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édito En couverture Jeannot Krecké, nouveau ministre de l’Economie Photo: David Laurent (Blitz) Illustration: Glauco Diógenes
Editions Mike Koedinger S.A. Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 66 E-mail office@mikekoedinger.com Web www.mikekoedinger.com Bureaux 39 rue Anatole France, Luxembourg-Bonnevoie à partir du 11 octobre: 10 rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie Courrier BP 728, L-2017 Luxembourg Directeur de la publication Mike Koedinger mike@mikekoedinger.com Administration Stephanie Simon stephanie@mikekoedinger.com Isabelle Ney isabelle@mikekoedinger.com
REDACTION Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 29 66 19 E-mail press@paperJam.lu Web www.paperJam.lu Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade, consultant du comité de rédaction) Rédaction Jean-Michel Gaudron (-48) jean-michel.gaudron@paperJam.lu Florence Reinson (-45) florence.reinson@paperJam.lu Collaborateurs rédactionnels Corinne Briault, Jacques Demarque, Neil Hearfield, Marc Vandermeir. Photographie Eric Chenal (Blitz), David Laurent (Blitz), Olivier Minaire (Blitz) www.blitz.lu; M. Vermast
PUBLICITE Régie pub exclusive tempo! SA Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 26 29 66 20 E-mail contact@tempo.lu Web www.tempo.lu Directeur associé Aurelio Angius (-35) aurelio.angius@tempo.lu Directeur commercial Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Chargée de clientèle Ludivine Plessy (-37) ludivine.plessy@tempo.lu
PRODUCTION Directeur artistique Guido Kröger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en page xGraphix www.xGraphix.lu Impression Victor Buck www.victor-buck.com
DIFFUSION paperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition. paperJam pour vos clients ou vos salariés? Francis Gasparotto (-33) francis.gasparotto@tempo.lu Abonnements par virement au compte BCEE IBAN LU87 0019 1655 8851 4000 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 40 €. 3 x 10 numéros/an: 80 €. Tarifs internationaux et formules grand volume sur simple demande. Diffusion en kiosque Messageries Paul Kraus Diffusion Michel Greco www.greco.lu © Editions Mike Koedinger S.A. Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.
EDITO
Flexibilité démocratique et gouvernementale L'ACCORD DE COALITION signé le 29 juillet entre le CSV et le LSAP n'a rien de surprenant: il s'inscrit dans une continuité quasi absolue, qui caractérise la logique politique depuis la "grande coalition" du gouvernement Santer/Poos, formé entre ces deux partis à partir de 1984, avec un bref intermède au cours des cinq dernières années. Et pourtant, certaines données ont changé depuis 1999. D'abord au niveau du poids relatif des deux partis, avec un parti chrétien-social plus fort que jamais depuis trente ans, mais aussi au niveau d'un renouvellement remarquable de l'équipe gouvernementale. Il est ainsi étonnant de voir qu'un seul membre de l'équipe socialiste, en occurrence Mady Delvaux-Stehres, dispose d'une expérience gouvernementale, contre cinq novices ayant une moyenne d'âge de 52 ans... Plus étonnant encore, le CSV, sans interruption au pouvoir depuis 1979, a rajeuni son équipe gouvernementale de façon encore plus prononcée, avec quatre nouveaux titulaires et une moyenne d'âge de 46 ans seulement. Hélas, le renouveau s'arrête déjà là. Au lieu d'en profiter pour réorganiser et resserrer la structure gouvernementale, les partenaires de coalition ont opté pour une solution qui représente un mélange entre (faux) compromis politiques, manque de capacité visionnaire, déficits en matière de compétences organisationnelles et structurelles et confort personnel. C'est ainsi que six (!) ministres, disposent de compétences directes en matière de politique étrangère: Jean Asselborn (aux Affaires étrangères et à l'Immi-
gration), Luc Frieden (Défense), Jean-Louis Schiltz (à la Coopération et à l'Action humanitaire), et Nicolas Schmit, (délégué aux Affaires étrangères et à l'Immigration). Sans oublier le ministre de l'Economie et du Commerce extérieur, Jeannot Krecké et bien sûr le Premier ministre et ministre des Finances, Jean-Claude Juncker, représentant le gouvernement luxembourgeois dans quelques organismes communautaires clés (Conseil de l'Union européenne/ Conseil Ecofin) et internationaux (en tant que gouverneur du Fonds monétaire international et de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement). D'autres domaines politiques, tels que l'Economie avec, comme deuxième département, le ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement ou encore l'Enseignement avec le ministère de l'Education
nationale et de la Formation professionnelle d'une part, et le département de l'Enseignement supérieur, attaché au ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche d'autre part, sont des exemples supplémentaires flagrant d'une organisation politique, faisant défaut de toute logique structurelle. En présence d'une telle inefficacité organisationnelle, qui ne facilite certainement pas communication entre différents départements – sans parler de jalousies potentielles entre ministres essayant d'empiéter sur la chasse d'autres – il est difficile de s'imager comment le travail gouvernemental, surtout interministériel, trouvera la cohérence nécessaire à faire avancer les grands chantiers politiques. À moins que le nouveau gouvernement ne se limite volontiers à la gestion des affaires courantes. ■ La Rédaction
Pas moins de six ministres du nouveau gouvernement disposent de compétences directes en matière de politique étrangère.
Photo: David Laurent (Blitz)
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Est-il possible de concevoir une cigarette moins nocive? La fumée de cigarette contient plus de 4 000 substances chimiques. Un grand nombre de ces substances chimiques sont cancérigènes ou toxiques. C’est pourquoi, nous effectuons des recherches pour développer de nouveaux produits qui, nous l’espérons, réduiront de manière significative un nombre important de ces substances. Développer une cigarette ayant le potentiel d’être moins nocive est une priorité très importante pour Philip Morris. Alors que nous travaillons au développement d’un tel produit, nous pensons qu’il appartient aux pouvoirs publics, en collaboration avec les fabricants de tabac et les responsables de la santé publique, de décider si un produit a le potentiel d’être moins nocif et ce que les fabricants peuvent dire aux consommateurs à son propos. Certaines personnes sont opposées à la commercialisation de ces produits parce qu’elles
pensent qu’ils pourraient décourager les gens d’arrêter de fumer ou en encourager d’autres à commencer. En tant que fabricant de cigarettes, nous pensons qu’il est important d’essayer de développer des produits qui ont le potentiel d’être moins nocifs. Et si ces produits peuvent être développés, nous croyons qu’il serait faux de priver les fumeurs adultes de leurs avantages. Les consommateurs devraient pouvoir obtenir des informations complètes sur ces produits et décider eux-mêmes s’ils souhaitent les utiliser. Toutefois, même si ces produits peuvent être développés, les consommateurs doivent savoir que la seule façon de réduire ou d’éviter les effets du tabagisme sur la santé est d’arrêter de fumer ou de ne pas commencer. Nous vous invitons à consulter notre site Internet www.pmintl.com/info pour tout complément d’information.
Philip Morris Luxembourg S.A. Paul Broeckx Rue de l’Industrie 14 L-8399 Windhof/Koerich Luxembourg
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ACTUALITÉ: McKinsey se pose au Luxembourg
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en couverture 10 | "Luxembourg doit redevenir une place où l'on ose prendre un risque" Jeannot Krecké, le nouveau ministre socialiste de l'Economie, veut baser sa mission sur quatre thèmes forts: diversification, compétitivité, simplification et innovation
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ACTUALITÉ: Architecture: une nouvelle dimension
50
36 | Présence formalisée pour McKinsey
60 | Portabilité mobile:
Actif, indirectement, depuis 20 ans au Luxembourg,
imminente
Mise en œuvre
le groupe mondial de conseil en management ouvre un bureau au Luxembourg, afin de s'imprégner davantage
62 | Le MBA a le vent en poupe
dans la vie locale.
académique approche à grands pas. Les aspirants
38 | Addedvalue veut bouleverser le monde de la publicité Will Kreutz entend
managers, capables de concilier travail et étude, disposent
s'adapter au marché ou plutôt le secouer en jouant la
actualité
EN COUVERTURE: Jeannot Krecké, un socialiste à l'Economie
La rentrée
de plusieurs offres de MBA dans la Grande Région.
transparence sur les prix et en rétrocédant aux clients les
66 | L'art à la rencontre des entreprises
commissions versées par les médias.
Pour les entreprises qui trouvent que l'art est, financièrement inaccessible, il est possible de se procurer
40| Blue Sky Software: La comptabilité gratuite
ENTREPRISES 18 | Nouvelle donne
La création d'Atoz, nouveau
cabinet indépendant de conseil fiscal, illustre les bouleversements profonds auxquels sont soumis les
possibilités.
LUXEMBOURG 42 | La vigilance reste de mise
Selon KPMG,
la situation des ressources humaines dans le secteur
grandes firmes internationales pluridisciplinaires.
financier va en s'améliorant, mais la prudence demeure...
20 | Microsoft
44 | Datacenter et MS Networks:
Mir schwetzen lëtzebuergesch!
Voice over
IP: première offre commerciale
22 | IEE assure son avenir immédiat Le changement d'actionnariat d'IEE, désormais aux mains d'Apax Partners, de BGL Investment Partners, de Luxempart et... du management, lui donne de nouvelles
des œuvres en leasing. La rentrée va offrir de nouvelles
46 | Manques de communication
68 | Software & IT Solutions Expo
xxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 68 | Quelque 3.000 visiteurs sont attendus les 6 et 7 octobre prochains. Des thèmes tels que le wireless, la sécurité, ou le stockage des données y seront notamment abordés.
Des voix
dénoncent des pratiques allant à l'encontre d'une présentation cohérente du pays et des utilisations hasardeuses, de logo et photos, au mépris des droits d'auteurs.
GRANDE REGION
garanties pour les 4 ans à venir.
50 | Une nouvelle dimension 26 | 123Go... et après?
Le concours de business
Dans la conti-
80 | Difficile adaptation
Le Républicain Lorrain
nuité de la Biennale de Venise, actuellement en cours, les
s'engage dans un plan de réorganisation à l'horizon 2008.
plan a trouvé son rythme de croisière. Mais la maturation
architectes luxembourgeois comptent bien se faire
Mais les premiers pas ne sont pas sans douleur...
de projets innovants a besoin d'autres outils
entendre dans les débats socio-culturels ou politiques
complémentaires...
56 | 56 SIGI:
30 | Un quart de siècle d'IT au Luxembourg Présents depuis 25 ans dans le pays,
Bouleversement informatique pour 105
communes
Telindus et Canon ont sans cesse dû se diversifier
58 | Quelle allure pour la Porte de Hollerich?
et anticiper les besoins du marché.
Il reste douze "finalistes" au grand concours urbanistique
34 | SIT-Group / IBM:
Un marché à redynamiser
82 | Bière de Rulles:
La passion devenue succès
84 | L'Hydrion bouscule la grande distribution Le nouveau parc commercial ouvert à Arlon densifie un peu plus l'offre dans la région. Qui y gagnera?
ouvert par la Ville de Luxembourg. Parmi eux deux équipes
86 | Vous, les frontaliers
d'origine luxembourgeoise...
la table ronde du 1er juillet dernier
Retour en images sur
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PLACE FINANCIERE: IFBL: le grand virage
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DOSSIER:
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Restauration d'affaires
finances
ressources humaines
PLACE FINANCIERE
102 | Who's who: départs et arrivées dans les entreprises luxembourgeoises
88 | L'IFBL: le grand virage
SOFTWARE & IT EXPO:
120
Le catalogue officiel
130 | Une fiabilité maximale
L'environnement
économique change. Les besoins et les envies des clients aussi. Aux restaurants de s'adapter... et de surprendre!
132 | Mangeons business!
En entreprise ou
en formation, la question de la restauration est toujours
L'Institut de
ses offres en fonction de l'évolution des besoins du secteur.
110 | Sondage monster.lu / paperJam "Vie privée"
92 | Bourse de Luxembourg:
112 | Agenda des formations
formation bancaire s'est remis en question et réoriente
cruciale. Formules internes ou externes, traiteurs... La carte ne manque pas de choix!
136 | Guide pratique 140 | paperJam’s Restaurants Awards
Plus de cotations, moins de volume
94 | Un premier pas
Découvrez l’ensemble du palmarès, commenté par notre
L'accès à la profession
outils
chroniqueur gastronomique Jacques Demarque.
IT&TELCOS 114 | Serveurs d'entreprises
international communities
116 | L'actualité des produits
144 | "Honey, they’re sending me to Latvia!" AMCHAM business breakfast tackles
d'expert-comptable est, désormais, soumis à un test d'aptitude. Une première étape dans la volonté d'une plus grande valorisation du métier.
96 | Les fonds "offshore" ont la cote
En
autorisant la cotation officielle en Bourse à Luxembourg
overseas relocation issues. des fonds "offshore", la place se donne un atout de plus
COMMUNICATION
pour le développement du marché des hedge funds.
118 | Nouvelles campagnes Série: les institutions de la place financière (7)
98 | Atout formation pour l'ALGAFI
Ambassador to Luxembourg, gives his perspective on the job that lies ahead of him.
119 | Business Web Directory
L'Association des gestionnaires de fortune et analystes
playtime
financiers plaide pour une plus grande reconnaissance du diplôme européen d'analyste financier.
dossier
MON ARGENT
RESTAURATION D’AFFAIRES
100 | "Réduire la volatilité dans un
120 | Les petits plats dans les grands
portefeuille"
La restauration d'affaires a souffert, elle aussi, du
Les atouts du marché obligataire et
146 | “It’s going to be a challenging time for the Embassy” James Clark, the UK’s
de quelques-uns de ses produits les plus attractifs vus
ralentissement économique. De profondes remises en
par Matthias-Leonhard Lang (Kredietbank Luxembourg).
question ont été nécessaires.
148 | Expos, design, autos, livres... 150 | A table!, La Recette 152 | Le club paperJam invité par Le Restaurant La Cheminée et Freelance Vins Fin 154 | Le chiffre du mois, par Carlo Schneider
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en couverture
"Luxembourg doit redevenir une place où l'on ose prendre un risque"
Jeannot Krecké, le nouveau ministre socialiste de l'Economie, veut baser sa mission sur quatre thèmes forts: diversification, compétitivité, simplification et innovation
ncier
AVEC LE RETOUR DU PARTI SOCIALISTE DANS LA coalition gouvernementale, le ministère de l'Economie change à nouveau de mains, suivant une "tradition" établie depuis juillet 1978 et qui veut que c'est à un ministre appartenant au second parti de la coalition qui en prenne les clefs (voir aussi encadré, page 014). Pour succéder à Henri Grethen, le formateur du gouvernement a, sans réelle surprise, fait appel à Jeannot Krecké, 54 ans, qui, depuis 1997, occupait la présidence du groupe parlementaire socialiste, dans une Chambre des Députés où il siège sans discontinuer depuis 1989. Les questions économiques et financières, ça le connaît, puisqu'il a, dans sa carrière politique, été successivement président de la Commission de l'Economie et vice-président de la Commission des Finances et du Budget. Il a également assuré la présidence de la Commission du Contrôle de l'Exécution budgétaire.
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En 1996, il fut co-auteur d'un manuel sur la fiscalité des personnes physiques et on lui confia la responsabilité du rapport sur le budget de l'Etat pour l'exercice 1996. Un an plus tard, il publia un rapport sur la fraude fiscale au Luxembourg. Les défis, ça le connaît aussi... Cet ancien international luxembourgeois de football a, ainsi, fait partie de l'équipage qui remporta la course transatlantique à la voile "Constitution Race" en 1987, puis organisa, entre 1989 et 1992, des expéditions dans les mers polaires du Groenland et Spitzberg. Il fera certainement moins froid dans son bureau de transition du boulevard Royal (le ministère de l'Economie a, provisoirement, traversé la rue pour s'établir dans les anciens locaux du Statec, pour 18 mois), mais l'activité ne manquera certainement pas d'intensité, à un moment charnière où le frémissement de la reprise
économique laisse présager de meilleurs lendemains, sans parvenir, pour autant, à faire oublier la précarité de la situation actuelle... Nouvelle organisation, nouvelles ambitions: Jeannot Krecké nous dévoile les premiers éléments constitutifs de son mandat à la tête de l'économie luxembourgeoise, qui seront guidés par quatre mots clefs: diversification, compétitivité, simplification et innovation.
Monsieur le ministre, quelles ont été vos premières actions depuis votre prise de fonction? "J'ai, dans un premier temps, procédé à la réorganisation interne de la maison, autour de trois directions. La plus importante concerne la diversification économique, l'innovation et l'entrepreneuriat. Elle aura, à sa tête, Georges Schmit (ancien président du Conseil d'adminis-
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tration de la SNCI et secrétaire général du ministère sous l'ère Grethen, NDLR). Ensuite, la coordination générale, la politique régionale, la protection des consommateurs et les services juridiques, mais aussi le département énergie, ont été confiées à Elisabeth Kieffer (Conseiller de gouvernement 1ere classe, en charge de la politique régionale et des fonds structurels dans le précédent ministère, NDLR). Enfin, Serge Allegrezza, en plus de la direction du Statec, aura sous sa responsabilité la cellule d'études et de prospection du ministère, ainsi que le suivi du processus de la mise en œuvre de la stratégie de Lisbonne. Il conservera également un rôle actif dans l'observatoire de la compétitivité. Ce qui est nouveau, c'est que le Commerce extérieur est désormais rattaché au ministère de l'Economie et il faut donc encore finaliser la mise en place du groupe qui aura ces fonctions-là en charge. L'une des ambitions affichées par les socialistes lors de la campagne électorale était d'obtenir la fusion des ministères de l'Economie et des Classes moyennes. Cela ne s'est finalement pas concrétisé. Le vivez-vous comme un premier échec? Cela nous a évidemment plutôt laissé des regrets, d'autant plus que les discussions ont été nombreuses à ce sujet. Mais une fois ce regret passé, il faut se mettre au travail. Avec le ministre Boden, il faut faire en sorte d'agir afin que les PME et les classes moyennes aient voix au chapitre. Nous souhaitons surtout éviter les doubles emplois et intensifier les efforts de coordination. Ce n'est pas parce qu'il y a deux ministères que la politique n'est pas bonne. L'économie constitue un tout. Il faut éviter de le morceler en trop d'entités. On a déjà le secteur financier, les médias. Pour qu'il y ait un maximum de cohérence, il ne faut pas trop s'éparpiller. Regrouper le commerce extérieur avec l'économie est déjà une belle avancée. La promotion des exportations et des produits pourra ainsi être mieux coordonnée avec d'autres missions de prospection en vue d'attirer les investisseurs, ici. Dans quel état général jugez-vous l'économie luxembourgeoise actuellement? Nous sommes clairement dans une phase d'attente et j'espère que le redémarrage va se faire rapidement. Mais n'oublions pas qu'une partie de notre croissance se joue en dehors du pays et tout ce qui se passe en France ou en Allemagne va jouer directement sur nos entreprises. Un des principaux thèmes que nous allons développer ces prochaines années va être la compétitivité de nos entreprises. Nous sommes en train de faire le point et nous attendons, pour l'automne, les conclusions du rapport du Professeur Fontanier, qui sera discuté en réunion tripartite. Il en découlera une série de mesures qui devraient souligner et améliorer les avantages du Luxembourg, mais aussi identifier nos faiblesses. Et pour que ce ne soit pas une affaire d'un jour, il y a cet observatoire de la compétitivité, qui existe déjà, et qui va suivre l'évolution des différents critères et points qui auront été relevés par le rapport Fontanier. Et dans quel état avez-vous trouvé le ministère en arrivant? J'ai vraiment trouvé le ministère, en tant que tel, dans un bon état, avec une base au niveau ressources humaines qui est très bien fournie. Tout, après, n'est plus qu'une affaire d'organisation et de mise en place,
Photo: David Laurent (Blitz) Illustrations: Glauco Diógenes
en couverture
avec des idées qui sont différentes de ce qui se faisait avant, mais la base est bonne. Je n'ai, pour cela, aucun reproche à faire à mon prédécesseur. Vous aviez évoqué, avant les élections, la volonté d'être proactifs, afin de dépendre le moins possible des facteurs conjoncturels extérieurs. Concrètement, qu'entendez-vous par là? Cela tient en deux mots: diversification et encore diversification! Il est impératif d'essayer de répartir l'activité sur beaucoup plus de branches et ne pas être uniquement axé sur une seule industrie. Cela passe par de la prospection. Nous sommes en train de mener des démarches aux Etats-Unis auprès de sociétés d'équipements automobiles, auprès d'entreprises que nous connaissons déjà, mais nous visons aussi, dans le secteur du commerce électronique et des hautes technologies, les groupements susceptibles de venir au Luxembourg. A ceux-là, il conviendra d'offrir non pas un seul avantage concurrentiel d'ordre fiscal, mais aussi de bonnes conditions en ce qui concerne les infrastructures informatiques et de communication. Ce sera un atout essentiel. En tant que Luxembourgeois, on sous-estime encore trop certains de nos avantages, surtout à l'égard des firmes américaines, qui prennent en compte des aspects liés à l'environnement général où se créée l'entreprise. Ce sont des hommes et des femmes qui vont créer et diriger ces entreprises. Tous ont de la famille et la qualité de la vie, la sécurité générale qui existe dans ce pays ou encore l'environnement pour l'éducation des enfants seront des éléments à souligner davantage, car ils deviennent importants aux côtés des aspects fiscalité, loi du travail ou charges sociales. Je pense que, jus-
"Le Luxembourg est en train de perdre un des avantages qu'il avait: celui des chemins administratifs courts, simples, directs".
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en couverture
Photo: David Laurent (Blitz)
plexes. Cela ne peut que nuire à l'esprit d'entreprise et il faut clairement mettre en place des démarches administratives qui vont dans ce sens-là. J'ai demandé aux services travaillant ici, de montrer, en interne, cet esprit d'entreprise que l'on attend à voir au dehors. J'aimerais que les idées novatrices et les réformes trouvent leur place dans le ministère et ne soient pas une simple gestion des affaires.
qu'à présent, nous n'avons pas assez souligné, surtout par les temps qui courent, le haut niveau de qualité de vie que nous avons au Luxembourg.
"Si nous voulons réussir, il faut montrer que nous sommes capables de faire quelque chose pour moderniser le pays" 12 paperJam septembre-octobre 2004
Quels moyens comptez-vous investir dans ces efforts de prospection et de diversification? Il s'agit évidemment d'un point essentiel. Au niveau financier et personnel, on va mettre le paquet et la façon dont a été organisé le service l'indique déjà. Je pense qu'avec la coordination qui peut se faire à différents niveaux, que ce soit pour le commerce extérieur ou le département innovation, industrie, PME/PMI, le travail pourra porter des fruits différents de ce qu'on a vu jusqu'à présent. La moitié des effectifs du ministère sera rattaché à cette partie diversification et développement économique. Les deux autres directions se répartiront l'autre moitié des effectifs. Parmi les choses nouvelles que je veux imposer, j'ai indiqué aux différents services qu'à chaque fois que nous lancerons une démarche visant à établir une quelconque réglementation, il faudra se poser trois questions: est-ce absolument nécessaire ? Y a t-il moyen de le faire de façon plus simple ? Et enfin, existe-t-il des instruments et des moyens de communication qui permettent de réduire la charge? Nous allons lancer, d'ici au mois de novembre, le guichet unique virtuel des entreprises. Il est vraiment temps, car le Luxembourg est en train de perdre un des avantages qu'il avait: celui des chemins administratifs courts, simples, directs. Il y a actuellement trop de sur-réglementation à différents niveaux. Il y a déjà des directives qui arrivent de Bruxelles et très souvent, on y ajoute des éléments propres, ce qui fait que les entreprises se trouvent en face de démarches administratives de plus en plus com-
Vous touchez du doigt le retard pris dans le développement du programme eLuxembourg. Serez-vous un des moteurs de sa relance? Lorsque j'étais dans l'opposition j'ai souvent souligné que la situation dans laquelle nous nous trouvions était inadmissible. J'aimerais bien, en effet, au niveau du gouvernement, mettre le doigt sur les différentes plaies, même si cela n'est pas, à chaque fois, de mon ressort. Je pense aussi au problème de la signature électronique, qui traîne depuis trop d'années. Or, certaines administrations refusent l'échange d'informations et de données s'il n'y a pas une authentification au préalable. Nous allons donc leur fournir au plus vite cette signature électronique. Mais j'attend aussi de certaines administrations qu'elles mettent l'accent sur le développement de leur propre outil informatique, ce qui n'a pas toujours été le cas jusqu'à présent. Il y a encore des faiblesses notoires. Je rappelle qu'en 1997, dans mon rapport sur la fraude fiscale, j'avais relevé les faiblesse au niveau communication informatique, à tous les niveaux. Sept ans plus tard, je constate que malgré quelques avancées, on est encore loin du compte et on discute encore de choses qui étaient déjà prêtes à être mises en place à l'époque. Il y avait un programme baptisé Impôts 2000, pour les impôts directs. Je suppose qu'il avait ce nom-là pour une certaine raison et j'espère que nous n'aurons pas à le rebaptiser Impôt 2010. Il n'y a guère que pour la TVA où on a pu noter des avancées sur les éléments les plus modernes au niveau de la communication et du traitement des données. A quoi attribuez-vous cet éternel retard pris en la matière? C'est probablement un mélange d'aspects techniques et de mentalités. Il faut se dire aussi qu'il y a une génération de dirigeants d'entreprises et de dirigeants de la fonction publique, actuellement en place, qui ont plus ou moins mon âge et qui n'ont jamais vu d'ordinateur personnel au niveau de leur formation. Ils n'ont évidemment pas la même approche que la génération qui suit. Si, à la tête d'une organisation, vous n'avez pas le feeling pour ce type d'instrument de travail, automatiquement, le reste suivra... C'est le problème d'une génération qui est entre deux chaises, qui n'a pas connu l'informatisation et qui a dû se l'approprier, alors que la nouvelle génération arrive avec tous ces moyens de communication qui lui sont naturels. Moi-même, je n'ai eu ma première calculette électronique qu'en 1993, lorsque j'ai commencé ma vie professionnelle. Aujourd'hui, l'informatique est un instrument clé de mon travail, parce que j'ai su, aussi, suivre des formations spécialisées. Le life-long learning est, dans ce domaine, essentiel. Je crois qu'au Luxembourg, on a vraiment raté le coche. On avait l'argent, on avait les infrastructures, très performantes notamment au niveau des banques, on avait le know-how, mais on a oublié de vraiment le développer. Il n'est jamais trop tard, mais on a pris un retard concurrentiel évident.
Ode à la joie
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La nouvelle BMW Série 1 est la seule voiture à propulsion de sa catégorie. Et cela n’étonnera personne. En matière de plaisir de conduire, BMW ne fait tout bonnement aucune concession. Et ses 4 motorisations puissantes et sobres sont là pour le prouver. Tant en diesel qu’en essence. Il n’y a aucun doute, la BMW Série 1 est une BMW pur sang. Sa finition de la plus haute qualité et la richesse de son équipement standard le confirment pleinement. Une chose est sûre : au volant de la BMW Série 1, la joie est sans fin. Il y a déjà une BMW Série 1 à partir de € 19.000 TVAc.
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Le plaisir de conduire
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Les ministres de l'Economie depuis 1945 Octobre 1945 – août 1946 Guillaume Konsbruck – ministre du Ravitaillement et des Affaires Economiques Août 1946 – Mars 1947 Lambert Schaus (CSV) – ministre du Ravitaillement et des Affaires Economiques. Mars 1947-Juillet 1948 Lambert Schaus (CSV) – ministre des Affaires Economiques et de la Force Armée; Juillet 1948 – Septembre 1950 Aloyse Hentgen (LSAP) – ministre des Affaires Économiques et de l'Agriculture. Septembre 1950 – Juillet 1951 François Simon (CSV) – ministre des Affaires Economiques et de l'Agriculture. Juillet 1951 – Janvier 1958 Michel Rasquin (LSAP) – ministre des Affaires Economiques et de la Reconstruction. Janvier 1958 – Mars 1959 Paul Wilwertz (LSAP) – ministre des Affaires Économiques Mars 59 – Juillet 64 Paul Elvinger (DP) – ministre des Affaires Economiques et des Classes Moyennes; Juillet 64 – Février 69 Antoine Wehenkel (LSAP) – ministre du Budget, de l'Economie Nationale et de l'Énergie Février 69 – Juin 74 Marcel Mart (DP) – ministre de l'Economie Nationale, des Classes Moyennes et du Tourisme, Ministre des Transports et de l'Énergie Juin 74 – Novembre 1980 Gaston Thorn (DP) – Président du Gouvernement, ministre d'État, ministre des Affaires Etrangères et du Commerce Extérieur, ministre de l'Economie Nationale et des Classes Moyennes Novembre 1980 – Juillet 1984 Colette Flesch (DP) – Vice-Président du Gouvernement, ministre des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur et de la Coopération, ministre de l'Economie Nationale et des Classes Moyennes, ministre de la Justice Juillet 1984 – Juillet 1989 Jacques Poos (LSAP) – Vice-Président du Gouvernement, ministre des Affaires Etrangères, du Commerce Extérieur et de la Coopération, ministre de l'Economie et des Classes Moyennes, ministre du Trésor Juillet 1989 – août 1999 Robert Goebbels (LSAP) - ministre de l'Economie, Ministre des Travaux Publics, Ministre des Transports Août 99 – août 2004 Henri Grethen (DP) - ministre de l'Economie, ministre des Transports
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Le programme eLuxembourg représente-t-il la seule source de simplification administrative telle que vous la souhaitez? On peut décliner le sujet sous plusieurs aspects différents... Un entrepreneur doit par exemple encore aller à 36 endroits différents pour remplir une feuille et mettre un timbre. Avouez que le timbre d'enregistrement, qui était peut-être intéressant il y a deux siècles, n'est certainement plus le moyen de paiement le plus rapide et le plus moderne. Et pourtant, il existe toujours... Les gens doivent se déplacer à différents endroits, prendre sur leurs congés, perdre du temps... Et on s'étonne qu'il n'y ait pas un réel esprit d'entreprise! Prenons aussi l'exemple des faillites frauduleuses. On ne les a pas assez combattu au Luxembourg, car on n'a pas osé prendre les mesures appropriées. Or cela consiste essentiellement à traiter les données et les éléments d'information qui sont à disposition dans les différentes administrations. Il suffit qu'un groupe spécialisé y jette un coup d'œil! Un bon travail pourrait être fait avec une bonne collaboration entre les administrations. On a voulu s'attaquer au problème des faillites frauduleuses par le mauvais bout, en augmentant le capital d'entrée pour créer une société. C'est l'inverse qu'il faut faire! Si on veut qu'il n'y ait plus de faillite frauduleuse ou conjoncturelle, il faudrait multiplier par 1.000 le capital de la société pour que ça donne un effet. Vu que ce n'est pas possible, il faut faire l'inverse, c'est-à-dire faciliter l'accès à la création d'entreprise d'un côté, mais, parallèlement, renforcer le contrôle. Les éléments relatifs à la TVA, aux impôts sur salaire et aux prélèvements sociaux suffisent à montrer si une société est en difficulté ou non. Et dans le cas d'une faillite frauduleuse, encore plus. On perd actuellement énormément d'argent au niveau de la TVA et de la fraude carrousel… Il faudrait donc un travail renforcé sur ces domaines où l'on a des faiblesses évidentes et ne pas surcharger les autres domaines. Il faut cibler là où le bât blesse. Le ministère de l'Economie devra-t-il également appuyer les initiatives en matière de fonds d'amorçage pour les jeunes entreprises en phase de démarrage? En matière de financement, la SNCI doit jouer un rôle beaucoup plus fort que jusqu'à présent. M. Reinesch, l'actuel président, a commencé à travailler dans ce sens là, sous la double tutelle finance-économie. Nous comptons bien utiliser l'instrument SNCI pour faciliter l'accès à certains capitaux risques, car la SNCI doit avoir dans sa mission politique la possibilité de libérer des capitaux à risque. Celui qui ne risque rien n'a rien et peut-être l'une ou l'autre entreprise que l'on aura soutenu ne trouvera pas le succès escompté, mais il faut vivre avec cette idée! Si on ne veut aider que ceux pour qui on est sûr d'avoir des résultats, on restera cantonné sur quelques secteurs et on ne pourra pas miser sur la diversification. Pensez-vous que cela soit suffisant pour relancer l'esprit d'entreprise au Luxembourg? L'esprit d'entreprise en tant que tel, on ne peut pas le décréter! Il faut créer une atmosphère et ce n'est pas quelque chose qui se fait en quelques mois ou en quelques années. Cela commence par les contacts entreprise-école. Il y a des initiatives que j'ai pu suivre durant la dernière année et qui sont encourageantes, mais il faut ouvrir davantage l'école – les enseignants autant que les élèves – en direction des entreprises.
On ne peut pas se contenter d'une société où les résidents luxembourgeois essaient de se retrouver dans la fonction publique ou dans les secteurs protégés paraétatiques et où les étrangers et les frontaliers seraient les seuls à prendre les risques. Cet esprit d'entreprise doit venir également au niveau des résidents; on ne peut pas toujours le demander aux gens qui viennent de l'étranger. Il faut que le Luxembourg redevienne une place où l'on ose prendre un risque. De quels atouts disposez-vous pour renforcer cette promotion de l'esprit d'entreprise? Outre le financement, il y a aussi tout ce qui touche à la formation et à la recherche, laquelle doit se faire en plus étroite collaboration avec les centres de recherche public. Il faut aussi ouvrir l'Université car il est indispensable qu'il y ait des flux entre les entreprises et l'université, et que les entreprises aient un accès facilité aux fonds de recherche. Au niveau européen, on l'a compris. Du reste, au cours de la prochaine présidence luxembourgeoise, il y aura un bilan à mi-parcours du processus de Lisbonne (les Etats membres de l'Union se sont notamment engagés, pour 2010, à consacrer 3% de leur PIB aux dépenses publiques et privées en matière de recherche et développement, NDLR) et je suis curieux de voir où on en sera en 2005! J'ai l'impression que la plupart des pays ne sont pas en avance sur l'échéancier tel qu'il aurait dû être mis en place. Le problème est que pour que cette stratégie de Lisbonne porte ses fruits, il faut des réformes. Or, "réforme" semble être devenu un mot de tous les malheurs. Quand on regarde autour de nous, les pays qui ont engagé des réformes ont tous des problèmes de communication avec le public, quelle que soit leur composante politique. Jadis, réformer voulait dire moderniser, relancer des choses. Aujourd'hui, ça a une consonance négative et tout le monde se rebiffe automatiquement devant celui qui veut faire des réformes. Il y a une réelle difficulté à passer cette barrière d'esprit conservateur qui reste dans notre société.
"Je ne vois pas de problème à être au Parti socialiste tout en étant ministre de l'Economie".
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L'un des derniers chantiers engagés par votre prédécesseur était la réforme du Statec. Où en est-elle? Le traitement des données qui se fait actuellement au Statec est déjà bien meilleur que ce qui se faisait avant. Il est essentiel pour un gouvernement, qui veut savoir où il va, de savoir d'abord où il est. Mais ce que j'observe, c'est que nous commençons à avoir trop de collectes statistiques éparpillées. Il est de notre intérêt de regrouper tout ce qui touche la demande et le traitement des données. Le Statec est actuellement bien équipé pour cela et on peut le développer davantage, plutôt que de travailler chacun dans son coin. C'est malheureusement une tendance que l'on remarque très souvent au Luxembourg: chacun veut se créer une chasse gardée. Il convient pourtant de ne pas éparpiller nos efforts. Nous avons de toute façon pris conscience que les instruments d'évaluation qui permettent de voir clair dans la situation économique du pays doivent être améliorés. Par exemple, l'avis sur l'évolution de la conjoncture économique doit se faire de façon trimestrielle et être basé sur des chiffres à partir desquels on peut vraiment travailler. A un certain moment, le gouvernement précédent a été pris de court, car il a tenu un discours qui n'était plus en phase avec la réalité. D'ailleurs, nous avons reculé le dépôt du budget 2005 de plusieurs semaines afin de disposer des chiffres les plus fiables possibles. Il était, précédemment, établi en juillet pour être déposé en septembre. Cette année, nous allons attendre fin septembre-début octobre pour procéder aux derniers ajustements avant de le déposer courant octobre. Le fait que Serge Allegrezza, à qui vous allez confier plus de responsabilités, partage les mêmes tendances politiques que vous, vous facilite-t-il la tâche? Je dois dire que je retrouve pas, ici, les clivages politiques au niveau des fonctionnaires que l'on peut peutêtre trouver dans d'autres ministères. Même si Serge Allegrezza aura certaines responsabilités au niveau du ministère et pas uniquement comme directeur du Statec, je dois dire que ma collaboration avec Georges Schmit ou Elisabeth Kieffer est de la même qualité. Ce sont des fonctionnaires qui ont une mentalité où l'intérêt général prime sur leurs propres idées politiques. D'ailleurs, je n'ai pas changé les éléments en place et je n'ai pas pris quelqu'un de l'extérieur pour être mon conseiller particulier. Je n'en aurai pas besoin ici, car les personnes avec qui je travaille ont un esprit très sain au niveau de l'approche politique. Il y a d'autres ministères où cela aurait été utile. Ici, on est bien équipé. Au sein de la coalition, vous gouvernez dans l'ombre du surpuissant CSV. Ne craignez-vous pas de ne pas avoir les moyens de vous faire entendre ? Si je regarde les ministères que nous avons, ce ne sont pas des ministères de 2e ou 3e choix. Nous avons les affaires étrangères et un bloc avec le Commerce extérieur et l'Economie. Nous avons également les Transports, qui sont une autre composante essentielle, tant au niveau économique que sur un plan concurrentiel. Il s'agit-là d'un des éléments clefs quand on considère le flux de gens qui viennent travailler tous les jours et à qui nous devons offrir des conditions acceptables de confort et de rapidité. Si les gens arrivent constamment en retard au travail parce qu'ils sont restés coincés dans les bouchons, le pays à beaucoup à perdre. Non, vraiment, je ne vois pas de petit ministère dans le paquet que nous avons. Bien sûr, il y a des évidences et les chiffres sont têtus: nous disposons de 14 sièges
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au Parlement, contre 24 au CSV. Mais, au niveau de la formation du gouvernement, nous ne ressentons pas un tel écart. Je trouve que le formateur a su doser de façon à ne pas trop affaiblir son partenaire de coalition et a franchement essayé de ne pas montrer trop clairement la suprématie du CSV. De toute façon, un gouvernement ne fonctionne pas comme ça! Si un partenaire sent qu'il a été roulé, il va essayer de se démarquer beaucoup plus et souligner beaucoup plus sa différence et cela ne donnera pas un ensemble cohérent. Ca, le formateur l'a bien compris. Qu'avez-vous retenu de l'échec du DP aux dernières élections? La première erreur commise par le DP, nous ne l'avons pas faite nous-mêmes. En 1999, il avait basé son retour au gouvernement sur des promesses au niveau de la fonction publique, qu'il savait très bien qu'il ne pourrait sans doute pas tenir. En ce qui nous concerne, je ne pense pas que nous ayons annoncé quelque chose ayant une répercussion aussi large que celle des pensions au niveau de la fonction publique. J'étais en place au niveau de la présidence du groupe et j'ai toujours dit: "Attention, tout ce qu'on va raconter, j'aimerais que vous soyez capables de le réaliser une fois dans la majorité". D'une manière générale, je pense que nous avons évité cet écueil-là. Quant à savoir quelles ont été les autres raisons de l'échec du DP, j'avoue que je n'ai pas encore bien compris ce qui a pu se passer entre un partenaire qui voit le nombre de ses voix exploser et l'autre qui s'effondre. C'est assez rare de voir la façon dont cela s'est fait... Il faut tout de même relever que le gouvernement précédent, du moins sa composante libérale, a entamé beaucoup d'études, de réflexions et de débats et sur cer-
tains points essentiels, mais qu'ils n'ont rien concrétisé ni mis en place au moins quelque chose de palpable pour l'électeur. Regardez la signature électronique! En 1999, nous avons été un des premiers pays à voter la loi sur le commerce électronique. 5 ans après, la signature électronique n'est toujours pas là... Au niveau des transports, on a beaucoup discuté et finalement on est plus ou moins arrivé à la situation où l'on était en 1997! Il n'y a pas eu 1 km de rail posé, ni au moins une ligne de ce programme qu'ils ont baptisé mobilité.lu et que nous avions appelé BTP mis en place. Le concret manque! Si nous voulons réussir, il ne faut pas se poser trop d'objectifs, mais quelques objectifs concrets que nous allons effectivement réaliser. C'est dans nos cordes. Il ne faut pas discuter de ce que sera Luxembourg en 2050, se casser la tête là-dessus et ne rien avoir à montrer de potable actuellement. Si nous voulons réussir, il faut montrer que nous sommes capables de faire quelque chose pour moderniser le pays. Est-ce parce que les partis ont préféré éviter d'avoir à s'avancer sur des projets qui pourraient être irréalisables, que la campagne électorale s'est finalement révélée aussi terne? Il faut bien voir que nous avons une situation particulière, au Luxembourg, qui empêche un renouvellement complet de la coalition, comme cela peut se faire en Allemagne. Il y a toujours un des deux partis qui reste en place, ce qui implique que l'on ne peut jamais faire de redémarrage complet, puisque ce parti ne va pas faire le contraire de ce qu'il a fait auparavant. En prenant l'option choisie par le DP d'avancer des choses totalement différentes de ce qui a été fait, on court un risque de ne pas pouvoir remplir ses promesses...
