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Julian J.H. Presber State Street à contre-courant



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GUEST WRITER: Jeff Kintzele (kintzele@ifbl.lu), directeur de l'Institut de formation bancaire, Luxembourg (IFBL)

edito

Période difficile et formation Au niveau du secteur financier, nous avons un peu brutalement entamé le deuxième épisode de la célèbre série télévisée allemande “Gute Zeiten, Schlechte Zeiten”. Reste à s’interroger si les temps de crise favorisent les investissements en formation ? Les discours officiels le laissent entendre, les campagnes publicitaires le suggèrent... Mais la réalité est cependant quelque peu différente: si les budgets formation ne font pas l’objet d’un cost cutting, ils sont utilisés avec parcimonie... Ce paradoxe apparent a des raisons auxquelles il est intéressant de réfléchir. En période difficile, les soucis se braquent sur le quotidien. Il faut des résultats immédiats puisqu’on est jugé sur le court terme. Or la formation est largement une réponse à moyen terme, quelques exceptions de formations techniques et applicatives mises à part. En période difficile, on s’interroge plus consciemment sur ce dont on a réellement besoin. Curieusement, les disponibilités en temps deviennent plus rares. En période difficile, une individualisation de la responsabilité s’opère. L’employeur estime que l’employé devrait aussi prendre des initiatives pour assurer son employabilité. En période difficile, on parle beaucoup plus de la formation, car on se rend compte ce que l’on aurait pu et dû faire en période faste. Finalement, en période difficile, l’offre de formation accroît considérablement car d’aucuns y trouvent un marché potentiel. Et comme la notion de formateur, tout comme d’ailleurs celle de consultant et d’expert, est une notion non protégée, tout le monde peut se proclamer l’être, au risque, bien sûr, de la qualité. Mais il faut rester optimiste : en période difficile on apprend – sur le tas et des autres. La panique est certainement mauvaise conseillère. Ce qui est nécessaire, c’est de garder la sérénité et de mettre en place des actions réfléchies. Dans cette optique, notre institut développe une modularisation de ses cours et met en place un Diagnostic Center pour mieux orienter les gens vers le vraiment nécessaire. paperJam 04.2003

Edito 003



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sommaire actualité Actualité: 012

Les ressources humaines se réorganisent

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Faire grandir les projets

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Chasse aux pratiques douteuses

020

L'acier s'endurcit

021

Debout... mais pour combien de temps?

022

L'histoire, le présent et l'avenir du modèle luxembourgeois

012

Les ressources humaines se réorganisent

018

Chasse aux pratiques douteuses

Rubriques: 028 038 040 044 050 052 059 062

Actualité express People Place financière: EFA et BGL Investment Partners IT & télécoms Ressources humaines, avec Gilbert Renel (Deloitte & Touche) Agenda BusinessWebDirectory Communication

020

L’acier s’endurcit

Coverstory: 065

State Street Bank Luxembourg à la conquête de l'Europe Spécialisé dans les services aux institutions financières, la banque au voilier bleu navigue à contre-courant de la vague de morosité ambiante 065

Coverstory: State Street Bank Luxembourg...

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sommaire b2b only Case study: Image et Son 078

Image et Son et Entreprise

Case study: Externalisation 086

078

Image et Son et Entreprise

Tout est-il externalisable?

Dossier: Solutions IT pour le secteur financier IAS 088

094

Données et consommateurs

IAS: un chantier énorme

Données 094

Données et consommateur…

CERT 098

Sortir couvert 104

La Mirabelle

sommaire time off 104

resto news: Resto news, recette

108

club paperJam: Invité par Wengé et In Vino Veritas 108

Cub paperJam

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en couverture Julian J.H. Presber (State Street Bank Luxembourg) photo Frédéric Di Girolamo (Blitz) www.blitz.lu gazine #04.2003 Business Ma

Julian J.H. Presber State Street à contre-courant

EDITEUR mike koedinger éditeur - mké S.A. télephone +352 – 29 66 18-1 fax +352 – 29 66 19 e-mail info@mke.lu url www.mke.lu bureaux 39, rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie courrier BP 728, L-2017 Luxembourg directeur de la publication Mike Koedinger (29 66 18-66) mike.koedinger@mke.lu administration Stéphanie Simon (-29) stephanie.simon@mke.lu Nacima Tiliouine (-20) office@mke.lu

REDACTION

about

télephone +352 – 29 66 18- (extension) fax +352 – 29 66 19 e-mail press@paperJam.lu url www.paperjam.lu rédacteur en chef Vincent Ruck (-45) vincent.ruck@mke.lu rédaction Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@mke.lu Jean-Marc Streit (-47) jean-marc.streit@mke.lu rédaction “time off” Jacques Demarque jacques.demarque@mke.lu photos Eric Chenal, Frédéric Di Girolamo (Blitz) www.blitz.lu illustration H! (Bruxelles) communiqués de presse Merci de nous faire parvenir vos communiqués de presse de préférence en trois langues (F, D, GB) accompagnés d’illustrations à l’adresse e-mail press@paperJam.lu ou par courrier BP 728, L-2017 Luxembourg. Newsletter électronique Parution vendredi. Abonnement gratuit depuis www.paperJam.lu

PUBLICITE tempo! régie pub de mké S.A. télephone +352 – 29 66 18-(+extension) fax +352 – 29 66 20 e-mail info@tempo.lu url www.tempo.lu directeur commercial Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu chef des ventes Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu assistante commerciale Anne-Gaëlle Lefort (-31) anne-gaelle.lefort@tempo.lu consultants Jacques Demarque jacques.demarque@mke.lu Jung Ae Descamps (-37) jung_ae.descamps@tempo.lu Philippe Raïssis (-36) philippe.raissis@tempo.lu

PRODUCTION directeur artistique Guido Kröger (xGraphix) guido@xGraphix.de composition/mise en page Tudor Baican, Marc Berens, Andre Piron, Natalia Vistas (xGraphix) www.xGraphix.de impression Victor Buck www..victor-buck.com

DIFFUSION abonnements Par virement au compte BCEE IBAN LU97 0019 0038 5827 4000 Standard: 10 numéros/an: 40 €. Entreprises: 3 x 10 numéros/an: 80 € Tarifs internationaux et formules de grand volume disponible sur demande. diffusion Luxembourg Messageries Paul Kraus disponible également chez Luxair Business Lounge (Aéroport Findel), Grand Hôtel Mercure, Hilton, Le Royal, Sheraton, Sofitel. Vous voulez aussi proposer paperJam à vos clients? Contactez Aurelio Angius au 29 66 18-35. © mké S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

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mode d'emploi am.lu 5€ | www.paperJ

magazine

index – business guide

site web – www.paperJam.lu

L'Index, c'est un guide d'entreprise, à parution annuelle. Vous pouvez y trouver environ 2.000 organisations et près de 4.000 décideurs du GrandDuché de Luxembourg, avec des possibilités de contacts directs.

paperJam, c'est également un site Internet qui regroupe l’actualité des entreprises et institutions. Nous y publions, en permanence les communiqués de presse des entreprises, avec possibilité d'une consultation gratuite des archives, soit plus de 2.000 communiqués disponibles.

Inscriptions et mises à jour en permanence, depuis le site web www.paperJam.lu, grâce à votre login (adresse e-mail) et votre mot de passe. Si vous avez ce dernier, il vous suffit de contacter le responsable de l’édition: Francis Gasparotto (29 66 18-33 – francis.gasparotto@tempo.lu).

Sur notre site web, vous pouvez également consulter le répertoire des entreprises et institutions: consultations, recherches, inscriptions, mises à jour... des données concernant votre entreprise.

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azine #04.2 Business Mag

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paperJam est un Business Magazine qui s'intéresse à toute l'économie luxembourgeoise: la finance, les assurances, le secteur IT, les télécoms, les ressources humaines, l'Industrie, la communication, … paperJam, c'est, chaque mois, un dossier autour d'un thème précis, décliné au travers de plusieurs articles, issus des rencontres avec les professionnels du secteur concerné. Votre actualité intéresse la rédaction Lancement de nouveaux produits, mouvements de personnel, organisation d’événements, rapports annuels, communiqués de presse, … envoyez vos informations sous forme numérique à press@paperJam.lu ou par courrier BP 728, L-2017 Luxembourg. Abonnements par virement au compte BCEE IBAN LU97 0019 0038 5827 4000 en précisant votre adresse complète. Formule “standard”: 10 numéros (40 Euro), formule “entreprises” 3 x 10 numéros (80 Euro). Tarifs internationaux et formules "grands volumes" disponibles sur simple demande. Publicité Contactez tempo! régie pub de mké S.A. en téléphonant à Aurelio Angius au 29 66 18-35 ou consultez le site www.tempo.lu

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En vente en kiosque pour 10 Euro ou sur commande (10 Euro, envoi compris) par téléphone au 29 66 18-20 chez Nacima Tiliouine. Publicité Contactez tempo! régie pub de mké S.A. en téléphonant à Francis Gasparotto au 29 66 18-33 ou consultez le site www.tempo.lu

Vous trouvez également, en ligne, une liste des thèmes prochainement abordés dans les édition à venir de paperJam papier, régulièrement associée à des questionnaires: paperJam donne la parole aux entreprises expertes. Publicité Publicité Différentes formules (bannering, actions / jeux / sondages, parrainage de rubriques, pop-up …) sont disponibles. Contactez tempo! régie pub de mké S.A. en téléphonant à Mike Koedinger au 29 66 18-66 ou consultez le site www.tempo.lu


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newsletter électronique

Chaque vendredi, recevez dans votre boite à lettres électronique la newsletter de paperJam. Vous y trouverez des contenus exclusifs, des articles inédits, des contributions rédigées par des experts externes, des informations sur les mouvements de la semaine et sur les événements de la semaine suivante, … Inscription sur le site www.paperJam.lu Parrainage Différentes formules (par numéro / mois / …) Contactez tempo! régie pub de mké S.A. en téléphonant à Mike Koedinger au 29 66 18-66 ou consultez le site www.tempo.lu

le club

événements

La veille de chaque parution en kiosque, l’équipe de paperJam invite des personnalités de l’économie du GrandDuché et de la Grande Région à une rencontre dans le cadre d’une dégustation de vins. Du “cocktail des publicitaires” aux tables rondes en passant par des cocktails d’été et d’hiver, … l’équipe de paperJam crée l’événement pour rencontrer décideurs et créateurs d’opinions dans un contexte convivial pour faire connaissance et échanger les opinions.

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actualité

Les ressources humaines se réorganisent Les RH n'échappent pas à la morosité ambiante. C'est pourtant d'elles qu'une partie de la lumière peut revenir TEXTE VINCENT RUCK ET JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Environnement difficile, allègement des effectifs, arrêt des recrutements, gel des rémunérations... Pas facile d'être un responsable des ressources humaines ces temps-ci au Luxembourg, ou ailleurs. Après une période où les professionnels du secteur ont semblé un peu flotter, il semblerait qu'ils aient résolument décidé de prendre le taureau par les cornes. Leur objectif? Démontrer que les RH, ca n'est pas que du vent. Qu'en fait, c'est tout sauf du vent, et qu'il s'agit d'une activité où l'on peut mesurer l'efficacité des pratiques et mettre en place des indicateurs pertinents...

Gérer la crise Après une période de croissance où l'on demandait aux responsables des départements RH de réussir le maximum d'embauches en un minimum de temps, pour gérer des taux de croissance à deux chiffres, les règles du jeu ont changé pour eux en même temps que pour les employés et les candidats.

012 Actualité

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Ainsi, HROne, une initiative de la société Farvest (avec le soutien d'une vingtaine d'entreprises actives dans le domaine RH) spécialisée dans les événements b2b destinés aux professionnels du secteur à Luxembourg, a récemment abordé le thème de la "gestion des ressources humaines en temps de crise" lors d'un petit-déjeuner débat. Le but de la manifestation: rappeler le rôle majeur que peuvent jouer les ressources humaines au sein d'une entreprise, quand bien même la tendance serait plutôt à lui couper les vivres dans un souci de restrictions budgétaires tous azimuts. "Au Luxembourg, en cas de problèmes sociaux, l'attitude est souvent celle du 'pompier'" explique ainsi René Dalvit, responsable des ressources humaines chez Société Générale Bank & Trust et président du POG, le Personnel Officers Group, association regroupant les responsables RH du secteur financier. Et de citer les résultats d'une étude KPMG estimant que, dans

68% des cas, la première décision d'une entreprise en période de difficulté économique est de geler les embauches. La réduction de l'enveloppe des rémunérations est également très prisée (47% des cas). "Ce qu'il faut bien voir, c'est que même en période idyllique, il faut avoir en tête le fait que tout peut aller, soudainement, moins bien. Il faut donc savoir anticiper et dans ce cas, le maître-mot s'appelle flexibilité" estime M. Dalvit. Flexibilité dans la force de travail, par le biais de recours à des contrats à durée déterminée ou intérim, ou bien à des prestataires externes; flexibilité dans la masse salariale, en favorisant les rémunérations variables afin d'assurer une meilleur maîtrise de cette masse salariale. "Idéalement, la rémunération d'un employé doit être basée sur les résultats et la performance de l'entreprise, aussi bien sur un plan quantitatif que qualitatif" estime-til. Il y a quelques semaines, PricewaterhouseCoopers a, de son


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En période de crise, le temps est-il venu de tirer le signal d'alarme en matière de ressources humaines ? côté, présenté son rapport sur le "développement du Capital Humain", assorti d'un benchmarking entre différents pays où est présent le cabinet de consulting, Luxembourg inclus (50 entreprises contactées, 29 réponses pour le Grand-Duché). Il y apparaît clairement que les départements RH se retrouvent effectivement aujourd'hui avec des priorités d'amélioration de l'efficacité. Dans l'ordre, on demande au DRH d'améliorer la productivité, de gérer les changements organisationnels et culturels en interne, de diminuer les coûts du travail, d'améliorer la flexibilité de la force de travail et enfin de gérer au mieux les compétences des employés.

Flexibilite = Compétence? La flexibilité peut également se retrouver dans le maintien et le développement des compétences, une mission qui relève, selon le président du POG, de la responsa-

bilité sociale de la DRH d'une entreprise. "La principale erreur, lorsque tout va bien dans une entreprise, est de se dire qu'on a déjà toutes les compétences en interne est que ce n'est pas utile de chercher à les développer". Alors, en cas de crise, que faire? "Ne surtout pas geler les investissement en ressources humaines, mais au contraire continuer à créer de la valeur ajoutée. En réduisant les investissements RH, on pénalise la politique générale de l'entreprise, ce qui l'handicape quelle que soit la conjoncture". Une période de récession économique est également, pour une entreprise, une bonne occasion de remettre à plat les processus RH en vigueur, en tenant compte des nouvelles contraintes qui sont apparues. Il est par exemple indispensable que le salarié soit parfaitement informé des modalités de mesure de sa rémunération et qu'il soit au courant des moyens dont il dispose pour améliorer cette rémunération. "Dans ce domaine, il reste

beaucoup d'efforts à faire et d'innovation à apporter" estime M. Dalvit. Dans cette recherche de la flexibilité et de l’optimisation des coûts, de nombreuses entreprises sont également tentées de jouer sur les rémunérations des employés, chose qui est, au Luxembourg, moins pratiqué que dans les autres pays. Bernard Dubois, Partner chez PricewaterhouseCoopers Luxembourg, explique ainsi que "dans certains contextes, l’existence de conventions très strictes peut devenir l’ennemi de l’employé. Si, contractuellement, il doit être augmenté alors que l’entreprise pense qu’il ne progressera plus dans ses performances, le coût immédiat du licenciement pourra être estimé inférieur au coût que représente les différentes augmentations successives jusqu’à la fin de sa carrière. Une personne ‘protégée’ par une convention sera ainsi mise en paperJam 04.2003

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actualité danger par la rigidité même de la convention." Autrement dit, si un encadrement contractuel très fort de la rémunération d'un employé peut sembler une bonne protection, dans le cas d'un fort ralentissement, cette rigidification de la grille de rémunération peut devenir une menace directe pour un employé. Licencier, aujourd’hui, ne coûte-t-il pas moins cher que de ‘placardiser’ longtemps? Ce besoin de continuer à produire de la valeur ajoutée est également constaté par Anne LevyPrevost, DRH de Ernst & Young: "Il s'agit là d'un des paradoxes de la situation: on veut réduire les moyens des RH alors que justement, les ressources humaines doivent démontrer leur valeur ajoutée vis-à-vis des autres services de l'entreprise, en mettant en place des projets qui contribuent à faire avancer les choses. Construire le présent est une chose, mais il faut aussi construire l'avenir". Le danger est, en effet, qu'en s'occupant trop peu des personnels dans une perspective à moyen ou à long terme, apparaisse une démotivation légitime, en particulier de la part de ceux dont l'entreprise aurait le plus besoin pour rebondir en période de crise. "C'est une chose de chercher à s'occuper de ceux qui sont amenés à quitter l'entreprise, mais il faut aussi s'occuper de ceux qui restent" estime Mme LevyPrevost. S'occuper de ceux qui partent, ce n'est pas seulement chercher à arrondir les angles au moment de leur annoncer leur licenciement pour raisons économiques. C'est également savoir les guider dans leur parcours à suivre. C'est ce dont il est question quand on évoque l'outplacement, qui consiste à mettre en œuvre une série de services et conseils pour permettre à un employé de retrouver, par lui même, au plus vite, une nouvelle activité, qu'elle soit salariée ou indépendante (c'est le cas, par exemple, en Belgique, pour quelque 10% des salariés qui ont eu recours à des services d'outplacement). "Même si beaucoup de monde se sait menacé, compte-tenu de la conjoncture actuelle, tant

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qu'on n'a pas été victime d'un licenciement, on n'y croit pas vraiment" constate Anne April, managing director de PCM Europe Altedia, société spécialisée dans le conseil en management et en ressources humaines. Quatre grandes phases sont à prévoir dans les démarches d'outplacement: en premier lieu, un diagnostic personnel et professionnel; puis l'établissement d'un objectif professionnel cohérent et le développement d'une stratégie de recherche. Il s'agira ensuite de faire un suivi précis de cette campagne de recherche et, une fois qu'un emploi aura été trouvé, de faciliter

l'intégration dans ses nouvelles fonctions. "Il faut d'abord apprendre à connaître l'entreprise, puis à se faire connaître et enfin à se faire reconnaître" résume Mme April. En moyenne, selon les données compilées par PCM Europe, il faut compter quatre mois et une semaine avant d'envisager de pouvoir trouver un nouveau poste par le biais d'une démarche d'outplacement. Mais il est clair que plus le poste est élevé et plus ce temps de replacement risque d'être long, d'autant plus que plus on se trouve hautement positionné dans une hiérarchie, plus le choc psychologique d'un licenciement peut être difficile à surmonter.

Chiffres

L'Outsourcing et les RH Le rapport annuel de PricewaterhouseCoopers s'intéresse également à la pratique de l'outsourcing dans le domaine RH.

Activités RH % en 2000

% en 2002

Formation

75

34

Résultats internationaux 2002 26

Recrutement & Sélection

56

34

29

Gestion des salaires

69

31

16

Système d'information RH (Maintenance & Support)

31

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Si l'on compare les résultats 2002 aux résultats 2000, une bonne partie des activités ressources humaines ont été 'rapatriées' en interne. Bernard Dubois, de PricewaterhouseCoopers, explique ainsi l'évolution des chiffres: "Dans un contexte d'une économie tendue, il faut d'une certaine manière justifier l'occupation de son équipe, donc on a tendance à rapatrier des activités en interne qui jusqu'à présent étaient sous-traitées. Mais tout cela change d'une entreprise à l'autre en fonction du processus et des attentes propres à l'entreprise. Sans compter que la sous-traitance n'est pas forcément rentable sur le long terme, dans le domaine des ressources humaines. Le jugement doit se faire au cas par cas."



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Faire g r a n d i r les projets Le Concours 123 Go va changer de forme et franchit une étape supplémentaire: la création d'un fonds d'amorçage, en collaboration avec Mangrove Capital Partners. Les sommes en jeu: de 100.000 à 500.000 Euro pour les 'heureux élus' TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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actualité On s'était interrogé, à la création du concours 123 Go, sur ses chances de succès. En effet, en dépit des incantations des responsables politiques, le Luxembourg n'avait jamais été une terre d'entrepreneurs et de prise de risque. 123 Go, donc, suscitait l'intérêt mais laissait également sceptique: d'autant que l'initiative, lancée à l'échelle de la Grande Région, bousculait les habitudes 'locales' des différentes institutions. On se trouvait face à une drôle de bête qui tentait de dépasser les frontières. Lancé en Avril 2000, Business Initiative a pourtant, depuis, établi un bilan plutôt positif, avec quelque 700 projets déposés et plus de 300 retenus, considérés comme assez innovants pour pouvoir aller jusqu'au business plan. Une fois cette première étape franchie, l'apprenti-entrepreneur est confié au réseau des coaches de l'association pour peaufiner son projet. Plus d'une centaine d'entre eux ont réussi à créer un business plan complet, une grosse soixantaine ont abouti au stade de la création d'entreprise. Une petite trentaine est en attente de financements et une petite vingtaine est considérée comme des projets 'morts-nés'. Pour simplifier, donc, on atteint un résultat de 1 projet mis en œuvre pour 10 déposés.

Fin du premier cycle Si les candidats devaient franchir plusieurs cycles de sélection pour arriver au 'Saint Graal' de la récompense, le concours en lui-même va devoir également franchir une nouvelle étape. En effet, lancé initialement pour une durée de 3 ans, il arrive bientôt à la fin de sa première forme. Et c'est une mue importante qui se prépare: l'ajout, à tout le processus du concours, d'un fonds d'amorçage, auquel les différents participants au concours auraient bien évidemment un accès privilégié. Jusqu'à présent, en effet, l'accompagnement de l'apprenti-entrepreneur se faisait autour de la construction de

Le fonds d'amorçage: un moyen supplémentaire pour permettre aux jeunes pousses de s'épanouir plus vite

son idée, mais pêchait lorsque la question du financement se posait. Si suffisamment d'acteurs se joignent à l'initiative et participent à son financement, c'est une étape supplémentaire qui pourra être franchie. Conscient du besoin de s'allier à des 'professionnels du financement', le concours 123 Go a décidé de trouver un premier partenaire compétent dans le domaine, à savoir Mangrove Capital Partners. Le fonds de capitalrisque explique son adhésion à une telle démarche par le fait que l'entreprise, luxembourgeoise, se doit de jouer un rôle 'citoyen', et de soutien. Et également par un intérêt bien compris: les sommes que ce fonds d'amorçage se propose d'investir sont inférieures aux sommes que Mangrove, de son côté, est capable de mettre dans un projet. Autrement dit, il n'y a pas de recoupement entre les investissements directs de Mangrove et les investissements du fonds… sans compter que si les entreprises 'amorcées' réussissent, elle pourraient un jour où l'autre avoir besoin d'un nouveau cycle de financement, pour des sommes plus importantes – et où, dès lors, Mangrove serait capable d'intervenir directement. À préciser: Mangrove ou d'autres partenaires: il n'y a pas d'exclusivité et d'autres partenaires financiers sont les bienvenus pour soutenir ce fonds d'amorçage.

Devenir attractif L'autre intérêt d'un tel fonds d'amorçage est pour le concours en lui-même. En effet, en dépit de son attrait transfrontalier, 123 Go souffrait cependant d'une dotation en prix relativement faible par comparaison avec d'autres concours nationaux organisés dans les pays voisins. Un exemple? En France, l'Anvar (Agence Française de l'Innovation) organise son propre concours, qui permet de gagner des prix allant jusqu'à 500.000 Euro. Le concours 123 Go, seul, n'est doté que de 'seulement' 10.000 Euro! Difficile, dans un tel contexte, de devenir véritablement compétitif. La mise en place du fonds d'amorçage (les financements s’étaleront de 100.000 à 500.000 Euro), avec ses sommes, et présenté comme le prolongement naturel du concours, permet donc d'augmenter son attractivité, ainsi que de véritablement le

positionner dans la Grande Région. En effet, sur les 3 années écoulées, le projet a véritablement réussi à s'implanter sur les différentes zones. Il y a donc nécessité, pour les organisateurs, de réussir à capitaliser et développer le projet et on peut miser sur bon nombre de soutiens, y compris politiques. En effet, les ministères de l'Economie luxembourgeois et wallons, mais également la ville de Metz, l'agglomération du Grand Nancy, le land du Rheinland-Pfalz, sont tous des soutiens actifs du projet. Leur intérêt est de faire que les porteurs de projets restent implantés dans la zone géographique qui est la leur, et n'aillent pas s'égayer loin des frontières, quittant la Lorraine pour Paris ou Lyon; Namur pour Bruxelles... Mieux vaut le Luxembourg que Berlin ou Anvers. L’influence économique des entreprises s’installant au Grand-Duché sera toujours plus grande qu’au loin, dans un grand pays.

Leitmotiv Il devient rare d'avoir un numéro de paperJam sans y lire un plaidoyer pour les entrepreneurs. Il y a quelques mois, c'était le Centre de Recherche Public Henri Tudor qui avait présenté une série de propositions visant à améliorer l'environnement pour les créateurs d'entreprise, basé sur son expérience au Technoport Schlassgoart. Il est intéressant de voir que ces deux initiatives sont à la fois convergentes et divergentes... La divergence, d'abord, se fait dans les modalités de présentation. L'initiative du CRP ressemblait à un 'coup de pied dans la fourmilière', les propositions de l'institution ayant été construites sans grande concertation avec Business Initiative ou le ministère de l'Economie. Le but semblait être d'obtenir les réactions des intéressés. L'évolution de 123 Go, elle, se fait au contraire avec le soutien des responsables et semble plus consensuelle. En revanche, la '7e' mesure du CRP correspond à l'évolution que Business Initiative tente de réussir: la création de concours dotés de prix significatifs en nombre et en montants. Si le nombre est encore sujet à discussion, l'augmentation de la dotation du concours, elle, ne peut pas faire de doute. paperJam 04.2003

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Chasse aux pratiques douteuses Les Technologies de l'Information et de la Communication sont aujourd'hui visiblement arrivées à maturité. Des sociétés de plus en plus nombreuses proposent des solutions capables de traquer les pratiques frauduleuses que ce soit dans le secteur public ou dans le secteur privé TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON ET VINCENT RUCK PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

On ne passe pas! La vigilance en matière de systèmes d’information est censé fermer la porte à tout risque de pratiques frauduleuses

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actualité La lutte contre le blanchiment La lutte contre le blanchiment est devenu un sujet crucial pour les banques. Un sentiment encore renforcé après les événements du 11 septembre 2001 où la question du financement des réseaux terroristes est apparue au cœur de bon nombre de discussions. Les banques ont de nouvelles obligations en matière de "surveillance" de leur clientèle, mais la mise en oeuvre de ces obligations est encore fastidieuse. Des solutions informatiques commencent néanmoins à se développer… Le système conçu et présenté à Luxembourg par DetiMarketing Luxembourg et la société belge Information Engineers S.A., permet un déchargement sécurisé de la "liste noire" émanant du CSSF (reprises du Journal Officiel des Communautés européennes) et de ses mises à jour. Cette liste reprend l’ensemble des personnes, entités ou organismes qui font l’objet d’une obligation d'attention et d’actions "particulières", dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le blanchiment. Actuellement, la plupart des banques travaillent sur des documents faxés qui sont utilisés souvent manuellement… Basé sur l’existence d’un serveur de base de données localisé chez DetiMarketing Luxembourg S.A. et accessible par Internet - sécurisation en mode RSA 128 bits - ce service permet aux banques "clientes" de décharger sur un poste interne, la base de données ainsi que ses mises à jour. Outre une recherche littérale sur les noms et les alias, elle permet également une recherche à partir des homonymes phonétiques, sur la base d'un algorithme de recherche modulée selon la langue. Une illustration de la difficulté de recherche d'un nom? Doit-on, par exemple, écrire Osama (ou encore Usama?) Bin Laden ou bien Oussama Ben Laden? Ou comment "gérer" les différentes variantes de Al Qaida, Al Qa'ida, Al Qaeda, avec ou sans trait d'union? Les données "sources" sont saisies et encodées, dès leur disponibilité, sur le serveur chez DetiMarketing Luxembourg S.A. Les Banques "clientes" sont alors averties par e-mail de la disponibilité d’une nouvelle version de mise à jour dont elles peuvent dès lors effectuer le déchargement sur leur(s) base(s) de données "clone(s)". Pour l'heure, les données initiales proviennent de la CSSF, du Journal officiel des Communautés européennes et, depuis fin janvier, de l'OFAC (Office of Foreign Assets Control) américain, mais pourraient s’enrichir, dans une phase ultérieure, de l’input d’autres sources nationales et/ou internationales. À la mi-janvier, la solution a été présentée conjointement à la CSSF et à l'ABBL. "Notre auditoire semble avoir été satisfait de l'approche qui laisse aux banques la gestion et l'utilisation des données en interne, et du fait qu'elles gardent toutes leurs responsabilités dans la gestion de ces listes, puisque nous-mêmes n'intervenons que dans un rôle de 'facilitateur' pour les banques afin de les aider à répondre plus aisément et plus complètement aux exigences légales actuelles" explique Jean-Marie Detillieu, Administrateur de Detimarketing. L'atout mis en avant par les concepteurs du Black List Management System réside sur la réponse apportée à un

besoin présent – voire urgent – sur la base d'une architecture ouverte amenée à évoluer à moyen terme, selon le profil des clients ou les changements réglementaires, et à plus long terme. Il est possible d'imaginer, par exemple, l'incorporation de futurs systèmes d'intelligence artificielle. "Actuellement, il faut bien constater que certaines des solutions existantes actuellement sur le marché impliquent un investissement très important pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de milliers d'Euro un temps d'implémentation parfois long et l'absence, en interne, de compétences suffisantes, impliquant, donc, une grande dépendance visà-vis de l'extérieur" note M. Detillieu.

La lutte anti-fraude Le secteur public, de son côté, voit également des nouvelles solutions lui être proposé. Ainsi, le cabinet Fujitsu Consulting a-t-il récemment décidé d'intégrer à son offre une déclinaison d'un travail effectué pour le gouvernement québécois dans le domaine de lutte contre la fraude fiscale. Le raisonnement économique justifiant une telle approche maintenant est relativement simple: alors que l'économie ralentit, l'assiette fiscale devient plus étroite pour les pouvoirs publics, et donc l'amélioration de l'efficacité de la collecte de l'impôt peut permettre une amélioration de la situation financière publique. Dans le domaine de la lutte anti-fraude, le premier défi à relever est celui de la détection même du risque de fraude. C'est entre autres ici que les technologies peuvent intervenir pour servir de filtre et d'outil d'analyse statistique sur de grandes échelles. Si l'on schématise la totalité du processus de chasse à la fraude fiscale, M. Philippe Van Triel, consultant chez Fujitsu Consulting, détaille 4 différentes étapes: l'évaluation des risques, la détection des fraudes potentielles, l'instruction du cas à proprement parler, et enfin le recouvrement éventuel des sommes fraudées. La solution Fujitsu Consulting se concentre sur les deux étapes initiales: évaluation des risques et détection. Le système se construit sur une mise à plat de certaines règles: les experts formalisent les règles de détection des fraudes (forte variation d'une année sur l'autre du patrimoine ou des revenus, répartition des dépenses hasardeuses, contrôle de cohérence entre différentes déclarations…) et appliquent ces requêtes à des bases de données que l'Etat possède à travers les différentes administrations. Comme de bien entendu, ce système ne garantit ni l'instruction ni le recouvrement, qui lui reste soumis à l'organisation des services fiscaux et à l'efficacité des fonctionnaires. Fujitsu Consulting estime que le retour sur investissement pour la puissance publique est courte, si le recouvrement, dans les étapes ultérieures, est lui également bien organisé. Il faut d'ailleurs remarquer que l'analyse statistique de grands entrepôts de données est un outil également utilisé par le secteur privé – y inclus au Luxembourg. Ainsi, Dexia-Bil, en collaboration avec Neteconomy.com et LogicaCMG vient-elle de mettre en place le logiciel Erase, pour la détection du blanchiment d'argent. Comme quoi, des technologies comparables peuvent avoir des applications différentes, avec, néanmoins, un même dessein. paperJam 04.2003

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s'endurcit Dans un contexte difficile pour la sidérurgie, le groupe Arcelor a réussi, au terme de l'année 2002, à tirer son épingle du jeu

Le géant de l'acier fait face avec aplomb à une conjoncture défavorable. Mais il y aura tout de même de la casse dans certaines de ses unités de production

TEXTE JEAN-MARC STREIT PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

D'emblée, Guy Dollé, président de la Direction générale d'Arcelor, définit l'année 2002 comme "une année difficile pour l'acier". À cela, il avance plusieurs raisons: primo, le prix des ventes de l'acier a baissé, secundo, le total des ventes est resté quasi stable et tertio les acteurs du marché de l'acier sont restés dans l'attente du rebondissement économique tant espéré et maintes fois prévu mais qui n'est jamais apparu. Toutefois, Guy Dollé tire un bilan somme toute assez positif, au vu des résultats annuels, pour le groupe Arcelor. En effet, le résultat brut opérationnel avoisine les deux milliards d'Euro et le résultat avant impôt s'élève, au 31 décembre 2002, à 393 millions d'Euro. Guy Dollé estime donc que l'année écoulée, qui est pour anecdote la première année comptable d'Arcelor, a été satisfaisante à plus d'un titre. Tout d'abord, il tient a souligner que ces bons résultats sont essentiellement imputables à une gestion en interne rigoureuse, dont les gains sont d'ailleurs estimé à 6 millions d'Euro, mais également par la mise en place d'une politique de désendettement (l'endettement financier net est ainsi passé de 6,51 milliards en 2001 à 5,99 milliards d'Euro en 2002). Dans l'ensemble chaque secteur a connu une hausse, plus ou moins importante de son chiffre d'affaires, mais c'est le secteur des plats carbo-

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ne qui détient incontestablement la palme, avec une augmentation de son chiffre de près de 50% par rapport à 2001. Au niveau des marchés, Arcelor a vendu pour près de 80% de ses produits aux pays membres de l'Union européenne et pour environ 12% aux pays d'Amérique du Nord. Ainsi, on ne peut que constater une perte importante de la part de marché en Amérique et notamment aux Etats-Unis, où le groupe n'a vendu que 532 kilotonnes d'acier en 2002 contre 807 kt en 2001. À ce sujet, Guy Dollé explique que les mesures de protections sur l'acier instauré par l'administration Bush en 2002 leur ont été extrêmement préjudiciables. Après une année 2002 satisfaisante donc, et face à une conjoncture économique toujours aussi morose, le président de la Direction Générale d'Arcelor entrevoit l'année 2003 avec "prudence et confiance". Prudence car il ne s'attend pas à ce que la conjoncture économique s'améliore avant, au mieux, le quatrième trimestre de l'année et il craint que le prix de la matière première soit toujours à des prix élevés. Et confiant car il juge que le groupe est sur la bonne voie d'une intégration durable (le groupe n'a pas perdu de client en 2002, au contraire, et il a réussi deux fois plus de synergies qu'initialement prévues) et que les prix de vente devraient prendre

une courbe favorable. Le groupe poursuivra donc l'année 2003 sur cette même dynamique en maintenant sa procédure de désendettement et en poursuivant une politique active de synergie.

Et les restructurations? Face aux restructurations annoncées, à l'aube 2009/2010, plusieurs cas de figure sont effectivement prévus souligne Guy Dollé. Ainsi, en prenant le cas du site de Florange en Moselle (France), il estime "qu'étant donné que 2.000 départs en retraite sont prévus d'ici à 2010, il n'y a donc pas de licenciement en prévision. Par contre, concernant le site de Liège, il y aura très certainement le cas de 400 personnes à régler et pour lesquelles il faudra trouver des solutions". En revanche, Guy Dollé s'est dit ouvert à une éventuelle vente de la ligne à chaud de Liège si les conséquences directes et indirectes résultant d'une telle vente ne porterait aucun préjudice au groupe. Mais pour le moment, personnes n'est sur les rangs… Ce qui n'est pas le cas du site de galvanisation de Dudelange pour lequel les négociations de cession sont en cours. Rappelons que le groupe Arcelor emploie actuellement 104.000 personnes (contre 108.000 fin 2001).


