable au 31.12.2003 –
696
46
369
28
8
267
1 414
V ALEUR COMPTABLE AU 01.01.2004
696
46
369
28
8
267
1 414
47
18
14
2
2
91
174
Différences de change
Constitution (affectation) Augmentation du périmètre de consolidation
–
–
–
–
–
1
1
Utilisation (mise à contribution)
–
–7
–41
–4
–1
–92
–145
Diminution du périmètre de consolidation – –7 Dissolution
–
–1
–
–
–1
–2
–10
–30
–4
–
–50
–101
Reclassement
–
–27
–
–
–
–70
–97
Différences de change
–
–
–
–
–
–
–
VALEUR COMPTABLE AU 31.12.2004 736
20
311
22
9
146
1 244
La norme Swiss GA AP RPC 23 sur le traitement des provisions est en vigueur depuis le 1.1.20 04. La mise en œuvre de la recommandation RPC 23 a entraîné le reclassement de certaines parties des provisions existantes en «Autres dettes à court terme». Du fait de l’approbation de la modification des statuts, la provision relative à la rente de remplacement AVS Migros a été considérablement modifiée durant l’exercice sous revue. Ce faisant, les rentes de remplacement en cours ont été, d’une part, transférées à la CPM et, d’autre part, le relèvement à 63 ans de l’âge de la retraite a entraîné une diminution des engagements nécessaires. Le poste «Autres provisions» contient, pour l’essentiel, des engagements pour des risques liés à des sinistres qui, en raison de l’appréciation y afférente, ont donné lieu à des constitutions, respectivement à des dissolutions de provisions correspondantes. – > Outre les créances et dettes 14 PA RT I ES LI ÉES BANQUE FON DA - FONDATIONS ci-contre, les comptes consoli(VA L EU R S E N M IO . CH F) MIGROS ET TIONS DE ET SOCIÉTÉS FONDATIONS PRÉVOYRELEVANT dés du groupe englobent également À VOCATION ANCE DU DU «% TOTAL les charges et produits résultant B ILAN COMMERCIALE PERSONNEL CULTUREL » 2004 2003 des transactions avec des parties liées. Comme le prescrit la recom236 – – 236 339 Disponibilités mandation Swiss GAAP FER 15, toutes 8 – – 8 3 Titres les transactions entre des par2 2 11 15 67 Créances ties liées qui sont incluses dans – – – 5 Cessions d’immobilisations corporelles – les postes du bilan et du compte de résultat sont mentionnées. Les 153 – 18 171 313 Placements financiers transactions ont été réalisées aux (60) (60) (60) (dont prêts de rang postérieur) conditions du marché. 14 – – 14 12 Dettes bancaires (court terme) — 1 78 7 86 53 Autres dettes (court terme) 56 55 – 111 131 Dettes financières C OMPTE DE RÉSULTAT Produit net des livraisons et services
3
4
6
13
13
Autres produits d’exploitation
4
–
11
15
14
Autres charges d’exploitation
3
33
6
42
43
13
–
2
15
24
2
2
–
4
9
R ÉSULTAT FINANCIER Produit des intérêts Charges d’intérêts
G RO U P E M I G RO S
123
Notes sur le compte de résultat du groupe
2004
15
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
P RODU I T N E T DES LI V R A ISONS E T SERV ICES
PA R SEC T EU RS
14 539
14 214
Globus
1 181
1 570
Industrie
693
648
3 283
3 016
Coopératives
Commerce et logistique FCM
T OTA L
225
224
19 921
19 672
–
15
P RODU I T N E T DES LI V R A ISONS E T SERV ICES
PA R SEGM EN TS
Commerce de détail Commerce de gros Restauration
14 374
14 379
1 139
1 127
745
736
95
87
165
164
Voyages
1 784
1 663
Combustibles et carburants
1 206
1 125
Loisirs Formation
Produit des immeubles/autres
T OTA L
413
391
19 921
19 672
> Le produit net des livraisons et services effectués avec des tiers réalisé durant l’exercice sous revue a été regroupé par secteurs. Dans le secteur «Commerce et logistique», la plus grande part du chiffre d’affaires provient des sociétés Hotelplan et Migrol. Le recul enregistré pour Globus s’explique par les cessions d’entreprises précitées. — > Afin d’assurer une plus grande transparence sur les CA réalisés, nous faisons figurer le produit net des livraisons et services par segments. Ces indications supplémentaires permettent de fournir des informations ciblées sur les différentes activités commerciales du groupe Migros. Les différents segments ont été définis comme suit: - Commerce de détail: produit des magasins Migros, Globus, Ex Libris ainsi que des «shops» des stations-service - Commerce de gros: produit de la vente de marchandises (biens de consommation) en dehors du réseau de points de vente du groupe - Restauration: produit de l’exploitation de restaurants et hôtels - Loisirs: produit de l’exploitation de centres de fitness, de centres wellness et de parcs de golf - Formation: produit des Ecoles-clubs et de manifestations culturelles - Voyages: produit des affaires de vacances et de voyages - Combustibles et carburants: produit des affaires de combustibles et de carburants - Produit des immeubles/autres: produit de la location d’immeubles ainsi que produits importants des activités d’imprimerie ainsi que des prestations de services de transports. —
124
G RO U P E M I G RO S
2004
15
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
18 332
17 912
1 354
1 537
P RODU I T N E T DES LI V R A ISONS E T SERV ICES
PA R M A RCH ÉS GÉOGR A PH IQU ES
Suisse Etranger Exportations
T OTA L
235
223
19 921
19 672
–
> Le produit net a été ventilé par marchés géographiques selon les critères suivants: - Suisse = CA réalisé en Suisse - Etranger= CA réalisé par les filiales à l’étranger - Exportations = CA réalisé par les exportations de Suisse vers l’étranger —
16
A U T R ES PRODU I TS D ’ EX PLOI TAT ION
Contributions publicitaires
80
64
Contributions à des campagnes
82
63
Autres produits d’exploitation
213
205
7
9
382
341
3 577
3 594
Prévoyance vieillesse
711
706
Autres prestations sociales
52
50
148
149
4 488
4 499
Propres prestations inscrites à l’actif
T OTA L
> Le poste «Autres produits d’exploitation» inclut notamment le produit de contrats de franchise, le produit de prestations d’assurance, ainsi que les recettes des restaurants du personnel. —
–
17
C H A RGES DE PERSON N EL
Salaires et traitements
Autres charges du personnel
T OTA L –
18
A U T R ES CH A RGES D ’ EX PLOI TAT ION
Loyers
448
483
Entretien des installations
366
362
Energie et consommables
407
417
Administration
286
301
Publicité
440
402
Autres charges d’exploitation
T OTA L
389
444
2 336
2 409
> La baisse des charges de personnel résulte de l’amélioration, mise en œuvre avec soin, de la planification et du recours à l’effectif du personnel ainsi que des cessions d’entreprises réalisées par le groupe Globus. Les adaptations salariales au sein des différentes entreprises Migros sont des adaptations individuelles et des adaptations liées à la performance opérées à raison de 1,25% à 1,75%. La poursuite de l’introduction de nouveaux systèmes informatiques requiert une formation ainsi qu’une formation continue correspondantes pour les collaborateurs. Ce poste de dépenses constitue une partie importante des «Autres charges de personnel». — > Le groupe a dépensé 9% de plus qu’en 2003 pour le renforcement de la marque Migros, pour la publicité «produits», ainsi que pour la publicité destinée aux promotions.
G RO U P E M I G RO S
2004
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
Produits des disponibilités et des titres
203
246
Produits des participations mises en équivalence
190
161
19
R ÉSU LTAT FI NA NCI ER
3
1
10
0
406
408
303
322
103
86
Bénéfice sur cessions d’actifs immobilisés
20
15
Autres produits
21
6
41
21
Pertes sur cessions d’actifs immobilisés
6
24
Autres charges
3
52
9
76
32
– 55
Autres produits des participations Réévaluation sur placements financiers
P RODU ITS FI NA NCI ERS C H A RGES FI NA NCI ÈR ES T OTA L
125
> Le produit des disponibilités et des titres englobe les bénéfices sur monnaies étrangères réalisés et non réalisés, qui s’élèvent à 91,6 mio. CHF (137,6 mio. CHF en 2003). Les charges financières contiennent également les pertes sur monnaies étrangères réalisées et non réalisées se montant à 89,2 mio. CHF (131,6 mio. CHF en 2003). —
–
20
A U T R ES R ÉSU LTATS
A U TR E PRODU IT –
A U TR ES CH A RGES T OTA L –
21
I M PÔTS 100
Impôts courants sur les bénéfices et impôts sur le capital
92
Impôts latents
39
43
131
143
T OTA L –
22
D ÉPENSES À BU TS CU LT U R ELS ,
SOCI AU X E T DE POLI T IQU E ÉCONOM IQU E
Affaires culturelles
28
25
Formation
62
64
Affaires sociales
4
4
Loisirs et sports
12
12
Politique économique
2
2
Administration/provisions
6
7
114
114
T OTA L
> L’augmentation des «Autres produits» s’explique par les cessions d’entreprises réalisées durant l’année sous revue. Les autres charges de la période antérieure incluent les coûts spécifiques de Globus liés à la fermeture forcée des magasins ABM et au retrait d’Office World Allemagne. —
> Par rapport à l’année précédente, à la suite de changements structurels – à savoir les fusions intervenues au sein du groupe Globus et du groupe Hotelplan – et en raison de l’optimisation des charges, les impôts en cours sur le bénéfice et le capital sont en recul. —
> Ces dépenses sont incluses dans les charges d’exploitation. —
126
G RO U P E M I G RO S
Notes sur le tableau de nnancement
A CTIVITÉ COMMERCIALE Le cash-flow a progressé de 182 mio. CHF par rapport à l’année précédente. Cette augmentation résulte, pour l’essentiel, de la hausse du bénéfice du groupe et des amortissements plus élevés opérés sur les actifs immobilisés. 2004
23
MIO . CHF
2003
MIO . CHF
VA R I AT ION DE L’AC T I F CI RCU LA N T
D ’ EX PLOI TAT ION N E T
–21
–38
Autres créances
57
–118
Stocks
36
44
2
20
Créances sur livraisons et services
Compte actif de régularisation Dettes sur livraisons et services Autres dettes Compte passif de régularisation
T OTA L
–27
33
83
–8
11
–10
141
–77
A C T I V I T É D ’ I N V EST ISSEM EN T Les investissements opérés au cours de l’exercice sous revue, réalisés principalement dans les immobilisations corporelles, figurent dans les catégories respectives des tableaux des immobilisations corporelles et incorporelles selon les points 6 et 8. Dans le poste «Acquisition de participations» figure la sortie de fonds résultant des acquisitions d’entreprises réalisées. A C T I V I T É DE FI NA NCEM EN T Une gestion ciblée des liquidités influence positivement les dettes financières. Bien qu’un nouvel emprunt ait été contracté durant l’année sous revue, cette optimisation entraîne une nouvelle réduction des engagements financiers. –
G RO U P E M I G RO S
127
Indications particulières 2003
2004
MIO . CHF
MIO . CHF
110
195
7
3
Valeur comptable des éléments d’actif mis en gage ou cédés
952
858
› dont conclus avec des parties liées
412
327
Revendiqués
267
237
97
105
3 272
3 901
E NGAGEM EN T CON DI T ION N ELS Cautionnements, obligations de garantie, constitutions de gages en faveur de tiers › dont conclus avec des parties liées – N A N T ISSEM EN TS , CESSIONS , R ÉSERV ES DE PROPR I É T É
› dont conclus avec des parties liées – E NGAGEM EN TS HORS BI LA N Contrats de location de longue durée
461
477
1 044
1 029
175
177
82
149
› dont conclus avec des parties liées Contrats en droit de superficie › dont conclus avec des parties liées Engagements d’achats contractés à long terme –
I NST RU M EN TS FI NA NCI ERS DÉR I V ÉS EN MIO. CHF
I NSTRUMENTS SUR TAUX D ’ INTÉRÊTS Swaps, caps
VALEUR DE REMPLACEMENT POSITIVE NÉGATIVE
VOLUME DES CONTRATS
2004
2003
2004
2003
2004
2003
0
0
51
65
2 434
1 966
A UTRES INSTRUMENTS DÉRIVÉS
Contrats à terme, options couvertes Devises –
4
1
9
18
60
40
26
13
35
16
1 025
1 139
> Contrats de location de longue durée et contrats en droit de superficie: il s’agit, pour l’essentiel, d’engagements contractés afin de garantir la jouissance à long terme de sites d’implantation destinés aux points de vente des coopératives. —