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Et l'échec du parti socialiste en 1999? Ses leçons ontelles été retenues? En 1999, nous avions un peu perdu notre compétence sociale, qui était notre point fort. Depuis, on a fait à nouveau une partie du chemin. Nous avions essayé de miser sur l'innovation, avec une idée moderne dans le logo, mais nous n'avons pas suivi le mouvement à l'intérieur du parti ni dans nos réflexions. Les projets n'ont pas suivi le logo. Nous aussi avons eu le même problème de ne pas avoir réussi à mettre du concret en place. Le CSV a introduit du sang neuf dans le gouvernement; le DP s'apprête à faire une cure de jouvance. Qu'en estil du parti socialiste, qui n'a présenté, au gouvernement, que quelques-uns de ses plus anciens leaders? Si je regarde au niveau de notre présence au gouvernement, nous avons Maddy Delvaux, 54 ans, qui a déjà une expérience de ministre. Tous les autres sont nouveaux! Et quand on compare avec l'étranger, nous sommes dans une situation assez particulière, car nous sommes encore relativement jeunes, des novices. Maintenant, il est clair qu'au niveau des structures du parti, oui, il est temps de changer. Mais cela va se faire automatiquement! Il y aura des gens nouveaux à tous les niveaux. Si vous regardez les députés élus, il y en a 8 nouveaux, dont la plus jeune de la Chambre. Ce sont des personnes que l'on n’a jamais vu sur la scène politique au niveau national. N'y a t-il pas, aujourd'hui, une savoureuse opposition entre le fait d'être socialiste et celui de devoir diriger le ministère de l'Economie? Moi, je ne vois pas de problème à être au Parti socialiste tout en étant ministre de l'Economie. Il y a plusieurs aspects à considérer. Tout d'abord, il y a ce jeu entre économie, social et environnement, qui est de plus en plus important. On le voit dans l'idée de développement durable. C'est l'équilibre entre ces trois forces qui doit primer dans un parti. Dans notre dénomination, nous n'avons peut-être pas l'élément environnement ni économie, mais il faut se dire que sans économie, on ne fait pas de social non plus. Faut-il changer le nom du parti? Ce n'est pas en changeant le nom que l'on change le parti. Mais il est sûr que la référence "ouvrier" dans notre dénomination tient vraiment plus de la tradition. Nous ne sommes pas un parti d'ouvriers! Si nous utilisions plutôt le terme "travailleurs", cela serait un élargissement qui clarifierait la position. Mais étant donné que c'est une dénomination luxembourgeoise et allemande, le terme "ouvrier" prête à confusion et j'ai souvent dit que beaucoup de gens ne comprenaient pas cette démarche de tradition et de modernisme. Dans notre parti, il y a eu quelques mouvements d'hésitation, auxquels j'ai participé, pour changer le nom afin qu'il y ait une réelle cohérence du message. Mais ce n‘est pas facile à faire. Le parti a un fort ancrage et une base… Nous n'avons pas encore vraiment posé le problème, pour le moment. Nous nous apprêtons à une transition et le prochain président du parti sera probablement Alex Bodry. Il faudra voir ce que lui et son équipe veulent faire avec les membres du gouvernement et du groupe. Il y aura une réflexion à mener. Mais changer le nom ne nous changera pas, nous. Les principes de communication, les messages, eux aussi sont têtus, tout comme les chiffres. C'est sûr que la base allemande et française du parti socialiste, le mouvement et le monde ouvrier, nous l'avons ici, mais il est en grande partie non votant...
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"En tant que Luxembourgeois, on sous-estime encore trop certains de nos avantages". média économique et financier
Le développement durable que vous évoquiez constituera-t-il un des thèmes forts de cette législature? Oui, certainement ! Il y a toujours cette idée d'une réflexion à mener systématiquement, lors de toute mise en place d'éléments qui auront des effets sur la durée, de se demander si cela va dans le sens d'un développement durable et si nos enfants ne se retrouveront pas devant des barrières insurmontables. C'est une prise de conscience à rappeler en permanence. Je ne dis pas qu'on y réussit toujours, mais la réflexion est davantage dans les esprits qu'il y a dix ans et on se pose vraiment la question de l'équilibre entre qualité de la vie, environnement, social et économie. C'est un choix de société. Si on veut beaucoup plus de qualité de vie et moins d'industrie, il y aura moins d'économie et moins de social. C'est clair. Cela se résume parfois à cette équation-là. Il faut trouver un équilibre sain. Celui qui croit qu'au Luxembourg on ne peut avoir que de la verdure et une grande qualité de vie, mais très peu de monde qui circule près de sa porte, avec beaucoup de mètres carrés disponibles dans son jardin et un air propre, cela veut dire qu'il n'y aurait pas beaucoup d'activité autour, ni au niveau mobilité, ni au niveau économique. Et cela veut dire aussi que l'on ne pourrait pas avoir la même qualité de protection sociale que l'on a actuellement et qui est très élevée car on l'a fiscalisée. Et pourquoi a-t-on pu la fiscaliser autant? Parce qu'on a vécu un développement économique qui fut largement supérieur à celui d'autres pays grâce aux secteurs sidérurgique puis financier. On a gagné beaucoup d'argent qu'on a essayé de répartir. Il faut toujours gagner de l'argent avant d'en répartir… Sur un plan personnel, comment vivez-vous cette nouvelle étape dans votre carrière politique? C'est évidemment quelque chose de palpitant. Je pense avoir suivi une saine progression dans ma car-
rière, d'étape en étape: de député, je suis devenu président de groupe, puis ministre. On ne peut que se réjouir, franchement, lorsqu'on arrive à un moment où on a la possibilité de concrétiser des choses sur lesquelles on a beaucoup discuté auparavant. J'ai souvent changé d'activité dans la vie et voilà que je change à nouveau. Je ne me vois de toute façon pas dans une situation où je prendrais un emploi et attendrais d'être pensionné. Il faut faire quelque chose de nouveau de temps en temps, pour se revigorer soimême, pas uniquement dans les relations, mais aussi dans la profession exercée. J'ai, en quelque sorte, un contrat à durée déterminée pour 5 ans, éventuellement renouvelable. Mais ce n'est pas ce que je cherche. Je souhaite avant tout que cette étape soit un succès personnel pour moi. Si l'électeur le perçoit aussi comme ça, tant mieux! Je commence à m'approcher d'un âge où je peux me dire que je fais une activité pour l'activité et non pas pour construire toute une carrière derrière. J'ai 54 ans et si je réussis à faire ce que j'ai en tête et ce dont j'ai envie, sur les 5 années à venir, j'estimerais avoir bien rempli ma vie professionnelle. Et je pourrais encore faire quelque chose après. Je n'ai pas l'idée fixe d'être réélu à tout prix aux prochaines élections, mais seulement la volonté de faire quelque chose de valable. Je ne compte donc pas m'exciter à tous les endroits où peut se trouver un électeur. Discuter avec les gens, oui, mais pas en ayant à l'esprit que chaque interlocuteur est une voix potentielle. En politique, certains ne voient plus les gens, mais uniquement les voix…" ■
Entretien: Jean-Michel Gaudron
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entreprises
Nouvelle donne
La création d'Atoz, nouveau cabinet indépendant de conseil fiscal, illustre les bouleversements profonds auxquels sont soumis les grandes firmes internationales pluridisciplinaires. OBLIGÉES DE SE SÉPARER, au fil des ans, de leurs activités IT – Ernst&Young fut le premier à céder cette branche à Cap Gemini, bientôt suivi par les autres grands acteurs du marché – puis de leurs branches spécialisées en conseils juridiques, les grandes firmes du club fermé des "Fat Four" vont-elles devoir en faire de même avec leurs activités de conseil fiscal? C'est, en tous les cas, ce que semble suggérer Alex Sulkowski et quelques-uns des autres associés du département "Tax" de Ernst&Young, partis, cet été, vivre leur propre vie. Ils ont créé une nouvelle société, Atoz, exclusivement spécialisé en fiscalité. "Le modèle pluridisciplinaire des grands cabinets a atteint, aujourd'hui, ses limites, commente Alex Sulkowski, Au sein d'une firme d'audit, les fiscalistes sont soumis à des restrictions importantes qui ne sont même pas liées à leur propre métier et ne peuvent donc plus l'exercer aussi librement qu'ils le pourraient. Quant aux clients, ils doivent respecter de plus en plus de procédures contraignantes et préfèrent, au final, se tourner vers des avocats ou des prestataires de services indépendants". Les divergences de vues au sein même de la direction d'Ernst&Young, quant à la façon de gérer ces change-
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ments d'environnement, ont fini de creuser un fossé qu'il était devenu impossible de combler. Le 21 juin, la séparation fut définitivement consommée et dix jours plus tard, Atoz emménageait sur plus de 1.000 m2 au Sheraton Aerogolf Center. Trois autres associés d'Ernst & Young Luxembourg – Keith O'Donnell et Olivier Ferres, deux anciens d'Andersen et Paul Chambers – et un Senior manager – Olivier Remacle, un autre "ancien" d'Andersen, qui aurait dû accéder au statut d'associé cette année – ont accompagné Alex Sulkowski, suivis, dans leur démarche, par une trentaine de personnes actives dans le service Fiscalité de E&Y. "Nous n'en avons débauché aucun, tient à préciser M. Sulkowski. Beaucoup ont simplement souhaité suivre des associés avec lesquels ils ont travaillé pendant 5ou 10 ans. A terme, nous misons sur une cinquantaine d'employés en 2005". Tout ce beau monde a même été rejoint par Norbert Becker, le "père" de Arthur Andersen au Luxembourg, revenu, au printemps, de Londres où il occupait les fonctions de Chief Financial Officer and Global Managing Partner, Infrastructure chez Ernst&Young. Il est, désormais, "non executive chairman" au Conseil d'Administration d'Atoz... "Notre démarche n'a certai-
nement pas été guidée par des considérations financières, précise M. Sulkowski. Nous avions certainement la perception d'une sécurité plus grande là où nous étions. Mais nous estimions surtout avoir le droit d'exercer notre métier le plus librement du monde, sans aucune contrainte extérieure". Pour l'heure, Atoz, qui se positionne comme le plus important cabinet fiscaliste indépendant et souhaite devenir la référence du genre au Luxembourg, souffre encore, en apparence, d'un point faible de taille: l'absence d'intégration au sein d'un réseau international. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la société se trouve sur une île déserte entre la Pétrusse et l’Alzette. "Nous avons conservé de nombreux contacts avec les anciens correspondants d'Andersen qui se sont éparpillés un peu partout après la disparition de la société", tient rassurer M. Sulkowski, qui dispose ainsi de liens concrets aux Etats-Unis, en GrandeBretagne, en Italie en France ou encore en Espagne. "Nous avons pris la décision, pour l'heure, de n'avoir aucune exclusivité vis-à-vis d'un quelconque réseau, mais nous travaillons activement, avec certains autres cabinets indépendants, à la mise en place de formations internationales. Pour le reste, on verra bien. Régulièrement, il y a des
réseaux qui nous sollicitent, ce qui tend à nous prouver que notre approche est la bonne". Parmi les contacts avancés de collaboration au-delà des frontières, on peut citer, notamment, les Espagnols de Garrigues, le plus grand cabinet d'avocats d'Europe continentale et Arsène, un cabinet d'avocats français spécialisé en fiscalité, créé par Frédéric Donnedieu de Vabres, ancien associé-co-gérant de la division fiscale et juridique d'Ernst & Young (lui aussi "importé" d'Andersen).
Ernst&Young Luxembourg: "Pas d'impact significatif" Du côté de chez Ernst& Young Luxembourg, la défection de ces quatre associés et d'une vingtaine de ses fiscalistes ne semble pas être vécue avec trop de contrariété. Bien au contraire. "Ces départs n'ont pas eu d'impact significatifs, car très peu de clients nous ont quitté, préférant continuer à travailler avec la firme et son réseau international plutôt qu'avec une personne en particulier, nous explique Kenneth Hay, Managing Partner et CEO de E&Y à Luxembourg. Notre département fiscal compte aujourd'hui environ 130 spécialistes,
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notamment dans le segment de l'International Tax, soit autant qu'il y a deux ans, ce qui fait de nous une des firmes les plus importantes du pays en matière de conseil fiscal". Outre les promotions de deux nouveaux associés, Dietmar Klos et Katrin Lakebrink, ces départs ont bien évidemment été compensés et ont permis une nouvelle évolution de carrière pour bon nombre de fiscalistes qui se trouvaient dans l'attente de nouvelles opportunités. Ces changements, dictés par les circonstances, vont bien au-delà du seul aspect "Tax". Depuis l'intégration, il y a deux ans, de Andersen Luxembourg, l'environnement a profondément évolué, dans un contexte législatif devenu plus draconien. Outre le fait que l'affaire Enron a été directement à l'origine de la disparition d'Andersen, dont les 80 années de présence au sommet n'ont pas résisté plus de six mois aux vents mauvais de ce cyclone juridico-financier, les nouvelles lois – SarbanesOxley, aux Etats-Unis, relayés, en Europe, à des degrés divers – a bousculé un grand nombre d'habitudes et contraint les "Fat Four" à s'astreindre à de nouveaux modes de pensées et de fonctionnement. "Il faut plutôt considérer la chose sous un aspect positif, puisque cela nous a obligé à nous réorganiser et à faire changer les choses pour que nous demeurions une firme de haute qualité", analyse Kenneth Hay. Pas question, pour autant, à ses yeux, de suivre la voie de ceux qui, dans un souci d'indépendance poussé à l'extrême, souhaiteraient que les grands cabinets séparent physiquement les activités d'audit et de conseil fiscal. "Cela n'est pas réaliste, car il est impossible d'assumer les responsabilités audit de la charge fiscale du client sans l'intervention d'experts en fiscalité. A charge pour nous d'assurer, client par client, au niveau mondial, qu'aucun conflit d'intérêt n'est susceptible d'apparaître, ce qui représente aussi un travail énorme".
Mise en avant lors de la présentation de l'intégration avec Andersen, en 2002, la politique "multi-discipline" s'est, par la force des choses, trouvée confronté à ses propres limites. Aujourd'hui, Ernst&Young Luxembourg a ciblé sa stratégie sur trois grandes compétences: l'audit, le conseil et, enfin, la fiscalité. Mais l'évolution du marché de ces deux dernières années a ralenti le développement de la branche "Business Advisory Services". "Nous avons perdu une trentaine de personnes dans ce secteur d'activités, qui emploie aujourd'hui une cinquantaine de personnes est qui peut enfin recommencer à recruter", souligne Kenneth Hay. Au total, Ernst&Young emploie, au Luxembourg, 460 personnes (chiffres au 1er septembre 2004), contre 490 au 1er septembre 2002, à activité comparable. Mais cette évolution doit être relativisée par un autre mouvement d'amplitude enregistré au début de l'été, avec le "Management BuyOut" de la filiale Ernst& Young Resources, (devenue, au 30 juin, IQ Solutions), spécialisée dans l'outsourcing, cédée à Stan Torba, l'associé en charge de cette structure, et à son équipe de 75 personnes. "Il fallait, là encore, répondre aux exigences d'indépendance, qui empêchaient de pouvoir entretenir des relations d'affaires avec un client à la fois dans le domaine de l'audit et de l'externalisation des services", explique M. Hay. Au 30 juin 2004, Ernst& Young Luxembourg a achevé son année fiscale avec un chiffre d'affaires net d'environ 60 millions d'euros, en hausse de 4,5% par rapport à 2003. 40% de ce chiffre a été assuré par l'activité "Fiscalité". "Depuis deux ans, le niveau de notre personnel fiscalité est restée sensiblement le même, alors que l'audit a plutôt augmenté et le conseil plutôt baissé. Mais au final, notre chiffre d'affaires est en augmentation ce qui montre que nous sommes plus efficaces", commente Kenneth Hay, qui ne cache pas que maintenir ce
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entreprises
Alex Sulkowski (ATOZ): "Au sein d'une firme d'audit, les fiscalistes sont soumis à des restrictions importantes qui ne sont même pas liées à leur propre métier et ne peuvent donc plus l'exercer aussi librement qu'ils le pourraient".
haut niveau d'efficacité va constituer un véritable challenge, surtout au moment où la reprise économique se fera véritablement sentir. "A ce moment-là, les banques, notamment, recommenceront à recruter. Et où viendront-ils
chercher les compétences? Chez nous! A nous de savoir promouvoir l'attractivité de notre métier et des carrières offertes, même dans ce contexte difficile", reconnaît-il. ■ Jean-Michel Gaudron
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MICROSOFT
Regroupement des activités avec UUNET
Mir schwetzen lëtzebuergesch!
(08/07) Le groupe MCI détient 100% de l'entité Belux, suite au rachat des 50% détenus, jusqu'alors, par le groupe belge Blomhof SA/NV (adossé aux investisseurs Suez et Ackermans & van Haaren), pour un montant non communiqué, même pas en interne. Cette opération va permettre à MCI de combiner les opérations de Uunet, sa filiale à 100% fournisseur de services Internet, avec celles de l'ancienne jointventure MCI Belgique-Luxembourg. "Auparavant, certains grands comptes pouvaient avoir 2 account managers. Ils n'en auront plus qu'un seul, pour une meilleure qualité du service", commente Alfred Wilms, General Manager de MCI Luxembourg. www.mci.lu
LUXSENIOR
25 millions pour les séniors à Berdorf (08/07) C'est, en principe, en 2006 que la résidence de soins et “logement encadré“ pour personnes âgées ouvrira ses portes à Berdorf. Le projet, initié par la société Luxsenior Immobilien et développé par le cabinet d’ingénieurs luxembourgeois PROject, en collaboration avec l’architecte Dariusz Pawlowsky, prendra place sur le site de l'ancien Parc Hôtel. Un total de 97 chambres sera proposé, pour un prix de vente, au m2, de 3.950 euros. Le montant total de l'investissement s'élève à 25 millions d'euros accompagnes de la création d’une centaine de nouveaux emplois à moyen terme.
SFK CONSTRUCTIONS
La fête du sapin à Howald (06/07) Le développement du nouveau quartier d'habitation de la rue du Couvent, à Howald, avance bien. La société de promotion SFK Constructions (association entre MM. Josy et Claude Scuri, Gilio Fonck et Mme Léa Kappweiler), a célébré le sapin (Straußfeier) de leur pièce maîtresse, les résidences jumelles "Rubin & Saphir", conçues par l'architecte luxembourgeois Léon Glodt. "Rubin & Saphir" sont destinées exclusivement à l'habitation et totalisent sur 4.500 m2 41 appartements, avec 64 places de stationnement.
LUXAIR
8% de passagers en plus en six mois (11/08) 523.373 passagers ont utilisé un vol Luxair au cours des six premiers mois de l'année, contre 484.564 un an plus tôt, soit une progression de 8%. Une hausse qui s'inscrit dans le constat d'augmentation du trafic passager de 6% enregistré à l'aéroport du Findel au cours du premier semestre. Selon les chiffres fournis par Luxair, avec 74%, la part de marché de la compagnie luxembourgeoise au Findel a augmenté de 2%, alors que celle des autres compagnies est en recul. L'activité Cargo est, elle aussi, en plein essor: 359.516 tonnes ont ainsi été traitées au 1er semestre, soit 19% de mieux qu'en 2003. www.luxair.lu
CEGECOM - P&T LUXEMBOURG
Connexions Internet boostées... (23/08) Cegecom et P&T Luxembourg ont rehaussé leurs connexions Internet à haut débit. Le premier nommé a porté jusqu'au niveau théorique maximal de 3 Mbps son réseau d'accès Internet par câble d'antenne collective CATV-IP à Walferdange. Une opération qui permet dorénavant un accès Internet 48 fois plus rapide que l'accès par ISDN, sans changement de prix. Une augmentation est également prévue dans les prochaines semaines pour le réseau Cegecom DSL. L'Entreprise des P&T n'est pas en reste, puisqu'au 15 septembre, elle devait également avoir augmenté – à tarif égal – les débits "downstream" (de l'Internet vers l'ordinateur) de son service LuxDSL: de 256 kb/s à 1 Mb/s pour les formules "Junior" et "Start"; de 512 kb/s à 2 Mb/s pour l'offre "Run" et de 1 à 3 Mb/s pour l'offre. "Express".
www.cegecom.lu www.luxdsl.lu
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ANNONCÉE EN AVRIL dernier, l'initiative de Microsoft de réaliser des programmes d'interfaçage linguistique en langue luxembourgeoise pour sa plate-forme Windows XP et sa suite de logiciels Office 2003 prend forme. A compter du début de l'année prochaine, l'éditeur de logiciels sera, ainsi, en mesure de mettre concrètement, à la disposition du marché, la version luxembourgeoises de ces deux gammes de produits vedettes. "Depuis plus d’un an Microsoft met en œuvre des technologies nouvelles afin de permettre une intégration complète des langues moins usitées, explique Thierry Fromes, Country Manager chez Microsoft à Luxembourg. A cette fin les nouvelles technologies permettent de remplacer, au niveau de l’interface utilisateur, la langue que l'on souhaite utiliser. Microsoft a adapté ses produits non seulement pour intégrer ces nouvelles possibilités, mais aussi proposer des kits de développement pour les partenaires afin d'intégrer ces nouvelles langues". L’interface luxembourgeoise sera susceptible d'être installée sur toute licence (évidemment valide) de Windows et d'Office. "Nous espérons qu’au niveau éducation et services publics, où la langue luxembourgeoise est couramment utilisée, cette option apportera une vraie plusvalue", témoigne M. Fromes qui espère, notamment, que l’utilisation de la langue luxembourgeoise, en particulier dans les écoles primaires, pourra trouver une aide importante avec ces nouveaux outils. Impossible, en revanche, d'obtenir des données officielles quant au nombre de licences valides de Windows et d'Office existant au Luxembourg. Le développement de cette interface a été réalisé en étroite collaboration avec le ministère de l'Education Nationale et le ministère de la Culture, les Centres de recherche publics,
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
MCI BELUX
Thierry Fromes: "contrairement à une idée reçue, l’écho du marché est aujourd’hui très positif".
l'Université du Luxembourg et le Conseil Permanent de la Langue Luxembourgeoise. Hormis le secteur public, l'intérêt pour cette facilité technique et linguistique semble, à première vue, limité. Mais Thierry Fromes prend comme base de réflexion la déclaration gouvernementale du Premier ministre Jean-Claude Juncker à la Chambre des députés, le 4 août dernier. "De nombreux non-Luxembourgeois voudraient bien apprendre notre langue – qui est aussi belle et précieuse que toute autre langue – pour mieux s’intégrer: l’offre de l’intégration va de pair avec l’offre de la langue luxembourgeoise", avait-il déclaré en substance. "Il est alors naturel pour une entre-
prise comme Microsoft de supporter ces initiatives nationales. En plus, contrairement à une idée reçue, l’écho du marché est aujourd’hui très positif", insiste M. Fromes. A l'échelle mondiale, le programme Language Interface Pack (LIP) de Microsoft est déjà disponible pour pas moins de 17 autres langues, nationales (bulgare, croate, islandais, roumain, serbe latin ou cyrillique, ukrainien) que régionales (catalan, galicien). Si, actuellement les plans prévoient une localisation luxembourgeoise limitée à Windows XP et Office 2003, d'autres produits pourraient suivre selon les besoins et envies du marché local. ■ J.-M. G.
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IEE assure son avenir immédiat Le changement d'actionnariat d'IEE, désormais aux mains d'Apax Partners, de BGL Investment Partners, de Luxempart et... du management, lui donne de nouvelles garanties pour les 4 ans à venir...
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non à une groupe industriel, représente, de surcroît, une transaction exceptionnelle pour le pays. "C'est une première au Luxembourg", assure, même, M. Jacobs van Merlen. Elle n'a, en revanche, rien de surprenante... L'activité d'IEE ne se trouve pas dans le core business d'Arcelor et le désengagement du sidérurgiste est conforme à sa décision de se recentrer sur son métier de base. Quant à la SNCI, son rôle s'est toujours "limité" à accompagner une jeune société dans ses premières années. Mission accomplie... "La question de l'actionnariat n'est pas nouvelle, elle s'est posée à travers les années puisque nous n'avons jamais été dans le core business d'Arcelor", insiste M. Jacobs van Merlen. Reste qu'une fois la décision prise, il a fallu faire le bon choix. La transaction a été réglée en six mois. "Nous avons commencé à réfléchir à ce qui était possible et pensé, en premier lieu, à un partenaire industriel. Nous voulions qu'avec les nouveaux actionnaires, nous puissions améliorer la situation d'IEE, favoriser son expansion. Arcelor et la SNCI avaient également cette volonté de céder IEE à un bon partenaire pour l'entreprise", explique M. Jacobs van Merlen. Si, au départ, IEE recherchait plutôt un industriel c'est parce qu'elle pensait que "c'était plus sûr". En même temps, "il fallait s'as-
Hubert Jacobs van Merlen: "La question de l'actionnariat n'est pas nouvelle, elle s'est posée à travers les années". Photo: Eric Chenal (Blitz)
EN CHANGEANT, CET ÉTÉ, d'actionnariat, la société luxembourgeoise d'envergure mondiale IEE, International Electronics and Engineering, qui développe, en collaboration avec les grands constructeurs automobiles, des capteurs et des systèmes électroniques innovants destinés à améliorer la sécurité des passagers, a vécu un tournant historique – mais incontournable – de sa jeune histoire. Ses deux actionnaires de toujours, Arcelor (64%) et la Société nationale de crédit et d'investissement (SNCI, 36%), ont ainsi cédé l'intégralité de leurs parts à Apax Partners (70%), associé aux investisseurs privés luxembourgeois BGL Investment Partners et Luxempart, et au management d'IEE (10% chacun). Le montant de la transaction, qui a été annoncée le 22 juillet dernier, s'élève à 125 millions d'euros. Il s'agit là d'une solide plus-value qu'ont réalisé les anciens actionnaires. "C'est mérité, car ils nous ont bien accompagné et soutenu pendant les années sombres. Nous n'avons jamais versé un dividende à nos actionnaires", souligne Hubert Jacobs van Merlen, président et CEO d'IEE. Ce rachat par un des grands acteurs mondiaux du private equity constitue un garant de l'indépendance industrielle d'IEE. La transmission à des investisseurs financiers professionnels de la gestion d'entreprises, et
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surer que celui-ci ne nuirait pas à la croissance de IEE. Ce type de repreneur était difficile à trouver car le monde de la sécurité automobile est petit", avoue M. Jacobs van Merlen. Il restait néanmoins encore un critère important à satisfaire: "Nous étions très sensibles à notre indépendance, vis-àvis de nos actionnaires mais aussi vis-à-vis de nos fournisseurs, ce qui est très difficile à réaliser avec un partenaire industriel. Il était important que l'on puisse discuter et travailler en étroite collaboration avec les constructeurs", souligne encore le CEO d'IEE.
Indépendance préservée L'entreprise a alors emprunté deux chemins: celui du partenaire industriel et celui du private equity, pour finalement ne retenir que quatre actionnaires potentiels. "Il y avait un panel de sociétés intéressées à re-
“Intégrer le management constitue la meilleure manière d'ancrer la société dans la région”. 24 paperJam septembre-octobre 2004
prendre IEE. Il fallait qu'elles se différencient et le groupe Apax a réussi. A offre financière similaire, un actionnaire financier créé moins de problèmes". Le choix d'Apax s'est imposé d'autant plus naturellement que le groupe mise essentiellement sur des sociétés en croissance, à valeur technologique. "On rentrait bien dans le type de sociétés qu'il finance. En outre, il possède un portefeuille d'investissement de sociétés qui peut nous servir. Nous avons beaucoup d'activité en R&D, ce qui cadre bien avec les ambitions d'Apax. On retombe dans une complémentarité des vues qui a conduit à cet accord. La différence avec un industriel, c'est qu'Apax n'a pas d'autres sociétés du genre dans un autre pays. C'était une condition essentielle pour les anciens actionnaires", développe M. Jacobs van Merlen. Le groupe Apax avait la volonté de s'associer à deux partenaires locaux de private equity, étant conscient qu'il y avait là une carte luxembourgeoise à jouer permettant de trouver un consensus avec tout le monde. Luxempart et BGL Investment Partners étaient, bien entendu, intéressés par l'opération, mais n'avaient pas les reins assez solides pour la réaliser tout seuls. "Le private equity, c'est une étape. Nous allons faire un bout de chemin ensemble. Ce concept est clair pour tout le monde. Il s'agit d'une transaction intermédiaire qui ne durera pas 15 ans. Apax réalisera son profit en créant de la valeur. C'est nouveau dans la culture industrielle. Cela ne s'était jamais fait dans le passé. De manière générale, cela ne pose pas de soucis dans la culture d'IEE. Nous avons sauvegardé le consensus luxembourgeois", affirme le patron, qui se dit heureux et convaincu d'avoir pris la bonne direction pour sa société.
IEE a encore fait preuve d'avant-garde en associant le management de l'entreprise à la transaction. "Intégrer le management constitue la meilleure manière d'ancrer la société dans la région. C'est un must pour l'investisseur et, du côté management, c'était un désir. La direction est très entrepreneuriale par nature. Nous avons donc vu cela comme une opportunité", explique le président de la société. Avoir pour partenaire financier des membres de la direction constitue sans nul doute une preuve supplémentaire d'engagement pour le succès de la société. "IEE a été gérée de manière indépendante. Nous avons la garantie de cette indépendance car des investisseurs financiers, par définition, sont liés avec le management. Les discussions ont été très ouvertes, nous avons pu mettre sur la table ce que nous pensions. C'est remarquable et unique".
Des garanties pour le Luxembourg Des garanties ont toutefois été apportées par Apax, concernant notamment le maintien, pendant 4 ans, du centre de décision et de l'activité de recherche et de développement au Luxembourg. "Donner la garantie de la présence au Luxembourg ne posait pas de problème pour Apax. Pour nous, c'était important, il s'agit de notre travail, notre région. En outre, Apax s'appuie sur des personnes et celles-ci se trouvent ici", précise, rassurant, le président d'IEE, qui estime que ce n'est pas précisément la question de délocalisation qui pose problème, mais plutôt celle de la manière de garder les bonnes personnes. La volonté du gouvernement luxembourgeois de soutenir la R&D constitue une autre garantie pour IEE.
Une fois ces quatre années écoulées, l'avenir du site luxembourgeois d'IEE – qui possède son siège et son site de production au GrandDuché et des bureaux en Corée et aux Etats-Unis – serait-il menacé? "Le monde change tellement. Quatre ans, c'est déjà un bail... L'important, c'est d'assurer la performance de la société avec les bonnes personnes. Je ne vois pas pourquoi un actionnaire voudrait les bouger. Nous devons créer, c'est important, continuer le processus d'innovation qui est à la base de notre société. S'il fallait changer d'actionnaire, ce ne serait pas un problème, je suis confiant dans l'avenir d'IEE à Luxembourg", résume M. Jacobs van Merlen. La société, en pleine croissance, vise un statu quo de son personnel, mais entend faire évoluer le site de production d'Echternach et pensera à sous-traiter lorsque sa production aura pris d'autres proportions. Depuis sa création en 1989, sous le nom de Interlinks Electronics Europe, la société a bien évolué et est passée d'une cinquantaine d'employés en 1994, à 800 aujourd'hui, dont 750 au Grand-Duché. En 1992, IEE était entré dans le marché de l'automobile et dans la production en 1994, avec BMW et Mercedes comme clients. Elle a entamé sa phase d'expansion, en 1997, en gagnant de nouveaux clients européens. IEE a réalisé un chiffre d'affaire de 70 millions d'euros en 2003 et un bénéfice net de 2,2 millions d'euros. Elle prévoit un chiffre d'affaires de 100 millions cette année et de 150 millions en 2005. Le secret? "Nous allons continuer à nous développer. Il faut sans cesse faire évoluer nos technologies. Les concurrents, une vingtaine, sont entre 5 et 10 fois plus grands que nous. L'innovation et la rapidité sont la clé du succès", conclut Hubert Jacobs van Merlen. ■ Florence Reinson.
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123Go... et après? Le concours de business plan a trouvé son rythme de croisière. Mais la maturation de projets innovants a besoin d'autres outils complémentaires... LANCÉ EN AVRIL 2000, À l'initiative de la FEDIL et avec le soutien actif du consultant Mc Kinsey qui, initialement, avait planché sur un projet semblable pour la Wallonie, 123Go a, depuis, reçu pas moins de 1.016 projets, dont 450 ont été retenus pour leur caractère innovant et leur potentiel économique. 115 de ces projets ont été récompensés par des prix allant de 500 à 10.000 euros chacun. En 2003, au terme de la mission première de l'administrateur-délégué Alexandre Codran, employé d'Arbed, détaché pour une durée de trois ans dans ce projet et qui en a assuré la pérennité, une nouvelle orientation stratégique a été donnée: un accord a été signé avec les Chambres de Commerce de la Grande Région, amenées à superviser la recherche et la maturation des projets innovants, la coordination de l'ensemble étant assurée par une cellule spéciale rattachée à la Chambre de Commerce du Luxembourg. "Nous souhaitons, par exemple, intensifier davantage les contacts avec les différents Centres de recherches publics de la région", précise Rachel Gaessler, Chef de Projet 123Go à la Chambre de Commerce, qui souhaiterait également que la portée interrégionale de cette plate-forme se retrouve dans les soutiens financiers. "Il faudrait que chaque région, selon des
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objectifs établis, ramène un certain nombre de sponsors. Car à notre grand mécontentement, les sponsors sont actuellement surtout Luxembourgeois". En quatre ans, le réseau a participé à l'accompagnement et au développement de 118 entreprises dans la grande région. 31 concernent le Luxembourg, avec le soutien de l'agence Luxinnovation, point de contact des projets "innovants" et du ministère de l'Economie. Au total, près de 500 emplois ont été créés pour un chiffre d'affaires cumulé de 32 millions d'euros. Quelques-unes de ces sociétés ont grandi, d'autres sont en stand-by et une a été placée en liquidation... Et puis il y a le cas particulier de Moneecard, vainqueur – luxembourgeois, de surcroît – du premier prix en 2003, avec un projet de carte de paiement "alternatif", indépendante de tout compte en banque (voir paperJam 09.2003, page 24). Egalement inscrite au concours Euroward 2003, qui s'est tenu fin 2003, la société qui existe toujours statutairement, ne donne plus aucun signe de vie et n'a démarré aucune activité concrète. La raison est simple: la licence d'exploitation rachetée par les concepteurs de Moneecard à Mastercard, aux Etats-Unis, n'est pas "compatible" en Europe. Un élément que n’avaient pas en mains
les trois experts qui ont eu à statuer sur le plan d'affaires de Moneecard (un de KPMG pour l'aspect "finances", un du groupe Ciments luxembourgeois, pour le volet "marketing" et un de Siemens pour la partie "technologique"). "Il faut bien avoir en tête que 123Go prime un business plan, et rien d'autre", tient à se défendre Rachel Gaessler, en réponse à ceux qui pointent le système du doigt. "Les trois jury ont apporté leurs appréciations, sans se concerter entre eux, et ont estimé que ce plan d'affaires tenait la route. Ce qui s'est passé ensuite est évidemment regrettable, mais dépasse la mission première de 123Go". Une fois le business plan approuvé, le système ne prévoit en effet pas, hélas, de suivi rapproché du devenir du projet ou de la société. D'où l'idée, émise dès janvier 2003, d'un fonds d'amorçage, destiné à accompagner les entrepreneurs dans la phase critique du lancement de la société. Mais 18 mois plus tard, ce fonds n'a toujours pas vu le jour. "Il est prêt, budgétisé et les investisseurs sont connus. Mais nous attendons qu'une décision soit vraiment prise en haut lieu pour le lancer", explique Alexandre Codran. "Elle illustrera une volonté importante affichée par une région ou un Etat. Ce fonds représente un investissement à haut risque qui ne garantit
pas de retour sur investissement important. A notre niveau, nous avons été aussi loin que nous le pouvions. Nous attendons que le relais soit pris". A charge pour le nouveau gouvernement, qui a fait de la promotion de l'esprit d'entreprise un des axes majeurs de sa politique économique (lire aussi l'interview du ministre de l'Economie, Jeannot Krecké, en page 10) de pousser dans la bonne direction...