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Debout... mais pour combien de temps? Les faillites de Pol Wirtz & Partners et jobs.lu ne sont sans doute pas due qu'à la fatalité. Témoignage d'un ancien dirigeant… TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO BLITZ

A la suite de la publication de l'article intitulé "Toujours debout!", évoquant notamment la faillite de Pol Wirtz & Partners S.A. (PW&P) et de jobs.lu (paperJam 03.2003 page 014), un ancien dirigeant de ces deux sociétés a souhaité apporter un éclairage différent sur quelques uns des faits mentionnés. "En tant qu'administrateur-délégué de la société, il était, avant tout, du devoir de Pol Wirtz de surveiller les comptes et de détecter d'éventuelles anomalies, comme par exemple une quantité anormale de règlements de factures, par le comptable, en chèques" explique-t-il, enfonçant le clou quant à la façon dont avait été engagé, en 1997, l'employé indélicat: "une rapide prise de références, telle que devrait en principe la faire toute personne se prétendant spécialiste du recrutement, lui aurait permis d'apprendre que le comptable en question avait déjà eu des problèmes similaires antérieurement. Je pense donc qu'il est bien trop facile d'expliquer ces faillites par les seuls détournements comptables, lesquels n'ont, suivant les informations à ma disposition, pas été si importants qu'on veut bien le laisser croire. Du reste, un premier montant de 75.000 Euro aurait été remboursé par le comptable indélicat dès novembre 2002. Une information que Pol Wirtz, interrogé sur ce point, ne confime que partiellement, reconnaissant qu’il y a effectivement eu un remboursement, “réparti entre les quatre sociétés du groupe”, mais refusant de confirmer, ou d’infirmer, le montant, “compte tenu des procédures judiciaires en cours”. "En soi, la faillite de PW&P SA, immédiatement suivie de la création d’une nouvelle société oeuvrant sous la dénomination commerciale de PolWirtzSearch, n’a à mes yeux rien de bien étonnant, quand on sait qu’avant Pol Wirtz & Partners S.A. existait déjà une Sàrl du même nom, ayant également connu le sort de la déconfiture au milieu des années 90" ajoute notre interlocuteur. Au sujet de son "refus" de participer à une ultime recapitalisation qui aurait pu sauver la société, il tient également à replacer les événements dans leur contexte: "En tant qu'associé à 25% des parts de PW&P S.A., j'avais demandé, en vue de l'assemblée générale ordinaire de juillet 2002, conformément aux termes de l’article 100 de la loi de 1915 sur les sociétés commerciales, d'ajouter à l'ordre du jour une demande de placement en liquidation, puisque la société cumulait des pertes dépassant le capital social. Cette assem-

International City Magazine n'a pas tardé à investir les locaux de Jobs.lu, une fois la faillite prononcée. Celle ci était-elle vraiment inévitable ? blée a été prorogée et la proposition d'augmentation de capital n'a été faite que par après, ce qui n'est pas conforme aux procédures prévues par notre loi sur les sociétés commerciales.". Remettant surtout en cause la qualité de la gestion de Pol Wirtz, notamment dans le cadre de Jobs S.A. ("Pourquoi, par exemple, avoir engagé début 2002, au prix fort, deux graphistes, mais avoir continué en parallèle, jusqu'à fin août, à faire appel à un prestataire extérieur qui facturait entre 3.000 et 5.000 Euro par mois? Et pourquoi avoir rétribué les services fournis à Jobs S.A. par le comptable indélicat et employé chez PW&P pour 3.400 Euro par mois, alors qu'à ce tarif, la plupart des fiduciaires auraient réalisé les mêmes prestations sur plusieurs années? Quel gaspillage d'argent..."), l'ancien associé et employé, licencié pour prétendue faute grave en août 2001 après s'être opposé aux modalités d’entrée d'un nouvel actionnaire dans PW&P S.A. telles que préconisées par Pol Wirtz (portée devant le Tribunal du Travail, cette affaire a donné lieu, le 8 mai 2002, à un premier jugement défavorable à Pol Wirtz et ses associés, le licenciement ayant été jugé abusif. Un appel a, depuis, été interjetté.) a, par ailleurs, déposé plainte le 6 décembre dernier, pour détournement de fonds, ou à défaut abus de biens sociaux. Une démarche motivée par le constat, notamment, de mouvements de capitaux injustifiés, à ses yeux, dans le cadre de Jobs S.A.. Une enquête judiciaire devrait suivre, et pourrait également se pencher sur la "récupération" à titre privé de Pol Wirtz, au détriment de l’actif de Pw&P S.A., entre novembre et décembre 2002, de plusieurs noms de domaines Internet à forte valeur, dont surtout celui de www.jobs.lu. paperJam 02.2003

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L'histoire, le présent et l'avenir du modèle luxembourgeois Tel est le titre du livre qui reprend les principales contributions du cycle des séminaires organisé par l'IEEI en automne 2000 TEXTE JEAN-MARC STREIT PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

En dépit du flou qui entoure l'avenir économique et social, le "modèle luxembourgeois" peut constituer une base solide pour aller à nouveau de l'avant

Le Cycle de séminaires sur "Le présent et l'avenir du modèle social luxembourgeois", organisé, au cours du troisième trimestre 2000, par l'Institut d'Etudes Européennes et Internationales du Luxembourg (IEEI) avait donné lieu à des débats riches et complets, traitant à la fois de l'historique, de l'évolution et des limites de ce modèle, mais aussi du rôle de la tripartite et des conventions collectives ainsi que de l'influence du dialogue social et du mouvement syndical. Aussi, afin de rassembler les principales contributions qui ont émergé de ces séminaires, Serge Allegrezza, président du Comité exécutif de l'IEEI et conseiller de Gouvernement, Mario Hirsch, président du Comité de pilotage de l'IEEI et rédacteur en chef du d’Land, ainsi que Norbert von Kunitzki, président du Conseil d'administration de l'IEEI et président du Centre Universitaire de Luxembourg ont pris l'initiative d'éditer cet ouvrage intitulé "L'histoire, le présent et l'Avenir du modèle Luxembourgeois" et co-écrit par treize auteurs différents. Ce volume se découpe, ainsi, en deux parties distinctes: la première, traitant essentiellement de l'historique du modèle social luxembourgeois, revient notamment sur l'établissement des Chambres professionnelles (1924), la création du Conseil économique et social et la mise en place de l'indexation des salaires (1966), l'institutionnalisation d'un système tripartite (1977) et sur les différentes crises économiques ayant jalonnées le XXe siècle luxembourgeois. La deuxième partie renvoie le modèle luxembourgeois à ses limites, mais soulève également les problématiques liées à la loi sur les conventions collectives de travail et aborde certaines réflexions sur l'avenir, les tendances et les perspectives de ce modèle.

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Les auteurs rapportent, ainsi, que le modèle social a déjà fait ses preuves par le passé (notamment lors des crises de la fin des années 70 et du début des années 80), où il a joué un rôle prépondérant et décisif. Mais pour autant, sera-t-il encore adapté à l’actuelle crise économique mondiale qui heurte le Luxembourg de plein fouet? Cette question n'a, toutefois, pas été clairement débattue lors de ces séminaires, et cela se comprend aisément, vu la date à laquelle ces manifestations se sont déroulées. En effet, le Grand-Duché se trouvait encore, à ce moment-là, "dans une spirale vertueuse" qui avait, d'ailleurs, caractérisé les deux dernières décennies, et les participants devaient être loin de penser que cette "spirale" allait bientôt se briser. Pour autant, ils estimaient déjà que certaines réformes seraient nécessaires pour que ce modèle puisse perdurer. Au rang de ces réformes, les relations entre la tripartite et le Conseil économique et social et le problème de la représentativité nationale, en particulier dans le cadre des conventions collectives sont, selon les auteurs de cet ouvrage, indispensables pour que le modèle luxembourgeois puisse assurer son utilité à l'avenir. Enfin, la dernière contribution et le dernier chapitre de ce livre ayant pour titre "la nouvelle organisation du travail et la fin du chômage", a la particularité d'avoir été rédigée après les événements du 11 septembre 2001, par Norbert Friob, vice-président de la Chambre de Commerce. Il y invite les forces vices de la nation à oeuvrer pour mettre l'économie au service de l'homme et non l'inverse. Cette publication est à commander à IEEI, 21 rue Philippe II, L-2340 Luxembourg, armand.clesse@ieis.lu


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Cocktail des publicitaires Les professionnels de la communication s'étaient donnés rendez-vous a l’Apoteca, le 12 février dernier, à l'occasion de la parution de notre Supplément Pub & Média. PHOTOS FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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Bourrage papier Il fallait bien que ça arrive... En dépit de toute l'attention que nous avons porté à notre guide des médias dans le supplément spécial paru le mois dernier, certaines erreurs ou oublis ont échappé à notre vigilance. Vous trouverez ci-après, notamment, une version remise à jour de certaines fiches du guide pratique du monde de la communication grand-ducale.

Rubrique "Stars" Toutes nos excuses à Sasha Strauer (à gauche) et Marc Olinger (à droite), dirigeants de l'agence Soks, dont les noms ont été intervertis en légende de la page 080.

Certains se sont, par ailleurs, étonnés de la présence, dans cette galerie de portraits, de représentants d'annonceurs, posant aux côtés des professionnels de la publicité. Nous avons cependant estimé qu'il était impossible de dissocier de cet "univers" les sociétés dont les investissements publicitaires sont particulièrement conséquents et nous nous sommes concentrés sur les plus importants de ces annonceurs qui ont bien voulu se prêter au jeu. 026 Actualité

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Rubrique "Création" Les lecteurs attentifs auront remarqué que la campagne XL-Card réalisée par Mikado Publicis (rubrique Junior, page 010) concernait, évidemment, un produit commercialisé par la Banque Générale du Luxembourg et non pas la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat.

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Mikado Publicis BGL XL-Card

Mikado Publicis BGL XL-Card

De même, deux campagnes reprises dans la rubrique "Inédits" n'avaient pas lieu d'y être, puisqu'ayant déjà été publiées: ainsi, les campagne de peP.Com sur la sécurité routière, réalisée en 1991 pour le compte du ministère des Transports et celle réalisée par Avanti, sur le même sujet, (page 022) auraient-elles du figurer préférentiellement dans la rubrique "Sexe et Provocation".

1991 PeP.Com Ministère des Transports Sécurité Routière

1998 Avanti Ministère des Transports Sécurité Routière


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actualité Rubrique "Guide"

WEB AGENCIES (page 055)

LA COMMUNICATION FULL SERVICE (page 036)

Burton Design Tel. 75 87 47 Fax 75 84 32 Site web www.burton.biz e-mail burton@pt.lu Staff 4 Fondé 1975

Adresse 30, rue de Trêves L-6701 Grevenmacher Équipe dirigeante Eugene Burton (directeur, Tél 75 87 47 26, burton.direction@pt.lu); Marc Denter (directeur administratif, Tél 75 87 47 27, burton.design@pt.lu); Isabel Gouveia (directrice marketing, Tél 75 87 47 25); Wolfgang Hansen (directeur informatique, Tél 75 87 47 23). Agence en communication - Full service. Régie publicitaire Musel Zeidung et Sauer Zeidung

Synapse Internet Services Tel. 44 79 44-1 Fax 44 79 44 79 Sites web www.synapse.lu, www.athome.lu, www.assurances.lu, www.bomdia.lu e-mail synapse@synapse.lu Staff 8

Adresse 49, bd G.-D. Charlotte; L-1331 Luxembourg

EN LIGNE

Équipe dirigeante Patrick Kersten (Directeur, 44 79 44 73, patrick.kersten@synapse.lu) Synapse Internet Services S.A. est spécialisée dans la conception, réalisation et exploitation de sites à thèmes. Elle est connue pour les portails www.atHome.lu, www,AssuranceS.lu, www.BomDia.lu.

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www.diegrenzgaenger.lu langue allemande

Directeur et Rédacteur en chef Pierre Gérard (pierre.gerard@neofacto.com) Trafic 50.000 (Source www.xiti.com)

MEDIA PRESSE MENSUELLE

Editeur Neonline 66 rue de Luxembourg, L-4221 Esch sur Alzette Tél.: 2653 1008, Fax: 2653 1009 contact@diegrenzgaenger.lu

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Meridian Conseil en Communication

AUTOREVUE

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Directeur et Rédacteur en chef Guy Ludig (guy@revue.lu) Rédacteur en chef: Patrick Weber

Directeur et Rédacteur en chef Pierre Gérard (pierre.gerard@neofacto.com)

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Trafic 23.000 exemplaires (CIM 2001)

Trafic 75.000 visites par mois; trafic 585.000 pages par mois (Source www.xiti.com)

Adresse 17, route d'Esch L-1470 Luxembourg

Editeur Editions Revue 2 rue Dicks; L-1417 Luxembourg Tél 49 81 81-1; Fax 48 77 228

Tél. 26 44 50 00 Fax 26 44 01 02 Site web www.meridian.lu e-mail meridian@meridian.lu

Équipe dirigeante Jean-Louis Schlesser (Directeur, jl.schlesser@ meridian.lu)

Régie Espace Régie Luxembourg et IPL (Belgique et Pays-Bas)

Editeur Neonline 66 rue du Luxembourg L-4221 Esch/Alzette Tél.: 2653 1008, Fax : 2653 1009 contact@lesfrontaliers.lu

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actualité express

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Gouvernement

Un Registre du Commerce rénové

[04/02] Depuis le temps qu'il était attendu, le 'nouveau' Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), a enfin été présenté, le 4 février dernier, par le ministre de la Justice Luc Frieden (notre photo), soit plus de trois ans et demi après le dépôt du projet de loi initial relatif à la réorganisation de l'institution et avec plus d'un an de retard sur les estimations les plus optimistes évoquées en 2001. "Le Registre du Commerce et des Sociétés continue de fonctionner dans des conditions indignes d'une place financière et de notre économie" avait vertement critiqué le député ADR Jacques-Yves Henckes, il y a près de deux ans, peu de temps après la constitution du Groupement d'intérêt économique ayant en charge la gestion de ce RCS. Il aura donc fallu de longs mois avant que Luc Frieden puisse enfin présenter un outil "adapté aux besoins du 21e siècle" susceptible, aux dires du ministre de la Justice, de contribuer à réduire le nombre de faillites grâce à l'intégration future de la Centrale des bilans. Le GIE en question, présidé par Daniel Ruppert, attaché de gouvernement au ministère de la Justice, regroupe l'Etat, la Chambre de Commerce et la Chambre des Métiers. Il a notamment planché sur l'informatisation de la structure, que ce soit pour la saisie des données ou l'automatisation des procédures de réquisition, de sorte que toutes les données du Registre soient, à terme, accessibles par Internet (lire aussi le site du mois dans notre Business Web Directory). Bien que placé sous la tutelle du ministère de la Justice, la

‘nouvelle’ organisation, qui emploie 16 personnes, est donc de type privée et fusionnera les données qui sont, pour l'heure, réparties entre les registres de Diekirch et de Luxembourg. Parmi les nouveautés de la loi du 19 décembre 2002: l'extension de l'obligation de s'immatriculer pour les sociétés civiles, Asbl et fondations, Assep, associations agricoles et aux établissements publics.

Gouvernement

www.rcsl.lu

[04/02] Moins de 3 ans après l'adoption du texte de la loi du 14 août 2000 relative au commerce électronique, et qui faisait du Luxembourg un pionnier en la matière, un nouveau projet de loi (n°5095) a été déposé, début février, modifiant un certain nombre de ces dispositions législatives. Il s'agit, notamment, de s'aligner sur une série de nouvelles décisions prises par la Commission européenne, ainsi que sur les recommandations du "Comité commerce électronique", instaurées au Luxembourg en juin 2001, qui regroupe des représentants des ministères d'Etat, des Finances, de la Justice, des Classes Moyennes et de l'Economie, ainsi que des Chambres de Commerce et des métiers et d'autres spécialistes "indépendants" reconnus pour leurs compétences. Les modifications envisagées ne concernent pas concernant, plus particulièrement, les services financiers, lesquels devraient probablement faire l'objet de dispositions ultérieures. La protection des consommateurs en matière de contrats à distance autres que le e-commerce (téléphone, fax, …) est, quant à elle, transférée vers une loi distincte en cours d'examen depuis le 8 mars 2001 (projet n°4781). C'est en matière des communications commerciales non sollicitées que les modifications de fond les plus importantes sont à signaler. Ainsi, dans les nouvelles dispositions européennes, les Etats membres doivent-ils obligatoirement mettre en œuvre un système dit "opt-in", interdisant l'envoi de communicat ions commerciales non sollicitées, sauf

KPMG Optimum / The Reference

Partenariat pour les clients SAP au Benelux [04/02] The Reference, une des agences Web les plus importantes du Benelux et KPMG Optimum, spécialisée dans les solutions SAP, ont conclu un accord de partenariat en vue du développement, de la modélisation et de l'implémentation de portails d'entreprise SAP pour les clients SAP au Benelux. L'objectif des deux sociétés est de parvenir à 'virtualiser' tous les processus business, aussi bien internes qu'externes, en un site portail coordonné de façon centralisée, dans lequel sont intégrés tous les aspects fonctionnels, techniques et technologiques. Dans le cadre de cette collaboration, The Reference a fait particulièrement attention à la facilité d'utilisation du frontend et, via KPMG Optimum, à l'implémentation et à la construction d'une équipe solide, grâce à laquelle le but commun - le succès du portail - peut être garanti. KPMG Optimum, pour sa part, s'oriente plus spécifiquement vers les business case et les processus, les applications de contenu de portail et le setup de portails d'entreprise SAP (structure, contenu et knowledge management). www.kpmgoptimum.com; www.reference.be

La loi sur le commerce électronique retouchée


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accord préalable du destinataire, alors que précédemment, ils pouvaient préférer choisir un système de type "opt-out", autorisant lesdites communications sauf si le destinataire est inscrit sur un registre de refus). Par ailleurs, les activités de jeux d'argent impliquant des mises ayant une valeur monétaire dans les jeux de hasard (loteries, paris, …) ont été retirées du champ d'application de la loi, pour ne pas être en opposition avec l'article 49 du Traité européen relatif à la libre prestation de services. Le texte du projet de loi: www.chd.lu, rubrique portail documentaire/rôle des affaires

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de trois étages dont le dernier étage en recul offre des terrasses. Système de climatisation par poutres chaudes et froides; double vitrage réfléchissant; faux-plancher et faux-plafonds avec luminaires encastrés; isolation acoustique soignée et système de détection d'incendie et d'intrusion: rien n'a été laissé au hasard. Situé rue Pafebruch, à Mamer, le WestSide Village est une promotion de Soprima, filiale d'Investimmo (groupe Immobel) et de Progerim (groupe Gilbo Construct). L'architecte en est l'Association Momentanée Assar–Brunelleschi. www.dtz.lu ou www.jll.lu

DTZ / Jones Lang LaSalle

24.000 m2 à commercialiser au WestSide Village

[05/02] Situé le long de l'autoroute menant à Bruxelles à hauteur de la sortie Capellen/Mamer, le complexe de bureaux d'affaires WestSide Village, dont la première des six tranches devrait être livrée au printemps 2004, est entrée en phase de commercialisation. Le dossier a été confié aux courtiers immobiliers internationaux DTZ et Jones Lang Lasalle, nommés agents co-exclusifs pour la commercialisation des 24.000 m2 de bureaux prévus au final. Six unités de bureaux, indépendantes, sont prévues d'être déployées, s'articulant autour d'une esplanade centrale construite sur un parking comprenant 1.000 places (soit un ratio de plus d'un parking par 25 m2). Chaque immeuble, qui sera baptisé du nom d'un arbre, est constitué d'un sous-sol de deux niveaux à usage de parking, d'un rez-de-chaussée avec hall d'entrée luxueux et

Business Initiative

123 Go, c'est reparti !

[06/02] Les premières récompenses, dans le cadre de l'édition 2003 du parcours interrégional 123 Go de création d'entreprise, ont été attribuées début février, à l'occasion d'une cérémonie présidée par le ministre de l'Economie Henri Grethen. 16 projets, dont 9 belges, ont reçu les premières aides financières, les plus importantes allant jusqu'à 400 Euro. Pour ce qui est du Luxembourg, on en dénombre trois: Log Détective, qui développe un logiciel de sécurité informatique; Free-Beep-Mobile, qui a mis au point des services proposant des numéros d'appels gratuits aux utilisateurs de téléphonie mobile et enfin Tipchanger, qui planche sur l'amélioration technologique d'un outil dans le domaine des loisirs. Deux autres étapes sont au programme de ce parcours qui, au final, pourra permettre aux projets les plus aboutis de recevoir jusqu'à 12.000 Euro d'aides.

Symantec

Cyber attaques: moins de menaces, mais plus dangereuses [04/02] Si, en nombre absolu, le nombre d'attaques des systèmes informatiques par des virus est en repli, la vulnérabilité des systèmes d'information et la perspective de menaces dites "combinées" sont en augmentation: c'est ce qu'il ressort du 3e rapport "Internet Threat Security" publié début février par Symantec, société spécialisée dans les solutions de sécurité informatique. Un travail de compilation de tout ce qui touche aux "cybermenaces", que ce soit par voie de codes malicieux, de vers, de virus, voire, aussi, d'actes de malveillance. Il couvre la période du second semestre 2002 et se veut la source d'information la plus fiable en ce qui concerne les nouvelles tendances de la sécurité sur Internet. Au cours des six dernier mois de l'année 2002, 85% des attaques signalées ont été des attaques de reconnaissance, les 15% restants représentant différentes formes de tentatives d'exploitation. Dans cette période, chaque entreprise a enregistré en moyenne 30 attaques par semaine, contre 32 attaques hebdomadaires au cours du semestre précédent. Principales "victimes": les entreprises distributrices d'électricité et d'énergie, d'une part, et le secteur des services financiers, qui a observé une nette progression du volume global des attaques et des incidents graves qui en résultent. La principale caractéristique de ces attaques est, tout simplement, d'exploiter les failles de sécurité existantes dans les produits commerciaux. Des failles qui, bien souvent, sont connues depuis longtemps, mais pas nécessairement colmatées. Ainsi, l'offensive qui a touché le réseau mondial Internet, fin janvier, a-t-elle pu se déployer grâce à une faiblesse de SQL Server 2000 identifiée il y a déjà 6 mois... "Dans un climat de 'time to market', la pression des délais de livraison est telle que l'aspect sécurité passe certainement au second plan dans la conception et le développement de logiciels et que, par la suite, la mise à niveau des applications prend beaucoup de temps" analyse M. Mariën. Si le nombre d'attaques, donc, est en repli (-6% d'un semestre à l'autre), Symantec a, en revanche, identifié pas moins de 2.524 nouvelles vulnérabilités en 2002, soit une augmentation de 81,5% par rapport à 2001. Impossible de ne pas voir, dans l'éventualité de futures menaces combinées à fort impact, l'un des plus gros risques encourus par la communauté Internet dans un proche avenir. Plus de 6.000 vulnérabilités sont recensées dans le rapport de Symantec, concernant plus de 13.000 logiciels installés. Et 60% de ces vulnérabilités peuvent être facilement exploitées parce qu'elles n'exigent pas l'utilisation de code d'exploitation ou parce que le code d'exploitation requis est largement diffusé... Infos sur l'Internet Security Threat Report sur www.symantec.be

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Attributions supplémentaires pour la CSSF?

Gouvernement

Vers une surveillance unique pour les professionnels du secteur financier Fin janvier, le ministre du Trésor et du Budget Luc Frieden a déposé le projet de Loi n°5085 portant modification de trois lois antérieures Chambre de financier: Commerce relatives au secteur la loi "générique" du 5 avril 1993, celle du 23 décembre 1998, qui institua la Commission de Surveillance du Secteur Financier et celle du 31 mai 1999 régissant la domiciliation des sociétés. 26/11 L'enquête conjoncturelle annuelle Eurochambres, réalisée Leauprès texte des n'estentreprises pas sans importance pour place, car objectifen est résidantes par la la Chambre de son Commerce d'uniformiser surveillance prudentielle de tous acteurs du seccollaborationlaavec le CEPS/Instead, ne montre pas,lespour la dernière teur financier luxembourgeois. existe en effet, pourclairs l'heure, édition 2003 rendue publique le Il9 décembre, de signes quantpluà sieurs catégories d'intervenants en matière d'activités financières: les une reprise imminente et soutenue de l’activité économique ou, tout banques et àétablissements de crédit, les professionnels du moins, un retour au rythme de croissance de croisièredu de secteur l’écofinancier (PSF), désignéstel parque la Loi du 5l'aavril 1993 et qui de sont nomie luxembourgeoise le pays connu au cours cesdonc 15 soumis à laannées. surveillance prudentielle, et enfin les "autres" PSF, qui dernières n'entrent pas dans une catégorie spécifique, et qui Sur la base d'indicateurs chiffrés ayant trait aurelèvent chiffre seulement d'affaires (total, national et à l'exportation), lesl'octroi investissements et le des dispositions générales de la Loil'emploi, prévoyant d'un agrément climat des affaires, le questionnaire, les résultats montrent que ministériel. économique à court terme dutoute Luxembourg Le"l’évolution projet de Loi souhaite donc supprimer distinctiondépendra entre les principalement du de moment de la vigueur la reprisejuridiques sur les prin-de différents acteurs, sorte etque toutes les de personnes cipaux marchés d’exportation et des sur services les marchés financiers bourdroit luxembourgeois qui offrent financiers nonetspécifisiers" conclut l'étude.et qui relèvent, par conséquent, des dispositions quement réglementés Ainsi, il est noté une forte dégradation la confiance des consomgénérales relatives à l'agrément des PSF,de seront aussi soumis à la surmateurs prudentielle et des investisseurs. Les balances entreles réponses veillance de la CSSF. Il en ira(différence de même pour profesfavorables défavorables) concernant l’environnement sionnels quietexercent une activité de recouvrement deéconomique créances de global indiquent une valeur négative (-22,9 pour le climat des tiers et pour ceux qui effectuent des opérations de change-espèces. affaires 2002 et -1,3 pour le climat des affaires attendu en 2003). Autre souhait du législateur: celui de définir de nouvelles catégories Les réponses des entreprises industrielles ou manufacturières et des spécifiques de PSF (pour les activités d'octroi de crédits, y compris entreprises de services confirment la dégradation de l’environnel'affacturage et le crédit-bail assorti d'une option d'achat, ainsi que les ment économique général en 2002 par rapport à 2001: il y a un an, activités de prêt et emprunt de titres) et de prévoir un statut spécifique la balance relative au climat des affaires prévu pour 2002 (sur base pour les agents de transfert 2002) et de avait registre, pour les gestionnaires de l’enquête Eurochambres atteint 9,1%, alors que la d'OPC étrangers et pour les activités de transfert immatériel de fonds, balance relative au climat des affaires enregistré en 2002 (sur base ceci en en raison du risque de2003) blanchiment de capitaux que cette actide l’enquête Eurochambres est tombée à –16,4%… vité comporte. Les réponses concernant l’emploi se sont également dégradées par De plus, àunl’enquête certain nombre d'activités ne sontdu passeul financières, rapport précédente. Il s’agitqui d'ailleurs indicateura priori, qui "prévision le deviennent sont de façon dont lamais balance 2003"lorsqu'elles est inférieure à laexercées balance "réalisaconnexe ou complémentaire parpoursuite rapport du à une financière tion 2002", ce qui confirme la fort activité ralentissement du (c'est le cas de nombreuses d'outsourcing comme les nombre depour nouvelles embauchesprestations et l’augmentation du taux de chôagents mage.administratifs, les agents de communication à la clientèle, les opérateurs de 55,4% systèmes et de réseaux detablé communicaSi, en 2002, desinformatiques entreprises interrogées avaient sur des perspectives elles neeffectuant sont plus des queservices 38,3% pour 2003. tion ou encoreconstantes, les professionnels de constituQuant à celles anticipant une diminution du chiffre d’affaires tion et de gestion de sociétés), sont également prévues d'êtretotal, rattade 9,9% l'an dernier, leur part augmente fortement à 23%. chées au secteur financier.

Enquête Eurochambre: peu d'optimisme pour 2003

complet sur LeRésumé texte du projet de de l'enquête loi: www.chd.lu, rubrique portail documentaire/rôle http://www.cc.lu/doss/Dossier_10_2002.htm des affaires

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Une manne susceptible d'être avantageusement complétée par le futur fonds d'amorçage en voie de création (lire l'article page 016). En dépit du climat économique actuel, l'initiative 123 Go continue de susciter un intérêt certain auprès des entrepreneurs, puisque 159 projets ont été déposés au 24 janvier 2003, soit pratiquement autant qu'en 2002 à la même date (165). Depuis la création de ce "concours", Business Initiative a reçu quelque 720 projets de création d'entreprise ou de diversification de PME. 330 ont été sélectionnés comme étant suffisamment innovants et présentant un bon avenir économique. A ce jour, plus de 10% de ces projets reçus se sont concrétisés.

de du gouvernement – avise un thème du dialogue social et émette des recommandations y relatives. Le CES, actuellement présidé par Gaston Reinesch, Administrateur général du ministère des Finances, aurait, par ailleurs, comme mission d'organiser la concertation entre les partenaires sociaux nationaux qui participent au dialogue social européen structuré. www.etat.lu/CES/

Utopia

Année 2002 record

www.123go-networking.org

Gouvernement

Vers un rôle élargi pour le CES [07/02] Le Conseil de gouvernement, dans sa cession du 7 février, a adopté les grandes lignes du projet de loi devant modifier les missions et la composition du Conseil Economique et Social luxembourgeois, afin de l'adapter aux évolutions de l'environnement politico-économicosocial européen. Ainsi le projet de loi tient-il compte de l'impact grandissant des décisions d'organes supranationaux sur la politique nationale et propose donc que le CES soit désormais appelé à conseiller le gouvernement en matière des politiques communautaires économique, sociale et financière et à accompagner les différents stades de l'adoption et de la mise en oeuvre des grandes orientations de politiques économiques. Le texte dessine également un rôle plus important pour le CES en matière d'encadrement et d'organisation du dialogue social national. Il serait, par exemple, possible que le Conseil, de sa propre initiative – ou bien à la deman-

[11/02] Le Titanic est à nouveau coulé... L'année 1998, portée par le succès phénoménal du film de James Cameron, avait permis d'enregistrer, à l'époque, un nombre record d'entrées dans les salles de cinéma luxembourgeoises. Ce record vient de tomber, puisqu'en 2002, 1,435 million de spectateurs ont été recensés au Luxembourg, dont 1,335 million pour le seul groupe Utopia (contre 1,326 million en 1998). Ce chiffre est même le plus haut jamais enregistré depuis ces 30 dernières années. Certes, le complexe Utopolis reste encore en deçà de sa performance de 1998 (1,075 million d'entrées en 2002, tout comme en 2001, contre 1,128 million en 1998, niveau record). Mais ce sont surtout les 20% de hausse des entrées au cinéma Utopia (204.000, contre 172.000 en 2001) qui ont permis au groupe de battre tous ses records, cette hausse compensant largement le repli constaté au niveau du Ciné Cité (56.000 entrées en 2002 contre 75.000 en 2001). Le Luxembourg figure toujours parmi les pays les plus


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cinéphiles d'Europe, puisque l'indice de fréquentation y est de 3,20 tickets vendus par habitant, ce qui maintient le pays dans le trio de tête européen derrière l'Islande et l'Irlande. Côté "box office", Harry Potter, pourtant sorti fin 2001, a largement dominé l'année, avec près de 60.000 entrées, loin devant Spiderman (48.500 entrées, mais il était encore en exploitation en 2003) et Lord of The ring – La communauté de l'Anneau (47.500 entrées). www.utopia.lu

CRP Henri Tudor

Activité soutenue pour le Technoport Schlassgoart

[11/02] Le marasme économique général n'a pas, semblet-il, découragé les entrepreneurs et les porteurs de projets industriels innovants. Le Technoport Schlassogart d'Esch-sur-Alzette a, ainsi, suivi une quarantaine de ces projets au cours de l'année 2002, peut-on lire dans l'édition Décembre 2002-Janvier 2003 du Tudor News. Ces projets se sont essentiellement concentrés sur technologies de l'information et de la communication; industrielles; celles de l'environnement et les technologies cliniques. Au total, six projets ont été concrétisés par la création d'autant d'entreprises, alors que, dans l'autre sens, faute d'investissements suffisants, une entreprise précédemment constituée a du fermer ses portes. Au total, au 31 janvier dernier, 15 entreprises étaient hébergées au Technoport, 12 autres projets étant en phase de suivi et d'incubation, pour un nombre total de personnes

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hébergées de 59 sur une surface totale de 1.600 m2. D'ailleurs, cette surface totale disponible a été doublée en en avril 2002, de sorte que le taux d'occupation est passé d'une situation contraignante en début d'année (96%) à des conditions plus viable en fin d'année (75% de surface occupée), avec une variation semestrielle de +4%.

Millicom International Cellular

28% d'abonnés en plus en 2002 [12/02] 4,25 millions: c'est le nombre d'abonnés revendiqué par Millicom International Cellular au 31 décembre 2002, soit une augmentation de 28% par rapport aux 3,32

millions recensés fin 2001. C'est surtout au Pakistan, au Sri Lanka, en Sierra Leone, au Ghana et en Amérique centrale que MIC a affiché ses plus forts taux de progression. Sur une base proportionnelle (tenant compte des pourcentages détenus par la société dans différentes structures opérationnelles), la progression est de 25% à 3,02 mil-

www.technoport.lu; www.crpht.lu

CSSF

OPC: -9,04% pour 2002 [11/02] Le secteur des organismes de placement collectif au Luxembourg aura finalement enregistré un recul, pour l'ensemble de l'année 2002, de 9,04%. Les derniers chiffres publiés par la CSSF, le 11 février, dans sa Newsletter mensuelle, font ainsi état d'un patrimoine global net s'élevant à 844,508 milliards d'Euro à la fin de l'année écoulée (pour un total de 7.806 opc), contre 928,447 milliards d'Euro un an plus tôt (pour 7.519 unités). En cours d'année, un montant record de 967 milliards avait été atteint en mars. Pour le seul mois de décembre 2002, le repli affiché a été de 3,84%, pour un désinvestissement net de quelque 1,693 milliards d'Euro. Pour l'ensemble de l'année, la balance des investissements reste tout de même largement positive de plus de 57 milliards d'Euro. "Ces chiffres ne signifient pas que la place de Luxembourg a perdu de son attrait auprès des promoteurs internationaux et auprès des investisseurs" tient à préciser Guy Legrand, le président de l'ALFI, qui préfère se concentrer sur la progression du nombre d'OPC et sur l'important niveau d'argent frais injecté dans le secteur des fonds en 2002. "Cela démontre que les promoteurs continuent à considérer la place de Luxembourg comme un lieu de domicile idéal pour leurs fonds internationaux" constate-t-il. www.cssf.lu; www.alfi.lu

Les tours de L’Europe au Kirchberg seront bientôt peuplées d’euro-fonctionnaires. Heureux fonctionnaires ? Pas si sur...

Commission européenne

Renforcement à Luxembourg: les euro fonctionnaires n'y croient pas [11/02] La Commission européenne a adopté le 11 février 2002 le plan définitif de consolidation de ses services à Luxembourg. A l'horizon 2010, ses effectifs y seront portés de 3.000 à 3.400 employés, dont 4 postes de directeur général et 17 de directeur. L'une des principales mesure concerne une création de 460 nouveaux postes au sein de la direction générale (DG) de la traduction, en particulier en vue des activités de traduction impliquant les langues des nouveaux États membres. Doivent également être créées une agence exécutive et une direction au sein de la DG Santé et protection des consommateurs, chargée de la gestion du nouveau programme Santé. En contrepartie, 74 postes au total au sein de cette DG Santé et protection des consommateurs, ainsi que de la DG Entreprises, seront transférés à Bruxelles. Il est également prévu le déplacement de plusieurs unités de la DG Énergie et transports, actuellement basées à Bruxelles. Le transfert, toujours à partir de Bruxelles, de certaines activités liées à la Banque européenne d'investissement et au Fonds européen d'investissement renforceront, enfin, l'importance de la DG Affaires économiques et financières. Les postes de DG telles qu'Eurostat et la DG Personnel et administration, ne sont, quant à eux, pas affectés par cette opération en raison du caractère jugé satisfaisant du volume et de la cohérence de leurs activités à Luxembourg. Bruxelles précise que ce plan de réorganisation ne comportera pas de transferts forcés, dans un sens ou dans l'autre, de personnel entre les deux capitales. Interrogés, le lendemain, par référendum, les euro-fonctionnaires ne se sont pas montrés enthousiastes devant ce plan. Ainsi les trois-quarts des votants (le taux de participation n'a été que de 22,3%) ont montré un certain scepticisme devant la pertinence de ces annonces.

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lions (dont 88% de clients "pré-payés"). Sur l'ensemble de l'année, Millicom a réalisé un chiffre d'affaires total de 573,7 millions de dollars, contre 686,2 millions en 2001 (-16,4%), mais l'EBITDA affiche une progression de 11% à 261,6 millions de dollars US, pour une marge de 45,6% (contre 42,6% un an plus tôt). www.millicom.com

SES Astra

30 millions à verser à Clay Whitehead

déclaré sa demande de dividendes fondée, révisant ainsi le jugement de la Cour de Première Instance du 26 janvier 2001, qui avait rejeté cette même demande. La Cour d'Appel n'avait cependant pas déterminé le montant dû par SES et avait laissé cette question ouverte pour une audience ultérieure qui a eu lieu le 11 décembre 2002. C'est la SES, elle-même, qui a fourni la méthode de calcul ayant servi à l'estimation du montant, sur la base d'une analyse faite par un consultant externe. Ce montant de 30 millions d'Euro correspond au paiement des dividendes pour les 10 années allant de 1992 à 2001.