> Des crédits bancaires à taux d’intérêts variables sont parfois convertis en engagements à intérêts fixes en faisant appel à des swaps de taux d’intérêts. Parfois, les swaps de taux d’intérêts servent également à couvrir de futurs emprunts planifiés sur le marché des capitaux afin de se prémunir contre une hausse possible des taux d’intérêts. Les transactions à terme sur devises ont pour but de se protéger contre les risques liés aux devises qu’implique l’achat de certaines marchandises; pour leur part, les contrats à terme sur marchandises permettent de se couvrir contre les risques de fluctuation des prix lors de l’achat de café et de mazout. Par la vente de swaptions (options sur swaps de taux d’intérêts) et de caps (options sur un plafond de taux d’intérêts défini à l’avance), dans un contexte de baisse générale des taux d’intérêts, on réalise des gains supplémentaires afin de réduire les coûts d’intérêts. Les options couvertes (ou options «stillhalter») sont couvertes à 100% et servent à optimiser le rendement des positions sous-jacentes en actions. —
128
G RO U P E M I G RO S
E NGAGEM EN TS DÉCOU LA N T DE LEASI NGS D ’ EX PLOI TAT ION É CHÉANCE 2005 15
Mio. CHF
2007 2006
ET ANNÉES SUIVANTES
TOTAL GROUPE
15
37
67
–
MIO . CHF
MIO . CHF
176
153
2004
2003
2004
2003
R ÉSERV E DE CON T R I BU T ION DE L’ EM PLOY EU R Montant au jour de référence 31.12. en mio. CHF –
M ON NA I ES É T R A NGÈR ES
> Ces engagements contiennent des contrats de leasing du groupe Hotelplan portant sur deux avions de type Boeing B 757-200 ER et sur un avion de type Boeing B 767-300 ER. Ces contrats de leasing sont conclus pour une durée de 10 ans, respectivement de 3 ans. Pour le contrat de leasing d’une durée de 3 ans, il existe une option de prolongation ultérieure de 3 ans. Cette option sera exercée en 2005. Les coûts annuels des leasings d’exploitation résultant de ces engagements sont imputés au poste «Loyers» du compte de résultat. En 2004, ils se montaient à 18 mio. CHF (23 mio. CHF en 2003). —
> Conformément à la recommandation Swiss GAAP RPC 16, cette réserve de contribution de l’employeur n’est pas activée. Durant l’exercice 2004, la FCM a transformé un fonds existant en réserve de contribution de l’employeur. —
Principaux cours
B ILAN 1 USD
Dollar US
1,13
1,24
1 GBP
Livre sterling
2,18
2,20
1 EUR
Euro
1,54
1,56
Euro
1,54
1,52
C OMPTE DE RÉSULTAT 1 EUR –
> Les conversions des comptes de résultat ont été calculées aux cours moyens. —
G RO U P E M I G RO S
129
Rapport du réviseur
Rapport du réviseur des comptes du groupe à l’administration de la Fédération des coopératives Migros Zurich En notre qualité de réviseur du groupe Migros, nous avons vérifié les comptes annuels consolidés (bilan, compte de résultat, tableau de financement, tableau relatif aux variations des capitaux propres et annexe, pages 108 à 128, ainsi que le périmètre de consolidation publié dans l’annexe) du groupe Migros pour l’exercice arrêté au 31 décembre 20 04. Les comptes annuels des coopératives régionales ainsi qu’une partie essentielle des autres sociétés ont été contrôlés par MITREVA Fiduciaire et Révision AG. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels consolidés incombe à l’administration alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et à émettre une appréciation les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences de qualification et d’indépendance. Notre révision a été effectuée selon les normes suisses de la profession. Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels consolidés puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes annuels et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles déterminantes relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation, ainsi que la présentation des comptes annuels consolidés dans son ensemble. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre appréciation, les comptes annuels consolidés donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats en accord avec les recommandations relatives à la présentation des comptes (Swiss GA AP RPC) et sont conformes à la loi suisse. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels consolidés qui vous sont soumis.
Zurich, le 17 mars 20 05
PricewaterhouseCoopers AG P. Brand
H. Heiber
130
G RO U P E M I G RO S
Caisse de pensions Migros
La Caisse de pensions Migros est une institution de prévoyance entièrement autonome; en d’autres termes, elle couvre elle-même la totalité des risques. Sa structure est régie selon le principe de la primauté des prestations et elle se finance par des contributions moyennes. Un règlement de prévoyance uniforme fixe le montant des cotisations et des prestations. Les présents comptes de la Caisse de pensions Migros ont été préparés pour la première fois conformément à la norme de présentation des comptes Swiss GA AP RPC 26. Les actifs portés au bilan se fondent sur l’expertise actuarielle établie au 31 décembre 2004.
Compte d’exploitation R ÉSULTAT NET DE LA PARTIE ASSURANCE
2004
2003
MIO . CHF
MIO . CHF
–506,1
–522,0
687,3
638,2
Dépenses relatives aux prestations et versements anticipés
–577,4
–553,1
Constitution de capitaux de prévoyance, provisions techniques et réserves de contributions
–612,0
–604,1
–4,0
–3,0
553,2
911,7
Apports provenant de cotisations et prestations d’entrée
Cotisations au fonds de garantie – R ÉSULTAT NET DES PLACEMENTS Produit de l’actif opérationnel
0,5
1,0
Intérêts sur hypothèques
9,3
11,1
Produit et variation de valeur sur prêts et titres
394,4
744,1
Produit et variation de valeur sur les immeubles
160,7
166,4
Charges d’intérêts
–0,5
–0,6
Charges administratives des placements
–11,2
–10,3
7,2
–2,4
–7,6
–8,1
46,7
379,2
–46,7
–380,1
0,0
–0,9
– D ISSOLUTION / CONSTITUTION DE PROVISIONS NON TECHNIQUES – F RAIS D ’ ADMINISTRATION – E XCÉDENT DES PRODUITS AVANT VARIATION DE LA RÉSERVE DE FLUCTUATION DE VALEURS
– C ONSTITUTION DE LA RÉSERVE DE FLUCTUATION DE VALEURS – E XCÉDENT DES CHARGES –
G RO U P E M I G RO S
Bilan Caisse de pensions Migros Actif P LACEMENT DE LA FORTUNE
31.12.2004 MIO . CHF
131
31.12.2003 MIO . CHF
14 102,1
13 501,8
14 100,2
13 464,0
72,6
73,6
– A CTIF OPÉRATIONNEL – 14 027,6
13 990,4
Prêts
554,8
534,4
Hypothèques
296,0
355,4
Emprunts obligataires
6 091,5
5 679,0
Actions et titres ou participations similaires
3 284,6
3 207,5
P LACEMENTS DE CAPITAUX
237,2
118,2
3 563,5
3 495,9
1,9
37,8
14 102,1
13 501,8
35,1
86,5
9,7
9,8
176,7
153,6
91,6
98,9
C APITAUX DE PRÉVOYANCE ET PROVISIONS TECHNIQUES
12 416,2
11 826,9
Capitaux de prévoyance assurés actifs
6 034,4
5 847,1
Capitaux de prévoyance rentiers
5 225,3
4 901,2
Provisions techniques
1 156,5
1 078,6
1 372,8
1 326,1
Placements alternatifs Biens immobiliers
C OM P TE DE R ÉGU LA R ISATION ACTI F –
Passif E NGAGEMENTS – C OMPTE DE RÉGULARISATION PASSIF – R ÉSERVE DE CONTRIBUTION DE L ’ EMPLOYEUR – P ROVISIONS NON TECHNIQUES –
–
R ÉSERV E DE FLUCT UATION DE VA LEU RS – C APITAUX LIBRES
0,0
0,0
Etat au début de la période
0,0
0,9
Excédent des charges
0,0
–0,9
–
132
G RO U P E M I G RO S
Commentaires sur le compte d’exploitation et le bilan de la Caisse de pensions Migros
Compte d’exploitation Le résultat net de la partie «assurance» se montait à –506,1 millions CHF, contre –522, 0 millions CHF en 20 03. Compte tenu du produit des placements de la fortune de 553,2 millions CHF (911,7 millions en 20 03), de la dissolution des provisions non techniques de 7,2 millions CHF (–2,4 millions CHF) ainsi que des charges administratives de 7,6 millions CHF (8,1 millions CHF), nous enregistrons un produit excédentaire avant variation de la réserve pour fluctuations de 46,7 millions CHF (379,2 millions CHF), ce qui correspond à un produit en recul de 332,5 millions CHF par rapport à l’exercice précédent. Cette évolution s’explique principalement, d’une part, par la baisse du résultat des placements et, d’autre part, par l’augmentation des cotisations ordinaires consécutive à la suppression de la suspension de cotisations. Comme c’était déjà le cas l’année précédente, l’intégralité de l’excédent a été affectée à la réserve pour fluctuations. Performance des placements et risque Au cours de la période sous revue, la performance réalisée sur les placements de la fortune a été de 4,1 % (7,3 %), alors que le résultat stratégique visé (benchmark) était supérieur de 0,2 pour cent points. La sousperformance du patrimoine de la CPM est due, d’une part, à la surpondération ou à la sous-pondération de certaines catégories de placement et, d’autre part, à la sélection des titres sous gestion. Contrairement à l’année précédente, où l’on pouvait encore atteindre un rendement à deux chiffres avec les actions, en 2004,
les rendements des actions, de l’immobilier et des obligations étaient tous relativement proches. Avec un peu plus de 6 %, les placements en actions ont réalisé le meilleur rendement. Le risque lié à la fortune placée en titres (écart-type) se montait à 3,1 % (5,7 % en 2003), soit un risque sensiblement inférieur à celui enregistré l’année précédente. Il s’agissait dès lors d’un risque d’une ampleur identique au risque inhérent à la stratégie de placement. Bilan L’actif disponible s’élevant à 14,1 milliards CHF et les engagements à 12,7 milliards CHF, la fortune présente un excédent de quelque 1,4 milliard CHF, soit un taux de couverture de 111,1 % (111,2 % un an plus tôt). Cet excédent de fortune est égal à la somme des réserves pour fluctuations figurant au bilan, qui s’élève désormais à 9,7 % (9,8 %) du total du bilan. La marge de fluctuation visée, qui a pour but de couvrir les risques du côté des placements et des engagements, s’élève à 10,85 %. Au jour de référence, il en résulte ainsi un léger déficit en matière de réserves de quelque 157,3 millions CHF (138,9 millions CHF). Avec la révision du règlement CPM au 1er janvier 2005, qui prévoit des adaptations modérées des prestations, il a été tenu compte de cette situation. De plus, au cours de la période sous revue, on a supprimé les prestations extra-réglementaires financées par la caisse ainsi que la suspension de cotisations. Toutes les prétentions en cours et toutes les prétentions futures des assurés sont pleinement garanties.
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
133
Indicateurs de la Fédération des coopératives Migros sur 5 ans
2000
2001
2002
2003
2004
C HIFFRE D ’ AFFAIRES
3 964 802
3 984 912
4 302 977
5 369 518 1
5 882 516
Variation annuelle (%)
+5,2
+0,5
+8,0
+24,8
+9,6
50 086
41 958
59 911
72 366
116 745
1,3
1,0
1,4
1,4
2,0
68 902
27 576
–48 713
68 020
127 180
1,7
0,7
-1,1
1,3
2,2
–74 054
168 052
245 160
–11 128
292 662
–1,9
4,2
5,7
–0,2
5,0
45 378
68 820
110 584
256 237
39 217
2 929 457
3 115 083
2 756 201
2 909 302
3 074 732
46,3
47,1
41,9
45,4
45,4
3 391 991
3 503 454
3 816 687
3 499 641
3 701 726
53,7
52,9
58,1
54,6
54,6
1 645 476
1 500 259
1 722 888
1 924 633
1 979 580
26,0
22,7
26,2
30,0
29,2
3 364 531
3 779 861
3 560 896
3 127 186
3 313 174
53,2
57,1
54,2
48,8
48,9
1 311 441
1 338 417
1 289 104
1 357 124
1 483 704
20,8
20,2
19,6
21,2
21,9
6 321 448
6 618 537
6 572 888
6 408 943
6 776 458
41 358
47 944
48 874
45 754
44 407
INDICATEURS EN MILLIERS DE CHF
– R ÉSULTAT D ’ EXPLOITATION AVANT AMORTISSEMENTS (EBITDA) En % du CA – R ÉSULTAT DE L ’ EXERCICE En % du CA – C ASH - FLOW 2 En % du CA net – I NVESTISSEMENTS – A CTIF CIRCULANT En % du total de l’actif – A CTIF IMMOBILISÉ En % du total de l’actif – D ETTES À COURT TERME En % du capital total – D ETTES À LONG TERME En % du capital total – C APITAUX PROPRES En % du capital total – T OTAL DU BILAN – D ÉPENSES À BUTS CULTURELS , SOCIAUX ET DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE
– P ERSONNEL Nombre de personnes employées (Equivalents plein temps) 1 2
1 498
1 644
1 774
1 860
2 095
(1 336)
(1 473)
(1 609)
(1730)
(1 951)
Valeur 2003 adaptée à la nouvelle définition du CA . Résultat de l’exercice + charges sans incidence sur les fonds – produits sans incidence sur les fonds +/– variation de l’actif circulant net d’exploitation
134
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
Bilan de la Fédération des coopératives Migros
Les présents comptes annuels ont été préparés selon les dispositions du droit des sociétés anonymes.
