2005

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Migros Rapport Annuel 2005 61606_435x270_mgb_05_CovRuck_f.i1 1

2005 Rapport Annuel

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2005 Rapport Annuel

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Table des matières

Photos Photos

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Rapport annuel 1

Tableau des indicateurs

61

2

Rapport des présidents

63

3

Évolution des résultats consolidés du groupe

66

4

L’organisation de Migros La communauté Migros Assemblée des délégués Administration FCM Direction générale FCM Direction FCM Organe de contrôle FCM Réviseur des comptes du groupe Gouvernance d’entreprise

68 69 70 71 71 71 71 72

5

Chiffres d’affaires

76

6

Investissements

77

7

Réseau de distribution Migros 2005

79

8

Commerce de détail Panorama du commerce de détail Migros Parts de marché M-Cumulus M-Infoline Les dix coopératives Écologie et affaires sociales Labels éthiques Engagement Standards minimums en matière sociale et écologique Projets éthiques Développement durable et environnement Indicateurs environnementaux

81 83 84 84 85 91 91 92 93 95 97 99


Assurance qualité/Food Safety Assortiment food-/near food Assortiment non food Marchés spécialisés Wellness Fitnessparcs Golfparcs Restauration Autres canaux de vente au détail LeShop.ch et migros-shop.ch Ex Libris Groupe Globus

9

109 110 111

112 115 115 115 116 116 117 117 117 118 118 119 119 119 120 120 121 122

Entreprises de services Hotelplan Limmatdruck Migrol Banque Migros

11

108 108 109

Industrie Migros Préface Bischofszell Produits Alimentaires Chocolat Frey Estavayer Lait Jowa Mérat Mibelle Micarna Midor Mifa Mifroma Mifroma France Entreprises Migros Birsfelden (MBB) Optigal Riseria Taverne Seba Aproz Walter Leuenberger Entreprise commerciale au sein du groupe industriel Scana Alimentation

10

100 101 104 106

123 124 124 126

Logistique et informatique Centre de distribution Migros de Suhr (MVS) Entreprise de distribution Migros de Neuendorf (MVN) Logistique et transport Services informatiques

128 128 129 129

12

Biens immobiliers

131

13

Les médias Migros

132

14

Sponsoring

133

15

Politique économique

134

16

Personnel et ressources humaines

136


17

Pour-cent culturel Culture et affaires sociales École-club Migros Chemin de fer du Monte Generoso Répartition du Pour-cent culturel

18

141 142 143 144

Fondations Eurocentres Fondation Gottlieb et Adèle Duttweiler Institut Gottlieb Duttweiler (IGD) Les parcs «Pré Vert» Fondation Prix Adèle Duttweiler

145 145 146 147 147

Chiffres 1

Chiffres du groupe Migros Rapport sur la situation financière Compte de création de valeur du groupe Indicateurs du groupe sur cinq ans Bilan du groupe Compte de résultat du groupe Tableau de financement du groupe Variations des capitaux propres consolidés du groupe Migros Annexe aux comptes du groupe Principes de présentation des comptes Notes sur le bilan du groupe Notes sur le compte de résultat du groupe Notes sur le tableau de financement Indications particulières Rapport du réviseur Caisse de pensions Migros

2

149 154 155 156 157 158 159 160 166 172 175 176 179 180

Chiffres de la Fédération des coopératives Migros Indicateurs de la FCM sur cinq ans Bilan de la FCM Compte de résultat de la FCM Notes relatives au rapport financier Annexe Rapport de l’organe de contrôle

183 184 186 187 193 194

3

Périmètre de consolidation Migros

195

4

Termes spécifiques utilisés dans les comptes du groupe

201

Adresses

202

Impressum

209



La Suisse La MIGROS Une histoire d’amour en 23 images DE FRANÇOIS HALARD

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We love Migros Beat aime la Migros à cause du dentifrice. Anna à cause des yaourts à la noisette. Patrick aime la Migros pour ses publicités intelligentes et parce que l’on devine derrière chaque article, chaque action, une réflexion. (Il aime aussi la Migros à cause des écrits de l’Institut Gottlieb Duttweiler.) Peter aime la Migros à cause de la crème brûlée de la gamme Sélection. Jochen aime la Migros parce qu’il est allemand et qu’il ne connaît que des magasins totalement différents, du genre de ceux qui ressemblent à des entrepôts. Et puis, Jochen aime la Migros à cause des tisanes qu’il ramène en voiture dans son pays, avec une belle régularité quoiqu’en quantité raisonnable, pour sa propre consommation. Julia aime la Migros parce qu’elle trouve cool la gamme Budget: elle lui donne la sensation de ne payer que pour ce qu’elle veut vraiment acheter. Et elle apprécie le 077 présélectionné sur le portable Budget. Par ailleurs, c’est une grande fan des conserves rouges Pilchards, des sardines des mers du Nord à la sauce tomate (Fr. 2.20, 367 g) qu’elle engloutit volontiers avec un peu de pain blanc. Finn aime la Migros simplement pour sa simplicité. Madlaina aime la Migros à cause des caissières qui viennent de tous les pays et incarnent une Suisse multiculturelle. Kathrin aime la Migros parce qu’elle trouve super le rayon poisonnerie. Thomas aime la Migros à cause des Ecoles-clubs; pour l’amour d’une femme, il a suivi, une fois, un cours de Ikebana qui s’est révélé absolument payant (tant du point de vue de sa maîtrise du Ikebana que de l’amour). Claudia aime la Migros à cause des chocolats. Pour eux-mêmes, mais aussi pour leurs noms. «Tourist» est son préféré. En seconde position: «Farmer». En troisième: «Noxana». Par ailleurs, Claudia trouve remarquable le pourcentage culturel qui, dit-elle, trahit une vraie culture d’entreprise. Emanuel aime la Migros parce qu’il aime la couleur orange et que la lettre M, à l’initiale de nombreux jolis mots (Madère, macramé, minibar, etc.), lui est particulièrement sympathique. Moi j’aime la Migros parce qu’elle éveille en moi des souvenirs. Bien sûr, j’aime aussi la Migros pour des raisons tout autres, dont certaines recoupent celles déjà mentionnées (je partage, par exemple, l’enthousiasme inconditionnel de Peter pour la crème brûlée. Mais, par-dessus tout, j’aime la Migros parce qu’elle a la faculté de me replonger dans mes souvenirs. Je dois au hasard d’être passé récemment devant la Migros de mon enfance. Celle qui se trouve au 4460 Gelterkinden, Bâle-Campagne, entre la ligne de chemin de fer et une rivière du nom de Ergolz, à quelques kilomètres du petit village où j’ai grandi. Voilà 20 ans que je n’étais plus allé à Gelterkinden, l’occasion ne s’était jamais vraiment présentée. Je passais quelquefois en train, celui qui va de Bâle à Olten et au-delà. Ou dans l’autre sens. J’apercevais alors de la fenêtre le parking à ciel ouvert sur le toit de la filiale du village. Furtivement, je me revoyais, petit bout de chou sautant de la Toyota Corolla break couleur moutarde, en culottes courtes en été, avant de se précipiter dans le magasin, la tête pleine d’idées précises et de longues listes de choses que je voulais, devais, avais impérativement le besoin d’acheter. Mais le train continuait déjà, bientôt venait un tunnel et l’épisode s’estompait. Pourtant, cette fois, quand je passai à pied devant la Migros de mon enfance, les souvenirs étaient trop forts. Une nostalgie immense s’empara de moi et, soudain, je me retrouvai petit enfant et j’entrai. Le bâtiment ne ressemble plus à ce qu’il était. Autrefois, c’était une construction plate en béton. Aujourd’hui, elle est toute de verre et n’a pas un an. Deux fois plus grande qu’à l’époque. Surélevée. Mais la sensation, elle, reste la même. Comme il y a plus de 20 ans.

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A l’époque. Il y a plus de 20 ans. Avec la Toyota Corolla break couleur moutarde. Huit kilomètres sur une route vallonnée en direction de Gelterkinden pour aller faire les courses à la Migros. Ma mère et moi. Une fois par semaine. C’était une petite aventure. A bien y songer, c’était même une aventure non négligeable. L’acmé, sans doute, de la semaine. Il y avait bien, dans le village voisin, une filiale d’un autre détaillant, mais ma mère était toujours prête à rallonger la route pour se rendre à la Migros de Gelterkinden. Les produits étaient tout simplement meilleurs — et moins chers. A la Migros nous attendait le monde merveilleux des articles. Trois d’entre eux se détachent, aujourd’hui encore, comme des monuments éblouissants de mon enfance. 1. Le condiment pour volaille qui, dimanche après dimanche, servait à badigeonner le poulet pour le rendre plus croustillant. Le fumet d’une journée parfaite. 2. Les boîtes de bonbons verts. Ils s’appelaient «Sport Fresh». Un footballeur trônait sur l’emballage. Le cliquetis des bonbons dans la boîte était le plus sûr compagnon de nos voyages. L’un des premiers bruits dont je me souvienne: le ferraillement de la boîte de «Sport Fresh» dans le sac à dos, en course d’école, quand nous dévalions le Sissacher Fluh. 3. La tranche de tourte Forêt-noire que nous devions rapporter à mon père et que nous engloutissions sur place, au restaurant de la Migros. Mon père tenait à son morceau de gâteau. Toujours le même, de la Forêt-noire. Il a bien eu une phase saint-honoré, mais elle a été de courte durée. Et j’imaginais que ma mère m’oubliait une nuit entière dans la grande surface. La voilà qui rentre seule à la maison, voilà le magasin qui ferme ses portes, les lumières s’éteignent. J’ai tout le loisir maintenant d’inspecter calmement la Migros, j’ai toute la nuit. Lorsque j’ai faim, aujourd’hui encore, je refais le même rêve. Après la Migros de mon enfance vint la Migros de ma jeunesse. Sur le chemin de flânerie qui allait de l’école au car postal, la Migros de Gelterkinden se trouvait idéalement située. Et finie dorénavant la dépendance maternelle: il s’agissait d’investir le premier argent de poche. En Flips, surtout. Les petits vermicelles translucides à base de cacahouètes étaient non seulement étonnement avantageux, ils étaient aussi extrêmement bons. Un sachet suffisait à tenir la distance jusqu’à l’arrêt de car. Peut-être un peu plus même, quelquefois. Et, dorénavant, aux verts «Sport Fresh» s’étaient substitués les bonbons noirs aux herbes, car, en fin de compte, avec l’âge, un caractère plus compliqué s’accommode mieux d’un goût plus complexe. Le chemin de flânerie s’était métamorphosé en chemin de sucrerie. C’est pour cela que j’aime la Migros. Parce que ces choses existent encore. Parce que le goût de la tourte Forêt-noire est toujours aussi génial. Parce que les Flips sont toujours aussi salés, croustillants, pleins de cacahouètes. Parce que les «Sport Fresh» sont toujours verts et les bonbons aux herbes toujours noirs. La Migros fait partie de moi. Chaque rencontre avec la Migros est une rencontre avec moi-même, une promenade dans mon enfance, ma jeunesse, mon autrefois. Qu’y a-t-il de plus beau, au fond? N’est-ce pas cela, aussi, la patrie? Max Küng, mars 2006 P.-S.: Omission: Risoletto. Que de bons souvenirs. Et ça continue. A chaque visite à la Migros. Maintenant.

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NOUS AIMONS LA VIE: Les moments particuliers de la vie sont souvent pleins de surprises.

Une guitare, un morceau de fromage, un porte-chapeaux, quelques tomates — voilà exactement la recette du bonheur. On est tous différents. Mais on trouve de tout à la Migros. Sous le même toit.

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NOUS VOUS FAISONS LES YEUX DOUX: C’est toujours un plaisir que d’aller à la Migros. Ici, acheter est une fête des sens. Et en plus, les produits sont bons et peu onéreux.

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NOUS SOMMES INTERNATIONAUX: Tous les enfants connaissent la Migros. Se balader

entre les rayons, c’est un peu comme entreprendre son premier tour du monde: toutes les régions de la planète sont représentées par leurs produits ou associées d’une façon ou d’une autre à la fabrication. La Migros, incarnation d’une Suisse ouverte sur le monde.

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NOUS DISONS BRAVO : En Suisse, les vaches deviennent aussi quelquefois

des reines de beauté. «Krone» est notre Miss Suisse. La voici devant le plus grand chalet du pays. Une image hautement symbolique. En matière de superlatif, la Migros ne craint pas la concurrence.

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NOUS AVONS CRAQUÉ L’UN POUR L’AUTRE: D’habitude, les vitamines n’arrivent dans notre assiette qu’après un long voyage. Pas à la Migros. «Le plus vite possible, le plus frais possible», telle est notre devise.

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NOUS AVONS UN FAIBLE POUR LES MINORITÉS : Par exemple les gourmets. Ils sont si exigeants que seul le meilleur leur suffit. A la Migros, ils gardent un œil sur les produits fins de la gamme Sélection. On y trouve, par exemple, «Pata negra», le jambon du légendaire cochon espagnol aux pattes noires. Une délicatesse.

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NOUS NOUS ENGAGEONS : Le produit est-il particulièrement respectueux de l’environnement? Ethiquement irréprochable? Socialement acceptable? Qui croit en ces valeurs observe le signe «Engagement». Consommer moralement. La Migros est consciente de sa responsabilité sociale et écologique.

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NOUS SOMMES COHÉRENTS : Qui de la poule ou de l’œuf précède l’autre? Qu’importe.

Quand il s’agit d’élever les animaux dans le respect de leur rythme biologique, la Migros passe aux actes. Chaque année, un million d’animaux en profitent. Les animaux, aussi, ont droit à une qualité de vie.

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NOUS REGARDONS VERS L’AVENIR: Les générations futures ne doivent pas

oublier ce mot: forêt. La Migros utilise de préférence du bois provenant de forêts exploitées selon des normes écologique et sociale (label FSC).

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NOUS, LES HOMMES DES CHA MPS : Les arbres poussent jusque dans nos salons.

Seul leur nom change: on les appelle des meubles. La Migros respecte la nature.

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NOUS, LES HOMMES DES VILLES : La Migros suit les nouvelles tendances,

mais se réfère toujours au souci traditionnel de qualité.

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WE LOVE BIO : Pourquoi? Parce que la culture bio du coton signifie que

les agriculteurs économisent sur les pesticides, les engrais chimiques et les herbicides. Le sol reste fertile, les nappes phréatiques et les rivières propres. Pas de problème, non?

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NOUS AIMONS COMMUNIQUER: La Migros aime le contact direct avec ses clientes

et ses clients. Au magasin. Au téléphone. Sur Internet. Mais aussi grâce à l’hebdomadaire «Migros Magazine», le plus fort tirage de Suisse.

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NOUS JETONS DES PASSERELLES : Quel est le dĂŠnominateur commun entre la Migros et les jeunes? Les deux sont cool.

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NOUS RESTONS VIGILANTS : Pas de travail d’enfant. Une consigne valable pour toutes les entreprises qui collaborent avec la Migros. Les enfants n’appartiennent pas au monde de l’usine, mais de l’école. C’est pourquoi la Migros a fondé en Inde, où l’idée doit quelquefois faire encore son chemin, la Kids School.

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NOUS RAPPROCHONS LES NATIONS : Monsieur Singh peut compter sur les produits Migros pour cuisiner les spécialités asiatiques les plus exotiques. Le français, il l’a appris dans une Ecole-club Migros. Mais planer, ça, il l’a appris tout seul.

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NOUS SOMMES UNIQUES EN NOTRE GENRE: Rien de tel n’existe nulle part

dans le monde: chaque année, la Migros consacre 10 0 millions de son chiffre d’affaires à des projets culturels et sociaux. «Pourcentage culturel», dit-on, en langage populaire.

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NOUS FAISONS L’OBJET D’UN CULTE: Soulager financièrement les grandes familles

et les petits budgets, telle était l’idée à l’origine de M-Budget. Depuis, le label est devenu culte.

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NOUS SOMMES DUTTI: En 1925, Gottlieb Duttweiler jetait les bases de la Migros

en parcourant la Suisse avec ses cinq camions. C’était un pionnier. Un homme de principe. Par exemple, il se refusa toujours à vendre de l’alcool et des cigarettes. Aujourd’hui encore, la Migros est restée fidèle à la philosophie de Dutti.

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NOUS AIMONS LA MIGROS : La Migros est plus qu’un simple magasin

où nous achetons. C’est un emblème de la Suisse. Pas étonnant alors que les Suisses en ont fait leur marque préférée.

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Rapport annuel/Chiffres 2005



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Migros Facts

Indicateurs

2005

I NDICATEUR S EN M I LLIONS CHF

C HIFFRE D ’ AFFAIRES DU

20 385

GROUPE

2004 20 303

+ 0,4

+ 1,4

14 621

14 651

– 0,2

+ 2,5

1 460

1 397

7,2

6,9

EBIT

607

543

en % du chiffre d’affaires du groupe

3,0

2,7

699

545

3,4

2,7

1 378

1 187

6,8

5,8

319

301

1 127

996

16 782

16 839

9 634

8 928

57,4

53,0

112

114

81 049

82 272

1 982 033

1 957 804

Variation annuelle (en %) – C HIFFRE D ’ AFFAIRES DES

COOPÉRATI VES

(Suisse et étranger)

Variation annuelle (en %) – EBITDA en % du chiffre d’affaires du groupe –

– B ÉNÉFICE DU GROUPE en % du chiffre d’affaires du groupe – C ASH - FLOW en % du chiffre d’affaires du groupe – F REE CASH - FLOW I NVESTISSEMENTS – T OTAL

DU BILAN

› Capital propre, y compris intérêts minoritaires › en % du total du bilan – D ÉPENSES À BUTS CULTURAUX , SOCIAUX ET DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE – E FFECTIF DU PERSONNEL Nombre de personnes en moyenne annuelle

– C OOPÉRATEURS M IGROS (sociétaires)

RAPPORT ANNUEL


De gauche à droite : Gisèle Girgis, Urs Riedener, Jörg Zulauf, Herbert Bolliger (président de la direction générale), Claude Hauser (président du conseil d’administration), Jakob Knüsel, Andreas Münch


63

Migros Facts

Rapport des présidents

Nous réduisons les prix et menons nos affaires dans le respect de l’homme, de l’animal et de la nature Argent gagnant! Migros a baissé ses prix de 1,2% en moyenne l’année dernière.

L’idée est aussi élémentaire que séduisante : tout sous le même toit ! Plus de 30 000 articles en magasin, et d’un excellent rapport qualité-prix. Nous ne sommes pas prêts à abandonner cette politique, ni aujourd’hui ni demain. Nous défendons les intérêts de quelque deux millions de coopératrices et de coopérateurs en leur permettant d’économiser temps et argent. Même réflexion pour notre décision en 2005 de nous lancer dans la téléphonie et de proposer des mobiles à un tarif plancher, une initiative qui a fait bouger le marché. Les prix se sont inscrits à la baisse. Après quelques mois seulement, plus de 170 00 0 clients communiquaient avec un portable M-Budget. Il en va de même du lancement de la ligne « Sélection ». Depuis 2005, divers producteurs de produits haut de gamme suisses et européens nous assurent la livraison de spécialités d’une qualité exceptionnelle, souvent élaborées de manière artisanale. Ces nouveaux produits destinés aux gourmets complètent notre assortiment d’articles de marque, de nos marques propres et exclusives ainsi que de la gamme M-Budget aux prix discounts. En 2005, nous avons investi massivement dans la diminution des prix et poursuivrons cet effort l’année prochaine. Nous avons abaissé nos prix de 1,2 % en moyenne et avons prévu d’affecter encore 150 millions de francs aux réductions de prix pour 2006. Mesure que nous pouvons prendre à condition d’améliorer la productivité à tous les échelons, d’obtenir de meilleures conditions d’achat des matières premières, de mettre en œuvre de nouvelles technologies, d’accroître l’efficacité de la logistique. Dans la lutte contre les prix surfaits imputables aux conditions-cadres de l’économie suisse, nous avons saisi la Commission de la concurrence de deux cas d’école, les tranches au lait Kinder de


Migros Facts

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Ferrero et le fromage Philadelphia de Kraft Foods. Entre-temps, nous avons réagi en introduisant des tranches au lait M-Budget et en négociant des prix sensiblement plus bas avec Kraft Foods. Supprimer les intermédiaires qui poussent les prix à la hausse faisait partie du credo de Gottlieb Duttweiler. Fidèles à ce principe, nous avons ouvert un bureau d’achat à Shanghai pour compléter celui de Hong Kong. Depuis ces têtes de pont, nous entretenons des contacts directs avec les producteurs chinois, toujours plus importants pour notre groupe. Migros se profile au travers de baisses de prix, et parfois de mesures spectaculaires qui font la une des journaux, mais surtout par sa culture d’entreprise et ses préoccupations éthiques. En effet, notre engagement sur le plan écologique et social est exemplaire. Nous luttons pour l’application de méthodes de production respectueuses de la nature, de conditions de travail acceptables ou encore pour l’émergence de modèles économiques garantissant une existence digne. En matière de développement durable, nous sommes le premier distributeur suisse avec des produits offerts sous le label « Engagement ». Nous venons de célébrer les 10 ans de notre programme « eco » qui garantit une production textile respectueuse de l’environnement. Plus de 70 % de l’habillement et du linge de maison répondent à des exigences écologiques strictes, contrôlées par des professionnels indépendants. Nos projets éthiques proposent souvent des solutions d’avant-garde. En décembre 2000, nous avons ouvert une école à Tirupur, capitale textile du sud de l’Inde, qui compte à ce jour 750 élèves. L’étape suivante prévoit la construciton d’une garderie pouvant accueillir les enfants toute la journée. A l’échelle planétaire, nous nous engageons pour une conscience sociale plus aiguë. Nous avons mis sur pied un code de conduite qui se résume à huit principes touchant les conditions de travail, que tout producteur doit respecter s’il veut collaborer avec Migros. De plus, nous venons de décider à adhérer au Pacte mondial de l’ONU, réseau international permettant aux Etats, aux ONG et aux entreprises de chercher ensemble des réponses à des problèmes planétaires. En 2006, nous poursuivrons cette stratégie consistant à assumer nos responsabilités jusqu’aux limites du possible, tout en renforçant notre leadership sur le marché.


65

Migros Facts

Si le groupe Migros, et ses entreprises, a connu un développement aussi favorable, il le doit avant tout à l’engagement de ses collaboratrices et de ses collaborateurs que nous tenons à remercier ici. Notre reconnaissance va également à nos partenaires commerciaux dont nous apprécions le sérieux, de même qu’à tous nos clientes et clients qui nous font confiance.

Claude Hauser Président de l’administration (conseil d’administration)

Herbert Bolliger Président de la direction générale


66

Migros Facts

Evolution des résultats consolidés du groupe

CH I FFRE D’AFFAI RES DU GROUPE (millions CHF) 20 000 20 174

19 824

20 013

20 303

20 385

2001

2002

2003

2004

2005

15 000

10 000

5 000

0

EBITDA (millions CHF) 1500

1200

900

1 284

1 268

1 290

1 397

1 460

2001

2002

2003

2004

2005

600

300 0

BÉNÉFICE DU GROUPE (millions CHF) 800

600 285

178

372

545

699

2001

2002

2003

2004

2005

400

200

0


67

Migros Facts

EFFEC TI F DU PERSONNEL

CHARGES DE PERSONNEL (millions CHF) 5000 80 000 4000 60 000 4 187

4 396

4 499

4 488

82 018

83 149

81 600

82 272

81 049

2001

2002

2003

2004

2005

4 517

3000 40 000 2000 20 000 1000 0 0

2001

2002

2003

2004

2005

POUR-CEN T CULTUREL (millions CHF) 120

90

60 120

123

114

114

112

2001

2002

2003

2004

2005

30

0

I NVESTISSEMEN TS (millions CHF)

FREE CASH-FLOW (millions CHF) 300

1200

200 900

202

43

2001

2002

301

319

2004

2005

100 600 1 140

1 208

1 319

996

1 127

0

300

0

2003 –162

2001

2002

2003

2004

2005

–150


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Migros Facts

La communauté Migros

10 COOPÉRATI VES FÉDÉRÉES

20 05: 1 982 033 sociétaires (+ 1,2 %) A AR

439 061 sociétaires (+ 0,9 %) BÂLE

ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS

Président 10 0 membres issus des dix comités coopératifs fédérés 10 membres issus des dix administrations fédérées

174 605 sociétaires (+ 0,5 %) GENÈVE

ADM I N ISTRATION (CONSEI L D’ADM I N ISTRATION)

111 389 sociétaires (+ 0,7 %) LUCERNE

166 076 sociétaires (+ 2,9 %) NEUCHÂTEL FR I BOURG

Président – Président de la direction générale – 1 représentant respectif des coopératives fédérées – 2 représentants du personnel – 7 à 9 membres externes Commissions: Commerce de détail Migros, Politique du personnel, Ressources humaines et rémunération, Finances, Audit

109 0 01 sociétaires (+ 4,4 %) DI REC TION GÉNÉRALE SU ISSE OR I EN TALE

382 468 sociétaires (+ 0,9 %)

Président de la direction générale Etats-majors

TESSI N

84 276 sociétaires (+ 0,9 %)

DÉPARTEMEN T I

RH, Affaires culturelles et sociales, Loisirs

DÉPARTEMEN T I I

Marketing

VALAIS

68 831 sociétaires (+ 1,6 %)

DÉPARTEMEN T I I I Logistique et

informatique

VAUD

148 999 sociétaires (+ 1,6 %) DÉPARTEMEN T I V Industrie ZUR ICH

297 328 sociétaires (+ 0,6 %)

DÉPARTEMEN T V

Finances


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Migros Facts

Assemblée des délégués DURÉE DU MANDAT : DU 1ER JUILLET 2004 AU 30 JUIN 2008 (ÉTAT AU 1ER JANVIER 2006) Bureau de l’assemblée des délégués Président: Kurt Pfister – vice-présidente: Conchita Büchi, Migros Aar Autres membres: Nicolas Bürgisser, Migros Neuchâtel-Fribourg – Charlotte Grant, Migros Zurich – Johanna Widmer, Migros Genève L’assemblée des délégués a siégé à deux reprises en 2005.

Délégués

M IGROS LUCERNE

Gotthard3,

M IGROS A AR

Aeby Walter, Worben Agner-Heller Katharina, Liebefeld Bhend Adrian, Grossaffoltern Brogli Werner, Möhlin Brönnimann Martin1, Thoune Büchi-Jucker Conchita, Schüpfen Hausmann Ernesto, Widen Lehmann Jean-Luc, Konolfingen Meier-Bruhin Ruth, Ittigen Nold-Meier Ursula, Köniz Rothenbühler-Käsermann Corinne, Muri Santini Roland, Egliswil Studer-Bussmann Lydia, Schönenwerd Studer-Rohrer Beatrice, Bettlach Sutter Hans Peter 2, Krauchthal Thomi-Keller Eva 3, Bienne M IGROS BÂLE

Böhi Dieter Dr., Liestal Buser Monica, Tenniken Gass Hanspeter, Bâle Limbeck Lothar, Pratteln Linder Karl 1, Bâle Mutschler Ernst, Bâle Sarbach Suzanne, Hagenthal-le-Bas Vergeat Dagmar, Bâle Zuber Christian 2, Soyhières M IGROS GENÈVE

Anthonioz Bernard 2, 3, Genève Buchser-Theler Agnès, Genève Gal Martine, Genève Graisier-Stoeckli Monique, Genthod Guy Chantal, Genève Lawrence Graham, Vandœuvres Seematter Violeta, Prangins Tinguely-Oderbolz Monique, Vésenaz Widmer-Wirth Johanna, Thônex

Amstutz Rothenburg Arcon Christine1, Oberägeri Betschart Marianne 2, Emmenbrücke Bühlmann Monica, Baar Christen-Schuler Marie, Zoug Duss Roland, Zoug Gerhard-Frieden Ruth, Zoug Pfammatter Matthias, Meggen Püntener Esther, Bürglen

M IGROS VALAIS

Ceccarelli-Pitteloud Marie-Andrée 3, Martigny Kalbermatter Germaine, Baltschieder Marcoz Sabine, Aproz Mooser Trudy2, Baltschieder Morand Christophe, Martigny Morand Pascal, Monthey Ruffiner André1, Leuk Stadt M IGROS VAUD

M IGROS NEUCHÂTEL FR I BOURG

Berset-Oberson Monique, Vaulruz Bürgisser Nicolas, Giffers Caperos-Heer Agnès2, Neuchâtel Dell’Acqua Dominique, Chézard-St-Martin Fellrath Nathalie, Marin Guignard Eric, Neuchâtel Hofner Jean-Patrice, Couvet Virdis Yerly Dominique3, Marly

Angéloz-Niedermann Doris, Echandens Chappuis-Briaux Valérie, Lussery-Villars Duvoisin-Miéville Rose-Marie, Bonvillars Marendaz Bernard, Mathod Pittet Bernard, Pampigny Rochat Manuela 2, Pully Reymond-Candaux Paulette, Le Brassus Stern Werner, Pully von Ritter Franca1, Lausanne

M IGROS SU ISSE OR I EN TALE

Bont Hans-Ruedi 3, Arbon Cajochen-Forst Josef, Appenzell Eberle-Signer Maria, Goldach Grüninger Roland, Widnau Hindermann Martin, Frauenfeld Merlo Bertram, Pfäffikon Mörtl-Luff Cindy, Hettlingen Rickenmann Heinz1, Wattwil Trüssel-Ackermann Barbara, Laax Vögeli-Baldamus Claudia, Langwiesen Wegmüller Hanspeter 2, Winterthur Wohlgenannt Norbert, Wolfurt Wyss-Schlichtherle Birgit, Buchs M IGROS TESSI N

Bernaschina Tiziano, Ascona Cassina Giuseppe 2, Cureggia Ceschi Aldo, Minusio Klaus Roberto, Viganello Schmid Simone, Giubiasco Vitta Christian, S. Antonino Scascighini Pia, Minusio

M IGROS ZUR ICH

Büchel Tony1, Pfäffikon Donau-Elsener Loredana, Zurich Dudler Gertraud 2, Greifensee Grant Charlotte, Bülach Hediger Esther, Greifensee Koch Rolf 3, Herrliberg Meyer Marianne, Mellingen Mohler Johanna, Schleinikon Schönbächler-Baruffo Elisabeth, Einsiedeln Sieber Lüscher Martina, Horgen Schweizer Helmer, Bassersdorf Sigg Marcel, Uster Zürcher Sergej, Zurich

1 Groupe de travail « Rapport annuel de

l’administration » 2 Groupe de travail « Affaires particulières » 3 Groupe de travail « Fonds d’aide »


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Migros Facts

Administration FCM (Conseil d’administration) DURÉE DU MANDAT: 1ER JUILLET 2004 AU 30 JUIN 2008 Président du conseil d’administration

NEUCHÂTEL -FR I BOURG :

Représentants des collaborateurs

Claude Hauser 5

Elie Amsellem (jusqu’au 30.8.05) Fabrice Zumbrunnen (à partir du 1.9.05) 1 SU ISSE OR I EN TALE : Christian Biland 1 TESSI N : Lorenzo Emma 1, 2 VALAIS : vacant jusqu’au 30.5.05 Roland Sprenger (1.6.05 au 31.10.05) Max Alter (à partir du 1.11.05) 1 VAUD : Philippe Bürki 1, 4 ZUR ICH : Oswald Kessler 1

Harold Sacher 4 Daniela Suter

Oswald Kessler, *1947, Suisse Membre de l’administration depuis 2004; Directeur de Migros Zurich, Zurich; Autres mandats: Caisses de pensions Migros, Zurich (conseil de fondation); Institut Gottlieb Duttweiler IGD, Rüschlikon (conseil de fondation) Werner Krättli, *1951, Suisse Membre de l’administration depuis 1996; Directeur de Migros Bâle, Bâle; Mandat au sein du conseil d’administration de Globus, Spreitenbach Josef Leu, *1950, Suisse Membre de l’administration depuis 1996; Ing. ETS, propriétaire d’une exploitation agricole, Hohenrain;Mandat au sein du conseil d’administration de Hochdorf Nutritec AG, Hochdorf; Autre mandat: conseiller national Salomé Paravicini, *1943, Suissesse Membre de l’administration depuis 1984; Licenciée en droit, avocate, Genève; Autre mandat: Fonds national suisse de la recherche scientifique, Berne (membre du conseil de fondation) Emil Rebmann, *1938, Suisse Membre de l’administration depuis 1996; Licencié en économie HSG, MBA; indépendant, Zufikon; Mandats au sein des conseils d’administration de: groupe Just, Walzenhausen; groupe Leuthard, Merenschwand; groupe Nussbaum, Matzingen; Nauer AG, Bremgarten (AG); Autre mandat: Fondation de placement FWi, Winterthour (conseil de fondation) Thomas Rudolph, *1962, Allemand Membre de l’administration depuis 2003; Professeur titulaire de la chaire de marketing et de commerce international, directeur de l’Institut de marketing et de commerce, Université de Saint-Gall; Mandat au sein des conseils d’administration de: Otto’s AG, Sursee; Jeko AG, Berne Harold Sacher, *1946, Suisse Membre de l’administration depuis 1996; Electromécanicien; président de la Cope et de la Conférence nationale des commissions du personnel, Migros Aar, Schönbühl Ursula Schoepfer, *1956, Suissesse Membre de l’administration depuis 2004; Licenciée ès sciences politiques, MBA, économiste; directrice de Dispopharm Services GmbH, Bâle; Mandats au sein des conseils d’administration de: Medial D&P Ltd., Allschwil (présidente); Pharmatrans Sanaq AG, Bâle (présidente)

Daniela Suter, *1956, Suissesse Membre de l’administration depuis 2004; cheffe de vente; cheffe Category Management, Fédération des coopératives Migros, Zurich Guy Vibourel, *1951, Français Membre de l’administration depuis 2000; Economiste; Directeur de Migros Genève, Genève; Mandats au sein des conseils d’administration de: Centre Balexert SA, Genève (président); Ilem SA, Genève (président); Simga SA, Genève (président), Centre de distribution Migros Suhr MVS, Suhr; Autres mandats: Migros France SA, F-Etrembières (président de la direction générale); Fondation Prix Adèle Duttweiler, Rüschlikon (président du conseil de fondation); Fondation Pré Vert du Signal de Bougy, Bougy-Villars (membre du conseil de fondation) Ernst Weber, *1949, Suisse Membre de l’administration depuis 1997; économiste HWV; Directeur de Migros Lucerne, Dierikon; Mandat au sein du conseil d’administration de Radio Pilatus AG, Lucerne Gabriela Winkler, *1953, Suissesse Membre de l’administration depuis 2004; Dipl. Ing. sc. nat. EPFZ; cert. Master Practitioner DVNLP; Propriétaire de Gabriela Winkler Kommunikationsberatung, Oberglatt; Autres mandats: SSW Management GmbH, Oberglatt (présidente directrice générale); asc webfactory GmbH, Urdorf (associée gérante), conseillère d’Etat, Zurich Heinz Winzeler, *1951, Suisse Membre de l’administration depuis 2003; Lic. oec. HSG; Partner Von Graffenried AG, Zurich; Mandats au sein des conseils d’administration de: Von Graffenried & Partner AG, Zurich; Shockfish SA, Lausanne; Sigma Holding AG, Zoug; Trivon AG, Zoug; Von Hoff AG, Schlieren Beat Zahnd, *1958, Suisse Membre de l’administration depuis 2005; phil 1; Directeur de Migros Aar, Schönbühl Fabrice Zumbrunnen, *1969, Suisse Membre de l’administration depuis 2005; Lic. ès sciences économiques et sociales; économiste; directeur de Migros Neuchâtel-Fribourg

Président de la direction générale Anton Scherrer (jusqu’au 30.6.05) Herbert Bolliger (à partir du 1.7.05) 1, 5

Représentants des coopératives fédérées A AR : Herbert Bolliger

(jusqu’au 30.6.05) Beat Zahnd (à partir du 1.7.05) 1 BÂLE : Werner Krättli 1 GENÈVE : Guy Vibourel 1 LUCERNE : Ernst Weber, vice-président 1, 4, 5 Données personnelles des membres de l’administration Doris Aebi, *1965, Suissesse Membre de l’administration depuis 2003; Docteur ès lettres, executive search consultant; copropriétaire de aebi + kuehni ag, Zurich Max Alter, *1961, Suisse Membre de l’administration depuis 2005; directeur de la coopérative Migros Valais, Martigny. Christian Biland, *1956, Suisse Membre de l’administration depuis 2001; Directeur de Migros Suisse orientale, Gossau (SG) Herbert Bolliger, *1953, Suisse Membre de l’administration depuis 1997; Président de la direction générale de la Fédération des coopératives Migros, Zurich; Mandats au sein des conseils d’administration de: Banque Migros SA, Zurich (président); Hotelplan SA, Glattbrugg (président); groupe Globus, Spreitenbach (président); Limmatdruck SA, Spreitenbach Andrea Broggini, *1956, Suisse Membre de l’administration depuis 2004; membre du comité Audit; Docteur en droit. LL.M., avocat, Lugano; Mandats au sein des conseils d’administration de: Generali (Suisse) Holding, Adliswil; Fondiara-SAI S.p.A., Florence; March Limited, Hamilton; Banca Euromobiliare (Suisse) SA, Lugano Philippe Bürki, *1958, Suisse Membre de l’administration depuis 2003; Directeur de Migros Vaud, Ecublens; Mandats au sein des conseils d’administration de: Micarna SA, Bazenheid/Courtepin; Ilem SA, Plan-lesOuates; Autres mandats: Fondation Pré Vert du Signal de Bougy, Bougy-Villars (président du conseil de fondation); Fondation Rey-Willer, c/o Migros Vaud, Ecublens Lorenzo Emma, *1957, Suisse Membre de l’administration depuis 2004; Ing. dipl. EPFZ, MBA IMD; directeur de Migros Tessin, San Antonino Claude Hauser, *1942, Suisse Membre de l’administration depuis 1984; Economiste d’entreprise; président de l’administration (conseil d’administration) de la Fédération des coopératives Migros, Zurich; Mandat au sein du conseil d’administration de: Clinique Générale-Beaulieu, Genève (président); Autre mandat: CIES (The Food Business Forum), Paris (chairman of the board of directors)

Membres externes indépendants du groupe Migros Doris Aebi, vice-présidente 5 Andrea Broggini 3 Josef Leu 3 Salomé Paravicini 3 Emil Rebmann 3 Thomas Rudolph 2 Ursula Schoepfer 2 Gabriela Winkler 5 Heinz Winzeler 2

1 Comité Commerce de détail Migros 2 Comité Finances 3 Comité Audit 4 Comité Politique du personnel 5 Comité RH et rémunération


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Migros Facts

Direction générale FCM ETAT AU 1ER JANVIER 2006 Président

Gisèle Girgis

Andreas Münch (à partir du 1.4.05;

Anton Scherrer (jusqu’au 30.6.05)

Cheffe du département

Herbert Bolliger (à partir du 1.7.05)

Ressources humaines, Affaires

vacant du 1.1. au 31.3.05) Chef du département Logistique

culturelles et sociales, Loisirs

et Informatique

Vice-président Jakob Knüsel

Joerg Zulauf

Urs Riedener

Chef du département Industrie

Chef du département Finances

Chef du département Marketing

Direction FCM ETAT AU

1ER

JANVIER 2006

Reto Battaglia SQTS Fredi Beutler Personnel FCM Jörg Brun Food Hans-Rudolf Castell Ressources humaines Jean-Claude d’Hondt Secrétaire général Peter Diethelm Fraîcheur Daniel Furrer Non-food Monica Glisenti Corporate Communications et sponsoring Hedy Graber Culture et affaires sociales

Fritz Hähni Immeubles André Knubel Auditeur Groupe Migros Beda Ledergerber Treasury Communauté Migros Ernst Marti Marketing Services Bernd Messerer Controlling Groupe Migros Bernhard Metzger Logistique Transport René Meyer Logistique Constructions Markus Neukom Planification/Expansion Andreas Niess Accounting Communauté Migros Willi Rossi Systèmes Marketing

Adrian Ryser Treasury/Finances FCM Martin Schläpfer Politique économique Thomas Schmutz Coordination Ecoles-clubs Rudolf Schwarz Services IT Alex Sieber Near-Food Michael Spiess Marchés spécialisés Pierre-André Steim Corporate Development Reto Waidacher Service juridique Roger Weber Contrôle de gestion & Controlling FCM

Organe de contrôle FCM DURÉE DU MANDAT: 1ER JUILLET 2004 AU 30 JUIN 2006 Membres PricewaterhouseCoopers AG – Walter Matzinger, Wetzikon ZH – Christian Meier, Toffen BE

Suppléants Kurt Ott, Räterschen ZH – Doris Weber

Réviseur des comptes consolidés DURÉE DU MANDAT: 1ER JUILLET 2004 AU 30 JUIN 2008 PricewaterhouseCoopers AG


72

Migros Facts

Gouvernance d’entreprise

Transparence et efficacité Constituée en fédération de coopératives régionales (FCM), la communauté Migros est dotée d’une organisation alliant délégation judicieuse de compétences, transparence et efficacité.

A l’instar d’une assemblée générale, l’assemblée des délégués est l’organe suprême de la FCM. Elle regroupe les représentants des dix coopératives fédérées (110 délégués), et ses débats sont dirigés par un président indépendant. Au nombre de ses compétences figurent en particulier l’adoption et la modification des statuts FCM, l’élection et la révocation des membres de l’administration, la dissolution de la FCM ou sa fusion avec d’autres associations, l’approbation du rapport et des comptes annuels, la décharge de l’administration et de la direction générale ainsi que l’élection et la révocation de l’organe de contrôle. L’administration (conseil d’administration), compte parmi ses membres un représentant de chaque coopérative (10) et presque autant d’administrateurs externes (9). Dirigée par un président indépendant, elle exerce, entre autres, les compétences exclusives suivantes: la responsabilité de la direction de la communauté Migros dans son ensemble; la détermination des objectifs économiques et non économiques de la FCM et de la communauté Migros; la surveillance et la coordination de la réalisation de ces objectifs; la définition de la stratégie et de l’organisation de la FCM et de la communauté Migros ainsi que la nomination et la révocation du président et des membres de la direction générale. L’administration confie à la direction générale la gestion des affaires de la FCM et la coordination des activités de la communauté Migros. Le président de la direction générale assume la responsabilité globale de la conduite opérationnelle des affaires. L’administration confie des dossiers particuliers à des comités permanents constitués en son sein. Ceux-ci facilitent le travail de l’administration pour l’étude de certains dossiers. Ils lui apportent le soutien nécessaire lors de la prise de décision ou dans l’exercice de tâches de contrôle. Ces comités sont les suivant:


Migros Facts

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COMITÉ AUDIT

Le comité Audit se compose de quatre membres de l’administration indépendants de la communauté Migros. Les tâches et compétences du comité Audit sont définies dans les directives du 1er février 2002 édictées par l’administration. Dans l’exercice de sa mission, le comité Audit a libre accès au management, aux livres comptables et autres documents de toutes les entreprises appartenant au groupe Migros. Il soutient l’administration dans sa tâche de haute surveillance de la révision, en se mettant en rapport direct avec l’organe de contrôle externe et le service de révision interne. Les tâches principales du comité Audit englobent notamment l’élaboration de recommandations à l’intention de l’administration concernant la nomination de l’organe de contrôle externe, l’analyse de la procédure de révision, y compris de l’étendue proposée des contrôles et des résultats de ces derniers, le recueil régulier d’informations sur les résultats importants des contrôles effectués et la progression de ces derniers, la présentation des conclusions à tirer s’agissant de l’approbation du rapport financier établi à l’intention de l’administration, ainsi que le contrôle de qualité de la révision externe et interne. Le comité Audit présente à intervalles réguliers un rapport à l’administration sur les résultats des contrôles et propose au besoin l’adoption de mesures adéquates. La responsabilité de l’approbation du rapport financier reste du ressort de l’administration. En 2005, le comité Audit a tenu six séances au cours desquelles quarante-cinq objets ont été traités. COMITÉ FINANCES

Le comité Finances veille à ce que les fonds à disposition de la Fédération des coopératives Migros et de ses filiales soient affectés conformément aux stratégies, plans et directives de la communauté Migros tels qu’ils ont été approuvés. En particulier, il évalue les projets d’acquisition et de vente d’entreprises ou secteurs d’activité ainsi que les projets d’investissement et de désinvestissement d’envergure s’ils relèvent de la compétence de l’administration. En 2005, les quatre membres du comité Finances ont tenu six séances au cours desquelles ils se sont penchés notamment sur le plan financier, la politique financière ainsi que sur divers dossiers dans le domaine de la restructuration financière. COMITÉ COMMERCE DE DÉTAIL MIGROS

Ce comité a pour mission de soumettre à l’administration des propositions de stratégies pour le commerce de détail, ainsi que d’arrêter des conceptions générales, lignes directrices et plans opérationnels dans ce domaine. Il a les tâches et compétences suivantes: concevoir des stratégies pour les divers secteurs de marchandises distribuées à l’enseigne de Migros et les présenter à l’administration sous la forme de propositions; arrêter des plans d’action, priorités et activités à caractère obligatoire en vue d’atteindre les budgets fixés, surveiller et contrôler les budgets et décider des mesures à prendre en cas d’écart. Les seize membres du comité, soit les six membres de la direction générale de la FCM et les dix directeurs des coopératives régionales, se sont réunis huit fois en 2005.


74

Migros Facts

COMITÉ POLITIQUE DU PERSONNEL MIGROS

Aucun dossier n’a été confié au comité durant l’année 2005. COMITÉ PERSONNEL ET RÉMUNÉRATION

Ce comité est chargé de veiller à ce que les postes de l’administration soient occupés par des personnes adéquates et fixe le montant de leur rémunération. En outre, il appuie l’administration dans la sélection des personnalités idéales destinées à occuper des postes au sein de la direction générale, des conseils d’administration des entreprises affiliées à la FCM et des conseils de fondation de la communauté Migros, ainsi que pour la fixation du montant de la rémunération des membres de ces organes. En 2005, les quatre membres du comité ont tenu quatre séances au cours desquelles ils ont traité plus particulièrement des questions suivantes: recrutement du nouveau chef du département Logistique et Informatique; attribution de mandats au sein de conseils d’administration d’entreprises et de conseils de fondation de la communauté Migros; fixation des honoraires et indemnités de séance pour les charges exercées dans les organes Migros, des salaires des membres de la direction générale, ainsi que des fourchettes de salaires des cadres supérieurs; relations avec la Fondation G. et A. Duttweiler. COMITÉ COMMERCE DE D É TA I L M I G R O S 16

COMITÉ POLITIQUE DU PERSONNEL 3–5

COMITÉ RESSOURCES HUMAINES E T R É M U N É R AT I O N 3–5

MEMBRE INTERNE OU MEMBRE EXTERNE H. Winzeler

PRÉSIDENT DIRECTION GÉNÉRALE H. Bolliger

I N T E R N E OU EXTERNE E. Weber

PRÉSIDENT CONSEIL D ’ A D M I N I S T R AT I O N C. Hauser

MEMBRE EXTERNE A. Broggini J. Leu S. Paravicini

MEMBRE EXTERNE (LA MOITIÉ MINIMUM) Th. Rudolph U. Schoepfer MEMBRE INTERNE L. Emma

10 DIRECTEURS D E C O O P É R AT I V E 5 MEMBRES DIRECTION GÉNÉRALE

1 D I R E CT E U R D E C O O P É R AT I V E P. Bürki 1 R E P R É S E N TA N T DES C O L L A B O R AT E U R S H. Sacher

1 MEMBRE EXTERNE (MINIMUM) G. Winkler VICE-PRÉSIDENT CONSEIL D’AD. D. Aebi PRÉSIDENT DIRECTION GÉNÉRALE H. Bolliger 1 DIRECTEUR D E C O O P É R AT I V E E. Weber (à partir du 26.1.2006)

MEMBRE DG (FINANCES)

MEMBRE DG (FINANCES)

MEMBRE DG (RH)

J. Zulauf

J. Zulauf

G. Girgis

COMITÉ AUDIT 3–5

COMITÉ FINANCES 3–5

PRÉSIDENCE

MEMBRE EXTERNE E. Rebmann

COMPOSITION MEMBRE

NOMBRE DE MEMBRES

S I È G E AV E C V O I X C O N S U LTAT I V E


75

Migros Facts

Rémunérations SALAIRES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE

Les six membres de la direction générale de la FCM (président y compris) ont reçu au total 3,7 millions de francs en 2005 (3,6 millions de francs en 2004). Ils n’ont touché ni prime ni autre indemnité. HONORAIRES DES MEMBRES DE L’ADMINISTRATION

Les membres de l’administration de la FCM ont reçu au total 0,8 million de francs en 2005 (0,9 million de francs en 2004), y compris les indemnités pour les séances des comités. De cette somme, le président a perçu 0,36 million de francs et les neuf administrateurs externes 0,44 million de francs. Le président de la direction générale et les directeurs des coopératives affiliées n’ont perçu aucune rémunération en qualité d’administrateur de la FCM. HONORAIRES DE L’ORGANE DE CONTRÔLE ET AUTRES HONORAIRES

Pour leurs prestations fournies en tant que contrôleurs des comptes ainsi que pour d’autres services en matière d’évaluation d’entreprises, conseils fiscaux, révision interne et contrôles préalables, PricewaterhouseCoopers (PwC) et Mitreva ont facturé les montants suivants: CONTRÔLE DES COMPTES EN MILLIERS DE FRANCS

2005

PWC Fédération des coopératives Migros, groupe Globus, groupe Hotelplan, Banque Migros, Caisse de pensions Migros, fonds de placement et comptes 2 158 consolidés de la communauté Migros MITREVA 3 531 Autres sociétés du groupe

AUTRES P R E S TAT I O N S

T O TA L

2004

2005

2004

2005

2004

1 915

864

1 207

3 022

3 122

3 571

235

581

3 766

4 152


76

Migros Facts

Chiffres d’affaires

PRODU ITS NETS DES LI VRAISONS ET PRESTATIONS PAR SEC TEUR EN 2005

71,3 %

Commerce de gros

3,7 %

Restauration

0,5 %

Loisirs

0,8 %

Formation

8,6 %

Voyages

2004

14 400

14 425

Coopératives Suisse

Commerce de détail

5,8 %

C H I F F R E D ’ A F FA I R E S G L O B A L D U G R O U P E M I G R O S MILLIONS CHF 2005

Globus Suisse

1 097

1 171

Migrol

1 464

1 248

Ex Libris CA DE DÉTAIL SUISSE Coopératives étranger

Huiles de chauffage et carburants

2,2 %

Produits des biens immobiliers/Autres

15 000

12 238

Industrie Entreprises de services et autres entreprises

4 620

4 479

2 361

2 406

FCM

5 727

5 883

379

382

–10 057

– 10 094

20 385

20 303

Chiffre d’affaires interne Migros CA DU GROUPE

Répartition des CA nets (TVA exclue) par unités ou par secteurs. Ce tableau illustre le passage des CA nets externes et internes générés au chiffre d’affaires du groupe réalisé avec des tiers.

235 1 354

18 405 (+73)

18 332

2005

2004

226

230

Autres produits d’exploitation PRODU ITS NETS DES LI VRAISONS ET PRESTATIONS SELON LES MARCHÉS GÉOGRAPH IQUES (millions CHF)

1 325 (–29)

221 9

CA DE DÉTAIL ÉTRANGER

Les produits nets des livraisons et prestations (TVA exclue) sont obtenus avec des tiers et ne contiennent aucune transaction interne au groupe.

