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Programmes électoraux 2004
QUELLES VISIONS POUR L'ECONOMIE?
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média économique et financier
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édito
En couverture Le ciel au-dessus de Luxembourg-Bonnevoie, le dimanche 11 avril 2004. Photo par David Laurent (Blitz)
EDITEUR
CONSOMMATION
Editions Mike Koedinger S.A. Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 77 E-mail office@mikekoedinger.com Web www.mikekoedinger.com Bureaux 39 rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg
Dis-moi ce que tu achètes…
Administration Stephanie Simon stephanie@mikekoedinger.com Isabelle Ney isabelle@mikekoedinger.com
REDACTION Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 29 66 19 E-mail press@paperJam.lu Web www.paperJam.lu Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade) Rédaction Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu Collaborateurs rédactionnels Jérôme Bloch, Gaël Calvez, Jacques Demarque, Neil Hearfield, Nourdine Idir. Photographie Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz), Olivier Minaire (Blitz) www.blitz.lu
PUBLICITE Régie pub exclusive tempo! SA Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 26 29 66 20 E-mail contact@tempo.lu Web www.tempo.lu Directeur associé Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Directeur commercial Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Chargée de clientèle Ludivine Plessy (-37) ludivine.plessy@tempo.lu
PRODUCTION Directeur artistique Guido Kröger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en page xGraphix www.xGraphix.lu Impression Victor Buck www.victor-buck.com
DIFFUSION paperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition. paperJam pour vos clients ou vos salariés? Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Abonnements Par virement au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 4000 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 40 €. 3 x 10 numéros/an: 80 €. Tarifs internationaux et formules grand volume sur simple demande. Diffusion en kiosque Messageries Paul Kraus Diffusion Michel Greco www.greco.lu © Editions Mike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.
paperJam vous parle d’économie, l’art le fait aussi. Nous avons choisi, en préambule à ce numéro, de vous conseiller très chaleureusement l’exposition du Mudam (Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean) actuellement visible au Camp de Base, Banque de Luxembourg–Kirchberg. Une autre manière d’aborder ces sujets qui conditionnent votre activité comme votre quotidien. Dans l’installation précédente, qui avait lancé la collaboration Mudam-Bdl, l’artiste écossais Chad McCail et son «flashy» Live is driven by the desire for pleasure nous avait déjà livré une analyse aussi réjouissante que sensée de certains mécanismes du privilège et du pouvoir. Au cœur des préoccupations cette fois, un épiphénomène de consommation nippone qui n’est pas sans nous renvoyer à nos propres interrogations. «Happy Victims, You Are What You Buy»: Kyoichi Tsuzuki, l’auteur de ces spectaculaires photographies visibles jusqu’au 13 juin, revendique une approche plus journalistique qu’artistique. Les Tokyoïdes photographiés dans ces appartements exigus et surchargés de vêtements illustrent des choix de vie radicaux, conduits par une obsession du paraître. Ces jeunes accrocs à la mode, à une certaine conception du luxe, prêtent véritablement à l’objet marchand une valeur sociale non-négociable.
d’un créateur de mode, une fixation mono-produit poussée à l’extrême. Témoin, ce moine bouddhiste qui n’use, lors de ses virées à Tokyo, que de la marque Comme des Garçons. Témoin encore, cet enseignant qui consacre la majorité de ses revenus à Martin Margiela. Au delà de l’obsession et du «syndrome d’achat compulsif» à la japonaise, c’est à la question de la logique d’emplette et du processus identitaire que l’on se trouve confronté. Kyoichi Tsuzuki, par ailleurs éditeur et journaliste reconnu, se voit en médiateur. Un intermédiaire au service du «pouvoir de création d’artistes inconnus, des gens de la rue, de la campagne, de partout dans le monde». Quand les
marques sont ainsi érigées en icônes, les magasins branchés en cathédrales, on ne peut que s’interroger sur l’évolution de nos pratiques de consommation. Des réflexions à savourer, selon son appétit, sous l’angle plastique, philosophique ou purement économique. Le coup de cœur paperJam. Alexis Juncosa rédacteur en chef “Nico”
Kyoichi Tsuzuki “Happy Victims – You Are What You Buy”: lu-ve 9h-18h, sa 10h-16h. Entrée libre. Curateurs : Michel Mallard, Clément Minighetti. Rens: www.mudam.lu
“Porter des vêtements Jane Marple, c’est comme vivre en tenue de camouflage; philosophiquement, c’est du pareil au même”. Photo: Kyoichi Tsuzuki -Jane Marple-
Directeur de la publication Mike Koedinger mike@mikekoedinger.com
Chacun de ces tirages en grand format porte le nom
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FIL-LUXEXPO
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FIL-LUXEXPO
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ACTUALITE: Cetrel poursuit sa mue
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ACTUALITÉ:
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en couverture 12 | Elections 2004: Les programmes en 12 points clés. A six semaines des élections législatives, gros plan sur les propositions en matière économique des quatre principaux partis du pays.
Le bras de fer continue
62
48 | CeBIT 2004 : un tremplin pour dix
68 | Sur le fil Les projets de loi sur le droit d’établis-
L’innovation "made in Luxembourg" a été plébiscitée au Salon mondial de l’informatique et des nouvelles technologies, organisé du 18 au 24 mars à Hanovre.
sement et la loi-cadre “classes moyennes” devraient être
50 | Les PSF nouveaux arrivent Un "major
(Vedior Intérim)
player" (IBM) et une "start-up" (Primius): deux approches différentes pour la même loi instituant les nouveaux Professionnels du secteur financier...
16 | Conjoncture. Témoin: Serge Allegrezza
52 | Luxempart Toujours plus de private equity
13 | Chômage et emploi Témoin: Marios Paras
(Directeur du Statec)
18 | Développement durable Témoin: Jürgen Stoldt (Stoldt&Treinen Consultants).
21 | Diversification économique Témoin: Daniel Schneider (Schneider Consulting)
24 | Education et formation continue Témoin: Norbert von Kunitzki (Membre du CNSE)
26 | Egalité des chances Hommes/Femmes Témoin: Karin Manderscheid (présidente du CNFL)
30 | Entrepreneuriat. Témoin: Carlo Schenider (tailormade)
32 | Finances publiques Témoin: la BCL 36 | Infrastructures Témoin: Martin Lammar, (président de l'OAIC)
70 | CRP Henri Tudor Orientations internationales
72 | Software & IT Solutions: un salon collégial Le salon des professionnels de l'IT doit sa survie aux principaux acteurs luxembourgeois du secteur qui se sont penchés sur son chevet.
L'étude annuelle de KPMG met en exergue les défis qui attend l'industrie des fonds d'investissement pour ces prochains mois, sur fonds de reprise économique.
73 | Les droits d'auteur sont en règle
56 | Décollage imminent! Avec deux ans de
et les bases de données a été retouchée.
retard en raison de l’arrêt des travaux, l'ouverture du terminal "petits porteurs" va permettre de décongestionner l’aérogare actuelle.
76 | Enrichir les contenus disponibles sur
57 | Secrétaire de direction Qualifications
répondu à l'appel d'offres eContent lancé par la
exigées!
Commission européenne.
58 | Cegecom lance l'offensive sur l'ADSL
78 | 8e Nuit des Trophées F/P/C/: Small is
Nouveaux produits et nouvelle identité visuelle: l'opérateur alternatif démarre 2004 sur les chapeaux de roues.
60 | SES Global Rendez-vous en 2005 pour la croissance
Directive européenne oblige, la loi sur les droits d'auteur
le net Seules quelques entreprises luxembourgeoises ont
beautiful
80 | Loi anti-blanchiment Tous suspects? 82 | Prix féminin de l'entreprise Siemens et Dexia-BIL se partagent la reconnaissance
LUXEMBOURG
41 | Politique internationale Témoin:
62 | Le bras de fer continue Faute d'accord sur
Philippe Poirier (Docteur en sciences politiques)
la convention collective du secteur bancaire, syndicats et patronat s'en remettent à l'Office national de conciliation.
44 | Société de l'information Témoin: l'APSI
ENTREPRISES
votées juste avant la fin de l’actuelle législature.
54 | Les fonds à la relance
38 | Place financière Témoin: Yves Wagner (Docteur es-Sciences économiques)
actualité
EN COUVERTURE: Elections 2004: les programmes en 12 points clés
GRANDE REGION 84 | Un quatuor parfaitement accordé Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves ont profité du
64 | La pub online: ça peut rapporter gros!
4e anniversaire de QuattroPole pour démontrer qu’elles
Encore peu d'annonceurs optent pour le média Internet alors qu'il offre une grande flexibilité et une bonne visibilité. Les mentalités doivent encore évoluer.
savaient mettre en commun leurs projets.
46 | Cetrel poursuit sa mue Sous l'impulsion
66 | Le cinéma digital frappe aux portes des salles Le groupe Utopia vient d'investir dans un
de Jean-Marc Fandel, le Centre de Transferts Electroniques veut élargir davantage son domaine de compétences.
projecteur numérique et proposera, dès la rentrée prochaine, la location d'une salle pour de l'événementiel.
86 | Développement durable culturel Le projet "Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007", souhaite pérenniser certaines initiatives en 2008 et au-delà.
88 | Sondage: Vous, les frontaliers
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GOLF-CHALLENGE
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GRANDE REGION: Développement durable culturel
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DOSSIER:
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Télécommunications
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PLACE FIANCIERE: Un nouveau départ pour Financial One
outils
MON ARGENT
IT&TELCOS
126 | "Avoir bien conscience des risques" Entrepreneurs et indépendants doivent aussi
90 | Les laptops 90 | L'actualité des produits
penser à protéger leur patrimoine. Revue de détail avec Lex Benoy (Fiduciaire Benoy Consulting).
COMMUNICATION 94 | Nouvelles campagnes 95 | Business Web Directory
dossier
ressources humaines 128 | Who's who: départs et arrivées dans les entreprises luxembourgeoises. 132 | Sondage monster.lu / paperJam
TELECOMMUNICATIONS
Avez-vous déjà obtenu une augmentation, indépendamment de l’indexation automatique des salaires?
96 | Les points sur les i L'Entreprise des P&T est souvent accusée de tous les maux. Son directeur général, Marcel Gross, plaide non-coupable.
134 | Agenda des formations
104 | A votre service... En matière de télécommunications, les offres à destination des entreprises ne manquent pas. Encore fat-il s’ retrouver...
108 | SMS, So Many Solutions... 114 | Guide pratique
finances PLACE FINANCIERE 118 | Un nouveau départ pour Financial One C'est à Bruxelles que se tiendra la troisième édition du salon financier organisé par Farvest et qui sera le seul événement du genre dans le Belux en 2004.
120 | Affaire RTL Group: Investas, débouté, ne lâche pas prise
122 | La microfinance: un instrument de lutte contre la pauvreté L'asbl ADA soutien depuis dix ans les institutions de microfinance d'Amérique latine et d'Afrique.
123 | ALCO Compliance officers: bientôt une réglementation.
124 | Série: les institutions de la place L'Association luxembourgeoise des professionnels du patrimoine plaide pour un service haut de gamme pour une clientèle exigeante.
international communities 136 | “I compare outsourcing with teenage sex... ... Many people talk about it but don’t do it”. Marcel Origer (IBM Luxembourg) gets passionate about outsourcing at the latest Firstuesday event.
137 | Amcham
ComIT - Commited to IT and Telecoms in Luxembourg.
loisirs 138 | Golf: Under pressure… Guide pratique: les compétitions 2004
140 | Dresscode: Trouver chaussure à son pied 142 | Plaisir du Palais, Resto News, La Recette 144 | Le club paperJam invité par… Le Restaurant La Mirabelle-Saveurs Complices et Vins et Terroirs S.A.
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Découvrez la nouvelle Klorkmobile et son klaxon polyphonique.
i Et s rlait pa ile e r on omob aut …
www.klorkmobile.lu Avec la nouvelle berline Klorkmobile, plongez-vous dans un monde rigoureusement avant-gardiste. Sa ligne téméraire est savamment étudiée pour obtenir le meilleur quotient de pénétration dans l’air du temps. Ses équipements de série sont tout bonnement hallucinants: six roues motrices entraînées par un moteur à ressort subséquentiel, un système de freinage à palets perpendiculaires, des ceintures à 11 points d’ancrage… Bref, de quoi ravir l’amateur d’innovations. Vous serez aussi
séduits par ces petits plus qui font de la Klorkmobile la voiture inévitable, comme, par exemple, la lunette arrière légèrement incurvée pour pouvoir accueillir en toute sécurité l’aquarium de Bubulle. Sans oublier une structure en Morgoflex bien utile dans les grands lacs. Car oui! La Klorkmobile est aussi amphibie.Vous l’aurez compris, nous ne vous invitons pas seulement à découvrir le klaxon polyphonique de la Klorkmobile, mais à vous laisser bercer par une véritable symphonie des sens.
K Klorkmobile
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Nouvelle Peugeot 407. Et si on reparlait automobile.
www.peugeot.lu La beauté a pour habitude de nourrir le désir. On en parle, on en parle, et puis l’envie du contact tactile devient irrépressible. La nouvelle Peugeot 407 est là. Posez la main sur la poignée et, déjà, vous sentez sous le dynamisme du trait la robustesse et la modernité. Ensuite, mieux vaut s’asseoir, l’équipement et les technologies de sécurité dépassent tant le connu que la tête pourrait vous tourner. Mais l’essentiel est, dit-on, invisible pour les yeux. Les nouveaux trains avant et arrière, la direction à assistance variable et les technologies d’aide à la conduite révèlent un comportement et une précision dont on pourrait parler indéfiniment. Justement. Et si on reparlait automobile confortablement installés dans la nouvelle Peugeot 407. ABS • ASR • ESP nouvelle génération • 7 airbags • direction à assistance variable • ordinateur de bord • air conditionné avec régulation de température • phares antibrouillard avant • accoudoir avant • 6 motorisations essence et diesel dont le nouveau 1.6 HDi 110 ch • 5 niveaux de finition.
PEUGEOT. POUR QUE L’AUTOMOBILE SOIT TOUJOURS UN PLAISIR. Consommation mixte: de 5,5 à 9,8 l/100 km - Emission CO2 de 145 à 233 g/km
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en couverture ELECTIONS 2004
Elections 2004
L'Economie
en 12 points clés
Photos: David Laurent (Blitz) et Eric Chenal (Blitz)
A L'HEURE OÙ PARAÎTRA cette édition de paperJam, il ne restera plus que sept semaines avant le grand rendez-vous du 13 juin, qui marquera, comme tous les cinq ans, la fin d'un cycle politique et le début d'un nouveau. Pour les partis, la dernière ligne droite est entamée. Tous les candidats sont officiellement connus depuis la miavril et les campagnes d'affichage ont commencé dès le 13 avril. Le 15 avril, le tirage au sort de l'ordre des listes fut établi, attribuant le numéro 1 pour ADR, 2 pour le DP, 3 pour le LSAP, 4 pour Déi Gréng, 5
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pour le CSV, 6 pour Déi Lénk, 7 pour KPL (le parti communiste, présent seulement dans deux circonscriptions: 23 candidats dans le sud et 21 dans le centre) et 8 pour FPL (Frai Partei Lëtzebuerg, présent dans la seule circonscription nord avec 9 candidats). Les programmes électoraux, eux, ont été présentés au fur et à mesure des congrès nationaux. Dans les pages qui suivent, nous avons choisi de nous focaliser sur les aspects économiques de ces programmes, au travers de douze thèmes clés: le chômage et l'emploi, la conjoncture, le développement durable, la
diversification économique, l'éducation, l'égalité des chances hommes/femmes, l'entrepreneuriat, les finances publiques, les infrastructures, la place financière, la politique internationale et la société de l'information. A chacun des six partis représentés à la Chambre des Députés, nous avons demandé de se positionner par rapport à ces 12 thèmes. Seuls quatre d'entre eux (le CSV, le DP, le LSAP et Déi Gréng) ont finalement apporté leur contribution pour cet exercice particulier, à mi-chemin entre la déclaration gouvernementale et la profession de foi. Nous avons également choisi de compléter l'approche de chacun des partis sur ces thématiques par le regard d'un témoin, de préférence "neutre", mais néanmoins impliqué, directement ou indirectement, dans le sujet sur lequel il s'est exprimé. Les promesses – en particulier électorales – n'engagent que ceux qui veulent les croire, entend-t-on souvent. Le plein emploi, priorité absolue des Chrétiens-sociaux, autant que la protection de l'environnement et des ressources naturelles; le développement durable comme fil conducteur de la politique des Libéraux, également favorable à l'encouragement de l'esprit d'entreprise et à une extension "prudente" du réseau routier, en fonction des besoins; l'adoption d'une attitude proactive en matière de conjoncture économique pour les Socialistes, qui souhaitent favoriser les énergies renouvelables et le principe d'édu-
cation tout au long de la vie; améliorer et concrétiser la coopération transfrontalière pour les Verts, soucieux, aussi, que le pays rattrape son retard dans le domaine de la société de l'information et comble ses déficits en matière d'infrastructures: voici quelquesunes des grandes généralités qui ressortent de ces programmes de campagne. Les propositions d'actions concrètes, elles, sont plus rares: le CSV s'engage à l'abolition de l'impôt sur la fortune et l'instauration d'un abattement forfaitaire de 10% sur les revenus de capitaux; le DP prévoit une simplification des procédures administratives lors de la création d'entreprises, mais aussi pour tout ce qui concerne les communications entre les différentes administrations et propose d'étendre la bonification d'impôt à l'investissement aux biens immatériels, tout en gardant un œil sur l'éventualité d'un recours à l'emprunt pour soutenir la croissance économique; le LSAP souhaite la fusion des ministères de l'Economie et des Classes moyennes et envisage la création d'un relevé cadastral pour les antennes de téléphonie; les Verts veulent créer une agence marketing pour "L'entreprise Luxembourg", introduire une filière unique d'enseignement qui se poursuivra au-delà de la 6e année d'études et imposer le système de parité hommes/femmes dans le système électoral... Voilà donc le jeu de chacun dévoilé au grand jour. Aux électeurs de se faire leur propre opinion... ■ Jean-Michel Gaudron et Florence Reinson
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ELECTIONS 2004 en
couverture
CHOMAGE ET EMPLOI CHOMAGE ET EMPLOI LE TÉMOIN - MARIOS PARAS, MANAGING DIRECTOR DE VEDIOR INTÉRIM LUXEMBOURG
"Il faut que le dialogue social entre employeurs, employés et syndicats ait lieu régulièrement“ “LA CONJONCTURE ÉCONOmique et sociale a semé le doute auprès de la population dans le monde entier. Les chiffres publiés par les offices publics relatifs au chômage sont un facteur clé de cette crainte. Le taux de chômage élevé dans la Grande Région avec quelque 500.000 demandeurs d’emplois souligne la concurrence rude sur le marché national du travail. L’inadéquation croissante entre les demandeurs d’emplois résidents et les emplois offerts dans le contexte de la concurrence transfrontalière
a pour conséquence une augmentation du chômage. La première solution pour résoudre le chômage est de ne pas l’accroître davantage. C’est pour cela qu’il faut que le dialogue social entre employeurs, employés et syndicats ait lieu régulièrement. Les gens ont besoin de ressentir que nous sommes tous solidaires et que nous allons tous dans la même bonne direction. Un chômeur n’est pas l’autre et nous devons concentrer nos efforts au cas par cas. Il est indispensable de se concentrer sur les travailleurs
difficiles à placer, que ce soit à cause de leur âge ou de leur formation spécifique. Les personnes entre 45 et 65 ans ont l’expérience nécessaire. Le marché, en général, ne peut se passer de ce savoir-faire dans tous les secteurs. L’initiative et l’aide du gouvernement à ce sujet sont recommandables. L’Université du Luxembourg et la Recherche sont des éléments clés pour l’avenir au Grand-Duché. Beaucoup d’entreprises viennent s’installer au Grand-Duché aussi parce que le Luxembourg a une réputation [>> 14]
"Plein emploi, une priorité absolue" POUR LE CSV, LE PLEIN EMPLOI OCCUPE UNE PRIorité absolue. Le CSV prendra les mesures nécessaires pour adapter l’offre et la demande sur le marché de l’emploi. Les principaux instruments pour y parvenir sont les formations initiales et bien sûr la formation continue adaptée à l’évolution du marché, l’amélioration de l’orientation professionnelle et la mobilité des demandeurs d’emploi. En ce sens, les actions de l’Administration de l’Emploi et les instruments de la loi dite PAN seront revus et le cas échéant adaptés. Le CSV s’oppose à la fois à une réduction généralisée du temps de travail de même qu’à toute dégradation du droit du travail. Par contre, le CSV se prononce pour des réductions du temps de travail négociées par les partenaires sociaux au niveau des entreprises. Par ailleurs, le CSV veillera à accroître l’efficacité des initiatives sociales en faveur de l’emploi et d’en améliorer la transparence financière.
"Contre une réduction du temps de travail" EN MATIÈRE DE POLITIQUE DE L’EMploi, le DP ne voit pas de contradiction entre le renforcement de la compétitivité de notre économie et le maintien des acquis sociaux. Bien au contraire, il s’agit-là de deux composantes intimement liées faisant partie de la prospérité de notre pays. Selon le DP, une politique efficiente de l’économie nationale est le meilleur remède contre le chômage. Seules les entreprises performantes engagent du personnel. Voilà pourquoi le DP est contre une réduction du temps de travail (35 heures)
parce qu’elle nuit à la compétitivité des entreprises et ne générera de ce fait pas d’emplois. Les nouvelles formes de travail telles que le travail à domicile, le travail à temps partiel, le télétravail ainsi qu’une flexibilisation des heures de travail doivent être réglementées. De même le dialogue permanent entre le monde scolaire et les entreprises contribue à rapprocher les objectifs scolaires des besoins réels de l’économie. Par ailleurs, les faillites frauduleuses ainsi que le travail au noir doivent être résolument combattus.
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[ 13 >>] de fournir et de créer des services et des produits de haute qualité. Licenciement rime souvent avec baisse de qualité. Sachant qu’une grande partie des investisseurs au Luxembourg vient de l’étranger, ils vont vite se rendre compte que, pour fournir la même qualité, ils n’ont pas besoin de venir s’implanter au Luxembourg. Un produit de qualité permet au Luxembourg de rester compétitif au niveau de l’exportation. Nous avons toujours tendance à nous tourner vers le passé. Tout était meilleur avant. Mais le Luxembourg à toujours su sortir la tête de l’eau. Nous pensons qu’un élément clé de la réussite à l’avenir est la flexibilité et la diversité. Que ce soit dans le secteur financier, de la production, de l’industrie ou de l’alimentation, nous constatons qu'il y a des besoins plus
"Soutenir les réductions, temporaires, du temps de travail" MISE EN OEUVRE DE MESURES CIBLÉES À court et moyen terme afin de favoriser la réinsertion des chômeurs. Le LSAP envisage de renforcer les effectifs de l’ADEM afin de permettre l’accompagnement individuel et personnalisé des chômeurs, tel que prévu par le plan d’action national pour l’emploi. Il propose de réformer la loi relative aux licenciements collectifs en ce qui concerne le devoir d’information et le dialogue social. Il prévoit d'élaborer à court terme un programme de réorientation et reconversion professionnelle, surtout pour les travailleurs employés dans les branches les plus exposées aux fluctuations conjoncturelles. Enfin, le LSAP est d'avis que, en vue d’éviter des licenciements, l’Etat doit continuer à soutenir les réductions (temporaires) du temps de travail. Par ailleurs, dans le cadre de la préretraite-solidarité, il faudrait permettre la mise en préretraite progressive sans l’obligation parallèle d’embauche actuellement en vigueur.
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importants de main d’œuvre à certaines périodes de l’année qu'à d'autres. C’est pour cela que des contrats à durée déterminée et/ou des contrats flexibles, à l’heure actuelle toujours considérés comme des contrats de "deuxième classe", jouent déjà un rôle important dans notre économie et vont prendre une place de plus en plus importante dans les années à venir. Il faut créer une plate forme permettant aux chômeurs d’accéder au travail flexible. Nous devons être vigilants face au "travail au noir", qui peut, si les mesures nécessaires ne sont pas prises en vue d’y remédier, devenir un marché dans le marché. L’évolution technologique et informatique remplace trop souvent la main d’œuvre. Ceci ne justifie pas nécessairement un licenciement. Souvent nous constatons que la formation est trop lente. Des programmes précis doivent être mis en place afin de supporter les secteurs relatifs. Il ne faut pas non plus avoir peur de l’élargissement de l’Union Européenne. Ceci nous permet de "ressourcer" les travailleurs hautement qualifiés afin de continuer et consolider la prospérité luxembourgeoise. Le dialogue entre le patronat et les Unions syndicales doit être axé avant tout vers le maintien des emplois existants.
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“500.000 demandeurs d’emploi dans la Grande Région”.
Les PME au Luxembourg doivent rester compétitives vis-à-vis de leurs concurrents transfrontaliers et surtout ceux de la Grande Région. On a l’impression que les PME de nos voisins ont su profiter de l’ouverture des marchés pour s’implanter sur le marché luxembourgeois, mais que l’inverse n’est pas nécessairement vrai. Les PME représentent 40% du PIB et emploient les 2/3 de la population active au Luxembourg. Il faut une continuité dans le dialogue entre employeurs et employés, une relève de génération en génération. Ces PME ont besoin du soutien des autorités publiques. Il faut facili-
ter les procédures administratives trop lourdes. Il faut encourager nos jeunes à créer des sociétés. Il faut qu’ils aient accès au capital et aux moyens nécessaires afin de rester compétitif. Nous devons être créatifs et innovateurs afin de combler le déficit d’offres d’emploi par rapport aux demandes. Un aménagement du territoire cohérent et la mise en place de l’infrastructure nécessaire permettent d’attirer de nouveaux investisseurs. Ceci permet aussi d’obtenir une croissance soutenue et durable en passant par un effort de compétitivité sur les marchés d’exportation“. ■
"Réformer le système éducatif national" LES VERTS PROPOSENT DEUX AXES principaux pour lutter contre le chômage. A savoir, d'un côté, une réforme fondamentale du système éducatif national, afin que les élèves soient mieux préparés à la vie professionnelle. Le fait que 25% des élèves quittent l’école sans aucun
diplôme n’est pas acceptable pour Déi Gréng. D'autre part, la création d’emplois par une politique de diversification économique ciblée, fondée sur une étude examinant les atouts, faiblesses et potentialités de l’économie luxembourgeoise.
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CONJONCTURE ECONOMIQUE CONJONCTURE ECONOMIQUE LE TÉMOIN - SERGE ALLEGREZZA, DIRECTEUR DU STATEC*
"Difficile de déceler l’impact de l’évolution des recettes des dépense publiques sur la conjoncture et la croissance" “APRÈS UN DEUXIÈME trimestre 2003 difficile, nombre d'indicateurs économiques se sont de nouveau orientés à la hausse. L'activité dans l'industrie, le commerce ou la construction de logements s'est révélée soutenue sur le deuxième semestre de l'année. Pour le secteur financier, les banques de la Place présentent toujours des résultats négatifs par rapport
à l'année 2002, mais on assiste cependant à un retournement de tendance, qui va dans le sens d'une amélioration, depuis le troisième trimestre 2003. Pour les autres services marchands, les résultats sont très contrastés selon le type d'activité. Sans pouvoir parler d'une reprise économique généralisée, les perspectives sur l'activité future s'éclaircissent au fil des derniers mois, influencées notamment par les espoirs d'une croissance plus forte au sein de la zone euro. Cette embellie ne pourra toutefois avoir un impact positif sur le marché du travail, toujours
déprimé, qu'à une échéance plus lointaine. Globalement, on constate qu’un redressement s’annonce progressivement dans certaines branches comme l’industrie et dans certains services, notamment financiers, mais ce sont quelques hirondelles dont il est trop tôt d’en conclure qu’elles annoncent le printemps tant attendu de la conjoncture luxembourgeoise. Les dernières prévisions pour le Luxembourg, concernant l’année 2004, que ce soit celles du Statec, de la Commission européenne ou encore de la BCL sont concordantes: elles tournent autour de
2% de croissance du PIB en volume. Ce sont d’ailleurs ces prévisions de la croissance luxembourgeoise qui ont été retenues par le Gouvernement dans la 5e mise à jour du Programme de Stabilité pour la période 2004 à 2006 et qui ont été notifiées à la Commission Européenne. Il faut cependant insister sur les facteurs qui pourraient faire pencher la balance des risques dans un sens ou dans l’autre et pourraient amener à une remise en cause des prévisions de la conjoncture. Ceteris paribus, l’appréciation du taux de change de l’euro vis-à-vis du dollar américain
"Investir 3% du PIB dans la R&D" LE CSV VEILLERA À MAINTENIR LES ATOUTS macro-économiques du Luxembourg (fiscalité avantageuse, charges sociales à un niveau compétitif par rapport à nos pays voisins). Comme dans le passé il continuera à prévoir des investissements très importants, notamment dans les infrastructures. Pour donner de nouvelles impulsions à l’économie, un accent particulier sera mis sur la recherche-développement et la promotion de l’innovation dans les entreprises luxembourgeoises. Le CSV envisage d’ici 2010 d’investir, ensemble avec le secteur privé, 3 % du PIB dans la R&D. L’observatoire de la compétitivité, récemment créé, sera doté des moyens nécessaires pour pouvoir définir les orientations d’une politique économique garantissant une compétitivité à long terme.
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"Consolider les piliers centraux de notre économie" NOTRE CONJONCTURE EST TRIBUtaire de la situation économique de nos pays voisins et de nos principaux partenaires commerciaux, étant donné que notre économie est largement dépendante de nos exportations. Pour éviter d’être trop pris à partie par les fluctuations de
nos marchés voisins et des marchés internationaux, il est nécessaire de diversifier davantage notre économie sans oublier de renforcer et de consolider les piliers centraux de notre économie à savoir l’industrie, les classes moyennes et la place financière.
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"Diversifier l'économie"
est un facteur de risque non négligeable abondamment commenté par les économistes, car il pourrait gêner la vigueur de la reprise de l’économie de la zone euro. Cet impact ne serait pas sans dommages sur la croissance de l’économie luxembourgeoise, même si l’essentiel des exportations des biens et des services est destiné à des clients résidant dans les pays voisins et dans l’UE. Une simulation basée sur le modèle économétrique du Statec donne une idée de l’impact d’une appréciation de l’euro. Une autre analyse montre que les entreprises ont diminué le temps de travail des salariés, en réponse au ralentissement de la conjoncture, cette variable d’ajustement n’a peut-être pas été prise suffisamment en compte dans l'analyse de l'emploi.
"Adopter une attitude proactive"
ment. Cependant, il faut reconnaître que la conjoncture nationale dépend beaucoup du contexte européen. Déi Gréng soutiennent l’implémentation de la stratégie de Lisbonne au niveau européen.
L’importance macro-économique de la politique budgétaire a amené le Statec à mettre en lumière l’évolution et les perspectives des finances publiques luxembourgeoises. Le Programme de Stabilité du Gouvernement donne un aperçu des grandes orientations de la gestion financière des administrations publiques. Une analyse plus approfondie suggère que le solde structurel des finances publiques reste excédentaire, mais elle souligne aussi la difficulté, dans l’état actuel de nos connaissances, à déceler l’impact de l’évolution et des recettes et des dépense publiques sur la conjoncture et la croissance". ■ *Ces propos sont extraits de la note de conjoncture 4_2003 du Statec, disponible sur www.statec.lu
DANS UN MONDE GLOBALISÉ, LES POSSIBILITÉS dont dispose un Etat pour influencer la conjoncture sont plutôt limitées, et ce d’autant plus quand il s’agit d’un pays comme le Luxembourg, dont l’économie est fortement dépendante de la performance économique des pays voisins. Ceci étant dit, pour les Socialistes le Gouvernement peut – doit même – tout mettre en œuvre afin d’améliorer la compétitivité du pays et de ses entreprises. Les mesures préconisées par les Socialistes et relatives à la politique d’investissement, à la politique fiscale ainsi qu’à l’amélioration de l’environnement des entreprises vont dans ce sens. Au lieu de se cacher derrière les mauvaises donnes de la conjoncture internationale, les Socialistes entendent adopter une attitude proactive.
“Les perspectives sur l'activité future s'éclaircissent au fil des derniers mois, influencées notamment par les espoirs d'une croissance plus forte au sein de la zone euro”. Photo: Eric Chenal (Blitz)
LES DEUX AXES PRINCIPAUX DE DÉI Gréng pour re-dynamiser la conjoncture sont la politique de diversification économique et la priorité que nous allons donner aux dépenses publiques d’investisse-
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DÉVELOPPEMENT DÉVELOPPEMENT DURABLE DURABLE
LE TÉMOIN - JÜRGEN STOLDT, ASSOCIÉ, STOLDT&TREINEN CONSULTANTS
"Le développement durable restera d’actualité"
"Viser la décentralisation des activités sociales et économiques" LE CSV CONSIDÈRE L’AMÉNAGEMENT DU TERRItoire comme étant l’instrument principal pour un développement durable. Dans ce contexte, le concept intégré des transports et du développement spatial pour le Luxembourg (IVL) fournit les indications nécessaires sur les possibilités du développement futur de l’aménagement du territoire. Le CSV veillera à ce que sur base du IVL soient développés des projets concrets visant, par le développement de différents centres urbains, la décentralisation des activités sociales et économiques concentrées à l’heure actuelle dans la région de la capitale. L’évolution du trafic constitue le deuxième défi majeur en matière de développement durable. Ainsi le CSV prendra les mesures nécessaires pour rendre le transport public plus attrayant et procédera à l’extension des infrastructures y relatives. Afin de maîtriser le flux du trafic, le CSV entend développer également de façon réfléchie le réseau routier. La protection de l’environnement et la sauvegarde des ressources naturelles resteront absolument prioritaires également à l’avenir.
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"LORS DES ÉLECTIONS DE 1999, tous les partis luxembourgeois voyaient dans le développement durable un sujet important. On s’imaginait alors qu’une majorité de la population réclamait une dynamique économique plus qualitative que quantitative, moins nocive pour l’environnement et plus profitable aux pays du Sud. Or l’étude "Les valeurs au Luxembourg" (Legrand, 2002) a confirmé que, malgré un niveau de vie très élevé, les valeurs postmatérialistes sont finalement peu développées chez nous.
Cette tendance a été encore renforcée par la crise économique. Les sondages récents de l'ILReS confirment que, pour une majorité écrasante de la population (autochtone et étrangère, jeunes et moins jeunes confondus), c’est la sécurité de l’emploi, voire la sécurité matérielle tout court, qui prime avant tout. Pourquoi alors faire le procès du gouvernement ou des partis qui se présentent aux élections de juin prochain? Il est vrai qu’ils prêtent peu d’attention au déve-
loppement durable, que ce soit dans leur programme ou dans leur discours. Il est vrai aussi que le gouvernement a échoué dans presque tous les dossiers touchant au sujet, des transports publics à la nouvelle loi sur les achats publics (qui ne permet pas d’inclure des critères sociaux ou écologiques dans les appels d’offre de l’Etat) jusqu’aux engagements de Kyoto. Mais la classe politique peut se sentir en phase avec ses électeurs, et elle les représente finalement de manière assez honnête. [>> 20]
"Le fil conducteur de la politique du DP" LE DÉVELOPPEMENT DURABLE CONstitue le fil conducteur de la politique du DP. Le triptyque inhérent au développement durable, c’est-à-dire l’équilibre entre les contraintes économiques, sociales et environnementales, doit être
à la base de toutes nos réflexions tendant à préserver et à améliorer notre qualité de vie. Le Conseil supérieur du développement durable a pour mission d’élaborer suivant ce précepte des lignes directrices.
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EN MATIÈRE DE POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE, LES Socialistes favoriseront prioritairement les énergies renouvelables, qui devront, dans la mesure du possible, alimenter des réseaux souterrains. Les emplacements des antennes de téléphonie feront l’objet d’un relevé cadastral et les nuisances possibles seront rendues publiques. Les Socialistes favoriseront les mesures destinées à la prévention ainsi qu’à la revalorisation des déchets et veilleront parallèlement à la création des infrastructures nécessaires à une politique écologique coordonnée et efficiente en la matière. L’implantation d’entreprises actives dans le domaine de la valorisation des déchets sera encouragée afin de répondre au besoin et aux exigences d’un développement économique durable. La mise à disposition de nouvelles zones industrielles et artisanales est indispensable à la création d’emplois. Les Socialistes veilleront à ce que le réseau de zones d’activité nationales, régionales et locales soit exploité de façon optimale. L’extension de ce réseau se fera dans le cadre d’une politique d’aménagement cohérente en veillant, autant que possible, à une connexion avec le réseau ferroviaire.
"Les dimensions écologiques et sociales doivent être prises en compte avant chaque décision" LE DÉVELOPPEMENT DURABLE A TOUJOURS ÉTÉ l’idée clé de la politique de Déi Gréng. Les dimensions écologiques et sociales doivent être intégrées dans tous les ressorts politiques et être prises en compte avant chaque décision.
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Photo: David Laurent (Blitz)
"Les emplacements des antennes de téléphonie feront l’objet d’un relevé cadastral et les nuisances possibles seront rendues publiques"
“Les entreprises qui veulent encore produire des richesses dans dix, quinze, voire vingt-cinq ans seront les moteurs du développement durable”.
[ 18 >>] Le concept de développement durable n’en est pas mort pour autant. Mais la pression ne viendra ni des particuliers, ni des grands partis, ni des gouvernements. C’est du côté des entreprises qu’il faut s’attendre à un engagement décisif. La plus grande partie d’entre elles a besoin d’un environnement stable et prévisible pour son épanouissement. Les aléas climatiques, les problèmes démographiques, le manque de cohésion sociale ou leur propre manque de transparence ont été identifiés
comme des menaces réelles pour leur essor. Les entreprises qui veulent encore produire des richesses dans dix, quinze, voire vingt-cinq ans seront les moteurs du développement durable. Leur mot d’ordre est "responsabilité". Pour le groupe pétrolier Shell, ce changement de mentalité est comparable à une tornade que la grande multinationale a baptisée TINA, acronyme de "there is no alternative". C’est dans cet esprit que le privé forcera la main au public". ■
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DIVERSIFICATION ECONOMIQUE DIVERSIFICATION ÉCONOMIQUE
LE TÉMOIN - DANIEL SCHNEIDER, DIRECTEUR DE SCHNEIDER CONSULTING
"Renforcer les atouts du site luxembourgeois"
"Créer une agence de développement économique et industriel"
LE CSV ENTEND POURSUIVRE LA DIVERSIFICATION des activités économiques au Luxembourg en continuant à adapter régulièrement le cadre légal et administratif des entreprises luxembourgeoises et en favorisant l’implantation de nouvelles activités, tant en ce qui concerne l’industrie que les services. Le CSV veillera en outre à maintenir et à renforcer les atouts du site luxembourgeois (environnement fiscal et para-fiscal, multilinguisme, main-d’œuvre qualifiée, infrastructures, paix sociale …).
"Soutenir davantage les entreprises artisanales et commerciales" LE SECTEUR INDUSTRIEL, TOUT comme celui regroupant les petites et moyennes entreprises, constitue, avec notre place financière, les trois piliers centraux de notre économie. Partant de là, le DP est convaincu que les entreprises à haute valeur ajoutée qui sont à la pointe du progrès technique doivent être encouragées à s’établir au Luxembourg. La reconversion des friches industrielles en zones économiques qui doit permettre l’établissement de ces entreprises est appuyée par le DP. De plus, il est nécessaire de continuer, d’une part à optimiser les principaux axes de transports et d’autre part, de concourir à l’amélioration des infrastructures de télécommunications.
Le DP estime que les entreprises commerciales et artisanales doivent être davantage soutenues dans leurs efforts tendant à s’établir sur les marchés de la région frontalière. Dans ce contexte, le DP propose qu’une réglementation moins contraignante devrait être trouvée au niveau européen pour permettre aux entreprises de s’établir plus facilement dans un pays membre de l’Union européenne. La démarche consistant, d’une part à encourager les entreprises établies au Luxembourg de continuer à investir dans notre économie et d’autre part, à attirer de nouvelles entreprises à haute valeur ajoutée doit être poursuivie.
IL EST FAUX DE PENSER que le Luxembourg repose uniquement sur le secteur bancaire, comme le démontre entre autre la quinzaine de sociétés du secteur ‘automotive’ (regroupés dans l’association ILEA) qui emploient à elles seules environ 8.500 personnes. La diversification écono-
mique peut être analysée en deux parties, notamment la diversification économique venant de l’intérieur du pays, et la diversification économique due à "l’inward business". La première signifie la création de sociétés dont on trouve, à la base, des individus ou d'autres sociétés résidentes déjà sur le territoire. Bon nombre d’exemples peuvent être cités, avec des noms comme SES, Cargolux, CHAMP Cargosystems, IEE, SecureWave… Quoique des initiatives pour favoriser l’entrepreneuriat et la diversification économique interne existent à Luxembourg, souvent soutenues par les instances publiques (123Go, Luxinnovation,…) et privées (BIP, Luxempart), d’autres mesures pourraient être considérées, surtout dans le but de favoriser la prise de risque, car qui dit diversification dit aussi ouverture d’esprit, ce qui implique un certain changement de mentalités. Dans la diversification économique due à "l’inward business" (combinaison des outils fiscaux ou légaux avec une approche ciblée pour attirer ces sociétés), un certain nombre d’initiatives intéressantes existent au [>> 22]
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"Fusionner les ministères de l'Economie et des Classes moyennes" TOUT D’ABORD, LES SOCIALISTES ENTENDENT améliorer l’efficacité de la politique (de diversification) économique en fusionnant les actuels Ministères de l’Economie et des Classes Moyennes. Ceci permettra notamment de mieux coordonner les nombreux programmes et instruments d’aide existants pour les différentes branches de notre économie. Les entreprises qui investissent en R&D et en technologies de pointe sont indispensables à la diversification de notre tissu économique. Les Socialistes comptent améliorer l’aide financière à la recherche et à l’innovation: les prêts à l’innovation pour PME doivent pouvoir couvrir plus de 50% des coûts d’un projet de recherche pendant une durée maximale de 5 ans. L’Etat se doit, de même, de mettre à disposition des start-ups du capital à risque. Parallèlement il s’agira aussi de bâtir sur l’existant. Dans ce contexte les Socialistes entendent plus particulièrement soutenir les efforts de diversification au sein du secteur bancaire et financier. Ils entendent par ailleurs utiliser le potentiel offert par le know-how ancré à Luxembourg grâce à la présence de différentes institutions européennes, pour développer des nouveaux créneaux d’activité. En ce qui concerne l’industrie, il s’agira de promouvoir une diversification de ce secteur en favorisant des synergies entre les activités plus traditionnelles et les nouvelles technologies. Une attention particulière aux PME est de mise, à tous les niveaux. Les pistes d’action identifiées dès 1999 doivent enfin être concrétisées.
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[ 21 >>] Luxembourg et des résultats positifs ont pu être réalisés ces dernières années dû à des efforts combinés du secteur public et privé (Raval Europe dans le secteur automotive, ou plus récemment l’annonce que Sam Hwa Steel va s’implémenter au Luxembourg). Dans ce contexte il est important de citer des initiatives comme EcoStart du Ministère de l’Economie. En revanche, on est loin des succès des années 1960/1970 qui ont vu l’arrivée des Goodyear ou DuPont de Nemours, modèles que l’on peut prendre comme base de nos jours. C’est dans ce but que je suggère une approche complémentaire à l’existant. Un des atouts majeurs du Luxembourg est de pouvoir adapter son environnement légal et fiscal pour développer des industries à potentiel et prendre un leadership (exemple: la récente loi sur les Sicar). Aussi, dans le but d’améliorer le processus décrit en relation avec “l’inward business", c’est à dire dans le contexte de la diversification économique ayant à la base des acteurs étrangers s’installant à Luxembourg, je suggé-
Photo: Eric Chenal (Blitz)
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“Un certain nombre d’initiatives intéressantes existent au Luxembourg en matière de diversfication”. L’audiovisuel en fait partie. rerais la création d’une agence de développement économique et industriel: une initiative qui serait financée par l’Etat mais opérerait sur des modes de fonctionnement du secteur privé. Cette agence devrait fédérer les différentes initiatives publiques et privées existantes, et canaliser les moyens mis à disposition: une analyse approfondie devrait être faite au préalable pour voir si tous les moyens sont à la
hauteur des objectifs. Avec des objectifs très clairs (nombre de sociétés à cibler, à contacter et finalement à attirer) et la mise en place d'un mode de rémunération basé en partie sur ces objectifs. Une équipe directe de 3 à 4 personnes pourrait suffire, avec un soutien élargi du secteur public et privé. Le Luxembourg a une carte à jouer, la joue avec un certain succès, mais beaucoup plus pourrait et devrait être fait". ■
"Créer une agence de marketing pour 'l’entreprise Luxembourg'" LES VERTS PRÔNENT UNE POLITIQUE de diversification ciblée et entendent rompre avec la politique actuelle qu'ils jugent complètement aléatoire. Ils veulent faire réaliser une étude sur les atouts, faiblesses et potentialités de l’économie luxembourgeoise. L’objectif de cette étude est de détecter les secteurs avec les plus grandes potentialités d’exportation et qui sont les plus appropriés à un pays avec un niveau de salaires élevé. Ces résultats constitueront la base de la future politique de diversification.
Selon des études de l’OCDE, les secteurs économiques les plus prometteurs se situent dans les domaines des technologies de l’environnement et de l’énergie, des services de proximité, de la santé et des transports et télécommunications. Avec les chambres professionnelles, les Verts vont créer une agence de marketing pour "l’entreprise Luxembourg" dont la mission sera de convaincre de nouvelles entreprises, dans les secteurs ciblés, de venir s’implanter au Luxembourg.
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EDUCATION/ FORMATION EDUCATION / FORMATION CONTINUE CONTINUE LE TÉMOIN - NORBERT VON KUNITZKI, MEMBRE DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'EDUCATION NATIONALE ET ANCIEN PRÉSIDENT DU CENTRE UNIVERSITAIRE DU LUXEMBOURG
SANS POUVOIR PRÉTENDRE à une auto-suffisance en matière de ressources humaines à haute formation, il faudrait sortir de la situation actuelle où les résidents permanents (luxembourgeois et étrangers) fournissent le cadre public (fonctionnaires et assi-
milés) et des exécutants moins spécialisés pour des étrangers (frontaliers et expatriés) qui constituent l'ossature de notre économie. Même si les dimensions du pays ne permettent pas d'avoir une panoplie complète dans l'enseignement supérieur, ni
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"Procéder d'une façon inductive, basée sur des faits concrets"
“Donner un certain degré d'autonomie aux acteurs de l'éducation, à tous les niveaux”.
"Offrir à tous les mêmes chances" POUR LE CSV, L’ÉDUCATION EST LA CLEF DE TOUT bien-être économique et social. Le CSV veut une politique d’éducation qui offre à tous les mêmes chances et les motivent à l’effort. L’éducation est le moteur de notre démocratie, de notre culture, de l’économie et du monde du travail. Le CSV veut une politique d’éducation dans le respect des facultés personnelles de tous, et qui à chacun offre l’opportunité de développer ses talents, ses compétences et sa créativité. Le CSV se prononce pour un système d’éducation qui permette à chacun d’opter pour une formation continue tout au long de la vie, créant pour lui de nouvelles perspectives adaptées à l’évolution rapide de notre environnement social et économique. Par ailleurs, le CSV propose une plus grande autonomie des établissements scolaires et envisage la redéfinition des compétences pédagogiques, administratives et financières.
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"Assurer la formation continue des enseignants" POUR LE DP, LES ÉLÈVES DOIVENT être au centre des préoccupations d’un enseignement de qualité. Des programmes scolaires qualitativement élevés suscitant l’intérêt des élèves par lesquels ils apprennent à travailler de façon autonome leur permettant ainsi de développer leur flexibilité et leur créativité doivent être proposés. Au sein de l’enseignement secondaire, l’allemand et le français devraient être enseignés en tant que langues étrangères afin de faire face aux difficultés que de plus en plus d’élèves éprouvent pour apprendre ces langues. La formation continue des enseignants en général doit être assurée pour garantir
qu’ils soient au fait de l’évolution des pratiques d’enseignement. Le stage pédagogique de l’enseignement primaire doit être réformé dans la mesure où il prendra une orientation plus pratique. L’organisation des structures relatives à l’apprentissage tout au long de la vie devront être adaptées aux exigences du marché du travail et être dotées des moyens nécessaires. Le DP s’engage pour des mesures qui favorisent le fonctionnement cohérent de la vie familiale avec les rythmes scolaires: l’offre des structures d’accueil et des activités péri- et parascolaires sera étendue et proposée au choix des parents/ élèves. Le DP se prononce contre l’école à journée entière sur base obligatoire.
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"Des programmes scolaires allégés" LA RÉFORME DE L’ÉDUCATION EST pour Déi Gréng un chantier prioritaire. Ils ont établi plusieurs mesures, à commencer par des programmes scolaires allégés. Les enseignants disposeront ainsi de la marge de manœuvre requise qui leur permettra d’approfondir des contenus, de tenir compte des besoins particuliers de leur classe et de se consacrer à des activités individuelles. La politique éducative verte prévoit l’introduction de nouvelles méthodes d’enseignement et d’apprentissage, fondés sur le principe "learning by doing" et une réduction de la forme d’enseignement classique. A moyen terme, cette politique prévoit l’introduction d’une filière unique qui se poursuivra au-delà de la 6e année d’études. La marge de manœuvre inhérente à cette filière unique permettra de réagir individuellement aux talents et faiblesses des élèves. Il est également prévu l’introduction d’un jugement des connaissances constructif et différencié, qui ne punit pas les fautes, mais qui récompense les progrès, avec l'introduction d'un bulletin descriptif témoignant des capacités, des forces et
même une diversification suffisante au niveau secondaire (enseignement différencié, adapté aux moins doués, aux surdoués), il faudra changer l'orientation fondamentale de l'éducation primaire et secondaire: ne plus se contenter d'appliquer un système stéréotype à toute la population scolaire du pays, défini ex abstracto par l'Administration centrale, mais donner à chaque unité d'enseignement – enseignement individuel, régent de classe, directeur d'école – une mission: celle d'amener un maximum de jeunes à un niveau d'aptitude aussi élevé que possible.
des faiblesses des élèves, remis à chaque élève qui quitte l'école. Une note insuffisante dans une matière – pour autant qu’il ne s’agisse pas d’une matière-clé de la formation – ne sera donc plus un obstacle sur la voie vers le diplôme final. La politique éducative verte met la pédagogie au centre de la formation et de la profession de l’enseignant. La formation des enseignants fera l’objet d’une réforme fondamentale: l’accent sera mis sur la pratique, la pédagogie, la psychologie, le travail en équipe et la dynamique de groupe. Une formation continue de qualité et obligatoire pour les enseignants garantit une amélioration constante de la qualité de l’enseignement. Enfin, priorité au travail en équipe impliquant la totalité du personnel scolaire (enseignants, éducateurs diplômés et gradués, psychologues, éducateurs sociaux, etc.), pour permettre une prise en charge globale des élèves. Cette collaboration étroite et permanente requiert une plus forte présence du personnel enseignant à l’école, où il faudra aménager des postes de travail adaptés au travail en équipe.