Actif
NOTES
31.12.2004
31.12.2003
EN 1000 CHF
EN 1000 CHF
A C T I F CI RCU LA N T Disponibilités et dépôts à terme
1
1 296 494
966 846
Titres
2
367 854
397 146
Créances à court terme:
3
954 341
1 006 632
› sur sociétés du groupe › pour livraisons et services sur tiers
56 504
44 635
Autres créances à court terme
4
95 883
238 122
Stocks de marchandises
5
261 294
226 392
Régularisations sur actif
T OTA L ACTI F CI RCU LA N T
42 362
29 529
3 074 732
2 909 302
1 497 750
1 330 631
– A C T I F I M MOBI LISÉ I M MOBI LISAT IONS FI NA NCI ÈR ES Créances à long terme:
Participations:
› sur sociétés du groupe
6
› sur tiers
7
98 750
47 210
› dans sociétés du groupe
8
1 728 280
1 737 919
9
44 815
44 815
10
332 131
339 066
T OTA L ACTI F I M MOBI LISÉ
3 701 726
3 499 641
TOTAL ACTIF
6 776 458
6 408 943
› dans sociétés extérieures I M MOBI LISAT IONS COR POR ELLES
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
Passif DET TES
NOTES
31.12.2004
EN 1000 CHF
135
31.12.2003
EN 1000 CHF
À COU RT T E R M E
Dettes financières
11
500 000
569 755
Dettes:
12
839 479
844 740
347 288
289 214
130 203
86 744
10 451
8 786
› envers des sociétés du groupe › envers des fournisseurs et prestataires de services extérieurs
Autres dettes à court terme
13
Comptes du personnel et de participation Migros Provisions à court terme
14
Régularisations sur passif
T OTA L DET TES FI NA NCI ÈR ES À COU RT TER M E
75 802
76 322
76 357
49 072
1 979 580
1 924 633
1 029 789
756 014
– D E T T ES À LONG T ER M E Dettes:
› envers des tiers
85 000
80 000
Comptes de placement du personnel
15
1 512 444
1 291 698
Emprunts obligataires et placements privés
16
550 000
850 000
Provisions à long terme
17
135 941
149 474
3 313 174
3 127 186
5 292 754
5 051 819
› envers des sociétés du groupe
T OTA L DET TES À LONG TER M E T OTA L DET TES – C A PI TAU X PROPR ES Capital social
15 000
15 000
Réserves légales
20 000
20 000 1 302 007
Autres réserves
18
1 321 007
Bénéfice comptable
19
127 697
20 117
T OTA L CA PITAU X PROPR ES
1 483 704
1 357 124
TOTAL PASSIF
6 776 458
6 408 943
136
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
Compte de résultat de la Fédération des coopératives Migros
NOTES
2004
2003
EN 1000 CHF
EN 1000 CHF
Chiffre d’affaires net
20
5 882 516
5 369 518 1
Autres produits d’exploitation
21
406 642
354 922 1
6 289 158
5 724 440
5 480 650
5 017 963
808 508
706 477
T OTA L PRODU ITS D’ EX PLOITATION – Achats de matières, de marchandises et de services
E XCÉDEN T BRU T D’ EX PLOITATION – Charges de personnel
22
242 538
214 233
Charges de publicité
23
271 497
231 000
Charges d’exploitation et d’administration
24
177 728
188 878
Amortissements matériel d’exploitation
25
45 225
68 359
71 520
4 007 67 337
EBIT (R ÉSU LTAT AVA N T I N TÉR ÊTS ET I M PÔTS) – Opérations financières
26
56 410
Résultat exceptionnel
27
5 920
2 187
133 850
73 531
6 670
5 511
127 180
68 020
B ÉN ÉFICE AVA N T I M PÔTS – Impôts
B É N É FICE 1
Valeur 2003 adaptée à la nouvelle définition du CA.
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
137
Notes relatives au rapport nnancier
Bilan
1
31.12.2004
EN 1000 CHF
31.12.2003
EN 1000 CHF
D ISPON I BI LI T ÉS E T DÉPÔTS À T ER M E
Disponibilités Dépôts à terme
T OTA L
121 029
333 060
1 175 465
633 786
1 296 494
966 846
–
2
T I T R ES (de maintien des liquidités)
Obligations en CHF (Suisse)
165 843
193 120
Obligations en CHF (étranger)
132 826
145 690
Obligations en devises (étranger)
42 392
29 252
Actions (Suisse)
16 668
16 856
10 125
12 228
367 854
397 146
Actions (étranger)
T OTA L
>Sur les dépôts à terme, 140 millions CHF (150 en 2003) sont placés auprès de la Banque Migros. Ce poste sert à maintenir les liquidités de la communauté Migros. Leur montant au jour de référence est accru par le remboursement imminent d’un emprunt de 250 millions CHF. — > Les titres de l’actif circulant servent au maintien des liquidités. Ils sont évalués au cours de la date de clôture. 5 millions CHF d’obligations suisses sont investis en obligations de la Banque Migros, comme l’année précédente. —
–
3
C R ÉA NCES À COU RT T ER M E
SU R SOCI É T ÉS DU GROU PE
T OTA L
954 341
1 006 632
65 000
140 000
0
31 054
–
4
A U T R ES CR ÉA NCES À COU RT T ER M E SU R T I ERS
Placements auprès d’organismes non bancaires Organisme de prévoyance du personnel Autres
T OTA L
30 883
67 068
95 883
238 122
247 395
224 082
–
5
S TOCKS DE M A RCH A N DISES
Marchandises commerciales Autres matières, acomptes
T OTA L –
13 899
2 310
261 294
226 392
> Les échanges de services au sein du groupe sont réglés sans numéraire par un dispositif de compensation que gère la FCM. Le solde résulte des opérations effectuées sur les comptes courants correspondants. — > Il existait au jour de référence un solde au crédit des organismes de prévoyance du personnel (voir note 13). Le poste «Autres» comprend des demandes de remboursement d’impôt anticipé, des montants de TVA étrangère, ainsi que des avoirs sur opérations en comptes courants avec des fondations et diverses avances. — > Il s’agit en majeure partie des stocks se trouvant dans les entrepôts centraux de Suhr et de Neuendorf. —
138
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
31.12.2004
6
EN 1000 CHF
31.12.2003
EN 1000 CHF
C R ÉA NCES À LONG T ER M E
SU R SOCI É T ÉS DU GROU PE
T OTA L
1 497 750
1 330 631
–
7 C R ÉA NCES À LONG T ER M E SU R T I ERS T OTA L
98 750
47 210
–
8
PA RT ICI PAT IONS DA NS DES SOCI É T ÉS
DU GROU PE
T OTA L
1 728 280
1 737 919
44 815
44 815
–
9
A U T R ES PA RT ICI PAT IONS
T OTA L –
10
I M MOBI LISAT IONS COR POR ELLES
Terrains non bâtis
30 069
30 069
Bâtiments
254 157
257 167
Installations techniques et machines
42 187
36 764
Autres immobilisations corporelles
2 660
5 154
Immobilisations en cours
3 058
9 912
332 131
339 066
T OTA L
> Dont 110 millions CHF (250 millions CHF en 2003) de prêts ordinaires et de rang inférieur consentis à la Banque Migros. —
> Ce poste contient 18 millions CHF (23 millions CHF en 2003) de prêts consentis à des fondations liées à Migros et 50 millions CHF (20 millions CHF en 2003) de placements auprès de banques cantonales. —
> Les participations figurent dans le bilan à leur prix d’achat déduction faite des amortissements nécessaires. Au cours de l’exercice, une participation dans une entreprise de services logistiques étrangère a été vendue. —
> Le gros des participations est détenu dans la compagnie d’assurance Generali (Schweiz) Holding AG et, pour une moindre part, dans la société Migros Türk Ticaret A.S. Les actions Generali remontent à la vente de Secura et sont bloquées jusqu’en 2006. —
> Les investissements en immobilisations corporelles ont représenté 35,7 millions CHF en 2004, dont 26,5 millions CHF en installations techniques et machines (extension de l’infrastructure informatique notamment). —
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
31.12.2004
11
31.12.2003
EN 1000 CHF
EN 1000 CHF
0
319 755
500 000
250 000
500 000
569 755
D E T T ES FI NA NCI ÈR ES
Fonds reçus Emprunts obligataires
T OTA L –
12
D E T T ES À COU RT T ER M E
EN V ERS DES SOCI É T ÉS DU GROU PE
T OTA L
839 479
844 740
–
13
139
A U T R ES DE T T ES À COU RT T ER M E
EN V ERS DES T I ERS
69 966
30 462
Caisse de compensation AVS et fondations
19 772
17 234
Bons Migros offerts en cadeau
34 305
32 811
Organismes de prévoyance du personnel
Autres
T OTA L
6 160
6 237
130 203
86 744
>Les dettes figurant dans les comptes 2003 et l’emprunt obligataire de 250 millions CHF ont été intégralement remboursés en 2004. Deux autres emprunts obligataires de 250 millions CHF chacun arrivent à échéance en 2005. Les emprunts courant encore pour plus d’un an figurent au poste «emprunts obligataires et placements privés» (voir note 16). — > Les échanges de services au sein du groupe sont réglés sans numéraire par un dispositif de compensation que gère la FCM. Le solde résulte des opérations effectuées sur les comptes courants correspondants. —
> L’organisme de prévoyance du personnel a placé une partie de ses disponibilités à la FCM. Les bons offerts en cadeau correspondent aux bons vendus et encore en circulation. —
–
14
P ROV ISIONS À COU RT T ER M E
Provisions pour: › impôts sur les produits et le capital
213
0
› sinistres
4 804
4 273
› risques du groupe
4 508
19 920
› risques commerciaux et financiers
35 710
32 058
› autres
30 567
20 071
75 802
76 322
T OTA L –
15
C OM P T ES DE PLACEM EN T DU PERSON N EL
T OTA L –
1 512 444
1 291 698
> 12 millions CHF de provisions constituées les années précédentes en prévision de risques liés à des évaluations ont été directement affectés cette année aux activités correspondantes sous forme d’ajustements de valeur. Des risques liés à la TVA ont conduit à accroître les autres provisions. —
> Dépôts de collaborateurs de la communauté Migros bénéficiant d’un taux d’intérêt préférentiel, moyennant un préavis de retrait de 6 mois pour les montants supérieurs à 25 000 francs. Le taux d’intérêt préférentiel, plafonné à un avoir maximum de CHF 200 000 par collaborateur, correspond au taux d’intérêt hypothécaire variable de la Banque Migros pour une hypothèque de premier rang. —
140
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
31.12.2004
EN 1000 CHF
16
31.12.2003
EN 1000 CHF
E M PRU N TS OBLIGATA I R ES
E T PLACEM EN TS PR I V ÉS ECHÉANCE
DURÉE
TAUX D ’ INTÉRÊT
03.02.2005
1998–2005
3,25
0
250 000
31.10.2005
1995–2005
4,625
0
250 000
25.04.2008
2001–2008
3,75
350 000
350 000
03.05.2011
2004–2011
2,5
200 000
0
T OTA L EM PRU N TS OBLIGATA I R ES
550 000
850 000
> Deux emprunts de 250 millions CHF chacun arrivent respectivement à échéance le 3.2 et le 31.10.2005; ils figurent donc dans les dettes financières à court terme. Un emprunt obligataire de 200 millions CHF a été émis au mois de mai 2004. —
–
17
P ROV ISIONS À LONG T ER M E
Prévoyance volontaire du personnel
23 636
25 447
Fonds d’assurance
20 000
20 000
Risques commerciaux généraux
87 305
99 027
Autres
T OTA L
5 000
5 000
135 941
149 474
–
18
A U T R ES R ÉSERV ES
Année précédente + dotation sur bénéfice reporté
T OTA L
1 302 007
1 302 007
19 000
0
1 321 007
1 302 007
517
–47 903
127 180
68 020
127 697
20 117