20 000

165 17 009

Globus étranger

7,1 %

276 (+41)

164 17 125

10 000

5 000

0

Exportations

Etranger

CH I FFRE D’AFFAI RES GLOBAL DES COOPÉRATI VES M IGROS EN SU ISSE E T À L’ÉTRANGER (millions CHF) TOTAL 14 621

221 (–5) 14 400 (–25)

CH I FFRE D’AFFAI RES GLOBAL DU GROUPE GLOBUS EN SU ISSE E T À L’ÉTRANGER (millions CHF) TOTAL 1 106

9 (–3)

226

15 000

11 250

Suisse

20 000

900

15 000

14 425

600

3 750

300

2005

12

1200

7 500

0

CH I FFRE D’AFFAI RES DU GROUPE PAR CA NE TS ET PRODU ITS (millions CHF) TOTAL 20 385

0

2004

Etranger

Suisse

1 097 (–74)

1 171

379 (–3)

382

20 006 (+85)

19 921

2005

2004

10 000

5 000

2005

2004

0

Autres produits d’exploitation Produits nets des livraisons et prestations


77

Migros Facts

Investissements

Migros: un volume d’investissements impressionnant Tournée vers l’avenir, Migros investit avant tout dans l’extension de ses surfaces de vente. Avec les investissements de plus d’un milliard de francs qu’elle a consentis en 2005, Migros compte au rang des investisseurs suisses majeurs. Dans le cadre de leur orientation stratégique, les secteurs partiels investissent en faveur d’un développement sain et d’une croissance judicieuse. Les coopératives se concentrent sur l’extension de leurs surfaces et sur la revitalisation des surfaces de vente existantes. Quant à l’industrie, elle a mis l’accent sur les secteurs de production favorisant la compétitivité sur les marchés internationaux et améliorant la productivité. Ce niveau d’investissement élevé se maintiendra ces prochaines années. Comme la majeure partie des investissements est réalisée en Suisse, des milliers de places de travail y ont été garanties – et le seront encore – non seulement dans Migros, mais encore hors du groupe. DOMAINES (MILLIONS

CHF)

2005

2004

759

624

Logistique

25

24

FCM

57

43

198

207

Coopératives

Industrie Groupe Globus

50

52

Autres entreprises Migros

38

46

1 127

996

TOTAL

COOPÉRATIVES En 2005, les coopératives ont inauguré huit nouveaux sites de vente et réalisé quatre constructions de remplacement et sept transformations d’envergure englobant diverses extensions. Il faut mettre en exergue ici les trois nouveaux Obi / implantations de marchés spécialisés de Moosbühl BE, Bülach ZH et San Antonino TI, le nouveau supermarché MMM au Wynecenter de Buchs (AG) ainsi que l’inauguration finale du centre

Zugerland nettement agrandi. Ce dernier a caractère de modèle non seulement dans l’optique de la clientèle, mais encore sur le plan de l’aménagement du territoire et de la protection de l’environnement. Dans de nombreux autres emplacements, les investissements ont été consentis spécifiquement dans la mise en valeur qualitative des points de vente. L’investissement le plus substantiel dans le domaine des loisirs concerne le parc fitness et hammam récemment inauguré à Baden. Les investissements des coopératives se poursuivront au même rythme en 2006. Il convient de gommer les retards pris l’an dernier au chapitre de l’extension des surfaces – essentiellement à cause de plusieurs oppositions. Les projets suivants revêtent la priorité: le centre commercial Buchs-Wynecenter (inauguration de l’ensemble), Obi et marché spécialisé d’Oftringen et Obi de Winterthur-Grüze. Plusieurs projets qui ne seront inaugurés qu’en 2007 sont en cours d’élaboration dans le domaine des loisirs et des Ecoles-clubs. FCM La FCM concentre ses investissements sur la rénovation d’immeubles et les rénovations de l’infrastructure IT. INDUSTRIE MIGROS Au Wynenfeld de Buchs (AG), la touche finale a été mise avec succès au projet d’extension « Allegro ». Chocolat Frey a investi un total de 46 millions de francs pour doper sa capacité de production et séparer nettement les étapes de transformation « propres » des procédés « sales ». Estavayer Lait a terminé l’optimisation de sa logistique interne. Le flux des produits upérisés peut désormais être exploité complètement à part grâce à un investissement de 18,5 millions de francs au total consenti pour un deuxième tunnel logistique avec entrepôt tampon.


Migros Facts

Bischofszell Produits alimentaires étend ses compétences dans le domaine du remplissage aseptisé de boissons sans acide carbonique dans des contenants en PET: le montage de la nouvelle installation de remplissage très modulable pour 14,9 millions de francs bat son plein, ce qui fait que la chaîne de production entrera en service au début de l’année 2006. Après des années de forte croissance, Mibelle Cosmetics a besoin de davantage d’espace pour sa production et sa logistique. Un total de 14,4 millions de francs a été injecté dans le projet « Grow+ ». Les mesures d’aménagement prises rimeront avec la poursuite de la croissance dès 2006 ainsi qu’avec une fabrication et un remplissage meilleur marché encore. Seba-Aproz optimise ses procédés de production et de remplissage. Une extension de la surface de production via le projet « Extension Est » qui englouti-

78

ra 11,5 millions de francs en tout, accroîtra la productivité et optimisera les flux de marchandises dès 2006. Le fournisseur gastronomique Scana met la dernière main à l’agrandissement de l’entrepôt de Regensdorf. Au total, 12 millions de francs ont été investis pour permettre l’accueil d’assortiments supplémentaires et le lancement d’une logistique à toutes les températures. GLOBUS Pour répondre aux besoins changeants de la clientèle, le groupe Globus met l’accent sur le renouvellement des grands magasins Globus et des magasins et boutiques d’aménagement Interio. Le réseau de points de vente d’Office World sera en outre complété par d’autres marchés spécialisés.


79

Migros Facts

Réseau de distribution Migros 2005 NOMBRE DE SI TE S

NOMBRE DE SI TE S

SURFACE S DE VEN TE ( M 2 )

SURFACE S DE VEN TE ( M 2 )

2005

2004

2005

2004

M

289

290

189 915

188 513

MM

202

199

477 974

471 489

S ITES DE DISTR IBUTION M IGROS Sites Migros

MMM

40

40

339 146

335 615

T OTAL

531 41

529

995 617

39

1 007 035 198 589

Magasins spéciaux (bazar, etc.)

13

14

4 987

5 084

T OTAL

54

53

203 576

170 386

5

5

1 312

1 312

590

587

1 211 923

1 167 315

531

529

795 657

786 394

11

11

10 143

10 143

542

540

805 800

796 537

Do it + Garden

61

63

111 178

109 923

Micasa

39

41

77 363

73 210

sportXX

39

34

46 322

41 189

m-electronics

53

53

28 109

27 849

MParcs/Marchés spécialisés/Obi

Restaurants autonomes

T OTAL

SITES

165 302

– C ANAUX DE DISTR IBUTION M IGROS Supermarchés

M, MM et MMM Autres supermarchés 1

T OTAL Marchés spécialisés

POINTS DE VENTE MIGROS

Obi/Jardinage

T OTAL

MARCHÉS SPÉCIALISÉS

7

4

53 252

27 942

199

195

316 224

280 113

5

5

1 312

1 312

M-Restaurants intégrés

199

205

88 587

89 353

T OTAL R ESTAURANTS

204

210

89 899

90 665

Restauration Migros M-Restaurants autonomes

– C OOPÉRATI VES ET DI VERS Détaillants avec produits Migros Avec Camions-magasins

90

89

31 011

30 338

(29)

(27)

2

2

119

117

11 039

10 879

– E NTREPR ISES AFFILIÉES DU

COMMERCE DE DÉTAIL

Ex Libris (Suisse uniquement) Migrol Total stations-service

317

321

Centres Service auto Migrol/Service Migrol

177

177

Stations-service (automatiques)

140

144

(135)

(135)

8 798

8 697

21

20

1

1

Shops Migrol – S ITES DE LOISIRS ET

FONDATIONS

Parcs et installations de fitness, parcs de sports Aires de bains Golfs

T OTAL L OISIRS Fondations Parcs « Pré Vert » 1 Intégrés aux MParcs/marchés spécialisés et magasins spéciaux

6

6

28

27

4

4


80

Migros Facts

S URFACES

NOMBRE DE SI TE S

NOMBRE DE SI TE S

SURFACE S DE VEN TE ( M 2 )

SURFACE S DE VEN TE ( M 2 )

2005

2004

2005

2004

MMM Thoiry

1

1

6 100

6 100

MMM Etrembières

1

1

5 261

5 261

T OTAL F RANCE

2

2

11 361

11 361

MM Lörrach

1

1

3 045

3 045

MM Bad Säckingen

1

1

1 490

1 490

DE VENTE À L ’ ÉTRANGER

France (Migros France)

Allemagne (CM Bâle)

MM Freiburg i.Br.

1

1

2 488

2 488

T OTAL A LLEMAGNE

3

3

7 023

7 023

– R ÉSEAU DE DISTR IBUTION G LOBUS 2005 S ITES DE DISTR IBUTION Grands magasins Globus Herren-Globus Oviesse/Globest Groupe Interio Interio CH Interio D Office World CH

G ROUPE G LOBUS

13

13

81 148

82 168

22

22

10 371

10 357

12

6 376

21

25

41 935

43 034

20

21

40 325

39 991

1

4

1 610

3 043

18

17

14 447

14 062

74

89

147 901

155 997


Migros Facts

81

Panorama du commerce de détail Migros

Migros renforce son leadership sur le marché Par ses concepts novateurs suscitant l’engouement, Migros joue un rôle moteur au sein de la branche. C’est ainsi qu’elle est parvenue à accroître encore ses parts de marché dans les groupes de marchandises sélectionnés.

Malgré un léger recul de 0,3 % des chiffres d’affaires réalisés aux caisses des dix coopératives, lesquels totalisent 14,3 mias de francs, Migros a renforcé ses parts de marché en 2005 dans les groupes de marchandises sélectionnés. Les assortiments near food et convenience, de même que les marchés spécialisés sportXX et Obi ont contribué à la croissance des ventes. En revanche, les produits frais, l’électronique de loisir et les vêtements surtout ont souffert de la déflation. Par ailleurs, au moment de tirer le bilan de 2005, Migros ne peut faire état que d’une modeste expansion de ses supermarchés et hypermarchés, l’augmentation des surfaces de vente de 44 608 m2 résultant pour l’essentiel des trois nouveaux magasins Obi et de quelques nouveaux marchés spécialisés. Au total, Migros compte 590 points de vente (+ 3) représentant 1 211 923 m2 (+ 3,8 %). En 2005, la revitalisation du réseau de magasins Migros s’est poursuivie. La politique résolue de restauration et d’agrandissement des points de vente existants initiée voilà trois ans est passée à la vitesse supérieure, cela afin d’assurer un confort accru aux clients, notamment leur faciliter le repérage des produits dans les rayons. Au vu des résultats des sondages révélant un jugement enthousiaste des acheteurs, les dix coopératives poursuivront leurs efforts de rénovation ces prochaines années. Malgré des prix en baisse, la Suisse reste un marché attaché à la qualité

La clientèle helvétique n’apprécie pas seulement le relookage des magasins. Elle récompense aussi Migros pour l’amélioration constante de son offre de produits et services. Comme le confirment de nombreux tests de qualité et comparaisons de prix effectués en 2005 par divers organismes indépendants, Migros n’a en rien abandonné sa prétention d’offrir les meilleures prestations à des prix imbattables. Par ailleurs, en matière de défense des intérêts de ses clients, elle a prouvé dans le conflit autour des tranches au lait Kinder qu’elle était prête aussi à s’engager sur des voies pénibles. Mais ce n’est là qu’un exemple du combat quotidien de Migros en 2005 pour promouvoir des prix à la consommation plus justes.


Migros Facts

82

Ces efforts, de même que les changements dans les habitudes de consommation, ont profité au shopping online. Ce secteur a en effet poursuivi sa croissance au cours de la deuxième année de coopération Migros – Le Shop. Avec un chiffre d’affaires de 47 millions francs (+ 45 %), le portail Internet commun s’est révélé être en 2005 le canal de vente online de loin le plus prisé de la clientèle suisse, s’agissant de biens de consommation courante. Les marques propres de Migros, axe central d’une stratégie à succès

Le succès des marques propres révèle une fois de plus à quel point la clientèle a confiance dans la qualité des produits Migros. Les chiffres d’affaires réalisés sur les produits Heidi, Léger, Anna’s Best, Total et M-Budget ainsi que sur les articles vendus dans le cadre des programmes régionaux ont explosé. Depuis leur lancement, ces marques se sont si bien imposées qu’elles réussissent même à damer le pion à des marques internationales de classe A, comme le démontre l’exemple de l’energy-drink. Enfin, de brillantes firmes suisses n’appartenant pas au secteur de la distribution exploitent le tremplin que constituent les marques fortes de Migros. Le téléphone portable M-Budget à prix discount lancé conjointement avec Swisscom en est un exemple éloquent. Depuis son apparition sur le marché en septembre jusqu’à fin 2005, soit en trois mois et demi, le nombre d’unités vendues a dépassé tous les pronostics. En octobre a été lancée la marque propre Sélection pour les produits premium. Au départ, quarante articles ont été mis en vente sous ce nom, et il est prévu de passer à cent d’ici fin 2006. Il s’agit de produits destinés aux connaisseurs, répondant à des exigences de qualité très élevées et dont la provenance et l’histoire présentent un intérêt particulier. Les consommateurs suisses peuvent d’ores et déjà se réjouir: en 2006 aussi, de nombreuses nouveautés feront leur apparition dans leur magasin préféré. De même, le programme « Migros mène le marché » se poursuivra en 2006 à l’enseigne de la « valeur ajoutée ».


83

Migros Facts

Parts de marché

17,9% des ventes de détail en Suisse sont le fait de Migros Dans le secteur des denrées alimentaires, la part de marché du groupe Migros atteint 25%.

En 2005, le chiffre d’affaires de détail total en Suisse a augmenté de 1,2%, à 86,9 milliards de francs. Avec des ventes de 15,6 milliards de francs, Migros (y compris le groupe Globus en Suisse et Ex Libris) détient une part de marché de 17,9%. Sans le groupe Globus en Suisse, mais avec Ex Libris, ce pourcentage atteint 16,5%. Cela correspond à un recul des ventes de – 0,2% par rapport à 2004. Pour les denrées alimentaires (restauration comprise), la part de Migros (sans le groupe Globus en Suisse) a représenté 24,5% du marché (25% avec le groupe Globus en Suisse).

PARTS DE MARCHÉ M IGROS (en %)

C O M M E R C E D E D É TA I L S U I S S E (SOURCE: CH-KONSUM, BAK BASEL ECONOMICS) EN MILLIARDS CHF

Total* Food Non-food*

2001

84,8 39,1 45,7

2002

84,7 39,6 45,1

2003

84,6 40,6 44,0

avec Ex Libris et groupe Globus CH 2004

85,8 41,3 44,5

2005

86,9 41,3 45,5

* Sans véhicules à moteur, carburants et huiles de chauffage

Total Food Non-food

2001

15,0 9,4 5,6

2002

15,2 9,6 5,6

2003

15,3 10,1 5,2

2004

15,6 10,4 5,3

18,0

18,1

18,2

17,9

12,2

12,4

11,9

11,9

11,5

10

24,0

24,3

24,8

25,1

25,0

0

2001

2002

2003

2004

2005

30

20

C A M I G R O S AV E C G L O B U S P O U R L E C A L C U L DES PARTS DE MARCHÉ EN MILLIARDS CHF

17,7

2005

15,6 10,3 5,2

Food

CA MIGROS SANS GLOBUS POUR LE CALCUL DES PARTS DE MARCHÉ EN MILLIARDS CHF

Total Food Non-food

2001

13,4 9,2 4,2

2002

13,7 9,4 4,3

2003

14,0 9,8 4,1

Non-Food

PARTS DE MARCHÉ M IGROS (en %) 2004

14,4 10,1 4,3

avec Ex Libris (sans groupe Globus CH)

2005

14,4 10,1 4,2

2 0 01 à 2 0 05 inclut le CA des coopératives (sans les livraisons directes/en gros, les détaillants avec produits Migros, les centres auto/stations-service et les installations de loisirs) et le CA de Globus et d’Ex Libris. A partir de 2 0 03, la statistique du CA aux caisses Migros comporte les CA des canaux de détail (supermarchés, hypermarchés, marchés spécialisés) et de la restauration (sans Party-Service ni Catering). Les CA bruts du groupe Globus CH et d’Ex Libris (magasins et Onlineshop) ont également été inclus pour le calcul de la part de marché.

30

15,8

16,2

16,5

16,8

16,5

9,2

9,5

9,4

9,6

9,3

23,5

23,8

24,3

24,5

24,5

2001

2002

2003

2004

2005

20

10

0


84

Migros Facts

M-Cumulus Encore plus de transparence Aujourd’hui, 2 164 000 clients font leurs achats avec la carte M-Cumulus. Le nombre des porteurs de carte Cumulus qui en font un usage effectif a augmenté à fin novembre de 10 0 0 0 0, pour atteindre le chiffre de 2 164 0 0 0. Les ventes réalisées avec la carte ont atteint 73 % du total, soit 1 % de plus que l’année précédente. Un contrôle de M-Cumulus effectué par le Préposé fédéral à la protection des données a débouché sur une « appréciation globale positive ». Quelques propositions d’adaptation des conditions générales auront pour effet d’améliorer la transparence pour les clients. Informés en novembre, ceux-ci savent désormais qu’au regard de l’organisme officiel compétent, la protection et la sécurité des données personnelles sont garanties dans le cadre de M-Cumulus. Le certificat de GoodPriv@cy a pu être renouvelé en juillet 2005 suite à un audit de rappel effectué par l’office de certification neutre de la SQS.

Depuis septembre 2005, les adhérents au programme Cumulus ont la possibilité de consulter sur le site www.m-cumulus.ch, après avoir introduit un code personnel d’identification, toutes les données enregistrées sur leurs achats. De ce fait, il règne une transparence totale concernant les informations recueillies. En outre, cela permet aux clients d’imprimer, par exemple, des tickets de caisse pour des cas d’assurance ou de garantie. En 20 05, l’Infoline Cumulus a traité plus de 250 000 demandes de clients. L’extension en juin 20 05 du programme de fidélisation Cumulus à Migrol est une réussite totale. Depuis lors, les porteurs de carte Cumulus peuvent collectionner des points dans toutes les stations-service Migrol. Cela non seulement sur les achats d’essence, mais aussi sur ceux effectués au shop et toutes les autres prestations de Migrol.

M-Infoline La voix de la clientèle De nouvelles technologies novatrices accroissent l’efficience et la capacité de M-Infoline. Migros sert chaque jour 1,4 million de clientes et clients. Le service à la clientèle est de ce fait une organisation essentielle. Depuis le 1er septembre 2005, il peut répondre plus rapidement et plus complètement aux questions, suggestions et critiques. Les processus ont pu être simplifiés en sous-traitant avec un nouveau partenaire externe employant des conseillers de clientèle expérimentés et en introduisant une technologie de call-center novatrice. M-Infoline en est devenu plus performant encore pour être mieux à l’écoute de la clientèle.

Approximativement 85 % des 90 000 questions de la clientèle portent sur des renseignements de nature générale et des informations sur les produits telles que disponibilité, nouveaux lancements, publicité, qualité ou labels, ainsi que sur la politique commerciale et économique de Migros. Les demandes sur les produits ont augmenté le plus fortement en 2005. L’intérêt a été très vif, par exemple, pour le nouveau M-Budget-Mobile. De très nombreuses commandes ont été reçues pour la nouvelle brochure sur les additifs alimentaires. En 2005, Migros a enregistré plus de 2000 suggestions par son canal M-Infoline. Témoignage clair du fort attachement des clientes et clients à « leur » Migros.


85

Migros Facts

Les dix coopératives

CH I FFRES D’AFFAI RES TOTAL SU ISSE 2005

MODI FICATION DU CA TOTAL 2005

(Mio CHF, Total 14 400 Mio CHF)

(en % sur 2004, Total –0,2%)

493

Valais

523

Tessin

0,9

Valais

NeuchâtelFribourg

2,0

Tessin 802

NeuchâtelFribourg

–1,7

Genève

1 093

Genève

–0,4

Bâle

1 038

Bâle

–2,2 –0,9

Vaud

1 242

Vaud

Lucerne

1 269

Lucerne

Suisse orientale

2 236 2 598

Zurich

600

1200

1800

2400

–1,1 0,7

Zurich 3 106

Aar

0

0,8

Suisse orientale

0,3

Aar

–2

3000

CH I FFRES D’AFFAI RES TOTAL À L’ÉTRANGER 2005

–1,5

–1

–0,5

0

0,5

1,0

1,5

2

MODI FICATION DU CA TOTAL À L’ÉTRANGER 2005 (en % sur 2004, Total –2,1 %)

(Mio CHF, Total 221 Mio CHF) Genève (France) Bâle (Allemagne)

Genève (France) Bâle (Allemagne)

152 69

0

Valais

30

60

90

120

150

4

4

(nombre de personnes au moyenne annuelle)

Valais

2 374 2 029

Tessin NeuchâtelFribourg

19 30 26

Vaud 53

Lucerne

3 974

Bâle

3 982 4 533 5 919

Suisse orientale

155 87 228

100

9 237 9 654

Zurich

Aar

50

Genève

Lucerne

Suisse orientale Zurich

3 321

Vaud

66

0

2

(Mio CHF, Total 701 Mio CHF)

34

Bâle

0

EFFEC TI F DU PERSONNEL 2005

Tessin

Genève

2

I NVESTISSEMEN TS 2005

3

NeuchâtelFribourg

–4,4

150

200

11 951

Aar

0

2400

4800

7200

9600

12 000


Migros Facts

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M IGROS A AR

Plusieurs projets d’agrandissement achevés Pour Migros Aar, 2005 aura été particulièrement faste. Dans un marché saturé avec des prix à la baisse, elle a malgré tout réussi à gagner des parts de marché. En novembre, le premier marché spécialisé Obi de l’histoire de la coopérative a ouvert ses portes à Moosseedorf. Son succès a surpris même les plus optimistes. Outre des travaux de transformation à Stein, Wabern, Huttwil et Ostermundigen – y compris le centre fitness « Time Out » – on soulignera plus particulièrement la refonte complète du Wynecenter à Buchs (AG), où le gardencenter, le supermarché Migros, sportXX et m-electronics ont ouvert à nouveau leurs portes à la clientèle. L’achèvement complet des travaux est prévu pour le 6 juin 2006. Autre succès: la mise en service du skilift pour les enfants au parc « Pré Vert » du Gurten. Durant les 66 jours d’exploitation, l’installation a bénéficié d’un large écho dans les médias. A mi-2005, Beat Zahnd a repris les rênes de Migros Aar des mains de Herbert Bolliger, nommé président de la direction générale FCM.


Migros Facts

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M IGROS BÂLE

Poursuite de la croissance en Allemagne Une augmentation réjouissante du chiffre d’affaires a été enregistrée dans les trois magasins allemands de Lörrach, Bad Säckingen et Fribourg-en-Brisgau. En revanche, dans le nord-ouest de la Suisse, la relance économique n’était toujours pas au rendez-vous. Néanmoins, plusieurs projets de construction ont été réalisés. La transformation du centre commercial de Gelterkinden a été achevée après neuf mois de travaux. Fin décembre, le magasin de Binningen a déménagé dans ses nouveaux murs. La mise au point du concept d’exploitation et d’aménagement du futur centre commercial « Drachen », situé dans un endroit stratégique du centre-ville de Bâle, avance à bon train. Un nouveau centre commercial est en construction à Bubendorf, tandis que le Schönthal-Center à Füllinsdorf sera agrandi et assaini. En 2005, la coopérative a fêté ses 75 ans. L’événement a servi de prétexte à de nombreuses promotions spéciales, et une fête a été organisée pour le personnel. Pour les 25 ans du parc Pré Vert de Münchenstein, le restaurant Seegarten a été agrandi.

M IGROS GENÈVE

Soutien au développement durable L’année de ses 60 ans, Migros Genève s’est battue sur plusieurs fronts, dont ceux de la baisse du pouvoir d’achat des Genevois et de l’ouverture de nouvelles surfaces commerciales concurrentes. Afin de dynamiser les ventes, la coopérative a rénové le marché Fusterie, lancé la transformation du supermarché Villereuse et ouvert au M-Parc La Praille la nouvelle enseigne « Micasa – Tapis d’Orient ». Le 27 octobre, jour du 60 e anniversaire, les cadres de l’entreprise se sont rendus dans les magasins pour accueillir les clients avec des friandises. Afin d’améliorer la communication, Migros Genève a créé son propre site Internet. Par ailleurs, elle a participé à une fête en faveur du développement durable aux côtés des Nations Unies, de la ville et du canton de Genève. Au niveau interne, 2005 a été marquée par le programme d’optimisation « Opteam» visant un meilleur rendement. En outre, la première volée de lauréats du certificat « Qualification+ de caissiers et caissières en magasin» a été fêtée. Il s’agit d’un parcours de formation développé en collaboration avec l’Etat et reconnu par lui dans le but d’améliorer le bagage professionnel du personnel.

M IGROS LUCERNE

Le succès dans un contexte pourtant difficile Pour Migros Lucerne, l’exercice 2005 a été bon, malgré la morosité de la conjoncture, la baisse des prix et d’importants investissements dans la modernisation du réseau de vente (centre d’achats Zugerland Steinhausen, MM Meierhöfli Emmen, M Rigi-Märt à Küssnacht, local réservé aux articles de liquidation à Dierikon). La coopérative a réalisé un chiffre d’affaires net de 1,269 milliard de francs (+0,8 % par rapport à 2004). Une hausse qui atteint en réalité 2 % (+ 25,5 millions de francs)


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si l’on ignore le transfert du commerce de bétail à Micarna à fin 2004, et même 3,2 % en faisant également abstraction de la baisse moyenne des prix de 1,2 %. Migros Lucerne doit son succès à l’engagement constant de ses 5800 collaborateurs. Par ailleurs, en 2005, 460 000 personnes de plus ont franchi le seuil des magasins de la coopérative, le total des clients enregistrés s’élevant à plus de 29 millions. M IGROS NEUCHÂTEL -FR I BOURG

L’heure est à l’expansion et aux rénovations Le chiffre d’affaire de Migros Neuchâtel-Fribourg a légèrement baissé par rapport à 2004. Néanmoins, le taux de fréquentation des magasins s’est maintenu. De nouveaux équipements informatiques ont été installés dans tous les points de vente, dont plusieurs ont fait par ailleurs l’objet de transformations ou d’agrandissement, tel le supermarché de Cernier dont la surface de vente a doublé. Un vaste sondage mené auprès de la clientèle a permis à la coopérative de mieux cibler sa politique commerciale selon les régions et les magasins. Considérant l’avenir avec confiance, Migros Neuchâtel-Fribourg investira ces quatre prochaines années plus de 250 millions de francs dans un programme de rénovation et d’expansion de son réseau de vente. En 2006, plusieurs projets seront entrepris, dont la réfection totale du supermarché de Marly et l’ouverture du nouveau magasin Cormanon à Villars-sur-Glâne. Des points de vente verront également le jour entre 2007 et 2008 dans les localités de La Tour-de-Trême, ChâtelSt-Denis, Guin et Avenches. Parallèlement, d’importants projets de transformation et de construction seront menés à bien sur le littoral neuchâtelois, à Marin, Peseux et Portes-Rouges. Le 1er septembre 2005, Fabrice Zumbrunnen a succédé à Elie Amsellem à la tête de Migros Neuchâtel-Fribourg. Le 30 juillet 2005 se sont déroulées les obsèques de Paul Bützberger. Cet ancien secrétaire de Gottlieb Duttweiler et premier directeur de Migros Neuchâtel-Fribourg de 1949 à 1973 comptait au nombre des derniers pionniers Migros. M IGROS SU ISSE OR I EN TALE

Rénover les magasins s’avère payant Durant l’exercice 2005, Migros Suisse orientale a réalisé un chiffre d’affaires total de 2,236 milliards de francs, soit 1,1 % de moins par rapport à 2004. Ce recul est dû principalement à la baisse des prix de l’assortiment Migros de 1,2 % ainsi que la diminution temporaire des ventes pendant les travaux de rénovation de nombreux magasins et surfaces spécialisées. Mais la croissance des affaires des points de vente remis à neuf prouve la justesse de ces mesures. De manière générale, le secteur des supermarchés, qui dégage traditionnellement le plus fort chiffre d’affaires, s’est bien développé en 2005, malgré la proximité des frontières et le tourisme d’achat dans les pays voisins. De façon générale, Migros Suisse orientale est parvenue à accroître encore ses importantes parts de marché. Les restaurants et le partyservice « Bonaparty » ont aussi le vent en poupe.


Migros Facts

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Les marchés spécialisés ont eu plus de mal dans la mesure où la clientèle hésite encore face aux dépenses importantes. Par ailleurs, des pertes de chiffres d’affaires ont été enregistrées durant les périodes de travaux. Mais les investissements consentis dans les marchés spécialisés seront payants sous peu. Le 29 mars 2006, le premier marché de la construction Obi de Migros Suisse orientale ouvrira ses portes à Winterthour. M IGROS TESSI N

Croissance dans tous les secteurs Tous les domaines d’activité de la coopérative Migros Tessin ont progressé en 2005. L’augmentation du chiffre d’affaires est due surtout à l’ouverture de deux nouveaux points de vente, à savoir le marché spécialisé Obi à San Antonino et un supermarché à Grancia. Le programme de modernisation du réseau de distribution initié en 2003 et centré sur le magasin de Bellinzone, en 2005 a déjà engendré de bons résultats. De même, le bien-fondé de la stratégie « In Ticino per il Ticino » s’est confirmé. Grâce à une étroite collaboration établie avec des entreprises tessinoises, il a été possible d’élargir l’assortiment Migros avec des produits locaux proposés à l’enseigne de « I nostrani del Ticino ». Il s’agit de denrées élaborées selon des recettes traditionnelles à partir de produits du terroir. La flotte de camions de la coopérative a été renouvelée partiellement et compte désormais dix nouveaux véhicules équipés de moteurs peu polluants. M IGROS VALAIS

Le demi-milliard de francs atteint En 2005, année de son 50e anniversaire, Migros Valais a poursuivi sur son heureuse lancée des années précédentes. Son chiffre d’affaires a franchi pour la première fois la barre symbolique du demi-milliard de francs. Pour marquer son jubilé, la coopérative a mis sur pied plusieurs activités commerciales et culturelles. Une journée portes ouvertes s’est déroulée à la centrale d’administration et de distribution de Martigny tandis qu’un don de 250 000 francs était versé aux promoteurs du futur Centre nature de Finges. Par ailleurs, une grande fête a été organisée au CERM de Martigny à l’intention des collaborateurs actuels et des retraités de Migros Valais ainsi que de leurs familles. Enfin, une cérémonie officielle d’anniversaire a réuni à Conthey les cadres de Migros Valais, les partenaires de la coopérative au niveau suisse et les autorités cantonales. Le jubilé a été aussi l’occasion de retracer l’histoire de l’entreprise et de publier une compilation d’archives sur son nouveau site Internet, www.migrosvalais.ch. Le 1er novembre, Max Alter, ancien chef du marketing des produits frais et de la logistique, a succédé à Roland Sprenger, directeur ad intérim, à la tête de Migros Valais.


Migros Facts

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M IGROS VAUD

La rénovation des petits magasins au programme Soucieuse de rester proche de ses clients et de leur faciliter la vie, Migros Vaud s’est attelée en 2005 à la rénovation de ses petits magasins. Le sondage Kundissimo réalisé auprès de plus de 11 000 clients a révélé combien ces petites surfaces sont appréciées pour les achats quotidiens. Ces résultats ont servi de base également à la planification de nouvelles implantations: ainsi, dans le Nord vaudois, le magasin de Sainte-Croix a été déplacé dans un site plus spacieux et une nouvelle surface ouverte au sud d’Yverdon, une zone promise à une belle expansion. Au centre-ville de Lausanne, le magasin de l’Athénée a avantageusement remplacé celui du Marterey et ses 185 m2, le plus ancien de la coopérative. Toujours dans la capitale vaudoise, deux DPM (détaillants avec produits Migros) ont été créés. Enfin, une nouvelle antenne de l’Ecole-club a vu le jour à Aigle. Tout au long de l’année 2005, d’importantes ressources ont été consacrées à la transformation des centrales de production d’Ecublens, où l’obtention de la certification BRC en matière d’hygiène est en cours. Cette importante mise à niveau technologique permettra un approvisionnement encore plus efficace du réseau de vente.

M IGROS ZUR ICH

Ouverture de deux nouveaux points de vente En 2005, Migros Zurich a enregistré une hausse de 0,7 % de son chiffre d’affaires et de 1,6 de la fréquentation de ses magasins où l’on a recensé 84 millions d’acheteurs. Deux nouveaux points de vente ont été ouverts en avril. Le premier, Bülach Süd, est un centre commercial de plus de 16 000 m 2 qui abrite un supermarché Migros, les surfaces spécialisées Obi, Micasa, sportXX et m-electronics ainsi qu’une douzaine de commerces tiers. Le second est le magasin Migros Niederdorf, sis à la Mühlegasse au cœur de Zurich. On y propose des produits d’usage courant et un vaste assortiment de mets à l’emporter pour la clientèle citadine. Après plus de quarante ans d’activité, le magasin Migros Schmiede Wiedikon a fermé ses portes au cours de l’été. Deux jours plus tard, il les ouvrait à nouveau sur deux étages et une surface de vente double à 80 mètres du site désaffecté. Depuis octobre, le centre de sports et de loisirs de Greifensee est désormais accessible au public dans son intégralité. En plus du Fitnessparc et de l’aire de jeu pour enfants inaugurés en 2004, les usagers disposent désormais, sur plus de 200 000 m 2, d’une piscine, d’un restaurant, d’un bar ainsi que de salles de séminaire et de physiothérapie. A l’enseigne de « Opus 1+ », un programme global d’optimisation des processus internes a été initié. Il permettra à Migros Zurich de relever les défis des années à venir et d’en assurer durablement le succès.


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Migros Facts

Écologie et affaires sociales

Labels éthiques

BIO CHF 300,2 mio (+ 0,7 %) Produits de l’agriculture biologique. Contrôles indépendants.

MAX HAVELA AR CHF 71,1 mio (+ 9,0 %)

FOREST STEWARDSHIP COUNCIL (FSC) CHF 50,9 mio (+ 19,5 %) Bois issu de forêts exploitées en harmonie avec la nature et dans des conditions sociales acceptables. Contrôles indépendants.

Le commerce équitable. Production selon des critères sociaux. Contrôles indépendants.

ECO CHF 342,0 mio (+ 2,4 %)

GARANTIE VIANDE EN 7 POINTS CHF 637,7 mio (–9,6 %)

Transformation écophile des textiles à tous les niveaux. Conditions de travail sûres. Contrôles indépendants.

Viande suisse. Elevage et alimentation contrôlés, conformes aux besoins des animaux.

COTON BIO CHF 11,0 mio (+ 74,6 %)

IP-SUISSE CHF 238,9 mio (–2,4 %)

Coton issu de la culture biologique. Toujours transformé selon les directives Eco. Contrôles indépendants.

L’agriculture suisse en harmonie avec la nature. Cultures conformes aux directives d’IP-Suisse. Contrôles indépendants.

MARINE STEWARDSHIP COUNCIL (MSC) CHF 17,8 mio (–4,8 %) Produits de la pêche hauturière ménageant l’écosystème marin. Contrôles indépendants.

DOLPHIN SAFE CHF 29,7 mio (+ 1,7 %) Pêche au thon protégeant les dauphins de la capture. Contrôles indépendants.

Total * CHF 1 666,1 mio (–3,1 %)

* Les chiffres d’affaires des produits relevant de deux labels différents (p. ex. Migros Bio et Max Havelaar, Eco et Coton Bio) ont été inclus dans les postes respectifs de ces marques, mais n’ont été calculés qu’une seule fois dans le chiffre d’affaires global.


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Engagement

Ecologique, social, éthique L’assortiment de produits sous la marque ombrelle « Engagement » croît de manière continue. Sous la marque ombrelle « Engagement », Migros réunit ses labels écologiques, sociaux et éthiques. Ils ont en commun le fait que les exigences posées pour leurs produits respectifs sont clairement plus rigoureuses que les contraintes légales ou qu’ils procèdent d’une « Best Practice » écologique. Tous leurs systèmes de production sont contrôlés par des organismes externes indépendants. La marque ombrelle « Engagement » caractérise un large assortiment d’articles alimentaires et non alimentaires. En 20 05, le chiffre d’affaires Migros de ces produits à valeur-ajoutée a atteint 1,666 milliards CHF.

LES DIFFÉRENTS LABELS La fondation Max Havelaar Suisse a attribué son label au printemps dernier pour la première fois à des produits non alimentaires du commerce équitable, dont trois articles de ouate de Migros. Un nouveau contrat a été conclu avec Bio Suisse, l’organisation qui décerne le label du bourgeon. Les produits Bio suisses de Migros proviendront ainsi à partir du 1 er janvier 20 06 exclusivement d’exploitations agricoles certifiées « au bourgeon ». Le label Eco a célébré un anniversaire: en effet, depuis dix ans, Eco certifie la production et la transformation écophiles des textiles. Aujourd’hui, près de 70 % des vêtements et 80 % des textiles de maison vendus par Migros sont certifiés Eco – une contribution remarquable au ménagement des ressources vitales que sont l’air et l’eau. Par ailleurs, les conditions de travail sûres et à caractère social sont garanties sur la base du code de conduite BSCI. IP-Suisse collabore avec la station ornithologique suisse de Sempach pour le projet « alouette des champs ».

Les producteurs céréaliers concernés laissent des « clairières » libres d’ensemencement dans leurs champs permettant à l’alouette de nicher. C’est une contribution importante à la survie de ce type d’oiseau. Migros assure le plus fort écoulement en quantité de pain obtenu à partir de ces céréales. La fabrication du papier est grosse consommatrice de bois. Premier détaillant en Suisse à l’avoir initié, Migros offre depuis l’automne de l’année dernière des papiers d’hygiène et de ménage en qualité FSC. La majeure partie de cet assortiment sera convertie à la qualité FSC en janvier 2006. Le Bio Marché de Zofingue se tient chaque année en juin. Migros s’y est engagée comme sponsor principal, pour la sixième fois déjà, en présentant pendant trois jours son assortiment Bio attractif sur une vingtaine d’étals. Migros s’est également impliquée en tant que membre du groupe de patronage de la « Fair Trade Fair », à fin août 2005 à Berne.


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Standards minimums en matière sociale et écologique

Meilleures conditions de travail En matière de conditions de travail, Migros mise sur les contrôles et l’encadrement des fournisseurs. La première version du code de conduite élaboré par Migros a été adressée en 1999 à tous les fournisseurs de vêtements de Migros. En collaboration avec Clean Clothes Campaign Suisse et les entreprises suisses Veillon et Switcher, Migros a mené à bien de 20 0 0 à 20 02 un projet pilote d’introduction de son code de conduite et de contrôle de son application dans le sud de l’Inde et en Chine. Les expériences réalisées ont débouché sur l’élaboration de nouvelles normes, destinées cette fois-ci à l’ensemble des fournisseurs d’articles non food de Migros dans le monde. Celle-ci ont été reprises pour l’essentiel dans les standards BSCI (Business Social Compliance Initiative) adoptés par l’Association du commerce extérieur (Foreign Trade Association/FTA). Aujourd’hui déjà, plusieurs membres de cette organisation faîtière du commerce européen les appliquent, tels les grands distributeurs Otto Versand, Karstadt-Quelle-Neckermann et le groupe Metro en Allemagne, Zara et Mango en Espagne ou Lintex en Suède. D’autres s’apprêtent à suivre le mouvement. Le code fait référence aux normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) et réglemente des questions telles que le salaire, les horaires de travail, ainsi que la protection de la santé et la sécurité au travail. Il prohibe toute forme de discrimination, le travail des enfants et le travail forcé. En outre, il garantit la liberté de réunion. Déjà 145 contrôles effectués Tous les fournisseurs de non-food, soit notamment de jouets, appareils électroménagers, ustensiles de cuisine, vêtements et autres articles textiles, meubles et outils de jardin, sont appelés à s’engager au respect de ces standards sociaux. Une surveillance est exer-

cée par des entreprises spécialisées dûment autorisées par la Social Accountability International (SAI), une ONG mondialement reconnue. De premiers contrôles – on en totalisait 145 à fin 20 05 – ont été effectués notamment en Chine et en Inde, régions du monde où des conditions de travail insatisfaisantes sont encore souvent constatées. Le respect des standards est supervisé par deux auditeurs. Pour ce faire, ils consultent des documents de l’entreprise, interrogent les membres du management et les employés et inspectent les procédures de travail en recourant selon le cas à des instruments de mesure (contrôle des décibels). Selon la taille de la fabrique, ces contrôles prennent un à deux jours. Le dossier d’audit comprend 60 0 questions. Sur cette base est établi un rapport incluant au besoin un plan de mesures fixant des délais pour chaque changement exigé. Dans le cadre d’un nouvel audit, la mise en œuvre effective des mesures imposées sera contrôlée. Les partenaires commerciaux de Migros font montre d’esprit de collaboration, ayant compris qu’il y va de leur avenir. En acceptant le code, ce qui implique la mise en œuvre de principes de management pour laquelle ils peuvent bénéficier de conseils et de soutien, ils améliorent leur compétitivité et leur rendement. En 2006, des contrôles sont prévus auprès de 300 fournisseurs d’articles non food. Lors d’une tournée en Chine, des journalistes suisses ont pu constater sur place les conditions de travail prévalant chez des fournisseurs de Migros. Au tour des produits alimentaires Dès janvier 2006, le code de conduite s’étendra à l’industrie agro-alimentaire. Cette mesure aura été précédée en 2005 par quelques contrôles tests effectués dans des exploitations agricoles et entreprises de conditionnement dans le sud de l’Espagne, au Maroc, au Pérou et en Suisse. Pour 2006, dix contrôles au moins sont prévus, en Espagne et au Maroc d’abord. L’informa-


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tion et l’encadrement des fournisseurs sont des aspects auxquels une grande importance est attachée.

GÉNIE GÉNÉTIQUE

La transparence est une nécessité Remonter la trace de tout ingrédient d’un produit jusqu’au producteur doit être possible. La population suisse considère avec scepticisme les aliments génétiquement modifiés. Aussi, Migros renonce autant que possible à ces produits dans le secteur alimentaire. Une rigueur cependant plus difficile à appliquer qu’il n’y paraît, car dans certains ingrédients telle la fécule de maïs, la présence de l’OGM ne peut plus être dépistée. Migros exige dès lors la transparence au niveau de la production de toute denrée et que l’on puisse en remonter la trace jusqu’au producteur. Elle veut avoir la certitude que les marchandises qu’elle achète et vend sont dépourvues d’éléments génétiquement modifiés Dès mars 20 06, la déclaration de tout produit issu du génie génétique sera légalement obligatoire en Suisse aussi. Les laboratoires Migros effectuent régulièrement des analyses pour les produits à risque. Plus la demande de produits non manipulés génétiquement sera forte à l’échelon mondial, plus il y aura de chance qu’ils disparaissent du marché à long terme.

EUREPGAP

Les petits producteurs en font aussi partie Le système Swissgap a été créé pour la production suisse. Eurepgap est, à l’échelon mondial, le pendant de notre production intégrée (IP). Ces normes englobent également certains aspects sociaux. Un module spécial permet désormais aux petits producteurs, en particulier

de pays en voie de développement, d’y adhérer aussi. Eurepgap est mis en œuvre dans 60 pays et constitue le principal standard international pour l’agriculture. La production suisse, quant à elle, est couverte par Swissgap, un système reconnu par Eurepgap et applicable à l’ensemble du pays. Pour la production et le commerce, sa mise en application débutera au printemps 2006. Elle concernera en premier lieu les fruits, légumes et pommes de terre.

GFSI (GLOBAL FOOD SAFETY INITIATIVE)

Les aliments deviennent plus sûrs Tout fournisseur Migros de produits alimentaires transformés doit assurer un management global de l’hygiène. La GFSI, l’initiative globale pour la sécurité alimentaire, est une procédure uniformisée de mise en œuvre de normes de sécurité alimentaire et de leur contrôle. Elle renforce l’efficacité des mesures en la matière et permet une sécurité accrue. Il existe quatre standards – dont le certificat BRC (British Retail Consortium) et la norme allemande IFS (International Food Standard) – tous reconnus par la GFSI et acceptés par nombre de grands distributeurs. Les fournisseurs de Migros de produits alimentaires transformés sont soit au bénéfice d’une certification selon un des standards reconnus par la GFSI soit en phase de l’obtenir. Cela exige un management de l’hygiène à une vaste échelle et portant sur maints détails. Actuellement, des standards sont mis au point pour les aliments pour animaux et les emballages.


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Projets éthiques

SODIS

De l’eau potable pour les plus démunis La promotion d’une méthode de désinfection de l’eau d’une simplicité renversante se poursuit. 1,2 milliard d’êtres humains n’ont pas accès à l’eau potable, et chaque année, parmi eux, 2,2 millions meurent de dysenterie. Pour prévenir ce fléau, il existe une méthode aussi simple que géniale de désinfection de l’eau, du nom de Sodis. Des bouteilles de boisson en plastique sont remplies d’eau, fermées et exposées six heures durant au soleil. La lumière et l’élévation de la température du liquide détruisent les germes pathogènes et rendent l’eau propre à la consommation. Si la méthode Sodis ne coûte quasi rien, il faut néanmoins des fonds pour la diffuser et former des aides locaux. Conjointement avec Helvetas, Migros s’est engagée à participer financièrement à cette initiative durant cinq ans, pour un montant total de 1,5 million de francs. Lors de la Journée mondiale de l’eau 2005, Migros a alloué un franc par sixpack d’Aproz Classic vendu à un projet Sodis au Sri Lanka. Le produit de cette action, soit environ 20 000 francs, servira à l’initiation de formateurs locaux. Ils enseignent la méthode Sodis en particulier dans les régions victimes du tsunami en décembre 2004.

MIGROS KIDS SCHOOL

A l’école plutôt qu’à la fabrique Des enfants suisses se joignent à Migros pour soutenir l’école créée au sud de l’Inde. Les élèves viennent des slums de Tirupur, la capitale du textile du sud de l’Inde, et de villages avoisinants. La Migros Kids School leur offre une possibilité de scolarisation qui leur permettra d’échapper à leur sort, à savoir s’engager comme main-d’œuvre bon marché

dans une usine. Ils pourront ainsi trouver un job dans l’administration, à la poste, comme chauffeur de bus ou de taxi, ou encore dans l’armée. En décembre 2000, l’établissement a ouvert ses portes à 20 0 enfants. Aujourd’hui, ils sont 750 à la fréquenter. L’école est ouverte à tous les enfants de la région, et pas seulement à ceux des travailleurs produisant des vêtements pour Migros. Cette dernière a financé l’achat du terrain et les coûts de construction grâce au « Fonds d’aide ponctuelle ». Les fournisseurs indiens de Migros participent aux frais de roulement de l’école au travers de l’achat d’étiquettes à fixer sur les vêtements destinés à Migros, et dont une partie du prix va à l’école. En outre, le programme pour enfants de Migros « Lilibiggs » a réuni une somme de près de 120 000 francs au travers d’un album d’images à coller. Cet argent sera affecté à l’agrandissement des infrastructures scolaires.

HUILE DE PALME DE PRODUCTION DURABLE

Des standards internationaux qui portent la marque de Migros Le rôle pionnier de Migros pour une production d’huile de palme respectueuse de l’environnement a un impact mondial. Migros a été la première entreprise au monde à vendre de la margarine à base d’huile de palme obtenue sans dommage pour la forêt tropicale. Ce type d’huile sert en particulier à la préparation de denrées alimentaires, mais aussi à la fabrication de cosmétiques et de produits de lessive. Sa consommation mondiale ne cesse d’augmenter et rien ne laisse présager la fin de ce boom. Malheureusement, l’huile de palme est souvent produite sur le dos de la nature, et donc des êtres humains qui y vivent. Car pour planter des palmiers à huile, dans le Sud-Est asiatique surtout, on défriche et brûle de vastes zones de forêt vierge.


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Conjointement avec le WWF, Migros a défini en 2000 déjà des critères de production d’huile de palme compatible avec le développement durable. En novembre 2005, des normes similaires ont été adoptées par l’organisation internationale « Table ronde sur l’huile de palme durable » (Roundtable on Sustainable Palm Oil /RSPO) à Singapour. Propres à améliorer les conditions de production d’une des principales huiles sur le marché mondial, ces normes offrent aussi l’avantage de reposer sur un large consensus dans la mesure où toutes les parties intéressées sont représentées au sein de la RSPO (organisations écologiques et sociales, planteurs, entreprises de transformation, commerçants et investisseurs). Migros a joué un rôle actif dans la conduite du processus. Pour ses industries alimentaires, elle utilise depuis 2003 exclusivement de l’huile de palme de production durable.

rettaz initie avec passion et talent écoliers et écolières au monde de la nature. Des enfants de 11 ans dérivent dans l’arctique sur des morceaux de banquise et observent des ours blancs en train de chasser. Certes, la glace est en sagex et les animaux ne sont visibles que sur un écran. Néanmoins, ils sont tout ouïe lorsque l’animateur leur décrit les conséquences des changements climatiques pour les animaux du pôle Nord. A ce jour, le Pandamobile a permis à 290 000 enfants de se plonger dans les thématiques les plus diverses. Dès mars 2006, une nouvelle exposition intitulée « Eau Secours! » prendra le départ. Migros soutient cet engagement du WWF en tant que sponsor principal.

NOGAL

Recréer un vaste réseau naturel COTON BIO DU MALI

Biologique et, de surcroît, équitable Une exposition présentée dans toute la Suisse soutient le projet de culture de coton bio en Afrique. Souvent, la culture du coton dans les pays en voie de développement ne paie pas, tant pour l’environnement que pour les paysans. Mais ce n’est pas une fatalité. Il existe du coton produit dans le respect de l’écologie et du commerce équitable. Voilà ce que révèle l’exposition itinérante « Cotton » mise sur pied par Helvetas et qui a débuté sa tournée à Winterthour avant de faire étape en divers lieux de Suisse alémanique et de Suisse romande. L’exposition attire l’attention des visiteurs sur les caractéristiques du commerce du coton et sur les avantages de méthodes de culture respectueuses du développement durable. Au cœur de l’exposition, on trouve le projet de production de coton bio d’Helvetas au Mali. Migros le soutient financièrement et assure la prise en charge du coton qu’elle utilise pour ses propres besoins. La Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) et Migros sont les sponsors principaux de l’exposition.

PANDA MOBILE

Initiation vivante à la protection de la nature Un ancien camion-magasin transformé fait découvrir aux enfants la nature lointaine. En 2005 également, le Pandamobile, le bus-exposition du WWF, a sillonné la Suisse en tous sens. Depuis vingt-sept ans, son animateur et chauffeur Michel Ter-

La réserve naturelle soutenue par Migros au Costa Rica fait désormais partie d’un « couloir biologique » international. Au Costa Rica, une réserve naturelle a été constituée sous le nom de Nogal au sein même d’une plantation de bananes appartenant à Chiquita. Migros, Chiquita et une organisation allemande de coopération technique participent aux coûts de reboisement, de protection de la faune et de la flore ainsi que du travail d’information. Un centre de formation sensibilise les visiteurs aux problèmes écologiques. La région, où viennent faire halte des milliers d’oiseaux migrateurs, abrite aussi des espèces rares comme le milan blanc et le singe capucin. De vieux arbres immenses fournissent un habitat et de la nourriture à une faune multiple qui se nourrit des insectes et larves qui y prospèrent. Compte tenu aussi de la diversité des plantes observables sur chaque mètre carré, créer une réserve de 100 hectares en vaut toujours la peine. Nogal sera reliée à une autre zone protégée de manière à ce que les animaux puissent jouir d’un plus grand territoire et entrer ainsi en contact avec d’autres populations. Cette mesure préviendra les risques de dégénérescence et garantira la survie des espèces à long terme. Par ailleurs, Nogal est appelé à s’insérer également au sein d’un projet plus vaste de « couloir biologique méso-américain » dont la création a été décidée par six gouvernements d’Amérique centrale. Cette mise en réseau des réserves naturelles assurera une meilleure protection de la faune et de la flore mésoaméricaines.