En matière d'éducation, comme en matière de santé et de recherche, il serait certes illusoire d'imposer une obligation de résultat. Mais il faut rompre avec un système où l'unité d'enseignement est un exécutant mécanique d'une portion d'un programme censé parfaitement adapté aux exigences de la société, alors que tout le monde sait bien qu'il ne l'est point. Au lieu d'appliquer ex cathedra un système élaboré par des experts ou consacré par la tradition ("back to basics"), il faudra, ici comme ailleurs, procéder d'une façon inductive, basée sur
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"L’éducation tout au long de la vie doit devenir le principe de base de toute politique d’éducation" PARMI LES PISTES D’ACTIONS PRÉCONISÉES, LE LSAP cite: l’individualisation du suivi dès l’école primaire (d’après les compétences et potentiels de l’enfant), une adaptation du curriculum scolaire surchargé, un système d’évaluation basé également sur des critères positifs ainsi qu’un apprentissage des langues adapté à nos besoins. Pour réaliser cet objectif, les Socialistes entendent mettre à disposition les infrastructures ainsi que les moyens financiers et pédagogiques nécessaires. L’éducation tout au long de la vie doit devenir le principe de base de toute politique d’éducation. Les conditions pour ce faire sont: une formation modulaire permettant des certifications progressives; une reconnaissance officielle de l’expérience professionnelle; une aide à l’orientation et un suivi tout au long de la vie professionnelle; un droit au congé formation. Dans ce contexte, la deuxième voie de qualification doit devenir plus accessible – l’accès aux examens doit être possible même si le cursus scolaire est incomplet. De même, un nombre plus important de diplômes doit être offert par ce biais. En ce qui concerne les études supérieures, les Socialistes s’engageront pour une Université de Luxembourg autonome et insistent sur la nécessité d’une coordination à tous les niveaux ainsi que d’une recherche de synergies afin d’assurer la masse critique indispensable au développement d’un enseignement de qualité et d’une recherche de pointe.
des faits concrets, constatés sur le terrain. Un aspect de cette méthode consiste à donner une certaine latitude, un certain degré d'autonomie aux acteurs de l'éducation à tous les niveaux. Cela seul permettra d'adapter l'éducation aux données spécifiques de chaque école, classe, élève; de susciter une certaine émulation entre les écoles; et d'arriver à un pourcentage de réussite scolaire comparable à ceux atteints à l'étranger. Une telle mise en valeur de nos ressources humaines est la condition sine qua non du maintien de notre prospérité.“ ■
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EGALITÉ DES EGALITÉCHANCES DES CHANCES HOMMES/FEMMES HOMMES/ FEMMES "Prendre en compte les besoins des femmes et des hommes" LE CSV ENVISAGE D’APPLIQUER LE SYSTÈME DU "gender mainstreaming", c’est-à-dire de prendre en compte, dans l’orientation de toute action politique, la différence entre les conditions de vie, les situations personnelles et les besoins des femmes et des hommes. Par ailleurs, le CSV entend continuer à mettre en place les structures nécessaires à une meilleure conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et à encourager la constitution de droits individuels dans le système de la Sécurité Sociale luxembourgeoise.
LE TÉMOIN - KARIN MANDERSCHEID, PRÉSIDENTE DU CNFL
"Le gouvernement devrait pouvoir initier et soutenir des actions positives" "LE CONSEIL NATIONAL des femmes du Luxembourg (CNFL) souhaite que le prochain gouvernement reconnaisse comme une de ses priorités l’intégration de la dimension du genre dans tous les domaines politiques. Le gouvernement devrait agir à deux niveaux.
D’un côté, par la formation des acteurs politiques et la responsabilisation des différents départements ministériels – le transport, l’aménagement du territoire, la sécurité sociale, l’éducation ou tout autre domaine – en vue de la prise en compte, dans tous les do- [>> 28]
"Faciliter l'intégration des femmes dans le monde du travail" LES SOCIALISTES METTRONT EN OEUVRE DES mesures ciblées en matière d’égalité des chances afin de faciliter l’intégration des femmes dans le monde du travail. Parallèlement, il s’agira de mettre en place les conditions nécessaires afin que plus d’hommes puissent contribuer aux tâches ménagères et éducatives. Tout d’abord faudra-t-il garantir à chaque femme l’égalité de salaire à travail et qualifications égales. Il est de même indispensable d’offrir une formation continue et une réinsertion aux hommes et femmes qui interrompent leur carrière pour s’occuper de leur famille et de leurs enfants.
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“Il faudra définir plus clairement le rôle du ministère de la Promotion féminine en matière de politique d’égalité”.
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"Concilier vie de famille et vie professionnelle" LE DP ESTIME QU’IL FAUT SE LIBÉRER DES DIScussions stériles autour de quotas relatifs à la représentativité des femmes. Le vrai défi consiste à trouver les réponses adéquates aux questions qui se posent dans le cadre de la conciliation de la vie de famille et de la vie professionnelle sans en exclure la possibilité de suivre une formation continue.
"La parité dans tous les domaines et notamment dans le monde politique" UNE POLITIQUE OFFENSIVE EN FAVEUR DES femmes constitue un des piliers de la politique de Déi Gréng. Dans de nombreux domaines, les femmes restent largement défavorisées et sous représentées. Les Verts s'engagent pour l’individualisation des droits de pension qui garantit à chaque femme une pension personnelle. Déi Gréng luttent pour le principe d’égalité de salaire et préconisent l’adoption de plans d’actions positives pour augmenter le taux de femmes qui ont des postes à responsabilité. Ils favorisent des cours de formation initiale et continue accessibles aux femmes désirant changer de carrière professionnelle ou de réintégrer le monde du travail. Une politique d’emploi active pour les femmes doit également tenir compte de leur situation familiale. Les Verts favorisent la création de nouveaux modèles de gestion du temps de travail, de jobsharing et de structures d’accueil pour enfants, adaptés aux besoins des parents. La parité dans tous les domaines et notamment dans le monde politique est un autre but pour Déi Gréng qui entendent changer les modalités du système électoral afin de garantir des listes de candidat-e-s paritaires pour toutes les élections.
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[ 26 >>] maines, des intérêts et problèmes spécifiques des femmes et des hommes. D’un autre côté, par l’instauration obligatoire de commissions et de services à l’égalité entre femmes et hommes dans toutes les communes et régions ainsi que par l’institutionnalisation d’une représentation paritaire des hommes et des femmes au sein des commissions consultatives communales. Par ailleurs, le CNFL pense qu’il faudra renforcer le ministère de la Promotion féminine actuel et définir plus clairement son rôle en matière de politique d’égalité. Il devrait pouvoir initier et soutenir des actions positives, là où subsistent des discriminations réelles des femmes par rapport aux hommes et il devrait prendre
dans la hiérarchie gouvernementale une position telle qu’il pourrait contrôler ex post si la mission d’intégration de la dimension du genre confiée aux différents départements a été effectivement réalisée. Le CNFL fait appel au nouveau gouvernement de se pencher sérieusement sur le problème de la participation équilibrée des femmes et des hommes dans la prise de décision, de revoir les projets de loi sur le divorce et sur le nom patronymique à la lumière des avis émis par les différents organes et de procéder à une analyse approfondie en vue de l’individualisation des droits en matière de sécurité sociale, tout cela en tenant compte de l’évolution de la société passée et à venir". ■
Why is he called the waiter, when you have to wait for him ? Why is "abbreviation" such a long word ? Why not design a car so exciting to drive you might not notice the roof is missing? Why is it called "rush hour" when everything stands still ? Why is there extra small and extra large, but not extra medium ? Why doesn’t super-glue stick to the inside of the tube ? Why is left right in the mirror ? Why are boxing rings square ? Why are stores mostly open when everyone's at work ? Why aren't poisonous snakes poisoned by themselves ? Why do you always find what you are looking for in the last place you look ?
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ENTREPRENEURIAT ENTREPRENEURIAT LE TÉMOIN - CARLO SCHNEIDER, DIRECTEUR, TAILORMADE
"Les partis ne cessent de mettre en avant des sujets qui vont à l'encontre de l'entepreneuriat" “DÉCIDÉMENT, L'ENTREpreneuriat est à la mode: création d'un "comité national pour la promotion de l'esprit d'entreprise"; concours de création d'entreprise 1,2,3, Go; "Forum Création d'Entreprises": bref depuis quelques années, le nombre d'initiatives de promotion de l'esprit d'entreprise a réellement explosé. Impressionnant: en frappant les termes "Esprit d'entreprise" et "Luxembourg" le moteur de recherche Internet Google liste plus de 5.500 références. Or, en saisissant les termes "retraites" et "Luxem-
bourg", ce même moteur indique plus du double de références! Voilà le fond même du problème: alors que pratiquement tous les partis s'affichent être promoteurs de l'esprit d'entreprise, ces mêmes partis ne cessent de mettre en avant des sujets qui vont tout simplement à l'encontre de l'entepreneuriat: le financement et le niveau des retraites (du secteur privé et du secteur public), sujet qui dominait l'actualité politique pendant plus de dix ans, en est la meilleure preuve.
Or, pour promouvoir l'esprit d'entreprise, il ne suffit pas de créer des comités (de surcroît souvent formés de fonctionnaires d'Etat!), ni de décerner des prix. Il ne suffit pas de proposer une fois par an un workshop de deux heures dans quelques lycées aux étudiants intéressés si, en même temps, on fait croire à toute une génération de jeunes que ce n'est pas l'épanouissement personnel et professionnel qui compte, mais le niveau de retraites en fin de vie active et que le surendettement semble inévitable pour
pouvoir financer son propre logement. Perversion totale: on propose même des aides étatiques (capital-risque et cautionnements publics) pour soutenir les jeunes créateurs, alors qu'au même moment, on relève le capital minimum requis pour créer une société afin de lutter, bien sûr, contre les "nombreuses faillites", de surcroît souvent "frauduleuses". L'esprit d'entreprise touche bel et bien à la question de valeurs personnelles et professionnelles et de choix de vie, et n'est pas un phénomè-
"Développer les bourses d'entreprises" "L'importance de l'école" LE CSV SOULIGNE DANS SON PROGRAMME ÉLECtoral l’importance de l’école dans l’apprentissage du goût de l’effort, qualifié comme étant indispensable pour la promotion d’une véritable culture de l’entreprise. Par ailleurs, le CSV veillera à mettre en place les instruments nécessaires pour favoriser l’accès au capital (par le biais de la SNCI), éviter les faillites et améliorer la reprise d’entreprise.
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L’ESPRIT D’ENTREPRISE DOIT ÊTRE encouragé en mettant en place un cadre approprié incitant les futurs entrepreneurs à créer leur propre entreprise. L’initiative relative aux bourses d’entreprises permettant l’acquisition et la vente d’entreprises doit être développée. Il faut également continuer à encourager et à soutenir la création de pépinières d’entreprises à l’instar de celle à Foetz (Ecostart).
Les procédures administratives lors de la création d’une entreprise feront l’objet d’une simplification tout comme la communication entre les différentes administrations de l’Etat et les futurs entrepreneurs sera améliorée. A cette fin, il faudra continuer à développer le projet "Portail entreprises" qui a été lancé par le Ministère de l’Economie.
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ne de mode. Tant que tout projet d'entreprise reste, dans l'opinion publique, prioritairement associé à la notion de risque - et non de défi -, et que la non-réussite constitue une défaite, au lieu d'être vue comme la conséquence d'un acte courageux et respectable, le message transmis sur l'esprit d'entreprise reste peu crédible. L'entrepreneuriat ne devrait pas (uniquement) se retrouver dans la partie économique des programmes électoraux, mais constituer davantage un choix social et presque culturel". ■
“Le message transmis sur l'esprit d'entreprise reste peu crédible”.
"Faciliter l'accès au capital" LES SOCIALISTES SE PROPOSENT DE CRÉER UN cadre attrayant afin de promouvoir l’esprit d’initiative. Le programme électoral prévoit deux axes principaux. Premièrement, faciliter l’accès au capital par un assouplissement des conditions d’octroi d’un prêt de démarrage; la mise à disposition de capital à risque; un regroupement et une gestion plus transparente de tous les programmes d’aide existants. Deuxièmement, favoriser la création d’entreprises en simplifiant et en réduisant les procédures administratives – notamment par le biais du guichet unique virtuel; en raccourcissant le temps de traitement des dossiers; et en assurant un meilleur accompagnement des entreprises dans leurs démarches.
"S'attaquer aux procédures administratives" LES VERTS ENCOURAGENT L’ESPRIT d’entreprise et entendent surtout favoriser la création et le développement des PME. Pour cela, ils veulent s'attaquer aux procédures administratives qui sont souvent trop compliquées et lentes. Le Luxembourg doit garder son atout de sa petite taille, avec des chemins administratifs courts, indiquentils dans leur programme électoral.
Déi Gréng proposent d'examiner les procédures administratives existantes afin de les réduire le plus possible; de mettre en place un "Centre de formalités", qui aide les entreprises avec les formalités administratives; et de fournir le personnel et les moyens nécessaires aux ministères qui traitent les dossiers et demandes des entreprises.
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FINANCES PUBLIQUES FINANCES PUBLIQUES LE TÉMOIN - LA BCL
"Le solde des administrations publiques luxembourgeoises pourrait passer à -2,8% du PIB en 2005" LES PROJECTIONS DE finances publiques établies par la BCL se caractérisent par un taux de croissance du PIB de l’ordre de 0,8 à 1,4% en 2003, qui devrait atteindre de 1,7 à 2,7% en 2004 et de 2,4 à 3,6% en 2005. A politique inchangée, le solde des administrations publiques luxembourgeoises, qui constitue la référence ultime dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques budgétaires au niveau européen, passerait de 6,2% du PIB en 2001 à -2,8% en 2005. Il accuserait donc une dégradation équivalente à quelque 9% du PIB en l’espace de quatre années. Ce résultat n’est que partiellement imputable à un contex-
te économique difficile, puisque le solde budgétaire corrigé des variations conjoncturelles se serait dans le même temps dégradé de plus de 7% du PIB. Le Luxembourg verrait également sa situation se dégrader par rapport à ses partenaires de la zone euro. Alors qu’il se caractérisait traditionnellement par une situation budgétaire extrêmement favorable avant 2001, le Luxembourg figurerait en effet parmi les cinq pays dont le déficit budgétaire serait le plus élevé en 2005. Le besoin de financement des administrations publiques luxembourgeoises se rapprocherait en effet dangereusement de la valeur de référence de 3% du PIB. En l’absence de mesures
nouvelles, un dépassement de cette valeur est d’ailleurs de l’ordre du possible. Ainsi, une croissance du PIB inférieure de 0,3% par an aux taux projetés par la BCL sur l’horizon 2003 à 2005 donnerait lieu à un déficit égal à 2,2% du PIB en 2004 et à 3,1% en 2005. Un besoin de financement élevé constitue une menace pour la situation patrimoniale de l’Etat. Le ratio de la dette publique au PIB est nettement plus bas au Luxembourg que dans les autres pays de la zone euro. En outre, les administrations publiques luxembourgeoises possèdent de substantiels actifs, à savoir la réserve budgétaire, les réserves [>> 34]
"Abolir l'impôt sur la fortune" LE CSV VEILLERA À ÉTABLIR UNE PRÉVISION stricte et réaliste des recettes budgétaires de l’Etat, de manière à être en mesure de présenter un budget correct. Il s’efforcera de dresser des plans d’investissements pluriannuels, afin d’être en mesure de réaliser les infrastructures urgentes sans perte de temps inutile, et d’éviter de cette manière des coûts supplémentaires. Le CSV ne mettra pas en cause la réforme fiscale qu’il a initiée, tant en ce qui concerne les allègements concédés aux personnes physiques, qu’aux entreprises. Le CSV veut maintenir les taux de TVA les plus avantageux en Europe. Il abolira l’impôt sur la fortune qui dans sa teneur actuelle n’a plus de raison – sociale – d’être. Le CSV se propose, enfin, d’introduire au Luxembourg un abattement forfaitaire de 10% sur les revenus des capitaux, tout en maintenant son secret bancaire. Cette mesure sera fiscalement plus avantageuse que le cumul de ces revenus avec tous les autres revenus d’une personne soumise à l’imposition fiscale.
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"L'hypothèse d'un emprunt ne doit pas être écartée" L’ETAT DOIT CONTINUER À INVESTIR afin de soutenir notre économie. Ainsi, au vu d’une faible dette publique et dans la mesure où la situation conjoncturelle tarderait à s’améliorer, le DP estime que l’hypothèse d’un emprunt ne doit pas être écartée afin de garantir les investissements nécessaires et de soutenir la croissance économique. Le DP n’entend pas revenir
sur les allègements fiscaux entérinés depuis 1999. Il n’y aura donc pas d’augmentation de la charge imposable. Le DP propose d’étendre la bonification d’impôt à l’investissement aux biens immatériels, dans la mesure où ce patrimoine immatériel a été réalisé au Luxembourg et que les dépenses auront été soumises à un contrôle financier.
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TOUTE RÉDUCTION GLOBALE DES TAUX D’IMPOSITION serait irresponsable, compte tenu de la situation budgétaire actuelle. Il est d’autant plus important de relancer la croissance économique par des mesures fiscales ciblées et de favoriser ainsi la création d’emplois. Les Socialistes s’engagent à maintenir l’application au Luxembourg des taux de TVA les plus bas au sein de l’UE. De même ils entendent continuer à adapter le barème d’imposition à l’évolution de l’inflation. D’un point de vue macro-économique, l’efficacité d’une politique économique et fiscale dépend finalement de l’efficience avec laquelle un Etat recouvre et gère ses revenus. Une évaluation fiable des rentrées fiscales est par ailleurs indispensable si l’on veut mesurer l’impact budgétaire et vérifier l’effet probable des mesures fiscales prévues et si l’on veut mettre en oeuvre une politique de répartition responsable. C’est pourquoi les Socialistes veilleront à ce que soient respectées – et si nécessaires modifiées – aussi bien les procédures d’imposition et de recouvrement que les échéances prévues pour le paiement des différents impôts. Ceci contribue à créer la sécurité juridique nécessaire aussi bien pour l’administré que pour l’administration. En contrepartie, les Socialistes permettront au contribuable soit de compenser l’impôt dû par les remboursements à recevoir, soit de se voir accorder un crédit d’intérêts en cas de remboursement. Enfin, il s’agira de combattre énergiquement la fraude fiscale afin d’améliorer le principe de l’égalité face à l’impôt. Parmi les moyens que les Socialistes entendent mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs on mentionnera: la modernisation des administrations fiscales par le renforcement de l’infrastructure informatique; la collaboration plus intense entre administrations; et l'amélioration de la formation initiale et continue des fonctionnaires. Mais aussi, l’optimisation des relevés statistiques des recettes fiscales et la mise à disposition des logiciels nécessaires à l’élaboration de modèles de simulation macroéconomique et à l’évaluation de l’impact budgétaire des mesures fiscales envisagées. Par ailleurs, la légalité et justification économique des recettes et dépenses de l’Etat continueront à être systématiquement vérifiées avec le concours de la Cour des comptes, dont le rayon d’action sera étendu à tous les établissements publics et aux administrations communales. En cette période économiquement difficile, le secteur du bâtiment doit pouvoir compter sur une politique étatique d’investissement fiable. Les Socialistes maintiendront un niveau d’investissement élevé. Que ce soit au niveau national ou communal, il s’agira de porter une attention accrue à la qualité des investissements et à leur caractère durable. Seront ainsi privilégiés les travaux de rénovation. Les Socialistes comptent par ailleurs contrôler de près les coûts (administratifs) des infrastructures à bâtir. Un nouvel endettement n’est acceptable que pour des projets d’investissement importants, qui profiteront également aux générations futures. Dans l’intérêt d’une meilleure transparence et visibilité, les documents budgétaires seront dorénavant élaborés aussi bien d’après les critères nationaux que d’après les critères européens.
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"Combattre énergiquement la fraude fiscale"
“Les administrations publiques luxembourgeoises possèdent de substantiels actifs”. [ 26 >>] des fonds spéciauxet de la sécurité sociale ou encore un important portefeuille de participations. Cependant, ce dernier portefeuille ne peut être aisément mobilisé, car une
liquidation du portefeuille de participations ne permettrait nullement de desserrer la contrainte que constituerait un déficit trop proche de la limite de 3% du PIB.” ■
"Réformer la fiscalité" LES VERTS VONT DONNER PRIORITÉ absolue aux dépenses d’investissement par rapport aux dépenses de consommation, pour trois raisons: combler les déficits en infrastructures dans des domaines comme l’éducation ou les transports publics; parce qu'ils sont convaincus que les plans d’investissements publics sont importants pour relancer la conjoncture; et parce que ces dépenses sont un investissement dans l’avenir, dont profitera non seulement la génération actuelle, mais également les générations futures. En matière de fiscalité, le but de la réforme fiscale des Verts est d’introduire un développement économique et écologique durable et soutenable. Elle contribuera au maintien et à la création d’emplois. Il y a pour l’instant un grand déséquilibre entre les lourdes charges pesant sur le facteur travail et celles, comparativement légères, qui pèsent sur la consommation de ressources naturelles.
Les principes de base de cette réforme fiscale sont donc une baisse des charges affectant le facteur travail, en même temps qu’une hausse modérée des taxes sur l’énergie (électricité, gaz, mazout, essence, diesel), l’introduction de taxes sur les poids lourds, sur la consommation d’eau et d’une taxe sur "la consommation et l’étanchement du sol", comme complément à l’impôt foncier. Par cette nouvelle disposition, nous garantirons financièrement les investissements dans une mobilité durable, dans les énergies renouvelables et dans d’autres mesures de protection de l’environnement. Cette réforme sera compensatrice, de sorte que la charge totale pesant sur les contribuables, ménages et entreprises, n’augmentera pas. Une partie des recettes fiscales supplémentaires sera redistribuée aux individus et aux entreprises, en abaissant ou consolidant leurs charges sociales (cotisations pour les caisses de pension et caisses de maladie).
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INFRASTRUCTURES INFRASTRUCTURES
LE TÉMOIN - MARTIN LAMMAR, PRÉSIDENT DE L'ORDRE DES ARCHITECTES ET DES INGÉNIEURS-CONSEILS
"L'habitat fait le plus cruellement défaut" "ON SERAIT AMENÉ À DIRE qu’une région a de bonnes infrastructures du moment que celles-ci correspondent aux besoins de la population. Mais les besoins des hommes ne sont pas neutres, ils sont influençables; et si un représentant du peuple ne veut pas se limiter au rôle de serviteur, mais s’il aspire à un
rôle de dirigeant, il devra faire mettre en œuvre non seulement des infrastructures qui comblent les besoins latents de ses électeurs, mais aussi celles qui façonnent les besoins selon un programme politique ou un idéal. Cet enjeu de recherche de nouvelles valeurs de société, on le reconnaît surtout dans
les infrastructures mises en route d’une part pour les transports en commun, et d’autre part pour la Culture. Tous ces beaux projets vont au devant des besoins ressentis par la population et vont créer de nouveaux modes de vie et idéaux. Dans l’enseignement, on ressent un manque d’infra-
"Extension prudente du réseau routier, si l’évolution du trafic le demande" AU NIVEAU DES INFRASTRUCTURES, des efforts considérables auront été entrepris par le gouvernement sortant aussi bien au niveau des infrastructures scolaires, sociales et de santé qu’au niveau de la reconversion des friches industrielles afin d’y implanter de nouvelles entreprises ou encore de construire dans les années à venir sur le site d’Esch/Belval une "Cité des sciences", des logements et des infrastructures récréatives. En ce qui concerne les infrastructures ferroviaires, il convient de continuer à les moderniser et à les adapter afin d’atteindre le partage modal entre transports individuels et transports publics de 25/75. Le fret ferroviaire doit être orienté de façon à répondre aux besoins de notre économie. Le raccordement du Luxembourg au TGV Est européen et, par la
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même, au réseau transeuropéen à grande vitesse ayant été entériné, le DP se déclare en faveur d’une ligne à grande vitesse supplémentaire qui relierait Bruxelles /Luxembourg/Strasbourg en direction du sud de l’Allemagne et de la Suisse. Le réseau routier du Grand-duché devrait faire l’objet d’une extension prudente dans le respect de l’environnement si l’évolution du trafic le demande. L’agrandissement de notre aéroport, qui joue un rôle non négligeable au sein de notre économie, doit prendre en compte aussi bien les considérations environnementales que celles répondant au maintien de la qualité de vie des riverains. Le DP entend continuer à soutenir ces efforts et à appuyer les choix nécessaires qui s’imposeront pour le bien de notre société.
"Priorité au transport public" EN MATIÈRE D’INFRASTRUCTURES, LE CSV, S’ORIentera suivant les lignes directrices du concept intégré des transports et du développement spatial pour le Luxembourg (IVL), qui sont les suivantes: réduction générale du trafic; priorité au transport public; développement urbain et régional en relation avec les infrastructures de transport existants, avec une priorité pour le rail; prise en compte des infrastructures de transports publics existants lors de la création de nouvelles zones d’activités; décentralisation d’entreprises et de services et des emplois afférents hors de l’agglomération urbaine de la capitale et des communes environnantes; création de centres régionaux présentant un raccordement optimal aux transports publics; meilleure occupation du sol.
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“Mettre en œuvre des infrastructures qui façonnent les besoins selon un programme politique ou un idéal”.
structures, mais celui-ci ne provient pas uniquement d’un accroissement de population; ce sont aussi les choix politiques en vue de scolarisations et de surfaces accrues qui créent ce besoin (un lycée d’aujourd’hui prévoit le double de surface par élève par rapport à un bâtiment d’il y a 20 ans). Certes, aussi longtemps qu’il restera des élèves logés dans des containeurs, il est difficile de présenter ces choix politiques comme idéaux. L’infrastructure qui actuellement fait le plus cruelle-
ment défaut, c’est l’habitat! Et tant qu’on n’aura pas répondu au besoin très prononcé d’habitations par de nombreux projets de lotissements et de constructions, les choix politiques en vue d’une grande qualité dans l’aménagement du territoire et dans la construction écologique ne seront appréciés à leur juste valeur. Vivement que l'on comble les infrastructures manquantes et, qu’avec les nouveaux instruments d’analyses dont on s’est doté, on puisse redevenir visionnaires dans tous nos choix". ■
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"L’introduction d’une taxe européenne sur les poids lourds est souhaitable" LES SOCIALISTES VEULENT POURSUIVRE UNE politique infrastructurelle efficiente, en privilégiant le respect de l’environnement, la protection de la santé et le maintien de la qualité de vie. Afin de pouvoir maintenir et développer les activités industrielles, sans déroger pour autant aux accords de Kyoto, il faudra veiller à ce que le secteur des transports contribue davantage à la réduction des émissions nocives. C’est pourquoi les Socialistes se proposent d’étendre résolument le système des transports publics. Parallèlement il faudra veiller à améliorer l’agencement du réseau (auto)routier afin de garantir la sécurité des usagers et des habitants. L’introduction d’une taxe européenne sur les poids lourds est souhaitable afin de réduire le transport commercial sur route.
"De grands déficits à combler" LE LUXEMBOURG A DE GRANDS DÉFICITS EN infrastructures à combler. Les priorités de Déi Gréng se situent au niveau des écoles et structures d’accueil; des transports en commun; des technologies nouvelles pour une société de l’information; et de la protection de l’environnement (p.ex. construction et modernisation de stations d’épuration dans tout le pays).
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PLACE FINANCIÈRE PLACE FINANCIÈRE LE TÉMOIN - YVES WAGNER, DOCTEUR ÈS SCIENCES ECONOMIQUES
"Une phase difficile de la restructuration" LA PLACE FINANCIÈRE luxembourgeoise n’échappe pas au phénomène parfois critiquable et souvent critiqué de globalisation des marchés en général, des marchés financiers en particulier. Suivant une approche de facilité pas toujours efficiente, les acteurs traduisent dans la pratique cette idée de globalisation par des rapprochements d’entreprises, des fusions, des acquisitions. Cette approche simpliste de la globalisation signifie pour le Luxembourg la disparition d’un actionnariat d’origine locale, le déplacement de centres de décisions vers des horizons lointains, la mise en place de structures dictées par des consultants internationaux.
L’amélioration espérée de l’efficacité de l’entreprise dans son ensemble n’étant cependant pas toujours au rendez-vous, des restructurations supplémentaires, souvent décidées en-dehors de toute logique économique et sociale, doivent être implémentées, dictées par les comptables, auditeurs et autres contrôleurs de gestion, vidant les éléments les plus efficaces du groupe au profit des entités moins profitables. D’une idée somme toute positive d’un monde plus global et plus efficace, on arrive alors rapidement aux conclusions inverses documentées statistiquement comme quoi les acquisitions finissent par détruire de la
valeur. Dans une entreprise de services comme les institutions financières, les résultats obtenus sont d’autant plus à risques que les efforts humains liés aux processus d’acquisition et de restructuration ne laissent plus le temps aux acteurs de s’intéresser à la clientèle ou à l’innovation en matière de produits. Il n’est donc pas étonnant de constater que la place financière du Luxembourg est aujourd’hui soumise aux mêmes incertitudes quant à son avenir que d’autres secteurs industriels qui subissent les mêmes contraintes de la globalisation. Toutes les activités traditionnellement exercées avec succès par les ban-
ques luxembourgeoises traversent ainsi cette phase difficile de la restructuration, qu’il s’agisse de l’asset management, du private banking, des fund services, des activités de crédit (internationaux), des marchés des capitaux, des secteurs d’assurance vie, etc, ou qu’il s’agisse du modèle même de la banque luxembourgeoise de "banque universelle" qui n’a pu survivre à Luxembourg que dans des cas très isolés. Ce que l’on peut qualifier de crise structurelle a été encore aggravé par une crise conjoncturelle des marchés financiers depuis trois ans, ce qui a poussé les établissements financiers à définir leur stratégie de [>> 40]
"Pour une promotion accrue de l’image de marque de la place"
"Introduire un impôt libératoire de 10% pour tous les revenus nets provenant de capitaux mobiliers"
LA SÉCURITÉ JURIDIQUE DE LA PLACE FINANCIÈRE a été renforcée par l’accord européen sur la fiscalité de l’épargne. Le CSV entend encourager les opérateurs de la place à diversifier leurs domaines d’activité et à développer de nouveaux produits et services (voir e.a. secteur des fonds de pension internationaux). De même, le CSV se prononce pour une promotion accrue de l’image de marque de la place et le développement des compétences de ses acteurs en mettant en place des enseignements et une recherche de haute qualité dans le cadre de l’Université de Luxembourg et de la "Luxembourg School of Finance".
LE DP METTRA TOUT EN ŒUVRE AFIN que la place financière puisse continuer à se développer de façon à rester également à l’avenir compétitive et attrayante. Il favorisera toutes les mesures législatives ou réglementaires qui contribuent à la diversification des services de la place financière. Le DP se prononce en faveur de mesures encourageant les personnes physiques à revenu net élevé à élire domicile au Luxembourg et d’y placer leur revenu net provenant de capitaux mobiliers. Ainsi, le
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DP propose d’introduire un impôt libératoire de 10% pour tous les revenus nets provenant de capitaux mobiliers. Dans ce contexte, l’abolition de l’impôt sur la fortune doit être étudiée. Une attention particulière est également réservée à la formation des employés du secteur financier. Une collaboration fructueuse entre l’Institut de formation bancaire et les centres de recherche de la "Luxembourg School of Finance" et l’Université de Luxembourg est souhaitée.
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"Créer un environnement propice à l’établissement de maisons mères au Luxembourg" LES SOCIALISTES COMPTENT DÉFENDRE LE SECteur bancaire et financier et accompagner “proactivement" les efforts d’innovation et de diversification au sein de ce secteur. Compte tenu des nombreuses fusions qui s’opéreront dans les années à venir dans le sillage du mouvement de consolidation du secteur financier, les Socialistes se proposent notamment de créer un environnement propice à l’établissement de maisons mères au Luxembourg, à partir desquelles les groupes pourront opérer au niveau international. Dans le contexte de ces fusions, il faudra évidemment veiller au respect des droits des employés concernés ainsi que de la procédure de co-décision à laquelle sont associés les syndicats.
"Encourager le développement de nouveaux créneaux" LES VERTS VEULENT PRÉSERVER LA PLACE financière, qui est un important pilier de l’économie luxembourgeoise. Pour cela, ils veulent encourager le développement de nouveaux créneaux, qui ne dépendent pas du facteur "évasion fiscale": fonds de pension, mise à disposition de capital à risque (ce qui encouragerait également la diversification économique), fonds d’investissement "éthiques", etc.
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[ 38 >>] développement autour de deux axes principaux: la rétention/le développement de la clientèle, et la réduction des coûts. Etant donné nos remarques précédentes sur les capacités humaines concentrées sur les restructurations, la stratégie numéro un n’a que rarement donné de résultats impressionnants. La stratégie numéro deux, par contre, a été réalisée de façon impressionnante, de telle sorte qu’elle a pu améliorer les résultats des banques à court terme, mais qu’elle handicape sérieusement son développement à moyen terme en raison d’investissements peu orientés vers un développement durable futur. Le résultat de ces évolutions récentes et moins récentes dans le paysage bancaire luxembourgeois ne montre donc certainement pas que des aspects flatteurs et encourageants. Le gouvernement a-t-il laissé faire, pouvait-il faire quelque chose? Après tout, nous parlons ici d’entreprises privées qui s’organisent comme elles l’entendent, se structurent et se restructurent suivant les décisions des conseils d’administration ou des actionnaires, et qui crieraient au scandale si elles étaient limitées par un gouvernement dans l’exercice de leur métier libéral. Le gouvernement a une responsabilité globale et générale concernant le bon fonctionnement de l’économie et celui du marché du travail qui en découle. Le gouvernement a une responsabilité concernant le bon fonctionnement du cadre législatif capable de
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“Les évolutions récentes et moins récentes dans le paysage bancaire luxembourgeois ne pas que des aspects flatteurs et encourageants”.
soutenir l’économie et le marché du travail. Le gouvernement a une responsabilité en matière d’environnement de travail, d’environnement tout court. Nous pensons que la place financière ne peut se développer qu’avec le concours du gouvernement pour améliorer toutes ces formes d’environnement: en lançant et orientant un débat sur la structure du capital des entreprises à Luxembourg, la composition de l’actionnariat, la transmission du capital, le fonctionnement des offres publiques d’achats ou d’échange, le rôle des actionnaires minoritaires, le rôle de la Bourse de Luxembourg, etc., dans l’intérêt de l’économie luxembourgeoise. Egalement, en lançant un débat sur l’outsourcing en général, et le déplacement des activités luxembourgeoises ainsi que du capital humain vers l’étranger dans le cadre de restructurations
d’entreprises internationales et la sauvegarde d’un ensemble d’intérêts minimum pour maintenir croissance, développement, compétences dans le pays. Mais aussi, en accélérant les réformes notamment fiscales concernant le statut de résident à Luxembourg, tout en améliorant les infrastructures de toute nature et la sécurité sur le territoire national et en continuant à élargir à des populations diverses l’enseignement primaire et secondaire. Ou encore en accélérant le développement de la réputation académique du pays par l’intermédiaire de l’Université de Luxembourg et de la Luxembourg School of Finance. Et enfin, en soutenant activement, financièrement, en capital humain et en logistique toute association (de lobbying) capable de défendre les intérêts de la place auprès d’institutions communautaires ou autres organismes internationaux.“ ■
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POLITIQUE INTERNATIONALE UNION EUROPÉENNE POLITIQUE INTERNATIONALE / UNION EUROPÉENNE / GRANDE RÉGION GRANDE RÉGION "Le Luxembourg doit continuer à être un partenaire fiable et actif au sein des organisations internationales" LE RÔLE DU LUXEMBOURG SUR LA scène internationale se définit par son rôle précurseur au sein de l’Union européenne. Tout au long des réformes institutionnelles qui ont été engagées ces dernières années au sein de l’Union européenne, la position
de notre pays a pu être consolidée et maintenue, affirme le DP qui entend continuer sur cette voie tout comme il estime que le Luxembourg doit continuer à être un partenaire fiable et actif au sein des organisations internationales.
"Pour une véritable Europe sociale" TOUT EN RESPECTANT LES ENGAGEMENTS DU Luxembourg comme membre de l’Alliance Atlantique, le CSV entend participer activement au développement d’une véritable politique étrangère et de sécurité européenne. Seule la mise en place d’une telle politique permettra à l’Europe de faire valoir ses points de vue avec l’insistance nécessaire. Des avancées en matière de développement d’une politique étrangère commune seront ainsi un des objectifs principaux du CSV lors de la présidence luxembourgeoise de l’Union Européenne l’année prochaine. Il continuera également à se faire fort pour une véritable Europe sociale. Pour le CSV, la coopération et l’aide au développement resteront une priorité de l’action gouvernementale. Il veut atteindre à moyen terme un taux de 1% du PIB. Une attention particulière sera réservée à la région des Balkans où l’assurance de la stabilité et de la sécurité par le biais de l’aide à la reconstruction du tissu économique représente une nécessité absolue. Dans la Grande Région, l’accent sera mis notamment sur une coordination optimale des politiques de transport, d’infrastructures et de développement régional. De même, le CSV appuiera toute démarche visant à promouvoir la coopération entre les acteurs de l’éducation et de la recherche de la Grande Région. Le CSV veillera également à la réalisation des orientations stratégiques développées par la commission politique "Vision 2020" et dont l’objectif principal est de faire de la Grande Région une communauté régionale performante et compétitive.
LE TÉMOIN - PHILIPPE POIRIER, DOCTEUR EN SCIENCES POLITIQUES, CHERCHEUR À L’UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG
"L’obligation de nouvelles formes de gouvernance" LE MOIS PROCHAIN, L’EUrope se comptera à 25. Vraisemblablement, l’Union européenne se dotera d’un traité constitutionnel en 2005. La marge de main-d’œuvre du Luxembourg - le plus petit Etat avec Malte dans la nouvelle Europe- sera donc "réduite", du moins si on prend comme étalon pour mesurer celle-ci, les attributs d’un Etat souverain. Pour autant, il ne faudrait pas, comme certains le préconisent aujourd’hui - aussi bien dans la sphère économique que syndicale -, regretter ces temps de "pleine souveraineté" qui sont discutables par ailleurs aux vues, à la fois, de la construction tardive de l’Etat nation luxembourgeois, et de son appartenance historique à de multiples ensembles économi-
ques comme le Zollverein ou l’Union économique belgoluxembourgeoise. Bien au contraire, le GrandDuché – mais c’est aussi valable pour les autres Etats de l’Union – se doit d’inventer de nouvelles formes de gouvernance politiques et économiques. La gouvernance politique signifie que, dans l’Europe à 25, le Luxembourg doit poursuivre plus loin l’intégration politique avec les autres Etats fondateurs (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas et Italie) en ne s’accommodant plus des frilosités exprimées traditionnellement par le RoyaumeUni ou le Danemark ou bien récemment par certains nouveaux membres. Certains pourraient objecter que cette intégration [>> 42]
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"Il n’y a pas lieu d’agir en matière d’imposition indirecte" LE RENFORCEMENT ET L’APPROFONDISSEMENT de la politique communautaire sont la pierre angulaire d’une politique étrangère active et efficace. Parallèlement, les Socialistes continueront à développer les relations bilatérales, notamment dans l’espace européen élargi. Le Luxembourg doit se présenter comme un pays qui favorise systématiquement l’intégration européenne, surtout dans le contexte de la grande région, des pays du Benelux et en collaboration étroite avec nos voisins allemands et français. Afin de défendre ses intérêts également à l’avenir, le Luxembourg doit être représenté de façon appropriée au sein du Parlement européen et doit pouvoir continuer à accéder à des ressorts de responsabilité au sein de la Commission européenne. Le fonctionnement du Conseil des Ministres doit rester agencé de façon à garantir une participation active de tous les pays à la politique européenne. Il est par ailleurs vital de mettre en place une stratégie conséquente en ce qui concerne les postes administratifs à pourvoir au sein de l’UE, notamment par le biais d’une préparation systématique des candidats. Les Socialistes préconisent l’élimination à l’échelle européenne des pratiques déloyales en matière d’imposition du capital. Une harmonisation des différentes dispositions fiscales est acceptable, là où elle s’avère indispensable au bon fonctionnement du marché intérieur. Les Socialistes estiment qu’il n’y a pas lieu d’agir en matière d’imposition indirecte. Convaincus que le travail ne doit pas être désavantagé fiscalement par rapport au capital, les Socialistes sont prêts à accepter le paquet fiscal de 2003 relatif à l’imposition des revenus des capitaux –à condition toutefois que la compétitivité de notre place financière n’en souffre pas. Les mesures prévues devront impérativement être appliquées par les 25 membres de l’UE, sur l’ensemble de leurs territoires, ainsi que par les pays tiers.
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[ 41 >>] approfondie ne s’accompagnera pas d’un contrôle démocratique et se réalisera en l’absence du maintien du "modèle social luxembourgeois". Rien n’est plus faux puisque dans le Traité constitutionnel – même imparfait comme, par exemple, au sujet de la citoyenneté européenne – il est prévu à la fois une meilleure association des parlements nationaux à ce qui deviendra les lois européennes et l’implémentation de la Charte des droits fondamentaux. L’approfondissement de l’intégration politique devrait conduire à terme à un gouvernement européen réduit. Ceci n’empêcherait nullement le Luxembourg de préserver une certaine autonomie d’autant plus - comme il le fait aujourd’hui – qu'il pourrait apparaître dans une telle configuration comme un intermédiaire crédible entre ceux que l’on appelle avec une certaine condescendance les "petits Etats" généralement jaloux de leurs prérogatives et ce nouveau noyau politique européen fort. Quid de la Grande-Région? Plutôt que de créer un autre pouvoir politique – impossible en raison même de la nature de ses composantes -, il est préférable de développer la visibilité européenne
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“Développer la visibilité européenne et internationale des organes de coopération économique”.
et internationale des organes de coopération économique comme il a été d’ailleurs décidé au dernier sommet de la Grande Région, à Sarrebruck en juin 2003, quand il s’est agi de créer un Groupe Interrégional au sein du Comité des régions. Pourquoi une telle initiative ne déboucherait-elle pas, à terme, sur une représentation commune d’intérêts économiques auprès de la Commission ? Le Luxembourg, avec l’aide de ses partenaires régionaux, à travers son réseau consulaire existant, pourrait établir aussi des représentations dans les
autres zones régionales intégrées (Asean, Alena, Mercosur, etc.). Tout ceci pour préserver l’attractivité de cet ensemble au moment de l’achèvement de la "continentalisation" des économies et, d’autre part, pour pouvoir peser dans les discussions comme celles portant sur les réseaux de transport transeuropéens. La communauté économique de destin est autant cruciale aussi en raison même de la mobilité des travailleurs et celle à l’avenir des étudiants et des consommateurs dans la Grande Région.“ ■
"Améliorer et concrétiser la coopération transfrontalière" LES VERTS S’ENGAGENT POUR UNE Europe démocratique, écologique et sociale. Ils veulent une Europe forte, qui joue un rôle de "puissance mondiale civile" en s’engageant sur la scène mondiale pour ses valeurs.
En ce qui concerne la Grande-Région, Déi Gréng veulent améliorer et concrétiser la coopération transfrontalière, p.ex. dans les domaines de l’économie, des transports en commun et de l’éducation.
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LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION LA SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION
"L’intégration des TIC dans l’enseignement restera une priorité" LE CSV ENTEND POURSUIVRE LA RÉALISATION du plan d’action "eLëtzebuerg", afin que le Luxembourg profite au mieux des opportunités qu’offrent les nouvelles technologies de l’information. Le réseau des "Internetstuffen" proposant un accès à "Internet" à l’ensemble de la population va être complété. L’intégration des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement restera une priorité du CSV. L’offre en matière de cours d’initiation à l’outil informatique et à "Internet" va être renforcée et adaptée aux besoins spécifiques des différents groupes sociaux. En matière de "eGovernment", le CSV va poursuivre l’intégration systématique des nouvelles technologies dans le cadre des administrations publiques.
"Poursuivre les efforts engagés" LES EFFORTS ENGAGÉS PAR LE LUXEMBOURG AU niveau des nouvelles technologies de l’information et de la communication devront être poursuivis, que ce soit au niveau du commerce électronique ou encore dans le cadre du programme d’action "eLëtzebuerg". De plus, les NTIC ont été intégrées avec succès dans l’enseignement et devront également constituer à l’avenir un outil de travail pédagogique.
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LE TEMOIN - L’APSI
Les 7 recommandations de l'APSI LE CONSEIL EUROPÉEN DE Feira des 19 et 20 juin 2000 convoitait pour l’Europe le premier rang mondial pour l’avènement de la société de l’information. Dès lors, notre pays, élève model européen, s’était donné l’ambition de devenir tête du peloton européen. Force est de constater que nous sommes encore loin de la réalisation de nos ambitions, se retrouvant en effet régulièrement en queue des pays européens lors des évaluations régulières. L'APSI est née, fin 2000, du souhait des instances publiques de pouvoir dialoguer avec une organisation patro-
nale regroupant les entreprises informatiques du Luxembourg. L’APSI propose un programme de travail à destination du futur gouvernement. Avec ce programme, l'association vise à engager réellement la société civile dans la réalisation des objectifs nationaux et européens en matière de société de l’information. L'APSI émet sept recommandations: l'ouverture de la CNSI (Commission Nationale de la Société de l'Information) à l'association et aux autres organisations représentatives du secteur privé afin d'engager enfin un dialogue struc-
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"L'Etat doit rattraper son retard"
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LES VERTS VONT PROMOUVOIR DE FAÇON systématique l’utilisation des technologies nouvelles. L’Etat doit fonctionner en tant que modèle dans ce domaine: il doit moderniser ses administrations et rattraper son retard dans le domaine "e-government".
"Faciliter l'accès aux documents officiels" “L'APSI se prononce en faveur de la création d'un ministère pour le développement de la société de l'Information”.
turé qui implique tous les acteurs de la société de l’information. L'ouverture du Fond National de Recherche (FNR) au secteur privé est également préconisé, afin de favoriser l’action commune entre le secteur privé et public en vue d’une création de nouveaux produits et services au sein de nos entreprises nationales. L'Association se prononce en faveur de la création d'un ministère pour le développement de la société de l'Information et de la propriété intellectuelle afin de concentrer en une seule main les efforts de mise en place des
projets et mutations aujourd’hui dispersés à travers les administrations. L'APSI verrait aussi nécessaire le repositionnement des objectifs de l'ILR afin de développer une offre réellement compétitive dans le marché des télécommunications au Luxembourg. La baisse des prix des télécommunications pour les aligner sur les prix pratiqués dans la grande région afin d’intensifier l’utilisation de ces moyens et augmenter le volume du marché constitue une autre de ses recommandations. Enfin, l'association prône la création d'un environnement
fiscal (temporaire) spécifique au commerce électronique, notamment au niveau de la TVA, afin de favoriser le commerce électronique résidentiel. Elle envisage encore la définition du produit "Luxembourg" par les pouvoirs publics et le secteur privé luxembourgeois afin de pouvoir offrir aux groupes économiques internationaux un produit complet et de les attirer ainsi vers notre pays pour s’y établir.“ ■
L’ADMINISTRATION PUBLIQUE DEVRA S’ADAPTER aux exigences de la société de l’information afin qu’elle puisse servir d’exemple. L’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication devra être renforcée de façon à augmenter la visibilité des procédures administratives ainsi que le degré de participation des citoyens et afin de faciliter l’accès aux documents officiels. Il s’agira surtout de promouvoir une utilisation interactive. Dans la mesure du possible, les formulaires (p.ex. la déclaration d’impôts) devront pouvoir être remplis en ligne et il faudra pouvoir accéder aux informations et aux services par ce biais.
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actualité ENTREPRISES
Cetrel poursuit sa mue Sous l'impulsion de Jean-Marc Fandel, le Centre de Transferts Electroniques veut élargir davantage son domaine de compétences. "IL S'AGIT, AU NIVEAU mondial, du plus grand événement concernant les cartes de paiement depuis leur invention en 1950". Cette appréciation de Jean-Marc Fandel, Président du comité de direction de la société coopérative Cetrel (Centre de Transferts Electroniques) depuis bientôt un an et demi, concerne le grand chantier en cours de la mise en conformité de ces cartes de paiement avec le système EMV (initié par les systèmes internationaux Eurocard /MasterCard et Visa): désormais, les cartes de paiement seront dotées d’une puce électronique, en complément de la traditionnelle piste magnétique. Au niveau mondial, cela concerne plus de 300 millions de cartes dans 28 pays qui seront touchées par cette migration technologique dans le courant de cette année. On y retrouve la quasi-totalité des "grandes" nations, exception faite des Etats-Unis, qui ont choisi une autre voie. Au Luxembourg, ce sont quelques 720.000 cartes de débit et de crédit qui, au 1er
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janvier 2005, seront équipées. Cetrel est évidemment en charge du projet, qui concerne également la mise à jour de 11.000 terminaux de paiement dans les points de vente et près de 400 distributeurs automatiques. Un vaste programme financé par des banques membres qui, elles aussi, ont dû envisager quelques réaménagements de leurs propres systèmes. Par ce nouveau standard, les cartes de paiement seront plus sûres, puisqu'il faudra systématiquement se servir du code secret, alors qu'il est actuellement très facile d'utiliser la bande magnétique d'une carte de type Visa qui aurait été volée. "Jusqu'à présent, seules des opérations de paiement étaient possibles grâce à la bande magnétique, explique M. Fandel. Désormais, la présence de la puce sur une carte permettra d'aller audelà des seules fonctionnalités de paiement". Ainsi, des applications liées à la fidélité, au e-ticketing, à la signature électronique ou à l'authentification pour le web
banking seront programmables sur ce même support. "On s'éloigne donc du concept très restrictif du paiement pour aller vers des notions plus larges liées au marketing et au CRM", note M. Fandel.