Les lauréats luxembourgeois pour 2004 WELTEC À LA POINTE DE LA R&D – Weltec a terminé 4e – et 1er projet luxembourgeois – de l'édition 2004 du concours 123Go, ce qui lui a rapporté 5.000 euros. Le projet de cette société, créé il y a un an par trois Français (Jacques Fombonne et Claude Mouchet, ingénieurs, et Patrick Mouchet, directeur administratif et financier), se résume en l'étude, la fabrication et le développement de torches de rechargement de métal par procédé plasma, ainsi que des machines complètes de rechargement, un domaine en plein essor ou la R&D est importante. "Les torches plasma s'appliquent à différents domaines de soudage", précise Patrick Mouchet. Grâce à ce procédé,
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MYSTARTER: DU E-LEARNING SUR MESURE – Créée en mars 2003 et agréée pour la formation, professionnelle depuis décembre dernier, la société MyStarterdotNET s'est vue attribuer le 8e prix (2.000 euros) pour son nouveau programme informatique dans le domaine du e-learning, MyStarter. Ce logiciel est avant tout destiné au personnel externe à une entreprise, tels que les sous-traitants, les intérimaires ou les candidats à l'embauche, qui, par ce biais, peuvent se former au(x) métier(s) et au fonctionnement de l'entreprise. Par ailleurs, MyStarter constitue un outil interne à l'entreprise pour initier et évaluer le personnel ou enco-
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re les candidats à l'embauche. MyStarter constitue la version e-learning d'un autre logiciel innovant, EasyFactory, de gestion des compétences d'une entreprise. Le métier de MyStarterdotNET consiste à élaborer les modes opératoires d'une entreprise grâce à la saisie en temps réel des méthodes et des procédures de travail spécifiques à une entreprise. "Nous formalisons les saisies sur supports multimédias ou e-learning avec un contrôle automatisé des compétences ou sur des supports traditionnels. Nous mettons à la disposition de l'entreprise des solutions logicielles pour transmettre et gérer les procédures de production, sécurité, qualité et maintenance", explique Angelo Caruso, le fondateur de la société. Ce polytechnicien et pédagogue est à l'origine de la méthodologie de saisie et de traitement des données, ModOp, conçue à l'Université de Liège en 1989. M. Caruso a déjà eu l'occasion d'éprouver cette méthodologie depuis une dizaine d'année en Belgique, où il a créé une société qui a déjà formalisé et édité plus de 3.000 ModOp. www.mystarter.net NOVIGO: QUAND L'INNOVATION REJOINT LE SOCIAL – La société Novigo a terminé 9e, avec son projet de lampe de poche brevetée rechargeable à l'énergie solaire, baptisé Re-Light. "Le produit a été développé avec une idée sociale derrière l'idée innovante, que cette lampe puisse être utilisée dans les camps de réfugiés et dans les pays en voie de développement", explique Yves Sinner, fondateur et directeur de la société, créé le 22 juillet dernier. Cette ambition sociale ne pourra pas être développée dans un premier temps car elle ne permettrait pas à une start up de vivre. "Le produit que l'on va lancer est moins axé sur le projet social mais est devenu un produit haut de gamme. Cela ne veut pas dire que nous ayons oublié l'as-
Photo: David Laurent (Blitz)
il est possible de reconstituer des pièces usées plutôt que de les changer. Le plasma a pour particularité d'être un procédé à haute énergie, ce qui rend la qualité du dépôt meilleure. "Le plasma est le seul procédé actuel qui permet de maîtriser l'alliage entre l'apport et le support, au 1/10 de mm près. Presque tous les métaux peuvent être traités ainsi", indique le directeur administratif et financier de la société. Claude Mouchet, qui possède 30 ans d'expérience dans le plasma, est détenteur d'une vingtaine de brevets. Il a mis au point 8 modèles de torches différents, adaptés à un type d'activité, dont 4 sont prêts à être commercialisés d'ici à la fin de l'année. "Le brevet que possède Claude depuis 1995 est inégalé. La forme de la torche – qui fonctionne depuis 7 ans chez 5 clients – lui permet d'être plus performante et résistante que les torches concurrentes", affirme Patrick Mouchet. Pour sa production, Weltec sous-traite auprès de plusieurs sociétés dont Lux Meca à Foetz, afin de ne pas concentrer toute sa technologie dans les mains d'un seul fournisseur. Le montage final est réalisé par Weltec qui ambitionne, d'ici un an, de disposer d'un atelier de 500 m2.
Rachel Gaessler: "Nous souhaitons, par exemple, intensifier davantage les contacts avec les différents Centres de recherches publics de la région".
pect social. Il nous faut un certain niveau de production avant de revenir au social", assure M. Sinner. Pendant un an, Novigo a testé son produit avec Médecins sans Frontières et l'UNHCR dans des pays comme l'Angola ou le Burkina Faso pour éprouver sa résistance aux conditions extrêmes.
Le produit devrait être commercialisé avant la fin de l'année, à un prix de lancement qui se situera entre 40 et 50 euros. La production sera assurée par un partenaire en Turquie. La récompense obtenue au concours 123Go – outre les 1.000 euros – a été pour Yves Sinner "une confirmation.
Cela m'a permis d'écrire un business plan qui tient la route et d'être 'coaché' par des professionnels. En outre, participer et remporter un prix apporte une crédibilité envers les banques et autres institutions", estime-t-il. www.re-light.net ■ Florence Reinson et Jean-Michel Gaudron
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Un quart de siècle d'IT au Luxembourg Présents depuis 25 ans dans le pays, Telindus et Canon ont sans cesse dû se diversifier et anticiper les besoins du marché. DEUX SOCIÉTÉS LIÉES AU marché des nouvelles technologies fêtent cette année leur 25 ans de présence sur le sol luxembourgeois: Telindus et Canon. Si ces deux entreprises ne sont pas concurrentes – Telindus se positionne en tant qu'intégrateur de solutions en informatique et télécommunications, et Canon en tant que fournisseur de solutions globales en bureautique – elles ne peuvent que constater, de concert, que le marché luxembourgeois est comparable à nul autre et que l'ancrage local est très important pour séduire cette clientèle à fort pouvoir d'achat. Les deux sociétés sont donc arrivées à la même période au Grand-Duché, mais les raisons n'étaient pas forcément les mêmes. "A l'époque, l'entreprise avait pour mission première d'unifier les opérations de marketing et de vente des produits bureautiques. Canon a choisi à l'époque de s'implanter au Luxembourg pour opérer avec des réseaux de vendeurs, parce qu'elle ne trouvait pas de revendeurs à son goût", résume Pierre Semeelen, directeur général de Canon Luxembourg, dans l'entreprise depuis 17 ans. Dans le cas de Telindus Luxembourg, il s'agissait de la première filiale du groupe belge établie à l'étranger. "A l'époque, c'est la diversification de l'Arbed – aujourd'hui Arcelor – actionnaire à 35% de Telindus Luxembourg, dans le domaine des nouvelles tech-
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nologies, qui a poussé feu John Cordier, fondateur en 1969 de Telindus Belgique, à ouvrir cette filiale", explique Armand Meyers, directeur général de Telindus Luxembourg, dans la société depuis 1980. Telindus, tout comme Canon, peut être la fierté du groupe, réalisant un chiffre d'affaires qui a de quoi faire pâlir les autres filiales. Ces deux sociétés ont compris qu'il ne suffisait pas d'avoir un bureaux de représentation dans le pays – le marché luxembourgeois étant souvent assimilé à la Belgique – mais qu'un véritable ancrage et une équipe proche des clients étaient indispensables.
Ancrage local "Le partenariat local a permis un développement plus important que dans d'autres pays. Telindus Luxembourg a réalisé presque 60 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2003, pour 518 millions pour le groupe, soit autant que ce que Telindus a réalisé aux Pays-Bas ou en France. Notre chiffre d'affaires a triplé entre 1990 et 2001. Nous sommes relativement importants par rapport à la taille du pays, dû à un enracinement local", explique Gérard Hoffmann, président du conseil d'administration et administrateurdelégué de Telindus Luxembourg. Et M. Meyers d'ajouter: "Telindus Luxembourg est très autonome et bénéficie d'une
grande liberté d'action pour développer ses propres solutions pour le marché luxembourgeois. Nous disposons de centres de compétences qui développent des solutions pour le Luxembourg mais également pour les autres pays où Telindus est présent". La sidérurgie a constitué, dans les premières années, le plus grand client de telindus. Sous la pression incessante de la concurrence et des coûts, elle a dû innover en matière d'achat informatique. "Ceci a nécessité une flexibilité importante dès notre création, poursuit M. Hoffmann. La notion de productivité est arrivée plus tôt chez Telindus à Luxembourg que dans les autres pays. Nous avons profité de l'adaptation continuelle du marché luxembourgeois". Telindus Luxembourg se positionne sur l'exploitation de trois centres de compétences pour le groupe: conseil en matière de sécurité informatique et des télécommunications; systèmes et applications, dont surtout la gestion opérationnelle à distance (activités pour lesquelles le Luxembourg a connu des demandes importantes); et gestion du contenu, à partir du département eSolutions. "La taille du marché nous a forcé à nous diversifier très tôt. C'est un avantage", estime M. Meyers. Pour Telindus, le Luxembourg constitue un peu le marché test dans ces domaines, avec des con-
traintes élevées imposées par les banques et les institutions européennes. C'est une chance, estime M. Meyers car "en raison du secret bancaire, nous devons être très performants dans la sécurité informatique et nous pouvons ainsi exporter notre savoirfaire. Pendant 10 ans, notre portefeuille se partageait entre le secteur financier, à 50%, industriel et les PME, 25%, et le gouvernement. C'était atypique dans le groupe d'avoir 50% de son chiffre d'affaires provenant des banques. Depuis 2002-2003, on est devenu plus 'normal', ces trois secteurs représentant chacun environ 1/3 de notre chiffre d'affaires. Cela ne veut pas dire que l'on peut traiter le marché luxembourgeois comme les autres marchés", affirme M. Hoffmann. Cette volonté de posséder une identité luxembourgeoise propre se retrouve dans le discours de M. Smeelen. "Nous avons une vraie organisation et implantation locales et le Luxembourg est très reconnaissant de cela. Pour bien réussir, il faut une qualité de service optimale au niveau local. Selon moi, le service client passe avant la technologie. Nous sommes convaincus que la proximité, c'est la clé du succès", résume-t-il. Tout comme l'évolution de Telindus Luxembourg, celle de Canon a été assez rapide, "mais comparable aux meilleurs pays d'Europe", se réjouit M. Semeelen.
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Grandes étapes "A l'époque de l'implantation de Telindus au Luxembourg – avec seulement trois personnes nous nous trouvions sur le secteur des télécommunications pures et dures, souligne M. Meyers. La technologie était au cœur des débats, alors qu’aujourd’hui, ce sont les processus, l’organisation, la qualité, le retour sur investissement qui priment souvent ", poursuit-il. Depuis 1985, Telindus propose des solutions globales en télécommunications et en informatique, une
direction qui ne sera prise que plus tard par le groupe. A cette époque, la société compte alors 70 employés. Ils sont 320 aujourd'hui. "Les TIC sont devenus un réel outil d'amélioration de la productivité dans les économies nationales. Nous avons dû élargir nos compétences pour ne plus parler que de prix, mais aussi de retour sur investissement", souligne M. Hoffmann. "Aujourd'hui, il faut aussi aider le client à mieux exercer son métier", ajoute M. Meyers. "Nous sommes dans un secteur à la pointe de l'évolution technologique. C'est fascinant mais aussi très stressant car il faut être en mesure de s'adapter en permanence aux nouveaux besoins de la clientèle. Le life long learning est une réalité pour nous depuis le début. La vie est devenue plus rapide, tout a changé", résume encore le directeur général. "C'est le secteur qui a le plus évolué ces 25 dernières années", complète M. Hoffmann. De son côté, Canon copieurs était resté une petite structure pendant des années. Au commencement, la marque était davantage connue dans le domaine de la photo que sur le marché du copieur et de la bureautique. En 1994, la société avait rejoint le giron de Canon Benelux, pour redevenir vraiment indépendante en janvier 2000, sous le nom de Canon Luxembourg. "C'était lié à l'essor. Nous nous sommes rendus compte que nous pouvions voler de nos propres ailes", explique M. Smeelens. Il y quelques années, la division CCI, Canon Consumer Imagine, c'est-à-dire les produits grand public, a été reprise par Canon Europe. Canon Luxembourg n'a conservé que la division CBS, Canon Business Solution, à savoir le matériel professionnel et les solutions bureautiques. L'entité luxembourgeoise a opté pour le conseil en solutions globales pour ses clients. L'essor réel de Canon sur le marché de la bureautique a
Pierre Semeelen (Canon): "La révolution prendra fin quand le client pourra dire: 'La bureautique, ce n'est pas notre problème'".
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A ses yeux, le Luxembourg se distingue des autres pays par les moyens financiers des Luxembourgeois, en général plus élevés. "Ils s'offrent un modèle plus élaboré, plus évolué que dans les autres pays. Les quantités ne sont pas comparables aux sociétés étrangères, ce qui nous pose des problèmes de comparaison. Cependant, l'analyse du marketing, faite en Belgique, estime que, théoriquement, nous devrions représenter 5% de parts de la Belgique dans les chiffres consolidés alors que nous affichons 15%. Nous avons une meilleure pénétration que la Belgique. Nos principaux confrères vous diront sans doute la même chose", indique-t-il. En 1987, Canon Luxembourg a réalisé un chiffre d'affaires de 1,239 million d'euros pour atteindre en 2003, 10,5 millions. Depuis 1987, la progression moyenne est de 10% par an. Les deux sociétés se trouvent sur un marché en perpétuelle évolution, où il faut sans cesse se remettre en question. Ce sont également ces secteurs qui font évoluer l'économie en fournissant de nouvelles solutions, facilitant le travail au sein des entreprises. Canon et Telindus se doivent d'être toujours en avance sur le marché. Implantées dans le pays depuis 1979, elles ont connu une réelle croissance à partir de 1987.
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démarré en 1987, se souvient Pierre Semeelen qui est arrivé chez Canon Luxembourg à la même époque. De 4-5 personnes à ses débuts, l'équipe compte aujourd'hui 43 employés. Pour arriver à se positionner aujourd'hui parmi les leaders, Canon consacre chaque année 10% de son chiffre d'affaire en recherche et développement. M. Semeelen a pu constater depuis son arrivée chez Canon qu'il est important d'être le premier et de fournir des solutions clés sur porte plutôt que nouveaux produits. Il est loin le temps de la copie lente et sale… Aussi bien du côté de la bureautique que de l'informatique et des télécommunications, on voit l'avenir du secteur passer par l'e-business et l'outsourcing. "La taille du marché est déjà importante, quelles sont les perspectives de croissance pour le futur?", s'interroge le président de Telindus, qui rappelle qu'en 1985, l'entreprise s'est déjà diversifiée en entrant dans le métier de l'informatique de sorte que, aujourd'hui, elle couvre une grande diversité d'aspects de l'infrastructure et de l'informatique. "D'une part, nous étendons la géographie, nous l'avons fait en Grande Région, d'autre part, nous exportons notre compétence dans le réseau du groupe. Cela ne se fait pas du jour au lendemain".
Nouvelles tendances Cependant, M. Hoffmann prédit une nouvelle tendance, celle de l'outsourcing. "Actuellement, l'outsourcing est encore moins développé que dans les autres pays mais cela viendra. Nous pensons que le conseil et la gestion vont gagner en importance. C'est vers quoi va évoluer le marché. Nous devenons une société de services, nous nous orientons davantage vers des solutions complètes. Le chiffre d'affaires en services autour de l'infrastructure augmente
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Gérard Hoffmann et Armand Meyers (Telindus): "La taille du marché nous a forcé à nous diversifier très tôt. C'est un avantage".
sensiblement depuis quelques années alors que la fraction revente de matériel devient en conséquence relativement moins importante. Il y a 5 ans, le service représentait 25% du chiffre d'affaires, nous sommes aujourd'hui à 40% et ambitionnons de dépasser les 50% en 2005". Le statut de PSF que devrait obtenir, l'an prochain, Telindus pour CF6, société de consultants en informatique qu'elle a racheté en 2000, pourra être une porte d'entrée pour pratiquer davantage d'outsourcing dans le secteur financier. Dans sa vision à long terme, Gérard Hoffmann perçoit trois grandes tendances: un impact croissant des TIC sur la productivité dans les services; la convergence vers le tout-digital des métiers TIC sur une toile de fond de
réseaux à bande passante quasi-illimitée et, enfin, l'omniprésence des contraintes de sécurité. "Nous espérons que cette 3e vague d'exportation de l'économie luxembourgeoise, celle des communications et de l'e-business, après celles de la sidérurgie et de la place financière, génèrera des opportunités pour Telindus", conclut-il. Le futur, pour Pierre Semeelen, c'est également la maintenance, celle de la bureautique, bien sûr, qu'il voit comme "une révolution". "La bureautique, cela embête tout le monde mais c'est un mal nécessaire. Les machines seront contrôlées de chez nous directement. C'est là où je vois le plus grand avenir. Grâce à l'e-maintenance, nous pourrons tout surveiller et anticiper. Nous sommes en train d'installer les programmes et
estimons que d'ici 2-3 ans, les plus grands patrons l'auront déjà installé. Ce sont là des réponses à ce que les clients demandent", avance-t-il. "Nous voulons de plus en plus proposer au client des solutions clés en main. Pour cela, il faut des liens assez forts avec le client, c'est ce qui nous donne de l'essor. La révolution prendra fin quand le client pourra dire: 'la bureautique, ce n'est pas notre problème'. Nous offrirons la maintenance bureautique comme il existe la maintenance informatique ou le service de nettoyage", conclut M. Semeelen. Les acteurs du secteur de l'informatique et de la bureautique ont encore du pain sur la planche pour faire évoluer le marché, mais l'avenir qui s'offre à eux semble encore radieux. ■ Florence Reinson
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SIT-GROUP / IBM LUXAIR
Deux nouveaux Embraer pour le début 2005 (19/07) Le constructeur aérien Embraer et Luxair ont signé un nouvel accord pour la commande de deux ERJ 135 – qui seront livrés en janvier et en février 2005 – et une option pour un troisième. La flotte de Luxair, qui compte déjà huit ERJ 145 "Eurojet" (avec 50 sièges), a l'intention d'exploiter ces nouveaux appareils de 37 sièges pour des trajets plus longs, ainsi que pour la desserte de London City Airport, où ils supplanteront les Fokker 50. www.luxair.lu
CONCEPT FACTORY
Logo pour la présidence européenne (20/07) C'est finalement Concept Factory qui a remporté le concours ouvert à l'ensemble des agences de publicité et graphistes luxembourgeois pour la création du logo de la présidence luxembourgeoise de l'Union Européenne, au premier semestre 2005. Une quarantaine d'agences de publicité et de graphistes étaient sur les rangs.
TANGO
Vidéo-téléphonie internationale (27/07) Dans la continuité du lancement des services UMTS, fin juin, l'opérateur mobile Tango propose désormais des services de vidéotéléphonie avec les clients UMTS de 12 opérateurs mobiles, présents dans 8 pays européens différents (Suède, Autriche, Danemark, Italie, Royaume-Uni, Allemagne, Portugal et Slovénie). Pour les travailleurs frontaliers, il faudra encore patienter un peu... Selon les prévisions de l'Association GSM, 70 opérateurs au total dans le monde devraient lancer l'UMTS d'ici la fin de l'année. www.tango.lu
HYUNDAI
Partenariat avec le COSL (23/07) Korean Motor Company, l'importateur belge et luxembourgeois du constructeur automobile Huyndai (qui sera, notamment, le partenaire principal de la Coupe du Monde de football de 2006 en Allemagne), a signé un contrat avec le Comité olympique sportif luxembourgeois, afin de supporter les athlètes du Grand-Duché, jusqu'en 2008 (avec une option jusqu'en 2012). Au Luxembourg, Hyundai a fortement augmenté sa part de marché ces dernières années: au 30 juin 2004, elle s'affichait en 9e position des marques les plus vendues dans le pays (Près de 1.500 voitures vendues, soit une part de marché de 5,2%), et la première marque asiatique, loin devant Toyota, Nissan ou Mazda. www.hyundai-motors.be
Un marché à redynamiser DEPUIS CET ÉTÉ, SIT GROUP est devenu, officiellement, le 4e partenaire luxembourgeois "iSeries", spécialisé dans les serveurs AS/400 d'IBM. Un petit privilège accordé, jusqu'à présent aux seuls Econocom et EASI, certifiées en tant que filiales de leurs maisons mères en Belgique, et surtout Real Solutions, qui détient la quasitotalité du marché de l'AS/400 au Luxembourg. Cette gamme de serveurs représente, pour des entreprises de petite et moyenne taille, l'équivalent des gros systèmes de type "mainframe" dont jouissent les plus grosses organisations. Le profil du marché à Luxembourg, en particulier dans le secteur bancaire, explique que le taux de pénétration des serveurs AS/400 est très élevé. "Compte-tenu de l'enrichissement et de la complexification de la gamme de nos pro-
duits, notre stratégie est de nous appuyer sur des Business Partners locaux afin d'être plus proches du marché, en particulier celui des PME, explique Marcel Origer, Directeur d'IBM Luxembourg. Cela demande de la part de ce partenaire des compétences et une certaine valeur ajoutée". Ces critères, SIT-Group les a donc remplis et a obtenu sa certification au terme d'un processus qui aura duré presque un an. Constituée en 1998, la société – qui est déjà partenaire commercial d'IBM pour la vente de PC – compte aujourd'hui une trentaine d'employés et entend bien redonner un petit "coup de boost" à un marché qui s'était, à leurs yeux, quelque peu figé ces dernières années. "Nous n'avons aucun complexe visà-vis d'un acteur comme Real Solutions et nous n'avons pas la vocation d'aller nous battre avec eux sur le pricing,
explique Jérôme Grandidier, Manager de SIT Group. Ce qui nous intéresse, c'est de créer de nouveaux marchés. Le monde de l'AS/400 a beaucoup évolué ces dernières années et il existe de nouvelles possibilités qui ne sont pas encore exploitées". L'annonce, au début de l'été, du lancement de la technologie Power5 entre, évidemment, dans ce contexte de nouveaux chemins à explorer. La nouvelle gamme de serveurs peut, désormais, intégrer et exécuter simultanément plusieurs systèmes d'exploitation, notamment i5/OS (la prochaine génération d'AS/400), Windows, Linux ou encore AIX 5L. "L'année 2005 sera l'année AS/400", prédit M. Grandidier. On, s'attend à un renouvellement des parcs informatiques, avec la reprise des investissements IT dans le secteur financier. ■ J.-M. G.
Marcel Origer (IBM) et Jérôme Grandidier (SIT-Group): "L'année 2005 sera l'année AS/400"
LUXGSM
MMS gratuits jusque fin septembre (17/08) L'été va durer quelques jours de plus pour les abonnés de LuxGSM. Le réseau mobile historique propose, en effet, la gratuité des MMS (Multimedia Messaging Service) jusqu'au 30 septembre 2004. Une offre qui vaut pour tout MMS envoyé depuis le réseau LuxGSM, quel que soit sa destination et l'heure d'envoi/de réception. Ce service MMS est disponible pour les clients LuxGSM aussi bien prépayés que postpayés. www.ept.lu; ww.mobilux.lu; www.cmd.lu
SEBAMED (18/08) Marque de produits cosmétiques d'origine allemande, Sebamed intensifie progressivement sa présence au Luxembourg. Présent dans les supermarchés et dans plus de la moitié des pharmacies du pays – via le distributeurs Hanff Frères, établi à Grevenmacher – la marque annonce un taux de croissance annuel de 10% et 40% de mieux sur les quatre dernières années et a lancé pour l'été de nouveaux produits visant notamment à élargir une clientèle essentiellement germanophone. www.sebamed.de
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Photo: David Laurent (Blitz)
Forcing au Luxembourg
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Présence formalisée pour McKinsey Actif, indirectement, depuis 20 ans au Luxembourg, le groupe mondial de conseil en management ouvre un bureau au Luxembourg, afin de s'imprégner davantage dans la vie locale.
C'EST DANS LE TOUT nouvel Espace Monterrey, où résonnent encore bruits de perceuses et coups de marteau, que le cabinet McKinsey a implanté son bureau luxembourgeois, concrétisant, dans la pierre, une présence déjà effective, dans les faits, depuis une vingtaine d'années. A la tête de ce bureau luxembourgeois, un... Luxembourgeois: Marc Niederkorn, tombé dans la marmite McKinsey depuis un bon moment déjà. "J'ai travaillé au bureau de Bruxelles pendant neuf années, mais dès ma première mission, j'ai toujours été amené à passer du temps au Luxembourg, où je réside d'ailleurs, explique-t-il. A la longue, il s'est naturellement dégagé une idée de formaliser les choses au Luxembourg. Ma situation prouve qu'il est possible de mener une carrière internationale tout en restant établi au Grand-Duché". McKinsey, c'est une des firmes internationales de référence en matière de "Top management consulting". Pas d'audit, pas d'activité de chasseur de tête: uniquement le traitement de problématiques
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de direction générale, discutées en étroite et permanente collaboration avec le comité de direction. Cela touche des aspects aussi variés que la performance opérationnelle, l'organisation interne, la gestion de la croissance, un processus de fusion ou d'acquisition ou encore la réflexion sur l'implémentation d'une architecture IT particulière. Fondé en 1926 aux EtatsUnis, le groupe a réellement commencé à déployer son étendard sur l'Europe dans le courant des années 60. C'est, ainsi, en 1965 qu'il a pris pied dans la région Benelux, avec un premier bureau implanté à Amsterdam. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard qu'une antenne fut ouverte à Bruxelles. Au début des années 90, ces deux bureaux adoptèrent un mode de fonctionnement complètement autonome, le marché luxembourgeois étant alors couvert par la Belgique. Mais, pour des raisons de masse critique dans un environnement de plus en plus global, il a été décidé, en 2003, de revenir à une idée plus "régionale", avec une mise en commun des compé-
tences pour les Pays-Bas et la Belgique et, depuis quelques semaines, donc, pour le Luxembourg. Sur l'ensemble du Benelux, McKinsey compte quelque 260 consultants, y compris les 45 associés répartis sur les trois pays. A l'échelle mondiale, ce sont près de 7.000 professionnels qui travaillent pour la firme, dont un millier de "partners".
Luxembourg, un pays à part entière Petit marché par essence, dernier pays de l'ex-Europe des 15 à ne pas compter de présence "physique" de la firme, le Luxembourg n'en constitue pas moins une grande source d'intérêt, aux yeux de Herman De Bode, Managing Partner Benelux, basé, pour sa part, à Anvers. "Nous considérons que le Luxembourg est un pays à part entière, et non pas une simple composante de la zone Benelux. Le type de conseils qui sont les nôtres implique de partager une totale confiance avec les dirigeants des sociétés. Cela est très difficile si l'on ne s'intègre pas
dans le tissu social et si l’on n’y développe pas certaines affinités avec l'environnement, au sens large". Vouloir se rapprocher des instances dirigeantes alors même que le Luxembourg semble souffrir, un peu plus chaque jour, d'une certaine fuite des pouvoirs de décision de ses entreprises et institutions vers leurs maisons mères étrangères, pourrait sembler paradoxal. Et ce, davantage encore au vu de la globalisation des activités de conseil. Mais M. De Bode n'envisage pas la situation sous cet angle peu reluisant. "Que ce soit dans le secteur de la sidérurgie, des satellites ou des média, il y a encore des centres de décision au Luxembourg. A bien y regarder, en Belgique, les entreprises qui abritent leurs propres centres de décision ne sont pas nombreuses non plus". Si l'activité de McKinsey au Luxembourg est, aux deux tiers, concentrée sur le secteur industriel et, à un degré moindre, financier, elle touche aussi le service public, où la complexité des missions est semblable à ce qui peut
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être observé dans d'autres pays, mais à une échelle qui permet une intervention peut-être plus réactive. Ces dernières années, ce sont, en moyenne, une quinzaine de consultants de la firme qui, régulièrement, ont été actifs au Luxembourg, mais ce sont plus de 300 consultants qui y sont passés, venant aussi bien des pays limitrophes que de GrandeBretagne ou de Suisse. "Il y a toujours eu beaucoup de motivation de la part de nos consultants à venir travailler ici", constate Jean Raucent, en charge du staffing et du people development chez McKinsey Belgique et, maintenant, au Luxembourg. L'intérêt est, aussi, de pouvoir travailler avec des entreprises de taille humaine, pour lesquelles une équipe de deux ou trois consultants peut couvrir la totalité de la problématique". Le choix des équipes dédiées à des projets se fait toujours selon deux critères complémentaires: les besoins du client, évidemment, mais aussi les besoins du consultant, ses propres aspirations et son profil de développement tant personnel que professionnel. "Cette dualité est l'essence même de notre mode de fonctionnement", insiste M. Raucent. Selon la formule bien connue du "think global, act local", McKinsey entend pérenniser, au Luxembourg, son mode de fonctionnement déjà développé dans ses autres entités: mettre à disposition d'un client la plateforme de consultants au niveau mondial, mais avec une approche très imprégnée du parfum local. "Au bout de cette vingtaine d’années d'activités au Luxembourg, nous sommes connus de la grande majorité des gens avec qui nous allons travailler, constate M. Niederkorn. Nous sommes là, auprès d'eux, et nos relations peuvent très bien, dans un temps, se limiter à une simple discussion, au terme de laquelle on se quitte bons
Photo: Eric Chenal (Blitz)
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Jean Raucent, Herman De Bode et Marc Niederkorn: "S'intégrer dans le tissu social et y développer certaines affinités avec l'environnement, au sens large".
amis, sans que cela n'aille plus loin. Nous réfutons l'image du consultant qui disparaît une fois que son rapport est achevé".
"Self governing" first Pour l'heure, la priorité de McKinsey au Luxembourg est de renforcer son équipe autour de son "Principal", Marc Niederkorn. Trois types de "population-cible" ont été identifiés: les tout jeunes diplômés, Business analysts/ consultants junior, quel que soit leur cursus, mais affichant déjà une certaine brillance intellectuelle; ceux qui, au terme des premières années de leurs carrières professionnelles, se trouvent dans une phase de "décollage" avérée et, enfin, plus classiquement, les titulaires de MBA ou de PhD. "Idéalement, nous souhaite-
rions disposer d'une équipe d'une vingtaine de personnes", explique M. Niederkorn, qui ne fixe aucune échéance dans le temps pour y parvenir. "La seule contrainte que nous ayons, c'est celle de trouver le bon profil. Cela nous demande évidemment des efforts relativement importants, surtout dans la manière de bien faire comprendre aux candidats ce que nous pouvons offrir dans un tel marché par rapport à des profils de carrière qui peuvent sembler plus classiques". Loin du formalisme qui peut prévaloir dans certaines autres firmes d'envergure mondiale, McKinsey a toujours misé sur le concept de "self governing": toutes les valeurs véhiculées par les associés et les consultants ne sont pas nécessairement gravées dans le marbre, liberté étant donnée à chacun de les
faire vivre. Le tout sous l'œil bienveillant de "review committees", qui procèdent à des évaluations annuelles au-delà des océans: les Américains viennent en Europe pour y jauger le travail de leurs confrères, et inversement, de sorte que ne se cristallise pas, au fil du temps, un fossé entre les différentes façons de procéder en fonction des continents. C'est comme ça que certaines "traditions" perdurent plus facilement, quels que soient les pays. McKinsey consacre, ainsi, quelque 5% de ses revenus au soutien d'initiatives locales en matière de culture ou d'entrepreneuriat. Cela s'est traduit, concrètement, à Luxembourg, par un soutien prépondérant dans la mise en place, depuis 2000, du concours de business plans 123Go (voir aussi page 26). ■ Jean-Michel Gaudron
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Agitateur né Will Kreutz et sa nouvelle agence, addedvalue, entendent s'adapter au marché ou plutôt le secouer en jouant la transparence sur les prix et en rétrocédant aux clients les commissions versées par les médias.
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par les supports. Elle instaure un principe de transparence des prix des espaces publicitaires et stipule que la facture d'achat – mentionnant tout rabais accordé par le vendeur – doit être envoyée à l'annonceur. Par ailleurs, l'achat d'espace par un intermédiaire ne peut se faire qu'à travers un contrat entre l'annonceur et son agence. C'est cette loi Sapin que addedvalue entend s'imposer. "Le marché ne sera plus comme avant", assure Will Kreutz qui ne cherche rien d'autre qu'à s'adapter aux nouvelles situations. Il dénonce une pratique courante dans le pays et que luimême a appliqué: au Luxembourg, l'agence de publicité perçoit une commission de 15% que lui verse le média pour le simple fait de lui avoir amené un client.
Changer d'image Addedvalue ambitionne de se démarquer de ses concurrents en rétrocédant à son client cette commission, ainsi que tous les autres rabais ou avantages obtenus auprès des médias ou des autres soustraitants (imprimeurs, photographes, illustrateurs, …). "Le client est constamment au courant des avantages que l'on obtient. Ce sera intéressant de voir comment le marché réagira. Ne payer que la prestation de l'agence: cela va changer la donne", prédit M. Kreutz. L'agence se rémunère, sur base de contrat, selon des modalités et tarifs pré-définis. "Ceci constitue un réel
avantage économique pour le client/annonceur, qui pourra considérer son prestataire davantage comme un partenaire, capable de gérer son budget dans le seul intérêt de l'annonceur. En moyenne, l'économie réalisée ainsi, peut facilement atteindre jusqu'à 25% du budget annuel", estime M. Kreutz. Il concède que l'avantage accordé au client constitue un manque de revenu qu'il s'agit de combler. Cependant, addedvalue annonce des tarifs qui ne seront pas plus élevés que ceux de la concurrence. En revanche, M. Kreutz constate que "nos confrères pratiquent des prix bradés, qu'ils comptent récupérer sur les fournisseurs et les médias". "Je salis aussi mon propre nid", se rend-il bien compte, mais il souhaite avant tout "que la profession soit mieux reconnue. Je trouve que notre métier n'est pas respecté à sa juste valeur". Finalement, par rapport à Kreutz & Friends, qui ne percevait pas non plus de frais d'agence, seul le nom aura changé. Mais Will Kreutz souhaite avant tout que l'on parle d'addedvalue, en mettant de côté son propre personnage. "Le fait d'être une légende vivante me gêne beaucoup. J'ai encore des idées et j'ai envie de les réaliser, quitte à me mettre à dos tous mes confrères car le concept est très novateur et mes concurrents vont avoir du mal à se positionner. Je crois qu'il faut que la démarche des agences change car on a un peu tendance à être considéré comme des charlatans".
Reste à voir si celui qui a reçu une cinquantaine d'awards internationaux remportera ce nouveau challenge en voulant imposer le changement dans une profession d'ordinaire peu habituée aux profondes remises en question... ■ Florence Reinson
Will Kreutz: "Ce sera intéressant de voir comment le marché réagira. Ne payer que la prestation de l'agence: cela va changer la donne".
Photo: David Laurent (Blitz)
PERSONNAGE SANS DOUTE aussi talentueux que détesté et jalousé par ses confrères, Will Kreutz effectue en quelque sorte un nouveau come back sur la scène de la publicité luxembourgeoise, après avoir été poussé à abandonner, au printemps 2000, Made By Sam, la société qu'il avait créée 20 ans plus tôt. Après avoir consacré trois années à travailler sur ce nouveau projet qui ambitionne de faire bouger le monde de la publicité au Luxembourg, il a lancé, début septembre, l'agence addedvalue. L'équipe comptera, dans un premier temps, 7 personnes, avec 4 créateurs et 3 commerciaux. L'agence Kreutz & Friends, que Will Kreutz a créé après ses déboires avec MBS – causés par son partenaire Charles Ewert (voir paperJam 12/2002, page 012) – va se dissoudre petit à petit, avant de disparaître d'ici à la fin de l'année. La nouvelle structure, dotée d'un capital social de 150.000 euros, est détenue à égalité par six actionnaires privés. L'agence, officiellement constituée le 30 juillet dernier, entend jouer la carte de la transparence. Un des objectifs d'addedvalue – l'appellation est censée refléter l'idée directrice de l'agence – est de se focaliser sur la valeur ajoutée. Will Kreutz se base sur une loi française, la loi Sapin, qu'il aimerait voir apparaître dans la législation luxembourgeoise. Cette loi, qui date de 1993, a tout bonnement interdit la rémunération des agences
Spécialisée dans le domaine du Business Process Engineering, ABC Luxembourg S.A. (Advanced Business Consulting) est de fait la seule société luxembourgeoise à baser la conception et la réalisation de solutions métiers sur l'analyse des organisations et des processus d'entreprise. L'approche «Chaîne de valeurs ABC Luxembourg» couvre l'intégralité du cycle de vie des processus, de leur mise à plat jusqu’à leur implémentation en passant par leur refonte, l’analyse des risques et la maîtrise des coûts et des délais. Nos missions :
Traduire les objectifs stratégiques de nos clients en solutions concrètes tout en respectant leur contexte spécifique
Analyser leurs processus métiers et les adapter en fonction des objectifs visés
Définir et mettre en œuvre des architectures applicatives centrées sur les processus métiers
ADVANCED BUSINESS CONSULTING s.a. 9, Montée de Clausen L-1343 Luxembourg Tél. : (+352) 26 20 05 51 Fax : (+352) 26 20 08 51 info@abcluxembourg.com www.abcluxembourg.com
A N A LY S E E T O R G A N I S AT I O N D ’ E N T R E P R I S E S
- Photo : Ph. Cugnot
Chaque jour, nous organisons votre futur...