> La FCM s’engage à verser une prestation transitoire entre l’âge général de la retraite à Migros et l’âge réglementaire AVS de la retraite pour les hommes et les femmes. Des provisions ont été constituées en vue du financement de ces engagements et de celui des retraites anticipées. Des reprises sur les provisions constituées en couverture des risques commerciaux généraux ont réduit leur montant. —
> L’affectation est conforme à la décision de l’assemblée des délégués. —
–
19
B ÉN ÉFICE / PERT E COM P TA BLE R EPORT É
Année précédente Bénéfice reporté
T OTA L –
> La proposition d’affectation du bénéfice comptable 2004 présentée par l’administration est donnée en annexe. —
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
Compte de résultat
20
2004
EN 1000 CHF
2003
EN 1000 CHF
C H I FFR E D ’A FFA I R ES N E T
CA distribution ventilé par catégories de clients: Tiers Industrie Migros (groupe)
167 287
173 387
311 185
428 781
5 291 996
4 684 328
Entreprises de services (groupe)
72
3 217
Groupe Globus (groupe)
19
0
389
357
Coopératives (groupe)
Autres entreprises (groupe) Parties liées CA net hors distribution
T OTA L
80
59
5 771 028
5 290 129
111 488
79 389
5 882 516
5 369 518
–
21
141
> La ventilation entre «Chiffre d’affaires net» et «Autres produits d’exploitation» a été modifiée en 2004, et les chiffres de l’année précédente ajustés en conséquence. Les progrès de la gestion centralisée des marchandises à la FCM se traduisent par une forte augmentation des flux de livraisons aux coopératives. Les volumes fournis aux entreprises industrielles diminuent du fait qu’elles tendent de plus en plus à s’approvisionner elles-mêmes en matières premières, sans passer par la FCM. —
A U T R ES PRODU I TS D ’ EX PLOI TAT ION
Sociétés du groupe: 142 766
› contributions à la publicité et aux offres spéciales
171 779
› autres produits au sein du groupe
87 576
96 502
259 355
239 268
128 770
99 796
18 342
15 519
175
339
406 642
354 922
187 516
167 314
Tiers: › contributions à la publicité et aux offres spéciales › autres produits reçus de tiers Travaux effectués par l’entreprise pour elle-même
T OTA L
> Une modification de ventilation des produits a conduit à ajuster les chiffres de l’année précédente (cf. note 20). Les fournisseurs s’associent au financement des offres spéciales, dont le nombre s’accroît, et des campagnes de promotion des ventes sous forme de contributions à la publicité et aux offres spéciales. —
–
22
C H A RGES DE PERSON N EL
Salaires Assurances sociales
18 579
15 711
Organismes de prévoyance du personnel
23 787
18 692
Autres
12 656
12 516
242 538
214 233
271 497
231 000
T OTA L –
23
C H A RGES DE PU BLICI T É
T OTA L –
> L’effectif du personnel s’est accru en 2004 de 186 (121 en 2003) unités de personnel (UP) pour atteindre 1916 UP, ce qui est surtout dû à l’intégration du personnel M-Service. Les versements aux organismes de prévoyance du personnel ont crû plus rapidement que la moyenne des charges en raison du relèvement du taux de contribution de l’employeur. — > La FCM a dépensé 17% de plus qu’en 2003 en actions publicitaires visant à consolider la marque Migros ainsi qu’à promouvoir des produits et des offres spéciales. —
142
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
2004
24
EN 1000 CHF
2003
EN 1000 CHF
C H A RGES D ’ EX PLOI TAT ION
E T D ’A DM I N IST R AT ION
Loyers, droits de superficie
9 994
7 972
Entretien des installations
25 592
35 807
5 740
6 040
Frais administratifs
86 493
98 064
Charges culturelles
15 320
21 615
Energie et consommables
Services Autres charges
T OTA L
7 591
6 739
26 998
12 641
177 728
188 878
> La clôture des projets de gestion centralisée des marchandises a sensible ment réduit les frais de consultants en infor matiq ue contenus dans les frais ad ministratifs. Les «Autres charges» contien nent nota m ment des provisions constituées en couverture de divers risq ues co m merciaux. —
–
25
A MORT ISSEM EN TS , M AT ÉR I EL D ’ EX PLOI TAT ION Biens mobiliers, machines, équipement technique
28 750
52 478
Biens immobiliers
11 096
8 884
Eléments incorporels
3 479
1 997
Participations
1 900
5 000
45 225
68 359
94 045
104 726
–141 530
–153 293
T OTA L –
26
O PÉR AT IONS FI NA NCI ÈR ES
Produits des intérêts Charges d’intérêt Solde écarts de change Résultat comptable des titres Produits des participations
T OTA L OPÉR ATIONS FI NA NCI ÈR ES
1 773
5 775
7 060
24 688
95 062
85 441
56 410
67 337
3 884
1 331
–
27
R ÉSU LTAT EXCEP T ION N EL
Bénéfices comptables sur cessions d’immobilisations Pertes comptables Produits exceptionnels Charges exceptionnelles
T OTA L
–76
–144
2 112
2 000
0
–1 000
5 920
2 187
> Les amortissements sont calculés conformément aux prescriptions du droit commercial et fiscal. Il a été procédé en 2004 à un amortissement exceptionnel de 3,8 millions CHF sur des biens immobiliers. 28 millions CHF d’amortissements fiscaux immédiats avaient été récupérés en 2003. Les éléments incorporels correspondent à des licences de logiciels. —
> Le bas niveau des taux d’intérêt a tiré à sa suite les charges comme les produits d’intérêt par rapport à 2003. Le résultat comptable sur titres a souffert de l’évolution des taux d’intérêt. Les sociétés du groupe ont fourni 93 millions CHF des produits de participations. —
> Les bénéfices comptables ont été accrus par la cession d’une installation liée à l’incendie survenu à l’entrepôt de Volketswil. Le bénéfice comptable, compte tenu des indemnités versées par l’assurance, est de 3,8 millions CHF. Les produits exceptionnels représentent le bénéfice comptable de la vente d’une société de services logistiques à l’étranger. —
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
143
Annexe
N OR M ES DE PR ÉSEN TAT ION Les comptes annuels de la Fédération des coopératives Migros à Zurich ont été préparés conformément aux dispositions du droit des sociétés anonymes.
Informations concernant le bilan
31.12.2004
31.12.2003
EN 1000 CHF
EN 1000 CHF
› biens mobiliers
217 866
203 602
› biens immobiliers
595 042
594 042
0
0
44 417
0
1 539
17 641
VA L E U R S
A S S U R É E S C O N T R E L’ I N C E N D I E :
– Dettes sur leasings non portées au bilan – Reprises sur réserves latentes – Cautionnements, garanties, nantissements en faveur de tiers – Restrictions de propriété pour engagements contractés: › valeur comptable
128 172
47 049
› gagés
20 000
20 000
7 016
0
69 966
30 462
› utilisation – Dettes envers des organismes de prévoyance du personnel Participations: voir liste des entreprises Migros jointe aux comptes du groupe.
–
Utilisation du bénéfice comptable U T I LISAT ION DU BÉN ÉFICE COM P TA BLE PROPOSÉE PA R L’A DM I N IST R AT ION : Bénéfice reporté de l’exercice précédent
2004
EN 1000 CHF
517
Bénéfice de l’année courante
127 180
B ÉNÉFICE COMPTABLE SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS
127 697
4 % d’intérêt sur le capital social FCM Dotation aux réserves spéciales
R EPORT À COM P TE NOU V EAU
600 127 000 97
– C H A RGES À BU TS CU LT U R ELS , SOCI AU X E T DE POLI T IQU E ÉCONOM IQU E
Activités culturelles Formation
2004
2003
EN 1000 CHF
EN 1000 CHF
17 813
15 304
15 999
19 429
Activités sociales
2 614
2 643
Loisirs et sports
4 746
5 284
Politique économique Quote-part des frais administratifs et provisions
T OTA L
857
1 051
2 378
2 043
44 407
45 754
144
F É D É R A T I O N D E S C O O P É R A T I V E S M I G ROS
Rapport de l’organe de contrôle
Rapport de l’organe de contrôle à l’assemblée des délégués de la Fédération des coopératives Migros, Zurich En notre qualité d’organe de contrôle, nous avons vérifié la comptabilité et les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) ainsi que la gestion de la Fédération des coopératives Migros pour l’exercice arrêté au 31 décembre 20 04. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels et de la gestion incombe à l’administration alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et la gestion et à émettre une appréciation les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences de qualification et d’indépendance. Notre révision a été effectuée selon les normes de la profession en Suisse. Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes annuels et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles déterminantes relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation, ainsi que la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. La vérification de la gestion consiste à apprécier si les conditions d’une gestion conforme à la loi et aux statuts sont réunies; il ne s’agit pas de vérifier l’opportunité de celle-ci. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre appréciation, la comptabilité, les comptes annuels et la gestion ainsi que la proposition relative à l’utilisation du bénéfice au bilan sont conformes à la loi suisse et aux statuts. En outre, nous relevons que les comptes annuels ont été établis selon les dispositions du droit des sociétés anonymes. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.
L’organe de contrôle W. Matzinger
Ch. Meier
PricewaterhouseCoopers AG P. Brand
Zurich, le 17 mars 20 05
C. Föllmi
G RO U P E M I G RO S
145
Périmètre de consolidation
ENTREPRISES
SOCIÉTÉS
SIÈGE
PARTICIPATION EN %
CAPITAL SOCIAL EN 10 0 0
C O O P É R AT I V E S
Société coopérative Migros Aar
Moosseedorf
Mass AG
CHF
4 357
Suhr
100
CHF
100
Neue Brünnen AG
Berne
100
CHF
1 000
Oppidum AG
Berne
100
CHF
100
Shopping Center Brünnen AG
Berne
100
CHF
918
Shoppyland, Shoppy
Moosseedorf
100
CHF
100
Time-Out
Moosseedorf
100
CHF
100
Société coopérative Migros Bâle
CHF
1 738
Migros Deutschland GmbH
DE-Lörrach
100
EUR
5 120
Migros Freiburg GmbH
DE-Lörrach
100
EUR
1 000
Migros Lörrach GmbH
DE-Lörrach
100
EUR
520
Münchenstein
100
CHF
50
CHF
1 106
Semiba AG
Bâle
Société coopérative Migros Genève
Carouge
Centre Balexert SA
Genève
100
CHF
500
M-Etrembières SA
Carouge
100
CHF
100
M-Thoiry SA
Carouge
100
CHF
100
FR-Etrembières
100
EUR
1 500
E.R.A.S.M.
FR-Etrembières
100
EUR
100
Sogadis SA
FR-Gaillard
100
EUR
38
FR-Etrembières
100
EUR
300
SCI Les Blanchardes
FR-Etrembières
100
EUR
1
SCI M-Etrembières
FR-Etrembières
100
EUR
1
SCI M-Thoiry
FR-Etrembières
100
EUR
1
SCI Neydgalerie
FR-Etrembières
100
EUR
1
SCI Neydloisirs
FR-Etrembières
100
EUR
1
SCI Neydmigros
FR-Etrembières
100
EUR
1
36,5
CHF
250
Migros France SAS
Société des restaurants Migros S.A.R.L.