Agréé en tant que PSF Cette évolution colle parfaitement à la mutation que Cetrel est également en train de vivre. Son positionnement unique au Luxembourg, qui en fait le principal acteur dans son domaine, tient largement du fait que les banques ont rapidement compris que leur intérêt résidait dans une mutualisation des investissements, pas uniquement concernant leur centres de données, mais également pour tout le processus de paiement électronique. Il ne s'agit pas seulement d'envisager une "simple" sous-traitance, mais de déplacer tout un processus de production, dans un souci d'efficacité. Après sa fondation il y a bientôt 20 ans (en décembre
1985), le développement de Cetrel constituait, en quelque sorte, les prémices de ce qui allait devenir, plus tard, et à une échelle plus large et répandue, de l'outsourcing. Aussi n'est-il pas étonnant que la société ait reçu, début avril, l'agrément du ministère du Trésor et du Budget, pour agir en tant qu'agent de communication, agent administratif et opérateur informatique pour le compte du secteur financier, trois nouvelles catégories d'activités entrant dans le champ d'application de la loi du 2 août 2003, entrée en vigueur en octobre dernier (lire aussi l'article page 50). "Ainsi, le cadre législatif qui vient de se mettre en place n'a fait que confirmer le bien-fondé de la constitution de Cetrel", ne peut que constater Jean-Marc Fandel. Principalement cantonné, à la base, dans un rôle de back office pour les banques en matière de cartes de paiement, Cetrel souhaite désormais développer davantage une position de centre de paiement informatique sur laquelle pourront se greffer
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ENTREPRISES actualité
des applications annexes, comme par exemple des facilités pour des transactions initiées par GSM ou bien les transactions liées au commerce électronique. La société a ainsi développé une solution sécurisée qui permet d'assurer à un commerçant qu'il recevra bien l'argent correspondant à un achat électronique. Il en va de même pour des compétences élargies en matière d'infrastructures de communication. "Au travers notre business des cartes de paiement, nous sommes devenus experts dans la communication, la conception et la surveillance de réseaux, le tout dans un environnement sécurisé", se réjouit M. Fandel.
très rigoureux sur ce dernier point". Exemple de réflexion guidant un processus en cours d'optimisation: comment faire pour que le délai entre la signature d'un contrat et l'installation d'un terminal de paiement chez un client passe de 20 jours à 10 jours? "Même si certains de ces objectifs sont ambitieux, on peut y parvenir à condition de se poser les bonnes questions et d'y apporter des explications claires". Après avoir passé dix années dans le secteur aérien (il était vice-président du comité de direction de Luxair,
Optimisations en cours
de nouveaux services, ce qui constitue, en soi, un virage à 180° par rapport à la façon que nous avions de travailler auparavant. à notre façon. Nous devons être proactifs, car on sait très bien que si nous n'apportons pas nousmêmes ces services aux banques, elles iront les chercher ailleurs". En 2003, Cetrel a enregistré une hausse de 9% du volume de ses transactions. C’est essentiellement sur le créneau des cartes luxembourgeoises utilisées à l'étranger que s'est bâtie cette croissance. ■ Jean-Michel Gaudron
Jean-Marc Fandel: "C'est à nous d'aller vers les banques pour leur proposer de nouveaux services"
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Pour mieux répondre à ces nouveaux défis et être davantage en mesure de lutter à armes égales avec certains concurrents étrangers, à l'occasion des appels d'offres internationaux auxquels Cetrel participe, la société s'est engagée dans une vaste opération d'identification et de réduction des coûts pour chacune de ses activités, afin de pouvoir répondre à une pression à la baisse en provenance des banques clientes, elles-mêmes confrontées à des impératifs de rentabilité. Toute une série de réflexions et de mesures est ainsi progressivement mise en place, "pour une optimisation de l'ensemble de nos processus, selon un schéma que l'on peut retrouver dans l'industrie, mais transposé à notre activité et davantage orienté sur les services", précise M. Fandel. "Au lieu de partir de la seule affirmation 'il est possible de mieux faire', nous avons analysé chaque situation, noté les points forts et faibles, défini la cible à atteindre et surtout les moyens de mesurer les performances. Il faut être
en charge du marketing, de la vente et de l'informatique, lorsqu'il a rejoint Cetrel à l'automne 2002), Jean-Marc Fandel a eu tout le loisir de constater combien le secteur des paiements, généralement mal connu, portait en lui une grande capacité d'innovation, alors que le monde des banques, pour qui Cetrel travaille presque exclusivement, est lui-même en pleine mutation, à la fois technologique et stratégique. "Il n'est plus question d'attendre que les banques fassent appel à nous pour répondre à leurs besoins. C'est à nous d'aller vers elles pour leur proposer
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actualité ENTREPRISES
CeBIT 2004 : un tremplin pour dix L’innovation "made in Luxembourg" a été plébiscitée au Salon mondial de l’informatique et des nouvelles technologies, organisé du 18 au 24 mars à Hanovre. A EN CROIRE LES EXPOsants luxembourgeois venus cette année un peu moins nombreux – dix entreprises au lieu de treize en 2003 – au CeBIT, le Salon mondial du high-tech a donné l’impression de revivre. Les chiffres délivrés le dernier jour par ses organisateurs l’ont confirmé: 510.000 visiteurs, soit 3.400 entrées quotidiennes de plus que l’an dernier, ont été recensés. Il faut dire aussi que beaucoup d’entre eux passaient cette année pour la première
fois de "l’autre côté". "Visiteur les autres années, j’avais trouvé le Salon un peu mort en 2003. Cette année, en tant qu’exposant, j’ai été très impressionné par le nombre de contacts obtenus: une cinquantaine dont 20-30 directement intéressants avec un business possible à court ou moyen terme", apprécie Malek Boussalem, ancien directeur recherche/développement chez Philips et Alcatel et, sous peu, créateur d’Alysea. Après un an d’incubation au Tech-
noport Schlassgoart, l’entreprise devrait démarrer ses activités ces jours-ci et proposer des solutions alternatives pour accéder plus simplement à des applications connectées depuis un portable. "J’ai conçu ma présence au Salon comme une opportunité unique d’utiliser un outil auquel bien souvent les entreprises de petite taille n’ont pas accès", poursuit-il. Ce dernier est le seul créateur à avoir pu rester toute la durée du salon: tous les autres
2004, année de la renaissance pour la grand-messe de l'informatique et des nouvelles technologies.
se sont très peu déplacés, voire pas du tout. En effet, à l’exception d’All About It et RDML, partenaires commerciales du Ministère de l’économie, les huit entreprises luxembourgeoises invitées à ce Salon (Alysea, SES Astra, CF6, Conostix, Cybercultus, Double A Technologies, Oneweb Lux et Semantica) étaient représentées sur un stand collectif par Luxinnovation, l'Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche et le Technoport. "Pour ces jeunes entreprises, un déplacement comme celui-là coûte cher en argent et en temps", rappelle Jean Trimbour, de Luxinnovation. "Mais nous étions-là pour elles. Pour chacune, nous sommes revenus avec une moyenne de cinq contacts", se félicite-t-il.
Photo: Blitz
Nouer des partenariats
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Préférant les salons spécialisés plutôt qu’un CeBIT, selon lui, "trop généraliste", Farid Meinköhn, directeur de Cybercultus, a pourtant eu le plaisir de récupérer un contact concret. "Il s’agit d’une société allemande spécialisée dans les logiciels de loteries en ligne et par GSM, qui aimerait aussi promouvoir son produit par télévision interactive. Elle a repris contact pour venir nous voir", s’étonne-t-il. De son côté, Oneweb, spécialiste d’un système de veille d’information, est allée jusqu’à signer un pré-accord avec un provider allemand. "Je suis resté deux jours sur le Salon
pour vérifier que nous n’avions toujours pas de concurrents en Europe et pour envisager des partenariats", confie Sébastien Doyen, directeur d’Oneweb Lux. En effet, pour beaucoup, le CeBIT a été un moyen efficace d’arriver à positionner son offre technologique par rapport au marché et de vérifier la pertinence de son produit. "Le CeBIT, c’est toute la technologie du monde en concentré", insiste Denis Avrilionis, managing director chez DarcEDGE Technologies – RDML, qui développe un programme logiciel permettant aux entreprises de structurer leur information. "Ce Salon nous a permis de vérifier que notre offre était assez technique, commerciale et que nous pouvions l’étendre; le tout en très peu de temps", plaide-t-il. D’où les nombreuses offres de collaborations technologiques proposées, entre autres, à Conostix, expert en sécurité informatique ou à Oneweb, dont le produit pourrait servir de complément à des logiciels de gestion de relation client. Si cette année, le ministère de l’Economie souhaitait aider à la promotion de l’innovation plutôt qu’à la promotion commerciale, certaines entreprises ont su concilier les deux. Dans le domaine de la lutte antispam, par exemple, All About It a réussi à lancer son produit le jour de l’ouverture du Salon. Le dernier jour, elle rejoignait la task-force d’Eco Vorban, un consortium d’entreprises allemandes de l’Internet... ■ Gaël Calvez
1/1 "Leasing" CMJN
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actualité ENTREPRISES
Les PSF nouveaux arrivent Un "major player" (IBM) et une "start-up" (Primius): deux approches différentes pour la même loi instituant les nouveaux Professionnels du secteur financier... AVEC LA LOI DU 2 AOÛT 2003 instituant de nouvelles catégories de professionnels du secteur financier, la place s'est dotée d'un outil supplémentaire moderne destiné à encadrer les activités de sous-traitance de certaines branches du secteur. C'est principalement dans le secteur de l'informatique que ces nouvelles dispositions législatives sont considérées avec un grand intérêt, mêlé, aussi, de certaines craintes. Car en obligeant un prestataire informatique à ne travailler exclusivement que pour le compte du secteur financier, et en imposant, de surcroît, des contraintes financières (capital social minimal de 1,5 million d'euros), le législateur a clairement affiché sa volonté de procéder à une sorte de sélection naturelle, mettant, du même coup, une pression certaine sur bon nombre d'acteurs de l'IT. Il y a, d'un côté, les grands noms, qui ont à la fois la notoriété et les moyens financiers suffisant pour se lancer dans un tel projet. Il y a, ensuite, les autres, qui vont devoir rivaliser d'ingéniosité pour ne pas rester à quai et prendre place dans le train qui ne fait que démarrer. Deux situations radicalement opposées, deux contextes
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fort différents, mais une même volonté de se faire un nom sur le segment désormais très prisé de l'outsourcing pour le secteur financier. Illustration avec IBM Services Financial Sector Lux (ISFS Lux), agréé en tant qu'opérateur de systèmes informatiques et de réseaux de communication du secteur financier le 27 février et agissant dans ce cadre depuis le 1er mars 2004, et Primius, société officiellement créée en janvier, et qui peaufine sa constitution afin de recevoir le précieux agrément du ministère du Trésor et du Budget pour agir en tant que PSF.
ISFS Lux: les petites structures ciblées Sur la place financière luxembourgeoise, IBM fait évidemment partie des "major players". C'est le 9 janvier 2004 qu'a été officiellement créée sa filiale IBM Services Financial Sector Luxembourg (ISFS Lux), devenue, moins de deux mois plus tard, un PSF agréé. A sa tête: Marcel Origer, qui avait repris en juin 2003 la direction de IBM Luxembourg et Pascal Lanser, Service deli-
very manager. La structure a repris les employés qui travaillaient déjà dans le secteur financier pour le compte de IBM Luxembourg, soit 49 personnes, management compris. Si la Deutsche Bank (en février 2003) et JP Morgan (deux mois plus tard), ont été les deux premiers gros clients d'ISFS en matière de strategic outsourcing, ils ne constituent pas pour autant le cœur de cible de la société. "Il s'agit là de comptes internationaux, mais ils ne représentent pas le marché typique que nous visons, confirme Marcel Origer. Nous visons plutôt les petites et moyennes structures en prenant en charge leur informatique, mais pas nécessairement leur personnel. Nous souhaitons qu'une société qui envisage de se concentrer sur son métier de base et ne pas se préoccuper de l'aspect informatique fasse appel à nous, afin que nous leur fournissions les infrastructures suffisantes". Ainsi, les interventions limitées aux seuls processus informatiques – et pas nécessairement élargies aux aspects machines ou personnels – sont-elles l'objectif avoué de ISFS, qui entend bien surfer sur la vague de bouleverse-
ments induits par les nouvelles dispositions réglementaires entrant progressivement en vigueur. "Dans le contexte de Bâle II, par exemple, il s'agit d'un véritable casse-tête pour bon nombre de petites structures, qui ont besoin d'une mise à jour de leurs systèmes informatiques et sont à la recherche de solutions plus fiables", constate Pascal Lanser. Dans ce contexte, un des mots clef est "mutualisation": pouvoir se servir d'un même modèle ou d'une même technologie pour plusieurs clients, sans pour autant, évidemment, se mettre en porte-àfaux par rapport aux obligations de confidentialité et de séparation physique et logique. "Nous pouvons, par exemple, pour certaines fonctions de monitoring, envisager des structures communes, explique M. Origer. En matière de hardware, il n'y a pas beaucoup de possibilité de mutualiser les équipements, mais nous pouvons, en revanche, gagner sur la réutilisation du capital intellectuel, en répliquant certains projets déjà réalisés par le passé". Il est évidemment trop tôt
pour mesurer, aujourd'hui, l'impact de cette nouvelle loi sur le marché, aussi bien du côté des banques que des prestataires IT. "Nous sommes encore en période d'observation, constate M. Lanser. Tout le monde est en train d'essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cette nouvelle loi et se demande comment les professionnels du secteur vont réagir. Nous suscitons clairement curiosité et intérêt et nous sommes déjà sollicités par bon nombre d'entreprises ou banques qui veulent en savoir plus".
Primius: vers des partenariats internationaux Les projets de sous-traitance ou d’externalisation ne se décident, de toute façon, pas en quelques jours, mais demandent plutôt de longs mois de gestation. "Nous avons prévu un modèle évolutif", précise M. Origer. Nous proposons un environnement sur lequel le client n'a plus qu'à se connecter: c'est vraiment un concept d'informatique à la demande, où l'on ne facture au client que ce dont il a réellement besoin".
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Primius, pour sa part, a pris le parti d'attaquer le marché par l'autre bout de l'échelle. Cette société fraîchement créée, que l'on peut considérer comme une start-up, ne dispose d'aucune autre notoriété que celle de ses fondateurs: Gary Kneip, fondateur il y a dix ans de Tecsys Infopartners (devenue primesphere), et qui a choisi de quitter ses fonctions de CEO pour se lancer dans cette aventure et le producteur de logiciel allemand Fernbach, peu présent au Luxembourg, mais dont la connaissance du milieu bancaire ne fait aucun doute. "Les spécialistes du secteur bancaire se trouvent soit dans les banques, soit chez les consultants, soit chez les fournisseurs de solutions bancaires, explique M. Kneip. Il était donc judicieux de s'approcher de quelqu'un ayant les compétences bancaires et logicielles à la fois. Il fallait également que cet acteur ne soit pas actif au Luxembourg, afin de n'avoir aucune crainte à s'ouvrir à de nouveaux modes de fonctionnement. Car les sociétés pleinement établies à Luxembourg sont, pour l'heure, difficiles à motiver pour ce genre de projets". Il ne s'agit là que d'une première étape, car deux autres partenaires d'envergure internationale sont en cours de négociation pour compléter le tour de table. "Il s'agit de deux grands acteurs pouvant apporter leurs compétences dans le ficelage de contrats d'outsourcing de grande envergure. Tout se met doucement en place, mais il n'y a aucune urgence, à l'heure actuelle, car le marché fait encore un peu de surplace". L'objectif de Primius est de pouvoir proposer une offre complète, allant des simples solutions de type applicatif jusqu'à un outsourcing complet. Agréments visés en particulier: ceux d'agent administratif (article 29-2 de la loi du 2 août 2003) et d'opérateur de systèmes informa-
tiques et de réseaux de communication (art. 29-3), complété par le statut d'agent de communication à la clientèle (art. 29-1). La société entend se donner les moyens de ses ambitions et ne pas se contenter d'un capital de 1,5 million d'euros. "Des fonds propres de 3 à 5 millions d'euros semblent plus raisonnables pour ce genre d'activités", estime M. Kneip, qui souhaite viser autant les banques de grande taille que les plus petites entités. Pour ce qui est de la mise à disposition des infrastructures, Primius se servira du nouveau centre informatique de collocation de la société SecureIT à la Cloche d’Or. "Actuellement, nous observons un phénomène intéressant, note, par ailleurs, Gary Kneip. Les banques commencent à demander à leurs fournisseurs s'ils ont déjà le bon agrément, y compris pour des services qui n'en requièrent pas nécessairement. Jusqu'à présent, avec les dispositions répondant à la circulaire IML 96/126, la responsabilité d'un éventuel problème revient à la banque. Ce n'est plus le cas avec le nouveau champ législatif". Clairement, le marché est en train de se positionner, mais si l'offre commence à bien se développer, la demande n'est peut-être pas forcément encore au rendezvous. "Ca prend du temps au niveau des banques. Mais il est clair que tant qu'il n'y aura pas de demandes, le marché sera inactif", note M. Kneip, qui voit néanmoins dans ces nouvelles dispositions légales de formidables opportunités: "Cette loi ne va pas faire la différence à elle seule, mais il sera plus facile pour une banque étrangère de confier son informatique à une structure établie au Luxembourg. Il y a évidemment un potentiel d'importation très important pour le pays et c'est à nous, prestataires, de le faire savoir". ■
Photo: David Laurent (Blitz)
ENTREPRISES actualité
Primius (avec Gary Kneip, à gauche) et IFSF Lux (avec Pascal Lanser et Marcel Origer, à droite): deux nouveaux acteurs en marche dans le monde des PSF informatiques.
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LUXEMPART
1 million d'euros et 7 emplois nouveaux (08/04) Le pôle européen de développement au Luxembourg va accueillir une nouvelle entreprise: PCP Lux va y installer un centre de fabrication de bouteilles d'eau en polycarbonate, destinées au marché de l'eau de table d’Europe de l'Ouest. Le projet, réalisé par Plastiv, un important fabricant israélien de produits en matière plastique, impliquera un premier volet d'investissements pour 1,05 million d'euros et devrait créer 7 emplois nouveaux.
ARCELOR
Cession de la filiale Thainox (19/03) Recentrage des activités oblige, Arcelor a cédé l’intégralité de sa participation (96%) dans le capital de Thainox, usine établie depuis 1991 près de Bangkok, unique producteur de tôles inox laminées à froid dans l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. L'acquéreur est Prayudh Mahagitsiri, le Président du conseil d’administration de Thainox. www.arcelor.com; ww.thainox.co.th
NEW SPIRIT
Le Moulin d'Altwies prend forme (30/03) Installé depuis février dans l'ancienne habitation privée du "Moulin", à Altwies, la société New Spirit, spécialisée dans l'événementiel, poursuit la réhabilitation du site. Deux cabinets d'ostéopathie et d'acupuncture sont déjà établis au rez-de chaussée et la restauration de la grange en salle de réunion, banquet et séminaire sur quelques centaines de m2 est en cours. Une troisième phase d'aménagements extérieurs a également été lancée. Le tout pour un montant... que New Spirit n'a pas souhaité communiquer. www.newspirit.lu
RTL GROUP
Retour aux bénéfices (17/03) A l'occasion de l'exercice 2003, RTL Group a effacé les pertes enregistrées en 2001 (2,5 milliards) et 2002 (56 millions) et confirmé son redressement en affichant un bénéfice net de 14 millions d'euros. Si le chiffre d'affaires n'a connu qu'une croissance limitée de 2,1% à 4,5 milliards d'euros, le résultat brut d'exploitation a bondi de 15% à 487 millions d'euros. Le dividende brut de 0,8 euro est en hausse de 14,43% par rapport à l'exercice précédent. Le CEO Gerhard Zeiler n'estime pas, pour autant, que la tendance est définitivement inversée et préfère rester modérément prudent en ce qui concerne 2004. www.rtlgroup.com
BUSINESS GOLF SOLUTIONS
Global-Golf change de nom (11/03) Dans le cadre de son développement international, Global-Golf change de raison sociale et devient Business Golf Solutions. Il ne s'agit, en fait, que d'une normalisation, étant donné que la société, fondée en 2000, exploitait déjà le site Internet portant ce nom-là. Elle utilisait également ce logo pour ses activités en France et en Belgique. www.businessgolfsolutions.com
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Toujours plus de private equity LA SOCIÉTÉ D'INVESTISSEment Luxempart, cotée en Bourse à Luxembourg, profite du redressement général de l'économie pour accentuer son activité en matière de private equity. La société, qui a renoué avec les bénéfices en 2003 (45,8 millions d'euros contre une perte de 31 millions un an plus tôt) a ainsi notamment investi 6,3 millions d'euros (soit 42,3% du capital) dans une société tchèque, Ramill, spécialisée dans la fabrication industrielle de pâte à pain. "Il est important de reconstituer un portefeuille de participations sur lequel se bâtiront les plus-values de demain, explique François Tesch, Vice-président et Administrateur-délégué de Luxempart. Nous ne voulons pas investir à tout va, comme le ferait un fonds, mais cibler nos interventions dans des projets qualitatifs". Cette prise de participation dans Ramill n'est pas la seule réalisée en 2003. Via sa filiale Audiolux (dont le niveau de contrôle a été porté de 68% à 71% en 2003), Luxempart a également injecté 5 millions d'euros dans Vox.Mobile (20% du capital), le nouveau réseau de téléphonie mobile que LuXcommunications est en train de lancer à Luxembourg. Au cours du 1er trimestre 2003, enfin, Indufin, la structure spécialisée dans le private equity, co-détenue avec le groupe d'investisseurs belges De Eik, a également pris une participation de 20% dans la société belge ETC, spécialisée dans les solutions intégrées d’automatisation et de caisses enregistreuses. "Par rapport à la situation il y a deux ans, le marché présente beaucoup plus de sociétés en meilleure santé financière et des projets intéressants, constate Jo Santino, Directeur de Luxempart, qui fixe, comme première étape, un niveau de 10% du portefeuille de Luxempart in-
Photo: Frédéric Di Girolamo (Blitz)
PCP LUX
François Tesch, Administrateur-délégué: "Cibler nos interventions dans des projets qualitatifs". vesti dans cette orientation private equity. Indufin, qui a déjà investi 20 millions d'euros et en dispose de 30 autres prêts à être engagés, a pour habitude de prendre des participations inférieures à 10 millions d'euros, soit minoritaires (opérations de "capital développement"), soit majoritaires (opérations de "Buyouts"). Pour le reste, le portefeuille de participation de Luxempart, c'est du poids lourd! SES Global, Groupe Le Foyer, RTL Group, Cegedel ou encore Dexia-BIL: "Nous privilégions les entreprises leader sur leur créneau", rappelle Gaston Schwertzer, président de Luxempart, satisfait de constater qu'en 2003, toutes ces participations ont enregistré une croissance de leur dividende comprise entre 10% et 15%.
Conséquence directe de ce redressement global des composantes de son portefeuille d'investissement: Luxempart retrouve un résultat en capital positif, au bénéfice de reprises sur les importantes corrections de valeurs pratiquées en 2002: de –47,18 millions d'euros, le résultat en capital est, ainsi, repassé à +42,56 millions d'euros. Avec un dividende par action de 3,55 euros brut (2,84 euros net), que l'Assemblée générale des actionnaires du 1er juin prochain doit encore approuver, Luxempart versera pas moins de 8,5 millions d'euros à ses (heureux) actionnaires, reprenant une tradition haussière du dividende, seulement interrompue l'année dernière en raison de la dégradation de la conjoncture en 2002. ■ J.-M. G.
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Les fonds à la relance L'étude annuelle de KPMG met en exergue les défis qui attend l'industrie des fonds d'investissement pour ces prochains mois, sur fond de reprise économique.
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rités: "En 2003, la réduction des coûts apparaissait comme une des trois plus importantes mesures à mettre en œuvre. Cette année, on ne retrouve cet aspect des choses qu'en dixième position, constate M. Heymans. Clairement, les administrateurs sont repartis à l'investissement". Autre mouvement fort constaté: celui d'une consolidation tous azimuts, que ce soit en terme de produits ou de structures. Objectif évident: la réalisation d'économies d'échelle, par la restructuration des portefeuilles sous gestion et par l’externalisation de certaines activités. "Peu à peu, le marché ne laissera place qu’à trois types d’administrateurs: les grands administrateurs de fonds de groupes, disposant d’une masse significative; les grands services providers internationaux, présents dans différentes juridictions et les acteurs de niche, qui ne cherchent pas forcément le volume, mais avant tout le produit complexe, le service très 'sur-mesure' que personne d'autre n'est capable de fournir", résume M. Heymans.
Nouveautés législatives Il est difficile d’anticiper si ce sont les fonds onshore ou les fonds cross-border qui connaîtront la plus forte croissance dans les années à
venir. "Quoi qu’il en soit, le Luxembourg dispose des atouts pour en tirer profit, en servant de base à la mise en œuvre de plates-formes paneuropéennes", estime l'associé de KPMG Luxembourg, qui voit dans le cadre législatif, les compétences et l'étroitesse des relations entre l'industrie des fonds et les autorités, autant d'atouts majeurs. "La seule incertitude concerne la mise en œuvre, au niveau européen, de la directive UCITS III, note-t-il. Le risque est que cela débouche sur une uniformisation qui pourrait accentuer la compétition entre pays. Il sera intéressant de voir comment les choses vont se mettre en place". La mise en œuvre de UCITS III fait évidemment partie des défis qui attendent le marché des fonds, tout comme la directive européenne sur la fiscalité de l'épargne. Mais on peut citer également la nouvelle loi sur les PSF (voir aussi page 50) ou bien l'entrée en vigueur des nouvelles législations sur les SICAR et la titrisation. "Il y aura également une part importante consacrée à une intégration optimisée des systèmes informatiques, alors que l'on observe une diminution permanente des applications développées in house", prévoit M. Heymans. A l'heure actuelle, deux fournisseurs de solutions informatiques se partagent
70% du marché: Igefi et Sungard. Certes, ces deux fournisseurs cueillent le fruit de leur travail, mais même si l’utilisation répandue de ces systèmes permet une rationalisation des coûts via la mutualisation des développements, un manque d’offres
compétitives peut s'avérer, à terme, être un handicap. "L'émergence d'un troisième fournisseur, avec un package compétitif, servirait certainement le marché", estime Vincent Heymans. Avis aux amateurs! ■ Jean-Michel Gaudron
Vincent Heymans: "Le Luxembourg a une carte à jouer, en servant de base à la mise en œuvre de plates-formes paneuropéennes".
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
POUR LA HUITIÈME ANNÉE consécutive, KPMG Luxembourg a réalisé une enquête consacrée à l’industrie de l’administration de fonds d’investissement à Luxembourg. Cette fois encore, le marché a largement contribué à cette étude, puisque 53 institutions financières – parmi lesquelles les 20 plus importantes – y ont participé, représentant plus de 90% du marché. "Les administrateurs de fonds sont optimistes quant à leur futur et croient dans la place financière luxembourgeoise, explique Vincent Heymans, Associé chez KPMG Luxembourg, en charge de cette étude. Tout le monde est convaincu que le Luxembourg doit jouer – et jouera! – un rôle en tant que pôle européen majeur de l’administration des fonds d'investissement". En tout premier lieu, cette confiance se retrouve dans les perspectives de développement envisagées pour 2004. Les administrateurs de fonds anticipent ainsi, assez largement (dans 70% des cas) une croissance des volumes, venant à la fois d'argent frais (souscriptions nettes) injecté dans les fonds existants, de nouveaux fonds, voire de relocalisation de fonds en provenance d'autres juridictions. Cet enthousiasme retrouvé se traduit également en une évolution en matière de prio-
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Média stimulateur d’opinion
Economie
Finances
Who’s who
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actualité ENTREPRISES
Décollage imminent! Avec deux ans de retard en raison de l’arrêt des travaux, l'ouverture du terminal "petits porteurs" va permettre de décongestionner l’aérogare actuelle.
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"L'ouverture du Terminal B va décongestionner l'aérogare actuelle. Il y aura davantage de portes d'embarquement, en revanche il n'y aura pas, jusqu'en 2006, plus de comptoirs d'enregistrement", explique M. Faber. Ceux qui passeront par le terminal B n'auront plus à prendre le bus pour gagner leur avion, une quinzaine de mètres les sépareront de leur avion. "Il s'agit d'une économie pour les lignes aériennes mais également d'un gain de confort pour les passagers", ajoute-t-il.
1,5 million de passagers Le terminal B n'accueillera que des avions petits porteurs – à savoir des appareils de type Fokker et Embraer 145 contenant 50 sièges maximum – en provenance ou à destination de l'espace Schengen. Ces vols représentent entre 55 et 65% du trafic total de l'aéroport du Findel, et environ 40% de ceuxci transiteront par le terminal B. L'aérogare actuelle, qui date de 1975, avait été prévue pour accueillir 1,2 million de passagers par an, mais aujourd'hui, pas moins de 1,5 million de passagers la fréquentent. 600.000 d'entre eux seront amenés à utiliser le terminal B. Le budget de ce nouveau terminal n'entame que 17% du budget global de la nouvelle aérogare, qui s'élève à 162,5 millions d'euros. Lux-
Airport s'efforce évidemment de respecter ces crédits. M. Faber note néanmoins que ce budget, voté par la Chambre des députés, a été élaboré sur la base d'un projet mis sur les rails par l'administration des Bâtiments publics, avant les événements du 11 septembre 2001, et que si le projet a été revu, le budget, lui, n'a pas été changé d'un iota. Suite aux attentats du World Trade Center, lux-Airport a pris des mesures complémentaires qui tiennent compte des dernières réglementations communautaires en matière de sécurité. Il a fallu opérer la séparation entre les zones de départs et d’arrivées, mais aussi une séparation nette entre les terminaux A et B, puisque ce dernier, réservé aux vols intra-Schengen, ne prévoit pas de contrôle des passeports. En outre, le projet initial ne comprenait pas de surface commerciale ni de lounge VIP dans le terminal B – qui occupe quelque 4.000 m2 – ce qui a été modifié afin de répondre aux attentes de la clientèle business représentant la majeure partie des voyageurs Schengen. Cegecom et les P&T offriront, par exemple, dès la mise en service du terminal B mais aussi dans l'aérogare actuelle, des services Wi-Fi (accès Internet sans fil), gratuitement jusqu’à la fin de l’année. Quant au contrôle des bagages, qui sera installé dans la nouvelle aérogare, lux-Airport a choi-
si des installations répondant aux normes techniques les plus évoluées. M. Faber, engagé le 1er janvier 2002, se dit "fier d'avoir repris un tel chantier avec une petite équipe", aujourd’hui composée de 8 personnes. En deux ans, lux-Airport a dû apprendre le métier de la construction. Il lui reste à peu près autant de temps pour assimiler celui d'exploi-
tant aéroportuaire. Actuellement, la jeune société anonyme ne sait pas encore quels seront les services qu'elle va externaliser. Cela devrait être décidé d'ici la fin de l'année. La publicité a néanmoins déjà été confiée à la société ATP-Lux (voir paperJam d'avril 2004, page 16) et l'exploitation du restaurant à Sodexho. ■ Florence Reinson
Marc Faber : "Le terminal B aurait pu être mis en service en mai 2002".
Photo: David Laurent (Blitz)
L'AÉROPORT DE LUXEMbourg, que certains qualifiaient d'aéroport de campagne, sera méconnaissable à l'aube de l'année 2007 et, enfin, digne d'un riche pays situé en plein cœur de l'Europe. Une première étape sera franchie le 26 mai prochain, avec l'inauguration et la mise en service du terminal "petits porteurs", au terme d'un chantier démarré en 2000 et qui n'a pas été épargné par les difficultés. Ce terminal, qu'il convient désormais d'appeler "terminal B", "aurait pu être mis en service en mai 2002", affirme Marc Faber, directeur de luxAirport, la société chargée, depuis sa création en 2001, du développement, de la mise en valeur et de l'exploitation de l'aéroport de Luxembourg. Mais, suite à un recours en annulation introduit par le Mouvement écologique et des habitants du quartier du Cents, le tribunal administratif avait annulé, le 14 mars 2001, l'autorisation d'exploitation délivrée le 23 décembre 1999 par le ministère de l'Environnement. Après l’octroi d’une nouvelle autorisation, le 8 octobre 2002, les travaux n'avaient finalement repris que début 2003. Le Mouvement écologique a déposé un autre recours et le tribunal n'a pas encore tranché. "Si ce dernier devait à nouveau statuer en faveur des écologistes, le gouvernement interjetterait appel", affirme M. Faber.
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ENTREPRISES actualité
SECRÉTAIRE DE DIRECTION
SAM HWA STEEL
Qualifications exigées!
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dessine. Les secrétaires sont mieux formées, elles possèdent de plus en plus un diplôme de l’enseignement supérieur, avec des connaissances linguistiques, juridiques, économiques. Elles sont davantage amenées à occuper des postes proches des dirigeants. Elles peuvent apporter une plusvalue grâce à leur connaissance des dossiers mais elles doivent aussi rester l'assistante discrète et flexible", constate, Patricia Rosenfelder, manager, en charge des secrétaires. Les secrétaires de direction ne font que suivre l'évolution des besoins de leurs dirigeants. "Il faut aller de l'avant. Il y a quinze ans, quand j'ai débuté, il n'y avait pas d'ordinateurs. Aujourd'hui, il est indispensable de maîtriser les nouvelles technologies, car on doit gérer les agendas électroniques de
nos patrons", donne en exemple Valérie Aughuet. Le travail de secrétaire de direction n'est plus un simple job d'exécutant, mais cette profession n'est pas pour autant toujours reconnue à sa juste valeur. "Il faut s'adapter aux changements. Nous nous formons nous-mêmes dans l'entreprise.", souligne encore Mme Aughuet. En plus d'avoir une bonne connaissance de sa propre entreprise, la secrétaire de direction doit bien connaître celle de ses clients. "Si on veut évoluer, il faut être curieux", précise la présidente de l'EUMA. Etre curieux, tout en restant discret, bien entendu. Le secret reste la principale qualité des secrétaires. Une profession qui, jusqu'au 19e siècle était exclusivement l'affaire des hommes... ■ F.R.
Patricia Rosenfelder (g) et Valérie Aughuet: „Le métier de secrétaire de direction requiert de multiples compétences.“
(24/03) La mission de prospection économique du ministre Grethen en Corée du Sud a porté ses fruits: la société Sam Hwa Steel a décidé de développer au Luxembourg une unité de traitement de fil à ressort formé à froid, à destination du marché de l'automobile. L'investissement – le premier d'une industrie coréenne au Luxembourg – porte sur un montant de 11 millions d'euros et devrait générer 32 emplois nouveaux. Les lignes de production seront installées dans un bâtiment existant acquis de TrefilARBED à Bettembourg.
BRASSERIE SIMON
180 ans dignement fêtés (18/03) A l'occasion de son 180e anniversaire, la Brasserie Simon s’offre une nouvelle jeunesse. Au menu: logo rafraîchi; étiquettes et packaging des différentes bières (Pils, Dinkel, Régal et la festive bière de Noël) relookés; recouvrement aluminium du goulot abandonné et nouveau site Internet. www.simonpils.com
RTL GROUP
Cession du centre technique de Londres... (12/03) Dans le cadre de la rationalisation de ses services, RTL Group a vendu au groupe Ascent Media sa participation dans la société technique London Playout Centre (LPC, ex-Pearson Television UK Operations). Ceci met fin au processus de restructuration des services techniques qui avait débuté en 2001 avec la cession de Vidéo Communication France (VCF), puis en 2003 avec l'intégration de Cologne Broadcasting Centre (CBC) dans le giron de RTL Télévision. Seul reste, donc, Broadcasting Center Europe à Luxembourg, devenue tête de pont de l'acticité technique de RTL Group. www.rtlgroup.com; www.bce.lu
RTL GROUP
...et d'une partie de Sportfive (19/03) RTL Group et Canal+ Group ont cédé au fonds d'investissement américain Advent International leur participation dans la société Sportfive, spécialisée dans la commercialisation des droits sportifs, dont ils détenaient, chacun, 46,4%. Le rachat de ces 92,8% a été évalué à 520 millions d'euros. Une nouvelle entité a été créée, détenue à 75% par Advent International et 25% par RTL Group. Jean-Claude Darmon, CEO et co-fondateur de Sportfive (dont il détenait près de 5%), restera président de la nouvelle structure. www.rtlgroup.com; www.sportfive.com
PIZZA HUT
Repositionnement de l'image Photo: Olivier Minaire (Blitz)
LE MÉTIER DE SECRÉTAIRE de direction n'est plus ce qu'il était. Force est de constater que ces dernières doivent afficher de plus en plus de compétences. A la fois multilingues, diplômées et spécialisées dans divers domaines, elles doivent, en outre, être bien organisées, discrètes, souriantes et résistantes au stress. La secrétaire de direction représente en quelque sorte le bras droit de son patron, une personne de confiance sur laquelle il doit pouvoir compter et à qui il confie davantage que des tâches administratives. C'est pourquoi ces secrétaires méritaient bien qu'on leur consacre une journée rien que pour elles. PricewaterhouseCoopers, qui compte 85 secrétaires, dont près de 60 travaillent pour des associés et directeurs, a organisé, le 21 avril dernier, date de la journée internationale des secrétaires, une manifestation avec elles, pour parler d'elles. A cette occasion, une centaine de secrétaires, en plus de celles travaillant chez PwC, se sont déplacées pour échanger leurs expériences et écouter Karen Nanninga, ancienne secrétaire et ex-présidente au niveau européen de l'association EUMA (European Management Assistants), parler du thème "Secrétaires en Europe, différences et similitudes, changements et tendances". L'idée de cette journée a été lancée par PricewaterhouseCoopers qui s’est associé à l'EUMA –une association créée il y a 30 ans et présente au Grand-Duché depuis 10 ans– dont la présidente de l'antenne luxembourgeoise, Valérie Aughuet, est secrétaire chez PwC. Cette journée se voulait être aussi une occasion de se créer un réseau de contact ou de renforcer les liens existants entre secrétaires de différentes entreprises, et de faire connaître davantage l'association, indique Mme Aughuet. "Il y a une grande tendance qui se
(23/03) Plus de 250.000 euros ont été investis par Happy Snacks, pour le réaménagement des deux restaurants de l'enseigne Pizza Hut de Strassen et de Luxembourg-Ville, avec en arrière-plan un repositionnent de l’image et de la philosophie des restaurants Pizza Hut au Grand-Duché. Happy Snacks s'est, en revanche, refusée à communiquer sur les résultats de la société et la fréquentation de ses restaurants à Luxembourg.
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actualité ENTREPRISES
Cegecom lance l'offensive sur l'ADSL Nouveaux produits et nouvelle identité visuelle: l'opérateur alternatif démarre 2004 sur les chapeaux de roues
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33,70 euros mensuels, (256 kbits/s en downstream et 128 kbits/s en upstream), pour un volume maximal de 1,5 gigabytes, soit 50% de plus que ce qui est proposé traditionnellement par la concurrence. Les frais d'installation sont offerts et le modem ne coûte que 95 euros. "Les statistiques montrent que 80 à 90% des internautes chargent moins d'un giga par mois", précise M. Muller. Le délai de mise en service, lui, reste assez long – dépendant des prestations techniques fournies par l'Entreprise des P&T – puisqu'il est annoncé, en moyenne, de 30 jours ouvrables.
Le break even avec un an d'avance En même temps que ce positionnement concurrentiel ouvertement affiché, devant stimuler la concurrence auprès des autres opérateurs, y compris les P&T – lesquels ont procédé à un recul de leurs tarifs le mois dernier – Cegecom procède donc également à un ravalement de façade. Harmonisation oblige, finie la marque Bamboo, à l'identité visuelle et au positionnement peut-être aussi mal perçus par la clientèle: elle est désormais réintégrée dans le giron de Cegecom. Un repositionnement qui n'aura évidemment aucune incidence
sur les contrats déjà existants (le 1.000e client a été enregistré en décembre dernier et plus de 1.200 sont désormais recensés), mais devrait permettre à l'opérateur de plus facilement communiquer avec un seul branding. "Le service que nous proposions au marché résidentiel au travers de Bamboo était de la même qualité que celui presté auprès des professionnels", tient à préciser François Thys, le directeur général de Cegecom, qui a avoué être "plus que fier" d'annoncer, par ailleurs, que la société a atteint, au terme de sa quatrième année d'existence, le break even qui n'était pourtant pas attendu avant fin 2004. Ainsi, au 31 décembre 2003, les pertes enregistrées ont été marginales (-33.000 euros) comparées à leur niveau en 2001 (près de 2 millions d'euros). Le chiffre d'affaires, lui, suit une progression linéaire depuis trois ans, et a atteint, en 2003, 8,58 millions d'euros. "Les premiers chiffres dont nous disposons pour 2004 indiquent que nous sommes déjà en droite ligne avec le business plan établi", précise M. Thys. Pour marquer davantage les ambitions de développement et de croissance, Cegecom a également procédé à un changement de logo, afin de rentrer dans la ligne de ce
qui a été entrepris avec Cegedel, en décembre dernier. On retrouve donc, la moitié du nom incrustée dans un carré de couleur – rouge pour Cegecom – avec la lettre E symbolisant, là aussi, le concept de connexion. Les deux couleurs très expres-
sives – rouge et noir – marquent la continuité et la stabilité. Dans le même temps, l'arc de cercle (déjà présent sur le précédent logo), symbole de la capacité d'innover et la combativité de la société, a été préservé. ■ Jean-Michel Gaudron
Georges Muller (g.)et François Thys peuvent être satisfaits: Cegecom a équilibré ses comptes au terme de l'exercice 2003
Photo: David Laurent (Blitz)
OPÉRATEUR ALTERNATIF, lié à Cegedel (dont il est filiale à 100%, via Cegedel-Participations), Cegecom passe à l'offensive sur le segment de l'Internet à haut-débit, avec une stratégie commerciale pour le moins agressive, doublée de prestations techniques très concurrentielles. La société entend ainsi rappeler qu'elle n'est pas uniquement focalisée sur une clientèle "business" et que le marché résidentiel l'intéresse également au plus haut point. Certes, sur les quelque 3.000 clients que compte l'opérateur, actif depuis mars 2000, les deux tiers, environ, sont des clients "business". Mais avec sa nouvelle corporate identity, revisitée par Comed et son approche commerciale en matière d'ADSL, Cegecom entend bien faire savoir que sa politique marketing, résolument orientée, à la base, vers les professionnels, ne néglige pas, pour autant, les clients privés. "Notre offre ADSL est réellement très abordable pour un client résidentiel, avec un prix d'appel le moins cher du marché. Notre offre concernant le modem est également la moins coûteuse", confirme Georges Muller, le responsable marketing de Cegecom. La première offre de Cegecom, désormais disponible dans tout le pays, est ainsi tarifée, depuis le 1er avril, à
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actualité ENTREPRISES
SES GLOBAL
NOUVELLE COTATION EN BOURSE
La clé Deutsche Telekom? (22/03) La cotation des titres SES Global sur une autre place boursière que celles de Luxembourg et Francfort ne semble pas imminente, même si Romain Bausch assure que le groupe "continue à évaluer les différentes options". L'un des freins à une telle opération consiste dans le fait que SES Global n'envisage pas, pour l'heure, d'augmentation de capital. "Or, aller en Bourse sans augmenter le capital est voué à l'échec", prévient le CEO de SES Global. La clé réside donc dans la volonté des actionnaires existants d'offrir au marché une part de leurs actions... La volonté affichée de Deutsche Telekom de se débarrasser de sa participation dans SES Global pourrait, dès lors, ouvrir une brèche dans cette voie...
ACTIONS EN BOURSE
SOS liquidité! (22/03) Avec un poids de 20%, l'action SES Global est un des composants majeurs de l'Indice LuxX de la Bourse de Luxembourg. Sa capitalisation boursière de 4,7 milliards d'euros en 2003 a représenté près de 16% de la capitalisation totale des 44 sociétés cotées à Luxembourg. "Mais le volume quotidien négocié sur les actions SES représente 1/30 du volume journalier de PanAmSat", indique M. Bausch, qui ajoute une seconde statistique: AsiaSat, dont l'activité se limite au seul marché asiatique, génère autant de volume de transactions, en dépit d'une valeur capitalistique qui est d'environ 1/6 de celle de SES Global...
COUPON EN HAUSSE DE 10%
130 millions d'euros de dividendes (22/03) Lors de la prochaine assemblée générale ordinaire des actionnaires de SES Global, le 6 mai, il sera décidé le paiement d'un dividende brut de 0,22 euro pour le compte de l'exercice 2003 (contre 0,2 euro pour 2002). Une hausse de 10% réalisée en dépit d'un revenu par action stable à 0,34 euro et d'un cash flow opérationnel par action qui a fléchi à 1,48 euro (contre 1,78 euro un an plus tôt). Le montant total distribué en dividendes s'élèvera à 129,8 millions d'euros, contre 118 millions pour l'exercice 2002.
AG EXTRAORDINAIRE
Seuil de détention porté à 20,1% (18/03) En vue de rendre sa corporate governance plus en phase avec les usages courants en la matière, SES Global a procédé à une retouche de ses statuts qui prévoit notamment l'augmentation du seuil de détention, permettant aux actionnaires des actions A de détenir jusqu'à 20,1% des actions de la société (au lieu de 10% jusqu'alors). Il a également été décidé la création d'un Comité des Nominations en complément aux Comité de Rémunération et du Comité d'Audit existants.
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ON A BEAU ÊTRE L'OPÉrateur satellite leader mondial de son marché, on n'en a pas moins ses petits soucis existentiels. SES Global, au terme de l'exercice 2003, affiche de bons résultats, mais ne s'attend pas, pour autant, à une année 2004 flamboyante. Romain Bausch, le président et CEO du groupe, n'a cependant pas de raison particulière de se montrer préoccupé et envisage sereinement une croissance à deux chiffres à partir de 2005. Pour 2003, le chiffre d'affaires a, certes, légèrement décru à 1,2 milliards d'euros (-10,5% par rapport à 2002, mais -3%, seulement, hors éléments exceptionnels et effets de change), mais avec un bénéfice net en hausse de 0,4% à 205,4 millions d'euros et, surtout, un niveau d'endettement qui a fondu de 36,1% à 1,7 milliard d'euros, SES Global affiche, selon M. Bausch, "une base financière solide qui nous permet d'envisager des perspectives de plus en plus favorables". 80% des revenus du groupe proviennent du "core business" – la diffusion de produits vidéo au sens large – le reste étant apporté par les services "nouveaux", comme l'Internet multimédia à bande large. Dans ce domaine, il faudra encore patienter un peu pour voir se développer les systèmes bi-directionnels par satellite (pour l'heure, la voie retour de transmission de données est encore assurée préférentiellement de manière "terrestre"), en raison d'un coût encore trop élevé des équipements. "On espère que les prix se démocratiseront à l'horizon 2006, entre 250 et 500 euros", prévient M. Bausch. Si le chiffre d'affaires 2004 est annoncé en stagnation par rapport à 2003 – avec une marge sur EBITDA qui pourrait glisser de 78,1% à 70%) – la
Photo: David Laurent (Blitz)
Rendez-vous en 2005 pour la croissance
SES Global affiche un taux d'utilisation de ses satellites de l'ordre de 80%, contre 50%, en moyenne, pour le reste du marché croissance annoncée par SES Global devrait dépasser les 10% à partir de 2005, en combinant les effets de la reprise économique attendue et les certitudes d'un carnet de commandes le plus rempli du marché (6,4 milliards d'euros déjà signés fin 2003, soit cinq fois le montant du chiffre d'affaires). "Nos clients, les entreprises de média, réagissent toujours aux tendances économiques avec un certain décalage. Fin 2003, début 2004, nous avons de nouveau été approchés pour des demandes en capacité de transmission pour de nouveaux projets audiovisuels", explique M. Bausch. Sur les neuf nouveaux satellites en phase de construction ou sur le point d'être lancés (7 sous la bannière SES
Americom et 2 pour SES Astra), huit ont déjà leur capacité de transmission réservée... "Le taux d'utilisation de nos satellites est de l'ordre de 80%, alors que la moyenne des autres opérateurs satellites tourne autour de 50%", précise Romain Bausch. En 2004, SES Global touchera le sommet en matière d'investissements, avec des dépenses évaluées à 670 millions d'euros. Avec un cash flow disponible qui a plus que triplé, entre 2002 et 2003 à 940 millions de dollars et un cash flow opérationnel que Romain Bausch prévoit comme "substantiel" à partir de 2005, le groupe s'est donné les moyens d'envisager l'avenir avec un optimisme non feint. ■ J.-M. G.
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ENTREPRISES actualité
Luxexpo se dévoile au grand jour CEUX QUI S'ATTENDAIENT à du spectaculaire et de l'originalité en ont été pour leurs frais: la société des Foires Internationales à Luxembourg a joué la carte de la sobriété, de la clarté et de la cohérence dans le choix de sa nouvelle corporate identity, dévoilée en grandes pompes... des mains du magicien David Goldrake. Luxexpo, voilà donc comment il faudra désormais appeler la société des Foires internationales de Luxembourg, jeune miraculée de 50 ans, qui trouve là, en quelque sorte, une occasion rêvée de faire définitivement table rase d'un passé tout récent qui a bien failli lui être fatal. Avec 5 millions d'euros de dettes cumulées fin 2002, la pérennité de la société était en effet plus que menacée, avant que l'Etat n'approuve finalement, à la mi-février 2004, le plan de redressement financier mis en place par la nouvelle direction sept mois plus tôt (lire aussi paperJam d'avril 2004, page 18). Cette intervention de l'Etat, qui se chiffre à quelque 5,8 millions d'euros, étalée sur les exercices budgétaires 2005 à 2008, a donné à la société le petit coup de pouce indispensable lui permettant d'achever sa mutation. Un processus déjà bien entamé l'année dernière, avec le départ à peine forcé de Mathias Treinen, au terme de 30 ans de services que d'aucuns ont eu du mal, sur la fin, à qualifier de bons et loyaux. "Le grand défi auquel nous aurons à faire face prochainement sera la migration de nos activités vers l'e-business", prévient le nouveau directeur Jean-Michel Colli-
gnon qui mise sur une simplification des processus doublée d'une rentabilité accrue. "Notre regard, à moyen et à long terme, sera focalisé sur les 4 I: internationalisation, ICT, infrastructure, et innovation. Nous mettons en oeuvre un ensemble de mesures qui nous permettront d'optimiser notre gestion, de diversifier nos activités et de mieux servir notre clientèle qu'il s'agisse de nos exposants ou de nos visiteurs". Le nouveau logo, en bichromie rouge et blanche, conçu par l'agence cmi creative communication, symbolise le faisceau lumineux d'un projecteur mettant en lumière les nombreuses facettes de l'activité économique, tant de la société que du pays. "Ce faisceau lumineux souligne aussi notre rôle de catalyseur de l'économie", conclut M. Collignon. ■ J.-M. G.
Reportage photo: Eric Chenal (Blitz)
Adieu les FIL, bonjour Luxexpo! Pour leur cinquantenaire, les Foires s'offrent une seconde vie.
Jean-Michel Collignon (Luxexpo)
Les invités d’honneur pris par un tour de magie de David Goldrake.
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actualité LUXEMBOURG
Le bras de fer continue Faute d'accord sur la convention collective du secteur bancaire, syndicats et patronat s'en remettent à l'Office national de conciliation. LA FORTE MOBILISATION des employés n'aura pas été suffisante pour inciter syndicats et patronat à se mettre d'accord sur le contenu de la convention collective de travail du secteur bancaire. Pas plus que ne se sont entendus, du reste, les syndicats entre eux (ALEBA d'un côté et LCGB/OGB-L de l'autre) pour mener un front commun face à la volonté de l'ABBL. Près d'un millier de personnes avait envahi, le 18 mars, le Cercle municipal, à l'appel de la LCGB et de l'OGB-L et des centaines d'autres avaient battu le pavé quelques jours plus tard, alors qu'allait se tenir la dernière réunion de négociations. Tout ça pour rien, finalement, puisque le 29 mars, l'ABBL faisait savoir, dans un bref communiqué, que "malgré une dernière tentative de concilier les positions, les partenaires sociaux du secteur bancaire se sont séparés
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aujourd'hui sans résultat". Cette dernière réunion tourna, d'ailleurs court, ne durant à peine qu'une vingtaine de minutes et scellant définitivement les divergences de vues entre les parties. Les discussions ne datent pourtant pas d'hier, puisque les premiers échanges avec l'ABBL datent de décembre et que plusieurs réunions se sont, depuis, régulièrement tenues. "L'ABBL a commis une erreur en pensant pouvoir négocier la convention comme les années précédentes, sans tenir compte que dans les quatre grandes banques de la Place, le LCGB et l'OGB-L sont désormais plus forts que l'ALEBA, estime Armand Drews, président de la branche Banque et Assurance de l'OGB-L et président de la Délégation des employés de la BGL. Elle n'a certainement pas cru à une telle mobilisation et pour être franc, je ne pensais pas non
plus qu'une telle mobilisation serait possible. Cela prouve le ras-le-bol général des employés du secteur bancaire par rapport à leurs conditions de travail". Un constat complété par Vincent Jacquet, secrétaire de la section Banques et Assurances/SESF à l'OGB-L: "Il y a deux ans, c'est une convention au rabais qui avait été signée. Résultat: 1.500 emplois ont été supprimés entre temps. Les bonnes intentions ne nous suffisent plus et nous voulons des engagements écrits en matière de sauvegarde de l'emploi". Les points de friction apparus tout au long des discussions sont nombreux. A commencer par l'un des plus sensibles, concernant la rémunération. L'ABBL souhaite, ainsi, que soit neutralisé le principe d'indexation automatique des salaires. Objectif avoué: croissance zéro du coût salarial, afin de "parer aux résultats en
régression au cours des deux exercices écoulés et face aux incertitudes quant à l’évolution des affaires dans l’immédiat". Mais la proposition de compenser l’impact des automatismes inhérents au système salarial du secteur (comme les augmentations liées à l’ancienneté) par une réduction correspondante de la prime de conjoncture versée traditionnellement au mois de juin (en l'occurrence diminuée de 15%, alors que les propositions initiales faisaient état de 50%, puis 30%), n'a rien provoqué d'autre qu'une levée de boucliers. "Ce point là n'est pas négociable, prévient ainsi M. Drews. Il y avait déjà eu des grèves sur la question en 1983. Si on ouvre la porte d'un millimètre, on est parti pour la gloire". LCGB et OGB-L plaident préférentiellement pour une croissance linéaire non pas des salaires, mais des barèmes. "Nous avons fixé la croissance
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à 1,6%, comme cela a été établi pour les fonctionnaires, précise M. Jacquet. Nous voulons également que soient versées l'intégralité des primes de juin, car contrairement à ce qui est dit, les résultats des banques ne sont plus négatifs. Il suffit de voir ce que vient d'annoncer la BGL". Une position à laquelle se rallie l'ALEBA, au nom de la sacrosainte protection des acquis existants".