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entreprises
MICRO-PAIEMENTS PAR SMS
3.000 euros de transactions en 6 mois
www.vdl.lu/technique/ecity/projets/micropaiement.php
BGL INVESTMENT PARTNERS
+40% de revenus semestriels (16/07) Au cours du 1er semestre 2004, la valeur estimée par action de BGL Investment Partners s'est affichée en hausse de 3,8%, pour un cours boursier en progression de 19,4%, soit un rendement total de 22% (y compris le dividende payé en mai dernier). La liquidité du titre s'améliore également, puisque le volume de 300.000 titres échangés en six mois correspond à celui de l'ensemble de l'année 2003. L'amélioration des conditions de marché a permis à BIP d'enregistrer près de 40% de hausse de ses revenus à 11,2 millions d'euros, dont 8,9 millions de revenus de participations. www.bip.lu
TOPEDILUX
Top Management 2004 disponible (02/08) La 6e édition papier du Top Management Luxembourg est parue, revue et corrigée. Elle comprend pas moins de 2.086 biographies de dirigeants et de membres de Comités exécutifs des sociétés luxembourgeoises, c'est-à-dire 167 de plus que l'édition précédente.
www.topmanagement.lu
MILLICOM
43% d'abonnés en plus en 12 mois (03/08) L'opérateur téléphonique mondial Millicom International Cellular (appartenant au Groupe Kinnevik, tout comme Tango) a enregistré, pour le premier semestre 2004, une hausse de 52% de son chiffre d'affaires à 429,9 millions de dollars US et un EBITDA de 214,5 millions (+51% par rapport au 1er semestre 2003). Le nombre d'abonnés total de Millicom à travers le monde est de 6,37 millions, en progression de 43% sur les 12 derniers mois. www.millicom.net
BUSINESS GOLF SOLUTIONS
A 20 cm près... (04/07) Pendant 3 jours, 1.300 personnes ont tenté leur chance au "Lexus Hole In One Challenge" de golf, afin de remporter une voiture d'une valeur de 60.000 euros. Dans un décor somptueux – la Vallée de la Pétrusse – peu habitué aux joutes golfiques, il "suffisait" de réaliser un "Trou en 1" vers un green situé à quelque 80 mètres… mais au sommet d'une tour de 22 mètres de haut. 3.900 balles frappées n'auront néanmoins pas suffi, le meilleur ne parvenant à s'approcher qu'à 20 cm de la cible... www.businessgolfsolutions.com
BRASSERIE SIMON
10 bougies pour le Keggy (10/08) Cela fait maintenant 10 ans que la Brasserie Simon, qui fête, en 2004, son 180e anniversaire, propose, en exclusivité, le Keggy, un mini-fût portable de 12,5 litres (soit une cinquantaine de verres) qui dispose de sa propre cartouche de CO2 permettant une utilisation parfaitement autonome. 51.500 Keggys ont été vendus sur la dernière décennie, soit une moyenne annuelle de plus de 5.000 exemplaires. www.simonpils.com
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BLUE SKY SOFTWARE
La comptabilité gratuite L'OFFRE POURRAIT CACHER quelque chose de suspect ou bien des conditions particulières écrites en tout petits caractères en bas d'une page... Il n'en est rien. A l'occasion du salon Software & IT Solutions, les 6 et 7 octobre, à Luxexpo, l'éditeur Blue Sky Software, spécialisé dans la création de logiciels de comptabilité, gestion et salaires, va distribuer gratuitement, à tous les visiteurs, 5.000 copies de son logiciel comptable Compta-One. Il ne s'agit ni d'une démo, ni d'un "shareware", mais bel et bien d'un logiciel complet, qui est, plus précisément, une version allégée de Sky Gestion, le produit phare – et payant – de la société. Hormis la gestion de plusieurs sociétés en simultané et la gestion des budgets, ce logiciel est "comptablement" complet (bilan annuel, déclarations de TVA, suivi des paiements fournisseurs, ...), paramétrable et largement documenté. Il est, de surcroît, compatible PC et Mac. "Ce produit est très ouvert aux gens qui ne sont pas comptables. Il répond à 100% aux besoins d'une petite société ou d'un travailleur indépendant, explique Benoît Florentin, associé gérant de Blue Sky Software. Traditionnellement, ce type de clientèle n'est pas la nôtre, et n'entend pas le devenir, car notre produit est assez cher. Alors autant leur fournir gratuitement un logiciel qui peut leur servir! A l'unité, cela nous revient moins cher que de faire fabriquer des stylos ou des porte-clés". Evidemment, la "vraie" cible demeure les clients "potentiels", qui pourront se faire une première idée d'un produit conçu pour évoluer avec le temps. "Compta-One bénéficiera de toutes les évolutions et du support de Sky Gestion. Et les mises à jour seront évidemment gratuites, à vie", précise M. Florentin, qui ne cache pas que
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(01/09) Entre février et août 2004 1.328 copies d'actes ou certificats ont été commandés et livrés via le système de micro-paiement développé par la Ville de Luxembourg avec les P&T, TangoTele2 et P&T Consulting (voir paperJam mai 2004 page 109). Il s'agit pour l'essentiel de copies d'actes de naissance (776 exemplaires) et de certificats de résidence (274). Dans 1.132 cas, l'acte a donné lieu à un paiement, pour un montant total de 3.308 euros. "Le nombre de personnes qui paient par SMS oscille entre 30 et 40 % tous les mois. Les 60 à 70 % restants paient par virement bancaire", explique Jim Wanderscheid, Chef de projet à la Ville de Luxembourg. En juillet, le réseau VOXmobile est venu s'ajouter aux deux autres réseaux mobiles compatibles.
Benoît Florentin: "Qui dit gratuit ne dit pas forcément de mauvaise qualité". derrière cet impressionnant "coup" commercial – décidé à peine en deux semaines – apparaît la volonté d'acquérir, rapidement, une grande notoriété au Luxembourg. Blue Sky Software entend, d'ailleurs, y mettre les moyens et être en mesure d'assurer dans de bonnes conditions le support de ce nouveau produit. Un support Internet sera également disponible, sur lequel il sera possible de rechercher tout type d'informations complémentaires sur l'utilisation du logiciel, ou bien télécharger les mises à jour disponibles. Pour les sociétés qui découvriraient Compta-One et qui auraient des besoins plus importants, une migration aisée vers Sky Gestion (qui propose des modules facturation,
achat, stock et salaires) est évidemment possible. Les coûts de licences restent identiques, à l'exception du fait que le module de base de Sky Gestion – c'est-à-dire Compta-One – est gratuit. "Ce n'est pas évident de convaincre les gens qu'une telle offre est on ne peut plus sérieuse et qu'il n'y a pas d'arnaque derrière, explique M. Florentin. Qui dit gratuit ne dit pas forcément de mauvaise qualité". En fonction du succès rencontré après cette première opération de grande envergure, une seconde vague de distribution pourrait concerner entre 5.000 et 10.000 autres exemplaires. Mais Benoît Florentin ne tient pas à précipiter les choses au risque de ne plus être en mesure d'absorber les demandes des clients. ■ J.-M. G.
ATIS-REAL
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luxembourg
La vigilance reste de mise Selon KPMG, la situation des ressources humaines dans le secteur financier va en s'améliorant, mais la prudence demeure... GRAND CLASSIQUE DE LA rentrée, l'étude KPMG sur l'évolution du secteur des ressources humaines dans le secteur financier en est à sa 15e édition. Elle offre, cette année 2004, un panorama un peu moins sombre que la précédente édition, qui était intervenue au plus fort de la période de ralentissement économique vécue par le secteur tout entier. Visiblement, le plus dur est passé et le secteur financier semble avoir, dans l'ensemble, assez bien absorbé le choc. "Quand nous discutons de la situation avec nos collègues des bureaux allemands, belges, français ou anglais, et que nous entendons ce qui a pu se passer, parfois, dans ces pays, on peut effectivement estimer que le Luxembourg a plutôt bien résisté à cette période de ralentissement", analyse Alain Picquet, Associé chez KPMG Advisory Luxembourg. On a pu observer, à l'étranger, de nombreux plans sociaux à grands coups de hache. Ici, hormis quelques banques qui ont également réduit leurs effectifs fortement, la tendance
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a plutôt été à la mise en place de mesures spécifiques. Assez peu d’employés ont été licenciés, finalement". Le non-remplacement des départs naturels (démissions, retraites), le non –renouvellement de CDD ou la promotion du temps de travail partiel ont été, assez largement, mis en pratique, avec le souci d'éviter, autant que faire se peut, l'extrémité du licenciement sec. "Le Luxembourg a toujours joui d'une situation assez privilégiée, qui fait qu'il a tenu le choc mieux que d'autres, complète John Li, Managing Partner and Chairman de KPMG Luxembourg. Pour autant, on ne devrait plus retrouver les niveaux des années 90. Les règles du jeu ont changé et la vigilance est devenue prépondérante".
Turnover contenu Le rapport 2004 publié par la firme se base sur la compilation de quelque 10.000 données individuelles, fournies par quarante organismes financiers (18 banques, 12 fonds d'investissement et 10
compagnies d'assurance), ce qui représente, en terme d'effectifs, un tiers de l'ensemble du secteur financier. "2003 avait laissé entrevoir des perspectives peu encourageantes, rappelle Véronique Degbomont, Senior Manager chez KPMG Luxembourg, qui a supervisé cette étude. Pour cette année, heureusement, les indicateurs sont repassés au vert. Le contexte est plus encourageant, mais la confiance reste tout de même contenue". Ainsi, de 75% en 2003, la proportion des organisations qui ont été amenées à pratiquer des politiques draconiennes de "cost cutting" est redescendue à 60%. Un constat qui, associé à celui d'une certaine stabilité au niveau de l'évolution des effectifs, renforce ce sentiment de "mieux-être". La Commission de surveillance du secteur financier (CSSF) n'a t-elle pas, d'ailleurs, récemment annoncé un retour à une évolution positive des effectifs pour la première fois depuis 18 mois? "En 2003, 75% des acteurs interrogés avaient annoncé le
gel de leurs effectifs. Pour 2004, ils sont 75% à confirmer la reprise des processus de recrutement", indique Mme Degbomont, qui relève également l'application de critères de sélection de plus en plus élevés. "Même dans les activités de back office pur, les profils de recrutement ont fortement changé, du fait de l'automatisation des processus, note, en écho, Alain Picquet. Aujourd'hui, ce ne sont plus des compétences de type 'exécutant' qui sont requises, mais bien plus de 'technicien', de haut niveau, avec une grande expérience. D'une manière générale, il y a eu une cassure très positive dans les recrutements". Si le marché semble donc se ranimer quelque peu, il ne laisse pas transparaître de signes d'un "turnover" exagéré, comme cela a pu être le cas à la fin des années 90. A cette époque, le taux de rotation du personnel, rappelle KPMG, approchait les 30% dans le secteur de l’administration des fonds d’investissement. Il est retombé, depuis, à 10% en
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Une plus grande professionnalisation Il demeure aujourd'hui, néanmoins, une grande inconnue, qui sera peut-être levée pour 2005: la façon dont va évoluer le bras de fer entre les patrons et les employés dans le cadre du renouvellement de la convention collective du secteur ban-
caire, dans l'attente de la décision qui sortira du chapeau de l'Office national de conciliation. Si les grandes tendances en matière de politiques salariales ou de recrutement se font jour au fil de l'étude, le mode de fonctionnement de la fonction RH en lui-même est passé au crible, et permet de noter, là aussi, quelques évolutions intéressantes. Ainsi, non seulement il apparaît que la fonction est, au fil du temps, mieux structurée – bien que toujours très fortement dépendante de décisions prises au niveau des maisons mères établies hors du pays – mais une progression continue est notée quant à un certain allègement des tâches administratives, au profit de fonctions plus en rapport avec la gestion du capital humain. "En 2003, 60% des tâches au niveau des DRH étaient administratives, elles ne sont plus que 54% en 2004", note Véronique Degbomont, qui identifie l'automatisation des tâches liées au recrutement – et en particulier l'utilisation du médium Internet – comme l'une des principales causes de cette évolution: "Internet représente, pour 56% des organisations interrogées, le premier support en matière de recrutement". La forte concentration du secteur bancaire – il ne reste plus que 167 banques, aujourd'hui, contre 220 en 1999– a eu, comme effet secondaire, de fournir aux services des ressources humaines, plus de matière à s'exprimer, compte tenu d'une croissance des effectifs moyens par établissement. "Cela implique une plus grande professionnalisation du métier", constate Alain Picquet. La fonction RH est, clairement reconnue davantage au sein du management des entreprises. "Quatre responsables des ressources humaines sur dix sont également membres du Comité de direction et cette proportion devrait augmenter au fil des ans", prévoit Véronique Degbomont. ■ Jean-Michel Gaudron
Alain Picquet et John Li:"Si la place financière veut recruter de nouvelles compétences, il faut qu'elle soit en mesure de les attirer".
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
moyenne sur l’ensemble du secteur financier et s'est maintenu entre 2003 et 2004. "Mais avec la reprise qui se profile, il sera intéressant de suivre de très près cet indicateur et de voir comment il évolue", prévient Mme Degbomont. La propre expérience de KPMG Luxembourg, qui a recruté, entre 2003 et 2004, une centaine de nouveaux collaborateurs, est également de nature à laisser entrevoir les prémices d'une reprise attendue. "Un des messages à faire passer est que si la place financière veut recruter de nouvelles compétences, il faut qu'elle soit en mesure de les attirer, prévient John Li. Il faut donc mettre en place un cadre de vie adéquat. Maintenant que la directive sur la fiscalité de l'épargne est adoptée, toutes les zones d'ombre ont été levées et les gens savent exactement où ils vont. Eh bien il faut y aller!" L'optimisme est de rigueur, mais il n'en reste pas moins mesuré. Selon les données traitées par KPMG, les ratios établis entre les coûts salariaux et les coûts opérationnels globaux sont restés stables entre 2003 et 2004. Mais un tiers, tout de même, des organisations interrogées, annonce avoir accordé plus de bonus à leurs employés, parfois à des niveaux supérieurs de ce qui avait été observé auparavant. Avec, néanmoins, des critères d'allocation plus restrictifs, directement liés aux résultats de la société dans son ensemble, à ceux de la "business unit" ou aux objectifs individuels initiaux.
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DATACENTER ET MS NETWORKS
Activités en hausse au 1er trimestre 2004
Voice over IP: première offre commerciale
(09/07) En 2003, le trafic passager à l'aéroport de Luxembourg a encore fléchi. 1.453.140 personnes ont été recensées au Findel (3,8% par rapport à 2002), soit le plus faible total enregistré depuis 1997. Depuis 2000 (année record avec 1.669.484 passagers), la tendance est à la baisse, mais au cours des trois premiers mois de l'année 2004, le trafic passager a augmenté de 4,7% par rapport au premier trimestre 2003. Pour ce qui est du fret, l'activité, elle, n'a cessé de croître: 656.638 tonnes de marchandises ont été traitées en 2003, soit 9,6% de mieux qu'en 2002. Pour le premier trimestre 2004, la hausse est de 24,7%... www.aeroport.public.lu
SERVICE PUBLIC
Une production de documents coûteuse (28/07) Selon une étude réalisée par la société Danka, spécialiste de la gestion documentaire, le manque de contrôle dans la production de documents imprimés coûterait chaque année, 9,9 millions d'euros aux principales administrations du secteur public luxembourgeois. Pour l'ensemble du Benelux, ce montant est de 380 millions d'euros et atteint 4,7 milliards d'euros à l'échelle européenne. Un même travail réalisé en 2003 dans le secteur privé européen chiffrait cette perte à près de 9 milliards d'euros. www.danka.com
TRANSPOSITION DE DIRECTIVES EUROPÉENNES
Le Luxembourg se traîne (01/07) Selon les dernières données fournies par la Commission européenne, le Luxembourg figure en queue de peloton des Etats membres dans l'avancement de la transposition des directives européennes en droit national. Avec un pourcentage de 97,57%, le pays figurait, au 30 avril dernier, au 13e rang, à égalité avec la France, ne devançant que la Grèce (97,37%). La moyenne de ce qui était encore l'UE 15 était de 98,43%. Le 30 juin 2003, le Luxembourg affichait un taux de communication de 96,67%, supérieur à la moyenne européenne (96,58%) et figurait au 6e rang européen...
FEDIL
L'efficacité énergétique améliorée en 2003 (22/07) Entre 2002 et 2003, l'intensité énergétique – mesurant la consommation d'énergie par unité produite – a légèrement reculé au Luxembourg, passant de 0,85 à 0,84, selon les chiffres publiés par la Fedil. Cela concerne la cinquantaine d'industries manufacturières signataires, en avril 2002, de l'accord volontaire Energie, et qui représentent 80% de la consommation énergétique finale de l'industrie manufacturière du pays. Entre 1990 et 2000, un premier accord avait permis une amélioration de l'efficacité énergétique de 15% en moyenne. L'objectif est de parvenir à un total de 20% pour la période 1990-2010. www.fedil.lu
EMPLOI SALARIÉ
Toujours plus de frontaliers (21/07) Selon le Statec, l'emploi salarié intérieur a augmenté en moyenne de 2% au 1er trimestre 2004, par rapport à la même période de l'année précédente, passant de 271.489 à 276.815 personnes. 77% de ces nouveaux emplois nets ont été occupés par des travailleurs frontaliers. D'ailleurs, le taux de croissance trimestriel moyen des résidants s'est affaibli à 0,7% (contre 1% au 1er trimestre 2003) alors que l'emploi frontalier continue à progresser au même rythme que l'année précédente (+3,9%). Ce sont les frontaliers allemands qui enregistrent la plus forte croissance (+9,2% contre +5,9% un an plus tôt), l'emploi frontalier belge et français continuant, pour sa part, à diminuer. www.statec.lu
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L'INTERNET A DÉJÀ RÉVOlutionné le monde de la communication, il s'apprête à bouleverser aussi celui des télécommunications. Si la "voice over IP" est une réalité depuis la fin des années 90, les seuls services de téléphonie sur Internet existants, jusqu'à présent au Luxembourg, s'appliquaient aux réseaux internes des entreprises. Datacenter Luxembourg offre désormais, en collaboration avec la société Marc Schammel Networks (MSN), un service de voix sur Internet pour des appels aussi bien internes qu'externes, avec intégration sur le réseau téléphonique classique. Le lancement commercial aura lieu sur le stand de Telindus, lors du salon Software & IT Solutions. "C'est un service très intéressant au Luxembourg, car la majeure partie des télécommunications se font vers l'étranger. En effectuant un appel via l'Internet, où que l'on appelle, ce sont des communications locales qui sont facturées", explique Marco Houwen, cofondateur et directeur commercial de Datacenter Luxembourg. La communication s'effectue par Internet jusqu'au pays où se trouve l'interlocuteur. Elle est alors relayée par un des opérateurs téléphoniques de ce pays. "Ces communications valent ainsi entre 40 et 70% moins chères que celles facturées par les providers classiques", poursuit-il. L'infrastructure nécessaire à ce type de télécommunication n'est pas très conséquente. Deux possibilités s'offrent à l'utilisateur: soit investir dans un téléphone IP (120 euros), à brancher sur un routeur et sur la connexion ADSL; soit acquérir un boîtier (199 euros) qu'il suffit de brancher sur son téléphone fixe, sur la ligne téléphonique et sur l'ADSL. La technologie voice over IP mise en service par Datacenter
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
AÉROPORT DU FINDEL
Marc Schammel et Marco Houwen: “Les communications valent entre 40% et 70% moins chères”. et MSN permet de téléphoner à partir d'un poste IP vers un poste fixe et vice-versa; vers un poste IP – dans ce cas, les communications sont gratuites –, ou encore vers un GSM. Cette technologie offre également une notion de sécurité, en permettant de crypter les appels. "Tout est possible, il n'existe qu'un pays, c'est l'Internet", souligne M. Houwen. On peut emporter et brancher son téléphone IP n'importe où dans le monde, sur une ligne ADSL, et profiter d'une tarification locale, en étant joignable sur le numéro téléphonique attribué à son compte. "Nous pouvons, aujourd'hui déjà, offrir des numéros anglais, français, allemands, et belges. Pour le moment, ce sont les providers des différents pays
qui nous cèdent certains de leurs numéros. L’évolution future va nous amener à mettre en place nos propres gateways dans les pays stratégiquement intéressants", explique Marc Schammel, CEO de MSN. L’arrivée commerciale de la voix sur Internet ne signifie pas pour autant la mort de la ligne traditionnelle. "Nous parlons d'Internet, c'est-à-dire que nous ne pouvons pas garantir la qualité de service, mais il s'agit d'une solution pratique et bon marché qui fonctionne à 99%", insiste M. Houwen. Datacenter et Marc Schammel Networks comptent déjà plusieurs clients. "Dans 5 ans, on estime que 80% des entreprises aura passé sur IP", prédit M. Schammel. De quoi voir l’avenir sereinement. ■ F.R.
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Manques de communication... Des voix dénoncent des pratiques allant à l'encontre d'une présentation cohérente du pays et des utilisations hasardeuses de logo et photos, au mépris des droits d'auteurs... LE LUXEMBOURG A DU mal à se donner une image. En 2002, le pays se dotait d'une nouvelle identité visuelle, en optant pour le logo de l'agence binsfeld – "Grand-Duché de Luxembourg" – avec "Lu" écrit en blanc, inséré dans un carré rouge. Ce logo, pensait-on, allait remplacer celui réalisé par Interpub' sept ans plus tôt, représentant une couronne. Il n'en est rien puisque aussi bien le ministère du Tourisme que l'Office nationale du Tourisme continuent à apposer l'ancien logo, qu'ils utilisent même parfois à côté du nouveau. Ce qui fait dire à Jo Kox, coordinateur du groupement "d'stater muséeën", préoccupé par l'image de marque du Luxembourg, que la présentation du pays manque de cohérence. "Si ces logos ont vocation à représenter le pays, il faudrait se limiter à un seul", s'insurge-t-il. Autre anomalie constatée par Jo Kox: "Le ministère du Tourisme et l’Office national du Tourisme ne publient leur logo qu’à moitié. Le retrait de la signature "Grand-Duché de Luxembourg" du logo initial (celui d'Interpub', NDLR) constitue une dénaturation illégitime d'un logo protégé par le droit d'auteur.
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Du côté d'Interpub', on précise que c'est un problème qui se produit ponctuellement. "Parmi les nombreux logos que nous avons créés, il est arrivé, de manière exceptionnelle, qu'un client apporte des changements partiels ou en fasse des applications inadéquates", indique Leo Reuter, directeur de création à l'époque. "Un client peut acheter les droits d'exploitation d'un logo, mais n'a pas le droit de le modifier sans l'autorisation de l'auteur, comme c'est parfois le cas. Nous nous sommes toujours efforcés de faire passer ce message auprès de nos clients", précise-t-il. Leo Reuter est d'avis que c'est aussi la fonction des fédérations de jouer un rôle de relais de l'information sur ce point. Du côté de la MarkCom, la fédération des professionnels de la communication et du marketing, on indique que la situation au Luxembourg est déplorable. Pol Goetzinger, membre de la MarkCom et directeur général de Concept Factory, estime qu'"à l'étranger, on est plus respectueux des droits d'auteurs. Au Luxembourg, la situation est floue. Aujourd'hui, les clients demandent de plus en plus l'usufruit sur les créations pour pouvoir les
modifier. Ils profitent d'une situation de précarité, tout en restant dans le cadre légal". Et M. Goetzinger de préciser que la MarkCom, en collaboration avec la fédération Design Luxembourg, prépare un outil reprenant les "best practices" pour travailler sur les adaptations et avoir un droit de regard sur celles-ci. Ce vade-mecum, qui devrait être prêt dans deux mois, sera un outil de travail distribué auprès des clients et des acteurs du marché. "C'est une manière de les sensibiliser. Ensuite, nous allons entamer les discussions avec les autorités et organiser un genre de mini road show aussi bien pour les acteurs publics que les instances privées".
Un concept mal compris Romain Jeblick, conseiller à la clc, spécialiste de la propriété intellectuelle, convient qu'il y a un manque à Luxembourg. "La propriété intellectuelle est mal comprise. Chaque création est la propriété de son auteur mais il faut prouver que l'on est l'auteur". En effet, si, les créateurs n'apprécient pas de voir leur œuvre dénaturée sans leur accord, ils ont à leur disposi-
tion un moyen infaillible de se protéger de toute contrefaçon: le Bureau Benelux des Marques, établi à La Haye. "Le logo n'a rien à voir avec le droit d'auteur. Le logo est une marque et tout le monde peut l'utiliser s'il n'est pas enregistré", insiste Albert P. Daming, président de la Fédération des Editeurs de Livres, un autre spécialiste de la propriété intellectuelle. Les droits d'auteurs constituent un volet de la propriété intellectuelle, tout comme la marque. "C'est surtout dans le marketing et dans la publicité que les marques ont pris une place prépondérante. L'enregistrement de la marque constitue une première étape indispensable pour sa préservation et pour empêcher la contrefaçon", peut-on lire sur le site du ministère de l'Economie. Le ministère du Tourisme et l'ONT ont effectivement enregistré ce logo comme marque communautaire auprès de l'Office de l'Harmonisation dans le marché intérieur. Dans le cas des agences de publicité, quand elles enregistrent leurs logos, c'est souvent pour le compte de leur client. Outre certaines utilisations hasardeuses de logos, Jo Kox constate d'autres pratiques
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les droits. Une fois les droits de la photo achetés, les clients peuvent faire ce qu'ils veulent de la photo mais le contrat de vente peut aussi stipuler qu'elles ne peuvent être modifiées. Le photographe est le propriétaire de la photo mais en cas de litige, il doit prouver qu'il est l'auteur", explique M. Daming.
Un message qui passe mal Bien plus qu'un problème de droits d'auteur ou de propriété intellectuelle, c'est d'un problème de communication dont semble souffrir le secteur touristique luxembourgeois. M. Kox relève que, au-delà des conflits juridiques, la question qui se pose est celle de la clarté du message que
l’on tente de faire passer au public. "Les brochures de présentation du Luxembourg n'ont guère évolué depuis 10 ans. On parle d'un certain tourisme culturel à promouvoir à l'étranger mais le problème, c'est la diffusion du message vers l'extérieur. Il n'y a aucune hiérarchie et beaucoup d'amalgames", se plaint M. Kox qui s'est confectionné un dossier garni sur le sujet. "Les acteurs touristiques ont un grand problème: ils veulent représenter au même titre la ville de Luxembourg qu'un petit village du nord du pays. Au lieu de publier une image forte du Grand-Duché avec une seule photo, ils préfèrent montrer plusieurs photos qui n'entretiennent aucun rapport. Cela n'améliore pas l'image de marque du pays à l'étranger. On en souffre.
Nous avons très peu de clientèle culturelle au Luxembourg car le message diffusé est incohérent", argumente Jo Kox. "Toutes les institutions sont en déficit de communication. Soyons honnêtes, les institutions culturelles, c'est tout ce que l'on peut encore vendre à l'étranger comme atout supplémentaire, et encore ... La vieille ville de Luxembourg fait partie du patrimoine mondial de l'Unesco et il n'y a ni brochure qui l'indique, ni pancarte sur l'autoroute. Nous avons des atouts qui dorment. La scène culturelle s'est professionnalisée ces 10 dernières années et la majeure partie du public ne le ressent même pas. Le Luxembourg ne sait pas se vendre", conclut-il. ■ Florence Reinson
www.eco.public.lu/activites/ direction_ propriete/index.html
Jo Kox ("d'stater muséeën"): "Toutes les institutions sont en déficit de communication".
Photo: David Laurent (Blitz)
allant à l'encontre d'une présentation du pays et d'une communication touristique cohérentes et efficaces. Il dénonce, entre autres, un manque de respect des droits d'auteurs des photographes dans les publications du ministère du Tourisme et de l'ONT. Dans une lettre cosignée par sept directeurs de musées – datée du 25 mai 2004 – destinée aux dirigeants de l'ONT, les "collages mal inspirés" de photos provenant des différentes régions du pays, étaient remis en cause. "D'un point de vue déontologique, ces maquettes témoignent, dans beaucoup de cas, d'une ignorance des règles légales les plus élémentaires en matière de droit d'auteur. Ces montages portent atteinte au droit des auteurs des œuvres représentées et au droit des photographes", écrivent-ils, avant de rappeler l'article 2 de la loi du 18 avril 2001 (modifiée par la loi du 18 avril 2004) sur les droits d'auteurs, les droits voisins et les bases de données qui stipule que l'auteur jouit du droit de revendiquer la paternité de son œuvre et de s'opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de celle-ci ou à toute autre atteinte à son œuvre, préjudiciable à son honneur ou à sa réputation. Dans sa réponse, le directeur de l'ONT, Robert Philippart, précise que les contrats conclus avec les différents photographes se font sur base d'un formulaire élaboré par le juriste de l'Office et que les brochures présentent à chaque fois un crédit photographique. Les photographies sont, elles, effectivement protégées par le droit d'auteur. Ce droit naît du simple fait de la création et n'est pas soumis à une condition de formalité ou d'enregistrement. "Ces droits sont gérés par leurs auteurs. On ne peut jamais reproduire une photo sans l'autorisation de l'auteur. Ce dernier, pour vendre ses droits, doit s'assurer de posséder lui-même tous
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Une nouvelle dimension Dans la continuité de la Biennale de Venise, actuellement en cours, les architectes luxembourgeois comptent bien se faire entendre dans les débats socio-culturels ou politiques JUSQU'AU 7 NOVEMBRE prochain se tient, à Venise, la 9e Biennale internationale d'Architecture, la plus grande manifestation architecturale du monde, placée cette année sous le thème "Métamorphoses". Absent de cet événement depuis 1991, le Luxembourg y fait, cette année, son grand retour. Une exposition collective, réunissant une pléiade de projets luxembourgeois, y seront présentés, dont ceux de Christian Bauer, Paul Bretz, Jim Clemes, Tatiana Fabeck, Stefano Moreno, Polaris ou encore Arlette Schneiders), autour d'un film spécialement réalisé pour l'occasion par Andy Bausch. La délégation luxembourgeois a pris ses aises dans le Ca' del Duca, sur le Canal Grande, vestige d´un palais ambitieux construit jais pour un duc milanais. Ce retour sur le devant de la scène internationale offre l'occasion d'envisager l'architecture sous un regard un peu différent: non pas seulement des considérations purement esthétiques ou techniques, mais aussi, plus largement, des aspects politiques et sociaux. Rencontre avec deux architectes luxembourgeois, représentant deux générations différentes: François Valentiny, le commissaire du pavillon du Luxembourg à Venise et Nico Steinmetz, un des membres du
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groupe de travail de la délégation luxembourgeoise. La participation du Luxembourg à la Biennale de Venise n'est que la seconde de l'histoire, la première remontant à 1991. Comment expliquezvous une si longue absence? François Valentiny: "Il faudrait le demander au ministère de la culture! Peut-être que pendant toutes ces années on ne s'est pas senti assez développés dans ce domaine-là pour envoyer des architectes à Venise. Au Luxembourg, on préfère généralement importer des architectes étrangers plutôt que d'exporter les nôtres. Pourtant, la qualité architecturale de certains bureaux, ici, est largement comparable à celle de bureaux étrangers de renommée européenne. Cette présence à Venise nous offre une belle opportunité de donner à ces bureaux leur chance de se développer et de se promouvoir à l'extérieur". Nico Steinmetz: "Il est intéressant de voir qu'au Luxembourg, le volet financier et économique a toujours été prépondérant en architecture. Le message culturel de l'architecture au Luxembourg, qui cherche à savoir comment les gens vivent et partagent leurs temps, n'est jamais très développé. On en reste toujours autour du "combien ça coûte".
Nous avons eu la chance d'avoir une ministre de la Culture, Erna HennicotSchoepges, qui a aussi été ministre des Travaux Publics. Cela a notamment permis à la Fondation de l'Architecture de se développer et de mieux reconnaître le rôle culturel de l'architecture. Dans ce domaine-là, nous sommes clairement à la traîne par rapport aux pays étrangers". Vous expliquez que la participation luxembourgeoise à la Biennale de Venise doit aussi être à l'origine d´une prise de conscience des nouvelles composantes du développement actuel de l'architecture. Comment caractérisez-vous cette nouvelle donne? F. V.: "En effet, il est temps que les architectes prennent eux-mêmes leurs responsabilités et se rendent compte du fait que l'architecture n'est pas seulement un métier formaliste, mais qu'il comprend aussi une dimension socio-culturelle et politique qui touche notre vie au quotidien. Aussi, notre groupe de travail a développé l'idée que cette réflexion ne doit pas se terminer avec la seule présence à Venise, mais que cela doit continuer par la suite. Nous entendons clairement développer ce thème au-delà de la Biennale". N. S.: "Les nouvelles direc-
tives qui existent sur l'urbanisation et le développement rural du pays, de même que les nouvelles lois et réglementations nationales sur l'aménagement du territoire, vont dans le sens de partager davantage les espaces et ne pas découper le territoire. Mais cela se passe essentiellement au niveau de textes de lois auxquels nous devons nous plier. Il nous semble important de véhiculer le message et rendre la problématique compréhensible aux utilisateurs et aux investisseurs, car il n'y a pas que les textes de lois qui peuvent régir la façon d'aménager le territoire. Il faut également étendre le débat au niveau des architectes: ils ont tendance à se limiter à ne faire que des objets, plutôt que de s'inscrire dans un environnement et se demander "Où suis-je? Dans quel univers vais-je devoir mettre cet objet?"" Qu'attendez-vous, au final, de cette participation? F. V.: Même si nous avions tout arrêté la veille de nous rendre à Venise pour l'inauguration, nous avons atteint notre objectif premier. L'échange d'idées au niveau du groupe de travail a été formidable, le dialogue avec la presse a été intensif: la discussion que l'on a pu déclencher au cours des six derniers mois a été énorme! Pour tout cela,
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c'est déjà une réussite. Le reste, c'est du show". N. S.: "A l'échelle du Luxembourg, tout ce qui s'est passé ces derniers mois est très bien. Mais à l'échelle de Venise, la présence du Luxembourg sera minime..." F. V.: "Il y a tout de même une chose de bien: à l'endroit où est situé notre pavillon, tous les visiteurs de Venise le verront depuis leur vaporetto... Par rapport à d'autres pays qui viennent pour gagner quelque chose, nous sommes certainement moins provocateurs ou novateurs. Nous ne sommes pas dans l'obligation de jouer ce jeu-là. Des pays comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Autriche sont forcés de décrocher une récompense, en raison de leur passé. Ils ont un poids historique à porter. Nous, nous y allons frais et légers". N. S.: "Ce qu'il faut voir, aussi, c'est que l'après-Venise est déjà prêt… Les textes que nous avons édité à cette occasion ont provoqué certaines réactions, sur lesquelles nous voulons élaborer la suite du débat. Il y aura, nécessairement, un dialogue constructif après Venise".
ment focalisées sur une seule génération: il y a une réelle continuité. Comment jugez-vous l'évolution de l'architecture au Luxembourg sur ces 20-25 dernières années, justement? F. V. "Elle est très bonne. Je me suis installé au Luxembourg il y a 24 ans et à l'époque, c'était la brousse, la jungle, le désert architectural! Il faut le dire. C'est sous l'impulsion de Rob Krier (aujourd'hui âgé de 66 ans, NDLR) que de jeunes architectes se sont lancés, avec l'idée qu'il fallait faire autre chose. Le produit architectural des années 70 à Luxembourg était plus que médiocre. Ce n'est après qu'il y a eu un développement très rapide. En 25 ans, il s'est vraiment passé des choses énormes, et plus encore
sur les seules 5 dernières années. Il y a des architectes très talentueux ici, qui sont encore plus performants lorsqu'ils échangent des idées et des pensées. Seul, on n'avance pas. Aujourd'hui, la Fondation de l'Architecture joue un rôle primordial, mais il faut désormais que l'Université prenne aussi sa place. Il est très urgent qu'une réelle formation soit dispensée à Luxembourg, pour ne pas voir seulement l'aspect culturel, mais aussi le volet "construction" tout simplement. Il nous faut des instituts qui nous appuient et nous aident à garder la qualité architecturale qui prévaut actuellement". N. S.: "Dans l'évolution récente, ce qui est très encourageant, c'est la qualité des architectes présents, qui s'investissent et font preuve de
motivation. Mais ce que je ressens aussi, c'est que la demande est croissante. Les maîtres d'ouvrage, les institutions publiques sont plus demandeuses d'une certaine qualité architecturale. Il y a 25 ans, peu de gens se posaient la question. L'année culturelle 95, année où est d'ailleurs née la Fondation, a laissé des traces! La Fondation est toujours là, les conférences sont toujours organisées et il y a un public de plus en plus large, attentif à la qualité architecturale pour l'ensemble de la société". F. V.: "On peut aussi avancer des arguments très rationnels. Aujourd'hui, le prix d'une construction à Luxembourg est le même qu'à Vienne. Or, il y a 25 ans, il y avait un rapport de un à trois. Pour leur argent, les gens veulent bien plus qu'une
simple prestation technique. Les Luxembourgeois voyagent beaucoup et voient la qualité des villes et de l'habitat du monde entier… Leur demande devient donc plus exigeante, plus critique, mais cela nous convient car nous pouvons répondre à cette demande. Il y a 25 ans, lorsqu'on savait faire quelque chose de plus qu'une simple prestation technique, c'était suspect! Or, pour la même force de travail, il est possible de fournir bien mieux que cette seule prestation technique". Quels types de réponses peuvent apporter ces compétences de l'architecte dans les problèmes suscités par la croissance démographique? F. V.: "C'est une thématique sur laquelle on pourrait – et on
François Valentiny, le commissaire du pavillon du Luxembourg à Venise et Nico Steinmetz, un des membres du groupe de travail de la délégation luxembourgeoise.