Arriver à trouver un terrain d’entente sans passer par la voie judiciaire: telle est la mission dévolue au futur médiateur

F/P/C Conseil d'Etat

Le profil du Médiateur se précise [12/02] Dans son avis rendu le 11 février sur le projet de loi relative à la mise en place d'un médiateur au Luxembourg, le Conseil d'Etat s'est montré très favorable à la mise en place d'une telle structure, à l'instar de ce qui se fait dans la quasi-totalité des Etats de l'Union, mais n'a pas manqué de marquer son territoire en s'opposant à de nombreuses dispositions prévues dans le projet de texte initial. "Le médiateur ne doit pas être conçu comme une administration supplémentaire s'ajoutant à toutes les autres. Son rôle est de désamorcer des conflits et de susciter des adaptations ou des réformes dans le fonctionnement et le comportement des services administratifs" précise la Haute Juridiction, qui s'oppose formellement, néanmoins, à une disposition prévoyant de créer un droit d'initiative législative au médiateur. "Sa position pourrait même être affaiblie au cas où la Chambre des Députés récuse sa 'proposition de loi'. Une telle réaction pourrait être interprétée comme un désaveu". Toutefois, en cas d'inexécution d'une décision de justice, le médiateur pourrait enjoindre le service mis en cause de s'y conformer dans un délai à fixer, faute de quoi un rapport spécial pourrait être établi, adressé à la Chambre des Députés – instance dont dépendrait le médiateur – et publié au Mémorial. De même, le Conseil d'Etat voit d'un mauvais œil l'idée d'investir le médiateur de pouvoirs politiques, "voire de pouvoirs quasi-judiciaires, qui échapperaient à tout contrôle". "Il est normal que le médiateur prenne en considération le respect des droits et libertés fondamentaux, mais de façon concrète et sans devenir une instance d'appel suprême pour tout ce qui touche aux droits de l'homme" ajoute-t-il. Parmi les autres retouches au texte initial proposées, figure l'opposition à la possibilité de saisine du médiateur directement par un membre du gouvernement. Outre les personnes 'particulières', seules les membres de la Chambre des Députés pourraient effectuer cette démarche de leur propre chef. Enfin, la haute Juridiction s'oppose formellement à l'idée que le médiateur puisse présenter un dossier à la Commission des pétitions de la Chambre des Députés, en lui proposant la façon de régler l'affaire. "Une telle modalité semble incompatible avec les compétences que la Constitution attribue à la Chambre des députés" explique le Conseil d'Etat. Nommé pour un mandat de 8 ans non renouvelable, le Médiateur exercerait cette fonction à titre exclusif et aurait, selon les souhaits du Conseil d'Etat, un statut assimilé à celui d'un membre de la Chambre des Députés, et non d'un fonctionnaire comme initialement proposé. L'avis complet du Conseil d'Etat sur www.etat.lu /CE/html/ 45624.htm

032 Actualité paperJam 04.2003

[12/02] La Cour d'Appel du Luxembourg a confirmé, le 12 février, que SES Global serait redevable d'un montant de quelque 30 millions d'Euro (30.052.325 Euro pour être précis) envers M. Clay Whitehead, un des actionnaires fondateurs de la société, en 1984 (laquelle s'appelait, à l'époque, la SLS, Société luxembourgeoise de satellites) et avec qui un important contentieux était pendant depuis plus de 10 ans. A l'origine, la SES s'était engagé à verser, entre 1985 et 2005, un montant équivalent à 5% de son bénéfice net sur les opérations liées à la télévision. Mais en 1992, la SES avait cessé d'honorer ce contrat en 1992, estimant que l'américain, qui avait accepté une mission pour le compte de la société américaine Panamsat, avait violé la clause de nonconcurrence liée à ce contrat. Au terme d'une longue procédure judiciaire, une première décision, datant de janvier 2001, avait déclaré non fondée la demande de dividendes introduite par M. Whitehead. Un arrêt cassé en appel en juillet 2002, la Cour d'appel ayant ensuite, en décembre, statué sur le montant Le 10 juillet 2002, la Cour d'Appel avait pris un arrêt en faveur de M. Whitehead et

Le public votera aux Trophées de la Pub

[13/02] La 7e édition des Trophées F/P/C, organisés conjointement par la Fédération des Professionnels de la Communication et le Cenarp (Cercle national des relations publiques) aura lieu le vendredi 23 mai à la Kulturfabrik d'Esch-surAlzette. Ce concours, qui vise à primer les meilleures réalisations publicitaires sur base de l'originalité du concept et de l'idée créative, ainsi que de la qualité de l'exécution et de la formulation du message, se déroulera sur le même schéma que l'année précédente, avec 11 catégories retenues: Presse quotidienne/magazine Annonce isolée; Presse quotidienne/ magazine - Campagne complète; Campagne Affichage; Campagne TV et/ou Cinéma; Campagne Radio; Travaux d'édition (à vocation publicitaire et/ou RP commandités par un tiers et distribués gratuitement);


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Corporate design; Site Internet (institutionnel, sans but lucratif, commercial); Campagne de communication on line/interactive; Packaging (produits de consommation à grande diffusion); Hors catégories. Une nouveauté, tout de même: la possibilité donnée au public de voter, le soir-même, dans la salle, pour un "prix du public" portant sur l'ensemble de ces catégories. www.fpc.lu; www.cenarp.lu

Dexia Fund Services

Partenariat avec Cartesis Safran pour les fonds immobiliers [13/02] Dexia Fund Services (DFS), leader à Luxembourg dans l'administration des fonds immobiliers, a annoncé avoir choisi de confier à Cartesis, société leader en Europe dans l'édition d'applications financières et juridiques, la réalisation de la consolidation des sociétés sous-jacentes utilisées dans le cadre de la détention d'actifs immobiliers. DFS fera ainsi appel à la solution Safran, un outil unifié d'information financière destinée aux groupes qui souhaitent disposer, sur une seule plate-forme, des fonctions de consolidation statutaire, de reporting de gestion et d'unification de la consolidation et de la gestion. www.cartesis.com; www.dexia-bil.lu

eGovernment

Le Luxembourg moins dernier

[13/02] La 3e évaluation comparative des projets eGovernement européens, rendue publique à la mi-février

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(observations arrêtées en octobre 2002), n'a pas fait apparaître de changements dans la position globale du Luxembourg, toujours bon dernier de la classe. C'est donc ailleurs que le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Joseph Schaack et Ralph Letsch, coordinateur du projet eGovernement (sur la photo, de droite à gauche), ont du trouver des satisfactions. En l'occurrence dans les "progrès considérables" affichés par le pays en matière de services en ligne. Pouvait-il de toute façon en être autrement compte-tenu de la situation? Concrètement, depuis la dernière évaluation de 20 services publics de base en ligne, qui datait du mois d'avril 2002, le Luxembourg se place en 3e position pour ce qui est de la progression. Ainsi, lors de la première évaluation des services publics en lignes (octobre 2001), le Luxembourg affichait-il un résultat de 15%. Six mois plus tard, le résultat s'élevait à 22%. Il est de 32% en octobre 2002. "Le benchmarking est relativement critiquable", a tenu à préciser Ralph Letsch, mettant en avant le fait que l'évaluation ne renseignait en rien sur la qualité ou la quantité des informations disponibles sur Internet, pas plus qu'elle ne prenait en compte les besoins réels des utilisateurs, leur niveau de satisfaction ou la qualité du fonctionnement interne de l'administration. Sont également "occultés" les projets qui ne sont pas encore finalisés, même si leur développement est avancé. A l'heure actuelle, ce sont quelque 150 projets qui en sont encore "en cours". Parmi les derniers appels d'offre étudiés: ceux pour la réalisation de sites Internet pour l'ADEM, l'Administration de l'Enregistrement et des Domaines ou encore le ministère des Classes Moyennes. "Tous les six mois, nous sommes capables de progresser de 10%" estime Joseph Schhack. Alors rendez-vous dans six mois pour l'évaluation suivante !

Statec

La récession du bout des lèvres [12/02] Compte-tenu de la perpétuelle dégradation du climat économique ces derniers mois, il fallait bien que ça arrive un jour: le Statec, dans sa note de conjoncture n°4-2002, publiée le 12 février, fait, ainsi, état, pour la première fois, de la possibilité d'une phase de récession au Grand-Duché. "On ne peut exclure que l'économie luxembourgeoise connaisse actuellement une phase récessive. Toutefois, la base statistique pour l’affirmer avec certitude demeure insuffisante" tient à tempérer l'office des statistiques, qui constate qu'après l'industrie, les services financiers et divers services aux entreprises, c'est au tour du secteur de la construction d'être sévèrement affecté par le ralentissement de l'activité. Pour l'heure, seuls divers services aux particuliers et les services non marchands résistent. De manière "traditionnelle", une récession est définie par une baisse du produit intérieur brut réel observée sur deux trimestres consécutifs. Le Statec, en la circonstance, tente de se baser sur les principes d'analyse du National Bureau of Economic Research (NBER), qui prend en compte un ensemble plus vaste d'indicateurs (production industrielle, emploi, revenu réel et volume d'affaires du commerce) permettant d’appréhender avec plus de nuances le concept de "récession". Ainsi, même si l'économie luxembourgeoise a clairement connu une période de contraction d'activité dans certaines branches vers la fin de l'année 2001 et en 2002, le Statec se refuse à conclure à une récession dans la mesure où l'emploi et le coût salarial (et très probablement le revenu disponible des ménages) ont continué à progresser au cours de cette période, même si leurs rythmes de progression ont commencé à se tasser. "Toutefois, il est clair que la couverture retenue dans la définition du NBER est trop restrictive pour le Luxembourg, compte tenu de l'importance de la place financière et des services en général" précise néanmoins l'institut statistique, qui privilégie deux axes principaux pour envisager une relance de l'économie luxembourgeoise: une réorientation durable à la hausse des cours des marchés boursiers et des volumes de transactions, d'une part (ce qui induirait des plus-values sur titres et des hausses de commissions perçues pour les acteurs du secteur financier), et une reprise économique générale, tant aux États-Unis qu'en Europe. "Pour l'heure, aucun signal réellement concluant n'est perceptible, mais les ‘fondamentaux’ semblent assurés" estime le Statec, qui craint néanmoins qu'un conflit armé en Irak vienne étouffer toute velléité de reprise pour le second semestre telle qu'elle semble être Avec l’Espace Kirchberg, Clearstream a trouvé un site à sa anticipée par bon nombre d'observateurs et d'organisations internadimension tionales. La note de conjoncture du Statec est disponible sur le site www.statec.lu

Le Statec se montre peu optimiste à l’évocation de la situation économique actuelle

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Gouvernement

Une avancée pour les réseaux de téléphonie mobile

[14/02] Le Gouvernement en conseil a approuvé le projet de règlement grand-ducal déclarant obligatoire le plan directeur sectoriel "stations de base pour réseaux publics de communication mobiles". Une avancée importante dans le déploiement des réseaux de téléphonie mobile, puisque désormais, les bourgmestres ont toute la latitude pour accorder eux-mêmes les autorisation d'installation des stations et relais, même si cela doit être contraire au Plan d'aménagement général communal (PAG). Des impératifs opérationnels pourront motiver cette "transgression", à condition qu'aucun intérêt prépondérant, tel que défini dans les textes de loi, ne s'y oppose. A contrario, les bourgmestres pourront également refuser de délivrer une telle autorisation, lorsque celle ci risque de nuire à l'aspect caractéristique d'un paysage, de toute ou partie de la localité, de sites évocateurs du passé, de curiosités naturelles ou de monuments protégés ou dignes d'être préservés. Du côté des opérateurs, évidemment, on est plutôt satisfait de ce pas supplémentaire franchi vers une simplification de bon nombre de procédures en cours. "Je pense que ce règlement est une chance pour continuer dans la bonne voie, mais pas seulement pour l'UMTS, mais aussi pour le GSM, puisque toutes les nouvelles autorisation étaient bloquée depuis très longtemps, ce qui nous permettait pas d'augmenter notre capacité" commente Jean-Claude Bintz (Tele2), qui espère pouvoir rapidement lancer les nouveaux services annoncés en

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matière d'UMTS à partir de sites déjà existants. C'est un pas, donc, mais d'autres doivent encore suivre. "Le Conseil Supérieur de l'Aménagement du Territoire et les communes doivent encore donner leurs avis consultatifs) et ensuite le projet de règlement devra passer la Chambre des Députés et être signé par le Grand-Duc, ce qui devrait nous amener vers le mois de mai/juin" calcule Olivier Mores (Entreprise des P&T). De son côté, Orange continue de travailler en toute discrétion et espère toujours lancer ses premiers services dans le courant de l'été.

plus important que l'emploi de leurs homologues masculins (+1,4%). Enfin, en affinant les données concernant les frontaliers, on constate que les nouveaux postes créés sont avant tout occupés par les Allemands (+8,3%), suivis des Belges (+6,4%), et des Français (+5,4%). www.statec.lu

IEE

Que la lumière soit

[18/02] Le sentiment général qui prévalait quant au tassement de la croissance de l'emploi salarié, lors des neuf premiers mois de 2002, semble confirmé par les derniers chiffres rendus publics par le Statec. En effet, après considération de la moyenne des trois premiers trimestres 2002, il s'avère que l'emploi salarié intérieur (comprenant les frontaliers mais excluant les agents et fonctionnaires des institutions internationales) est passé de 258.593 en 2001 à 267.952 personnes en 2002, soit une augmentation "limitée" de 3,6% (contre 6,3% en 2001). Parmi, donc, les 9.359 créations nettes d'emplois durant les neuf premiers mois de l'année 2002, 35,4% étaient pourvus par des résidants et 64,4% par des frontaliers. En outre, les taux de variation laissent entrevoir une évolution plus importante pour les frontaliers (+6,2%) que pour les résidants (+2,1%). Toutefois, et contrairement à ce que pourrait laisser penser a priori ces chiffres, la décélération semble toucher légèrement plus les frontaliers que les résidants. À noter que parmi ces derniers, l'accroissement de l'emploi féminin (+3,0%) a été

www.iee.lu

Europe Online / TV Babo / DataCargo

Deux nouveaux accords de coopération

Statec

Emploi salarié: La croissance s'essouffle

disponibles sous de multiples formes et peuvent même être "déformées" en 3D. Et, cerise sur le gâteau, ces lampes sont également disponibles au travers d'un large éventail de couleurs et de dégradés d'illumination. À noter encore, qu'IEE dispose d'un laboratoire dont l'un des objectifs et d'analyser et d'évaluer les besoins spécifiques de chaque client afin de leur apporter des feuilles électroluminescentes compatibles à leurs exigences.

[18/02] En développant son nouveau procédé de feuilles électroluminescentes (EL) inorganique, IEE a conçu un produit intéressant aussi bien pour les applications rétroéclairées que pour les lumières d'ambiances des habitacles de véhicules automobiles. Structure capacitive composée de deux électrodes et d'une couche de particules luminescentes, les EL assurent une illumination homogène quelle que soit la surface "à mettre en lumière" (plane ou de forme complexe). Le procédé de ce système est le suivant: l'application d'une tension alternative aux électrodes génère une variation de champ électrique, aux cours de laquelle les particules luminescentes s'excitent. Par la suite, lors de la décharge, ces mêmes particules reviennent à leur position initiale et émettent alors de la lumière. Particularité de ce système, et contrairement aux autres sources lumineuses froides, celui-ci peut intégrer une fonction de commutateur basée sur la technologie FSR (Force Sensing Resistance) permettant ainsi des possibilités tant au niveau du design intérieur que du design de l'habitacle et du tableau de bord d'automobiles. En outre, les feuilles EL sont

[18/02] Europe Online a signé coup sur coup, deux accords de coopération les liant d'une part à TV Babo pour l'introduction des services Internet et multimédia à haut débit par satellite sur le marché portugais et, d'autre part à DataCargo pour des services de vidéo à la demande par décodeurs. Par l'accord signé avec TV Babo, société basée au Portugal et active dans l'installation, la commercialisation et le développement de services satellitaires, Europe Online cherche essentiellement à étendre les services par satellites proposés par TV Babo à ses partenaires de distribution et d'installation grâce à la plate-forme multimédia "EDSL via satellite" et souhaite par là même également étendre ses positions sur le marché portugais. De ce fait, TV Babo commercialisera ce service "E-DSL via satellite" et, en contrepartie, bénéficiera de la présence, de l'expérience et du réseau d'Europe Online sur le marché. En outre, un service clientèle technique sera mis en place pour assister les abonnés portugais du service d'Europe Online et des contenus portugais seront inclus dans cette même offre. Ce partenariat entre les deux sociétés vient de débuter, en date du 1er mars 2003. Parallèlement, EOL s'est rap-


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proché de DataCargo, constructeur de programmes pour décodeurs: la société fournira ainsi des services de vidéo à la demande pour des décodeurs équipés du logiciel Visiongate de DataCargo. Cette coopération vise également à s'étendre dans le domaine des projets B2B. Les deux sociétés pourraient ainsi collaborer pour la distribution par satellite de contenus aux entreprises et groupes privés, avec en prévision des projets intéressants dans les domaines de la télévision professionnelle, ciblée et le e-learning.

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accord nous soulage d'un poids technique et nous permet de nous concentrer sur ce que nous maîtrisons le mieux, la gestion bancaire". www.raiffeisen.lu; www.diebold.com

Restena

Moins de domaines ".lu" réservés en 2002

www.europeonline.com

Confiance et optimisme sont de mise chez le leader de la bière au Luxembourg

Banque Raiffeisen / Diebold

Un partenariat qui se renforce [19/02] Déjà prestataire de la Banque Raiffeisen pour la maintenance de son réseau d'automates et des applicatifs associés, Diebold prendra dorénavant également en charge l'infogérance complète du réseau de distributeurs bancaires en Belgique et au Luxembourg de la banque Raiffeisen, au travers d'un contrat conclu pour les cinq prochaines années. Par cet accord, la société Diebold prend en charge l'administration du serveur central du Luxembourg qui gère actuellement les opérations des 360 distributeurs bancaires et centralise les informations vers les serveurs centraux des banques et autres centres névralgiques. Par ailleurs, Diebold développe des solutions personnalisées à haute valeur ajoutée, telles qu'une interface Web permettant au personnel d'agence de gérer directement les automates bancaires à partir de leur poste de travail. Enfin, Diebold fournit également une assistance d'urgence pour les agences du centreville et se charge de la gestion et de l'approvisionnement des distributeurs en partenariat avec des sociétés de transport de fonds. Ainsi, comme le déclare Alain Marchioni, responsable du département ATM de la Banque Raiffeisen: "Cet

Bofferding [20/02] Selon les données fournies par Restena, le nombre d'enregistrement de noms de domaines ".lu" a légèrement diminué en 2002, par rapport à 2001: 3.962 nouvelles inscriptions ont ainsi été recensés en 2002, contre 4.717 en 2001, soit un recul de 16%. Au total, 15.372 noms de domaine ".lu" étaient comptabilisés au 31 décembre 2002, contre 14.844 un an plus tôt (+3,5%). Sur une année, le record reste – et restera sans doute longtemps – celui établi en 2000, avec pas moins de 8.217 nouvelles inscriptions. www.dns.lu

Bernard-Massard

Le Clos des Rochers primé [26/02] A l’occasion des 9e Vinalies Internationales, qui se sont déroulées à Paris du 21 au 25 février derniers, les Caves Bernard-Massard se sont vues décerner une distinction prestigieuse par cette assemblée d’œnologues internationaux. En effet, après la Cuvée de l'Ecusson qui avait obtenu la Médaille d'Or en 2002, c'est au tour du Crémant Clos des Rochers de briller, puisqu’il a reçu, ni plus ni moins, la médaille d’or, un an après avoir déjà reçu une médaille d’argent. Les vins issus de ce domaine

Une année 2002 à marquer d'une pierre blanche [25/02] Dans un contexte économique difficile auquel n'a pas échappé l'industrie brassicole luxembourgeoise qui a, en effet, connu une baisse de production sensible (de l'ordre de -5,22%), Bofferding a plutôt bien su tirer son épingle du jeu, enregistrant même des résultats records. Avec un résultat net en hausse de 23,10%, et une augmentation de sa production de 1,81%, la brasserie nationale a vu sa part de marché passer de 39,47% à 42,40%, et se félicite de la confiance que leur accordent sa clientèle et cela malgré la concurrence de plus en plus importante des produits étrangers sur le marché local. C'est ainsi dans le secteur de l'HORECA que la brasserie a confirmé la tendance à la hausse ressentie en 2001. En effet, le volume réalisé dans ce secteur dépasse actuellement 53% du volume total, avec notamment une progression des ventes de fûts de l'ordre de 4,44%. A noter, que Bofferding compte actuellement plus de 1.470 débits sur l'ensemble de la Grande Région. Outre ces résultats plus qu'encourageants, cette année écoulée a également été marquée par l'obtention du prix "European Award for Environment", remis par la Commission Européenne pour le système de brassage "Merlin". Ce prix récompense Bofferding pour sa production d'une bière naturelle, pur malt, pur houblon, non pasteurisée et sans additifs, brassée dans le plus grand respect de l'environnement. Printemps 2002 aura également été marqué par le déménagement de la filiale de la brasserie Bofferding; Munhowen sur le site de la ZARE d'Ehlerange. De plus les services tels que la vente, le marketing, l'administration, la comptabilité et la logistique de Bofferding et de Munhowen ont également été transférés à Ehlerange sans que cela soit préjudiciable à l'effectif salarié de Munhowen (qui occupe 240 personnes). Cette réorganisation n'a cependant pas affecté les performances de Bofferding dans le domaine de la recherche, car en avril 2002, cette brasserie a produit le premier brassin dans sa nouvelle cuve-filtre "Pegasus", ce qui représente tout de même une première mondiale qui permet d'améliorer la constance dans la qualité de production. Face à ces résultats, les dirigeants de Bofferding ne peuvent qu'entrevoir avec optimisme l'année 2003 pour laquelle ils ont d'ores et déjà prévu un programme d'investissements de 10 millions d'euro qui doit permettre la mise en chantier d'une nouvelle installation de production de froid et la construction d'un nouveau hall de soutirage. La confiance et l'optimisme sont donc de mises chez Bofferding, et cela, malgré sa récente condamnation par la Commission Européenne à une amende de 400.000 Euro pour non-respect de la réglementation sur la concurrence. Condamnation pour laquelle l'entreprise a interjeté en appel et dont la décision du Tribunal de Première Instance de la Communauté européenne devrait tomber durant l'année. www.bofferding.lu paperJam 04.2003

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représentant 16 ha de vignes et comptent parmi les plus grandes exploitations vinicoles du pays. www.vinalies.com et www.bernard-massard.com

CEP-L

Le congé parental 5e édition

Gouvernement et industriels travaillent main dans la main pour franchir au mieux le cap de ces temps difficiles

Gouvernement/ FEDIL

L’optimisme ne semble pas de mise [24/02] Lors de leur dernière entrevue, lundi 24 février, le Gouvernement et la FEDIL ont tiré un constat peu enthousiasmant pour l'année 2003. En effet, en vue de la situation économique actuelle, conséquence de la nette dégradation ressentie en 2002, le Gouvernement et la FEDIL sont au diapason quant aux conséquences observées tant au niveau des finances publiques qu'à celui du chômage et ne s'attendent guère à une reprise rapide courant 2003. Ils prônent ainsi et de ce fait une politique budgétaire prudente et notamment concernant les dépenses de consommation. De même, ils ont souligné l’importance du maintien des investissements à un niveau élevé, qu’il s’agisse des investissements dans le domaine des travaux publics, des infrastructures scolaires, de la recherche ou encore de la société de l’information. Face donc à la situation économique difficile, le gouvernement et la FEDIL avancent, entre autres, la nécessité de poursuivre les efforts en matière de politique de diversification économique. Ces efforts doivent être accompagnés de créations de zones d’activités permettant tant l’implantation de nouvelles entreprises que la relocalisation d’entreprises existantes. Il s’agit, de l’avis de la FEDIL, d’une responsabilité partagée entre Etat et collectivités locales, sujet qui devrait être abordé dans le contexte des discussions sur la réforme des finances communales. Le Gouvernement et la FEDIL ont également abordé le dossier de la libéralisation des marchés de l'énergie en mettant l'accent sur la nécessité d'assurer un approvisionnement diversifié, compétitif et de bonne qualité. La FEDIL a, ainsi, proposé la réalisation d’une étude sur la faisabilité et l’impact de nouvelles interconnexions au niveau des réseaux luxembourgeois d’électricité. Enfin, la FEDIL a fait part au Gouvernement de ses inquiétudes concernant l'évolution dans le domaine social et de son souhait de voir maintenues les charges sociales à un niveau permettant aux entreprises luxembourgeoises de rester compétitives sur le plan international. www.fedil.lu

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[26/02] La chambre des Employés Privés vient d'éditer sa cinquième édition du "Congé parental" qui, au-delà de certains changements intervenus sur le plan législatif, contient également les nouveaux montants, adaptés à l'évolution indiciaire. Cette brochure, au même titre que ses quatre prédécesseurs a pour but d'expliquer les conditions à remplir et les démarches à accomplir pour pouvoir bénéficier du congé parental ou du congé pour raisons familiales. Enfin, ce dernier ouvrage contient également des informations utiles sur l'allocation d'éducation et l'allocation de naissance. www.cepl.lu

FEDIL

Les qualifications de demain

[26/02] Mettre en adéquation formation initiale et besoins en personnel des entreprises, tel est, en résumé, l'objectif de cette troisième enquête sur les qualifications de demain dans l'industrie réalisée conjointement par la FEDIL, la Chambre de Commerce, le ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports. Ainsi, au travers d'un échantillon de 120 entreprises des secteurs de l'industrie agroalimentaire, boissons et

tabac, de la sidérurgie et la transformation des métaux, de l'industrie chimique et parachimique et du bâtiment et travaux publics, il est ressorti que dans les deux à trois ans à venir, quelque 1.723 embauches seraient prévues. Parmi ces embauches, purement prévisionnelles, rappelons-le, 1.283 seraient en fait des remplacements, ce qui représente, à l'inverse, une création d'emploi pure de l'ordre de 25%. En outre, les entreprises questionnées semblent rechercher avant tout du personnel qualifié, voire hautement qualifié. Ainsi, alors qu'en production les profils les plus demandés sont les personnes titulaires d'un CATP (88% des embauches), dans les domaines de l'administration, de la gestion et du commerce, par exemple, 90% des embauches prévisionnelles seront ouvertes aux personnes de niveau bac et plus. Il n'en reste pas moins que la demande la plus forte en main d'œuvre se retrouve dans le domaine de la production et plus particulièrement pour des postes d'agent de fabrication. Ce même constat avait d'ailleurs été observé suite aux résultats des enquêtes précédentes. Ainsi, partant de ces conclusions, la FEDIL, le ministère du Travail et de l'Emploi et le ministère de l'Education Nationale, de la Formation Professionnelle et des Sports avaient mis en place des cycles de formation s'adressant aux demandeurs d'emploi et ayant pour but de les former aux fonctions d'agent de fabrication. Preuve en est, s'il en faut, que ces enquêtes sont souvent des bases concrètes d'actions sur le terrain www.fedil.lu

Comité de conjoncture

Le chômage poursuit sa progression [26/02] On le pressentait, les dernières chiffres rendus


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publics par le Comité de Conjoncture l'ont confirmé: le marché du travail a, une fois de plus, connu une nette dégradation. En effet, de 6.773, au 31 décembre 2003, le nombre des demandeurs d'emploi est passé à 7.537, un mois plus tard, soit une augmentation de 11,3% (+764 unités). Le taux de chômage, rendu public par le Comité de Conjoncture, passe ainsi à 3,8%, au 31 décembre 2003. A titre de comparaison, l'année dernière, à la même époque, le nombre des inscrits à l'ADEM avait connu une hausse de 682 unités. Enfin, sur un an, soit du 31 janvier 2002 au 31 janvier 2003, l'effectif des chômeurs a augmenté de 1.603 unités.

Fund-Market

UBS primée toutes catégories [27/02] A l’occasion de la 2e édition des European Fund Awards organisés par le conseiller indépendant en fonds d’investissement à vocation européenne FundMarket, en partenariat avec Lipper et le Luxemburger Wort, la banque suisse UBS s’est vue remettre le prix du meilleur promoteur toutes catégories confondues, succédant ainsi, au palmarès, à JP Morgan Fleming Asset Management (Luxembourg). Au total, ce sont 39 fonds et 4 promoteurs qui ont été primés, sur un total de 1.400 fonds “nominés”, les récompenses se basant sur un mode de calcul fidèle à une méthodologie développée par Lipper et utilisée depuis plus de dix ans dans le contexte de différents prix nationaux. Elle prend en compte les deux notions les plus importantes en matière de fonds d’investissement, à savoir leur performance et leur volatilité, même si on se doit de rappeler, avec insistancem que la performance passée d’un fonds ne préfigure en rien ses performances futures! Outre UBS, les meilleurs promoteurs ont été Belgrave Capital Management Ltd

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(fonds Actions); Almanij (Kredietbank, fonds Obligations) et Swissca (fonds Mixtes), Liste des récompenses sur www.europeanfundawards.lu

International City Magazines

et Supermarché Boon qui représentent actuellement un chiffre d'affaires unique de 125 millions d'euros et emploient près de 750 salariés. Quant au développement futur de ces supermarchés

indépendants, unis sous un même fanion, Christiane Wickler, présidente d'Incom estime que: "si la motivation reste la même, je suis sûre que nous pouvons continuer pendant longtemps encore…".

Luxembourg News passe en bimensuel [27/02] En dépit d’un discours plutôt optimiste de la part de Pol Wirtz (voir paperJam 03.2003, page 014), International City Magazines, la structure qui chapeaute les publications Business, Luxembourg News ou encore IT Solutions, ne semble pas si bien se porter que cela. Ainsi, dans son édition du 27 février dernier, Luxembourg News a publié un encart d’une demi-page, co-signé de Pol Wirtz, directeur de la publication et Dunc E. Roberts, rédacteur en chef, indiquant son passage à un rythme de publication bimensuel et non plus hebdomadaire, “en raison de graves problèmes financiers”.

Incom

Tous unis pour un même objectif [28/02] Elles ont la particularité d'être des structures de petites tailles, de représenter le dernier bastion du commerce indépendant au Luxembourg et d'être membres de la centrale d'achats belge ALVO. Elles, ce sont les six enseignes ayant décidé de s'unir sous le même groupement d'intérêt économique qui a pris pour nom "Incom". Promouvoir le commerce indépendant, lutter contre la mondialisation dans le secteur de la grande distribution et être prêt à passer la cap du ralentissement économique tels sont parmi les objectifs majeurs de ce groupement constitué des supermarchés Pall Center, Coopérative des cheminots, Alima, ZikaShop, Supermarché Massen

Une nouveauté pour contrer les vols de voiture de plus en plus nombreux

Viasat/Autocenter Goedert

“Car-jacking?” Connaît pas [28/02] Face à la recrudescence du "car-jacking", ou vol de voiture, comme du "home-jacking" d'ailleurs, peu de recours sont réellement efficaces et les forces de l'ordre n'ont que très peu de possibilités de contrôle d'un tel phénomène. Cependant d'autres solutions existent, dont le nouveau système de protection des véhicules par satellite développé par Viasat, leader en Europe pour ce qui est des systèmes télématiques GSM/GPS montés à bord des véhicules. Ainsi, les Autocenter Goedert d'Hollerich, de Foetz, de Bourmicht, de Bereldange et de la Belle Etoile sont les seuls sur le marché luxembourgeois à proposer ce nouveau produit qui a, par ailleurs, déjà fait ses preuves en répondant aux exigences d'efficacité et de sécurité. Grâce à des dispositifs et à une détection automatique du vol du véhicule, ce système transmet un signal d'alerte à une centrale de surveillance. La connexion des systèmes de localisation par satellite à cette centrale permet de détecter le déplacement non-autorisé du véhicule, le suivi de son trajet – d'ailleurs instantanément communiqué à la police – ainsi que l'immobilisation définitive du véhicule au premier arrêt complet du moteur. Ainsi, avant même que le propriétaire ne s'aperçoive du vol de son véhicule, celui-ci sera déjà sous contrôle au travers des services de surveillance Viasat. Au Grand-Duché, les points de vente Autocenter Goedert commercialisent des systèmes Viasat de type "A" et le plus perfectionné, le type "A plus". Ces systèmes proposent une alarme automatique en cas de vol et la localisation en temps réel par la centrale de surveillance. Après vérification auprès du propriétaire pour confirmer le vol, la centrale déclenche alors le "mode tracing" et immobilise à distance le véhicule au premier arrêt complet du moteur. En plus, dès que l’alarme est déclenchée, la centrale de surveillance suit le trajet de la voiture et communique celui-ci aux forces de l’ordre. www.viasat.com paperJam 04.2003

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people

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Changement de fonction ou changement d'entreprise?

RALPH BADDÉ (REHAZENTER) Depuis le 5 février, Ralph Baddé n'est plus

Adressez-nous un CV accompagné du descriptif du poste et d’une photo:

audiovisuel chez CK Charles Kieffer. Il y est remplacé par Frank

par e-mail à press@paperjam.lu

devient "responsable achat" pour la maison de soins Rehazenter.

ou par courrier: paperJam People BP 728 L-2017 Luxembourg

directeur commercial dans le département

Glaesener et par Hans-Christian Arendal. A 30 ans, Ralp Baddé

MARCUS BICKNELL (EUROPE ONLINE) Marcus Bicknell, membre du conseil d'administration d’Europe Online, a rejoint la société en tant que cadre dirigeant basé au Luxembourg. Marcus mettra ses connaissances dans les domaines des techniques satellitaires et l’Internet ainsi que dans le marketing au service du département vente et marketing. Agé de 54 ans, Marcus a été, auparavant, Président de CMGI Europe de 1997 à 2001, et, durant l’année 2002, en charge de la stratégie de vente européenne de OPLAYO.

DIDIER BELLENS (BELGACOM) Après trois années passées à la tête de RTL Group, Didier Bellens a décidé de rejoindre sa Belgique natale, pour prendre en mains les destinées de l'opérateur téléphonique Belgacom, en remplacement de John Goossens, décédé brutalement en novembre 2002. Agé de 47 ans, M. Bellens, qui avait commencé sa carrière comme auditeur chez Deloitte & Touche, a notamment été Administrateur-délégué du Groupe Bruxelles Lambert entre 1992 et 2000, ce qui lui avait ouvert les portes de RTL Group, en mars 2000. M. Bellens était également président de l'ACT, l'association des chaînes de TV commerciales en Europe.

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ASTRID DI MILLO (ASSURANCES LE FOYER)

MYRIAM SCHMIT (ASPECTA)

Astrid di Millo (Assurances Le Foyer)

Agée de 33 ans, Myriam Schmit quitte, après

Agée de 30 ans, Astrid di Millo a rejoint,

8 ans, Abc Design pour rejoindre Aspecta

depuis le 17 mars, les Assurances Le Foyer pour occuper le

Assurance International Luxembourg S.A.. Elle y est responsable

poste de chargé de relations publiques, communication et mar-

pour le marketing international et la communication. Aspecta est

keting événementiel. Après avoir obtenu une Maîtrise en com-

spécialisée dans les assurances-vie liées à des fonds d’investisse-

munication et gestion des entreprises à l’Université de Nancy,

ment et est active en Belgique, aux Pays-Bas, en Italie, en

Astrid a successivement travaillé en tant que chargé d’étude

Espagne et en France. Photo: Raoul Somers

chez IP Luxembourg, puis au service communication de la Banque Centrale du Luxembourg, pour occuper, tout dernièrement, le poste de chargé de communication à CCLux.

JEF LOOS (MORGAN CHAMBERS)

KRIS STORMS (ATLANCE BELUX) Ayant porté Atlance sur les fonts baptismaux, Kris Stroms vient d’être nommé Sales

Ancien fondateur de la filiale belge de

Manager. Il continuera à assurer la gestion du portefeuille de

Gartner, Jef Loos, 46 ans, vient d'être nommé

vendors existant et encadrera les vendorlease managers dans la

au poste de directeur de la filiale belge de Morgan Chambers,

prospection, le suivi et les actions marketing.

société britannique de conseils en externalisation, qui travaille

Avant de rejoindre Atlance, Kris Storms était account manager

actuellement, notamment, sur une enquête auprès des 100 plus

leasing & renting à la Banque J. Van Breda & C. Auparavant Kris

grandes entreprises belges et luxembourgeoises afin de faire le

a occupé diverses fonctions dont la formation commerciale, le

bilan de leurs expériences dans le domaine de l'outsourcing, des

recrutement et le management opérationnel chez Ladbrokes.

avantages qu'elles en ont retirés, des facteurs critiques de succès ainsi que des perspectives futures.

MARC OESCH (SAPIENS TECH) Marc Oesch, a récemment rejoint Sapiens Tech comme responsable du département Professional Services au sein d'une société qui développe et commercialise des solutions innovantes d'aide à la décision dans le monde de l'asset management.. Anciennement pre-sales manager chez Fernbach Software, il jouit d'une expertise technique très avancée ainsi que d'une expérience de plus de six ans dans des fonctions de type project management et business development. Il a notamment été directeur technique de Brokat Benelux & France ainsi que le premier Java ambassador au sein de Sun Microsystems Luxembourg.

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place financière

EFA: la belle histoire continue Le créneau spécialisé de la société lui offre d'intéressantes perspectives de développement supplémentaires Etre un prestataire de services indépendants peut être, à l'heure actuelle, un gage de réussite et de croissance. European Fund Administration (EFA) peut en témoigner, la société, spécialisée dans l'administration de fonds d'investissement, ayant bouclé l'année 2002 avec des performances bien meilleures que celles enregistrées par le marché et un résultat opérationnel positif (le troisième consécutif) de 3,13 millions d'Euro. Ainsi, alors que le secteur des OPC affichait une baisse des actifs sous gestion de quelque 9% (voir aussi page 031), EFA a enregistré en la matière une croissance de 1,3%, atteignant un montant d'actifs sous gestion de 68,43 milliards d'Euro, pour un nombre de compartiments qui a franchi le cap symbolique des 1.000 unités à 1.080, soit 12% de mieux qu'en 2001 là où la hausse nationale s'est limitée à 3,8%). 80% de ces avoirs proviennent de fonds autres que les "produits maison" issus des quatre banques actionnaires fondatrices (Banque de Luxembourg, BGL – devenue Fortis – BCEE et KBL) qui s'étaient associées, à parité, en octobre 1996, en vue de développer une plate-forme spécialisée et neutre d'administration de fonds. "Neutre", car bien qu'étant actionnaires, les quatre banques précitées n'en sont pas

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moins clientes d'EFA, comme 128 autres banques et sociétés de gestion. Evidemment, le volume d'activité d'EFA est constitué pour l'essentiel (91%) des fonds "maison" et "de tiers" traités par ces quatre banques mais les efforts commerciaux engagés par la société depuis quelques années commencent à porter leurs fruits, puisqu'en 2001, seul 1% de l'activité sortait du périmètre des quatre actionnaires historiques. "Et nous tablons sur une proportion de 25% à l'horizon 2005" ambitionne Claude Hoffmann, directeur commercial d'EFA, qui mise notamment sur le développement des activités de Transfer Agency pour asseoir sa croissance. Bien au-delà de ce seul créneau d'agent de transfert, European Fund Administration sait que sa position d'opérateur indépendant à qui les banques et sociétés de gestion peuvent confier la sous-traitance de certaines de leurs opérations suffit à lui donner une marge de progression non négligeable. "La sous-traitance est une tendance lourde car les sociétés de gestion veulent de plus en plus se concentrer sur leur métier de base et on peut imaginer que la mise en œuvre des dispositions de UCITS III va accroître encore cette tendance" prévoit Thomas Seale, chief executive officer d'EFA, qui estime entre

18% et 40% les économies réalisables par une société souhaitant sous-traiter la gestion de ses fonds plutôt que de l'effectuer en interne. "Sans compter qu'avec tous les scandales financiers qui ébranlent le monde en ce moment, le fait d'être une société indépendante constitue un plus". Sur sa lancée, EFA aborde 2003 avec des nouveautés (comme un centre de secours de 280 postes opérationnel depuis la fin de l'année dernière) et des investissements informatiques programmés destinés à améliorer davantage la plate-forme technologique déjà performante. "Nous auto-finançons toujours nos investissements et nous avons le soutien de nos actionnaires qui viennent de consentir de se voir remboursement de 7 millions d'Euro de dettes qu'avait EFA envers eux sous la forme d'une augmentation de capital" a pu se réjouir Jean-Marie Barthel, l'heureux président du conseil d'administration de la société, qui rappelle, une fois encore, que la porte est ouverte pour de nouveaux partenaires qui seraient intéressés. "Nous ne sommes certainement pas en phase de recherche active, mais à partir du moment où un partenaire potentiel partagerait les mêmes objectifs, il serait le bienvenu". Avis aux amateurs!