ILEM SA (autre participation de 36,5 % par la société coopérative Migros Vaud) Société coopérative Migros Lucerne
Carouge Dierikon
CHF
1 625
Marin
CHF
1 044
CHF
3 791
CHF
400
Société coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg Société coopérative Migros Suisse orientale Randenburg Immobilien AG Società cooperativa fra produttori e consumatori Migros-Ticino
Gossau Schaffhouse
71,15
San Antonino
CHF
835
Société coopérative Migros Valais
Martigny
CHF
674
Société coopérative Migros Vaud
Ecublens
CHF
1 466
ILEM SA
Carouge
(autre participation de 36,5 % par la Société coopérative Migros Genève) Société coopérative Migros Zurich
36,5 Zurich
CHF
250
CHF
2 955
146
G RO U P E M I G RO S
ENTREPRISES
F É D É R AT I O N
SIÈGE D E S C O O P É R AT I V E S
PARTICIPATION EN %
Zurich
M IGROS
CAPITAL SOCIAL EN 10 0 0 CHF
15 000
Propriété des coopératives régionales – B A NQU E Banque Migros (avec agences)
CE
Mileda Gesellschaft für Leasing und Privatdarlehen AG
Zurich
100
CHF
700 000
Bâle
100
CHF
1 000
Wallisellen
66,7
CHF
15 000
Wallisellen
75
CHF
200
Capolago
100
CHF
3 500
– D I V ERS AG Einkaufszentrum Glatt-Zurich (33,3 % restants détenus par Globus) Betriebsgesellschaft Zentrum Glatt AG (25 % restants détenus par Globus) Ferrovia Monte Generoso SA
NC
GZM Extraktionswerk AG
NC
Lyss
20
CHF
400
Immobiliengesellschaft Pereyvia AG
Zurich
100
CHF
2 000
Kornhof GmbH
Zurich
100
CHF
2 000
DE-Lörrach
94
EUR
5 120
Melano
100
CHF
50
FR-Cranves-Sales
100
EUR
991
Avry-sur-Matran
55
CHF
2 000
Zurich
100
CHF
1 000
Neuendorf
100
CHF
2 500
Migros Liegenschaften GmbH (6 % restants détenus par Coopérative Migros Bâle 2 % et Migros Deutschland GmbH 4 %) SA Pedemonte Melano SCI des Voirons S.I. Soleya SA sportX X AG TKL Tiefkühllager AG CE = consolidation par mise en équivalence (equity method) NC = entreprise non consolidée
G RO U P E M I G RO S
ENTREPRISES
EN TR EPR ISES
SIÈGE
PARTICIPATION EN %
147
CAPITAL SOCIAL EN 10 0 0
I N DUS T R I E L L E S
Bischofszell Nahrungsmittel AG
Bischofszell
100
CHF
6 000
Chocolat Frey AG
Buchs
100
CHF
4 000
Estavayer Lait SA
Estavayer-le-Lac
100
CHF
3 500 10 000
Jowa AG avec unités de production Jowa France S.A.R.L. Mibelle AG Micarna SA avec Micarna AG, antenne de Bazenheid
Midor AG Mifa AG Frenkendorf Mifroma SA Mifroma France SA
100
CHF
100
EUR
750
Buchs
100
CHF
2 000
100
CHF
8 000
Courtepin
Mérat & Cie AG Schlachtbetrieb St. Gallen AG
Volketswil FR-Etrembières
CE
Berne
100
CHF
50
Gossau
42,2
CHF
9 000 2 000
Meilen
100
CHF
Frenkendorf
100
CHF
2 000
Ursy
100
CHF
3 000
FR-Chalamont
100
EUR
1 105
Migros-Betriebe Birsfelden AG
Birsfelden
100
CHF
1 000
Optigal SA
Courtepin
100
CHF
2 000
Riseria Taverne SA Scana Lebensmittel AG Seba Aproz SA
Taverne
100
CHF
100
Regensdorf
99,9
CHF
8 000 850
Aproz
97,3
CHF
Swiss Industries GmbH
DE-Weil am Rhein
100
EUR
125
Walter Leuenberger AG
Huttwil
100
CHF
8 000
CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)
148
G RO U P E M I G RO S
ENTREPRISES
EN TR EPR ISES
SIÈGE
Ex Libris GmbH Deutschland en liquidation
DE-Weil am Rhein
Dietikon
100
EUR
128
Opfikon
100
Soleure
100
CHF
50
Kloten
100
CHF
3 500
Bâle
100
CHF
3 000
100
Hotelplan AG 10 000 › Ambassador Reisen AG en liquidation › Belair Airlines AG › ESCO Reisen AG
Disentis
99
CHF
3 000
Opfikon
100
CHF
4 500
› Marti Reisebüro AG
Opfikon
70
CHF
600
› Parcolago SA
Opfikon
100
CHF
500
› Parikos-Reisen AG en liquidation
Opfikon
100
CHF
100
› RT Royal Tours SA
Opfikon
100
CHF
100
› Utoring AG
Opfikon
100
CHF
1 000
Bruxelles
100
EUR
126 256
Allemagne
› ESCO-Reisen Freiburg GmbH
Freiburg i.Br.
100
EUR
› ESCO-Reisen GmbH
Lörrach
100
EUR
26
› Fliegender Holländer GmbH
Aachen
100
EUR
128
› Hotelplan Internat. Reiseorganisation GmbH Freiburg i.Br.
100
EUR
26
› Interhome (Deutschland) GmbH
Düren
100
EUR
30
› Interhome GmbH
Frankfurt
100
EUR
51
› Hotelplan Inghams Sarl
Chamonix
100
EUR
8
› Hotelplan Organ. Internationale de Voyages SA
Paris
100
EUR
305
› Interhome Gestion Sarl
Paris
100
EUR
77
› Interhome Sarl
Paris
100
EUR
122 2 400
› Mer et Soleil Provence SA › Horizontes Club Holidays Ltd. › Ikaros Village Enterprises SA Grande-Bretagne › Bladon Group PLC
Hyères
100
EUR
Athènes
100
EUR
18
Malia
100
EUR
3 240
Londres
100
GBP
1 960
› Hotelplan Ltd.
Londres
100
GBP
1 000
› Hotelplan (Transport) Ltd.
Londres
100
GBP
2
› Hotelplan (UK Group) Ltd.
Londres
100
GBP
500
Twickenham
100
GBP
50
Londres
100
GBP
30
Siena
100
EUR
10
Lecco
34
EUR
1 000
› Horizonte Club Italia S.r.l.
Milan
100
EUR
10
› Hotelplan Italia S.p.A.
Milan
100
EUR
5 100
› Interhome Srl
Milan
100
EUR
30
› Turisanda S.p.A.
Milan
100
EUR
728
› Interhome Ltd. › Westbury Travel Ltd. Italie
CHF
› Interhome AG
› Interhome SA
Grèce
CHF
› Hotel Disentiserhof AG
Belgique
France
CAPITAL SOCIAL EN 10 0 0
D E S E RV I C E S
Ex Libris AG 3 000
Avec filiales: Suisse
PARTICIPATION EN %
› Casaclub SRL › Gattinoni SRL
CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)
CE
G RO U P E M I G RO S
ENTREPRISES
EN TR EPR ISES
SIÈGE D E S E RV I C E S
Pays-Bas
Haarlem
50
EUR
› Brooks Beheermaatschappij B.V.
Rijswijk
100
EUR
16
› Brooks Reisburo B.V.
Rijswijk
100
EUR
45
› Hotelplan Internationale Reisorganisatie B.V.
Rijswijk
100
EUR
2 042
Rijswijk
100
EUR
70 45
CE
› M-travel Reisburo B.V. › Reisbureau Schoenmaeckers B.V. › Reisburo Van Staalduinen B.V.
Espagne
Rijswijk
100
EUR
Maastricht
100
EUR
23
Gravenzande
80
EUR
25
Zoetermeer
100
EUR
23
Innsbruck
100
EUR
36
› Interhome GesmbH
Innsbruck
100
EUR
80
› Interhome Sp z oo
Varsovie
65
PL N
200
› IHOM Sp z oo
Varsovie
97
PL N
1 000
Barcelone
100
EUR
24
Cambrils
100
EUR
180
Barcelone
100
EUR
70
Cambrils
100
EUR
1 533 4 000
› Horizonte Club España SA › Hotelplan España SA › Interhome Srl. › Playas des Sur de Cambrils SA
Rép. tchèque
› Interhome Sro
Tunisie
› Horizonte Tunisie Sarl
USA
227
› Hotelplan Intern. Reiseorganisation GesmbH
› Zuid-Tours B.V.
Pologne
CAPITAL SOCIAL EN 10 0 0
(suite)
› Airplan C.V.
› Interhome BV
Autriche
PARTICIPATION EN %
149
› Interhome Inc.
Limmatdruck AG
Brno
80
CZ K
Midoun, Djerba
100
TND
50
North Miami, Floride
100
US D
200
Spreitenbach
100
CHF
6 000 1 000
Spreitenbach
100
CHF
M-Cumulus Marketing Services AG
Zurich
100
CHF
100
Migrol AG
Zurich
100
CHF
52 000 200
Zeiler AG
Widmer AG Brenn- und Treibstoffe Migros (Hong Kong) Ltd. Migros-Verteilbetrieb Neuendorf AG Migros-Verteilzentrum Suhr AG CE = consolidation par mise en équivalence (equity method)
Oftringen
100
CHF
HK-Kowloon
100
HKD
100
Neuendorf
100
CHF
4 500
Suhr
100
CHF
35 000
150
G RO U P E M I G RO S
ENTREPRISES
SIÈGE
PARTICIPATION EN %
CAPITAL SOCIAL EN 10 0 0
GROU PE GL OBUS Spreitenbach
100
CHF
62 228
AG Einkaufszentrum Glatt-Zurich
Wallisellen
33,3
CHF
15 000
Betriebsgesellschaft Zentrum Glatt AG
Wallisellen
25
CHF
200
Rotkreuz
100
CHF
500
Zurich
100
CHF
100
Spreitenbach
100
CHF
1 000
Zurich
100
CHF
1 000
Berne
100
CHF
100
Interio GmbH
DE-Stuttgart
100
EUR
511
Liegenschaften-Betrieb AG
Spreitenbach
100
CHF
3 000
Magazine zum Globus
Globest AG Globi-Verlag Globus Holding AG Globus Office World AG Hotel und Restaurants Bristol AG Berne
– F O N D AT I O N S (non consolidées) Fondation Mi-Terra Fondation «Pré Vert du Signal de Bougy»
Carouge Bougy-Villars VD
G.-und-A.-Duttweiler-Stiftung
Zurich
G.F. Zeiler Stiftung
Lenzburg
Migros-Pensionskasse
Zurich
Pensionskasse der Globus-Unternehmungen
Zurich
Personalstiftung der Zeiler AG
Lenzburg
Stiftung Adele-Duttweiler-Preis
Rüschlikon
Stiftung für Europäische Sprach- und Bildungszentren (Eurocentres) Stiftung «Gurten – Park im Grünen»
Zurich Berne
Stiftung «Im Grüene»
Rüschlikon
Gottlieb-Duttweiler-Institut für wirtschaftliche und soziale Studien Stiftung «Im Grünen»
Münchenstein
G RO U P E M I G RO S
151
Termes tebniques utilisés dans les comptes du groupe
C ASH - FLOW (FLU X DE FON DS R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ COM M ERCI A LE)
F R EE CASH - FLOW
Bénéfice du groupe + amortissements + charges sans incidence sur les liquidités ./. produits sans incidence sur les liquidités +/ – variations de l’actif circulant d’exploitation
Flux de fonds résultant de l’activité commerciale ./. besoins financiers d’investissement. Mesure de la marge de manœuvre: plus le free cash-flow est élevé, plus la direction a de la marge de manœuvre dans sa politique financière.
M A RGE DE CASH - FLOW
C H I FFR E D’A FFA I R ES DU GROU PE
Cash-flow (flux de fonds résultant de l’activité commerciale) en % du chiffre d’affaires du groupe
Produits nets des livraisons et services + autres produits d’exploitation des entreprises Migros incluses dans le périmètre de consolidation.
C ASH R ATIO Liquidité immédiate. Quotient des disponibilités par le passif à court terme.
C U R R EN T R ATIO Liquidité structurelle. Quotient de l’actif circulant par le passif à court terme.
N OM BR E MOY EN DE POSTES À PLEI N TEM PS Moyenne entre le nombre de postes à plein temps à la fin de l’année précédente et le nombre de postes à plein temps arrêté au jour de référence.
I N V ESTISSEM EN TS Nouveaux investissements et investissements pour remplacement en immobilisations corporelles et incorporelles
G ROU PE M IGROS Unité consolidée dans laquelle sont incluses toutes les entreprises qui sont directement ou indirectement contrôlées.
D ET TE FI NA NCI ÈR E N ET TE Total des engagements portant intérêts après déduction des liquidités, des titres et des créances portant intérêts.
FACTEU R D’ EN DET TEM EN T DY NA M IQU E
E FFECTI F DU PERSON N EL
Dette financière nette/EBITDA. Mesure de la capacité à rembourser la dette financière nette au moyen de l’EBITDA: une valeur de 1,5x signifie qu’avec un EBITDA demeurant identique, la dette financière nette peut être remboursée dans un délai d’un an et demi.
Nombre de collaboratrices et de collaborateurs employés au jour de référence.
EBIT (E A R N I NGS BEFOR E I N TER EST A N D TA X ES) Résultat d’exploitation / bénéfice d’exploitation avant intérêts et impôts.
EBITDA (E A R N I NGS BEFOR E I N TER EST, TA X , DEPR ECI ATION A N D A MORTIZATION) Résultat d’exploitation/bénéfice d’exploitation avant intérêts, impôts, amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles.
E N DET TEM EN T EFFECTI F
Q U ICK R ATIO Disponibilités à moyenne échéance. Disponibilités + créances à court terme ./. dettes à court terme.
D EGR É D’AU TOFI NA NCEM EN T Rapport entre le cash-flow de l’entreprise et les investissements
C ASH - FLOW DE L’ EN TR EPR ISE Résultat de l’entreprise/bénéfice du groupe + les amortissements. Ce chiffre sert de base au calcul du degré d’autofinancement.