Comment s'est effectuée la sélection de ce qui sera présenté à cette Biennale? F. V.: "Cela a été à la fois simple et difficile, comme pour chaque prise de décision. Nous avons regardé non seulement le produit des dernières années, mais aussi plus loin, sur les 20 ou 25 dernières années. Il y a toujours des architectes qui sont en avance et ont une approche de leur métier qui nous correspond. La sélection s'est faite au travers de 3 générations d'architectes: celle qui me précède et celle qui vient après moi. Cela couvre une catégorie d'âge entre 29 et 70 ans. Cela nous permet de montrer qu'il y a des qualités très durables, qui ne sont pas forcé-
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“Au Luxembourg, il y a 24 ans, c'était le désert architectural”
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investisseurs et les autres acteurs hors Etat, doivent suivre. D'où un besoin de communication, d'information".
de deux ou trois enfants. Il convient de ne plus fermer les yeux sur les nouveaux modes de vie..."
Le flambée des prix, tant des terrains que des logements, est-elle un frein à tout développement architectural conséquent? N. S.: "C'est un réel problème. Le terrain à la campagne reste beaucoup moins cher qu'en ville. Mais il n'y a rien autour! Les gens qui s'y installent et à qui il manque quoi que ce soit doivent prendre leur voiture pour aller en ville... Le rôle de l'Etat a été mis en avant dans les directives d'aménagement du territoire et les nouvelles lois sur les plans d'aménagement: l'idée est que l'Etat doit être plus actif. Aménager une zone d'habitation densifiée doit être reconnue d'utilité publique et permettre à l'Etat de procéder à des expropriations". F. V.: "C'est aussi là qu’ intervient la responsabilité de l'architecte. Que ce soit au Luxembourg, ou ailleurs, l'habitat collectif n'est pas au niveau voulu. Il se fait toujours à un niveau inférieur à la demande et à une qualité qui existait dans les années 20... Il n'a pas été apporté de réponse aux demandes qui se posent aujourd'hui. Si nous pouvions trouver en ville, ou en périphérie, des exemples où l'on aurait vraiment envie de s'installer, la question de s'installer dans un village perdu se poserait moins. Or il n'y a pas d'alternative! Le produit qui est sur le marché est un produit très médiocre: pas assez de balcon, d'espace, de loggia... et en plus il est cher! De surcroît, il n'est pas adapté aux besoins d'aujourd'hui. Il faut voir que dans une ville comme Francfort, 80% des gens qui cherchent un appartement sont des célibataires. Or plus de 80% des appartements sur le marché sont conçus pour une famille de deux à trois enfants. C'est ça le problème! Les programmes immobiliers sont toujours conçus sur la vision idéale d'une famille "intacte"
Mais dans quelle mesure les architectes ont-ils les mains libres pour pouvoir faire bouger les choses? F. V.: "Ce n'est de toute façon pas en prêchant une certaine philosophie que les choses changeront. La discussion doit se faire à tous les niveaux, entre architectes, promoteurs et représentants de l'Etat. Ce sont des problèmes
culturels et sociaux: comment fonctionne notre société? Qui travaille et qui reste à la maison? Or, personne ne se pose vraiment ces questions-là! Les architectes les posent bien, mais ce n'est pas eux qui font le programme. Ils ne sont qu'exécutants!" N. S.: "La bonne architecture a d'abord besoin d'un bon maître d'ouvrage. L'Etat assume souvent bien ce rôlelà. Mais les investisseurs privés sont trop souvent stéréotypés, avec la maximisation du profit comme seule règle
d'optimisation d'un projet. On ne peut évidemment pas leur enlever le profit, mais il faudrait élargir ce débat avec eux. Ils devraient ainsi montrer un peu de courage et proposer autre chose, créer un autre besoin! A l'heure actuelle, on entend trop souvent dire "Un appartement doit être comme ça, et pas autrement". Si les investisseurs proposaient autre chose, le besoin évoluerait. Ils ne devraient pas attendre que quelqu'un leur demande pour le faire".
François Valentiny: "Il est temps que les architectes prennent euxmêmes leurs responsabilités et se rendent compte du fait que l'architecture n'est pas seulement un métier formaliste".
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devrait – mener de longues discussions. Ce qui est sûr et certain, c'est que le mouvement démographique que l'on connaît actuellement, ne peut pas continuer indéfiniment. Faire passer des milliers de voitures par le pays, cela finit par toucher directement la qualité de vie. Si les gens sont amenés à s'installer au Luxembourg, il ne faudra pas qu'ils le fassent dans les villages, qui ne sont pas faits pour absorber cette forte expansion. D'un autre côté, il y a une métropole qui possède des infrastructures correspondant à une capitale, avec des théâtres, des musées, une salle de concert philharmonique... En proportion, nous sommes aussi bien équipés qu'à Berlin ou à Paris. Le problème est qu'il n'y a que 80.000 habitants, si bien que la ville est, en fait, sur-équipée! Idéalement; il faudrait que Luxembourg-ville double de population, devienne plus une vraie métropole, afin de conserver le reste du territoire un peu comme en réserve". N. S.: "Le plan IVL (Integratives Verkehrs- und Landesplanungskonzept – concept intégré des transports et du développement spatial, NDLR) prévoit des directives claires: densifier les agglomérations de Luxembourg, d'Esch, au sud, et de Diekirch, au nord, et augmenter la densité urbaine afin d'améliorer la proximité entre le logement et le travail. Il ne faut donc pas éparpiller, mais densifier, entre les villes, le long des meilleures connexions de transports en commun, avec comme leitmotiv celui de réduire le transport individuel. Cela ne sera possible que dans les pôles d'une certaine densité, car dans un lotissement trop éparpillé, aucun bus ne pourra fonctionner correctement! Tous les mécanismes peuvent se mettre en place grâce à cette densité et peuvent être exploités au maximum. Il faut simplement avoir une masse critique et c'est ce qui manque souvent au Luxembourg. La prise de conscience existe, mais la population, les
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Est-on encore loin de parvenir à faire évoluer certaines mentalités? N. S.: "Avec les investisseurs, oui, on en est encore loin! Avec les pouvoirs publics aussi, d'une certaine façon. Il y a l'étape en cours où sont conçues les nouvelles réglementations. L'étape suivante sera une meilleure information et une communication à diriger vers les utilisateurs et les investisseurs. Il ne faut surtout pas en rester au stade des textes sur papier". F. V.: "Et c'est dans cet esprit-là que notre pavillon à Venise veut participer à l'ouverture de ce débat et à la prise de conscience de la nécessité d'élargir ce débat. Ce que l'on veut, c'est que les gens se posent des questions. Un projet tel que la réhabilitation des friches de Belval apparaît-il comme une alternative intéressante à un redéploiement de l'urbanisation?
N. S.: "Oui, cela va clairement dans le sens de ce pourquoi on milite. Les personnes qui encadrent et accompagnent ce projet sont des architectes et des urbanistes. Mais ce n'est qu'un début! Les investisseurs qui ont fait le projet Belval Nord avec les architectes devront avoir le courage d'aller au bout de leurs idées. Des projets intéressants ont été présentés. Il convient maintenant que les investisseurs fassent en sorte de conserver la cohérence de l'idée première, l'idée forte. Il ne faudrait pas noyer le poisson par des arguments de promotion de vente ou de sécurité et dire que les gens n'achètent qu'un type de produit stéréotypé". F. V.: "C'est alors que viendra le rôle de la Fondation de l'Architecture ou d'une future université: appuyer les architectes et encadrer les investisseurs qui cherchent des nouvelles voies. Il faut vraiment que ces institutions se développent".
N. S.: "L'Université a comme qualité celle de pouvoir produire des projets utopistes, mais qui ont un regard très pertinent sur le devenir de la société et donc nourrir le débat sur le réel". F. V.: "L'Université, c'est l'avenir! Ce ne sont pas les vieux qui font l'avenir, ce sont les jeunes. S'ils ne sont pas d'accord avec ce qu'on a, il faut respecter leur cri et l'écouter! C'est sans doute ce qui manque au Luxembourg: le cri des jeunes". N'est-ce pas aussi aux acteurs des secteurs économiques porteurs dans le pays – le secteur financier en tête – de contribuer aux réflexions et y apporter leur écot? F. V.: "Tous ceux qui profitent de la société, qui ont beaucoup d'argent, ont une responsabilité envers la société. Cela implique que tout le monde qui profite doit redonner. Ces grandes institutions
Photo: Christophe Peiffer (Signé George(s)
Le pavillon luxembourgeois de la 9e Biennale de l'architecture à Venise
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qui sont des grands maîtres doivent prendre conscience de leur rôle en tant qu'acteur dans l'urbanité. Ils sont eux même partie constituante de ce meccano, qui permet de créer la diversité dans la ville. Ils se doivent d'accepter les règles de la ville, de l'endroit où ils construisent. Un bâtiment comme celui de la Banque de Luxembourg, au boulevard Royal, a clairement contribué à la reconnaissance de cette artère majeure de la ville. N. S.: "Dans la politique de maintien et de renouvellement des bâtiments, il faut bien garder à l'esprit la nécessité de conserver la vie de ces bâtiments. Il convient de faire une bonne analyse et voir ce qui vaut la peine d'être maintenu ou pas. La ville est un grand organisme qui se renouvelle constamment et qui a besoin de ces changements. Le moteur économique, social et culturel n'arrête pas d'évoluer, de se modifier. Certes, la ville a certaines constantes au niveau de ses espaces, mais ses bâtiments doivent pouvoir s'adapter. Il faut néanmoins que les villes prennent conscience de leurs atouts, les renforcent et les mettent plus en avant. Elles ont en leur sein une diversité de lieu que l'on ne retrouve évidemment pas à la campagne. Les villes doivent donc mieux se vendre, via des aménagements adéquats. Les espaces publics sont essentiels pour améliorer le cadre de vie général. Vous évoquiez le rôle de la Fondation de l'Architecture. Jusqu'où peut-il aller? F. V.: "La Fondation est là pour accompagner la pensée des architectes et soulever le débat. Mais elle doit encore chercher d'autres activités, car il ne suffit pas de faire uniquement des conférences ou des expositions. Il faut susciter des débats en permanence. La Fondation existe depuis dix ans et a déjà fait bouger beaucoup de choses. Mais elle ne doit pas se reposer sur ses lauriers. Elle doit continuer,
car la génération future pousse et réclame ses droits. Il faut la respecter". N. S.: "Ce qui est clair, c'est qu'elle a besoin d'accompagnement au niveau des moyens. Son mode de fonctionnement actuel a des limites. Le ministère doit aujourd'hui prendre conscience de la qualité du travail fourni par la Fondation et lui donner les moyens de se développer davantage".
"Les villes doivent mieux se vendre" Quelles seraient vos recettes pour satisfaire au mieux aux besoins d'espace? N. S.: "Il n'y a pas de recette! Il convient de toujours regarder, poser des questions et tenter d’apporter des réponses les plus pertinentes possibles dans un contexte en perpétuelle évolution. Il est difficile de dire "il faut faire ça ou ça". Ce qui a fait ses preuves, en son temps, c'est la densification, mais elle ne suffit pas en soi. Aujourd'hui, il faut plutôt penser "intensification": pour chaque élément à mettre en place, que ce soit un boulevard, une ruelle, un parc, une place, il faut, tout autour, trouver les autres pièces du puzzle qui donneront tout le potentiel au premier élément mis en place. Un parc, sans logement autour, ne fonctionnera pas très bien. Mais avec des animations culturelles ou récréatives, on donne à ce parc les moyens de fonctionner. Si un cours d'eau passe, utilisons-le! Il faut donner plus de présence à des éléments qui existent ou à des éléments forts qui se mettent en place. La seule densification ne suffit pas. Il faut créer des polarités, des intensités, des creux, des points forts: miser sur la diversité des lieux et d'espaces dans la ville". F. V.: "L'architecture fonctionne comme la grande finance ou l'industrie: il faut développer des stratégies qui
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Nico Steinmetz: "Les architectes ont tendance à se limiter à ne faire que des objets, plutôt que de s'inscrire dans un environnement et se demander ‘Où suis-je? Dans quel univers vais-je devoir mettre cet objet?’"
fonctionnent. Dans le monde financier, si on met en place une stratégie rigide sur 10 ans, ça ne peut pas fonctionner. Et on voudrait que cela soit possible en architecture! Ce n'est pas normal. Il faut aussi pouvoir s'adapter et avoir la possibilité de réagir et d'améliorer les problèmes". Comment imaginez-vous le développement architectural au Luxembourg à un horizon de 25 ans? F. V.: "Difficile à dire. Mais ce qui est sûr, c'est que si on travaille encore 25 ans comme on a travaillé jusqu'à
présent on sera champion! Si la pente reste la même, on sera déjà bien". N. S.: "Mais il faut que la pente reste la même! C'est difficile à prévoir, car elle peut donner autant de courage que faire peur… Il y a tellement de si…" F. V.: "Si tout le monde prend vraiment ses responsabilités, dans le sens de faire évoluer la société "bien", sans que ce soit au détriment de l'autre, il y a moyen d'aller très loin. Non seulement, la capacité existe, mais elle est accompagnée d'un grand atout, au Luxembourg: celle
des relations étroites qui existent entre les différents protagonistes, qui sont uniques en Europe et qu'il faut conserver". Quel regard portez-vous sur le niveau d'ensemble de l'architecture au Luxembourg? N. S.: "La qualité de la génération actuelle est évidente. Cela se vérifie dans les derniers concours internationaux où des architectes luxembourgeois se sont régulièrement distingués. Il y a quelques années, quand il y avait de tels concours, on ne comptait que un ou deux
Luxembourgeois. Aujourd'hui, on assiste à un certain rééquilibrage. Les Luxembourgeois ne sont plus à la traîne. Il faut bien garder à l'esprit qu'un concours, c'est quitte ou double. S'il n'y a qu'un seul projet luxembourgeois en lice et qu'il n'est pas retenu, la critique sera plus facile. Ce sera moins le cas si les projets sont plus nombreux". F. V.: "Mais attention: les problèmes que connait actuellement l'architecture ne sont pas résolus par les concours. A bien y regarder, nous sommes tout de même le seul métier qui doit se prostituer au travers de ces concours pour avoir du travail! Qu'il y ait une concurrence, c'est une bonne chose. Mais il n'est pas bon que tout se règle au travers des concours. Ce n'est pas la solution idéale. Cela ne devrait être qu'une solution parmi d'autres. Evidemment, pour les politiciens, c'est la solution de facilité. Mais au final, faire travailler une vingtaine de bureaux sur un projet, pour les payer médiocrement, ce n'est pas normal. Il s'agit-là d'un grand débat que l'on ne peut pas résoudre en quelques lignes et cela touche directement à l'avenir de l'architecte". N. S.: "La tenue de concours se justifie pour des projets que l'on peut qualifier de remarquable. Une salle philharmonique, par exemple, est un bâtiment remarquable, de renommée internationale. Mais pour des projets d'échelle moyenne, le concours n'est pas la meilleure voie". F. V.: "Il ne s'agit pas d'un problème luxembourgeois, mais bel et bien mondial! Pour certains concours de moindre envergure, comme des écoles par exemple, il y a parfois plus de cent architectes qui se présentent! Il y a, en fait, trop d'architectes et on aborde, là, une question d'éducation. Ces jeunes architectes ont été éduqués, dans leurs écoles, pour devenir de grandes stars, mais
beaucoup n'ont jamais vraiment appris le métier. Il faudrait donc commencer par restructurer les études d'architecte et mieux définir ce qu'est vraiment le rôle d'un architecte, qui n'a plus rien à voir avec la situation d'il y a 50 ans. Ce n'est pas si simple! A partir du moment où on aura restructuré les études, il y aura certainement moins d'architectes qui seront formés, mais la qualité sera meilleure. Actuellement, la plupart des élèves ne sont pas des surdoués, mais arrivent sur le marché avec une illusion de surdoué! Ils doivent alors faire un métier qu'ils ne connaissent finalement pas assez. De cette ambiguïté naissent des gens mal éduqués pour leurs métiers futurs. On retrouve aussi cette problématique chez les médecins ou les avocats... Mais la situation est peut-être encore plus critique chez les architectes".
"Il y a trop d'architectes..." Au mois de juin, un nouveau gouvernement a été élu au Luxembourg. En attendez-vous quelque chose de particulier? N. S.: "Il sera très intéressant de voir quelle sera la stratégie d'aménagement du territoire. Cette stratégie est jeune et il faudrait qu'elle conserve le même élan et ne soit pas arrêtée. On est au tout début, mais il est important qu'il y ait une continuité dans le développement. F. V.: Il faut voir aussi que 'on assiste, depuis quelques années, à des changements au niveau des administrations. Le monde des fonctionnaires s'est rajeuni et fonctionne d'une autre manière. Il y a un nouveau dynamisme qu'il convient de soutenir. On sent qu'ils sont là pour servir avant tout leur pays. Ils sont conscients de leurs responsabilités et les prennent très au sérieux". ■ Entretien: Jean-Michel Gaudron
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SIGI
Le Luxembourg en faute (19/07) Le Luxembourg s'est une nouvelle fois attiré les foudres de la Commission européenne, qui lui demande instamment d'appliquer correctement la législation concernant la TVA. Selon Bruxelles, l'administration luxembourgeoise ne respecte pas en effet le délai de six mois pour rembourser les assujettis non établis à l'intérieur du pays. Cette pratique administrative constitue, selon la Commission, une infraction qui pénalise les entreprises des autres Etats membres non-établies au Luxembourg et représente donc un obstacle aux échanges au sein du marché intérieur.
CODIC
L'Espace Monterey affiche complet (13/07) Quatre sociétés financières ont signé un bail dans l'immeuble Espace Monterey, développé par la société Codic, ce qui fait que l'immeuble est désormais entièrement occupé. Avec 3.300 m2, au rez-de-chaussée, 1er et 2e étages du bâtiment principal et de la tour de l'immeuble, le gestionnaire de fonds Bank of Bermuda occupe, à lui seul, plus de 60% de l'ensemble du bâtiment. Les trois autres "derniers" locataires, également conseillés par Jones Lang LaSalle et Property Partners, sont Reuters (670 m2), Lloyds TSB Bank Plc (960 m2) et McKinsey (380 m2). Depuis juin 2003, l'immeuble appartient à un investisseur allemand, HansaInvest, qui s'était porté acquéreur avant même la fin des travaux (Photo: Yvan Glavie).
www.codic.be
INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS
Luxembourg premier bénéficiaire net en 2003 (29/07) Avec 31,13 milliards d'euros, le Luxembourg figure au 2e rang des pays européens qui investissent dans le reste du monde (hors-UE25), derrière le Royaume-Uni, 32,39 milliards et devant la France, 13,22 milliards. Un chiffre essentiellement alimenté par les activités d’intermédiation financière. En matière de flux entrants, le Luxembourg est le premier bénéficiaire net, avec un montant de 37,60 milliards d'euros reçus en provenance de pays hors UE25, soit 48,7% de ce que perçoit l'ensemble des 25 pays de l'Union. Quant aux flux intra-UE25, le Luxembourg s'affiche comme principal investisseur net, avec un solde de 14,1 milliards (53,92 milliards sortants contre 39,82 milliards entrants)
http://europa.eu.int/comm/eurostat/
CHAMBRE DES DÉPUTÉS
424 lois votés en 5 ans (01/07) Les dernières élections législatives du 13 juin ont définitivement entériné la législature 1999-2004, mais la Chambre des Députés avait déjà clos ses activités le 21 mai. Au cours de cette période qui a duré 55 mois, pas moins de 424 nouvelles lois ont été préparées et votées au terme de 2.130 réunions des différentes commissions parlementaires. C'est au cours de la période 2001-2002 que ces réunions ont été les plus nombreuses (550). Au total, 331 séances publiques se sont tenues entre le 12 octobre 1999 et le 21 mai 2004. www.chd.lu
Bourrage papier Une malencontreuse erreur s'est glissée dans l'article "Symphonie inachevée?", publiée dans la dernière édition de paperJam: un artiste luxembourgeois perçoit, selon les heures de diffusion de son œuvre sur un média télé ou radio, entre 0,486 et 4,98 (et non pas 10) euros. Par ailleurs, dans le reportage photo du dernier Club paperJam (page 144), il faut lire "Cyrille Parois (Ristorante Roma)" au lieu de "Giuseppe Parrino (Restaurant La Roma)".
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Bouleversement informatique pour 105 communes PAS MOINS DE 105 COMmunes et 800 fonctionnaires s'apprêtent à bouleverser leur manière de travailler. En effet, le Syndicat de gestion informatique (SIGI), auquel sont affiliées ces communes, a entrepris le chantier de réécrire le logiciel de gestion communale, Gescom, qui en était à sa deuxième version en 20 ans. Un travail fastidieux, mais indispensable, depuis l'annonce, en 2001, par la société HP, de la disparition progressive, d'ici à 2006 de ses serveurs HP 3000 (arrêt des commandes en 2004 et du support en 2006). Or, Gescom 2 est un système propriétaire lié à cette machine... "Cinq ans, cela peut paraître beaucoup mais pour réécrire un logiciel comme Gescom, qui contient 3.000 programmes différents, il faut du temps", explique Yves Wengler, président du SIGI. La mutation de la gestion informatique des 105 communes – sur 118 que compte le pays – sera précédée de trois chantiers: la réécriture du logiciel, la mise en place du réseau privé (VPN) sur lequel toutes les communes seront centralisées et, enfin, la migration de l'ancien système sur le nouveau qui devrait être terminée entre fin 2006 et fin 2007. Tout cela nécessite la formation des employés communaux, “qui doivent faire un effort intellectuel, sans quoi ce sera un échec", prévient M. Wengler. Gescom 2.2 est beaucoup plus ergonomique, possède de nombreuses fonctionnalités et permet un gain de temps. Pour les communes, qui ne disposent pas forcément de personnel spécialisé en informatique, le principe de gestion centralisée représente évidemment un avantage certain. En outre, le niveau de sécurité sera nettement plus élevé qu'avec l'architecture décentralisée d'aujourd'hui. Le SIGI va se doter de plusieurs serveurs pour la base de
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
TVA
Yves Wengler: "Le nouveau logiciel va faciliter le travail des communes mais il faudra un investissement personnel des fonctionnaires communaux". données et de serveurs différents pour l'applicatif, qui seront tous interconnectés de manière redondante. Pour l'heure, seule la base de données et les applicatifs Oracle ont été choisis. "L'architecture du logiciel est conçue de manière à ce que l'on ne soit pas lié au hardware", souligne M. Wengler. Gescom 2.2 a été développé en collaboration avec la société VDS-Computing Luxembourg. Le coût de ce développement est pris en charge par les communes qui alimentent un fonds spécialement créé: 2 euros par an et par habitant pendant la phase de développement – soit 6 ans – en plus de la cotisation (10 euros par habitant).
Grâce à cette nouvelle version "non propriétaire", le SIGI peut espérer inciter la plus importante commune du pays, Luxembourg, à utiliser Gescom 2.2, sans forcément devenir membre. "Vu la taille de la ville, son informatisation est apparue bien avant la création du SIGI en 1982. Il y a 20 ans, c'était toujours des systèmes propriétaires qui dépendaient du hardware. Luxembourg a opté pour IBM et le SIGI pour HP. Et depuis, ni l'un ni l'autre n'a changé d'équipement", explique M. Wengler, qui estime qu'il s'agit d'une question de temps avant que n'adhèrent les 13 dernières communes du pays. ■ F.R.
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Quelle allure pour la Porte de Hollerich? Il reste douze "finalistes" au grand concours urbanistique ouvert par la Ville de Luxembourg. Parmi eux, deux équipes d'origine luxembourgeoise... ILS NE SONT PLUS QUE deux... Deux bureaux d'architecte luxembourgeois font partie de la liste des douze équipes "finalistes" engagées dans le grand concours urbanistique ouvert par la Ville de Luxembourg au sujet de la zone dite de la Porte d'Hollerich: un périmètre d'environ 120 ha, constitué par un ensemble de terrains au sudouest de la ville, en attente d'une nouvelle affectation dans le cadre du Plan d'aménagement général (PAG) de la capitale, adopté en 1991. Le 18 juin dernier, le jury a rendu un premier verdict, en communiquant la liste des douze équipes admises à concourir. Le terme "équipe" est particulièrement important, puisque l'une des exigences de ce concours était la mise en place d'une association pluridisciplinaire réunissant, outre un bureau d'architecte, des experts en urbanisme, en mobilité et en paysages. Quatre projets d'origine néerlandaise, deux projets belges, deux allemands, un français et un italien figurent dans la liste des équipes finalistes, aux côtés de deux équipes luxembourgeoises. "Les membres du jury ont su retenir des concepteurs faisant référence sur la scène européenne dans le domaine du projet urbain, sans exclure
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pour autant des équipes moins expérimentées, qui se sont distinguées dans leur réponse à l'avis de concours", peut-on lire dans le cahier des charges du projet, qui rappelle que la "Porte de Hollerich" est "un site majeur pour la Ville de Luxembourg, d'un point de vue fonctionnel autant que symbolique. Porteur de l'image de la ville à son entrée en voiture et train, il s'agit de l'une des principales connexions de la capitale luxembourgeoise au TERN (Trans European Road Network) et au réseau ferroviaire continental". La première équipe luxembourgeoise est celle des architectes du bureau Teisen & Giesler, associés à Frank Niklas. Ils ont fait appel à des urbanistes de Francfort et à des experts de Vienne (paysagiste et mobilité) et Meckenheim pour compléter le tour de table. On doit, notamment, à Teisen&Giesler, la rénovation et la modernisation des locaux de la Banque Leu à Luxembourg ou encore la construction de l'école maternelle et primaire française, à Luxembourg. Parmi les réalisations en cours, on peut également citer le Lycée Vauban, aussi à Luxembourg. La seconde équipe est celle montée par les membres de
l'Atelier d'architecture Beng, à Esch-sur-Alzette. Ils ont essentiellement fait appel à d'autres experts luxembourgeois (les architectes-urbanistes Romain Schmiz et Manuel Schumacher; la société "soeur" Espaces et paysage et l'expert en mobilité TR Engineering), ainsi qu'à un Suisse pour la partie Urbanisme. L'Atelier d'architecture Beng, créé il y a 13 ans, a, notamment, réalisé la piscine municipale d'Esch-sur-Alzette et a travaillé sur la Centrale TGV d'Esch. Il est également impliqué dans le chantier de la Rockhal à Belval-Ouest et a, récemment, remporté le concours pour transformer l'ancien Ciné Cité à Luxembourg en une bibliothèque et un espace de réunion directement relié, via une passerelle, au Cercle Municipal.
Réduire la fracture infrastructurelle Plusieurs axes prioritaires ont été identifiés pour la réalisation de l'ensemble du projet. Il s'agit notamment de proposer une densification accrue autour de ce qui sera la future nouvelle gare périphérique (la gare de Cessange), inscrite dans un réseau de desserte régionale et transfrontalière, destinée à accueillir le TGV européen
devant relier Bruxelles à Strasbourg. Les équipes qui planchent sur le sujet devront également résoudre la "fracture infrastructurelle", en donnant une cohérence à l'ensemble des réalisations imaginées. "C'est l'ampleur du projet et la combinaison de tout un ensemble d'éléments qui rend la chose passionnante, commente un des deux finalistes luxembourgeois qui, comme beaucoup des autres postulants, n'avait jamais été amené à travailler sur un dossier d'une telle taille, avec une équipe aussi fournie. Le fait d'avoir été retenu parmi les finalistes prouve en tous les cas que le choix des associés était le bon. Réunir toutes nos forces dans un seul et même projet est vraiment une très bonne chose". Cette tendance nouvelle à faire appel à une association pluridisciplinaire est, à ses yeux, une démarche pleine de bon sens. "Lorsqu'un expert architecte-urbaniste imagine un projet, il ne peut donner un avis d'expert que dans son domaine de compétence. Souvent, dans ce cas-là, il manque l'apport d'un spécialiste pour les aspects circulation, écologie, voire culturel. Sans doute les bureaux d'architecte au Luxembourg ne sont-ils pas spécialement préparés à mettre sur pieds, en
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assez peu de temps, des équipes aux compétences multiples. Pour nous, en revanche, cela est apparu comme une belle opportunité", estime-t-il. L'une des idées directrices de la ville de Luxembourg, au moment de mettre en place ce concours d'idées, était que la dimension écologique du concept urbanistique et sa pertinence environnementale devait s'inscrire dans le cadre des politiques de développement durable, tant au niveau national qu'européen. La complexité du site constitue, de surcroît, un défi de taille pour les concepteurs des projets. Il y a, par exemple, cet immense gazoduc, avec lequel il faut composer. Il y a, ensuite, différents programmes de construction – achevés ou en cours – devant être intégrés dans l'étude globale: les différents établissements du campus scolaire Geesseknäppchen; le nouveau parking à étages au commencement de l'autoroute menant vers Eschsur-Alzette ou encore le nouveau giratoire, marquant la fin de l'autoroute. Il y a, enfin, l'impossibilité d'imaginer contourner les contraintes de circulation par l'aménagement d'un réseau de tunnels. Car la topographie complexe et sensible du site, situé à l'entrée de la vallée de la Pétrusse, se caractérise notamment par le passage de trois rivières souterraines.
pour ce qui est de l'habitat, note un des autres architectes finalistes. Il s'agit même d'un réel défi pour l'avenir de la ville". Difficile d'imaginer le contraire, en effet, au regard des besoins sans cesse croissants exprimés tant en capacité de logements que de surfaces commerciales ou administratives. De là à estimer qu'un "nouveau" Kirchberg va naître de ce projet, il y a tout de même une certaine marge qu'il serait prématuré de vouloir combler, aujourd'hui. "Il est difficile de comparer, car le Kirchberg s'est bâti sur un endroit où il n'y avait rien, remarque notre interlo-
cuteur. Ici, on est un peu dans un contexte de réhabilitation de friches industrielles. Devoir procéder au retissage de tout un quartier n'a rien de comparable au développement d'un espace nouveau". Avec deux "finalistes" sur les douze retenus, la représentation luxembourgeoise est, en tous les cas, fort honorable. Il n'est un secret pour personne que dans le cadre des grands concours d'architecture, les professionnels luxembourgeois souffrent, bien souvent, d'un déficit d'image comparé aux grands noms internationaux. "Nul n'est prophète en son pays et quand on observe le 'star système' qui est en
vigueur, on voit clairement qu'un bureau d'architectes luxembourgeois a certainement moins de possibilités de se développer qu'un grand bureau français ou allemand", regrette un des deux "finalistes" luxembourgeois. C'est le 3 novembre qu'a été fixée la date limite de remise des projets par les équipes, lesquelles ont eu l'occasion, en juin et en septembre, de participer à deux "colloques" destinés à clarifier certains points précis du dossier. Tout ira alors très vite, puisque le jury doit désigner le – ou les – lauréat(s) le 18 ou le 19 novembre. ■ Jean-Michel Gaudron
La Porte de Hollerich est un site majeur pour la Ville de Luxembourg, d'un point de vue fonctionnel autant que symbolique.
L'un des autres intérêts majeurs de ce projet tient dans le fait que cette zone géographique est amenée, rapidement, à prendre le relais du Plateau du Kirchberg, dont le développement urbanistique, entamé il y a plus de 20 ans, touche progressivement à sa fin. "La Porte de Hollerich constitue vraiment pôle de développement futur de la ville de Luxembourg, que ce soit au niveau culturel, commercial, structurel et même
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“Un défi pour l’avenir”
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ILR
PORTABILITÉ MOBILE
(20/07) Le rapport 2003 de l'ILR, publié "dans les temps" (le rapport 2002 n'avait été livré qu'en décembre... 2003), fait état d'une hausse de 3% des produits bruts (8,03 millions d'euros) et d'un recul de 12% des charges brutes (1,76 million d'euros), le tout amenant à une hausse de 25% du résultat de l'exercice à presque 1 million d'euros. Les coûts d'entretiens et réparations (-53%) de transports, voyages et déplacements (-36%) et surtout de publicité et relations publiques (-83%) ont été fortement comprimés. Du côté des revenus, le secteur des télécoms, qui représente 46% du total, a repris sa croissance à 3,7 millions d'euros (+3,3%) après un léger repli en 2002. www.ilr.lu
Mise en œuvre imminente
AIDE AUX ÉNERGIES RENOUVELABLES
22 millions d'euros déjà liquidés (13/08) En réponse à une question parlementaire du député vert Henri Kox, le nouveau ministre de l'Environnement, le socialiste Lucien Lux, a indiqué que, depuis l'entrée en vigueur du règlement grand-ducal du 17 juillet 2001, plus de 6.400 dossiers ont été traités et plus de 22 millions d'euros liquidés (chiffres arrêtés fin juin 2004). Il a également annoncé une consultation, à l'automne prochain, des différents acteurs impliqués dans la promotion des énergies renouvelables et de l'utilisation rationnelle de l'énergie, afin d'envisager de nouvelles mesures d'encouragement. www.chd.lu
LIBRE ÉTABLISSEMENT DES AVOCATS
Le Luxembourg pointé du doigt (16/07) Le contrôle linguistique introduit par le Luxembourg pour l'établissement des avocats est contraire à la directive prévoyant le libre établissement des avocats au sein de l'UE. C'est ce qu'a rappelé la Commission européenne, demandant formellement la suppression de ce contrôle qui porte sur la connaissance des langues allemande, française et luxembourgeoise et conditionne, de fait, l'inscription au barreau. La procédure ouverte par Bruxelles porte aussi sur l'interdiction pour les avocats étrangers, de pratiquer la domiciliation des sociétés, réservée aux seuls avocats luxembourgeois.
Agenda 28 ET 29 SEPTEMBRE
Droit social et fiscalité des salaires Deux jours de séminaire organisés par SD Worx. Le premier est consacré plus spécialement au volet "droit du travail" et le second aux aspects "Sécurité sociale et fiscalité des salaires". Sujets traités: Droit du travail: conclusion, exécution et résiliation de la relation de travail; Sécurité sociale: affiliation et prestations pour les différentes branches; Fiscalité des salaires: avantages en nature, aperçu sur le calcul des salaires. Renseignements et inscriptions: ( 352) 269 29 3232 ou par e-mail: info@sdworx.lu
12 ET 13 OCTOBRE
En route vers Lisbonne Sous le patronage du Ministre de l'Economie, avec le soutien du Fonds National pour la Recherche et du programme eLuxembourg, le 1er colloque luxembourgeois sur l'économie de la connaissance sous une perspective européenne se déroulera les 12 et 13 octobre dans les locaux du CRP Henri Tudor au Kirchberg. Quatre axes majeurs ont été définis: l'Innovation et R&D; Productivité et Compétitivité; Education et Formation; Economie de la Connaissance. Programmes et Infos complémentaires: Thibaut Westhof, coordinateur (colloque.versLisbonne@tudor.lu).
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C'est le 6 juillet dernier que l'Institut luxembourgeois de régulation a publié ses deux dernières décisions concernant les règles relatives aux modalités et à la solution technique pour l'introduction de la portabilité des numéros mobiles. Avec un peu plus d'un an de retard sur le calendrier prévu par la directive européenne sur les services universels, le cadre légal est donc désormais bien en place pour permettre à tout abonné d'un opérateur – ou fournisseur de services – d'en changer, tout en conservant son numéro de téléphone, préfixe compris. Tout au long de l'été, les six acteurs concernés par le sujet (les quatre opérateurs mobiles Tango, LuxGSM, VOXMobile et Orange et les deux "providers" CMD et Mobilux), regroupés au sein du Groupement d'intérêt économique Telcom, ont multiplié les tests, afin de peaufiner le système. Une phase qui a permis de constater que certains ajustements étaient nécessaires auprès des différents opérateurs, qui n'étaient pas au même niveau quant aux capacités techniques à assurer telle ou telle fonctionnalité. "Audelà de la plate-forme commune à l'ensemble des opérateurs et fournisseurs, qui se mettent d'accord sur des standards communs à appliquer, c'est à chacun d'adapter son propre système", explique Yves Gordet (CMD). Quel sera le coût pour le client final? Le seul acteur susceptible de lui facturer le service de portabilité est l'opérateur/fournisseur "receveur", vers qui l'abonné décide de porter son numéro. Mais à la base, il sera concrètement facturé du donneur vers le receveur, pour un montant fixé d’un commun accord. "Le fait que le receveur facture ensuite à l'utilisateur et à quel montant est à sa discrétion", précise Jean-Claude Bintz, président du GIE Telcom.
Photo: Eric Chenal (Blitz)
Coûts maîtrisés, produits en hausse
Il sera enfin bientôt possible de changer d’opérateur/fournisseur de téléphonie mobile, tout en conservant son numéro. Pour l'heure, du côté des opérateurs et des fournisseurs, c'est plutôt le silence quant à la future façon de procéder. "A ma connaissance, ce service sera gratuit", avance Chris Maes (Mobilux). "Des discussions sont en cours", reconnaît Yves Gordet. En matière de communication, une campagne d'information commune était prévue, au sein de Telcom, avec le soutien de l'ILR, "comme discuté dans les réunions", précise M. Bintz. "Le layout et le plan média ont été faits (il devait en coûter environ 30.000 euros, NDLR), mais l'ILR a finalement refusé de participer au financement, ce que je trouve personnellement très regrettable". L'Institut de régulation va donc publier des documents de
sa propre initiative, laissant les opérateurs communiquer séparément... Le GIE Telcom, lui, s'appuiera sur un prochain site Internet (www.telcom.lu) pour diriger le consommateur vers les informations clés dont il aura besoin. Si, globalement, les modalités de la portabilité semblent avoir trouvé un large consensus auprès des opérateurs/fournisseurs, quelques zones d'ombre demeurent... Comme par exemple la notion "d'usager légitime du numéro à porter", qui ne prend pas en compte le fait qu'un "usager légitime" peut très bien être une personne physique différente que le souscripteur de cet abonnement... ■ J.-M. G.