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Migros Facts

Développement durable et environnement (écologie)

DÉVELOPPEMENT DURABLE Migros a montré dans un numéro de « Migros Magazine » comment elle réalise un équilibre entre les exigences économiques, écologiques et sociales. Un « D » majuscule figure sur la première page du supplément tiré à 2,5 millions d’exemplaires et joint à « Migros Magazine ». Le Magazine « D » montre aux clients à travers des exemples intéressants et de nombreuses photos tout ce que Migros entreprend en faveur de l’environnement et de la société. Pour les personnes spécialement intéressées par le développement durable et pour les experts, un rapport spécialisé « Développement durable » a été publié sur le portail de Migros www.migros.ch selon les directives de la Global Reporting Initiative (GRI). Grâce à ses informations générales, ce rapport spécialisé a reçu la mention « en conformité avec GRI ». Migros est l’une des deux sociétés à avoir reçu cette distinction en Suisse. L’organe de pilotage du développement durable a choisi la « santé » comme thème principal de l’année 20 05. De nombreuses activités ont été lancées dans ce domaine: prophylaxie dans les entreprises, évaluation des risques sur le lieu de travail pour les femmes enceintes, cours sur la santé dans les Ecoles-clubs, déplacement vers le lieu de travail en vélo. En fixant des priorités, Migros souhaite concrétiser efficacement sa politique environnementale et sociale.

EN VIRONNEMENT

Mobilité Le projet « A vélo au boulot » (bike to work) a mobilisé 1600 collaborateurs/trices dans 21 entreprises Migros. Y ont participé tous ceux qui, pendant un mois, ont effectué leurs trajets au moins la moitié des jours ouvrables en vélo ou en combinaison avec les transports en commun. La participation a été encouragée par

un concours aux prix attractifs. Cette année, Migros participait comme entreprise pilote. L’année prochaine, la société organisatrice, Pro Velo, invitera toutes les entreprises suisses à participer. Migros soutiendra à nouveau cette action par une participation financière et physique. Une conduite économe et sûre peut s’apprendre dans les cours « Eco drive ». Ce que les chauffeurs Migros savent depuis longtemps, les automobilistes peuvent aussi le mettre en pratique. Au « Rallye21 » de Bâle, les vainqueurs sont ceux qui parcourent un circuit de la façon la plus économe. Migros a soutenu cette manifestation et présenté, en plus de nombreux produits Engagement, les camions au biogaz de la coopérative Migros Zurich. Depuis 20 0 0, la FCM travaille en partenariat avec l’organisation CarSharing Mobility. Le dernier produit de cette collaboration réussie est la catégorie M-Budget. Les Fiat Panda, peintes d’un côté aux couleurs de M-Budget et de l’autre à celles de MobilityLook, sont populaires et très demandées. Pour que les collaborateurs puissent se rendre au travail sans voiture et soient tout de même en mesure d’effectuer des trajets commerciaux, toujours plus de coopératives et d’entreprises industrielles Migros concluent un contrat en ce sens avec Mobility, comme la FCM l’a déjà fait depuis longtemps. Le transport des marchandises s’effectue par la route et par le rail. Migros est le plus gros client privé des CFF et transporte annuellement en Suisse plus d’un million de tonnes par le train. L’approvisionnement des magasins depuis les centrales d’exploitation et les centres de distribution s’effectue principalement par camion. Les coopératives collaborent aussi dorénavant dans ce domaine avec l’Agence de l’énergie pour l’économie. Différentes mesures comme le renouvellement du parc de camions ou l’introduction de carburants alternatifs ont été prises pour réduire la production de CO2.


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Migros Facts

Elimination des déchets La coopérative Migros Zurich a montré dans un projet pilote comment il est possible de réduire nettement les coûts d’élimination des déchets par une déclaration professionnelle des fractions de déchets. Les autres coopératives ont été convaincues par son succès et participent aussi au projet de « Bourse des déchets ». La forte demande du supplément spécial « Déchets recyclables » du « Magazine Migros » a nécessité un nouveau tirage. Il informe les clients sur la façon dont ils peuvent se comporter en respectant l’environnement. Il montre aussi comment Migros élimine ses 210 000 tonnes annuelles de déchets.

Toujours plus d’entreprises industrielles passent au gaz naturel, qui produit moins de CO2, pour leur approvisionnement en chaleur et en vapeur. Depuis cette année, Estavayer Lait, un des plus gros consommateurs de chaleur de Migros, utilise le gaz comme combustible pour sa production de vapeur. Pour ses nouvelles installations frigorifiques dans les centres commerciaux, Migros utilise davantage les agents frigorifiques naturels (CO2 et NH3). Ils remplacent les CFC et HCFC qui détruisent la couche d’ozone et ont un fort effet de serre. Les expériences déjà réalisées sont tout à fait positives.

Electricité ENERGIE

Protection du climat Migros soutient le protocole de Kyoto et la loi sur le CO2 qui vise à réduire de 10 pour cent par rapport à 1990 la production de CO2 d’ici 2010. Lors de l’élaboration d’une taxe sur le CO2, elle s’est engagée en faveur d’une version modérée dans le cadre de la procédure de consultation. L’utilisation rationnelle de l’énergie est une longue tradition chez Migros. Le prix actuel élevé du pétrole fait que les mesures d’économie dans le domaine énergétique deviennent encore plus rapidement rentables, ce qui incite encore plus à réduire la consommation. Les relevés traditionnels de la consommation ont été complétés pour la première fois en 2005 par un enregistrement des mesures. Il est ainsi possible de démontrer l’augmentation de l’économie d’énergie réalisée grâce aux mesures. Migros collabore avec l’Agence de l’énergie pour l’économie. Les entreprises industrielles Migros et les coopératives pour leurs magasins ont conclu en 2004 avec la Confédération des conventions sur les buts à atteindre. Elles ont été rejointes en 2005 par les centrales d’exploitation qui recherchent une convention volontaire dans le domaine des combustibles et des carburants.

Dans les domaines du refroidissement des produits et de l’éclairage, d’autres progrès ont été accomplis. Grâce aux nouveaux concepts d’éclairage des supermarchés et des hypermarchés, l’économie d’énergie peut être nettement augmentée. Migros a fourni des bases importantes lors de la modification de la norme SIA 380/4 qui règle l’électricité dans les bâtiments. La nouvelle norme donne pour la première fois des valeurs cibles réalistes mais aussi ambitieuses pour l’éclairage dans les lieux de vente.

Bâtiments Pour tous ses projets de construction, Migros souhaite réaliser des solutions novatrices en matière d’énergie. Le projet « best practice dans les installations du bâtiment » lancé en 20 03 a été poursuivi cette année. Des concepts et des installations du bâtiment simples, éprouvés et ménageant l’énergie sont documentés et mis en œuvre dans les transformations et les nouvelles constructions. Mais l’ouverture de nouvelles grandes surfaces de marchés spécialisés (par exemple Obi à San Antonino, Schönbühl et Bülach) génère aussi de nouveaux gros consommateurs d’énergie.


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Migros Facts

Chiffres écologiques

2005

2004

MODI FICAT ION

[ M IO CHF ]

24 874

24 917

–0,2 %

[ MWH ]

2,9 %

±%

C OMMUNAUTÉ M IGROS 1 Chiffre

d’affaires 1

Electricité

943 548

917 190

CHF ]

37,9

36,8

3,1 %

[ MWH ]

588 204 140 643

584 964

0,6 %

141 880

–0,9 %

5,65

5,69

–0,7 %

[ K WH /10 0 0

Electricité par chiffre d’affaires Chaleur

[ TONNE S ]

Emissions CO2 issues de combustibles

[ KG /10 0 0

Emissions CO2 par chiffre d’affaires

CHF ]

Eau potable

[10 0 0

M 3]

8 346

8 606

–3,0%

Déchets d’exploitation (sans les déchets retournés par les clients)

[ TONNE S ]

202 667

201 160

–0,2 %

[%]

57,2 %

57,6 %

–0,5 %

KM ]

10 489

11 132

–5,8 %

[ M 2]

1 211 923

1 167 315

3,8 %

[ MWH ]

517 227

493 379

4,8 %

Part des matières revalorisées sur les déchets d’exploitation [10 0 0

Transports par le rail (transports intérieurs de tout Migros) – M AGASINS M IGROS 2 Surface de vente Electricité Electricité par surface de vente Consom. électr. de base des magasins type 1 par surf. de vente

3

Indice de comparaison du froid des magasins de type 1 3

[ K WH / M 2 ]

427

423

1,0 %

[ K WH / M 2 ]

248

266

–6,8 %

AN ]

4 947

5 448

–9,2 %

[ MWH ]

131 192

137 683

–4,7 %

[ TONNE S ]

29 163

30 333

–3,9 %

[ K WH / M *

Chaleur Emissions CO2 issues de combustibles

24,1

26,0

–7,4 %

M 3]

2 128

2 278

–6,6 %

Electricité

[ MWH ]

138 355

137 155

0,9 %

Chaleur

[ MWH ]

59 082

59 205

–0,2 %

Emissions CO2 issues de combustibles

[ TONNE S ]

10 554

9 531

10,7 %

Eau potable

[10 0 0

638

657

–2,8 %

Déchets d’exploitation (sans les déchets retournés par les clients)

[ TONNE S ]

96 211

96 509

–0,3 %

[%]

55,7 %

56,2 %

–0,4 %

[ KG / M 2 ]

Emissions CO2 issues de combustibles par surface de vente

[10 0 0

Eau potable – C ENTRALES

D ’ EXPLOITATION M IGROS , CENTRALES DE DISTR IBUTION ET FCM

Part des matières revalorisées sur les déchets d’exploitation

M 3]

Déchets retournés par les clients

[ TONNE S ]

11 811

11 797

0,1 %

Kilométrage du parc de camions des centrales d’exploitation

[10 0 0

KM ]

30 543

30 674

–0,4 %

Emissions CO2 du parc de camions des centrales d’exploitation

[ TONNE S ]

24 839

25 180

–1,4 %

[ TONNE S ]

1 205 281

1 172 216

2,8 %

[ MWH ]

287 966

286 655

0,5 %

[ K WH / TONNE ]

239

245

–2,3 %

[ MWH ]

397 929

388 075

2,5 %

[ TONNE S ]

76 087

76 836

–1,0 %

– I NDUSTR IE M IGROS Production Electricité Electricité par tonne produite Chaleur Emissions CO2 issues de combustibles

63,1

65,5

–3,7 %

Eau potable

[10 0 0

M 3]

5 580

5 671

–1,6%

Déchets d’exploitation

[ TONNE S ]

104 455

104 651

–0,2 %

[%]

58,5 %

59,0 %

–0,5 %

Emissions CO2 issues de combustibles par tonne produite

Part des matières revalorisées sur les déchets d’exploitation

[ KG / TONNE ]

Les chiffres écologiques détaillés et un commentaire des objectifs atteints sont disponibles sur www.migros.ch, sous Développement durable dans la section Environnement. 1 Coopératives avec magasins et centrales d’exploitation, ainsi que industrie, centres de distribution, FCM; chiffre d’affaires: coopératives en Suisse, industrie et FCM; 2 Enregistrement selon le nouveau concept dès 2 0 02; 3 Les magasins de type 1 remplissent les exigences minimales en matière de technique de mesurage; toujours plus de magasins anciens avec des valeurs d’énergie supérieures correspondent au type 1, ce qui fait que les indicateurs fluctuent encore (m: mètres courants de meubles frigorifiques); état des données: février 2 0 06.


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Migros Facts

Assurance qualité – Food Safety

Garantir une qualité élevée des produits Les emballages des produits alimentaires seront encore plus sûrs. Migros gère un système d’assurance qualité étendu. Il définit les mesures préventives destinées à garantir une qualité élevée des produits à l’intérieur des assortiments. Le management de la qualité coordonne la planification, la mise en œuvre et le contrôle de ces mesures d’assurance qualité. La migration de substances étrangères depuis les emballages dans les denrées alimentaires a continué à être au centre des préoccupations en 2005, en particulier celle des plastifiants des joints PVC des couvercles métalliques. Un examen a révélé des valeurs accrues

de phtalate dans les conserves en verre, ce qui a entraîné un retrait de la marchandise. L’affaire a révélé l’urgence de rechercher des alternatives sûres dans le domaine des emballages. Migros a élaboré avec Swiss Quality Testing Services (SQTS) un questionnaire sur les articles courants qui entrent en contact avec les denrées alimentaires. Dans ce questionnaire, le fournisseur doit indiquer la composition du matériau et remplir une déclaration d’innocuité. Le produit n’est introduit dans l’assortiment que si une telle déclaration existe. De plus, les fournisseurs d’emballages de Migros devront à l’avenir être certifiés selon le standard BRC/IoP pour les emballages alimentaires.


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Migros Facts

Assortiment Food/Near-Food

Produits frais

Un bouquet d’idées fraîches Les produits frais sont le moteur des ventes des supermarchés/hypermarchés et la carte de visite des magasins.

Pain et convenience Les 117 boulangeries instore et boulangeries maison de Migros ont réussi une grande opération de séduction le 16 octobre 2005: elles ont confectionné la plus grande tresse du monde et l’ont débitée dans le hall de la gare principale de Zurich en 4000 portions distribuées à un public enthousiaste. Les boulangeries instore et maison de Migros sont garantes d’un pain de première qualité d’une fraîcheur parfaite. Anna’s Best, la marque Migros très appréciée pour les produits frais convenience, compte au nombre des principales marques montantes en 2005. En septembre, le nouvel assortiment India de mets précuisinés réalisés selon des recettes authentiques a été lancé. Après l’année record que fut 20 04, l’augmentation de plus de 4 % des ventes d’articles convenience enregistrée en 2005 prouve qu’Anna’s Best est très bien acceptée. Les parts de marché en valeur atteignent près de 50 % et cette proportion a continué à augmenter massivement cette année.

Produits laitiers Slimline était le co-sponsor officiel de l’élection de Miss Suisse 2005 en septembre. Un événement associé à une campagne d’annonces à grande échelle. Durant son année de règne, Lauriane Gilliéron participera à dix opérations de promotion d’envergure – soit une par coopérative – où elle sera chaque fois présente au moins un jour. Elle interviendra dans d’autres actions publicitaires. Les yogourts sous marques propres de Migros sont de loin les plus prisés de Suisse: sur 500 consom-

mateurs interrogés l’automne dernier dans le cadre d’un sondage Promarca, 32 % les ont placés en tête de classement. L’assortiment de fromages pauvres en matière grasse Léger a maintenu sa solide position en 20 05. Depuis juin, de nouveaux produits Léger ont été lancés dans d’autres assortiments, notamment la viande, les produits convenience et les surgelés, et le mouvement continue. Grâce à une campagne nationale de publicité, la notoriété de Léger et de ses assortiments toujours plus étendus a été renforcée. Tous les emballages de la ligne ont fait l’objet d’une refonte début 2005. Le nouveau design insiste davantage sur la saveur. En 2005, deuxième année de son lancement, Heidi est déjà devenue l’une des marques propres les plus fortes du secteur des produits laitiers: 52 millions de francs de chiffre d’affaires annuel et 3,2 % des ventes. En 2005, plusieurs nouveaux produits tels que glaces, beurre, petit-lait et fromage de montagne de Gstaad ont été lancés avec succès. En peu de temps, les produits au lait de montagne Heidi sont devenus une référence dans l’esprit des consommateurs. Un résultat dû notamment à 500 journées de dégustation organisées dans les grands magasins Migros avec un stand Heidi sous forme d’un vrai chalet en bois et au sponsoring principal du musical « Heidi » à Walenstadt. Les investissements dans de nouveaux stands de dégustation uniformes ont permis d’assurer un impact plus fort aux campagnes promotionnelles dans les magasins. Les dégustations effectuées avec toutes les marques propres à caractère stratégique et autres assortiments importants prouvent la pertinence de l’offre sous marques propres, sous l’angle de l’étendue du choix des produits comme sous celui de la qualité. A titre de précaution contre la propagation de la grippe aviaire, le confinement des volailles est entré en vigueur en Suisse le 25 octobre 2005. Le sujet a défrayé la chronique et insécurisé les consommateurs. Il en est résulté également une légère baisse de la deman-


Migros Facts

de d’œufs, affectant surtout ceux d’importation, mais qui n’a été ressentie que durant trois semaines. Dix produits parmi la quarantaine de la nouvelle ligne premium Sélection ont été lancés dans le secteur des produits laitiers/fromages. Le succès a été d’emblée au rendez-vous pour le brie aux truffes, le fromage à pâte molle Riesling & Sylvaner, la Crème Brûlée et la Crema Latte Macchiato. Des baisses de prix sur l’ensemble de l’assortiment ont empêché de rééditer le bond de 2004 et même d’atteindre un résultat approchant. L’introduction très réussie de nouveaux produits M-Budget a contribué à la baisse supplémentaire du niveau des prix.

Viande, charcuterie, volaille et poisson Le marché suisse de la viande est en pleine mutation et, à l’instar d’autres domaines, subit la pression accrue des prix. Migros a lancé avec succès dans le secteur de la viande fraîche des produits M-Budget qui ont généré un chiffre d’affaires supplémentaire. D’autre part, des articles hauts de gamme Sélection ont été lancés. Dans le secteur charcuterie, davantage d’articles de prix, telle la viande séchée, ont été introduits dans le segment discount également. A la demande de la clientèle, Migros a considérablement élargi l’offre de charcuterie M-Budget, surtout dans le secteur des saucisses. Dans le secteur de la charcuterie, la clientèle a tendance à acheter des emballages plus grands et dont le contenu est plus visible. Après l’épidémie de Sars en Asie en 2004, le marché de la volaille s’est rétabli courant 2005. Mais dès que la grippe aviaire a fait les grands titres, Migros a enregistré de lourdes pertes de chiffres d’affaires et des invendus en masse. Cela alors que la volaille aurait justement dû être le moteur du marché des produits carnés, en tant que denrée plaquant aux attentes d’une alimentation moderne et convenant idéalement à l’élaboration de produits convenience. Dans le secteur du poisson, Migros détient des parts de marché exceptionnelles de plus de 50 %. Son assortiment jouit en outre d’une excellente réputation de qualité.

Fruits et légumes La solution de branche en vue de la réduction de la formation d’acrylamide dans les pommes de terre a été mise en œuvre avec succès. Les diverses variétés de pommes de terre sont désormais offertes dans des emballages séparés selon qu’elles sont destinées, de par

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leur teneur en sucre notamment, à être rôties, cuites au four ou frites. Les importants stocks de la récolte de carottes de 2004 ont été très rapidement écoulés du fait de la pénurie de nombreux autres légumes. La récolte d’oignons 2004 a battu des records avec, pour conséquence, des prix bas. La récolte 2005 a été normale. Pour les légumes à feuilles, le début 2005 a été marqué par de grands froids et des chutes de neige jusqu’en Espagne, ce qui a entraîné des prix très élevés. Nombre d’actions sur les choux-fleurs, les brocolis et le fenouil ont dû être annulées. La situation est revenue à la normale après Pâques. En été, la surproduction de tomates a fait les titres de la presse. Malgré beaucoup d’efforts marketing, les grandes quantités disponibles n’ont pas pu être complètement écoulées. Les fruits à pépins – pommes et poires – ont permis de réaliser en 20 05 les plus importants chiffres d’affaires du secteur fruits. Après les très importantes récoltes de 20 04, celles de 20 05 s’annonçaient également excédentaires. Grâce aux mesures ciblées d’élimination prévues par le nouveau concept national d’écoulement, les stocks ont pu être réduits et adaptés à la demande. Les variété Gala et Braeburn sont très demandées, de même que les pommes M-Budget. Les conditions météorologiques ont été défavorables aux fruits d’été. Seule la récolte des abricots a été bonne, et l’écoulement a pu être assuré comme prévu. Pour les cerises et les prunes, nombre de promotions ont dû être supprimées. La pluie a beaucoup nui à la qualité des produits. Malgré de multiples actions, la totalité de la récolte de fraises n’a pas trouvé preneur au moment de la haute saison, tandis qu’une pénurie a été provoquée par le froid qui s’est installé à la mi-juillet. Le cyclone dévastateur en Floride a eu de lourdes conséquences sur les fruits importés d’outre-mer. Les importants retards des bateaux ont perturbé les livraisons d’agrumes et de bananes.


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Migros Facts

Assortiment near food

Oasis de bien-être

Homecare

Le concept de boutique « Beauty & Selfcare World » est garant de parts de marché supplémentaires. Dans le secteur du near-food, qui stagne, voire accuse un léger recul, Migros a gagné en 2005 d’importantes parts de marché. Une comparaison avec son principal concurrent direct lui donne nettement l’avantage. Le renforcement des lignes de produits sous marques propres et l’introduction à petite dose, mais régulière, de produits de grandes marques dans l’assortiment en a encore accru l’attrait.

Malgré un recul général du marché, Migros a renforcé sa position dans le secteur des produits d’entretien aussi (produits de lessive et de nettoyage, sachets plastiques, etc.). Une croissance organique durable des rayons « Homecare » nouvellement conçus a débouché sur d’appréciables parts de marché supplémentaires. Un succès dû avant tout aux assortiments attrayants, au repositionnement de celui du papier ainsi qu’au nouveau Total et à l’introduction réussie de plusieurs nouveautés sous marque Handymatic. Des promotions d’envergure dans des points de vente de premier ordre pour les produits de lessive ont permis de gagner une nouvelle clientèle jusqu’ici réfractaire aux produits Migros.

Beauty & Selfcare Le processus de concentration et d’assainissement se poursuit dans le secteur Beauty & Selfcare. La croissance de 12,4 % du segment Beauty à Migros excède de beaucoup la hausse générale des affaires qui atteint 2,5 %. Le lancement de la nouvelle gamme Zoe Moist Protect (Skin Care), le relaunch des produits Jana et Sun Look ainsi que les résultats réjouissants de l’intégration des articles Nivea sont pour beaucoup dans ce brillant résultat. Migros a pris la tête du secteur des produits d’hygiène corporelle avant tout grâce à la relance de diverses gammes pour hommes et à l’introduction des produits Gillette. Dans le sous-secteur Selfcare, la position dominante de Migros s’est renforcée, avec 64,1 % du marché en valeur. Il faut voir là l’effet des nouveautés des marques Axanova et Kneipp, ainsi que de la ligne de soins pour les pieds Pedic. La réalisation concrète du nouveau concept attrayant de boutique « Beauty & Selfcare World » a été poursuivie dans toutes les coopératives. Cependant, divers points de vente importants n’ont pas encore été transformés. Cette oasis de bien-être est très appréciée des consommatrices qui visitent plus souvent les rayons et s’y attardent davantage. Migros dispose actuellement d’environ cent boutiques semblables.

Ménage Le domaine du ménage évolue également dans une conjoncture stagnante, voire en net recul pour certains articles. En 2005, les prix de la papeterie surtout ont été soumis à une forte pression. Les parts de marché de Migros déjà élevées ont crû légèrement ou sont demeurées stables. Malgré des campagnes publicitaires agressives de la concurrence, les ventes d’ustensiles de cuisine ont encore augmenté. Un domaine où l’accent a été mis sur l’assortiment de base afin de prouver le bon rapport qualité-prix Migros. Dans le créneau des serviettes en papier, Migros occupe une position exceptionnelle, avec 60 % des ventes nationales. Une collaboration avec Office World a permis d’exploiter des synergies au niveau des approvisionnements. En s’adressant aux mêmes fournisseurs et en réunissant les commandes, on a réalisé des économies d’échelle substantielles. L’appui remarquable des bureaux de Hong Kong et de Shanghai a beaucoup contribué à cette réussite.


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Migros Facts

Assortiment non food

Brillante participation des Lilibiggs

Habillement et chaussures

Migros est devenue leader d’un nouveau marché: celui des jouets. En Suisse, le marché du non-food s’est contracté à nouveau de 2 à 3 % en 2005 et l’expansion des chaînes étrangères de mode s’y est poursuivie. L’offre excédentaire pèse sur les marges et les prix. Avec l’arrivée de hard-discounters, même les premiers prix sont soumis à une nouvelle pression. A l’évidence, les commerces de vêtements se lancent aussi dans la lingerie. Du fait de cette évolution, mais également de la présence plus forte des discounters, les prix des sous-vêtements et des bas subissent aussi une pression accrue. Dès lors, les offres promotionnelles visant à conforter l’image que le consommateur se fait en matière de prix n’en sont que plus importantes. Migros a réussi non seulement à défendre sa position, mais encore à la développer sensiblement dans certains créneaux. Par rapport à 20 04, les chiffres d’affaires globaux ont reculé de 3 % et les surfaces de vente de 4 %. Une diminution due à une redistribution des surfaces au profit d’autres assortiments. En 2005, les conditions de principe pour des livraisons transversales de marchandises de l’assortiment des marchés spécialisés à destination des super et hypermarchés et vice-versa ont été définies. Des expériences-pilotes seront conduites en 2006 dans la perspective d’une généralisation de ces mesures dès 2007. Les approvisionnements ont été systématiquement analysés en 2005 sous l’angle de leur optimisation, avec la définition d’objectifs à atteindre à cet égard en 2006. Le but recherché est une réduction du nombre des fournisseurs et une collaboration plus étroite avec des partenaires dans le monde entier.

Les assortiments de lingerie sont bien cotés et gagnent constamment des parts de marché. Dans ce secteur, Migros table essentiellement sur ses marques propres très bien implantées et qu’elle complète par de grandes marques soigneusement sélectionnées. S’agissant de la lingerie de nuit, un réexamen complet de l’assortiment est prévu en 2006; l’accent sera mis sur une présentation plus attrayante et correspondant davantage à l’esprit du temps. Dans le domaine de la confection dames, la marque Tom Tailor introduite au printemps 2005 a déjà dû être retirée du fait d’un changement de stratégie commerciale de la part du fournisseur. En 20 06, de nouveaux concepts d’assortiments seront lancés, notamment avec un rayon grandes tailles afin de répondre à une nouvelle demande. Les parts de marché perdues en 2005 du fait du changement d’assortiment dans le secteur des chaussettes hommes et enfants devraient être récupérées en 2006. Sur le marché de la layette et des vêtements pour enfants, qui accuse un net recul, Migros est quasiment parvenue à sauvegarder son chiffre d’affaires. Dans la confection hommes, la nouvelle orientation stratégique a apporté de premiers résultats à l’automne 2005. Les ventes au m2 ont pu être augmentées de plusieurs points de pourcentage, tandis que la présentation de la marchandise dans les magasins est plus attrayante. En 2006, l’accent sera mis plus fortement encore sur les assortiments de chemises, de jeans et d’articles en jersey. La réorientation de l’assortiment de chaussures de ville se poursuit. S’agissant du secteur des chaussures de loisirs, le concept de présentation a été complètement revu pour plaquer aux standards actuels.


Migros Facts

Jouets Migros tient un assortiment de base attrayant de jouets de marques telles que Barbie, Fisher Price, Duplo, Lego, Playmobil, Ravensburger, MB et Hasbro qui est proposé toute l’année. Pour les périodes de Pâques, de Noël et l’été, les temps forts du commerce des jouets, les surfaces de vente et les assortiments sont massivement élargis. Noël commence fin octobre déjà pour les enfants, période à laquelle sont publiées les brochures de Noël. Celle de Migros, forte de 40 pages, a été une fois de plus réalisée de manière très séduisante avec les Lilibiggs jouant les messagers auprès des enfants. Les trois petits personnages y mettaient en scène un magnifique choix de jouets de marque, accompagné de devinettes rigolotes et des concours attrayants. Glissé

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dans un numéro de la presse hebdomadaire de Migros, le Journal des cadeaux a atteint pratiquement tous les ménages de Suisse. A Noël, dans les magasins où le rayon est spacieux, celui-ci s’est transformé en château multicolore habité par Hugo, Nina et Tobi. Par ailleurs, les départements jouets offrant un vaste choix d’articles de marque étaient autant de lieux où les enfants avaient envie de s’attarder. Avec un peu de chance, ils pouvaient y rencontrer les Lilibiggs en personne. Tous ces efforts ont été couronnés de succès. Migros est de loin le premier distributeur de Lego. Et pour la première fois, elle est devenue en 2005 le leader du marché des jouets traditionnels.


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Migros Facts

Marchés spécialisés

DO IT + GARDEN

Le « soft » se profile Le secteur construction et bricolage de Migros adopte un profil nouveau et se distingue de la concurrence. Le marché suisse de la construction et du bricolage poursuit sa mutation. Les modèles compétitifs que sont les grands marchés spécialisés allemands constituent une pression supplémentaire. Cela dans un marché anémié où la branche n’a eu droit qu’à une croissance marginale. Malgré cette situation, l’expansion des surfaces de vente en Suisse se poursuit à raison de plus de 10 % l’an. Un phénomène qui sera durablement lourd de conséquences. Les premiers prix dans l’assortiment ont continué à gagner du terrain, dans la mesure où tous les acteurs du marché recourent de plus en plus à des méthodes agressives de marketing basées sur les prix. Dans ce contexte, les Do It + Garden (D+G) se sont imposés sous l’angle du chiffre d’affaires au m2 si l’on fait abstraction des variations de surfaces de vente. Les secteurs du « soft » à succès tels qu’accessoires pour voitures, peintures, matériel de bricolage et de jardinage, produits d’entretien des plantes, etc., se sont affirmés. La réorientation stratégique sur le marché a été menée à bien. Le relookage des premiers D+G sera chose faite en février 2006 sur le Plateau. A cela s’ajoute une campagne publicitaire se distinguant agréablement des flyers actuels typiques du secteur de la construction où l’on ne parle que prix. Le trend en faveur des produits FSC respectueux de la forêt se maintenant, le réaménagement de l’assortiment a été poursuivi comme prévu. La ligne M-Budget a aussi fait une entrée réussie dans les D+G: 20 articles assurent à eux seuls près de 1,5 % de leur chiffre d’affaires. L’introduction d’articles haut de gamme dans l’offre des meubles de jardin et des grils s’est révélée positive: malgré une météo peu favorable, les ventes ont enregistré une croissance au dessus de la moyenne de 6%. 20 06 sera l’année de la nouvelle orientation, plus profilée stratégiquement, des D+G. Désormais,

dans l’offre de « soft », les nouveaux thèmes des assortiments viseront avant tout les femmes, les familles et les enfants.

M-ELECTRONICS

Les ventes de mobiles explosent Aujourd’hui déjà, 110 000 clients téléphonent avec un mobile M-Budget. En 2005, le marché suisse de l’électronique a été marqué par une concurrence effrénée. La durée de vie des produits ne cesse de se raccourcir, et les innovations se succèdent à un rythme toujours plus rapide. Dans cette conjoncture, les marchés spécialisés m-electronics ont subi de plein fouet la pression sur les marges au cours du 1er semestre, dont les effets n’ont pu être compensés que partiellement durant le 4e trimestre. La nécessité d’une réorientation a été perçue à temps: depuis le 1er septembre 2005, Frank Mades a mis en route le train de mesures visant un repositionnement stratégique. Des secteurs sont réorganisés et les responsabilités redistribuées. Dans le cadre de ces mutations, le lancement des portables M-Budget au 4e trimestre a fait les gros titres: depuis cette première offre « sans chichis » de portables dans la grande distribution, le secteur de la téléphonie mobile s’est envolé. A fin 2005, 110 000 clients satisfaits téléphonaient avec un portable M-Budget. m-electronics a généré en 20 05 un chiffre d’affaires total de 655 millions de francs. Outre les téléphones portables, des secteurs classiques, tels l’électroménager et l’électronique de loisirs, ont enregistré une croissance supérieure à la moyenne. En 20 06, le réexamen complet de l’assortiment sera au cœur des préoccupations : m-electronics devrait se profiler à l’avenir essentiellement dans les domaines en croissance que sont les TV à écrans plats, les baladeurs audio/vidéo et la téléphonie. Une proportion plus élevée de produits sous marques propres favorisera aussi la différenciation de l’offre et le rendement.


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Migros Facts

MICASA

Nouveau concept d’aménagement Les premiers magasins Micasa nouveau style ont vu le jour. D’autres vont suivre. La reprise attendue pour 2005 de la demande dans le secteur de l’habitat n’a pas eu lieu. La morosité persistante du climat de la consommation a incité la clientèle à se tourner vers les articles meilleur marché plutôt que vers les biens à caractère d’investissement. Avec la nouvelle orientation de Micasa, les assortiments ont été simplifiés et réduits, l’accent étant mis sur un rapport qualité-prix particulièrement favorable. Le segment des premiers prix a été renforcé. Et avec la nouvelle brochure « Habitat » publiée en automne, douze articles M-Budget ont été lancés avec succès. Les prix de nombreux articles ont diminué jusqu’à 40 % ces cinq dernières années. Le nouveau concept de communication, qui s’adresse principalement aux jeunes familles, a démarré sous forme de spots TV et radio. Grâce à cette campagne, la notoriété de Micasa a augmenté de manière significative en un an. Le nouveau concept attrayant de magasin, avec une présentation claire de l’assortiment permettant au client de se repérer facilement, a été mis en œuvre pour la première fois en automne 20 05 dans les centres commerciaux de Zugerland (format moyen) et de Schönbühl (format maxi). En 2006, de nouvelles surfaces Micasa seront ouvertes à Amriswil, Winterthour-Grüze et Oftringen, tandis que les points de vente du Dreispitz à Bâle, de La Praille à Genève, de Sursee, d’Ebikon, du Pizolpark et de Volketswil seront adaptés progressivement au nouveau concept.

OBI

Miser sur l’expansion Avec l’ouverture de trois nouveaux marchés spécialisés de la construction incluant un gardencenter, le réseau de vente est passé à une nouvelle dimension. En 2005, trois nouvelles surfaces Obi ont été ouvertes. Dans le magasin phare de Schönbühl/Berne, on trouve sur environ 11 000 m2 un assortiment complet dans les quatre domaines clés que sont la construction, le bricolage, l’habitat et le jardinage. Avec l’ouverture du nouvel Obi de San Antonino, la Suisse italienne a rejoint le réseau de vente. Après des années de lutte, les travaux de construction de ceux d’Oftringen et de Winterthour

ont pu enfin démarrer. Résultat: en 2006, on comptera neuf marchés de la construction Obi en Suisse. Oftringen et Winterthour, à l’image de Bülach Süd et de Schönbühl, s’inscrivent dans le concept à succès des marchés spécialisés de Migros. A proximité immédiate d’un Obi se trouvent d’autres surfaces spécialisées telles que Micasa, sportXX ou m-electronics, cela pour satisfaire le désir de la clientèle de faire tous ses achats au même endroit. Dans ce segment du marché pourtant à faible croissance, Obi a connu un bon développement du chiffre d’affaires au m2 si l’on fait abstraction des surfaces nouvellement ouvertes. En particulier, le secteur gardencenter qui a la faveur de la clientèle. La publicité agressive à laquelle recourent tous les acteurs du marché va s’intensifier et aiguiser la concurrence des prix. L’offre a été étendue avec succès aux secteurs cuisine, fitness et bureau. Le nouveau schéma de présentation de la marchandise axé sur les couleurs introduit dans les nouveaux points de vente aide beaucoup les clients à se repérer. Au-delà de l’ouverture de nouvelles surfaces et de l’introduction progressive du nouveau concept de présentation et de services, le souci de pouvoir disposer d’emplacements supplémentaires dominera en 2006. Malgré la difficulté d’obtenir des autorisations de construire pour des marchés spécialisés d’envergure, Obi a la ferme intention d’être au service de ses clients dans toutes les régions économiques du pays.

SPORTXX

Toujours plus dans la course En deux ans, le degré de notoriété de sportXX a quasiment doublé. Le réseau de marchés spécialisés sportXX se développe : en 2005, quatre nouvelles surfaces ont été ouvertes, ce qui porte le nombre de magasins à 39. En 2006, deux nouveaux points de vente sportXX verront le jour. La chaîne a acquis auprès de la clientèle un profil sensiblement meilleur, en particulier en tant que symbole de qualité. La notoriété spontanée de sportXX se situe actuellement à environ 20 points de pourcentage, ce qui reste bas, mais représente déjà le double d’il y a deux ans. L’expansion continue, l’image favorable et la notoriété croissante se reflètent au niveau de l’évolution très satisfaisante du résultat.


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Migros Facts

Wellness

FITNESSPARCS

GOLFPARCS

50 000 hôtes se sentent bien

« Let’s play Golf »

Après la réouverture à Baden, les hôtes de Migros s’entraînent et se détendent dans 15 Fitnessparcs Migros. Des oasis spacieuses et un équipement moderne au service de la santé et du bien-être, un rapport qualitéprix défiant toute concurrence, telle est la recette du succès des 15 Fitnessparcs Migros. Les enthousiastes du fitness et du wellness doivent se sentir à leur aise – et c’est bien le cas, les chiffres le démontrent: 50 000 détentrices et détenteurs d’un abonnement annuel ou d’une carte d’une journée s’entraînent et se détendent ici chaque année. Avec, en 2005, l’inauguration du Natur-Pool et du bâtiment principal de Milandia à Greifensee, a pris fin le projet de deux ans de transformation et d’agrandissement, pour lequel ont été investis 30 millions de francs. Ce parc de sport et de délassement de 200 000 mètres carrés propose des offres très diversifiées aux hôtes de tous âges. Le 15 ème Fitnessparc, équipé d’un hammam, a ouvert ses portes à Baden fin novembre 20 05. Une des grandes attractions de cette oasis de wellness est une piscine de cent mètres carrés réservée aux cours d’aquafit.

Avec son nouveau projet de promotion des jeunes, Migros souligne la devise « Golf pour tous ». Le golf est une activité captivante et variée – rien de surprenant à ce que des Suisses et Suissesses toujours plus nombreux qualifient le golf de plus beau sport du monde. Avec cinq Golfparcs (de 18, 9, 6 et 3 trous) et un golfcampus de 6 trous, Migros diversifie encore l’offre. La demande de ce jeu de plein air avec la petite balle blanche ne cesse d’augmenter. 240 0 autorisations de parcours ont été décernées en 2005. Les 18,5 millions de balles de golf qui ont été frappées sur les driving ranges soulignent, elles également, la popularité croissante du sport du golf. Migros montre à quel point elle prend au sérieux la devise « Golf pour tous » avec son projet de promotion des jeunes « Let’s play Golf », élaboré en 2005. Le golf pour tous, c’est évidemment aussi le golf pour les jeunes. Environ 8000 élèves de toute la Suisse ont participé à « Let’s play Golf ». Les 80 meilleurs jeunes se sont mesurés lors de la finale nationale à Otelfingen. Le projet se poursuivra en 2006.


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Migros Facts

Restauration

Et l’air est devenu plus pur... Fumer ou ne pas fumer dans les restaurants Migros? 688 millions CHF (hors TVA), la restauration Migros a réalisé en 20 05 le chiffre d’affaires budgété, mais 0,6% en retrait par rapport à l’exercice précédent. Et les restaurants Migros ont réussi à maintenir leur part de marché de 55,3% (+ 0,1%) du secteur de la restauration commerciale, ce malgré une année difficile. La restauration Migros a opté systématiquement pour la fraîcheur et la qualité à des prix avantageux. Les promotions de saison, initialement lancées dans quelques coopératives, ont été généralisées à tous les restaurants en 20 05. Les trois thèmes asperges/fraises, tomates/fruits estivaux (baies) et chasse/vermicelles seront complétés en 2006 par le thème pommes de terre/pommes.

La problématique des fumeurs dans les restaurants a été abordée durant l’année sous revue. En mai 2005, a été lancée dans tous les restaurants Migros de Suisse alémanique et romande la campagne « Plus d’air à midi ». De 11 h 30 à 13 h, dans la partie réservée aux fumeurs, les cendriers ne sont remis que sur demande et des flyers et des panonceaux de table prient les clients de s’abstenir de fumer le plus possible pendant les heures principales des repas. Cette campagne faisant appel à la bonne volonté a été favorablement accueillie et la qualité de l’air s’en est trouvée améliorée dans de nombreux restaurants. Alwin Hollenstein, chef du service M-Gastronomie pendant de nombreuses années, a pris sa retraite en 2005. Son successeur est André Hüsler.

Autres canaux de vente au détail

LESHOP.CH/MIGROS-SHOP.CH

Chiffres noirs en perspective Les ventes en ligne, en hausse de 45 % , ont dépassé les attentes. Le supermarché en ligne LeShop.ch/Migros-Shop.ch a vu son chiffre d’affaires augmenter de 45 % en 2005, pour passer à 47,1 millions de francs, soit bien plus qu’escompté. Avec les nouvelles boutiques spécialisées, l’assortiment comprend désormais 7500 articles. Pour la première fois, on s’attend à ce qu’en 2006 un trimestre présente un solde positif. Avec la mise en service d’un nouveau centre logistique en Suisse romande, la principale entreprise de distribution en ligne du pays sera armée pour poursuivre sa croissance. L’intégration de boutiques telles que Switcher, Urech et Boots a fait de LeShop.ch un vrai centre commercial en ligne.

Aujourd’hui, la clientèle trouve sur le site LeShop. ch/Migros-Shop.ch une offre considérable: articles Migros, dont ceux de Do It + Garden, produits de marque et produits frais, vêtements, articles de parfumerie et de bijouterie. L’élargissement de l’assortiment ces deux dernières années a contribué à la croissance continue des affaires. En 2005 uniquement, 25 0 0 0 nouveaux ménages sont venus rejoindre les clients réguliers. Malgré des prix de détail en baisse, le montant moyen des achats effectués est passé à 214 francs, soit 10 de plus. I N D I C AT E U R S

Chiffre d’affaires (millions CHF) Assortiment (nombre d’articles) Valeur moyenne des commandes (CHF)

Nouveaux clients

2005

2004

47

33

7500

6000

214

204

25 800

23 900


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Migros Facts

EX LIBRIS SA

Numéro 1 du téléchargement musical Le commerce en ligne explose. Arrivé en 2005 sur le marché de la musique à télécharger, Ex Libris en est déjà le leader. Dans un secteur en pleine croissance et très concurrentiel, Ex Libris, plus grand diffuseur suisse en matière de multimédia, est parvenu à accroître ses parts de marché. Avec un chiffre d’affaires brut de 174 millions de francs, le record de 2004 a été réédité. La baisse de 2 % consentie sur les prix a attiré encore plus de clients. Les magasins, où des travaux de transformation et de rénovation ont été effectués, ont vu également leurs ventes augmenter en 20 05. Le réseau des 120 points de vente Ex Libris, répartis non seulement dans les grandes villes et les centres commerciaux mais encore dans des localités plus petites, s’étend désormais à l’ensemble de la Suisse alémanique. Il sera encore développé et optimisé en 2006. Le commerce via Internet, lancé en 20 0 0, obtient un succès considérable. Le site www.exlibris. ch est l’un des principaux shops online de Suisse. On compte en moyenne 1,1 million de consultations par mois de l’assortiment multimédia, lequel comprend plus de deux millions d’articles. Pour offrir un plus aux clients des magasins, Ex Libris a décidé, après une phase test concluante, de mettre en service en 2006 dans toutes ses filiales un

système de commande basé sur le portail d’Ex Libris. Ainsi, l’acheteur disposera des deux millions de positions de l’assortiment multimédia complet. Le musicdownload shop lancé au 1 er trimestre 20 05 sur www.exlibris.ch a démarré en trombe et a été continuellement développé. Dans l’offre actuelle, conforme aux normes légales et sans aucun virus, on trouve environ deux millions de chansons et le plus grand choix d’œuvres d’artistes suisses. Ex Libris est le numéro un du marché suisse et compte au nombre des principaux diffuseurs de musique du monde. L’entreprise a consenti en 2005 pour plus de 1,9 million de francs d’investissements. Ces sommes ont été affectées au relookage des points de vente, au développement du commerce en ligne et aux systèmes informatiques. En 2006 aussi, la stratégie d’Ex Libris sera centrée sur le marché, la proximité avec le client, les prix, l’assortiment et les promotions, cela dans une perspective de pérennité de l’entreprise. La poursuite de son développement sera assurée par une croissance des affaires des magasins existants et, surtout, le développement à marche forcée du commerce online. I N D I C AT E U R S

2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

164

165

Effectif des collaborateurs

448

449

Ebitda (millions CHF)

12,1

10,1

Investissements (millions CHF)

1,9

5,7


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Migros Facts

Groupe Globus

Rendement toujours meilleur La concentration sur les enseignes fortes en Suisse s’est révélée un succès. En 2005, le groupe Globus est parvenu à augmenter encore son résultat.

Un climat propice à la consommation, la rénovation des magasins, le développement des assortiments et la stratégie en matière de marques ont permis aux sociétés du groupe Globus d’accroître nettement leur volume d’affaires en 2005. Le second semestre a été particulièrement animé, avec les meilleures ventes de Noël depuis des années. Tous les secteurs ont profité de l’engouement actuel pour les articles de prix et de grande qualité. Les grands magasins Globus (+2,5 %), Herren Globus (+5,2 %) et Interio (+2,2 %) sont parvenus à accroître leurs ventes sur des surfaces inchangées. Office World (+2,1 %) a augmenté son chiffre d’affaires sur un nombre de mètres carrés en légère hausse, tandis que les ventes en ligne ont connu une croissance de 15 %. Conjointement avec les recettes immobilières et autres produits, les entreprises du commerce de détail du groupe ont réalisé un chiffre d’affaires de 1,104 milliard de francs, soit +2,5 % sur une base comparable. La restructuration du groupe conduite en 2004 (fermeture d’Oviesse et de Globest) ainsi qu’une méthode comptable nouvelle pour l’établissement des chiffres d’affaires d’entreprises partenaires ont entraîné une baisse de 6,5 % des produits nets du groupe, à 1,106 milliard de francs. Libéré pour la première fois d’anciennes charges, le groupe a amélioré en 2005 son résultat au niveau de l’EBIT de 33,5 millions de francs à 35 millions de francs, dépassant ainsi les prévisions. Tant les entreprises du commerce de détail, soit Globus, Herren Globus, Office World et Interio, que la société immobilière Liegenschaften-Betrieb AG ont contribué à cette hausse massive. Dans toutes les unités du groupe, des projets d’amélioration de l’efficience ont permis une réduction des coûts d’exploitation par rapport à 2004. Résultat financier compris, le bénéfice du groupe après impôts s’est élevé au total à 33 millions de francs (2004: 13 millions de francs). Le plus grand projet 2005 fut la transformation totale du navire amiral du groupe à la Bahnhofstrasse à Zurich, pour une somme de 46 millions de francs. Rouvert à fin septembre après quatorze mois de travaux, le magasin a trouvé un nouveau lustre qui a enthousiasmé la clientèle. En particulier, la parfumerie déplacée au premier étage, îlot de bien-être et de beauté, a vu augmenter ses ventes. Complètement remanié, son assortiment a été enrichi de 70 nouvelles marques.


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Migros Facts

En 2006, des transformations sont prévues dans les magasins Globus de Lausanne (rez-de-chaussée) et Genève (habitat & ménage). La nouvelle stratégie de Herren Globus, visant une compétence encore plus grande en matière de mode et de service à la clientèle, a récolté ses fruits dans les points de vente importants de Bâle, Berne et Zurich. Dans le secteur vêtements business, les boutiques Hugo Boss agrandies ont vu leurs ventes exploser. Il en va de même des nouveaux Strellson Swiss Cross Shops, une exclusivité de Herren Globus pour la mode sport & loisirs. La chaîne prévoit d’étendre son réseau de vente. Un magasin a été rénové à Vevey. Office World a développé ses ventes en magasin ainsi que le commerce en ligne. A fin septembre 2005, le dix-huitième marché spécialisé à l’enseigne d’Office World a ouvert ses portes au Zugerland (Zoug), un centre d’achats particulièrement bien relié aux transports publics. D’autres sites sont recherchés dans la perspective de créer un réseau de vente à l’échelon national. La convivialité et l’assortiment du site office-world.ch-shop ont été encore améliorés. Interio a déménagé son magasin d’Emmenbrücke au centre d’achats Meierhöfli. Le nouveau point de vente au look jeune qui a ouvert ses portes en mars 2005 est un succès. Son aménagement servira de modèle pour d’autres rénovations. 2006 verra la transformation de l’Interio de Dübendorf, lequel réalise le plus fort chiffre d’affaires de la chaîne. Dans son ensemble, le groupe Globus a franchi une étape de plus dans l’amélioration de son assiette financière et de son rendement. Cette évolution confirme la justesse de la stratégie du groupe de concentrer les investissements sur ses enseignes fortes en Suisse que sont Globus, Herren Globus, Interio et Office World. En 2006, une nouvelle hausse du bénéfice est attendue.

E V O L U T I O N D E S C H I F F R E S D ’ A F FA I R E S N E T S s a n s T VA

Grands magasins Globus Herren-Globus Interio Suisse Interio Allemagne 1 Office World Autres 2 GROUPE GLOBUS SUR UNE BASE COMPARABLE

Oviesse/Globest 3 Changement de méthode comptable TOTAL GROUPE GLOBUS 1 2 3

2005 (MILLIONS CHF) 651,5

2004 (MILLIONS CHF) 635,6

65,2 258,1 9,0 101,2 19,6

62,0 252,5 11,6 99,2 16,5

1 104,6 1,4 – 1 106,0

1 077,4 69,4 36,0 1 182,8

Retrait du marché allemand Produits immobiliers et autres Restructuration du groupe (fermeture d’Oviesse/Globest)

I N D I C AT E U R S

2005 1 147,5

1 224,6

Effectif des collaborateurs (au 31.12)

4 715

4 751

Ebitda (millions CHF)

78,4

50,6

Investissements (millions CHF)

50,0

52,4

Chiffre d’affaires (millions CHF)

2004

ECART

+ 2,5 % + 5,2 % + 2,2 % – 22,3 % + 2,1 % +18,5 % + 2,5 %

– 6,5 %


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Migros Facts

Industrie Migros

Hausse des chiffres d’affaires malgré des prix à la baisse. Migros doit une partie de son succès aux produits novateurs mis au point en permanence par son industrie.