FACTEU R D’ EN DET TEM EN T
Dettes effectives au jour de référence. Dettes ./. disponibilités + créances.
Mesure de la capacité du groupe à rembourser les dettes effectives au moyen du cash-flow.
R ATIO DE FI NA NCEM EN T (DEBT EQU IT Y R ATIO)
TAU X DE COU V ERT U R E D’ I N TÉR ÊTS (I N TER EST COV ER AGE)
Dettes / capitaux propres. Plus cet indicateur est élevé, plus le risque est grand pour le groupe de devoir faire face à des difficultés de paiement des intérêts ou de remboursement des dettes financières, voire à obtenir de nouveaux financements.
EBITDA/charges d’intérêts nettes: mesure de la capacité à rembourser les charges d’intérêts nettes (charges d’intérêts après déduction du produit des liquidités et des titres) au moyen de l’EBITDA.
152
G RO U P E M I G RO S
Adresses FÉDÉR ATION DES COOPÉR ATIVES MIGROS LIMMATSTR ASSE, CASE POSTALE 1766, 8031 ZURICH TÉL. 044 277 21 11, FA X 044 277 25 25, HT TP:// W W W.MIGROS.CH
Coopératives Migros Chaque coopérative publie son propre rapport annuel, que l’on peut commander aux adresses suivantes: A AR Industriestrasse 20, 3321 Schönbühl Tél. 031 858 81 11, fax 031 859 24 83 Administration (président): Max Meyer Direction: Herbert Bolliger Comité coopératif (président): Roland Santini jusqu’au 30.6.04 Ursula Nold-Meier à partir du 1.7.04
LUCERNE Industriestrasse 2, 6036 Dierikon Tél. 041 455 71 11, fax 041 455 71 71 Administration (président): Markus Mosele Direction: Ernst Weber Comité coopératif (présidente): Ruth Gerhard www.migros-luzern.ch
BÂLE Ruchfeldstrasse 11–17 4142 Münchenstein Tél. 061 415 55 55, fax 061 415 55 77 Administration (présidente): Jacqueline Guggenbühl-Hertner Direction: Werner Krättli Comité coopératif (président): Eduard Niederberger jusqu’au 30.6.04 Hanspeter Gass à partir du 1.7.04 www.migrosbasel.ch
NEUCHÂTEL-FRIBOURG Rue Fleur-de-Lys 26, 2074 Marin Tél. 032 755 81 11, fax 032 755 88 85 Administration (président): Damien Piller Direction: Elie Amsellem Comité coopératif (présidente): Chantal Monnier jusqu’au 30.6.04 Dominique Virdis Yerly à partir du 1.7.04
GENÈVE Rue Alexandre-Gavard 35 1227 Carouge Tél. 022 307 51 11, fax 022 307 51 50 Administration (président): Marian Stepczynski Direction: Guy Vibourel Comité coopératif (présidente): Chantal Guy
SUISSE ORIENTALE Industriestrasse 47, 9201 Gossau SG Tél. 071 493 21 11, fax 071 493 27 87 Administration (président): Andres Gut Direction: Christian Biland Comité coopératif (présidente): Yolanda Mühletaler jusqu’au 30.6.04 Josef Cajochen-Forst à partir du 1.7.04 TESSIN Case postale, 6592 S. Antonino Tél. 091 850 81 11, fax 091 850 84 0 0 Administration (président): Ulrich K. Hochstrasser Direction: Lorenzo Emma Comité coopératif (président): Giuseppe Cassina www.migrosticino.ch
VALAIS Rue des Finettes 45, case postale 736, 1920 Martigny Tél. 027 720 44 0 0, fax 027 720 44 01 Administration (président): Jean-Jacques Zuber jusqu’au 30.6.04 Jean-René Germanier à partir du 1.7.04 Direction: Roland Duchoud jusqu’au 30.11.04 – vacant à partir du 1.12.04 Comité coopératif (président): Joël Buchard jusqu’au 30.6.04 Dominique Imhof à partir du 1.7.04 VAUD Chemin du Dévent, 1024 Ecublens Tél. 021 694 61 11, fax 021 691 03 53 Administration (président): Charles Iff land jusqu’au 30.6.04 Michel Renevey à partir du 1.7.04 Direction: Philippe Bürki Comité coopératif (président): Bernard Marendaz ZÜRICH Pfingstweidstrasse 101, 8021 Zurich Tél. 044 278 51 11, fax 044 278 58 86 Administration (président): Christoph Stüssi Direction: Peter Birrer jusqu’au 30.9.04 – Oswald Kessler à partir du 1.10.04 Comité coopératif (présidente): Regina Bramaz
G RO U P E M I G RO S
CHOCOLAT FREY SA Bresteneggstrasse, 5033 Buchs Tél. 062 836 26 26, fax 062 836 25 01 Production: chocolat, articles de confiserie, chewing-gum, produits semi-finis. Direction: Wolfgang Brokatzky www.chocolatfrey.ch ESTAVAYER LAIT SA Route de Payerne 2 1470 Estavayer-le-Lac Tél. 026 664 91 11, fax 026 664 91 21 Production: produits laitiers, fromages, vinaigre, mayonnaise, sauces à salade. Direction: Oswald Kessler www.esla.ch JOWA SA Erlenwiesenstrasse 9, 8604 Volketswil Tél. 044 947 91 11, fax 044 947 97 96 Production: pain, pâtisseries, viennoiseries, surgelés et pâtes. Direction: Dietmar Löff ler www.jowa.ch BISCHOFSZELL PRODUITS ALIMENTAIRES SA Industriestrasse 1, 9220 Bischofszell Tél. 071 424 91 11, fax 071 424 94 94 Production: conserves, jus de fruits, Ice tea, produits surgelés, confitures, produits à base de pommes de terre. Direction: Mark Aegler www.bina.ch MÉR AT & CIE SA Mühlemattstr. 55, 30 07 Bern Viande, produits carnés et dérivés Tél. 031 378 45 45, fax 031 378 45 46 Direction: Willi Enderli www.merat.ch MIBELLE AG Bolimattstrasse 1, 5033 Buchs Tél. 062 836 11 11, fax 062 836 13 13 Production: produits pour les soins de la peau, des cheveux et de la bouche. Direction: Sven Strunk www.mibelle.ch
MICARNA SA 1784 Courtepin Tél. 026 684 91 11, fax 026 684 10 31 Production: viande fraîche, charcuterie. Direction: Willi Enderli www.micarna.ch MIDOR SA Bruechstrasse 70, 8706 Meilen Tél. 044 925 81 11, fax 044 925 84 84 Production: biscuits, glaces, snacks apéritif, poudres à dessert. Direction: Martin Häuptli www.midor.ch MIFA SA Rheinstrasse 99, 4402 Frenkendorf Tél. 061 905 91 11, fax 061 905 93 93 Production: produits de lavage, de nettoyage, margarines et graisses alimentaires. Direction: Luigi Pedrocchi www.mifa.ch OPTIGAL SA Route de l’Industrie 21 1784 Courtepin Tél. 026 684 89 11, fax 026 684 88 0 0 Production: volaille, engrais organiques. Direction: Beat Schwander www.optigal.ch SEBA APROZ SA Case postale 1248, 1951 Sion Tél. 027 345 51 11, fax 027 345 51 01 Production: eaux minérales, soft drinks, sirops. Direction: Gilles Oberson jusqu’au 31.7.04 – Michel Charbonnet à partir du 1.8.04 www.aproz.ch
153
WALTER LEUENBERGER AG Bernstr. 18, 4950 Huttwil Tél. 062 959 83 83, fax 062 959 83 84 Production: Pâtes, moutarde. Direction: Dietmar Löff ler www.walterleuenberger.ch MIFROMA SA 1670 Ursy Tél. 021 909 11 11, fax 021 909 11 0 0 Services: achats, affinage, entreposage, emballage de fromage. Direction: Oswald Kessler jusqu’au 31.8.04 – Gilles Oberson à partir du 1.9.04 www.mifroma.ch MIGROL AG Badenerstrasse 569, 8048 Zurich Tél. 044 495 11 11, fax 044 495 13 37 Services: commerce de carburants, de combustible, stations-services, garages de service, révision de citernes et construction d’installations. Direction: Daniel Hofer www.migrol.ch SCANA LEBENSMIT TEL AG Althardstrasse 195 8105 Regensdorf-Zurich Tél. 044 870 83 0 0, fax 044 870 83 01 Service: distribution Food et Non-Food dans le marché gros consommateurs. Direction: Walter Hilti www.scana.ch SWISS INDUSTRIES GMBH Hafenstrasse 45 D-79576 Weil s/Rhein Tél. +49 7621 422 03 83 05 Fax +49 7621 422 03 83 06 Prestations: production et commerce d’articles de toutes sortes. Pas de site web
Amare jra Jad Pierson Texte: Norbert Thomma Photos:
Migros â&#x20AC;&#x201C; Engagement Amare jatra: Notre voyage.
Amare jatra Amare jatra signine en hindi Notre voyage. Dans les pages qui suivent, nous vous invitons à partir avec nous à Tiruppur. C’ew une ville du sud de l’Inde. Partagez avec nous tout ce que nous avons vu et entendu durant ce magninque voyage. Mais pourquoi avoir boisi Tiruppur? Regardez bien l’image avec l’éléphant qui traverse la grand-route en plein milieu de Tiruppur et vous y découvrirez alors – mais oui, vous avez bien vu – une ahbe de Migros. Elle milite en faveur de l’Engagement. Migros s’engage au niveau planétaire pour une prise de conscience accrue dans toutes les quewions sociales et écologiques. Les produits qui répondent à ces critères sont regroupés sous le label faîtier Engagement. Mais Engagement veut également dire pour Migros se soucier de meilleures conditions de travail pour les hommes qui fabriquent ces produits. Migros a ainsi mis en place ce qu’elle appelle le Code of Conduct (code de conduite) : il s’agit essentiellement de huit principes pour le bien-être des travailleurs que baque produeeur doit reveeer s’il veut travailler avec Migros. Un plan très noble. Mais que se passe-t-il en réalité? Là-bas, à l’autre bout de notre monde? Par exemple à Tiruppur, ville où de nombreux fabricants produisent des articles textiles? Voilà le but profond de notre voyage. Nous avons prié un peintre d’ahbes indien de représenter visuellement le Code of Conduct. Ils sont là désormais ces huit principes en plein milieu d’une place. Et les gens se précipitent en masse pour admirer et célébrer ceye curiosité. C’ew une rencontre passionnante qui incite à la réoexion: Migros rend visite et rencontre les hommes en faveur desquels elle s’engage. C’ew la confrontation de deux cultures. A Tiruppur. Par exemple.
Migros – Engagement Amare jatra: Notre voyage.
Les huit principes 1.
Le travail forcĂŠ ew interdit
2.
Le travail des enfants ew interdit
3.
Des contrats en bonne et due forme
4.
Aucune discrimination
5.
De bonnes conditions de travail
6.
SolidaritĂŠ
7.
Un salaire corree
8.
Des horaires de travail humains
Migros â&#x20AC;&#x201C; Engagement Amare jatra: Notre voyage.
Le peintre
Jeevananthan peint normalement des affiches de cinéma. Chagrins d’amour pour Bollywood. Ses affiches sont accrochées dans les cinémas. Cet homme de 48 ans est considéré comme l’un des meilleurs. Pour la première fois, il n’a pas pris un film d’action pour modèle, mais traite des règles sérieuses du code de comportement de Migros. Les huit principes se transforment ainsi en huit affiches. Ces quelques phrases sobres prennent vie et se chargent de couleur. Il doit en être ainsi, car beaucoup de gens ne savent pas encore lire ici. Mais ce que peint Jeevananthan, ils le comprennent bien.
Le peintre d’ahbes Jeevananxan explique ce qu’il a voulu dire dans bacun des motifs qu’il a réalisés:
Le travail forcé ew interdit
L’esclavage existe. Des agents parcourent les villages des régions pauvres et donnent quelques milliers de roupies aux gens. Ils prennent alors l’un des membres de la famille et l’emmènent dans des régions où l’on parle un autre dialecte. Personne ne peut s’en enfuir, surtout sans argent. Ces parents ne sont pas pourtant de mauvaises gens. C’est simplement leur grande misère qui les pousse à agir ainsi. Ils ne veulent ni palais ni voiture dernier cri. Il s’agit de subsister. J’ai écrit le mot Liberté en lettres qui volent en tout sens, il y a un certain mouvement. On y voit des chaînes brisées et l’aigle a les ailes largement ouvertes et vole – symbole simple et évident de liberté.
Migros – Engagement Amare jatra: Notre voyage.