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Le MBA
a le vent en poupe
La rentrée académique approche à grands pas. Les aspirants managers, capables de concilier travail et étude, disposent de plusieurs offres de MBA dans la Grande Région. DE PLUS EN PLUS PRISÉ dans le monde des affaires, le MBA, Master of Business Administration, un diplôme de troisième cycle, vise à former des managers de haut niveau. Ce diplôme, élaboré aux Etats-Unis dans les années 60, s'adresse avant tout à des personnes ayant déjà acquis une expérience professionnelle, maîtrisant l'anglais, et détenant un Bac+4. En général, le MBA s’étale sur une à trois années, dépendant de la flexibilité des étudiants qui, dans la plupart des cas, ont une vie professionnelle. Dans la Grande Région, il existe diverses offres de MBA mais aussi d'autres formations managériales. Au Luxembourg, deux institutions offrent le diplôme de MBA, la Sacred Heart University et l'Open University mais cette dernière propose exclusivement un enseignement à distance. La Sacred Heart University, présente à Luxembourg depuis 1991, propose un MBA orienté en finance, management ou comptabilité, ainsi que des certificats professionnels en leadership, finance, marketing, ressources hu-maines,… Le cursus est "très flexible puisque nos cours se déroulent sur 6 ou 12 semaines. Les étu-
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diants peuvent choisir de prendre 1, 2 ou 3 cours – chaque cours dure 36 heures – en même temps. Donc, au total, les cours peuvent s'étaler de 10 mois à temps plein jusqu'à 2 ans en travaillant", explique Louise Courtemanche, directrice de l'université. Douze cours sont obligatoires: le leadership et l’éthique, la comptabilité, la finance, le management, le comportement organisationnel, le marketing, le droit, la stratégie d’entreprise, l’économie managériale, le commerce international, le management des opérations, et les systèmes d’information. L’étudiant doit encore choisir cinq cours à option qui lui permettent de se spécialiser dans un champ tel que la finance, le management ou la comptabilité. Les cours, donnés en anglais à des petits comités, se déroulent en soirée pendant la semaine ou le samedi matin. La rentrée académique a eu lieu le 6 septembre mais les étudiants peuvent s'inscrire à chaque session, soit environ toutes les six semaines. La Sacred Heart University et ses programmes sont accrédités par la New England Association of Schools and Colleges (NEASC), l'équivalent américain d'un ministère de l'Edu-
cation nationale. "Il y a 6 organismes régionaux d'accréditation reconnus aux USA, dont la NEASC. Nous sommes également reconnus par le ministère de la Culture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche luxembourgeois. Les étudiants peuvent faire inscrire leur diplôme au ministère", insiste la directrice. Les frais d'inscription s'élèvent à 85 euros, auxquels il faut rajouter 1.365 euros par cours, livres et accès à la bibliothèque en-ligne compris. Quant à l'Open University (OU), elle vient de signer une convention de coopération avec la Chambre des employés privés du Luxembourg, permettant de mieux cibler l'offre de l'OU au Luxembourg. Installée dans le pays depuis 1987, l'OU compte quelque 200 étudiants. Cette nouvelle coopération avec la CEP-L va mettre l'accent, dans un premier temps, sur les formations bachelor et master dans les domaines du management et des nouvelles technologies . L'Open University Business School se dit être la plus grande institution de formation à distance au management en Europe. La formation dure 2 ans et demi et coûte 18.500 euros. Les cours commencent en novembre et les inscrip-
tions peuvent se faire jusqu'au 30 septembre. L’OU Business School s’est vu attribuer l'EQUIS (European Quality Improvement System), un label de qualité décerné par l’EFMD (European Foundation for Management Development). EQUIS est un système d’audit et d’accréditation international développé par les européens pour l’appréciation des institutions universitaires. Son MBA est reconnu depuis 1989 par l’AMBA (Association of MBAs), organe officiel d'accréditation des diplômes MBA. De nombreuses écoles proposent des MBA à distance. On ne citera que la britannique Warwick Business School, accréditée auprès de la prestigieuse American Assembly of Colleges and Schools of Business (AACSB).
Life long learning Outre ces deux universités, les chambres professionnelles proposent des formations de 3e cycle en management. C'est le cas de la Chambre des Employés privés. Via le LLLC, Luxembourg Lifelong Learning Center, elle organise, en collaboration avec l'Université Nancy 2, des cours s'adressant aux cadres qui souhai-
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Grande Région Depuis peu, l'ICN de Nancy propose aussi un MBA: le MBA Part Time Executive, commun à ICN école de management et à la Fondation IECS de Strasbourg. Les cours ont lieu à Nancy et à Strasbourg et un module est enseigné aux Etats-Unis (Boston College). Le programme des cours s'étale sur deux ans à raison
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de deux vendredis et samedis par mois. Le mois de juillet est consacré à des séminaires suivis à l'étranger (Etats-Unis et Italie). Les cours ont lieu en anglais et français la première année, et presque essentiellement en anglais la seconde année. La formation coûte au total 15.000 euros. L'ICN propose encore un autre MBA, l’Euro MBA, un programme de 12 mois, créé en collaboration avec la Fachhochschule de Nuremberg et la Business School de West of England University à Bristol. Les cours se déroulent en Anglais sur les trois sites et se divisent en 15 modules, dont 12 obligatoires. Les frais de scolarité s'élèvent à 15.250 euros. Le diplôme est délivré par la Business School de West of England University a Bristol, accrédité par l’AMBA. Du côté allemand, l'Université de Saarlandes Europa (Institut de Sarrebruck) propose un programme de MBA qui inclut 15 cours et trois mois de thèse sur un sujet européen. Les étudiants ont le choix entre un temps plein d'un an ou un horaire décalé. Le programme général des cours s'étend sur 3 mois et comprend, entre autres, des cours sur la politique et l'économie européenne, le droit de la concurrence, les stratégies de management. Vient ensuite un programme spécial qui dure 6 mois. L'inscription vaut 5.000 euros pour le temps plein et 7.500 euros pour le mi-temps. Enfin, on ne peut pas omettre la Luxembourg School of Finance (LSF), le département Finance de l'Université de Luxembourg, qui, certes, ne propose pas de MBA mais un Master of Science (M.S.) in Banking and Finance axé sur les concepts de la création de valeur et du risque. Le programme mi-temps s'étend sur deux ans, un temps plein doit être lancé en 2005. La LSF délivre un diplôme de postgraduat, pour la somme de 17.500 euros, livres compris. ■ Florence Reinson
Louise Courtemanche (Sacred Heart University): "Les cours peuvent s'étaler de 10 mois à temps plein jusqu'à 2 ans en travaillant".
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
tent parfaire leurs connaissances en management d'entreprise. Le DESS – Diplôme d’études supérieures spécialisées – (ou Master) CAAE (Certificat d’Aptitude à l’Administration des Entreprises), d'un niveau Bac+5 – s'obtient après 18 mois de cours qui se tiennent en soirée et les samedis. De leur côté, l'Institut de Formation de la Chambre de Commerce (IFCC) et la Chambre des Métiers proposent, depuis le printemps 2004, en collaboration avec HEC Liège et l'Institut universitaire international Luxembourg (IUIL), une formation de management d'entreprise pour cadres et dirigeants. La prochaine session débute le 2 octobre prochain. Les cours sont articulés autour de 8 modules totalisant 150 heures, répartis sur 9 mois. Les droits d'inscription s'élèvent à 2.650 euros. L'IUIL propose aussi un Executive MBA Project and Process Management qui a lieu en partenariat avec l'Université de Salzbourg-Business School. Le module luxembourgeois se déroule sur une durée de deux semaines, au mois de juin. Par ailleurs, l'IFCC, en collaboration avec l'ICN Ecole de management, propose une nouvelle formation en management des hommes et des organisations, qui débute le 18 septembre. La formation est organisée en 4 modules, d'une durée de 76 heures s'étalant sur 2 mois. Les cours ont également lieu en fin de semaine. Le droit d'inscription s'élève à 1.400 euros.
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L'art à la rencontre des entreprises "FAIRE ENTRER DE L'ART dans un bureau, cela apporte une plus-value au lieu et donne, en plus, quelques indications sur le caractère de l'entreprise". Alex Reding, responsable de la galerie d'art contemporain Alimentation Générale, ne doute pas du bien-fondé de favoriser l'introduction d'œuvres d'art dans les locaux des entreprises. Mais encore faut-il le faire dans les règles de... l'art. Pas question, à ses yeux, de n'avoir en tête que le seul objectif de décorer quelques murs. "Il faut aller au-delà du seul aspect esthétique", explique-t-il, tout en se trouvant confronté à une certaine méfiance naturelle de la part des dirigeants de sociétés: "Il y a une prise de conscience que savoir bien décorer un bureau, des locaux, c'est important. Mais il y a encore une hésitation sur la qualité... Un vêtement, on sait très bien si sa coupe ou sa couleur sont à la mode. C'est plus délicat pour une œuvre d'art. Il est donc de notre rôle de proposer une qualité assez élevée, en rapport avec l'image de la société, afin que cette confiance vienne toute seule". C'est pourquoi Alimentation Générale, à partir de cet automne, va proposer un service de leasing d'œuvres d'art, qui s'appuiera sur les nombreux stocks que détient la galerie, représentatives de
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tout type de tendance: figuration de l'école de l'ex-RDA, œuvres plus minimalistes, abstraction gestuelle... Typiquement, les contrats de leasing seraient d'une durée de 6 mois ou d'un an, après quoi il serait possible d'acheter des œuvres, avec une réduction, ou bien d'envisager un accrochage de nouvelles œuvres, de façon à donner de la vie à l'ensemble. "Je pense que cette façon de procéder va faire bouger les choses et aider le processus d'acquisition, espère Alex Reding. A partir du moment où les gens prendront certaines habitudes, ils seront plus rassurés et plus à l'aise avec la matière". Même si l'offre "commerciale" n'est pas encore complètement finalisée, il devrait en coûter autour de 10.000 euros par an – tout compris pour une exposition de 8 toiles de différents formats.
L'approche Spirit of Paintings Le leasing d'œuvres d'art, l'association Spirit of Paintings, établie à Ernzen, le pratique déjà depuis bientôt cinq ans. Initiée par l'artiste belge Catherine Lhoir – dont on a pu retrouver les œuvres, notamment, sur des coffrets de vins des caves Krier, dans le cadre du projet signARTu-
re, en 2002 – cette activité a trouvé, aujourd'hui, un certain rythme de croisière. La volonté d'ouvrir l'art à un plus grand nombre est la même, mais la façon d'approcher la question varie quelque peu. "Nous proposons aux entreprises dix peintures d'un artiste sélectionné, et nous procédons à une rotation tous les deux mois. Ainsi, en un an, une entreprise pourra exposer six artistes différents", explique Catherine Lhoir, qui tient à être le plus ouverte possible dans le choix des artistes exposés, aussi bien dans leur style que dans leur nationalité. Pour avoir, elle-même, essuyé de nombreux refus d'exposer des œuvres d'art dans les locaux d'une institution financière ou d'une grande entreprise, Mme Lhoir connaît la difficulté pour les artistes de pénétrer dans ces lieux "sacrés". "Il a été très difficile de bien faire passer l'idée, car les gens sont initialement plus attirés par l'achat, note-t-elle. Mais progressivement, avec le bouche-à-oreille, l'approche est différente, sans compter qu'aujourd'hui, l'être a plus d'importance que l'avoir"... Aujourd'hui, Spirit of Paintings est présente aussi bien dans quelques banques (NordeaBank, Svenskahandelsbanken, UBS, Garantibank ...) que dans des sociétés de services, directement rattachées au sec-
Photo: David Laurent (Blitz)
Pour les entreprises qui trouvent que l'art est, financièrement inaccessible, il est possible de se procurer des œuvres en leasing. La rentrée va offrir de nouvelles possibilités.
L'entreprise, qui expose de l'art, se voit renforcée dans son rôle de relais culturel, d'ouverture sur la vie sociale. (oeuvres de Günter Förg, collection privée, Luxembourg)
teur financier (Misys, Fastnet,..) ou non (Euroscript, ...). L'objectif avoué est, bien plus, de contribuer à une certaine éducation artistique que d'en faire une quelconque source de revenus. Il en coûte environ 2.500 euros, tout
compris, pour exposer, à l'année, un total de 60 toiles en six fois, "ce qui coûte moins cher que d'entretenir de grosses compositions florales dans les réceptions", s'amuse Mme Lhoir. ■ Jean-Michel Gaudron
GESTION DOCUMENTAIRE ET ARCHIVAGE I.R.I.S. sera présent au salon Software & IT Solution 2004
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Aujourd’hui, forte de son expertise professionnelle en constante augmentation, I.R.I.S. regroupe plusieurs centres de compétences techniques dans le domaine très vaste du cycle de vie de l’information, du Content Management et de la mise en place d’infrastructure systèmes et stockage. En effet, les succès que les entreprises veulent remporter aujoud’hui face aux défis permanents qui leur sont opposés, relèvent de leur capacité à automatiser leurs processus de gestion et ce, au travers d’une gestion de contenu adaptée aux multiples métiers de l’entreprise. Le sujet est vaste et ce type de projet nécessite des compétences multiples, que seuls quelques leaders peuvent couvrir de manière homogène, dans les notions qui constituent l’Enterprise Content Management:
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SIexpo les 6 et 7 octobre
Software & IT Solutions Expo Une occasion de mettre à jour ses connaissances Quelque 3.000 visiteurs sont attendus les 6 et 7 octobre prochains. Des thèmes tels que le wireless, la sécurité, ou le stockage des données y seront notamment abordés. LA 4E EDITION DU SALON Software & IT Solutions, qui se tient les 6 et 7 octobre prochains à Luxexpo, est l'occasion, donnée tous les deux ans, pour les professionnels, de découvrir l'ensemble des solutions business et des technologies de l'information et de la communication, que ce soit dans le domaine privé ou public. Outre le salon, qui accueillera plus de 60 exposants, différentes activités seront organisées autour des dernières tendances des TIC (voir le programme page 77). Au fil de ses éditions, ce salon a prouvé qu'il avait sa place au Luxembourg. En 1998, on relevait 1.147 visiteurs et 36 exposants, puis, en 2000, 2.376 visiteurs et 89 exposants. En 2002, toutefois, un recul avait été noté (2.263 visiteurs et 65 exposants) et une profonde réflexion avait été engagée quant au fond et à la forme du salon (lire paperJam de mai 2004, page 72). Remis sur de nouveaux rails, le salon ambitionne, pour 2004, 3.000 visiteurs pour quelque 70 exposants. "En date du 22 août, nous avions déjà enregistré 25%
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d'inscriptions en plus qu'il y a 2 ans à la même période, alors que nous n'avions pas encore envoyé notre dépliant informatif (25.000 exemplaires), constate Pieter Desmet, de Kortrijk Xpo, l'organisateur du salon. Vu notre expérience avec les inscriptions d’autres salons, nous pouvons supposer que les visites réelles seront aussi en augmentation de 25%".
Devenir le salon IT de la Grande Région Alors qu'en 1998, il s'agissait uniquement d'un salon, sans séminaire, conférence, ni cocktail, aujourd'hui, il s'agit plutôt d'un évènement. "C’est l'occasion rêvée de rester au courant des développements les plus récents. Les visiteurs peuvent mettre à jour leurs connaissances à travers les conversations avec les fournisseurs sur les stands, avec les collègues au meeting point, pendant les conférences, ….", souligne Pieter Desmet. Ce dernier estime que "le succès de cette édition réside dans la collaboration entre la plupart des organisations IT
à Luxembourg. Nous avons créé un comité directeur pour guider le salon. Dans ce comité quelques exposants sont représentés (SAP, Aubay, Conostix), à côté des organisations comme Linuxdays, Spiral, Technoport, la Chambre de Commerce, le Mouvement Luxembourgeois de la Qualité (MLQ), APSI, etc. Ce groupe de conseil détermine en partie le contenu du salon, se charge du soutien promotionnel et veille à l’organisation de nombreuses activités annexes telles que conférences, ateliers, etc. L’événement n’en répondra que mieux aux souhaits des exposants et des visiteurs". Software & IT Solutions 2004 offrira un aperçu des outils de développement de logiciels, des applications business et des solutions de e-commerce. La manifestation se concentrera cette année sur la problématique suivante: "Comment les Technologies de l'Information peuvent-elles être insérées au mieux dans le modèle des affaires et quels avantages offrent-elles à l’entreprise ?" Des thèmes importants tels
que le wireless, la sécurité, le stockage des données et l'open source seront, entre autres, développés lors de ce salon. Des thèmes qui se retrouveront également dans les séminaires de LunixDays (LinuxBiz), Clussil et Spiral. Parmi les exposants, on constate la présence de nombreux Luxembourgeois, de Belges, et d'Allemands, alors que les entreprises françaises ne sont, pour ainsi dire pas vraiment représentées. Cependant, "l’objectif du salon est de devenir le salon IT de la Grande Région. Pas seulement sur le plan exposants mais aussi au niveau des visiteurs. Ceci est aussi la conviction du groupe de conseil qui croit en un seul événement IT interrégional et professionnel", souligne M. Desmet. ■ Jean-Michel Gaudron et Florence Reinson Software & IT Expo, les 6 et 7 octobre 2004 à Luxexpo, Luxembourg-Kirchberg. Horaires: de 11h à 20h. Entrée libre, après inscription sur www.siexpo.lu/enregistrement (code d’accès UIS01)
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Plan arrêté au 8 septembre 2004
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Entrance Entrée
AB COMPUTING, Stand 10 ABC LUXEMBOURG, Stand 45 ALADDIN WESTERN EUROPE, Stand 8 ALL ABOUT IT, Stand Technoport ALTI, Stand 134 ATTACHMATE, Stand 87 AUBAY, Stand 128 BELL MICROPRODUCTS EUROPE, St. 143 BIT INFORMATIK, Stand 82 BLUE SKY SOFTWARE, Stand Technoport BRUN INFORMATIQUE, Stand EspaceQualité BULL, Stand 92 BUSINESS REVIEW, Stand 107 CALLATAY & WOUTERS, Stand 140 CERIX, Stand 103 CLUSSIL, Stand 64 COMPUTACENTER, Stand 71 CONOSTIX, Stand Technoport COS AG, Stand Espace Qualité CRP HENRI TUDOR, Stand 43 DENNEMEYER & CO, Stand 68 DOUBLE A TECHNOLOGIES, Stand Technoport E2S, Stand 3 EASI, Stand 67 ERI BANCAIRE, Stand 86 FSB SYSTEMS, Stand Technoport GAX, Stand 106 IBO SOFTWARE, Stand 82 IDS SCHEER, Stand 137 IMDS INTERNATIONAL, Stand 63 INFODATA, Stand 76 INFRA, Stand 2 INTERSYSTEMS BENELUX, Stand 124 IRIS LUXEMBOURG, Stand 116 J-WAY, Stand Technoport JP & CONSEIL Stand Espace Qualité LAB SERVICES, Stand 130 LOGIX, Stand 144 LUX BOX, Stand 5 LUX-IT, Stand Technoport MAGIC MOVING PIXEL, Stand Technoport METZ TECHNOPOLE, Stand 74 MICROSOFT, Stand 46 NEOFACTO, Stand Technoport NETWORK APPLIANCE, Stand 141 ONEWEB LUX, Stand Technoport PAPERJAM / BLITZ, Stand A PARTENAIRES SOCIAUX, Stand 31 PHI DATA, Stand 121 PIXELIXIR, Stand 110 PROJECTIONS, Stand 111 RDTS, Stand 93 RMS, Stand 1 SAP, Stand 138 SCANDIVA, Stand 66 SIEMENS BUSINESS SERVICES, Stand 46 SECTO, Stand 120 SNIA EUROPE, Stand 17 SOFTWARE AG, Stand 60 STERIA BENELUX, St. Espace Qualité SPSS, Stand 90 TECHNOPORT BUSINESS INNOVATION CENTRE, Stand 40 TELINDUS, Stand 100 THREON, Stand 125 TRANSQUAL, Stand Espace Qualité TWO CONSULT Stand Espace Qualité UNILOG, Stand 126 UTIMACO, Branch Belgium, Stand 71
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SIexpo liste des exposants Stand 10
Stand 134
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Alti AB Computing 8, Grand Rue L-8372 HOBSCHEID Tel: 26 10 31 91 Fax: 26 10 32 63 info@abcomp.lu AB Computing is the Value Added Distributor for specialized IT products like Sun Microsystems, Oracle, Adobe, Stonesoft, SonicWALL, eIQnetworks, Puresight, Aventail, Ektron, Macromedia, WebTrends and Ipswitch. Since 1984, AB works closely with ISV's, system integrators, value added resellers, web designers and consultants in the Benelux, and helps them provide complete solutions for their customers.
Route d'Arlon 321 L- 8011 STRASSEN Tel: 31 35 021 Fax: 31 35 02 300 info@alti.lu www.alti.lu Alti propose une palette complète d'expertise et d'offres de services. 3 Pôles d'activités: Alti Technologies: conseil, réalisation : Internet / Intranets, portails, CRM, datawarehouses Alti Business Solutions: conseil et intégration de solutions d'entreprises SAP R/3. Alti Consulting: conseil en stratégie et management, expertise bancaire. Offres transversales: Alti infogérence applicative: offre ALTIMA II de Tierce Maintenance Applicative; Sytest: test et validation de logiciels et de systèmes.
Stand 87
Stand 45
ABC Luxembourg Montée de Clausen 9 L-1343 LUXEMBOURG Tel: 26.20.05.51 Fax: 26.20.08.51 info@abcluxembourg.com www.abcluxembourg.com ABC Luxembourg is a Consulting and Software Company specialized in Business Process Engineering and Workflow Management. We offer holistic solutions from the analysis of a company's organization and business processes, to the business process automation.
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Attachmate Sales Belgium Ambiorixlaan 43, Bte 001 B-1780 WEMMEL Tél: (+32) 2.481.07.50 Fax: (+32) 2.481.07.57 www.attachmate.com Attachmate est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’accès aux applications et aux données des sites centraux. Pour assurer le succès des nouvelles applications e-business, nos Connecteurs facilitent et accélèrent l’intégration des applications centrales avec ces nouvelles applications destinées aux utilisateurs Internet dans le cadre de l’architecture SOA (architecture orientée services). Les Smart Connectors sont des outils de développement destinés à encapsuler les logiques métiers des applications centrales dans des objets réutilisables sous forme de Web Services, composants EJB, JavaBeans, objets COM+, .NET ou documents XML.
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Bell Microproducts Mechelen Campus Schaliënhoevedreef 20 I B-2800 MECHELEN Tel: +32 15 289100 Fax: +32 15 289101 sales@bellmicro.be www.bellmicro.be Bell Microproducts is a unique channel-focused supplier of hardware and software products and services ranging from components to high level consultancy. Bell Microproducts Europe established it’s sales office in Belgium, the first quarter of 2001. Bell Microproducts focus was and is storage and storage-related products as well as security soft- and hardware products. Bell has built up a strong expertise in their field. Each sales team undergoes daily product training, giving them the knowledge to help resellers configure a solution to meet the end user customer requirements, advise on specific commercial and vertical markets, plus manage the supply chain on their behalf.
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bit Informatik Heckingstraße 12-14 A-54439 SAARBURG Tel: +49/6581 9957-0 Fax: +49/6581 9957-100 info@bit-informatik.de www.bit-informatik.de bit Informatik GmbH was founded in 1994 and has been "IBM/Lotus Advanced Business Partner" since 1996. Today our field of business is mainly situated in the financial services branch where bit Informatik provides services in consulting, application development and training for Notes/Domino and IBM WebSphere/DB2. Another focus is EMail Security with the "iQ.Suite" from our partner Group Technologies AG.
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47, rue de l’Alzette L-4011 ESCH / ALZETTE Tel: 26 00 81 88 Fax: 26 00 81 89 info@software.lu www.software.lu Blue Sky Software est une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels de Gestion, Comptabilité, Salaire et solutions spécifiques dédiés à la fiscalité Luxembourgeoise. Tous les logiciels sont compatible MAC et PC.
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Brun Informatique
Cerix Luxembourg
Rue Beau de Rochas F-63110 BEAUMONT Tel: +33 (0)4 73 27 29 83 Fax: +33 (0)4 73 26 41 83 m.brun@bruninfo.com www.bruninfo.com Brun Informatique est une société française d'études, d'ingénierie et de conseil pour la gestion de la Qualité. Ses intervenants présenteront des logiciels de gestion des appareils, moyens de contrôle et assistance à l'étalonnage, de traitement des non-conformités, de gestion qualité fournisseurs et produits, de gestion des audits, de cotations fournisseurs et de maîtrise statistique des procédés.
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Business Review 48, Av. de la Liberté L-1930 LUXEMBOURG Tel: 26 26 55-1 Fax: 26 26 55 40 info@businessreview.lu Business Review: required reading for Luxembourg's decision-makers. Business Review is the English-language guide to the local business scene featuring a comprehensive news round up, interviews, comment and analysis.
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Callataÿ & Wouters 25C Boulevard Royal L-2449 LUXEMBOURG Tel: 46 65 48 Fax: 46 65 49 company@c-w.lu www.c-w.lu Callatay & Wouters provides IT solutions for the financial services industry. Our solution suite includes Thaler, an integrated banking engine that manages both the bank itself and its products and operations. Thaler is completed by the Banking Intelligence tool Teran, and the e-banking solution Kyudo.
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Depuis que son entreprise avait adopté RightSourcing® pour externaliser son informatique, François avait découvert que lui aussi possédait un talent prodigieux.
Et si l’externalisation signifiait désormais un potentiel libéré pour les entreprises ? À l’image de la société de François, beaucoup d’autres clients d’Unilog allaient eux aussi pouvoir accroître leurs performances avec RightSourcing®, une solution novatrice et personnalisée d’infogérance. Un nouveau pouvoir qui allait rendre les entreprises et leurs collaborateurs encore plus talentueux. L’ère du changement était enfin là, avec le savoir-faire, le professionnalisme et la qualité de service de RightSourcing® justifiant une fois de plus la réputation d’Unilog et de ses 7 000 collaborateurs. www.unilog.com
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ERI Bancaire Luxembourg 3b, boulevard du Prince Henri L-1724 LUXEMBOURG Tel: 46 10 50 1 Fax: 22 42 22 luxmkt@lux.eri.ch www.eri.ch www.olympic.ch ERI est une société de dimension internationale spécialisée dans la conception, le développement, la distribution et le support du logiciel bancaire : Olympic Banking System. Progiciel bancaire intégré et en temps réel, multi-langues, multi-devises, multi-sites, multi-dates, il fournit aux établissements bancaires (Private banking, Retail banking, Fund and Trust, e-banking) une solution bancaire globale, ainsi que les outils d’aide à la décision et de contrôle essentiels au développement de leurs activités clientèle. Particulièrement évolutif, il assure la couverture des besoins Front, Middle et Backoffice et offre, entre autres, les fonctionnalités suivantes : Gestion de fortune (PAM), e-banking, Front-Office/Marchés, Middle et Back-Office (titres, marché des changes, marché des capitaux, crédits, transferts), Agents externes, OPCVM-SICAV, comptabilité sociétés, communication interbancaire, Business Intelligence, Reporting réglementaire, STP. ERI occupe la première place sur les marchés Suisse, Luxembourgeois et Monégasque.
Stand du Technoport Business Innovation Centre
FSB Systems 66, rue de Luxembourg L-4221 ESCH-SUR-ALZETTE Tel: 26 10 30 61 Fax: 26 10 30 62 info@fsb-systems.com www.fsb-systems.com Reduce your operating costs reliable open source solutions. FSB Systems has a wide range of solutions that save your company hardware costs, software license fees, vendor support contracts, upgrade costs and even from the ramifications of major security holes. With FSB Systems' unique systems management solution, our customers can be assured of an always up-to-date business environment.
Stand 106
GAX 90, avenue Victor Hugo L-1750 LUXEMBOURG Tél: 22 89 930 Fax: 22 89 84 gax@gax.com www.gax.com GAX est une société qui fournit des solutions Internet allant du site web à l'intranet, du développement d'applications e-business et e-banking à la livraison d'infrastructures clé en main. La société a une expérience profonde des systèmes de gestion de contenu web et édite depuis 2001 le logiciel GAX~thinX. GAX offre aussi des services de consultance dans le domaine informatique, plus particulièrement dans le domaine des nouvelles technologies.
Stand 137
IDS Scheer 283, route d’Arlon L-8011 STRASSEN Tel: 31 94 31 Fax: 31 94 46 Info@ids-scheer.lu www.ids-scheer.lu IDS-Scheer est le leader des solutions dédiées au management d’une entreprise par les processus (business Process Management). La famille de produits ARIS donne une offre intégrée permettant le développement, l’implémentation et l’évaluation de la performance des processus d’entreprise. Une coopération stratégique avec SAP fait de ARIS un standard de la nouvelle plate-forme SAP NetWeaver.
Stand 63
IMDS International 39, boulevard Joseph II L-1840 LUXEMBOURG Tel: 26 02 44 1 Fax: 26 02 44 49 infolu@imds-world.com www.imds-world.com IMDS - Le Document Avancé. Société informatique spécialisée dans le traitement automatisé de documents: LAD - Lecture Automatisée de Documents; GED - Gestion Électronique de Documents; PAD - Production Automatisée de Documents. IMDS distribue et intègre les solutions des ses partenaires : IMDS Software, Easy Software, Exstream, InSystems, Pitney Bowes, Group1, Elixir, CDP, Prism, Xenos. IMDS International, couvrant le Benelux, est présente à Luxembourg depuis 2001.
Stand 76
Infodata 202, route de Luxembourg L-7241 LUXEMBOURG Tel: 33 16 48 Fax: 33 75 55 infodata@infofata.lu www.infodata.lu Infodata, société luxembourgeoise éditrice de logiciels de gestion pour PME/PMI depuis plus de 17 ans présentera la version 2005 de son E.R.P. Integrix+ ainsi que ses nouveaux modules Navilogix+, Always-On et Timix+. A ce jour plus de 400 sociétés et plus de 4 000 utilisateurs font confiance chaque jour au savoir faire Infodata.
Stand 2
Infra Benelux Mishagen 116 B-2930 BRASSCHAAT Tel: +32 3 633 37 85 info@infra.be www.infra.be Infra Corporation est un concepteur international de logiciels basés sur Internet et destinés aux processus de gestion automatisée de services au sein de grandes organisations (internationales). Fondée en 1991, la firme Infra s’est forgé une réputation d’innovation dans le domaine technologique sans perdre pour autant de vue les besoins réels des entreprises.
Stand 124
InterSystems Benelux ConneXion Park Brusselsesteenweg 496/3 B-1731 ZELLIK Tél: (+32) 2.464.97.20 Fax: (+32) 2.464.97.39 dmajster@intersystems.com www.InterSystemsBenelux.com InterSystems Corporation répond depuis plus de 25 ans aux besoins IT des entreprises et des fournisseurs de logiciels indépendants. Nos produits de référence, la base de données post-relationnelle "Caché" et la plate-forme d’intégration "Ensemble" permettent la création et l’intégration rapides d’applications de haute-performance. Nos solutions supportent des applications critiques tournant sur plus de 100.000 systèmes de par le monde. Nos agences régionales fournissent une assistance 24 heures/24 et 7 jours/7 pour l’ensemble de nos produits.
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SIexpo liste des exposants Stand 116
Stand Espace qualité
JP & Conseil IRIS Luxembourg 11 route des 3 Cantons L-8399 WINDHOF Tel: 39 03 26-1 Fax: 39 03 26-99 info@irislink.lu www.irislink.com I.R.I.S. Luxembourg S.A., a subsidiary company of the I.R.I.S. Group, is a full service and solutions integrator of Electronic Document Management, Workflow software applications and System & Storage Management mainly dedicated to the private and retail banking business, fund management, financial industry, insurance and large organization and administration as well. Our existing references in those sectors prove recognised professionalism and state-of-the-art competencies. Image Recognition Integrated Systems (I.R.I.S.), a Belgian company founded in 1987 and listed on Euronext Brussels (IRI), is a leader in the "Document to Knowledge" market, and provides extremely high-quality solutions for converting paper documents into electronic formats for archiving, storing, managing and sharing digital information. Our Technical Competences Centers integrate software products from our own products portfolio as well as from our partners such as: KODAK, IBM, Documentum, KOFAX and other leading vendors in the following areas of expertise: Paper & Data Capture, Document & Content Management, Enterprise Report Management (Cold), Workflow Management, e-collaboration and Messaging, Web Content Management, Portal and e-Business Applications, System & Storage Management.
Stand du Technoport Business Innovation Centre
J-Way 66, rue de Luxembourg L-4221 ESCH-SUR-ALZETTE Tel: 54 22 23 Fax: 26 53 16 17 jmb@jway.lu www.jway.lu J-Publisher brings a cultural and technological breakthrough in publishing forms and documentation. J-Publisher e-form allows administration to design, without a programmer, their own models for all media (paper, Web etc) standardizing all forms, irrespective of language. J-Publisher e-form helps you build easy-to-use forms for the Internet, especially for nontechnical users: Business Relationship Management; Business Process; Management; Knowledge Management & Business Intelligence; e-learning.
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Stand 130
Lab Services Zone Industrielle L-5366 MUNSBACH Luxembourg Tel: 35 02 22-1 Fax: 35 02 22-350 info@lab.lu www.lab.lu Lab specialises in secure and flexible data management solutions for document archive and storage, document imaging, computer media and data housing. ArcStore enables clients to manage their data needs and view their documents from their desktop.
Stand 144
Logix Benelux Oppemstraat 13 B-3080 TERVUREN Tel: +32/2/663 49 10 Fax: +32/2/663 49 11 info.be@logix.be www.logix.be Added value distributor of ebusiness solutions, Logix supports its partners throughout the entire sales cycle by delivering professional services and a global & complementary offer in: Network & Security; Software & Middleware; Storage & Data Administration; Servers & Administration Tools; Development Tools & Business Intelligence. Visit the Logix stand & see demos of Novell, VMware, Avocent, DataCore, Red Hat, IBM Tivoli and IBM xSeries solutions!
Stand 5
LuxBox 52, rue de Koerich L-8437 STEINFORT Tel: 26 10 86 26 Fax: 26 10 86 27 info@luxbox.lu LuxBox est le magazine des professionnels IT à Luxembourg. Il est un outil de travail et de réflexion qui permet de mieux cerner les aspects technologiques dans le monde des affaires et est illustré par des cas d’étude d’utilisateurs luxembourgeois.
Stand du Technoport Business Innovation Centre
Lux-IT 66, rue de Luxembourg L-4221 ESCH-SUR-ALZETTE Tel: 26 53 00 26 Fax: 26 53 00 27 info@Lux-IT.lu www.Lux-IT.lu Lux-IT offers cost efficient Innovative Business Solutions & Services for small and medium sized companies. Lux-IT proposes cost efficient hardware, software and network solutions, fitting your needs. Lux-IT installs, configures and develops open source applications / solutions for your back office: operating system, office package, database applications and more.
Stand du Technoport Business Innovation Centre
Magic moving pixel S.A. 141, route de Trèves L-6940 NIEDERANVEN Tel: 54 75 75 0 Fax: 52 54 75 75 54 info@mmp.lu www.mmp.lu magic moving pixel provide their clients with : Internet Business Solutions; Content Management; Groupware; Application Integration & Middleware; Application servers & web servers; Web Services & Development; ITConsulting & Services.
Stand 74
Metz Technopole 4 rue Marconi F-57070 METZ Tel: (+33) (0)3 87 20 41 71 Fax: (+33) (0)3 87 20 41 65 pnetter@wanadoo.fr www.metztechnopole.fr Metz technopôle accueille toutes les entreprises qui souhaitent s'installer sur le site de Metz technopôle. La société s'efforce aussi de favoriser le développement de toutes les entreprises et institutions du site en s'assurant que tout problème soulevé reçoive une solution. Elle gère un centre d'affaires, le Cescom et une pépinière destinée aux jeunes entreprises, les Technologis.
Stand 46
Microsoft Luxembourg 20, rue Eugène Ruppert NCI Office ZI de la Cloche d’Or L-2453 LUXEMBOURG mslux@microsoft.com www.microsoft.lu Microsoft Luxembourg propose un calendrier d’évènements ainsi qu’un suivi local de la clientèle, afin de suivre au plus près les évolutions du marché luxembourgeois. Microsoft collabore étroitement avec les partenaires technologiques qui conçoivent et développent des applications et qui proposent des solutions et projets qui adaptent la technologie Microsoft aux besoins spécifiques des entreprises.
Stand du Technoport Business Innovation Centre
Stand A
paperJam Neofacto 66, rue de Luxembourg L-4221 ESCH-SUR-ALZETTE Tel: 26 53 10 08 Fax: 26 53 10 09 contact@neofacto.com www.neofacto.com Neofacto is an IT services company specialising in open-source technologies and solutions. Neofacto use open source technologies both for our own software and for tailored made development for our customers. Neofacto bases technology choice on quality, openness, efficiency, and reliability. We are pragmatic, not dogmatic. Some of our skills: Red Hat, Suse, Apache, Samba, OpenOffice.org, Php, Plone/Zope, MySql, CVS, Eclipse.
Stand 141
Network Appliance NCI Business Center 20, rue Eugène Ruppert L-2453 LUXEMBOURG Tel: 26 49 35 40 Fax: 26 49 35 44 www.netapp.com zygrand@netapp.com NetApp develops and delivers all HW, SW and Support to realise a scalable, fast and reliable enterprise infrastructure. Discover at booth 141/151 why we distinguish ourselves from other storage providers. Get your appointment for a free storage consult!
Stand du Technoport Business Innovation Centre
Oneweb Lux 66, rue de Luxembourg L-4002 ESCH-SUR-ALZETTE Tel: 545 580 810 Fax: 545 580 819 info@oneweb.lu www.oneweb.lu Oneweb is a company specialized in the market of digital content distribution over the Internet. Oneweb product IPspot provides an effective communication tool of media-rich interactive content, allowing an organisation to communicate personalised messages to a large audience. IPspot represents a perfect solution for companies wanting to disperse critical information to a diverse customer group.
39, rue Anatole France B.P. 728 L-2017 LUXEMBOURG A partir du 13 octobre 2004: 10 rue des Gaulois Luxembourg-Bonnevoie Tel: 29 66 18-1 Fax: 29 66 19 press@paperjam.lu www.paperJam.lu Média économique et financier du Grand-Duché de Luxembourg. Fondé en juin 2000, le mensuel est diffusé aujourd'hui à 20.000 exemplaires et touche l'essentiel des décideurs économiques et politiques du pays. Parallèlement au magazine imprimé, paperJam édite une newsletter hebdomadaire ainsi qu'un site web reprenant l'actualité des entreprises au jour le jour. PaperJam est édité aux Editions Mike Koedinger S.A.