L'ombre du 13 juin Solidaire sur ce point, le syndicat des employés de banques et d'assurances prend en revanche une toute autre direction que les deux autres centrales sur les propositions faites par l'ABBL en matière d’organisation du temps de travail, de classification dans les fonctions et de formation professionnelle. Au sujet de droit à la formation individuelle, par exemple, il est notamment reproché à l'ABBL le refus de transposer, dans la Convention collective des banques, un accord national signé quelques mois plus tôt dans la cadre de l’Union des entreprises luxembourgeoises. Pour autant, l'ALEBA a donné son accord de principe quant à l'intégration, dans la convention collective, des nouvelles dispositions sur la formation professionnelle, le temps de travail et la définition des fonctions. Un pas que n'ont franchi ni l'OGB-L ni le LCGB. "Nous sommes déçus de constater que deux syndicats non représentatifs du secteur fassent de la démagogie et veuilent faire cavalier seul", regrette ainsi Gilles Steichen, vice-président de l'ALEBA, qui déplore également que le contexte du contrat collectif puisse être exploité en vue des prochaines élections législatives du 13 juin. Et de rappeler, dans ce contexte, la candidature d'Armand Drews (LSAP) et de Lucien Thiel (CSV), tous deux dans la circonscription Centre.
La balle est donc désormais dans le camp de l'Office national de conciliation, placé sous l'égide du ministre du Travail François Biltgen, qui a été saisi par les différents partis. Composé de six membres permanents (trois représentants du patronat et trois du salariat), il sera complété par des représentants des trois syndicats directement impliqués dans le dossier. Dans quelques jours devrait être communiquée la date à laquelle se tiendra cette conciliation, sans doute courant mai. Il risque fort aussi de planer un parfum d'élections plus ou moins prononcé. "La convention collective ne peut pas jouer avec 20.000 emplois. J'espère bien que le conciliateur n'aura pas d'intérêt politique à promouvoir", s'inquiète M. Steichen. De l'avis de tous, un terrain d'entente convenable sera bien difficile à trouver. Se dirige-t-on alors vers de massifs mouvements sociaux dans un secteur plutôt calme depuis plus de 20 ans? "Plutôt que des grandes grèves générales, il est tout à fait possible que des mouvements ponctuels aient lieu, un jour dans tel service, un jour dans tel département", pronostique M. Drews. "Ca commence à coincer vraiment, avec de plus en plus de pression et de harcèlement. Les gens ne veulent plus rester immobiles. A partir du moment où la conciliation sera passée, tout sera possible", annonce, en écho, M. Jacquet. Le message est on ne peut plus clair... De son côté, l'ABBL, lors d'une réunion de son conseil d'administration le 30 mars, a annoncé "réfléchir à des mesures unilatérales en faveur des salariés". Concrètement, une recommandation sera faite aux membres de l'association des banques et banquiers, Luxembourg, au cours du mois de mai, concernant le paiement éventuel de la fameuse prime de conjoncture en juin. ■
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
LUXEMBOURG actualité
La convention collective du secteur bancaire va-t-elle enfin voir le jour? L'Office national de conciliation détient une partie de la réponse.
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actualité LUXEMBOURG
La pub online:
ça peut rapporter gros! Encore peu d'annonceurs optent pour le média Internet alors qu'il offre une grande flexibilité et une bonne visibilité. Les mentalités doivent encore évoluer. A L'IMAGE DE L'INTERNET, qui a mis du temps à prendre son envol au Grand-Duché, la publicité online est plutôt marginale sur les sites luxembourgeois – en dépit des avantages qu'elle peut apporter pour les annonceurs – et affiche un certain retard par rapport à nos voisins. La publicité online a fait son apparition il y a environ 5 ans au Luxembourg. Dans les autres pays, elle a gagné le web il y a 10 ans déjà. "On a pu étudier le phénomène et éviter ce qui s'est fait à l'étranger. En France et en Allemagne, de grandes structures ont été mises en place, mais elles n'étaient pas rentables", explique Romain Haas, directeur développement et plurimédia chez IP. La publicité sur le net au Luxembourg représente seulement 1% du total du marché publicitaire, soit moins que le cinéma dont la part de marché atteint 1,5%, indique M. Haas. "L'objectif, c'est de rattraper le cinéma. En France, c'est déjà le cas. Si on continue comme ces dernières années et que le cinéma stagne, on pourrait l'atteindre dans deux ans", estime-t-il. Le marché de la publicité online étant peu développé, aucune étude ne s'est encore vraiment penchée sur le sujet. Il faut dire que ces études coûtent cher et que ce média n'a pas encore atteint la masse critique – soit 5 à 6% des investissements pub-
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licitaires – pour pouvoir les payer. Les régies disposent de leurs propres chiffres, en matière de rentrées publicitaires, qu'elles préfèrent garder secrets. "Le chiffre d'affaires évolue très bien. Plus de 53,4 millions de produits (pop up, bandeaux, …) ont été vendus, en nombre d'impressions, sous format publicitaire, l'an dernier, et 200 campagnes ont été affichées", lâche tout de même Vincent Spitaleri, Internet Sales Manager chez Luxweb, une division d'Editus. IP Luxembourg et Luxweb sont toutes deux affiliées au Cim, le Centre d'information sur les médias, une asbl belge qui mesure l'audience des médias. Les sites de RTL recueillaient, en janvier dernier, 113.000 visiteurs uniques par mois (étude Limos 2003 d'IP), le portail Luxweb, 141.895 visiteurs uniques en novembre 2003 (chiffre de cim metriweb publié sur le site Luxweb) et Frédéric Moreau, directeur marketing d'Editus Luxembourg, évoque un volume total de 270.000 visiteurs mensuels. Si le recours à la publicité online n'est pas encore devenu un réflexe – pourtant, selon la dernière étude Limos d'IP, 28% des utilisateurs d'Internet ne consomment pas d'autres médias – le web offre des avantages non négligeables, affirme-t-on tant du
MOYENNE MENSUELLE DE VISITE DES SITES INTERNET SOURCE: METRIWEB.LU
Moyenne des pages visitées
Moyenne des visiteurs 28.581
Mar.2004
26.349
Fev.2004
Dec.2003
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côté d'Editus, que d'IP ou de la BGL, un des annonceurs online. "La publicité online s'impose pour tout annonceur qui veut être présent là où sont ses clients.", insiste Oswald Schröder, responsable de la publicité et de la communication commerciale à la Banque Générale du Luxembourg. "Internet offre plusieurs avantages en matière de publicité, il permet, avec des budgets raisonnables, de s'afficher dans un environnement
331.791
20.279
268.995
21.704
Nov.2003
Sep.2003
362.401
24.862
Jan.2003
Oct.2003
401.156
271.608
18.723
233.416
15.174 12.176
180.588 139.054
qui n'est pas négligeable", assure M. Haas. La toile permet aussi de donner des informations complémentaires par rapport aux autres médias avec, en prime, l'interactivité. "Aujourd'hui, les PME peuvent faire de la pub. Avec 1.000 euros, on peut avoir une vraie campagne avec une vraie garantie de visibilité", précise M. Moreau. "Une campagne de bandeau coûtait, il y a 5 ans 125 euros pour 1.000 impressions, aujourd'hui, elle revient à 25 euros", ajoute M.
Spitaleri. "Dans quelques années, on comprendra que cela marche et les prix vont augmenter", avertit M. Moreau. "On peut rectifier une campagne. On peut jouer sur différentes cibles, ce qui est difficile dans d'autres médias", complète Vincent Spitaleri. En outre, une campagne de pub sur le web peut aller très vite. "Internet apporte un des meilleurs rapports audienceciblage et ce qui est très important, c'est le ciblage" justement, souligne M. Spitaleri.
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LUXEMBOURG actualité
C'est d'ailleurs en fonction de la fréquentation d'un site et du ciblage qu'un client va opter pour l'un ou l'autre portail. "Pour faire de la pub sur le net, il faut faire de l'audience. Ce qui est important, c'est le nombre de visiteurs, le nombre de consultations par visiteur et le nombre de pages vues. Au niveau du Web, on remarque une croissance constante des visiteurs de pages située entre 20 et 25% l'an dernier", assure, de son côté, Frédéric Moreau. A côté du leader Luxweb, qui s'approprie certainement la moitié du marché de la pub online, on trouve les sites du groupe saint-paul (Wort, Telecran, Immonews, DNR) et de RTL (Ipwebnet: RTL, Eldoradio, Athome, Party, Luxbazard, Utopolis, Monster, …). Pas moins de 17.471 noms de domaines .lu sont enregistrés au Luxembourg (chiffres
de mars 2004 provenant Restena DNS-lu). "Sur ces sites, on en dénombre 5 ou 6 principaux et une vingtaine intéressants pour y mettre de la pub", précise M. Haas. Du côté de IP, "les premières années, on a connu une croissance de 10% et ces deux dernières années de 20%. Je vois les prochaines années dans la continuité. On va de plus en plus évoluer vers de la publicité intégrée, c'est-à-dire du sponsoring", indique-t-il. Le web a aussi ses inconvénients: "On est limité par les choix - il n'y a pas beaucoup de sites qui vaillent la peine que l'on investisse dans la pub online-, le thème, l'espace et par les faiblesses inhérentes à l'Internet. La visibilité sur le net es tau minimum 50% inférieure à ce qu'on lit en print. On est assailli par les messages, cela bouge en bas, en haut. L'œil humain ne peut voir qu'une
chose à la fois, c'est pour cela qu'il faut bien se positionner", constate M. Schröder.
Internet, pas encore un réflexe Chacun est d'avis que la complémentarité des supports est importante. Pourtant, force est de constater que le web est largement oublié. Romain Haas regrette que "les agences n'ont pas le réflexe de penser à Internet. Un point positif, c'est qu'il existe quelques agences spécialisées", comme Interact ou Mikado Online. "Si on connaît leurs besoins, on peut faire leur pub online. Il faut avoir une démarche proactive", insiste-t-il. Tout produit affiché dans les médias offline peut être transposé sur le net. Internet est un environnement propice pour les produits bancaires, la téléphonie et l'automobile.
"On commence de plus en plus à avoir des demandes de la part des agences. A Luxembourg, on s'est réveillé plus tard qu'ailleurs", constate, pour sa part M. Moreau. Quant à Oswald Schröder, il regrette que "la plupart des agences du pub au Luxembourg n'ont pas encore la culture online. Il y a toujours le réflexe de faire du visuel, c'est également dû aux rétrocessions qui sont faites aux agences par les médias". E ce dernier de déplorer encore que les agences ne font pas de média planning. "Or, il faut au minimum que je consomme les médias que je recommande". Enfin, l'essentiel, en matière de publicité en général, c'est d'être bien conseillé. Le sur-mesure convient certainement mieux à certains qu’une quelconque offre standard. ■ Florence Reinson.
METRIWEB MOYENNE JOURNALIÈRE PÉRIODE DU 01 AU 07/04/2004 VISITEURS 28 118
PAGES VISITÉES 378 293
Luxweb
9 942
98 159
RTL.lu
7 303
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Online.lu
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ALEX
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actualité LUXEMBOURG
Le cinéma digital frappe aux portes des salles Le groupe Utopia vient d'investir dans un projecteur numérique et proposera, dès la rentrée prochaine, la location d'une salle pour de l'événementiel.
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émettre, depuis janvier dernier, en numérique: Euro1080. L'appareil de projection a déjà été utilisé dans le cadre du festival Cinénygma, pour la projection de certains films sélectionnés qui n'existaient qu'en vidéo et aussi pour celle du film Malabar Princess. C'est la société belge Barco, un des leaders mondiaux de la projection vidéo, une des rares sociétés au niveau mondial ayant le droit de développer la projection numérique des cinémas, qui a fourni le nouveau matériel. L'appareil est basé sur une puce électronique DLP développée par la société américaine Texas Instruments.
c'est autre chose mais les deux peuvent être réalisées par le même matériel", lequel est par ailleurs très coûteux, explique M. Simon. Cet investissement "profite surtout aux distributeurs qui ne seront plus obligés de tirer maintes copies de pellicules 35 mm, une opération très onéreuse, assure-t-il. Une question se pose: qui va supporter les coûts de l'installation?" C'est
Le cinéma change de peau "Il s'agit d'un changement fondamental du cinéma, au point de vue technique et économique car le cinéma, tel qu'il fonctionne aujourd'hui, n'a pas changé depuis son invention. Nous jouons les films comme au début des années 1800", indique M. Simon. Le développement du "D cinema" va permettre au réalisateur de produire, sur un autre support que la pellicule, la haute définition. "Le cinéma digital, c'est une chose et l'événementiel,
tout le problème du cinéma digital. "Vu ce coût et l'opportunité pour les salles de développer d'autres activités, cela nous incite à l'utilisation alternative du même matériel", avoue le cinéphile. Une installation de projection varie entre 50.000 et 150.000 euros, alors qu'un bon projecteur 35 mm vaut 25.000 euros. Et les prix ne diminueront sans doute pas
beaucoup dans la mesure où le potentiel pour les fabricants est de 130.000 projecteurs, soit le nombre d'écrans de cinéma qui existent dans le monde. Utopia cherche donc des modèles économiques permettant de partager les frais avec les distributeurs et les producteurs. L'événementiel constitue un objectif majeur pour Utopia, rendu possible grâce à
Utopolis va retransmettre, avec une qualité comparable à celle du cinéma, matchs de football, concerts et autres représentations théâtrales.
Photo: Eric Chenal (Blitz)
L'ANNÉE 2004 SERA CELLE des changements pour le groupe Utopia. Après avoir adopté une nouvelle corporate identity et avant de relooker totalement Utopolis dans les deux ans à venir – 10 millions de spectateurs en 8 ans, ça use... – le groupe se lance dans le cinéma digital. Le premier appareil de diffusion digitale est d'ores et déjà en place chez Utopolis, qui entend proposer la location de la salle pour de l'événementiel d'ici la rentrée prochaine. "Cette nouvelle technologie est basée sur une technologie existante, la vidéo projection, avec du matériel nouveau qui correspond mieux à la qualité de projection du cinéma", explique Nico Simon, administrateur délégué d'Utopia SA. Cette technique permettra à Utopolis de diversifier ses activités en permettant la retransmission – avec une qualité d'image et de son identique au cinéma – de concerts, d'événements sportifs, de représentations théâtrales, entre autres. La salle pourra également encore accueillir des séminaires et événements business. Utopolis va également faire des tests pour permettre la retransmission des matchs de l'Euro 2004 de football diffusés par la seule chaîne de télévision à
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ces nouvelles installations. Mais Nico Simon, est catégorique: "nous ne voulons pas amener la télé dans nos salles. Nous voulons tout simplement enrichir l'offre", mais aussi optimiser le remplissage des salles qui, en semaine, n'est pas à la hauteur de l'équipement. "Nous allons veiller à ce que nos salles ne deviennent pas une nouvelle chaîne télé". Le cinéma restera un lieu socio-culturel. Le challenge au niveau des producteurs de contenus alternatifs sera de veiller à fournir une esthétique autre que celle de la télévision. Outre les économies qu'elle fait réaliser aux distributeurs, la projection numérique offre plusieurs avantages. En numérique, il n'y a pas de dégradation de l'image ni du son, ce qui n'est pas vrai pour la pellicule. "Après 8 semaines de projection, le film 35 mm est
moins bon et la stabilité de l'image n'est pas toujours optimale". En tant que cinéphile, Nico Simon y voit un autre avantage: la plus grande diffusion de films d'auteur pour lesquels les distributeurs hésitent à tirer plusieurs copies, de peur de ne pas rentrer dans leurs frais. Le projecteur dont dispose Utopolis est également prévu pour le sous-titrage. Il n'est plus nécessaire d'avoir autant de copies que de versions linguistiques: il suffit de disposer d'un fichier sous-titrage et les deux fichiers (film et soustitre), sont diffusés en même temps.
Plus de flexibilité Avec l'arrivée de ce nouveau matériel, les opportunités vont se développer. Une fois le cinéma digital généralisé, une plus grande flexibili-
té sera permise au niveau de l'avant-programmation. Publicités et bandes annonces pourront être beaucoup plus ciblées en fonction de l'horaire et du public, ce qui n'est actuellement pas possible avec les pellicules. M. Simon voit aussi dans l'émergence de ce "nouveau" cinéma la croissance des recettes publicitaires. "La production d'un spot sur pellicule est très onéreuse. Ce qui coûte le plus cher aujourd'hui, c'est le tirage de copies. Parfois, cela revient même plus cher que la projection de la publicité en salle", affirme-t-il. Il existe très peu de cinéma digital en Europe, puisque le nombre de salles équipées en "D cinema" est inférieur à vingt. "Nous voyons un développement potentiel des contenus alternatifs et nous voulons être prêts quand le cinéma digital va se développer.
Nous ne voulons pas courir le risque d'être à la traîne le jour où cela va se généraliser". Actuellement, le groupe Utopia supporte lui-même cet investissement et envisage déjà l'acquisition de deux autres appareils d'ici la fin de l'année, en vue d'équiper trois salles de capacités différentes au Luxembourg. Le groupe entend procéder de la même manière aussi bien en Belgique qu'aux Pays-Bas, avant fin 2004. Cela fait cinq ans, environ, que l'on parle de "D cinema" et certains prédisaient que tout le cinéma allait rapidement être digital. Pour Nico Simon, il faudra encore attendre entre cinq et dix ans pour vraiment y parvenir. "Cela ne signifie pas la mort du 35 mm, assure-t-il. Ce sera au chef opérateur d'un film d'opter pour une image argentique ou numérique. Il s'agit d'un choix esthétique".
En tant que vice-président d'Europa Ciné, Nico Simon est d'avis qu'il "faut une politique au niveau européen qui incite les producteurs à réaliser, à côté des négatifs, un master en numérique, ce qui permettra la diffusion dans plus de pays. Tout ce développement numérique va, si les bonnes options sont prises par la Commission européenne, permettre une meilleure diffusion des films européens en Europe mais aussi dans le monde". La nouvelle corporate identity du groupe, "movies, moments and more", a été décidée afin d'exporter les activités B to B, déjà existantes au Luxembourg, vers la Belgique, les Pays-Bas et la France. Une initiative qui, par un heureux hasard, s'accorde finalement très bien avec le développement de ce D cinema qui se profile... ■ Florence Reinson
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Sur le fil Les projets de loi sur le droit d'établissement et la loi-cadre "classes moyennes" devraient être votés tout juste avant la fin de la législature actuelle
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Le Conseil d'Etat a souhaité que la loi intègre directement les dispositions fixant à 7,5% l'intensité brute maximale des aides pour les investissements dans des immobilisations corporelles et incorporelles à destination des moyennes entreprises et à 15% pour les petites entreprises. Un point initialement prévu via un projet de règlement grand-ducal qui aurait dû accompagner le texte initial. De même, la loi devrait désormais prévoir directement que les PME pourront bénéficier d'une aide pour les services fournis par des conseillers extérieurs, à hauteur de 50% des coûts (avec un plafond de 100.000 euros).
ctionnelles aux dispositions d'origine de la loi d'établissement, inspirées par la pratique et par les requêtes des milieux professionnels concernés. Il est désormais notamment prévu que la personne physique chargée de la gestion ou de la direction d'une entreprise est tenue de le faire de manière effective, ceci afin d'éviter l'intervention d"hommes de paille", mis en avant par la société dans le cadre de la procédure d'autorisation, mais qui n'exerce aucune fonction dirigeante réelle. Le législateur souhaite que soit refusée une autorisation d'établissement à toute personne multipliant les mandats
Connaissances renforcées de gestion exigées En matière de droit d'établissement (projet de loi n° 5147), destiné à adapter le texte vieux de quinze ans, le législateur souhaite que l'accès à une activité commerciale soit désormais soumis à la seule possession de connaissances renforcées de gestion, à l'exception de certaines activités très spécifiques, comme les agents immobiliers ou administrateurs de biens ou encore architectes. Par le passé, si une certaine connaissance en gestion d'entreprise était évidemment exigée, l'accent était plutôt mis sur les connaissances en ce qui concerne la branche commerciale exploitée. Le texte vise également à apporter des améliorations fon-
sociaux ou se réfugiant derrière des sociétés écrans offshore. La Chambre de Commerce, dans son avis rendu en septembre 2003, n'avait pas adhéré à cette orientation, préférant que la preuve de l'engagement effectif de la personne remplissant les conditions d'honorabilité et de qualification professionnelles requises se limite à la production d'un contrat de travail ou d'un mandat social en bonne et due forme. La Chambre de Commerce a, par ailleurs, demandé à ce que soit mis fin à la pratique administrative consistant à exiger, en vue de la délivrance d'une autorisation d'éta-
blissement, la concordance entre l'objet social indiqué dans les statuts d'une société et la demande d'autorisation, estimant cette condition dénuée de tout fondement (dans la mesure où il n'est pas admis, en pratique, que les statuts d'une société prévoient deux ou plusieurs objets distincts, alors que la demande d'autorisation ne porte que sur l'un des objets sociaux) et empiétant sur le domaine du droit du travail. A l'heure où nous mettions cette édition de paperJam sous presse, la balle était donc encore dans le camp du Conseil d'Etat. ■ Jean-Michel Gaudron
Sus aux “hommes de paille”: la personne physique chargée de la gestion ou de la direction d'une entreprise devra le faire de manière effective.
Photo: Eric Chenal (Blitz)
LE GOUVERNEMENT DE coalition CSV-DP, constitué à l'été 1999, avait fait de la réforme du droit d'établissement et de la loi-cadre du secteur des classes moyennes un des priorités en matière de politique économique. C'est finalement sur le fil que les deux projets de loi, déposés en mai 2003, devraient aboutir à un texte définitif voté par les députés, avant le 19 mai, date de la dernière séance à la Chambre. "Nous avons déjà eu un avis du Conseil d'Etat pour celui concernant la loi cadre et nous attendons un second avis pour le droit d'établissement. Tout devrait ensuite aller très vite ", nous a expliqué, le 15 avril dernier, le député CSV Norbert Haupert, président de la Commission des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement à la Chambre des députés. A la suite du premier avis rendu par la Haute corporation sur le projet de loi n° 5148 portant création d'un cadre général des régimes d'aides en faveur du secteur des classes moyennes, un certain nombre d'amendements a été adopté par la Commission ad hoc de la Chambre. Ils concernent notamment une définition précise des concepts de petites (moins de 50 employés et chiffre d'affaires inférieur à 7 millions d'euros ou total de bilan inférieur à 5 millions) et moyennes (moins de 250 employés et chiffre d'affaires inférieur à 40 millions d'euros ou total de bilan inférieur à 27 millions) entreprises.
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«L CRP HENRI TUDOR
Luxembourg enfin membre (24/03) Le Luxembourg et la Grèce étaient les derniers pays de l'Union à ne pas avoir adhéré à l'Agence spatiale européenne (ASE). C'est désormais chose faite, le Conseil de l'ASE ayant approuvé leur adhésion, à l'unanimité, à l'issue de sa réunion de Kiruna (Suède). L'ASE fonctionne avec un budget proche de 3 milliards d'euros, auquel le Luxembourg contribue à hauteur de 0,1%. www.esa.int
CLC
Handelsblat passe la main (06/04) Après presque 60 années d'existence, le magazine Handelsblat, organe officiel de la Confédération luxembourgeoise du commerce, disparaît pour faire place à "clc connect". Nouveau nom, nouveau look, mais philosophie semblable: informer sur les intérêts des secteurs du commerce, des transports et des services. Le contenu de la publication est couplé avec le site Internet de la clc. www.clc.lu
MINISTÈRE DES CLASSES MOYENNES, DU TOURISME ET DU LOGEMENT
L'accès à la propriété facilité (25/03) Deux nouvelles mesures destinées à faciliter l’accès à la propriété au Luxembourg ont été présentées par Fernand Boden: l'aide d’épargne-logement généralisée (100 euros versés sur un compte épargne-logement en faveur de chaque nouveau-né) et l’actualisation du 8e programme de construction de logements subventionnés, qui porte sur environ 11.000 habitations destinées aux personnes qui ne disposent pas des ressources financières suffisantes pour accéder à la propriété. Près de 3.000 logements seront construits sur les quelque 60 ha de zones de réserves foncières du Fonds du logement. www.logement.lu
ETUDE STORAGE INDEX
L'espionite gagne les employeurs (30/03) Selon la dernière étude Storage Index, réalisée auprès de 690 directeurs IT d'entreprises de grande et moyenne taille de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), à la demande d'Hitachi Data Systems, la majorité des e-mails et une grande partie des messages de chat et des messages instantanés (IM) des employés du Belux sont sous contrôle des employeurs. Le pourcentage d'emails contrôlés s'élève à 57% (moyenne EMEA: 56%), tandis que celui des messages s'élève à 40% (moyenne EMEA: 36%).
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LA CROISSANCE DE 25% des activités du Centre de Recherche Public Henri Tudor – la plus forte depuis sa création en 1987 – est une preuve, s'il en fallait une, de son succès et de sa légitimité. Cette croissance a permis au CRP de réaliser, l'an dernier, un chiffre d'affaires de 14,16 millions d'euros (contre 9,28 millions un an plus tôt). En revanche, l'excédent est, lui, en léger recul, passant de 361.930 euros en 2002 à 210.356 l'an dernier. "Cette croissance est due, en grande partie, aux nouveaux projets européens et aux projets acceptés par le Fonds national de la Recherche", précise Claude Wehenkel, Administrateurdélégué du CRP. Le Centre de Recherche public a ainsi participé à 108 projets de recherche, développement et innovation (RDI) – sa raison d'être – , dont 40 ayant trait aux Technologies de l'Information et de la Communication. M. Wehenkel n'a pas manqué de souligner, avec satisfaction, que l'expertise du CRP Henri Tudor est de plus en plus sollicitée au niveau international. Et de citer quelques exemples: la réalisation d'une mission de consultance pour cinq entreprises start-up nord-américaines en vue d'établir leurs premières activités européennes au Technoport Schlassgoart; des missions en Egypte pour la modernisation de l'industrie et en Algérie pour la formation à la création et à la gestion de pépinières d'entreprise. Par ailleurs, le CRP a été sollicité par la Région wallonne pour
Photo: David Laurent (Blitz)
AGENCE SPATIALE EUROPÉENNE
Orientations internationales
Le CRP Henri Tudor rayonne dans ses nouveaux locaux, inaugurés en juin 2003.
participer comme expert international à la "Réflexion prospective sur les politiques d'entreprises en Wallonie à l'horizon 2020". Le Centre a encore poursuivi sa forte croissance des activités de formation continue post-graduée en collaboration avec des universités européennes et nord-américaines; le CRP est aussi à l'origine de deux masters (ou formations équivalentes) en "Informatique et Innovation", en "Management et Qualité des entreprises et services" et participe à l'élaboration de deux nouveaux projets. Un quarantaine de chercheurs du CRP ont, par ailleurs, participé à des enseignements universitaires en Europe. Enfin, il a pris une part active à plusieurs réseaux internationaux et signé de nouvelles conventions de collaboration. Emu par la récente disparition de François Tavenas, le premier recteur de l'Université de Luxembourg, M. Wehenkel
s'est félicité de la stratégie d'alliance entamée entre le CRP et l'Université et de la signature commune du Catalogue de Formation 2004. Enfin, le CRP Henri Tudor a créé, en 2003, une cellule d'évaluation des résultats de projets dont la mission est de systématiser les enquêtes de satisfaction des clients, et d'évaluer les retombées des projets. La ministre de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Erna Hennicot-Schoepges, s'est réjouie de ces excellents résultats. "En tant que Centre de Recherche public, nous sommes les garants de l'esprit d'innovation", a-t-elle rappelé. A quelques semaines de l'échéance électorale, la ministre a également saisi l'occasion pour affirmer que le "gouvernement a accompli sa mission avec 0,3% du PIB consacré à la recherche publique", soit 44 millions d'euros en 2004, contre 11 millions en 1999. ■ F.R.
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Le développement « Le développement durable durable : : de la contrainte de la contrainte vers l’opportunité » vers l’opportunité Mardi 8 juin 2004 · Luxexpo 08.30 : Accueil et mot de bienvenue 09.15 : Introduction : développement durable : opportunité ou contrainte ? 09.45 : Meilleures pratiques en Europe 10.15 : Best pratices (1) : La dimension sociale 10.45 : Best pratices (2) : La dimension écologique 11.30 : Best practices (3) : La dimension économique 12.00 : Best practices (4) : Le secteur public et l’agenda 21 12.30 : Lunch en commun 14.00 : Les défis pour le Luxembourg en matière de développement durable 14.15 : Investissements éthiques 15.15 : L’écologie industrielle 16.00 : Table ronde : Demain, le développement durable pour les entreprises et institutions luxembourgeoises 17.00 : Conclusions 17.30 : Cocktail de clôture
Programme détaillé, informations et inscriptions : www.tailormade.lu/rencontres Participation de 350 Euro incluant présentations du séminaire, déjeuner et dégustation de vins d’agriculture biologique.
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Software & IT Solutions:
un salon collégial Le salon des professionnels de l'IT doit sa survie aux principaux acteurs luxembourgeois du secteur qui se sont penchés sur son chevet.
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le 3 octobre 2002, que se posa la question de la pérennité d'une manifestation qui semblait avoir atteint ses limites. En dépit d'une bonne fréquentation dans un contexte économique pour le moins morose, une réflexion profonde quant à la forme et le fonds de ce salon s'est imposée d'elle-même. "Il fallait créer notre propre identité et éviter toute confusion avec le salon Bureautec, qui est un événement grand public. Nous ne proposons ni hardware, ni mobilier, mais seulement des logiciels et des solutions IT pour les professionnels", rappelle M. Desmet. La faible représentativité des visiteurs en terme de clients potentiels a été un des éléments immédiatement identifiés par les organisateurs et exposants, tout comme une certaine anarchie dans l'organisation des événements "périphériques", pourtant destinés à apporter une valeur ajoutée à l'événement. "Nous en avons discuté le soir même entre nous, avec l'organisateur et certains des principaux exposants, et nous sommes arrivés à la conclusion que si le salon perdait en crédibilité, tout le monde y perdait", se souvient Jean-Charles Bernacconi (CRP Henri Tudor). Aussi fut-il décidé de mettre en commun les attentes et les
besoins de chacun, au sein d'un comité d'organisation se réunissant régulièrement. Agir de manière intelligente ou ne pas agir du tout était l'alternative de départ. Lors de la première réunion, qui s'est finalement tenue en juin 2003, tous ceux qui s'étaient verbalement engagés étaient bel et bien présents. "Sans quoi nous étions tout simplement prêts à laisser tomber le salon", précise M. Bernacconi.
Le budget prévisionnel a été augmenté de quelque 30% par rapport à l'édition 2002. La surface d'exposition, qui s'étendra sur un hall et demi de Luxexpo (environ 4.000 m2), abritera quelques "villages", dédiés aux solutions de stockage, aux start-ups ou au concept de qualité. "2004 sera l'édition
85 exposants espérés Une demi-douzaine de réunions plus tard, marquées par une extrême assiduité de la part des membres du comité, l'édition 2004 a pris corps et une quarantaine d'exposants se sont déjà manifestés pour participer à l'événement, parmi lesquels quelques "locomotives" comme Microsoft, Siemens ou IBM. Oracle, absent en 2002, mais présent au sein du comité, sera également de la partie. "Nous avions 65 exposants en 2002, nous en visons 85 pour 2004", précise M. Desmet. Nous tenons à ce que ce salon soit le rendez-vous professionnel IT incontournable pour le Luxembourg et la grande région. C'est pour cela que nous n'attendons pas plus de 3.000 visiteurs, tous des professionnels".
de la vérité", prévient M. Desmet. Le comité d'organisation, lui, dont la mission est censée se terminer en même temps que le salon, pourrait fort bien, en fonction de la réussite de l'événement, être reconduit pour deux années supplémentaires. ■ Jean-Michel Gaudron
Pieter Desmet: "2004 sera l'année de vérité".
Photo: David Laurent (Blitz)
LES 6 ET 7 OCTOBRE PROchains, Luxexpo accueillera la quatrième édition du Salon Software & IT Solutions Expo, rendez-vous bisannuel traditionnellement organisé, depuis 1998, en alternance avec le salon Bureautec. Pour l'organisation de cet événement, résolument orienté vers une clientèle professionnelle (et qui s'appelait, lors des précédentes éditions, "Software & Internet Expo"), l'organisateur belge, Pieter Desmet (Kortrijk Xpo) s'est appuyé sur un groupe de conseils regroupant quelquesuns des acteurs majeurs luxembourgeois du secteur de l'IT, institutionnels ou privés. "Nous avons une grande expérience en matière d'IT et dans l'organisation de salons, mais il nous fallait une expertise locale plus forte qu'auparavant", explique M. Desmet. C'est ainsi que le CRP Henri Tudor, le Mouvement Luxembourgeois de la Qualité, le Technoport Schlassgoart, l'APSI, Internet Society Luxembourg, Linux Days, la Chambre de Commerce, First Tuesday Luxembourg, le Clussil, Conostix, Aubay, SAP ou encore Oracle se sont impliqués directement et activement dans la mise en œuvre du Salon 2004. C'est dès le soir de la clôture de la précédente édition,
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LUXEMBOURG actualité
Les droits d'auteur sont en règle Directive européenne oblige, la loi sur les droits d'auteur et les bases de données a été retouchée. En 2001, le législateur s'était basé sur une convention de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour rédiger la loi du 18 avril. A peine un mois plus tard, la directive européenne était publiée, accordant, notamment, une marge de manœuvre moindre en ce qui concerne les exceptions et limitations aux droits des auteurs et titulaires de droits voisins. Six de ces exceptions ont purement et simplement été supprimées par rapport au texte initial.
Registre supprimé Dans le cadre de ces retouches, le législateur s'est également prononcé en défaveur de l'application d'un système de prélèvement forfaitaire sur les supports enregistrables (CD, K7, DVD, mais aussi photocopieurs ou imprimantes). "Le Luxembourg n'a ainsi pas suivi ce qui se fait dans d'autres pays comme en Irlande, en Allemagne ou au Royaume-Uni", constate l'avocat luxembourgeois Thierry Reisch. "L'argument avancé est que la mise en place d'un tel système nécessiterait un cadre législatif et administratif très lourd à mettre en place, sans compter que cela constituerait un obstacle à la libre circulation de l’information dans la société de l’information. Du coup, peut-être cela aura-t-il une incidence sur les prix et que ces supports seront moins chers à acheter au Luxembourg!" Concernant la partie "bases de données", un point important est également à signaler. Il concerne un approfondissement de la notion de protection d'une base de données par le droit "sui generis", "c'est-à-dire tenant compte des investissements consentis pour établir cette base de données", précise M. Reisch.
Photo: David Laurent (Blitz)
LE PARLEMENT LUXEMbourgeois a adopté, le 18 mars dernier, le projet de loi n°5128 modifiant, d'une part, la loi du 18 avril 2001 sur les droits d'auteur, les droits voisins et les bases de données et, d'autre part, la loi du 20 juillet 1992 portant modification du régime des brevets d'invention. Une retouche législative dictée, d'une part, par la nécessité de transposer dans le droit national la directive européenne du 22 mai 2001 relative à l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information et, d'autre part, de se conformer à un récent arrêt de la cour de Justice des communautés européennes. Celle-ci avait, en effet, exigé que le Luxembourg supprime de sa législation l'obligation, pour un mandataire agréé, de disposer d'un domicile réel au Luxembourg. Une disposition que bon nombre de grandes multinationales ne voyaient pas forcément d'un bon œil, peu enclines à confier des intérêts aussi cruciaux à une entité luxembourgeoise. Voilà qui ne va certainement pas plaire à bon nombre de sociétés implantées dans le pays qui caressaient l'espoir de capter une clientèle internationale. Une perspective d'autant plus alléchante, a priori, que le tribunal communautaire des brevets est censé s'établir à Luxembourg, à l'horizon 2010, même si, en l'occurrence, rien n'est plus aussi formel que ce qu'avait laissé entendre la Commission européenne l'année dernière. Si ce point représente un des deux éléments constitutifs du projet de loi N°5128, c'est tout de même la partie relative aux droits d'auteur, droits voisins et bases de données qui en est la substance principale.
Maître Thierry Reisch: "Peut-être la nouvelle loi aura-t-elle une incidence sur les prix des supports enregistrables, qui seront moins chers à acheter au Luxembourg"
Enfin, le nouveau texte enterre, avant même sa naissance, le Registre des droits d'auteur, qui était initialement prévu pour assurer une date certaine de création d'une oeuvre, sa publicité et l'opposabilité des différents droits.
Entre temps, bon nombre de questions fondamentales se sont posées quant à son fonctionnement, notamment au sujet de l’archivage, la mise à jour et la protection des données: obligation d'un dépôt physique de l'œuvre à enregis-
trer; contrôle des conditions de l'originalité (le déposant est-il vraiment le titulaire des droits?); maintien des données pendant le délai de prolongation des droits d'auteur 70 ans après le décès de l'auteur... ■ Jean-Michel Gaudron
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actualité LUXEMBOURG
Enrichir les contenus disponibles sur le net Seules quelques entreprises luxembourgeoises ont répondu à l'appel d'offres eContent lancé par la Commission européenne.
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International Newsreel and Newsfilm (projet Portal) et primesphere. Cette dernière a créé Content Village (www.contentvillage.org). "Content Village n'est pas un projet mais une mesure d'accompagnement. Ce site a pour objet la promotion du programme eContent, des projets et des résultats du programme, mais aussi de ce qui se passe au niveau européen en matière de contenu digital", explique Tanja Vadrot, project manager chez primesphere. Dans la première phase du projet, primesphere a réalisé la plate-forme et la base du contenu. Depuis janvier, la société a créé, dans le cadre du troisième appel d'offre, visant à améliorer la vision de la presse en Europe, un partenariat avec Publicis à Paris. Commencé en juin 2002, le développement de ce projet doit prendre fin en juin 2005. Ensuite, il devra se passer de financement, précise Mme Vadrot.
novatrices. Participer à ce programme permet en outre de trouver plus facilement des partenaires. Il faut un business model compétitif. C'est l'idée qui se cache derrière le programme. Ce n'est pas du business, c'est un investissement, de la créativité. Cette culture n'est pas développée, comme aux USA, c'est pour cela que le programme est important pour l'Europe", note la project manager. Pour sa part, Roland Haber, business development manager chez primesphere, estime que pour 450.000 habitants, 5 entreprises participantes, ce
Développer la créativité Très peu d'entreprises luxembourgeoises se sont donc lancées dans l'aventure, alors même que le GrandDuché constitue l'endroit idéal pour fournir des contenus multiculturels et multilingues. "On ne fait pas le projet pour les bénéfices, mais pour développer des idées
n'est pas si mal. "Beaucoup d'entreprises luxembourgeoises travaillent avec les institutions européennes, mais pour des appels d'offres, ce qui est beaucoup plus rentable. La différence, c'est que dans le cadre de l'appel d'offre, le projet développé appartient à la Commission alors que dans le programme eContent, une fois le programme fini, il vous appartient", souligne-t-il. La Commission européenne peut allouer, à chaque projet de démonstration, un montant pouvant aller jusqu'à 2,5 millions d'euros et pour les projets de faisabilité,
jusqu'à 250.000 euros. Le pourcentage du financement du Content Village a été plus élevé, car il s'agissait d'une mesure d'accompagnement. "Ce site, a priori, n'était pas destiné à devenir ensuite un business pan-européen, ce qui est le but des autres projets. Normalement, pour un projet, 50% maximum de financement peuvent être reçus", souligne M. Haber. Le budget total pour la phase développée avec Publicis, s'élève à 950.000 euros, dont 80% finalement financés par la Commission européenne. ■ Florence Reinson
Tanja Vadrot (primesphere): "On ne fait pas le projet pour les bénéfices, mais pour développer des idées novatrices".
Photo: David Laurent (Blitz)
LE PROGRAMME eCONTENT, qui fait partie de l'action eEurope, a été décidé lors du conseil européen du 22 décembre 2002. Lancé début 2001, pour une période de quatre ans, il a été reconduit jusqu'en 2008, sous l'appellation eContentplus. Son objectif vise à réussir le déploiement de l'Internet à large bande pour lequel il est nécessaire que des contenus numériques appropriés soient disponibles. Le programme econtent s'adresse aux acteurs de la production, de l'édition et de la commercialisation de contenus en ligne, aux fournisseurs d'accès Internet, aux administrations gouvernementales et aux collectivités locales. eContent a été doté de 100 millions, dont 75 ont déjà été attribués, et eContentplus de 163 millions. Le quatrième appel d'offre dans le cadre du premier programme permet de rentrer les projets jusqu'au 14 mai prochain. Ces projets doivent impérativement être fondés sur des partenariats constitués d'une pluralité (au minimum deux) de parties et de pays. Actuellement, environ 75 projets, émanant de 514 organisations, dont 300 sont des PME, ont été envoyés à la Commission européenne, indique Massimo Garribba, de la entreprises luxembourgeoises y participent: PricewaterhouseCoopers (projet Epsinet), Intrasoft international (projet eMage), Arcelor (projet Steel),
Annonce Camionette Paperjam
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19, rue de l’Industrie – L-8069 Bertrange – Tél. 31 40 50-1 – Fax 31 40 50 60 – info@schlime.lu – www.schlime.lu
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e
8 Nuit des Trophées
“Gold” pour “Virum wäisse Blat” (Administration communale de Walferdange dans la catégorie “Travaux d’édition”.
F/P/C/
Mention spéciale du jury pour “Cool Raoul” signé bizart pour la Sécurité Routière.
Aline Meyers (Cour de “Gold” pour l’annonce presse “isolée” pour “Le crayon” de l’annonceur Victor Buck, signée justice européenne) binsfeld communication.
Small is beautiful LES FOIRES INTERNATIOnales, qui ne s'appelaient pas encore Luxexpo, avaient fait le plein pour cette 8e Nuit des Trophées F/P/C/, le 26 mars dernier, avec plus de 900 invités, annonceurs et professionnels de la communication. Si, l'année dernière, la grosse "machine" Mikado avait raflé tout sur son passage (12 récompenses), le jury de cette année n'a visiblement pas été insensible aux charmes des "petits". And the winner is… Vidale-Gloesener, qui a pratiquement dû louer une fourgonnette pour ramener dans ses murs tous ses trophées: 2 Gold et 5 Silver! Elle a notamment obtenu les deux récompenses attribuées dans la même catégorie des campagnes d'affichage. En 2002, trois trophées étaient déjà tombés dans l'escarcelle de cette "petite" agence de communication. Au total, 14 agences se sont partagées les 30 récompenses attribuées par le jury (17 Gold et 13 Silver). Comme autres "vainqueurs moraux" de cette soirée prestigieuse, on note binsfeld communication, qui
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repart avec quatre trophées (2 Gold et 2 Silver) et Cropmark, un autre "petit", qui n'a certes reçu "que" trois récompenses, mais 3 Gold tout de même (ce que personne d'autre n'a pu faire cette année). C'est mieux, par exemple, que le groupe Mikado qui a dû se contenter de 3 Silver... (2 pour Mikado Publicis et 1 pour Mikado Online) Notons, enfin, qu'aux côtés de Bizart (2 Gold), une autre agence de taille réduite, Rose de Claire, s'est également illustrée en ramassant deux récompenses Gold. Cette 8e édition des Trophées F/P/C/ pourrait bien être la dernière. Non parce que l'organisation de la cérémonie a été fortement critiquée, mais tout simplement parce que la F/P/C/ devrait désormais s'appeler "Design and Advertising Luxembourg" et regrouper les membres de "Markom" et "Design Luxembourg" (donc sans ceux d'"Espace Pub"). La décision devait être prise en assemblée générale la veille de notre jour de parution. ■ J.-M. G. et M. K.
Frédérique Theisen et Marc Binsfeld (binsfeld communication), Joanna Grodecki, Isabel Galiano (Eldoradio)
Anne Legill (Institut Pierre Werner), Marc Haas (binsfeld communication)
Comed pour Comed: un “Silver” pour le site web “www.comed.lu” dans la catégorie “auto-promotion”
Luc Scheer (Arcelor)
“Silver” pour “La Cène”, spot TV/Cinéma du client Sources Rosport signé binsfeld communication
Avec la série de cinq spots radio “Game Doctor” pour le client Disc Profi ID Prod reçoit un “Silver”
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8E NUIT DES TROPHÉES F/P/C LE PALMARÈS: PRESSE QUOTIDIENNE/ MAGAZINE ANNONCE ISOLÉE GOLD Le crayon par binsfeld communication pour Imprimerie Victor Buck; SILVER Annonce vœux par Mikado Publicis pour Optique Moitzheim
PRESSE QUOTIDIENNE/ MAGAZINE CAMPAGNE COMPLÈTE GOLD Campagne Fischer par Advantage Communication pour Panelux; SILVER Campagne "Refaire le monde" par Mikado Publicis pour Brasserie Battin; SILVE je me suis gâtée par Orbite Communication pour Loterie nationale
CAMPAGNE AFFICHAGE GOLD Le CEDIES a déménagé par Vidale-Gloesener pour CEDIES; Science Photography 2003 par VidaleGloesener pour naturmusée
CORPORATE DESIGN
CAMPAGNE TV ET/OU CINÉMA GOLD Le MMS et la Mouche par Inter-Communication pour CMD; SILVER La Cène par binsfeld communication pour Sources Rosport / Rosport Blue
GOLD MACH - The Telco Clearing Expert par Concept Factory pour MACH; GOLD Prix d'Art Robert Schuman par Cropmark pour Ville de Luxembourg; SILVER Diffbus par Vidale-Gloesener pour Ville de Differdange
CAMPAGNE RADIO SILVE Elargissement de l'Europe par Concept Factory pour Service Information et Presse; LVER Disc Profi GmbH par idPROD pour Game Doctor (série de 5 spots)
TRAVAUX D'ÉDITION À VOCATION PUBLICITAIRE ET/OU RP COMMANDITÉS PAR UN TIERS ET DISTRIBUÉS GRATUITEMENT GOLD Virum wäisse Blat par binsfeld communication pour Administration Communale de Walferdange; GOLD Jeux didactiques pliés par Cropmark pour Administration des Eaux et Forêts; SILVEAndersrum. Zur Lebenssituation junger Schwuler in Luxemburg. par Vidale-Gloesener pour Claude Kohnen
SITE INTERNET INSTITUTIONNEL, SANS BUT LUCRATIF, COMMERCIAL GOLD www.victor-buck.lu par Bizart pour Victor Buck; GOLD www.brucall.com par Cmi Creative Communication pour BRUCALL
CAMPAGNE DE COMMUNICATION ONLINE/INTERACTIVE BANDEAUX DE PUBLICITÉ, MINI SITES PUBLICITAIRES, POP-UP, INTERSTITIELS ET PUBLI-INFORMATIONS EN LIGNE, CAMPAGNES DE E-MAIL MARKETING, BULLETINS D'INFORMATIONS ÉLECTRONIQUES GOLD Jeux didactiques Victor Hugo (borne) par Cropmark pour Maison de Victor Hugo à Vianden; SILVER Campagnes banners par Mikado Online pour Internaxx
PACKAGING PRODUITS DE CONSOMMATION À GRANDE DIFFUSION
HORS CATÉGORIES
SILVERVin de Glace et Vendange Tardive par VidaleGloesener pour Duhr Frères
MAILING (COURRIERS ADRESSÉS OU NON ADRESSÉS; LETTRES, BROCHURES, INVITATIONS, CARTES DE VOEUX...) GOLD Carte de déménagement par Bizart pour Service de Santé au Travail de l'Industrie
GOLD La Bibliothèque GrandDucale en visite à la Bibliothèque nationale par Format pour Bibliothèque Nationale de Luxembourg; GOLD Ouverture du Grand Théâtre par M&V Concept pour Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg; SILVER Stand FIL automne par binsfeld communication pour Sidor; SILVE Hitt Parad par VidaleGloesener pour Den Neie Feierkrop
AUTO-PROMOTION (CRÉATIONS RÉALISÉES PAR LES PROFESSIONNELS DE LA COMMUNICATION POUR PROMOUVOIR LEURS PROPRES PRODUITS ET SERVICES) GOLD Carte de nouvel an / livre journal par rose de claire, design. pour rose de claire, design; GOLD Visor par Vidale-Gloesener pour Vidale-Gloesener; SILVER www.comed.lu par Comed pour Comed S.A.
«Gold» pour le site «www.victor-buck.lu» développé par bizart
Thierry Bollekens (Régie saint-paul)
Dan Vinkowski (House 55), Ellen Hermans (SES-Astra), Gilles Konsbrück (CSL Pro Light & Sound Shop)
“Hitt Parade” du Den Neie Feierkrop récompensé par un “Silver” dans le “hors catégorie”
“Silver” pour l’affiche “Science Photography 2003” du naturmusée par Vidale&Gloesener
“Gold” pour la Bibliothèque Nationale et format dans le “hors catégorie”
Oswald Schröder (BGL)
Claude Moes (millenium)
“Gold” dans la catégorie presse campagne complète pour “Fischer” du client Panelux, campagne signée Advantage
“Refaire le monde”, campagne complète presse pour le client “Brasserie Battin” signée Mikado Publicis
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IFCC
La formation dynamisée
FONDS D’URBANISATION ET D’AMÉNAGEMENT DU KIRCHBERG
5 immeubles nouveaux au Grunenwald (17/03) Patrick Gillen, le nouveau président du FUAK succédant à Fernand Pesch (lire paperJam avril 2004 page 82) a annoncé la réalisation, dans le quartier Grünewald, de cinq immeubles comprenant 25 appartements. Une action qui entre dans le projet global, initié par M. Pesch, de transformer, par l’aménagement du boulevard Kennedy, le site du Kirchberg en quartier résidentiel. Il a par ailleurs été confirmé que la construction de la ligne de tram sur le tracé du boulevard Kennedy impliquerait la disparition du rond-point Bricherhaff. www.kirchbergonline.lu
FONDS BELVAL
La Rockhal inaugurée en juin 2005? (17/03) A l'occasion de sa présentation, Germain Dondelinger, successeur de Fernand Pesch à la tête du Fonds Belval (lire paperJam avril 2004 page 82) a fait part de la difficulté liée à la rénovation des deux hauts-fourneaux de Belval-Ouest. "La reconversion de ce site nous pose problème, tant au niveau urbanistique, qu’en ce qui concerne sa valeur symbolique et son importance en tant que patrimoine industriel", a-t-il expliqué. Les travaux d’assainissement et de sécurisation des deux édifices, qui devraient commencer en avril 2004, sont supposés se terminer en octobre 2005. La Rockhal, elle, dont les travaux ont débuté en juillet dernier, est prévue d'être inaugurée pour la Fête de la musique de juin 2005. www.agora.lu
A'VENUE INTERNATIONAL
A la chasse au renard! (01/04) De l'originalité en matière de stimulation d'esprit d'équipe au sein d'une entreprise: la course au renard! A l'initiative de A'Venue International et Challenge Concept, défis sportifs (VTT, kart, parcours aventure) et énigmes à résoudre attendent des équipes de 8 personnes pour un grand défi inter-entreprise qui verra la finale se dérouler à Bourlingster fin juin. Les éliminatoires sont organisés tous les vendredis après-midi jusqu'au mois de juin, mettant aux prises, à chaque fois, cinq équipes. info@avenue-international.lu
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LOI ANTI-BLANCHIMENT
Retour à la raison? DANS SON AVIS RENDU LE 30 mars dernier, le Conseil d'Etat a émis plus que des réserves au sujet du projet de loi relative à la lutte contre le blanchiment et contre le financement du terrorisme portant transposition de la directive 2001/97/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 décembre 2001. La Haute Corporation ne fait, en l'occurrence, qu'ajouter une pierre de plus dans le jardin du législateur, alors que les professionnels du secteur financier n'ont eu cesse de regretter un certain excès de zèle dans la mise en œuvre de dispositions qui n'étaient initialement pas prévues dans la directive de Bruxelles. Du reste, la loi luxembourgeoise dispose déjà de nombreux outils en matière de lutte contre le blanchiment – et contre le “noircissement", consistant à “salir" des fonds ayant une origine a priori propre, en les affectant au financement du terrorisme –, ce qui justifie la mise en garde du Conseil d'Etat contre une attitude consistant à "dépasser, à dessein, le cadre tracé par les directives. (...) Si le Luxembourg se doit d’être un pays modèle dans la promotion d’un cadre légal propre pour les activités qui s’y déroulent, cela ne doit pas pour autant mener à un niveau d’étranglement et de suspicion qui n’est ni indiqué, ni exigé par les textes", souligne l'avis. Le Conseil d'Etat dénonce une criminalisation sans discernement des flux financiers liquides, ce qui ne repose sur aucun fondement et constitue
Photo: David Laurent (Blitz)
(29/03) L'Institut de formation de la Chambre de Commerce a été officiellement inauguré, fin mars. Avec 4 salles de conférences et 36 salles de cours, sur 6.500 m2, l'IFCC propose des formations spécifiques pour les créateurs et repreneurs d'entreprises; des formations d'initiation aux professions de cafetier, de commerçant et de transporteur et tout un programme de formation continue. Un focus particulier est consacré aux formations du cadre et dirigeant d'entreprise. L'IFCC, qui s'est associé à des partenaires académiques de Liège et de Nancy, se veut désormais "fabricant de succès". www.ifcc.lu
Le Conseil d'Etat craint d'aboutir à un "niveau de suspicion qui n’est ni indiqué, ni exigé par les textes".
une attaque ouverte contre les transactions commerciales et craint l'émergence d'une mentalité qui ferait de tout client, que ce soit d’un établissement financier ou commercial, un suspect potentiel devant d’abord se justifier avant de pouvoir contracter, et de tout commerçant un gendarme. Les critiques les plus sérieuses du projet de loi concernent l'article relatif à l’obligation de coopérer avec les autorités. Les professionnels, leurs dirigeants et employés sont tenus "de fournir au procureur d’Etat auprès du tribunal d’arrondissement de Luxembourg, à sa demande, toutes les informations requises", alors que le texte actuel parle lui d'"informations nécessaires", terminologie également employée dans la directive. En outre, seules les autorités autres que les autorités judi-
ciaires doivent se borner à utiliser les informations recueillies dans le seul contexte de la lutte contre le blanchiment ou contre le financement du terrorisme, alors que les autorités judiciaires peuvent utiliser toutes informations à toutes fins qu’elles jugent utiles. Par ailleurs, le Conseil d'Etat s'oppose à la volonté du ministre du Budget et du Trésor d'augmenter le montant des sanctions pénales, estimant que cela reviendrait à punir le délit secondaire plus lourdement que certaines des infractions primaires qui sont à la base. Toutes ces critiques, ajoutées à celles émises quelques semaines plus tôt par le parquet, ont incité les Députés à voter et soumettre au Conseil d’Etat toute une série d’amendements allant dans le sens de l’esprit initial du texte européen. ■ F.R.