Malgré des baisses significatives de prix, l’industrie Migros a poursuivi sa croissance en 2005. Les ventes par le canal de Migros ont augmenté de manière réjouissante en dépit du développement soutenu de l’assortiment bon marché M-Budget, de la concurrence toujours plus forte des importations et de l’introduction de nouvelles grandes marques dans divers secteurs de l’assortiment. En pour cent, la hausse des volumes livrés se révèle plus importante que celle des chiffres d’affaires réalisés. On notera aussi que le transfert du commerce du café de la FCM à l’industrie a contribué également à sa croissance interne. Les ventes à la restauration se sont maintenues globalement au niveau de 2004. Celles du secteur des boissons étaient conformes à un été ordinaire. Les chiffres d’affaires de la viande, quant à eux, ont évolué positivement, même si, pour la volaille, les débats autour de la grippe aviaire n’ont pas arrangé les choses. Au titre des nouveautés, on mentionnera tout d’abord Delizio. Ce système ingénieux a littéralement fait s’envoler les ventes de café, sachant que plus de 100 000 propriétaires de machines à café Delizio se fournissent en capsules à Migros. Dans le domaine des produits précuisinés, les nouvelles lignes India et Risotto d’Anna’s Best se sont imposées. Le chiffre d’affaires réalisé avec de nouveaux articles de l’industrie Migros a atteint 448 millions de francs en 2005. L’innovation est importante pour Migros, raison pour laquelle ce volet d’activité occupe une grande place dans toutes les unités de production de la communauté. Le chiffre d’affaires net total de 4,53 milliards de francs correspond à une croissance de 2,9 %. On notera dans ce contexte que l’ensemble de l’industrie Migros a consenti en 2005 des baisses de prix représentant 55 millions de francs. Le renchérissement des matières premières, notamment les pics atteints par les noisettes et les amandes, n’a pu être répercuté que dans de rares cas. La croissance des ventes de l’industrie Migros se présente comme suit: canal de Migros 20,1 %, et exportations 20,1 %. Les chiffres d’affaires à l’exportation ont représenté 291 millions de francs. Des efforts importants ont été consentis pour s’imposer sur d’autres marchés, au-delà des deux principaux que sont l’Allemagne et l’Angleterre. Les ventes à l’étranger ont pris de l’ampleur à Jowa, Estavayer Lait et aux Entreprises Migros Birsfelden, ce qui est nouveau, tandis que les principales entreprises exportatrices que sont Chocolat Frey, Midor, Mibelle, Mifa et Bischofszell Produits alimentaires ont renforcé leurs positions. Bischofszell Produits alimentaires, Micarna, Mérat, Optigal et Scana sont actives en tant que fournisseurs de la restauration. Pour la première fois en 2005, Scana a livré des produits congelés dans toute la Suisse. Un test de vente de crèmes glacées a été réalisé à l’échelon d’une région. Ces activités seront intensifiées en 2006. Scana a souffert de la baisse générale des affaires avec la res-


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Migros Facts

tauration et les institutions. Ses ventes ont reculé de 2,2 %. Le total des livraisons directes des entreprises Migros à de gros consommateurs s’est élevé à 243 millions de francs (+2,2 %). Le projet « Avanti » d’amélioration de la compétitivité au travers d’une optimisation de la productivité et des coûts, initié en 2003 a été conduit à chef, du moins pour ce qui est de la phase analytique. Dans quelques entreprises, cela prendra encore un ou deux ans jusqu’à ce que le programme soit mis en œuvre. Les 200 millions de francs d’économies rendues possibles par « Avanti » ont permis de procéder aux baisses de prix consenties en 2005 et d’en envisager de nouvelles en 2006. Des programmes complémentaires sont déjà en route. En automne 2005, il a été décidé de fusionner Micarna SA et Optigal SA, les deux entreprises Migros actives dans le domaine de la viande, au début 2006. Cette mesure permettra d’exploiter d’importantes synergies au niveau du support à Courtepin et simplifiera le travail de marketing. Une organisation de projet, à laquelle participera la commission du personnel de la nouvelle entité, accompagnera jusqu’à fin 2006 les changements engendrés par la fusion. Conformément aux objectifs d’« Avanti », l’effectif du personnel a continué à diminuer malgré des volumes de production en hausse. 9990 collaborateurs en moyenne étaient employés en 2005 dans l’industrie Migros, soit 1,5 % de moins qu’en 2004. Quant à la formation d’apprenants, elle a pu y être intensifiée. Au total en 2005, 315 apprenants étaient initiés à quinze professions différentes. En 2005, le montant brut des investissements de l’industrie Migros a atteint 198 millions de francs. Les importants travaux d’agrandissement de Chocolat Frey et d’Estavayer Lait ont été achevés. Des projets d’envergure sont en cours de réalisation à Micarna, Optigal, Mibelle, Mifa et Jowa. A Mifroma, un plan stratégique a été mis en place, lequel devrait être mené à chef d’ici 2008. I NDUSTR I E M IGROS: CH I FFRES D’AFFAI RES NETS 2005 (millions CHF) Mérat & Cie. SA

18

Riseria Taverne SA

19

Walter Leuenberger SA

22 113

Seba Aproz SA

157

Mifa SA

167

Optigal SA

197

Mibelle SA Scana Lebensmittel SA

209

MBB SA

213 237

Midor SA

328

Mifroma SA

339

Chocolat Frey SA Bischofszell Produits alimentaires SA

424 657

Estavayer Lait SA

681

Micarna SA

745

Jowa SA 0

100

200

300

400

500

600

700


115

Migros Facts

BISCHOFSZELL PRODUITS ALIMENTAIRES SA

«Culinarium » plaît à la clientèle Commerce de gros et exportations compensent le recul enregistré sur le front du commerce de détail en Suisse. Les produits nouveaux ainsi que des améliorations apportées aux processus ont permis à Bischofszell Produits alimentaires de réaliser un brillant exercice dans un contexte pourtant difficile. La baisse des ventes de détail en Suisse a pu être largement compensée par l’augmentation des exportations et le développement du secteur « Bischofszell Culinarium », une organisation très active dans la vente aux gros consommateurs. Les unités commerciales stratégiques mets précuisinés, produits à base de pommes de terre et fruits ont connu une croissance réjouissante grâce à des concepts novateurs, tandis que les boissons enregistraient un recul. La mise au point de produits spécifiques pour chaque type de clientèle est une compétence que Bischofszell Produits alimentaires a continué de promouvoir en son sein et qui, demain encore, sera la clé de son succès.

producteurs suisses. Dans le secteur des pralinés, la croissance est réjouissante. Par ailleurs, toujours plus de confiseurs et de fabricants de biscuiterie et de crèmes glacées chez nous et à l’étranger utilisent les produits semi-finis de Chocolat Frey, notamment le chocolat de couverture. Dans le secteur des chewing-gums, le brillant résultat de 2004 a été une fois encore dépassé. En Suisse, le succès des chewing-gums M-Budget s’est confirmé. Quant aux exportations – 60 % de la production – elles ont à nouveau augmenté malgré l’énorme pression sur les prix. Grâce à la capacité d’innovation de Chocolat Frey, la clientèle a pu découvrir beaucoup de nouveautés en 2005, aussi bien dans l’assortiment standard que dans les produits saisonniers, pour Pâques et Noël. En outre, avec l’introduction de la ligne « Le Monde du Cacao », à base de fèves du Ghana, du Venezuela et d’Equateur, l’entreprise a répondu au trend actuel des chocolats « grand cru ». Les coûts exorbitants des noisettes et des amandes, de même que la pression sur les prix ont exercé une influence négative qui a pu être contrée par une nouvelle augmentation de la productivité et l’achèvement du projet d’extension du nom d’« Allegro ».

I N D I C AT E U R S

2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

424

422

Chiffre d’affaires (millions CHF)

339

319

292

372

Nouveaux produits

255

255

Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

15

10

868

909

CHOCOLAT FREY SA

I N D I C AT E U R S

2005

2004

Exportations (millions CHF)

92

71

Effectif du personnel (Ø annuelle)

748

755

ESTAVAYER LAIT SA

2005, l’année du chocolat !

L’innovation garante de succès

D’excellentes ventes de Noël et l’explosion des exportations ont permis de battre des records. Si le 1er semestre s’est caractérisé par une certaine retenue, le second, en revanche, a permis à Chocolat Frey de battre tous ses records de chiffres d’affaires et de volumes écoulés. Outre de très bonnes ventes de Noël, c’est une fois de plus une croissance considérable des exportations qui a fait de 2005 « l’année du chocolat ». Le chocolat de qualité supérieure a la faveur de la clientèle internationale. En matière d’exportations, ce sont avant tout les livraisons à la Grande-Bretagne et au Canada, mais aussi aux réseaux de distribution hors taxes qui ont pris une ampleur exceptionnelle. Sur le marché indigène des douceurs où il est numéro 1, Chocolat Frey a pu conserver sa nette avance sur les autres

Des produits inédits et de nouveaux marchés permettent d’accroître le chiffre d’affaires malgré les baisses de prix. Le marché suisse se caractérise par une baisse constante des prix. Néanmoins, Estavayer Lait a réussi à atteindre une croissance de plus de 3 %. La livraison de yogourts bio et de lait haute pasteurisation aux coopératives Migros a contribué à cet heureux résultat, de même que la mise en place de la plate-forme logistique des fromages suisse à pâte molle et le bon développement des ventes en ligne via le site LeShop.ch/migros-shop.ch. Au niveau des exportations, la Grèce et l’Espagne se sont ajoutées à la liste des marchés, et de grandes chaînes de distribution françaises ont pu être ga-


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Migros Facts

gnées en tant qu’acheteurs. Dans les produits nouveaux vendus sous la marque d’exportation haut de gamme « Swiss Delice » figurent des yogourts au lait de montagne et des boissons lactées Milk & Drink. Les nouveautés ont joué un rôle important au niveau du chiffre d’affaires, représentant 7 % de celuici. Figurent en bonne place les boissons lactées « Milk Mix » ainsi que l’extension de la ligne M-Budget au lait.

Afin de pouvoir continuer à garantir au quotidien leur haut niveau de qualité, les huit boulangeries régionales ont été certifiées en 2005 selon les standards BRC, parallèlement à la fabrique de pâtes et au moulin. 2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

I N D I C AT E U R S

745

733

Nouveaux produits

252

169

12

7 3 386

Exportations (millions CHF) I N D I C AT E U R S

Chiffre d’affaires (millions CHF) Nouveaux produits Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

2005

2004

657

637

16

76

6

5

622

598

Effectif du personnel (Ø annuelle)

3 319

MÉRAT & CIE. SA

Spécialités pour les restaurants JOWA SA

La saveur du pain frais Les articles de boulangerie cuits en continu dans les magasins ont toujours davantage la cote. Leader du marché suisse du pain et des produits de boulangerie, Jowa a renforcé une fois encore sa position et affiché une croissance record en 2005. La poursuite systématique de la stratégie axée sur la fraîcheur s’est révélée payante. Ainsi, en 2005, une nouvelle hausse du chiffre d’affaires a été réalisée grâce aux produits cuits sur place. Nombre de nouvelles stations de cuisson ont été mises en route tandis que l’assortiment a été revu et complété par des nouveautés attrayantes. Les 75 boulangeries maison et instore sont au cœur de la communication, parallèlement au concept « Pain Création ». En 20 05 ont aussi fortement contribué à la croissance les livraisons aux shops des stations-service Migrol – Jowa est le fournisseur des articles de marque à enfourner au point de vente – ainsi que les exportations. Concernant ces dernières, une collaboration a démarré avec une marque internationale. Jowa doit également son succès à plus de 200 produits novateurs, dont les pizzas fraîches à la recette renouvelée chaque mois, les spécialités de mille-feuilles, de nouvelles boules de Berlin, l’assortiment de pizzas « Passione », mais aussi des produits M-Budget tels que petits pains frais à mettre au four et pain toast. Si, d’un côté, les ventes ont quasiment doublé s’agissant des produits M-Budget, de l’autre, des prix record ont dû être payés pour des matières premières essentielles telles les noisettes et les amandes. Aussi, Jowa s’est appliquée à réduire ses coûts pour maintenir sa compétitivité.

Le spécialiste de la viande et préparations de viande pour la restauration étend progressivement ses activités à l’ensemble de la Suisse. 20 05 aura été le premier exercice complet depuis l’intégration de Mérat SA au sein de la communauté Migros. Des synergies importantes avec la maison mère Micarna ont déjà pu être exploitées en cours d’année, telle la concentration de certaines productions et l’uniformisation de procédures administratives. La légère baisse du volume écoulé par rapport à 20 04 (– 0,9 %) en est le résultat direct. Néanmoins, le chiffre d’affaires a augmenté grâce à des articles à forte valeur ajoutée. Fournisseur spécialisé de viande pour la restauration, Mérat approvisionne aussi bien les restaurants Migros que des tiers. D’entente avec Micarna, une stratégie a été mise au point en vertu de laquelle les activités de Mérat devraient s’étendre progressivement à l’ensemble de la Suisse et porter avant tout sur les produits « typiquement Mérat ». Un système de commandes automatisé pour les articles Mérat a été mis en place en décembre 20 05 au sein de la communauté Migros. En outre, SAP sera introduit à partir du 1er janvier 20 06 pour certains secteurs de l’entreprise. 2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

I N D I C AT E U R S

18

Effectif du personnel (Ø annuelle)

35

18 36


117

Migros Facts

MIBELLE SA

Croissance à l’étranger Déjà près de la moitié des ventes sont réalisées à l’exportation. En 2005, une nouvelle année difficile, Mibelle est parvenue à accroître son chiffre d’affaires de 2%. Pour le troisième exercice consécutif, l’importante croissance des exportations a permis de compenser la baisse des ventes en Suisse. L’an dernier, elles ont atteint 47% du chiffre d’affaires. Sur ses marchés étrangers, même s’il s’agit de volumes très modestes, Mibelle connaît une augmentation à deux chiffres là où les grandes marques de cosmétiques n’enregistrent que des hausses à un chiffre. L’introduction en trois vagues de produits de marque à Migros, le principal client de Mibelle, a fait sentir pleinement ses effets. Les produits Mibelle écoulés sous marques propres Migros sont désormais en concurrence directe avec les grands de la cosmétique à la capacité d’innovation rapide et aux énormes budgets publicitaires. Malgré tout, Mibelle a réussi à limiter la baisse de ses ventes dans les magasins Migros à un taux à un seul chiffre. Il est prévisible qu’avec la quatrième vague de produits de marque, la chute des livraisons de Mibelle aux coopératives Migros se poursuive. Grâce à une forte croissance de la productivité, Mibelle a pu rapatrier en Suisse des productions importantes. Cet effort d’amélioration du rendement a impliqué des suppressions de postes que la modeste hausse du chiffre d’affaires n’a pas permis d’éviter. 2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

I N D I C AT E U R S

197

194

Nouveaux produits

599

390

91

81 472

Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

477

A mi-année, le nouveau logo de Micarna a été rendu public. Le lien avec la communauté Migros est clairement exprimé. Le slogan choisi « Simplement meilleur » est une promesse faite à l’extérieur et une devise quotidienne à l’intérieur. Par ailleurs, l’identité visuelle de l’entreprise dans son ensemble a été revue. La qualité et la sécurité au travail ont été renforcées. Le nouveau concept d’hygiène oblige tous les collaborateurs et les cadres de Micarna SA à suivre régulièrement des séances d’information et des cours. En janvier 20 05, l’intégration du site de Courtepin dans le système SAP a été initiée. En outre, des optimisations des processus de production ont été menées à bien et deux nouvelles lignes d’emballage mises en route. Ces mesures visent à ce que le centre de compétence en matière de viande qu’est Courtepin soit équipé des dernières technologies. Sur le site de Bazenheid, la rénovation du centre de conditionnement des saucisses a été achevée à l’automne et, en octobre, le nouveau restaurant du personnel a ouvert ses portes. Au cours de l’été, l’abattoir des porcs SBAG à Bazenheid, dont Micarna est actionnaire, a été inauguré officiellement. Ses installations, les plus modernes d’Europe, notamment sur le plan de la robotique, sont aussi un modèle du genre en ce qui concerne le respect des animaux. Leur capacité d’abattage est de 360 porcs à l’heure. Le 1er janvier 2006, Optigal SA et Micarna SA fusionneront. Cette mesure permettra d’exploiter des synergies, de simplifier des processus et d’abaisser les coûts. Le 1er novembre 2005, Albert Baumann a repris les rênes de l’entreprise, succédant à Willi Enderli, parti à la retraite. I N D I C AT E U R S

Chiffre d’affaires (millions CHF)

MICARNA SA

Nouveaux produits Effectif du personnel (Ø annuelle)

2005

2004

681

654

29

69

1 484

1 483

« Simplement meilleur » Les jalons ont été jetés pour l’avenir du leader du marché de la viande en Suisse. En 2005, la branche suisse de la viande s’est fortement ressentie des changements structurels. Les réformes de la politique agricole, le processus de concentration et la guerre des prix se sont poursuivis à bon rythme. Dans cette conjoncture éminemment difficile, Micarna est parvenue à maintenir son leadership. Les volumes livrés en tonnes ont crû de 8,1 % et le chiffre d’affaires de 4,2 %.

MIDOR SA

Nouvelles parts de marché La production de crèmes glacées pour la restauration a permis d’ouvrir un nouveau débouché. Si le volume de production de Midor, en hausse de 1,4 % en 20 05, est révélateur d’une augmentation de ses parts de marché pour les biscuits, produits de boulangerie de longue conservation et crèmes glacées, la


118

Migros Facts

guerre des prix dans le commerce de détail influence néanmoins les chiffres d’affaires. Au total, les baisses consenties sur l’assortiment suisse représentent 2,5 %. Avec une part de marché en valeur de 46,8 % dans la biscuiterie, Migros s’attribue la part du lion. Il en va de même des crèmes glacées. Une fois encore, Midor a prouvé sa capacité de développer et de lancer sur le marché aussi bien des produits de la catégorie de prix M-Budget que des articles haut de gamme tels ceux des lignes Créa d’Or, Crème d’Or et Sélection. Avec les crèmes glacées « i gelati », Midor s’est assurée un nouveau débouché. En collaboration avec la filiale Migros Scana, un assortiment de quinze parfums de glace en emballage de 4 litres pour la restauration a été testé dans la région zurichoise. A même époque, un essai avec des articles d’achat impulsif a été réalisé dans deux installations de bains publics. Au vu des résultats réjouissants, la vente sera étendue à toute la Suisse en 2006. I N D I C AT E U R S

2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

237

238

Nouveaux produits

102

69

35

35

644

660

Exportations (millions CHF) Effectif du personnel (Ø annuelle)

des volumes écoulés. Par ailleurs, aux exportations de Mifa SA, s’ajoutent 8 millions de francs de chiffre d’affaires supplémentaires réalisés au travers de Swiss Industries GmbH, Division Mifa. Dans le secteur des graisses et margarines, Mifa a nettement gagné des parts de marché. L’ensemble de l’assortiment a été adapté aux aspirations des consommateurs en matière de diététique et de méthode de cuisson. Sur le marché des produits à base de beurre, le beurre mi-gras a enregistré une nouvelle progression et reste l’article leader dans la gamme des produits Léger. Le volume de ventes à des acheteurs en gros a sensiblement augmenté. Pour pratiquement tous les produits demandés, l’exigence de corps gras dépourvus d’acides trans a pu être satisfaite. I N D I C AT E U R S

2005

2004

157

158

Nouveaux produits

81

57

Exportations (millions CHF)

14

16 313

Chiffre d’affaires (millions CHF)

Effectif du personnel (Ø annuelle)

308

MIFROMA SA

Automatisation des lignes de production MIFA SA

Un éclat parfait Offrant le meilleur rapport qualité-prix, Total est le produit de lessive le plus vendu de Suisse. Sur le marché très convoité des produits de lessive, Mifa a réussi à gagner des parts de marché avec ses marques Total et Elan. Selon un sondage indépendant commandé par Promarca, Total, la marque la plus vendue de Suisse, brûle la politesse, en matière de rapport qualité-prix, à tous les grands groupes internationaux. S’agissant des produits pour lave-vaisselle, Mifa s’est distinguée avec les sachets de poudre Oxi-Speed, une nouveauté mondiale offerte sous la marque Handymatic. Cette formule inédite permet un dosage aisé de la poudre qui se dissout rapidement et assure un éclat parfait à la vaisselle, également dans les programmes de lavage courts. La demande internationale de produits de lavage et de nettoyage vendus sous marques propres est en hausse. Ainsi, Mifa fournit des produits « sur mesure » à des clients clés en Allemagne, France et Autriche, ce qui a entraîné en 20 05 également une augmentation

L’augmentation des ventes en ligne et le succès de la marque M-Budget ont compensé les réductions de prix. En Suisse, du fait de la pression concurrentielle, le marché du fromage s’est caractérisé par des baisses de prix. Néanmoins, Mifroma a enregistré de bons résultats en 2005, dus à deux facteurs principaux: le développement remarquable des ventes via LeShop. ch/migros-shop.ch et le succès sans cesse croissant de la ligne M-Budget, dont l’assortiment a été élargi à de nouveaux produits. Par ailleurs, la cote favorable dont bénéficie le fromage suisse en France a contribué à un excellent résultat des exportations. L’automatisation des lignes de production se poursuit. Celle de conditionnement du gruyère en particulier a subi un lifting complet, avec une installation de coupe entièrement robotisée. En septembre 2005, une réorganisation de la production a été entreprise afin d’optimaliser l’utilisation des lignes d’emballage. 2005 a vu également le démarrage du projet « Fromipac », incluant la construction d’installations automatisées de stockage des produits finis et une extension des surfaces de production.


119

Migros Facts

I N D I C AT E U R S

2005

2004

328

324

Nouveaux produits

65

50

Exportations (millions CHF)

10

7

239

254

Chiffre d’affaires (millions CHF)

Effectif du personnel (Ø annuelle)

MIFROMA FRANCE SA

Du fromage suisse pour la France Malgré la progression des hard-discounters, l’attrait pour les produits suisses de qualité demeure. Du fait de la progression constante des hard-discounters sur le marché français, la situation y a été très tendue en 2005, à l’instar de l’année précédente. Cependant, grâce à la qualité des produits et services de Mifroma ainsi qu’à sa solide implantation en France, on enregistre des hausses de tonnage pour toutes les variétés de fromages helvétiques. A noter que la pénurie d’emmental suisse a entraîné une augmentation du prix d’achat. La gamme des produits ultra-frais poursuit son essor. L’assortiment comprend plusieurs sortes de yogourts (brassés, au lait de montagne, bi-compartiments), ainsi que des desserts et des Milk-Drinks.

services ont permis de réaliser pour la première fois un chiffre d’affaires de quelque 30 millions de francs dans le commerce de gros des matières premières. Des possibilités de croissance se dessinent aussi dans le domaine de la restauration. En plus du café en grains, l’offre de produits en gros a été complétée par des champignons séchés et des épices. Sur certains marchés d’approvisionnement, les prix des matières premières ont pris l’ascenseur, pour se stabiliser à un haut niveau à fin 2005. Tel est le cas du café vert, des noisettes, des amandes et de nombreuses variétés d’épices. Toutefois, la politique d’achat à long terme a permis d’éviter jusqu’ici des hausses de prix importantes. 2005 a vu l’achèvement de plusieurs grands projets constituant des étapes marquantes dans le développement de MBB. C’est notamment le cas du système SAP, introduit dans toute l’entreprise au printemps. MBB a également obtenu les certifications BRC et IFS garantissant une plus grande sécurité alimentaire et donc aussi une meilleure traçabilité des produits. Un projet de renforcement de la productivité, achevé en décembre 2005, fournira à MBB les moyens d’affronter l’avenir. I N D I C AT E U R S

2005

2004

213

167

Nouveaux produits

13

19

Exportations (millions CHF)

11

6

358

328

Chiffre d’affaires (millions CHF)

ENTREPRISES MIGROS BIRSFELDEN SA (MBB)

Effectif du personnel (Ø annuelle)

Boom du café en capsules Chiffre d’affaires record grâce à une augmentation importante des produits destinés au commerce de détail. 2005 aura été le meilleur exercice de l’histoire des Entreprises Migros Birsfelden SA, tant en ce qui concerne le chiffre d’affaires que le rendement. Pour la première fois, les ventes ont franchi nettement la barre des 200 millions de francs. Les produits destinés au commerce de détail ont connu une croissance de loin supérieure aux attentes, soit + 18,5 %, grâce aux capsules Delizio et à de nombreuses nouveautés dans les domaines fruits secs, oléagineux et épices. Le café en grains suisse s’est imposé en Allemagne en 2005 aussi. Dans ce pays, les ventes ont plus que doublé du fait d’un élargissement de l’assortiment des produits haut de gamme sous marque d’exportation et de leur réseau de distribution. La proximité avec les marchés d’approvisionnement internationaux et une palette très complète de

OPTIGAL SA

Préparation de la fusion avec Micarna La grippe aviaire et sa forte médiatisation ont influencé le commerce de la volaille en 2005. Avec le décès en août 20 05 de Beat Schwander à la suite d’une crise cardiaque, Optigal a non seulement perdu son directeur, mais encore une personnalité très appréciée. Sous la direction de Lutz von Strauss, chargé d’assurer l’intérim, l’entreprise a pris une nouvelle orientation qui l’a conduite à fusionner avec Micarna SA au 1er janvier 2006. Parmi les facteurs qui ont milité en faveur de ce choix figurent notamment les nouvelles donnes du marché liées aux étapes 2007 et 2011 de la politique agricole, soit la suppression du contingentement des importations et l’ouverture des frontières. La fusion permettra aussi d’exploiter d’importantes synergies et d’optimiser les processus.


120

Migros Facts

Du fait de la propagation de la grippe aviaire, Optigal SA s’est retrouvée sous les feux des médias en automne 2005. Grâce à l’adoption d’un plan de mesures préventives échelonnées et à la diffusion d’informations claires, la confiance des consommateurs dans la volaille suisse Optigal a pu être renforcée. 2005 a également été marquée par la mise en œuvre de projets d’optimisation d’importance. Ainsi, dans le cadre du projet de construction Optifutura, certains secteurs de l’abattoir des volailles ont été rénovés et réorganisés dans une perspective d’amélioration de la qualité, de la productivité et de la gestion de l’entreprise. En mars 2005, Optigal a obtenu la certification BRC. La mise en service d’une nouvelle ligne d’emballage thermoformé pour la volaille a constitué une deuxième étape marquante. Grâce à cette nouvelle technologie, le produit est présenté dans un emballage moderne sur lequel figure toutes les informations nécessaires. Dans le cadre du processus IT/Logistique, une nouvelle cellule PPO (planification, production, ordonnancement) a été constituée afin d’optimiser la planification tout au long de la chaîne de valeur ajoutée, de la production de volaille vivante au magasin. La gestion centralisée de la marchandise congelée (ZWW TK) est également entrée en vigueur. Avec Optitrans, un projet de normes d’avant-garde au niveau suisse en matière de transport de volailles a été lancé. 2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

I N D I C AT E U R S

167

164

Nouveaux produits

154

178

Volume (tonnes)

0,2

0,2

Effectif du personnel (Ø annuelle)

438

495

RISERIA TAVERNE SA

De nouveaux produits s’imposent sur le marché Les tonnages écoulés augmentent, mais la guerre des prix bloque toute hausse du chiffre d’affaires. En 2005, le marché suisse du riz a crû en volume de +4,8 %. Cependant, les chiffres d’affaires stagnent du fait de la lutte concurrentielle. Migros est parvenue à augmenter sa part de marché du riz en volume de 1,5 point de pourcentage. Les records de vente sont le fait des riz M-Budget, Max Havelaar, bio et de diverses variétés à risotto. L’assortiment a été complété par trois nouvelles sortes. Les exportations n’augmentent que lentement. De nouveaux produits de marque « la riseria » destinés à l’étranger ont été développés: trois sortes de riz or-

dinaire, trois mélanges secs avec tous les ingrédients de mets prêts à être servis et trois plats à réchauffer. Une installation performante de conditionnement du riz a été mise en service pour les ventes en gros. En automne, un audit complémentaire pour l’obtention de la certification ISO et BRC s’est déroulé avec succès. 2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

I N D I C AT E U R S

19

20

Nouveaux produits

11

9

Exportations (millions CHF)

0,3

0,5

Effectif du personnel (Ø annuelle)

24

25

SEBA APROZ SA

Nouveau record de ventes d’eau Avec 215,8 millions de litres d’eau écoulés en 2005, le volume des ventes de 2003 – l’année de la canicule – a été dépassé. Le chiffre record de la fameuse année 2003 a été battu en 2005 dans la mesure où 215,8 millions de litres d’eau ont été vendus. Cette croissance exceptionnelle de 5,7 % par rapport à 20 04 a renforcé le leadership de Seba Aproz sur le marché. Les ventes d’eau minérale M-Budget ont augmenté de 45 % en volume. Le chiffre d’affaires total en francs, en revanche, n’a pas suivi cette croissance (– 0,5 %). Pour faire pièce à la compression de son chiffre d’affaires, Seba Aproz a renforcé sa compétitivité grâce à une bonne maîtrise des charges et à une nette amélioration de sa productivité (+12,5 %). Seba Aproz investit aussi dans son avenir. La construction d’un nouveau bâtiment initiée en 20 05 permettra de séparer les activités de soufflage et de remplissage des bouteilles. Prévue dans le courant du quatrième trimestre 20 06, la mise en service de ces locaux garantira une organisation optimale du flux des marchandises ainsi que le soufflage en ligne de tous les flacons. I N D I C AT E U R S

Chiffre d’affaires (millions CHF)

2005

2004

113

114

7

7

Exportations (millions CHF)

0,3

0,3

Effectif du personnel (Ø annuelle)

157

166

Nouveaux produits


121

Migros Facts

WALTER LEUENBERGER SA

La moutarde des gourmets Une offre de moutarde plus riche et un nouveau design ont fortement contribué à l’augmentation des ventes. L’assortiment de moutardes a été repensé tant au niveau du design que de l’offre. Grâce à la nouvelle palette d’articles lancée en août 2005, les ventes ont crû de plus de 10 %. En outre, la moutarde M-Budget en tube de 300 g est venue compléter la ligne à prix discount. A l’enseigne du « Connaisseur », six variétés de moutarde correspondant à des goûts spécifiques ont fait leur apparition. Avec les produits de marque français « Reine de Dijon » et l’« Original Münchner Weisswurstsenf », les amateurs de moutarde disposent désormais d’un vaste choix.

En matière de pâtes alimentaires, le transfert de la production des articles de longue conservation à Jowa SA a été réalisé. Désormais, la fabrication de spaghettis, linguines et maccaronis Migros est concentrée à Buchs où, courant 2005, les installations les plus modernes d’Europe ont été construites. Malgré ce déplacement, le chiffre d’affaires de Walter Leuenberger SA s’est maintenu grâce à de nouveaux produits et au développement des exportations. Le déménagement du dépôt de produits finis au Centre de distribution Migros de Suhr a permis de réduire considérablement les frais de logistique. I N D I C AT E U R S

2005

2004

22

23

Nouveaux produits

8

35

Exportations (millions CHF)

5

5

45

46

Chiffre d’affaires (millions CHF)

Effectif du personnel (Ø annuelle)


122

Migros Facts

Entreprise commerciale au sein du groupe industriel

SCANA ALIMENTATION SA

Assortiment uniforme pour la Suisse Le centre suisse de compétence pour l’approvisionnement de la restauration s’est lancé également dans le commerce des surgelés. Le climat de la consommation dans le secteur de l’approvisionnement de la restauration est resté plutôt morose. Ce d’autant que les intempéries en Suisse centrale ont nui au tourisme. Résultat: les chiffres d’affaires se sont révélés inférieurs à ceux de 2004. En revanche, les ventes aux institutions ont légèrement augmenté. Par ailleurs, les livraisons aux restaurants des coopératives Migros et cantines du personnel des entreprises du groupe Migros se sont développées de manière réjouissante. Toutefois, l’ambitieux budget global n’a pas pu être tenu. En mai 2005, Scana s’est lancée dans la distribution de produits surgelés. Ainsi, la société est en mesure d’offrir un assortiment complet de produits destinés à la restauration dans les trois secteurs que sont les articles surgelés, réfrigérés et à température ambiante. En outre, il est prévu d’ajouter la vente de crèmes glacées en 2006. Ce faisant, Scana Alimentation SA satisfera un désir fréquemment exprimé par la clientèle de pouvoir effectuer tous ses achats en une seule opération et de réduire ainsi la charge de travail.

L’agrandissement du dépôt de Regensdorf a été achevé en octobre 20 05. Ces travaux ont permis d’améliorer le secteur de la réception des marchandises. En outre, Scana dispose désormais de la place de stockage indispensable en vue de l’introduction dans son offre d’importants assortiments supplémentaires sur le plan stratégique. Une palette comprenant avant tout des produits de boulangerie, des boissons, des articles non-food et de kiosque, mais aussi de nombreuses productions de l’industrie Migros. Le dépôt de Romanel s’étant révélé trop petit pour accueillir les nouvelles gammes d’articles, décision a été prise en octobre 2005 de le fermer et de le transformer en une simple antenne. Depuis février 2006, le commissionnement sera assuré centralement à Regensdorf et la marchandise amenée au fur et à mesure par des navettes à Romanel. Cette concentration dans la région zurichoise simplifiera la logistique et la rendra plus performante. Elle permettra aussi l’offre d’un assortiment uniforme dans toute la Suisse. I N D I C AT E U R S

2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

209

213

Effectif du personnel (Ø annuelle)

224

216


123

Migros Facts

Entreprises de services

Hotelplan SA

L’e-business en constante progression Au vu du rôle croissant d’Internet en tant que canal d’information et de réservation, Hotelplan a repris la majorité du plus important portail touristique en ligne de Suisse.

En matière de voyage, les habitudes de la clientèle ont évolué. Ce phénomène observé depuis quelques années s’est accentué en 2005. L’avènement d’Internet en tant que canal pour l’information et les réservations a été déterminant à cet égard. Les forfaits classiques continuent à perdre du terrain. En 2005, l’industrie du voyage s’est trouvée à nouveau confrontée au terrorisme et aux caprices de la nature dans les pays de destination. Le bénéfice du groupe s’est hissé à 16,1 millions de francs malgré un chiffre d’affaires en baisse de 3,6 % (1,728 milliard de francs). La marge brute est en légère hausse et les charges ont diminué. Le groupe Hotelplan a vendu 1,89 million d’arrangements, soit 5,4 % de moins qu’en 2004. Malgré un recul des ventes en Hollande et en Italie, la part des sociétés étrangères au produit global s’est renforcée pour atteindre 58,6 %. Cela surtout grâce à l’heureux développement de la société anglaise Inghams Travel. Les attentats au bord de la mer Rouge ainsi que les catastrophes naturelles en Asie du Sud, sur la presqu’île du Yucatan et dans les régions du sud des Etats-Unis ont eu des répercussions négatives principalement auprès de la clientèle suisse et italienne. Grâce au développement réjouissant de www.hotelplan.ch, mais aussi et surtout à la reprise de la majorité du capital de Travelwindow AG, exploitante de travel.ch, principal site suisse de réservation de voyage en ligne, Hotelplan s’est assuré le leadership dans ce secteur en pleine expansion. Sous la marque T-Club, Hotelplan Italie s’est lancée en 2005 dans l’offre de petits hôtels et centres de vacances de luxe dans des sites de premier ordre. La philosophie du T-Club correspond à un besoin croissant de vacances individualisées dans le créneau haut de gamme. Sept T-Clubs ont ouvert leurs portes aux Maldives, à Belize, à Antigua, à l’île Maurice, au Kenya, au Maroc et en Egypte. D’autres suivront en 2006 en Basse-Californie, à Mykonos, en Sardaigne et au bord de la mer Rouge. Lorsqu’il réserve ses vacances, le Suisse s’y prend désormais de moins en moins à l’avance et fait montre de plus de spontanéité, d’individualisme et de souplesse. Avec le Travel Mart ouvert à Bâle, Hotelplan Swiss Group a créé un nouveau style d’agence de voyages dans notre


124

Migros Facts

pays. Il s’agit d’une vaste salle sans enseignes où la clientèle a à sa disposition le plus vaste choix de brochures de Suisse, de la documentation de voyage et un accès Internet, et peut aussi se faire conseiller sans engagement. La reconstruction en cours des infrastructures dans les régions touristiques victimes du tsunami est aussi surprenante que réjouissante. Convaincu par la qualité de ces destinations, Hotelplan a proposé durant la saison d’hiver 2005/06 le seul vol non-stop pour Phuket depuis la Suisse avec sa propre compagnie aérienne Belair. I N D I C AT E U R S

2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

1 728

1 792

Effectif du personnel (Ø annuelle)

3 109

3 164

Ebit (millions CHF)

26,7

24,9

LIMMATDRUCK SA

Célébration de deux grands anniversaires Dans le domaine des emballages, l’entreprise a travaillé au renforcement de son leadership en Suisse et à l’étranger. En 2005, Limmatdruck a célébré ses 60 ans et sa filiale Zeiler ses 75 ans. Les temps forts de ce double anniversaire auront été une grande soirée avec les clients et une autre, émouvante, avec les collaborateurs. A cette occasion aussi, deux contributions de sponsoring ont été remises, l’une à l’artiste connu Bruno Weber, de Spreitenbach, pour achever la réalisation de son « Wassergarten » et l’autre à la commune de Köniz pour l’œuvre « The Guardian », de l’artiste Margret Hugi-Lewis. Le secteur des emballages s’est concentré sur le développement de son leadership en Suisse et à l’étranger. Dans cette perspective, une nouvelle rotative six couleurs a été acquise. La participation à Interpack, la plus importante foire internationale de l’emballage, dans le cadre de l’alliance Copaco, a permis le développement des activités d’exportation. Cette année à nouveau, un emballage s’est vu attribuer le Swiss Star très convoité de l’Institut suisse de l’emballage SVI et le World Star décerné par la World Packaging Organization pour un emballage hexagonal avec une fermeture par torsion. Le secteur Media Services a été réorganisé. Un certain nombre de postes de travail ont été déplacés de Spreitenbach à Zurich. L’administration des

abonnements de « Cuisine de Saison » a été confiée à un prestataire de services extérieur. Les nouveaux Media Services comprennent désormais les trois secteurs d’activité Electronic Production/Print Services, Digitalprinting/Lettershop et Service Center. I N D I C AT E U R S

2005

2004

Chiffre d’affaires (millions CHF)

243

227

Effectif du personnel (Ø annuelle)

572

569

20,6

21,3

6,2

9,7

Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)

MIGROL SA

Prix en constante hausse Les services annexes, dont les convenience shops, jouent un rôle toujours plus important. Le secteur d’activité clé de Migrol – à savoir la distribution d’huiles de chauffage et de carburants – a été marqué en 2005 par un renchérissement des produits de plus de 40 % comparativement à 2004. Ce bond a été ressenti tout particulièrement par les utilisateurs de mazout. S’agissant des carburants, le phénomène a été amorti par la taxe fédérale, qui représente avec la TVA plus de 50 % du prix à la colonne. Toujours est-il qu’après les tornades qui ont dévasté le sud des EtatsUnis, le litre d’essence sans plomb a coûté plus de Fr. 1.80. Un record historique! Les utilisateurs d’huile de chauffage, qui se sont faits à l’idée de la hausse des prix, ont passé à nouveau


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Migros Facts

commande en fonction de leurs besoins effectifs. Cela a conduit en 20 05 à une amélioration très nette des ventes de mazout. Etant donné la faible capacité d’exploitation de nouvelles ressources pétrolières et de raffinage dans les pays producteurs, on ne saurait tabler sur un retournement de tendance à bref délai sur le front des prix. En 20 05, le nombre de stations-service a diminué de quatre unités pour tomber à 317, mais le volume écoulé de carburant s’est maintenu au niveau de 2004. En revanche, les services annexes tels que shops, car wash et ateliers de réparation ont connu un regain de dynamisme, avec un chiffre d’affaires de quelque 220 millions de francs (+3,8 %), dont 175 millions réalisés uniquement par les convenience shops. Pour ce dernier secteur d’activité, la signature du contrat de jointventure avec Valora SA en juin 2005 sur l’exploitation commune du « format » de magasins Avec pour les produits convenience est importante. Après la phase de planification menée en grande partie à chef, le format Avec assurera une présentation uniformisée des convenience shops, avec un assortiment de produits Migros dans les stations-service Migrol et les petits magasins de gare (jusqu’à 120 m2). L’offre de Greenlife Plus, un carburant écologique (diesel avec 5 % d’ester méthylique de colza) lancé en 2004 dans quelques stations-service seulement, a pu être considérablement élargie jusqu’à fin 2005. A terme, ce produit sera proposé dans toutes les stations-

service sur un axe allant de Genève à Winterthour ainsi que dans la région bâloise. Migrol est ainsi la première compagnie pétrolière à offrir sur une large échelle un carburant contenant des composants végétaux pour tous les véhicules diesel. Depuis la mi-2005, il est possible de collectionner les points Cumulus sur les paiements effectués à toutes les caisses des shops des stations-service, quel que soit le moyen de paiement utilisé (espèces, cartes de débit et de crédit, ou Migrolcard). En 20 05, la plus grande partie des investissements a été affectée une fois de plus au réseau de stations-service. Outre la rénovation et la création de stations, la mise à niveau technique des caisses et des installations de lavage a fait l’objet de beaucoup d’efforts. Mais l’extension du réseau de stations-service se heurte désormais à un nouvel obstacle, dans la mesure où les autorisations de construire sont de plus en plus souvent contestées en justice. Il en résulte que, malgré une importante liste de nouveaux sites possibles, les travaux de construction sont retardés et, avec eux, les nouvelles ouvertures. 2005 1 417

2004

Vente (en milliers de m3)

I N D I C AT E U R S

Chiffre d’affaires (millions CHF)

1 464

1 248

302

318

Effectif du personnel (Ø annuelle) Ebitda (millions CHF) Investissements (millions CHF)

1 415

39

40

18,0

15,3


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Banque Migros

Prix cassés dans le secteur des opérations sur titres La Banque Migros a connu un bon développement en 2005, renforçant encore sa position sur le marché.

En 2005, le marché bancaire suisse a présenté deux grandes caractéristiques. D’un côté, l’évolution positive de la conjoncture économique et la reprise de la bourse ont restauré la confiance des investisseurs privés et institutionnels. Pour les banques, il en est résulté des volumes d’affaires accrus. En outre, au vu du risque de crédit très favorable, notamment en raison de taux d’intérêt bas, celles-ci ont pu réduire leurs provisions et les pertes essuyées ont été moindres. D’un autre côté, la concurrence entre banques s’est encore intensifiée. Sur le marché des services financiers, face à une demande qui n’augmente que faiblement, on constate en Suisse la présence d’un grand nombre de concurrents avec des offres relativement homogènes. Il en résulte nécessairement une pression sur les marges. Dans le secteur des crédits, un tel contexte a pour autre conséquence aussi d’inciter à prendre des risques inconsidérés dont les effets négatifs ne se feront sentir que plus tard. En la matière, il n’y a qu’une seule devise: s’en tenir aux principes d’une solide politique de crédit et ne pas faire l’impasse sur les exigences strictes à maintenir en matière de solvabilité des débiteurs et de solidité des garanties. En 2005, la Banque Migros a connu un bon développement et réussi à renforcer sa position sur le marché. L’effectif des clients et le total de leurs avoirs, de même que le volume des prêts ont augmenté. Il est réjouissant de constater aussi que toujours plus de clients lui confient l’administration de leur dépôt de titres. En 2005, leur nombre a augmenté de 38 %, ce qui témoigne de la confiance de la clientèle dans la compétence et le sérieux de l’établissement. Depuis toujours, la Banque Migros est connue pour ses conditions avantageuses. S’agissant des hypothèques variables et une grande partie de la palette des comptes d’épargne, elle conserve son leadership en matière de taux. L’an dernier, elle s’est avisée de casser les prix également dans le domaine des opérations sur titres. Pour la première fois en Suisse, un institut bancaire applique un tarif unique de 100 francs seulement pour les ordres d’achat et de vente de titres donnés via le conseiller à la clientèle, et de 40 francs seulement pour les mandats confiés via Internet. Comparativement à l’exercice précédent, le bilan révèle une croissance de 1,9 %. Avec un total du bilan de 28 milliards de francs, la Banque Migros compte au nombre des dix plus grandes


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banques du pays. Grâce à d’intenses efforts de vente, les produits d’exploitation ont pu être augmentés de 5 %. Les trois sources principales de recettes (intérêts, commissions et opérations de négoce) ont toutes contribué à ce résultat réjouissant. A noter le produit du négoce a profité de la vigueur de la bourse. De leur côté, les coûts ont accusé une hausse de 5,5 %, si bien que le bénéfice brut s’est accru de 4,6 %. Quant au bénéfice net, il totalise 87 millions de francs. Un indicateur important pour apprécier l’efficience de la banque est le rapport entre les charges et les produits d’exploitation (cost/income ratio). En 2005, il a grimpé à 48,6 %: ce taux excellent place la Banque Migros parmi les meilleurs instituts bancaires à cet égard. La croissance des affaires et le bon rendement ont permis de renforcer l’effectif des collaborateurs. Il comprend désormais 22 unités de plus pour atteindre un total de 1124. La Banque Migros a investi des sommes considérables pour son développement futur. A Bülach, Frick, Genève et Uster, cinq succursales ont débuté leurs activités. En 2006, deux nouvelles ouvriront leurs portes à Soleure et à Sursee. La stratégie de la banque s’agissant de la clientèle Entreprises a été revue, avec une concentration des compétences dans cinq pôles régionaux. Un rating professionnel pour l’évaluation de la solvabilité et des risques attachés aux transactions a été introduit, et la fixation des conditions de crédit a lieu désormais systématiquement en fonction des risques (risk-adjusted pricing). Pour améliorer l’efficience et la qualité des services, des progrès marquants ont été réalisés au niveau de l’optimisation des processus internes, de la standardisation et du soutien dans les activités clés de la banque. En particulier, la plateforme informatique a été modernisée. Cette tâche a été assurée par Real Time Center (RTC), à Berne, une entreprise de services créée par plusieurs banques et à laquelle la Banque Migros confie le développement et l’exploitation de son système informatique. La Banque Migros est bien outillée pour affronter l’avenir. A son avis, les perspectives pour l’année 2006 sont positives. I N D I C AT E U R S

Total du bilan (millions CHF)

2005 28 000

2004

27 410

Produits d’exploitation bruts (millions CHF)

528

503

Charges d’exploitation (millions CHF)

242

229

Bénéfice brut (millions CHF)

286

274

87

83

Bénéfice annuel (millions CHF) Fonds propres (millions CHF) Rendement sur fonds propres (en %) Nombre de clients Effectif du personnel (converti en emplois à 100%)

1 943

1741

13,7

14,6

710 000

701 000

1 124

1 102


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Logistique et informatique

CENTRE DE DISTRIBUTION MIGROS DE SUHR (MVS )

ont permis de modifier nettement le rapport entre collaborateurs fixes et personnel temporaire en faveur des engagements fixes.

Une année record L’efficacité a substantiellement augmenté, d’où une incidence durable sur les frais d’exploitation. Fait marquant de l’année, l’extension de l’installation d’assemblage existante a entraîné une augmentation de 30 % des prestations du centre de distribution Migros de Suhr (MVS). Il s’est agi là d’une des mesures du programme d’accroissement de l’efficacité lancé en 2004 qui s’est clos en beauté en décembre 2005. Résultat? Une hausse substantielle de la productivité en comparaison avec les années antérieures se traduisant à long terme par un allégement annuel de 14 millions de francs en frais d’exploitation. 2005 a également été l’année de tous les records. On a par exemple atteint les valeurs maximales de 9649 palettes en un jour, livrées à l’aide de 55 wagons et de 260 camions. En moyenne, 215 000 unités commerciales ont été assemblées par jour, 4725 palettes livrées aux points de vente ou aux plates-formes régionales de Migros à l’aide de 170 camions et 30 wagons. Des valeurs records ont aussi été enregistrées dans la livraison de marchandises au MVS: 3082 palettes acheminées avec 98 wagons et 2692 palettes livrées sur 107 camions. Signalons encore d’autres valeurs journalières de pointe dans les livraisons d’offres spéciales, à savoir 619 0 0 0 unités commerciales et 7181 palettes. Dans l’ensemble, le volume (unités commerciales) a augmenté de 2,5 % par rapport à l’année précédente, les paramètres de qualité et les « service levels » ont été améliorés et stabilisés à un niveau élevé. La nouvelle organisation impliquant un management inédit et une politique modifiée du personnel a permis d’adapter les structures de personnel aux besoins actuels et de lancer des modèles de service des équipes socialement supportables. Ces innovations

CENTRE DE DISTRIBUTION MIGROS DE NEUENDORF (MVN)

La fin du grand chambardement Il a été possible d’augmenter encore la productivité sur la toile de fond de phases de réorganisation complexes. En 2005, l’assortiment de produits réfrigérés a été le dernier à se rattacher au système de la gestion centralisée des marchandises (ZWW). Cette réorganisation a pu se faire sans interruption des livraisons grâce à des engagements spéciaux. Cela met avec succès un terme au passage de l’ensemble du groupe au système ZWW. Depuis la mi-2005, les prestations logistiques du domaine des articles réfrigérés ne sont plus compensées sur la base d’un tarif en pour cent de la valeur des marchandises livrées mais sur celle des prestations offertes. Ce tarif axé sur le processus et la prestation doit permettre, en collaboration avec le marketing FCM et l’industrie Migros, d’optimiser et donc de rendre plus avantageuses toutes les procédures le long de la chaîne de valeur ajoutée. En novembre 2005, le nouveau centre logistique de Volketswil pour les textiles suspendus a pu être mis en exploitation dans les délais prévus. L’installation mise en place a une capacité suffisante pour suspendre 582 0 0 0 pièces d’habillement et dispose d’un tri automatique ventilant les habits en fonction des points de vente. Cette solution permet de livrer désormais dans la Suisse entière tous les textiles, suspendus ou couchés, à partir d’un emplacement, ce qui comprime nettement les frais logistiques. La production de marchandises à des prix débités a augmenté de 0,5 % pour atteindre 3,136 milliards


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de francs. La productivité a pu augmenter de 4,6 % en dépit de phases de réorganisation complexes, ce qui a exercé une incidence positive sur le résultat obtenu.

LOGISTIQUE ET TRANSPORT

Les volumes de transport continuent de croître Des pannes importantes du réseau ferroviaire ont provisoirement mis davantage de marchandises sur les routes Les rênes du domaine de direction de la logistique des transports de la Fédération des coopératives Migros ont été remises à Bernhard Metzger à compter du 1er février 2005.

transport intelligent en termes écologiques et économiques a pu par exemple être mis sur pied avec les coopératives Migros dans le domaine des importations de bananes. Il permet d’appeler chaque semaine des compositions entières de trains de bananes de Bremerhaven directement dans les coopératives Migros. En collaboration avec le marketing FCM et en analogie avec le projet « Natro », la FCM a inscrit dans son manuel des achats que les achats futurs – transports transfrontaliers compris – devraient être davantage réalisés sur base « FCA » (free carrier) ou « FOB » (free on board). En tant qu’importateur et transporteur suisse majeur, Migros bénéficie de conditions préférentielles auprès de partenaires de transport et de compagnies maritimes et, vu les volumes commandés, peut aussi charger outre-mer des conteneurs groupés propres. Une telle approche permet d’optimiser les frais et la qualité de transport depuis le lieu de provenance ou depuis le lieu de production jusque sur l’étagère.

Transports nationaux Les volumes transportés à l’intérieur du pays ont encore augmenté par rapport à l’an dernier. Avec un maximum de 400 wagons par jour, Migros est restée le premier client privé de CFF Cargo en Suisse. La panne de courant et les inondations qui ont paralysé le réseau ferroviaire suisse pendant plusieurs jours ont placé l’organisation de la logistique des transports devant des défis extraordinaires. Les flux de marchandises ont dû être davantage transférés vers la route à court terme afin que les clients de Migros ne perçoivent pas d’effets fâcheux et afin de garantir à tout moment la disponibilité de l’assortiment sur les étagères des points de vente. Les paramètres stratégiques pour la logistique nationale de transport de Migros ont été définis dans le projet d’optimisation nationale des transports (Natro) adopté par le comité commerce de détail au début décembre et mis en oeuvre dès le 1 er janvier 2006. L’objectif est de poursuivre l’optimisation des opérations de transport et de réduire les coûts. Les responsabilités incombant au domaine des transports dans la communauté Migros ont en outre été réglées sur une base contraignante.