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place financière

BIP se cherche encore En dépit d'un portefeuille de qualité, la valeur de l'action souffre de l'étroitesse de l'environnement boursier luxembourgeois TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON

Dynamiser l'entrepreneuriat au Luxembourg et dans la Grande région: telle était l'ambition des dirigeants de BGL Investment Partners (BIP) au moment de l'entrée en Bourse de la société, en juin 2000, à une époque où les marchés financiers étaient au sommet de leur forme. Avec un portefeuille de participations constitué, pour près de la moitié, en quelques valeurs phare de l'économie luxembourgeoise (SES, Audiofina, Arbed, Cegedel ou Cargolux) et plus d'un quart en titres Fortis – censés lui assurer une base de revenus stables – BIP avait, néanmoins, enregistré un résultat en demi-teinte de son Offre Publique de Vente, puisque sur 2,25 millions de titres proposés au public à un cours de 75 Euro, "seuls" 2,105 millions avaient été souscrits. Depuis, en dépit d'un profil plutôt attirant, la société n'a guère été performante sur les marchés. "Le cours de l’action a en effet très mal évolué, notamment en 2002 où il a décroché à mesure que l’environnement boursier s’est détérioré constate André Birget, Directeur. Le cours reflète de moins en moins l’évolution du portefeuille de participations de BIP qui, lui, a mieux fait que la Bourse". Fin 2001, l'action affichait un repli de 25,17%, contre 19,60% pour le LuxX. Mais en 2002, c'est plus de 56% que le titre a cédé en même temps que l'indice luxembourgeois "limitait la casse" à 30%. Depuis le début de l'année, la tendance s'est quelque peu inversée: -8% pour l'action BIP contre -15% pour le LuxX. Il n'empêche qu'entre la valeur théorique du portefeuille de la société et sa valeur en Bourse, le "gap" est de près de 50%. "Il s'explique l’illiquidité du

marché luxembourgeois, aggravée pour les valeurs de petite taille quand les marchés sont difficiles, mais surtout par la fin programmée de la Loi Rau" analyse M. Birget, qui estime néanmoins que cet écart est "fort exagéré, compte tenu d’un portefeuille solide de grandes sociétés rentables, payant des dividendes, ayant un positionnement stratégique fort comme Arcelor, SES, Cargolux, et au vu de notre niveau de trésorerie de 20% de l’actif". Une trésorerie qui a permis à la société, au fil du temps, de compléter son portefeuille d'investissement avec des firmes petites ou moyennes taille spécialisées dans le private equity ou le capital-risque comme VSENet en Sarre, Grandlink ou encore EVS. Pour autant, la société souffre, naturellement, d'un manque de visibilité de l'environnement boursier luxembourgeois, à l'instar de ses consoeurs cotées à la recherche d'une reconnaissance accrue des marchés. "Tous les titres de la Bourse de Luxembourg se trouvent

marginalisés vis-à-vis des grandes places et souffrent de ce handicap" constate M. Birget, qui cite volontiers en exemple SES Global. "Et puis il faut bien comprendre aussi que BIP est une valeur du marché, accessible à tous, et pas un produit interne de BGL. Ceci est encore insuffisamment perçu". Tout comme semble être oublié la notion de temps, un des critères de base dès qu'il s'agit de mesurer la qualité des choix des investissements consentis. Or la société n'a qu'à peine trois ans d'existence. Comment faire pour améliorer la situation boursière du titre BIP ou, à défaut, la rendre moins mauvaise? Le rachat de titres propres peut être une des solutions, mais cela réduirait aussi la liquidité. Une communication active, devant convaincre de la qualité du portefeuille existant, mais aussi de son potentiel de développement est une autre piste évoquée par André Birget. "Nous sommes confiants au regard des potentiels d’affaire activement explorés actuellement à Luxembourg et dans la Grande Région" conclut-il.

Cours de l'action BGL Investment Partners en Bourse de Luxembourg (février 2001-février 2002)

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3Com

Plus de sécurité en réseau

3Com, l'un des principaux fournisseurs de solutions réseau, polyvalentes et conviviales, qui connectent les entreprises avec leurs collaborateurs, clients et fournisseurs, étend les fonctions de sécurité de ses produits réseaux. La société lance ainsi de nouvelles versions du SuperStack 3 Firewall, du logiciel des commutateurs SuperStack3 4400 et du logiciel d'administration de réseaux Network Supervisor. Le SuperStack3 Firewall de 3Com est certifié ICSA et offre une protection maximale pour un coût limité. La nouvelle version dispose de 40 fonctions supplémentaires, dont le support des clients VPN Microsoft pour la sécurisation de réseaux virtuels privés (VPN) avec un maximum de 1.000 utilisateurs à distance, une "prioritarisation" de la bande passante dans un WAN et des Dual Security Zones. Elle peut être configurée de sorte qu'un seul pare-feu crée deux réseaux totalement séparés au niveau de la sécurité. Les commutateurs pour entreprises de la gamme SuperStack3 Switch 4400 permettent la commutation Ethernet 10/100 ainsi que des fonctions avancées de filtrage des flux de données, de gestion de la qualité de service (QoS) et le support du trafic téléphonique. Enfin, le Network Supervisor version 'Advanced Package' de 3Com donne aux administrateurs une vue graphique des connexions du réseau, des équipements IP connectés et des niveaux de charge réels à l'intérieur du réseau. Contrairement aux versions précédentes, les postes clients apparaissent et disparaissent des cartes réseaux en temps réel au moment de leur connexion et déconnexion. Disponibilité: le prix conseillé du SuperStack3 Firewall (version 6.3, modèle 3CR16110paperJam 04.2003

95) est de 3.969 Euro. Les prix conseillés des commutateurs SuperStack3 Switch 4400 sont de 3.270 euro (pour le modèle 3C17204, version 3.0, 48 ports), 1.582 Euro (modèle 3C17203, version 3.0, 24 ports) et 1.285 Euro (modèle 3C17206, version 3.0, version SE). Le Network Supervisor 'Advanced Package' de 3Com (version 2.0, modèle 3C15201A) est commercialisé au prix conseillé de 987 Euro. www.3com.be

3Com

Nouvelles extensions de la plate-forme Embedded Firewall Deux nouvelles PC Cards pour portables viennent par ailleurs compléter la gamme de cartes réseau Embedded Firewall 10/100 Fast Ethernet de 3Com. Par ailleurs, le 3Com Embedded Firewall Policy Server central de la société hérite de nouvelles fonctions de gestion et de protection des matériels utilisés par les télétravailleurs. Enfin, la société renouvelle son offre de cartes PCI Embedded Firewall destinées à des postes clients desktop et à des serveurs ; elles s'accompagneront désormais d'office d'une licence pour le logiciel client. Traditionnellement, les portables des télétravailleurs constituent des points particulièrement faibles dans un schéma de protection de réseau. Aujourd'hui, avec l'intégration de la technologie Embedded Firewall de 3Com à même les PC Cards, il est possible d'éliminer quasi totalement tout type de risque d'intrusion. Les responsables IT procèdent ainsi à la configuration des portables via l'Embedded Firewall Policy Server. La nouvelle version permet même de le faire via une connexion VPN. Si un système "suspect" devait se manifester sur le réseau, la technologie Embedded Firewall permettrait de l'isoler immédiatement. Par rapport à la version précé-

dente, annoncée il y a un peu moins d'un an, la solution Embedded Firewall de 3Com dispose désormais d'un potentiel de protection des clients extérieurs qui se connectent au réseau de l'entreprise via une connexion VPN en bande large. Les nouveaux produits peuvent également détecter des connexions initiées à l'intérieur du réseau ou par l'entremise d'un canal extérieur. Disponibilité: 3Com Embedded Firewall Policy Server, Version 1.5 (pour 1.000 équipements clients): 1009 Euro; 3Com Embedded Firewall Policy Server, Ver. 1.5 Policy Server Starter Pack: 302 Euro; 3Com Firewall PC Card avec 10/100 LAN: 221 Euro; 3Com Firewall Desktop PCI Card avec 10/100 LAN 181 Euro; 3Com Firewall Server PCI Card avec 10/100 LAN 333 Euro www.3com.be

BEA Systems

Convergence de l'intégration et du développement d'applications BEA Systems, le leader mondial des logiciels d'infrastructure applicative, annonce le lancement de BEA XMLBeans, innovation technologique révolutionnaire visant à améliorer la productivité des développeurs et à faciliter les tâches de développement, en favorisant l'intégration de données XML (Extensible Markup Language) dans Java. BEA entend ainsi développer la convergence au sein de l'entreprise, en créant un environnement commun dédié à la modélisation de processus métier, au développement d'applications et au développement J2EE. A la différence d'autres solutions Java plus compliquées et basées sur la technique de "binding" (affichage d'un document XML dans une page Web), BEA XMLBeans permet aux programmeurs de garantir la fidélité des données


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XML brutes, tout en capitalisant sur les bénéfices et les niveaux de productivité liés à Java. Une version de présentation de BEA XMLBeans est disponible sous la forme d'un service hébergé et gratuit, téléchargeable à l'adresse suivante: http://dev2dev.bea.com/techtrack/detail.jsp?highlight=xmlbeans

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Cisco

Deux nouveaux systèmes de communication améliorant le concept du centre d'appels

Check Point Software Technologies, leader mondial de la sécurisation de l'Internet, introduit FireWall-1 GX v2.0. C'est la nouvelle version de la solution de sécurisation pour les fournisseurs de communication mobile. FireWall-1 GX v2.0 soutient le protocole GPRS et permet aux entreprises de télécommunications mobiles de fournir une sécurisation à mailles fines pour les communications de mobile à mobile et contre les intrusions dans les réseaux. FireWall-1 GX a été introduit l'année passée et est devenu entre temps la solution de sécurisation la plus utilisée par les entreprises de télécommunications mobiles. Les nouvelles possibilités de la nouvelle version de cette solution sont : - Soutien de GPRS Tunneling Protocol version 1 Release 1999 (GTP v1 Rel99) - offre aux fournisseurs la sécurisation Check Point pour les réseaux mobiles 3G. Celle-ci augmente la largeur de bande disponible et améliore la Qualité du Service ; - Inspection Intra-Tunnel permet aux entreprises de télécommunications mobiles de déterminer et d'appliquer une politique de sécurité basée sur les utilisateurs. Elle protège les communications de mobile à mobile ; - Protection contre les envois non désirés - protège les utilisateurs d'équipements mobiles (téléphones, PDA, laptops, etc.) des données indésirables envoyées pour augmenter les coûts de communication.

Cisco Systems a lancé deux nouveaux systèmes de communication qui modifient en profondeur le fonctionnement des centres d'appels. Les systèmes Cisco Internet Protocol Contact Center (IPCC) Enterprise Edition 5.0 et Express Edition intègrent encore plus les activités des centres d'appels dans l'infrastructure IT des entreprises. De ce fait, il est possible d'aider les clients par d'autres moyens que le téléphone et les collaborateurs du centre d'appels peuvent opérer depuis n'importe quel site. Cisco IPCC Enterprise Edition 5.0 a été conçu pour des centres d'appels de cinquante à plusieurs milliers d'utilisateurs et englobe le transfert intelligent des appels, l'intégration de l'informatique et de la téléphonie ainsi que la gestion multicanal des contacts. Les entreprises peuvent ainsi gérer leurs contacts clientèle via le média que le client préfère (site web, téléphone, courrier électronique ou chatbox) et aiguiller le client vers le collaborateur ad hoc, où qu'il se trouve. La flexibilité de l'utilisation téléphonique est offerte dans IPCC par les systèmes téléphoniques IP de Cisco. Pour les organisations de taille moyenne, Cisco a mis au point son Cisco IPCC Express Edition. Ce système est également basé sur la téléphonie IP et convient à un maximum de soixante-quinze utilisateurs. Il propose toutes les applications importantes dans le domaine de la gestion multicanal des centres d'appels, comme le traitement automatique du trafic e-mail ou l'intégration des contacts de site web.

www.checkpoint.com

www.cisco.be

Check Point Software

Sécurité mobile accrue

Xerox

Rapidité et qualité Avec le DocuColor 3535, Xerox lance le système multifonctions couleur milieu de gamme le plus rapide de sa catégorie. Fiable, ce copieur-imprimante à forte productivité est vendu à un prix avantageux et utilise le nouveau toner chimique issu de la recherche de Xerox. Le DocuColor 3535 utilise le toner novateur à agrégation d’émulsion (EA) de Xerox et bénéficie des technologies éprouvées des moteurs d’impression qui ont fait le succès des DocuColor 12 et des DocuColor 2000 de Xerox. Les progrès réalisés sur le plan de la fiabilité, des coûts de fonctionnement et de la qualité d’image, progrès qui profitent au DocuColor 3535, reposent en grande partie sur l’utilisation de ce toner. Mise au point au Centre canadien de recherche de Xerox, cette forme ultra lisse d’encre sèche est produite chimiquement sous forme de particules uniformes, et non par concassage. Ce type de toner permet de mieux contrôler et d’améliorer la qualité des images, des traits, des textes. Les gains de fiabilité réalisés grâce à ce toner permettent de réduire les coûts de fonctionnement: moins de 9 eurocents par page couleur et moins de 1,15 eurocents par page monochrome. Il est de surcroît plus respectueux de l’environnement que les toners organiques. Le DocuColor 3535, qui imprime et copie à une vitesse de 35 pages couleur ou monochrome par minute, est à ce jour l’appareil le plus rapide à utiliser ce toner. Il a un temps de préchauffage très court et sort la première page en moins de 7 secondes. Le DocuColor 3535 se positionne sur le segment de marché des systèmes multifonctions couleur dont la croissance annuelle a été estimée à 13% entre 2002 et 2006 par la firme d’études de marché Gartner Dataquest . Sa panoplie de fonctions évoluées, ses outils de gestion de la couleur faciles à utiliser et ses possibilités de numérisation réseau de documents couleur à des fins de gestion documentaire sont autant d’atouts qui parlent en sa faveur. Le DocuColor 3535 est doté d’origine d’un contrôleur réseau Fiery de la société Electronics for Imaging. Le contrôleur offre des outils de gestion de la couleur de pointe, de même qu’un ensemble complet de technologies développées par EFI en vue d’améliorer la qualité et la productivité. Il repose sur un processeur Mobile Pentium III cadencé à 850 Mégahertz, fonctionne sous Linux et supporte Adobe PostScript Level3. Disponibilité: Le DocuColor 3535 est disponible au prix de vente de 29.500 Euro HTVA. www.xerox.com paperJam 04.2003

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D-Link

Un adaptateur intelligent et compact

EMC

Bytes en stock avec Symmetrix EMC, leader mondial dans le domaine des réseaux de stockage de l'information, a lancé la gamme de systèmes de stockage Symmetrix DMX. Les possibilités de croissance, les performances, la disponibilité, la souplesse et le prix abordable de la gamme Symmetrix DMX en font les nouveaux systèmes de stockage les plus importants jamais présentés depuis plus de dix ans. L'architecture Symmetrix DMX est prête à supporter les environnements informatiques de plus en plus complexes au cours des dix prochaines années et à en abaisser le coût opérationnel. La nouvelle structure du Symmetrix DMX garantit les performances les plus élevées, que la charge soit normale ou maximale. Par rapport au système concurrent le plus rapide sur le marché, le système Symmetrix DMX va deux fois plus vite dans les environnements IT transactionnels et même trois fois plus vite dans les environnements de support de décision. La nouvelle gamme se compose de trois modèles: le DMX800, le DMX1000 et le DMX2000. Le Symmetrix DMX800 est le premier système de stockage high-end à pouvoir être monté dans un rack et ne nécessitant pas une utilisation dans des centres de données dotés de planchers flottants. Ce système modulaire affiche une capacité de stockage de 17,5 téra-octets et une mémoire tampon pouvant aller jusqu'à 32 giga-octets (cache). Le DMX1000 à une porte offre une capacité de stockage de 21 téra-octets, une mémoire cache de 64 giga-octets et un maximum de 48 connexions FC. Le DMX2000 (photo), à deux portes double, les valeurs du DMX1000. Tous les systèmes Symmetrix DMX sont disponibles dès à présent. Le support des connexions FICON avec de gros ordinateurs est prévu pour le troisième trimestre. Les prix varient entre 409.000 et 2,5 millions de dollars US selon la configuration. www.emc2.be et emc.com EMC Belux

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D-Link, fournisseur en solutions de réseaux innovantes, lance sur le marché un nouvel adaptateur Bluetooth USB intelligent et extrêmement compact. Cet adaptateur DBT120 constitue le produit sans fil le plus récent proposé par cette société; il permet une communication sans fil efficace entre les différents appareils Bluetooth, tels que les téléphones mobiles et les assistants personnels numériques. Grâce à l'adaptateur DBT-120, l'ordinateur peut communiquer sans problème avec des produits Bluetooth comme les assistants personnels numériques, imprimantes et téléphones mobiles. L'encryptage 128 bits intégré garantit une communication sécurisée. Le port USB permet d'utiliser l'adaptateur DBT-120 aussi bien pour des ordinateurs portables que pour des ordinateurs fixes. "Le nouvel adaptateur Bluetooth, qui est très convivial, n'est pas plus grand que la moitié d'un doigt. Les utilisateurs peuvent connecter facilement leurs appareils Bluetooth à leur ordinateur, sans devoir se battre avec des câbles", précise Marcel Visser, directeur général de D-Link Benelux. Quelques caractéristiques de l'adaptateur DBT-120: USB 1.1; conception compacte et pratique; encryptage 128 bits; Plug and Play; supporte Windows XP, 2000, ME et 98.

kage d'intégrer complètement leurs applications avec les commutateurs de la gamme MDS9000 de Cisco pour réseaux de stockage. Grâce à ce programme, ils peuvent aussi simuler des configurations et mieux les documenter. En outre, ils ont accès aux labos de développement et aux conseillers des partenaires Cisco. Par le biais du programme des API, les fabricants de logiciels ont accès aux MIB de Cisco, les bases de données contenant des informations de gestion sur les éléments de réseau. Cisco a publié 80 MIB sur sa gamme MDS9000. Cela permet de détecter automatiquement les structures de réseau ou d'en gérer la configuration (même pour des VSAN ou segments virtuels d'un réseau de stockage). Cisco va également supporter la Storage Management Initiative (SMI) de la SNIA, initiative censée simplifier la gestion des réseaux de stockage hétérogènes. De plus, Cisco travaille à une interface CIM/WEBM pour la série MDS9000. Elle devrait être prête au second semestre de cette année. Grâce à CIM/WEBM (Common Information Model/ Web-Based Enterprise Management), les entreprises peuvent gérer toute leur infrastructure informatique de manière uniforme. www.cisco.be et cisco.com

D-Link

Baisse des prix des commutateurs gérés

www.dlink-benelux.com

Cisco

Nouveaux API pour les commutateurs de stockage de la gamme MDS Cisco Systems annonce également un programme de développement qui permet aux fabricants de logiciels de stoc-

D-Link annonce par ailleurs une baisse jusqu'à 30% les prix de ses commutateurs gérés. Cette baisse souligne l'ambition de prendre la direction du marché en ce qui concerne le segment des commutateurs gérés milieu-fin. La réduction s'applique pour toute la série de commutateurs


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gigabit et gérés de D-Link. Elle est également combinée à un service de remplacement rapide s'échelonnant sur 24 heures. En se basant sur les souhaits et les exigences des entreprises, la série de produits a connu des extensions et des élargissements. En 2003, D-Link porte toute son attention sur les produits sans fil, les commutateurs gérés, les accès à largeur de bande et les solutions en matière de sécurité. Cette année, D-Link introduit quelques nouveaux commutateurs gérés sur lesquels s'applique également la réduction des prix en question. - DES-3226: Commutateur double de couche, 24 ports, 10/100 Mbps avec contrôle de largeur de bande et option Gigabit, VLAN, SNMP, RMON et Qualité de Service; - DES-3326S : Commutateur de couche à 3 acheminements, empilable, 24 ports, 10/100 Mbps avec contrôle de largeur de bande et option Gigabit, VLAN, SNMP, RMON et Qualité de Service. Empilables jusqu'à 6 unités; - DES-3250TG : Nouveau commutateur double de couche, 48 ports 10/100Mbps avec 2 ports combinés Gigabit Ethernet/Mini GBIC. VLAN, SNMP, RMON et Qualité de Service; - DES-3224TG : Nouveau commutateur de couche en cuivre, 2 Gigabit, 24 ports, 10/100/1000 Mbps. VLAN, SNMP, RMON et Qualité de Service. Acheminement sur vitesses Gigabit pour des solutions exigeant la largeur de bande. www.dlink-benelux.com

Hitachi Data Systems

Des solutions intégrées de sauvegarde de données Hitachi Data Systems et Oracle Corporation élargissent leur collaboration existante en

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matière de technologie, de service & support et de marketing & ventes. Du fait de cette collaboration étendue, les entreprises renforcent l'intégration entre les systèmes Hitachi Freedom Storage et le logiciel de gestion de l'information d'Oracle. Les deux entreprises ont développé Hitachi DB Discovery for Oracle. Cette 'softwarelibrary' peut faire partie d'Oracle File Mapping avec laquelle les administrateurs de base de données peuvent identifier visuellement et demander de l'information sur la localisation des fichiers de données Oracle dans les systèmes Hitachi Freedom Storage. Une solution complète a été développée au sein du programme Backup Solution d'Oracle pour l'intégration de l'interface Oracle Recovery Manager avec la fonctionnalité de réplication Hitachi ShadowImage des systèmes Hitachi Freedom Storage. Cette solution diminue la complexité et le temps nécessaire au 'backup & recovery' on-line à un niveau de petabyte. Outre le développement de nouveaux produits et solutions, les deux entreprises augmentent aussi l'interopérabilité de leurs produits comme les systèmes Hitachi Freedom Storage et Oracle 9i Real Applications Clusters. L'offre de services conjointe permet de raccourcir les temps de réponse plus courts, de diminuer les coûts et d'augmenter la disponibilité et le contrôle. C'est entre autres possible avec Hitachi 'DB Validator', une technologie d'intégrité des données pour les systèmes Oracle Database qui empêche les données corrompues d'atteindre le système-disque SAN. Dans ce cas, les administrateurs de la base de données et du stockage sont directement prévenus.

Intel

L'Internet sans fil pour les processeurs des mobiles Intel Corporation vient d'introduire sur le marché un nouveau processeur sans-fil exploitant la technologie avancée "wirelessInternet-on-a chip": ce microprocesseur hautement intégré est le premier à combiner les composants clés des mobiles et des ordinateurs de poche dans un seul composant en silicium, proposant de nouvelles fonctionnalités, une plus longue durée de vie des batteries et des applications grand public innovantes. Ce premier processeur "tout en un" pour les téléphones mobiles, du nom de code PXA800F intègre un processeur hautes performances et basse consommation tournant à 312 MHz, basé sur la technologie Intel Xscale, avec 4 mégaoctets de mémoire Flash et 512 kilooctets de SRAM. Il inclut, en outre, un processeur de signal 104 MHz exploitant l'architecture MicroSignal, intégrant 512 ko de mémoire Flash et 64 ko de SRAM. Intel a collaboré avec des leaders de l'industrie de la communication, tels que TTPCom Ltd., Esmertec, Elektrobit, ADI, RF Micro Devices, Inc., Dialog et Jamdat, pour proposer un système de communication complet supportant le processeur mobile Intel PXA800F. Disponibilité: actuellement sous échantillon, les volumes de production étant prévus pour le troisième trimestre 2003. Les produits utilisant les nouveaux processeurs, eux, seront disponibles en fin d'année ou au début de l'année prochaine. Le processeur mobile Intel PXA800F est commercialisé à un prix de détail suggéré de 35 dollars US en quantités de 10.000 unités. www.intel.com/info/gprs

http://global.hitachi.com

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Juniper Networks

Vers une interopérabilité et une rationalisation effectives

Lexmark

Une nouvelle imprimantes toujours plus polyvalente Lexmark International annonce le lancement de la X5150 All-inOne (AIO), un produit révolutionnaire offrant l’impression en qualité photo, le scanning et la copie. Compatible Windows et Mac, la X5150 est dotée de fonctions d’impression, de lecture optique et de copie de haute qualité, mais aussi de nombreuses fonctionnalités destinées à faciliter son utilisation et à maximiser la productivité, sans oublier de puissants outils logiciels aptes à potentialiser la créativité de l’utilisateur. La Lexmark X5150 est dotée d’une vaste palette de fonctionnalités destinées à faciliter son utilisation.La technologie de détection de support PrecisionSense™ détermine automatiquement le type de papier présent dans le tiroir et règle le pilote d’imprimante de manière à optimiser la production. Grâce à son panneau de commande intuitif et à sa simplicité de configuration, la Lexmark X5150 permet de réaliser aisément des impressions de haute qualité. Cette imprimante est dotée de la technologie à jet d’encre qui a propulsé Lexmark au faîte du marché de l’imagerie grand public. Avec sa résolution de 4800 x 1200 points par pouce (dpi) en noir et en couleur sur papier photo, papier jet d’encre et transparents, et de 3600 x 600 dpi sur papier ordinaire, la Lexmark X5150 offre aux utilisateurs privés et professionnels une précision exceptionnelle dans le rendu des photos et des textes. La X5150 simplifie considérablement la production de photos sublimes : Logiciel intégré d’édition de photos – offre diverses possibilités d’édition d’images, comme le détourage, le redimensionnement ou la manipulation des couleurs, et élimine l’effet "yeux rouges", sans l’appoint d’aucun autre logiciel. Des logiciels intégrés augmentent encore la fonctionnalité de la Lexmark X5150 et améliorent son efficacité pour les travailleurs à domicile L’utilisateur peut également éditer, stocker, envoyer et recevoir des documents par télécopie grâce au modem fax de son ordinateur. Il lui suffit pour cela de lancer la fonction "Scan-to-Fax", qui active le logiciel de télécopie et scanne le fichier, puis de former le numéro du destinataire pour envoyer le document. Disponibilité: Le centre d’impression Lexmark X5150 All-in-One est proposé à un prix public conseillé de 279 Euro TVAC. Garantie : 1 an on-site. www.lexmark.be

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Juniper Networks a annoncé un nouveau programme de coopération mondial qui permettra aux clients d'utiliser de nouvelles solutions de réseau rapides et rentables. Le programme de coopération identifie les partenaires de grande valeur pouvant fournir des solutions intégrées sur base des produits Juniper Networks. Le nouveau programme Juniper Networks Global Alliance contient aussi bien des éléments du programme de partenariat existant de Juniper Networks que ceux du programme de partenariat Unisphere Networks, récemment repris. Le programme Juniper Networks Global Alliance est constitué de différentes alliances : l'OSS Alliance, l'Infrastructure Alliance et la Content Delivery Alliance. L'OSS Alliance est implémentée en premier. Le programme de collaboration offre différents avantages aux partenaires sélectionnés, dont l'accès à des extensions logicielles dans une phase précoce, la participation à des programmes beta et des tests d'interopérabilité. Le programme permet, en outre, aux partenaires de profiter à court terme de la technologie de routeur ouverte et basée sur standards de Juniper Networks. Les membres Premium sont entre autres Arbor Networks, Dorado Software, InfoVista, Micromuse et Orchestream. www.juniper.net

Lexmark

L'imprimante intelligente Lexmark International lance la X5190pro, un appareil All-inOne (AIO) intelligent offrant la couleur pour l’impression, la lecture optique et la copie. Capable d’une vitesse d’impression de 19 pages par minute en monochrome et de 14 ppm en couleur, il répond amplement aux besoins de n’importe quelle PME. Des

capteurs optiques détectent le type de papier utilisé (papier ordinaire ou transparents, par exemple) et le paramétrage se fait alors automatiquement. La X5190pro réunit en fait deux grandes priorités de Lexmark : améliorer la qualité et les performances de la technologie du jet d’encre, et rendre ses machines All-inOne (AIO) plus durables, plus compactes, plus pratiques et plus faciles à manier. Avec sa vitesse d’impression de 19 pages par minute en monochrome (14 pages par minute en couleur), elle garantit une qualité d’impression professionnelle à des vitesses comparables à celles de machines plus coûteuses. La X5190pro possède un panneau de commande offrant les principales fonctions de copie, y compris la répétition d’image, l’assemblage, la réduction et l’agrandissement. Le logiciel d’OCR compris dans l’imprimante permet à l’utilisateur de scanner des documents et de les intégrer directement dans une application de traitement de texte. Le logiciel de télécopie compatible Windows permet d’envoyer, via le modem du PC, des documents scannés. En outre, le logiciel Photo Editor de Lexmark permet à l’utilisateur de tirer la quintessence des fonctionnalités d’impression et de lecture optique couleur haute définition de la X5190pro. Disponibilité: La Lexmark X5190pro sera disponible à partir de début mars et sera vendue à un prix public conseillé de 329 Euro. www.lexmark.be

Siemens

Xelibri: une nouvelle ère dans la téléphonie mobile

Désireuse de redynamiser le marché de la téléphonie mobile dans un marché proche de


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l'asphyxie, Siemens a créé une nouvelle collection de GSM qui se caractérise par des formes radicalement différentes, un design branché et des fonctionnalités simples. Considérés comme de véritables accessoires de mode, les produits Xelibri ne seront pas commercialisés par les canaux de distribution traditionnels, mais essentiellement par les grandes surfaces et les boutiques de mode. Deux collections seront proposées chaque année. Ces nouveaux modèles seront disponibles dès le mois d’avril 2003 au Luxembourg, en France et en Allemagne, mais il faudra attendre septembre pour la Belgique. "Les téléphones mobiles sont clairement devenus des accessoires de mode, au même titre que les montres, les sacs et les chaussures. Rien n’empêche dès lors le consommateur d’en posséder plusieurs et de les porter en fonction de son humeur, de l’occasion ou de sa tenue vestimentaire " explique George Appling, Président de Xelibri. Chaque collection Xelibri comportera quatre modèles. Comme tout accessoire de mode qui se respecte, il fera l’objet d’une collection printemps/été et automne/hiver, sera proposé en série limitée et aura un cycle de vie de douze mois, ce qui est sensiblement moins que les téléphones mobiles actuels. www.siemens.lu

Trend Micro

Prévention… et guérison

Trend Micro, leader sur le marché des services et logiciels de sécurisation du contenu et de l'antivirus de réseau, introduit de nouvelles versions de son logiciel de sécurité pour les serveurs de réseau et les systèmes-clients, avec l'emploi de nouvelles techno-

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logies pour la prévention de virus et autres codes nuisibles. Ceci se fait sur la base de composants qui maîtrisent les attaques, ainsi que d'une nouvelle technologie de réparation automatique, qui permettent de minimiser le downtime et maintenir la productivité des réseaux d'entreprise. Les nouvelles versions d'OfficeScan Corporate Edition 5.5 pour systèmes desktop et mobiles ainsi que ServerProtect 5.5 pour serveurs Windows font partie d'une large série de produits avec lesquels les administrateurs IT peuvent développer une politique spécifique aux intrusions, grâce à une automatisation des processus de nettoyage des codes nuisibles et la réparation des dégâts au réseau et des trous de sécurisation causés par une intrusion. Par ailleurs, avec Trend Micro Control Manager 2.5, les administrateurs de sécurisation peuvent utiliser, mettre à jour et gérer un nombre important de services et produits Trend Micro, depuis une seule console intégrée et basée sur le web. Disponibilité: l'Office Scan (Corporate Edition, pour plus de 25 utilisateurs) est proposé à 599,98 Euro, le Server Protect (plus de 25 utilisateurs) est à 671,80 Euro. Pour plus de 25 users, Trend Micro travaille avec un canal certifié de distribution. www.trendmicro.co.uk

Macromedia

Des nouveautés pour les développements Internet L'année 2003 démarre fort pour Macromedia, spécialiste des applications d'aide au développement de sites et applications Internet pluri-média. Trois grandes nouveautés ont ainsi été annoncées début février, avec, pour commencer, la sortie du studio Macromedia MX Plus, une édition spéciale de la suite intégrée d'outils qui a déjà séduit 350.000 utilisateurs depuis juin 2002. Cette édition spéciale comprend désormais FreeHand MX, Macromedia Contribute (mise à jour simplifiée de contenus HTML, voir paperJam 01.2003 page 050) et le Kit de Ressources Macromedia DevNet Edition spéciale (outils pour faciliter la création d'application web), au même prix. FreeHand MX est l'une des nouveautés de ce début d'année. Il s'agit d'une solution de publication multiformats permettant de conceptualiser et concevoir des graphiques riches pour l'édition papier, Internet et les projets Macromedia Flash. Le produit intègre l'interface optimisée du studio Macromedia MX, de nouveaux outils et panneaux de productivité, une performance améliorée sur Mac OS X et une intégration améliorée avec Macromedia Flash MX. Il permet d'optimiser leur flux de production et de passer facilement de la conception à la production, au sein d'un même document dans un environnement multi-page. Dans le même temps, un nouveau service d'abonnement logiciel est proposé, sous l'appellation Macromedia DevNet, permettant aux développeurs et aux entreprises d'accéder facilement aux technologies et aux ressources dont ils ont besoin. Macromedia DevNet propose un abonnement d'un an à un ensemble complet d'outils, de serveurs, d'extensions, de composants et autres ressources. D'importantes sociétés, dont Ogilvy, Molecular ou Werner Enterprise, font partie des premiers abonnés à DevNet. Ce service d'abonnement permet aux entreprises de prédire plus facilement les coûts liés à l'équipement de leurs développeurs en technologies et en ressources nécessaires. Est également disponible un portail personnalisé permettant de réduire les tâches administratives et de gérer les licences logicielles. Abonnement à partir de 339 Euro pour la version DevNet Essentiel (souscription annuelle aux seuls kits de Ressources DevNet trimestriels) jusqu'à 1.689 Euro pour la formule DevNet Professionnel (avec llicences mono-utilisateurs). Disponibilités: Les applications Macromedia sont disponibles directement sur www.macromedia.com/fr/store. Le studio Macromedia MX Plus est proposé au prix de 999 Euro; Macromedia FreeHand MX est indiqué au prix de 449 Euro, les mises à jour depuis FreeHand 9.x et 10.x étant vendues à 169 Euro, respectivement 115 Euro. A noter que des versions traduites en français, en allemand, en japonais, en chinois traditionnel et simplifié, en coréen, en suédois, en espagnol et en italien, sont annoncées dans un proche avenir, tout comme des licences éducation et en volume. www.macromedia.com

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Dans votre situation professionnelle, ce qui vous apporte le plus de satisfaction c’est… Sondage Monster – paperJam, commenté par… 32% 22% 16% 15% 14%

Vous n'êtes pas satisfait L'intérêt de vos missions Votre rémunération La bonne entente avec vos collègues Un emploi du temps flexible

Nombre total de réponses: 177 Ce sondage a été réalisé au mois de février sur le site www.monster.lu M. Gilbert Renel: "Au Luxembourg, certaines personnes ont un problème avec les salaires." Première réaction de M. Renel au résultat du sondage : "Tout d'abord, il faut dire qu'il y a 68% des personnes qui semblent satisfaites de leur travail et donc, indirectement, de leur entreprise. Ce pourcentage élevé résulte certainement de l’évolution en matière de gestion du Capital Humain, de l’importance qui lui est accordée et donc de la fidélisation des employés. D’ailleurs, le bon score obtenu par ‘la flexibilité du temps de travail’ laisse supposer que les entreprises font preuve de plus de souplesse avec leurs employés et qu’elles leurs accordent une plus grande autonomie dans la gestion de leurs horaires de travail. En revanche, le score peu élevé obtenu par ‘la bonne entente avec vos collègues’ est surprenant. En effet, une ambiance de travail positive est essentielle, car elle influence directement la qualité et la quantité de travail". Mais un tiers des personnes insatisfaites, n'est-ce pas beaucoup? "Même s’il apparaît élevé, il reste tout à fait acceptable par rapport à certaines enquêtes internationales. De plus, une partie des sondés

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représente probablement des personnes qui recherchent un nouvel emploi, ce qui biaise quelque peu l’enquête". Et la rémunération ? "A l’heure actuelle, et ce contrairement à la tendance d’il y a 1-2 ans, les employés privilégient plutôt la stabilité de leur emploi que la rémunération. Il faut cependant rester attentif et s’assurer que des éléments tels que la culture d’entreprise soient et restent des facteurs de motivation plus importants que la rémunération. Il aurait été intéressant de recueillir la réaction des sondés sur ces deux points : sécurité de l’emploi et culture d’entreprise". M. Renel est Associé, en charge de la ligne de services Human Capital Advisory Services chez Deloitte & Touche Luxembourg. Âgé de 43 ans, il est diplômé en Marketing et en Recherche Opérationnelle.

Prochains sondages en ligne: Du 3 au 17 mars: Pensez-vous que les femmes aient la même place dans l’entreprise que les hommes? Du 17 au 31 mars: Sortez-vous souvent avec vos collègues?