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, s u » s o r e i «V l a t n o fr les
Emploi & Travail Transports & Logements Loisirs · Culture · Sorties Consommation Politique
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actualité LUXEMBOURG
ENTREPRISE DES P&T
(23/03) Depuis 10 ans, une étude menée pour le compte de l'International Post Corporation (IPC) mesure la qualité du service postal en Europe. En 2003, 93,7% du courrier intra-européen a été livré dans les trois jours suivant le jour de dépôt (indicateur de rapidité J+3), soit 0,2 points de mieux qu'en 2002 (93,5%). L'objectif fixé par voie de directive européenne est de 85%. Pour ce qui est de l'Entreprises des P&T, le délai moyen d'acheminement mesuré est de 2 jours à destination de l'Allemagne, la France, la Belgique, les PaysBas, le Portugal, la Suisse, l'Autriche et le Danemark et de 3 jours pour les autres destinations en Europe de l'Ouest. www.ept.lu
AGENDA 24 AVRIL
Forum de l’Emploi Randstad Interim Rendez-vous annuel proposé dans les locaux de l'agence de Luxembourg-gare de Randstad Interim. Entre 10h00 et 15h00, cette journée portes-ouvertes permet notamment aux personnes n’ayant pas la possibilité de venir durant la semaine de se renseigner sur les débouchés que peut leur offrir le travail temporaire au Luxembourg. Renseignements: Sandrine Mesnil; 40 32 04-307, SandrineMesnil@randstad.
29 AVRIL
Holdings et Soparfis Une journée de conférences complète pour faire le point sur les nouveautés en matière de législation sur les holdings et les soparfis, et les autres instruments financiers existant au Luxembourg, mis en perspective avec ce qui se fait dans les pays voisins. Les SICAR et la titrisation seront également au cœur des discussions qui se tiendront à l'Hôtel Hilton à partir de 9h00. Renseignements et inscritpion: MeeTincs; 45 99 45 1; info@meetincs.lu; www.meetincs.lu
13 MAI
"Ecole et élections: l'enjeu de l'équité!" A un mois des élections législatives, ce débat est organisé à l'initiative du Pole pour une école démocratique. La manifestation se tiendra à 20 heures au Foyer du Hall Victor Hugo, à Luxembourg- Limpertsberg, avec des représentants des partis politiques.
13 MAI
Règlements intérieurs: droits et obligations Le règlement intérieur est un des piliers du bon fonctionnement de la société. Bien souvent,, son importance est mal évaluée. A l'occasion de la matinée de conférence du 13 mai 2004, Maître Marie-Béatrice Noble et Maître Marielle Stevenot présenteront l'u’utilité du règlement intérieur, mais aussi comment ce dernier peut servir de support en cas de litiges et de sanctions. Il sera question de mettre en évidence les droits et obligations des employeurs, autant que du travailleur. Renseignements et inscritpion: MeeTincs; 45 99 45 1; info@meetincs.lu; www.meetincs.lu
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PRIX FÉMININ DE L'ENTREPRISE
Siemens et Dexia-BIL se partagent la reconnaissance LE LUXEMBOURG EST encore loin des objectifs fixés à Lisbonne, en 2000, visant à atteindre un taux d'emploi féminin de 60% dans l'Union européenne d'ici 2010. Aujourd'hui, le pays compte 51,9% de femmes sur le marché du travail, soit un peu moins que la moyenne européenne de 55,6%. Peu de ces femmes actives occupent des fonctions dirigeantes alors qu'elles possèdent un niveau d'étude identique à celui des hommes. Toutefois, certaines entreprises oeuvrent chaque jour en faveur de l'égalité des chances. Deux d'entre elles, Siemens et Dexia-BIL ont été récompensées, le 29 mars dernier, par le prix féminin de l'Entreprise 2003, pour leurs efforts en la matière. Initié en 1993 par le ministère de la Promotion féminine, ce prix se veut avant tout un label de qualité. La société Siemens a été subventionnée en 2002 et 2003 par le ministère de la Promotion féminine pour avoir réalisé une étude approfondie sur l'égalité des chances en interne, à tous les niveaux. Suite à cette analyse, l'entreprise a pris une série de mesures, destinées à répondre aux besoins de ses employés, tant au niveau de l'organisation du travail que des plans de formation, de l'évolution de carrière ou encore en faveur d'une meilleure conciliation entre la vie professionnelle et la vie privée. C'est ainsi que le personnel de Siemens dans son ensemble – 61 femmes et 253 hommes – a la possibilité d'opter pour le travail à temps
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Le courrier livré entre 2 et 3 jours
Dexia-BIL a mis en place des services “in house” telle qu’une teinturerie.
partiel et l'extension de la flexibilité du temps de travail par un nouveau système d'horaire mobile. Siemens envisage également de se pencher prochainement sur le thème du télétravail. "Une entreprise qui veut évoluer à l'avenir doit le faire sur une base solide. La motivation des collaborateurs en est le principe directeur et il faut une stratégie valable", explique Jacques Barbarini, directeur général. La Banque Dexia-BIL, qui emploie 2.500 personnes au Luxembourg, dont 46% de femmes mais seulement 18% à des postes de cadre et aucune parmi le comité de direction, a également perçu une subvention, l'an dernier, pour son action "Homme femme, un équilibre au quotidien". La banque s'est engagée par ce plan à promouvoir les femmes dans leur carrière professionnelle par une valorisation de leurs diplômes et des actions de soutien dans le cadre de
leur évolution au sein de la banque. Un plan qui a déjà porté ses fruits puisque la participation des femmes aux séminaires et aux formations managériales a augmenté. En outre, Dexia-BIL a instauré des services "in house" tels que teinturerie, boulangerie, traiteur, librairie, service de garde d'enfants malades qui permettent aux femmes de pouvoir davantage se consacrer à leur carrière professionnelle. Par ailleurs, les possibilités d'aménagement du temps de travail remportent un vif succès. "Le baby boom est bel et bien terminé et les départs à la retraite auront du mal à être remplacés", s'inquiète Christian Scharff, responsable des ressources humaines chez Dexia-BIL. M. Scharff fait un constat plutôt encourageant: 46% de femmes ont été promues cette année – sur un taux de 46% de femmes dans la banque – contre 37,78% l'an dernier. ■ F.R.
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actualité GRANDE RÉGION
Un quatuor parfaitement accordé Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves ont profité du 4e anniversaire de QuattroPole pour démontrer qu’elles savaient mettre en commun leurs projets. LES VILLES ONT UN RÔLE à jouer dans les technologies de l’information et de la communication et elles le prouvent. Quatre ans après avoir créé QuattroPole, Luxembourg, Metz, Sarrebruck et Trèves poursuivent leurs actions en matière d’e-learning. Le 2 avril dernier, la ville de Luxembourg signait, au nom des quatre, une convention avec l’Université du
Luxembourg pour engager une équipe multi-disciplinaire chargée d’analyser les besoins en elearning. ”Il y a une demande très forte des citoyens pour apprendre la langue du voisin. On s’est également aperçu qu’il existait des sujets communs dans la formation des fonctionnaires de nos pays qui pourraient passer en elearning", précise Detlev Goetz,
coordinateur e-city et QuattroPole pour la ville de Luxembourg. Depuis la création du QuattroPole, le 29 février 2000, les TIC sont, en effet, au cœur de ce réseau de villes transfrontalier. Un réseau désireux de devenir un pôle de compétence technologique et de développement économique. "A partir du moment où l’Europe s’élargit, son centre de gravité se déplace
Photo : Olivier Minaire (Blitz)
Christine Raffin (Mairie de Metz): "Le centre de gravité de l'Europe se déplace vers l’Est. Si nous n’avions pas réagi, nous aurions risqué de devenir une zone de passage".
vers l’Est; Berlin et les pays qui nous rejoignent. A l’Ouest, il y a évidemment Londres, Bruxelles et le bassin parisien. Si nous n’avions pas réagi, nous aurions risqué de devenir une zone de passage", indique, pour sa part, Christine Raffin, conseillère municipale, chargée de la communication de QuattroPole pour la ville de Metz. D’où cette première initiative, inaugurée en octobre 2001, de création d’un réseau d’échange à haut-débit pour les entreprises de la région. Elaboré avec les quatre opérateurs présents dans chaque région (Cegecom, Cegetel, Télécom Développement et VSENet), Quattronet propose, depuis, des liaisons transfrontalières pour haut débit à des tarifs régionaux.
Un réseau pour le citoyen Aujourd’hui, le QuattroPole tient surtout pour une vraie réussite cette habitude de travail en commun qui s’est instaurée entre les quatre maires et les groupes de travail mis en place en fonction des besoins. "Chaque ville reste autonome. Lorsqu’un projet est monté par l’un d’entre nous, les autres se positionnent. Mais attention, on ne travaille pas avec un Business Plan! On travaille pour le citoyen. On propose et on crée le besoin. Si ça ne fonctionne pas, on n’a pas honte d’arrêter", prévient Detlev Goetz. Le projet de télétravail transfrontalier a été un exemple d'idée qui n'a pas abouti. Après un recensement effectué auprès des entreprises et des administrations des quatre
villes, aucun besoin ne s’est fait sentir. "Les gens ont besoin de sociabilité. Même à 50 km, ils préfèrent se déplacer et se rencontrer surtout lorsqu’un territoire comme le nôtre se trouve bien équipé en axes de circulation", analyse Christine Raffin. De ce côté-là de la frontière, on n’hésite pas non plus à reconnaître que le système commun de réservation de chambres d’hôtel, aujourd’hui disparu, a très bien fonctionné sur Luxembourg et Sarrebruck pendant deux ans mais n’a pas suivi à Metz. "Les hôteliers de chaînes avaient déjà leur propre système de réservation. Quant aux indépendants, ils en voulaient bien, mais ils oubliaient de le mettre à jour", confie- telle. Des points-infos QuattroPole devraient être installés dans les offices de tourisme des quatre villes avant l’été, le premier ayant vu le jour à Metz le 8 mars. Un troisième projet, resté en suspens: la QuattroPoleCard, surprend davantage. Son principe: permettre au détenteur d’un porte-monnaie électronique dans son pays de bénéficier de services électroniques supplémentaires indifféremment dans les quatre villes. "Tout semblait simple: MiniCash, Geld-karte ou Moneo, toutes ces cartes avaient été développées sur la même technologie. Seul problème: Moneo a décidé d’en changer!", explique Detlev Goetz. Qu’à cela ne tienne, la ville de Luxembourg, en signant le 30 mars une convention avec les opérateurs pour un projet de micro-paiement par SMS, pense déjà qu’elle en parlera à la prochaine réunion de QuattroPole, prévue le 24 juin à Trèves. ■ Gaël Calvez
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actualité GRANDE RÉGION
Développement durable culturel Le projet "Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007", souhaite pérenniser certaines initiatives en 2008 et au-delà.
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devront être transfrontalières, multidisciplinaires et européennes. Un quatrième point consiste également dans leur caractère durable. Nous souhaitons qu'un certain nombre de ces projets perdurent en 2008 et audelà". Au moment de se lancer concrètement dans la mise en oeuvre de cet ambitieux chantier, l’asbl a déjà quelques idées quant aux erreurs à ne pas commettre, tirées de l'expérience de 1995, année où Luxembourg fut pour la dernière fois capitale européenne de la Culture. "Si 1995 fut globalement un succès, certains aspects ont été moins réussis, comme l'impact touristique et la communication", rappelle M. Garcia.
Un premier point en novembre Le budget prévisionnel pour 2007, qui n'en est qu'au stade de la première ébauche, se monte à 56 millions d'euros (dont 28 assurés par le seul Luxembourg), c'est-àdire le même qu'en 1995, correction faite de l'inflation. "Mais d'ici à 2007, on peut s'attendre à ce qu'il y ait une certaine relance économique et donc plus de moyens fournis par l'Etat", espère Robert Garcia, qui ne manque néanmoins pas de rappeler que si, en 1995, le pays ne comptait que cinq instituts culturels publics, il en dénombrera trois fois plus en 2007. Reste une interrogation cruciale: comment faire de l'année 2007 une référence absolue en matière de culture européenne, qui fasse vraiment date? "On sait qu'il existe une attente de certains pour des événements exceptionnels, mais nous avons, pour l'heure, privilégié le potentiel de création de la
Photo: David Laurent (Blitz)
A L'HEURE OÙ PARAÎT cette édition de paperJam, le jury d'experts indépendants devrait avoir rendu son avis sur le dossier de candidature de l'asbl "Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007". Un avis, consultatif, qui doit ensuite être entériné, à l'unanimité des 25 Etats membres, lors de la prochaine réunion du Conseil européen des ministres de la Culture, les 27 et 28 mai prochains. Mais pour Robert Garcia, coordinateur général 2007, il ne s'agit là que de simples formalités d'usage: le volumineux dossier, présenté à Bruxelles le 5 avril dernier par la délégation luxembourgeoise, est suffisamment consistant pour que la machine soit lancée. Un vrai départ, donc, après ce qui avait ressemblé à un beau raté, lorsqu'en juin 2003, ce même jury avait demandé que lui soit présenté une nouvelle copie. "Mais nous n'avions alors pas vraiment présenté un dossier de candidature, plaide Robert Garcia. Il ne s'agissait que d'une ébauche et nous avions soumis au jury le concept d'un projet à l'échelle non pas d'une ville, mais d'une région. Il n'y avait aucun programme concret, mais nous avions besoin du feu vert pour aller plus loin". Et c'est comme ça que tout a été ficelé pour le 15 février dernier, par le biais de l'asbl spécialement créée pour l'occasion, coordonné par l'ancien député Vert Robert Garcia. Pas étonnant, donc, de retrouver dans les lignes directrices du projet, l'idée de développement durable... culturel. "Nous avons établi un certain nombre de critères pour les différentes initiatives qui seront prises. Elles
Robert Garcia: "Nous avons pris le parti de privilégier le potentiel de création qui existe dans la Grande Région".
Grande Région et nous devrons réaliser un intense travail de communication pour montrer tous ces talents à découvrir. L'aspect novateur, que beaucoup attendent, viendra de la Grande Région et nous souhaitons vraiment devenir, à cette occasion un laboratoire de l'Europe culturelle".
Au cours des six mois à venir, les intentions de projets (une centaine a déjà été déposée) seront étudiées, approfondies et... budgétisées, ce manière à présenter un premier document de travail début novembre. C'est, ensuite, à l'occasion de l'Internationale Bodensee-Tourismus (IBT) de
Berlin – le plus grand congrès européen en matière de tourisme – en mars 2005, que sera levé un premier coin de voile sur ce que sera l'année 2007. Il restera alors 18 mois avant la présentation définitive du programme et le lancement des festivités, prévues pour décembre 2006. ■ Jean-Michel Gaudron
Paperjam Web Banking fra
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actualité GRANDE RÉGION
MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR
Echanges d'informations routières (25/03) En attendant un futur transfert d'informations concernant les infractions routières, un accord trilatéral initiant un échange transfrontalier d'informations routières, a été signé entre le Luxembourg, la Sarre et la Lorraine. Il s'agit, concrètement, de la mise en place d'un système de communication, en temps réel de situations présentant un danger particulier sur les autoroutes et, en cas de besoin, d'alertes météorologiques. L'échange d'informations sur les jours fériés de chaque pays ainsi que les restrictions de circulation de poids lourds est également prévu.
CHAMBRE DE COMMERCE
Succès pour le salon à l'envers (01/04) Plus de 50 entreprises luxembourgeoises ont participé à la 9e édition du Salon à l’Envers, qui s’est tenue à Thionville. Originalité de la démarche: les donneurs d'ordre "exposent" leurs besoins d'achat aux entreprises qui visitent les stands d’exposition pour proposer leurs offres en produits et services. 10 de ces entreprises luxembourgeoises, "donneurs d'ordres", ont accueilli entre 15 et 25 entreprises venues leur proposer leurs biens ou services. Il s'agissait de AM Construction, Amer Sil, Hilton Luxembourg (photo), Instalfit, Luxair, Media 65 Europe, RotarexLudex, Rovi-Techlux, Sekoya Décors et Valeres. www.cc.lu
INTERREG III-A
Feu vert pour de nouveaux projets ((26/03) Le comité de pilotage du programme Interreg III-A Wallonie-Lorraine-Luxembourg, a reçu le feu vert pour quatre nouveaux projets d’envergure, notamment en matière d'économie et de consommation. Il s'agit de la création d'un fonds d’investissement local et social transfrontalier, destiné à favoriser la création d’activités transfrontalières nouvelles à haute valeur ajoutée sociale et éthique, ainsi que la mise en place d'une équipe transfrontalière devant promouvoir les pratiques de consommation réduisant les risques de surendettement. Au total, 50 projets ont déjà reçu l’aval du Comité de pilotage pour un montant global d’environ 16,6 millions d’euros. www.granderegion.net
MEDIART
Pour la promotion culturelle de la Grande région (08/04) A l'initiative de l'ancien journaliste Paul Bertemes et de Jean Colling, directeur de l'agence Lombard Media, l’agence de promotion culturelle mediArt a été créée, avec pour mission de contribuer au rayonnement de la création artistique et intellectuelle du Luxembourg et de la Grande Région. L'agence entend se concentrer sur l'évolution culturelle des années 50 à nos jours et s'orienter sur la création, en particulier artistique. Elle prévoit également d'être active dans le domaine de l'édition en reliant expression artistique et création littéraire et poétique. info@mediart.lu
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SONDAGE
Vous, les frontaliers AMIS TRAVAILLEURS FROntaliers, vous êtes, chaque jour, quelque 110.000 personnes à venir travailler au Luxembourg: environ 57.000 Français, 30.000 Belges et 23.000 Allemands. Il y a 30 ans, ces frontaliers représentaient moins de 8% de l'emploi intérieur. Une proportion montée à près de 25% en 1995 et presque 40% aujourd'hui. Nul ne conteste, évidemment, l'importance prise par cette main d'oeuvre "voisine" dans le développement économique vertigineux du pays observé ces dernières années. Conditions salariales avantageuses, profils de carrière intéressants: les atouts du Luxembourg ne manquent pas aux yeux de résidants lorrains, wallons ou sarrois, pour la plupart confrontés à une crise économique de leur côté de la frontière. Une récente étude publiée par le Statec et le CEPS/ Instead a établi que d’un point de vue macroéconomique, les dépenses des salariés frontaliers sur le territoire du Luxembourg ont été estimées, pour l'année 2002, à 786 millions d’euros, ce qui correspond à environ un cinquième de leur rémunération brute, à plus d'un quart de leur rémunération nette et à 13% de la consommation finale des ménages résidant sur le territoire luxembourgeois. Rapporté au nombre de jours ouvrables, cette dépense moyenne par salarié frontalier est de 35 euros. Mais qui êtes-vous vraiment, travailleurs frontaliers? D'où venez-vous? Quelle est votre situation professionnelle? Comment vous rendezvous au Luxembourg? Quels sont vos centres d'intérêt, culturels ou politiques? Pour répondre à toutes ces
Mieux connaître le profil et les habitudes des frontaliers: tel est le modeste objectif de ce sondage en ligne.
questions, paperJam lance, à partir de ce vendredi 23 avril, un grand sondage en ligne, en collaboration avec lesfrontaliers.lu, le premier site communautaire au Luxembourg (960.000 visites et 6,4 millions de pages consultées en 2003) et Monster.lu, le numéro un du recrutement en ligne. Cette enquête propose, jusqu'au vendredi 4 juin, 18 questions sur cinq grands thèmes: Emploi-travail; Transports & logements; LoisirsCulture-Sorties; Consommation et Politique. Quel est le principal attrait du marché du travail au Luxembourg? Envisagez-vous de retourner travailler dans votre pays d'origine? Pour
quelle raison principale habiteriez-vous au Luxembourg? Par rapport aux pays voisins, y a t-il plus de sorties intéressantes à faire au Luxembourg? Quel est votre profil de consommation? Si vous pouviez voter aux prochaines élections législatives, pour qui le feriez-vous? Voici quelquesunes des questions auxquelles vous serez amenés à répondre. Les résultats et les premiers commentaires seront présentés lors d'une manifestation spéciale qui se tiendra le jeudi 1er juillet et seront développés dans l'édition paperJam à paraître le 2 juillet 2004. ■ J.-M. G. Rendez-vous sur www.paperjam.lu/sondage, à partir de ce vendredi 23 avril.
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outils IT & TELECOM
LOGICIELS
SÉCURITÉ
ORDINATEURS
D-LINK propose une mise à niveau gratuite du progiciel DLink Extreme G, le réseau sans fil 802.11g le plus rapide du marché. La mise à niveau apporte aux clients un soutien amélioré pour tous les réseaux 802.11g et 11b. Les prestations de réseau se voient améliorées de 45 % (maximum) dans le mode G standard, et de 144 % (maximum) dans le mode Super G. Avec cette nouvelle mise à niveau progicielle, les produits Xtreme G peuvent détecter les réseaux proches utilisant le même canal et peuvent connecter et déconnecter automatiquement les options de prestation afin d'optimiser les prestations des réseaux et leur interopérabilité. La mise à niveau gratuite Xtreme G peut être téléchargée sur www.dlink.be
NETSCREEN lance la première solution IDP à intégrer le profilage du réseau et des applications avec des fonctions d'analyse des attaques: quatre solutions en une pour un déploiement accéléré de la prévention interactive. Les outils IDP de NetScreen, qui font appel à la nouvelle version 3.0 de son logiciel d'exploitation, aideront les administrateurs de sécurité à repérer les flux de trafic anormaux sur le réseau, à définir
PACKARD BELL renouvelle sa gamme d'ordinateurs desktops, en lançant les bundles
NOTEBOOKS
IMPRIMANTES
Les dernières nouveautés
KYOCERA MITA
PACKARD BELL lance une nouvelle gamme de portables (photo ci-dessus). L'EasyNote M7285 constitue une alternative ultra-puissante au desktop. Il comporte un écran large TFT de 15,4" (16:9), un processeur Intel Pentium 4 à 2.8 GHz, un disque dur de 60 GB et une carte graphique très performante ATI Mobility Radeon 9600. Comme l'EasyNote E3269 et l'EasyNote E5145, l'EasyNote M7285 est équipé d'un Combo DVD RW Multidrive, d'une carte réseau sans fil, d'un lecteur de carte Flash Memory 4-en-1, et de 4 ports USB 2.0. Ce portable permet de regarder des films au format cinéma, jouer, exécuter très rapidement des applications audio, vidéo et graphiques. Prix: varie de 1.199 euros pour l'EasyNote E3265 à 1.899 euros pour l'EasyNote M3308. L'EasyNote M7285 vaut 1.699 euros. www.packardbell.be FUJITSU-SIEMENS Avec sa gamme compléte de notebooks professionnels allant de l’ultra portable Lifebook S à la machine universelle Lifebook E, en passant par le Lifebook C pour budgets modestes, Fujitsu Siemens Computers, premier constructeur européen, fort d’une expérience de 10 ans, se positionne comme leader dans ce segment. Chaque Lifebook est équipé en standard de 4 boutons de commandes automatiques donnant un accès direct aux fonctions programmées par l’utilisateur. Les boutons permettent aussi l’entrée d’un code PIN unique protégeant le Lifebook de tout accès non autorisé. En cas de perte ou de vol, les données restent protégées en toute circonstance. www.fujitsu-siemens.com HP sort de nouveaux PC portables qui optimisent la productivité et la mobilité des PME: HP Compaq nx5000, nx9110 et nx9105. Le HP Compaq nx5000 est un PC portable [>> 92]
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enrichit sa gamme d'imprimantes laser de groupe de travail avec les modèles FS-1920, FS-3820N et FS-3830N. Ces trois imprimantes
des stratégies de sécurité en fonction de ces anomalies, à effectuer des analyses rapides et à réagir immédiatement aux attaques ciblées sur les applications ou sur le réseau. Prix: NetScreen-IDP 10, 10,395 dollars; NetScreen-IDP 100, 21,450 dollars; NetScreenIDP 500, 45,495 dollars; NetScreenIDP 1000, 64,995 dollars www.netscreen.com
INTERNET SECURITY SYSTEMS annonce de nou-
compactes monochromes impriment à une vitesse de 28 à 33 ppm et produisent des copies de grande qualité 1.200 dpi au coût par page le plus bas de leur catégorie respective. La FS-1920 est destinée aux utilisateurs uniques exigeants ou aux petites équipes de travail, la FS-3820N et la FS-3830N augmentent nettement la productivité des groupes de travail de moyenne et de gran de dimension. Prix (hors TVA): 649 euros pour la FS-1920, 999 euros pour la FS-3820N et 1.168 euros pour la FS-3830N. www.kyoceramita.be
veaux appliances Proventia de prévention des intrusions, avec une performance de l’ordre du gigabit. Spécialement conçus pour des réseaux large bande à haute capacité, les Proventia G1000 et G1000F bloquent les menaces Internet avant qu’elles ne provoquent des dégâts au sein d’une organisation. Ces appliances assurent une protection préventive contre des attaques connues et inconnues. Ils contribuent à préserver le temps de disponibilité du réseau, améliorent la productivité et empêchent des intrusions qui pourraient s’avérer dangereuses pour la sécurité. Prix: Le Proventia G1000F coûte 36.995 euros (prix de base) et le G1000 34.995 euros. www.iss.net
Packard Bell imedia 7040 Video Station et Packard Bell ixtreme 7050 Power Cinema. Avec l'imedia 7040, vous pouvez importer, éditer, monter et graver des vidéos et des photos. Ce modèle est ultra-complet avec son tout nouveau processeur Intel Pentium 4 à 3.0E GHz, sa mémoire vive de 512 MB DDR RAM, son disque dur de 160 GB, une carte graphique ATI 9200 SE de 256 MB DDR RAM (avec TVout). L'ixtreme 7050, qui possède les mêmes caractéristiques que l'imedia 7040 mais un disque dur de 200 GB, se transforme en un clin d'oeil en un véritable cinéma privé. Il est en outre équipé de haut-parleurs Diamond Storm, d'un clavier sans fil et d'une souris sans fil. Ces nouveaux desktops sont équipés d'un lecteur DVDROM & DVD RW Multidrive 16x et d'un lecteur de carte Flash Memory 6-en-1. Prix sur base d'un écran TFT 15": l'imedia 7040 Video Station vaut 1.499 euros et l'ixtreme 7050 Power Cinema 1.599 euros. www.packardbell.be
STOCKAGE PACKARD BELL lance son nouvel Audiokey, un lecteur MP3 de 256 MB, qui rassemble une clé USB, un lecteur MP3 et un enregistreur vocal au sein d'un seul appareil de 30 grammes à peine, il est fourni en standard avec une oreillette téléphonique stéréo et fonctionne sur batterie AAA (12 heures d'autonomie). Prix: 169 euros. www.packardbell.be
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outils IT & TELECOM
PERIPHERIQUES 3COM lance une série de commutateurs couche 3 pour groupes de travail, permettant au trafic de données de ne pas emprunter les commutateurs centraux. La série SuperStack
[ 90 >>] polyvalent intégrant la technologie Intel Centrino. Il offre jusqu'à 5h d'autonomie (9h avec batterie MultiBay) et intègre le wi-fi en standard et le Bluetooth selon le modèle. Les HP Compaq nx9110 et nx9105 offrent la performance d'un PC de bureau dans un format mobile. Le modèle polyvalent nx9110 est équipé du processeur Intel Pentium 4 et intègre le contrôleur graphique ATI Mobility Radeon 9000. Le modèle haute performance nx9105 quant à lui est doté de processeurs mobiles AMD Athlon XP-M et du système graphique NVIDIA GeForce 4 420 Go. Les deux configurations possèdent un écran de 15,4 pouces qui affiche jusqu'à 30% d'informations en plus qu'un écran XGA classique. La connexion LAN sans fil 802.11b/g intégrée et la connexion Bluetooth confèrent à ces deux PC portables une évolutivité et une liberté d'utilisation extraordinaire. Prix (HT): HP Compaq nx5000, de 1.299 euros à 1.479 euros; HP Compaq nx9105, 1669 euros et le HP Compaq nx9110, 1919 euros. www.hp.com TOSHIBA Le nouveau notebook Tecra M2 de Toshiba combine connectivité sans-fil, configuration sur-mesure et longue autonomie. Toshiba Information Systems Benelux lance le Tecra M2, un nouveau notebook poids-plume destiné aux utilisateurs professionnels. Ce notebook a été conçu pour des utilisateurs qui recherchent un PC portable puissant et léger, doté de riches possibilités de connectivité. Le Tecra M2 ne pèse que 2,26 kg, soit 20 % de moins que son prédécesseur. Le nouveau notebook offre aux utilisateurs une autonomie d’une durée inégalée allant jusqu’à 11 heures et demie. Prix : 1898,82 euros HTVA. www.toshiba.be IBM Thinkpad X 40... l'ultra-portable tellement mince et léger que l'on passerait à côté sans le voir (voir photo ci-dessous)! Le summum de la mobilité dans un ultraportable polyvalent. Le ThinkPad X 40 est idéal pour les utilisateurs très mobiles, qui travaillent la plupart du temps loin du bureau. Optimisé pour une portabilité et une autonomie maximales, cet ordinateur n'en offre pas moins toutes les performances d'un portable de taille normale, avec des fonctions axées sur les performances. Comme tous les ThinkPads IBM, il est doté des technologies et caractéristiques de conception ThinkVantage. Par exemple, un détecteur de mouvement intégré surveille en permanence votre ThinkPad. Comme un airbag, il peut détecter les variations subites de mouvement pour protéger votre disque dur et vos précieuses données de certains accidents susceptibles de survenir lors de l'utilisation au quotidien de votre appareil. Avec cette technologie, votre système est quatre fois plus protégé que les systèmes qui n'en ont pas. www.pc.ibm.com/europe/thinkpad. ■
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3 Switch 3200 est idéale pour le trafic entre des segments de réseaux dans des groupes de travail, grâce auxquels le flux des données s’effectue localement. Prix recommandés: le SuperStack 3 Switch 3226 (24 ports 10/100 et 2 ports Gigabit) revient à 598 euros et le SuperStack 3 Switch 3250 (48 ports 10/100 et 2 ports Gigabit) à 1.105 euros. www.3com.be
LOGITECH propose une nouvelle application d'appel vidéo via Internet, la Logitech VideoCall for broadband : une nouvelle manière révolutionnaire de communiquer par la voix et l'image sur Internet. Avec le lancement du Logitech VideoCall, disponible en version test, les utilisateurs Internet disposant d'une connexion internet à haut débit pourront bénéficier d'une communication alliant la vidéo haute définition (15 à 20 trames par seconde) au son parfaitement synchrone. Ce nouveau logiciel et service, qui peut être utilisé avec une caméra Web quelconque, bénéficie d'une interface intuitive et d'une liste de contacts permettant à l'utilisateur de savoir qui est connecté à un moment donné.
LOGITECH a dévoilé une nouvelle gamme de contrôleurs de jeux très économiques pour les consoles PlayStation2 et Xbox.
Une version de présentation gratuite (en anglais uniquement) est disponible à des fins de test sur le site www.logitech.com/ videocall. Les prix seront dévoilés en même temps que la sortie commerciale du produit, à la fin du printemps.www.logitech.com
APC élargit sa gamme d'aliPlus autonomes et plus compacts, ils affichent une réactivité instantannée (technologie radio sans fil à 2,4 GHz). La portée des contrôleurs est de 10 mètres, voire davantage, ce qui est plus que suffisant pour jouer confortablement calé dans son canapé... www.logitech.com
D-LINK lance deux nouveaux commutateurs gigabit empilables. Cette nouvelle génération est basée sur un commutateur bénéficiant d'une haute disponibilité, d'une puissante architecture en étoile ou en anneau pour l'empilement et d'une liaison flexible via les ports Mini GBIC et le routage Layer 3. Ces deux produits sont équipés de ports 24 x 10/100/100 Mbps en cuivre. www.dlink-benelux.com
mentation de secours pour ordinateurs
d'entreprise. American Power Conversion étend ses produits "Back-UPS" aux versions locales des Back-UPS RS 1000VA et 1500VA. Ces nouveaux onduleurs offrent une protection électrique améliorée par régulation automatique de la tension et une puissante alimentation de secours. En plus de l'ordinateur, d'autres appareils peuvent être branchés, dont deux moniteurs et plusieurs périphériques. Prix indicatifs: 289,99 euros (RS 1000) et 399,99 euros (RS 1500). www.apcc.com
DVD IOMEGA annonce un combo CD-RW/DVD-ROM polyvalent avec lecteur de cartes 7-en-1. Les lecteurs CD-RW/DVD-ROM Plus 7-in1 et CD-RW/DVD-ROM External USB 2.0 intègrent la toute dernière technologie CD-RW 52x24x52 enrichie de la fonction DVD-ROM (lecture uniquement) 16x. Le modèle "Plus" bénéficie pour sa part d’un lecteur de carte 7-en-1 qui permet aux possesseurs d’appareil-photo numérique de télécharger des images numériques à partir de leur appareil photo, de glisser-déposer des fichiers entre cartes média, d’archiver des photos, de lire des DVD et de sauvegarder des données. Prix: le CDRW/DVD-ROM Plus 7-en-1 coûte 149 euros et le CD-RW/DVD-ROM externe USB 2.0 129 euros. www.iomega-europe.com
DMAX propose deux nouveaux lecteurs de DVD portables compacts à un prix abordable, à emporter en voyage et en excursion ou pour chez soi. Ces appareils, pas plus grands qu'un agenda de poche, permettent d'écouter de la musique ou de visionner des DVD et des photos numériques n'importe où. Ils sont livrés avec casque et batterie rechargeable et se connectent sur l'allume-cigare de toutes les voitures. Ces lecteurs DVD portables fonctionnent trois heures avec une seule batterie chargée. Prix indicatif: le petit modèle, le Yamada PVD-500, est à 299 euros (TVAC) et le modèle supérieur, le PVD-700, coûte 399 euros (TVAC).
ENVIE D'ÊTRE PUBLIÉ ICI?
Envoyez vos communiqués de presse avec illustration à press@paperJam.lu
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Média stimulateur d’esprit
Economie
Finances
Who’s who
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outils COMMUNICATION
CAMPAGNE(S)
Les partis s'affichent Les agences de communication continuent leur activité habituelle... Mais voilà que de nouvelles campagnes sont en préparation, pour le compte des partis politiques en pleine... campagne électorale à six semaines du scrutin législatif du 13 juin. Depuis le mardi 13 avril, les panneaux d'affichage poussent le long des axes de circulation, avec plus ou moins de visibilité selon les budgets consacrés. Entre 75.000 et 100.000 euros pour Déi Lénk, jusqu'à un maximum de 1 million pour le CSV, on trouve le DP (750.000/850.000 euros), le LSAP (600.000/750.000 euros) , Déi Gréng (400.000 euros environ) ou ADR (400.000/500.000 euros). les moyens ne sont pas les mêmes. Les ambitions non plus... ■
PIZZA HUT AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Dominique Godin, Marithé d’Amato ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill INFOGRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO stock
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MIKADO PUBLICIS AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill INFOGRAPHISTE Olivier Debuys PHOTO Frank Weber
AUTOCENTER GOEDERT AGENCE binsfeld communication SUPPORT print ART DIRECTOR Kathrin Anderl CONCEPTEUR-RÉDACTEUR Frank Kaiser GRAPHISTE Steffi Willkomm PHOTO Fabrice Mariscotti ACCOUNT Claude Sauber, Marc Haas
BERNARD-MASSARD AGENCE binsfeld communcation SUPPORT presse écrite, affichage CONCEPT Frank Kaiser, Marc Binsfeld GRAPHISTE Miriam Rosner PHOTO Pascale Habousha ACCOUNT MANAGER Frédérique Theisen, Claude Sauber.
CEGECOM AGENCE Comed SUPPORT presse ART DIRECTOR Pierre Servais COPYWRITER Team work GRAPHISTE Michel Helou ACCOUNT MANAGER Carlo Dickes / Claude Muller PHOTO Getty images
VETEDY AGENCE Everest Communication SUPPORT Presse
MILLENIUM AGENCE millenium SUPPORT presse et affichage ACCOUNT Christophe Mathgen, Michael Soldi EQUIPE CREATIVE Claude Moes, Jorge Valente COPY Olivier Liberton
MILLENIUM AGENCE millenium SUPPORT presse et affichage ACCOUNT Christophe Mathgen, Michael Soldi EQUIPE CREATIVE Claude Moes, Jorge Valente COPY Olivier Liberton
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COMMUNICATION outils
SITE DU MOIS
luxcontrol. com
SOURCES ROSPORT AGENCE binsfeld communication SUPPORT affichage CONCEPT Frank Kaiser GRAPHISTE Fred Hilger ACCOUNT MANAGER Frédérique Theisen, Claude Nesser.
AUTOSDIFFUSION M LOSCH AGENCE binsfeld communication SUPPORT Abribus ART DIRECTOR Anna Veneziani CONCEPT./RED. Martine Hemmer GRAPHISTE Antonella Veneziani PHOTO Holger Wild ACCOUNT Jean-Paul Reuland
Même si le site n'a rien de très sexy, en apparence, le lifting opéré par Millenium (avec le support technique de WebTechnologies pour la partie programmation) a fait du bien à la vitrine Web du premier prestataire de services au Luxembourg dans le domaine de la gestion et maîtrise des risques techniques et organisationnels Qualité - Sécurité – Environnement. L'accent a été mis sur la convivialité et l'interactivité, avec quelques nouveautés marquantes, aussi bien dans la présentation (nouvelle structuration des prestations, désormais orientées projets et solutions globales; rubrique "FAQ", ...) que dans les "services" (inscription en ligne aux séminaires et formations, commandes de catalogue, downloads de brochures et logos).
22MAX.LU A destination des clients de moins de 22 ans de CMD: un site flash original, dont le décor évolue avec le changement des conditions météo! (avec Digital Studio) ☺☺☺☺☺ Design: Contenu: ☺☺☺☺☺ Navigation: ☺☺☺☺☺
☺☺☺☺ ☺ Design: Contenu: ☺☺☺☺ ☺ Navigation: ☺☺☺☺☺ BGL.LU Le site trilingue de la Banque Générale fait peau neuve et sa gestion en ligne des opérations bancaires aussi. ☺☺☺☺☺ Design: Contenu: ☺☺☺☺☺ Navigation: ☺☺☺☺☺
ELDORADIO AGENCE kreutz&friends CREATIVE DIRECTOR Will Kreutz ART DIRECTOR Suntia Seng PHOTO gettyimages/Patrick Muller
EURO SPACE CENTER AGENCE Repères Communication SUPPORT Presse spécialisée, affichage, print, radio et TV ACCOUNT MANAGER Jeannic Lecomte ART DIRECTOR Jeannic Lecomte INFOGRAPHISTE Eléonore Warmont
BGL (OPTIPENSION) AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Presse ACCOUNT Dominique Godin, Vanessa Buquet ART DIRECTOR Didier Leclercq COPYWRITER Frédéric Thill INFOGRAPHISTE Diane Welfringer PHOTOGRAPHE Bertrand Castay.
OPTIQUE RODENBOURG AGENCE Repères Communication SUPPORT Presse magazine ACCOUNT MANAGER Gérald Nicolas ART DIRECTOR Benoît Billo PHOTO Yves Saint Laurent
... ET AUSSI CITY-IMAGE.LU La communication par affiches défilantes (avec Synapse Internet Services)
CRISTALNET.LU Restauration et rénovation de façades, sols et plafonds, avec les techniques les plus sophistiquées et les plus performantes (avec Sit-Net) DALEIDEN.LU (avec Gax) Nouvelle vitrine pour la société de déménagements internationaux. IFSB.LU (avec Luxis) L'Institut de formation du secteur du bâtiment a enfin son site. Inscriptions en ligne possibles. KDI.LU (avec Synapse Internet Services) Agence immobilière en ligne MFA.LU (avec bizart) Des avocats, aussi, peuvent avoir leur site. Démonstration avec Molitor, Fisch & Associés THENEWOFFICE.LU (avec Alibi) Site flambant neuf trilingue pour le spécialiste de l'aménagement de bureaux. SIMONPILS.COM (avec Valain)180 ans et une nouvelle vitrine Internet. ERROR 404 - Contrairement à ce que nous avons écrit le mois dernier, le site eldoradio.lu a été réalisé avec le concours de RTL New Media Luxembourg et non pas d'IPWebNet.
COMMUNIQUEZ-NOUS les lancements et les changements importants de vos sites en envoyant un message à press@paperJam.lu.
CC.LU La Chambre de Commerce achève sa métamorphose. Après le bâtiment, le site Internet, plus que jamais oreinté services. (avec ID Prod et Web Technologies) ☺☺☺☺☺ Design: Contenu: ☺☺☺☺☺ Navigation: ☺☺☺☺☺
LUXEXPO.LU Nouvelle corporate identity oblige, le site des Foires internationales fait, enfin!, peau neuve, en trois langues (avec cmi creative communication) ☺☺☺☺☺ Design: Contenu: ☺☺☺☺☺ Navigation: ☺☺☺☺☺
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dossier TÉLÉCOMMUNICATIONS
Les points
sur les i
L'Entreprise des P&T est souvent accusée de tous les maux. Son directeur général, Marcel Gross, plaide non-coupable. C'EST EN 1997 QUE LA LIBÉralisation des télécommunications est entrée en vigueur. Elle a rapidement pris son envol, plaçant les opérateurs historiques publics dans une situation concurrentielle nouvelle. Au Luxembourg, l'Entreprise des Postes et Télécommunications (EPT), directement issue, en 1993, de l'Administration des P&T, est en première ligne et se doit d'avoir les épaules larges pour faire face aux rafales de critiques qui l'accompagnent dans tout ce long et fastidieux processus de libéralisation. Accusée, régulièrement, de manque de transparence, d'entrave à la concurrence ou encore de politique tarifaire handicapante pour les "autres", l'EPT a ainsi bien du mal à se défaire d'une certaine image tâchée de négatif. Son récent partenariat technique avec le nouveau réseau LuXcommunications, sa colla-
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boration avec Tango pour les systèmes de micro-paiement via SMS ou encore l'accord de roaming international passé avec Vodafone sont pourtant là pour rappeler qu'il y a de la place pour tout le monde, même dans un espace géographique aussi restreint que celui du Luxembourg. Ayant succédé en janvier 2002 à Edmond Toussing, qui dirigeait l'EPT depuis 16 ans, Marcel Gross, l'ancien directeur de la Division des Télécommunications, tient, tout au long de l'entretien qu'il nous a accordé à replacer certaines choses dans leur contexte. Monsieur Gross, l'Administration des P&T est devenue, il y a maintenant 11 ans, l'Entreprise des P&T. Cette transition estelle totalement achevée? Certainement pas! Bon nombre de choses ont changé, mais il reste encore beaucoup à
faire en la matière. La majorité de nos employés ont bien compris qu'une entreprise qui est dans un secteur concurrentiel est différente d'une administration. Dans les télécommunications, le principe de libéralisation est bien plus mûr que dans le secteur postal où le mouvement ne fait que commencer et où cette concurrence n'est pas encore visible à tous les niveaux. Nous avons également encore besoin d'une plus grande flexibilité si nous voulons continuer avec ce statut de fonctionnaire auquel nous tenons. C'est un statut qui est gérable si on s'en donne toutes les possibilités. Il est par exemple indispensable que nous ayons plus d'autorité et d'autonomie en ce qui concerne le recrutement et la discipline de notre personnel. A l'heure actuelle, si l'EPT a besoin de personnel, elle doit en faire la
demande auprès du ministère de la Fonction publique qui procède alors à un concours de recrutement. Ce n'est pas normal et pas du tout flexible. Un concurrent peut engager n'importe quelle compétence du jour au lendemain. Nous sommes évidemment perdants dans une telle situation. Un projet de loi sur le sujet est actuellement en cours d'examen au niveau du Conseil d'Etat. Et qu'en est-il du fonctionnement général de vos services? Nous nous sommes clairement remis en question et notre Conseil d'administration s'est posé la question de savoir où nous en étions sur le chemin de notre mutation. Nous avons confié en 2003 au cabinet Mc Kinsey une mission d'audit externe au sujet de notre organisation. Au vu de nos forces et faiblesses, nous avons établi un
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Quels en sont les effets immédiats pour le client final? La dernière augmentation des tarifs postaux, en août 2003, était une conséquence directe des travaux de Mc Kinsey. Nous étions, à ce momentlà, les moins chers en Europe, alors que notre main d'œuvre était la plus chère. Nous courions donc le risque de maintenir un résultat négatif en continuant dans cette direction. Cette réflexion faisait partie des tâches urgentes à réaliser. Il y a tout de même eu, aussi, des conséquences allant vers une meilleure efficacité du personnel. Nous sommes par exemple en train de remettre en cause le principe du remplacement automatique qui veut que, systématiquement, un départ en retraite soit compensé par un recrutement dans le même profil de carrière. Nous devons trouver des solutions intelligentes et organisationnelles pour optimiser l'utilisation de notre personnel. Dans la plupart des autres pays européens, les activités Postes ont été séparées de celles des Télécommunications. Ce n'est pas le cas au Luxembourg. Pour quelles raisons? Nous pensons qu'il y a des synergies intéressantes à exploiter entre ces deux métiers, mais aussi avec le troisième métier qui est le nôtre: celui des services financiers postaux. Il faut bien tenir
compte des dimensions du Luxembourg: Si Deutsche Telekom se sépare de Deutsche Post, cela se fait à un niveau autre qu'ici. Il n'y a pas de comparaison possible et je ne vois aucun intérêt, pour nous, d'une telle séparation. Par ailleurs, en regardant l'évolution future en matière de e-Commerce, les synergies s'imposent d'elles-mêmes: on a l'Internet pour l'achat on line, le CCP Connect pour le paiement et la logistique de la Poste pour la livraison! C'est un cas de figure idéal pour un opérateur. Il n'empêche que, pour l'heure, le commerce électronique ne décolle pas vraiment au Luxembourg... C'est vrai que nous avions pensé que ce développement serait plus rapide et c'est pour cette raison qu'a été lancée la plate-forme Luxsite il y a quelques années. On sait ce qu'il est advenu depuis, mais aujourd'hui, on sent un nouveau frémissement. On note par exemple une forte hausse des ventes de cartes prépayées par le biais de l'e-Commerce. D'autres commerçants ont également commencé à s'y mettre, comme la Banque du Timbre. Il est d'ailleurs savoureux de constater que c'est le timbre qui prend les devants en matière de commerce électronique! Et où en est Luxsite, justement? Nous avons repris le nom Luxsite et la technologie BroadVision qui y était associée. Nous continuons à y travailler. Nous n'avons pas abandonné le e-Commerce, bien au contraire. Le problème est que les gens en demandent toujours plus et plus vite. Souvenons-nous du développement de la téléphonie mobile. La mobilophonie a, techniquement, commencé en 1973! L'évolution a été lente jusqu'à l'avènement d'un standard européen et du développement de la mobilité des gens qui ont fait exploser le marché. Tout le monde demande aujourd'hui
une croissance aussi rapide pour les autres services, mais c'est impensable! Les choses ne vont pas si vite.
Une approche comptable nouvelle A propos de choses qui vont lentement, il y a la validation des prix du catalogue d'interconnexion de l'Entreprise des P&T, objet, ces deux dernières années, de nombreuses critiques émises à votre encontre. Quelle est la situation en la matière, aujourd'hui?
Il convient tout d'abord de rappeler la complexité de la problématique de l'établissement de l'offre d'interconnexion de référence (RIO) à Luxembourg. Comme vous le mentionniez précédemment, nous ne sommes pas un opérateur "monolithique", et aucun autre opérateur en Europe n'a, à la fois, des activités de téléphonie fixe et mobile, des services postaux et financiers postaux. Le travail à faire pour vraiment présenter une comptabilité analytique réglementaire, et non pas commerciale, est
Marcel Gross:"Nous avons encore besoin d'une plus grande flexibilité si nous voulons continuer avec ce statut de fonctionnaire auquel nous tenons". Photo: Eric Chenal (Blitz)
plan d'action à l'horizon 2007 avec la mise en place de plusieurs "task forces", en reprenant un certain nombre des propositions de Mc Kinsey. De nombreux problèmes ont été soulevés dans chacun de nos trois métiers: les Télécommunications, la Poste et les Services financiers postaux. La libéralisation et la compétitivité nous forcent à réduire nos coûts, fortement liés aux salaires et supérieurs à ceux de nos concurrents. Ce qui est nouveau, c'est que nous considérons également l'entreprise sous l'angle de l'efficacité de nos services et effectifs.
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énorme. N'oublions pas que jusque 1992, nous ne travaillions que sur la base d'un simple budget. Nous sommes ensuite passés au principe de comptabilité commerciale, puis un deuxième pas a été franchi avec l'établissement, pour nous-mêmes, d'une comptabilité analytique de gestion. A l'heure actuelle, nous en sommes à en peaufiner les derniers éléments. Parallèlement à tout ce travail interne, nous devons répondre aux obligations de nos régulateurs – la CSSF et l'ILR – afin de leur fournir des comptabilités analytiques réglementaires qui sont encore différentes des autres. C'est surtout le cas pour l'ILR, car dans la réglementation des télécoms, l'établissement de ces données va plus loin qu'une simple séparation comptable et il faut tenir compte de postes qui n'existent pas en comptabilité analytique normale. C'est donc une toute autre approche et il
faut être conscient qu'il y a beaucoup de travail à faire. Vous réfutez donc les allégations de manque de transparence que vous subissez régulièrement? Je dirais en effet que si manque de transparence il y a, il commence au niveau des directives et des recommandations émises par la bureaucratie de Bruxelles. Elles sont difficiles à lire et à comprendre et sont incroyablement volumineuses. Nous sommes, de surcroît, un petit pays et nous sommes donc limités dans nos moyens. Or, on nous impose de fournir un résultat identique à France Télécom ou Deutsche Telekom. Il en va de même pour l'ILR qui n'a certainement pas les mêmes capacités que peut avoir l'ART (Autorité de régulation des télécommunications) en France ou l'IBPT (L'Institut Belge des services Postaux et des Télécommunications) en
Belgique. Nous avons, pour chacun de nos métiers, un service placé sous la responsabilité d'un membre du Comité de Direction. Au total, ce sont une dizaine de personnes qui travaillent sur les relations avec les régulateurs ou la Commission. Ce problème est-il donc insoluble? Doit-on s'attendre chaque année à d'énormes retards dans la validation du RIO? Je ne pense pas. Maintenant que nous avons pu réaliser une fois un exercice complet, je pense que les bases des informations de comptabilité analytique réglementaire sont posées. Il y a encore des discussions pour certains points de détails, mais l'essentiel a été validé pour les années passées. Pour ce qui est du RIO 2004, le régulateur est encore en train de l'analyser, il ne m'appartient pas d'estimer à quelle date il sera validé.