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Partenaires Sociaux 261 Route de Longwy L-1941 LUXEMBOURG Tél: 26 44 78 51 Fax: 26.44.78.58 info@partenaires.lu Notre société est spécialisée dans le développement, la vente, l'installation et la formation, de Logiciel de paies. Presque 5 ans d'existence à Luxembourg et déjà plus de 200 clients. Nos marques sont KeyPaye et KeyTempo.
Stand 110
Pixelixir Venelle de Terlongval, 45 B-1300 WAVRE Tel: +32 (0)10/231 785 Fax: +32 (0)10/231 788 bceuppens@pixelixir.com www.pixelixir.com Pixelixir: "IBM Lotus Advanced Business Partner", est spécialisée en Lotus Domino, nous couvrons les 3 pôles: le développement (gestion documentaire, applications workflow, ), l’administration et la formation. PIXELIXIR avec une équipe hautement certifiée dont 3 instructeurs, gère 150 serveurs Domino et plus de 15.000 utilisateurs. Demandez nos références et expériences, vos serez convaincus.
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PROjections e-GEO-business Parc Scientifique Crealys Rue Phocas Lejeune, 30 bte 8 B-5032 ISNES (Gembloux) Tél: +32 (0) 81 71 34 20 Fax: +32 (0) 81 71 34 29 www.projections.be Les cartes sont un moyen de communication extrêmement efficace et rapide. PROjections a construit son expérience et son savoir-faire en cartographie digitale, architecture client-serveur ou web, outils d’aide à la décision, SIG – GIS, géomarketing, gestion des infrastructures, de l’environnement, développements informatiques, implémentation de base de données, consultance, formations, ... PROjections propose en nouveauté Cartolink, un moyen simple et rapide de créer des cartes.
Stand 93
Rdts Herzogenbuscher Straße 14 D-54292 TRIER Tel: +49 6 51 / 8 40 31-0 Fax: +49 6 51 / 8 40 31-122 www.rdts.lu info@rdts.lu rdts AG, founded in 1995 in Trier, has become one of the leading agencies in the Greater Region. rdts AG creates company and product presentations in the World Wide Web as well as developing and distributing innovative software solutions for internet and intranet. A large spectrum of economic branches have already taken advantage of rdts AG's services.
Stand 1
RMS.lu 16, rue de la Gare L-9044 ETTELBRUCK Tel: 81 67 57 Fax: 352 81 67 56 cp@rms.lu www.rms.lu La société RMS.LU s.a.dévoile en première sur SI Expo 2 systèmes d’Etiquettage Intelligent comprenant l’encodage, l’impression et la lecture d’étiquettes standard et intelligente RFID ensemble avec ses partenaires LXE, Symbol, Datamax,Toshiba TEC, Metrologic et Datalogic.
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SAP Luxembourg Avenue de la Liberté 34 L-1930 LUXEMBOURG Tel: 26 19 36 01 Fax: 26 19 36 02 info.luxembourg@sap.com www.sap.com/belux SAP est le principal fournisseur d'applications business intégrées. Il compte des filiales dans plus de cinquante pays. Des hommes d'affaires du monde entier utilisent la plate-forme ouverte de logiciels SAP pour améliorer leurs relations avec leurs clients et partenaires; rationaliser leurs activités et processus et rendre leurs chaînes logistiques plus efficaces. Les plates-formes de logiciels et les services de SAP aident les entreprises à créer de la valeur et des opportunités par la réduction des coûts et l'intégration rapide des applications business. Les produits de SAP utilisent tout l'environnement réseau pour stimuler d'étroites relations de travail et estomper ainsi les frontières traditionnelles des entreprises de toutes tailles.
Stand 46
Siemens Business Services 20, rue des Peupliers L-2328 Luxembourg-Hamm B.P. 1701 L-1017 LUXEMBOURG Tel: 43 84 31 Fax: 43 84 38 75 info@sbs.lu www.sbs.lu Grâce à son savoir-faire et à sa connaissance des divers secteurs de l’économie, Siemens Business Services offre des solutions et des services intégrés allant de la consultance stratégique à la gestion de l’intégralité des processus d’entreprise du client, en passant par la gestion d’infrastructures IT et l’intégration système.
Stand 17
SNIA EUROPE 7, rue Général Miribel F-92500 RUEIL-MALMAISON Tel: +32/56/72 99 38 – Mobile: +32/474/25 80 57 belgiumchair@snia.org SNIA was incorporated in December 1997 and is a registered non-profit trade association. Our members are dedicated to "ensuring that storage networks become complete and trusted solutions across the IT community".
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Software AG Rue Glesener 56 L-1630 Luxembourg Tel: 29 21 22 Fax: 29 21 20 Market.be@softwareag.com www.softwareag.com/belux Modernisation du Mainframe : Optimiser, étendre et gérer les applications transactionnelles critiques. Intégration XML: Intégrer du back office au front office : applications, services, information et processus métiers. Solutions métiers: Content management, Digital Financial Reporting…
Stand Espace qualité
Steria PSF Luxembourg 163, rue du Kiem L-8030 STRASSEN Tel: 45 50 021 Fax: 45 35 12 contact@steria-psf.lu www.steria-psf.lu Steria PSF Luxembourg SA, filiale luxembourgeoise du groupe Steria créée en 2004, est basée à Strassen et concentre ses activités uniquement sur les marchés financiers luxembourgeois. Steria PSF Luxembourg SA a été agréée "PSF29.3" et offre un service complet à ses clients grâce aux atouts cumulés de la compétence du groupe et de sa propre expérience.
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SPSS Buro & Design Center B38 Esplanade du Heysel B-1020 BRUXELLES Tel: +32/2 474 03 60 Fax: +32/2 474 03 63 Belgium@spss.com www.spss.com/be Predictive Analytics: Understand the state of your organization today, and what it’s likely to be in the future, so you can make decisions now that will improve your likelihood of success. Simply put, that’s what predictive analytics can do for you.
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Stand Espace qualité
Transqual Technoport High Tech Business Incubator 66, rue de Luxembourg L-4002 ESCH-SUR-ALZETTE Tel: 54 55 80-1 Fax: 54 55 80-401 info@tudor.lu www.technoport.lu Luxembourg’s premier HighTech Business Incubator. Technoport's objective is to provide the best conditions to achieve growth & success. Since 1998, Technoport has been developing infrastructure and services to accelerate the growth of promising, high potential projects and companies in Luxembourg. Technoport has a current network of 26 SME's. Technoport is an organisation within the Centre de Recherche Public Henri Tudor.
Stand 100
Telindus 81-83 rte d’Arlon L-8009 Strassen B.P. 39 L-8001 STRASSEN Tel: 45 09 15-1 Fax: 45 09 11 contact@telindus.lu www.telindus.lu eSolutions est le département de Telindus Luxembourg spécialisé dans le développement de solutions logicielles d'entreprise, spécifiques, intégrées, et construites à base d'une expertise Web avérée: Portails et applications Intranet, Internet, Extranet; Systèmes globaux de gestion de contenus documentaires; Applications collaboratives; Logiciels de gestion de la mobilité.
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Threon ZA Bourmicht, 10A L-8070 BERTRANGE Mobile : 021 356 999 Tel: 26 31 17 97 Fax : 26 31 18 97 info_lux@threon.com www.threon.com Threon a constitué un centre de compétences européen spécialisé dans la gestion professionnelle de projets. Threon dispose d'un programme unique de formation et de "coaching" permettant aux participants de mettre en place une réelle culture de gestion de projets au sein de leur entreprise. Threon met à disposition de ses clients, des chefs de projet expérimentés et certifiés PMI. Threon commercialise un outil de gestion de portefeuilles de projets appelé PMTalk.
CRP Henri Tudor 66, rue de Luxembourg L-4221 ESCH-SUR-ALZETTE Tél: 545 580 500 Fax: 545 580 501 jerome.turquey@tudor.lu Dans le cadre de Transqual, le réseau qualité transfrontalier soutenu par le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), l’ensemble des partenaires du projet (Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité, CRP Henri Tudor, Performance et Progrès en Lorraine, Chambre de Commerce et d'Industrie du Luxembourg Belge et CEQUAL) organisent les 6 et 7 octobre 2004 l'Espace des Solutions Qualité dans le cadre de Software & IT Solutions Expo. Infos : www.transqual.net
Stand Espace qualité
Two Consult Chaussée de Waterloo, 1589D B-1180 BRUXELLES Tel: +32/2 373 81 11 Fax: +32/2 373 81 12 jhdeboulard@twoconsult.com www.twoconsult.com Two Consult est une société établie à Bruxelles et à Luxembourg, qui propose son outil logiciel IQUAL sous Lotus Notes Domino et des services de conseil pour accompagner la démarche Qualité et Progrès des entreprises, ainsi que des compétences informatiques pour insérer l'outil dans des environnements groupware ou Intranet.
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Unilog 270, route d'Arlon L-8010 STRASSEN Tel: 26 51 47-1 Fax: 26 51 47 40 info@unilog.lu www.unilog.com Depuis 1968, Unilog est une société de service intervenant sur des missions de conseils, d'intégration de système et d'outsourcing. Forte de 7000 collaborateurs, Unilog est implantée dans 6 pays européens dont le Luxembourg.
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UTIMACO Safeware Branch Belgium Greenhill Campus Interleuven Laan 15G B-3001 HEVERLEE Tel: +32/16 44 01 35 Fax: +32/16 44 01 40 info.de@utimaco.com www.utimaco.com Utimaco Safeware AG is one of the leading European technology manufacturers of professional IT security solutions. The security technology and solutions developed by Utimaco Safeware protect the electronic data of companies and government bodies against unauthorized access and guarantee that business processes and administrative procedures in the electronic world are binding and confidential.
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conférences SIexpo Software & IT Solutions Expo c’est aussi... __________________________
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LINUX BIZ 2004 [6 Oct. 2004]
VENDOR SESSIONS
PROGRAMME ANNEXE
GNU/LINUX AND FREE SOFTWARE MEETS BUSINESS 12h15: AIDILL Project : Free Software in Luxembourg, a local economic dynamizer Alexandre Dulaunoy, ASBL AEL Association Electronique Libre, Matthieu Farcot, CRP Henri Tudor, BETA, ULP, Strasbourg 13h00: Neofacto: Linux business stories: How to conduct successful migrations Laurent Kratz 13h45: HP Luxembourg: Linux for the Real World from HP Stéphane Lahaye 14h30: RTL Group: Why migrate Database, Internet and Back-office server to Linux? Open Office vs Microsoft, the real battle. Xavier Boschian 15h15: Oracle: Oracle on Linux Jurgen Coetsiers 16h00: Novell, Suse: Linux from desktop to server Stephan Pauwels 16h45: SUN Microsystems: TUX with SUNglasses Loris Rilli 17h30: Conostix: Using Free Software to secure your network Tycho Fruru 18h15: IBM: Linux Virtual Enterprise Alain Plichart
6 OCT. 2004 13h00-13h45: Solution de gestion et de stockage des e-mails adaptée aux problématiques de conformité réglementaire et légale. Michel Bastin, directeur adjoint, I.R.I.S. Luxembourg 14h00-14h45: The legacy edge using SOA Attachmate 15h00-15h45: Business Process Solution Value Added Chain. Michel Schroeder ABC Luxembourg 16h00-16h45: L’externalisation : un mouvement de fond. Gérald Biette, Directeur Outsourcing, Unilog 17h00-17h45: New Blended Threats and strong user authentication. Aladdin Knowledge Systems 18h00-18h45: XML Content Management. Software AG
6 OCT. 2004 "WIRELESS WEDNESDAY - THE FUTURE OF MOBILE BUSINESS IN LUXEMBOURG" 19h00: Un événement First Tuesday paperJam Table ronde animée par Olivier Lemaire (Ernst & Young), en présence de Jean-Claude Bintz (Voxmobile), Alex Zivoder (Tango), et un représentant de LuxGSM (non encore connu à la clôture de la rédaction) Inscriptions: www.firsttuesday.lu
__________________________ WIRELESS & SECURITY SEMINAR PROGRAM [7 Oct. 2004] CONFÉRENCE CLUSSIL: RÉCAPITULATIF DES ENJEUX DE SÉCURITÉ INFORMATIQUE 2003-2004 13h00: Les différentes manières de combattre le spamming et les nouvelles approches envisagées 13h45: Le WiFi (Wireless Fidelity): Les enjeux de sécurité et les précautions élémentaires 14h30: L’usurpation d’identité sur Internet 15h15: Le projet CASES du Ministère de l’Economie: état des lieux
7 OCT. 2004 13h00-13h45: L’intégration d’une architecture NET avec un système d’information existant. Karim Cadi, Architecte, Unilog 14h00-14h45: Keep up your independence thanks to the banking engine thaler. Frédéric Stiernon, Sales Manager Luxembourg, Callatay & Wouters 15h00-15h45: - Les solutions mySAP Allin-One répondant aux besoins spécifiques de votre secteur d'activité en matière d'ERP. SAP Belgium & Luxembourg - Aris SmartPath, la solution mySAP Allin-One conçue pour le marché luxembourgois où elle est implémentée avec succès. IDS Scheer Western Europe 16h00-16h45: Enterprise Report Management with Documentum 5 and Xenos d2e. Frank Wolter, Technical Manager, IRIS ECM 17h00-17h45: Nouvelles Solutions Technologiques pour le Développement et l’Intégration rapides d’Applications de hautes Performances. Olivier Caudron, Sales Engineer, InterSystems Benelux 18h00: XML Integration. Software AG
STORAGE & NETWORKING SEMINAR PROGRAMME De plus en plus de sociétés exigent que leurs informations et données soient disponibles et actualisées rapidement et à tout moment. En conséquence, les sociétés sont de plus en plus souvent confrontées à une croissance exponentielle des données. Pouvoir stocker, gérer et sécuriser ces données d'une manière aussi efficace que possible est dès lors essentiel. Le salon Software & IT Solutions vous présentera un programme de séminaires adapté avec les stands d'information, entre autres, de Bell Micro, Network Application, Lab Services Arcstore,Telindus, AB Computers, Sun et Oracle. Plus d'infos sur : www.siexpo.lu
JOURNEE SPIRAL 16h00: Le certificat "Luxembourg e-Commerce Certified" 16h40: Conseil en Sélection de Progiciels: une nouvelle offre de services pour les consultants 18h10: Architectures d’Entreprise : Modélisation et Perspectives
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Difficile adaptation LES DIRIGEANTS DU QUOtidien régional Le Républicain Lorrain ont bien du mal à faire passer leur plan de réorganisation. Le 8 septembre dernier, au terme d'un comité d'entreprise pour le moins agité, un mouvement de grève de 24 heures a même été décrété après que le directeur général du journal, Mathieu Puhl, a confirmé l'intention de supprimer l'édition du journal à Pont-à-Mousson (à mi-chemin entre Metz et Nancy) et de fermer purement et simplement l'agence locale qui est sur place et qui occupe une quinzaine de personnes. "Nous pensons que fermer cette agence est une grave erreur stratégique, note Stéphane Getto, délégué syndical SNJ (Syndicat national des journalistes). Avec l'arrivée prochaine du TGV-Est, cette région devrait connaître un essor économique important. Quitter Pont-à-Mousson serait céder un peu plus le pas à la concurrence et ferait régresser quelque peu le journal". Une position à laquelle Jean-Charles Bourdier, longtemps directeur de la rédaction et rédacteur en chef, aujourd'hui directeur du développement, répond en avançant un seul chiffre: "Nous vendons 1.460 exemplaires par jour à Pont-à-Mousson, si bien que nous enregistrons des pertes importantes, puisque notre prix de revient est, en gros, le double du prix de vente. Mais quitter Pont-à-
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Mouson ne veut pas dire que nous quittons la Meurthe-etMoselle, comme certains le laissent entendre. Nous restons en position forte sur le bassin de Briey et de Villerupt". Confronté, comme l'ensemble de la presse quotidienne française, à une érosion de son lectorat, avec une diffusion moyenne, en 2003, d'un peu plus de 150.000 exemplaires, en baisse de 2,2% par rapport à 2002 (source DFPDiffusion France payée), le Républicain Lorrain a entrepris, depuis de longs mois, une intense réflexion sur son évolution, son approche éditoriale et même son format. "Notre journal se caractérise par de nombreuses éditions sur une faible aire géographique de couverture, décrit M. Bourdier. Cela est dû au passé industriel de notre région, où les lieux de travail et de vie étaient proches. Ce n'est plus le cas aujourd'hui". Parmi les décisions annoncées dès le début de l'été, une réduction d'effectifs qui concernera une centaine de postes sur les 745 que compte le groupe et un passage, en 2008, à un format de type berlinois (32x47 cm, un peu plus grand que le "tabloïd") consécutif à l'achat d'une nouvelle rotative, qui représente un investissement de quelque 12 millions d'euros. Un plan de développement stratégique, aux relents de plan social, ce que réfute M. Bourdier. "Un plan social se
règle en trois mois. Là, il y a eu une période de réflexion qui a duré près d'une année. Un bouleversement pareil ne peut que s'inscrire dans le temps et ne se faire qu'avec l'adhésion des salariés. Avant de lancer ce plan stratégique, nous avons organisé une consultation structurée, afin d'informer tout le personnel et de faire monter le maximum d'informations, de sentiments ou de ressentiments, afin, surtout, que nous parlions tous le même langage et qu'un mot ait le même sens pour tout le monde". Le problème est qu'il existe un risque supplémentaire que des revendications salariales viennent jeter de l'huile sur le feu des négociations actuelles: "Il y a un an, on nous annoncé le non-remplacement des départs en retraite et depuis deux ans, le salaire des journalistes est gelé", rappelle Stéphane Getto. Sans compter que le surpuissant syndicat des ouvriers du Livre (qui interviennent dans la fabrication, même, du journal) commence à voir d'un mauvais œil les évolutions technologiques qui réduisent, un peu plus chaque fois, leur importance dans le processus de production. "Nous avons réagi comme toute entreprise 'hors presse'", explique Jean-Charles Bourdier. Notre démarche est classique pour une entreprise, mais sans doute plus novatrice et plus difficile à mettre en œuvre dans le monde de la
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Le Républicain Lorrain s'engage dans un plan de réorganisation à l'horizon 2008. Mais les premiers pas ne sont pas sans douleur...
Le Républicain Lorrain a vu son lectorat s'effriter de 2,2% entre 2002 et 2003.
presse. Il faut bien voir que les grandes manœuvres dans la presse ont commencé et que nous vivons les premières années d'un nouvel ordre de la
communication. Il vaut mieux le voir, plutôt que de considérer qu'il y a la presse écrite et le reste du monde...". ■ Jean-Michel Gaudron
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Beim Bausparen waren wir uns sofort einig !
Als wir erkannten, dass wir zusammengehören, hatten wir beide noch keine konkreten Pläne von unserer gemeinsamen Zukunft. Eins aber war uns sofort klar: Wir wollten schnellstens mit dem Bausparen beginnen. Um Zeit und Steuern zu sparen. Und der Wüstenrot-Berater nahm sich Zeit für uns, auch nach Feierabend! Versuchen Sie’s doch auch!
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BIÈRE DE RULLES
FORTIS BANQUE
Un Business Centre à Metz (02/07) Le groupe Fortis banque a étoffé sa présence dans la Grande région, en ouvrant un centre d'affaires à Metz, qui vient rejoindre le centre d'affaires de la BGL et les Business Centres inaugurés au cours des années 2002 et 2003 à Trèves, Sarrebruck et Strasbourg. La coordination commerciale de ces centres d'affaires dans cet espace économique transfrontalier est assurée par Jean Pfeiffenschneider, directeur Entreprises et Grande Région auprès de la BGL. Le centre d'affaires de Metz, lui, est dirigé par Claude Prim, assisté par les conseillers Entreprises Henri Demarolle et Lug Pecastaings. www.bgl.lu
STERIA
La carte d’identité électronique se déploie en Belgique (14/07) C'est la société Steria qui a été désignée pour fournir l’infrastructure et les services nécessaires au déploiement général de la carte d’identité électronique en Belgique (dotée d'une puce contenant des données personnelles), au terme d'une première phase pilote menée pendant 14 mois auprès de 11 communes. Plus de 50.000 cartes d’identité électroniques ont déjà été distribuées avec succès et, d'ici à 2009, l'ensemble de la population pourra en disposer. 589 communes belges devront s'équiper de l’infrastructure nécessaire pour la demande et la fourniture de cette carte. www.steria.be
DHL-AVIATION
Un revers pour l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine (01/08) Après avoir opéré quatre vols par nuit, le spécialiste du fret express aérien a décidé de ramener ses rotations sur l’aéroport Metz-Nancy-Lorraine à un seul avion, de Metz vers Bruxelles et retour. Seuls 26 salariés sur 111 ont été maintenus sur le site. Arrivé sur l’aéroport début 2000, DHL-aviation avait bénéficié d’une aire d’accueil de 25.000 m2 et d'infrastructures financées à hauteur de 7,32 millions d'euros par le Conseil régional de Lorraine pour un coût total de 8,84 millions. Le groupe Deutsche-Post a toutefois annoncé l'acquisition de 30.000 m2 sur la zone Actipole à Metz-Borny, pour y développer un trafic de fret routier. Un projet créateur de 150 emplois... www.dhl.fr
AREL MAITRANK
Une bière à l’aspérule (05/07) Bien des Luxembourgeois connaissent le Maitrank, apéritif superbe mais un rien traître, à base d’aspérule et typique de la région d’Arlon. Quand deux jeunes entrepreneurs de la région – l’un, Grégory Verhelst, brasseur de la Bière de Rulles et l’autre, Anne Clérin, repreneur de la sprl Arel Maitrank – se rencontrent, l’idée leur vient vite d’un produit intermédiaire. Dont la première cuvée a été savourée début juillet, après de multiples essais et dosages . La "Maitresse" est ainsi une bière inédite qui titre à 6°, digne et blond mariage entre deux savoir-faire. Et complément idéal de l’apéritif...
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CETTE "SUCCESS STORY" n’a rien à voir avec celles, rares, ayant survécu à l’explosion de la "bulle Internet". Pourtant, de bulles, il en est bien question: celles nées de la passion de l’artisanat et du travail des produits naturels et de la terre. Des bulles qui portent un nom: "La Rulles, Bière de Gaume". Rulles, petit village de l’entité de Habay, à l'ouest d’Arlon, connaît ainsi son deuxième titre de célébrité. Le premier n’est autre que le célèbre grammairien belge, Maurice Grevisse, dont les manuels ont formé des centaines de générations de collégiens. Mais si M. Grevisse n’est sans doute pas connu aux Etats-Unis, la bière de Rulles, elle, a franchi l’Atlantique pour y faire sa place dans le marché très select des bières belges, grâce à la complicité d’une autre brasserie de la province de Luxembourg, la Brasserie d’Achouffe, qui a fait goûter la Rulles à son importateur. Blonde, brune ou triple (seule cette dernière est pour l’instant aux Etats-Unis), aux étiquettes très originales du dessinateur Palix, qui a su créer un style sans équivalent, la Rulles garnit aussi déjà les rayons de magasins spécialisés en Italie, au Danemark et – "très peu", admet le brasseur – en Grande-Bretagne. Elle est en revanche encore absente au Luxembourg, lacune qui devrait bientôt être comblée... Cette réussite vaut son pesant d’or lorsqu’on précise que la brasserie a été créée en juin... 2000, avec un seul produit, la Rulles blonde, qu’elle est montée en puissance de manière très contrôlée malgré le succès et la forte demande, et que son brasseur-fondateur, Grégory Verhelst, est très strict sur le respect du travail artisanal et de la qualité. Jeune ingénieur agronome formé à l’université de Louvain-la-Neuve, Grégory Ver-
Photo: David Laurent (Blitz)
La passion devenue succès
Grégory Verhelst: "Je ne produis pas de manière bohême, mais je veux maintenir la qualité la plus haute".
helst y a rencontré son épouse, originaire de Châtillon. Installé dans la région et fana de bière, il projeta immédiatement de créer sa brasserie. "Puisque je ne me privais pas de faire mes commentaires sur les bières des autres, pourquoi ne pas en faire une moimême? C’était simplement un challenge personnel pour me prouver que je pouvais y arriver". Esprit d’entreprendre, compétences: le challenge est devenu réussite. Aujourd’hui, on vient visiter la petite brasserie de toute l’Europe, d'Amérique et même du Japon, notamment dans le cadre de circuits organisés qui passent aussi par le Grand-Duché. C’est par souci de qualité que
Grégory Verhelst a choisi de s’installer à Rulles pour produire sa bière de fermentation haute en bouteille, non filtrée et non pasteurisée. L’eau, qui joue un rôle essentiel dans la fabrication de la bière, vient d’un captage dans la forêt de Rulles, en zone Natura 2000. "Sa composition minérale correspond à ce que je cherchais: une eau très, très peu chargée en sel", explique le brasseur, qui garde la tête froide: "J’essaie de limiter ma croissance en volume sous 40% par an. Ce n’est pas toujours évident, vu la demande. Artisan, je ne produis pas de manière bohême, mais je veux maintenir la qualité la plus haute. Ma philosophie de production, c’est la taille humaine". ■ M. V.
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L'Hydrion bouscule la grande distribution Le nouveau parc commercial ouvert à Arlon densifie un peu plus l'offre dans la région. Qui y gagnera? 33.000 M2 DE PLATEAUX, 1.000 emplacements de parkings, 34 enseignes: le parc commercial de l'Hydrion, à Arlon, a ouvert ses portes en fanfare, fin août. Preuve de la confiance qu'il suscite auprès des géants des implantations du genre, le promoteur privé qui en a été le maître d'œuvre vient déjà de le revendre à une société britannique spécialisée. A en croire le bourgmestre d'Arlon, Guy Larcier, dont l'administration a fermement soutenu le projet, et Francine Walhain, "gestionnaire du centre-ville", ce parc constitue, tout simplement, une première en Europe continentale. Toutes les grandes surfaces cherchent en effet à se développer. Face au manque d'infrastructures d'ensemble, elles s'implantent donc où elles trouvent de la place: dans des bâtiments en "boîte à chaussures" ou dans des centres commerciaux classiques. "Ici, une cohérence d'ensemble a été voulue, avec une unité architecturale et une intégration forte", explique Guy Larcier. En soulignant que, avec ses halls de 1.000 à 2.000 m2 (la plus petite surface commerciale sera de 300 m2 et la plus grande de 2.500), l'Hydrion n'a rien à voir avec un centre commercial intégré. Ici,
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d'ailleurs, pas de galerie couverte, mais simplement un auvent tout au long des commerces. Pas question, donc, de flâneries comme dans les centres classiques. On vise la très grande surface par enseigne.
Moyen et bas de gamme Autre caractéristique: les enseignes (hi-fi, jouets, chaussures, alimentation, décoration, informatique, parfumerie, vêtements, mobilier, cuisines équipées, supermarché, et l'on en passe) sont toutes de moyen et bas de gamme. Ce choix délibéré est venu de la Ville d'Arlon. "Le parc est ainsi complémentaire avec le centre-ville, où nous visons le commerce haut de gamme et de luxe, qui ne nécessite pas de telles superficies", précise le bourgmestre. Et il y aura sur le parking un pavillon avec toutes les informations sur le centreville tout proche. Parce qu'une telle infrastructure draine une clientèle qui vient de loin, souvent pour des achats bien précis. Le but est donc de l'attirer, après, vers le centre-ville, d'autant qu'il n'y aura pas d'Horeca à l'Hydrion. A titre indicatif, rappelons qu'Ikéa annonce, pour sa
future implantation à Sterpenich, 1,3 millions de visiteurs par an, dont 1,2% vont aussi à la ville la plus proche. Un message que les commerçants d'Arlon, favorables tant à l'Ikea qu'à l'Hydrion, ont très bien compris. Le président de leur association, André Fellin, a ainsi expliqué à un quotidien belge que "le commerçant arlonais doit se remettre à penser comme un badaud". Et d'avancer toute une série de propositions concrètes pour s'attirer cette clientèle nouvelle, sans oublier le côté animation: "Le centre-ville doit redevenir un lieu de rencontre, de culture, où se situent des boutiques autres que celles qu'on trouve ailleurs". Ce qui vaut pour les commerçants d'Arlon vaut pour ceux de toute agglomération d'importance.
"Struggle for life" L'Hydrion s'inscrit dans une région des trois frontières où grandes surfaces et galeries commerciales se multiplient d'une manière qui peut paraître suicidaire. Sans oublier que le nouveau gouvernement luxembourgeois a décidé de lever le moratoire sur l'implantation de grandes surfaces, ce qui ne manquera pas de susciter le mécontente-
ment des commerçants, qui auront donc peut-être des leçons à recevoir outreCapellen. Les distributeurs, eux, parlent de concurrence et de potentiel de clientèle. On ne demande qu'à les croire. Ils soulignent aussi qu'il faut comparer ce qui peut l'être. Ainsi, du côté du City Concorde, on remarque que les enseignes de l'Hydrion ne sont pas concurrentes du haut de gamme qui prévaut à Bertrange. Tout en se réjouissant de la future levée du moratoire, attendue depuis longtemps, certains reconnaissent cependant que "les parts du gâteau deviennent plus petites", que des problèmes apparaissent au moins sur certaines zones commerciales et que, dans un petit pays comme le nôtre, il y a déjà beaucoup de grandes surfaces. Trop? "C'est le client qui tranchera. Il choisira en fonction des prix, de la qualité et du service.", tranche-t-on au City Concorde. Reste que l'Hydrion donne une tendance, en tout cas pour sa gamme d'enseignes: presque une dizaine y vient en délocalisation de leur site du "triangle des trois frontières", à Messancy. Une zone commerciale – certes entachée par des irrégularités sur
le plan urbanistique et marquée par des bâtiments vétustes et de qualité très critiquée – qui va, du coup, s'en trouver désertée. Seuls subsisteront l'énorme shopping Cora, avec sa vaste galerie commerciale, LeroyMerlin, et le quasi flambant neuf Outlet Center. Pour ce dernier, on peut se demander jusqu'à quand: il ne regroupait déjà que quelques enseignes, seulement, et deux viennent de fermer! Dans ce contexte, le discours de Francine Walhain, très franc, paraît le plus juste. "De toute façon, c'est ‘struggle for life'. Oui, il y a surcharge de l'offre. Mais il y a encore des projets sur les trois frontières. Donc, ceux qui ne viendraient pas ici iraient ailleurs. Alors, autant les accueillir, et bien. Et, à l'Hydrion, le prix des loyers est le même qu'à Messancy, avec des bâtiments faits pour durer, dans un concept qui permet une très bonne gestion et le long terme". La messe est dite… Certains estiment aussi que la zone commerciale de Messancy, bâtie – "par décision politique" – sur une zone marécageuse est une erreur. " A l'époque, Arlon s'est fait prendre de vitesse, mais c'est à Arlon que tout cela aurait dû se faire. Car, à Arlon, il y
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a un pôle urbain et des synergies possibles. Pas là-bas". Enfin, une concurrence apparaît aussi entre nationalités des enseignes. Dans chaque partie nationale des trois frontières, ce sont les
enseignes et les produits nationaux qui sont mis en valeur. Ainsi, l'Hydrion ne rassemble-t-il pratiquement que des enseignes belges. De l'autre côté de la frontière, sur le versant français, un groupe
français a racheté l'ex-site Daewo, juste en face d'Auchan (qui projette de se développer sur deux autres zones riveraines) afin d'y implanter un parc commercial très semblable à l'Hydrion, en ciblant
la même clientèle, avec uniquement des enseignes françaises, comme c'est déjà le cas à Thionville. L'union européenne a beau avoir ouvert les frontières, on est toujours de quelque part.
Pourtant, tout un chacun admet une très forte mouvance naturelle des clients, attestée par l'immatriculation des voitures sur les parkings. L'herbe est toujours plus verte ailleurs... ■ Marc Vandermeir
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Les principaux centres commerciaux "multi-enseignes" de la Grande Région Topaze Shopping Center (Mersch, L) Surface totale: 11.000 m2 Nombre d'enseignes: 40 Chiffre d'affaires: n. c.
TRÈVES
GD-DUCHÉ DE LUXEMBOURG
BELGIQUE ARLON
Hydrion (Arlon, B) Surface totale: 33.000 m2 Nombre d'enseignes: 34 Ouvert depuis août 2004 City Concorde (Bertrange, L) Surface totale: 32.000 m2 Nombre d'enseignes: 100 Chiffre d'affaires: n. c. Shopping Cora (Messancy, B) Surface totale: 40.600 m2 Nombre d'enseignes: 70 Chiffre d'affaires: n. c. Outlet Mall (Messancy, B) Surface totale: 10.000 m2 Nombre d'enseignes: 9 (sur 44 en théorie) Chiffre d'affaires: n. c. Auchan Pôle Europe (Mont-Saint-Martin, F) Surface totale: 22.600 m2 Nombre d'enseignes: 50 Chiffre d'affaires: 167 millions d'euros
STRASSEN
ALLEMAGNE
LUXEMBOURG
MESSANCY BERTRANGE MT-SAINT-MARTIN LONGWY
FOETZ
ESCH SUR-ALZETTE
Sa rre
ll se
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Belle Etoile (Strassen, L) Surface totale: 12.630 m2 Nombre d'enseignes: 71 Chiffre d'affaires: n. c.
MERSCH
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Auchan (Luxembourg-Kirchberg, L) Surface totale: 25.000 m2 Nombre d'enseignes: 56 Chiffre d'affaires: n. c.
THIONVILLE
Centre commercial Leclerc (Thionville, F) Surface totale: n. c. Nombre d'enseignes: n. c. Chiffre d'affaires: n. c. Marques Avenue (Talange, F) Surface totale: 15.000 m2 Nombre d'enseignes: 59 Chiffre d'affaires: 37 millions d'euros Auchan (Semécourt, F) Surface totale: 24.200 m2 Nombre d'enseignes: 54 Chiffre d'affaires: 193 millions d'euros
TALANGE
FRANCE
SEMÉCOURT
METZ
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Cartographie: © 2004 Michel Le Moigne / cartographie
Cora (Foetz, L) Surface totale: 11.000 m2 Nombre d'enseignes: 10 Chiffre d'affaires: n. c.
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Vous, les frontaliers Retour en images sur la table ronde du 1er juillet dernier.
Guy Schuller (Statec)
Fernand Fehlen (Université du Luxembourg)
Cédric Palego (Resultance) et Mike Koedinger
Guy Schuller (Statec), Jean-Michel Gaudron (paperJam), Robert Garcia (Luxembourg2007) et Philippe Poirier (Université du Luxembourg)
Philippe Poirier (Université du Luxembourg)
Jean-Michel Gaudron (paperJam) et Françoise Medernach (Radio socio-culturelle)
Francis Gasparotto (tempo!)
Photos: Olivier Minaire (Blitz)
UNE CENTAINE DE PARTIcipants avait répondu présente à notre invitation, pour la présentation des résultats de notre grand sondage “Vous, les frontaliers”, qui a servi de support de Une à notre dernière édition, début juillet. Dans les superbes installations du Centre culturel de rencontres Abbaye de Neumünster, quatre experts sont venus apporter une analyse pertinente et critique sur les votes des quelque 1.500 internautes ayant participé. Fernand Fehlen et Philippe Poirier (Université du Luxembourg), Guy Schuller (Statec) et Robert Garcia (Luxembourg2007) ont ainsi décliné le phénomène “frontalier” sous toutes ses coutures, répondant de bonne grâce et sans détour, aux nombreuses questions, parfois “piquantes” de l’auditoire. ■ J.- M. G.
Louis Mevis (ILReS)
Emmanuelle Job (Luxcontrol)
Ludivine Plessy (tempo!)
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Alain Berland (Job Partner)
Will Kreutz (added value)
Fernand Fehlen et Guy Schuller
Robert Garcia (Luxembourg 2007)
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Nous sommes tous des acteurs du tri ! le premier geste, celui sans
Vous êtes le premier maillon d’une longue
lequel rien ne serait possible : vous triez
chaîne qui n’a qu’une seule finalité : préserver
vos déchets. Et vous les triez de mieux en
l’environnement. Grâce à vous, nous
Grâce à vous, les déchets
sommes en mesure de collecter, trier et
d’emballages ménagers sont
recycler près de 36 000 tonnes de déchets
collectés, répartis en différentes fractions
d’emballages par an.
Vous faites
mieux.
et recyclés en nouveaux produits.
Ensemble, nous faisons de mieux en mieux au quotidien.
Le recyclage nous concerne tous.
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L'IFBL: le grand virage L'Institut de formation bancaire s'est remis en question et réoriente ses offres en fonction de l'évolution des besoins du secteur.
L'ARRIVÉE DE WERNER Eckes, le 1er mai dernier, à la tête de l'IFBL, l'Institut de formation bancaire, Luxembourg, a amorcé le virage que s'apprête à prendre l'institut. M. Eckes, qui a passé 25 ans à la Dexia BIL où il était responsable de l'unité "Education and Management Development", a succédé à Jeff Kintzelé, appelé à renforcer la gestion de la Luxembourg School of Finance. L'évolution du secteur bancaire et, surtout, la chute vertigineuse des embauches dans ce secteur, a poussé l'IFBL à repenser sa mission et à réorienter ses offres de formation en fonction des nouveaux besoins. "L'institut avait perdu un certain impact", avoue le nouveau directeur. Initialement, l'institut avait pour objectif de préparer les nouvelles recrues du secteur bancaire à leur nouvel emploi. "C'était le
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début du boom bancaire et du recrutement de masse dans les différents métiers et le personnel recruté ne provenait pas du secteur bancaire, explique M. Eckes. La mission confiée à l'IFBL était de former et d'accompagner les nouvelles recrues dans leur intégration professionnelle". L'insertion des employés dans les banques prévoyait 240 heures de formation par candidat et l'IFBL a dû faire face, fin des années 90, à un afflux de masse. "La situation a fortement changé à partir de 2002, les em-bauches se faisaient depuis lors essentiellement à un très haut niveau. L'IFBL s'est alors retrouvée face à deux problèmes: la masse a fondu et le contenu des cours n'était plus adapté au nouveau public". Un mois après l'entrée en fonction de Werner Eckes, un premier conseil d'administration approuvait l'idée de
repositionner l'institut et trois mois et demi plus tard, un second acceptait la nouvelle direction prise. "Plusieurs choses vont changer, explique le nouveau directeur. L'IFBL aura d'abord une vocation client, c'est-àdire un rôle actif et proactif vis-à-vis de nos business partners qui sont les banques ainsi que les autres acteurs du secteur financier. Ensuite, l'institut, mettra à la disposition de ses clients des 'chefs de projet formation'". L'institut entend par là gérer les clients – les banques – en analysant leurs besoins en formation et en leur fournissant des solutions allant de paire avec les stratégies business. Enfin, "sa troisième mission sera de conseiller les banques sur les nouvelles tendances du marché de la formation (benchmarketing). L'IFBL ne sera plus un exécu-
tant, mais un partenaire", insiste M. Eckes. L'institut fonde sa réorientation – qui sera opérationnelle dès janvier prochain – sur trois valeurs: la transparence quant à l'offre de formation, la plus-value que peut apporter l'IFBL aux banques et, enfin, la qualité des cours proposés. Pour mettre en œuvre ce chantier, l'IFBL travaille à la refonte de ses offres qui seront, à l'avenir, structurées de façon modulaire et davantage ciblées, moins académiques et beaucoup plus axées "professionnelles", classées par métier. "Dans le cadre de cette révision, nous nous sommes adjoint l'aide d'une douzaine de groupes d'experts, formant chacun un cercle de qualité, à l'intérieur duquel nous faisons attention à ce que chaque groupement de banque soit représenté. Ces
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experts sont chargés de conseiller l'IFBL dans la conception des contenus et dans la définition du publiccible à atteindre, dans la manière d'organiser la formation. L'une des autres nouveautés est que les contenus des cours seront validés par les managers des secteurs concernés.