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Vous organisez une conférence, une formation, un événement? Envoyez nous un résumé de la manifestation, le lieu de son déroulement, le public cible et les conditions d’inscription: par e-mail à press@paperjam.lu ou par courrier: paperJam People BP 728 L-2017 Luxembourg

FORMATIONS SEMINAIRES

BUREAUTIQUE FORMATIONS INFORMATIQUES WINDOWS NT 4.0 & 2000 Dates: à partir du 17/03 Public: En fonction des formations Contenu: Implémentation de MSW2000 Professionnel et Serveur (du 17 au 21/03); Implémentation et administration des services d'annuaire MSW2000 (du 24 au 28/03 et du 14 au 18/04); Windows NT 4.0 vers 2000: actualisation des compétences du support technique (du 31/03 au 04/04); Formation sur la sécurité Microsoft et Workshop (24/03); Introduction à la sécurité (du 25 au 28/03); Conception d'une infrastructure pour services d'annuaire MSW2000 (du 01 au 03/04); Conception d'un réseau sécurisé (du 07 au 09/04); Prise en charge d'une infrastructure réseau avec MSW2000 (du 07 au 11/04); Conception d'une infrastructure de Services Réseau Windows 2000 (du 22 au 25/04); Administration de base de Microsoft Windows 2000 (du 28 au 30/04). Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: De 320 à 1.600 Euro MS-OFFICE Dates: à partir du 19/03 Public: tout public Contenu: Formations Access débutant (01, 03/04), intermédiaires (22, 24/04); confirmés (28, 30/04); Excel débutants (02, 04/04), intermédiaires (19, 21/03 et 23, 25/04); PowerPoint débutant (29/04), intermédiaire (21/03); Word débutant (12, 14/03), intermédiaire (21/03); Word débutant (12, 14/03), Word intermédiaire (19, 21/03); MS-Project Introduction (26, 28/03) Organisation: PHM Software Training Center; 46 02 02; www.phm.be Lieu: PHM, 24 rue Jean L'Aveugle - L-1148 Luxembourg Inscription: de 200 à 500 Euro selon formations FORMATIONS INFORMATIQUES MICROSOFT.NET & XP Dates: à partir du 31/03 Public: En fonction des formations Contenu: Implémentation et support technique de Microsoft Windows XP Professionnel (du 31/03 au 04/04); Windows NT 4.0 vers Windows.NET: actualisation des compétences de support technique (du 07/04 au 11/04); Migration de Windows NT 4.0 vers Windows.NET: Services d'annuaire (du 14 au 16/04); Conception d'une infrastructure pour les services d'annuaire Windows.NET (du 28 au 30/03)Organisation: Telindus; 53 28

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201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: De 960 à 1.600 Euro

COMPTABILITE ET FINANCES FORMATIONS "FINANCE" Dates: à partir du 17/03 Public: en fonction de la formation Contenu: Bâle II et gestion des risques bancaires: risques crédits (du 17 au 19/03); Consolidation des comptes (du 19 au 21/03); UCITS III: impacts et opportunités (25/03); Acquérir les principes de base du contrôle de gestion bancaire (27/03); Formation avancée sur les restrictions d'investissement en matière d'OPC (31/03); Généralités en matière de TVA (0304/04). Organisation: Deloitte & Touche Development Centre, 451 452 556 (Stéphanie Soares) developmentcentre@deloitte.lu; www.deloitte.lu Lieu: Communiqué cinq jours ouvrables avant le début de la formation. Inscription: de 380 à 1.570 Euro FORMATIONS TECHNIQUES "FINANCE" Dates: à partir du 18/03 Public: Selon formation. Contenu: - Aspects pratiques de la mise en œuvre de la Circulaire CSSF 2000/8 (18/03); Printemps fiscal 2003: revue annuelle (20/03); Normes IAS applicables aux OPC (20/03); TVA du secteur financier (21/03); Marketing et Private Banking (21/03); Principes fondamentaux de TVA (01/04); Gestion et quantification des risques opérationnels et financiers (02/04); Administration de Hedge Funds (03/04); Gestion de Hedge Funds (08/04); Nouvel accord de Bâle: vue d'ensemble et implications pratiques (10/04); Comptes consolidés (17/04). Organisation: PwC Academy, 49 48 48-40 40/40 41; www.pwcacademy.lu Lieu: PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 400 route d'Esch; L-1471 Luxembourg. Inscription: de 320 à 650 Euro ECONOMIE ET FINANCES Dates: à partir du 19/03 Public: en fonction du thème du séminaire Contenu: Les pensions complémentaires, 1e session (19-20/03); La banque pour non-banquiers, 1e session (31/03-01/04); Décoder la presse économique et financière (02/04); le prix de revient et le budget dans l'entreprise, 1e session (29/04); L'environnement économique et financier de l'entreprise (30/04). Organisation: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu Lieu: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255 Luxembourg Inscription: 125 et 250 Euro

FINANCIAL SERVICES TRAINING COURSES Dates: à partir du 20/03 Public: en fonction du thème du séminaire Contenu: Fund accounding I (20-21/03); Securitie clearing, settlement & custody (26-27/03); Opérationnal risk management in financial services (24/04); New basel accord (25/04); Corporate actions (29/04); Cash processing & management (30/04) Organisation: fast/IFBL, Robert Bast, 46 50 16, bast@ifbl.lu Lieu: fast, 34 avenue Victor Hugo, L-1750 Luxembourg Inscription: 200 et 400 Euro LES AIDES FISCALES AUX ENTREPRISES Dates: 31/03 (session I) Public: dirigeants de PME/PMI, comptables, responsables financiers. Contenu: La bonification d’impôt pour investissement; la bonification d’impôt pour chômage; la bonification d’impôt pour formation continue; l’amortissement dégressif; l’amortissement spécial pour les investissements en vue de la protection de l’environnement, l’utilisation rationnelle d’énergies renouvelables ,l’aménagement de postes de travail pour personnes handicapées; le degrèvement fiscal pour productions innovatrice; les provisions pour cessation d’entreprise; imputation de l’impôt sur la fortune et de l’impôt sur le revenu des collectivités; loi RAU/Capital risque. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, LuxembourgKirchberg Inscription: 140 Euro LA DÉCLARATION DE TVA DU COMMERÇANT Dates: 01/04 (session I) Public: Responsables d’une entreprise commerciale, comptables. Contenu: Aperçu des dispositions luxembourgeoises: établissement de la taxe; opérations imposables; fait générateur - exigibilité – débiteur; assiette de la taxe; taux de la taxe; exonérations; déductions; recouvrement de la taxe par le trésor; moyens de preuve, mesures de contrôle, procédures et voies de recours; sanctions; prescription; droits d’exécution et garanties de recouvrement, poursuites et instances. Cas pratiques traitant entre autres des questions suivantes: création, cession ou cessation d’un commerce; location, acquisition ou construction d’un local; opérations courantes et régularisations; exportations et opérations intracommunautaires. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, LuxembourgKirchberg Inscription: 140 Euro COMPTABILITÉ ANALYTIQUE: SAVOIR ANALYSER ET CONTRÔLER LES COÛTS Dates: 24/04 et 25/04 Public: Responsables comptables, gestionnaires de produits ou d'unités de production. Contenu: Caractéristiques des coûts et démarche générale du calcul d'un coût de revient; les coûts complets et la méthode des centres d'analyse; les coûts variables et le seuil de rentabilité;

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les coûts directs mixtes et la prise des décisions; autres méthodes. Organisation: Chambre de Commerce; 42 39 39220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro.

(04/04). Organisation: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu Lieu: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255 Luxembourg Inscription 80 et 250 Euro

TECHNIQUES DE BASE DE L'ANALYSE FINANCIÈRE Dates: 24/04 et 25/04 Public: Dirigeants d'entreprise, cadres financiers et comptables de PME/PMI. Contenu: Rappels de comptabilité; Examen des comptes annuels; bilan fonctionnel; le fonds de roulement; les soldes intermédiaires de gestion; les ratios; tableaux de bord; cas pratiques traités en groupes de travail Organisation: Chambre de Commerce; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro.

COMMUNICATION ET PUBLICITÉ Dates: 18/03 Public: Chefs d'entreprise, cadres responsables et toute autre personne intéressée aux volets promotion et publicitaire de l'entreprise Contenu: Information précises et concises sur les médias luxembourgeois ainsi que des indications sur la planification de la communication d'une PME/PMI: théorie et pratique avec élaboration de stratégies de communication greffées sur un cas précis. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 125 Euro

DIVERS DER RICHTIGE UMGANG MIT BESCHWERDEN UND REKLAMATIONEN Dates: 17/03 et 18/03 (Termin I) Public: Verkaufssachbearbeiter, sowie alle Mitarbeiter die mit Reklamationen befasst sein können. Contenu: Ein Seminar für den aufgeschlossenen, aktiven Mitarbeiter, der auch an die Interessen des Unternehmens denkt und der erkannt hat, daß man aufgrund von Reklamationen keine Kunden mehr zu verlieren braucht. Richtige Reklamationserledigung ist ein unbezahlbarer Service, deren Nutzen man erst erkennt, wenn die Zahl der zufriedenen Kunden steigt; jeder Seminarteilnehmer hat die Möglichkeit, auch seine individuellen betrieblichen Fälle vorzutragen und zu diskutieren; auf Wunsch werden ihm exemplarische Behandlungswege aufgezeigt. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro DÉVELOPPEMENT PERSONNEL Dates: à partir du 17/03 Public: Tout public Contenu: Ce séminaire a pour but de se connaître soi-même , d'avoir confiance en soi, de savoir gérer ses émotions, de savoir communiquer, de savoir vendre, de se donner les moyens d'atteindre ses objectifs … Organisation: Ted Kutten, 12a rue d'Elvange, L-5495 Wintrange, 23 66 48 54, tekutten@pt.lu Lieu: Hôtel Parc Belle-Vue, Luxembourg-ville Inscription: 607 Euro TTC, 310 Euro pour les moins de 18 ans (réduction de 20% pour les personnes s'inscrivant à deux). DÉVELOPPEMENT PERSONNEL ET PROFESSIONNEL Dates: à partir du 17/03 Public: en fonction du thème du séminaire Contenu: Optimiser son style de management (1718/03); se connaître pour mieux communiquer (20-21/03); Stressmanagement und effiziente Stressbewältigung, 1. Session (21/03); la gestion positive de l'énergie des conflits, 1re session (27-28/03); avoir ou être une assistante efficace, 2e session (02-03/04); Zielgerichte Kommunikation Verhandlungstechniken (03-4/04); Selbstsicheres Auftreten

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FORMATION "LOI CADRE" FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE Dates: 18/03 (luxembourgeois avec documentation française); 25/03 (luxembourgeois avec documentation allemande); 01/04 (français); 22/04 (allemand) Public: toute personne concernée par la mise en œuvre de la FPC en entreprise Contenu: présentation du contenu de la Loi du 22 juin 1999; utilisation de cette loi en tant qu'outil stratégique et d'aide à la professionnalisation des pratiques de formation dans l'entreprise; apprentissage de saisie des formulaires de demande d'approbation, rapport annuel et bilan de formation. Organisation: INFPC; 46 96 12-1; www.infpc.lu Lieu: INFPC, 38 rue de l'Avenir - L-1147 Luxembourg Inscription: 100 Euro DE LA NORME ISO 9000 - 2000, AUX TECHNIQUES DE L'AUDIT Dates: du 19/03 au 02/04 (sur 5 jours) Public: Personnes concernées par la mise en place d'un système qualité basé sur la norme ISO 9000 : 2000, par les audits qualité; professionnels ayant une fonction Qualité ou ayant à déployer la fonction Qualité au sein de leur service/entreprise Contenu: Maîtriser les exigences de la norme ISO 9001:2000 (Systèmes de management de la qualité); acquérir les techniques de l'audit : élaborer un programme d'audit, réaliser et conduire un audit, rédiger un rapport d'audit. Organisation: Sitec, 42 59 91 350 (Gaëlle Belenchia) sitec@sitec.lu Lieu: CRP Henri Tudor, Esch-sur-Alzette Inscription: 1.200 Euro TTC CONTRÔLEZ ET LIMITEZ LES COÛTS AU MAXIMUM GRÂCE À UNE POLITIQUE EFFICACE ET PERFORMANTE DE FACILITY MANAGEMENT SERVICES GÉNÉRAUX Dates: du 25/03 au 27/03 Public: dirigeants d'entreprise, responsables services généraux Contenu: Comment le contrôle des coûts et de la performance permettent de diminuer les frais généraux?; Optimisation de l'action des départements facilities et services généraux au sein d'une entreprise et de leur interaction avec les autres départements; rationalisation de l'occupation d'un parc immobilier tout en offrant des solutions mobilières flexibles; équilibre entre sous-traitance des activités de FM, qualité des prestations sous-traitées et coûts; étude des solutions informatiques; … Plus deux ateliers pratiques sur les mesures de la performance interne et externe et la mise en place d'un helpdesk pour le FM. Organisation: IIR, Institute for International Research. +32 (2) 77 60 425 ou www.iir.be Lieu: Hôtel Novotel, Luxembourg-Kirchberg


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Inscription: A partir de 1.100 Euro (conférences seules) jusqu'à 1.795 Euro (conférences + workshops) TECHNIQUES RELATIONNELLES ET CONNAISSANCES DE SOI Dates: 26/03 et 27/03 (Termin I) Public: Toute personne désireuse de se sensibiliser aux outils de la communication. Contenu: Les techniques de la communication et les situations professionnelles: la communication interpersonnelle: éléments fondamentaux, la communication non-verbale, les méthodes d’entretiens, la communication de groupe; La connaissance de soi: la perception des autres, son type de personnalité: forces, faiblesses; Le développement personnel: "devenir ce que nous sommes". Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu et Institut Commercial de Nancy – Ecole de management www.icn-nancy.com Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 350 Euro ACCUEILLIR ET RENSEIGNER UTILEMENT LES CLIENTS DE L'ENTREPRISE Dates: 27/03 et 28/03 Public: Secrétaires de direction, secrétaires, assistant(e)s. Contenu: La préparation de l'accueil; être à l'écoute des autres, sourire et être disponible sont importants dans l'accueil; communication verbale et non verbale; comment faire patienter le visiteur?; le filtrage des visiteurs; le visiteur mécontent: comment réagir efficacement?; la prise de congé. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, LuxembourgKirchberg Inscription: 230 Euro EFFECTIVE WRITTEN COMMUNICATION Dates: 23/04 Public: All staff Contenu: By the end of the course, delegates will be able to: define the qualities that make a written communication more effective; recognise the causes of poor communication; improve their choice of vocabulary; construct easier to understand sentences and paragraph their writing more effectively; write in a more positive, friendly and persuasive way. Organisation: fast/IFBL, Robert Bast, 46 50 16, bast@ifbl.lu Lieu: fast, 34 avenue Victor Hugo, L-1750 Luxembourg Inscription: 200 Euro 5S ET 5S BUREAUX Dates: Le 29/04 et le 15/05 Public: Toute personne occupant une fonction managériale dans l'entreprise. Contenu: Découvrir les principes de la méthode 5S, sa mise en œuvre, les gains potentiels pour l'entreprise ainsi que sa mise en place dans les bureaux. Organisation: Sitec, 42 59 91 350 (Gaëlle Belanchia) sitec@sitec.lu Lieu: CRP Henri Tudor, Esch-sur-Alzette. Inscription: 600 Euro TTC.

IT FORMATIONS SPIRAL Dates: à partir du 17/03 Public: en fonction des formations Contenu: Construire une politique de sécurité et les guides associés (17, 18/03); Service Desk (24, 25/03); Gérer un pro-

jet de système d'information (24 au 26/03); La modélisation et UML: introduction, usage et perspectives (27/03); Identifier et modéliser les processus logiciels (31/03); Sécurisation d'un système d'information en adéquation avec les enjeux et les besoins réels adaptés à la méthode EBIOS CC (01/04); Logiciel libre et sécurité (28/04); Organisation des services informatiques (29 et 30/04) Lieu: CRP Henri Tudor Technoport Schlassgoart à Esch-sur-Alzette Inscription: Entre 225 et 960 Euro (non-membres) et entre 170 et 720 Euro (membres). FORMATIONS INFORMATIQUES TÉLÉCOMS Dates: à partir du 17/03 Public: selon formation Contenu: Etat de l'Art de la Sécurité des Systèmes d'Information (17 et 18/03); Introduction à la sécurité informatique (19 et 20/03); VPN Firewall – 1/Management – I NG (du 31/03 au 01/04); Sécurité approfondie des systèmes d'information (du 28 au 29/04). Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: 937 et 1.125 Euro FORMATIONS INFORMATIQUES INTERNET Dates: à partir du 17/03 Public: selon formation Contenu: Macromédia Dreamweaver MX* (du 17/03 au 19/03). Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: 750 Euro FORMATIONS INFORMATIQUES LOTUS NOTES Dates: à partir du 17/03 Public: selon formation Contenu: Principes de Base de Domino Designer, Sécurité, Workflow dans les Applications Domino v.5 (du 17 au 21/03); Explorer les Nouvelles Fonctionnalités d'Administration de Lotus Domino 6 (24 et 25/03); Lotus Notes 5 : Utilisateurs (26/03); Implémentation d'une Infrastructure et Déploiement d'Applications v.5 (du 31/03 au 04/04) ; La puissance d'IBM/Lotus Notes Domino v.6 (le 22/04); Principes de base de Domino Designer 6 (du 22 au 25/04). Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: de 200 à 1.750 Euro FORMATIONS INFORMATIQUES CITRIX Dates: à partir du 17/03 Public: selon formation Contenu: Metaframe XP: technologies d'entreprise (17 et 18/03): MetaFrame XP Administration avancée (du 31/03 au 02/04); Administration de Citrix NFUSE Classic avec Enterprise Services pour Nfuse (03 et 04/04). Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines L-4244 Esch/Alzette Inscription: 1.300 Euro, 1.500 Euro et 1.300 Euro paperJam 04.2003

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FORMATIONS INFORMATIQUES LINUX Dates: à partir du 17/03 Public: selon formation Contenu: Mandrake: administration de postes clients (du 17 au 21/03); SUSE: Linux pour utilisateurs (26 et 27/03); Mandrake: administration de serveurs (du 31/03 au 03/04); Red Hat: administration de réseau et de la sécurité (du 01 au 04/04); SUSE: Linux Administration System (du 07 au 11/04) ; Linux essentiel (du 22 au 25/04)Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: de 760 à 1.900 Euro FORMATIONS INFORMATIQUES NOVELL Dates: à partir du 17/03 Public: En fonction des formations Contenu: Réseaux Netware 6: notions fondamentales (du 17 au 21/03); Netware 5.1: administration avancée (du 31/03 au 04/04); Mise à jours vers NetWare 6 (du 07 au 11/04); Gestion des postes de travail avec ZENworks 3.x (du 07 au 11/04).Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: 1.900 Euro par formation. NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET COMMUNICATION Dates: à partir du 18/03 Public: en fonction du thème du séminaire Contenu "Utilisateur développeur" Access (18 et 19/03); le suivi et la gestion de vos données avec Access (31/03 et 01/04); les calculs et les formatages conditionnels dans Excel (03/04); La signature électronique (24/04); "Développeur" Access (28 et 29/04). Organisation: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu Lieu: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255 Luxembourg Inscription: 125 et 250 Euro CYBERMARKETING Dates: 18 et 19/03 Public: Responsables marketing et commerciaux Contenu: accomplir pas à pas les six étapes menant à l’optimisation d'une présence sur le net: connaître l’environnement du projet; cibler ses futurs visiteurs; choisir le but, les objectifs et les services du site web; construire le site web; communiquer avec les cibles; changer ou comment évaluer et faire évoluer le site web. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu et Institut Commercial de Nancy – Ecole de management www.icn-nancy.com Lieu: Centre National de la Formation Professionnelle Continue (CNFPC), 22, rue Henri Koch, L-4354 Esch/Alzette Inscription: 230 Euro RECHERCHE D'INFORMATIONS SUR INTERNET Dates: 18 et 24/03 (Session I) Public: Toute personne souhaitant utiliser Internet pour la recherche d’information. Contenu: Présenter les principaux services d’Internet, leur usage et leur utilité pour la recherche d’information; identifier les outils appropriés à la recherche d’information en ligne; rechercher les informations de base en ligne. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu, en partenariat avec le GIE Formation continue de l'ingénieur et du cadre, Sitec Lieu: Technoport Schlassgoart, Salle A, 66 rue de Luxembourg, L-4002 Esch/Alzette Inscription: 100 Euro

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FORMATIONS INFORMATIQUES MICROSOFT LANGAGES & DEVELOPMENT Dates: à partir du 24/03 Public: En fonction des formations Contenu: Programmation de Microsoft .NET Network avec Virtual Basic .NET (du 24 au 28/03); - Développement d'Applications Web Microsoft ASP.NET à l'aide de Visual Studio .NET (du 24 au 28/03); - Création d'Applications pour le Web XML (du 24 au 28/03); Programmation en C# (du 31/03 au 04/04); - Echange et Transformation de Données avec XML et XSLT (du 31/03 au 04/04); Développement d'applications Microsoft .NET pour Windows (du 22 au 24/04); Développement de services Web avec Microsoft Visual Studio:NET (du 22 au 24/04). Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines - L-4244 Esch/Alzette Inscription: 1.600 Euro E-BUSINESS: ASPECTS JURIDIQUES Dates: 21/03 (Termin I) Public: Responsables commerciaux, marketing de PME/PMI, chargés de communication, chefs de projet Internet. Contenu: Présenter au participant un aperçu des principaux aspects juridiques liés à l’E-business: noms de domaine; propriété intellectuelle; architecture contractuelle du site; processus de formation du contrat; information à fournir; contenu du contrat; protection du consommateur; preuve du contrat et de son contenu; sur quelle signature électronique se fier ?; le paiement; quid si litige: loi ? tribunaux ?; protection des données; communication commerciale; TVA. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Centre de formation de la Chambre de Commerce, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 25 Euro FORMATIONS INFORMATIQUES MICROSOFT BACK OFFICE Dates: à partir du 24/03 Public: selon formation Contenu: Création d'Applications XML avec Microsoft SQL 2000 (du 24 au 26/03); Programmation d'une Base de Données SQL Server 2000 (du 24 au 28/03); Développement d'une Solution de vente aux Particuliers avec Microsoft (du 24 au 28/03); Requêtes Transact-SQL dans SQL Server 2000 (du 27 au 28/03); Déploiement et gestion de Microsoft ISA (Internet Security Acceleration) Serveur 2000. Organisation: Telindus; 53 28 201 (Marie-Christine Henry ou Fabienne François); www.formation.telindus.lu Lieu: Telindus, 2, rue des Mines L-4244 Esch/Alzette Inscription: de 640 à 1.600 Euro INTRANET: SERVICES ET IMPACTS POUR L'ENTREPRISE Dates: 24/04 Public: Dirigeants, responsables, décideurs, chefs de projet. Contenu: Se doter d'une définition du concept: avoir une vue globale de l'architecture de base , des services et fonctionnalités d'un Intranet; passer en revue les différents champs d'application d'un Intranet pour mieux en cerner le scope; identifier les différents gains que peut engendrer l'introduction d'un tel réseau: montrer dans quelle mesure un Intranet peut être un nouveau facteur de compétitivité pour l'entreprise; identifier les freins et obstacles inhérents à la mise en place d'un Intranet. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Technoport Schlassgoart, Salle A, 66 rue de Luxembourg, L-4002 Esch/Alzette Inscription: 50 Euro


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MANAGEMENT MANAGEMENT ET QUALITÉ Dates: à partir du 17/03 Public: en fonction du thème du séminaire Contenu: La gestion de projet de A à Z, 1e session (17 et 18/03); initiation au "supply chain management" (28/03); introduction à "Audit Command Language", ACL pour Windows, 1e session (01-02/04); la pratique de l'audit interne: un support à l'amélioration de la gestion des risques et de la performance de votre entreprise, 1e session (0304/04); L'audit système qualité (du 22 au 24/04); Les indicateurs de qualité et de performance (24/04). Organisation: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu Lieu: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L1255 Luxembourg Inscription: de125 à 375 Euro ANIMATION ET GESTION D'UNE FORCE DE VENTE Dates: 18 et 19/03 Public: Directeurs et responsables commerciaux ayant à manager des équipes commerciales Contenu: être capable d’animer et de gérer une équipe de vendeurs pour renforcer le succès commercial d’une entreprise; savoir concevoir un plan de vente; savoir organiser sa force de vente, sélectionner et former les vendeurs, définir leur statut; maîtriser les principales méthodes d’animation et de contrôle de leurs activités. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 225 Euro GESTION DES RESSOURCES HUMAINES ET FORMATION Dates: à partir du 20/03 Public: en fonction du thème du séminaire Contenu: La gestion de conflits (20 et 21/03); erecrutement (1e session, le 28/03) Organisation: Chambre des Employés Privés, 44 01 91-600; www.cepl.lu Lieu: Chambre des Employés Privés, 13 rue de Bragance - L-1255 Luxembourg Inscription: 250 et 125 Euro RICHTIGE MITARBEITERFÜHRUNG UND DELEGATION VON VERANTWORTUNG Dates: 20/03 et 21/03 (Termin I) Public: Geschäftsführer, Filialleiter, Abteilungsleiter, Personalchefs. Contenu: Zur Leistung motivieren - die zentrale Führungsaufgabe; Grundlagen der Motivation - Anregungen, Hinweise und Tips; Führungsverhalten und Konfliktbewältigung; Das Gespräch mit dem Mitarbeiter - das zentrale Führungsinstrument; Rollenverhalten und Statusdenken in der Gruppe; Gruppenstrukturen und ihr Einfluß auf das Unternehmensergebnis; Die Effektivität steigern durch Verantwortungsübertragung und Zielvereinbarung; Die häu-

figsten Fehler im Führungsprozess und bei der Verantwortungsübertragung; Tips und Hinweise zum besseren Führen; Praktische Übungen und Fallstudien. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES I – MODULE B: LA RÉGLEMENTATION D'ASPECTS SPÉCIFIQUES D'UNE RELATION DE TRAVAIL Dates: 20 et 25/03 Public: Dirigeants de PME,cadres dirigeants, chefs d'unité, DRH, responsable des ressources humaines, ... Contenu: acquérir les connaissances juridiques pratiques au sujet de la réglementation de la relation du travail; savoir analyser du point de vue légal une question d'embauche, de durée du travail, de repos hebdomadaire, de travail de nuit, de congé, de jour férié, de santé, de sécurité au travail. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro pour le Module B; 920 Euro pour le cycle complet (4 modules) BALANCED SCORECARD: STRATÉGIE D'ENTREPRISE EN OBJECTIFS OPÉRATIONNELS Dates: 21 et 28/03 Public: Dirigeants d'entreprise et directeurs opérationnels Contenu: familiariser le public avec la philosophie du tableau de bord prospectif; les inciter à questionner leur propre organisation et à élaborer un tableau de bord équilibré et prospectif; sur base d'un exemple concret, exposer la démarche en vue d'une implémentation d'un tableau de bord prospectif; mettre en évidence les facteurs clé de succès en vue d'une implémentation réussie Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro FORMATIONS COMPORTEMENTALES Dates: à partir du 24/03 Public: Selon formation. Contenu: Gestion du changement (24, 25/03); Coaching (27/03). Organisation: PwC Academy, 49 48 48-40 40/40 41; www.pwcacademy.lu Lieu: PricewaterhouseCoopers Luxembourg, 400 route d'Esch; L-1471 Luxembourg. Inscription: 980 et 490 Euro TECHNIQUES DE VENTE POUR DÉLÉGUÉS COMMERCIAUX Dates: 24 et 25/03 Public: Délégués commerciaux, responsables commerciaux Contenu: Le schéma complet d'un entretien constructif. Savoir cerner et interpréter correctement les besoins du client. Savoir présenter et défendre une stratégie de vente. Comment convaincre efficacement, tout en respectant votre vis-à-vis?. Comment négocier pour que chaque partie soit gagnante?. Parfaire votre communication envers vos interlocuteurs. Saisissez les objections et retournez-les en

Mettez vos événements en valeur ! Contactez la régie tempo! au 29 66 18-31 paperJam 04.2003

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arguments: mode d'emploi!. Traitement de l'objection du prix. Savoir interpréter rapidement les signaux d'accord émis par le client. Techniques de conclusion. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro MITARBEITER KOOPERATIV FÜHREN Dates: 25/03 et 26/03 Public: Geschäftsführer, Personalchefs, sowie leitende Mitarbeiter des Unternehmens. Contenu: Kooperative Mitarbeiterführung heute; Selbstständige Gestaltungsbereiche entwickeln; Mitarbeiterziel vereinbaren; Konkret informieren und praktisch kommunizieren; Kontrolle als Soll-Ist-Vergleich; Kritik und Anerkennung direkt trainieren; Mitarbeiter umfassend motivieren und fördern; Die Perspektive: Menschen und Unternehmensbilder miteinander verbinden. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES – MODULE C: LA SÉCURITÉ SOCIALE LUXEMBOURGEOISE Dates: 01 et 03/04 Public: Dirigeants de PME,cadres dirigeants, chefs d'unité, DRH, responsable des ressources humaines, ... Contenu: acquérir un aperçu et une connaissance pratique des différentes branches et prestations de la sécurité sociale. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, LuxembourgKirchberg Inscription: 230 Euro pour le Module C; 920 Euro pour le cycle complet (4 modules) CADRE JURIDIQUE ET SOCIAL DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES – MODULE D: GESTION ET CALCUL DES SALAIRES Dates: 22 et 24/04 Public: Responsables et collaborateurs du service des ressources humaines confrontés à la gestion et au calcul des salaires. Contenu: Initiation à la pratique comptable luxembourgeoise de la gestion du personnel et aux questions fiscales des rémunérations du travail. Organisation: Chambre de Commerce ; 42 39 39-220; www.cc.lu Lieu: Hôtel Sofitel, Luxembourg-Kirchberg Inscription: 230 Euro pour le Module D; 920 Euro pour le cycle complet (4 modules)

CONFERENCES FORUM

IT GESTION DES NORMES IAS Date: 20/03 à 15h30 Public: tous publics Contenu: Real Solutions donnera sa vision de la gestion informatique du passage aux normes IAS/IFRS et présentera sa solution IAS Expert. Organisation: REAL Solutions, Marketing & Communications Manager, 33 rue d'Eich, L-1461

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Luxembourg, 43 65 22-1 (Anne Thiel), fax: 42 26 38, info@real.lu Lieu: Hôtel Hilton, Luxembourg Inscription: entrée libre L'ÉMERGENCE DU E-LEARNING DANS LES ENTREPRISES LUXEMBOURGEOISES Date: 20/03 Public: professionnels de la formation et décideurs d'entreprises Contenu: dans le Cadre des journées elearning, l'objectif est de favoriser le développement du elearning en apportant des réponses aux questions économiques, juridiques, organisationnelles et culturelles soulevées par cette thématique. A l'issue de celle-ci, les participants disposeront d'éléments de décision pertinents quant à l'intégration d'un dispositif e-learning dans leur stratégie de formation. Organisation: CRP Henri Tudor, 42 59 91 234 (Valérie Muller); www.sitec.lu Lieu: Hôtel Novotel, Quartier Européen Nord - Plateau de Kirchberg Inscription: 375 Euro E - COMME ÉDUCATION AUX MÉDIAS Dates: 20 et 21/03 Public: tous publics Contenu: en réunissant tous les acteurs concernés, le CNP veut lancer le débat sur la nécessité et l'envergure d'une éducation aux médias dont pourront bénéficier enfants et adultes au Grand-Duché. Le forum débutera par une table ronde qui aura lieu le 20 mars 2003 à 19h30, sur le thème "L'impact des médias classiques et interactifs sur l'évolution intellectuelle et affective des enfants". La journée du vendredi sera consacrée aux aspects pratiques qui se traduiront par la mise en place de groupes de travail et d'une bourse d'idées. Les thèmes suivants seront abordés : la compétence médiatique chez l'enfant et l'adulte, l'influence des médias interactifs, le rôle de l'école dans le développement des compétences médiatiques et la promotion de produits de qualité dans les médias. Organisation: Centre National des Programmes 478 20 66 (Carole Kickert, secrétaire; carole.kickert@cnp.etat.lu Lieu: Bâtiment Jean Monnet à Luxembourg-Kirchberg Inscription: Entrée libre

SALONS ET FOIRES SALON DE PRINTEMPS Dates: du 15/03 au 18/03 Public: tout public Contenu: Salon de la maison et de l'habitat; Salon du véhicule de Loisirs; Salon Meubles et décorations pratiques. Organisation: Foires Internationales de Metz; 0033 (0)3 87 55 66 00; www.fim-metz.com et Le Républicain Lorrain; 0033 (0)3 87 34 17 89 www.republicain-lorrain.fr Lieu: Foires Internationales de Metz-Grigy SALON À L'ENVERS Date: le 20/03 de 9h00 à 17h00 Public: chefs d'entreprise, donneurs d'ordres et prestataires de services (fournisseurs, vendeurs d'équipement ou de service). Contenu: à l'inverse d'un salon traditionnel, le Salon à l'Envers offre la possibilité aux donneurs d'ordres (les acheteurs) de recevoir les prestataires de service (les fournisseurs , vendeurs d'équipement ou de service). Renseignements: Edouard Vollmar, 42 39 39313, edouard.vollmar@cc.lu, www.salonalenvers.com Lieu: Locaux de Mécanica à Thionville (F). Inscription: 50 Euro l'entrée, gratuit pour le s donneurs d'ordres.