Photo : Eric Chenal (Blitz)
"Le travail à faire pour vraiment présenter une comptabilité analytique réglementaire, et non pas commerciale, est énorme".
Un autre point, mis parfois en avant au sujet d'éventuels freins à la libéralisation, réside dans le fait que les P&T ont un certain nombre de participations importantes (eBRC, Infomail), voire majoritaires (Michel Greco, Visual Online). Cela est-il, en effet, de nature à jouer sur la neutralité du marché? Nous sommes dans un marché libéralisé et cela vaut aussi pour nous! Initialement, il nous a fallu organiser la commercialisation de nos produits. L'exemple type, ce sont les deux service providers, Mobilux et CMD. Nous avons très tôt estimé qu'il était préférable de confier la commercialisation à des entreprises privées. Nous étions nous-mêmes une toute jeune entreprise, mais la pensée fonctionnaire était encore très présente. Il nous fallait quelques commerciaux créatifs, or un fonctionnaire n'est pas nécessairement un commercial agressif! Ce fut une des raisons premières de l'externalisation. Par la suite, nous avons saisi des opportunités de marché. Michel Greco, par exemple, nous intéressait pour les activités de courrier rapide en dehors de nos tournées. Pour Visual Online (VOL), bien que nous soyons actionnaires majoritaires, l'entreprise est concurrente de la nôtre, en particulier pour l'accès DSL. C'est à elle de trouver des niches de clients que nous ne pouvons pas traiter nousmêmes. L'essentiel, au final, c'est que le client soit satisfait! Nous avons par exemple introduit des limites de débit et dans certains cas, il vaut mieux avoir des solutions VOL que P&T. En septembre 2002, Tele2 avait introduit un recours auprès de l'ILR et il vous avait été reproché de pratiquer des tarifs d'interconnexion empêchant toute concurrence. Aujourd'hui encore, on vous reproche une certaine politique de price squeeze. Qu'en est-il exactement?
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Je pense qu'après l'accord intervenu pour les RIO 2002 et 2003, cette discussion a trouvé une fin: nous avons mis sur la table nos prix pour les coûts d'interconnexion et on ne peut rien faire d'autre! Si dans certains cas, nos prix d'interconnexion sont plus élevés qu'à l'étranger, il faut aussi tenir compte des coûts! Par exemple, installer un câble souterrain génère, au Luxembourg, des coûts autrement plus élevés que dans d'autres pays. Pour ce qui est du price squeeze en lui-même, nous avons fait des calculs très savants, avec Tele2, pour aboutir à la conclusion qu'il n'y avait pas de price squeeze. Cela fait partie du jeu qu'un certain nombre de nos concurrents, que j'appellerais "concurrents virtuels", cherchent à minimiser les coûts. Que veulent-ils? Simplement être moins chers en utilisant l'ensemble de notre réseau, et en ajoutant leur propre facturation et leur propre marketing. Sans plus! Est-ce qu'on peut vraiment parler d'opérateurs? A côté de cela, il y a tout de même des opérateurs comme Tango ou Cegecom qui, eux, ont investi sérieusement et avec qui nous n'avons pas de problème de cet ordre.
L'ADSL au bord de la saturation En matière de tarification, l'un des grands débats actuels concerne les prix en matière d'ADSL, que d'aucuns trouvent encore trop élevés et peu propices à une démocratisation de cette technologie. Qu'en pensez-vous? Je rappelle tout d'abord que nous avons baissé nos tarifs au 1er mars. Ensuite, je ne crois pas que nous soyons si chers que cela, en ayant à l'esprit que nous parlons de prix pour l'accès DSL et Internet. Par rapport aux autres opérateurs historiques, nos prix se situent dans la bonne moyenne. Et pour ce qui est du réseau en lui-même? On évoque une
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situation déjà proche de la saturation... Il existe en effet un réel risque de saturation si la demande est importante. Cela dépend aussi de l'évolution de la qualité de multiplexage des équipements ADSL. Il faut bien voir d'abord que l'ADSL est une technologie qui permet de transmettre des mégabits de données sur des réseaux de fils de cuivre conçus initialement pour ne transporter que de la voix. C'est fantastique du point de vue technologique, mais il y a aussi des limites et s'il peut y avoir certains problèmes, c'est normal. Au-delà d'une distance de 5 ou 6 km, en fonction de la qualité des câbles et du diamètre des fils de cuivre, il y a des problèmes de remplissage de ces câbles. Ce problème est général et il peut arriver que nous-mêmes, ou un de nos concurrents, ne puissions satisfaire une demande de connexion d'un client en ADSL. La limite technique est d'environ 15%, audelà de laquelle les perturbations sur la ligne peuvent devenir inacceptables. Concrètement, combien de clients est-il possible, à l'heure actuelle, d'absorber vraiment? C'est impossible à dire! On n'a pas encore trop de problèmes et lorsque c'est vraiment le cas, on cherche toujours des solutions alternatives, avec un réseau très ramifié. Le cas échéant, nous investissons rapidement sur des tronçons vraiment importants. Il reste évidemment les cas particuliers des raccordements trop éloignés des centraux téléphoniques et pour lesquels des solutions spécifiques doivent être trouvées. Quel est le remède à cette situation? La seule solution, c'est d'investir. C'est un problème très crucial. Et qui va le faire? Je peux déjà vous répondre qu'aucun concurrent n'est prêt à investir dans un réseau souterrain de câbles. Pour pallier ce problème de distance limite, il convient de poser des fibres
Photo: Eric Chenal (Blitz)
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"Nous n'avons pas abandonné le e-Commerce, bien au contraire"
optiques entre le central et une station intermédiaire à partir de laquelle il sera alors possible de tirer les dernières centaines de mètres de fils de cuivre sans problème. C'est cette configuration là qui se dessine pour le futur, afin de permettre un raccordement pour tous. Mais cela implique un investissement très onéreux et difficile, car on n'obtient plus, aujourd'hui, d'autorisations nécessaires afin de pouvoir poser des câbles souterrains de façon rapide. Il nous faut donc avoir des moyens financiers pour rendre un réseau viable et fort pour le futur et nous allons évidemment continuer à investir dans ce sens, à la fois pour notre clientèle, mais aussi pour les autres opérateurs qui seront
demandeurs pour utiliser cette infrastructure. Nous espérons pouvoir rapidement stabiliser cette situation. Nous avons un programme d'investissement d'extension de ce réseau pour y remédier. Cela prend beaucoup de temps, mais nous sommes évidemment disposés à le faire, car nous sommes responsables de notre infrastructure. Les opérateurs qui veulent sous-louer vos locaux déplorent, en effet, certaines lenteurs, dans la mise à disposition de ces installations... Mais il faut savoir que pour installer ces équipements, il y a un problème lié à la propriété. Nous avons un central, avec divers accès. Pour y héberger un opérateur concurrent, il nous faut y créer une entrée
physique séparée, ou au moins protégée. Or, tous nos centraux ne sont pas construits de façon à pouvoir le faire, car ce n'était pas prévu lors de leur conception! C'est donc un défi pour nous de le faire. C'est pourquoi bon nombre d'opérateurs nous font la demande d'une offre wholesale, c'est-à-dire que dans ce cas, nous fournissons à la fois le cuivre et l'ADSL. La difficulté pour nous réside dans le fait que c'est à nous qu'incombent les investissements, alors que les autres opérateurs ne prennent finalement aucun risque. La libéralisation est-elle donc si difficile à mettre en œuvre? Le problème est que la Commission européenne a pensé, en introduisant la libé-
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UMTS: pas de date de lancement Où en est, aujourd'hui, le développement de l'UMTS? On l'annonce, on l'annonce, mais rien ne vient... L'absence d'autorisations d'émettre des autorités compétentes d'une part, et les obligations fixées dans les licences d'exploitation du réseau UMTS d'autre part, nous mettent dans une situation légale que nous ne pouvons pas résoudre seuls. Tous les opérateurs sont aujourd'hui dans une situation très difficile, car il n'est plus possible d'obtenir n'importe quelle autorisation pour le déploiement de nos anten-nes. Nous en avons eu quelquesunes qui ont été l'objet de procès et plusieurs d'entre elles ont été annulées. La seule chose pour laquelle nous avons eu gain de cause, c'est qu'en deçà d'une puissance de 100 W, nous pouvons installer des anten-nes, car cela n'entre pas dans les procédures d'établissements classés. On espère vraiment que le plan sectoriel qui est en cours de validation, sera rapidement décidé. Cela veut dire qu'en attendant, il n'y aura pas d'offre réelle? Si, car nous essayons tout de même de remplir les engagements qui étaient les nôtres lors de l'attribution de la licence. Pour de nouveaux sites, nous
travaillons donc, pour l'instant, avec des puissances en dessous de 100 W, mais nous n'allons pas pouvoir offrir un service valable dans ces conditions. Nous ne pouvons pas non plus mettre en œuvre la collaboration technique avec LuXcommunications, où nous avions prévu de mettre sur des mêmes sites des antennes pour nous deux. Car avec deux antennes, on dépasse les 100 W et on entre dans le cas des établissements classés. Ceci est un problème luxembourgeois, mais il y a aussi le problème général de la mise à disposition des équipements terminaux: commercialement, on n'attend rien avant le troisième trimestre à grande échelle, éventuellement pour Noël. On est vraiment dans une situation difficile. Aucune vraie date de lancement, alors? Non, elle est impossible à déterminer pour l'instant. On travaille avec Vodafone pour offrir des nouveaux services, mais pour offrir ces services, il faut une couverture, que nous n'avons pas actuellement. N'y a t-il finalement pas eu un enthousiasme exagéré à propos de l'UMTS? On parle trop de GSM et d'UMTS comme de deux entités différentes, or ce n'est pas le cas! L'UMTS n'est que le prolongement du GSM, une extension. On sait que le nombre de fréquences GSM n'est pas suffisant pour supporter le trafic à venir. On a donc besoin de canaux supplémentaires et c'est l'UMTS, qui travaille à une fréquence supérieure, qui permettra d'obtenir ces canaux supplémentaires, à des coûts moindres. Vous attendez-vous à une ruée sur l'UMTS? Nous avons déjà vécu un engouement exceptionnel avec le GSM. "Le Monde" a même évoqué l'évolution industrielle la plus explosive jamais connue. Il ne faut certainement pas s'attendre à une répétition
de cela. D'ailleurs, on note actuellement une stagnation des abonnements, mais il faut aussi voir qu'en cinq ans, on est passé de 10.000 à 300.000 abonnés! Il y aura tout de même une différenciation liée au contenu. Quelle sera l'offre dans ce domaine? Le contenu sera évidemment très important. Le client va en générer une partie, avec la transmission de photos ou de données. Pour le reste, nous devons offrir des contenus, notamment des jeux, qui se
sont avérés être les produits qui ont suscité le plus de trafic. Nous avons plusieurs relations, celle avec Vodafone, qui propose des contenus "Vodafone Live", prochainement offerts en Allemagne. On va aussi l'implémenter au Luxembourg. Nous avons aussi des relations avec des content providers comme RTL, qui peut offrir un certain nombre d'informations nationales. En août 2005, Orange doit lancer, à son tour, son réseau. A quatre, l'espace ne sera-t-il pas un peu restreint?
Je ne voudrais pas, en effet, être le quatrième! Mais si c'était le cas, je saurais ce qu'il faudrait faire... Un opérateur comme Orange est toujours dangereux et on ne peut pas négliger sa présence, compte tenu de ses moyens. Je regrette tout de même que sa licence UMTS n'impose pas de couverture nationale, ce qui constitue un certain danger concurrentiel. C'est aussi pour cette raison que nous avons conclu un accord avec Vodafone qui voulait marquer une forte présence au Luxembourg.
"Si manque de transparence il y a, il commence au niveau des directives et des recommandations émises par la bureaucratie de Bruxelles". Photo: Eric Chenal (Blitz)
ralisation, que les infrastructures allaient se multiplier. Ce fut le cas avec la mobilophonie, puisque d'autres concurrents ont mis des émetteurs. Mais cela n'a pas été le cas pour le fixe, sauf peut-être dans des centres urbains de grande densité. Alors, la Commission a estimé que c'était aux opérateurs historiques d'ouvrir leurs réseaux pour que les autres opérateurs puissent en bénéficier. Mais les problèmes d'accès, de propriété ou de confidentialité font que tout n'est pas aussi simple que cela!
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Mais je regrette surtout qu'Orange ait eu le droit de reporter de deux ans le lancement de son réseau. Ce n'est pas normal! Je me souviens que l'EPTT avait été classée dernier au "beauty contest" lors de l'attribution des licences et Orange deuxième. Aujourd'hui, notre réseau est en place alors qu'Orange n'a encore rien fait et rien investi! Je pense que cette licence aurait dû être remise en compétition. Que retirez-vous, justement, de ce partenariat passé avec Vodafone (voir paperJam Avril 2004, page 20)? C'est une décision importante pour nous, un mariage entre David et Goliath qui n'était pas simple. Nous étions évidemment intéressés à une collaboration avec un tel réseau mondial de 130 millions d'abonnés et eux étaient intéressés par notre présence locale. Le grand intérêt pour l'utilisateur sera l'offre du service Assisted Roaming. Jusqu'à présent, lorsqu'on passe une frontière, on n'a aucune idée de la structure de la tarification d'un opérateur étranger, qui est de toute façon fort chère. Désormais, un client LuxGSM qui passe la frontière sera préférentiellement raccordé à un réseau partenaire de Vodafone (SFR en France ou Proximus en Belgique, par exemple) et la tarification des appels en roaming sera unique, quel que soit le pays. C'est évidemment une situation exceptionnelle. La téléphonie fixe s'essouffle et la téléphonie mobile arrive doucement à saturation: quels créneaux porteurs voyez-vous dans un avenir proche? J'aimerais que vos paroles soient correctes, avec le mot "porteur", mais je n'y crois pas trop. C'est le problème de tous les opérateurs fixes: trouver quelque chose de porteur! Il y a une dizaine d'années, c'était le cas avec la facturation selon consommation,
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qui était juste et qui rapportait de l'argent. Là, on tombe dans une situation de forfait Internet, sur lequel on greffe le reste. On touche le forfait, mais on doit investir en rapport avec le débit: quelle sera la marge? Il nous faut trouver d'autres solutions, d'autres offres ce qui est, de nouveau, onéreux. Pour tous les opérateurs, avoir un service porteur, pour le futur, c'est difficile à trouver. Peut-être pas dans deux ou trois ans, mais certainement à plus long terme. Il faut trouver de bonnes solutions pour offrir des valeurs ajoutées complètes pour le client, sans quoi nous n'aurons plus de sources de revenus. Les opérateurs fixes voient leurs services voix s'enfuir dans deux directions: Voice Over IP ou bien vers le mobile. D'où l'intérêt d'être à la fois opérateur fixe et mobile. Le mariage des accès Internet et de l'UMTS permettra de faire beaucoup de choses dans le mobile. On est entré dans un système où l'on estime que la communication est un droit social, très noble, qui ne doit rien coûter. Ce doit être un droit de base élémentaire qui doit être offert à chacun. Mais pour que quelque chose perdure, il faut que les coûts soient couverts. Il demeure donc de nombreux points d'interrogation. Quel regard portez-vous sur la récente entrée en Bourse de Belgacom? L'Entreprise des P&T est-elle éventuellement intéressée à devenir actionnaire de cet opérateur? Cette entrée en bourse a suscité beaucoup d'intérêts auprès des investisseurs et nous suivons de près l'évolution de ce troisième opérateur historique voisin qui a franchi le pas de la sorte. Cependant, si l'EPT est actionnaire dans des organismes internationaux tels Eutelsat et Intelsat, elle n'a jamais pris de participations auprès d'autres opérateurs qui peuvent, le cas échéant, être des concurrents.
Photo: Eric Chenal (Blitz)
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"Avoir un service porteur pour le futur, c'est difficile à trouver".
Sans aller jusqu'à imaginer une telle entrée en Bourse, existe-t-il une réflexion quant à une privatisation progressive de l'Entreprise des P&T, toujours détenue à 100% par l'Etat? D'abord, cette question est du ressort du propriétaire de l'EPT, mais personnellement je fais le constat que jusqu'à présent, l'Entreprise publique reste bien positionnée dans le marché concurrentiel. ■ Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron
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A votre service... En matière de télécommunications, les offres à destination des entreprises ne manquent pas. Encore faut-il s'y retrouver...
CLIENTS RESIDENTELS OU professionnels: les opérateurs et fournisseurs de services télécoms sont souvent amenés à jouer sur les deux tableaux. Dans le cas particulier d'un marché aussi exigu que le Luxembourg et en présence d'un tissu de PME particulièrement dense (con-cernant environ 95% des entreprises du pays), les deux approches sont souvent similaires. Voici un tour d'horizon, pas nécessairement exhaustif, de quelques-unes des offres orientées "corporate" en matière de téléphonie mobile, d'appels internationaux et de connectivité Internet. Avec,
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en préambule, le constat que l'Entreprise des P&T et le groupe Tango/Tele2 sont les seuls à être actifs dans ces trois domaines simultanément, tous les autres acteurs devant "se contenter" de niches d'activités dans lesquels ils sont plus ou moins en position de force. De plus, les offres standardisées ne sont pas légion. “Nous privilégions une approche systématique ‘à la carte’, par laquelle nos clients se voient proposer une solution qui résulte d’une étude spécifique de leurs besoins. Nos offres sont alors ‘packagées’ par un mix de nos solu-
tions Data, Voix ou Internet”, résume, par exemple, Eric Smekens, Country Manager de Telenet Solutions Luxembourg (ex-Codenet).
Téléphonie mobile Le tour est vite fait. En attendant que VOX.mobile soit enfin opérationnel (la date du lancement, prévue en avril, a été reportée de quelques semaines, en raison du retard pris dans l'attribution de la plage de numéros 061 par l'Institut luxembourgeois de régulation), le nombre d'opérateurs se limite à deux (Entreprise des P&T et
Tango), auxquels il convient d'ajouter les deux service providers du réseau LuxGSM: Mobilux et CMD. "Mobilité veut dire être accessible partout et accéder aux contenus et systèmes (Internet, e-mail, corporate mail server, Intranet) depuis son domicile, par un accès Internet à haut débit; son bureau, par une connexion permanente Internet sécurisée par firewall; ou en déplacement via les services du réseau mobile", résume-t-on chez les P&T. Via le récent partenariat avec Vodafone, LuxGSM permet également l'accès à l'en-
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vironnement personnalisé via la mise en place d'un Virtual Home Environment (VHE), mais propose également d'autres solutions de Personal Information Management (PIM) qui augmentent l'efficacité de travail des itinérants professionnels. Du côté de chez Tango, les offres "corporate" se combinent entre fixe et mobile: les clients ayant plus de 50 lignes ne payent pas d'abonnement mensuel pour les lignes mobiles. "Notre base corporate représente actuellement 20% de la base totale postpaid et Tango dispose d'un département spécialement dédié au suivi de ce segment", précise Christophe Goosens, Directeur marketing & ventes Tango/Tele2 Luxembourg. Pour autant, le groupe d'origine suédoise ne pratique pas une politique "corporate" spécifique. "Nos offres entreprises sont très proches de ce qui se fait pour la clientèle résidentielle, explique Alez Zivoder, CEO de Tango/Tele2 Luxembourg. L'idée est de pouvoir proposer une offre standardisée autour de deux ou trois plans de tarification. On ne pratique plus de ‘customising’ particulier pour les grands comptes. Cela nécessite toute une organisation spécifique et nous ne disposons pas de la "machinerie" adéquate. A l'entreprise de décider si elle veut privilégier le prix ou le service". En matière de tarification de services, difficile d'obtenir une grille bien précise de la part des différents acteurs. "Il y a trop de cas particuliers à chaque fois", explique Yves Gordet, directeur général du service provider CMD, qui
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réfute une approche limitée à la seule vente de téléphone ou d'abonnement. "Nous sommes est prestataires de services, pour des services taillés sur mesure, qui concerne aussi bien les PME que les grands comptes avec une centaine d’abonnés. Nous proposons ainsi un outsourcing complet de la fonction de communication, un peu comme pour une flotte de voiture en leasing". Savoir adapter l'offre téléphonique aux systèmes informatiques d'une entreprise est un des défis à relever, afin que l’investissement devienne réellement rentable. "Gérer une flotte de plusieurs dizaines d’appareils, c’est forcément coûteux. Nous avons développé un outil de gestion informatisé dans la gestion des factures", précise M. Gordet. CMD propose également un service gratuit appelé SMS Broadcast, permettant de créer des catégories de destinataires et de leur envoyer, d’une seule manipulation, un même message. De son côté, Mobilux a récemment mis en place un service "Bill Split", qui permet aux entreprises de proposer à leurs employés un montant forfaitaire de communications prédéfini, au-delà duquel l’employé reçoit à son domicile la facture correspondant au dépassement du crédit de communication qui lui a été alloué.
Communications internationales Avec un pays d'une "longueur" maximale de 82 km et une "largeur" de 57 km, on entre bien vite, par la force des choses, dans le domaine
Photo: Eric Chenal (Blitz)
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Alez Zivoder (Tango / Tele2): "Nos offres entreprises sont très proches de ce qui se fait pour la clientèle résidentielle"
des communications internationales. L'importante colonie des travailleurs frontaliers renforce davantage l'importance des appels internationaux pour une entreprise. Chez Tele2, on estime que les communications nationales ne représentent qu'entre 25% et 50% d'une facture mensuelle totale. La concurrence est, en la matière, assez fournie. Tele2, qui s'appuie sur une forte expérience internationale, ne facture pas les "set-up fees", que ce soit pour les communications locales ou internationales. Toutes les communications à destination de la France, de la Belgique, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des Pays-Bas – les principales
destinations des appels internationaux à partir du Luxembourg – sont facturées à la seconde dès la première seconde. "Ainsi, les envois de fax internationaux, par exemple, et les communications courtes sont très avantageux, car le client ne paye que la durée réelle de la communication", précise Christophe Goosens, qui revendique, par ailleurs, des tarifs de 22% moins élevés, par rapport aux P&T, en ce qui concerne les appels nationaux. Les P&T, justement, misent également beaucoup sur les destinations "courantes": 40% de réduction pour les PME (Offre Passport) sur les appels vers la France, Belgique, Italie, Allemagne et Pays-Bas et 35% vers l'Amérique du Nord. Et,
depuis décembre dernier, 10% de réduction sur les appels nationaux vers le réseau fixe des P&T et vers le réseau LuxGSM. En ce qui concerne les grands comptes, l'EPT mise autant sur les services que sur les prix: facturation mensuelle détaillée sur support électronique, permettant aux clients une refacturation en interne des frais de communications sur les différents centres de coûts et confidentialité des données d'appels collectées à l'intérieur des commutateurs de l'EPT et traitées par des systèmes informatiques sous l'entier contrôle de l'EPT. Parmi les acteurs les plus "anciens", on trouve encore
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Cross Communication et Cegecom. Le premier, actif depuis 1995, s'est spécialisée d'entrée dans le domaine des "re-reroutages" voix/données pour les télécommunications internationales. En mars 2001, la société se présentait comme l'opérateur le plus connu auprès des PME/PMI, mais a élargi, depuis, son portefeuille vers de grands comptes... "Nous avons toujours appliqué une approche très personnalisée des besoins en communications internationales de nos clients. Nous avons donc plusieurs grilles de tarifs et solutions que nous proposons en fonction de leur besoin et de leur volume sur telle ou telle autre destination", explique Wilfrid Lagrange, Directeur Général Adjoint de CrossComm, qui cherche à rester au plus près des changements d'habitudes de communications des clients: "Notre spécialité n'est donc pas d'offrir un tarif agressif sur une région du globe en particulier, mais d'analyser les communications de nos clients et de proposer la meilleure solution tarifaire possible associée à des services de suivi et de sécurité importants". Du côté de Cegecom, on propose l’abonnement de base le moins cher du marché (15% de moins que les P&T) et on mise également sur l'optimisation de la qualité du service autant que de la gestion des coûts. "C'est aussi pour cette raison que nous pourrons offrir, par exemple, de meilleurs tarifs pour les nouveaux pays de l'Union européenne", explique Georges Muller, le responsable marketing de Cegecom, qui rappelle que l'opérateur dispose de ses propres infrastructures, avec des boucles hautement protégées et redondantes au Luxembourg et de multiples connections vers l’étranger. A noter, également, que Cegecom propose un service de lignes louées international via le réseau Quattronet qui relie les villes de Luxembourg, Trèves, Sarrebruck et Metz
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La redondance est également de mise chez MCI Luxembourg (ex-Worldcom), qui dispose, outre d'un centre de données de 4.500 m2 récemment reconnu comme offrant la meilleure infrastructure de base disponible au Luxembourg, d'une boucle de 450 km reliant le pays à la Belgique et d'une boucle locale redondante de 70 km entre la capitale et Munsbach, via le plateau du Kirchberg.
Connectivité Internet Quatre lettres pour un grand enjeu commercial: ADSL. L'Internet à haut débit constitue évidemment un intérêt technologique majeur pour les entreprises amenées à faire transiter par voie électronique un nombre important de données. Le Luxembourg, en la matière, est encore un peu à la traîne par rapport aux pays voisins, mais les offres se multiplient. Outre les P&T, Cegecom (voir, page 58, le lancement des nouvelles offres tarifaires très compétitives), Luxembourg Online, Visual Online, Tiscali et, depuis peu, Alternet, sont présents sur ce créneau de marché. CrossComm annonce, pour sa part, une offre pour le courant de l'année. "Nous commercialisons encore souvent des solutions Internet en Dial'up , toujours très fiable et surtout très économique par rapport à l'offre ADSL actuelle", précise M. Lagrange. L'opérateur est également présent sur le créneau des services de voie louée IP et des solutions SDSL (disponibles seulement, pour l'instant, pour les sociétés ayant une filiale en Belgique). Quant à Alternet, qui a démarré ses activités au printemps, si elle propose, actuellement, une offre "wholesale" basée sur les infrastructures des P&T, Mourad Dahoumane, Administrateur-délégué de la société, annonce la mise en place d'un réseau propre qui permettra un dégroupage de
la boucle locale dans les prochains mois. "Pour nos offres ciblées aux entreprises, nous proposons des débits à la demande, modulables, couplés à des offres de services en matière de VPN, monitoring, sécurisation ou hébergement. Le prochain dégroupage nous permettra aussi de moduler davantage notre offre tarifaire. Pour l'heure, nous sommes liés aux tarifs pratiqués par les P&T". Dans ce domaine, l’opérateur historique facture, par exemple, un "loyer" mensuel de 16 euros pour la location de la paire cuivrée, ou de 7,5 euros pour les accès partagés. A titre de comparaison, les tarifs pratiqués par l'opérateur historique néerlandais sont, respectivement, de 7 euros et 2 euros. "Les P&T font certes beaucoup d'efforts mais devraient plus associer les opérateurs qui participent aux développements des réseaux", estime M. Dahoumane. Alors, comme beaucoup d'autres, Alternet ne mise pas sur une communication tarifaire particulière. "Les gens qui vont vers le moins cher ne bénéficient alors pas forcément d'un service associé de qualité". Citons, aussi, à un niveau supérieur, les solutions de ser-
vices Internet par satellite. SES Global est, en la matière, spécialiste, via son service AstraNet ou sa filiale Satlynx (en joint-venture avec Gilat Satellite Networks et Alcatel Space), qui développe ses services réseaux bidirectionnels à haut débit par satellite. Mais cette alternative reste encore très coûteuse et ne semble pas en mesure, pour l'instant, de concurrencer vraiment l'ADSL sur un territoire comme le Luxembourg qui ne constitue pas forcément, du reste, la cible privilégiée de SES. Mais là aussi la concurrence se développe. "La connexion Internet par satellite sera disponible d'ici quelques semaines", prévient, ainsi, Claure Radoux, Administrateur délégué de Luxembourg Online. Enfin, n’oublions pas non plus les premiers pas commerciaux du Wi-fi, l’accès Internet à distance. Les P&T et Cegecom sont en train de lancer, chacun de leur côté, une offre commerciale à l’aéroport de Luxembourg, mais des providers comme Visual Online ou Luxembourg Online, s’y intéressent également de très près. L’Internet devient mobile. La boucle est bouclée... ■ Jean-Michel Gaudron
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SMS, So Many Services Gadget incontournable pour toute une génération, le SMS peut également être un formidable outil professionnel. Les technologies de la communication offrent une variété infinie de possibilités. N'EST-IL PAS DEVENU, aujourd'hui, pour le moins réducteur de parler encore de téléphone mobile, au vu de tout ce qu'il est possible de faire avec les équipements actuels du marché? SMS, MMS, appareil photo, caméra, console de jeu, organizer, navigateur Internet, terminal de paiement, géolocalisation…: les possibilités ne manquent pas, et même si la "killer application" reste encore et toujours la transmission de la voix, toutes les fonctionnalités et services associés prennent aujourd'hui de plus en plus d'importance. De fait, les initiatives ne manquent pas pour exploiter au mieux les presque infinies possibilités qu'offrent les technologies de communication actuelles, en particulier dans le monde de la mobilité. Avec comme principale nécessité, celle de pouvoir assurer une continuité des services, particulièrement pour les échanges de données. "Avec le réseau GSM, on dispose d'un système permettant des communications point à
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point. Grâce au développement des normes GPRS et, bientôt, UMTS, on constitue vraiment un réseau de télécommunications complet à haut débit, qui n’est autre qu’une réelle extension vers l'extérieur du réseau d’entreprise existant, explique Hervé Schroeder, membre du comité de Direction de P&T Consulting. Outre les aspects de débits, ces nouvelles technologies permettent une permanence de la liaison, tout en présentant des aspects de sécurité équivalents à la technologie fixe". Autant de facteurs devant, à ses yeux, favoriser les nouveaux usages de la mobilité. En matière de sécurité, la société Secaron, par exemple, propose une solution sécurisée d'accès à distance développée par Nokia, qui fait appel à une authentification forte par voie de certificat, ainsi qu'à l'encryption des communications. Indépendamment de la plate-forme (Internet ou Extranet) utilisée, les accès sécurisés FTP, http, Windows et Unix NFS sont
donc accessibles par un PC, laptop ou un simple communicateur. Ce n'est évidemment qu'un exemple parmi d'autres et il n'existe plus vraiment de limite technologique à la transmission de l'information et ce sera encore plus le cas lorsque l'UMTS sera vraiment opérationnel, permettant des transmissions à réel haut débit (par rapport au GPRS). Tout sera fonction de la politique prônée par l'entreprise en matière de communication, qui voudra privilégier tel ou tel support entre le "téléphone" mobile, l'ordinateur portable, le PDA... "C'est clairement par l'apport de ces nouvelles technologies que l’on peut envisager sereinement l’intégration des applications et des services dont on a besoin", ajoute M. Schroeder. Mais de quels besoins parlet-on, justement? Quelle est la maturité des entreprises en matière de mobilité? Quelles sont les véritables applications de contenu appropriées et disponibles? Les besoins en com-
munication se limitent-ils à la voix et aux SMS? Quelle sera la "killer application" qui pourra générer du contenu avec un intérêt économique démontré? Autant d'interrogations qui constituent aujourd'hui encore, bon nombre de freins aux investissements possibles en matière d’applications mobiles. Mais, clairement, de nouvelles perspectives s'ouvrent, dans un concept M to M (machine to machine), exploitant le déclenchement de certains processus à distance. Un appareil distributeur automatique de boissons est parfaitement en mesure de signaler automatiquement, à la société qui assure son approvisionnement, qu'il approche de la rupture de stock... "C’est vraiment une application basique, qui met en jeu des capteurs et l'envoi d'un message au travers d’une connexion permanente, résume M. Schroeder. Ce business M to M est sans doute porteur, mais l’application qui génère du contenu n’est pas encore vraiment définie. Nous en sommes
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Micro-paiements par SMS: c'est parti! La ville de Luxembourg, avec son projet e-City/I-C-M (Internet-Connecté-Mobile), est très avancée en matière d'applica-
tions mobiles. Avec un peu de retard sur ce qui était initialement prévu, elle vient donc de rendre possible les micro-paiements via SMS, pour toute une série d'actes administratifs payants, réalisés sur le site Internet de la ville. Le principe est simple: le serveur de la ville de Luxembourg demande à l'internaute son numéro de GSM, qui sera transmis au serveur de l'opérateur de téléphonie mobile. Celui-ci vérifie qu'il s'agit bien d'un abonné (ou d'une carte prépayée de son réseau) et envoie un numéro de transaction au serveur de la ville. Le client reçoit ensuite un SMS lui demandant de confirmer le paiement, lequel sera facturé directement par l'opérateur GSM (ou prélevé sur la carte prépayée) puis redistribué à la ville de Luxembourg.
Cette solution de micropaiement par SMS a été développée par la ville de Luxembourg, en collaboration avec l'Entreprise des P&T, Tango/Tele2 et P&T Consulting. Les communications entre le serveur de la ville et les serveurs des opérateurs se font par Webservice, via le protocole SOAP (Simple object access protocol), qui assure l'interopérabilité des systèmes. Une convention devrait également être signée avec le 3e opérateur, VOX.mobile, quand son offre de services sera lancée. Le citoyen a, bien sûr, toujours la possibilité d'effectuer un paiement bancaire, mais le micro-paiement offre la rapidité, puisque les documents ne sont envoyés qu'une fois la facture acquittée. Mais, comme on l'a déjà évoqué, cette rapidité n'est pas gratuite, puisque pour un document d'une valeur de 2 euros, il en coûtera finalement 2,60 euros. Une tarification qui comprend les 2 SMS et les frais de transaction correspondant à 15% du montant de base, le tout facturé par l'opérateur téléphonique. Reste que ce coût peut être relativisé en prenant en compte le fait de ne pas avoir à se déplacer en ville pour venir chercher les documents, éco-
nomisant ainsi temps et frais de stationnement ou de transports en commun. "Je crois que le micro-paiement va se développer car les systèmes de cartes de paiement actuels ne sont pas suffisants", estime Alex Zivoder, CEO de Tango. "C'est un système génial qui se prête aux petits paiements jusqu'à 20 euros", se réjouit pour sa part le bourgmestre de la ville, Paul Helminger. Pour l'heure, le système permet de commander une quinzaine de documents administratifs dans différentes versions, soit une cinquantaine de
documents au total, tels que certificat de résidence, de composition de ménage, fiche d'état civil, acte de naissance, de mariage, de divorce et de décès, ou encore l'inscription sur les listes électorales. A l'avenir, les micro-paiements permettront bien d'autres possibilités comme le paiement du parking par SMS, ce qui devrait être le cas à Luxembourg-ville d'ici six mois, assure Jim Wanderscheid, coordinateur e-city. "Il y aura un numéro d'appel par zone, qui sera indiqué sur le parcmètre, et l'agent sera directement relié au système
Hervé Schroeder (P&T Consulting): "Ce business M to M est sans doute porteur, mais l’application qui génère du contenu n’est pas encore vraiment définie". Photo: Eric Chenal (Blitz)
phase de veille technologique, car on constate que le besoin actuel en communication entre les hommes n’a pas forcément attendu l’avènement de ce type de technologies pour se développer". Le succès mondial du GSM et du SMS est là pour le démontrer. Le besoin reste-t-il à créer ou doit-il seulement être qualifié autour des nouveaux usages? Là est toute la question dans le contexte économique actuel et les opérateurs, autant que les fournisseurs de services, doivent faire la part des choses entre le besoin en communication et l’opportunité réelle d’un nouveau besoin, en gardant à l'esprit que ce besoin sera loin d'être le même pour une entreprise que pour un particulier. "On note tout de même, aujourd'hui, qu'un certain nombre de barrières et de contraintes technologiques se lèvent, qui vont favoriser le développement de la mobilité tant pour le grand public que pour les professionnels", observe Hervé Schroeder, qui prend à témoin la récente annonce de la mise en place du système de micropaiement par la ville de Luxembourg: plus la peine de se déplacer physiquement pour accomplir certains actes administratifs. "Qui sait si le téléphone ne sera pas la carte de paiement de demain? L’évolution de la technologie mobile et d’Internet, par leurs capacités de sécurité et de débit, permettront d’envisager de tels scénarios. Quant à savoir si l’aspect sociologique de cette évolution représente une bonne chose ou pas, c'est un autre débat. Personnellement, j'avoue que je ne souhaiterais pas piloter toute ma vie depuis mon terminal mobile...besoin en communication oblige !"
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pour vérifier que la voiture stationnée n'est pas en infraction", précise-t-il. Il y aura même la possibilité d'envoyer un SMS au conducteur pour lui demander s'il veut prolonger le paiement mais aussi celle de se faire rembourser ce qui n'aura pas été consommé. Ces possibilités existent, reste à voir si elles seront exploitées, pour des questions d’intérêt et de... rentabilité.
Manipuler des SMS est, aujourd'hui, devenu on ne peut plus courant et il suffit de voir l'engouement sans précédent rencontré auprès des jeunes pour imaginer que dans quelques années, ce mode de communication sera particulièrement dominant dans nos habitudes. La jeune société luxembourgeoise m-plify l'a bien compris et s'est concentrée sur la notion de communication critique: être sûr de pouvoir communiquer à plusieurs personnes simultanément, qu'un événement, quel qu'il soit, est survenu, en faisant totalement abstraction des réseaux de télécommunication, qui ne sont finalement qu’une voie parmi d'autres pour atteindre l‘utilisateur final. "Nous proposons des applications qui sont indépendantes de l’opérateur télécom et du pays et nous avons déjà des clients en Australie ou aux Etats-Unis", précise Alex Alexandrino, responsable du Business development chez m-plify. Recevoir un rappel d'horaire de départ de bus, une date de ramassage de poubelles, ou bien une "alerte" rappelant la prise d'un médicament à une heure précise: voilà le type de services proposé par la société qui, outre un système d'envoi ou de réception de messages, propose également leur archivage et leur gestion. Mais la solution sur laquelle m-plify concentre actuellement ses efforts, c'est Alarm-
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Photo: Eric Chenal (Blitz)
Développer la communication horizontale
Mike Sergonne (g.) et Raoul Mulheims (Nvision): "Les applications de micro-paiement sont intéressantes à développer, mais il convient de préparer des modèles appropriés pour des marchés spécifiques."
TILT, dont la version 4.0 vient de sortir. Il s'agit d'une transmission ciblée de messages à partir de l'analyse d'une alerte provenant de n’importe quel système automatisé (surveillance incendie, réseau informatique, contrôle des températures dans une pièce...). "Selon le type et le niveau des alertes, le ou les destinataires du message ne sont pas les mêmes, précise Hubert Schumacher, fondateur et CEO de m-plify. Cela permet une réelle systématisation des procédures d’urgence, selon un principe de communication horizontale, entre destinataires, en plus de la communication verticale, entre un système et un utilisateur". A charge pour le destinataire d'un
message d'alerte d'en accuser réception, ce qui sera signifié à tous les autres destinataires. Toutes les communications sont archivées au niveau du serveur de m-plify, ce qui permet ensuite de faire un reporting complet de la gestion du moindre incident et de connaître toutes les étapes dans la chaîne de notification. "Si un destinataire n’a pas reçu d’alerte, nous savons parfaitement identifier à quel endroit le processus a été interrompu", note M. Alexandrino. La liaison avec le client se fait via une connexion IP (Internet, VPN, ...) ou mobile (SMS, GPRS, ...) et le support final sur lequel le message d’alerte doit être envoyé (SMS, e-mail, alertes vocales).
Aujourd'hui, l’activité de la société est à 75% internationale, avec un bureau à Bruxelles (spécialisé dans la commercialisation à destination des sociétés pharmaceutiques) et un à Munich (pour la commercialisation des produits, principalement AlarmTILT, aux opérateurs télécoms).
Libéraliser l'utilisation des SMS et MMS L'intérêt de travailler dans le domaine des services de messageries n'a pas échappé à une autre jeune société luxembourgeoise, Nvision, créée en 2000 et initialement active en tant que "simple"
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Le spécialiste en solutions professionnelles pour communications mobiles
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opérationnel, il devrait s'ajouter à la liste. "Cette plateforme est destinée à servir à tous genres d'applications, comme les micro-paiements ou les envois automatiques de messages. Le routage est défini en fonction de chaque client, pour chaque service", précise Mike Sergonne, administrateur, Sales & Marketing, chez Nvision. Objectif avoué: parvenir à une certaine universalité dans l'échange de messages. La société a, par exemple, développé un service pour le compte de la protection civile, qui gère le centre d'appels 112. Afin de réduire la quantité d'appels qui ne concernent qu'une demande d'information sur l'endroit où se trouvent les pharmacies de garde, il sera très bientôt possible d'envoyer un simple SMS en mentionnant son code postal, et on recevra en retour un message indiquant
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l'adresse des deux officines les plus proches. Reste que si tout semble possible, tout ne se réalisera pas. "Les applications de micro-paiement sont intéressantes à développer, mais il convient de préparer des modèles appropriés pour des marchés spécifiques, tempère ainsi Mike Sergonne. Il est par exemple inimaginable de penser pouvoir payer une bière au comptoir avec un SMS. En revanche, pour des transactions via Internet, c'est déjà plus adapté". De même, les contraintes de tarifications appliquées par les opérateurs lors des échanges de SMS dits "surtaxés" (ceux échangés dans le cadre de jeux télévisés ou de demande de services particuliers – horoscope, météo, ...) font que, dans les modèles actuels en vigueur, le fournisseur de contenu ne touche que 50% à 70% du prix final payé par l'utilisateur.
"Mais en matière de SMS surtaxés, le Luxembourg a encore au moins un an de retard sur les autres pays, constate M. Mulheims. On préféré attendre de voir comment cela se passait: une approche très conservatrice qui s'explique aussi par la spécificité du marché. Le boom de ces services ne fait que commencer". Ainsi, même si le Luxembourg apparaît plutôt bien équipé en terminaux mobiles (le pays n'affiche-t-il pas un taux de pénétration supérieur à 100%, selon les données de la commission européenne?), il subsiste toujours le vague sentiment que tout ce qui aurait pu être fait pour que le marché se développe plus vite ne l'a pas forcément été. Mais mieux vaut tard que jamais... ■ Jean-Michel Gaudron & Florence Reinson
Alex Alexandrino (g.) et Hubert Schumacher (m-plify): "Nous nous sommes concentrés sur la notion de communication critique". Photo : Eric Chenal (Blitz)
Web agency, spécialisée dans les développements techniques de sites Internet. Il y a deux ans et demi, pourtant, la société s'est tournée vers une autre direction, certes très proche: la téléphonie mobile, en visant concrètement le créneau des SMS et de leur extension multimédia, les MMS. C'est ainsi que Nvision a développé, pour le compte de LuxGSM, une "Messaging Platform", sur laquelle tout le monde peut se connecter pour envoyer et recevoir des messages. "L'idée est de libéraliser l'envoi et la réception des SMS, à partir d'applications non connectées au réseau", explique Raoul Mulheims, administrateur, project management chez Nvision. Cette plate-forme est déjà opérationnelle pour les SMS, et ne devrait pas tarder à l'être pour les MMS, une fois qu'auront été résolues les dernières impasses technologiques. Fort de ce premier succès, Nvision a développé sa propre solution, SMS Clearing, qui permet l'envoi et la réception de SMS par tous types d'applications, à tous les réseaux mobiles luxembourgeois. Il n'y en a que deux pour le moment; mais dès que le troisième – VOXmobile – sera
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dossier TÉLÉCOMMUNICATIONS
COMPTOIR ELECTROTECHNIQUE LUXEMBOURGEOIS
AUTRES ACTEURS DU SECTEUR DES TÉLÉCOMS _____________________ 3C COMMUNICATIONS INTERNATIONAL 75, rte de Longwy, (B.P. 23 L8005) L-8080 Bertrange ✆ 27 75 01 01 27 75 02 50 www.ccc.lu info@ccc.lu Internet, e-mail, telephone, integrated systems
ANOBIS NETWORK 38, rue Guillaume L-4820 Rodange ✆ 26 50 27 12 26 50 27 47 www.anobis.com info@anobis.com GSM, GPRS, UMTS
ARSYS 85, rte de Luxembourg L-8440 Steinfort ✆ 39 55 65 39 55 75 www.arsys-europe.com info@arsys-europe.com Messagerie unifiée
CEGELEC 2, rue Albert Borschette L-1246 Luxembourg ✆ 43 88 81 43 88 82 15 www.cegelec.com cegelec@cegelec.lu Systèmes de télécommunications, matériel téléphonique
CETIS 58, Rue Marie Adélaïde L-2128 Luxembourg ✆ 27 62 18 18 27 62 19 95 info@cetis-intl.com Access Provider Intégrateur réseau et télécom
CHARLES KIEFFER 41, z.a. am Bann L-3372 Leudelange ✆ 26 38 01 26 38 03 80 www.ck-online.lu info@ck-online.lu Intégrateur réseaux
CLUB TELECOM 211, rue des Romains L-8041 Bertrange ✆ 26 11 04 1 26 11 04 53 www.clubtelecom.lu email@clubtelecom.lu Distribution de produits de téléphonies mobiles (mobiles, PDA accessoires,...) et de centraux téléphoniques
COGENT COMMUNICATIONS ANCIENNEMENT LAMBDANET 76, rue des Romains L-2444 Luxembourg ✆ 48 28 80 40 34 24 www.cogentco.com psodermans@cogentco.com IP & MPLS Backbone Europe, Voix sur IP
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EDS LUXEMBOURG
56-62, rue de Hollerich L-1740 Luxembourg ✆ 49 94 94-1 49 94 94-210 www.cellux.lu contact@cellux.lu Call center, messagerie unifiée, voix sur IP
Hamm Office Park - 13A rue de Bitbourg L-1273 Luxembourg ✆ 26 43 55-1 26 43 55 200 www.eds.com delphine.bernard@eds.com Call center, messagerie unifiée, voix sur IP
COMPUTACENTER
ELECTRO-HAUSER
26-28, rue Edward Steichen L-2540 Luxembourg ✆ 26 29 11 26 29 18 15 www.computacenter.com infolux@computacenter.com Messagerie unifiée
COMPUTERSYSTEMS 49, rue du Baerendall L-8201 Mamer ✆ 31 33 88-1 31 33 89 www.comsys.lu sales@comsys.lu Intégrateur réseaux
C.T.T.L. ERICSSON 5, rue Christophe Plantin L-2339 Luxembourg ✆ 40 51 51-1 40 51 50 www.ericsson.lu cttl.sales@ericsson.lu Systèmes de sécurité, téléphonie terrestre, call center
DELAUX PARTNER'S 14, rue Pasteur L-4276 Esch-sur-Alzette ✆ 26 53 00 92 26 54 01 01 Commercialisation de cartes téléphoniques prépayées XL Call
DICOM DIGITAL COMMUNICATION SYSTEMS 120, av. de la Faïencerie L-1511 Luxembourg ✆ 76 91 66 76 91 68 dicom@pt.luInformation Développement, conception de systèmes de communication.
DIFFUSION INTERNATIONALE LUXEMBOURG 211, rue des Romains L-8041 Bertrange ✆ 26 11 00 1 26 11 00 21 www.dil.lu info@dil.lu Centre de réparation
DIMENSION DATA LUXEMBOURG 5, rue Eugène Ruppert L-2543 Luxembourg ✆ 25 48 25-1 25 48 30 www.lu.didata.com info@didata.lu Intégrateur réseaux.
EASI 28, dernier Sol L-2543 Luxembourg ✆ 26 18 58 11 26 18 58 00 www.easi.lu info@easi.lu Messagerie unifiée
22 rue Christophe Plantin L-2339 Luxembourg ✆ 48 97 73 49 65 72 www.hauser.lu office@hauser.lu GSM
ELTRONA INTERDIFFUSION 4-8, rue de l'Aciérie, B.P. 1032 L-1010 Luxembourg ✆ 49 94 661 49 94 66 240 www.eltrona.lu contact@eltrona.lu Réseau de télédistribution, systèmes de réception satellite
ENTERASYS NETWORKS BUREAU DE REPRÉSENTATION 9, rue des 3 Cantons L-8399 Windhof ✆ 26 30 71-1 26 30 71-20 www.enterasys.com luxembourg@enterasys.com Wireless LAN
E-BUSINESS AND RECOVERY CENTER 5, rue Eugène Ruppert L-2453 Luxembourg ✆ 26 01 06-1 26 06 20 90 www.ebrc.lu info@ebrc.lu e-Security Solutions
GROUP 4 FALCK TECHNOLOGIES LUXEMBOURG 14, rue du Père Raphaël L-2413 Luxembourg ✆ 40 07 48-1 40 00 66 www.group4falck.lu info@group4falck.lu Systèmes GPS
HIGH TECH CONSULTING 1, rue Goethe L-1637 Luxembourg ✆ 26 19 09 80 26 19 09 81 www.htc.lu info@htc.lu Voice over IP
INTEGRATED NETWORK SOLUTIONS 6, rue Jean Bertholet L-1233 Luxembourg ✆ 26 44 64 303 26 44 64 320 www.inseurop.com Sylvain.Barone@inseurop.com Intégrateur, IP Telephony, Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP
ECLYPSE GROUP
KESS ADVANCED TECHNOLOGIES
161, rte de Longwy L-4751 Pétange ✆ 26 02 39-1 26 02 39 39 www.eclypse-group.com carine.wagner@accenture.com Call center, messagerie unifiée, voix sur IP
4, rue des Joncs L-1818 Howald ✆ 26 12 12 26 12 12 12 www.kess.lu info@kess.lu Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP
LUXCONSULT 21, rue Glesener L-1631 Luxembourg ✆ 26 48 84 88 26 48 86 00 www.luxconsult.lu lc@luxconsult.lu GSM, GPRS, UMTS, Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP, Vidéo sur IP
LUXEMBOURG ONLINE 14, av. du X Septembre L-2550 Luxembourg ✆ 45 25 64 45 93 34 www.internet.lu online@online.lu Voix sur IP, access provider, hosting provider
MARC SCHAMMEL NETWORKS 15, rte d'Esch L-4450 Belvaux ✆ 26 59 08 74 26 59 08 73 www.schammel.com marc@schammel.com Webhosting
NETCORE 49, rue du Baerendall L-8201 Mamer ✆ 31 33 80 1 31 33 88 8 411 www.netcore.lu sales@netcore.lu Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP
NEXTIRAONE ANCIENNEMENT ALCATEL E-BUSINESS SOLUTIONS 12, parc d'activité Syrdall L-5365 Munsbach ✆ 26 15 15-1 26 15 15 26 www.nextiraone.lu Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP
NOUVELLE LUXELEC 18, rue Duchscherstroos L-6868 Wecker ✆ 71 99 71 40 00 71 99 71 40 09 www.luxelec.lu info@luxelec-sa.lu Sécurité des systèmes de communications
NVISION 50, rue des Prés L-7333 Steinsel ✆ 26 34 09 09 26 34 09 07 www.nvision.lu info@nvision.lu Internet services & network programming Envoi et réception de SMS par tous types d'application et à tous les réseaux mobiles luxembourgeois
ROOT ESOLUTIONS 133, Rte de Diekirch 7220 Walferdange ✆ 26 33 521 26 33 52 500 www.root.lu info@root.lu Webhosting
SATLYNX Château de Betzdorf Building B L-6815 Betzdorf ✆ 26 70 0-1 26 70 0-749 www.satlynx.com info@satlynx.com Satellite broadband communications services to Enterprises/Corporates, Consumers and small office/home office
SECARON 12, route du Vin L-6794 Grevenmacher ✆ 26 74 69 41 26 74 69 32 www.secaron.lu e-security solutions
SES GLOBAL Château de Betzdorf L-6815 Betzdorf ✆ 71 07 25 1 71 07 25 227 www.ses-global.com info@ses-global.com Opérateur de satellites
SIEMENS 20, rue des Peupliers L-2328 Luxembourg ✆ 43 84 31 43 84 32 22 www.siemens.lu info@siemens.lu Call center, Voix sur IP, Télécommunications (mobile) & réseaux Lan/Wan
SOCIÉTÉ MARKEASY COMMUNICATION 7, rue de la Fontaine L - 3726 Rumelange ✆ 26 56 561 26 56 56 56 www.luxembourg-shopping.lu contact@markeasy.lu Webhosting
SOGEL 1, dernier Sol L-2543 Luxembourg ✆ 40 05 05 1 40 05 05 305 www.sogel.lu sogel@sogel.lu GSM, GPRS
TELEPHONIE 1, rue de Bitbourg, B.P 1613 L-1273 Hamm ✆ 42 83 83-1 42 83 84 www.telephonie.lu info@telephonie.lu Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP
TELINDUS 81-83, route d’Arlon L-8009 Strassen ✆ 45 09 15-1 45 09 11 www.telindus.lu contact@telindus.lu Intégrateur réseaux
TENOVIS 99, rue de Bonnevoie L-1260 Luxembourg ✆ 27 62 45 00 49 15 22 www.tenovis.com info.lu@tenovis.com Call center, Messagerie unifiée, Voix sur IP
TRANSCOM WORLDWIDE 45, rue des Scillas L-2529 Howald ✆ 27 755 000 27 755 500 www.transcom-worldwide.com info@transcomww.com Centre d'appel, helpline de Tele2 et Tango
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finance PLACE FINANCIÈRE
Un nouveau départ pour Financial One C'est à Bruxelles que se tiendra la troisième édition du salon financier organisé par Farvest et qui sera le seul événement du genre dans le Belux en 2004.