Pannes électriques interdites

Transports internationaux L’introduction du statut du « destinataire autorisé » dans les centrales de distribution de Neuendorf (NonFood) et Volketswil (textiles) a été synonyme d’optimisation du processus de dédouanement, ce qui a substantiellement réduit les temps de transit pour les marchandises importées et les coûts liés à cette procédure. Il a été possible de poursuivre l’optimisation des procédures de transport surtout pour les marchandises en provenance d’Extrême-Orient. Un procédé de

Les systèmes IT de Migros présentent une disponibilité maximale, même si l’électricité vient à faire défaut. C’était le 22 décembre 2005, deux jours avant Noël. A 5 heures du matin, de larges secteurs de la ville de Zurich connurent une panne de courant. Le black-out dura jusqu’à 6 heures et demie. Or le centre de calcul de Migros se trouve dans le périmètre concerné. Tous les ordinateurs tournaient à plein régime car c’est pendant cette période que sont calculées et traitées les positions de ravitaillement de marchandises pour la

Management des engins échangeables Migros (MEEM) Centralisant la gestion de plus de 7 millions d’engins réutilisables dans la communauté Migros, le nouveau management des moyens de transport lancé le 1er janvier 2005 s’est développé positivement comme on s’y attendait sur le plan de la qualité et a même moins coûté que le stipulaient les exigences à ce sujet. Il a été possible d’augmenter le nombre des partenaires intéressés de 15 % en cours d’année. Ils sont désormais au nombre de 700 en tout. La mise en œuvre du système d’information pour engins échangeables (TGIS) – développé en tenant compte des spécifications de Migros en collaboration avec une filiale de La Poste Suisse, Yellowworld – a connu un franc succès.

SERVICES IT


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livraison des assortiments d’épicerie, des articles nonfood et near-food de tous les points de vente Migros de Suisse. De plus, à partir de ce moment de la journée, les entreprises industrielles Migros ont besoin de données de production essentielles. C’est le moment où les systèmes tournent vraiment à pleine capacité. Quand elles avaient encore du courant, les stations de radio firent l’annonce suivante: « 22 0 0 0 ménages et entreprises sans électricité, trams et trolleybus paralysés ». Mais le centre de calcul de Migros continua à ronronner. Par quel prodige? Le système dit USV (accumulateurs au service d’une alimentation en courant sans interruption) testé au moins quatre fois par an reprend immédiatement les tâches du réseau électrique et en une fraction de seconde empêche toute panne. Simultanément, le moteur diesel, toujours maintenu à la température de fonctionnement, se met en marche. Il remplace immédiatement le système USV et assume l’alimentation électrique des ordinateurs en production et des principales stations de travail jusqu’à ce que le courant soit à nouveau rétabli à la prise électrique. Cadencé à la minute, l’approvisionnement en données des entreprises de distribution, des centrales d’exploitation, des entreprises industrielles, des points de vente et des postes de travail administratif a pu de la sorte être garanti. Les linéaires des points de vente n’ont manqué de rien pendant ces journées précédant Noël. Cet exemple montre toute l’importance d’une disponibilité maximale des systèmes IT. En 2005, la disponibilité du système IT mesurée en détail des applications majeures a été de 99,97 %, ce qui signifie un temps de panne non prévue cumulé de 2 h 30 sur l’année entière pour une exploitation de 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Une telle prouesse a été rendue possible grâce aux systèmes fournissant du courant de secours et aux ordinateurs IT installés de façon redondante. Le 13 juin 2005, l’obtention d’un grand objectif a pu être fêtée: ce jour-là en effet, les produits réfrigérés ont été rattachés comme dernier assortiment d’une longue chaîne au système SAP-Retail-ZWW et mis en exploitation à grande échelle sur l’ensemble du territoire national. La touche finale d’un énorme projet d’uniformisation IT a pu ainsi être apportée deux ans avant le délai de réorganisation prévu. Divers ajustements fins ont été encore réalisés sur le système en 2005. Ils ont été essentiellement centrés sur les processus de service à la clientèle dans le domaine du marché spécialisé et sur l’exploitation des données. Après une consolidation intermédiaire impliquant le développement de fonctions supplémentaires, la dif-

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fusion du système de caisse unifié dans l’ensemble des 10 coopératives Migros a repris dans le «Competence Center» de Migros Lucerne et a été activé à un rythme soutenu. A l’heure actuelle, 66 % de toutes les caisses ont été mises à niveau et, dans six coopératives Migros sur dix, entièrement mises en exploitation. La diffusion du système SAP-Retail pour les assortiments fraîcheur est de la compétence de Migros Aar. A côté des coopératives déjà équipées de Migros Aar, Migros Lucerne et Migros Zurich, la coopérative de Suisse orientale recourt également au système depuis octobre 2005. Les préparatifs dans trois coopératives romandes vont bon train. Plus rien ne va sans installations de télécommunication performantes chargées d’assurer un transfert toujours croissant de données, doublant tous les six mois. On s’est ici engagé sur de nouvelles pistes qui ont eu une incidence extrêmement positive sur les largeurs de bande disponibles et les coûts. Depuis l’automne 2005, le trafic de données dans l’ensemble du groupe Migros est le fait de deux prestataires performants disposant de la technologie la plus moderne au lieu d’un seul jusqu’à présent. De nombreuses entreprises suisses ont entre-temps suivi cet exemple. Pendant cinq ans, toutes les activités IT se sont concentrées sur le renouvellement et l’unification du paysage IT de Migros dans les applications de l’activité principale pour le commerce et l’industrie. De nouveaux systèmes unifiés ont pu être mis en exploitation en 2005 pour d’autres domaines. On pense à cet égard au système SAP-Campus pour les Ecoles-clubs, un système fonctionnant sous la régie de Migros Suisse orientale et qui a aussi été mis avec succès en service dans les 10 centres d’Ecoles-clubs équipés de quelque 120 stations de travail couvrant toutes les fonctions d’une administration d’école. La diffusion du système dans les Ecoles-clubs d’autres coopératives Migros est en cours. A côté d’autres entreprises industrielles et centres de distribution Migros, et de la FCM, des entreprises comme le MVN, MBB, Scana et la Banque Migros recourent depuis 2005 ou le début de 2006 à des systèmes de support développés et gérés de façon centrale comme des applications de gestion des ressources humaines, de comptabilité ou logistiques. Depuis 2005, Hotelplan mène ses activités en s’appuyant sur un développement SAP propre des plus novateurs. Dans le domaine immobilier, des systèmes unifiés ont été lancés pour d’importants secteurs partiels tandis que pour d’autres, à l’image de l’ordonnancement des transports et de la banque centrale d’adresses, des projets modèles sont en cours.


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Biens immobiliers

Davantage qu’un facteur de coûts Composante prépondérante de la fortune et tout à la fois facteur de production coûteux de Migros, les biens immobiliers sont toujours davantage perçus comme un potentiel de ressources. La communauté Migros se penche activement sur le potentiel de succès des biens immobiliers dans le cadre de nombreux projets d’amélioration des résultats ou d’optimisation des coûts rattachés et coordonnés au plan national. Le professionnalisme de la gestion immobilière encouragé par des solutions novatrices et des normes appliquées à l’entreprise entière transparaît avant tout dans la gestion du portefeuille immobilier, dans le respect des principes économiques, la mise à disposition d’un espace fonctionnel pour l’activité principale aux prix du marché et dans la gestion unifiée des immeubles pour la transparence des coûts et leur diminution. La gestion des surfaces des immeubles en cours de concrétisation pour toutes les entreprises de la communauté Migros rime avec une simplification massive de la documentation par exemple des surfaces de vente et d’autres surfaces immobilières de Migros. Une telle approche permet d’apporter une preuve précise et co-

hérente du potentiel de surfaces disponibles et de son utilité. Cette ressource que constitue la surface, comme paramètre de pilotage majeur du marketing, de la vente, des finances, de la comptabilité ainsi que de la construction et de la gestion immobilière, est désormais gérée au moyen d’un système uniformisé et selon des règles homogènes et standardisées (SIA d165). Les conditions de mise en œuvre d’autres systèmes opérationnels intégrés pour la gestion immobilière, commerciale, technique et infrastructurelle dans la communauté Migros ont été instaurées. On a également jeté les bases d’une gestion uniforme des achats (économie d’échelle) dans un projet pilote intitulé « achat coordonné de biens et services dans le domaine des appareils d’élévation ». C’est le domaine de direction des immeubles, comme centre de compétence immobilier de la FCM, qui se charge désormais aussi des services immobiliers pour la Banque Migros. Le modèle de collaboration sur la base d’un accord dit Service-Level englobe toutes les fonctions et tâches de gestion immobilière. Les partenaires peuvent ainsi se concentrer sur leur activité principale et ont désormais un seul interlocuteur pour toutes les tâches relevant des affaires immobilières.


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Les médias Migros

PRESSE MIGROS

Nouvelle hausse du tirage La presse Migros a franchi pour la première fois la barre des 3 millions de lecteurs à l’échelon du pays. En 2004, les hebdomadaires Migros étaient parvenus à augmenter massivement leur tirage, soit de 12,3%. Désormais, 2,3 millions d’exemplaires de « MigrosMagazin », « Migros Magazine » et « Azione » sont envoyés chaque semaine aux ménages suisses. Pour la première fois, le nombre de lecteurs a dépassé le cap des 3 millions. Cette forte croissance s’explique d’une part par l’intégration des informations Cumulus dans la presse Migros et la transformation de porteurs de carte Cumulus en de nouveaux abonnés et, de l’autre, par l’attrait accru du produit. I N D I C AT E U R S

Migros-Magazin (Brückenbauer) Migros Magazine (Construire) Azione TOTAL

TIRAGE

LECTEURS

1 718 204 544 262 97 642 2 360 108

2 318 000 579 000 107 000 3 004 000

Sources: statistique des tirages REMP et Mach Basic 2 0 05

CUISINE DE SAISON

La revue culinaire relookée Le magazine de recettes de Migros, remodelé au niveau du fond et de la forme, est lu par 677 000 personnes. « Cuisine de Saison », la brillante revue culinaire en trois langues de Migros, a été relancée à l’automne 2005 dans une nouvelle mise en page et avec un contenu remanié. Le tirage a pu être porté à près de 200 000 exemplaires. Malgré une légère diminution du lectorat, « Cuisine de Saison » reste la cinquième publication de Suisse par le nombre d’exemplaires.

I N D I C AT E U R S Saison-Küche Cuisine de Saison Cucina di Stagione TOTAL

TIRAGE

LECTEURS

146 008 39 319 12 880 198 207

503 000 139 000 35 000 677 000

Sources: statistique des tirages REMP et Mach Basic 2 0 05

W W W.MIGROS.CH

Attrait renforcé du site Migros Avec 370 000 visiteurs en un seul mois, le portail Migros a battu un nouveau record. A l’instar des années précédentes, la fréquentation du portail Migros a continué à s’intensifier en 2005. Le nombre de visites est passé de 3 millions en 2004 à 3,7 millions en 2005. En décembre, le record absolu a été battu, avec 370 000 visiteurs en un mois. L’attrait du site Migros a été encore renforcé. En particulier, l’accent est mis désormais sur le volet le plus apprécié du portail, à savoir les produits et les promotions. Au-delà des actions, ce sont les offres dans les domaines de l’électronique de loisir et des multimédias, ainsi que les offres d’emploi qui sont les plus consultées.


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Sponsoring

Sport, culture et spectacles Deux gagnants: le sponsoring favorise l’existence des spectacles tout en parlant en faveur de Migros. Migros s’engage comme sponsor de nombreuses manifestations, spectacles et institutions de toutes les régions de Suisse. Elle apporte ainsi une contribution à la diversification des manifestations dans les domaines du sport populaire et de la relève ainsi que de la culture populaire. Clientes et clients, collaboratrices et collaborateurs, tous profitent de maintes façons du sponsoring, par exemple avec des billets à prix réduit, des prestations attrayantes et par la diversité des manifestations et spectacles. Migros concentre ses activités de sponsoring sur plusieurs domaines: course à pied, inline-skating, ski, cinéma, festivals open-air rock et pop, « shows et spectacles ». En 2005, Migros s’est engagée comme sponsor des manifestations suivantes: Course à pied Sponsor principal de douze de plus grandes épreuves de course à pied ayant réuni quelque 150’000 participants dans toute la Suisse. Sponsor de la relève de la Fédération suisse d’athlétisme, l’organisation faîtière de la course à pied qui compte 300 000 adhérents actifs en Suisse. Sponsor en titre de « Migros Sprint », épreuve réunissant près de 40 0 0 0 jeunes de 10 à 16 ans dans tout le pays. Ski Sponsor en titre du « Grand Prix Migros » attirant chaque année quelque 6500 participants de 8 à 15 ans et une foule d’accompagnateurs aux 14 épreuves courues dans toute la Suisse.

Sponsor principal du camp de ski annuel des jeunes à la Lenk, lequel offre à 600 enfants de tout le pays une semaine de ski gratuite dans cette station. Inline-skating Sponsor principal de la « Swiss Inline Cup » rassemblant quelque 25 000 participants dans les huit épreuves courues dans tout le pays. Sponsor principal de la manifestation « Monday Night Skate » tenant en éveil plus de 100 000 enthousiastes dans plusieurs villes du pays. Festivals open-air Sponsor principal de six des festivals open-air les plus grands et les plus populaires captivant plus de 500 000 passionnés dans toute la Suisse: Saint-Gall, Locarno, Gurten, Paléo, Zofingue et Gampel. Cinéma Sponsor de quatre des plus grands cinémas en plein air rassemblant jusqu’à 180 000 spectateurs de toute la Suisse à Bâle, Berne, Genève et Zurich. Sponsor principal de la « Lanterne magique », le ciné-club pour enfants de 7 à 12 ans, avec 66 clubs locaux et environ 26 000 membres dans toute la Suisse. Shows et spectacles Sponsor principal de productions exceptionnelles telles que «Heidi – Das Musical», «Salto Natale», «Akua» du «Karl’s kühner Gassenschau», «No Limits» de Marco Rima et «Unbedingt» de Bagatello, ayant réjoui plus de 500 000 spectateurs dans différentes villes suisses.


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Politique économique

Le Suisse fait volontiers ses achats le dimanche Dans sa lutte pour de meilleures conditions-cadres, le commerce de détail suisse a remporté de premiers succès en 20 05. Migros continue à s’engager à tous les niveaux afin que l’écart de prix avec l’étranger s’amenuise. Achats le dimanche appréciés Sur le plan politique, 2005 n’aura pas été une mauvaise année pour le commerce de détail helvétique. Les Suisses ont accepté la révision de la loi sur le travail pour laquelle Migros a mené le combat en première ligne. En 1996 encore, une campagne référendaire similaire, où l’argument du caractère sacré du dimanche était au centre du débat, s’était achevée par une victoire écrasante de la gauche et des Eglises. Le 27 novembre 2005, les citoyens des grandes agglomérations ont opté clairement en faveur de l’ouverture des magasins dans les gares et les aéroports telle qu’elle était déjà pratiquée. Ce n’est que grâce à ce oui net des milieux urbains, en particulier de Zurich, qu’ont pu être de justesse mises en minorité les régions qui ont rejeté le projet de loi. Des oppositions émanant de personnes qui, ne profitant pas des ouvertures dominicales, n’avaient rien à perdre. Avis de gros temps sur l’« îlot de cherté » De premières conséquences ont été tirées par les Chambres fédérales dans la lutte pour la suppression de mesures de régulation du marché entraînant des hausses de prix des biens de consommation. Ainsi, lors du débat sur la loi sur le marché intérieur, une entrave particulièrement choquante au commerce a été éliminée: désormais, l’autorisation de vente accordée pour un produit donné par le chimiste cantonal d’un canton ne pourra plus être remise en cause par un homologue dans un autre canton, comme cela arrivait fréquemment. De même, dans le cas de la loi sur les douanes, le

Parlement s’est prononcé en faveur de plus de concurrence malgré la résistance des paysans. Le Conseil fédéral a par ailleurs enfin estimé qu’il y a lieu d’agir face au serpent de mer que constitue « l’îlot de cherté suisse ». Un problème ignoré étonnamment longtemps par la politique, la science et les associations économiques. Ainsi, le gouvernement s’est déclaré prêt à reprendre le principe dit du Cassis de Dijon pour mettre fin à des entraves absurdes au commerce. Toutefois, sa politique manque de cohérence: il entend introduire explicitement la règle de l’épuisement national des droits dans la législation sur les brevets et protéger le monopole de l’importateur exclusif. Tant que la politique ne se battra que mollement contre les prix élevés, le commerce de détail pourrait bien considérer négativement le projet de TVA unique. Le taux réduit sur les denrées alimentaires est un des rares avantages dont jouit la branche, laquelle reste en butte à un tourisme d’achat sans cesse croissant. Si, à l’avenir, les produits alimentaires sont soumis au taux unique prévisible de 6 % ou plus, ils risquent, à terme, d’être taxés encore plus lourdement qu’en Allemagne. Au vu des problèmes de financement de l’AI et de l’AVS, de nouveaux tours à la spirale de la TVA sont en effet programmés. Or, et c’est un signe, le nouveau gouvernement allemand n’a pas osé lors de la dernière hausse de la TVA toucher au taux spécial de 7 % appliqué aux denrées alimentaires. Migros soutient les efforts tendant à supprimer tout facteur de renchérissement des biens de consommation, cela dans l’intérêt du consommateur. Aujourd’hui, au-delà de la protection douanière, il existe diverses mesures étatiques et privées de régulation du marché qui empêchent la concurrence et gonflent les prix. Par exemple, les tranches au lait Ferrero sont vendues dans les magasins allemands à un prix inférieur au prix de revient de Migros. Aussi, cette dernière a non seulement dénoncé le cas à la Commission


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de la concurrence, mais est encore passé aux actes: en 2005, elle a importé pour la première fois directement de l’étranger des tranches au lait Kinder et du fromage Philadelphia. PA2011: un coup d’épée dans l’eau Pour Migros, qui est le plus gros acheteur de l’agriculture suisse, la réforme de la politique agricole fédérale est un sujet crucial. Avec la Politique agricole 2011, on entre dans sa quatrième étape. Du point de vue des acheteurs (entreprises de transformation, industrie alimentaire, commerce de détail), la PA2011 reste encore trop axée sur la production. Le maintien à long terme d’une industrie alimentaire performante et concurrentielle n’est pas pris en considération comme il le faudrait, tout comme les intérêts du commerce de détail. Pour son industrie de transformation, Migros doit pouvoir disposer de matières premières à des prix concurrentiels par rapport à l’UE. A cet égard, ceux

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des céréales fourragères fixés à des hauteurs record par l’Etat pose un problème particulièrement grave à la production indigène de viande. Renchérie à l’excès, celle-ci finira par être mise en péril. Dès lors, un rapprochement à bref délai des prix des matières premières suisses au niveau européen est indispensable. En important directement des céréales fourragères d’Allemagne à titre de test, Migros est passée une nouvelle fois aux actes. Enfin, Migros se bat aussi contre les coûts exorbitants des mesures de régulation du marché et les distorsions inutiles de la concurrence. Celles-ci menacent de réduire à néant les avantages de la libéralisation et les chances d’exploiter des possibilités d’écoulement existantes. Seule une politique agricole et un bon fonctionnement du marché garantissent la compétitivité des exploitations agricoles et des entreprises agro-alimentaires. Cela aussi pour le bien de ceux qui y travaillent.


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Migros Facts

Personnel et ressources humaines

Remarque préalable Grâce à un nouveau système informatique introduit en 2005, la statistique du personnel du groupe Migros, établie depuis des décennies, fournira désormais des données plus étendues, plus détaillées et obtenues à plus bref délai. En raison de modifications apportées aux méthodes de relevé et de calcul, les chiffres livrés dans le présent rapport concernant le nombre d’employés ne peuvent pas être comparés à ceux publiés au cours des années précédentes. En particulier, le principe de l’établissement de moyennes remplace celui du chiffre arrêté à une date butoir, ce qui permet une meilleure prise en compte des fluctuations saisonnières au niveau statistique. Dans la mesure du nécessaire, les données relatives à l’année précédente ont été recalculées en fonction des nouvelles définitions.

groupe Migros, à l’exception de certaines entreprises industrielles et de logistique. C’est notamment au travers de mesures d’optimisation de l’organisation et des processus (gestion centralisée des marchandises) que les coopératives Migros sont parvenues à réaliser des économies de personnel sans nuire à la qualité des services. Le groupe Globus a procédé au cours de l’exercice à des restructurations (fermeture d’Oviesse et de Globest, cession de magasins à l’étranger). Le pourcentage des cadres pour l’ensemble de l’effectif a atteint 5,5%. PART DES FEMMES (Nombre de personnes et de postes à plein temps, en %)* 60

EFFEC TI F DU PERSONNEL (nombre de collaborateurs dans le périmètre de consolidation)*

58,2

58,5

58,8

58,8

59,2

51,5

51,9

51,7

51,8

52,3

2001

2002

2003

2004

2005

55

80 000 50 40 000

20 000

* Groupe Migros en Suisse, sans Globus

Têtes

A plein temps

10 000

0

2001

2002

*y compris Globus et étranger

Personnes Postes à plein temps

2003

2004

Têtes

2005

A plein temps

2001

2002

2003

2004

84 602

85 733

84 184

82 272

2005 81 049

63 479

63 746

61 916

61 158

59 934

Après un pic en 2002, l’effectif du personnel a diminué pour la troisième année consécutive en 2005 (– 1,5% de personnes/–2,0% de postes à plein temps). Cette évolution s’est manifestée dans pratiquement tout le

En 20 05, le pourcentage du personnel féminin à Migros s’est élevé à 59,2% (52,3% après conversion en postes à plein temps). Alors que cette proportion était en moyenne de 33,5% dans les entreprises industrielles, elle a atteint 65% au sein des dix coopératives Migros. A Globus (ne figure pas dans le graphique), cette proportion était même supérieure à 70%.


137

Migros Facts

PART DU PERSONNEL SOUM IS À LA CCN T, RESPEC TI VEMEN T AUX CEC (Nombre de personnes et de postes à plein temps, en %)* 100

94,3

96,5

95,9

96,0

95,4

76,3

81,8

81,4

83,0

82,5

2001

2002

2003

2004

2005

85

70

* Groupe Migros en Suisse, sans Globus

Têtes

A plein temps

En 20 05, 63 563 collaborateurs du groupe Migros étaient soumis à la Convention nationale de travail Migros (CCNT) ou aux Conditions d’engagement des cadres (CEC). Ainsi, 82,5% (2004 : 83%) de l’effectif du personnel Migros en Suisse était au bénéfice d’une convention collective de travail d’avant-garde et unique en son genre dans le commerce de détail. Et cette proportion atteint même 95,4% si l’on convertit les emplois réels en postes de travail à plein temps.

TAUX DE FLUC TUATION (en %)* 18

16,31

12,55

2001

2002

11,49

10,69

11,63

2004

2005

14

10 2003

* sans Globus

Après plusieurs années de baisse, le taux de fluctuation du personnel est remonté légèrement en 2005, pour atteindre 11,6% (2004 : 10,6%). La structure du personnel Migros révèle la présence d’une forte proportion de collaborateurs totalisant un grand nombre d’années de service. Près d’un tiers des employés travaillent depuis plus de dix ans à Migros et, parmi eux, un sur cinq est occupé dans l’entreprise depuis quinze ans et au-delà.

Dans les unités organisationnelles, un état des lieux a été dressé et discuté avec les cadres, notamment sous l’angle des mesures à prendre. Sur cette base, des objectifs ainsi qu’un plan d’action concret ont été définis. Souvent, le personnel a été associé directement au processus dans le cadre de groupes de travail formés de volontaires invités à formuler des solutions pour éliminer les facteurs de surcharge. Par ailleurs, des documents fondamentaux et concepts de promotion de la santé ont été diffusés et mis à disposition dans l’ensemble du groupe. La solution par groupe d’entreprise pour la prévention des accidents et des maladies professionnelles au sein des entreprises de la distribution ou actives dans des domaines proches est systématiquement mise en œuvre. Les solutions collectives (détermination des dangers, évaluation des risques, documentation de formation, etc.) sont exploitées en commun et appliquées avec la rigueur voulue dans les magasins. Les fruits de ces efforts ont pu être cueillis à bref délai: les charges liées au versement de rentes, d’indemnités journalières et de frais de guérison sont pour la première fois en recul. Par ailleurs, une nouvelle solution par groupe d’entreprise englobant toutes les branches représentées au sein de Migros a été élaborée afin de proposer à l’ensemble du groupe des bases de référence claires, des conditions-cadres et des outils efficaces en matière de prévention des accidents et des maladies professionnelles, ainsi que pour l’application des exigences légales. La commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (CFST) l’a examinée soigneusement et approuvée. A noter que la documentation et les outils proposés sont adaptés et complétés au fur et à mesure des expériences concrètes de mise en application dans les diverses entreprises. Enfin, un système uniformisé de management de la sécurité de l’information a été introduit pour l’enregistrement et l’analyse des accidents.

PART DES FEMMES CADRES (en %)* 20

Santé La promotion de la santé en entreprise a représenté un thème important à Migros en 2005, l’idée étant que des mesures ciblées sont susceptibles d’améliorer durablement l’état de santé et l’aptitude au travail des collaborateurs. Les efforts ont porté en particulier sur l’exercice physique, l’alimentation et le bien-être.

17,5

18,49

18,51

19,0

19,57

19,59

2001

2002

2003

2004

2005

15

* sans Globus


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Migros Facts

STRUC TURES DES ÂGES

Egalité des chances L’égalité des chances entre hommes et femmes est un principe fondamental ancré dans la convention collective de travail de Migros. L’entreprise veille à ce qu’il devienne une réalité en son sein. La part des femmes cadres au sein du groupe Migros a augmenté continuellement de 1998 (introduction de la nouvelle échelle des cadres) à 2004, tandis qu’en 2005, elle s’est stabilisée à 19,6%. La concrétisation du principe « à travail égal salaire égal » est favorisée par l’introduction progressive depuis plusieurs années du système M-FEE, une méthode de conduite et de rémunération du personnel axée sur la fonction exercée et le mérite individuel. En 2005, 90% des collaborateurs y étaient soumis. PART DES ÉTRANGERS (en %)* 28

27,3

27,1

2000

2001

26,2

26,4

28,2

2003

2004

27 26 2002

* Groupe Migros en Suisse

Les entreprises Migros occupaient en 2005 des personnes de plus de 150 nationalités. La part des étrangers a crû légèrement, passant à 28,2% (32,1% des hommes et 25,6% des femmes). Tandis que dans les coopératives Migros et à Globus, le pourcentage calculé s’est situé un peu en dessous de cette moyenne, il s’est élevé en revanche à 40% dans les unités industrielles et de logistique. Dans les entreprises de services, la part des étrangers n’excédait pas 15%. 60% des étrangers employés dans le groupe Migros sont originaires d’un pays de l’Union européenne, la majorité étant formée de ressortissants d’Etats voisins, ainsi que du Portugal et d’Espagne. Les Italiens constituent de loin le groupe le plus fourni, suivi des Français. Quant aux non-Européens, il s’agit principalement de citoyens turcs et de pays des Balkans (Macédoine, Croatie, Bosnie et Albanie). Les entreprises Migros tiennent compte de la grande diversité des hommes et des femmes qui travaillent pour elles et veillent à ce que l’on empêche toute discrimination fondée sur des caractéristiques individuelles.

(Répartition des collaborateurs par tranches d’âge, en %)* 30

4,5

9,11

27,67

23,81

22,55

12,01

0,35

5,2

10,34

21,11

27,31

22,34

12,35

1,35

< 20

20–24

25–34

35–44

45–54

55–62

15

5

* Groupe Migros en Suisse

1995

> 62

2005

Conformément à ce qui se passe dans la société en général, la courbe des âges des collaborateurs évolue dans le sens d’un déplacement vers le haut. Une comparaison effectuée à dix ans d’écart révèle un relèvement manifeste de l’âge moyen. Pour faire le joint en matière d’encadrement entre les programmes de développement et de promotion des jeunes collaborateurs et ceux de préparation à la sortie de l’entreprise (cours pour les futurs retraités), la Fédération des coopératives Migros a mis au point un « Midlife Power Program » (MPP) destiné à la classe d’âge des 45–55 ans. Cette initiative tient compte de l’évolution démographique et vise l’« empowerment » de ces personnes, à savoir leur offrir la possibilité de donner leur pleine mesure sur le plan professionnel.

Développement du personnel En des temps d’évolution rapide du marché, Migros est appelée à exploiter à fond et de manière coordonnée ses compétences clés dans tous les domaines. Or, dans une constellation de ce type, les collaborateurs constituent un facteur décisif de succès du groupe. Le développement du personnel repose sur le recours systématique à des processus éprouvés visant à promouvoir l’épanouissement de la personne et son ascension professionnelle. Des modèles établis permettent de procéder à une évaluation continue des potentialités et d’élaborer des plans de carrière tenant compte à la fois des aspirations des collaborateurs et des besoins de l’entreprise. Les collaborateurs susceptibles de remplir de nouvelles fonctions sont identifiés en temps utile et préparés de manière ciblée à leur tâche future. La dynamique environnante exige des cadres de maîtriser non seulement les méthodes de gestion, mais encore l’art difficile d’initier et d’accompagner des processus de changement. Les cadres bénéficient du soutien du service du développement du personnel et de l’organisation pour ce volet de leur mission, lequel


Migros Facts

fait aussi l’objet d’une attention toujours plus soutenue dans leur formation. L’évolution du monde du travail exige une efficacité plus importante des collaborateurs. Aussi tient-on compte toujours plus de cette réalité dans les formes et concepts d’apprentissage proposés. Le « blended learning », une méthode combinant cours avec animateurs et apprentissage online, constitue un des piliers de cette nouvelle approche. En 2005, des parcours de formation dans des domaines divers – category management, sécurité au travail pour les nouveaux collaborateurs, bases de l’économie d’entreprise, direction par objectifs – ont été complétés par cette nouvelle forme d’enseignement. Dans la formation en matière de conduite du personnel, le « blended learning » assure une meilleure continuité du processus d’apprentissage, au travers de cours modulaires mettant en œuvre des méthodes interactives online. Un système de management de l’enseignement en ligne permet d’encadrer et de poursuivre la formation des participants entre les modules de cours avec animateurs. Le bilan des expériences réalisées est très positif, et le groupe Migros poursuivra ce projet en 2006 également.

Formation professionnelle 290 0 apprenants répartis dans 40 entreprises du groupe accomplissent actuellement leur formation de base dans 35 métiers différents. En 20 05, Migros a augmenté à nouveau le nombre des postes d’apprentissage proposés de 200 unités, soit de 7%, confirmant ainsi une fois de plus son rôle exemplaire de premier pourvoyeur de formations professionnelles initiales en Suisse. L’excellent taux de réussite de 95,2% des candidats aux certificats fédéraux de capacité en 2005 a fait apparaître une fois de plus l’ancrage profond de la vocation de Migros en tant qu’entreprise formatrice, ainsi que la haute qualité de la formation dispensée et de l’encadrement. La formation professionnelle au sein du groupe Migros se concentre à la fois sur le développement des compétences professionnelles et sociales des apprenants ainsi que sur les conditions-cadres à assurer aux collaborateurs Migros en charge de la formation pratique en entreprise. Migros joue un rôle actif dans la réforme de la formation initiale aux métiers de la vente. En été 2005, l’introduction des nouveaux apprentissages de gestionnaires du commerce de détail et d’assistants du commerce de détail s’est déroulée sans encombres.

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Par ailleurs, Migros collabore étroitement aux travaux menés au sein de divers organismes en rapport avec le système suisse de la formation en entreprise. Fermement décidée à assumer sans relâche sa responsabilité économique et sociale, Migros offrira à nouveau en août 2006 plus de 1100 places d’apprentissage dans ses 40 entreprises formatrices.

Partenaires sociaux et affaires sociales Les liens de partenariat social interne et externe dans le cadre de la Convention collective nationale de travail pour la communauté Migros (CCNT) ont pris une dimension nouvelle au travers de la commission paritaire. En ce qui concerne la composition de cette dernière, la convention, dans sa dernière version, met tous les partenaires sociaux internes et externes sur pied d’égalité. On a renoncé à prendre en compte les différences de taille d’effectifs et de poids politique des organisations syndicales concernées. Désormais, la SSEC, l’Association suisse du personnel de la boucherie, la Syna et la Conférence nationale des commissions du personnel Migros sont représentées chacune par une personne. Toutes les parties, du côté des salariés comme de celui des employeurs, ont admis que pour siéger dans un tel cercle, c’est la volonté de collaborer dans un esprit de confiance mutuelle qui est déterminante. A défaut de celle-ci, la commission paritaire ne saurait être à la hauteur de sa mission visà-vis de l’ensemble du personnel Migros, notamment en matière de mise en œuvre de la CCNT. Dans sa nouvelle composition, la commission a été confrontée à son premier grand défi lors de l’adaptation de la CCNT à la loi fédérale révisée sur les allocations pour perte de gain en cas de service et de maternité (LAPG). Elle a procédé aux modifications nécessaires dans l’optique de favoriser plus encore la compatibilité entre travail et vie familiale. Selon le nouveau régime entré en vigueur au 1er juillet 2005, les collaboratrices ont droit à seize semaines de congé de maternité payées à 100%, que les conditions du droit légal à l’allocation de maternité soient remplies ou non. Au regard de la CCNT, toutes les mères doivent être sur pied d’égalité. En outre, les dispositions de la convention relatives au paiement du salaire pendant un service à la collectivité (service militaire, service civil, service de protection civile et service dans le cadre de la Croix-Rouge) ont également été adaptées à la LAPG révisée, à Armée XXI ainsi qu’à la réforme de la protection de la population. Les prestations fournies à la collectivité par les collaborateurs conti-


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Migros Facts

nueront à être honorées sous forme de compléments salariaux. Par ailleurs, les droits aux prestations sont désormais indépendants de l’état civil des bénéficiaires afin d’éviter toute forme de discrimination. Enfin, conformément aux principes de la CCNT en matière de politique familiale, les collaborateurs ayant des obligations d’entretien à l’égard d’enfants touchent 10 0% de leur salaire, aussi bien durant l’école de recrues que pendant les cours de répétition et les services d’avancement. Après des négociations de plus d’un an, le syndicat Unia a refusé, au nom même de ce modèle de politique contractuelle d’avant-garde depuis plus de 20 ans qu’est la CCNT, d’être mis au même régime que les autres partenaires sociaux internes et externes et de les reconnaître comme ses égaux. Bien que le syndicat Unia ne compte guère d’adhérents parmi les salariés

% Hausse salariale négociée EN

soumis à la CCNT, il est regrettable que les efforts en vue d’établir une collaboration fondée sur des rapports de partenariat et de confiance aient échoué. Les pourparlers sur les adaptations de salaires pour 2006 se sont achevés à satisfaction le 30 octobre 2005, après quatre rounds de négociations. Avec une fourchette d’augmentations oscillant entre 1,5 et 2,0% de la masse salariale brute, un compromis acceptable a pu être trouvé. A l’échelon des entreprises, les accords passés avec les commissions du personnel sur les hausses de salaires ont été appliqués conformément au système de la rémunération basé sur la fonction et la prestation. Avec l’introduction de salaires de référence allant jusqu’à 3500 francs, un salaire minimum garanti variant selon les régions a été introduit pour la première fois afin de tenir compte des différences de contexte économique.

2001

2002

2003

2004

2,5–3,5

3,25

1,25–1,75

1,5–2,0

2005 1,5–2,0

1,4

0,7

0,5

0,9

1,4

Taux de renchérissement déterminant (Indice suisse des prix à la consommation à fin septembre de l’année précédente)


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Migros Facts

Pour-cent culturel

CULTURE ET AFFAIRES SOCIALES

Une valeur ajoutée pour la société Migros soutient la culture, cet aiguillon de la curiosité qui favorise aussi la compréhension de ce qui est nouveau et surprenant. Dans un monde globalisé, la question de l’identité et, en contrepoint, celle de l’intégration prennent une acuité toujours plus grande. Sous ces deux angles fondamentaux, la culture apporte une contribution essentielle à l’avance de la réflexion, dans la mesure où elle met en lien le passé, le présent et le futur, jette des ponts entre des univers différents, aiguillonne la curiosité et offre un moyen idéal d’aider à la compréhension de l’inédit. Migros soutient la culture et le domaine social avec une persévérance unique en son genre. Les projets culturels et sociaux ne constituent pas au premier degré un facteur de réussite économique mais créent une valeur ajoutée pour la société. Les activités de la direction Culture et affaires sociales sont multiples. Celle-ci joue un rôle actif dans la mesure où elle entreprend elle-même des projets et comble des lacunes. Elle s’allie également à des partenaires forts ou fournit de l’aide au travers d’une politique claire de subventionnement. La relève artistique est encouragée par le biais de bourses d’étude et de l’organisation de concours. La collaboration entre la Fédération des coopératives Migros et les coopératives régionales, qui obéit à des règles bien définies, a prouvé qu’elle fonctionnait à satisfaction. Si la première s’engage en priorité en faveur de projets de portée nationale, les secondes sont compétentes pour la promotion de projets culturels locaux. Les projets se situent à la charnière entre tradition et innovation. Ils s’adressent à des publics cibles bien définis et touchent par leur diversité de larges

couches de la population. La préoccupation centrale est d’ouvrir à tout un chacun un accès aux formes d’expression artistique actuelles, aux artistes comme au public. En 2005, les principaux étendards de la promotion culturelle de Migros ont été les projets suivants: Sous le titre « Horizontal Memories », le Musée Migros d’art contemporain a présenté en grande première les œuvres de Yoko Ono en Suisse. L’événement a eu un fort retentissement auprès du public et des médias. « Im Hochhaus», la plus petite scène underground du Pour-cent culturel installée dans la Tour FCM à la Limmatplatz à Zurich, a célébré sa réouverture après des travaux de transformation par une soirée de gala. Le public a été ébloui par le génie d’artistes de variétés. De la grande musique jouée par de grands orchestres pour le grand public: les Concerts-Club s’inscrivent dans cette ligne et portent la marque de celui qui préside à leur organisation, Armin Brunner. ThinkQuest, le concours de création de sites Internet pour les jeunes de 11 à 19 ans, a vu se dérouler avec succès sa septième et dernière édition. Depuis son lancement en 1998, 30 00 jeunes de toute la Suisse y ont participé et créé dans ce cadre plus de 500 sites. Dans le cadre de conTAKT’05, six projets d’intégration ont été menés à chef. Les initiatives soutenues ont démontré qu’il n’existe pas de lieux privilégiés pour promouvoir l’insertion sociale: au marché, en cuisinant, à la crèche ou dans le cadre d’une course d’orientation interculturelle en milieu urbain. De la musique alpestre suisse réinterprétée dans un style contemporain: sous le label Musiques Suisses, le Pour-cent culturel soutient notamment en tant que coproducteur des CD officiels du Festival Alpentöne afin de faire mieux connaître ce genre musical fascinant.


Migros Facts

Notre aide à la postproduction de films suisses a porté ses fruits: le documentaire « Gambit », de Sabine Gisiger, soutenu par le Pour-cent culturel, a reçu le prix de « Semaine de la critique » au Festival du film de Locarno 2005. Il a été aussi nominé pour le Prix du cinéma suisse 2005. « Avocado – Arance – Arte », « Teig – Tofu – Tanz » ou « Thon – Thym – Théâtre » : en automne 20 05, dans toute la Suisse, l’engagement du Pourcent culturel a été mis en évidence en trois langues sur les cabas distribués dans les magasins et porté à la connaissance du public. Ces jeux de mots amusants ont été très appréciés : dans certains magasins, les cabas ont fait l’objet d’achats massifs.

ECOLE-CLUB MIGROS

La formation ouverte à tous Communiquer dans d’autres idiomes que le sien: la moitié des participants aux cours de l’Ecoleclub ou presque suivent des cours de langues. En 2005 aussi, le principal établissement de formation pour adultes de Suisse s’est attaché à remplir la mission qui est la sienne, soit proposer des voies de formation ouverte à tous. Un demi-million de personnes ont profité de l’offre de l’Ecole-club Migros pour se perfectionner sur le plan professionnel ou dans leurs activités de loisir. Avec 9,6 millions de participants, l’important effectif atteint l’année précédente a pu être maintenu. L’aspiration des Suisses à être aussi polyglottes que leur pays est toujours forte: en 20 05, près de la moitié des participants (46 %) se sont inscrits à des cours de langues proposés par l’Ecole-club. Alors que le taux de fréquentation des cours d’allemand, de français et d’italien est demeuré stable, celui-ci a augmenté de 10 % pour le chinois, l’arabe et le russe. L’Ecole-club de Migros Tessin a introduit, en collaboration avec l’Is.I.A.O (Istituto Italiano per l’Africa e l’Oriente), un cours préparant à un diplôme reconnu internationalement en langue et culture chinoises. En 2005, la première volée a achevé avec succès la filière de trois ans. S’agissant des cours d’allemand, de français ou d’italien destinés aux immigrés, la demande est elle aussi demeurée stable. L’Office fédéral des migrations (ODM) a adressé en 2005 à l’Ecole-club Migros une demande de collaboration pour l’évaluation des compétences linguistiques dans le cadre des procédures de naturalisation. Y donnant suite, l’Office de coordina-

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tion des Ecoles-clubs a fourni des conseils pour la formulation de recommandations destinées aux cantons et aux communes. Dans le domaine de la formation professionnelle, les cours de gestion pour cadres lancés en 2003 se sont imposés avec une part de marché de 35 % dans ce segment toujours plus disputé. Le taux de réussite des élèves est supérieur à la moyenne: plus de 80 % ont obtenu le certificat ASFC. Pour la première fois, ce parcours de formation a pu être également proposé avec le même succès en Suisse romande. La dernière filière de formation proposée dans le domaine du marketing est celle de merchandiser: elle s’adresse à des professionnels du commerce de détail souhaitant se développer dans leur métier. Ce cours lancé à Berne a eu un tel succès qu’il sera également donné dans d’autres villes en 2006. De même, le cycle de formation d’assistant en marketing avec diplôme s’est révélé une réussite. Dans le secteur de la formation de formateurs d’adultes, l’Ecole-club est parvenue à renforcer son leadership grâce à la nette augmentation du nombre des inscrits. L’objectif de devenir numéro un également pour la préparation au brevet fédéral de formateur a été largement atteint malgré la concurrence: un cinquième des diplômes délivrés sont revenus à des candidats formés à l’Ecole-club. La Fédération suisse pour l’éducation des adultes a attesté sur la foi de plusieurs inspections le niveau supérieur de qualité de la formation dispensée par les Ecoles-clubs. eduQua, le label de qualité pour la formation continue, a relevé en 20 05 les exigences auxquelles les animateurs de cours doivent satisfaire en matière didactique. Cela suscitera immanquablement une demande accrue de préparation aux certificats FSEA notamment parmi les 80 0 0 animateurs de cours de l’Ecole-club. Dès lors, le domaine de la formation des formateurs a un avenir brillant devant lui. Face à l’évolution très rapide des technologies informatiques et au recul permanent du marché de la formation dans ce secteur, la stratégie de l’Ecole-club a été revue. Au début de l’année scolaire 20 05/06, l’offre pour les power users et professionnels IT a été complétée notamment par des cours sur Linux et le management de projet. L’effort a porté tout particulièrement en 20 05 sur les formations dispensées dans les entreprises. Ainsi, les CFF ou la Mobilière ont compté au nombre des nouveaux clients intéressants. De plus, en 2005, l’Ecole-club est la première institution de formation


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Migros Facts

de Suisse à avoir obtenu la prestigieuse certification Gold de Microsoft. L’Ecole-club propose une vaste palette de cours de cuisine, dont, depuis 2005, celui intitulé: « Cuisine M-Budget – découverte ». Le troisième établissement de formation d’adultes allemand par l’importance, la TÜV-Akademie, a acquis la licence pour le cours de formation de wellness trainer. Conçu par l’Ecole-club Migros, celui-ci a été repris avec succès dans les onze plus grandes villes allemandes. Le site Internet de l’Ecole-club, en tant que canal idéal d’information et de vente, a contribué également pour beaucoup au développement de l’établissement. La newsletter diffusée sur le net renseigne les clients sur les nouveautés. Avec plus de 100 000 inscriptions en ligne, le recours à ce vecteur a augmenté de plus de 20 % par rapport à 2004. D’autres améliorations primordiales ont été réalisées aussi au niveau de l’organisation. Ainsi, l’Ecoleclub de Migros Suisse orientale a inauguré le système IT uniformisé pour la gestion administrative des participants. Depuis l’été 2005, tous les cours y ont été vendus via SAP Campus. D’ici 2007, huit coopératives au moins seront reliées à ce système qui facilitera considérablement la tâche.

CHEMIN DE FER DU MONTE GENEROSO SA

Plus attrayant que jamais Le Monte Generoso se porte bien grâce à de multiples events, une restauration de qualité et des offres spéciales. Pour promouvoir le site du Monte Generoso, le marketing de la compagnie a été axé en 2005 sur des manifestations. Ainsi, plus de 30 events se sont déroulés durant la saison, aussi bien dans le domaine de la gastronomie que de la musique. Une fête a aussi été organisée pour les enfants avec les Lilibiggs. Cette offensive commerciale a porté ses fruits dans des domaines particuliers tels que les mariages et a incité maints groupes à se rendre au Monte Generoso. Malgré un léger recul du nombre de passagers (–2300), le chiffre d’affaires du chemin de fer a augmenté de 2,7 %, tandis que les recettes du restaurant croissaient de 8,6 %. Au nombre des nouveautés figure l’exploitation de la ligne du 8 décembre 2005 au 8 janvier 2006 après trois ans de fermeture hivernale complète et la reconnaissance de la validité de l’abonnement demi-tarif CFF. Même si les conditions météo n’ont pas été idéales, en automne notamment, l’embellie touristique constatée au Tessin a permis au chemin de fer du Monte Generoso de réaliser le meilleur résultat des dix dernières années. Les nuitées enregistrées ont augmenté de 74,5 % et les recettes de 14,1 %. En avril 20 05, Marco Bronzini a repris la direction de la compagnie, assurée jusque-là par Sergio Barenco. Il s’est donc agi d’une année de transition au cours de laquelle les bases ont été jetées pour une amélioration de l’image du Monte Generoso et de sa fréquentation.


144

Migros Facts

Répartition du Pour-cent culturel entre les différents domaines CM ET FCM

2005 MILLIONS CHF

25 63 5 11 2 6 112

Culture Formation Social Loisirs et sport Politique économique Frais administratifs/provisions TOTAL

FCM

2004

% 22,3

MILLIONS CHF

28 62 4 12 2 6 114

56,2 4,5 9,8 1,8 5,4 100

2005 MILLIONS CHF

Culture Formation Social Loisirs et sport Politique économique Frais administratifs/provisions TOTAL

15 15 3 5 2 2 42

2004

% 35,7

MILLIONS CHF

35,7 7,1 11,9 4,8 4,8 100

Répartition en % du Pour-cent culturel 22,3 %

Culture

56,2 %

Formation

% 24,5 54,4 3,6 10,5 1,7 5,3 100

4,5 %

Social

9,8 %

Loisirs et sport

1,8 %

Politique économique

5,4 %

Coûts administratifs/ provisions

18 16 2 5 1 2 44

% 40,9 36,4 4,5 11,4 2,3 4,5 100


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Migros Facts

Fondations

EUROCENTRES

Vaincre la barrière des langues Avec ses trente écoles de langues à travers le monde, la Fondation Eurocentres contribue à une meilleure compréhension entre les hommes. Dans un contexte géopolitique et économique rasséréné, les Eurocentres ont connu en 20 05 une évolution très réjouissante. La plupart des objectifs ont pu être atteints, voire dépassés. Sur pratiquement tous les marchés, les Eurocentres ont réussi soit à améliorer leur position déjà solide en tant que prestataires de services de qualité soit à renforcer les bases d’une croissance future. Toutefois, la pression grandissante sur les prix constatée ces dernières années est préoccupante. Pour garantir un taux de participation suffisant, des méthodes de vente parfois agressives se sont révélées nécessaires, ce qui a nuit aux marges. Le nombre de cours dispensés en 2005 a pu être augmenté de 15 % par rapport à l’exercice précédent. En tout, plus de 11 000 élèves du monde entier ont fréquenté l’une des trente écoles du réseau des Eurocentres répartis dans onze pays pour s’y perfectionner en anglais, français, espagnol, allemand, italien et japonais. Les nouveaux Eurocentres qui ont ouvert leurs portes en début d’année à Cairns, en Australie, et à Auckland, en Nouvelle-Zélande, ont connu un heureux démarrage. En quatre ans à peine, ceux de Vancouver et Toronto se sont hissés au premier rang des écoles de langues locales, tant sur le plan de la palette des cours que de leur qualité. Le bâtiment de l’école de Brighton, rénové en quelques mois seulement, a pu être réouvert pour la haute saison. Depuis lors, une fréquentation supérieure à la moyenne y a été enregistrée. En 2005, la réorientation stratégique des Eurocentres décidée en 20 02 a été achevée avec succès. Une grande attention a été portée à la saine gestion des fonds alloués par le Pour-cent culturel Migros. En 20 06, l’activité s’inscrira entièrement dans une

optique de développement durable des Eurocentres. Fait partie de cette stratégie la poursuite de la prospection systématique des marchés et régions clés ainsi que celle du développement du réseau d’écoles, avec notamment l’ouverture d’un établissement au Cap, en Afrique du Sud. En 20 05 aussi, plusieurs collaborateurs des Eurocentres ont contribué, dans le cadre d’organismes internationaux, au développement de méthodes d’apprentissage des langues étrangères au sein des universités ainsi qu’à leur unification. On soulignera en particulier la reprise de la présidence de l’European Association for Quality Language Services (Eaquals), l’une des principales associations privées visant la promotion de la qualité de l’enseignement des langues étrangères.

FONDATION G. ET A. DUTTWEILER

Au service des idées du fondateur Les principes de Gottlieb et Adèle Duttweiler conservent toute leur actualité. « Afin de créer une instance qui, de notre vivant, mais surtout après notre mort, défende les objectifs que nous nous sommes fixés lors de la création des coopératives Migros, les préserve et poursuive leur réalisation, nous avons décidé d’instaurer une fondation», déclaraient Gottlieb et Adèle Duttweiler dans un acte notarié du 27 décembre 1950. La présidence du conseil de la fondation est assurée depuis le 1er janvier 2005 par Jules Kyburz, membre de cet organe depuis quelques années et ancien président de l’administration FCM. En 20 05, six séances ont eu lieu, au cours desquelles le conseil a traité notamment de l’adaptation des fourchettes salariales des membres de la direction générale FCM, des directeurs des sociétés du groupe, des directeurs de coopératives et autres cadres supérieurs de la communauté Migros, ainsi que du sort à ré-


Migros Facts

server aux archives personnelles de Gottlieb et Adèle Duttweiler. Par ailleurs, le conseil de fondation a sollicité des renseignements sur divers développements au sein du groupe Migros, cela directement auprès des personnes compétentes. La Fondation G. et A. Duttweiler a rendu hommage à Jean Vannini et Peter Riesterer. Jean Vannini, compagnon de route de longue date de Gottlieb Duttweiler et ancien membre de la Fondation, est décédé le 17 juin 2005 à l’âge très avancé de 103 ans. Peter Riesterer, disparu, lui, le 5 décembre 2005, a été longtemps un collaborateur personnel de Gottlieb Duttweiler. C’est à lui qu’Adèle Duttweiler avait confié la mission de veiller sur les archives personnelles du couple.