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Les nouveautés du Web luxembourgeois

12vizit.com

Vous venez de lancer un nouveau site Internet ou bien une nouvelle version d’un site existant? Envoyez nous l’URL du nouveau site avec un bref descriptif de son contenu: par e-mail à press@paperjam.lu ou par courrier: paperJam People BP 728 L-2017 Luxembourg

Trois amis férus d'Internet se sont associés dans une petite société en nom collectif qui propose un site "flash" de visite virtuelle. Un appartement à présenter? Un site industriel à mettre en valeur? Une galerie d'art à promouvoir? Grâce à une interface simple et conviviale, et d'un simple clic de souris, il est possible d'avoir un aperçu complet d'un lieu sous tous les angles. Le visiteur peut se déplacer de pièces en pièces en cliquant sur des liens intégrés aux images, et peut même effectuer des zooms avant et arrière. Outre cette visite virtuelle, la toute jeune société propose la réalisation de photos panoramiques pour une diffusion sur Internet ou sur catalogue, des "cartes postales virtuelles" de ces visites, qui peuvent s'envoyer par mail sous forme de pièce jointe, ou bien encore des formats d'application pour Palm ou économiseur d'écrans.

valeur les informations les plus actuelles sur tous les aspects des activités d'agora, de ses réalisations et de ses projets de réhabilitation des friches industrielles de BelvalOuest. Les rubriques, présentées et rédigées de façon claire et cohérente, sont classées autour de thèmes majeurs tels que les informations relatives à la vie de la société; l’actualité; les projets, programmes et réalisations mis en œuvre sur les différents sites à aménager; les informations techniques en direction des investisseurs potentiels souhaitant s'installer sur un des sites... Dans les différentes rubriques, des documents spécifiques, comme, par exemple, les différentes brochures éditées lors du concours d'urbanisme, sont téléchargeables afin de pouvoir les consulter simplement, hors ligne, ou bien les imprimer. Conception et réalisation: Interact

alarmTilt.com

agora.lu

Pour informer de façon claire, actuelle et compréhensible agora a choisi de développer un outil flexible et facile d’accès à travers la création de son propre site Internet conçu pour délivrer et mettre en

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Site anglophone entièrement dédié au logiciel AlarmTilt!, développé par la société MPlify, celui-ci fait le point sur l'ensemble des fonctionnalités de ce logiciel, qui a, entre autres intérêts, d'envoyer en temps réel un SMS alertant du moindre pépin sur les installations informatiques. Ce site, qui ne brille peut-être pas par un esthétisme très attirant, n'en reste pas moins très fourni en informations. Il comprend, en outre, quatre

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rubriques consacrées aux quatre versions différentes de ce logiciel, à savoir: AlarmTilt! Entreprise, AlarmTilt! Professional, AlarmTilt! SMS et AlarmTilt! Web. Descriptif, comparatifs et tarifs y sont détaillés. Le site propose également une simulation "live" du produit. Réalisation: Synapse Internet Services

clc.lu

Le site du mois

rcsl.lu Le Registre du commerce et des sociétés (RCS) est désormais disponible en ligne (lire aussi l'article page 028). Il est, ainsi, enfin possible, notamment, de télécharger les formulaires de réquisition regroupant l’ensemble des informations à communiquer au RCS (mais le document final, lui, est toujours à remettre "physiquement" au RCS) en cas de création de société ou de modification d'informations. Ces formulaires sont classés en quatre grandes catégories: société commerciale; groupement (européen) d'intérêt économique (G(E)IE); commerçant personne physique et enfin une catégorie regroupant société civile, asbl, fondation, association agricole, association d’épargne-pension, établissement public. Les formulaires de radiation, également disponibles, sont identiques quel que soit le type de société. Autre possibilité offerte par le site: télécharger un formulaire de demande d'extrait du Registre qui reflète l'état actuel des données déposées dans le dossier de la personne immatriculée ou inscrite. Il est également possible de retrouver la dénomination ou raison sociale d'une société à partir de son numéro RCS, et inversement. Les résultats de la recherche s'arrêtent là, et il n'est pas prévu de pouvoir, même à l'avenir, procéder à des recherches par noms d'administrateurs, ce qui limite pour beaucoup l'intérêt d'un outil aussi évolué. Enfin, une partie "Questions" donne la possibilité d'être informé dans le détail des attributions du registre du commerce et des sociétés, ainsi que des obligations légales à remplir pour les sociétés qui y sont inscrites. Ce site est édité par le groupement d’intérêt économique RCSL (lire article page 028) et hébergé par le Centre Informatique de l’Etat. Interact (design graphique et intégration du site; création PDF interactifs) et iMedia (design graphique des fichiers PDF) ont également collaboré 060 Business Web Directory

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A priori, les visiteurs ne remarqueront que l’une ou l’autre modification graphique et quelques adaptations au niveau de l’agencement de l’information. Car, la principale nouveauté réside dans le système de gestion et de mise à jour des informations en ligne. En effet, la clc s’est récemment dotée d’un programme nommé Inca (Internet Content Administration), permettant une gestion plus aisée et nettement plus autonome. Parmi les informations disponibles sur le site Internet de la clc, signalons le "Tableau de bord du chef d’entreprise", lequel permet de consulter les principaux indicateurs socioéconomiques en un coup d’œil. A noter également le chapitre "A-Z", qui constitue incontestablement la partie la plus importante du site car elle regroupe, en effet, les principales informations destinées à soutenir l’activité journalière des commerçants, transporteurs et prestataires de services dans de nombreux domaines de la vie d’entreprise, tels par exemple le droit d’établissement, le droit commercial ou encore le droit social. La conception de ce site a été effectuée en interne alors que la réalisation technique est l'œuvre de Primesphere.

elearningeuropa.info

Au-delà des simples frontières luxembourgeoises, la Commission européenne a lancé un portail Internet d'information et d'échanges sur le e-learning, destiné à regrouper des informations sur l’utilisation du multimédia et de l’Internet dans les domaines de l’éducation, de l’information et de la formation tout au long de la vie en Europe. Echanges d’expériences, diffusion de projets ou encore débat d’idées: la page d'accueil, bien qu'un peu chargée, permet d'accéder à une multitude d'articles et de liens, en plusieurs langues. Possibilité de s'inscrire à une newsletter électronique. Développement: Unité multimédia de la Direction générale de l’éducation et de la culture dans le cadre du plan d’action eLearning.

emg.lu

Tout nouveau, tout beau, le site Internet de la société d'électricité EMG a fait entièrement peau neuve en se voulant avant tout convivial, informatif et complet. Les neuf spécialités de cette entreprise sont ainsi clairement représentées avec, dorénavant des rubriques d'avenir comme la domotique, la photovoltaïque et la sécurité. Quelques photographies viennent également agrémenter et illustrer chacune de ces rubriques. Ce site donne ainsi l'image d'un spécialiste complet. Seul petit bémol, peutêtre: la très grande discrétion du lien "contact", qui est, notamment, totalement absent de la page d'accueil. Conception et réalisation: Synapse Internet Services


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foamglas.be

Produit par l'usine belge de Pittsburgh Corning Europe à Tessenderlo, l'isolant thermique en verre cellulaire Foamglass s'affiche sur un site qui lui est spécialement dédié et qui vient de faire peau neuve afin de permettre aux utilisateurs un accès direct aux rubriques recherchées. Spécialement dédié aux marchés belge et luxembourgeois, le site propose, notamment, entre autres nouveautés, des dessins de détails à télécharger, sur papier ou compatibles Autocad, ainsi que la possibilité de visionner de nombreux films afin de se familiariser avec la production du Foamglas ou son recyclage. Dans une partie "Industrie", des vidéos sont également accessibles, ainsi que des spécifications relatives aux bases de réservoir, aux tuyauteries enterrées ainsi qu'aux traversées de MURS (RF120). Développement: en collaboration avec Amber Imaging, à Gand.

ikogest.lu

Ikogest, un des principaux investisseurs et développeurs immobiliers luxembourgeois, appartenant au groupe Ikodomos, vient de toiletter son site Internet. On peut y découvrir, dans le détail les nombreux projets développés au Grand-Duché, que ce soit en plein centre ville (Boulevard Royal) qu'en

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périphérie (le Laccolith à la Cloche d'or) ou, plus récemment, l'Atrium Business Park, projet de 50.000 m2 localisés dans la zone d’activités Bourmicht à Strassen/ Bertrange. Esthétisme de qualité et technologies de pointe ont toujours été mis en avant par Ikogest. Deux concepts qui se retrouvent dans le site Internet, à la fois sobre et classieux. Concept et design: kreutz& friends

immosol.lu

Agence de renommé, bien connue pour ses larges offres de locations et de ventes de biens immobiliers, Immosol intègre de nouvelles fonctionnalités à son site Internet. Avec, en guise d'introduction, une page d'accueil sobre, rappelant, entre autres, brièvement les horaires d'ouverture de l'agence. Le site s'ouvre sur trois rubriques dédiées aux offres de locations, aux ventes et une rubrique contact qui n'est autre qu'un formulaire à compléter. Les parties offres de locations et de ventes sont, quant à elles, régulièrement actualisées et sont dotées d'un système de tri des informations plutôt pratique. Une Réalisation de Synapse Internet Services

mke.lu

Un peu d'auto-promotion... Relooké dans des tons

orangés, le nouveau site de mké S.A. conserve toutefois un contenu assez similaire à son prédécesseur. Découpé en trois rubriques principales, il offre dans sa partie business, un portail d'accès vers les diverses entités de la maison d'édition: votre business magazine préféré paperJam; nico magazines, éditeur du city insider Nico et du mensuel cinéma Graffiti; l'édition en ligne Spider.lu, la régie commerciale tempo!, et l'agence photos Blitz Agency. La rubrique "the mké-touch", quant à elle, rapporte, au travers d'articles de presse, l'empreinte laissée par mké S:A: sur le plan local et national, ainsi que l'identité forte véhiculée par ses publications, sites Internet et agences. Et comme la société est en perpétuelle expansion, une partie "offre d'emplois" permet de visualiser les profils de collaborateurs recherchés.

robin.lu

Un florilège de couleurs en introduction, pour se mettre dans l'ambiance, et, hop, vous intégrez le nouveau site de la société de peinture Robin. Un site qui fait la part belle à l'historique et à l'évolution de cette entreprise. Une première partie, dédiée au grand public, donne toutes les informations nécessaires sur les distributeurs, les revendeurs et les professionnels de cette société. En outre, la partie catalogue contient une palette complète des produits disponibles avec des informations fort utiles quant à la paperJam 04.2003

composition, la propriété et l'utilisation de toutes ces peintures, enduits, solvants et autres produits commercialisés par la société Robin. Enfin, une partie intégralement réservée aux professionnels, et leur permettant de passer leur commande en ligne, sera très prochainement accessible. Réalisation et conception: Espace Net

sidor.lu

Le Syndicat intercommunal du SIDOR, responsable de la gestion et de l'élimination des déchets des communes du sud et du centre du pays, s'est doté d'un site Internet à la fois informatif et technique. Subdivisé en 7 rubriques, le site permet notamment un accès direct aux calendriers de ramassage, en format PDF, pour les 36 communes affiliées au Sidor. Des animations flash permettent également de visionner le fonctionnement d'une usine d'incinération et le traitement des résidus de la combustion. Une liste détaillée des déchets acceptés ou refusés par l'usine est par ailleurs disponible, également sous PDF. Les enfants n'ont pas été oubliés et une rubrique leur est dédiée, avec des conseils de base et un concours de dessin. Conception et réalisation technique: Nvision; Concept & design: binsfeld communication.

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Comme chaque mois, retrouvez les nouvelles campagnes, communiquées par les agences, dans paperJam. Agences, n'hésitez pas à nous les envoyer, accompagnées de leur fiche technique, à press@paperjam.lu

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Le Savoureux Secret du Luxembourg

Chacun a sa part dans nos 10 ans de succès ! Merci !

Client: Bofferding Support: Presse Art Director: Pierre Servais Account Manager: Thierry Bollenkens Photographe: Marc Schmit Infographie: Natasha, David, Jean Philippe

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Client: Mobilux Support: Abribus et presse Art Director: Stéphane Joiris Copywriter: Stéphane Lefebvre Account Manager: Simone Steinmetz Photographe: Frank Weber Graphic Designer: Vincent Mertz, Cécile Dandoy Infographiste: Olivier Debuys

Mikado Publicis

Client: Bofferding Support: Affiches PLV Art Director: Pierre Servais Account Manager: Thierry Bollenkens Photographe: Marc Schmit Infographie: Natasha, David, Jean Philippe

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Faire du jardin la plus belle pièce de la maison.

Client: Hoffmann-Frères Support: Presse Copywriter: Frédéric Thill Account Manager: Anne de Bourcy Photographe: Stock Infographiste: Didier Puziak


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Une annonce dans la presse n’aura jamais la visibilité d’un abribus.

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State Street Bank Luxembourg à la conquête de l'Europe Spécialisé dans les services aux institutions financières, la banque au voilier bleu navigue à contre-courant de la morosité ambiante ENTRETIEN JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTOS ERIC CHENAL ET FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ) ILLUSTRATION H!

Le 31 janvier dernier, State Street Corporation annonçait la conclusion définitive de l'acquisition des entreprises de services mondiaux de valeurs mobilières de la Deutsche Bank. Une opération annoncée dès le mois de septembre 2002 et pour laquelle la banque américaine, originaire de Boston, et dont la centrale européenne se trouve au Luxembourg, déboursera au total pas loin de 1,5 milliard de dollars US. Cette acquisition, qui porte sur des actifs en dépôt d'un montant de

près de 2.000 milliards de dollars US, renforce la position de State Street en tant que fournisseur mondial de services aux investisseurs institutionnels. Qu'on ne s'y trompe pas, en effet: derrière l'appellation State Street Bank Luxembourg ne se cache aucun guichet retail ou salon discret de type gestion de fortunes. Les clients de cette banque sont d'autres banques ou institutions financières qui lui confient, notamment, la garde et l’administration complètes de leurs actifs, en parti-

culier en matière de fonds d'investissement et fond de pension. Au niveau mondial, State Street affiche plus de 6.000 milliards de dollars US d'actifs en dépôt et 763 milliards de dollars d'actifs sous gestion. Au Luxembourg, la société a pris place au Kirchberg (voir encadré page 071) et ambitionne, dans les prochaines années, une croissance qui pourrait l'amener à doubler ses effectifs actuels. À l'heure où le marasme continue de plomber les milieux financiers aux quatre coins de la planète, paperJam 04.2003

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coverstory la grande forme affichée par State Street et ses projets de développement méritaient de s'y intéresser de plus près, en compagnie de Julian J. H. Presber, administrateurdélégué de State Street Bank Luxembourg depuis 2001, après avoir occupé pendant 6 ans les fonctions d’administrateur.

Monsieur Presber, State Street Corporation a concrétisé, fin janvier, l'acquisition des entreprises de services mondiaux de valeurs mobilières de la Deutsche Bank. Quelle est la portée de cette opération d'envergure, la plus importante jamais réalisée par votre groupe? Cette acquisition est, pour nous, une grande opportunité, dans la mesure où leur fonds de commerce dans ce métier est très complémentaire au notre. Ils avaient une très bonne position au niveau mondial, où ils occupaient la 5e position alors que nous étions 3e.

L'opportunité a été qu'ils ont souhaité se désengager de ce secteur d'activités, où ils avaient des positions très importantes notamment dans les secteurs security lending (prêt de titres) et dans les fonds d'investissement. Cette situation correspond parfaitement à notre idée et notre vision du rôle qui doit être le nôtre dans ce métier. On parle souvent de “global custody”, c’est-àdire la garde des titres, mais c'est beaucoup plus que ça. Nous insistons sur la valeur ajoutée que l'on peut apporter au-delà du “global custody”, notamment dans les fonds d’investissement où notre part de marché est très importante aux Etats-Unis (plus de 40%) mais aussi dans d'autres pays majeurs comme le Canada, le Royaume-Uni et les soidisants centres “off-shore” comme le Luxembourg ou l'Irlande. Voici donc votre horizon qui s'élargit grandement... En effet. Avec cette acquisition, nous pouvons réaliser une percée

très importante dans des marchés domestiques européens de fonds d'investissement et de pension, où nous n'étions pas autant présents. Ainsi, en Allemagne, avec une part de marché de 25%, nous sommes directement amenés à jouer les premiers rôles, alors que notre présence n'était pas, jusqu'alors, significative. Il en va de même pour les marchés italiens et autrichiens où nous avonss pris pied par le biais de cette acquisition, alors que nous n'y avions rien auparavant. En Allemagne, le secteur des fonds est très intégré verticalement, c'est-à-dire que les promoteurs de fonds sont très souvent à la fois gestionnaires, dépositaires et administrateurs. Mais les structures en place sont en train de se remodeler et, de plus en plus, on fait appel à des spécialistes prestataires de services tiers. C'est exactement ce qui s'est passé dans le cas présent. Notre premier client en Allemagne sera bien évidemment Deutsche Asset Management, la

“Nous avons l'ambition d'être parmi les leaders dans chaque marché domestique où nous allons”

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“Le label "off-shore" n'est plus approprié pour le Luxembourg et d'ailleurs nous l'évitons” filiale de gestionnaire de la Deutsche Bank, via sa marque DWS, qui représente à elle seule 25% du marché des fonds d'investissement. Mais Deutsche Bank a un fonds de commerce propre que nous serons donc amenés à récupérer aussi. Mais notre but, en Allemagne, va évidemment bien au-delà de ce que nous récupérons dans cette acquisition. Il s’agit de nous implanter fermement sur le marché allemand avec cette masse critique et ensuite d'agrandir notre présence pour y devenir le prestataire dominant dans le domaine des fonds d'investissement et pension. Il y a aussi d'autres domaines, comme par exemple le security lending, dans lesquels la Deutsche Bank possède une grande présence. Cela ne pourra donc que renforcer notre position aussi dans ces segment, nos clients étant alors directement des fonds de pension, des sociétés d'assurance ou bien des sociétés corporate. Clairement, il y a donc complémentarité entre l'activité titres de la Deutsche Bank en Europe et notre propre vision de devenir leader mondial, bien au-delà du seul aspect de global custody.

Quel type relations entretenezvous avec les banques qui sont vos clients? Nous concevons nos relations avec les institutionnels comme une compréhension de tous leurs besoins, qu'ils soient gestionnaires, détenteurs de titres ou clients finaux. Ils ont besoin de services de garde de titres, recouvrant l’ensemble de la chaîne de valeur ajoutée d'exécution, de gestion ou de recherches de données fondamentales. Nous couvrons tout cet ensemble de services, que l'on peut classifier en trois grands domaines dans l’activité globale de valeurs de titres: 'pre-trade', 'trade' et 'post-trade'. Nous avons les moyens de faire cela et pour revenir à l'acquisition de l'activité titres de la Deutsche Bank, on retrouve encore des grandes complémentarités, puisqu'eux également étaient très actifs dans l’ensemble de cette chaîne de valeur ajoutée. Maintenant que l'acquisition des activités titres de la Deutsche Bank est finalisée, où en est la réalisation concrète sur le terrain? Actuellement, nous travaillons sur l'approche à retenir en matière d'architecture informatique afin de

transférer l’activité sur nos platesformes informatiques. Cette intégration technologique est évidemment essentielle et les clients récupérés de la Deutsche Bank sont directement impliqués dans tous les processus de réflexion. Evidemment, une acquisition de telle envergure demande une organisation particulière afin de bien pouvoir la maîtriser. Combien d'opérations similaires ont-elle échoué par le passé car elles étaient mal réparées ? Nous avons donc choisi de constituer une équipe, au niveau mondial, dédiée à cette intégration, à 100%. L’un des grands avantages se manifeste très certainement dans le fait que nous avons acquis un métier qui est le nôtre. Ce n'est pas une activité qui représente 5 ou 10% de notre revenu, mais bel et bien la totalité. Cela nous facilite évidemment l'intégration, puisque nous avons la profondeur des ressources et des compétences qui couvrent l'ensemble de la société. Nous sommes donc très confiants dans la réussite de cette intégration. En termes d'emploi, il est encore un peu trop tôt pour en mesurer les conséquences pour notre site de Luxembourg. Il y a déjà 8 paperJam 04.2003

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“L'importance du secret bancaire a diminué dans le secteur des fonds d'investissement” personnes de la Deutsche Bank Luxembourg qui viennent d'être intégrés chez nous et il est évident que d'autres suivront. Quel timing vous-êtes vous fixés? Nous nous sommes donnés entre deux et trois ans, sachant que ce délai sera susceptible de varier beaucoup en fonction du marché concerné. Ce que je peux dire, pour reprendre une expression anglosaxonne, c'est: "we want to do it right". Nous prenons le temps nécessaire de faire la chose correctement. Il s'agit de bien plus qu'une simple intégration, car il est aussi question de construire notre présence dans certains marchés, pas seulement autour des actifs que nous venons d'acquérir, mais bel et bien pour utiliser cette plate-forme afin d'attirer à l'avenir d'autres clients. Dans cette histoire, il n'y a que le premier chapitre qui est écrit et on va pouvoir, dans une phase ultérieure, poursuivre notre expansion avec

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l'ambition d'être parmi les leaders dans chaque marché domestique. Cette volonté d'être leader partout passera-t-elle par d'autres acquisitions de ce type? Par principe, State Street ne discute pas de cela. Ce que je peux dire, en revanche, c'est que nous avons toujours été très prudents dans tous nos processus d'acquisition passés et que jamais nous ne nous sommes montrés voraces. Toutes nos acquisitions ont toujours été faites de façon ciblées, réfléchies et incrémentales, afin de compléter, dans chaque cas, notre gamme de produits et notre vision de notre rôle. Bien sûr, notre croissance a été augmentée par nos acquisitions, mais elle a toujours été, historiquement, plutôt de caractère organique. Vous évoquiez les conditions de marché, et pourtant vous affichez une pleine santé. Cela voudrait-il dire que vous ne souffrez pas

du ralentissement économique actuel? Bien sûr que si, comme tout le monde, puisque la valeur des actifs pour lesquels nous faisons la garde est en baisse sensible. Mais nous voyons aussi dans la conjoncture actuelle des réelles opportunités. De plus en plus, des acteurs, dans notre métier, ainsi que nos clients, se voient contraints de faire des choix, autour de la question "quel métier représentons-nous?". Nous n'avons pas ce genre de questions à se poser, ni de choix à faire, puisque nous savons ce qu’est notre métier et nous restons très fermement axé sur lui. Donc, dans la mesure où les autres acteurs vont se délester de certains aspects de leurs activités, ils feront confiance à des spécialistes et c'est là qu'il y aura des possibilités pour nous intéressantes. Nous le voyons de plus en plus et le cas de la Deutsche Bank illustre parfaitement cette situation. À titre d’exemple, il y a 18 mois,


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coverstory nous avions, au Luxembourg, une seule banque européenne parmi nos grands clients internationaux. Aujourd'hui, nous en avons cinq. Mais ce qui pourrait encore le plus surprendre est le fait que chacune de ces banque maintient elle-même des opérations d’envergure d’administration de fonds et de dépositaire au Luxembourg. Pourquoi nous-ont elles alors confié leurs services? Tout simplement parce qu'elles veulent sortir de ce métier ou bien parce qu'elles veulent des produits de pointe pour lesquels elles sont obligées de faire appel à un prestataire spécialisé dont le métier est justement la gestion de ce type de produits complexes. Bien sûr, la conjoncture est difficile pour tout le monde, mais elle a aussi pour vertu d'assainir l'industrie et, dans ce processus là, nous pouvons continuer à baser notre espérance de croissance. Nous croyons par ailleurs que les tendances qui nourrissent notre secteur d'activité sont toujours là: le besoin d'épargne pour les retraités futurs; le manque de couverture de ce passif social, que ce soit au niveau du gouvernement, des sociétés ou bien de chacun individuellement. Or c'est à chacun de s'occuper de sa retraite, aussi la sienne que celle de ses employés ou de ses administrés. Actuellement, il y a un passif social qui n'est pas couvert, et avant que la situation ne s'améliore, elle risque de passer par une phase encore plus critique. Il y a donc une réelle nécessité d'attirer les flux d'épargne, même si ceux ci sont amenés à prendre des différents formes. Aujourd'hui, le marché est certainement plus modeste et les produits plus complexes, fournis par toute une panoplie d'institutions que ce soit des assurances, des fonds de pension, des sociétés, ou encore des banques privées ou de détail. Quelle que soit l'enveloppe des produits que l’investisseur final achètera, ces flux vont toujours atterrir dans des produits sous-jacents, et une bonne partie ira directement dans des fonds, dans les marchés domestiques et dans des produits tranfrontaliers comme les fonds luxembourgeois.

Les tendances fondamentales sont visibles et c'est sur ce constat que se base l'optimise de la State Street, aussi bien pour le Luxembourg, compte tenu de son expérience et son savoir-faire, que dans les grands marchés domestiques européens. Quelle est justement la perception du "petit" Luxembourg qu'ont, dans l'ensemble, les marchés financiers américains? Vu sous le point de vue des principaux acteurs des fonds d'investissement, le Luxembourg demeure la position stratégique pour une distribution des produits sur le continent européen. Cela date de 1988 et de la

première transposition des directives européennes en matière d'OPC. À ce jeu là, beaucoup ont, certes, trébuchés, mais beaucoup ont réussi aussi. Au fil du temps, la façon de voir les choses a quelque peu évolué, et est devenue plus mûre. Pour beaucoup, le Luxembourg a longtemps été associé à des questions de fiscalité sur l'épargne, mais ceci a fort évolué. La place de Luxemboourg a longtemps été classée comme centre “off-shore”, mais je crois que cette désignation n’est plus appropriée. Les fonds luxembourgeois sont pleinement intégrés dans le secteur européen des fonds. Après tout,

Gros plan

Objectif 900

State Street Bank Luxembourg traite environ 350 portefeuilles représentant des actifs de quelque 52-53 milliards d'Euro pour le compte de 37 clients. Environ 450 personnes, issues d'une vingtaine de nationalités, sont actuellement employés, au Kirchberg, parmi lesquelles 8 venant de Deutsche BankLuxembourg et qui viennent d'être intégrées suite au rachat de ce début d’année. Actuellement, la banque dispose d'un bâtiment principal d'une capacité de 650 postes de travail. Une extension est en cours de construction, qui permettra d'accueillir 350 personnes supplémentaires. La livraison de cette partie du bâtiment est prévue au plus tard pour le premier trimestre 2004. "Nous avons élargi nos locaux pour des activités de formation, pour les salles d'infrastructure et de réunion, afin de pouvoir se servir de ce dispositif pour l'ensemble des deux bâtiments précise Julian Presber. Cela nous donne, au total, un potentiel légèrement supérieur à 900 personnes au total". Dans le métier de dépositaire, State Street Bank occupe une place parmi les leaders, en compagnie de grands acteurs tels que UBS, JP Morgan Chase & Co. ou encore Dexia-BIL, avec la nuance, toutefois, que les deux premiers cités gèrent essentiellement (voire exclusivement) leurs propres actifs.

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coverstory lorsqu'on jette un coup d'œil sur les tableaux des fonds en Allemagne, par exemple, les produits allemands ou luxembourgeois sont indiqués cote-à-cote, sans qu'il n'y ait plus de différence apparente. Ce label "off-shore" n'est plus approprié pour le Luxembourg et d'ailleurs nous l'évitons, car nous considérons vraiment le GrandDuché comme un centre d'expertise, entre autres, pour les fonds d'investissement au niveau européen et au niveau mondial. Les investisseurs du monde entier sont très à l’aise avec ces produits et nous voyons clairement l’avenir de la Place étroitement lié aux fonds d'investissement. Le développement de State Street sur le continent européen aurait-il pu se faire ailleurs qu'au Luxembourg ? Il faut d'abord bien voir que notre présence en Europe date d'il y a bien plus longtemps que notre venue au Luxembourg. Notre premier bureau a été établi en Allemagne, puis en Angleterre dans les années 70 aussi. Nous sommes au Luxembourg depuis 1990, ce qui correspond à la percée dans le domaine des fonds d'investissement. Mais nous n'avons rien fait d'autre que de suivre nos clients, tout simplement. Les grands promoteurs américains, qui sont déjà nos grands clients aux USA, ont décidé d’installer leurs produits en Europe, et ceci passait forcément par le Luxembourg qui venait de légiférer en matière de fonds d'investissement suivant la directive européenne UCITS I. Notre fonds de commerce original a été ce segment ci. Puis, nous avons su gagner la confiance de grandes maisons européennes. Avez-vous ressenti une réaction particulière de votre clientèle suite aux récentes décisions prises par les ministres de l'Economie des Etats européens en matière de retenue à la source et d'échange d'informations? D'une manière générale, je pense - et c'est ce que nous ressentons au travers ce que nous disent nos clients - que ces décisions sont positives pour le marché et surtout qu'elles mettent un terme à beaucoup d'in-

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certitudes. Mais il faut préciser que, dans le secteur particulier des fonds d'investissement, les clients ne considèrent pas nécessairement la solution d'imposition à la source comme étant meilleure que l'échange d'informations. Il y a deux problèmes par rapport à la retenue à la source: elle peut compliquer la chose administrativement pour l’investisseur final et elle a tendance à brouiller la performance des fonds. L'investisseur final reçoit une somme différente de ce qu'il aurait reçu en temps normal. Il est alors difficile de comparer les performances des fonds, d'autant plus que l’application de la directive est limitée aux résidents européens. Un certain nombre de nos clients indique que leurs clients, l’investisseur final, donc, préfèrent une transparence complète via l'échange d'informations. Je ne mets nullement en cause la solution négociée dans la directive, mais au niveau des fonds, le constat est aue le sentiment reste partagé au niveau de nos clients-promoteurs. Autrement dit, dans ce cas de figure, la remise en cause du secret bancaire ne constituerait pas nécessairement une catastrophe... Il est certain que beaucoup ont dû voir, dans le secret bancaire, un intérêt particulier. Mais d'un autre côté, beaucoup de clients et de promoteurs de fonds d’investissement n'ont aucun problème, car ils n'ont jamais attiré leurs clients, ici au Luxembourg, pour cette seule raison-là. Ils y sont venus parce qu'ils voulaient distribuer leurs produits en Europe et par ce qu'ils savaient qu’ils trouveraient le savoir-faire pour traiter des produits complexes qu'ils n'auraient pas pu envisager ailleurs, à cause du manque de compétences ou encore faute de cadre réglementaire. Ils se sont donc installés au Luxembourg parce que la distribution de produits à partir d’ici est avantageuse et pour d'autres raisons que celle du secret bancaire. Je pense que l'importance du secret bancaire a diminué dans le secteur des fonds d'investissement. C'est notamment le cas depuis que tous les grands acteurs mondiaux

sont venus sur la Place. Mais je ne veux pas qu'on me comprenne mal: je ne dis pas que le secret bancaire n'est pas un principe important à sauvegarder pour la Place. Je dis que l'attrait du Luxembourg comme place financière, notamment dans les fonds d’investissement, repose moins sur cet aspect là que cela a pu être le cas par le passé. Cela rejoint aussi l'idée que l'assimilation du Luxembourg à une place “off-shore” est certainement moins appropriée qu'elle ne l'était dans le passé. En matière d'OPC, vous avez forcément du voir d'un bon œil la récente transposition des dernières directives européennes… Evidemment! Là aussi, les incertitudes du texte et les modalités exactes de la transposition ont vite été levées. Nos clients peuvent donc commencer à travailler, à convertir et adapter leurs produits. C'est une très bonne chose! C'est de nouveau dans l'esprit "first mover", très conséquent, réfléchi et habile, typiquement luxembourgeois, si je peux me permettre... Selon vous, quel est encore le potentiel de croissance du marché des fonds au Luxembourg, et plus généralement en Europe? Nous pensons que le marché va en effet connaître encore une importante progression, et pas seulement au Luxembourg, mais aussi dans les grands marchés domestiques de l’Europe. Il y a de la place pour tout le monde. C'est vrai qu'il reste parfois des barrières culturelles pour des produits qui ne sont pas locaux, et il demeure des acteurs domestiques qui ne veulent pas se donner la peine d'avoir des produits au Luxembourg, car ils n'en voient pas l'avantage ou n'ont pas besoin des possibilités de configuration de produits plus flexibles. Ils sont contents avec leur propre environnement local et national. Mais les flux d'épargne vont continuer à venir! Le Luxembourg c'est certain, en ramassera une bonne partie et continuera à croître et faire valoir ses atouts qui sont importants. Entre temps, je pense que les marchés domestiques ont compris qu'il y a quelque d'autre chose à


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coverstory faire, à condition de s'adapter un petit peu. On le voit dans le domaine des fonds, d'ailleurs: il y a des adaptations ciblées dans certaines législations nationales qui commencent à se faire remarquer. C’est le cas en Allemagne, par exemple, où ils en sont à la quqtrième version du “Finanzmarktförderungsgesetz”, des adaptations qui permettent aux acteurs de ce éarché une plus grande flexibilité au niveau des produits fonds. On peut donc dire qu'il y a une certaine concurrence, saine, mais je le répète, il y a vraiment de la place pour tout le monde. Ce qui n’empêche pas Luxembourg de garder de grands atouts, de par son expertise dans les produits complexes avec un savoir-faire à la pointe de l’industrie. Dans ce contexte, quels objectifs vous êtes-vous fixés à terme? Dans un contexte de marché aussi international, on a l'ambition d'être le leader, en gardant à l'esprit qu'il ne suffit pas d'être le numéro un; encore faut-il être le meilleur. Je crois justement qu'on est le meilleur. Les clients que nous avons sont en grande partie des clients à l’échelle mondiale et représentent une école particulièrement dure. Un de nos apports à la place financière luxembourgeoise, c'est cette école que nous avons dans nos veines. Ces clients ont des produits très innovateurs, complexes et sont très exigeants. Ils connaissent exactement leurs besoins et c’est à nous de trouver des solutions adaptées. On connaît bien nos clients et on sait leur dire non le cas échéant. Mais lorsque l'encadrement juridique permet des produits qui sont plus créatifs que d'autres, ce qui amène le client au Luxembourg, il nous appartient de réaliser cela, pour nous et pour la place. Voici le défi et il faut clairement capitaliser sur la grande flexibilité de la Place financière luxembourgeoise: il s’agit de l’enjeu majeur pour le pays et c'est pour cela qu'il lui faut des acteurs qui ont le savoir-faire. Sur une échelle globale, notre banque a été la première à traiter les fonds multi-classe, puis des Exchange Traded Funds, ou bien encore à mettre en pratique les

“Une industrie saine, c'est une industrie où les acteurs investissent, pour assurer leur avenir”

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coverstory techniques de pooling (autre nom du “clonage” de fonds, dont l’appellation est déposé, NDLR). Tous ces développements ont été lancés en réponse à des idées de nos clients, qui nous ont poussé à réaliser les investissements nécessaires pour trouver des solutions à leurs besoins. Nous exploitons d’ailleurs ces produits au Luxembourg. Nous continuons, donc, encore à investir dans notre présence au GrandDuché, même en ces temps plus difficiles. Nous estimons qu’il faut investir aujourd’hui pour récupérer les fruits de demain, pour soutenir les produits et les volumes qui, eux, ont évolué. Je pense qu'une industrie saine, c'est une industrie où les acteurs investissent pour assurer leur avenir.

“Il ne suffit pas d'être le numéro un; encore faut-il être le meilleur. Je crois justement qu'on est le meilleur”

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Investissements, croissance, recrutements… mais vous ne vous arrêtez-donc jamais ? Mais, l'industrie des fonds est une activité où il faut toujours produire, calculer et liquider ses transactions! Il y a d'autres secteurs bancaires où, lorsque le marché est calme, il n'y a vraiment rien à faire. Pour nous, en revanche, il y a toujours une production à assurer. À Luxembourg, nous couvrons 350 fonds, ce qui fait que tous les jours, nous avons 9.000 valeurs nettes d'inventaire à publier impérativement. Cela nous demande, d'une part, une grande discipline, mais aussi une certaine souplesse en terme d'employés afin d'avoir toujours des équipes performantes. Nous misons d'ailleurs beaucoup sur la formation continue de nos personnels. Tout nouvel employé recruté suit une première formation théorique de 3 semaines, puis est intégré dans un groupe de production où il est accompagné individuellement par un mentor au cours des six premiers mois de son activité. Ainsi, on arrive intégrer au mieux nos recrues et elles se sentent accompagnées et valorisées. Outre un personnel qualifié, vos activités nécessitent un support informatique sans faille. La puissance de l'application iFast que vous avez lancé en 2001 pour l’activité agent de transfert, constitue-telle une des clefs de votre avance concurrentielle?


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coverstory Il est évident qu'il s'agit là d'un autre investissement important que nous avons faits pour nos activités européennes en matière de fonds. iFast est un système qui permet, grâce à sa fonctionnalité et sa connectivité à tout type de média de distribution, un traitement de progression complètement automatisé, depuis le souscripteur jusqu'au fonds, incluant les flux de cash qui interviennent par la suite. Pour envisager une telle automatisation, il est évident qu'il faut disposer de technologies redoutables qui coûtent des dizaines de millions d'Euro. Nous avons la chance de pouvoir nous baser sur une expérience acquise dans les gros marchés comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis, où nous gérons des systèmes qui englobent 80 millions d'actionnaires. Avec un si grand nombre d'actionnaires et de transactions, on ne peut évidemment pas se permettre, pour chacun, de devoir lever un crayon. Ici, en Europe, on n'en est pas encore à traiter autant d'actionnaires, mais le principe est le même. Cette haute connectivité du système permet de proposer des outils aux distributeurs, de fournir une interface par le web à l'investisseur final, d'être connecté aux systèmes d'Euroclear ou de Clearstream, voire au réseau Swift pour les banques… Elle permet de reprendre toute l'activité de quelque source que ce soit, d'en faire le traitement et d'en aviser les intervenants en retour. Et le cash qui arrive - ou doit partir - trois jours après la confirmation d'un ordre, est intégré dans la même chaîne, de sorte que là non plus il n'est pas nécessaire de lever le crayon. Beaucoup de promoteurs focalisent leurs efforts essentiellement sur le front-end, c’est-à-dire l’interface vers le distributeur ou l’investisseur final. Il s’agit, certes, d’un aspect critique, mais ce que beaucoup ne réalisent pas, c’est que leurs coûts se trouvent dans le backoffice, lorsqu’il s’agit de pointer des transactions et des situations de cash. Ils ne couvrent pas l'entièreté du problème. C'est dans cet aspect là que se trouve une grande partie du coût global de la chaîne et qui

doit donc être traitée, pour que le coût d'une transaction complète depuis son origine jusqu’à son débouclement final, puisse être marginal, le plus bas possible. Il s'agit là d'investissements liés à l'activité particulière d'agent de transfert, qui constitue une partie indispensable de l'industrie et, par la même, de notre propre vision "full service" au Luxembourg. Il faut vraiment que l'agent de transfert soit une force de la Place et cela implique tous les investissements et les technologies qui vont avec. Et c’est là où se situe le potentiel de rendre la Place plus concurrentielle en matière des coûts de ses produits. Vos objectifs de croissance font que vous allez progressivement devenir un des principaux employeurs au Luxembourg. Cela vous donne-t-il des responsabilités particulières vis-à-vis de votre pays d'accueil? Notre attachement à la communauté un aspect très important de notre présence ici et nous l'avons toujours développé au cours des dernières années. Nos valeurs, au niveau mondial, incluent d'abord une responsabilité envers le milieu professionnel dans lequel nous sommes actifs. Nous souhaitons lui redonner quelque chose en retour, à l'échelle de l'industrie; partager notre savoirfaire; participer aux comités de travail; donner notre avis aux instances. Ceci est très important et fait partie du statut de leadership qui est le notre. Sur un plan communautaire, nous avons aussi une responsabilité. Nous voulons être "the employeer of choice". Nous avons pris des initiatives en ce sens, internes dans la banque, pour parler avec nos employés, leur demander leur avis, les écouter et ensuite, seulement, agir. Nous sommes très contents de ce processus que nous appelons "Quality of Working Life", qui n'est pas une campagne, mais un réel dialogue continu et qui bénéficie de l'attention proche de la direction. Sur un aspect plus large de notre implication dans la communauté dans laquelle nous travaillons, nous organisons, dans le cadre d'un programme global pour la banque, des

activités de volontariat, où nous effectuons des travaux de solidarité avec la vie locale, en incitant également nos employés à y participer activement. Nous avons, par exemple, fait une contribution importante dans le cadre de la création d'une bibliothèque sur les droits de l’Homme à l'Ecole Internationale. Au mois de décembre passé, beaucoup de nos employés ont également travaillé pour collectionner des vêtements qui ont ensuite été remis à des associations caritatives locales. Cette participation complète, compréhensive et responsable, que ce soit au niveau du secteur financier ou bien de la communauté luxembourgeoise en général, nous est fondamentale. Ce ne sont pas juste des mots, mais des bel et bien actions au quotidien. J'y crois et j'y tiens personnellement beaucoup. Cela me tient à cœur que la banque que je mène fasse partie du pays et soit acceptée et ressentie comme participant pleinement à la vie du pays, même si tous nos clients sont des institutions étrangères".

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sommaire b2b only Case study: Image et Son 078 Image et Son et Entreprise A l'âge de l'information, les images et le son ont une place de plus en plus importante dans la communication d'entreprise.

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Image et Son et Entreprise

Case study: Externalisation 086 Tout est-il externalisable? L'externalisation, une mode ou une nécessité? Un risque pour l'entreprise ou l'occasion d'améliorer la qualité de son service et sa rentabilité? 086

Tout est-il externalisable?

Dossier: Solutions IT pour le secteur financier IAS 088

IAS: un chantier énorme

La mise en œuvre des nouvelles normes comptables internationales va avoir des conséquences importantes sur les systèmes d'information de bon nombre d’établissements financiers

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Données et consommateurs

Données 094

Données et consommateur…

Depuis quelques semaines, la Commission Nationale pour la Protection des Données est en place. Cela va-t-il changer quelque chose pour les professionnels du secteur financier?