Des contrats en bonne et due forme
La plupart des gens qui travaillent en Inde n’ont pas de contrat écrit. Les chefs peuvent alors faire tout ce qui leur passe par la tête. Par exemple: aujourd’hui, il faudrait travailler plus longtemps sans gagner une roupie de plus! Tu as été malade deux jours, tu n’auras pas ton argent! C’est pas correct d’agir ainsi. Voilà pourquoi sur l’affiche le patron et l’employé se serrent la main. Ils se promettent mutuellement de respecter les accords de leur contrat. Et c’est déjà un immense progrès.
Aucune discrimination
Le système de castes est encore très fort. Chacun en trouve un autre auquel il se croit supérieur. Même lorsque deux mendiants nus se rencontrent, l’un d’eux regardera l’autre avec condescendance. En tant qu’étranger, on ne voit et on ne sent rien de tout cela. Il existe des centaines de niveaux dans ce système. Pour comprendre de telles inégalités, il faut vivre un an en Inde, en parcourant le pays et en étudiant le système. Un espoir toutefois: tous les jeunes gens vont plus longtemps à l’école, de nombreuses femmes travaillent et gagnent leur propre argent – ça changera bien des choses. L’image représente des visages schématisés en diverses couleurs et le slogan Mêmes possibilités. Les deux lignes horizontales veulent dire que tous regardent à la même hauteur.
Migros – Engagement Amare jatra: Notre voyage.
De bonnes conditions de travail
L’un des grands problèmes de nos usines, c’est les produits chimiques et les poisons. Les travailleurs doivent être protégés contre ces choses dangereuses. Sur mon affiche, la main qui soigne se pose sur une tête. On peut lire au-dessus: Arrêtez de rendre les gens malades. Et le stéthoscope du médecin se transforme en f leur. J’ai choisi des illustrations très simples et surtout très concrètes. Ce sont des images pour les travailleurs dont un grand nombre ne sait ni lire ni écrire. Je n’ai pas entièrement colorié l’image. Elle doit garder l’aspect d’une esquisse.
Solidarité
Les syndicats sont importants. Ils jouent le rôle d’intermédiaires entre les intérêts divergents du patron et des employés. Sur l’affiche, le chef et l’employé brandissent une banderole sur laquelle j’ai écrit Solidarité. Ma scène veut également dire: le patron devrait collaborer avec les syndicats, car si les employés vont bien, l’entreprise se développera de manière satisfaisante. Je ne suis pas si naïf d’y croire réellement. C’est un rêve. Toutes mes affiches renferment une portion de rêve et j’espère simplement qu’ils se réaliseront un jour.
Migros – Engagement Amare jatra: Notre voyage.
Un salaire corree
Il existe un salaire minimum de 65 roupies, soit 1 franc et 50 centimes par jour. C’est la loi. Les syndicats et les exploitations industrielles le contrôlent conjointement. Tout au moins dans les exploitations industrielles. En Inde, deux ou trois membres d’une même famille doivent travailler si on veut joindre les deux bouts. Nombreux sont ceux qui aident encore dans un hôtel ou un petit magasin après leur journée de huit heures pour gagner encore quelque argent. Sur mon affiche, l’homme et la femme reçoivent la même enveloppe avec des billets dedans. Chez nous, on paye encore les salaires au comptant.
Le travail des enfants ew interdit
Le chagrin se lit sur son visage. L’œil triste d’une petite fille. La f leur est enchaînée. Avec en sus le panneau Le travail des enfants est interdit. Laissez-les être des enfants. Ils ont le droit d’apprendre et de jouer. Donnez-leur des écoles gratuites et un repas à midi. De nombreux enfants travaillent chez des négociants ou dans des manufactures parce qu’ils représentent une main-d’œuvre pratique et pas chère. Certains se glissent jusqu’à la table de l’école où un repas est servi et retournent ensuite travailler. Ça arrive également. L’alternative au travail des enfants? L’abolition de la pauvreté.
(Sur la page suivante) Des horaires de travail humains La journée de huit heures et le dimanche comme jour de repos, ça n’existait pas autrefois et ce n’est pas encore très répandu. Notre seul divertissement, c’est la télé. Les soap-opéras, que chacun regarde. Les gens sont tout simplement trop pauvres pour sortir. Le calendrier indique la date du dimanche et le jeune homme a passé une bonne journée devant son téléviseur. Quant au livre qu’il tient dans sa main, ce serait vraiment bien, mais il y en a encore trop peu qui savent lire.
Migros – Engagement Amare jatra: Notre voyage.
Awom nirdes C’est une froide journée de janvier. Cet après-midi-là, un petit vent déroule un tapis de lambeaux de nuages sur le pays et atténue la force du soleil. On est en plein hiver à Perundurai et le thermomètre indique 29 degrés Celsius. Le petit village se situe au sud de l’Inde dans l’Etat fédéral de Tamil Nadu. Sous ces latitudes, la côte a été atteinte de plein fouet par les flots déchaînés du tsunami. L’océan Indien est pourtant à des centaines de kilomètres. Ici, au centre du sous-continent, on n’a rien senti du tremblement de terre. C’est un pays pauvre. De l’avion, on n’aperçoit qu’une seule couleur dans de nombreuses variations et nuances: du brun. La mousson d’automne, source de toute vie durant ces mois, n’a une fois de plus pas fourni la moindre goutte de pluie. La terre est sèche et crevassée. Les paysans de la région n’ont pas grand-chose à faire. Une agitation fébrile règne seulement sur une place bordée de hauts palmiers. Ces derniers jours, le sol a été arrosé et aplani par de lourds rouleaux. Les travailleurs sont montés dans les arbres et ont coupé des palmes. Des coups de marteau ont retenti et ont donné naissance à de gigantesques cadres, à une scène et à un toit. Ils ont découpé les palmes en fines lanières et en ont tressé des ornements délicats ornés d’oranges et de pommes, intimement tissés avec les fleurs oranges de la souci et les nombreuses fleurs blanches de jasmin. Cette fleur sert sinon à confectionner le diadème des mariées. Quant à la scène, elle a l’air d’un temple de l’art et de la fantaisie. Les haut-parleurs fonctionnent. On a installé la lumière et on a installé 800 chaises en plastique, blanches, rouges, bleues et vertes. Va-t-on y célébrer un mariage, une fête religieuse ou le jour de l’indépendance? On pourrait le croire s’il n’y avait pas toutes ces affiches. Elles sont disposées à gauche et à droite des chaises. Ce sont des images carrées et
en tout cas de grand format, puisque certaines font six mètres de long et deux mètres cinquante de haut et sont peintes dans des teintes vives. Le thème de cette exposition: Astom nirdesh. Ce qui signifie en hindi Les huit principes. 1.
Le travail forcé ew interdit Toute forme de travail forcé est interdite. Il en est de même du travail des prisonniers qui représente une infraction aux droits fondamentaux de la personne humaine.
2.
Le travail des enfants ew interdit Interdiction de faire travailler les enfants de manière abusive. Toute forme d’exploitation d’enfants est interdite.
3.
Des contrats en bonne et due forme Des contrats de travail obligatoires sont absolument nécessaires.
4.
Aucune discrimination Aucune discrimination à cause de sexe, d’âge, d’origine ethnique, de nationalité, de couleur de peau, d’attirance sexuelle ou d’opinion politique ainsi que d’origine sociale ou religieuse.
5.
De bonnes conditions de travail Des règlements clairs et des mesures de santé et de sécurité de travail sont à observer.
6.
Solidarité Dans les situations où les pays ou la liberté de réunion et le droit aux négociations collectives sont limités par la loi, il faut encourager des modes parallèles d’organisation indépendante et libre et de négociation.
7.
Un salaire corree Les salaires doivent au moins répondre aux standards légaux et usuels dans les diverses branches.
8.
Des horaires de travail humains Les heures supplémentaires ne doivent être effectuées que sur une base volontaire. La durée maximale de travail hebdomadaire est de 48 heures, les heures supplémentaires ne doivent pas excéder 12 heures par semaine. Un jour de congé minimum est prescrit après six jours consécutifs de travail.
Migros – Engagement Astom nirdesh: Les huit principes.
Cela rappelle un peu la Charte des Nations Unies. Il y a eu la Seconde Guerre mondiale et ses atrocités, ce qui a entraîné en 1948 l’intégration des Droits de l’Homme dans la Charte des Nations Unies. En voici l’article 24: Tout homme a droit au repos et aux loisirs. Ou alors l’article 4: L’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. Nos huit principes ont pourtant une toute autre histoire ou, mieux encore: de nombreuses petites histoires de ces dernières années ont fait le tour du monde et ont conduit à l’énoncé de ces huit principes. On a pu voir des photos d’enfants fabricant des ballons de foot dans des conditions pitoyables au Pakistan. On a pu lire des articles de journaux qui décrivaient l’exploitation dans les usines textiles thaïlandaises: des durées de travail de 15 à 18 heures; le premier qui était surpris à bailler se voyait retirer 15 dollars par le contremaître – une véritable fortune; on mêlait des amphétamines vitalisantes à la boisson des couturières pour qu’elles tiennent le coup plus longtemps. Il existe des dossiers d’ONG sur l’industrie indienne des allumettes où de jeunes filles et de jeunes garçons étaient victimes de travaux forcés et de privations de liberté pour un salaire de misère. De telles nouvelles alarmantes ont indigné consommateurs et vendeurs en Europe et en Amérique. Certes nous voulons tous acheter des chemises, des chaussures ou des chaussettes pas chères. Mais pas à n’importe quel prix! Mais pas au prix d’une mauvaise conscience. Lorsqu’ils font leurs achats, les consommateurs s’intéressent non seulement à la mode et aux coloris, mais à leur propre responsabilité. Ils veulent savoir comment un produit est fabriqué et comment vivent les gens qui le produisent Depuis plusieurs années, Migros s’est donnée un Code of Conduct (code de conduite), d’autres entreprises commerciales s’y sont rattachées
et des organisations internationales le soutiennent. On définit des critères de contrôle et des entreprises certifiées les appliquent sur place. Et entre-temps, on trouve sur les panneaux d’affichage de nombreuses fabriques du sud de l’Inde, outre les divers règlements sur la protection en cas d’incendie et la prévention des accidents, le Code of Conduct et ses huit principes. Perundurai n’est que l’une des nombreuses localités autour de Tiruppur qu’ils appellent T-Shirt City, puisque c’est ici que des dizaines de milliers de gens produisent les textiles pour le reste du monde. C’est vendredi, en début de soirée, et la place richement décorée se remplit peu à peu. Les employés des fabriques du voisinage arrivent, les femmes en saris de couleurs magnifiques, les hommes en chemise et pantalon. Ils jettent un coup d’œil sur les affiches, s’esclaffent, s’asseyent sur les chaises, naturellement par sexes, et ils bavardent les uns avec les autres. Ils vivent aujourd’hui une toute autre manière de s’informer. Un chef d’entreprise prendra la parole, une femme blonde venue de Suisse. Les deux interlocuteurs parleront des huit principes, de leur fierté d’enregistrer déjà des résultats significatifs. Ils souhaiteront la bienvenue aux employés et remercieront l’homme qui a transformé ces principes en images. Il est assis quelque part sur le bord, appuyé à un palmier. Jeevananthan a 48 ans, ses cheveux noirs brillent et sa chemise bleue est repassée de frais. Il a étudié les sciences politiques à Chennai (Madras) et la jurisprudence. Il a ensuite travaillé huit ans comme avocat avant de laisser libre cours à son grand amour, la peinture. Son père peignait déjà pour les cinémas ces fameuses affiches qui sont une des grandes traditions de l’Inde et ont connu leurs heures de gloire en Europe: des affiches de couleurs vives, du kitsch langoureux, théâtral et infiniment vivant. Il a déjà peint des centaines de scènes au pinceau sur la toile et peut également montrer des photos d’autres affiches du tout Hollywood avec James Bond,
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Silvester Stallone, la Guerre des Etoiles… Pour les huit principes, il a utilisé des motifs très simples, précise-t-il. Les travailleurs de nos usines ne sont pas très cultivés, ils ne savent même pas lire et écrire. Jeeva ne le dit pas avec orgueil. Il se borne à le constater. Quelqu’un se souvient du New York Times et de sa page de titre en début d’année avec comme grand titre: La Chine attire le monde. Il y était question de la libéralisation du commerce, de la suppression des quotas textiles, des nouvelles grandes puissances que sont l’Inde et la Chine dans cette branche, de villes entières qui se spécialisent aveuglément sur une chose, de Chaussette City, quelque part en Chine, qui lance chaque année sur le marché neuf milliards de chaussettes à elle seule. Le Code of Conduct devrait naturellement être également valable en Chine. Mais on entrevoit facilement les problèmes. Des syndicats à Shanghai? De contrats corrects à Shenzhen? La liberté de contrôle des huit principes? Le cynique rit haut et fort. Le pragmatique lui répond patiemment: est-ce que la Convention de Genève avec toutes ses belles clauses a banni la guerre et la torture de notre monde? Non? Vois-tu, cynique, pourquoi il n’est pas totalement idiot de s’engager encore pour de nobles causes? Les principes sont abstraits, la vie est concrète. Si vous allez dans les usines de Perundurai, vous découvrirez des postes de travail clairs, nets et bien aérés. Vous verrez également les chemins de fuite et l’extincteur en cas d’incendie. Vous verrez des bus qui amènent les travailleurs le matin et les ramènent chez eux le soir, ce qui tranquillise en premier lieu les parents des jeunes femmes. Mais comment peut-on percevoir à l’œil nu la discrimination des femmes, par exemple? Si vous parlez avec les travailleurs de Perundurai, dans le cadre magnifique des huit principes, vous entendrez beaucoup
de choses concrètes et peu d’abstractions. Les bénédictions de la justice sociale sont semble-t-il perçues comme la mousson, comme un caprice de la nature. Personne ne se fait de grandes idées. Les huit principes sont là et les gens les trouvent bien. La nuit est tombée. La musique s’est tue. On a rangé les chaises. Seuls les projecteurs éclairent encore les cimes des palmiers qui ondulent doucement et semblent irréelles dans leur teinte vert clair qui semble coloriée à la main, avec en dessous les motifs de l’artiste Jeeva. Cette image semble féerique. Presque trop belle pour être vraie.