INSTITUT GOTTLIEB DUTTWEILER (GDI)

Le consommateur au centre En tant que centre de recherche et de rencontre, l’IGD se concentre sur des thèmes touchant le commerce, la consommation et les mutations au sein de la société. Pour l’Institut Gottlieb Duttweiler (IGD) à Rüschlikon, 2005 aura été une année émaillée de succès. Depuis plus de quatre décennies, cet institut de recherche indépendant promeut un mode de pensée non conventionnel, voire provocateur, propre à faire naître des impulsions nouvelles et des idées avant-gardistes. Grâce à des liens tissés à l’échelon mondial, l’IGD constitue une plateforme publique où sont conduits des recherches de pointe et des débats sur des thèmes très actuels afférents à l’économie et à la société. La présence de l’IGD au sein des médias suisses et étrangers s’est intensifiée. Comparativement à 20 04, les échos ont plus que doublé, ce qui a valu à l’institut de gagner encore en renommée. Preuve en est la demande croissante de conférenciers et de projets à réaliser pour le compte de mandants suisses et étrangers. L’IGD est désormais reconnu en tant que « think tank » et que centre de compétence pour l’étude des trends dans ses domaines de prédilection. Lors de la 55e Conférence internationale du commerce sur les nouvelles voies conduisant à la prospérité, le débat a porté sur le vide des idées et les moyens de sortir de cette situation. Le 6 th European Foodservice Summit, plateforme de l’industrie internationale de la restauration, s’est distingué une fois de plus par un parterre très cosmopolite. Des hôtes de vingtdeux pays se sont penchés sur le sujet de l’innovation et de la réinvention à partir des ingrédients de base.

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Tout aussi passionnant s’est révélé être le 2e Symposium européen des chaînes de distribution consacré à leurs chances de succès dans un monde où elles se multiplient. Parmi les temps forts de cette rencontre ont figuré une visite guidée de magasins à Zurich et des ateliers spécialisés. En 20 05 s’est déroulé également la 1re Journée européenne de la consommation, consacrée à la « Generation Gold ». Des spécialistes européens ont traité des besoins des baby-boomers vieillissants. Le cycle de conférences « Food for Thought », qui répond à une nouvelle conception, a également fait fort. Des experts et penseurs de renommée internationale s’y sont exprimés sur les mutations de notre époque. Lord Richard Layard (« La croissance économique rend-elle les gens heureux? »), Howard Rheingold (« La vraie révolution de la société d’information »), Jeremy Rifkin (« Le rêve européen ») et Paola Ghillani en tandem avec Dieter Brandes (« Des prix et des valeurs ») ont présenté des exposés de très haut niveau. La plate-forme de travail en réseau « Pioneers » pour lanceurs de tendances et penseurs à contre-courant a conquis ses lettres de noblesse avec des orateurs internationaux connus et des auteurs de best-sellers tels que Cory Doktorow (« Tomorrow’s People »), Peter Wippermann (« Forever Young ») ou Malcolm Gladwell (« Intuition und Entscheidungen »). Les conférences organisées ont fait salle comble. La manifestation organisée pour la présentation de l’étude « Detailhandel Schweiz 2015 » en septembre a eu un large écho. Les places ont été prises d’assaut et les médias ont donné un compte-rendu détaillé des thèses développées dans l’étude. De même, le symposium « Food Nations » en juin a rassemblé une cohorte de représentants du monde de l’alimentaire, de la gastronomie et de l’organisation d’events. Les études réalisées sur le comportement des personnes nées dans l’après-guerre (« Generation Gold », « Best Age Shoppers ») et sur les trends dans le domaine alimentaire (« Food Fictions ») traitent de points importants intéressant le commerce. La vente des études publiées par l’Institut bat son plein. Quant aux mandats de recherche confiés par des entreprises, ils se multiplient, tout comme les demandes de conférences par des collaborateurs de l’IGD. En 2005, des exposés ont ainsi été donnés devant plus de 25 0 0 0 auditeurs en Suisse et en Europe. Le relaunch du magazine spécialisé « GDI Impuls » s’est révélé un succès. Les changements apportés à la mise en page et au concept rédactionnel ont été très bien accueillis par les lecteurs.


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Migros Facts

L’IGD a développé également de manière marquante ses activités en tant que centre d’accueil pour conférences et autres rencontres mises sur pied par des tiers. Les améliorations apportées à l’organisation interne et la qualité des services ont déjà porté leurs fruits. Le taux d’occupation des installations a nettement augmenté par rapport à 2004. Les recettes encaissées sont en hausse, tandis que le prix de revient des repas et boissons a diminué. Le résultat global des comptes 20 05 confirme que le GDI, avec sa stratégie de marketing plus offensive, est en bonne voie.

PARCS « PRÉ VERT »

Des attractions sans cesse renouvelées Les quatre grands parcs Migros ouverts au public ont proposé des manifestations attrayantes en tout genre. Lieux de détente et de rencontre, les parcs « Pré Vert » du Signal de Bougy, proche de Lausanne, de Rüschlikon, près de Zurich, de Münchenstein, aux abords de Bâle, et de la colline bernoise du Gurten constituent un lieu de prédilection pour petits et grands. Les restaurants qui y sont exploités offrent un vaste choix de menus. Les coopératives régionales y organisent des manifestations culturelles. A Münchenstein, une exposition consacrée aux dinosaures a été visitée par plus de 700 000 personnes! Par ailleurs, pour les 25 ans du parc bâlois, restaurant et place de jeux ont été rénovés. Un skilift pour les enfants a été installé dans le parc du Gurten. Exploité soixante-six jours durant pendant sa première saison hivernale, il a fait l’objet de l’attention soutenue des médias.

FONDATION PRIX ADÈLE DUTTWEILER

Aide au développement durable en Ethiopie Marie-Luise et David Röschli ont reçu le Prix Adèle Duttweiler pour leur engagement social en Ethiopie. Depuis vingt ans, David Röschli et sa femme MarieLuise s’engagent en faveur des enfants et adolescents d’Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Le couple d’origine suisse a réussi à faire de son « Selam Center » une des principales œuvres d’entraide humanitaire et sociale de cette métropole de six millions d’habitants.

Dans le « Selam Children’s Village », Marie-Luise Röschli se consacre à la formation ménagère des jeunes filles. Un toit est donné à 420 orphelins dans deux villages. Des écoles où les enfants sont pris en charge pour la journée dispensent à quelque 3700 enfants une formation scolaire depuis l’âge de l’école maternelle jusqu’au niveau gymnasial. Un dispensaire accueillant près de 120 patients par jour, une crèche pour des bébés abandonnés ou orphelins de parents morts du sida, des ateliers d’activité manuelle pour des veuves ainsi que des projets de formation et d’intégration sociale d’enfants des rues menés conjointement avec l’ONU constituent les grands axes du projet entrepris par le couple. Au cours des quinze dernières années, David Röschli a développé le « Selam Technical & Vocational Center », un centre de formation qui a aujourd’hui le statut d’école technique supérieure. Dans cet établissement, où quelque 800 jeunes se préparent aux métiers de mécaniciens, serruriers, électriciens et menuisiers, sont fabriqués des équipements de base indispensables au développement du pays (charrues, moissonneuses, ruches, charrettes, matériaux de construction, etc.). L’œuvre d’entraide créée et dirigée par MarieLuise et David Röschli, dont bénéficient directement quelque 6000 personnes, offre des emplois à environ 1400 collaborateurs éthiopiens. Son but consiste à offrir à des enfants et adolescents à la fois des secours immédiats et une aide s’inscrivant dans la durée. Le Prix Adèle Duttweiler 2005 a distingué le couple Röschli pour son extraordinaire engagement en Ethiopie.



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Groupe Migros

Stabilité du chiffre d’affaires et renforcement de la capacité financière dans un contexte changeant Malgré une nouvelle baisse des prix de vente, le groupe Migros a pu stabiliser le chiffre d’affaires dans son activité centrale et défendre ses parts de marché en conséquence. Migros s’est adaptée à l’évolution de la conjoncture de marché; elle a amélioré son résultat opérationnel par la mise en œuvre de divers programmes d’optimisation dans la chaîne de création de valeur et par des restructurations. Le résultat financier s’est à nouveau amélioré grâce à un financement favorable, à l’emploi de différents instruments financiers et à un meilleur résultat de la Banque Migros. La surveillance des risques et de l’endettement a encore fait l’objet d’une attention soutenue cette année. Ainsi, l’endettement effectif a pu être réduit malgré un volume d’investissement supérieur à 1,1 milliard et le ratio de financement a été encore amélioré au profit des capitaux propres. I N D I C AT E U R S ( m i l l i o n s C H F ) Chiffre d’affaires du groupe Marge brute EBITDA EBIT Résultat financier Bénéfice du groupe Cash-flow Free cash-flow Degré d’autofinancement Endettement effectif Facteur d’endettement Ratio de financement

2005 20 385 40,3 % 1 460 607 203 699 1 378 319 138 % 4 133 3,0 75 %

2004

20 303 40,5 % 1 397 543 103 545 1 187 301 140 % 4 400 3,7 89 %

Une croissance réelle, mais avec des prix plus bas Les dix coopératives régionales ont réalisé un chiffre d’affaires net de 14,621 milliards de francs, soit une baisse de 30 millions de francs ou de 0,2 % par rapport à l’exercice précédent. Ce recul du chiffre d’affaires s’explique surtout par des réductions de prix ciblées, à hauteur de 170 millions de francs, et par l’élargissement de l’assortiment M-Budget. Les prix du panier Migros ont diminué de 1,2 %, alors que l’inflation en Suisse s’établissait à 1,2 % selon l’OFS. L’expansion des

surfaces combinée à la stabilité des achats moyens par rapport à l’année précédente ont conduit à ce résultat globalement bon. Le commerce de détail Migros à l’étranger a baissé de 5 millions pour passer à 221 millions de francs, maintenant ainsi sa position dans un contexte difficile. Le groupe Globus a augmenté son chiffre d’affaires de 2,5 %, soit 27 millions de francs, en données corrigées de l’influence des ventes et de la structure. Néanmoins, le chiffre d’affaires au niveau du groupe a été grevé de 77 millions de francs en raison de la disparition des chiffres d’affaires d’Oviesse/Globus pour cause de fermeture et en raison de la modification de la méthode comptable appliquée à l’activité Shop-in-Shop. Hotelplan a subi une diminution de son chiffre d’affaires de 3,7 %, soit 66 millions de francs. La versatilité des prix reste élevée sur le marché des voyagistes et le nombre d’événements incontrôlables, comme les catastrophes naturelles et les actes de terrorisme, augmente. Hotelplan Suisse et Italie en ressentent en particulier les effets. Dans ce contexte, Hotelplan Suisse se réoriente notamment dans les secteurs Tour-opérateur, Marketing et Distribution. Hotelplan Angleterre, opérant principalement dans les activités hivernales, a réussi à augmenter une nouvelle fois son chiffre d’affaires de 5,3 % cette année. Les coûts directs du tsunami asiatique ont été en grande partie remboursés au groupe Hotelplan grâce à une couverture optimale en assurance. Grâce à la hausse des prix du pétrole, Migrol augmente son chiffre d’affaires de 17,3 % à 1464 millions de francs. Le niveau élevé du prix du pétrole a eu plutôt tendance à freiner les ventes, puisque le nombre de mètres cubes écoulés est resté constant par rapport au précédent exercice, ce qui a mis les marges sous pression. Cet effet a pu être contrecarré avec succès par une optimisation du mix de produits. Sur l’ensemble du marché suisse, Migrol maintient ses parts de marché et mise davantage sur l’activité « Shop », prometteuse pour l’avenir. En l’occurrence, la collaboration avec le groupe Valora a été renforcée lors de l’exercice de référence. Avec un chiffre d’affaires net de 164 millions de francs, Ex Libris a renouvelé le résultat record enre-

CHIFFRE S

Rapport financier


Groupe Migros

gistré l’année dernière. Outre le « canal en ligne », activité en plein boom, c’est en particulier la modernisation du réseau de filiales qui a contribué à cet excellent résultat. Les clients ont pu bénéficier d’une baisse des prix d’environ 2 %. Avec une augmentation de 6,9 %, Limmatdruck a également réalisé des progrès importants et consolidé sa position dans le domaine de l’édition comme de l’emballage. L’industrie a poursuivi sa croissance réjouissante aussi bien avec les coopératives que sur les marchés tiers, en Suisse comme à l’étranger. Malgré une baisse du niveau des prix, elle a enregistré une croissance globale de 3,1 % par rapport à l’exercice précédent. Tandis que l’activité « gros consommateurs » stagnait, les chiffres d’affaires à l’exportation ont augmenté de 16,2 % pour passer à 237 millions de francs. Amélioration des résultats operationnels grâce à des ajustements de processus et de structures Les résultats opérationnels ont enregistré une nouvelle amélioration, à laquelle ont contribué plusieurs mesures mises en œuvre au niveau des processus et des structures. Le projet « Avanti » permet de scruter méthodiquement les entreprises industrielles Migros et de réaliser des augmentations de productivité. La phase de projet est aujourd’hui achevée dans toutes les entreprises; dans quelques-unes d’entre elles, les mesures ont déjà été intégralement mises en place et les programmes consécutifs ont été lancés. Les systèmes de gestion centralisée des marchandises, introduits plus tôt, fonctionnent parfaitement. La logistique a été encore optimisée; de plus, un programme d’amélioration des processus et d’augmentation de l’efficacité a été mis en œuvre avec succès à Suhr, l’entrepôt central pour l’assortiment de produits secs. Le projet « Performance » a contrôlé toutes les prestations de services de la Fédération des coopératives Migros et les a ajustées aux nouveaux besoins du groupe. Plusieurs coopératives travaillent également méthodiquement à accroître encore leur efficacité au niveau de la fourniture de services au client. Les ajustements et les consolidations effectués dans le groupe Globus et chez Hotelplan Suisse ont généré d’autres améliorations. Les nouvelles procédures, le contrôle et l’harmonisation des processus ainsi que les programmes d’efficience ont eu un effet positif sur les résultats. D’autres mesures sont nécessaires pour assurer un résultat durable dans un contexte en mutation. A cet effet, le projet « Success » a déjà été initié et les mesures qu’il prévoit sont résolument mises en œuvre dans les coopératives.

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Marge brute La variation de la marge brute résulte de décalages entre les parts de chiffre d’affaires des différentes entreprises. Le commerce de marchandises de Migros a une marge brute supérieure en raison de son niveau de production propre. Les secteurs des entreprises de services et autres affaires (notamment Migrol, Hotelplan, Globus, Ex Libris) ont quant à eux des marges brutes plus faibles par manque de production propre, mais aussi moins de dépenses opérationnelles. Le mix changeant chaque année entraîne des petits décalages. Les améliorations obtenues au niveau de l’approvisionnement sont toujours répercutées en intégralité sur les clients. EBIT Le bénéfice d’exploitation (EBIT) s’est accru de 64 millions de francs grâce à des mesures d’optimisation et à une gestion durable des coûts. Les dépenses opérationnelles ont moins augmenté que le chiffre d’affaires. Elles enregistrent seulement une légère hausse des charges de personnel de 29 millions de francs malgré les augmentations de salaire de 1,5 % ayant été accordées et qui sont supérieures à la moyenne du secteur. C’est le résultat de la planification soigneuse et améliorée ainsi que de la mobilisation optimisée des effectifs, tout comme des fermetures d’entreprises effectuées par le groupe Globus. L’augmentation des charges de personnel par rapport au précédent exercice est imputable aux provisions constituées pour la prévoyance vieillesse à partir de tous les programmes d’optimisation. Avec 55 %, les charges de personnel, qui comprennent, outre les salaires, les contributions des employeurs aux caisses de pensions, les provisions pour les rentes de remplacement AVS et autres prestations sociales, sont de loin le poste de charges le plus important du compte de résultat avec les charges de marchandises. La simplification accrue de certains processus et les efforts d’économie mentionnés ont entraîné une diminution des autres charges d’exploitation. Les amortissements se sont situés au niveau de l’exercice précédent, tandis que les investissements globaux étaient supérieurs à ceux de l’an dernier, dépassant 1,1 milliard de francs. Ces investissements sont principalement utilisés par les coopératives afin de créer de nouveaux sites d’implantation, de les développer ou de les moderniser, ainsi que par les entreprises industrielles pour moderniser et étendre leurs capacités de production.


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Groupe Migros

Résultat financier presque doublé par la participation par mise en équivalence, les marchés financiers et les transactions financières. Le résultat financier a pu être une nouvelle fois fortement amélioré par rapport à celui de l’exercice précédent. Outre la situation favorable en matière d’intérêts et la réduction de la dette financière nette, cette amélioration résulte notamment de réévaluations de participations dont la valeur avait été rectifiée lors des années précédentes, de revenus des participations et de transactions financières. Lorsque cela s’est avéré nécessaire et pertinent, les frais financiers ont été couverts par des swaps de taux d’intérêt et réduits par les produits de la vente d’options sur swaps de taux d’intérêt. Les liquidités du Migros servent à assurer la flexibilité opérationnelle; elles sont placées en conséquence. Grâce aux liquidités, aux titres et aux placements financiers, nous avons enregistré des résultats conformes aux risques. S’y ajoutent des produits supplémentaires provenant de la participation par mise en équivalence de la Banque Migros, qui en 2005 a ajusté à la nouvelle pratique le procédé de calcul du ducroire forfaitaire. Hausse du cash-flow, qui dépasse nettement le milliard Les flux de trésorerie enregistrés résultant de l’activité commerciale du groupe suffisent pour financer nous-mêmes tous nos investissements. Migros a pour objectif de réinvestir sur le marché la majeure partie du cash-flow réalisé, pour des activités nouvelles ou déjà existantes. Les résultats montrent toutefois que nous disposons bel et bien de la capacité à dégager suffisamment de fonds pour financer nos futurs investissements à long terme. Nous poursuivrons les mesures d’optimisation au niveau de la structure du bilan. Le free cash-flow a été employé pour renforcer le bilan en réduisant les dettes financières. CASH-FLOW (millions CHF) 1500

1200

900

600 1 168

1 103

1 005

1 187

1 378

2001

2002

2003

2004

2005

300

0

Conduite d’entreprise axée sur la valeur également au sein de Migros La conduite axée sur la valeur est une forme de conduite financière d’entreprise largement répandue à l’heure actuelle. Pour toutes les entreprises, indépendamment de leur champ d’activité, de leur taille ou de leur forme juridique, privilégier la création de valeur ajoutée revêt une importance cruciale. Migros a également décidé d’introduire cette approche en tant que base de sa conduite financière et applique, ce faisant, un modèle de conduite axée sur la valeur qui a été adapté aux spécificités du groupe Migros. L’orientation fondamentale réside dans le fait que le groupe Migros doit se comporter comme toutes les autres entreprises pour ce qui est de la création de valeur et de l’efficience. L’objectif numéro un de Migros consiste à garantir le succès à long terme de l’entreprise en créant durablement de la valeur. A cet effet, on assigne des objectifs différenciés aux différents domaines d’entreprise. Dès lors, c’est le mode d’utilisation de la valeur créée qui distingue Migros des autres entreprises tournées vers le marché des capitaux. Ainsi, la valeur financière créée est mise à disposition pour les clients, pour la préservation des emplois, pour le Pour-cent culturel ou pour des investissements à long terme dévolus à d’importants projets. Le Compte de création de valeur fournit de plus amples informations à ce sujet. L’approche que nous appliquons, tout comme ses instruments, ne sert pas seulement à renforcer l’idée de création de valeur, mais elle améliore également la qualité et la transparence des décisions et permet d’assurer les informations pertinentes sur la conduite financière du groupe. Ainsi, nous mettons davantage l’accent sur le caractère durable de la mise en œuvre de notre stratégie d’entreprise ainsi que sur le renforcement nécessaire de l’intégration de la planification stratégique, de la planification financière et de la planification des investissements. Les résultats annuels, les budgets et planifications sont mesurés à l’aune des consignes d’objectifs qui avaient été convenues, et les nouveaux projets sont évalués en conséquence. Des évaluations spécifiques à certains domaines comportant des consignes d’objectif différenciées permettent en outre à notre groupe d’apprécier de manière approfondie nos activités et nos risques, et mettent en évidence la création de valeur réalisée par les domaines ou projets respectifs. Les variables clés que constituent le rendement, la croissance et la création de valeur ajoutée font ainsi partie intégrante de nos activités opérationnelles et renforcent notre force


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Groupe Migros

d’intervention dans un environnement concurrentiel toujours plus dur. Ce faisant, l’approche importante qu’est la conduite axée sur la valeur, de même qu’une attitude positive visant à accroître notre attractivité, demeurent toujours au premier plan. Gestion du risque financier La gestion du risque financier au sein du groupe Migros est appliquée conformément à des principes et directives uniformes fixés par le management. Ces directives portent sur la garantie et la gestion des liquidités, sur la couverture des risques de marché, des risques monétaires, des risques liés aux taux d’intérêt et des risques de crédit, ainsi que sur l’acquisition de financement à court et long terme. Les sociétés du groupe Migros assument elles-mêmes la responsabilité d’une politique financière et d’une politique investissement saines. Dès lors qu’elle joue le rôle de banque et de centre de prestations interne au groupe, la trésorerie de la Fédération des coopératives Migros offre aux coopératives et aux filiales de la FCM des solutions optimisées répondant à tous leurs besoins en liquidités, en financements et en devises. De ce fait, la gestion des liquidités et l’acquisition de devises et de financements à un coût minimal sont centralisées pour leur plus grande part. La surveillance des risques recourt à des systèmes de limites de crédit et à des analyses de sensibilité et se charge également de leur gestion; elle est mise en œuvre à la Fédération des coopératives Migros. Gestion des liquidités Afin de garantir en permanence la solvabilité du groupe, la Fédération des coopératives Migros maintient un volume net de liquidités équivalent à au moins 4 % du chiffre d’affaires du groupe. Ainsi, env. 72 % des liquidités du groupe sont gérés par la Fédération des coopératives Migros. − Marché monétaire et marché des devises Au moins 50 % des liquidités de la Fédération des coopératives Migros sont utilisés afin d’approvisionner les sociétés du groupe dans les limites de la politique de gestion des liquidités, des devises et des taux d’intérêt préalablement définie. En tant que banque interne et centre de prestations de services, la Fédération des coopératives Migros est compétente pour tout ce qui a trait aux besoins du groupe Migros en matière de liquidités et de devises. Grâce à la centralisation des besoins internes en devises étrangères, il est possible d’optimiser de telles transactions avec des tiers, tant du point de vue « timing » que des

frais correspondants. Outre des comptes courants en différentes monnaies, la Fédération des coopératives Migros offre également à ses partenaires la possibilité de faire appel à des financements ou à des placements à court ou à long terme. − Portefeuille de placements Jusqu’à 50 % au maximum des liquidités de la Fédération des coopératives Migros sont placés en papiers-valeurs dans le cadre d’un portefeuille distinct. La politique de placement assignée par la direction règle la répartition des avoirs par catégories de placements, de marchés et de monnaies, par le biais de l’allocation stratégique et tactique des actifs.

Portefeuille de placements 2005 de la Fédération des coopératives Migros Répartition des titres selon les catégories de placements

14 %

Actions

86 %

Obligations

Répartition des titres selon les monnaies

10 %

Euro

9%

USD

6%

Autres

75 %

Francs suisses

Gestion du financement La politique de financement définit les conditions-cadres permettant de recourir à des financements à court et long terme sur le marché monétaire et sur celui des capitaux. Fondamentalement, le financement du groupe repose sur un concept de trois piliers constitué par les comptes d’épargne-placement des collaborateurs Migros, les crédits et prêts accordés par les banques suisses et étrangères et par des investisseurs institutionnels, ainsi que par des emprunts contractés sur le marché des capitaux. Grâce au regroupement centralisé de la gestion des financements nécessaires et au


153

Groupe Migros

rating « A » attribué par Standard & Poor’s, l’acquisition de capitaux peut se faire à un coût minimal et de façon diversifiée pour ce qui est de l’échelonnement des échéances et contreparties. Les deux indicateurs financiers importants pour l’acquisition de capitaux empruntés ont une nouvelle fois connu une forte amélioration par rapport au précédent exercice : le taux d’endettement dynamique est passé de 1,36 fois l’an dernier à 1,04 fois, et le taux de couverture des intérêts de 13,5 fois à 16,6 fois, grâce à la réduction de la dette financière et à la hausse de l’EBITDA. Répartition du financement du groupe selon les contreparties 2005

16 %

Emprunts

53 %

Collaborateurs

31 %

Banques/tiers

Répartition du financement du groupe selon les échéances (état au 31.12.2005) 400

300

200

100

0

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

Banques/tiers

Emprunts

Gestion du bilan La gestion du risque financier a pour but de maintenir un bilan solide qui comporte des ratios sains. Ces activités se fondent sur une approche conservatrice qui accorde la priorité aux objectifs financiers stratégiques; ils consistent en un « approvisionnement flexible et suffisant en liquidités » et font primer la « minimisation des risques » sur « l’obtention d’un rendement maximum ». Par le biais d’une planification à long terme des besoins en investissements, nous poursuivons ainsi une stratégie qui nous permet de maintenir le taux d’endettement effectif à un bas niveau et à échelonner les échéances dans le temps. Cela doit également

permettre de continuer à garantir l’indépendance du groupe Migros. La structure du bilan du groupe Migros reste saine. La valeur de l’endettement effectif de 4,1 milliards de francs se mesure à un total du bilan de 16,8 milliards de francs; elle a diminué de 267 millions de francs. Avec une hausse des capitaux propres de 706 millions de francs, la part de capitaux propres sur le capital global a augmenté de 4,4 points à 57,4 %. De même, le principe de la congruence des délais, selon lequel les capitaux propres plus les capitaux empruntés à long terme doivent couvrir les immobilisations, est respecté. Gestion des assurances La couverture d’assurance des entreprises et fondations du groupe Migros est garantie par la propre assurance ainsi que par des contrats passés avec des compagnies d’assurance privées et des institutions d’assurance de droit public. A cet égard, le service des assurances de la Fédération des coopératives Migros joue le rôle de « courtier en assurances inhouse » vis-à-vis des compagnies d’assurances. Grâce aux contrats de groupe qui ont été conclus, Migros dispose, d’une part, d’une couverture d’assurance globale très étendue et, d’autre part, de sommes d’assurances élevées. Cela permet également de garantir que toutes les entreprises du groupe Migros bénéficient de la meilleure protection d’assurance possible pour un montant de primes adéquat. Gestion des risques en matière de fiscalité et de droit général Les fréquentes modifications fiscales et législatives génèrent une augmentation du besoin général de disposer d’un contrôle des risques opérant et efficace, d’une gestion des risques et donc en premier lieu d’une vision exhaustive, à l’échelle du groupe, des risques latents qui menacent et des risques existants en matière de fiscalité et de droit général – et ce également dans le sens d’une gouvernance d’entreprise renforcée. Comme lors des années précédentes, les risques existant au sein du groupe ont été systématiquement répertoriés et évalués. Les différentes catégories et les différents types de risques sont analysés dans le cadre d’un processus continu, et les mesures ad hoc sont mises en œuvre. Vu la taille et la complexité du groupe Migros, les risques fiscaux et juridiques se situent dans un cadre raisonnable. Joerg Zulauf Département Finances


154

Groupe Migros

Compte de création de valeur du groupe

Même en des temps difficiles, une création de valeur durable et une gestion des ressources disponibles tournée vers l’avenir doivent être en mesure d’assurer la pérennité de l’entreprise et des emplois ainsi que de fournir à l’État les prestations requises. Ce faisant, il s’agit d’accroître continuellement nos prestations à l’attention de nos clients. 2005

2004

M IO CHF

%

M IO CHF

%

Performance de l’entreprise

20 385

100

20 303

100

Charges de matière

12 160

60

12 082

59

Autres charges

1 207

6

1 335

7

C R ÉATION DE VA LEU R BRU TE

7 018

34

6 886

34

853

4

854

4

6 165

30

6 032

30

Origine

Amortissements

C R ÉATION DE VA LEU R N ET TE –

Utilisation 4 517

73

4 488

74

à l’attention des affaires culturelles et sociales (Pour-cent culturel)

112

2

114

2

à l’attention des bailleurs de fonds

70

1

96

2

767

13

789

13

à l’attention des collaborateurs

à l’attention de l’État › impôts

101

92

› taxe sur la valeur ajoutée

142

142

› droits de douane/émoluments/taxes

524

à l’attention de l’entreprise (autofinancement)

C R ÉATION DE VA LEU R N ET TE

555 699

11

545

9

6 165

100

6 032

100

Indicateurs relatifs à la création de valeur

2004 1 112 594

Création de valeur brute par Ø PPT

CHF

2005 117 095

Création de valeur nette par Ø PPT

CHF

102 863

98 630

Charges de personnel par Ø PPT

CHF

75 366

73 384

59 934

61 158

Moyenne des postes à plein temps (PPT)

L’augmentation de la performance de l’entreprise subit différentes influences. Le chiffre d’affaires se stabilise à un niveau élevé dans le commerce de détail, mais il accuse néanmoins une baisse par rapport au précédent exercice, due notamment au fléchissement de la branche des voyages. Les affaires de combustibles et de carburants ont cependant compensé ce repli grâce à la hausse des prix du pétrole. Conditionnées par le marché, les charges de matière sont, elles aussi, supérieures à celles du précédent exercice à cause de cette hausse des prix du pétrole. Une gestion durable des coûts permet de compenser cet effet, d’où une création de valeur brute et une création de valeur nette supérieures à l’exercice précédent. S’agissant de l’utilisation de la création de valeur nette, les charges de personnel restent le principal poste, avec environ 73%. En raison des augmentations salariales de 1,5 % accordées, qui sont supérieures à la moyenne de la branche, des ajustements nécessaires au niveau des primes d’assurance sociale (augmentations de tarif pour l’assurance des accidents non professionnels) ainsi que de la prime de performance de 50 0 francs accordée à titre unique à chaque collaborateur employé à un poste fixe, les charges de personnel augmentent en valeur absolue par rapport au précédent exercice. Ainsi, le décalage des pourcentages structurels est une conséquence directe de l’augmentation de 28,3 % du résultat du groupe par rapport à l’année dernière. Il y a lieu de continuer de viser la garantie de la pérennité de l’entreprise et de sa capacité d’innovation en orientant en permanence la chaîne de création de valeur sur l’évolution dynamique du marché et, par conséquent, en se conformant à un objectif de bénéfice adéquat. 1 Adaptation des valeurs de l’année précédente sur la base de la nouvelle méthode de calcul revêtant force obligatoire applicable de manière uniforme à partir du 1.1.20 05 à l’effectif du personnel, respectivement aux postes à plein temps au sein des entreprises Migros.


155

Groupe Migros

Indicateurs du groupe Migros sur 5 ans

I NDICATEUR S EN M I LLIONS CHF

C HIFFRE

D ’ AFFAIRES DU GROUPE

Variation annuelle en % – EBITDA en % du chiffre d’affaires du groupe – EBIT en % du chiffre d’affaires du groupe – B ÉNÉFICE DU GROUPE en % du chiffre d’affaires du groupe – C ASH - FLOW en % du chiffre d’affaires du groupe – F REE CASH - FLOW – I NVESTISSEMENTS – A CTIF CIRCULANT en % de l’actif total – A CTIF IMMOBILISÉ en % de l’actif total – D ET TES À COURT TERME en % du capital total – D ET TES À LONG TERME en % du capital total – C APITAUX PROPRES

2001

2002

2003

2004

2005

20 174

20 187 19 824 1

20 013

20 303

20 385

+ 2,6

+ 0,1

+ 1,0

+ 1,4

+ 0,4

1 284

1 268

1 290

1 397

1 460

6,4

6,4

6,5

6,9

7,2

488

451

484

543

607

2,4

2,3

2,4

2,7

3,0

285

178

372

545

699

1,4

0,9

1,9

2,7

3,4

1 168

1 103

1 005

1 187

1 378

5,8

5,6

5,0

5,8

6,8

202

43

– 162

301

319

1 140

1 208

1 319

996

1 127

5 294

4 813

4 844

5 017

4 561

32,1

29,3

29,2

29,8

27,2

11 194

11 611

11 744

11 822

12 221

67,9

70,7

70,8

70,2

72,8

2 902

2 981

3 195

3 184

2 795

17,6

18,2

19,3

18,9

16,7

5 741

5 423

4 999

4 727

4 353

34,8

33,0

30,1

28,1

26,0

7 845

8 020

8 394 8 928

9 634

47,6

48,8

50,6 53,0

57,4

C APITAUX PROPRES , AVEC INTÉRÊTS MINORITAIRES en % du capital total en % du capital total, avec intérêts minoritaires – T OTAL DU BILAN – C HARGES À BUTS CULTURELS , SOCIAUX ET

16 488

16 424

16 588

16 839

16 782

112

120

123

114

114

– E FFECTIF DU PERSONNEL – P ÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION › Nombre de personnes au 31.12.

82 018

83 149

81 600

79 688

› Nombre de personnes en moyenne annuelle 2 › Postes à plein temps au 31.12.

60 103

62 400

60 571

59 812

59 664

61 252

61 486

60 192

1 877 875

1 890 739

1 913 531

1 957 804

DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE

82 272 61 158

› Postes à plein temps 3 › Postes à plein temps en moyenne annuelle – C OOPÉRATEURS M IGROS (sociétaires) 1

2002: valeur adaptée en raison d’une redéfinition du CA du groupe Hotelplan. 2005: nouvelle méthode de calcul appliquée de manière uniforme; valeur de 2004 adaptée

1+2

81 049 59 934

1 982 033


156

Groupe Migros

Bilan du groupe

NOTES

Actif

31.12.2005

31.12.2004

M IO CHF

M IO CHF

1 825

A C T I F CI RCU LA N T Disponibilités

1/14

1 468

Titres

2/14

450

510

Créances

3/14

738

745

Stocks

4

1 800

1 825

Régularisations sur actif

5

T OTA L A CTI F CI RCU LA N T

105

112

4 561

5 017

– A C T I F I M MOBI LISÉ Immobilisations corporelles

6

9 846

9 615

Immobilisations financières

7/14

2 309

2 133

8

66

74

T OTA L I M MOBI LISATIONS

12 221

11 822

TOTAL DU BILAN

16 782

16 839

Immobilisations incorporelles

Passif D E T T ES À COU RT T ER M E Dettes bancaires Autres dettes Régularisations sur passif

9/14

89

583

10/14

2 513

2 404

11

193

197

2 795

3 184

12/14

3 163

3 483

13

1 190

1 244

4 353

4 727

7 148

7 911

T OTA L D ET TES À COU RT TER M E – D E T T ES À LONG T ER M E Dettes financières Provisions

T OTA L D ET TES À LONG TER M E T OTA L D ET TES – C A PI TAU X PROPR ES Capital de coopérative Réserves sur bénéfice Bénéfice du groupe

C A PITAU X PROPR ES HORS I N TÉR ÊTS M I NOR ITA I R ES Intérêts minoritaires

T OTA L C A PITAU X PROPR ES AV EC I N TÉR ÊTS M I NOR ITA I R ES TOTAL DU BILAN

20

20

8 900

8 352

699

545

9 619 15

8 917

9 634

8 928

16 782

16 839

11


157

Groupe Migros

Compte de résultat du groupe

NOTES

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

P RODUITS NETS DES LIVR A ISONS ET SERVICES

14/15

20 006

19 921

Autres produits d’exploitation

14/16

379

382

20 385

20 303

12 160

12 082

8 225

8 221 4 488

C H I FFR E D’A FFA I R ES DU GROU PE – Charges de matières et de services sur produits et services rendus

E XCÉDEN T BRU T D’ EX PLOITATION – Charges de personnel Amortissements matériel d’exploitation Autres charges d’exploitation

17

4 517

6/8

853

854

14/18/22

2 248

2 336

607

543

14/19

203

103

20

19

32

829

678

E BIT – Résultat financier Autres résultats

B ÉN ÉFICE AVA N T I M PÔTS – Impôts

B ÉN ÉFICE

21

126

131

703

547

–4

–2

699

545

– Intérêts minoritaires

BÉNÉFICE DU GROUPE


158

Groupe Migros

Tableau de financement du groupe NOTES

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

699

545

4

2

823

817

–35

–3

28

30

Activité commerciale B ÉN ÉFICE DU GROU PE Intérêts minoritaires Amortissements sur: › immobilisations corporelles

6

› immobilisations financières › actif immobilisé incorporel

8

Bénéfices comptables issus de la vente d’actifs Produits de participations à la valeur de consolidation sans incidence sur les liquidités Diminution des provisions

13

F LU X PROV ENA N T DES OPÉR ATIONS D’ EX PLOITATION AVA N T VA R I ATION DE L’ACTI F CI RCU LA N T N ET Augmentation de l’actif circulant net d’exploitation

23

= F LU X R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ COM M ERCI A LE (CASH - FLOW)

–24

–20

–201

–155

–54

–170

1 240

1 046

138

141

1 378

1 187

–1 101

–972

Activité d’investissement Investissements en immobilisations corporelles

6

67

102

Acquisition de participations

0

–10

Cession de participations

1

5

Cession d’immobilisations corporelles

Investissements en participations de sociétés associées Investissements en immobilisations incorporelles Cession d’immobilisations incorporelles

= F LU X R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ D’ I N V ESTISSEM EN T F R EE CASH - FLOW

8

–7

0

–20

–14

1

3

–1 059

–886

319

301

–487

–82

Activité de financement Dettes financières à court terme

65

99

–318

–89

0

21

–740

–51

4

–4

Liquidités en début d’exercice

2 335

2 089

Liquidités en fin d’exercice

1 918

2 335

–417

246

1 468

1 825

450

510

1 918

2 335

Placements financiers Dettes financières à long terme Réserve de contributions de l’employeur (Fonds FCM)

= F LU X R ÉSU LTA N T DE L’ACTI V ITÉ DE FI NA NCEM EN T E FFET DES COU RS DE CH A NGE SU R LES LIQU I DITÉS

= D I M I N U TION DES LIQU I DITÉS (augmentation en 20 04) –

Composition du fonds Liquidités Titres

= F ON DS DE LIQU I DITÉS ET TITR ES


159

Groupe Migros

Variation des capitaux propres consolidés du groupe Migros VALEUR S EN M I LLIONS DE FRANCS CAPITAL DE COOPÉRATIVE

BÉNÉFICES RETENUS

CUMUL DES DIFFÉRENCES DE CHANGE

20

8 380

–6

C A PITAU X PROPR ES AU 01.01.2004

TOTAL SANS INTÉRÊTS MINORITAIRES

INTÉRÊTS MINORITAIRES

TOTAL AVEC INTÉRÊTS MINORITAIRES

8 394

6

8 400

545

2

547

Variation du capital de coopérative 545

Bénéfice annuel

–1

Écarts de conversion de devises étrangères

–1

–1

Dividendes Variations du périmètre de consolidation/ Augmentation des parts de participation –21

Variations sans effet sur le résultat

3

3

–21

–21

C A PITAU X PROPR ES AU 31.12.2004

20

8 904

–7

8 917

11

8 928

C A PITAU X PROPR ES AU 01.01.2005

20

8 904

–7

8 917

11

8 928

699

4

703

Variation du capital de coopérative 699

Bénéfice annuel

3

Écarts de conversion de devises étrangères

3

3

Dividendes Variations du périmètre de consolidation/ Augmentation des parts de participation

–2

2

9 601

–2

0

Variations sans effet sur le résultat

C A PITAU X PROPR ES AU 31.12.2005

20

9 619

15

9 634

La variation des capitaux propres sans effet sur le résultat du précédent exercice était due à la mutation d’un fonds de la Caisse de pensions Migros aux réserves des contributions de l’employeur ne pouvant être inscrites au bilan. Le poste « bénéfices retenus » contient des réserves légales non distribuables à hauteur de 89 millions de francs (contre 71 millions en 20 04). –

Capital de coopérative – Déclaration

PA RT SOCI A LE

PA RT SOCI A LE

10.– 1 957 615

30.– 466

23 096

–249

22 847

1 980 711

217

1 980 928

19 576

14

19 590

231

–6

225

19 807

8

19 815

PA RTS SOCI A LES 01.01.2005 Variation des parts sociales 31.12.2005

TOTA L PA RTS SOCI A LES

1 958 081

– C A PI TA L DE COOPÉR AT I V E EN M I LLI ERS DE FR A NCS 01.01.2005 Variation du capital de coopérative 31.12.2005 C A PI TA L DE COOPÉR AT I V E – D ISPOSI T IONS STAT U TA I R ES PA RTS SOCI A LES :

Chaque coopérative émet des parts sociales libellées à son nom.

R ESPONSABILITÉ :

Seul l’actif de la coopérative est engagé pour garantir le passif de la coopérative, à l’exclusion de toute responsabilité personnelle des coopérateurs.


160

Groupe Migros

Annexe aux comptes du groupe

Principes de présentation des comptes Bases générales de présentation des comptes Les comptes du groupe sont établis conformément aux recommandations Swiss GA AP FER. Les bouclements utilisés pour la consolidation sont préparés selon des principes uniformes. L’élaboration des états financiers du groupe exige de la direction d’entreprise de procéder à des estimations et d’adopter des hypothèses qui ont une incidence sur la présentation des montants des actifs et des passifs, des engagements conditionnels ainsi que des charges et produits durant la période sous revue au moment de l’établissement du bilan. Si, à une date ultérieure, des estimations et hypothèses de ce genre, ayant été adoptées en toute conscience par la direction de l’entreprise, viennent à s’écarter de la situation effective, elles seront adaptées en conséquence dans l’exercice durant lequel la situation a changé. Date de clôture des comptes Les comptes de toutes les entreprises sont bouclés le 31 décembre, à l’exception de ceux du groupe Hotelplan, qui clôt son exercice le 31 octobre. Périmètre de consolidation Ont été incluses dans le périmètre de consolidation toutes les entreprises contrôlées directement ou indirectement par le groupe Migros. Contrôler signifie disposer de la possibilité d’influencer de manière déterminante les activités financières et opérationnelles de l’entreprise afin de pouvoir en tirer profit. C’est habituellement lorsque le groupe Migros détient directement ou indirectement plus de 50 % des droits de vote d’une société. Les sociétés acquises ou cédées au cours de l’exercice sous revue, ainsi que toutes les sociétés aliénées jusqu’à la date de leur cession, seront intégrées, respectivement exclues des comptes du groupe à partir de la date de remise du contrôle des activités de l’entreprise au groupe Migros. Compte tenu de son activité spécifique et afin de préserver la clarté du bilan, la Banque Migros, bien qu’elle soit détenue par le groupe Migros, est exclue de l’intégration globale (voir méthode de mise en équivalence). La Banque Migros publie ses comptes annuels dans son propre rapport de gestion.

Le périmètre de consolidation est présenté dans l’annexe figurant en pages 195 à 200. Méthode de consolidation – Intégration globale Les sociétés sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale. La consolidation du capital s’effectue selon la méthode anglo-saxonne ou « purchase accounting ». L’actif et les capitaux étrangers des sociétés rachetées sont réévalués au moment du changement de contrôle, conformément aux principes comptables du groupe; les ajustements de valeur (positifs et négatifs) sont attribués aux postes correspondants du bilan, et la différence entre le prix d’achat et le capital propre calculé selon les principes de présentation des comptes du groupe, à savoir le goodwill, est portée à l’actif et amortie conformément au plan d’amortissement. Les participations éventuelles de tiers aux sociétés intégralement consolidées figureront de manière séparée en tant que participations au capital propre et au résultat. – Méthode de mise en équivalence Il existe des participations de plus faible ampleur, comprises entre 20 et 50 %, dans des sociétés associées et des entreprises de la communauté. Ces participations sont intégrées dans les comptes du groupe selon la méthode de mise en équivalence ou « equity method » (capital propre au prorata). La Banque Migros est intégrée dans les comptes du groupe conformément à la méthode de mise en équivalence. Autres participations Toutes les autres participations inférieures à 20 % sont portées au bilan à leur coût d’acquisition, moins les corrections de valeur nécessaires. Elles figurent au poste « Placements financiers ». Variation du périmètre de consolidation Le périmètre de consolidation reflète les changements suivants, intervenus durant l’exercice sous revue: SORTIES Globest AG, Rotkreuz Parikos Reisen AG, Zurich

L I Q U I D AT I O N L I Q U I D AT I O N

21.07.2005 31.03.2005


161

Groupe Migros

ENTRÉES

Interhome Nordic AB, Helsinki SSP Informatik AG, Zurich Travelwindow AG, Zurich A U G M E N TAT I O N D E C A P I TA L Hotelplan Intern. Reisorg. B.V.

MILLE EUR

VA R I AT I O N D E P A R T I C I P AT I O N Cevanova AG, Berne (consolidation par equity) ILEM SA, Carouge

A C H AT

31.10.2005 01.05.2005 31.10.2005

NOUVEAU

A U P A R AVA N T

6 042

2 042

NOUVEAU

A U P A R AVA N T

50 % 34,4 %

33,3% 73%

F O N D AT I O N A C H AT

FUSIONS, CHANGEMENTS DE RAISON SOCIALE ET TRANSFERTS DE SIÈGES

ESCO Reisen AG, Bâle Fusion avec Hotelplan AG ESCO Reisen GmbH, Lörrach Fusion avec ESCO-Reisen Freiburg GmbH Marti Reisebüro AG, Opfikon Fusion avec Hotelplan AG Hotelplan Int. Reiseorg. Fusion avec ESCO-Reisen GmbH, Fribourg en Br. Freiburg GmbH Hotel und Restaurant Fusion avec Bristol AG, Bern Magazine zum Globus AG Turisanda S.p.A., Milano Fusion avec Hotelplan Italia S.p.A. Gattinoni SRL, Lecco nouveau: Gattinoni Travel Network s.r.l. Hotelplan Organ. Internationale nouveau: de Voyages SA, Paris Hotelplan S.A.S., Mulhouse S O C I É T É S E N L I Q U I D AT I O N Ambassador Reisen AG, Solothurn Ex Libris GmbH Deutschland, DE-Weil am Rhein

Interio GmbH, DE-Stuttgart A U T R E S VA R I AT I O N S S U R V E N U E S A P R È S L A D AT E D E C L Ô T U R E D U B I L A N

Les participations d’Hotelplan AG suivantes ont été vendues au 1er janvier 2006: M-travel Reisburo B.V. in NL-Rijswijk et Reisburo Van Staalduinen B.V., NL-Gravenzande.

Opérations au sein du groupe Toutes les transactions, relations et bénéfices intermédiaires internes au groupe, à l’exception des bénéfices intermédiaires sur stocks de marchandises, sont éliminés dans le cadre de la consolidation. On renonce à éliminer les bénéfices intermédiaires sur stocks étant donné qu’ils entraîneraient une charge disproportionnée et que l’imputation interne au groupe s’effectue aux prix du marché. Conversion des monnaies étrangères Dans les diverses sociétés du groupe, les opérations en monnaies étrangères ont été converties au cours en

vigueur au moment de la transaction, respectivement, pour les opérations couvertes par des transactions à terme, aux taux de la couverture. Les comptes annuels préparés en monnaies étrangères sont convertis en francs suisses au taux de fin d’année en vue de la consolidation. Les différences résultant des variations des taux de change d’une année sur l’autre dans la conversion de l’actif net sont compensées dans les capitaux propres consolidés. La conversion des comptes de résultat est réalisée sur la base des cours moyens. Les différences de conversion sont répercutées dans les capitaux propres. Principes d’évaluation – Liquidités Les liquidités incluent les avoirs en caisse, les placements à très court terme, les avoirs en comptes courants auprès des banques et autres établissements similaires. Les avoirs en monnaies étrangères sont convertis aux taux de clôture. – Titres Les titres sont évalués au cours en vigueur au jour de référence du bilan. Ils sont réalisables à brève échéance. – Créances Elles sont diminuées du ducroire (par correction de valeurs séparées). – Stocks Les stocks de marchandises sont évalués au prix de revient (coûts d’acquisition ou de production), voire à la valeur nette réalisable si elle est inférieure. Les coûts de production englobent les matières premières, les autres coûts directs et les frais généraux de production incorporables. Pour les principaux stocks, l’évaluation se fonde sur la méthode des moyennes mobiles. – Immobilisations corporelles Les biens-fonds figurent à leur valeur d’acquisition et ne font pas l’objet d’amortissements. Les autres éléments d’actif ont été portés à leur coût d’acquisition ou de production après déduction des amortissements (linéaires) économiquement nécessaires. Les durées d’usage estimées des principales catégories d’actifs sont les suivantes: Immeubles Installations et équipements techniques Autres immobilisations corporelles

40–50 ans 12–20 ans 3–12 ans

Les valeurs ainsi calculées sont périodiquement vérifiées. La valeur comptable des éléments d’actif ne saurait être supérieure à la valeur réalisable. La valeur réalisable d’un élément d’actif est égale à la valeur la plus élevée entre la valeur nette de marché (prix de vente)


Groupe Migros

et la valeur utile. Une réduction nécessaire de la valeur comptable à la valeur la plus faible réalisable viendra grever le compte de résultat en tant qu’amortissement exceptionnel. Les frais de réparation et d’entretien sont imputés en permanence au résultat du groupe. Leasing Les immobilisations corporelles effectuées dans le cadre de contrats de leasing financier sont amorties en fonction de leur durée d’usage estimée. Les loyers payés selon les contrats de leasing d’exploitation sont pris en compte sur toute la durée du contrat et ont une incidence sur le résultat du groupe. Immobilisations financières Les autres participations non consolidées sont inscrites au bilan à la valeur d’acquisition éventuellement diminuée de l’amortissement nécessité par une perte de valeur permanente. Actif immobilisé incorporel L’actif immobilisé incorporel inclut des licences, des brevets et autres droits similaires acquis auprès de tiers, des prestations de développement de logiciel ainsi que le goodwill. Les licences, brevets et droits similaires ainsi que les prestations de développement de logiciel sont portés au bilan à leur valeur d’acquisition. On procède chaque année à un test de dépréciation des valeurs inscrites à l’actif et elles sont amorties de façon linéaire sur la durée d’usage prévue. Le goodwill résultant de la consolidation d u capital est égal à la différence entre les coûts d’acquisition et les « valeurs économiques » (fair values) des actifs et passifs acquis identifiables. Les dépenses de recherche et développement ne sont pas portées à l’actif, mais grèvent directement le compte de résultat. L’actif immobilisé incorporel est amorti linéairement sur sa durée d’utilisation économique. La durée d’utilisation économique des principales catégories d’actifs immobilisés est la suivante: 5–10 ans Goodwill 5–10 ans Licences, brevets, droits similaires ou durée d’utilisation juridique ou économique plus courte 5–10 ans Frais de développement informatique ou durée d’utilisation juridique ou économique plus courte

Provisions Des provisions seront constituées dans la mesure où une obligation légale ou un engagement moral découle d’évé-

162

nements antérieurs et qu’il est prévisible que cet engagement entraînera une sortie de liquidités, à condition toutefois que ce montant puisse être estimé de manière fiable. Les provisions constituées doivent représenter la meilleure estimation possible de cet engagement définitif. Les engagements probables dont l’existence doit encore être confirmée par des événements futurs ou dont le montant ne peut être estimé de manière fiable seront attribués au poste « engagements conditionnels ». Impôts Tous les impôts résultant du bénéfice imposable de l’année d’exercice son imputés au compte de résultat de ce même exercice, indépendamment de leur date d’exigibilité. De plus, des provisions pour impôts latents sont constituées afin de tenir compte des écarts, limités dans le temps, qui existent entre les bilans fiscaux et les bilans du groupe. Les impôts latents se calculent sur la base d’un taux moyen de 21 %, identique à celui de l’année précédente et valable dans toute la Suisse. Le montant dévolu à l’année sous revue est pris en considération dans le compte de résultat. Les crédits d’impôts latents résultant de reports de pertes fiscales ne sont pas portés à l’actif. Dans les cas où l’on ne prévoit pas de distribution de bénéfices, les impôts à la source et autres impôts portant sur de possibles versements ultérieurs de bénéfices accumulés des sociétés du groupe ne sont pas pris en compte puisque ces bénéfices sont généralement réinvestis. Changement de méthode et son incidence La Banque Migros est intégrée aux comptes du groupe selon la méthode de mise en équivalence. En 2005, la procédure de calcul du ducroire forfaitaire a été adaptée à la nouvelle pratique, ce qui génère un produit exceptionnel de 63 millions de francs (voir également les commentaires aux chiffres 7 et 19). Prévoyance du personnel Il existe en Suisse des institutions de prévoyance indépendantes en faveur du personnel qui sont financées par les contributions des employés et des employeurs. Le plan de prévoyance de la Caisse de pensions Migros repose sur le principe de primauté des prestations. La plupart des collaboratrices et collaborateurs du groupe bénéficient de plans de prévoyance fondés sur la primauté des prestations, en général sur la base du dernier revenu assuré et de la durée d’emploi. En cas d’insuffisance de couverture de la Caisse de pensions, l’employeur peut être astreint à verser des contributions d’assainissement.