CERT 098

Sortir couvert

Pour une banque, l'absence de sécurité de son système d'information, c'est la mort assurée. L'heure est donc à l'adaptation des organisations à ces nouveaux objectifs et à la mutualisation de la gestion des risques

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Images et Son et Entreprise

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case study: image et son

A l'âge de l'information, les images et le son ont une place de plus en plus importante dans la communication d'entreprise. Petit tout d'horizon PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

AudioVision Marc Schumacher, Directeur Général Quels sont les usages les plus courants que font les entreprises de toutes les technologies audiovisuelles? Favorisent-elles plutôt un usage interne (formation, information…) ou externe (publicité, brochures…)? À côté de l’utilisation externe classique en publicité Radio / TV, nous constatons de plus en plus d’applications en interne: salles de conférence et de formation, visioconférences, systèmes de diffusion d’informations ou de divertissements sur un point de vente, etc. En plus du gain en efficacité qu’apporte l’usage des techniques audiovisuelles, l’accès aux outils de communication modernes contribue à stimuler l’esprit créatif et à entretenir la motivation des collaborateurs. Nous proposons des solutions complètes et originales qui combinent le confort et la facilité d’utilisation (centrales de télécommande permettant une gestion automatisée non seulement du matériel audiovisuel, mais

aussi de l’éclairage et des stores) avec l’esthétique (utilisation d’écrans plasmas ou holographiques) pour ajouter du raffinement au professionnalisme.

Information Display", baptisé "ipvision", dans le complexe cinématographique Utopolis, en partenariat avec IP Luxembourg.

Au plus fort de la 'nouvelle économie', on pariait beaucoup sur la convergence des médias (la voix, les images, la vidéo, la musique…). Le 'crossmedia' s'installe-t-il dans les pratiques des entreprises? Y'a-t-il d'autres nouvelles demandes, en termes d'images et son, de la part des entreprises? Les entreprises innovantes utilisent l’image et le son sur leurs points de vente pour attirer les consommateurs en diffusant des informations sur les produits et services de l’entreprise. Cela leur permet de capter l’attention de leurs clients et de les fidéliser, en offrant une expérience riche et divertissante. Ainsi, un écran plasma sur lequel on diffuse des messages publicitaires est trois fois plus efficace qu’un panneau d’affichage traditionnel. Nous sommes sur le point d’introduire un tel "Public

Broadcasting Center Europe Eric Anselin, Head of Sales & Business Administration Quels sont les usages les plus courants que font les entreprises de toutes les technologies audiovisuelles?Favorisentelles plutôt un usage interne (formation, information…) ou externe? (publicité, brochures…)? En ce qui concerne les demandes que BCE peut recevoir du marché, nous constatons que les 2 axes suivants attirent une demande croissante: en communication interne, de plus en plus d'entreprises ont recours au streaming multimedia pour transmettre des messages vers leurs employés. Il s'agit notamment de sociétés disposant d'une implantation géographique internationale. paperJam 04.2003

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Cette technique permet au management de dispenser en temps réel la même information à l'ensemble de ses équipes. Ceci est important notamment pour permettre une intégration rapide et fluide de filiales dispersées dans le monde entier. Désormais, avec la rapide progression des réseaux Internet haut débit, la qualité des images et du son rend ce type d'évènement tout à fait attractif. En outre, il est non seulement consultable en direct, mais aussi en différé, avec en plus des éléments de rich media (powerpoint, images, chat...) complétant le message de base. Chez BCE, à titre d'exemple, nous avons couverts récemment des communications 'streaming' pour Arcelor avec des pics de 28.000 connections simultanées! En communication et publicité externe, nous notons que de nombreuses entreprises, disposant de contenus audiovisuels, cherchent à le faire connaître via le media Internet. Il s'agit notamment des distributeurs de films et fictions qui sont soucieux de commercialiser activement leur catalogue. Dans cette optique, la technologie actuelle nous permet de numériser des vidéos dans des formats compressés et consultables sur Internet en haut débit (à partir de 128 kbits), puis de loger ces vidéos sur des "serveurs" accessibles soit gratuitement soit en mode payant.

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Dans ce second cas, nous accédons au domaine de la VOD (vidéo à la demande), sorte de vidéo-club numérique consultable de chez soi. Avant de se répandre au grand public, ce système va certainement toucher les professionnels tels que les acheteurs et vendeurs de droits de films. A ce titre, BCE a mis au point un solution clef en main appelée "Tape-2-File" permettant le visionnage en ligne de catalogues de distributeurs. Au plus fort de la 'nouvelle économie', on pariait beaucoup sur la convergence des médias (la voix, les images, la vidéo, la musique…). Le 'cross-media' s'installe-t-il dans les pratiques des entreprises? Y'a-t-il d'autres nouvelles demandes, en termes d'images et son, de la part des entreprises? La convergence des media concerne avant tout la possibilité pour un éditeur de contenus de 'conserver' son audience tout au long d'une journée en la 'traquant' dans sa navigation entre la télévision (simple ou interactive), la radio, Internet et le téléphone (fixe ou mobile). Ceci passe par plusieurs impératifs: avoir une marque transversale forte (une radio, une TV, un site, ... chacun leader sur leur cible). Ensuite intégrer les différents media sur le plan du contenu: ceci oblige à bouleverser les

organisations internes jusqu'à présent intégrées verticalement et non pas horizontalement. Enfin maîtriser les 'business models' de chaque media pour générer des revenus qui s'auto alimentent: plus d'audience, donc plus de recettes publicitaires, donc plus de sponsoring sur les jeux, donc plus de SMS, donc plus de revenus, donc plus de contenus de qualité, donc plus d'audience, etc...

CMI Creative Communication Dans le domaine du multimédia, CMI propose le développement de sites Internet, de CDROMs, mais également des réalisations video pour les sites web et les présentations commerciales. C'est de cette maîtrise et d'un accord avec la société Matrix Consulting qu'est également né l'initiative 'www.e-learning.lu'. Cette solution mélange les différentes compétences de l'entreprise en termes de développements web, de vidéo, d'ergonomie… Cette offre comme applicable dans différents domaines de l'entreprise: la distribution d'information, la communication interne, la conduite du changement, la transmission des connaissances, la diffusion de formations.


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case study: image et son Comstock Comstock est une agence spécialisée dans la photographie commerciale, active sur son marché depuis plus de 25 ans. Dans une optique de qualité, Comstock produit, grâce à des photographes internes, une majorité des images faisant partie de leur catalogue. Leur clientèle? Les agences de publicité, les agence de production, les studios de création, les designers graphiques, les concepteurs de sites Web: bref, les différents professionnels dont l'activité est dépendante de l'image. Quels sont les usages les plus courants que font les entreprises de toutes les technologies audiovisuelles? Favorisent-elles plutôt un usage interne (formation, information…) ou externe? (publicité, brochures…)? Dans notre activité, nous nous rendons compte que les utilisations internes de nos images sont rares mais importantes dans les rapports annuels. Les photographies Comstock sont majoritairement utilisées pour toutes publicités papier, brochures habituelles et sites Internet. Un certain nombre d’acheteurs d’images pouvaient avoir un problème de coûts avec l'achat de photographie en droit géré et souhaitaient néanmoins ne pas avoir recours aux images libre de droits qui sont très répandues.

Pour leur permettre d'avoir des ressources graphiques de qualité, nous avons crée un système 'Flat Rate': des images de très haute qualité, très haute résolution, qui ne sont pas diffusées sur CDRom. Le client limite donc le risque de voir un concurrent, sur son marché, utiliser les mêmes photographies que lui. Et nous, de notre côté, nous avons une bonne traçabilité des images. Au plus fort de la 'nouvelle économie', on pariait beaucoup sur la convergence des médias (la voix, les images, la vidéo, la musique…). Le 'crossmedia' s'installe-t-il dans les pratiques des entreprises? Y'a-t-il d'autres nouvelles demandes, en termes d'images et son, de la part des entreprises? Le groupe Comstock a mis son système disponible en ligne depuis 1998. Depuis 45% de nos transactions se font sur Internet… Ce n'est plus une nouvelle technologie, mais une technologie rôdée! Quant à l'usage en 'crossmedia', nous avons l'exemple d'un de nos client anglais du secteur télécoms qui a nous a acheté une centaine d'images pour permettre à ses abonnés de télécharger les photographies sur leur téléphone. Enfin, nouvelle économie ou pas nouvelle économie, les photographies les plus demandées sont intemporelles et actuelles.

Elles reflètent la société dans laquelle le consommateur évolue…

Concept Factory Concept Factory. Ce nom doit être associé avec Interact, qui est l'entité en charge des nouveaux médias. Concept se veut plus une agence de conseil en marketing et communication. Cette 'spécialisation' permet en fait à l'entreprise de cumuler deux offres et d'offrir un portefeuille de services plus complet. L'entreprise a été dès l'origine sensible au cross-media: c'est dès 1995 qu'elle l'a intégré dans les réflexions menées en parallèle avec les clients. À tel point qu'elle présente ce cross-media comme une ligne de service au même titre que le marketing, le branding, l'audiovisuel ou le multimédia. Il est présenté comme une "intégration interactive des nouveaux médias dans les stratégies de communication" par Pol Goetzinger, directeur de Concept Factory. Dans le domaine de l'audiovisuel, l'entreprise est capable de prendre en charge l'intégralité de la réalisation d'un film d'entreprise, spot TV ou ciné…, de la conception à la post-production du projet. Comme abordé plus haut, le domaine multimédia est dédié à Interact, s'occupe de la création de CD-Rom, de bornes interac-

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tives, et toute autre application, liées – et la boucle est bouclée, au cross-média.

Digital Studio Digital-Studio est une entreprise spécialisée dans la création d'images et d'animations en trois dimension, pour la télévision et le cinéma, mais également pour des projets architecturaux ou techniques. L'entreprise, une petite structure, affirme se différencier par un positionnement prix très avantageux pour ses clients, en plus de sa très forte réactivité aux demandes. Ses services, dans le domaine de l'animation 3D, s'appuie sur la progression des capacités de calcul informatique, permettant une explosion des possibilités offertes au client. La construction de l'offre se fait en partenariat avec le client, l'agence apportant non seulement un savoir-faire technique, mais également ses compétences, entre autres la capacité à appliquer un concept dans une animation. La 3D peut également s'appliquer dans la post-production audiovisuelle, et s'intégrer parfaitement à des images par avant filmées. Des exemples? Transformer un ciel sombre en ciel bleu. D'anciennes rues en

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rues contemporaines. Simuler des actions humaines sur des animaux. Dans le domaine d'Internet, Digital Studio met également en œuvre des solutions pour ses clients – sans nécessairement utiliser la troisième dimension.

Escalis Sébastien Rouard, Project Manager Quels sont les usages les plus courants que font les entreprises de toutes les technologies audiovisuelles? Favorisent-elles plutôt un usage interne (formation, information…) ou externe? (publicité, brochures…)? En règle générale, les entreprises utilisent les technologies pour un usage interne (formation, présentation...). Nous comprenons comme usage interne également des vidéoconférences inter-site, et donc la formation à distance. Cependant, l'image des sociétés devenant de plus en plus importante pour les clients, un usage externe constituera un prochain créneau porteur. Il s'agit en fait de l'accueil de clients, de représentants, ... et parfois même de conseils d'administration pour lesquels l'image revêt une importance toute

particulière. Un troisième usage: la location des investissements réalisés dans ce domaine devient à la mode. En effet, certaines sociétés veulent faire profiter d'autres de l'investissement qu'elles ont réalisés. Les technologies audiovisuelles sont utilisées de 3 manières: interne à interne, interne à externe et externe à externe. Interne à interne: par usage interne, usage le plus utilisé, nous entendons la formation, les présentations mais aussi des vidéoconférences inter-sites, et donc la formation à distance. Interne à externe: l'image des sociétés revêtant une plus grande importance actuellement, l'usage externe s'intensifie, dans les domaines suivants: accueil clients, représentants, conseils d'administrations. Externe à externe: les investissements dans le domaine des technologies audiovisuelles au niveau des locaux, des appareils sont pris en location par des entreprises externes Au plus fort de la 'nouvelle économie', on pariait beaucoup sur la convergence des médias (la voix, les images, la vidéo, la musique…). Le 'cross-media' s'installe-t-il dans les pratiques des entreprises? Y'a-t-il d'autres nouvelles demandes, en termes


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case study: image et son d'images et son, de la part des entreprises? Le 'cross-média' prend toute son importance chez Escalis. Nous concevons et réalisons de espaces de communication que tout un chacun peut utiliser à 100%. Imaginez que vous utilisiez de la musique, de l'image vidéo, informatique, du son, ... et que vous communiquiez à l'autre bout de la terre par un simple 'touch' ! Avec Escalis, le 'crossmédia' prend véritablement tout son sens. Une des demandes les plus évidentes réside dans le fait d'utiliser de façon intuitive l'ensemble des technologies nouvelles. Ce qui est primordial dans ce "mélange des technologies" est de pouvoir les utiliser comme si elles ne faisaient qu'une. Escalis utilise donc cette convergence des médias pour créer des espaces de communications que chacun peut utiliser naturellement, intuitivement.

ProAudio M. Dan Schreiner, Junior Manager Quels sont les usages les plus courants que font les entreprises de toutes les technologies audiovisuelles? Favorisent-elles plutôt un usage interne (formation,

information…) ou externe? (publicité, brochures…)? A notre époque l'information est devenu cruciale! Fait est de constater que les entreprises utilisent de plus en plus les nouveaux médias issus des technologies audiovisuelles pour véhiculer leurs messages. Les nouvelles technologies AV trouvent un usage interne plus fréquent et majoritairement pour tout ce qui attrait aux formations du personnel. En usage externe les entreprises favorisent les présentations (publiques) telles que conférences, meetings, en utilisant les technologies AV adaptées à leur objectifs. C'est une véritable vitrine pour l'entreprise concernée. Comme nous vivons dans une ère saturée d’informations ce n'est qu'avec des moyens sophistiqués et poussés que les entreprises parviennent à atteindre leur cible. Nous leur mettons à disposition ces moyens-là!

A l'époque les différents médias étaient bien définis, voire séparés, et vous aviez un spécialiste pour chaque domaine spécifique. Aujourd'hui le crossmedia s'est imposé. Dans notre secteur nous en sommes un bon exemple: initialement notre société fut spécialisée dans le domaine du Son‚ pour se diversifier à partir de 1998. Furent ensuite créés le département Éclairage‚ puis le département Videoprojection‚ pour ainsi proposer une offre complète. Car de nos jours le client recherche une offre globale auprès d'un seul fournisseur! Les concepts de départ doivent dorénavant prendre en considération tous les médias disponibles. L'avantage réside dans le fait que le client dispose de matériel de qualité et d'un savoir-faire en phase avec ces attentes. Vu l'évolution des technologies dans notre domaine, les demandes ne cessent de s'accroître.

Au plus fort de la 'nouvelle économie', on pariait beaucoup sur la convergence des médias (la voix, les images, la vidéo, la musique…). Le 'crossmedia' s'installe-t-il dans les pratiques des entreprises? Y'a-t-il d'autres nouvelles demandes, en termes d'images et son, de la part des entreprises?

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case study: externalisation

Tout est-il externalisable? L'externalisation, une mode ou une nécessité? Un risque pour l'entreprise ou l'occasion d'améliorer la qualité de son service et sa rentabilité? PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Ajilon

moyens nécessaires et font par conséquent appel à des consultants RH externes.

Nathalie Delbois, Branch Manager La gestion des entreprises est soumise à des modes, à des pratiques variées en fonction de l'évolution générale de l'économie. Dans votre secteur, va-t-on vers plus ou moins d'externalisation? Pourquoi? Le marché de l’externalisation est appelé à se développer. En effet, les entreprises doivent faire face à une concurrence accrue. Pour rester compétitives, nombre d’entre elles font appel à l’externalisation afin de se concentrer davantage sur leur cœur de métier. Elles ne peuvent plus se permettre de consacrer une part significative de leur énergie aux tâches opérationnelles non directement stratégiques. Pour faire appel à un "know how" que l’entreprise ne possède pas, ne peut exercer de façon rentable, ou qui rendrait la gestion interne trop complexe, un grand nombre d’entreprises font un retour vers leurs "métiers de base", en se dégageant des tâches à faible valeur ajoutée qu’elles intégraient auparavant. Concernant les recrutements, les PME par exemple n’ont pas toujours les compétences, le budget ou les

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Externalisation rime-t-elle (doit-elle toujours rimer) avec économies? L'approche financière estelle la seule qui vaille pour décider une entreprise à externaliser? Et pour choisir un prestataire? Il va de soi que le facteur financier est important, mais il ne doit pas être le seul critère. En cas d’externalisation, l’entreprise gère et maîtrise plus facilement les coûts: sa masse salariale reste inchangée puisque les prestataires / consultants entrent dans la masse salariale de la société qui les emploient. Toutefois, d’autres notions sont aussi importantes! Flexibilité: l’entreprise fait appel ponctuellement à des prestataires / consultants extérieurs. Gestion des compétences améliorée: l’entreprise peut maintenir les compétences existantes (ex RH formation / mobilité interne) en son sein tout en disposant d’un savoir-faire ponctuel extérieur (par exemple le recrutement). Professionnalisation accrue du fait d’un recentrage sur le "core business" Dans le choix des prestataires, le rapport qualité du service/prix devrait largement primer sur le seul souci financier.


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case study: externalisation

DBA-Tech.net Didier Barella, Directeur La gestion des entreprises est soumise à des modes, à des pratiques variées en fonction de l'évolution générale de l'économie. Dans votre secteur, va-t-on vers plus ou moins d'externalisation? Pourquoi? De plus en plus les sociétés essayent d'externaliser certaines tâches qui peuvent se rendre plus économiques que de devoir le faire en interne. Dans le monde de l'IT l'externalisation existe de plus plusieurs années et n'est donc pas nouveau. On peut parler de la gestion du helpdesk, la gestion du parc informatique au niveau du matériel. Tout ceci permet aux sociétés de mieux se concentrer sur leur métier et de ne pas avoir un service informatique plus important que le reste de l'entreprise. De ce fait, les entreprises devraient dans le futur, au vu des technologies mise à disposition, pouvoir externaliser plus de services. Externalisation rime-t-elle (doit-elle toujours rimer) avec économies? L'approche financière est-elle la

seule qui vaille pour décider une entreprise à externaliser? Et pour choisir un prestataire? L'externalisation ne rime pas simplement avec économie, mais elle permet effectivement à une société de réduire les coûts sur le moyen et long terme en fonction de la qualité du service qui est proposé. Est-ce que cela fait partie de mon métier? C'est après une série de question que l'on choisi ou non d'externaliser un / des service(s). Cela permet surtout à l'entreprise de se recentrer sur son métier de base et non uniquement sur la gestion d'un poste qui ne cesse de grandir, à savoir l'IT au sein de l'entreprise. Il est clair que le poids financier qu'engendre l'externalisation de certaines tâches a un coût pour l'entreprise et que celle-ci doit rentrer en ligne de compte dans la décision finale. En ce qui concerne les prestataires de services, plusieurs critères rentre en compte comme: la qualité des services offert, la compétence de son personnelle, les références,... sont quelques points qui sont pris en compte pour le choix du prestataire. Si l'on se retrouve avec plusieurs sociétés ayant les mêmes qualités de services, c'est alors l'approche financière qui permettra de faire son choix. paperJam 04.2003

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IAS: un chantier ĂŠnorme

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dossier: ias

La mise en œuvre des nouvelles normes comptables internationales va avoir des conséquences importantes sur les systèmes d'information de bon nombre d’établissements financiers TEXTE JEAN-MICHEL GAUDRON PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

Il y avait eu l'an 2000. Puis il y eut le passage à l'Euro. Deux gros projets organisationnels et technologiques, qui ont pleinement occupé les services informatiques ces dernières années, créant même un certain déséquilibre en terme d'emploi dans le secteur. Le plus gros était-il passé ? Sans doute, mais le répit a été de courte durée... Car ce sont désormais à de nouvelles obligations réglementaires que sont confrontées les institutions financières, tenues, en la circonstance, d'adapter leurs systèmes d'informations aux futures exigences légales. Nous avons déjà eu l'occasion, dans ces colonnes, d'évoquer Bâle II et les changements en matière de gestion des risques (voir paperJam 10.2002 page 090 et paperJam 03.2003 page 030). Place, aujourd'hui, aux nouvelles normes comptables internationales IAS (International Accounting Standard). Premier constat: dans chacun de ces deux cas, il ne s'agit nullement d'un projet informatique. En revanche, les changements de "philosophie" et de fonctionnement internes impactent, de manière évidente, les systèmes d'information utilisés, en particulier pour les professionnels ayant à gérer un grand nombre de portefeuilles d’actifs de tous genres. "Attention! Bien sûr que les solutions informatiques peuvent soutenir les sociétés financières dans la gestion de leur projet. Pourtant, ce sont à elles de prendre les décisions stratégiques et opérationnelles en amont, d'implémenter la philosophie et la connaissance IAS en leur sein et d'éduquer le personnel. Ensuite, seulement, nous sommes là pour interve-

nir et les aider à concrétiser leurs réflexions stratégiques. Jamais un applicatif ne définira la direction à prendre pour une banque" analyse ainsi Georges Kieffer, International sales director chez Real Solutions, la société mère, entre autres, du progiciel bancaire IBSY et qui planche depuis un bon moment sur IAS Expert, une solution dédiée à la problématique des nouvelles normes comptables. Forte d'un quart de siècle d'expérience dans le domaine des applications financières et dans l'expertise comptable, Real Solutions a investi dans le développement d'une application nouvelle gérant ces normes, partant du principe qu'une transaction enregistrée est susceptible d'être traitée par plusieurs modèles de comptabilité en parallèle. "L'idée est de pouvoir fournir autant de sous-routines informatiques que la banque dispose de produits financiers différents, afin d'automatiser au maximum le processus précise Alain Meulemans, directeur technique chez Real Solutions. L'architecture de la solution est faite de telle façon qu'il est possible de rajouter facilement de nouveaux éléments ou de modifier des normes établies. Le processus est suffisamment fragmenté pour que n'importe laquelle de ces modifications puisse se faire au niveau d'une seule sous-routine, sans que cela n'affecte le reste de la chaîne de calcul". Depuis un an, IAS Expert est développé en collaboration avec trois banques, parmi lesquelles LRI, Landesbank Rheinlandpfalz International, et des consultant experts, dans l’optiaue de créer une solution à la fois riche et pragmatique.

Mais pour le reste du marché, il y a encore un sérieux apprentissage à envisager."On constate que la perception d'IAS au sein des banques n'est pas encore très claire note ainsi M. Kieffer. Beaucoup croient que IAS est aussi figé que LuxGAAP actuellement en vigueur. Non, ce n'est pas le cas ! Il y a beaucoup de décisions à prendre, de pointages à réaliser et je pense que, aujourd'hui, les efforts à fournir sont sous-estimés". Le projet est de longue haleine. Certaines banques qui ont voulu l'implémenter elles-mêmes y ont consacré parfois jusqu'à un an et demi. Chez Real Solutions, on estime que IAS Expert, projet dont le développement est estimé à 18 années/hommes, nécessite entre 3 et 5 mois le délai d'implémentation d'IAS, à partir du moment où toute la réflexion en amont a été menée.

Opportunité plus que contrainte Ce constat d'attentisme est assez similaire chez Misys International Banking Systems, autre fournisseurs de progiciels bancaires (Midas et Opics notamment). "La prise de conscience réelle, au niveau du Senior Management des banques, ne date vraiment que du second semestre 2002, surtout avec la lettrecirculaire de la CSSF interrogeant tous les établissements financiers sur l'application des normes IAS au Luxembourg" note Jean-Charles Manigart, sales executive chez Misys Luxembourg. Bénéficiant d'une grande expérience des normes FAS 133 sur le paperJam 04.2003

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IAS, Mode d'emploi IAS: International Accounting Standard. Edictées par un "Board" international, qui définit l'ensemble des principes comptables à respecter, ces normes ont pour objectif de mieux refléter la réalité du marché et d'évaluer l'entreprise d'une manière plus correcte par rapport à la valeur réelle du marché. De IAS 1 (Presentation of Financial Statements) jusqu'à IAS 41 (Agriculture), tout y est détaillé, le secteur financier étant, pour sa part, particulièrement concerné par deux de ces normes: IAS 32 (Financial Instruments: Disclosure and Presentation) et surtout IAS 39 (Financial Instruments: Recognition and Measurement). Dans les grandes lignes, les nouvelles dispositions - qui ne sont toutefois pas encore définitvement arrêtées - obligent d'enregistrer, au bilan, l'ensemble de tous les actifs et passifs financiers, y compris les instruments dérivés. Lesdits actifs devront désormais être évalués en permanence à leur juste valeur. Quant aux titres détenus en portefeuille, ils devront être classés selon trois catégories distinctes: ceux disponibles à la vente, ceux destinés à être cédés à court terme et ceux prévus d'être conservés jusqu'à leur échéance, chacune de ces catégories possédant ses propres règles d'évaluation et de fonctionnement. En juin 2002, la Commission européenne avait fixé la date de mise en œuvre des dispositions de ces normes au 1er janvier 2005 (de manière à présenter, au 31 décembre 2005, un bilan complet selon ces normes), ce qui implique l'établissement de comptes pro forma déjà conformes pour 2004 afin de pouvoir présenter des chiffres comparatifs d'une année sur l'autre. Les délais sont donc très courts, mais il restait encore une possibilité que les tables rondes IASB, programmées du 10 au 14 mars, et pour lesquelles plus d'une centaine d'intervenants proposeront amendements et commentaires, décident d'un éventuel report des dates butoir.

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marché américain, dont IAS 39 est largement inspiré, Misys a d’ores et dejà développé et intégré un module IAS au sein de ses solutions. "Notre volonté est de continuer à intégrer les nouvelles dispositions le plus vite possible, une fois qu’elles seront définitivement établies par l’IAS Board explique M. Manigart. Nous avons déjà une solution en production auprès de plusieurs banques. Plus spécifiquement, au Luxembourg, deux projets sont en cours auprès de deux grandes banques de la Place, dont une est en phase d’analyse et devrait prochainement passer en phase de test. Il n'est bien sûr pas encore possible de faire agréer ces solutions, puisque les normes ne sont pas encore formellement arrêtées, mais les intervenants et les spécialistes estiment que ces solutions répondent aux attentes, ce qui constitue une garantie pour nos clients". Le problème est que certaines attentes ne sont, parfois, pas celles qu'il faudrait. "Pour bon nombre de sociétés, l'idée est qu'il suffit de ne changer qu'une chaîne de reporting pour être ‘IAS compliant’ commente Graham Ashby, marketing & business development manager chez Misys Luxembourg. Or il y a vraiment des changements à tous les niveaux, y compris dans la prise en compte des stratégies comptables et financières. C'est toute une mentalité qu'il faut changer! Et si une stratégie est mal définie au départ, c'est tout le compte de Profits & Pertes qui s'en trouve affecté". Faut-il envisager la mise en œuvre d'un système complètement repensé, ou bien l'ajout de modules externes est-il suffisant? La question se pose d'autant plus que certaines "passerelles" peuvent être envisagées avec les développements réalisés pour l'implémentation de Bâle II. "Il est possible de privilégier un système unique de type datawarehousing permettant de traiter globalement les exigences liées à Bâle II et IAS. L’avantage majeur d’un tel système réside dans sa modularité et son évolutivité en complément d’un système existant. Pour IAS, seul, la meilleure solution reste tout de même d'effectuer les manipulations à l'intérieur même du système existant" estime M. Ashby. . Les solutions existent, les compé-

tences sont là, mais l'attentisme est toujours de mise. "On voit très bien que les banques attendent encore d'en savoir plus sur les conditions réelles de mise en place des normes" constate M. Manigart, qui insiste avant tout sur l'opportunité que représente ces nouvelles dispositions, bien au-delà des contraintes qu’elles induisent.

Crédibilité en jeu Du coup, les banques franchirontelles le pas cette année encore ? Rien n'est moins sûr pour une bonne partie d'entre elles, comme en témoigne le Banking System Survey 20022003 réalisé cet hiver par KPMG Assurance Advisory Services auprès de 83 banques de la place, 17 PSF, mais aussi 18 banques belges. Il apparaît qu'à peine 40% des institutions financières interrogées envisagent une migration aux normes IAS pour l'année 2003. "Il y a un décalage sur le marché constate Vincent Köller, senior manager, un des auteurs de cette étude. D'un côté, les banques attendent les consignes venant de leur maisonmère et de l'autre, les fournisseurs de solutions informatiques attendent que les banques viennent vers eux. Le constat général est que c'est actuellement l'attentisme qui prévaut". Selon les résultats de cette étude, 42% des institutions financières interrogées pensent pouvoir mettre en place les normes IAS sur la seule base de leur progiciel actuel; 26% estiment qu'il faudra envisager l'ajout d'un module de reporting externe et 32% pensent pouvoir développer leur solution en interne. "Là aussi il apparaît peut-être un manque de communication flagrant entre les deux parties note M. Köller: D'un côté, les prestataires estiment pour la plupart qu'ils sont tout à fait capables d'intégrer les paramètres IAS à leur solution déjà en place et de l'autre, les banques estiment qu'il leur faudra faire appel à un module externe... Certains fournisseurs ont tardé à aborder la problématique, laissant à leurs clients l’initiative d’enclencher le processus d’analyse, la rédaction de cahiers des charges. En outre, certaines


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dossier: ias institutions doivent respecter le calendrier imposé par la maison mère. Le risque que certaines banques développent la comptabilité et le reporting selon les normes IAS en dehors de leur solution bancaire intégrée se concrétise donc de jour en jour".

"Travaux de préparation adéquats" Que ce soit en interne, ou via les instances officielles que sont l'Association des banques et banquiers, la Commission de surveillance du secteur financier, l'Institut des réviseurs d'entreprise, le Statec ou encore l’Administration des Contributions, tous les professionnels de la finance planchent sur le sujet et commencent aussi à faire leur compte, car la facture risque d'être élevée. "Aucune estimation chiffrée n’est disponible, mais au vu de l’envergure du projet IAS, des coûts élevés sont à prévoir" estime ainsi Jean-Nicolas Schaus, directeur de la CSSF, qui ne cache pas que la coïncidence des projets Bâle II et IAS n'est pas sans poser des problèmes d'organisations aux banques. "Mais nous sommes d'avis que les travaux de préparation et de planification des acteurs de la place financière sont adéquats au vu de l’évolution internationale en la matière et que les calendriers d’implémentation desdits projets sont assez larges pour permettre leur réalisation en temps voulu". Lucien Thiel, directeur de l'ABBL, lui, préfère regarder de l'autre côté du miroir: "Dans ce genre de situation, on est toujours amené à se demander si tout cela en vaut vraiment la peine, et on a l'impression que les efforts fournis sont exagérés et ne sont pas en relation avec les résultats obtenus. Mais il faut savoir aller de l'avant ! De toute façon, il ne faut pas regarder le coût isolément, mais le mettre en perspective des rendement postérieurs qu'ils vont engendrer. La mise en place des normes IAS va permettre une meilleure transparence et rendra plus facile la surveillance". En attendant, les responsables des services informatiques n'ont pas fini de passer quelques nuits blanches. Mais comme le constate M. Manigart, le jeu en vaut certainement la chandel-

le: “Au niveau local, on peut constater que certaines banques vont profiter de la mise en place d’IAS pour améliorer, compléter ou remplacer

tout simplement leur outil back-office afin d’améliorer leur niveau d’ensemble, en particulier en matière de STP” .

Avancement

Le point à Luxembourg Les nouvelles normes comptables seront obligatoires pour toutes les sociétés cotées européennes (environ 7.000, y compris banques et assurances, dont quelques centaines, à ce jour, utilisent déjà les nouvelles normes) dans un jeu de comptes consolidés unique. Quid de la situation au Luxembourg ? Parmi les acteurs "locaux", Cegedel est déjà bien avancé dans sa réflexion: la société envisage de produire les comptes IAS dès juin 2003, en interne, de sorte que pour 2005, tout devrait être rodé. "Notre système de comptabilité de base est un produit SAP. Nous avons fait appel à un consultant extérieur pour nous aider dans la phase de transition. Toutes les études préliminaires ont déjà été réalisées et on en est désormais à une phase plus active, notamment dans la formation des personnes concernées" explique André Baldauff, Membre du Comité de direction de Cegedel. Autre exemple: le groupe Utopia qui, lui aussi, estime être prêt à passer aux normes IAS dès 2004, mais attend que les détails soient définitivement arrêtés pour se pencher plus à fond sur la question, dans le courant du second semestre 2003. "Nous n'envisageons pas de grands bouleversements, mais de simples adaptations en dehors de notre système comptable informatique Logicial Bob Software" précise Nico Simon, administrateur-délégué du groupe cinématographique. Du côté du secteur financier, le groupe d'assurances Le Foyer est dans l'attente, non seulement des tables rondes IASB, mais aussi de l'adoption définitive du DSOP Assurances (Draft Statement of Principles–Insurance Contracts). Mais il sera en mesure, en interne, de clôturer ses comptes semestriels de juin 2003 sous normes IAS. Concernant Luxempart, dont l'administration est également gérée au niveau du Foyer, les états consolidés en normes IAS sont planifiés, comme prévu, pour 2005. "La transition aux IAS des comptes de Luxempart induit des adap-

tations IT essentiellement au niveau des outils de gestion de portefeuille (solution maison) et de consolidation (Safran de Cartesis), mais pour le groupe d'assurances Foyer, les adaptations toucheront l'intégralité de nos interfaces techniques. Par ailleurs, nous sommes également en phase d'implémentation d'une solution ERP qui intégrera une restitution comptable statutaire multinormes" précise Christine Joly, Sous-Directrice, Département Comptabilité Finances au Foyer Mme Joly. Coût de l'opération: 246.500 Euro, budgétisés pour 2003 pour la partie "maîtrisable" (implémentation et formation continue), à l'exclusion, donc, de toute adaptation encore à venir selon le profil définitif des normes finalement adoptées. Chez KBL, enfin, où le projet d'application des normes IAS/IFRS est en marche depuis fin 2000, l'analyse des impacts a été menée en interne par des groupes de travail spécialisés par type d'opération ou d'instrument financier, sous la coordination de l'équipe projet constituée de 3 personnes. Le tout avec l'aide du réviseur externe (Deloitte & Touche) appelé à émettre régulièrement des avis relatifs aux options prises. Par ailleurs, la banque poursuit actuellement un processus de renouvellement de ses applications bancaires, parmi lesquelles figurent les principaux systèmes impactés par IAS. "L'ensemble de ces applications pourra s'appuyer sur la chaîne de comptabilisation et de reporting développée en interne et mise en production en 1998. Cette chaîne ultra-moderne permet d'ores et déjà la tenue en parallèle des référentiels LuxGaap et IAS/IFRS, notamment grâce au paramétrage des schémas comptables assuré hors applications dans le progiciel Règles du Jeu (Sopra)" explique Marie-Paule Gillen, chargée des relations avec la presse pour le groupe KBL. paperJam 04.2003

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Données et consommateur... Depuis quelques semaines, la Commission Nationale pour la Protection des Données est en place. Cela va-t-il changer quelque chose pour les professionnels du secteur financier? TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

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On attendait depuis longtemps la mise en œuvre du nouveau texte sur la "protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel". La légèreté du style juridique fait que le langage courant parle de "protection des données." Le secteur financier n'est évidemment pas le seul concerné – loin de là – par cette nouvelle réglementation, mais étant donné l'importance de ces données (que ce soit en terme de 'sensibilité' que quantitativement) qu'il recueille sur ses clients, il est tout naturellement très concerné par cette réglementation.

Mise en place de la Commission Gérard Lommel, président de la Commission Nationale pour la Protection des Données (CNPD), précise ainsi que, pour le moment, l'institution est dans les premières étapes de sa vie. Il s'agit de se constituer, de mettre à plat les règles de fonctionnement: "La loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l’égard des traitements des données à caractère personnel est entrée en vigueur au 1er décembre. La Commission a été mise en place dans les délais décrits par la loi. Nous sommes arrivés aujourd'hui à la fin de notre période de rodage et commençons à prendre notre 'vitesse de croisière'. Les premières étapes ont été franchies, par exemple nous avons adopté un règlement intérieur, publié au Mémorial le 28 janvier. Le fait est que nous sommes un établissement de droit public, mais nous accomplissons notre mission de façon indépendante de l'Etat." Autrement dit, il s'agit de définir des règles claires de fonctionnement, permettant un traitement rapide et transparent des différents dossiers. L'article 43 de la loi oblige ainsi la CNPD à établir "le schéma de notification […] dans les quatre mois de la nomination de ses membres." Schéma de notification? La loi prévoit, en dehors d'un certain nombre de cas précis, de ne plus suivre un schéma d'autorisation préalable pour la création d'une base de données, mais de se 'contenter' d'une déclaration. M. Lommel

précise: "Sauf les hypothèses où la loi prescrit encore une autorisation préalable, notamment ‘les traitements concernant le crédit et la solvabilité des personnes concernées’ nous demandons la notification des traitements. Le contrôle se fera a posteriori, plus a priori. Il faut aussi bien avoir présent à l’esprit que le secteur public et le secteur privé sont désormais soumis aux mêmes règles." La Commission, donc, est en train de mettre en place ses procédures: "Il y a trois mois, nous avions une appréhension: la protection des personnes reste encore un domaine abstrait. Mais sur cette période, nous avons constaté qu'il y a une attente de la part des acteurs et de la part du public. Nous avons déjà reçu plusieurs dizaines de demandes de renseignements. Il y a eu des demandes de la part de différents ministères et administrations publiques, de certains hôpitaux, des professionnels de différents secteurs, d'associations représentatives comme la Chambre de Commerce, l'ABBL ou l'ACA, ou venant directement d'entreprises ou de leurs cabinets d’avocats." Des pays voisins, continue M. Lommel, le Luxembourg s'inspire des modalités de mise en œuvre de ses responsabilité: "L'Allemagne et la France sont des pays qui ont une plus grande tradition dans le domaine de la surveillance des traitements effectués sur des données à caractère personnel. On a constaté chez eux qu'il y a en fait un nouveau défi: d'un rôle de contrôle, de mise en avant des manquements, on veut passer à un rôle plus constructif, à faire des actions de communication préventives et d’accompagnement d’initiatives d’autorégulation. Au Grand-Duché, nous allons essayer d'importer ces expériences, de nous en inspirer en suscitant l’intérêt pour les préoccupations de protection de la sphère privée des personnes et le dialogue sur les moyens de préserver leurs droits et libertés fondamentales tout en favorisant et le recours aux nouvelles technologies de l’information tant par les acteurs de la vie économique qu’au service de la modernisation de l’administration publique." paperJam 04.2003

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Autrement dit, plutôt que de s'imposer par des sanctions, la CNPD cherche à convertir les entreprises: "Nous n'avons pas l'intention de jouer au sherif. Nous devons nous attacher à rendre efficace notre rôle de protection des droits fondamentaux des personnes en réveillant les consciences et en développant les initiatives d'information. Secteur par secteur, nous allons essayer de construire avec les entreprises et les associations professionnelles, des codes de conduite, la création de 'standards' et de 'protocoles' pour chaque métier ou domaine. Sans oublier nos avis et recommandations au Gouvernement, ou les messages que nous pourrons faire passer dans notre rapport annuel. Nous ne voulons pas freiner le développement de la 'société de l'information', mais nous devons nous attacher à rendre compatible le développement de cette dernière avec la vie privée des individus. Les différents veulent aller vers la conciliation, pas l'affrontement"

”Quand nous parlons de certaines applications au Luxembourg, on a l'impression d'être des espèces de martiens” YVES COLINET (BUSINESS OBJECTS)

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Le but n'est donc pas d'empêcher un traitement des données personnelles, mais de faire prendre conscience aux professionnels que la vie privée de l'individu doit être respectée au cours de ce traitement, avec une collecte d'information se limitant au strict nécessaire.