Migros – Engagement Astom nirdesh: Les huit principes.
Bohut bara moidan Bohut bara moidan signine la grande place. La grande place se situe au centre de Perundurai. Elle se remplit peu à peu de gens. C’ew vendredi après-midi. Tous sont impatients. Migros de Suisse ew venue leur rendre visite.
Migros – Engagement Bohut bara moidan: La grande place.
Logone keya sotsbte he Logone keya sotschte he signine en hindi ce que les gens pensent. Nous avons parlé avec les femmes et les hommes sur la grande place de Perundurai et dans les usines. Nous avons demandé: que savez-vous du Code of Conduct? Ew-ce que ces principes ont bangé votre vie et, dans l’ahrmative, comment? Ayabez-vous une importance particulière à l’une de ces règles?
Migros – Engagement Logone keya sotschte he: Ce que les gens pensent.
Ms. Valarmathi
Mr. Sathishkumar
Mr. S. Vairamuthu
Mr. Karrupuswamy
Mr. N. Tamilarasan
Ms. S. Kalaiselvi,
Ms. P. Ranjixa , 21 ans, et son père, 55 ans
Le père: Elle travaille pour ne pas rester sans rien faire à la maison. Jadis, elle a seulement aidé aux champs, à la récolte, à l’arrachage des mauvaises herbes et à d’autres occupations du même genre. La fille: Je voulais aller au collège et je couds depuis trois ans en usine. J’aimerais essayer un cours par correspondance, ce serait chouette, mais ça coûte 5000 roupies par an. Le père: Je suis paysan. Je n’ai que trois acres de terre. Il y pousse des épinards et des piments rouges. Je mets quelques poivrons à sécher sur le sol. Nous avons juste de quoi vivre. L’argent de Ranjitha nous aide beaucoup. Ce qui est bien, c’est que nous n’avons pas peur pour elle. La fabrique a des bus qui la prennent le matin et la ramènent le soir au village. Ce service la protège des jeunes hommes. La fille: Il y a un téléphone au village et lorsqu’il m’arrive de faire des heures supplémentaires, je les appelle et mes parents ne se font pas de souci.
19 ans, auxiliaire Les affiches me plaisent, mais je ne comprends pas toutes les images. Je trouve justes les phrases qui les accompagnent. Depuis un an, j’assemble les morceaux d’étoffe coupés de façon à ce que les couseuses puissent travailler aussitôt. C’est bien d’être avec d’autres gens. On s’ennuie moins. Jadis, je n’avais même pas le droit d’aller au marché pour vendre mes poivrons. Mes parents disaient que ce n’était pas un endroit pour une fille. Durant mes loisirs, je regarde la télé. J’aime également manger et dormir.
Mr. V. Kuyyappan, 51 ans, tailleur
Depuis 15 ans, je suis assis derrière une machine à coudre. Jadis, j’avais une affaire avec une vingtaine de personnes. Je devais me soucier de tout et de tous. Je devais acheter le matériel, choisir les étoffes, payer les salaires, remplacer les aiguilles. Jamais moins de douze heures par jour et chaque jour pareil. Je n’ai certainement pas moins gagné qu’aujourd’hui. Mais je n’avais jamais d’argent quand j’en avais besoin. Aujourd’hui, j’ai la sécurité. Avec mon salaire, je peux voir venir. Je ne travaille que huit heures par jour. J’ai le temps de me reposer et de dormir. Je me sens âgé.
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Mr. Vasanxa Kumar, 39 ans, chef du personnel Je veille au respect des dispositions légales, à la formation des nouvelles ouvrières, à la protection contre l’incendie, à la prévention des accidents, aux prescriptions de sécurité. Nous expliquons le Code of Conduct à nos employés. Je ne m’étonne pas que la plupart ne sache rien des huit principes sociaux et éthiques. Ils les oublient. La seule chose qui les motive, c’est ce qu’ils gagnent. Le niveau d’instruction n’est pas très élevé. Les syndicats? Dans nos usines, il n’y a pas de syndicat. Personne ne le demande. Ce ne serait naturellement pas interdit.
Ms. M. Sampoornam, 32 ans,
contrôle final J’étais le cadet de sept enfants. Nous avions un rouet à la maison et j’ai commencé à y travailler dès l’âge de huit ans. Mes parents n’avaient pas l’argent pour m’envoyer à l’école. Le bus, les livres, l’uniforme, les chaussures – c’était trop cher. J’étais triste de voir les enfants du voisinage qui allaient à l’école. Je n’en ai jamais parlé à mes parents. Cela aurait été trop pénible et douloureux pour eux. J’ai commencé à 15 ans au tissage manuel. Depuis six ans, je travaille à l’usine et j’enlève à la main les fils et les peluches des vêtements avant qu’on ne les repasse. Je gagne 77 roupies (1 francs 60 centimes) par jour. J’ai une fillette de 9 ans et un garçon de 11 ans. Ils iront à l’école tant qu’ils pourront suivre. Mon mari est tailleur. Il est aussi peu instruit que moi. Nous ne ferions jamais travailler nos enfants.
Ms. Jayanxi, 35 ans, couturière
De mon temps, il était usuel de faire travailler les enfants. J’ai trois sœurs et un frère. Nous avons tous vendu des fleurs comme mon père. Je ne sais ni lire ni écrire. Je me suis mariée à 16 ans et je travaille vraiment depuis 22 ans. Ici, j’ai d’abord été employée au contrôle final. Lorsque j’ai dit que j’aimerais vraiment apprendre quelque chose, j’ai pu suivre un cours. A présent, je couds des boutonnières. Je suis payée à la pièce. Pour le moment, j’attends que l’on m’apporte du travail. Mais à côté, elles travaillent bon train et dans une demi-heure je continuerai.
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Mr. G. Amalraj, 44 ans, surveillant Ms. Prasanxini, 24 ans, Merchandising, et Mr. Karxik , 31 ans La peinture avec l’appareil de télévision est belle. Elle a l’air vraie comme si le jeune homme était là. Pas d’exploitation, c’est une véritable solution. On a également besoin de temps pour se détendre.
dans l’atelier de confection Je travaille dans cette usine depuis dix ans et toujours à la coupe des étoffes. Il s’y produit une sorte de poussière. De fines particules de fil volent dans l’air et on les respire. Chacun de nous a un masque de protection. Le port du masque est obligatoire. Chaque heure, le sol est lavé à grande eau.
Ms. Kanimozhi, 20 ans,
chef d’équipe Je suis allé à l’école jusqu’à 17 ans. Ensuite j’ai appris à me servir d’un ordinateur. Compte tenu de ma formation, j’ai pu tout de suite accéder à un poste de supervision dans l’atelier de coupe. Parmi les huit principes, celui que je préfère est évident: Les enfants ne doivent pas travailler. Ils doivent étudier.
Ms. Bincy, 23 ans, contrôle final
Je contrôle les coutures des chemises. Lorsqu’un bout de fil dépasse, je le coupe avec de petits ciseaux. Lorsque mon père est tombé malade et n’a plus pu travailler, ils m’ont envoyée à l’usine. J’ai le mal du pays. Ma famille habite à Kerala à 360 kilomètres d’ici. J’habite heureusement une chambre avec quatre autres femmes qui parlent ma langue, le malayalam. Je me sens moins seule. On nous a donné un téléviseur qui a quatre canaux que nous pouvons comprendre. Lorsque je suis malade, je reçois des soins médicaux de ma société. Mon rêve pour l’avenir: une vie sans avoir faim.
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Ms. K. Shanmugapriya
Mr. Palaniswamy
Nous remercions vécialement Abbas Khnan, Armstrong Knitting Mills, Aviram Knitters, B. Mugundan, Babu, Borsani Fausta, C. Premkumar, Cadonau Hans Peter, Cardwell Athalie, Cavegn Andrea, Chresta Yvonne, Dändliker Tamaris, Demarmels Hans, Detling Michel, Eggenberger Hanspeter, Francke Anna, G. Sakthivel, Germania Antonella, Götz Erwin, Hero Fashion, K. Faruddin, K.C. Venkateshwaran, Kovacic Nenad, M. Umanath, Mächler Jonas, Mercury Travel, Möri Bernhard, Munder Heike, N. Anandan, N. Chandran, N. Palaniswamy, Naftolin Lisa, Ochsner Ronny, P. Mohan Nair, P. Vinod, Pantelouris Michalis, Peterhans Urs, R. Rajkumar, R. Somasundaran, R.M. Senthil, S. Arul Murugan, S. Velayudham, S. Venkatesh, Saile Alexis, Schacher Stephan, Schmidt Martina, Schönefeld Christopher, Sigrist Josef, Sree Anjali, SUBBU Decorators, T.V. Rengabashyam, Thomma Norbert, Trefzer Peter, U. Surajbabu, V. Jeevananthan, Vistaspa Master, Weidmann Sandra, Weiner Robert, Wiederkehr Agnes. Et tous ceux que nous avons oubliés.
Jad Pierson Jack Pierson est né en 1960 à Plymouth. Il compte au nombre des grands noms du monde des arts new-yorkais. Lorsque le Musée d’art contemporain de Miami lui a consacré comme hommage une rétrospective en 2002, la commentatrice a dit dans son éloge: Pierson maîtrise de nombreux modes d’expression différents. Comme peintre, dessinateur, photographe ou cinéaste, il raconte toujours dans ses œuvres des histoires d’amour, de joie, de solitude et d’espoir. Ses travaux sont représentés dans toutes les grandes collections américaines, par exemple au Musée Guggenheim de New York, au Musée d’art contemporain de Los Angeles ou au Musée d’art moderne de San Francisco.
Norbert Thomma Norbert Thomma vit à Berlin. Il a été rédacteur en chef de la tageszeitung (taz), auteur du magazine de la Süddeutsche Zeitung et du Tagesspiegel. Tout au fond de son cœur, il est et reste un reporter. Le magazine de reportage GEO s’assure toujours l’exclusivité de ses récits de voyage.
Migros – Engagement Nous remercions spécialement.
Impressum Fédération des coopératives Migros, Zurich Responsable de la parution
Monica Glisenti, Corporate Communications et Sponsoring, www.migros.ch Conception
Studio Abermann, Zurich, Beda Abermann, Markus Buber, Chriwian Kämmerling, Monica Glisenti Photographies
Jad Pierson, New York Peinture d’affiches
V. Jeevananxan, Coimbatore Graphisme
Studio Abermann, Patrid Roppel, Adrian Ehrat, Franzita König, Zurich Production / Coordination
Beatrice Mäbler, Mia Bonzanigo, Zurich, M. Venugopal, Bangalore Assistant photographe
Jef Clarke, New York Composition
Roger Furrer, Zurich Tirage photographique
Ronny Obsner / Tricolor, Zurich Prépresse
Straumann AG, Dielsdorf Impression
Ofsetdrud Goetz AG, Geroldswil Brochage
Bubbinderei Burkhardt AG, Mönchaltorf
Politique d’information La communauté Migros poursuit une politique d’information transparente. Elle publie des rapports annuels vérifiés respectant un standard unifié. Nous nous sommes aussi conformés, dans la mesure du possible, au Global Reporting Initiative Standard (GRI).
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