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tation ne fut pas à la hauteur des espérances. "L'absence de reconnaissance et de mobilisation des associations professionnelles et du gouvernement demeure dommageable pour tous" avait alors clairement indiqué Fabien Amoretti, qui se donna le 30 juin 2003 comme date butoir avant d'envisager une délocalisation du salon. "A trois reprises, nous avions approché l'ABBL: nous leur apportions notre expérience dans le domaine du marketing et eux leur prestige et leur réseau de contacts. Mais comme finalement rien n'a bougé, on a décidé d'aller voir ailleurs".
Bruxelles forever C'est donc au Parc des Expositions de Bruxelles, les 12 et 13 mai prochains, que se tiendra Financial One, Episode 3, qui sera, finalement, le seul événement financier de l'année pour la région Belux puisque le traditionnel salon "Votre Argent", également localisé à Bruxelles, n'aura lieu ni en 2004 ni en 2005 – et que l'initiative LuxFinance, initialement prévue pour 2004, devrait finalement se tenir l'année prochaine, dans le cadre de la présidence luxembourgeoise de l'Union européenne. "Notre but n'est de toute façon pas de se faire accepter localement, mais globalement,
en attirant investisseurs et médias internationaux", prévient M. Amoretti, dont la société Farvest a déjà investi plus d'un demi-million d'euros dans les deux premières éditions et va encore proposer, pour cette année, l'entrée gratuite. Elle n’a pas lésiné, du reste, sur la diffusion des invitations, lancées à travers l'Europe. Entre 2.500 à 3.000 visiteurs sont attendus. Le principal temps fort du salon sera, d'entrée, une passe d'armes très attendue entre Didier Reynders, le ministre belge des Finances (qui a appuyé la manifestation en envoyant 150 lettres de soutien à une sélection de professionnels), Lucien Thiel, directeur de l'ABBL et Luc Van De Walle, son homologue belge, qui ne manquera pas d'un certain piment sous fonds de Déclaration libératoire unique. Mais on notera également la présence, le deuxième jour, de Jacques Attali, fondateur et ancien président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Parallèlement aux discours et conférences, de nombreux ateliers de travail seront organisés. En l'absence de Clearstream International, son concurrent principal, le français Euroclear viendra en force dans le cadre d'une après-midi de workshops dédiés aux problématiques back office bancaires.
"Financial One restera définitivement à Bruxelles", prévient Fabien Amoretti, coupant court à toute rumeur de récupération de l'événement sur la place luxembourgeoise. Ce qui n'empêche pas Farvest de plancher sur un projet d'événement financier à Luxembourg pour
2005, pour lequel un bon nombre de soutiens est déjà garanti. "Nous approcherons encore une fois l'ABBL et Profil pour savoir dans quelle mesure il sera possible de travailler enfin ensemble". A bon entendeur... ■ Jean-Michel Gaudron
Fabien Amoretti: "Notre but n'est pas de se faire accepter localement, mais globalement, en attirant investisseurs et médias internationaux".
Photo: David Laurent (Blitz)
LE GRAND JOUR APPROCHE pour Financial One, troisième du nom, qui a choisi de s'exiler, pour cette édition 2004, vers Bruxelles, après avoir connu quelques déceptions sur le marché luxembourgeois. Lors de sa première édition, en 2002, avec une cinquantaine d'exposants et près de 2.000 visiteurs, Farvest, l'organisateur de l'événement, avait plutôt bien réussi son coup en mettant sur pied un salon d'envergure internationale exclusivement "B2B", sans autre réel soutien de la place financière que celui de l'Association luxembourgeoise des professionnels du patrimoine. L'ABBL, pour sa part, était en effet occupée à l'organisation de son propre salon, LuxFinance, qui se déroula quelques mois plus tard. Après ce coup d'essai réussi, Farvest espérait pouvoir fédérer un certain nombre d'initiatives pour la deuxième édition de 2003. La présence de Lucien Thiel, directeur de l'Association des banques et banquiers, Luxembourg, qui prononça le discours d'ouverture, pouvait laisser penser que la reconnaissance de la place était en bonne voie. Ce fut, hélas, le seul pas en avant consenti et dans un contexte économique plus que morose doublé de mouvements de grèves dans les transports aériens en France, la manifes-
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finance PLACE FINANCIÈRE
AFFAIRE RTL GROUP
Retour à la normale pour le bénéfice net (23/03) Banque Fortuna Luxembourg a réalisé, pour le compte de l'exercice 2003, un bénéfice net de 0,68 million d'euros, en repli de 3,65% par rapport au résultat exceptionnel de 2002. Rapportée à 2001, la variation est encore de +32%. Nicolas Rollinger, Administrateur-Managing Director de la banque, indique néanmoins que d'importants investissements dans l'informatique et dans la corporate identity ont également pesé dans les résultats. Pour le reste, les indicateurs sont au beau fixe: +36,3% pour la somme de bilans (237,5 millions d'euros), +23,8% pour les crédits immobiliers (et +50,5% pour les avoirs détenus en portefeuille de tiers (12 millions d'euros). www.fortuna.lu
BGL INVESTMENT PARTNERS
35% de décote (02/04) Au 31 mars 2004 la valeur estimée de l’action BGL Investment Partners, côtée en Bourse à Luxembourg, s'élevait à 58,14 euros, basée sur la valeur réalisable des actifs en portefeuille à cette date. Rapportée au niveau du cours de Bourse à cette même date (38 euros), cette valeur fait donc état d'une décote de 35%. L’actif net de BIP se compose pour 63% de valeurs cotées en bourse et pour 14% de liquidités. www.bip.lu
LE FOYER
Bénéfice net doublé en 2003 (16/03) Avec un bénéfice net de 20,59 millions d'euros, le groupe d'assurances Le Foyer a réalisé un résultat double de celui de 2002, où les bénéfices n'avaient été "que" de 10,35 millions d'euros. Une performance expliquée par le redressement des marchés boursiers et les bons résultats opérationnels des différentes sociétés du groupe. Le bénéfice propre à Le Foyer S.A. s'élève à 9,72 millions d'euros, stable par rapport à 2002. Un dividende de 0,9375 euro (+10%) a été proposé aux actionnaires.
www.lefoyer.lu
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BANQUE FORTUNA
DEPUIS FÉVRIER 2002, date à laquelle les actionnaires minoritaires de RTL Group ont assigné Bertelsmann et consorts – ils ont été déboutés une première fois le 8 juillet 2003 – l'association Investas multiplie, avec le soutien, notamment, de BGL Investment Partners et d'Audiolux, les démarches, mais aussi les déboires contre RTL Group. A la base de tout: les conditions avantageuses de l'échange de titres réalisé en février 2001 entre Bertelsmann et GBL, desquelles ont été exclues les "petits porteurs". Ceux-ci accumulent les revers, puisque un jugement, rendu le 30 mars dernier par la 8e chambre du tribunal d'arrondissement, a débouté Investas de ses requêtes contre le retrait du titre RTL Group de la Bourse de Londres et la réduction de la diffusion de ce titre dans le public (free float) au-dessous du seuil de 15%. Dans son analyse, Investas a conclu que le free float des actions RTL Group se trouve réduit à environ 5% du capital et que, en présence d’un tel manque de liquidité, le cours ne veut plus rien dire. Investas, qui a décidé d'interjeter appel, "regrette que le tribunal n'ait pas retenu la responsabilité de Bertelsmann, RTL Group et des autres parties défenderesses". Le tribunal a jugé qu'il n'était pas prouvé que le manque de liquidité du titre RTL Group et le fait qu'il ne soit pas coté à la Bourse de Londres, entraînent un préjudice considérable dans le chef des actionnaires minoritaires. Un argument qu'Investas estime "difficilement compréhensible du point de vue économique".
Se p
(25/03) Après une année 2002 forcément difficile, le courtier en ligne Keytrade Luxembourg (également agréé en tant que commissionnaire en 2003) affiche de bonnes performances pour l'année dernière: un chiffre d'affaires de 1,15 million d'euros en hausse de 62% et un résultat net en croissance de 49% à 0,25 million d'euros. Au cours de l'année écoulée, Keytrade Luxembourg a effectué 41.334 transactions de bourse en ligne pour ses clients, soit une progression de 35 % par rapport à 2002. Le nombre de clients s'élève à 1.700, en constante croissance. www.keytrade.lu
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Année 2003 euphorique
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KEYTRADE LUXEMBOURG
Investas, débouté, ne lâche pas prise
En février 2001, l'action RTL Group cotait autour de 100 euros. Son cours tourne désormais autour de 55 euros. L'échange entre GBL et Bertelsmann, lui, a valorisé le titre à environ 180 euros...
Par ailleurs, l'association luxembourgeoise des actionnaires privés – qui compte quelque 200 membres individuels et environ six entreprises cotées ou des Sicav – ne comprend pas pourquoi le tribunal, qui s'était d'abord montré étonné qu'une société annonce en 2001 son intention d'augmenter le flottant à au moins 15%, ne s'est pas montré ému de cette volteface suite à la diminution concrète de ce free-float. Mais le combat contre RTL Group ne s'arrête pas là. Dans un courrier adressé à la CSSF, Investas lui demande de procéder à une enquête, car l'association soupçonne une manipulation des cours de l’action de RTL Group, lors des cinq dernières années de cotation, en Bourses de Luxembourg et de Bruxelles. "On a surveillé les transactions. Les actions ont bougé même sans transaction et cela a éveillé nos soupçons", précise Jean-Paul Hoffmann, le président d'Investas. Ce der-
nier évoque aussi des bruits de couloirs faisant état de courtiers ayant travaillé pour RTL et vendant des actions RTL en vue de façonner le cours. "Depuis 2001, les cours, à part quelques baisses, tournent autour d’un prix, qui assez curieusement, était celui que Bertelsmann avait envisagé de proposer pour une reprise des minoritaires", souligne encore Investas. De toute évidence, les arguments invoqués par Investas ont été jugés assez crédibles pour que la CSSF décide d'ouvrir une enquête. "Quand quelqu'un fait part d'un soupçon d'infraction à la loi, il est de notre devoir de vérifier si ce soupçon est vrai ou pas", explique Françoise Kautaen, du département de la surveillance des marchés d'actifs financiers à la CSSF. Si des indices de manipulation de marchés étaient découverts, ils seraient transmis au procureur qui, seul, peut décider de mener une enquête ou de classer le dossier. ■ F.R.
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finance MON ARGENT
La microfinance: un instrument de lutte contre la pauvreté L'asbl ADA soutient depuis dix ans les institutions de microfinance d'Amérique latine et d'Afrique.
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nécessaire pour le récupérer. "Les banques ne prêtent pas de micro-crédits car cela coûte trop cher", explique M. Vandeweerd. Le taux d'intérêt oscille entre 25 et 40% par an, ce qui se situe bien endessous de ce que pratiquent les usuriers; à savoir un taux d'environ 360% par an. M. de Ville admet que ces prêts sont "onéreux mais c'est une façon d'avoir accès aux crédits alors qu'il n'y a aucune garantie de remboursement". Pourtant, "le taux de remboursement varie entre 95 et 100%", assure-t-il.
Objectif de rentabilité Les IMF représentent de véritables entreprises, certaines comptent plus de 300.000 clients. Ces institutions jouent la carte de la proximité en terme de suivi du crédit. "C'est l'agent de crédit qui se déplace chez le client et non l'inverse, c'est aussi ce qui explique les coûts d'une telle entreprise", précise M. Vandeweerd. La microfinance, c'est aussi l'épargne, souvent non rémunérée, et l'assurance, qui est plus récente. Pour mener à bien ses activités, ADA dispose de deux programmes: le fonds Luxmint et le centre de documentation et d'analyse en microfinance (Cerem), ouvert au public. De l'aveu de M. de Ville, "ce centre est certainement le plus fourni au niveau européen". Initié par le gouvernement luxembourgeois en 1999, Luxmint accorde des
prêts et garanties aux institutions de microfinance. Ces ressources financières complémentaires permettent à l'IMF de renforcer sa viabilité, en élargissant son portefeuille de crédit et en diversifiant ses sources de financement. Le directeur d'ADA souligne qu'il ne s'agit pas de charité et que ces institutions ont, à l’image des banques, des objectifs de rentabilité. Le ministère des Affaires étrangères a doté Luxmint d'une mise de départ de 800.000 euros. "Aujourd'hui, l'actif atteint 1,5 million d'euros et on arrive presque à subvenir à nos frais de fonctionnement, précise M. de Ville.
"La phase pilote de Luxmint arrive à sa fin et on souhaite lui donner, pour la fin de l'année, une structure juridique et financière autonome". Luxmint offre des produits pouvant aller jusqu'à 4 ou 5 ans. Les investissements de ce programme se situent entre 50.000 et 150.000 euros. Fin 2003, environ 12% du portefeuille de Luxmint étaient financé par le secteur bancaire luxembourgeois. Pour l'heure, 86% du portefeuille sont débloqués pour des opérations en Amérique latine et 14% en Afrique. Le total du bilan de ADA affichait, au 31 décembre
dernier, 1,96 million d'euros et l'asbl a pu dégager 15.771 euros d’excédent. En tant qu'association sans but lucratif, celle-ci est obligée de réinvestir ses recettes ou de consolider ses moyens propres. La majeure partie du financement de ses activités (63%), provient du ministère des Affaires étrangères. ADA travaille avec 13 institutions différentes dans les pays du Sud. Le total des clients de ces institutions s'élevait, en août 2003, à 178.000 clients contre 342.000 aujourd'hui. A noter que l'année 2005 sera celle du microcrédit, telle que déclarée par les Nations unies. ■ Florence Reinson.
Luc Vandeweerd: “C’est l’argent du crédit qui se déplace chez le client et non l’inverse”.
Photo: (Blitz)
L'ASBL ADA (APPUI AU développement autonome) fête cette année ses dix ans d'existence. Cette organisation non gouvernementale luxembourgeoise (ONG) est née avec pour objectif de lutter contre la pauvreté dans les pays du Sud, grâce à la microfinance. Spécialisée dans le soutien financier des institutions de microfinance (IMF) d'Amérique latine et d'Afrique (lesquelles accordent les crédits aux micro-entrepreneurs locaux), ADA se démarque ainsi de bon nombre d'ONG, généralement orientées "multiservices". "La microfinance permet d'accorder des services financiers à des populations exclues des banques", explique Axel de Ville, directeur d'ADA en charge du programme Amérique latine. La microfinance est très importante pour ces clients que l'on qualifie d'informels parce qu'ils n'ont, bien souvent, ni papiers d'identité, ni compte en banque, ni salaire régulier, précise, pour sa part, Luc Vandeweerd, chargé du programme Afrique. Seuls 7 à 8% de la population de ces pays possèdent un compte en banque. Les micro-crédits proposés et gérés par les IMF sont, la plupart du temps, des prêts à court terme (moins d'un an) pour un montant qui varie de 300 à 1.500 euros, essentiellement destinés au commerce, à l'artisanat, ou l'agriculture. Les taux d'intérêts sont élevés en raison du faible montant prêté et du travail de suivi
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PLACE FINANCIÈRE finance
ALCO
Compliance officers: bientôt une réglementation forme ou une autre. "Le compliance officer n'aura pas seulement la responsabilité du contrôle du respect de la législation mais il devra aussi mettre en place des mesures permettant de placer un établissement à l'abri de préjudices pouvant résulter de la mauvaise application de la législation", précise M. Simon. Le responsable de la CSSF définit la fonction comme devant être "indépendante" et avec pour objectif "d'identifier, évaluer et contrôler le risque de compliance d'un établissement, d'en faire rapport à la direction et/ou au conseil d'administration, ainsi que de servir de conseiller en la matière". Le compliance officer sera aussi chargé de la communication avec les autorités et ne pourra plus faire
partie d'un service d'audit interne. Jean-Marie Legendre se réjouit de cette circulaire qu'il qualifie de projet équilibré et volontaire. "Equilibré car la CSSF a tenu compte de la nécessité de la fonction et de ceux qui craignaient d'alourdir la charge de travail. Volontaire, car la circulaire situe la fonction au cœur des entités financières". "Cette circulaire définit le rôle, le risque de la fonction et met la lutte contre le blanchiment et l'argent du terrorisme au cœur de la fonction. Je suis positif par rapport à ce qui a été présenté", poursuit-il, d'autant plus que les professionnels du secteur seront consultés avant que la circulaire n'entre en vigueur, normalement à la rentrée prochaine. ■ F.R.
Jean-Marie Legendre, président de l'ALCO: "Le projet de circulaire est à la fois équilibré et volontaire".
+ 30% pour le dividende 2003 (01/04) 2003 aura été l'année de tous les records pour la BGL, qui a affiché un résultat net de 470 millions d'euros, plus que doublé sur les trois dernières années. Les revenus ordinaires, eux, ont enregistré une hausse de 18,6% à 783,6 millions d'euros, les fonds confiés par la clientèle augmentant de 4,4% à 27,70 milliards d'euros. Avec des fonds propres consolidés de 2,5 milliards d'euros, "la banque est la mieux capitalisée de la place", commente Jean Meyer, président du comité de direction. Les actionnaires, eux, toucheront un dividende net de 16,88 euros (+29,4%). www.bgl.lu
CLEARSTREAM
Victoire symbolique contre Denis Robert (29/03) Les décisions de justice se suivent mais ne se ressemblent pas pour Denis Robert. Le 30 janvier, le Tribunal de Grande Instance de Paris jugeait irrecevable (sur la forme), la plainte en diffamation déposée en mai 2001 par la BGL à l'encontre de l'auteur du livre "Révélation$". En revanche, il a, fin mars, condamné le journaliste français, son éditeur et Canal+ France à verser des dommages et intérêts à Clearstream, estimant n'avoir trouvé aucun élément de preuve pouvant étayer les affirmations contre la centrale de clearing luxembourgeoise. Cette condamnation pour diffamation s'est toutefois limitée à l'euro symbolique.
KBL GROUP EUROPEAN PRIVATE BANKERS
Forte maîtrise des frais généraux (16/03) Avec un bénéfice net consolidé part de groupe de 193,1 millions d'euros pour 2003, KBL Group European Private Bankers affiche une progression de 6,8% par rapport à l'année précédente. Le groupe a notamment bénéficié d'un recul de 9,5% des frais généraux, dans la droite ligne du plan de maîtrise des coûts et de développement des synergies en place depuis trois ans. Dans le même temps, le groupe a renforcé ses fonds propres (portés à 1,64 milliards d'euros sur une base consolidée) par l’émission d’un instrument hybride de capital assimilable aux fonds propres de base (Tier one), pour un montant d’une contre-valeur de 145 millions d'euros. www.kbl.lu; www.europeanprivatebankers.com
BCEE
Prêts au logement: activité soutenue en 2003
Photo: Eric Chenal (Blitz)
L'ALCO, L'ASSOCIATION luxembourgeoise des Compliance Officers du secteur financier, a de quoi se réjouir. D'abord, "l'ALCO est devenue en trois ans une association disposant d'une représentativité réelle parmi les Compliance Officers", souligne le président de l'association, Jean-Marie Legendre. Ensuite, elle pourra prochainement compter sur une circulaire de la CSSF réglementant et rendant obligatoire la profession dans les banques et entreprises d'investissement placées sous sa tutelle. L'association compte près de 200 membres représentant plus de 100 établissements du secteur financier, dont une cinquantaine de banques, une vingtaine de sociétés d'administration de fonds et 18 compagnies d'assurance (sur plus de 80 au total). L'ALCO peut déjà être fière d'avoir atteint un de ses objectifs principaux qui consistait à cerner la fonction de compliance dans le secteur financier et à la faire reconnaître. Le but de la nouvelle circulaire, dont la CSSF a dévoilé les grandes lignes le 23 mars dernier, est de définir des principes qui visent à atteindre l'efficacité et une bonne performance sans trop réglementer l'organisation. "Les 'affaires' ont poussé les entreprises à la transparence. Elles ont pris conscience de l'importance de leur réputation. La fonction de Compliance officer est devenue une exigence et même une reconnaissance. Aujourd'hui, cette fonction est essentielle alors qu'auparavant, elle était synonyme de coûts supplémentaires", explique Claude Simon, Premier conseiller de Direction de la CSSF. Et de préciser qu'environ un tiers des banques de la place a créé la fonction de compliance officer sous une
BGL
(29/03) La Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat a enregistré, en 2003, une hausse des dépôts du secteur public de 10,8%, des personnes physiques de 6,2% et des personnes morales de 14%. Le résultat net s'affiche en progression de 7,5% à 68,9 millions d'euros et le cash flow de 16,7% à 128,3 millions d'euros, aidé par le retour au vert pour le résultat sur opérations financières, passé de -38,7 millions en 2002 à +13,4 millions en 2003. En matière de prêts au logement, la BCEE a maintenu une activité soutenue, avec un volume en hausse de 23,2% et un nombre de prêts accru de 14,7%. www.bcee.lu
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finance PLACE FINANCIÈRE
Série: Les institutions de la Place financière (4)
L'ALPP actif dans la discrétion AGENDA L'ALPP entend, dans un avenir proche, organiser davantage de conférences et de forums sur des thèmes liés à son activité. Des discussions sont également en cours avec une Ecole de commerce française, en vue d'organiser des formations et des événements récurrents.
LA RECONNAISSANCE SANS réserve des compétences de la place financière luxembourgeoise reste une des tâches les plus complexes que les professionnels de la finance luxembourgeoise essaient de mettre en œuvre au quotidien. C'est évidemment aussi le cas de la discrète Association luxembourgeoise des professionnels du patrimoine (ALPP), engagée dans le développement et l'acceptation d'une certaine image de la place. "Luxembourg n'est pas encore dans tous les esprits en matière de compé-
10% DE LA PLACE FINANCIÈRE REPRÉSENTÉS
ALPP mode d'emploi Créée en 1993 par Léon Weyer (Administrateur de la Banque Puilaetco Luxembourg et de Saint-Paul Luxembourg S.A.) en tant qu'Association luxembourgeoise des gérants de fortune (ALGF), l'ALPP a épousé son actuelle dénomination un peu avant l'an 2000, suite au constat que la gestion de fortune constituait un ensemble de métiers et services. Aujourd'hui, elle compte environ 90 membres (alors que 140 PSF sont, au total, référencés au Luxembourg) qui représentent plus de 2.000 employés, soit pas loin de 10% de l'ensemble du secteur financier. Autour de son président, Jean Fuchs, 8 membres composent le Conseil d'Administration. A l'occasion de la prochaine assemblée générale du mois de juin, ce Conseil devrait être élargi, avec l'intégration des membres de l'Association des Professions de la Finance, Luxembourg (APFL, ex- Association des Agents de Change de Luxembourg, AACL). "Nous souhaitons que pour chacun de la quinzaine de métiers de PSF existant il y ait un représentant au sein du Conseil", explique M. Fuchs. Membre fondateur de Profil et membre actif de la fédération européenne des conseillers financiers indépendants (400.000 adhérents), l'ALPP est également représentée dans une dizaine de commissions de la CSSF. ■ www.alpp.lu
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tences financières, rappelle Jean Fuchs, le président de l'ALLP. On ne s'attend pas à ce que le grand public des pays voisins commence à nous aimer. C'est un peu comme les élèves brillants en classe, qui sont mis à l'écart des autres. Nous voulons être reconnus comme des professionnels et respectés comme tels. Les critiques des médias ou hommes politiques étrangers ne nous empêchent pas de vivre". Contrairement à la tendance actuelle qui promet aux activités de private banking une mort à petit feu, Jean Fuchs estime au contraire qu'il y a de plus en plus de gens, en Europe, qui détiennent – ou constituent – une petite fortune personnelle et sans doute l'élargissement de l'Union contribuera-t-elle à élargir davantage la base de clientèle potentielle. L'objectif de l'ALPP et de ses membres? "Faire en sorte que les gérants de fortune luxembourgeois atteignent le niveau des banquiers privés suisses. Ce n'est peut-être pas encore le cas, mais nous n'en sommes pas loin, même si nous savons que nous avons devant nous des décennies de travail en profondeur", estime M. Fuchs, qui reconnaît à la Suisse l'avantage de sa longue tradition séculaire en la matière, mais accorde à Luxembourg l'avantage d'une plus grande internationalisation de ses activités, une meilleure flexibilité et des tarifs compétitifs. Avec tout de même un handicap, et non des moindres: "Le Luxembourg n'est pas suffisamment vendeur. Le
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L'Association luxembourgeoise des professionnels du patrimoine plaide pour un service haut de gamme pour une clientèle exigeante
Jean Fuchs: "Nous voulons faire en sorte que les gérants de fortune luxembourgeois atteignent le niveau des banquiers privés suisses". temps où le client venait de lui-même est révolu! Nous essayons d'être un peu précurseur dans ce domaine et nous avons, en notre sein, de bons commerciaux qui savent vendre leurs produits", reconnaît Jean Fuchs. L'ALPP met également sans cesse l'accent sur la notion de services plus que sur la vente même de produits, avec une vision à long terme, c'est-àdire non pas 5 ou 10 ans, mais, au minimum, 25 ans,
soit une génération de clients. "Nous sommes persuadés de la force de cette relation étroite avec le client, quelles que soient les évolutions législatives à venir en matière de fiscalité ou de secret bancaire", note M. Fuchs. C'est au travers de l'entretien de ce haut niveau de relation que l'ALPP entend parvenir à la reconnaissance du sérieux, de la qualité et de la compétence des professionnels luxembourgeois. ■ J.-M. G
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Nous avons réuni pour vous les plus grands experts : TOP SPEAKERS : Didier REYNDERS, Ministre des Finances Jacques SIMONET, MinistrePrésident du Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale Peter PRAET, Directeur de la Banque Nationale de Belgique Luc VAN DE WALLE, Président de l'ABB Lucien THIEL, Directeur de l'ABBL Frédérique RIES, Secrétaire d'Etat aux Affaires Européennes et aux Affaires Etrangères Jacques ATTALI, CEO de PlaNetFinance Ignace COMBES, Deputy CEO Euroclear Bank Vincent DERUDDER, Secrétaire Général de la Fédération Européenne des Conseils & Intermédiaires Financiers Luc WILLEMS, Sénateur, rapporteur de la nouvelle loi belge sur l'intermédiation Jean-Pierre HELLEBUYCK, Vice-Chairman AXA Investment Managers et Chief Investment Strategist Harold KRAUSS, Directeur Général du BIPAR Jean-Pierre DUVERNEY-GUICHARD, Président du Centre Français du Patrimoine Erik POINTILLART, Président du Directoire d'Écureuil Gestion Guillaume TOUZE, Directeur Investment Management, Barclays Claude HELLERS, Director Luxembourg & Belgium, Fidelity Investments Luis COLIN, Head of IT division for Santander Central Hispano Investment Philippe DE POSSON, IT Private Banking account manager, ING South West Europe Jean-Pierre PATAT, Directeur Général Honoraire de la Banque de France Frédéric LEROUX, Gérant et Analyste Macroéconomique chez Carmignac Gestion Jean-René DE LA GIRODAY, Président, Patrimoines & Sélections Erwin DESEYN, Gestionnaire Obligataire, Partner, Capital@Work Hugh PRENDERGAST, Head of Investment Communication, Pioneer Investments Tim KRUIS, Senior Investment Specialist, Robeco Asset Management Steven SMIT, CEO Morningstar Netherlands Frederic PICARD, Directeur Général Europerformance Marieke DE ROO, Business Development Manager, Standard & Poor's Investments Services Simon O'SULLIVAN, Pioneer Alternative Investments Frank FISCHER, Directeur, Standard & Poor's Investments Services Virginie CICERON, Business Development Manager, Standard & Poor's Investments Services Michel PERONNE, Cogérant des fonds Ulysse et Tocqueville Dividende Miriam MASCHERIN, Directeur Carmignac Gestion Luxembourg Jean-Luc DESHORS, Directeur Général Patrimoines & Sélections Alain PSALTI, Directeur Stockvista Luc DEKYNDT, Branch Executive Manager Finance Technology Gauthier STORM, Directeur Commercial Mainsys Engineering… et bien d'autres…
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finance MON ARGENT
"Avoir bien conscience des risques"
ENTREPREUNERIAT
Patience et longueur de temps... La promotion de l'esprit d'entreprise, au Luxembourg, bat son plein ces derniers temps. Mais il n'en demeure pas moins vrai que certains obstacles demeurent pour les courageux entrepreneurs qui veulent se lancer. "Au Luxembourg, contrairement aux pays voisins, nous avons la bonne approche de ne pas accepter n'importe qui pour n'importe quel métier, constate Lex Benoy. Il y a un contrôle de qui veut faire quoi et on part du principe qu'il faut de l'expérience, ou bien les qualifications professionnelles requises, pour se lancer dans une activité". Cette façon d'aborder le sujet a, en contrepartie, l'inconvénient de n'être pas forcément très souple. "Le ministère des Classes Moyennes ne travaille pas très vite et reste trop souvent dans le strict cadre de la loi, sans se laisser une marge d'appréciation et d'interprétation des textes en vigueur. En conséquence, certaines personnes ont des problèmes alors qu'elles ne devraient pas en avoir. Sans compter qu'il peut s'écouler entre trois semaines et trois mois avant que ne soit délivrée cette autorisation, ce qui est très long". ■ J.-M. G.
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LORSQUE L'ON EST INDÉpendant ou à la tête d'une très petite entreprise, on est d'autant plus concerné par la bonne gestion financière des revenus de sa société. Certes, au Luxembourg, la culture de l'entrepreneuriat n'est pas spécialement très développée, par rapport aux autres pays européens, notamment du sud. Pour autant, bien gérer son affaire et pouvoir tirer avantage d'une bonne structure financière reste clairement un objectif que tout entrepreneur doit viser, indépendamment d'une obligation de bien savoir faire son métier dans son secteur d'activité. "Idéalement, la répartition des revenus devrait être 1/3 pour l'Etat, 1/3 pour l'épargne et 1/3 pour la vie courante", estime Lex Benoy, Associé gérant de la Fiduciaire Benoy Consulting, qui nous précise ce qu'il est possible de faire en tant qu'entrepreneur. Monsieur Benoy, quel type de structure vous semble approprié pour un travailleur indépendant ou un dirigeant de très petite entreprise? Il faut d'abord bien voir qu'il ne faut pas se lancer dans ce genre d'entreprise si l'on n'a pas conscience des risques, qu'ils soient financiers ou opérationnels. Malheureusement, on ne maîtrise que rarement les influences venant de l'extérieur, comme les attentats, les catastrophes naturelles, les grèves ou bien la bonne santé des sociétés clientes. Pour des petites entreprises, la faillite d'un seul client peut parfois avoir des conséquences analogues... Aussi, la recommandation est simple: il vaut mieux se lancer en constituant une société de capitaux, de type S.A. ou Sàrl. Cela épargne une partie des risques en cas de mauvaise surprise. Qu'en est-il des structures telles que les holdings ou les soparfis? Pour ce type d'entreprise, une structure de holding ou de soparfi ne me semble pas appropriée. Un entrepreneur fait vivre son entreprise et en dégage un bénéfice, que l'on pourrait assimiler à de l'argent de poche. Il est rare qu'il ait besoin d'envisager un montage complexe pour sa
structure. Et si un entrepreneur veut étendre ses activités dans plusieurs pays, il peut très bien le faire par le biais de simples succursales. Les soparfis ou holdings visent plutôt les gens ayant un certain patrimoine, qui veulent gérer de manière différente d'un simple compte d'épargne ou d'un placement en Bourse, par le biais d'un investissement en prise directe dans une entreprise. N'y a t-il pas également un a priori négatif sur les holdings ou les soparfis? Les holdings ont eu en effet mauvaise presse parce que les gens s'en sont souvent servis pour cacher quelque chose. Ce sont de toute façon des instruments plus patrimoniaux que structurels. Ce n'est pas le cas des soparfis, qui sont des instruments plus que légaux et qui ont été établies dans le cadre d'acceptation des accords de non-double imposition entre deux pays. C'est clairement un véhicule approprié lorsqu'on établit des succursales nationales ou internationales. De toute façon, le statut de soparfi est en général implicitement contenu dans les statuts d'une S.A. ou Sàrl, lorsqu'il est évoqué la possibilité de "participer à des sociétés ayant un objet similaire par voie d’apport, de fusion, de cession ou de participation ou de toute autre manière". A partir du moment où, ayant créé un commerce, un entrepreneur ouvre une succursale à
l'étranger, il crée une soparfi de fait. Cette succursale voit son bénéfice imposé dans son pays d'établissement, mais le dividende reversé à la maison mère est rapatrié au Luxembourg sans qu'il ne soit imposé. Existe-t-il également des facilités en matière de subventions pour les entrepreneurs? Il y a en général assez peu de subventions qui sont accordées aux entreprises, en raison sans doute des taux d'imposition plutôt peu élevés par rapport aux pays limitrophes. Le travail administratif est souvent plus important que la subvention ne rapporte. Je conseille plutôt de bien se consacrer à son activité et de payer les impôts en conséquence. On a la chance, de surcroît, à Luxembourg, d'avoir une administration fiscale qui ne cherche pas systématiquement à causer des soucis à des dossiers qui ne seraient pas 100% complets. Je dis toujours que le Luxembourg n'est pas un paradis fiscal, mais est le paradis du fisc, qui est certainement moins goinfre et moins de mauvaise foi qu'ailleurs. Contrairement à d'autres pays, les entrepreneurs ne sont pas imposés jusqu'à 150% de leurs revenus... Et puis je pense qu'au Luxembourg, on ne peut pas vraiment être mécontent de payer 30% d'impôt sur les sociétés alors qu'il y a moins de 20 ans, on payait encore 50%". ■ Recueilli par J.-M. G.
Lex Benoy: “La soparfi est un véhicule approprié lorsque l’on veut établir des filiales à l’étranger”.
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Entrepreneurs et indépendants doivent aussi penser à protéger leur patrimoine. Revue de détail avec Lex Benoy (Fiduciaire Benoy Consulting).
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ressources humaines WHO´S WHO
CHANGEMENTS DE POSTE OU D'ENTREPRISE?
Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à press@paperJam.lu
PAUL WURTH
Directeur André Kremer Le Conseil d’Administration de PAUL WURTH S.A. a procédé à la nomination de Monsieur ANDRE KREMER aux fonctions de Directeur de la société. Agé de 53 ans, il a rejoint la société en 1976, où il a gravi les échelons jusqu'à celui d'Ingénieur en chef depuis janvier 2002. Il assumera ses nouvelles fonctions et assistera Marc Solvi, le Directeur Général, dans la direction et la gestion courante de la société.
CHAMBRE DES EMPLOYÉS PRIVÉS
Le directeur du Statec, SERGE ALLEGREZA, 44 ans, a été nommé président des Conseils d'Administration du BUREAU BENELUX DES MARQUES et du BUREAU BENELUX DES DESSINS OU MODELES. Il y remplace le Belge Leopold Wuyts. Depuis 1994, il représente le Luxembourg aux Conseils d'Administration de l'Office européen des brevets (OEB, Munich), de l'Office communautaire des marques (OHMI, Alicante) et des bureaux Benelux.
JEAN BENEL, 27 ans, arrive en tant que nouveau Responsable marketing chez RENAULT LUXEMBOURG. Il était précédemment intégré à la direction du réseau France, à Paris.
Directeur Norbert Tremuth La CHAMBRE DES EMPLOYES PRIVES a nommé son nouveau directeur, en la personne de NORBERT TREMUTH, 53 ans, qui succède a Théo Wiltgen, décédé le 3 mars des suites d'une longue maladie. Ce dernier était entré à la CEP-L en 1970 et occupait les fonctions de directeur depuis 1982. Depuis 25 ans, M. Tremuth est actif au sein du secrétariat de la CEP-L. Engagé en tant que conseiller économique en 1979, il a exercé cette fonction pendant 3 ans et a accédé au poste de directeur adjoint en 1982.
Après 7 années d'expérience dans le project management en relation presse et communication, LIANE BONARIA vient d'arriver comme Conseiller Commercial chez IP LUXEMBOURG. Elle aura l'occasion de mettre à profit son expérience acquise dans ses précédentes missions auprès de l'UNESCO, ORF/3sat ou encore Securicor Luxembourg.
LUXAIR
Président du C.A. Alain Georges A compter du 10 mai, date de la prochaine assemblée générale de la compagnie aérienne luxembourgeoise, ALAIN GEORGES ne sera plus président du Conseil d'administration de LUXAIR, un poste qu'il occupait depuis trois ans. Difficile de ne pas faire le lien avec les fortes turbulences que traverse actuellement la compagnie aérienne et le courroux récemment affiché par le ministre des Transports, Henri Grethen, sur la manière dont a été "gérée" la crise qui a suivi le crash du 6 novembre 2002. M. Georges avait été nommé administrateur de Luxair en 1993, alors qu'il était également à la tête de la BGL. C'est, du reste, un autre banquier de la Place qui devrait lui succéder: Marc Hoffmann, l'actuel président du Comité de direction de Dexia-BIL, déjà membre du C.A. de Luxair.
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Ancien commercial chez Carré Blanc, SEBASTIEN BONORIS, 32 ans, a choisi de rejoindre l'agence MILLENIUM en tant que consultant. Depuis le 1er mars, il met à profit sa connaissance du marché et des interlocuteurs nationaux et internationaux en vue de développer la clientèle de l’agence.
FREDERIQUE BUCK, 30 ans, a rejoint l'équipe de "LUXEMBOURG ET GRANDE REGION, CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE 2007", en tant que Coordinatrice adjointe. Désormais responsable communication et marketing, elle a aussi en charge la consultation des porteurs de projets. Diplômée en Communication de l'ULB (spécialisation en management socio-culturel), elle était, ces deux dernières années – après avoir occupée le poste de responsable de la communication auprès du groupe Ernster – conceptrice-rédactrice freelance principalement dans le domaine des relations publiques et de l'événementiel.
Filiale d'Alcatel spécialisée dans les logiciels pour les centres d'appels et de contacts, GENESYS TELECOMMUNICATIONS a nommé LUDO COX au poste de Sales Manager BeLux. A 44 ans, il aura en charge la vente, l'extension et l'optimisation des opérations en Belgique et au Luxembourg. Il fut, auparavant, Director EMEA Operations chez Stellent, fournisseur de solutions de gestion de contenu.
JEAN-SEBASTIEN DECAUX, 27 ans, a pris en mains la direction de JCDECAUX BELGIUM, filiale à part entière du groupe spécialisé dans l'affichage publicitaire, qui couvre les activités sur la Belgique et le Luxembourg. Il cumule cette fonction avec celle de Directeur Général en charge du Mobilier Urbain et administrateur du groupe IGPDecaux en Italie.
Un nouveau directeur pour BGL INVESTMENT PARTNERS: L'ancien directeur des finances chez Cerametal, MARC FABER, 46 ans, a été promu en cette fin d'hiver à la direction de la société d'investissements qu'il avait rejoint en janvier 2003. Il avait, jusqu'alors, la responsabilité de la gestion générale, avec un focus sur le développement de l’activité de Private Equity et Venture Capital de la société.
Actif dans le domaine audiovisuel au Grand-Duché depuis 1994, KLOSE FABIUS est, désormais, directeur des ventes de la société MVS, créée en septembre dernier. A 30 ans, il affiche déjà un parcours bien rempli, puisqu'il fut, par le passé, chargé de projet et commercial chez Optec, puis Manager sales display pour Audiovision.
Depuis le mois de mars, JEANPIERRE FRANCK met son savoir faire au service des clients de TELEPHONIE. A 43 ans, il était précédemment responsable des nouvelles technologies auprès d’un grand groupe luxembourgeois et dispose d'une longue expérience, en tant que chef d’importants projets en technologies d’information et de communication dans le secteur bancaire, le domaine hospitalier et l’industrie.
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Un forfait pour les appels professionnels, le reste facturé à l’employé, c’est tout ce que les patrons demandent. Un numéro. Deux factures. Voilà la solution pour mettre enfin tout le monde d’accord sur les frais liés au GSM d’entreprise. L’employeur choisira un forfait mensuel de 12 à 350 € et individuel pour chacun de ses collaborateurs, et contrôlera ainsi ses dépenses mensuelles. Quant à l’employé, il pourra utiliser le même GSM pour ses appels privés, les frais dépassant le forfait lui étant facturés séparément. Prêts pour le split ? Mobilux S.A. 61, rue de Strasbourg L-2561 Luxembourg. Helpline : 800 2 4321 depuis votre téléphone fixe ou 4321 depuis votre GSM Mobilux.
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ressources humaines WHO´S WHO
SACRED HEART UNIVERSITY
L'équipe technique de CODEX PRODUCTIONS se renforce, avec l'arrivée de JACQUES HUSS, 23 ans, technicien du son, diplôme de la SAE.
Directrice Louise Courtemanche Suite à un appel à candidature international, la SACRED HEART UNIVERSITY vient de nommer LOUISE COURTEMANCHE au poste de directrice des opérations luxembourgeoises (Director of Academic Programs). A 34 ans, elle était déjà professeur de management à la Sacred Heart University depuis septembre dernier et assumait également le rôle de directrice par intérim depuis octobre. Résidente luxembourgeoise depuis 12 ans, Mme Courtemanche termine actuellement un doctorat à l'Université de Metz. Avant de rejoindre la Sacred Heart University, elle dirigeait sa propre société de conseil en stratégie marketing, Matrix Consulting. C'est également à elle que l'on doit la création de l'Observatoire des Nouveaux Médias au CRP Henri Tudor.
TRANSCOM WORLDWIDE
Country manager Patrick Hein Spécialisée dans les solutions CRM, TRANSCOM WORLDWIDE vient de nommer PATRICK HEIN, 32 ans au poste de Country Manager pour le Luxembourg et la Belgique. Après plus de six ans au sein de la société à différents postes et responsabilités, il a aujourd'hui la gestion opérationnelle et commerciale de deux centres de contact: celui de Luxembourg-Howald et celui de Liège.
LUSENSE
Directeur général Jürgen Beilfuss LUSENSE, une filiale indépendante d’International Electronics & Engineering (IEE), active sur le secteur des différents marchés nouveaux pour capteurs, compte un nouveau directeur en la personne de M. JÜRGEN BEILFUSS, qui affiche 20 ans d'expérience professionnelle dans le domaine de l’automobile. Il fut précédemment chef de service dans des sociétés telles que Bosch et VW et directeur général à Siemens Automobil Technik.
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CLAUDE JONNIAUX, 48 ans, précédemment passé chez Bull, Oracle, Omnis et Mercury, rejoint la société TELEPHONIE S.A. pour s’occuper des Grands Comptes et mettre ses connaissances informatiques en software et infrastructure au service de ceux-ci.
MICROSOFT a nommé CHRISTINE LEONARD, 40 ans, au poste de HED country manager pour la Belgique et le Luxembourg. Au sein de ce département Home & Entertainment (vente de produits grand public), elle dirige une équipe de six personnes. Ces cinq dernières années, elle était product manager pour le hardware, le software et les télécoms chez FNAC Belgique.
Après un peu plus d'un an passé chez Ubizen en tant que Directeur Sales & marketing pour le marché luxembourgeois, AXEL PIERARD, 38 ans, a rejoint la direction de SYSTEMSGROUP. Il y occupe désormais la fonction de Directeur des sociétés ComputerSystems, NetCore et Tertio et prendra en charge la responsabilité commerciale et marketing des trois sociétés opérationnelles du groupe, aux côtés des dirigeants actuels.
Depuis le 5 avril, MG ROVER BELUX compte un nouvel administrateur-délégué, en la personne de M. OLIVIER SERMEUS, 38 ans, qui était précédemment Directeur Sales & Marketing chez KBC Autolease NV et Admini– strateur-délégué de KBC Lease Luxembourg.
A 36 ans, RAPHAEL SEGHERS vient d'être nommé en tant que nouveau Business Development Manager pour la société TRANSCOM WORLDWIDE, spécialisée dans les solutions CRM. Il était précédemment Sales Manager pour la société MACH, spécialisé dans le clearing pour les régions Afrique et Asie centrale
Le 1er décembre prochain, EDMON SIMON, 51 ans, sera le directeur du BUREAU BENELUX DES MARQUES et du BUREAU BENELUX DES DESSINS OU MODELES. Il y remplacera le Belge Lucien Van Boxstael, démissionnaire. Depuis 1994, il était le Directeur adjoint des bureaux Benelux, ayant dans ses attributions la Direction application des lois. Il a activement contribué à la mise en place d'une nouvelle Convention Benelux qui entrera en vigueur le 1er janvier 2006.
CODEX PRODUCTIONS vient d'embaucher JEOFFREY SKOLYSLAS, 35 ans, pour renforcer son équipe commerciale. Ancien sales analyst chez Luxair, puis conseiller commercial chez IP Luxembourg et assistant marketing pour RTL New Media, il contribuera désormais à développer la position de Codex Productions sur le marché tant national qu'interrégional.
SYMANTEC, leader mondial de la sécurité Internet, a nommé LINDA WARMERDAM au poste de Channel Sales Manager pour le Benelux, responsable des produits grand public et petites entreprises. Agée de 30 ans, elle a dirigé, ces quatre dernières années, le marketing consommateurs chez Symantec.
Un nouveau président pour L'UNION DES ENTREPRISES DE TRAVAIL INTERIMAIRE (ULEDI): DANIEL OUDRAR, Administrateur Délégué Creyf's Luxembourg depuis 1999, y a été élu le jour de ses 46 ans. Membre fondateur de l'Uledi, il siége au conseil d'administration depuis 8 ans.
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ETUDE DES BESOINS, ANALYSE, DEVELOPPEMENT, FORMATION, SUPPORT, IMPLEMENTATION ET MAINTENANCE DES RESEAUX Domaine de compétences: • Création et mise en place de solutions globales intégrées • IT Infrastrure: maintenance des systèmes (serveurs & réseaux); sécurité; applications
Technologies: • Oracle : design & développement, administration bases données, iAS, (Internet Application Server), VPD (Virtual Private Database, Advanced Security options,… • Intégration des technologies Novell : solutions réseaux multi-plate-forme, outils de collaboration, développement & distribution d’applications,… • Ingénierie de transformation, conversion, migration… • Performance Management: outils Cognos
L’expérience de VDS-Computing nous amène à proposer des solutions performantes pour: • • • • • •
La planification et le suivi de production : « Piton Logistics » La gestion financière : « Piton Financials » La mise en place de solutions eRP (Oracle Applications : Manufacturing, Financials, e-Procurement…) Le développement d'applications spécifiques (Designer 9i -VDS.Start, Developer 9i, JDeveloper,... ) La gestion de projets informatiques, des migrations d'applications,... Les projets d'architecture Datawarehouse (Oracle Application), ERP, Business Intelligence
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VDS-Computing LTD Regus House, Falcon Drive Cardiff Bay, Cardiff, CF10 4RU United Kingdom Tel. + 44-2920-50 41 41 Fax + 44-2920-47 18 86
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ressources humaines SONDAGE
SONDAGE MONSTER-PAPERJAM
(indépendamment de l’indexation automatique des salaires)
Nombre total de réponses: 281 Sondage réalisé du 15/03 au 29/03 sur le site www.monster.lu
Prochain sondage: jusqu'au 10/05: Faites-vous du télétravail?; Du 10/05 au 24/05: Votre fonction a-t-elle évoluée depuis votre engagement?
LÉGISLATION
La rémunération A la base, l'employeur et le salarié sont libres de déterminer la rémunération qui sera versée. Dans certains secteurs, cette rémunération s'appuie sur des barèmes prévus dans les conventions collectives. En complément du salaire de base proprement dit, l'employeur peut verser à son employé d'autres sommes: gratifications, primes, 13e mois, avantages en nature. Sauf gratification contractuelle ou gratification usuelle (résultant d'un usage constant, fixe et général en vigueur dans l'entreprise), aucun texte n'oblige l'employeur à procéder de la sorte, cette pratique étant alors considérée comme une faveur. Pour les employés privés, le salaire doit être payé au plus tard le dernier jour ouvrable de chaque mois. Le versement d'acompte, à la demande de l'employé, est toujours possible. Dans le cas d'une rupture de contrat, l'employeur doit remettre dans un délai de 5 jours à partir de la fin du contrat, la rémunération encore due à l'employé. Passé un délai de trois ans, toute action en paiement de la part d'un employeur est prescrite, ce qui signifie que les rémunérations remontant à plus de trois ans à partir du dépôt d'une demande en justice, ne peuvent plus être réclamées. Enfin, il est amusant de noter qu'en vertu d'un règlement grandducal de 1974, les hommes et les femmes doivent bénéficier de la même rémunération s'ils accomplissent le même travail ou un travail de valeur égale. La discrimination salariale fondée sur le sexe est donc, officiellement, interdite... ■ J.-M. G.
132 paperJam mai 2004
"Savoir harmoniser la motivation et la rémunération" CONTRAIREMENT À D'AUtres sondages précédemment publiés, les résultats sont assez équilibrés. Difficile, pour Olivier Noblot, General manager de SD Worx à Luxembourg, de tirer des tendances affirmées. "Néanmoins, plus de la moitié des votants a reçu une augmentation, méritée ou non, négociée ou non: rien de très surprenant quand on sait que le Luxembourg fait partie des pays où les salariés sont parmi les mieux rémunérés". Et de citer en référence une récente étude de la Fédération des Employeurs européens (FedEE), classant le Luxembourg en troisième position après le Danemark et la Suisse, selon le salaire horaire médian brut. Cette situation est-elle amenée à perdurer, à l'heure où la maîtrise des coûts est plus qu'un simple leitmotiv? "Il est avant tout intéressant de comprendre quelle importance le salaire joue dans la motivation du personnel et dans la rétention des 'High Performers'", note M. Noblot, qui estime que le salaire n'est plus le seul élément de motivation. "Le contenu de la fonction, les possibilités d'épanouissement, les chances de progression, la distance entre le domicile et le lieu de travail, l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle ont pris une place prépondérante dans les choix et les critères de motivation". Ainsi, à ses yeux, si un bon salaire ou une grosse augmentation sont toujours, évidemment, une bonne chose et un signe d'appré-
ciation, l'effet motivant est, néanmoins, de courte durée. "On ne s'habitue jamais à une rémunération trop basse, mais un bon salaire est rapidement considéré comme allant de soi de telle sorte que l'aspect motivant disparaît rapidement", estime-t-il. Reste qu'il n'est évidemment pas simple d'arriver à une politique salariale équitable, alors que les systèmes d'évaluation des prestations jouent un rôle considérable. "Faire peu ou pas de différence entre les personnes de niveaux de performance différents, peut avoir un effet démotivant même si les salaires sont élevés", prévient M. Noblot, qui insiste également sur l'importance
de ne pas se cantonner à la seule comparaison d'un salaire par rapport à un autre, et de tenir compte des composants directs et des avantages en nature du package salarial. Enfin, il convient de noter que le contexte économique modifie, évidemment, la vision du salarié, qui préférera évoluer dans un environnement stable. "La motivation et la rémunération se situent dans l'éternelle zone de tension entre le souci de rentabilité et les besoins d'un cadre de travail plus humain. L'harmonisation de ces deux pôles reste un fameux challenge pour les responsables des Ressources Humaines". ■ Recueilli par J.-M. G.