Groupe Migros

La prévoyance professionnelle des sociétés implantées à l’étranger est garantie par l’organisme étatique correspondant. Les comptes annuels incluent les engagements supplémentaires découlant de la rente de remplacement AVSMigros (retraite à 63 ans pour les hommes et les femmes). La Caisse de pensions Migros clôture ses comptes annuels conformément à la recommandation Swiss GA AP FER 26. Selon la recommandation révisée Swiss GA AP FER 16, appliquée ici avec effet rétroactif au 1.1.2005, les informations de Swiss GA AP FER 26 doivent être utilisées pour clarifier s’il existe d’autres intérêts économiques ou d’autres obligations économiques en plus des contributions du groupe Migros déjà prises en compte. La question de la classification entre plans de prévoyance fondés sur la primauté des prestations et plans de prévoyance fondés sur la primauté des cotisations n’a plus lieu d’être. Saisie des produits, des coûts et des dépenses Le chiffre d’affaires inscrit au bilan correspond aux ventes et livraisons de produits effectuées ainsi qu’aux prestations fournies à des tiers, déduction faite des impôts sur les ventes et des rabais. Les régularisations pour conditions préférentielles accordées aux fournisseurs seront comptabilisées dans la même période que celle durant laquelle ont été opérées les dépenses de matière correspondantes. Transactions avec des parties liées (voir au chiffre 14) Les activités commerciales développées avec des parties liées se déroulent dans des conditions conformes au marché et ne comportent aucune transaction à caractère inhabituel.

Principes de gestion du risque financier Gestion des risques Dans le cadre de ses activités commerciales, le groupe Migros est exposé à de multiples risques financiers, comme p.ex. les risques liés à l’évolution des monnaies et des taux d’intérêt, les risques liés aux variations de la structure financière ou aux variations des cours des actions. – Risques liés au marché Le groupe Migros est exposé aux risques liés au marché, qui portent essentiellement sur la valeur de marché des liquidités, des titres et des participations investis. Ces risques sont constamment surveillés. En congruence avec la politique de risque interne, on recourt à des instruments dérivés afin de couvrir et de gérer certains

163

risques. Le groupe Migros ne s’engage dans aucune transaction financière qui, au moment de la conclusion de la transaction, comporte un risque non estimable. – Risques liés aux monnaies étrangères En tant que groupe de commerce de détail déployant l’essentiel de ses activités en Suisse, Migros achète pour une part importante des marchandises à l’étranger et en monnaies étrangères. Le groupe exerce en outre des activités à l’étranger comme p. ex. Hotelplan. C’est la raison pour laquelle des fluctuations de cours de change peuvent considérablement influencer le compte de résultat, surtout sous la forme de risques liés aux transactions et, dans une mesure limitée, sous la forme de risques de conversion. Les risques liés aux devises sont surveillés en permanence et, si nécessaire, on effectue des transactions ayant pour but de maintenir la valeur des actifs. Les instruments de couverture auxquels on fait appel sont essentiellement des transactions à terme sur devises afin de couvrir le risque de change lié aux futures dépenses prévues en monnaies étrangères. – Risques liés aux taux d’intérêt Compte tenu de la volatilité des taux d’intérêt du marché, le groupe Migros est exposé à ces risques. Les dépôts à vue, les placements sur le marché monétaire et les placements obligataires sont soumis à un risque lié aux taux d’intérêt qui peut avoir des répercussions négatives sur le patrimoine et les résultats du groupe. Il existe également des risques liés aux taux d’intérêt sous l’angle du financement. Celui-ci est constitué par des crédits « roll-over » porteurs d’intérêts variables octroyés par des banques nationales et internationales, par des emprunts à intérêts fixes contractés sur le marché des capitaux, ainsi que par les placements des collaborateurs rémunérés par des intérêts variables. Si nécessaire, les risques consécutifs liés aux taux d’intérêt seront couverts par des instruments financiers comme les swaps sur taux d’intérêt et les « forward rate agreements ». – Risques liés aux actions Migros achète des actions, dans une mesure limitée, afin de placer ses liquidités. Ce faisant, elle veille à diversifier ses placements en actions de manière appropriée selon les marchés, les titres et les secteurs. Le groupe réduit les risques de perte de valeur en procédant à des analyses avant l’achat de titres, en privilégiant les titres de première qualité et en surveillant constamment la performance et les risques des investissements. – Produits de base Migros est exposée à un risque de prix lorsqu’il s’agit de procéder à des achats prévisionnels de produits de


Groupe Migros

base (commodities) qui sont utilisés comme matières premières dans les affaires du groupe. Afin de gérer le risque de fluctuation des prix, le groupe Migros procède à des opérations à terme sur ces achats planifiés. – Risques de contrepartie Les risques de contrepartie englobent le risque de solvabilité pour les titres usuellement traités sur le marché, le risque de défaillance pour les instruments financiers dérivés, ainsi que le risque de crédit sur les avoirs en comptes courants et les dépôts à échéance fixe. Le groupe réduit le risque de solvabilité en n’achetant par principe que des obligations de débiteurs notés « A » au minimum ou qui bénéficient d’un rating correspondant attribué par une grande banque suisse. Dans certains cas, on achète également des obligations de débiteurs faisant l’objet d’un rating inférieur; toutefois, l’achat n’intervient qu’après une analyse approfondie et après une appréciation positive des risques éventuels. Afin d’éviter les risques cumulés, le portefeuille obligataire est largement diversifié. On réduit le risque de défaillance en sélectionnant exclusivement de très bonnes banques et établissements financiers en tant que contreparties. Les risques de crédit sont surveillés et limités de manière stricte par le biais d’un système de limites de crédit. Les limites de crédit par contrepartie auxquelles le groupe est exposé se fondent sur un système interne de rating qui est attribué sur la base d’un rating officiel, d’une grande banque ou de nos propres analyses. – Risques de liquidité Par principe, les sociétés du groupe Migros sont ellesmêmes responsables de la gestion de leurs liquidités. Le placement de liquidités non nécessaires à l’exploitation, ainsi que l’acquisition de prêts afin de surmonter des difficultés financières passagères ou afin de financer des investissements peuvent être opérés de manière centralisée auprès de la Fédération des coopératives Migros, qui joue le rôle de banque interne. Cette fonction de banque interne permet à la Fédération des coopératives Migros de contrôler la majeure partie des flux de liquidités au sein du groupe. Afin d’être en mesure de satisfaire en tout temps aux exigences consécutives en matière de liquidités, la Fédération des coopératives Migros détient suffisamment de réserves en liquide et suffisamment de titres aisément réalisables. De surcroît, la solvabilité du groupe lui permet de se procurer des liquidités à des conditions favorables pour ses activités de financement sur les marchés nationaux et internationaux des capitaux.

164

Instruments financiers dérivés Le groupe recourt aux instruments financiers dérivés afin de se couvrir et d’optimiser le contrôle des flux de marchandises et des positions financières dans le cadre de la gestion des actifs et des passifs du groupe. L’aperçu qui figure en page 177 présente les instruments financiers dérivés utilisés, avec leurs valeurs contractuelles sous-jacentes et leurs valeurs de remplacement brutes positives ou négatives. Les valeurs de remplacement représentent les valeurs de marché au jour de référence du bilan. En règle générale, les crédits bancaires à moyen terme et à long terme sont assortis de taux d’intérêt variables. Pour les cas où cela s’avère judicieux, on fixe les taux d’intérêt correspondants au moyen de swaps sur la durée des crédits. Afin de se prémunir contre une hausse potentielle des taux d’intérêt, les futurs emprunts planifiés sont également couverts, en partie ou en totalité, par des swaps sur le marché des capitaux. Gestion des risques dans certaines entreprises spécifiques – Banque Migros Pour assurer le succès de l’entreprise dans le domaine des affaires bancaires, la gestion des risques joue un rôle primordial. C’est la raison pour laquelle la perception, la gestion et le pilotage des risques sont considérés, au sein de la Banque Migros, comme une compétence centrale et globale. La surveillance des catégories de risque primaires (à savoir risque de crédit, risque financier de marché, risque opérationnel, y compris la sécurité informatique, risque juridique et compliance) est exercée au niveau de la direction au sein du Risk Council. – Hotelplan Alors qu’elles sont exposées aux risques élevés liés au taux d’utilisation des capacités (lits, vols) et qu’il leur faut de surcroît assumer les risques liés aux prix et aux effets de change, les affaires d’un voyagiste sont caractérisées par de faibles marges. Dans ce secteur, la gestion des risques revêt dès lors une double importance: d’une part, afin de garantir les calculs effectués, et d’autre part, afin d’optimiser les risques liés au taux d’utilisation des capacités. La surveillance globale a lieu au niveau de la direction du groupe. Grâce à l’introduction d’un « business warehouse », il est désormais possible d’améliorer la gestion des risques également en matière de risque de vol et de risque pays. Le « business warehouse » est un outil de conduite uniforme qui permet au groupe Hotelplan de traiter le jour même des données provenant de sys-


Groupe Migros

tèmes différents. Il est prévu d’optimiser ultérieurement l’organisation des processus et de l’adapter en conséquence. – Migrol Chez Migrol, ce sont surtout les risques liés aux prix et les risques liés aux effets de change des affaires pétrolières qui sont au premier plan. Ces risques sont partiellement couverts en recourant à des transactions à terme sur devises et sur marchandises. Dans les domaines où des instruments financiers font défaut, on inclut dans le calcul des valeurs empirique moyennes. Gestion des assurances Pour savoir s’il y a lieu d’autofinancer un risque donné, c’est-à-dire s’il convient de l’assumer par le biais d’une « assurance propre » ou plutôt de le répercuter sur une assurance appropriée, on prend généralement une telle décision sur la base des situations de risque existantes et du potentiel de sinistre, avec pour critères la probabilité de survenance ainsi que l’ampleur du sinistre. – Assurance choses/assurance perte d’exploitation Pour les risques liés aux choses (incendie, phénomènes naturels, vol par effraction, dégâts des eaux, matériel informatique), la FCM pratique la « propre assurance »,

165

c’est-à-dire que les risques fréquents sont assumés par le groupe lui-même jusqu’à concurrence d’un certain montant. Les risques importants et les risques de catastrophe sont couverts par une police de groupe. – Assurance responsabilité civile Pour toutes les entreprises qui font partie du groupe Migros, il existe une protection d’assurance pour les risques responsabilité civile d’entreprise et responsabilité civile du fait des produits, par le biais d’un contrat de base et d’un contrat d’excédent. – Assurance transport Les importations et exportations des produits alimentaires et non alimentaires sont couvertes par une « solution de propre assurance ». Les sinistres importants sont couverts par une « réassurance ». – Assurance véhicules à moteur Pour l’assurance responsabilité civile obligatoire et l’assurance tous risques, il existe une assurance de flotte du groupe. – Autres risques Pour les risques spéciaux tels que constructions nouvelles/transformations, machines, expositions, etc., il existe des polices distinctes en fonction de la situation de risque ainsi que de son assurabilité.


166

Groupe Migros

Notes sur le bilan du groupe

1

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

D ISPON I BI LI T ÉS

Avoirs en caisse, en comptes de chèques postaux et en banques

665

644

Fonds à terme (avec échéance à moins de 12 mois)

803

1 181

1 468

1 825

360

428

T OTA L –

2

T I T R ES

Obligations Actions

T OTA L

90

82

450

510

466

433

3

C R ÉA NCES

Créances sur livraisons et services Autres créances à court terme

T OTA L

272

312

738

745

274

276

4

S TOCKS

Matières premières et consommables En cours de transformation Marchandises commerciales Stocks obligatoires

T OTA L

70

62

1 438

1 468

18

19

1 800

1 825

5

R ÉGU LA R ISAT IONS SU R AC T I F

Intérêts Charges payées d’avance Autres régularisations

T OTA L –

11

15

43

40

51

57

105

112

> Les fonds à terme englobent notamment une tranche de 75 millions de CHF (contre 140 Millions lors du précédent exercice) qui est placée à la Banque Migros. Durant l’exercice 2004, ce portefeuille avait été accru en raison du remboursement dû d’un emprunt de 250 millions de CHF — > Les titres des actifs circulants servent également à conserver le niveau des disponibilités. Ils sont évalués à leur valeur de marché à la date de clôture du bilan. Les placements en papiersvaleurs ont pour but de dégager un rendement positif sur le capital investi. Le taux de rendement doit se situer à long terme au-dessus du niveau des coûts de refinancement du groupe Migros. Lors de l’exercice sous revue, des obligations arrivées à échéance n’ont pas été renouvelées. — > Les autres créances contiennent notamment des avoirs en impôt anticipé, des services payés d’avance, des comptes de compensation sur les immeubles et le personnel, ainsi que des avoirs sur les comptes courants en relation avec les fondations. — > La gestion systématique des stocks, notamment par la gestion centralisée des marchandises, explique leur diminution à la date de clôture du bilan. —


167

Groupe Migros

6 I M MOBI LISAT IONS COR POR ELLES (VA L EU R S E N M I L L IONS CH F)

AUTRES

IMMO -

ET LATIONS IMMOBILISACONSTRUC - TECHNIQUES TIONS TIONS ET MACHINES CORPORELLES

BILISATIONS EN COURS

2005

2004 19 300

TERR AINS

INSTAL -

TOTAL ACTIF IMMOBILISÉ

V ALEUR D ’ ACQUISITION État au 31.12.2004 Acquisitions Cessions Reclassements Différences de change Variation du périmètre de consolidation

É TAT AU 31.12.2005 › dont leasings financiers

8 456

9 012

1 654

349

19 471

154

460

102

385

1 101

972

–113

–349

–101

–7

–570

–696

97

82

5

–184

0

–2

2

1

1

4

–3

–100

8 596

9 206

1 661

543

20 006

19 471

2

2

5

3 165

5 537

1 154

9 856

9 716

– A MORTISSEMENTS État au 31.12.2004 Année en cours Cessions

215

500

108

823

817

–80

–345

–96

–521

–610 –

19

–18

–1

0

Différences de change

1

1

2

Variation du périmètre de consolidation

–67

É TAT AU 31.12.2005

3 320

5 675

1 165

10 160

9 856

VA LEU R N ET TE AU 31.12.2005

5 276

3 531

496

543

9 846

9 615

1

1

3

Reclassements

› dont leasings financiers

L ES I M MOBI LISAT IONS ENGLOBEN T DES I N V EST ISSEM EN TS POU R LE PROJ E T WEST SI DE Migros Aar a l’intention de construire un centre commercial et de loisirs WESTside à Brünnen, à l’ouest de Berne. WESTside sera intégré à la superstructure couvrant l’autoroute à Berne-Brünnen, qui crée des logements pour 260 0 personnes et qui met en œuvre un concept pilote de raccordement aux transports publics (RER tram, bus et autoroute). Le 12.08.20 03, le préfet a accordé l’autorisation globale pour le projet de construction WESTside. Les recours déposés auprès des autorités de recours, à savoir la Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie du canton de Berne, ainsi que le Tribunal administratif, ont été rejetés ou ont pu être satisfaits par des modifications apportées au projet . 13 plaignants/plaignantes ont intenté un recours de droit administratif auprès du Tribunal fédéral suisse le 31.1.20 05. 127 jours après avoir reçu ce recours, le tribunal fédéral s’est prononcé en faveur du maître d’ouvrage, Neue Brünnen AG (NBAG), et a rejeté le recours. La NBAG est une filiale à 10 0 % de Migros Aar. Comme les trois instances inférieures, le Tribunal a confirmé que le centre commercial et de loisirs était conforme au droit de la protection de l’environnement . Migros Aar a investi et inscrit à l’actif 156,6 millions CHF au 31.12.20 05 via la NBAG. Sur cette somme, env. 40 % serviront aux prestations de terrassement et d’infrastructure, 35 % aux coûts de planification et de construction et 25 % aux prestations de maître d’ouvrage. Ces investissements comprennent des dépenses de promotion (vente et location de zones partielles). Le conseil d’administration et la direction partent du principe que ce projet est réalisable sans modifications importantes, que des zones partielles pourront être vendues et que les locations permettront d’obtenir un rendement global convenable. – R ECTIFICATIONS DE VALEUR Lors de l’exercice de référence, des tests de dépréciation ont été effectués sur des biens immobilisés spécifiques. Il en a résulté des rectifications des valeurs comptables respectives à hauteur de 27 millions CHF, qui sont inscrites au poste Amortissements de l’exercice en cours. – VA LEU RS ASSU R ÉES CON T R E L’ I NCEN DI E

2005

2004

Biens meubles

8 460

8 166

Immeubles

11 450

11 587

– L EASI NGS FI NA NCI ERS Pour l’exercice sous revue, les immobilisations corporelles financées par leasing représentent une valeur nette de 1 million CHF dans le bilan. Les dettes correspondantes représentent 1 million CHF dans la note 12 (dettes financières, banques et autres établissements de crédit).


168

Groupe Migros

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

Dépôts bancaires à long terme

148

145

Autres créances à long terme

106

174

1 951

1 747

7

I M MOBI LISAT IONS FI NA NCI ÈR ES

Participations consolidées selon la méthode de mise en équivalence (equity method ) Autres participations non consolidées

T OTA L

104

67

2 309

2 133

8

I M MOBI LISAT IONS I NCOR POR ELLES (VA L EU R S E N M I L L IONS DE CH F)

FR AIS DE DÉVELOPPE MENT (INFORMATIQUE)

LICENCES , BREVETS , DROITS DE PUBLICATION

126 13

> Les dépôts bancaires à long terme contiennent 110 millions CHF de prêts ordinaires et de postposition à la Banque Migros, un chiffre inchangé par rapport au précédent exercice. L’octroi de prêts de rang postérieur à la Banque Migros est à mettre en relation avec les prescriptions sur les capitaux propres conformément à la loi sur les banques. La diminution des autres créances à long terme s’explique par des remboursements de prêts de tiers à hauteur de 41 millions CHF. Ce poste contient notamment des prêts aux fondations proches de Migros (18 millions CHF). Participations selon la méthode de mise en équivalence: ce poste contient pour l’essentiel la participation dans la Banque Migros, qui en 2005 a adapté la procédure de calcul du ducroire forfaitaire à la nouvelle pratique, ce qui augmente encore la participation selon la méthode de mise en équivalence. — TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

GOODWILL

FR AIS D’ORGANI SATION

2005

2004

25

269

14

434

440

2

5

20

21 –11

V ALEUR D ’ ACQUISITION État au 31.12.2004 Acquisitions

–21

–2

–23

Reclassements

1

1

2

Différences de change

1

1

Cessions

Variation du périmètre de consolidation

É TAT AU 31.12.2005

–18

118

27

274

14

433

434

88

18

247

7

360

352

– A MORTISSEMENTS État au 31.12.2004 Année en cours Cessions

15

3

8

2

28

30

–20

–2

–22

–10

Reclassements

1

1

Différences de change

–12

É TAT AU 31.12.2005

83

22

253

9

367

360

VA LEU R N ET TE AU 31.12.2005

35

5

21

5

66

74

Variation du périmètre de consolidation

Frais de développement (informatique): dans des cas exceptionnels, des logiciels développés en interne ou acquis à l’extérieur ont été portés à l’actif du bilan; leur durée d’amortissement est de 3 à 5 ans. Les frais de développement informatique importants portent notamment sur des licences de logiciels SAP ainsi que sur les coûts de développement d’un système informatique destiné aux caisses. Goodwill résultant de la consolidation de capitaux: l’augmentation du goodwill s’explique par la première intégration de Cevanova AG selon la méthode de mise en équivalence, ainsi que par une acquisition d’entreprise dans le groupe Hotelplan (voir Variation du périmètre de consolidation).


169

Groupe Migros

9

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

89

583

D E T T ES BA NCA I R ES

T OTA L –

10

A U T R ES DE T T ES 1 462

Livraisons et services

1 375

Comptes du personnel et comptes de participation M

236

230

Autres dettes à court terme

815

799

2 513

2 404

26

22

T OTA L –

11

R ÉGU LA R ISAT IONS SU R PASSI F

Droits de scolarité perçus par les écoles-clubs Loyers

2

2

Intérêts

45

55

120

118

193

197

Autres régularisations

T OTA L –

12

D E T T ES FI NA NCI ÈR ES

Emprunts obligataires ÉM IS PAR

ÉCHÉANCE

DURÉE

TAUX

FCM

25.04.2008

2001–2008

3,75

350

350

FCM

03.05.2011

2004–2011

2,5

200

200

Total Emprunts obligataires

550

550

Dettes à garantie immobilière

145

152

1 613

1 610

724

1 025

Comptes de placement du personnel Banques et autres établissements de crédit Autres fonds à terme et prêts

T OTA L

131

146

3 163

3 483

> Les dettes bancaires diminuent en raison du remboursement programmé de deux emprunts de la FCM à hauteur de 500 millions de CHF lors de l’exercice sous revue. — > Les comptes du personnel sont rémunérés aux taux usuels sur les comptes courants, alors que les comptes de participation bénéficient d’un taux préférentiel. Les autres dettes à court terme contiennent notamment des paiements anticipés de clients, des prestations de garantie en cours de traitement et des dettes de TVA à régler, ainsi que l’obligation envers les clients découlant du programme M-Cumulus. — > Les autres régularisations représentent, pour l’essentiel, des avoirs-vacances et des avoirs en heures supplémentaires du personnel, ainsi que des régularisations pour des actions culturelles et d’autres charges d’exploitation. —

> Le personnel apprécie fortement les comptes de placement qui lui sont réservés, et qui bénéficient d’un taux d’intérêt préférentiel. Les fonds supérieurs à 25 000 CHF peuvent être retirés moyennant un préavis de 3 mois. Le poste « banques et autres établissements de crédit » contient des emprunts en francs suisses et en euros. Il a enregistré une légère augmentation à la fin 2004, ce qui a permis de refinancer une partie des emprunts devant être remboursés en 2005. —


170

Groupe Migros

13

P ROV ISIONS

(VA L EU R S E N M I L L IONS CH F)

IMPÔTS LATENTS

CAS FISCAUX ET JURIDIQUES

RENTE DE REMPLACE MENT AVS - MIGROS

AUTRE PRÉVOYPOURANCE DU CENT PERSONNEL CULTUREL

AUTRES

TOTAL

696

46

369

28

8

267

1 414

Constitution (affectation)

47

18

14

2

2

91

174

Entrée dans le paramètre de consolidation

1

1

Utilisation (mobilisation)

–7

–41

–4

–1

–92

–145

Valeur comptable au 01.01.2004

–1

–1

–2

–7

–10

–30

–4

–50

–101

Reclassement

–27

–70

–97

Différences de change

736

20

311

22

9

146

1 244

736

20

311

22

9

146

1 244

Constitution (affectation)

30

4

29

7

2

62

134

Entrée dans le paramètre de consolidation

Utilisation (mobilisation)

–14

–31

–4

–4

–79

–132

Sortie du paramètre de consolidation Dissolution

Valeur comptable au 31.12.2004 – V ALEUR COMPTABLE AU 01.01.2005

–5

–2

–3

–3

–43

–56

Reclassement

Différences de change

761

8

306

25

4

86

1 190

Sortie du paramètre de consolidation Dissolution

VA LEU R COM P TA BLE AU 31.12.2005

Les provisions pour impôts latents se calculent à partir de la différence entre les capitaux propres selon les bilans statutaires et la valeur au bilan du groupe. Au cours de l’année sous revue, les impôts latents sont calculés avec un taux fiscal moyen applicable au groupe, inchangé à 21 %. Les entreprises Migros sont tenues de verser une rente de remplacement AVS-Migros pour les années de transition s’écoulant entre l’âge général de la retraite de Migros et l’âge normal de la retraite. Les obligations accumulées à la date de clôture du bilan sont inscrites au poste Rente de remplacement AVS-Migros. Lors du précédent exercice, la provision pour la rente de remplacement AVS-Migros a dû être largement ajustée en raison de la modification des statuts ayant été approuvée. D’une part des transferts de rentes de remplacement courantes à la CPM ont été effectués, et d’autre part le relèvement de l’âge de la retraite à 63 ans a entraîné une diminution des dettes requises. Le poste « autres provisions » contient des dettes importantes pour des risques liés à des sinistres, qui ont conduit à des constitutions respectivement à des dissolutions correspondantes lors de l’exercice de référence sur la base de l’évaluation courante. –


171

Groupe Migros

14

PA RT I ES LI ÉES (VA L EU R S E N M I L L IONS CH F) B ILAN

BANQUE FONDA- FONDATIONS MIGROS ET TIONS ET SOCIÉTÉS FONDATIONS DE PRÉVOY- RELEVANT DU À VOCATION ANCE DU « POUR- CENT COMMERCIALE PERSONNEL CULTUREL »

TOTAL

2005

2004 236

179

179

Titres

0

8

Créances

2

8

10

15

Placements financiers (dont prêts de rang postérieur)

– 156 (60)

18

174 (60)

171 (60)

Dettes bancaires (court terme)

17

17

14

1

80

6

87

86

45

42

87

111

Disponibilités

Cessions d’immobilisations corporelles

Autres dettes (court terme) Dettes financières C OMPTE DE RÉSULTAT Produit net des livraisons et services

4

6

9

19

13

Autres produits d’exploitation

5

1

11

17

15

Autres charges d’exploitation

34

10

44

42

Produit des intérêts

8

6

14

15

Charge d’intérêts

2

1

8

11

4

R ÉSULTAT FINANCIER

> Outre les créances et dettes ci-contre, les comptes consolidés du groupe comprennent également les charges et produits résultant de transactions avec des parties liées. Comme le prescrit la recommandation Swiss GAAP FER 15, toutes les transactions entre des parties liées qui sont incluses dans les postes du bilan et du compte de résultat sont mentionnées. Les transactions ont été réalisées aux conditions du marché. —


172

Groupe Migros

Notes sur le compte de résultat du groupe

15

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

14 505

14 539

1 104

1 181

P RODU I T N E T DES LI V R A ISONS E T SERV ICES

PA R SEC T EU RS

Coopératives Globus Industrie Commerce & Logistique FCM

T OTA L

751

693

3 432

3 283

214

225

20 006

19 921

15

P RODU I T N E T DES LI V R A ISONS E T SERV ICES

PA R SEGM EN TS

14 262

14 374

1 167

1 139

Restauration

734

745

Loisirs

100

95

Formation

168

165

Commerce de détail Commerce de gros

Voyages

1 717

1 784

Combustibles et carburants

1 413

1 206

Produit des immeubles/ autres

T OTA L

445

413

20 006

19 921

> Le produit net des livraisons et services effectués avec des tiers réalisé durant l’exercice sous revue a été regroupé par secteurs. Pour le groupe Globus, le recul du chiffre d’affaires est dû à des apurements au niveau des ventes et des structures. L’augmentation du chiffre d’affaires de l’industrie s’explique en grande partie par une hausse des activités à l’exportation. Dans le secteur Commerce & Logistique, Migrol enregistre une hausse de son chiffre d’affaires grâce à l’augmentation des prix du pétrole. — > Afin d’assurer une plus grande transparence sur les CA réalisés, nous faisons figurer le produit net des livraisons et services par segments. Ces indications supplémentaires permettent de fournir des informations ciblées sur les différentes activités commerciales du groupe Migros. Les différents segments ont été définis comme suit: – Commerce de détail: produit des magasins Migros, Globus, Ex Libris ainsi que « shops » des stations-service – Commerce de gros: produit de la vente de marchandises (biens de consommation) en dehors du réseau de points de vente du groupe – Restauration: produit de l’exploitation de restaurants et d’hôtels – Loisirs: produit de l’exploitation de centres de fitness, de centres wellness et de terrains de golf – Formation: produit des Ecoles-clubs et de manifestations culturelles – Voyages: produit des affaires de vacances et de voyages – Combustibles et carburants: produit des affaires de combustibles et carburants – Produit des immeubles/autres: produit de la location d’immeubles ainsi que produits importants des activités d’imprimerie et des prestations de services de transport. —


173

Groupe Migros

15

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

18 405

18 332

1 325

1 354

P RODU I T N E T DES LI V R A ISONS E T SERV ICES

PA R M A RCH ÉS GÉOGR A PH IQU ES

Suisse Étranger Exportations

T OTA L

276

235

20 006

19 921

16

A U T R ES PRODU I TS D ’ EX PLOI TAT ION

Contributions publicitaires

75

Contributions à des campagnes

77

82

Autres produits d’exploitation

219

213

Propres prestations inscrites à l’actif

T OTA L

80

8

7

379

382

3 578

3 577

747

711

> Le produit net a été ventilé par marchés géographiques conformément aux critères suivants : – Suisse = CA réalisé en Suisse – Étranger = CA réalisé par les filiales à l’étranger – Exportations = CA réalisé par les exportations de Suisse vers l’étranger. L’augmentation des exportations enregistrée est principalement imputable à l’industrie, avec une hausse de 16,2 % par rapport au précédent exercice. — > Les autres produits d’exploitation comprennent notamment le produit de contrats de franchise, le produit de prestations d’assurance, ainsi que les recettes des restaurants du personnel. —

17

C H A RGES DE PERSON N EL

Salaires et traitements Prévoyance vieillesse Autres prestations sociales

57

52

Autres charges de personnel

135

148

4 517

4 488

Loyers

441

448

Entretien des installations

340

366

Énergie et consommables

394

407

Administration

252

286

Publicité

445

440

Autres charges d’exploitation

376

389

2 248

2 336

T OTA L –

18

A U T R ES CH A RGES D ’ EX PLOI TAT ION

T OTA L

> En 2005, les entreprises Migros ont relevé de 1,5 % les salaires – individuels et au mérite. Le fait que les charges de personnels restent néanmoins au niveau du précédent exercice s’explique par la planification soigneuse et la meilleure mobilisation des effectifs. Le poste « autres charges de personnel » contient pour l’essentiel des charges salariales pour travailleurs temporaires, qui ont pu être réduites par rapport au précédent exercice suite à l’achèvement réussi de certains grands projets. — > Suite à l’achèvement des projets de gestion centralisée des marchandises, les frais de conseil informatique inclus dans les charges d’exploitation sont en diminution par rapport à l’exercice précédent. —


174

Groupe Migros

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

Produits des disponibilités et des titres

204

203

Produits des participations mises en équivalence

236

190

19

R ÉSU LTAT FI NA NCI ER

Autres produits des participations Réévaluation d’immobilisations financières

P RODU ITS FI NA NCI ERS C H A RGES FI NA NCI ÈR ES T OTA L

6

3

37

10

483

406

280

303

203

103

20

A U T R ES R ÉSU LTATS

Bénéfice sur cession d’actifs immobilisés

25

20

2

21

27

41

Pertes résultant de cessions d’actifs immobilisés

6

6

Autres charges

2

3

Autres produits

A U TR ES PRODU ITS

> Les produits des disponibilités et des titres comprennent des gains sur monnaies étrangères réalisés et non réalisés s’élevant à 75,9 millions CHF (contre 91,6 en 2004.) Participations mises en équivalence: ce poste contient pour l’essentiel la participation dans la Banque Migros, qui en 2005 a ajusté la procédure de calcul du ducroire forfaitaire à la nouvelle pratique. Les charges financières englobent également des pertes sur monnaies étrangères réalisées et non réalisées s’élevant à 64,3 millions de CHF (contre 89,2 millions en 2004). — > Le poste « bénéfice sur cession d’actifs immobilisés » comprend une vente d’immeuble de la coopérative de Genève. —

A U TR ES CH A RGES T OTA L

8

9

19

32

21

I M PÔTS

Impôts courants sur les bénéfices et impôts sur le capital Impôts latents

T OTA L

101

92

25

39

126

131

22

C H A RGES À BU TS CU LT U R ELS , SOCI AU X

E T DE POLI T IQU E ÉCONOM IQU E

Affaires culturelles

25

28

Formation

63

62

Affaires sociales

5

4

Loisirs et sports

11

12

Politique économique

2

2

Administration /provisions

6

6

112

114

T OTA L

> En raison de l’évolution favorable du résultat dans les différentes entreprises, des contributions plus élevées doivent être prises en compte sous forme d’impôts sur les bénéfices et d’impôts sur le capital. — > Ces dépenses sont incluses dans les charges d’exploitation. —


175

Groupe Migros

Notes sur le tableau de financement

A CTIVITÉ COMMERCIALE Le cash-flow résultant de l’activité commerciale augmente de 191 millions CHF par rapport au précédent exercice, pour s’établir à 1378 millions CHF au total. Cette hausse s’explique par l’accroissement de 28,3 % des bénéfices ainsi que par un recul plus faible des provisions par rapport à l’année précédente (CHF –170 millions en 20 04).

23

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

–35

–21

VA R I AT ION DE L’AC T I F CI RCU LA N T

D ’ EX PLOI TAT ION N E T

Créances sur livraisons et prestations Autres créances

41

57

Stocks de marchandises

23

36

8

2

Dettes sur livraisons et prestations

89

–27

Autres dettes

16

83

Compte actif de régularisation

Compte passif de régularisation

T OTA L

–4

11

138

141

A C T I V I T É D ’ I N V EST ISSEM EN T Comme l’an dernier, les investissements réalisés dépassent le milliard de francs, la majeure partie ayant été investi dans des immobilisations corporelles. Les entrées correspondantes sont mentionnées dans les catégories d’immobilisations respectives conformément aux points 6 et 8 des notes.

A C T I V I T É DE FI NA NCEM EN T Le remboursement programmé d’emprunts échus lors de l’exercice sous revue entraîne d’une part une diminution des dettes. Le cash-flow réalisé ainsi qu’une gestion ciblée des liquidités permettent, d’autre part, de réduire les dettes financières. –


176

Groupe Migros

Indications particulières

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

76

110

3

7

1 064

952

E NGAGEM EN TS CON DI T ION N ELS Cautionnements, obligations de garantie, constitutions de gages en faveur de tiers › dont conclus avec des parties liées Il existe des obligations de reconstruction pour un bâtiment dans le groupe Hotelplan, d’un montant inconnu. Elles ne peuvent être quantifiées définitivement à ce jour. La situation est réévaluée chaque année. – N A N T ISSEM EN TS , CESSIONS , R ESERV ES DE PROPR I E T É

Valeur comptable des éléments d’actif mis en gage ou cédés › dont conclus avec des parties liées

379

412

revendiqués

305

267

96

97

3 143

3 272

› dont conclus avec des parties liées – E NGAGEM EN TS HORS BI LA N Contrats de location de longue durée › dont conclus avec des parties liées Contrats en droit de superficie › dont conclus avec des parties liées Engagements d’achat contractés à long terme

446

461

1 025

1 044

172

175

62

82

> Les contrats de location et les contrats en droit de superficie de longue durée représentent pour l’essentiel des engagements qui ont été contractés afin de s’assurer de la jouissance de sites d’implantation destinés aux points de vente des coopératives. —


177

Groupe Migros

I NST RU M EN TS FI NA NCI ERS DÉR I V ÉS VALEUR DE REMPLACEMENT POSITIVE NÉGATIVE EN MILLIONS CHF

VOLUME DE CONTR ATS

2005

2004

2005

2004

2005

2004

0

0

35

51

2 778

2 434

I NSTRUMENTS SUR INTÉRÊTS

Swaptions, Caps A UTRES INSTRUMENTS DÉRIVÉS

Contrats à terme, options couvertes Devises

5

4

2

9

53

60

14

26

0

35

1 275

1 025

E NGAGEM EN TS DÉCOU LA N T DE LEASI NGS D ’ EX PLOI TAT ION É CHÉANCE 2006

2007

2008 ET SUIVANTES

TOTAL GROUPE

16

15

27

58

M ILLIONS DE CHF –

> Les crédits bancaires à taux d’intérêt variables sont parfois convertis en engagements à intérêts fixes en faisant appel à des swaps de taux d’intérêt. Ces derniers servent également à couvrir de futurs emprunts planifiés sur le marché des capitaux afin de se prémunir contre une hausse possible des taux d’intérêt. Les transactions à terme sur devises ont pour but de se protéger contre les risques liés aux devises qu’implique l’achat de certaines marchandises ; pour leur part, les contrats à terme sur marchandises permettent de se couvrir contre les risques de fluctuation des prix lors de l’achat de café et de mazout. Par la vente de swaptions (options sur swaps de taux d’intérêt) et de caps (options sur un plafond de taux d’intérêt défini à l’avance), on réalise des gains supplémentaires afin de réduire le coût du loyer de l’argent. Les options couvertes (ou options « stillhalter ») sont couvertes à 100 % et servent à optimiser le rendement des positions en actions sous-jacentes. — > Ces engagements contiennent des contrats de leasing du groupe Hotelplan portant sur deux avions de type Boeing B 757-200 ER et sur un avion de type Boeing B 767-300 ER. Ces contrats de leasing sont conclus pour une durée de 10 ans, respectivement de 3 ans. Concernant le contrat de leasing d’une durée de 3 ans, l’option de prolongation sur 3 années supplémentaires a été exercée en 2005. Les coûts annuels des leasings d’exploitation résultant de ces engagements sont imputés au poste « loyers » du compte de résultat. En 2005, ils se montaient à 19 millions de CHF (contre 18 millions en 2004). —


178

Groupe Migros

P R EVOYA NCE DU PERSON N EL En conformité avec la recommandation Swiss GA AP FER 16, la réserve de contributions de l’employeur n’est pas inscrite à l’actif, étant donné qu’à ce jour, il n’est pas prévu de tirer un intérêt économique de ces réserves. Les droits à la prévoyance détenus par les assurés de la Caisse de pensions Migros sont intégralement couverts, avec un taux de couverture selon FER 26 de 117,6 % au 31.12.20 05. Mais comme la réserve de fluctuation de valeur de la CPM n’est pas encore totalement alimentée, aucun excès de couverture pouvant être porté à l’actif selon FER 16 ne peut être inscrit.

VALEUR NOMINALE

RENON CIATION À L’ UTILI SATION

31.12.2005

31.12.2005

187

R É SERV E DE CON T R I BU T IONS DE L’ E M PL OY EU R (RCE) EN M I LLIONS CHF

Plans de prévoyance sans couverture excessive/ insuffisante (CPM)

I N T É R Ê T ÉCONOM IQU E / OBL IGAT ION ÉCONO M IQU E E T CH A RGE S DE PR ÉVOYA NCE EN M I LLIONS CHF

COUVERTURE EXCESSIVE/ INSUFFISANTE SELON FER 26

Plans de prévoyance sans couverture excessive/ insuffisante (CPM) 1

AUTRE RECTIFI CATION DE VALEUR

RÉSULTAT DÉCOULANT DE LA RCE

BILAN

BILAN

BILAN

31.12.2005 31.12.2005

31.12.2004

31.12.2003

2005

2004

176

153

11

23

187

31.12.2005

31.12.2005

31.12.2004

VARIATION PAR R APPORT À L’ EX . PRÉC ., RESP. AVEC EFFET SUR LE RÉSULTAT LORS DE L’ EXERCICE

PART ÉCONOMIQUE DE L’ ENTREPRISE

CHARGES DE PRÉVOYANCE DANS LES CHARGES DE PERSONNEL

CONTRI BUTIONS RÉGULARISÉES SUR LA PÉRIODE 1

2005

2004

747

747

711

y compris le résultat découlant de la réserve de contributions de l’employeur

M ON NA I ES É T R A NGÈR ES

2005

2004

Principaux cours

B ILAN Dollar US

1,32

1,13

1 GBP

Livre sterling

2,27

2,18

1 EUR

Euro

1,55

1,54

Euro

1,55

1,54

1 USD

C OMPTE DE RÉSULTAT 1 EUR –

> Les conversions des comptes de résultat ont été calculées aux cours moyens. —


179

Groupe Migros

Rapport du réviseur

Rapport du réviseur des comptes du groupe à l’administration de la Fédération des coopératives Migros, Zurich En notre qualité de réviseurs des comptes du groupe, nous avons vérifié les comptes annuels consolidés (bilan, compte de résultat, tableau de financement, variation des capitaux propres et annexes, pages 156 à 178, ainsi que le périmètre de consolidation figurant en annexe) du groupe Migros pour l’exercice arrêté au 31 décembre 20 05. Les comptes annuels des coopératives fédérées ainsi que ceux d’une partie importante des autres sociétés du groupe ont été vérifiés par Mitreva Fiduciaire et Révision SA. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels incombe à l’administration, alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et à émettre une appréciation les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences légales de qualification et d’indépendance. Notre révision a été effectuée selon les normes suisses de la profession. Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels consolidés puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes annuels consolidés et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation, ainsi que la présentation des comptes annuels consolidés dans leur ensemble. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre appréciation, les comptes annuels consolidés donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats, en conformité avec les recommandations Swiss GA AP FER et avec la loi suisse. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

Zurich, le 16 mars 20 06

PricewaterhouseCoopers AG P. Brand

H. Heiber


180

Groupe Migros

Caisse de pensions Migros

La Caisse de pensions Migros est une institution de prévoyance entièrement autonome; en d’autres termes, elle couvre ellemême la totalité des risques. Sa structure est régie selon le principe de la primauté des prestations et elle se finance par des contributions moyennes. Un règlement de prévoyance uniforme fixe le montant des cotisations et des prestations. Les présents comptes de la Caisse de pensions Migros ont été préparés conformément à la norme de présentation des comptes Swiss GA AP RPC 26. Les actifs portés au bilan se fondent sur l’expertise actuarielle établie au 31 décembre 20 05.

Compte d’exploitation R ÉSULTAT NET DE LA PARTIE ASSURANCE

2005

2004

M IO CHF

M IO CHF

–571,0

–506,1

707,4

687,3

Dépenses relatives aux prestations et versements anticipés

–631,2

–577,4

Constitution de capitaux de prévoyance, provisions techniques et réserves de contributions

–643,0

–612,0

–4,2

–4,0

1 498,7

553,2

Apports provenant de cotisations et prestations d’entrée

Cotisations au fonds de garantie – R ÉSULTAT NET DES PLACEMENTS Produit de l’actif opérationnel

0,6

0,5

Intérêts sur hypothèques

7,8

9,3

Produit et variation de valeur sur prêts et titres

1 339,3

394,4

Produit et variation de valeur sur les immeubles

162,9

160,7

Charges d’intérêts

–0,6

–0,5

Charges administratives des placements

–11,3

–11,2

0,1

7,2

–7,8

–7,6

920,0

46,7

–920,0

–46,7

0,0

0,0

– D ISSOLUTION DE PROVISIONS NON TECHNIQUES – F RAIS D ’ ADMINISTRATION – E XCÉDENT DES PRODUITS AVANT VARIATION DE LA RÉSERVE DE FLUCTUATION DE VALEURS

– C ONSTITUTION DE LA RÉSERVE DE FLUCTUATION DE VALEURS – E XCÉDENT DES PRODUITS –


181

Groupe Migros

Bilan Caisse de pensions Migros Actif P LACEMENT DE LA FORTUNE

31.12.2005

31.12.2004

M IO CHF

M IOT CHF

15 686,3

14 102,1

15 684,2

14 100,2

66,7

72,6

15 617,5

14 027,6

– A CTIF OPÉRATIONNEL – P LACEMENTS DE CAPITAUX Prêts

503,5

554,8

Hypothèques

256,0

296,0

Emprunts obligataires

6 391,8

6 091,5

Actions et titres ou participations similaires

4 507,9

3 284,6

Placements alternatifs Biens immobiliers

C OM P TE DE R ÉGU LA R ISATION ACTI F

309,3

237,2

3 649,0

3 563,5

2,1

1,9

15 686,3

14 102,1

56,5

35,1

9,1

9,7

185,6

176,7

91,5

91,6

Passif E NGAGEMENTS – C OMPTE DE RÉGULARISATION PASSIF – R ÉSERVE DE CONTRIBUTION DE L ’ EMPLOYEUR – P ROVISIONS NON TECHNIQUES –

13 050,8

12 416,2

Capitaux de prévoyance assurés actifs

6 082,7

6 034,4

Capitaux de prévoyance rentiers

5 774,6

5 225,3

1 193,5

1 156,5

2 292,8

1 372,8

C APITAUX LIBRES

0,0

0,0

Etat au début de la période

0,0

0,0

Excédent des produits

0,0

0,0

C APITAUX DE PRÉVOYANCE ET PROVISIONS TECHNIQUES

Provisions techniques –

R ÉSERV E DE FLUCT UATION DE VA LEU RS –


182

Groupe Migros

Commentaires sur le compte d’exploitation et le bilan de la Caisse de pensions Migros Compte d’exploitation Le résultat net de la partie « assurance » se montait à –571,0 millions CHF, contre –506,1 millions CHF en 2004. Est incluse dans ce chiffre la constitution d’une provision pour l’abaissement du taux d’intérêts technique de 4 % à 3,75 %, ce qui a grevé le compte d’une charge unique de 461,5 millions CHF. Compte tenu du produit des placements de la fortune de 1498,7 millions CHF (553,2 millions CHF en 20 04), de la dissolution des provisions non techniques de 0,1 million CHF (7,2 millions CHF) ainsi que des charges administratives de 7,8 millions CHF (7,6 millions), nous enregistrons un produit excédentaire avant variation de la réserve pour fluctuations de 920,0 millions CHF (46,7 millions), ce qui correspond à une augmentation du produit de 873,3 millions CHF par rapport à l’exercice précédent. Cet excellent résultat s’explique par le niveau élevé du produit des placements, respectivement par les hausses de valeur enregistrées pour les actions, les placements alternatifs et les obligations en monnaies étrangères. L’intégralité de l’excédent a été affectée à la réserve pour fluctuations. Performance des placements et risques Au cours de la période sous revue, la performance sur l’ensemble des placements a atteint 10,7 % (4,1 %), alors que la stratégie de placement fondée sur le concept de placement actuel ne tablait que sur une performance de 9,3 %. Ce bon résultat est entièrement dû à l’orientation tactique des placements, c’est-à-dire à la surpondération ou à la sous-pondération de certaines catégories de placement par rapport à la stratégie de placement. Le risque lié à la fortune placée en titres se montait à 4,1 %, soit un risque supérieur de 0,3 point de pourcentage au risque inhérent à la stratégie de placement. En rétrospective annuelle, les facteurs ci-après ont marqué de leur empreinte l’environnement des marchés financiers: – Le début de l’année 2005 a été marqué par des craintes sur l’évolution des taux d’intérêts. En dépit de la poursuite de la hausse des prix de l’énergie et des métaux ainsi que des continuels relèvements des taux d’intérêts par la Banque centrale américaine, les nouvelles positives ont prédominé jusqu’à la fin de

l’année. Les prévisions conjoncturelles, initialement prudentes, se sont constamment améliorées, les entreprises ont annoncé des bénéfices record, et les cours des obligations à moyen et à long terme n’ont guère souffert de la hausse des taux des marchés monétaires. Dans l’ensemble, on peut qualifier la période sous revue de meilleure année de placement depuis le début de la décennie. – Reflet du marché suisse des actions, le Swiss Performance Index (+35,6 %) a pu faire état de la meilleure performance depuis 1997. Les excellents bénéfices de nombreuses entreprises et les chiffres positifs de la croissance économique ont permis au marché suisse de terminer dans le peloton de tête européen pendant l’exercice sous revue. Sur les marchés mondiaux des actions, la CPM a pu dégager un résultat de 28,5 %. L’exercice sous revue peut être qualifié d’année des marchés européens, et surtout des marchés asiatiques. Principalement dans la zone dollar, les rendements des obligations en monnaies étrangères étaient fortement tributaires des fluctuations monétaires. Il en est résulté un rendement de 17,8 % sur les obligations libellées en USD, alors que les obligations européennes enregistraient une performance légèrement inférieure en raison du niveau plus élevé des taux d’intérêts. Bilan L’actif disponible se montant à 15,7 milliards CHF et les engagements à 13,4 milliards CHF, la fortune présente un excédent de quelque 2,3 milliards CHF (+ 0,9 milliards en 2004), ce qui correspond à un taux de couverture de 117,6 % (111,1 % un an plus tôt). Cet excédent de fortune est égal à la somme des réserves pour fluctuations figurant au bilan, qui s’élève désormais à 14,6 % (9,7 %) du total du bilan. Afin d’améliorer la sécurité de la caisse, la marge de fluctuation visée pour cette réserve a été adaptée à 17 % (10,85 %) durant l’année sous revue. Le déficit de la réserve au jour de référence a augmenté de 373,9 millions CHF (+ 216,6 millions). Toutes les prétentions en cours et toutes les prétentions futures des assurés sont pleinement garanties.


183

Fédération des coopératives Migros

Indicateurs de la Fédération des coopératives Migros sur 5 ans

INDICATEURS EN MILLIERS DE CHF

C HIFFRE

D ’ AFFAIRES NET

Variation annuelle (%)

2001

2002

2003

2004

2005

3 984 912

4 302 977

5 369 518

5 882 516

5 727 262

+0,5

+8,0

+24,8

+9,6

–2,6

41 958

59 911

72 366

116 745

99 292

1,0

1,4

1,4

2,0

1,7

27 576

–48 713

68 020

127 180

126 011

0,7

–1,1

1,3

2,2

2,2

168 052

245 160

–11 128

292 662

136 087

4,2

5,7

–0,2

5,0

2,4

68 820

110 584

256 237

39 217

39 893

3 115 083

2 756 201

2 909 302

3 074 732

2 816 131

47,1

41,9

45,4

45,4

43,8

3 503 454

3 816 687

3 499 641

3 701 726

3 613 663

52,9

58,1

54,6

54,6

56,2

1 500 259

1 722 888

1 924 633

1 979 580

1 737 114

22,7

26,2

30,0

29,2

27,0

3 779 861

3 560 896

3 127 186

3 313 174

3 083 565

57,1

54,2

48,8

48,9

48,0

1 338 417

1 289 104

1 357 124

1 483 704

1 609 115

20,2

19,6

21,2

21,9

25,0

6 618 537

6 572 888

6 408 943

6 776 458

6 429 794

47 944

48 874

45 754

44 407

41 963

– R ÉSULTAT D ’ EXPLOITATION AVANT AMORTISSEMENTS (EBITDA) En % du CA – R ÉSULTAT DE L ’ EXERCICE En % du CA – C ASH - FLOW 1 En % du CA net – I NVESTISSEMENTS – A CTIF

CIRCULANT

En % du total de l’actif – A CTIF

IMMOBILISÉ

En % du total de l’actif – D ET TES À COURT TERME En % du capital total – D ET TES À LONG

TERME

En % du capital total – C APITAUX PROPRES En % du capital total – T OTAL

DU BILAN

– D ÉPENSES À BUTS CULTURELS , SOCIAUX ET DE POLITIQUE ÉCONOMIQUE

– P ERSONNEL , EFFECTIF MOYEN Nombre de personnes employées Équivalents plein temps 1

1 644

1 774

1 860

2 095

1 985

(1 473)

(1 609)

(1730)

(1951)

(1 848)

Résultat de l’exercice + charges sans incidence sur les fonds – produits sans incidence sur les fonds


184

Fédération des coopératives Migros

Bilan de la Fédération des coopératives Migros

Les présents comptes annuels ont été préparés selon les dispositions du droit des sociétés anonymes.