Méthodologie Pour ainsi prévenir plutôt que guérir, la Commission compte procéder à des consultations avec les professionnels des secteurs concernés. "Nous devons, par exemple, déterminer où la mise en œuvre de la loi sera simple, et où elle sera plus compliquée." Objectif avoué: pouvoir, après une première approche auprès des professionnels et une adaptation de leur pratique le cas échéant, s'adresser au grand public en vue de le sensibiliser, au cours du second semestre de cette année. Et le secteur financier, dans tout ça? "Nous n'avons pas d'a priori sur le secteur financier. Le dialogue est entamé, nous allons nous attacher à aider les banques et tout le secteur financier à se mettre en conformité. Il y a du travail, à commencer par la mise en avant des point problématiques, qui devront plus particulièrement être travaillés." Pour le moment, il semblerait que les entreprises se trouvent dans une phase initiale, celle de "l'introspection et de l’inventaire des processus affectés. Dans cette phase le dialogue est plus important que la simple mise en place des procédures et des formulaires bêtes et méchants explique M. Lommel". Le président de la Commission est conscient qu'une certaine forme de pédagogie donnera de meilleurs résultats. Un des objectifs est d'arriver à la création de codes de conduites sectoriels, que la loi définit comme suit: "contributions sectorielles élaborées en vue de la bonne application de la présente loi. Les codes de conduite sont élaborés à l'échelon national ou communautaire par les associations professionnelles et les autres organisations représentatives des responsables du traitement et sont facultativement soumis pour approbation à la Commission nationale […]." M. Lommel est clair: "L’avantage des politiques librement acceptées par le responsable du traitement ou un secteur d’activité entier, c’est qu’elles sont mieux adapptées à leurs champ d’activité que ceux-ci s’efforceront eux-mêmes de l’expliquer aux collaborateurs et à la rendre attractive à leurs clients. Cela peut même devenir un argument de vente dans une approche commerciale" Concrètement, donc, pour le président de la CNPD, les banques doivent effectuer un travail en interne, pour pouvoir par la suite adapter leurs


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processus internes au contenu de la loi: "Les banques doivent commencer par l'inventaire des données et des processus. Ensuite, pour les cas problématiques, il nous faudra rechercher des solutions conformes à la loi, susceptibles de consolider la protection de la vie privée. Il n'y a pas de crainte a priori sur le traitement qui est fait des données à caractère personnel dans les banques. Mais c'est cependant une occasion qui doit être saisie, qui doit devenir un prétexte, pour mener une réflexion dans les entreprises sur les procédures internes."

Secret Bancaire, Lutte contre le Blanchiment Une des craintes potentielles est l'opposition entre une surveillance moindre des pratiques des clients, suite au texte de loi, et la lutte contre les abus. M. Lommel affirme le contraire: "À mon sens, la protection de l'individu et le secret bancaire ne sont pas du tout antinomiques. C’est plutôt le contraire. Il n'y en a pas non plus entre la protection de la vie privée et la lutte contre le blanchiment. La loi prend soin de soumettre à un régime spécial les traitements nécessaires à la prévention, à la recherche et à la constatation des infractions pénales et la lutte contre le blanchiment figure expressément comme motif d’ exclusion des traitements de données en question du droit à l’information et du droit d’accès de la personne concernée et de la publicité instaurée au moyen du registre à mettre en place par la Commission nationale dans un souci de transparence. S'il y a des indices, des présomptions claires, les procédures internes suivies en application des instructions de la CSSF devront permettre aux autorités et aux banques d'effectuer leurs recherches. Le client ordinaire, lui, ne sera pas affecté." Pour preuve, la création de la CNPD n'a pas supprimé le déploiement, par exemple chez Dexia-Bil, d'une nouvelle solution de lutte contre le blanchiment d'argent, solution proposée par NetEconomy, en collaboration avec LogicaCMG. Le 28 janvier, LogicaCMG annonçait ainsi l'adoption par la banque luxembourgeoise du logiciel Erase, qui permet "l’identification des transactions suspectes et la prévention du blanchiment d’argent". Le logiciel, qui utilise une base de donnée couplée à une analyse statistique avancée permet d’établir un profil de tous les aspects des activités électroniques. Le système suit les flux de transactions et autres données clients critiques, qui permet une détection d'activités inhabituelles ou critiques. Cette recherche du respect de la vie privé ne dérange pas non plus Yves Collinet, directeur Belux chez Business Objects: "Mon avis - personnel – est que la création de la Commission Nationale pour la

”Nous n'avons pas l'intention de jouer au shérif” GÉRARD LOMMEL (CNPD) Protection des Données est une bonne chose. Bonne pour nous! Il y aura enfin un socle de règles sur lesquelles nous allons pouvoir nous baser pour le déploiement de nos solutions. Des points de repères. Sans eux, nous nous situons dans le flou! Ce sera à nous de comprendre les règles." Cette base pouvant permettre à des entreprises actives dans l'exploration et l'exploitation des données de convertir des entreprises à une meilleure pratique et une meilleure exploitation des données à leur disposition. M. Colinet poursuit ainsi: "Souvent, les entreprises considèrent encore trop les projets de 'Business Intelligence' comme des projets IT. Les départements marketing ne se voient pas assez donné de latitude pour inventer des usages pertinents et intelligents. On reste bloqué. Il n'y a par exemple pas encore beaucoup d'acteurs qui parlent de segmenter leur clientèle. Alors qu'il faudrait. Quelquefois, quand nous parlons de certaines applications au Luxembourg, on a l'impression d'être des espèces de martiens. La France est largement en avance. Le marché de la Business Intelligence est actuellement en pleine consolidation, et l'on n'a jamais autant investi dans la recherche et développement. Les solutions préparées sont aujourd'hui beaucoup plus stables, on ne prend plus le marché, on est aujourd'hui une solution critique au niveau "C", celui des CEO, CTO, CFO… Sans nous, les décideurs n'ont plus de support décisionnel! Et une bonne étude stratégique, si elle permet de ne pas se tromper de segmentation stratégique, garantit un retour sur investissement gigantesque!" Autrement dit, l'arrivée de la Commission Nationale pour la Protection des Données ne signifie pas la fin de la segmentation, loin de là! paperJam 04.2003

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Sortir couvert Pour une banque, l'absence de sécurité de son système d'information, c'est la mort assurée. L'heure est donc à l'adaptation des organisations à ces nouveaux objectifs et à la mutualisation de la gestion des risques TEXTE VINCENT RUCK PHOTO FRÉDÉRIC DI GIROLAMO (BLITZ)

On avait déjà abordé, dans un récent paperJam (Edition 02.2003, page 028) la question de la création possible, au Luxembourg, d'un CERT (Computer Emergency Rescue Team). Il s'agit d'une institution spécialisée dans le soutien aux entreprises en cas d'attaque informatique contre leur système d'information. Il mutualise les connaissances concernant les failles de sécurité des différents systèmes de ses clients ou membres, les soutenant en cas de 'crise' grâce à l'expertise ainsi rassemblée. Au cours des discussions autour de ce thème, certains avaient soulevé l'intérêt, pour la place financière, de se retrouver

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doté de 'son' propre CERT. Ceci posé, sans attendre une telle création, il existe depuis déjà un certain temps l'obligation – l'impérieuse nécessité – pour toutes les entreprises du secteur à bien se protéger, encore plus que pour celles d'autres secteurs, secret bancaire oblige. Pour David Hagen, responsable de la cellule Audit Informatique à la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), il ne faut pas s'arrêter aux solutions déjà en place, les technologies, elles continuant de progresser: "Avec le déploiement à travers l'Europe de l'accès Internet à Haut Débit; avec le poids que

représente l'industrie financière dans l'économie luxembourgeoise, et en croisant ces critères avec d'autres, la conclusion est qu'il faut améliorer la prévention et l'anticipation de la véritable criminalité organisée sur les réseaux." Autrement dit, il ne faut plus 'simplement' s'inquiéter d'hypothétiques hackers, mais se préparer à affronter des réseaux mafieux utilisant la Toile, et d'autres moyens encore, pour s'accaparer données et informations sensibles que possèdent les banques. Exemple? Les 'Business Continuity Plan' – plan de continuation d'activité en bon français.


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Les entreprises du secteur y ont été particulièrement sensibilisées suite aux attentats du 11 septembre: comment s'organiser pour pouvoir maintenir son activité alors que ses locaux ont été rendus inutilisables, pour une raison ou pour une autre? La CSSF s'est penché sur la question: "Nous avons commandé une étude sur les 'Business Continuity Plan' dans le secteur financier au Luxembourg, continue M. Hagen. Les résultats sont en train d'être dépouillés, mais l'on peut déjà faire un premier constat: de nombreuses entreprises, les plus petites, confondent les solutions de sauvegarde des

données, le back-up, avec ce que nous appelons un véritable BCP. Les grands établissements, eux, ont une approche différente – ce qui est logique, les échelles et les enjeux étant également autres." Quant à la création d'un 'CERT Finance' David Hagen reconnaît clairement l'intérêt d'un déploiement au Luxembourg, tout en précisant que la CSSF n'est en aucune manière capable d'en imposer la création: "Notre point de vue est qu'un tel système permettrait une meilleure vision des risques encourus pour tous les acteurs, de mieux identifier les risques réels. Actuellement, on n'a aucun chiffre sur le coût de la protection, ou sur

les bénéfices qu'apportent une bonne protection. Un système mutualisé pourrait apporter ces chiffres."

Hacking? No worries L'angoisse première de la CSSF semble donc ne pas être les attaques 'classiques' du système d'information. Pour David Hagen, les choses sont simples: "Il faut être clair, les banques sont protégées pour tout ce qui relève du 'hacking' de masse. Mais pas pour ce qui concerne la véritable criminalité informatique organisée. Cette criminalité utilise paperJam 04.2003

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dossier: cert des moyens qui ne sont souvent connus qu'une fois que l'on sait qu'on en a été victime." Autrement dit, ce n'est qu'une fois le mal fait, de manière 'subtile', que la banque constatera les dégâts. "Les Professionnels du Secteur Financier (PSF) ont pris conscience qu'avec l'ouverture vers Internet, il y avait la création de nouveaux risques. Là où le bât blesse, c'est qu'il y a régulièrement un mauvais calcul du coût impliqué par la protection contre ces risques. Mais de manière générale, les banques se sont tout de suite protégé. Protégé par rapport à l'usage interne d'Internet – surf, e-mail… - mais également par rapport aux services offerts aux clients. La CSSF avait très tôt produit un document, une recommandation de 'good practice', qui dont n'était pas un document obligatoire, mais qui permettait aux établissements d'être sensibilisés et de pouvoir se situer." Et les banques étaient d'autant plus sen-

sibilisées que la bulle Internet "a eu le mérite, avant de s'effondrer, de permettre que les solutions de sécurité soit mises en place dans les entreprises." Luc Dekyndt, Branch Executive Manager chez Finance Technology, confirme lui aussi que les produits logiciels sont la plupart du temps sécurisé, prenant exemple sur les solutions de son entreprise: "il y a différentes couches de sécurité dans notre produit, il y a un encryptage interne, une PKI privée… Sans oublier que nous tournons sur des systèmes d'exploitation qui sont euxmêmes sécurisés. Les logiciels sont configurables de telle sorte qu'un utilisateur n'ait accès qu'aux fonctions qui le concernent directement, pour éviter toute erreur ou mauvaise manipulation. De plus, toute action est tracée: c'est le meilleur niveau de sécurité sur le transactionnel, puisque chaque action laisse une trace. Mais il faut être réaliste également. Avoir une sécurité totale, amenée au

“Avoir une sécurité totale, amenée au plus haut point, est simplement intenable en termes de coûts pour une petite structure” LUC DEKYNDT (FINANCE TECHNOLOGY)

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plus haut point, est sincèrement et simplement intenable en termes de coûts pour une petite structure. "Seuls les grands établissements peuvent se le payer. Ou alors il faut avoir recours à l'outsourcing. Pourquoi ne pas fédérer les offres de sécurité pour les petites banques? Sans oublier de bien classifier les risques: pour contrer les hackers, les outils existent. Là où se situent les problèmes de sécurité, c'est à l'intérieur même des banques. Perdre des données est une des choses les plus graves qui puissent exister pour une banque. Et dans ces cas là, tout n'est pas forcément optimisé en interne. Une des réponses que nous avons apporté est que ne nous ne mettons 'aucune intelligence' sur le poste client. Nous les gardons sur les serveurs." Mais depuis, cette fameuse bulle Internet s'est effondrée, et l'économie avec. D'où la tentation de recourir à des prestataires externes pour se protéger, dans une optique de diminution des coûts: "Une tendance est la mutualisation de la gestion du risque, explique M. Hagen. Et il y a deux manières de mutualiser. Les CERT ou toute autre solution comparable, qui permet de rendre anonyme la personne ayant subit un attaque, tout en faisant remonter l'information et en fournissant des réponses aux attaques. Ou alors la mutualisation des machines et des solutions de protection. Dans le domaine financier, cette pratique – en fait c'est une sorte d'outsourcing – est plus rare." Pourquoi donc? Tout simplement pour des raisons évidentes de secret professionnel. Confier ses données à un prestataire qui n'est pas soumis aux mêmes obligations de confidentialité est impossible. Trop risqué. Une réponse à ces questions est en cours de préparation, avec le projet de loi n° 5085 (voir aussi page 030) qui définit ainsi plusieurs nouvelles catégories


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dossier: cert de PSF, dont une, plus particulièrement intéressante en l'espèce: les "opérateurs de systèmes informatiques et de réseaux de communication du secteur financier". Il s'agit des professionnels "en charge du fonctionnement de systèmes informatiques et de réseaux de communication faisant partie du dispositif informatique et de communication propre d'établissements de crédit, PSF, OPC ou fonds de pension de droit luxembourgeois ou de droit étranger." Les activités incluent "le traitement informatique ou le transfert des données stockées dans le dispositif informatique". Le projet, dans son état actuel, exige de ce nouveau PSF un capital social d'une valeur d'au moins 1.500.000 Euro. Si ce projet est mené jusqu'à son terme, le problème de l'outsourcing sera en partie automatiquement réglé, client et prestataire se trouvant tous les deux sous l'autorité de la CSSF, et étant lié l'un et l'autre par un secret professionnel de même nature.

Si tout n'était qu'informatique… Le fait est, cependant, que la sécurité d'une banque, y inclus son système d'information, est dépendant de nombreux critères qui ne sont pas technologiques, mais humains. "Le maillon faible des systèmes de sécurité c'est l'humain, explique David Hagen. S'il n'y a pas une formation continue, une sensibilisation des employés aux questions de sécurité, alors tous les systèmes techniques ne sont que du maquillage. Alors que les outils sont souvent en place, les membres de l'entreprise ne sont pas assez conscients des risques qu'ils peuvent occasionner. Il faut trouver un équilibre entre le fait qu'un employé peut devenir un cheval de Troie, malgré lui, et la paranoïa. Sans oublier que les attaques

“Il faut améliorer la prévention et l'anticipation de la véritable criminalité organisée sur les réseaux” DAVID HAGEN (CSSF)

les plus dangereuses, donc, celles visant au vol d'information ou de détournement d'argent, ont des modalités différentes de celles des 'simples' hackers: "Les attaques traditionnelles viennent, en masse, de l'autre côté du globe note M. Hagen. En revanche, la criminalité organisée a souvent nécessité de se rapprocher de sa cible. Plus on veut rentrer dans un système de manière efficace et profond, plus il y a nécessité de s'en rapprocher physiquement. “C'est pour cela par exemple que l'on demande toujours aux employés des établissements financiers que lorsqu'ils croisent une personne inconnue dans les couloirs, de se renseigner sur qui il va voir. C'est une réponse pragmatique et simple. Les parades informatiques suffisent pour la masse des attaques, pas forcément pour les plus malveillantes. Pour ces dernières, il faut y ajouter les moyens 'sociaux'. Ce qui ne veut pas non plus dire que les moyens de défense traditionnels ne sont plus nécessaires."

Les professionnels de la sécurité des systèmes d'information, comme Symantec ou Ubizen, attiraient pourtant récemment l'attention du secteur sur de nouvelles formes d'attaques, qui en fait sont des combinaisons de plusieurs méthodes d'attaque. Confirmation - et précision - de David Hagen: "Je ne pense pas qu'il y a ait de nouvelles formes d'attaques, mais surtout de nouvelles failles. Et les attaques en masse, quoi qu'on en dise, sont surtout le fait de 'nonprofessionnels'. Et elles constituent une espèce de masque devant les véritables attaques dangereuses. C'est pour cette raison que les nouvelles solutions de protection servent souvent à trier les logs des serveurs et à ne réagir qu'aux attaques véritablement dangereuses." Il ne faut pas se voiler la face. Il n'y a pas encore eu de grandes affaires, mais il en suffira d'une... Le Luxembourg possède une armée. Pourquoi? Parce que cela relève d'une importance stratégique. La sécurité des entreprises se doit de répondre à la même logique.

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sommaire time off resto news 104

Le Guide Michelin, La Pomme

Cannelle, Bick-Stuff, Bel Canto, Le Phare Breton, El Atlas, La Caravela,

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Le Guide Michelin

La Mirabelle

recette 108

La brioche en pain perdu aux

pommes, caramel au beurre salé 105

La Mirabelle

club paperJam 124

Invité par Wengé

et In Vino Veritas Consulting A l’honneur:

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Le Phare Breton

Champagne Le Brun de Neuville, Porto tawni Quinta do Infantado, Rasteau doré domaine de la Soumade 1998, Rivesaltes rouge Harmonie des sens cellier de Trouillas 1998, Pacherenc du Vic Bihl Chapelle Lenclos 1999 108

Club paperJam

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Suivez le guide!

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Voilà une recommandation pleine de bon sens, une attitude que nous encourageons avec vigueur, étant nous-même éditeur du bien connu et bien nommé EXPLORATOR City Guide Luxembourg, dont la 9e édition paraîtra en mai. Le petit monde remuant et extraordinairement fertile de la restauration luxembourgeoise, le caractère spécifique de la clientèle grand-ducale n’ayant plus guère de secrets pour nous, il en résulte un vade-mecum pratique et recèlant une foule d’informations. Mais ce monde est également sous la loupe de nos confrères en religion gastronomique qui, tels “big brother”, scrutent les évolutions et convulsions des petits et grands artistes de la marmite... Pas si simple dans un pays offrant une diversité sans aucune comparaison avec celle existant chez nos voisins. Alors chaque année, lors de la parution du Guide Rouge, pour n’en citer qu’un, tout de même considéré comme la Bible, voilà que se développe une trouble atmosphère dans les rangs des chefs espérant la nomination suprème ou craignant la rétrogradation honteuse; un récent évènement faisant d’ailleurs naître une polémique sur le rôle des critiques gastronomiques. Il faut du reste préciser que les “étoiles” ne sont pas les seules à susciter la joie ou la grogne et nous pensons vraiment que les “fourchettes” attribuées en plus ou moins grand nombre à tel ou tel pourraient l’être avec plus de discernement. Mais, en tout état de cause, leur signification n’est pas toujours bien perçue par le lecteur bien que l’explicatif en début d’ouvrage soit tout à fait clair. Allons: conservez votre sérénité, amis restaurateurs et soyez professionnels et vigilants. Le Client reconnaîtra les siens. En conclusion, le rôle du critique ou chroniqueur gastronomique est de faire la synthèse des informations recueillies, aidant alors le lecteur à prendre une décision et faire un choix. Rester objectif doit être la règle d’or ce qui ne nous empêche pas d’éprouver par ci, par là un coup de coeur.


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Découverte et approche de la dégustation du vin, c’est ce que le Restaurant La Pomme Cannelle

propose depuis le début de l’année au dégustateur amateur souhaitant se perfectionner. Une fois par mois, le samedi matin à partir de 10 heures, Gildas Royer partage son savoir avec les participants dans une atmosphère conviviale et tout à fait informelle. Pomme Cannelle 12, boulevard Royal (Centre-ville) 24 16 16 764 ________________________________ Pas une nouveauté, puisque l’établissement est ouvert depuis 2 ans, mais nostra culpa, maxima culpa, nous venons de le découvrir. Cette vaste Stuff au sol dallé et au mobilier

bistrot est géré par un sympathique jeune couple, Denis aux fourneaux et Virginie en salle. Cuisine pleine de “saveurs de grand’ mère” mais qui recèle aussi quelques belles créations comme l’original ragoût de lotte à la saucisse de Morteau. Bick-Stuff 95, rue de Clausen (Clausen) 26 09 47 31 ________________________________ On allait l’oublier celui-là, et pourtant le voilà qui fête son dixième

anniversaire. Quand on connaît la brièveté de l’existence de certains établissements, on ne peut que saluer cette belle longévité. Ceux qui connaissent Pipo, le maître des lieux, se souviennent sans doute des soirées mémorables passées en sa compagnie. Bel Canto 26, rue d’Amsterdam (Belair) 25 29 69

time off

Crèpes et galettes sont les spécialités de ce nouveau venu et ces bretons sont décidément bien sympathiques. Accueil souriant, assiette savoureuse et amusant décor, laissez-vous donc guider par ce phare et régalez-vous d’une des 17 sortes

de crèpes ou de galettes chaudes ou marinières. Pour les mutins, quelques poissons ou quelques viandes figurent à la carte. Cidre à la pression ou en bouteilles. Le Phare Breton 69, rue du Fort Neipperg 26 18 72 52 ________________________________ Le printemps est passé sur l’Atlas. On constate en effet une belle évolution chez ce marocain discret et réservé de Bonnevoie. La salle du rez-de-chaussée est complètement relookée, chaudes couleurs ocre et bleu soutenu. On a peine à reconnaître. Mostafa, le patron a perfec-

tionné son style au fil des ans. C’est un créatif, qui apporte une multitude de saveurs à cette cuisine souvent connue seulement à travers le couscous. A visiter. El Atlas 77, rue du Cimetière 49 54 24 ________________________________

La dégustation fait salon Nouveau concept à La Mirabelle qui vient d’ouvrir, au premier étage de son restaurant, trois petits salons consacrés aux accords subtils entre le divin jus de la treille et les mets. La nouveauté, c’est que le gourmet choisit d’abord son flacon, sur une carte ne comportant pas moins de 450 références, et que le menu est conseillé “autour”, en complicité en somme, avec le vin. Belle manière de bouleverser la routine, ouvrant ainsi la porte à de divines surprises et découvertes. Le décor est intime et délicat, de profonds fauteuils vous accueillent pour déguster béatement quelque digestif et, pourquoi pas allumer votre havane favori. Saveurs Complices 9, place Dargent (Eich) 42 22 69

Nouveau chef à la Caravela. Henry Maymil donne à la nouvelle carte un petit brin de gastronomie français tout en conservant bien entendu les

classiques qui ont fait la réputation de cette maison, le bacalhau à braz, la cataplana ou les scampis flambés. Quelle belle vue sur la vallée! La Caravela 10, rue des Forains (Weimerskirch) 42 63 28-1

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time off RECETTE Philippe Bridard, du Grimpereau, nous propose…

... la brioche en pain perdu aux pommes, caramel au beurre salé Son vin préféré: le Chablis et aussi leSaint-Nicolas de Bourgueil. Son restaurant préféré: Le Clairefontaine. Où le trouver: Au Grimpereau, 140 rue Cents, Luxembourg-Cents. Tél: 43 67 87

Recette: Temps de préparation: 20 minutes Temps de cuisson: 60 minutes

Ingrédients (pour 4 personnes): 4 tranches de brioche d’un centimètre d’épaisseur 2 pommes Gelée de groseilles Pour le caramel 110 g de sucre semoule 15 cl de crème fraîche liquide 25 g de beurre demi-sel Appareil à pain perdu 1/2 gousse de vanille 1/2 litre de lait 100 g de sucre en poudre 2 oeufs 106 Time Off paperJam 04.2003

Ouvrir la gousse de vanille en deux et gratter les graines, mettre le lait à bouillir avec 80 g de sucre et la vanille, laisser infuser et refroidir. Battre les oeufs en omelette avec 20 g de sucre. Eplucher et vider les pommes puis les couper en deux, les faire cuire au four avec du beurre et du sucre. Pour le caramel, cuire le sucre dans une casserole jusqu’à obtenir une couleur ambrée. Déglacer avec la crème et le beurre salé. Faire réduire. Tremper les tranches de brioche dans le lait, puis dans les oeufs en omelette. Faire chauffer une noisette de beurre dans une poêle et faire rissoler les tranches de brioche de chaque côté. Elles doivent être bien colorées. Dans chaque assiette, dresser une tranche de brioche, la couvrir d’une moitié de pomme, napper de caramel. Une pointe de gelée de groseilles terminera votre dessert à merveille.


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LE CLUB PAPERJAM INVITÉ PAR…

…Wengé et In Vino Veritas Consulting Le Club paperJam, c'est chaque mois, la veille de la parution, l'équipe du magazine qui invite des décideurs à partager une sélection de vins dans un établissement du Grand-Duché. Le premier Club de l’année 2003 s’est tenu au Wengé, environnement sans nul doute propice à la convivialité et à la communication. Pascal Brasseur, le maître des lieux et son complice Etienne Collin, avaient pour cette soirée surpris les participants par le choix des accords mets-vins. Il s’agissait en effet d’un accord très particulier et très sensuel entre le vin et le chocolat, un exercice de style brillamment conduit par Etienne et par le Maître Patissier du Wengé, Fabrice Collignon.

Champagne Le Brun de Neuville brut sélection Cette maison est spécialisée en chardonnay 100%, régulièrement primés et médaillés d’or. Celui de ce soir provient de la Côte de Blancs, 80% chardonnay, 20% pinot noir, élégant, fin et délicat, raison pour laquelle il a été choisi pour s’associer à une mousse de chocolat blanc aux mêmes caractéristiques de finesse et de délicatesse.

Dominique Songeur (Human Designers)

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Porto tawni, Quinta do Infantado classique. Rappelons que la quinta peut être comparée à un château bordelais. Ce porto a subi un vieillissement en barrique de chêne lui concédant une palette aromatique dans les arômes torréfiés, gamme havane, café, cacao. Harmonie complète avec les notes de café du macaron et de son accompagnement de ganache au chocolat noir. Cet accord se fait cette fois sur la puissance.

Bob Wetzel (Luxair)

Rasteau doré, domaine de la Soumade 1998 vin doux naturel des côtes-durhône à la vinification similaire au porto et issu de grenache blanche, élevé pendant plusieurs mois en fût de chêne. Cela lui apporte sa coloration ambrée, une palette aromatique aux notes toastées, grillées et pralinées en accord avec le praliné Wengé.

Thierry Moench (Editus)


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Explication de texte

Jean Diiderich (Logica CMG)

Atmosphère détendue autour de bonnes bouteilles Anne Thiel (Real Solutions) et Francis Gasparotto (tempo!)

Rivesaltes rouge, Harmonie des Sens, cellier de Trouillas 1998 issu de grenache rouge, vin doux naturel, aussi à l’image des portos, mais cette foisci complètement rouge à l’opposé des deux précédents. C’est un vintage du Roussil-lon, donc pas de vieillissement en fût. Force et puissance du fruité, arômes de café et chocolat. Il est servi avec une Forêt Noire grâce à laquelle explosent littéralement les caractéristiques de ce vintage.

Pacherenc du Vic Bihl, Chapelle Lenclos 1999 appellation du sudouest pyrénéen, non loin de Madiran. Aussi un vin doux naturel d’un très haut niveau qualitatif, issu d’un cépage particulier à la région, le petit manseng qui lui donne une belle vivacité et nervosité ainsi que des notes fraîches et citronnées. Ce sont les dominantes d’agrumes, citrons, oranges confites qu’on retrouve dans le sorbet chocolat noir à l’orange servi en point d’orgue à la soirée.

Ariane Eberwein (Pro Dialog)

Myriam Schmit (Aspecta) et Pol Paquet (Luxlait)

Etienne Collin (In Vino Veritas)

Jung Ae Descamps (tempo!) Jean-Paul Meyer (La Luxembourgeoise) et Michel Braquet (Garage Etoile)

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index Index des entreprises et institutions citées 289 entreprises, organisations et institutions citées dans cette édition. Les annonceurs sont signalés en gras. Entreprises et institutions

no. de pages

3Com

44

A A'venue International ABBL

52, 53 19, 93, 95

ABC Design 39 ACA 95 ACT 38 ADEM 34 Administration de l'Enregistrement et des Domaines 34 Administration des Contributions directes 93 Agora 59 Ajilon 50, 86 ALFI 31 Alima 37 Almanij 37 Alvo 37 Amber Imaging 61 Anvar 17 Arbed 43 Arcelor 20 Aspecta 39, 109 Association Momentanée Assar-Brunelleschi 29 Assurances Le Foyer 39, 93 Atlance Belux 39 Au Grimpereau 106 Audiofina 43 Audiovision 79 Auto Revue 27 Autocenter Goedert 37 Avanti 26

B Banque Centrale du Luxembourg Banque de Luxembourg Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat (BCEE) Banque Générale du Luxembourg Banque J. Van Breda & C. Banque Raiffeisen BEA Systems Bel Canto Belgacom Belgrave Capital Management Bernard-Massard BGL Investment Partners (BIP) Bick-Stuff Binsfeld communication Blitz Agency Bofferding Bourse de Luxembourg

110 Index

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39 40 26, 40 26, 40 39 35 44 105 38 37 36 43 105 61, 63 41, 61 35, 62 43

79, 81 39 27 37 17, 29 96

Broadcasting Center Europe Brokat Burton Design Business Business Initiative Business Objects

Capital Management Ltd Cargolux Cartesis CCLux Cegecom Cegedel Cenarp Centre Informatique de l'Etat Centre Universitaire de Luxembourg CEP-L Chambre de Commerce 22, Chambre des Députés Chambre des Métiers Check Point Software Ciné Cité Cisco CK Charles Kieffer CLC CMGI Europe CMI Creative Communication Comed Comité de Conjoncture Commission des pétitions Commission européenne 31, Commission Nationale pour la Protection des Données (CNPD) Comstock Concept Factory Conseil d'Etat Conseil du Gouvernement Conseil Economique et Social Coopérative des Cheminots Cours d'Appel de Luxembourg CRP Henri Tudor CSSF 19, 30, 31, 93,

8, 43,

28,

45,

35,

30, 22,

17, 97,

37 43 32 39 45 93 33 60 22 36 36 32 28 45 30 46 38 60 38 80 62 36 32 60 95 80 83 32 34 30 37 32 31 98

D 22 46 34 87 68 38, 50, 93 19 66 65 32 19, 71, 97 35

83 29 67

E Ecole Internationale Editions Revue Editus

C

d'Land D-Link DataCargo DBA-Tech.net Decaux Deloitte & Touche Detimarketing Luxembourg Deutsche Asset Management Deutsche Bank Dexia Fund Services Dexia-Bil Diebold

Digital Studio DTZ DWS

75 27 108

EDS 116 eGovernment 33 El Atlas 105 EMC 46 EMG 60 Entreprise des P&T 2, 34 Ernst & Young 14 Escalis 84 Espace Concept 6 Espace Régie Luxembourg 27 Europe Online 34, 38 European Fund Administration (EFA) 40 EVS 43 EXPLORATOR City Guide Luxembourg 104

F F/P/C Farvest FEDIL Fernbach Software Finance Technology Foamglas Fortis Free-Beep-Mobile Fujitsu Consulting Fund-Market

33 12 36 39 100 61 40 29 19 37

G Garage Etoile Gartner Gilbo Construct Gouvernement Graffiti Grandlink Groupe Bruxelles Lambert Guide Michelin

109 39 29 36 61 43 38 104

H Hitachi Data Systems Hoffmann-Frères HROne Human Designers

47 62 12 108

I IEE

34


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index IEEI IFBL Ikodomos Ikogest

22 3 61 61, 67

iMedia Immobel Immosol Imprimerie Victor Buck In Vino Veritas Consulting Incom Index by paperJam Information Engineers INFPC Institut des Réviseurs d'Entreprise

60 29 61 63 108 37 51 19 63 93

Intel 47 Interact 59, 60, 83 International City Magazine (ICM) 21, 37 Investimmo 29 IP Luxembourg 27, 39 IT Solutions 37

J JCDecaux 63 jobs.lu 21 Jones Lang LaSalle 29 JP Morgan Chase & Co 71 JP Morgan Fleming Asset Management 37 Juniper Networks 48

K KBL 40, 93 Korean Motor Company 63 KPMG 12, 90 KPMG Assurance Advisory Services 90 KPMG Optimum 28 Kredietbank 37 Kreutz & Friends 61 Kulturfabrik 33

L La Caravela La Luxembourgeoise La Mirabelle La Pomme Cannelle Ladbrokes Landesbank Rheinlandpflaz Le Clairefontaine Le Phare Breton Lexmark Lipper Log Détective LogicaCMG Luxair Luxembourg News Luxemburger Wort Luxlait

105 58, 109 105 105 39 89 106 105 48 37 29 19, 109, 97 108 37 37 109

M M-Plify Macromedia Mangrove Capital Partner

59 49 16

Matrix Consulting Meridian Conseil en Communication Mikado Publicis Millicom International Cellular Ministère d'Etat Ministère de l'Economie Ministère de l'Education Nationale Ministère de la Justice Ministère des Classes Moyennes Ministère des Finances Ministère des Transports Ministère du Travail et de l'Emploi Ministère du Trésor et du Budget Misys International Banking System mké Mobilux Molecular Monster Morgan Chambers Munhowen Musel-Zeidung

26,

17,

28, 28,

80 27 62 31 28 29 36 28 34 30 26 36 30 89

61 62 49 38, 50 39 35 27

N National Bureau of Economic Research (NBER) Neonline Neteconomy.com Nico Nico Magazines Nvision

33 27 19 61 61 61

O Oce OFAC Ogilvy Oplayo Oracle Orange Orbite Conseil

RTL Group

38

S Sacred Heart University 82 SAP 28, 93 Sapiens Tech 39 Sauer-Zeidung 27 Saveurs Complices 105 Sécurité routière 63 SES Astra 32 Sidor 61 Siemens 49 Société Générale Bank & Trust 12 Société Luxembourgeoise de Satellites (SLS) 32 Soks 26 Sopra 93 Soprima 29 State Street Bank Luxembourg 65 State Street Corporation 65 Statec 33, 34, 93 Sun Microsystems Luxembourg 39 Supermarché Boon 37 Supermarché Massen 37 Swissca 37 Symantec 29 Synapse Internet Services 27, 60, 61

Tele2 tempo! The Reference Tipchanger Trend Micro TV Babo

34 61 28 29 49 34

U 37 32 50, 61, 76 14 92 26 61 12 21 12 60 109 82 29 102 115

UBS Utopia

37, 71 30, 93

V VDS Computing Viasat Vidale Gloesener Volvo VSENet

102 37 23 15 43

W Wengé Werner Entreprise

108 49

XYZ Xerox Zika-Shop

R Real Solutions Registre du Commerce (RCS)

38 35 61

T 91 19 49 38 47 34 63

P Pall Center Panamsat paperJam PCM Europe Altedia Peopleware PeP.Com Pittsburgh Corning Europe POG Pol Wirtz & Partners PricewaterhouseCoopers Primesphere Pro Dialog ProAudio Progerim Prolingua Prperty Partners

Rehazenter Restena Robin

45 37

39, 89, 109 28, 60

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Les prochains paperJam 05/2003

DOSSIER: Télécoms Comme les deux dernières années, paperJam propose un grand dossier télécoms. Ce dossier est l'occasion de faire le point sur le secteur, les

désillusions.. Parution: 17.04.2003 – Réservations publicitaires: 28.03.2003

06/2003

DOSSIER: Assurances au Luxembourg Quelles sont les assurances présentes au Luxembourg? Le service à une entreprise est-il véritablement différent du service à un particulier? Quels sont les sommes en jeu, les pratiques, les effectifs? Parution: 15.05.2003 – Réservations publicitaires: 25.04.2003

07/2003

DOSSIER: Marketing au Luxembourg Que ce soit sous forme papier, numérique ou autre, les entreprises ont à leur disposition des dizaines de manière de proposer leurs services. Quels sont les derniers outils? Quels sont ceux qui ont fait leur preuve? Le multilinguisme et multiculturalisme du Luxembourg est-il pris en compte dans la pratique des entreprises? Parution: 12.06.2003 – Réservations publicitaires: 23.05.2003

114 Next issue

paperJam 04.2003

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