Olivier Noblot, Managing Director de SD Worx Luxembourg
Photo: Eric Chenal (Blitz)
Avez-vous déjà obtenu une augmentation?
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ressources humaines AGENDA FORMATIONS en collaboration avec:
Intitulé formation
Organisme formateur
Bureautique
Dates
Contact
> = À partir du Key Job Computer Training OLAP - Office de Productivité Telindus PHM Software Training Center Computacenter
> > > > >
26-04 26-04 26-04 26-04 26-04
✆ 49 ✆ 48 ✆ 53 ✆ 46 ✆ 26
06 09-1 inscription@keyjob.lu 98 48 1 form.continue@olap.lu 28 201 formation@telindus.lu 02 02 info@phm.biz 29 15 20 sebastien_bombenger@computacenter.com
Chambre de Commerce Chambre des Métiers Chambre des Employés Privés PwC Academy HR Services Chambre des Employés Privés PwC Academy OLAP Chambre des Métiers Chambre de Commerce Chambre des Employés Privés
28-04 29-04 29-04 29/04 03-05 05/06-05 11/05 11-05 12/13-05 14-05 15-05
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39 39 229 info@ifcc.lu 67 67 - 272 formation@LLLC.lu 40 91 600 formation@LLLC.lu 48 48 40 40 pwcacademy@lu.pwc.com 27 17 21 habiba.bouzlemt@hrservices.lu 40 91 600 formation@LLLC.lu 48 48 40 40 pwcacademy@lu.pwc.com 98 48 1 form.continue@olap.lu 67 67 - 272 formation.continue@cdm.lu 39 39 229 info@ifcc.lu 40 91 600 formation@LLLC.lu
Chambre des Employés Privés Chambre des Métiers SEGALUX Chambre de Commerce SEGALUX Chambre des Employés Privés SEGALUX HR Services Chambre de Commerce SITec OLAP OLAP
26-04 26/27-04 27/28-04 29-04 11-05 13-05 18-05 24-05 04-05 24-05 27-05 25/26-05
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40 91 600 formation@LLLC.lu
Knowledge Management : pour récolter le savoir qu'on a semé GIE SITec Bonnes pratiques en matière de sécurité applicative SITec Introduction à l'audit informatique Chambre des Employés Privés Linux et les produits libres dans l'entreprise CRP - Gabriel Lippmann Analyser les brevets en ligne sur Internet SITec Création de sites Web avancés CRP - Gabriel Lippmann Usages et intérêt des ERP SITec Gestion des changements (ITIL) SITec
29-04 28/29-04 29/30-04 05-05 07-05 12/13-05 18-05 24-05
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Formations Formations Formations Formations Formations
tous tous tous tous tous
types types types types types
Comptabilité / finance Techniques de base de l'analyse financière Le choix de la structure juridique de l'entreprise Le prix de revient et le budget dans l'entreprise Circulaire CSSF 2002/77: application pratique Introduction pratique au calcul des salaires III Introduction aux OPC Rôle et responsabilité de l'agent de transfert Comment récupérer efficacement les créances par téléphone L'entrepreneur et ses assurances Aspects fiscaux de la transmission d'entreprise Le diagnostic financier de l'entreprise
Divers Evaluer les entreprises et ses éléments constitutifs Prise de parole en public Je deviens un as de la gestion des stocks Cybermarketing Comment réussir sa sous-traitance Transfert d'entreprises Acheter des prestations de services Engagement d'un salarié Démarche marketing Gestion efficace des normes dans l' entreprise Comment améliorer le contact avec son client Le sens de l'organisation
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26-04 28-04 (5 1/2 j.) 28-04 29-04 30-04 03/04-05 06-05 07-05 12-05 13 + 13-05 17/18-05 26/27-05
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Management Introduction à l'administration du personnel Cycle de formation e-tuteur La reconnaissance: Pour une meilleure motivation de vos... Knowledge Management Encadrement des équipes Améliorer concrètement l'efficacité et l'esprit d'équipe Délégation, un outil au service de la performance prévenir le burn-out Recruitment interview skills vendre avec succès 1 motivationstraining-erfolgsfaktoren Gérer son équipe
134 paperJam mai 2004
27 17 21 habiba.bouzlemt@hrservices.lu 59 91 246 sitec@sitec.lu 98 48 1 form.continue@olap.lu 59 91 246 sitec@sitec.lu 48 48 40 40 pwcacademy@lu.pwc.com 98 48 1 form.continue@olap.lu 39 39 229 info@ifcc.lu 45 89 01 info.formation@pt.lu 40 91 600 formation@LLLC.lu 45 89 01 info.formation@pt.lu 45 89 01 info.formation@pt.lu 67 67 - 272 formation.continue@cdm.lu
IFCC_ann_SEMiNAIRES_bat
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SÉMINAIRES
S É M I N A I R E S 1E R S E M E S T R E 2 0 0 4 PROGRAMME
MARKETING ET COMMERCIAL Cybermarketing Démarche marketing Psychologie de la vente Techniques de vente par téléphone Informatique et gestion commerciale Techniques de négociation commerciale COMPTABILITÉ ET FINANCES Balanced Scorecard: Traduire la stratégie d'entreprise en objectifs opérationnels Trésorerie et gestion des flux financiers en entreprise Comptabilité analytique: Savoir analyser et contrôler les coûts Audit et contrôle de gestion FORMATION Achat de formation DÉVELOPPEMENT PERSONNEL Praktische Menschenkenntnis: Sich selbst und andere besser kennen lernen Selbst-Management und Wettbewerbsstrategien: Die eigenen Potentiale bewußter entwickeln Kreativität als Lösungsstrategie im Beruf und Alltag Persönliche Arbeitstechniken und Zeitmanagement Perfectionnement des compétences managériales pour cadres et dirigeants d'entreprise Techniques de lecture rapide RELATIONS SOCIALES ET PROFESSIONNELLES Gesprächsführung Teil 1: Das Verhandlungstraining Délégation, un outil au service de la performance Führungskompetenz: Wie führe ich mein Team zum Erfolg? Ecoute active, la bonne clé du manager Savoir mieux gérer son temps de travail Gesprächsführung Teil 2: Das Mitarbeitergespräch Assistant(e)s de direction: Maîtrisez avec aisance la diversité de votre fonction Gestion du changement: Comment adapter son entreprise à l'environnement instable? Konfliktmanagement: Vom Konflikt zur Übereinstimmung Gesprächsführung Teil 3: Der Umgang mit schwierigen Situationen DROIT Sécurité sociale luxembourgeoise Dispositions légales et réglementaires du contrat de travail Réglementation d'aspects spécifiques d'une relation de travail FISCALITÉ Aspects fiscaux de la transmission d'entreprise SÉCURITÉ ET SANTÉ AU TRAVAIL Mise en place et suivi de la méthode HACCP ACHATS ET LOGISTIQUE Organisation de l'entreposage et des manutentions BUREAUTIQUE MS-Word - Tableaux et organigrammes MS-Excel - Durchführung effektiver Analysen MS-Word - Formulaires et lettres types MS-Outlook - Messagerie électronique Informatique et gestion commerciale MS-Word - Mailings MS-Word - Créez votre papier entête MS-Word - Créez et présentez votre rapport d'activités TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION Usage et intérêt des outils de gestion de la relation client (CRM) (avec le soutien du Fonds Social Européen) Stratégie d'entreprise et e-business (avec le soutien du Fonds Social Européen)
D AT E S
HORAIRE
PRIX
29,30/04/2004 4,10,11/05/2004 10,11/05/2004 7,8/06/2004 11/06 et 2/07/2004 15,16/06/2004
09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30
265.00 ¤ 400.00 ¤ 265.00 ¤ 265.00 ¤ 265.00 ¤ 265.00 ¤
7,14/05/2004 10,11/05/2004 8,9/06/2004 18/06/2004
09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30
265.00 ¤ 265.00 ¤ 265.00 ¤ 160.00 ¤
10,11/06/2004
09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30
265.00 ¤
26,27/04/2004 10,11/05/2004 13,14/05/2004 24,25/05/2004 27/05 et 10,17/06 et 1/07/2004 17,18/06/2004
09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30
265.00 ¤ 265.00 ¤ 265.00 ¤ 265.00 ¤ 520.00 ¤ 265.00 ¤
29,30/04/2004 6,7/05/2004 6,7/05 et 17,18/06/2004 10,11/05/2004 25,26/05/2004 27,28/05/2004 7,8,28/06/2004 29,30/06/2004 1,2/07/2004 1,2/07/2004
09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30 09.00 - 12.30 et 14.00 - 17.30
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international community NEWS
“I compare outsourcing with teenage sex ... ... Many people talk about it but don't do it". Marcel Origer (IBM Luxembourg) gets passionate about outsourcing at the latest FirstTuesday event. WHAT EXACTLY IS OUTsourcing, what are the benefits and risks involved, and why is it such an increasingly common buzzword in the business community? For those of you who missed the dossier on outsourcing in the April issue of paperJam, we provide here a summary of the main aspects presented by Marcel Origer, a recognized expert on the outsourcing of IT, at last month's FirstTuesday meeting. To start with a definition, "Outsourcing is when a com-
pany transfers the responsibility for an entire business process to an outside supplier". Those two elements, 'transfer of responsibility' and 'entire business process', distinguish outsourcing from the more familiar concepts of 'subcontracting', where the client-company retains responsibility, and 'outtasking', where only a specific task, such as a helpdesk function, is externalized. Having been IBM Luxembourg's Strategic Outsourcing Project Executive
(before becoming its Director in 2003) and Manager of Goodyear's European computer centre, Mr Origer's experience with outsourcing lies mainly within the IT field. While companies began outsourcing activities such as cleaning and security as early as 30 years ago, the outsourcing of a business's entire IT department is becoming more prevalent today. This is driven by a combination of tactical and strategic motivations that includes reducing operating costs,
Marcel origer: “Individual computer centres in the basement will become a thing of the past”.
improving focus on core business, freeing up own human and infrastructure resources for other purposes, sharing risk, and transferring the management of services to a provider that often has better IT capabilities and better access to worldwide/ world-class resources — IBM, Siemens and others are working with major software companies to standardize/ industrialize common IT processes. Outsourcing providers have the experience, specialist knowledge and shared resources that enable them to run a client-company's IT services more cost-effectively.
Photo: Mike Koedinger
"IT will become the utility product of the 21st century."
136 paperJam mai 2004
Mr Origer speaks of 'utility' or 'on-demand' computing, a development by which companies will come to think of using IT much the same way as they use water, electricity or gas. Thanks to outsourcing, "CRM, ERP and banking applications will come through the network like electricity through a socket ... Individual computer centres in the basement will become a thing of the past" he says. So why are so many people talking about outsourcing but not doing it? Mainly because it’s a complicated process that needs to be managed very carefully from the outset. Potential dangers include dependency on the
supplier, the souring of the client/service-provider relationship over time if communication is not clear, the delicate human issues involved in the transfer of employees, and the risk of concentrating sensitive information in the hands of a small group of external people. This last aspect has, in the past, been particularly relevant to companies in Luxembourg's banking and finance sector, with banking secrecy laws preventing them from divulging confidential data. The new Law of 2 August 2003, however, has removed the psychological and regulatory barriers by allowing outsourcing suppliers under the control of the CSSF to access client data without interrupting the confidentiality chain. The popularity of outsourcing among such companies is growing, now that they have this law to protect them. In closing his presentation, Mr Origer delivered three pieces of advice to would-be outsourcers: Do not expect unrealistic cost-savings; Do not fail to communicate clearly with all stakeholders; and, lastly, "Pas de cadavre dans le placard": don't hide existing problems from the supplier, leaving them to emerge as nasty surprises later. While the potential benefits are clear, it seems the market for outsourcing is, like teenagers, awaiting greater maturity. ■ Neil Hearfield
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NEWS international
community
Amcham
ComIT - Committed to IT and Telecoms in Luxembourg AGENDA
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
OVER 120 INFORMATIONtechnology and telecommunications professionals attended the official launch event, on 25 March, of ComIT, the IT committee of the American Chamber of Commerce in Luxembourg (Amcham). The stated mission of ComIT is twofold: foster the development of Luxembourg as a competence centre for IT and telecoms in the Greater Region; and provide an international networking platform for IT and telecoms professionals in Luxembourg. Mr Arnaud Lambert, Vice Chairman of ComIT, sees Luxembourg as an underestimated and under-exploited pole of attraction for IT and telecoms in Europe. "Luxembourg, by the nature of its geographical position and by the nature of its activities, has developed a very unique human capital behind its multicultural, multi-technological, multiskills and multilingual assets," he explains, and offers that "the growing community of actors in Luxembourg involved in IT and telecoms needs new opportunities to meet, learn and promote their innovations". ComIT was set up, under the guidance of its Chairman, Mr Stefan Soutaer, to provide those opportunities. The committee is open to all members of Amcham working either for an IT or telecoms company or in the IT/telecoms department of any other member-company. This 'community' of professionals will engage in special events throughout the year that enable members to meet their peers in a neutral networking
BRITISH CHAMBER OF COMMERCE & FT INTERACTIVE DATA
Evening Business Forum Arnaud Lambert: “The growing community of actors needs new opportunities to meet, learn and promote their innovations”.
environment, exchange ideas, share experiences and establish contacts with high-profile members of Luxembourg's business community. Lunches, evening events and seminars aside, members also benefit from the ability to seek advice and request assistance from Amcham's broad network of US-based companies. ComIT is also present at bilateral US-Luxembourg meetings where IT and telecoms issues are discussed. Asked what distinguishes ComIT from existing IT forums in Luxembourg, such as the APSI (Association des Professionnels de la Société de l'Information), Mr Lambert explains that ComIT deals with both information-technology AND telecoms issues, which are "more and more interlinked in our current environment" Existing platforms, he says, only address one or the other. Also different is that ComIT emphasizes the business dimension of IT & telecoms technology, not the technolo-
gy itself: "The technical dimension is already very much addressed by other initiatives, mainly led by the vendors themselves. ComIT wants to focus on what is beyond". The Vice-Chairman stresses that ComIT is a neutral networking platform, not initiated by any vendor or service provider, and not biased by any commercial intention. It is thus a forum for "free minds and free speech". ComIT also works to promote Luxembourg as an attractive centre for IT and Telecoms investment, helping to stimulate the long-term rôle IT and telecoms play in Luxembourg's economy. An indication of ComIT's commitment to the IT and telecoms community, and to Luxembourg as a whole, is its busy events programme for 2004, "covering highly interesting topics with high-class speakers." See the Agenda section for details of the upcoming ComIT event. ■ Neil Hearfield
(28/04) 18:30-22:30, Hilton Luxembourg. "Market timing and late trading - a problem for Europe. Should Luxembourg be worried?" Speakers: Mr Brendan Beith, Director of European Evaluated Services at FT Interactive Data, and Mr Gary Janaway, of Schroders Luxembourg. Event involves cocktails, presentations, Q&A and a buffet dinner.
Registration and further information: www.bcc.lu
FIRSTTUESDAY & OUTSOURCING PARTNERS LIMITED
Doing business in Romania (04/05) From 19:00, Novotel Luxembourg (Kirchberg). First in a series of events dedicated to offering support to companies interested in starting or expanding business in Eastern Europe. Presentations include "Economic facts about Romania" (by Mr Iordan, Consul at the Romanian Embassy), "Luxembourg heritage in Romania" (by Mr Georges Calteux, Ministry of Culture), "Doing business in Romania" (by Mrs Clara Moraru, Interpretation Europe) and a presentation by Mr Bernard Elwinger of Agrilux, a Luxembourgish company successfully doing business in Romania. Followed by traditional FirstTuesday networking cocktail. Attendance is free, but seats are limited.
Registration and further information: www.firsttuesday.lu
AMCHAM COMIT
Data Protection (27/05) "Strategic and operational issues beyond pure legal compliance". Luncheon with guest speaker.
To attend, send e-mail to: parra@amcham.lu
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loisirs GOLF
AGENDA
Under pressure…
Compétitions 2004 Voici une sélection des compétitions classées par ordre d’importance, puis par ordre chronologique. Golf-Club Grand Ducal Championnat International Amateurs de Luxembourg 14-18 juillet Tournoi des 6 Nations seniors messieurs 23-25 août Tournoi Dexia-Bil 24-25 avril Tournoi Clearstream International 10-11 juillet BMW Golf Cup 28-29 août Golf de Luxembourg-Belenhaff Championnat National dames et messieurs FLG 11-12 septembre CMD Golf Circuit 9 mai Renault Trophy 16 mai BMW Golf Cup 31 mai Peugeot Challenge Cup 19 juin Prix Bernard Massard 4-5 septembre 2nd International Fund of Golf Open 13 septembre Golf de Clervaux Prix Famous Grouse Whisky 20 mai Captain’s Prize 29 mai Memorial Nico Schmit 6 juin Lions International Tournament 19 juin Prix Immo Wolz Sàrl 4 juillet Saab Cup 11 juillet 15ème anniversaire du GC de Clervaux 17 juillet 11th International Liberation Cup 18 septembre Kikuoka Country Club PWC Nations Cup 19 juin Kikuoka Junior Open 27 juin Invitational Team Bowl 6 juillet Treetop Golf Open (2nd Day) 13 août Don Vareika Memorial Charity 29 août Kikuoka Champions League 1st round 18 septembre Generations Cup 19 septembre Golf Club Chrisnach Ladies International 19-20 juin Family Competition 30 mai Seniors Challenge 2000 29 juin 5th International Pro-am 18 septembre Championnat Juniors 2004 31 août – 2 septembre Golf Gaichel Challenge René Jacquemin 2 mai Tournoi des familles et amis 27 avril Tournoi Namsa 14 mai Grand Tournoi des Entreprises 23 mai Tournoi de Madame la Présidente 13 juin Tournoi du capitaine 25 juillet Golf-Château de Preisch Grand Prix du Golf Château de Preisch 19-20 juin Trophée Robert Schuman 1 et 2 mai Coupe du Portugal 5 juin Coupe Dexia-Bil 26-27 juin La Revue Trophy 4 juillet Maserati Trophy 11 juillet PwC Nations Cup 12 septembre
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A L’HEURE OÙ LES PERsonnes normales profitent d’un sommeil dominical bien mérité, le golfeur de compétition plante son tee sur le trou numéro 1. La main tremblante, le ventre serré par la peur, il lance un regard terrifié vers le parcours qui semble trois fois plus étroit que la veille… Les non golfeurs imaginent que la pratique du golf en compétition ne procure rien d’autre qu’une promenade champêtre. Ceux qui y ont goûté revendiquent pourtant d’innombrables émotions fortes. En effet, si extérieurement le golfeur moyen ne se laisse pas aller aux mêmes débordements qu’un footballeur ayant marqué un but – les glissades sont interdites sur les greens –, à l’intérieur en revanche, il se sent comme ces concurrents du "Juste Prix" qui bondissaient au moment où ils venaient de gagner un lave vaisselle en réussissant un putt de quelques mètres. L’euphorie alterne toutefois avec le plus profond désespoir. La perfection se mêle aux maladresses embarrassantes. Une partie de golf dure plus de quatre heures et un tournoi entre 1 et 4 jours… Paradoxalement, le temps passé à frapper la balle n’excède pas les quelques minutes et c’est bien là que réside le secret de cette activité. L’aventure intérieure permet de dépasser la cadre strictement ludique. Pour certains, la découverte du golf constitue le début d’une odyssée. Pour d’autres, une thérapie. Le défi est autant mental que physique. Après 10 kilomètres passés à arpenter la nature sous toutes ses formes, le joueur est épuisé. Tous les Pros du circuit se préparent désormais comme des athlètes de haut niveau. La condition physique et la nutrition font partie intégrante de la
préparation des compétiteurs. " 5 ! - Ah non, tu as fait 6…" Rien n’est plus simple au golf que de tricher en toute impunité. Dans l’herbe haute par exemple, déplacer la balle d’un centimètre en la poussant du pied vous permet d’envoyer votre prochain coup très loin alors que la position précédente vous limitait à un petit bond de quelques mètres. Vos partenaires de jeu se trouvent hors de vue… et ils ont déjà suffi-
samment de mal à compter leurs propres coups pour se préoccuper de votre score. Au golf, la compétition véhicule les mêmes valeurs que dans tous les autres sports: dépassement de soi, développement de la compétitivité et de qualités telles que la persévérance, le courage, le respect, l’humilité… L’honnêteté, en revanche, ne s’apprend pas sur les fairways et les tricheurs sont clairement identifiés dans chaque club. Techniquement, parler de pression revient à parler de feelings. Un peu comme l’amoureux qui perd ses moyens en face de celle qu’il aime, le gol-
feur subit une pression proportionnelle à l’importance qu’il accorde à la compétition du jour. Le moment phare de la saison arrive le jour du championnat national ou de la compétition "Lexus" selon le profil du joueur. Inversement, un stress bien maîtrisé provoque des effets positifs. Il permet au joueur de se surpasser, de développer une acuité exceptionnelle. Les meilleurs coups sont réussis sous la pression la plus forte. Elle se domestique à l’entraînement. Au Luxembourg, un joueur a franchi le cap du professionnalisme. John Penning a effectué plusieurs saisons sur le Challenge Tour, la deuxième division Européenne. Pour l’instant, ses performances ne lui ont pas permis de se hisser parmi les meilleurs joueurs, mais d’autres joueurs semblent décidés à lui emboîter le pas. A tout seigneur tout honneur, finissons par Tiger Woods. Ce Mozart du golf accumule les exploits. Les médias s’alarment dès qu’il finit au delà de la dixième place. Citons simplement le plus impressionnant de ses nombreux records: dans un tournoi de 4 jours, seuls les meilleurs joueurs sont qualifiés pour les deux derniers tours. C’est ce qu'on appelle le "cut". Tiger Woods vient de passer son 120ème cut consécutif. Sa dernière élimination date de 1998. Il a donc produit 240 parcours sans faillir une seule fois. L’ancien record datait des années quarante. Derrière lui, le deuxième joueur à avoir enchaîné le plus grand nombre de cut, Jerry Kelly, en est à… 16 ! ■ Jérome Bloch, Pro de golf, Président de Business Golf Solutions (www.businessgolfsolutions.com)
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loisirs DRESSCODE
Photos: Eric Chenal (Blitz)
Trouver chaussure à son pied
PIERRE DILLENBURG Homme de goût et familier du gotha, il s’efforce de nous initier aux secrets de l’habillement du beau monde au travers de six thèmes: en ville et au travail, tenue de soirée, la cravate, les chaussures, les accessoires homme et la tenue de week-end. Quatrième volet de la série...
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"LES HOMMES NE DOIvent en aucun cas négliger le choix et le soin de leurs chaussures", affirme Pierre Dillenburg. Plus que toute autre chose, elles qualifient l'homme: un simple coup d'oeil suffit pour reconnaître son raffinement et son élégance ou, au contraire, son laxisme et son ignorance en la matière. La paire de souliers enfilée rapidement le matin, sans trop de réflexion quant à son style et à son entretien, seraitelle donc révélatrice de la personnalité de l'homme? Le choix de ses souliers devient selon notre arbitre des élégances un critère décisif et distinctif pour situer une personne. Les points à observer sont évidemment en premier lieu le choix du modèle, celui de la couleur et, trop souvent oublié ou fait à la va-vite, le soin et le temps consacrés à l'entretien. Encore faut-il trouver chaussure à son pied! Car, la pointure peut varier d'une marque à l'autre, en longueur et en largeur d'ailleurs! En plus, la morphologie du pied varie avec l'âge. Mieux vaut acheter, au moindre doute, une demie pointure au-dessus de la taille habituelle plutôt que d'attraper des cloches dès la première sortie. Si peu d'hommes font faire leurs souliers sur mesure – notamment en raison du prix élevé – Pierre Dillenburg recommande toutefois d'investir dans des souliers de marque, alors que ce que l'on porte aux pieds est aussi important dans la vie que ce sur quoi l'on se couche. Car, si l'on n'est pas allongé sur son matelas, on est
généralement debout ou assis dans ses souliers. En plus, des souliers de bonne qualité, cousus main, ont une durée de vie beaucoup plus longue. Dans ce contexte, quelques conseils et astuces livrés par l'expert pour réaliser un parfait lustrage: "Appliquer le cirage – de préférence en pâte ou en crème, incolore ou dans la teinte de la chaussure – en mouvements circulaires, avec un chiffon propre et doux, puis lustrer avec une petite brosse plongée dans de l'eau – à défaut d'eau, un peu de salive peut faire des miracles! – et terminer par faire briller le cuir en le frottant par des mouvements de va-et vient rapides à l'aide d'un tissu en coton, d'un vieux bas en laine ou même d'un morceau de papier”. Comptez environ vingt minutes pour ce traitement, qu’il est recommandé de l'appliquer au moins une fois par semaine. Tout ceci évidemment en-dehors des sessions de cirage quotidiennes! Autre chose à ne jamais oublier: enfoncer dans les souliers dès qu'on les quitte des embouchoirs pour leur permettre de garder leur forme et ne jamais mettre la même paire de souliers deux jours de suite! A défaut d'embouchoirs, du papier-journal froissé fera très bien l'affaire, notamment si les souliers rentrent mouillés à la maison. Si le cirage est important, le choix de la couleur se révèle quant à lui crucial. On trouve désormais dans le commerce des souliers de toutes les couleurs et de tous les styles, souvent d'ailleurs plutôt douteux.
Le noir s'impose souvent et passe en toutes circonstances. A lacets ou à boucles, la chaussure devra toujours être de forme sobre, ni trop pointue, ni trop large et surtout à talon normal. La semelle en cuir est de rigueur pour les sorties en société et le mocassin est à réserver aux tenues de ville moins strictes – blazer et pantalon gris – et aux tenues décontractées. Jamais il ne devra être porté avec une tenue de soirée! Si Pierre Dillenburg accepte des teintes plus claires avec des costumes d'été légers, en vacances ou sous les tropiques, il les bannit toutefois en combinaison avec un costume gris ou bleu foncé. Si des souliers de couleur acajou clair ou caca d'oie sont autorisés autour de la Méditerranée, ils donnent dans nos régions plutôt mauvais genre à l'homme qui les porte dans des réceptions ou sorties en ville. Quant aux souliers bruns, on ne devrait jamais les porter après dix-huit heures selon Pierre Dillenburg qu'on a beaucoup taquiné sur son intolérance en la matière. Même s'il ne s'agit pas d'une règle ancrée dans un code de conduite, ce conseil, délivré par un homme soucieux de voir ses confrères à la pointe du bon goût, évitera beaucoup d'impairs à ces derniers. Compte tenu de ce qui précède, trouver chaussure à son pied reste pour Pierre Dillenburg non seulement un exercice de bien-être, une importante règle de vie mais aussi un signe révélateur de bon goût et, pour l'amateur de belles choses, une occasion régulière de "prendre son pied". ■
Les souliers bruns, à porter avant 18h00...
Ce que l’on porte aux pieds est aussi important ce que sur quoi l’on se couche...
La couleur noire s’impose souvent et passe en toutes circonstances
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PLAISIRS DU PALAIS
Muguet, fleur de mai… En mai, ouverture de TROIS-QUART, brasserie chinoise où toute la journée, divers amuse-gueules, sushis, dim sum et autre minibrochettes mongoles seront proposés pour accompagner un drink ou la vingtaine de vins servis au verre. Nouveau concept insolite et inédit au Grand-Duché. Vous aurez aussi le choix de plusieurs mets chinois en petites marmites. Pour le décor, contraste entre des tons aubergine à gauche et un gris-vert sombre à droite. Plus loin, vieil or, le mur du fond et le plafond entièrement couvert d'idéogrammes. Quelques objets design (luminaires en acier poli, chaine Hifi). Sièges et tables assez bas. Attention, le portrait d'un ancêtre Mandarin vous surveille. Vraiment innovant ce Chinois-là… Agréable terrasse. Prix aimables. Trois-Quarts, 1, route d’Echternach, Junglinster 26 78 21 31 ••• Originaire de Mikonos, le patron JOHANIS RIZOS a ouvert début avril l'ATHENA, ce nouvel établissement grec. L'endroit, connu naguère sous diverses enseignes et qui a connu aussi diverses fortunes, a été entièrement refait. L'intérieur est accueillant et plus chaleureux grâce à une déco plaisante et à un plafond abaissé à une hauteur raisonnable. Cuisine grecque par excellence, carte très développée (on la verrait plus succincte) où le poisson et les cuissons au four et grillades se taillent une belle part. Prix corrects, ne dépassant jamais 19,20 euros. Athena, 56, rue Adolphe Fischer, Luxembourg (Gare) 26 48 37 51 ••• Après le retrait annoncé pour fin mai du groupe Bice au Grand-Duché, le Toscana est rebaptisé ENOTECA. Atmosphère résolument ensoleillée, avec ses murs désormais oranges, la seconde petite salle étant lambrissée de chêne. La carte reste axée sur les pâtes – apparition des gnocchis –, viandes et poissons préparés à l'italienne et des incontournables comme la côte de boeuf baptisée Fiorentina – 24 euros –, ou le filet de boeuf grillé – 22 euros –. Proposition d'amuse-gueule avant ou après théâtre accompagnés par une sélection de vins au verre. (L’autre établissement du groupe, le Bice à Luxembourg ville changera aussi d’enseigne, le 1er mai.) Fermé dimanche soir, lundi. Enoteca, Place du Brill, Esch-sur-Alzette 26 53 27 53 ••• Pas tout à fait une "news", mais LA PALMERAIE avait échappé à nos investigations jusqu'à maintenant! En effet cette entreprise familiale lancée en 2002, connaît rapidement le succès et cela s'explique. Azdine Hajjari est un hôte attentif, secondé par son frère en cuisine et par un personnel souriant. On redécouvre ici des spécialités, couscous et tajine, qui étonnent par la finesse de leurs arômes. Les prix sont très raisonnables. Notons que le couscous peut être emporté (très bien conditionné en emballages pratiques et perdus). Deux salles à la décoration typique et un charmant petit salon marocain. Le week-end, il faut absolument réserver. Fermé mardi et samedi midi. La Palmeraie, 132, boulevard J.F. Kennedy, Esch-sur-Alzette 26 54 04 71 ••• ■ Texte et photos: Jacques Demarque
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Elles sont riches en minéraux, vitamines et fibres. Dans une salade, il faut oser ajouter des pétales de coquelicot, capucine, violette, pensée ou de rose trémière pour leurs saveurs variées – acidulées, douces, piquantes ou sucrées – et surtout pour l’élégante touche de couleur qu’elles apportent. Les fleurs de courge ou de courgette, du sureau ou du jasmin s’apprêtent en beignet et celles du potiron feront une excellente omelette. Soyez aussi attentifs au mariage réussi de la fleur de
IL NOUS VIENT DU JAPON, où il symbolise le renouveau et c'est aux Celtes que le muguet doit de revêtir une importance mystérieuse: celle de porter bonheur. Mais il ne fait pas partie des fleurs comestibles, celles que nos chefs utilisent dans cette cuisine dite "nouvelle". En réalité, c’est depuis l’antiquité que les Egyptiens ou les Romains utilisaient les fleurs dans leur gastronomie et on a sans doute oublié que les câpres, le clou de girofle, le safran et… l’artichaut sont des fleurs.
sariette avec le veau, de la fleur de menthe ou de thym avec l’agneau et de celle de sauge pour le porc. Leur usage est aussi fréquent en confiseriepâtisserie; l’eau de rose, de fleurs d’oranger aux vertus calmantes et la gourmande violette candy. N’oublions pas non plus l’usage vieux comme le monde des fleurs dans les boissons aromatiques, thés ou tisanes… à consommer sans modération! Ah oui! Le premier mai, n’oubliez pas votre brin de muguet porte-bonheur! ■ J.D.
SOYEZ UN CHEF AVEC… JOSÉ ALVES DU RISTORANTE ROMA QUI NOUS PROPOSE…
… LES AGNOLOTTI D’AUBERGINES ET MOZARELLA DI BUFFALA AU VELOUTÉ DE COURGETTE ET FINES TRANCHES DE SAN DANIELE. Sauce: Cuire la poule 2h à petit bouillon avec la garniture aromatique (*). Emincer, puis faire suer les échalotes dans une casserole avec le beurre, ajouter le vin blanc, réduire de moitié. Ajouter le bouillon et la crème, réduire jusqu’à obtenir une sauce suffisamment épaisse. Retirer le cœur des courgettes, les couper en morceaux et les cuire 2 min dans la sauce. Mixer et rectifier l’assaisonnement. Farce: couper en cubes les aubergines, en brunoise mozarella et jambon. Fariner les aubergines, les sauter à l’huile d’olive. Saler, poivrer. Réserver sur un linge. Mélanger la ricotta, l’œuf, sel et poivre, le parmesan, la muscade. Ajouter le jambon, la mozarella et les aubergines. Vérifiez l’assaisonnement. Pâte: Faire un puit avec les farines, ajouter les oeufs et 1/2 verre d’eau. Pétrir et faire de fines abaisses. Dorer la moitié des bandes à l’œuf battu, poser une cuiller à café de farce pour chaque agnolotti, replier les bandes et couper à l’emporte-pièce. Cuire dans l’eau bouillante salée environ 4m. Egoutter, dresser avec la sauce. Ajouter quelques cubes de tomate et les tranches de jambon. Ingrédients pour 4 personnes: ( SAUCE 1 vieille poule 1 carotte* 1 oignon* 1 branche de céleri* 1 poireau* 1 clou de girofle* 2 échalotes 1/2 vin blanc 1/2 crème liquide 2 courgettes 20 g de beurre
)
FARCE 4 aubergines 300 g mozarella 4 fines tranches de San Daniele+4 100 g ricotta 1 oeuf entier 70 g de parmesan râpé muscade râpée farine huile d’olive PÂTE 400 g farine blanche 150 g semoule de blé dur 5 oeufs gros sel pour la cuisson
Photo: Oliver Minaire (Blitz)
RESTO-NEWS
SON VIN PRÉFÉRÉ: Le Brunello de Montepulciano SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Les Roses, Casino 2000, Mondorf-les-Bains ROMA, 5, rue Louvigny RISTORANTE Luxembourg (Centre-ville) 22 36 92
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CLUB PAPERJAM
Le club paperJam invité par…
… Le Restaurant La Mirabelle-Saveurs Complices et Vins et Terroirs S.A. Á SES DÉBUTS, EN JANvier 1992, la Mirabelle de Dominique Colaiani était un petit coin de Lorraine, avec toute l'expression goûteuse de la cuisine de ce terroir régional et avec un petit clin d'œil, par ci-par là, à l'Italie. Puis, avec la volonté de s'affirmer dans un registre plus original et surtout plus per-
Restaurant La Mirabelle, Saveurs Complices, 9, place Dargent Luxembourg (Eich) 42 22 69 Vins et Terroirs S.A. 13, rue Bertholet 454 454 444, 021 17 26 90
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Alain Caplier (Telenet Solutions)
Terroirs", consultant oenogastronomique et titulaire de nombreux diplômes, assura les subtils accords mets et vins de la soirée. C'est en 1996 que cette société a été crée par des passionnés du vin constamment à la recherche de vins de caractère influencés par le terroir. ■ Jacques Demarque
Raphaël Seghers (Transcom), Marjolijn Jean François Thiecke (The Network) et Ludivine Bequevort (FRS) Plessy (tempo!)
Dominique Colaiani (Restaurant La Mirabelle)
Clara Moraru (Interpretation Europe)
Francis Gasparotto (tempo!), Ulla Frantz (Computacenter) et Jan Thommes (Interformation)
Salvatore Cinardo (Vins et Terroirs)
Reportage photo: Eric Chenal (Blitz)
Retour aux sources avec le verre d'accueil, un BLANC DE BLANCS PÉTILLANT DE TOUL arrondi d'un soupçon de sirop et liqueur de mirabelle. L'assiette lorraine nous permit de déguster un CÔTES DE TOUL AOC AUXERROIS 2000 de l'entreprise familiale LELIÈVRE. La robe est d'or pâle à reflets brillants, le nez intense avec des notes d'agrumes. Bon équilibre au palais, marqué par des notes florales d'une belle longueur. En parallèle le GRIS DE TOUL AOC "CUVÉE DES 80" 1998 de la même maison est un vin caractéristique obtenu par pressurage direct. Le gamay domine avec l'obligation d'assembler au minimum 10% de pinot noir, pour une plus grande rondeur. Le Grechetto dei Colli Martani DOC "Grechetto" 2002 Rocca di Fabbri profite de la dégustation des OLII EXTRAVERGINI DI OLIVA SICILIANA FEDERICO II "CARASUOLE", "BIANCOLILLA" et de crostini à la tapenade. Le grechetto, cépage indigène, peut jouer tous les rôles, des vins blancs aux douceurs moelleuses jusqu'aux hauts de gamme vinifiés et élevés en barriques. Notes de pomme mure, pêche blanche, senteurs de miel d'acacia, il révèle une bonne acidité et une belle ampleur. L'AUMONIÈRE DE CHOU FARCI AU COLIN SERVI SUR RISOTTO ET SON VELOUTÉ AU BOUILLON DE VOLAILLE trouve un excellent partenaire avec le riesling grand cru "SPIEGEL" 2000 DIRLER. Ce vignoble de plus de 15 ha est travaillé depuis 1998 en biodynamie. Encore jeune, ce très beau vin développe des arômes printaniers et fait preuve d'un bel équilibre en bouche entre fraîcheur et ampleur. LE CHÂTEAU PENIN "LES CAILLOUX" 2001 BORDEAUX SUPÉRIEUR AOC accompagne l'original PARMENTIER DE CONFIT DE CANARD ET SA SAUCE AU FOIE GRAS. Jeune et déjà talentueux ce vin est frais au premier abord, laissant rapidement place à des arômes de cannelle et d'amande grillée. Les vapeurs de fruits surmûris s'estompent lentement dans une finale corsée et persistante. Les Cailloux ont un bel avenir. Les deux desserts qui suivent, L'ANANAS CHAUD CONFIT AUX ÉPICES et LA MOUSSE AU CHOCOLAT 53% CACAO EXTRA NOIR vont être une occasion de partir vers la Sicile qui révèle sa générosité avec le MOSCATO PASSITO DI PANTELLERIA DOC 2001 MARCO DE BARTOLI. Ce rare muscat 100% zibibbo est issu de vignes cultivées en pots et protégées des vents. Ses raisins sont ensuite séchés au soleil parvenant ainsi à 120/gl de sucre résiduel, d'où ses qualités: velouté, caressant et généreux. Autre vin de dessert très caractéristique, le JOSEPHINE ROUGE RISERVA "NERO D'AVOLA". Marco de Bartoli a la réputation de faire les meilleurs marsala superiore Doc, vecchio samperi, des solera qui sont les seuls vrais descendants de la tradition historique du marsala. ■ J.D.
sonnalisé, Dominique décida, en 1996, d'affiner la décoration et de développer un concept "proposition du marché" et menu, autour d'un vin, aboutissant début 2004 à l'ouverture des "Saveurs Complices", au premier étage de cette belle demeure où nous avons été accueillis. Salvatore Cinardo, de "Vins et
Carlo Schneider (tailormade)
Paolo Madureira (Espace-Immo) et Thierry Taupin (Le Foyer)
Mike Koedinger (paperJam)
Alex Zivoder (Tango/Tele2)
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3 , 3 1,3 1,3 11,3 11,3 11,3 11,3 11,3 11,3 11,3 11,3 11,3 index
INDEX ORGANISATIONS CITEES
CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider
11,3 millions
A
Tel est le résultat obtenu par le moteur de recherche Internet Google, en saisissant comme mot clé "Luxembourg". Malte, le plus petit des nouveaux Etats membres du l’UE et de dimensions comparables, ne donne que 772 000 résultats, soit 15 fois moins... Voilà une jolie preuve de la visibilité du Luxembourg!
DANS LE PROCHAIN NUMÉRO
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dossier: ressources humaines
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Formation professionnelle, recrutement et travail intérimaire seront les trois piliers du dossier à venir. Quoi de neuf depuis l'entrée en vigueur de la loi modifiée du 22 juin 1999 sur la formation professionnelle continue? Quels avantage pour les entreprises? Quels changements pour le métier de recruteur alors que l'heure n'est plus vraiment à l'embauche de nouveaux personnels? Comment se porte le marché du travail intérimaire et quelles seront les actions du nouveau président élu de l'Union Luxembourgeois des Entreprises de Travail Intérimaire? Et toujours notre guide pratique des entreprises actives dans ce secteur d'activité.
PARUTION : 28.05.2004 DEADLINE PUB : 14.05.2004 www.tempo.lu
PAPERJAM DANS VOTRE ENTREPRISE? Contactez Francis Gasparotto au 29 66 18 - 33
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1,2,3, Go 21 22Max 95 3Com 92 ABBL 62, 118 ADA 122 ADEM 13 Administration des bâtiments publics 56 ADR 12, 94 Advantage 79 Agence nationale pour la promotion de l’innovation et de la recherche 48 Alcatel 48, 128 Alcatel Space 106 ALCO 123 Aleba 62 Alex 65 Alibi 95 All About It 48 Alternet 106 Alysea 48 AM Construction 88 Amcham 137 Amer Sil 88 APC 92 APSI 44, 72, 137 Arcelor 76, 78 ART 98 asbl Luxembourg et Grande Région, capitale européenne de la Culture 2007 86, 128 AsiaSat 60 Association des Professionnesl de la Finance Luxembourg 124 Association luxembourgeoise des gérants de fortune 124 ALPP 118, 124 AstraNet 106 Athena 142 Athome 65 ATP-Lux 56 Aubay 72 Audiolux 120 Audiovision 128 Autocenter Goedert 94 Autosdiffusion Losch95, 19 Autotrade 65 A'Venue International 80 Bamboo 58 Banque du Timbre 97 Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement 118 Banque Fortuna 120 Banque Générale du Luxembourg 64, 79, 87, 94, 95, 123, 128 Banque Puilaetco Luxembourg 124 Barco 66 BCE 53 BCEE 123 BCL 16 Belgacom 102 Bernard-Massard 94 Bertelsmann 120 BIP 21, 120, 128 Bibliothèque nationale 79 binsfeld communication 78, 94, 95 bizart 78, 95 BMW 15 Bosch 130 Bourse de Londres 120 Bourse de Luxembourg 60, 120 Brasserie Battin 79 Breitling 23 British Chamber of Commerce 137 Bull 130 Bureau Benelux des Dessions ou Modèles 128,130 Bureau Benelux des Marques 128, 130 Bureautec 72 Business Golf Solutions138 Canal+ France 123 Cargolux 21 Caves Krier Frères 145 ceBIT 48 Cegecom 6, 58, 84, 94, 105 Cegedel 58, 84 Centre universitaire du Luxembourg 24
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CEPS/Instead 88 Cerametal 128 Cerem 122 Cetis 103 Cetrel 46 CF6 48 Challenge Concept 80 Chambre de Commerce 68, 72, 80, 88, 95, 135 Chambre des Députés 56, 68, 73 CEPL 128 CHAMP Cargosystems 21 Cim 64 Cité des Sciences 36 City-Image 95 Clearstream 118, 123 Clussil 72 CMD 95, 98, 104, 113 cmi 59, 61, 95 Codex Productions 85, 130 Comed 58, 94 ComIT 137 CNPEE 30 Commission des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement 68 Commission européenne76 Commission Nationale de la Société de l'Information 44 Computacenter 144 ComputerSystems 130 Conostix 48, 72 Conseil d'Etat 68, 80, 96 Conseil européen 80 CNFL 26 Conseil supérieur de l'Education national 24 Content Village 76 Cour de Justice CE 73 Creyf's Luxembourg 130 Cristalnet 95 Cropmark 78 Cross Communication 105 CRP Henri Tudor 70, 72, 130 CSL Pro Light & Sound Shop 79 CSSF 98, 120, 123, 124, 136 CSV 12, 68, 94, 39 Cybercultus 48 Daleiden 95 DarcEDGETechnologies– RDML S.A 48 Datacenter 111 Déi Gréng 12, 94 Déi Lénk 12, 94 Den Neie Feierkrop 79 Design Luxembourg 78 Deutsche Bank 50 Deutsche Post 97 Deutsche Telekom 60, 97 Développement durable 71 Dexia-BIL 82, 128 DHL 65, 67 Digital Studio 95 Disc Profi ID Prod 78 D-Link 90, 92 Dmax 92 DNR 65 Double A Technologies 48 DP 12, 68, 94 Dupont de Nemours 22 eBRC 98 Eco Vorban 48 eContent 76 EcoStart 22, 30 Editus 64 Eldoradio 65, 95, 78, 83 Enoteca 142 EPT 58, 82, 96, 104, 128 Espace Pub 78 Espace-Immo 144 Euro 1080 66 Euro Space Center 95 Euroclear 118 Everest 94 Farvest 118 Fédération des Employeurs européens 132 Fiducière Benoy Consulting 126 FIL 4, 5, 143 Financial One 118, 125 First Tuesday 72, 136 Fnac Belgique 130 FNR 45 Fonds Belval 80
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Fonds d'urbanisation et d'aménagement du Kirchberg 80 Format 79 Forum Création d'Entreprises 30 FPL 12 France Telekom 98 Fujitsu-Siemens 90 Gax 95 GBL 120 Genesys Telecommunications 128 Gilat Satellite Networks 106 Global Golf 139 Golf Challenge 8 Golf Club Chrisnach 138 Golf de Clervaux 138 Golf de LuxembourgBelenhaff 138 Golf Gaichel 138 Golf-Château de Preisch138 Golf-Club Grand-Ducal 138 Goodyear 22, 136 groupe saint-paul 65 Hilton 82 Hilton Luxembourg 88, 137 House 55 79 HP 90 IBM 50, 72, 92, 136 IBM Services Financial Sector Lux 50 IBPT 98 IEE 21 IFPC 80 IFSB 95 IGPDecaux 128 ILEA 21 ILR 45, 98, 104 ILReS 18 Immonews 65 Imprimerie Schlimé 77 Infomail 98 ING Lease 49 Instalfit 88 Institut Pierre Werner 78 Interact 65 Interformation 144 International Newsreel and Newsfilm 76 International Post Corporation 82 Internet Security Systems 90 Internet Society Luxembourg 72 Intrasoft Luxembourg 76 Investas 120 Iomega 92 IP Luxembourg64, 128, 130 Ipwebnet 65, 95 JC Decaux Belgium 89, 128 JP Morgan 50 KBC Autolease 130 KBL Group European Private Bankers 123 KBL Lease Luxembourg130 KDI 95 Kess H 111 Keytrade Luxembourg 120 Kikuoka Country Club 138 KPL 12 Kreutz&friends 95 Kyocera Mita 90 La Mirabelle 144 La Palmeraie 142 LCGB 62 Le Foyer 120, 144 Le Monde 101 Les Roses 142 lesfrontaliers.lu 81, 88 Linux Days 72 Logitech 92 Lombard Media 88 LSAP 12, 94 LuSense 130 Luxair 46, 88, 128, 130 lux-Airport 56 Luxbazard 65 LuXcommunications 96 Luxcontrol 95 Luxembourg Online 106 Luxembourg School of Finance 38 Luxemburger Wort 65 Luxempart 21 Luxexpo 61, 72, 95, 78
LuxFinance 118 LuxGSM 102, 104 Luxinnovation 21, 48, 133 Luxis 95 Luxsite 97 Luxweb 64 130 M MACH Markom 78 Matrix Consulting 130 Mc Kinsey 96 MCI Luxemborug 106 Media 65 Europe 88 mediArt 88 MeeTincs 82 Mercedes 43 Mercury 130 MFA 95 MG Rover Belux 130 Michel Greco 98, 141 Microsoft Belux 72, 130 Mikado 78 Mikado Online 65, 78 Mikado Publicis 78, 94 Millenium 95, 128 Ministère de l’Economie 12, 22, 30 Ministère de la Fonction publique 96 Ministère de la Promotion féminine 82 Ministère de l'Environnement 56 Ministère de l'Intérieur 88 Ministère des Classes moyennes 12, 22, 126 Ministère du Trésor et du Budget 46 Minsitère des Affaires étrangères 122 Mobilux 98, 104, 129 Molitor, Fisch et Associés 95 Monster 65, 132 monster.lu 81, 88 Mouvement écologique 56 Mouvement luxembourgeois pour la Qualité 72 m-plify 99, 110 MVS 128 122 N Nations Unies naturmusée 79 NetCore 130 Netscreen 90 Nokia 108 Novotel Luxembourg 137 Nvision 107, 110 Observatoire des O Nouveaux Médias 130 OCDE 22 Océ 69 Odyssey 119 Office communautaire des Marques 128 Office européen des Brevets 128 ONC 62 OGBL 62 Omnis 130 Oneweb Lux 48 Optec 128 Optique Rodenbourg 95 Oracle 72, 130 Orange 101 OAIC 36 ORF/3sat 128 OMPI 73 2 P P&T P&T Consulting 108 Packard Bell 90 PanAmSat 60 Panelux 79 paperJam 55, 81, 93, 144, 132 Parlement européen 80 Party 65 Paul Wurth 128 Peugeot 10, 11 Philips 48 Pizza Hut 94 PricewaterhouseCoopers76 primesphere 50, 76 Primius 50 Profil 124 Prolingua 117 Proximus 102 Publicis 76
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QuattroPole 84 Randstad Interim 82 Raval Europe 22 RDML S.A 48 Régie saint-paul 79 Renault 74, 75, 128 Repères Communication 95 Restena 65 Ristorante Roma 142 Rose de Claire 78 Rotarex-Ludex 88 Rovi-Techlux 88 RTL 65, 101 RTL Group 120 RTL New Media 95, 130 Saab 29 Sacred Heart University 130 saint-paul 124 Sam Hwa Steel 22 SAP 27, 72 Satlynx 106 Schneider Consulting 21 SD Worx Luxembourg 132 Secaron 108 Secure Wave 21 SecureIT 50 Securicor Luxembourg 128 Sekoya Décors 88 Semantica 48 SES Americom 60 SES Astra 48, 60, 79 SES Global 21, 60, 106 SFR 102 Shell 20 Side H 133 Siemens 72, 82, 136, Siemens Automobil Technik 130 Simon 95 SIT Group 91 Sit-Net 95 SNCI 30 Société des FIL 61 Sodexho 56 Software & IT Solution Expo 72 Sources Rosport 78, 94 Statec 16, 88 Stellent 128 Stoldt&Treinen Consultants 18 Symantec 130 Synapse Internet Services 95 SystemsGroup 130 tailormade 30, 33, 144 Tango 96, 104, 144, 148 Technoport Schlassgoart 48, 70, 72 Tecsys Infopartners 50 Tele2 98, 104, 144 Télécom Développement 84 Telecran 65 Telenet Solutions 144 Telephonie 128, 130 Telindus 115 Telnet 115, 117 tempo! 144 Termapolis 147 Tertio 130 Texas Instruments 66 The Network 144 Tiscali 106 Toshiba 92 Transcom 127, 130, 144 Trois-Quart 142 Ubizen 130 ULEDI 130 Unesco 128 Université de Luxembourg 38, 70, 84 Unix NFS 108 Utopia 65, 66 Valain 95 Valeres 88 VDS Computing 131 Vedior Intérim 13 Vetedy 94 Victor Buck 79, 121 Vidale-Gloesener 78 Vins et Terroirs 144 Visual Online 98, 106 Vodafone 96 Volvo 35 VOX.mobile 104 VSENet 84
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