Actif

NOTES

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

A C T I F CI RCU LA N T Disponibilités et dépôts à terme

1

965 941

1 296 494

Titres

2

404 873

367 854

Créances à court terme:

3

1 035 349

954 341

› sur sociétés du groupe › pour livraisons et services sur tiers

35 465

56 504

Autres créances à court terme

4

98 147

95 883

Stocks de marchandises

5

228 549

261 294

Régularisations sur actif

T OTA L ACTI F CI RCU LA N T

47 807

42 362

2 816 131

3 074 732

1 491 565

1 497 750

– A C T I F I M MOBI LISÉ I M MOBI LISAT IONS FI NA NCI ÈR ES Créances à long terme:

Participations:

› sur sociétés du groupe

6

› sur tiers

7

28 538

98 750

› dans sociétés du groupe

8

1 728 339

1 728 280

› dans sociétés extérieures Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles

T OTA L ACTI F I M MOBI LISÉ TOTAL ACTIF

9

50 384

44 815

10

312 456

332 131

2 381

0

3 613 663

3 701 726

6 429 794

6 776 458


185

Fédération des coopératives Migros

Passif DET TES

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

11

0

500 000

12

1 116 376

839 479

312 348

347 288

13

139 053

130 203

10 124

10 451

14

92 163

75 802

NOTES

À COU RT T E R M E

Dettes financières Dettes:

› envers des sociétés du groupe › envers des fournisseurs et prestataires de services extérieurs

Autres dettes à court terme Comptes du personnel et de participation Migros Provisions à court terme

67 050

76 357

1 737 114

1 979 580

› envers des tiers

730 160

1 029 789

› envers des sociétés du groupe

80 000

85 000

Régularisations sur passif

T OTA L DET TES FI NA NCI ÈR ES À COU RT TER M E – D E T T ES À LONG T ER M E Dettes:

Comptes de placement du personnel

15

1 612 900

1 512 444

Emprunts obligataires et placements privés

16

550 000

550 000

Provisions à long terme

17

110 505

135 941

3 083 565

3 313 174

4 820 679

5 292 754

15 000

15 000

T OTA L DET TES À LONG TER M E T OTA L DET TES – C A PI TAU X PROPR ES Capital social Réserves légales Autres réserves

18

Bénéfice comptable

19

T OTA L CA PITAU X PROPR ES TOTAL PASSIF

20 000

20 000

1 448 007

1 321 007

126 108

127 697

1 609 115

1 483 704

6 429 794

6 776 458


186

Fédération des coopératives Migros

Compte de résultat de la Fédération des coopératives Migros

NOTES

2005

2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

Chiffre d’affaires net

20

5 727 262

5 882 516

Autres produits d’exploitation

21

406 949

406 642

6 134 211

6 289 158

5 356 393

5 480 650

777 818

808 508

T OTA L PRODU ITS D’ EX PLOITATION – Achats de matières, de marchandises et de services

E XCÉDEN T BRU T D’ EX PLOITATION – Charges de personnel

22

232 304

242 538

Charges de publicité

23

280 289

271 497

Charges d’exploitation et d’administration

24

165 933

177 728

Amortissements d’exploitation

25

49 903

45 225

49 389

71 520 56 410

EBIT (R ÉSU LTAT AVA N T I N TÉR ÊTS ET I M PÔTS) – Opérations financières

26

89 112

Résultat exceptionnel

27

521

5 920

139 022

133 850

13 011

6 670

126 011

127 180

B ÉN ÉFICE AVA N T I M PÔT – Impôts

BÉNÉFICE


187

Fédération des coopératives Migros

Notes relatives au rapport financier

Bilan

1

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

D ISPON I BI LI T ÉS E T DÉPÔTS À T ER M E

Disponibilités

177 316

121 029

Dépôts à terme

788 625

1 175 465

965 941

1 296 494

Obligations en CHF (Suisse)

161 797

165 843

Obligations en CHF (étranger)

131 532

132 826

Obligations en devises (étranger)

53 558

42 392

Actions (Suisse)

10 587

16 668

Actions (étranger)

47 399

10 125

404 873

367 854

T OTA L –

2

T I T R ES (de maintien des liquidités)

T OTA L

> Sur les dépôts à terme, 75 millions CHF (140 en 2004) sont placés auprès de la Banque Migros. Ce poste sert à maintenir les liquidités de la communauté Migros. Leur montant avait été accru en 2004 en prévision du remboursement imminent d’un emprunt de 250 millions CHF. — > Les titres de l’actif circulant servent au maintien des liquidités. Ils sont évalués au cours de la date de clôture. —

3

C R ÉA NCES À COU RT T ER M E SU R

SOCI É T ÉS DU GROU PE

T OTA L

1 035 349

954 341

57 162

65 000

223

0

4

A U T R ES CR ÉA NCES À COU RT T ER M E SU R T I ERS

Placements auprès d’organismes non bancaires Organisme de prévoyance du personnel Autres

T OTA L –

40 762

30 883

98 147

95 883

> Les échanges de services au sein du groupe sont réglés sans numéraire par un dispositif de compensation que gère la FCM. Le solde résulte des opérations transitant par les comptes courants correspondants. — > Les placements auprès d’organismes non bancaires se composent de prêts à des villes ou à des cantons de 40 millions CHF, ainsi que de prêts à des entreprises de 17,2 millions CHF. Le poste « autres » comprend des demandes de remboursement d’impôt anticipé, des montants de TVA étrangère, ainsi que des avoirs sur opérations en comptes courants avec des fondations et diverses avances. —


188

Fédération des coopératives Migros

5

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

225 123

247 395

S TOCKS DE M A RCH A N DISES

Marchandises commerciales Autres matières, acomptes

T OTA L

3 426

13 899

228 549

261 294

> Il s’agit en majeure partie des stocks se trouvant dans les entrepôts centraux de Suhr et de Neuendorf. —

6

C R ÉA NCES À LONG T ER M E

SU R SOCI É T ÉS DU GROU PE

T OTA L

1 491 565

1 497 750

> Dont 110 millions CHF de prêts ordinaires et de rang inférieur consentis à la Banque Migros. —

7

C R ÉA NCES À LONG T ER M E SU R T I ERS

T OTA L

28 538

98 750

8

PA RT ICI PAT IONS DA NS DES SOCI É T ÉS DU GROU PE

T OTA L

1 728 339

1 728 280

9

A U T R ES PA RT ICI PAT IONS

T OTA L

50 384

44 815

10

I M MOBI LISAT IONS COR POR ELLES

Terrrains et constructions Installations techniques et machines Autres immobilisations corporelles Immobilisations en cours

T OTA L

262 074

284 226

44 446

42 187

3 674

2 660

2 262

3 058

312 456

332 131

> Ce poste contient 18 millions CHF de prêts consentis à des fondations liées à Migros, comme en 2004, ainsi que 9 millions CHF (50 millions en 2004) de placements auprès de banques cantonales. —

> Les participations figurent dans le bilan à leur prix d’achat dont ont été déduits les amortissements nécessaires. —

> Le gros des participations est détenu dans la compagnie d’assurance Generali (Schweiz) Holding AG et, pour une moindre part, dans la société Migros Türk Ticaret A.S. Les actions Generali remontent à la vente de Secura et sont bloquées jusqu’en 2006. La variation par rapport à 2004 résulte surtout de la prise d’une participation de 7,1 millions CHF dans la société Centravo AG. —

> Les investissements en immobilisations corporelles ont représenté 28,1 millions CHF en 2005, dont 23,4 millions en installations techniques et machines (extension de l’infrastructure informatique notamment), et en modernisation de l’équipement technique de l’immeuble de la Limmatplatz. —


189

Fédération des coopératives Migros

11

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

0

500 000

D E T T ES FI NA NCI ÈR ES

T OTA L –

12

D E T T ES À COU RT T ER M E EN V ERS

DES SOCI É T ÉS DU GROU PE

T OTA L

1 116 376

839 479

13

A U T R ES DE T T ES À COU RT T ER M E

EN V ERS DES T I ERS

Organismes de prévoyance du personnel

74 297

Caisse de compensation AVS et fondations

17 448

19 772

Bons Migros offerts en cadeau

35 517

34 305

Autres

11 791

6 160

139 053

130 203

T OTA L

69 966

> Ce poste contient des emprunts obligataires, dont deux de 250 millions CHF chacun ont été remboursés à l’échéance. Les emprunts courant encore pour plus d’un an figurent au poste « emprunts obligataires et placements privés » (voir note 16). — > Les échanges de services au sein du groupe sont réglés sans numéraire par un dispositif de compensation que gère la FCM. Le solde résulte des opérations transitant par les comptes courants correspondants. —

> L’organisme de prévoyance du personnel a placé une partie de ses disponibilités à la FCM. Les bons offerts en cadeau correspondent aux bons vendus et encore en circulation. —

14

P ROV ISIONS À COU RT T ER M E

Provisions pour: 7 869

213

› sinistres

5 163

4 804

› risques du groupe

3 573

4 508

› impôts sur les produits et le capital

› risques commerciaux et financiers

28 344

35 710

› autres

47 214

30 567

92 163

75 802

T OTA L

> Les autres provisions contiennent notamment 33 millions CHF pour les primes 2005 au personnel, à verser au mois de mars 2006. —

15

C OM P T ES DE PLACEM EN T DU PERSON N EL

T OTA L –

1 612 900

1 512 444

> Dépôts de collaborateurs de la communauté Migros bénéficiant d’un taux d’intérêt préférentiel, moyennant un préavis de retrait de 6 mois pour les montants supérieurs à CHF 25 000. Le taux d’intérêt préférentiel, plafonné à un avoir maximum de CHF 200 000 par collaborateur, correspond au taux d’intérêt hypothécaire variable de la Banque Migros pour une hypothèque de premier rang. La FCM a repris en 2005 les comptes de placement du personnel de Migros Suisse orientale pour un montant d’environ 100 millions CHF. —


190

Fédération des coopératives Migros

16

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

E M PRU N TS OBLIGATA I R ES E T

> Les emprunts ci-contre sont cotés à la bourse de Zurich. —

PLACEM EN TS PR I V ÉS

ÉCHÉANCE

DURÉE

TAUX D’INTÉRÊT

25.04.2008

2001–2008

3,75

350 000

350 000

03.05.2011

2004–2011

2,5

200 000

200 000

T OTA L EM PRU N TS OBLIGATA I R ES

550 000

550 000

17

P ROV ISIONS À LONG T ER M E

Prévoyance volontaire du personnel

24 287

23 636

Fonds d’assurance

20 000

20 000

Risques commerciaux généraux

61 218

87 305

Autres

5 000

5 000

110 505

135 941

1 321 007

1 302 007

127 000

19 000

1 448 007

1 321 007

T OTA L –

18

A U T R ES R ÉSERV ES

Année précédente + dotation sur bénéfice reporté

T OTA L

> La FCM s’engage à verser une prestation transitoire pendant la période comprise entre l’âge général de la retraite à Migros et l’âge réglementaire AVS de la retraite pour les hommes et les femmes. Des provisions sont constituées pour honorer ces engagements venus à échéance ainsi qu’en prévision du versement de retraites anticipées. Des reprises sur les provisions constituées en couverture des risques commerciaux généraux ont réduit leur montant. Il y a eu par ailleurs 4,6 millions CHF d’autres reprises sur provisions en 2005. — > L’affectation est conforme à la décision de l’assemblée des délégués. —

19

B ÉN ÉFICE COM P TA BLE R EPORT É

Année précédente Bénéfice reporté

T OTA L –

97

517

126 011

127 180

126 108

127 697

> La proposition d’affectation du bénéfice comptable 2005 présentée par l’administration est donnée dans l’annexe. —


191

Fédération des coopératives Migros

Compte de résultat

20

2005

2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

C H I FFR E D ’A FFA I R ES N E T

CA distribution ventilé par catégories de clients: Tiers Sociétés du groupe Parties liées

T OTA L

191 517

203 521

5 534 715

5 677 994

1 030

1 001

5 727 262

5 882 516

21

A U T R ES PRODU I TS D ’ EX PLOI TAT ION

Sociétés du groupe: › contributions à la publicité et aux offres spéciales › autres produits réalisés au sein du groupe

174 587

171 779

92 830

87 576

267 417

259 355

122 980

128 770

15 733

18 342

Tiers: › contributions à la publicité et aux offres spéciales › autres produits reçus de tiers Travaux effectués par l’entreprise pour elle-même

T OTA L

819

175

406 949

406 642

177 402

187 516

> Le léger recul du chiffre d’affaires avec les ociétes du groupe provient surtout du fait que les coopératives régionales et les entreprises industrielles du group Migros s’approvisionnent de plus en plus en produits frais directement auprès de fouruisseurs. Le chiffre d’affaires net est maintenant ventilé comme dans les comptes de groupe; les chiffres de l’année précédente ont été ajustés en conséquence. —

> Les fournisseurs s’associent au financement des offres spéciales et des campagnes de promotion des ventes par les contributions à la publicité et aux offres spéciales. —

22

C H A RGES DE PERSON N EL

Salaires Assurances sociales

20 663

18 579

Organismes de prévoyance du personnel

22 666

23 787

Autres

T OTA L

11 573

12 656

232 304

242 538

> La progression des salaires a été de 1,5 % en 2005, mais l’effectif global est retombé d’une centaine de personnes, ce qui a comprimé les charges de personnel de 4,2 % au total. —

23

C H A RGES DE PU BLICI T É

T OTA L –

280 289

271 497

> La FCM a dépensé 3 % de plus qu’en 2004 en actions publicitaires visant à consolider la marque Migros ainsi qu’à promouvoir des produits et des offres spéciales. —


192

Fédération des coopératives Migros

24

2005

2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

C H A RGES D ’ EX PLOI TAT ION

E T D ’A DM I N IST R AT ION

Loyers, droits de superficie

9 855

9 994

Entretien des installations

22 676

25 592

6 025

5 740

Frais administratifs

73 725

86 493

Charges culturelles

15 065

15 320

Énergie et consommables

Services Autres charges

T OTA L

9 375

7 591

29 212

26 998

165 933

177 728

> La clôture des projets de gestion centralisée des marchandises a encore réduit les frais de consultants en informatique contenus dans les frais administratifs. —

25

A MORT ISSEM EN TS

D ’ EX PLOI TAT ION

Terrains et constructions

23 520

9 423

Equipement technique, machines

21 975

25 811

Autres immobilisations Éléments incorporels Participations

T OTA L

1 618

4 612

2 790

3 479

0

1 900

49 903

45 225

> Les amortissements sont calculés conformément aux prescriptions du droit commercial et fiscal. Il a par ailleurs été procédé en 2005 à 17 millions CHF de corrections de valeurs sur les biens immobiliers. Les éléments incorporels correspondent à des licences de logiciels. —

26

O PÉR AT IONS FI NA NCI ÈR ES

Produit des intérêts Charges d’intérêt

82 360

94 045

–131 749

–141 530

Solde écarts de change

14 351

1 773

Résultat comptable des titres

9 482

7 060

114 668

95 062

89 112

56 410

Bénéfices comptables sur cessions d’immobilisations

578

3 884

Pertes comptables

–58

–76

Produits des participations

T OTA L OPÉR ATIONS FI NA NCI ÈR ES –

27

R ÉSU LTAT EXCEP T ION N EL

Produits exceptionnels

T OTA L

1

2 112

521

5 920

> Le bas niveau des taux d’intérêt et la réduction des disponibilités ont tiré à leur suite les produits d’intérêt par rapport à 2004. L’évolution favorable des charges d’intérêt reflète, elle aussi, la persistance de la faiblesse des taux et la diminution des dettes financières. —

> Le bénéfice comptable provient en majeure partie de la vente d’installations informatiques devenues superflues. Les produits exceptionnels de l’année précédente représentaient le bénéfice comptable de la vente d’une société de services logistiques étrangère. —


193

Fédération des coopératives Migros

Annexe

N OR M E DE PR ÉSEN TAT ION Les comptes annuels de la Fédération des coopératives Migros de Zurich ont été préparés conformément aux dispositions du droit des sociétés anonymes.

Informations concernant le bilan VA L E U R S

31.12.2005

31.12.2004

EN 1 000 CHF

EN 1 000 CHF

A S S U R É E S C O N T R E L’ I N C E N D I E :

› biens mobiliers › biens immobiliers

252 183

217 866

605 683

595 042

710

0

0

44 417

1 098

1 539

126 879

128 172

20 000

20 000

10 957

7 016

74 297

69 966

– Dettes sur leasings non portées au bilan – Reprises sur réserves latentes – Cautionnements, garanties, nantissements en faveur de tiers – Restrictions de propriété pour engagements contractés: › valeur comptable › gagés › utilisation – Dettes envers des organismes de prévoyance du personnel Participations: voir liste des entreprises Migros jointe aux comptes du groupe.

Utilisation du bénéfice comptable U T I LISAT ION DU BÉN ÉFICE COM P TA BLE PROPOSÉE PA R L’A DM I N IST R AT ION : Bénéfice reporté de l’exercice précédent

97

Bénéfice de l’exercice courant

126 011

B ÉNÉFICE COMPTABLE SOUMIS À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS

126 108

4 % D’ INTÉRÊT SUR LE CAPITAL SOCIAL FCM Dotation aux réserves spéciales

R EPORT À COM P TE NOU V EAU

600 125 000 508

– C H A RGES À BU TS CU LT U R ELS , SOCI AU X E T DE POLI T IQU E ÉCONOM IQU E E T DE POLI T IQU E ÉCONOM IQU E 14 792 Activités culturelles

17 813

Formation

14 919

Activités sociales

3 060

15 999 2 614

Loisirs et sports

5 226

4 746

Politique économique

1 529

857

Quote-part des frais administratifs et provisions

2 437

2 378

41 963

44 407

T OTA L


Fédération des coopératives Migros

194

Rapport de l’organe de contrôle

Rapport de l’organe de contrôle à l’assemblée des délégués de la Fédération des coopératives Migros, Zurich En notre qualité d’organe de contrôle, nous avons vérifié la comptabilité et les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) ainsi que la gestion de la Fédération des coopératives Migros pour l’exercice arrêté au 31 décembre 20 05. La responsabilité de l’établissement des comptes annuels et de la gestion incombe à l’administration alors que notre mission consiste à vérifier ces comptes et la gestion et à émettre une appréciation les concernant. Nous attestons que nous remplissons les exigences de qualification et d’indépendance. Notre révision a été effectuée selon les Norme d’audit suisse. Ces normes requièrent de planifier et de réaliser la vérification de manière telle que des anomalies significatives dans les comptes annuels puissent être constatées avec une assurance raisonnable. Nous avons révisé les postes des comptes annuels et les indications fournies dans ceux-ci en procédant à des analyses et à des examens par sondages. En outre, nous avons apprécié la manière dont ont été appliquées les règles déterminantes relatives à la présentation des comptes, les décisions significatives en matière d’évaluation ainsi que la présentation des comptes annuels dans leur ensemble. La vérification de la gestion consiste à apprécier si les conditions d’une gestion conforme à la loi et aux statuts sont réunies; il ne s’agit pas de vérifier l’opportunité de celle-ci. Nous estimons que notre révision constitue une base suffisante pour former notre opinion. Selon notre appréciation, la comptabilité, les comptes annuels et la gestion ainsi que la proposition relative à l’utilisation du bénéfice au bilan sont conformes à la loi suisse et aux statuts. En outre, nous relevons que les comptes annuels ont été établis selon les dispositions du droit des sociétés anonymes. Nous recommandons d’approuver les comptes annuels qui vous sont soumis.

L’organe de contrôle W. Matzinger

Ch. Meier

PricewaterhouseCoopers AG P. Brand

Zurich, le 16 mars 20 06

C. Föllmi


195

Groupe Migros

Périmètre de consolidation Migros

EN TREPR ISE S

SOCI ÉTÉ S

SIÈGE

PART ICI PAT ION EN %

CAPI TAL SOCIAL EN 10 0 0

COOPÉ R AT I V E S

Société coopérative Migros Aar

Moosseedorf

Mass AG

CHF

4 390

Suhr

100

CHF

100

Neue Brünnen AG

Berne

100

CHF

1 000

Oppidum AG

Berne

100

CHF

100

Shopping Center Brünnen AG

Berne

100

CHF

918

Shoppyland, Shoppy

Moosseedorf

100

CHF

100

Time-Out

Moosseedorf

100

CHF

100 1 747

Société coopérative Migros Bâle

Bâle

CHF

Migros Deutschland GmbH

DE-Lörrach

100

EUR

5 120

Migros Freiburg GmbH

DE-Lörrach

100

EUR

1 000

Migros Lörrach GmbH

DE-Lörrach

100

EUR

520

Münchenstein

100

CHF

50

CHF

1 113

100

CHF

500

17,2

CHF

530

Carouge

100

CHF

100

Carouge

100

CHF

100

FR-Etrembières

100

EUR

1 500

E.R.A.S.M.

FR-Etrembières

100

EUR

100

Sogadis SA

FR-Gaillard

100

EUR

38

FR-Etrembières

100

EUR

300

SCI Les Blanchardes

FR-Etrembières

100

EUR

1

SCI M-Etrembières

FR-Etrembières

100

EUR

1

Semiba AG Société coopérative Migros Genève

Carouge

Centre Balexert SA

Genève

ILEM SA (autre participation de 17,2 % détenue par la coopérative Migros Vaud) M-Etrembières SA M-Thoiry SA Migros France SAS

Société des restaurants Migros S.A.R.L.

SCI M-Thoiry

Carouge

FR-Etrembières

100

EUR

1

SCI Neydgalerie

FR-Etrembières

100

EUR

1

SCI Neydloisirs

FR-Etrembières

100

EUR

1

SCI Neydmigros

FR-Etrembières

100

EUR

1

Dierikon

CHF

1 660

Marin

CHF

1 090

Gossau

CHF

3 824

CHF

400

Société coopérative Migros Lucerne Société coopérative Migros Neuchâtel-Fribourg Société coopérative Migros Suisse orientale Randenburg Immobilien AG Società cooperativa fra produttori e consumatori Migros-Ticino

Schaffhouse

71,24

San Antonino

CHF

843

Société coopérative Migros Valais

Martigny

CHF

683

Société coopérative Migros Vaud

Ecublens

CHF

1 490

CHF

530

CHF

2 974

ILEM SA Carouge (autre participation de 17,2 % détenue par la coopérative Migros Genève) Société coopérative Migros Zurich

Zurich

17,2


196

Groupe Migros

EN TREPR ISE S

F É DÉ R AT ION

SIÈGE

DE S COOPÉ R AT I V E S

M IGROS

PART ICI PAT ION EN %

Zurich

CAPI TAL SOCIAL EN 10 0 0

CHF

15 000

Propriété des coopératives régionales – B A NQU E Banque Migros (incluant les agences)

CE

Mileda Gesellschaft für Leasing und Privatdarlehen AG

Zurich

100

CHF

700 000

Bâle

100

CHF

1 000

Wallisellen

66,7

CHF

15 000

– D I V ERS AG Einkaufszentrum Glatt-Zurich (33,3 % restants détenus par Globus) Betriebsgesellschaft Zentrum Glatt AG (25 % restants détenus par Globus)

Wallisellen

75

CHF

200

Cevanova AG

CE

Berne

50

CHF

6 000

Ferrovia Monte Generoso SA

NC

Capolago

100

CHF

3 500

Immobiliengesellschaft Pereyvia AG

Zurich

100

CHF

2 000

Kornhof GmbH

Zurich

100

CHF

2 000

DE-Lörrach

94

EU R

5 120

Melano

100

CHF

50

FR-Cranves-Sales

100

EU R

991

Migros Liegenschaften GmbH (6 % restants détenus par Coopérative Migros Bâle 2 % et Migros Deutschland GmbH 4 %) SA Pedemonte Melano SCI des Voirons S.I. Soleya SA

Avry-sur-Matran

55

CHF

2 000

sportX X AG

Zurich

100

CHF

1 000

SSP Informatik AG

Zurich

100

CHF

100

Neuendorf

100

CHF

2 500

TKL Tiefkühllager AG C E = consolidation par mise en équivalence (equity method) NC = entreprise non consolidée


197

Groupe Migros

EN TREPR ISE S

EN TR EPR ISES

SIÈGE

PART ICI PAT ION EN %

CAPI TAL SOCIAL EN 10 0 0

I N DUS T R I E L L E S

Bischofszell Nahrungsmittel AG

Bischofszell

100

CHF

6 000

Chocolat Frey AG

Buchs

100

CHF

4 000

Estavayer Lait SA

Estavayer-le-Lac

100

CHF

3 500 10 000

Jowa AG avec unités de production Jowa France S.A.R.L. Mibelle AG Micarna SA avec Micarna AG, antenne de Bazenheid

Midor AG Mifa AG Frenkendorf Mifroma SA Mifroma France SA

100

CHF

100

EU R

750

Buchs

100

CHF

2 000

100

CHF

8 000

Courtepin

Mérat & Cie AG Schlachtbetrieb St. Gallen AG

Volketswil FR-Etrembières

CE

Berne

100

CHF

50

Gossau

42,2

CHF

9 000 2 000

Meilen

100

CHF

Frenkendorf

100

CHF

2 000

Ursy

100

CHF

3 000

FR-Chalamont

100

EU R

1 105

Migros-Betriebe Birsfelden AG

Birsfelden

100

CHF

1 000

Optigal SA

Courtepin

100

CHF

2 000

Riseria Taverne SA Scana Lebensmittel AG Seba Aproz SA

Taverne

100

CHF

100

Regensdorf

99,9

CHF

8 000 850

Aproz

97,3

CHF

Swiss Industries GmbH

DE-Weil am Rhein

100

EU R

125

Walter Leuenberger AG

Huttwil

100

CHF

8 000

C E = consolidation par mise en équivalence (equity method)


198

Groupe Migros

EN TREPR ISE S

EN TR EPR ISES

SIÈGE

PART ICI PAT ION EN %

Dietikon

100

CAPI TAL SOCIAL EN 10 0 0

D E S E RV I C E S

Ex Libris AG Ex Libris GmbH Deutschland en liquidation

DE-Weil am Rhein

Hotelplan AG

Opfikon

3 000

100

EU R

128

100

CHF

10 000

Avec filiales: Suisse

Kloten

100

CHF

3 500

Disentis

99,5

CHF

3 000

› Interhome AG

Opfikon

100

CHF

4 500

› Parcolago SA

Opfikon

100

CHF

500

› RT Royal Tours SA

Opfikon

100

CHF

100

Zurich

60

CHF

100

Opfikon

100

CHF

1 000

› Belair Airlines AG › Hotel Disentiserhof AG

› Travelwindow AG › Utoring AG Belgique

› Interhome SA

Allemagne

› ESCO-Reisen Freiburg GmbH

Bruxelles

100

EU R

126

Fribourg en Br.

100

EU R

256

Aachen

100

EU R

128

Düren

100

EU R

30

Frankfurt

100

EU R

51

Helsinki

100

EU R

50

› Fliegender Holländer GmbH › Interhome (Deutschland) GmbH › Interhome GmbH Finlande

› Interhome Nordic AB

France

› Hotelplan Inghams Sarl

Chamonix

100

EU R

8

› Hotelplan S.A.S.

Mulhouse

100

EU R

305

› Interhome Gestion Sarl

Paris

100

EU R

77

› Interhome Sarl

Paris

100

EU R

122 2 400

› Mer et Soleil Provence SA Grèce

› Horizontes Club Holidays Ltd. › Ikaros Village Enterprises SA

Grande-Bretagne › Bladon Group PLC

100

EU R

100

EU R

18

Malia

100

EU R

3 240

Londres

100

GBP

1 960

› Hotelplan Ltd.

Londres

100

GBP

1 000

› Hotelplan (Transport) Ltd.

Londres

100

GBP

2

› Hotelplan (UK Group) Ltd.

Londres

100

GBP

500

Twickenham

100

GBP

50

Londres

100

GBP

30

Siena

100

EU R

10

Lecco

34

EU R

855

› Horizonte Club Italia S.r.l.

Milan

100

EU R

10

› Hotelplan Italia S.p.A.

Milan

100

EU R

5 100

› Interhome Srl

Milan

100

EU R

30

› Interhome Ltd. › Westbury Travel Ltd. Italie

Hyères Athènes

› Casaclub SRL › Gattinoni Travel Network s.r.l.

C E = consolidation par mise en équivalence (equity method)

CE


199

Groupe Migros

EN TREPR ISE S

EN TR EPR ISES

SIÈGE

D E S E RV I C E S

Pays-Bas

Haarlem

50

EU R

› Brooks Beheermaatschappij B.V.

Rijswijk

100

EU R

16

› Brooks Reisburo B.V.

Rijswijk

100

EU R

45

› Hotelplan Internationale Reisorganisatie B.V.

Rijswijk

100

EU R

6 042

Rijswijk

100

EU R

70 45

CE

› M-travel Reisburo B.V. › Reisbureau Schoenmaeckers B.V. › Reisburo Van Staalduinen B.V.

Espagne

Rijswijk

100

EU R

Maastricht

100

EU R

23

Gravenzande

80

EU R

25

Zoetermeer

100

EU R

23

Innsbruck

100

EU R

36

› Interhome GesmbH

Innsbruck

100

EU R

80

› Interhome Sp z oo

Varsovie

64,7

PL N

200

› IHOM Sp z oo

Varsovie

96,8

PL N

1 000

Barcelone

100

EU R

24

Cambrils

100

EU R

180

Barcelone

100

EU R

70

Cambrils

100

EU R

1 533 4 000

› Horizonte Club España SA › Hotelplan España SA › Interhome Srl. › Playas des Sur de Cambrils SA

Rép. tchèque

› Interhome Sro

Tunisie

› Horizonte Tunisie Sarl

USA

23

› Hotelplan Intern. Reiseorganisation GesmbH

› Zuid-Tours B.V.

Pologne

CAPI TAL SOCIAL EN 10 0 0

(suite)

› Airplan C.V.

› Interhome BV

Autriche

PART ICI PAT ION EN %

› Interhome Inc.

Limmatdruck AG

Brno

80

CZ K

Midoun, Djerba

100

TND

50

North Miami, Floride

100

USD

200

Spreitenbach

100

CHF

6 000 1 000

Spreitenbach

100

CHF

M-Cumulus Marketing Services AG

Zurich

100

CHF

100

Migrol AG

Zurich

100

CHF

52 000 200

Zeiler AG

Widmer AG Brenn- und Treibstoffe Migros (Hong Kong) Ltd. Migros-Verteilbetrieb Neuendorf AG Migros-Verteilzentrum Suhr AG C E = consolidation par mise en équivalence (equity method)

Oftringen

100

CHF

HK-Kowloon

100

HKD

100

Neuendorf

100

CHF

4 500

Suhr

100

CHF

35 000


200

Groupe Migros

EN TREPR ISE S

SIÈGE

PART ICI PAT ION EN %

CAPI TAL SOCIAL EN 10 0 0

GROU PE GL OBUS Spreitenbach

100

CHF

62 228

AG Einkaufszentrum Glatt-Zurich

Wallisellen

33,3

CHF

15 000

Betriebsgesellschaft Zentrum Glatt AG

Wallisellen

25

CHF

200

Zurich

100

CHF

100

Spreitenbach

100

CHF

1 000

Zurich

100

CHF

1 000

Spreitenbach

100

CHF

3 000

Magazine zum Globus

Globi-Verlag Globus Holding AG Globus Office World AG Liegenschaften-Betrieb AG – F O N D AT I O N S (non consolidées) Fondation Mi-Terra Fondation « Pré Vert du Signal de Bougy »

Carouge Bougy-Villars VD

Fondation G. und A. Duttweiler

Zurich

Fondation G.F. Zeiler

Lenzburg

Caisse de pensions Migros

Zurich

Caisse de pension des entreprises Globus

Spreitenbach

Fondation d’assistance au personnel de Scana Lebensmittel AG

Regensdorf

Fondation du personnel de Zeiler AG

Lenzburg

Fondation Prix Adèle Duttweiler

Rüschlikon

Fondation Centres européens Langues et Civilisations (Eurocentres) Fondation « Gurten-Park im Grünen» Fondation « Im Grüene » Institut Gottlieb Duttweiler d’études économiques et sociales Fondation « Im Grünen »

Zurich Berne Rüschlikon

Münchenstein


201

Groupe Migros

Termes spécifiques utilisés dans les comptes du groupe

C ASH - FLOW (FLU X DE FON DS R ÉSU LTA N T DE L’ACTI -

F R EE CASH - FLOW

V ITÉ COM M ERCI A LE)

Solde des flux financiers résultant de l’activité commerciale après déduction des besoins financiers d’investissement. Mesure de la marge de manœuvre: plus il est élevé, plus la direction a de marge de manœuvre dans sa politique financière.

Bénéfice du groupe + amortissements + charges sans incidence sur les liquidités ./. produits sans incidence sur les liquidités +/– variations de l’actif circulant d’exploitation.

M A RGE DU CASH - FLOW

C H I FFR E D’A FFA I R ES GLOBA L

Trésorerie disponible (flux de fonds résultant de l’activité commerciale) en % du chiffre d’affaires.

Chiffres d’affaires nets (hors TVA) réalisés avec des tiers, des parties liées et des entreprises consolidées, au niveau de l’entreprise ou du secteur (p. ex. coopératives).

C ASH R ATIO Liquidité immédiate. Quotient des disponibilités par le passif à court terme.

C U R R EN T R ATIO Liquidité structurelle. Quotient de l’actif circulant par le passif à court terme.

C H I FFR E D’A FFA I R ES DE DÉTA I L DES COOPÉR ATI V ES Chiffres d’affaires nets (hors TVA) réalisés avec des tiers, des parties liées et des entreprises consolidées. Traduit le chiffre d’affaires généré par le commerce de détail, le commerce de gros, la restauration, les loisirs, les Ecoles-clubs, autres.

N OM BR E MOY EN DE POSTES À PLEI N TEM PS Moyenne entre le nombre de postes à plein temps à la fin de l’exercice précédent et à la date de clôture du bilan.

TAU X D’ EN DET TEM EN T DY NA M IQU E Dette financière nette/EBITDA. Indique la capacité à rembourser la dette financière nette à partir de l’EBITDA: une valeur de 1.5x signifie qu’avec un EBITDA constant, la dette financière nette peut être remboursée en 1,5 année.

EBIT (E A R N I NGS BEFOR E I N TER EST A N D TA X ES) Résultat d’exploitation/bénéfice d’exploitation avant intérêt et impôts.

EBITDA (E A R N I NGS BEFOR E I N TER EST, TA X , DEPR ECI ATION A N D A MORTIZATION) Résultat d’exploitation/bénéfice d’exploitation avant intérêt, impôts, amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles.

E N DET TEM EN T EFFECTI F Valeur effective des dettes au jour de référence. Dettes ./. disponibilités + créances.

R ATIO DE FI NA NCEM EN T (D EBIT EQU IT Y R ATIO) Capitaux empruntés/capitaux propres. Plus cet indicateur est élevé, plus le risque est grand pour le groupe de devoir faire face à des difficultés de paiement des intérêts ou de remboursement des dettes financières, voire à obtenir de nouveaux financements.

C H I FFR E D’A FFA I R ES DU GROU PE Produits nets des livraisons et services (hors TVA) + autres produits d’exploitation des entreprises Migros consolidées réalisés avec des tiers et des parties liées.

I N V ESTISSEM EN TS Nouveaux investissements et investissements pour remplacement en immobilisations corporelles et incorporelles.

C H I FFR ES D’A FFA I R ES DE CA ISSE DES COOPÉR ATI V ES Chiffres d’affaires de caisse (TVA incluse) des coopératives de vente opérant dans les secteurs supermarché / hypermarché, marché spécialisé et restauration.

D ET TE FI NA NCI ÈR E N ET TE Somme des dettes porteuses d’intérêts, déduction faite des disponibilités, des titres et des créances porteuses d’intérêts.

E FFECTI F DU PERSON N EL Nombre de collaboratrices et collaborateurs employés au jour de référence.

Q U ICK R ATIO Disponibilités à moyenne échéance. Rapport des disponibilités et des créances à court terme sur les dettes à court terme.

D EGR É D’AU TOFI NA NCEM EN T Rapport entre le cash-flow de l’entreprise et les investissements.

C ASH - FLOW DE L’ EN TR EPR ISE Résultat de l’entreprise/résultat du groupe + les amortissements. Ce chiffre sert de base au calcul du degré de financement.

FACTEU R D’ EN DET TEM EN T Mesure de la capacité du groupe à rembourser les dettes effectives au moyen du cash-flow.

R ATIO DE COU V ERT U R E DE L’ I N TÉR ÊT (I N TER EST COV ER AGE) EBITDA/charge d’intérêt nette: mesure la capacité à rembourser la charge d’intérêt nette (charge d’intérêt moins les produits issus des disponibilités et des titres) au moyen de l’EBITDA.


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Groupe Migros

Adresses FÉDÉR ATION DES COOPÉR ATIVES MIGROS LIMMATSTR ASSE 152, CASE POSTALE 1766, 8031 ZURICH TÉL. 044 277 21 11, FA X 044 277 25 25, W W W.MIGROS.CH

Coopératives Migros Chaque coopérative publie son propre rapport annuel, que l’on peut commander aux adresses suivantes : A AR Industriestrasse 20, 3321 Schönbühl Tél. 031 858 81 11, fax 031 859 24 83 Administration (président) : Max Meyer Direction : Herbert Bolliger (jusqu’au 30.6.05), Beat Zahnd (à partir du 1.7.05) Comité coopératif (présidente) : Ursula Nold-Meier

LUCERNE Industriestrasse 2, 6036 Dierikon Tél. 041 455 71 11, fax 041 455 71 71 Administration (président) : Markus Mosele Direction : Ernst Weber Comité coopératif (présidente) : Ruth Gerhard www.migros-luzern.ch

BÂLE Ruchfeldstrasse 11–17 4142 Münchenstein Tél. 061 415 55 55, fax 061 415 55 77 Administration (président) : Jacqueline Guggenbühl-Hertner (jusqu’au 31.12.2005), Rudolf Grüninger (à partir du 1.1.2006) Direction : Werner Krättli Comité coopératif (président) : Hanspeter Gass www.migrosbasel.ch

NEUCHÂTEL-FRIBOURG rue Fleur-de-Lys 26, 2074 Marin Tél. 032 755 81 11, fax 032 755 88 85 Administration (président) : Damien Piller Direction : Elie Amsellen (jusqu’au 31.8.05), Fabrice Zumbrunnen (à partir du 1.9.05) Comité coopératif (présidente) : Dominique Virdis Yerly

GENÈVE rue Alexandre-Gavard 35 1227 Carouge Tél. 022 307 51 11, fax 022 307 51 50 Administration (président) : Marian Stepczynski Direction : Guy Vibourel Comité coopératif (présidente) : Chantal Guy www.gmge.migros.ch

SUISSE ORIENTALE Industriestrasse 47, 9201 Gossau SG Tél. 071 493 21 11, fax 071 493 27 87 Administration (président) : Andres Gut Direction : Christian Biland Comité coopératif (président) : Josef Cajochen-Forst www.migros-ostschweiz.ch/gmos/ TESSIN Case postale, 6592 S. Antonino Tél. 091 850 81 11, fax 091 850 84 00 Administration (président) : Ulrich K. Hochstrasser Direction : Lorenzo Emma Comité coopératif (président) : Giuseppe Cassina www.migrosticino.ch

VALAIS rue des Finettes 45, case postale 736, 1920 Martigny Tél. 027 720 44 00, fax 027 720 44 01 Administration (président) : Jean-René Germanier Direction : Roland Sprenger (a.i. jusqu’au 31.10.05), Max Alter (à partir du 1.11.05) Comité coopératif (président) : Dominique Imhof www.migros-valais.ch VAUD Chemin du Dévent, 1024 Ecublens Tél. 021 694 61 11, fax 021 691 03 53 Administration (président) : Michel Renevey Direction : Philippe Bürki Comité coopératif (président) : Bernard Marendaz ZURICH Pfingstweidstrasse 101, 8021 Zurich Tél. 044 278 51 11, fax 044 278 58 86 Administration (président) : Christoph Stüssi Direction : Oswald Kessler Comité coopératif (présidente) : Loredana Donau


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Groupe Migros

Industrie Migros BISCHOFSZELL PRODUITS ALIMENTAIRES S.A. Industriestrasse 1, 9220 Bischofszell Tél. 071 424 91 11, fax 071 424 94 94 Production : conserves, jus de fruits, Ice tea, produits surgelés, confitures, produits à base de pommes de terre. Direction : Mark Aegler www.bina.ch

C HOCOLAT F R EY S.A. Bresteneggstrasse, 5033 Buchs Tél. 062 836 26 26, fax 062 836 25 01 Production : chocolat, articles de confiserie, chewing-gum, produits semi-finis. Direction : Wolfgang Brokatzky www. chocolatfrey.ch

E STAVAY ER L A IT S.A. Route de Payerne 2–4 2 1470 Estavayer-le-Lac Tél. 026 664 91 11, fax 026 664 91 21 Production : produits laitiers, fromage, vinaigre, mayonnaise, sauces de salade. Direction : Gilles Oberson www.elsa.ch

J OWA S.A. Erlenwiesenstrasse 9, 8604 Volketswil Tél. 044 947 91 11, fax 044 947 97 96 Production : pain, pâtisseries, viennoiseries, surgelés et pâtes. Direction : Dietmar Löffler (jusqu’au 31.5.2005), Martin Häuptli (à partir du 1.6.2005) www.jowa.ch

M ÉR AT & C I E . S.A.

M I FROM A S.A.

Mühlemattstrasse 55, 3007 Berne Tél. 031 378 45 45, fax 031 378 45 46 Viande, produits carnés et dérivés. Direction : Willi Enderli (jusqu’au 31.1.2005), Peter Glanzmann (à partir du 1.2.2005) www.merat.ch

Tél. 021 909 11 11, fax 021 909 11 00 Services : achat, affinage, entreposage, emballage de fromages Direction : Gilles Oberson www.mifroma.ch

M I BELLE S.A. Bolimattstrasse 1, 5033 Buchs Tél. 062 836 11 11, fax 062 836 13 13 Production : produits pour les soins de la peau, des cheveux et de la bouche. Direction : Sven Strunk www.mibelle.ch

M ICA R NA S.A. Route de l’Industrie 21, 1784 Courtepin Tél. 026 684 91 11, fax 026 684 10 31 Production : viande fraîche, charcuterie, volailles, engrais organiques. Direction : Willi Enderli (jusqu’au 31.1.2005), Albert Baumann (à partir du 1.2.2005) www.micarna.ch

M I DOR S.A. Bruechstrasse 70, 8706 Meilen Tél. 044 925 81 11, fax 044 925 84 84 Production : biscuits, glaces, snacks apéritif, noix apéritif, poudres à dessert. Direction : Martin Häuptli (jusqu’au 31.5.2005), Marcel Bühlmann (à partir du 1.6.2005) www.midor.ch

M I FA S.A. Rheinstrasse 99, 4402 Frenkendorf Tél. 061 905 91 11, fax 061 905 93 93 Production : produits de lavage, de nettoyage, margarines et graisses alimentaires. Direction : Luigi Pedrocchi www.mifa.ch

E N TR EPR ISES M IGROS B I RSFELDEN S.A. Hafenstrasse 120, 4127 Birsfelden Tél. 061 315 77 88, fax 061 315 77 89 Approvisionnement, transformation et commercialisation de matières premières et de marchandises. Production : café, thé, fruits secs, noix, épices, champignons, amandes, légumineuses Direction : Adrian Zigerli www.m-bb.ch

R ISER I A TAV ER N E SA v. Ponte Vecchio, 6807 Taverne Tél. 091 935 73 00, fax. 091 935 73 03 Service : raffinage du riz et des produits dérivés. Direction : Ernst Amstutz www.riseria.ch

S CA NA L EBENSM IT TEL S.A. Althardstrasse 195 8105 Regensdorf-Zurich Tél. 044 870 82 00, fax 044 870 82 01 Service : distribution food et non food dans le marché gros consommateurs. Direction : Walter Hilti (jusqu’au 31.10.2005), Walter Brandenberger (à partir du 1.11.2005) www.scana.ch


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Groupe Migros

S EBA A PROZ S.A.

M IGROL S.A.

E X L I BR IS S.A.

Case postale 1248, 1951 Sion Tél. 027 345 51 11, fax 027 345 51 01 Production : eaux minérales, soft-drinks, sirops. Direction : Michel Charbonnet www.aproz.ch

Badenerstrasse 569, 8048 Zürich Tél. 044 495 11 11, fax 044 495 13 37 Services : commerce de carburants, de combustible, stations-service, garages de service, révision de citernes et construction d’installations. Direction : Daniel Hofer www.migrol.ch

Grünaustrasse 23, 8953 Dietikon Tél. 044 743 72 72, fax 044 743 72 30 Vente de livres, supports musicaux, vidéos, DVD et Software PC; Internetshop avec Music Download. Direction : Peter Bamert www.exlibris.ch

S W ISS I N DUSTR I ES G M B H Hafenstrasse 45 D-79576 Weil am Rhein Tél. +49 7621 422 03 83 05 fax +49 7621 422 03 83 06 Prestations : production et commerce d’articles de toute sorte. Direction : Luigi Pedrocchi

WA LTER L EU EN BERGER S.A. Bernstr. 18, 4950 Huttwil Tél. 062 959 83 83, fax 062 959 83 84 Production : pâtes, moutarde. Direction : Dietmar Löffler (jusqu’au 31.5.2005), Martin Häuptli (à partir du 1.6.2005) www.walterleuenberger.ch Entreprises de services

B A NQU E M IGROS Seidengasse 12, 8023 Zürich Tél. 044 229 81 11, 044 229 87 12 Toutes affaires bancaires. Direction : Harald Nedwed www.migrosbank.ch

SQTS – S W ISS Q UA LIT Y T ESTI NG S ERV ICES Grünaustrasse 23, 8953 Dietikon Tél. 044 277 31 41, fax 044 277 31 70 Assurance qualité pour les aliments, les produits textiles et les biens de consommation. Direction : Reto Battaglia www.sqts.ch Autre commerce de détail

L I M M ATDRUCK S.A.

M IGROS -S HOP/L E S HOP S.A.

Pfadackerstrasse 10, 8957 Spreitenbach Tél. 056 417 51 11, fax 056 417 53 84 Centre de compétences pour les médias, rédactions/éditions, services médias et emballages. Direction : Jean-Pierre Pfister www.limmatdruck.ch

Chemin des Chalets 7 1279 Chavannes-de-Bogis Tél. 022 960 89 99, fax 022 960 89 98 Internetshop, commerce de détail en ligne articles Migros et articles de marque. Direction : Christian D. Wanner www.migros-shop.ch – www.leshop.ch

G ROU PE G LOBUS Industriestrasse 171, 8957 Spreitenbach Tél. 058 455 21 11, fax 058 455 21 10 Grands magasins Globus, Herren Globus, Interio, Office World, Éditions Globi Direction : Thomas Kern www.globus-gruppe.ch Logistique

C EN TR E DE DISTR I BU TION M IGROS S U H R S.A. Wynenfeldstrasse, 5034 Suhr Tél. 062 855 61 11, fax 062 855 62 77 Logistique, entrepôt de stockage Direction : Daniel Waltenspühl www.migros-mvs.ch

E N TR EPR ISE DE DISTR I BU TION M IGROS N EU EN DOR F S.A. 4623 Neuendorf, Tél. 062 388 71 11 Exploitation logistique pour les secteurs Non-Food, Near-Food et Produits surgelés. Direction : Hans Kuhn www.mvn.ch




Nous remercions spécialement Ammann Silvio, Ammann Tobias, Anderegg Roger, Andri, Anina, Arand Jessica, Ariel, Arquint Men Duri, Basil, Baumgartner Werner, Baur Gregory, Benard Mikael, Berger Rahel, Berghotel Muottas Muragl, Bisig Elsbeth, Blum August, Borsani Fausta, Brotschi Urs, Cadonau Hans Peter, Cavegn Andrea, Charcuterie Arles, Chresta Yvonne, Christen Willi E., Colby Anna, Community, Dändliker Damaris, Dettling Michel, Eggenberger Hanspeter, Fanzun Jon, Flipp, Flum Noë, Herr Frach, Frau Frey, Gantenbein Köbi, Ganz Daniel, Gerber Verena, Germania Antonella, Götz Erwin, Hafner Nadja, Hess Martin, Howald Nora, Jasper, Jens, Just Marcel, Klossowska de Rola Setsuko, Knapp Claudia, Kovacic Nenad, Krone, Kunz Stefanie, Künzli Erich, Ley Laura, Mächler Jonas, Macor Bruno, Marini Guya, Meier Anna, Meier Martina, Morgenstern Anne, Moritz, Restaurant Adlisberg, Rittener Pascal, Ruch Peter, Ruchti Ruth, Rueti Thomas, Sarah, Schalow Tina, Schmid Rebecca, Schmid Noa, Schmidt Martina, Sigrist Josef, Simonett Dino, Singh Satpal (Baba), SLS Illusion & Construction, Stampa Diego, Stücheli Basil, Tellini Peter, Teuscher Vinni, Thelen Diego, Van Orsouw Bob, Vogel Dorothée, Von Grünigen Anita, Von Grünigen Johann, Von Tscharner Gian Batist, Waldsburger Ruedi, Walter Jeannette, Wellnitz Andreas, Wettstein Kay, Wiederkehr Agnes. Et tous ceux que nous avons oubliés.

François Halard François Halard est né en 1961, a fait ses études à l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris et a commencé à travailler pour «Décoration international» en 1981. Il fut ensuite engagé par Alex Lieberman (Directeur artistique de Condé Nast USA) et partit à New York où il collabora de façon régulière avec «Vogue US», «Vanity Fair», «GQ» et «House and Garden», en combinant architecture et portraits. Il a également travaillé pour «Harper’s Bazaar». Dans son œuvre personnelle, il explore la représentation d’ateliers en photographiant les studios de Jean-Charles Blais, Cy Twombly, Robert Rauschenberg, Julian Schnabel et autres artistes très connus ainsi que l’héritage de Beuys (cf. vidéo). Il a effectué une récente exposition en solo durant le Festival de la photographie d’Arles 20 03 sur la maison de Malaparte.

Max Küng *1969, travaille comme reporter pour DAS MAGAZIN et aime, en plus de la Migros: les montagnes des Grisons, la «Bird Chair» de Harry Bertoia, le travail «Haare» de Hans-Peter Feldmann, l’ascension d’un col en vélo, le nouveau CD d’Isobel Campbell, le coup d’œil que l’on a d’un certain balcon de Positano, un verre de vin, l’odeur de l’herbe fraîchement coupée. Et naturellement sa femme et son enfant: beaucoup, à la folie même.

Migros – Rapport Annuel 20 05 Nous remercions spécialement.



Impressum FÉDÉR ATION DES COOPÉR ATIVES MIGROS, Zurich Responsable de la parution MONICA GLISENTI, Corporate Communications, www.migros.ch Conception STUDIO ACHERMANN, Zurich, BEDA ACHERMANN, MARKUS BUCHER, CHR ISTI AN K ÄMMERLING, MONICA GLISENTI Photographies FR ANÇOIS HALARD, New York Graphisme STUDIO ACHERMANN, PATR ICK ROPPEL, ADR IAN EHR AT, FR ANZISK A KÖNIG, ALEXIS SAILE, Zurich Texte Zurich, MA X KÜNG, Bâle Production / Coordination BEATR ICE MÄCHLER, MI A BONZANIGO, NOR INA FREY, Zurich Assistant photographe CÉCIL MATHIEU, Paris, FELIX RODR IGUEZ, New York Composition ROGER FURRER, Zurich Tirage photographique RONNY OCHSNER / TR ICOLOR, Zurich Prépresse STR AUMANN AG, Dielsdorf Impression OFFSETDRUCK GOETZ AG, Geroldswil Brochage EIBERT, Eschenbach

Politique d’information La communauté Migros poursuit une politique d’information transparente. Elle publie des rapports annuels vérifiés respectant un standard unifié. Nous nous sommes aussi conformés, dans la mesure du possible, au standard Global Reporting Initiative (GR I).

Migros – Rapport Annuel 20 05 Impressum.



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15.3.2006 10:13:06 Uhr


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2005 Rapport Annuel

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