Werner Eckes: "Nous voulons être la référence de la place financière : une fois l’Institut restructuré, nous allons chercher des collaborations avec nos partenaires internationaux afin de valoriser la compétence de la place financière".
Les formations de haut niveau se décomposeront en plusieurs modules et il sera possible d'acheter par module, ce qui offrira plus de flexibilité. La banque et l'apprenant ne seront plus obligés de prendre le menu complet, mais ils pourront choisir leurs cours "à la carte". "Aujourd'hui, dans nos formations, on est obligé de suivre tous les cours du package alors qu'ils ne sont pas forcément tous intéressants pour l'apprenant, admet le directeur. C'est pourquoi des thèmes plus spécifiques seront développés. “C'est le 'business' qui va définir avec nous les besoins. Nous serons la plaque tournante de la formation, mais nous préparons aussi la formation", souligne avec engouement M. Eckes. Le calendrier des formations remaniées sortira en décembre prochain. L'IFBL offrira, dès janvier 2005, à la fois du sur-mesure et du standard. L'offre sera semestrielle afin de coller au mieux aux évolutions fréquentes du secteur bancaire. "Nous revoyons aussi les titres de nos cours. Là où différents cours se recoupent, nous les regroupons en un seul. Si une demande pour un cours sur-mesure est introduite, nous importons des différents cours les thèmes demandés", précise encore M. Eckes. Outre les gens qui font appel à l'IFBL dans le but d'acquérir ou de parfaire leurs connaissances professionnelles – des unités de formation par thème seront
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Tester ses connaissances
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créées pour mieux répondre à ces besoins – l'IFBL constate, de surcroît, que les gens viennent pour tester leurs connaissances ou les prouver. C'est pourquoi l'IFBL va dissocier ses cours de ses examens et les connaissances pourront être validées par une certification sans qu'il soit pour autant nécessaire de suivre la formation. "Nous avons beaucoup de partenaires très qualifiés et nous entendons développer la certification de haut niveau afin de rendre le degré de compétence élevé de la place plus transparent. Cette certification existe déjà partiellement, mais nous allons la renforcer", précise M. Eckes. Les dates d'examens – qui seront donc indépendantes du cours –, seront, elles aussi, plus flexibles et les sujets de ces examens seront validés par le cercle de qualité. "On n'est plus dans le système scolaire. Si l'examen est raté, il suffit de s'y inscrire à nouveau, note le directeur. Notre but est une acquisition du savoir de manière à ce que l'apprenant soit opérationnel une fois la formation terminée. La seule chose qu'il devra encore apprendre après le cours, ce sont les outils de la banque". L'IFBL entend donc bannir l'apprentissage du cours par cœur, au profit d'enseignements axés davantage sur la pratique. La formation sera découpée en modules et le support sera moins volumineux.
Formateurs triés sur le volet Pour l'heure, l'IFBL est en train d'évaluer ses nombreux formateurs, qui sont à la fois les partenaires et les ambassadeurs de l'IFBL. "Nous exigeons une expertise active du domaine que le formateur enseigne car nos formations sont pratiques et actuelles. Il faut une plus-value directe. L'enseignant doit être un expert dans la matière et pouvoir donner des exemples pratiques". Les formateurs ont un code de déontologie et
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acceptent de recevoir la visite pédagogique d'un expert IFBL durant leurs cours afin qu'il puisse se rendre compte in situ si les enseignants maîtrisent leur matière. "Nous bénéficions d'un label de qualité dans la mesure où les formateurs sont recommandés, cautionnés par leur banque. Pour les consultants, nous demanderons des références". Deux tiers des formateurs de l'IFBL proviennent des banques et le tiers restant sont des indépendants. Werner Eckes se fait un point d'honneur à rencontrer personnellement chacun de ces formateurs. L'IBFL sera dorénavant plus stricte et les professeurs devront se plier au manuel officiel de l'IFBL, traduits dans trois langues. Autre chantier en cours, l'e-learning qui devrait être accessible dès 2005 et que l'IFBL mettra en place étape par étape. Un des autres objectifs de l'IFBL est de devenir une plate-forme d'échange et de networking pour les spécialistes en matière de formation. D'ailleurs, le partenariat avec les responsables de formation des banques sera intensifié. "Nous voulons être le conseiller des banques dans les choix de leurs formations, mais notre vocation n'est pas concurrentielle avec les autres acteurs professionnels. Au contraire, nous recherchons la collaboration avec ceux-ci. Notre objectif est que le client ait une formation de qualité", tient à souligner Werner Eckes, qui annonce également la mise en place d'un bilan de compétence technico-bancaire des apprenants pour savoir ce qu'ils comprennent du métier. "Nous leur fournirons un bilan individuel, les forces et les points à développer. Puis, nous établirons une proposition de plan de formation adéquat en fonction du niveau constaté. C'est un atout que nous allons pouvoir offrir", se réjouit le directeur. L'IFBL s'adapte ainsi aux besoins du marché et abandonne la vente en gros pour proposer celle au détail. "Les
gens ont d'autres connaissances aujourd'hui et préfèrent d'autres méthodes d'apprentissage. Nous passons à une étape supérieure mais nous offrons toujours des formations à tous les niveaux et pas seulement à haut niveau".
Un véritable challenge Si l'IFBL a en sa possession toutes les notes – pas moins de 300 cours –, il doit encore s'atteler à réécrire toutes les partitions. "Il faut adapter les contenus au public, il faut que les clients s'y retrouvent. Il s'agit-là du plus important chantier, s'inquiète M. Eckes. Le challenge est que nous n'avons pas beaucoup de temps. Nous allons faire des promesses qu'il faudra tenir". L'Ecole de gestion de fortune n'échappe pas à la restructuration. Le contenu va être actualisé. "Nous voulons beaucoup plus cibler. Il y a des matières qui vont s'ajouter de par les nécessités du marché. Nous allons favoriser les modules pratiques". Ces dernières années, l'IFBL constate deux tendances: d'un côté, une forte augmentation des demandes dans la formation intra-entreprises où les banques veulent une formation sur-mesure, et de l'autre côté, une forte diminution des inscriptions à la formation d'insertion. De 6.676 nouvelles inscriptions en 2001, l'IFBL est passé à 6.001 en 2003. La formation d'insertion recueillait 588 nouvelles inscriptions en 2001, contre 285 en 2002 et plus que 77 en 2003. La formation de perfectionnement est passée de 1.040 nouvelles inscriptions en 2001 à 290 l'an dernier. Les séminaires inter-entreprises ont chuté de 1.632 à 694. En revanche, les séminaires intra-entreprises bondissent de 2.182 à 3.719. Dans le premier cas, M. Eckes constate que la formation proposée par l'IFBL a l'avantage de permettre l'ajout, au contenu officiel, d'ingrédients propres à chaque banque. Dans le
second scénario, c'est l'optique qui a changé: "L'insertion continuera à être assurée par l’IFBL, mais de manière beaucoup plus souple que jusqu’à présent". L'objectif de toute cette réorganisation est simple: "Nous voulons être la référence pour la place financière: une fois l’Institut restructuré, nous allons chercher des collaborations avec nos partenaires internationaux afin de valoriser la compétence de la place financière". M. Eckes remarque que les banquiers locaux partent à l'étranger pour acquérir des compétences. "Nous voulons aussi attirer des apprenants de l'étranger", indique-t-il. "Je ne crois pas que l'IFBL était vue de l'extérieur comme la référence, même s'il y avait une crédibilité comme prestataire de service auprès des clients. Nous voulons un autre label de qualité. Nous misons pour cela sur la productivité, la présence et l'accompagnement de nos membres. L'IFBL est vraiment un institut de formation et non plus un organisateur de cours. Nous voulons montrer ce que nous avons un background énorme. Notre repositionnement signifie à la fois restructuration et renouvellement de créativité mais aussi consolidation de ce qui existe", insiste le directeur. L’impact financier de cette refonte reste modéré, dans la mesure où les cours existent en grande partie, mais l’IFBL est prêt à assumer cet investissement, estime M. Eckes. "Avec notre nouvelle offre, nous seront plus concurrentiels. Nous visons une augmentation des inscriptions. Notre but est d'atteindre notre break even et de rétrocéder, par notre qualité, l'investissement de nos membres, qu'ils soient persuadés d'avoir fait un bon investissement". L'IFBL – qui compte, par l'intermédiaire de l'ABBL, 140 membres – est une fondation sans vocation commerciale. Néanmoins, sans ce repositionnement, l'institut aurait sans nul doute connu des problèmes de crédibilité. ■ Florence Reinson
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PALLADIUM SECURITIES 1
Première société de titrisation agréée (15/07) La première société de titrisation agréée a vu le jour au Luxembourg, près de quatre mois après le vote de la loi du 22 mars 2004 (voir paperJam de juin, page 114). Deutsche Bank AG London, conseillé par le cabinet d'avocats Allen & Overy à Luxembourg et à Londres, a, ainsi, créé Palladium Securities 1, société luxembourgeoise qui émettra et placera auprès du public des valeurs mobilières pouvant être cotées en Bourse à Luxembourg.
BOURSE DE LUXEMBOURG
Plus de cotations, moins de volume
BCL
Succès pour l'euro "H" (23/07) Quelques jours ont sufi à la Banque centrale du Luxembourg pour écouler les 10.000 exemplaires numérotés de la "coin card" accompagnant le lancement de la pièce commémorative de 2 euros, dédiée à la dynastie grand-ducale. Le portrait du Grand-Duc Henri et son monogramme y figurent: le "H" surmonté de la couronne grandducale. Cette nouvelle pièce, tirée à près de 2,5 millions d'exemplaires, a cours légal dans l'ensemble de la zone euro. 40.000 unités frappées en qualité Brillant Universel, sont encore destinées à être prochainement vendues dans un "set" spécial. www.bcl.lu
COMMISSION EUROPÉENNE
Pour la méthode de la juste valeur (22/07) La Commission européenne a formellement invité le Luxembourg à transposer la directive de 2001 concernant les règles comptables d'évaluation (directive dite de "juste valeur"), sous peine de poursuites devant la Cour européenne de Justice. Ce texte doit permettre l'application de la norme comptable internationale (IAS) 39, "Instruments financiers: comptabilisation et évaluation".
CARMIGNAC GESTION
Toute la gamme accessible au Luxembourg (24/08) La société de gestion indépendante française Carmignac Gestion a obtenu l'autorisation de la CSSF de commercialiser sur le territoire luxembourgeois l'ensemble de ses OPCVM. Carmignac Gestion Luxembourg présente à Grand-duché depuis 1999, y distribue déjà deux Sicav. www.carmignac-gestion.com
CFD LUXEMBOURG
Nouveau gérant de fortune (27/08) La société CFD Luxembourg SA, filiale à 100 % de la Compagnie Financière de Deauville, Paris (coté sur le Marché libre de Paris et membre associé d'Euronext), vient de recevoir de la CSSF son agrément comme gérant de fortune, conseiller en opérations financières, courtier et commissionnaire. L'équipe luxembourgeoise est composée de Jean-Christophe Montant, précédemment Directeur Private Banking Europe de l'ouest chez UBS Luxembourg ; François-Régis Montazel, ancien Manager Tax auprès de Deloitte Luxembourg, tous deux administrateurs délégués, et Susanne Szerman. www.cfdmidcaps.com
ALCOR BANK
L’achat foncier en France facilité (05/09) Dans le cadre de son développement, Alcor Bank Luxembourg présente désormais une offre complète de crédit hypothécaire à ses clients pour le financement de leurs acquisitions foncières en France. Ces crédits peuvent indifféremment être accordés en direct ou au travers de structures patrimoniales. Ils sont adaptables à chaque configuration de financement en terme de devise, durée, structure d'amortissement.... Dernière spécificité: l'ensemble de cette offre est disponible en taux variable sans exclure le recours dans certains cas aux taux fixes www.alcorbank.lu
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AVEC UN TOTAL DE 30.872 lignes de cotations enregistrées au 30 juin 2004, la Bourse de Luxembourg a établi un nouveau record. Cette hausse de plus de 6% depuis le début de l'année – et de plus de 11% en un an – a été soutenue par le segment obligataire qui représente à lui seul, près des trois quarts du total. Du reste, depuis le début de l'année, le nombre de nouvelles valeurs admises à la cote a atteint 4.380 unités (+19% par rapport aux 3.672 du premier semestre 2003), dont 3.424 sur le segment obligataire (+22%). Ces chiffres ne doivent cependant pas en occulter d'autres, beaucoup moins réjouissants. Ainsi, le volume des transactions, qui avait déjà fortement chuté entre 2002 et 2003 (-55% à 792,8 millions), a-t-il poursuivi le mouvement lors des six premiers mois de l'année: il a atteint 338,7 millions d'euros, soit 14% de moins qu'au 30 juin 2003. "Une forte tendance à la hausse se confirme depuis juin 2004", tient-on à se rassurer du côté de la Bourse de Luxembourg, qui met en avant les "initiatives prises par des membres résidents et à distance pour animer le marché par des flux quotidiens de cours acheteur et vendeur sur un certain nombre d'obligations". Animer – ou plutôt devrait-on dire "ranimer" – le marché obligataire semble en effet essentiel, au vu du volume de transactions enregistré sur ce segment en six mois: à peine 60 millions d'euros, contre 245 millions un an plus tôt (-75%).
L'indice boursier luxembourgeois LuxX a progressé de 2,85% sur l'ensemble des 8 premiers mois de l'année.
En toute logique, les investisseurs semblent s'être plus tournés vers les actions, dans un contexte de marché qui fut, quelque temps, haussier. Mais la belle embellie de la fin 2003 (15% de hausse pour l'Indice LuxX au second semestre 2003) et du début 2004 (encore 8% de mieux sur les deux premiers mois) ne s'est guère confirmée, sur fond de situation politique plus que tendue au ProcheOrient et de flambée des cours du dollar. Ainsi, au final, pour les six premiers mois de l'année, l'indice boursier luxembourgeois n'a progressé que de 3,30% et a continué à fléchir durant l'été, pour ne plus gagner que 2,85% fin août. Il faut dire que l'un de ses principaux poids lourds, SES Global (20% du poids de l'indice) n'a pas été à la fête, avec un net repli de 13,4% à 6,93 euros (cours au 31 août). Les deux autres titres majeurs, Arcelor (22,5% du poids) et RTL Group (17,5% du poids) n'ont, quant à eux, presque pas bougé:
+0,8% pour le premier (13,96 euros) et +0,43% pour le second (47 euros). Les principales hausses, elles, n'ont concerné que des "poids plumes" de l'indice: +25% pour Luxempart à 125 euros; +20,5% pour BGL Investment Partners à 41,25 euros ou +16% pour Banque Degroof Luxembourg à 267 euros. Ce sont d'ailleurs ces valeurs-là qui ont été principalement concernées par la révision semestrielle du LuxX. Si les 10 actions qui le composent sont toujours les mêmes, les valeurs d'investissement (Luxempart et BGL Investment Partners) ont vu leur importance augmenter: elles "pèsent" désormais, à elles deux, plus de 12% de l'indice (contre moins de 10% précédemment), au détriment, notamment, de Cegedel, pourtant toujours bien portante (+14% à 59,25 euros au 31 août), mais qui ne représente plus que 4,47% de l'indice (contre 7,23% précédemment). ■ J.-M. G
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Un premier pas L'accès à la profession d'expert-comptable est, désormais, soumis à un test d'aptitude. Une première étape dans la volonté d'une plus grande valorisation du métier.
LA LOI DU 9 JUILLET 2004 modifiant la loi du 28 décembre 1988 concernant le droit d'établissement, publiée au Mémorial le 11 août, introduit de nouvelles dispositions de taille dans la réglementation sur l'exercice et l'accès à la profession d'expert-comptable. Ainsi, est-il désormais prévu que les candidats à la profession doivent passer un test d'aptitude portant tout aussi bien sur le droit fiscal et le droit commercial luxembourgeois que sur les comptes sociaux, le droit du travail et de la sécurité sociale luxembourgeoise, ou encore la déontologie de l'expertcomptable dans le pays. Aux yeux de Carlo Damgé, le président de l'Ordre des experts-comptables (OEC), cette nouvelle disposition constitue "un grand pas en avant", même si elle ne répond que partiellement aux souhaits des milieux concernés. Jusqu'alors, en effet, l'accès à la profession d'expertcomptable n'était soumise qu'à deux obligations: la
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possession d'un diplôme universitaire ou d'enseignement supérieur sanctionnant un cycle complet de trois années d'études, puis l'accomplissement d'un stage de trois années dans la branche, dont une année, au moins, effectuée auprès d'un expertcomptable dûment établi. "Nous estimons que ces conditions sont insuffisantes et sont bien minces comparées à ce qui se fait dans les autres pays, où les études sont plus longues et les examens d'entrée plus relevés", précise M. Damgé. Aussi l'OEC avait-il soumis, au total, trois revendications auprès de son ministère de tutelle – le ministère des Classes moyennes – afin de revaloriser la profession. Le premier de ces souhaits était le relèvement du niveau exigé des études universitaires, conformément, du reste, aux réflexions menées à l'échelle européenne dans le cadre du processus de Bologne. Un cycle universitaire complet dure plutôt quatre ou cinq ans que trois...
Ensuite, l'Ordre souhaitait que le stage entrepris auprès d'un expert-comptable agréé ne soit plus d'une, mais de trois années, estimant que douze mois sont réellement insuffisants pour commencer à maîtriser les subtilités de l'activité. Enfin, compte-tenu de la forte proportion de "candidats" non-luxembourgeois (sur les 510 membres de l'OEC, seul un tiers, environ, est Luxembourgeois), un test d'aptitude au droit luxembourgeois avait été demandé.
Autorisations en suspens Seule cette dernière requête a, donc, finalement été retenue, non sans mal, d'ailleurs, puisque le Conseil d'Etat a dû quelque peu faire pression afin que le législateur modifie la première mouture du texte. Cette nouvelle disposition a une conséquence directe immédiate: dans l'attente de la publication des modalités de ce test d'aptitude – probablement via le ministère de...
la Justice, à l'instar de ce qui se fait pour les réviseurs d'entreprises – plus aucune autorisation d'exercer la profession d'expert-comptable n'est délivrée jusqu'à nouvel ordre. Rappelons que, contrairement aux "simples" comptables, dont la profession n'est pas réglementée, les expertscomptables sont compétents pour effectuer l'établissement des comptes annuels et des déclarations fiscales des entreprises d'une certaine taille, affichant, sur deux années consécutives, un total de bilan minimal de 2,3 millions d'euros et un chiffre d'affaires de 4,6 millions d'euros. Si, à la différence des réviseurs d'entreprises, les experts-comptables ne sont pas autorisés à procéder au contrôle légal des comptes, les deux professions partagent néanmoins la même compétence dans le domaine du conseil fiscal et de la domiciliation de sociétés et, par extension, jouissent de la possibilité d'assister un justiciable devant le Tribunal administratif.
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Les "Fiduciaires" dans le viseur L'instauration d'un test d'aptitude destiné à relever le niveau d'accès à la profession est, évidemment, accueilli positivement, mais n'ayant finalement obtenu gain de cause que sur une seule des trois revendications de l'Ordre, Carlo Damgé ne peut être que partiellement satisfait de la tournure prise par les événements. "La mise en place de ce test constitue, certes, un premier filtre, mais cela n'est pas assez à nos yeux. Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement s'entête à vouloir conserver un niveau inférieur à celui des autres pays. Nous avons l'impression que les politiciens ont toujours une certaine peur vis-à-vis de leur population électorale. Or la place financière, pas plus que le pays tout entier, ne peut se permettre de se trouver un jour confrontés à un grand scandale financier sous prétexte de la faiblesse d'un des organes de contrôle". La mise en œuvre de la loi du 21 mai 2004 ne va évidemment pas dispenser l'OEC de poursuivre ses efforts pour parvenir à ses fins. Mais il ne s'agit pas là du seul chantier d'importance en cours pour les expertscomptables.
Car en "interne", la profession va également travailler sur un nouveau règlement adopté lors de la dernière assemblée générale de l'Ordre: le contrôle confraternel, destiné à renforcer la confiance des autorités et du public quant au respect, par la profession, des obligations et des recommandations professionnelles, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, la lutte contre la corruption ou le financement du terrorisme. Une commission de contrôle sera mise en place avant la fin de l'année et veillera à ce que tous les experts-comptables répondent à ces exigences: la connaissance des ayants-droits économiques, la mise en place d'une organisation interne adéquate ( ce qui implique la formation du personnel )– et la coopération avec les autorités, sur demande du Parquet. Sa première mission sera d'éditer un guide dans lequel seront détaillés les éléments du contrôle tel qu'ils seront appliqués sans doute à partir de 2005. "L'instauration d'un test d’aptitude et le contrôle confraternel vont déjà changer bien des choses, mais il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la reconnaissance de la profession", estime M. Damgé. Parmi ces "choses", par exemple: la chasse à une utilisation souvent abusive du terme "fiduciaire", lequel doit, obligatoirement, être accompagné de la mention de l'activité (fiduciaire de réviseurs d'entreprises, d'experts-comptables ou de comptables)... Or, au Luxembourg, les "fiduciaires" qui ne mentionnent pas l’activité exercée, se comptent par centaines – il suffit de taper ce mot clef en recherche dans les pages jaunes de l'annuaire luxembourgeois pour trouver plus de 200 réponses – ce contre quoi l'OEC, entend lutter avec insistance. ■ Jean-Michel Gaudron
Carlo Damgé (président de l'Ordre des Experts-comptables): "Il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la reconnaissance de la profession".
Photo: Eric Chenal (Blitz)
Compte-tenu des domaines d'activités pour le moins rapprochés, il n'est pas rare que des réviseurs d'entreprises soient, à la fois, membres de l'Institut des Réviseurs d'entreprises (IRE) et de l'Ordre des Experts-comptables. Une dualité qui ne manque pas d'un certain piquant lorsqu'il s'agit de se référer aux autorités de tutelles, puisque les premiers nommés dépendent du ministère de la Justice, tandis que les seconds sont rattachés au ministère des Classes moyennes. "Nous plaidons pour dépendre, nous aussi, du ministère de la Justice. Cela entrerait dans la logique", estime M. Damgé.
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Les fonds "offshore" ont la cote En autorisant la cotation officielle à la Bourse de Luxembourg des fonds "offshore", la place se donne un atout de plus pour le développement du marché des hedge funds. C'est un simple arrêté ministériel d'une page, daté du 11 juin 2004 et publié le 5 juillet dernier au Memorial, mais qui va peut-être changer beaucoup de choses pour
la place financière de Luxembourg: un nouveau chapitre inséré au règlement d'ordre intérieur de la Bourse de Luxembourg, autorisant la cotation de fonds d'investis-
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Didier Prime (PwC): "Luxembourg a certainement plus d'atouts à faire valoir que Dublin".
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sement de type "offshore" (typiquement ceux domiciliés aux Iles Caïman ou aux Iles vierges britanniques). Une évolution réglementaire très attendue, complétée par la circulaire 04/151 de la Commission de surveillance du secteur financier (précisant les informations devant figurer dans les prospectus d'admission à la cote officielle de tels instruments) et qui devrait permettre au Luxembourg de combler un certain retard par rapport à la place de Dublin, notamment dans le domaine spécifique des hedge funds. Selon les derniers chiffres établis par l'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement (ALFI), les actifs luxembourgeois en matière d'hedge funds et fonds de hedge funds s'élevaient, au 30 juin 2004, à quelque 67 milliards de dollars US – dont 27 milliards constitués par des instruments "off shore" – alors que les données équivalentes pour Dublin font état d'un montant de plus 200 milliards de dollars, en très grande éajorité des fonds"off shore". "L'avance prise par Dublin s'explique par le fait que les Irlandais ont développé ce créneau à une époque où le Luxembourg était déjà très occupé par la croissance des actifs nets du marché des OPCVM classiques, explique Didier Prime, associé chez PricewaterhouseCoopers Luxembourg. De plus, les
hedge funds ont eu longtemps une réputation sulfureuse, amplifiée par la faillite retentissante du fonds LTCM en 1998". Soucieux d'assurer un maximum de flexibilité pour les gestionnaires tout en garantissant une protection maximale des investisseurs, le législateur luxembourgeois ne s'est jamais précipité en la matière. Ce n'est qu'en décembre 2002 que la CSSF émit la circulaire 02/80 concernant les règles spécifiques applicables aux OPC luxembourgeois adoptant des stratégies d’investissement dites "alternatives".
Simple mode? Pour autant, la place financière n'a jamais communiqué abondamment sur la question, si bien que bon nombre de gestionnaires étrangers en ignorent parfois même l'existence. A Dublin, parallèlement à "l'accueil" de l'administration des fonds "off shore", l'Irish Stock Exchange en assure la cotation, ce qui explique aussi pourquoi les opérateurs sont attirés par cette gamme complète de services. "Cela illustre l'importance de la décision prise par la Bourse Luxembourg d'y coter également les fonds 'off shore', ce qui ne veut pas dire, non plus, qu'elle acceptera n'importe qui", note Didier Prime, qui entrevoit d'intéressantes perspectives: "On peut espérer que les ges-
tionnaires de fonds qui voudront coter un fonds à Luxembourg voudront également que l'administration soit faite au Luxembourg, ce qui est une source importante de création d'emplois". Si, aux Etats-Unis, la "culture" hedge funds est déjà bien ancrée dans les mentalités, ce n'est pas encore le cas en Europe, même si de plus en plus de grandes institutions financières spécialisées dans les fonds "classiques" commencent à développer davantage de fonds alternatifs, en commençant par l'option "fonds de hedge funds". "Cela constitue une vraie porte d'entrée, note M. Prime. Le risque est moindre, donc le client est amené à investir plus facilement. Et dans l'hypothèse d'une stratégie de distribution dans plusieurs pays, Luxembourg a certainement plus d'atouts à faire valoir que Dublin". Les hedge funds sont-ils un simple phénomène de mode, lié à la morosité ambiante sur les marchés actions, ou bien offrent-ils une réelle opportunité durable? Didier Prime penche plutôt pour la seconde solution: "Le besoin de diversifier les actifs d'un portefeuille existe toujours. Si on sait rester dans des proportions raisonnables dans les investissements alternatifs, autour de 10%, on peut effectivement imaginer un intérêt à long terme pour ces produits". ■ Jean-Michel Gaudron
AFTER WORK TRAINING PROGRAM
PROGRAM M E 2 0 0 4 / 2 0 0 5
[ Dem and ez la nou vell e broc hure aup rès de l’IFC C ]
P RO G R A M M E
DURÉE
MARKETING La publicité dans les médias luxembourgeois Marketing stratégique et techniques de marketing-management Techniques des études de marché
Trois semaines Trois mois Trois semaines
G E ST I O N D E S R E S S O U RC E S H U M A I N E S Gestion et calcul des salaires Gestion des ressources humaines
JOUR
HORAIRE
PRIX
22 février 2005 23 septembre 2004 18 janvier 2005
Mardi et Jeudi Jeudi Mardi et Jeudi
18.30 à 21.00 18.30 à 21.00 18.30 à 21.00
150,00 ¤ 200,00 ¤ 150,00 ¤
Trois semaines Quatre mois
9 novembre 2004 29 septembre 2004
Mardi et Jeudi Mercredi
18.30 à 21.00 18.30 à 21.00
150,00 ¤ 200,00 ¤
Trois semaines Trois mois Neuf mois
10 mai 2005 30 septembre 2004 27 septembre 2004
Mardi et Jeudi Jeudi Lundi
18.30 à 21.00 18.30 à 21.00 18.30 à 21.00
150,00 ¤ 200,00 ¤ 250,00 ¤
Six mois Six mois Six mois Six mois Six mois
27 septembre 2004 29 septembre 2004 28 septembre 2004 27 septembre 2004 30 septembre 2004
Lundi Mercredi Mardi Lundi Jeudi
18.15 à 20.00 18.15 à 20.00 18.15 à 20.00 18.15 à 20.00 18.15 à 20.00
100,00 ¤ 100,00 ¤ 100,00 ¤ 100,00 ¤ 100,00 ¤
D RO I T Droit commercial Droit du travail et de la sécurité sociale Droit des sociétés
Quatre mois Quatre mois Quatre mois
15 février 2005 19 janvier 2005 28 septembre 2004
Mardi Mercredi Mardi
18.30 à 21.00 18.30 à 21.00 18.30 à 21.00
175,00 ¤ 200,00 ¤ 175,00 ¤
FISCALITÉ Cycle de formation en droit fiscal luxembourgeois · Partie A: Fiscalité des ménages · Partie B: Fiscalité des entreprises
Sept mois Sept mois
16 septembre 2004 16 septembre 2004
Mardi et Jeudi Mardi et Jeudi
18.30 à 20.00 18.30 à 20.00
300,00 ¤ 300,00 ¤
LANGUES Correspondance commerciale française Cours récapitulatif de la grammaire anglaise Cours récapitulatif de la langue française
Six mois Six mois Six mois
27 septembre 2004 28 septembre 2004 29 septembre 2004
Lundi Mardi Mercredi
18.15 à 20.00 18.15 à 20.00 18.15 à 20.00
100,00 ¤ 100,00 ¤ 100,00 ¤
C O M P TA B I L I T É Aspects fiscaux de la comptabilité Comptabilité et fiscalité des salaires et traitements Comptabilité générale informatisée Cycle de formation en comptabilité commerciale · Niveau 1: Comptabilité commerciale pour débutants · Niveau 1: Comptabilité commerciale pour débutants · Niveau 2: Comptabilité commerciale pour initiés · Niveau 2: Comptabilité commerciale pour initiés · Niveau 3: Comptabilité commerciale pour avancés
Langue luxembourgeoise Langue française Langue luxembourgeoise Langue française Langue française
DÉBUT
Pour tout renseignement complémentaire, veuillez vous adresser à: Institut de Formation de la Chambre de Commerce Locaux: 7, rue Alcide de Gasperi · Luxembourg-Kirchberg Adresse postale: Institut de Formation de la Chambre de Commerce L-2981 Luxembourg (+352) 423939-220 (+352) 423939-820 info@ifcc.lu www.ifcc.lu
Fabricant de succès
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Série: les institutions de la place financière (7)
Atout formation pour l'ALGAFI
AGENDA Les deux prochaines conférences qui se tiendront à Luxembourg sous l'égide de l'ALGAFI sont prévues pour octobre, sur le thème "How to generate Alphas in difficult Markets" et, début janvier, avec "Les Perspectives des Marchés en 2005". Renseignements à venir sur www.algafi.lu
FONDÉE EN 1990, l'ALGAFI, l'Association luxembourgeoise des gestionnaires de fortune et analystes financiers, est l'une des plus anciennes associations actives sur la Place. Et elle fait preuve d'une grande stabilité, puisque la plupart de ses membres fondateurs sont encore actifs, aujourd'hui, au sein du Conseil d'Administration. A commencer par son président de la première heure, Yves Wagner, ancien
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ALGAFI, mode d'emploi Membre, dès sa fondation, de la Fédération européenne des associations d'analystes financiers (FEAAF), l'ALGAFI compte aujourd'hui environ 150 membres. Elle dispose d'un Conseil d'Administration fort de 13 membres, présidé par Yves Wagner. Ses activités sont réparties entre cinq commissions (Activités, Déontologie, Formation, GIPS/Mesures de performances et Relations Exterieures). Sa seule source de financement est constituée par les droits d'inscription à la formation CIIA, ce qui lui assure un budget de fonctionnement d'environ 350.000 euros par an. Lors des assemblées générales, programmées, en mars, l'association décerne également le prix du meilleur rapport annuel, jugé tant sur sa forme que sur son contenu et la pertinence des informations financières et stratégiques. Outre deux séminaires annuels, l'ALGAFI organise, sur une base trimestrielle, des déjeuners financiers au cours desquels sont abordés des thématiques variées, aussi bien "techniques" que liées à des produits ou des tendances de marché. ■ www.algafi.lu J.-M. G.
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Chief economist et Chief investment officer à la BGL, ex-CEO de Fortis Investments Luxembourg, désormais président du cabinet d'administrateurs de fonds The Directors’ Office (voir paperJam juilletaoût 2004, page 118). "L'un des objectifs premiers était de répliquer ce qui se faisait dans les autres pays, où existaient déjà des associations d'analystes financiers", se souvient M. Wagner, qui prit tout de suite le parti d'élargir l'accès de la structure luxembourgeoise aux gestionnaires de fortune, dans la mesure où le nombre d'analystes financiers en poste à Luxembourg n'était pas très important. L'une de ses premières actions fut d'établir un code de déontologie pour la profession, dont l'ABBL s'inspira, par la suite, pour la rédaction de son propre code... Parallèlement, la possibilité a toujours été donnée aux membres de soumettre, anonymement, à la commission de l'ALGAFI, des cas concrets pouvant leur poser des problèmes déontologiques dans l'exercice de leur métier. "En 14 ans, nous avons eu à traiter une demi-douzaine de cas", explique M. Wagner, qui espère que pour chacun d'entre eux, la réponse apportée a pu faire, en quelque sorte, jurisprudence dans la profession.
Photo: David Laurent (Blitz)
L'Association des gestionnaires de fortune et analystes financiers plaide pour une plus grande reconnaissance du diplôme européen d'analyste financier.
Yves Wagner: "La reconnaissance internationale des compétences du Luxembourg dans ce domaine est une nécessité stratégique"
L'association a également activement participé aux discussions internationales qui ont abouti à la convergence des standards de mesure de performances GIPS (Global Investment Performance Standards) avec ceux de l'AIMR (Association for Investment Management and Research). Mais c'est principalement sur le volet "Formation" que se concentrent les efforts de l'association, active dans la promotion du diplôme européen d'analyste financier (CIIA: Certified International Investment Analyst), qui se veut le pendant du CFA (Chartered Financial Analyst) d'origine américaine. "Ces deux diplômes sont équiva-
lents qualitativement, les principales différences provenant du fait que l'un est européen et l'autre américain, précise M. Wagner. A l'arrivée, on constate que le CFA est le plus connu et certaines institutions imposent même à leurs analystes d'avoir cette certification. Nous travaillons à une meilleure reconnaissance du CIIA". L'ALGAFI propose donc, en collaboration avec l'Institut de formation bancaire, Luxembourg (IFBL), de préparer et passer ce diplôme européen. 150 candidats ont déjà passé ce diplôme, 15 sont inscrits pour cette année et une dizaine sont déjà prévus pour 2005. ■ Jean-Michel Gaudron
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"Réduire la volatilité dans un portefeuille"
LES “JUNK BONDS”
Un métier à part Il existe, sur le marché obligataire, une catégorie de titres à la réputation sulfureuse: les "junk bonds" (littéralement "obligations pourries"): des produits qui offrent des perspectives de haut rendement, mais qui s'appuient sur des sociétés dont la réputation de solvabilité n'atteint pas le niveau qu'un investisseur professionnel exigerait normalement d'une société émettrice. "Nous ne sommes pas actifs sur ce segment, tranche clairement Matthias-Leonhard Lang. Et très peu le sont au Luxembourg. Il s'agit vraiment d'un métier spécialisé, qui nécessite une connaissance et un suivi très pointus de chacune des sociétés émettrices". Si le principe existe depuis fort longtemps, leur version actuelle a été développée par un "génie" américain de la finance: Michael Milken. Employé de la banque d'affaires Drexel Burnham Lambert, il termina son parcours peu glorieusement en 1988, poursuivi par la Justice Fédérale américaine pour une centaine de chefs d’accusation tels que délit d’initié, manipulation de cours, évasion fiscale... La Banque Drexel Burnham Lambert, quant à elle, dut se déclarer en état de cessation de paiement le 14 février 1990... ■
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Alors que les marchés actions sont toujours très indécis et ne semblent pas offrir, pour l'heure, de sérieuses garanties aux investisseurs, le marché obligataire, lui, conserve un certain pouvoir attractif et l'émergence des nouveaux pays européens lui ouvre d’intéressantes perspectives. Gestionnaire de fonds chez Kredietrust, filiale spécialisée de Kredietbank Luxembourg, et focalisé sur les marchés dits de convergence, Matthias-Leonhard Lang détaille les atouts majeurs de ce type particulier de produits. D'une manière générale, comment se porte le marché obligataire, actuellement? Nous sommes dans un contexte où, au cours des dernières années, les rendements obligataires se sont fortement réduits, ce qui a été très favorable aux investisseurs sur ce marché. Il faut aussi noter que durant la même période, le climat d’incertitudes géopolitiques et économiques n’a pas poussé l’investisseur occidental à miser sur les actions. Or, l'alternative la plus simple aux actions, sur les marchés financiers, reste les obligations, en particulier les obligations d'Etat, dont la qualité est plus élevée et le risque de défaut moindre. Dans la mesure où les taux directeurs des banques centrales étaient en repli, les performances des obligations existantes en bénéficiaient. Aujourd’hui, on décèle une légère tendance à la hausse qui risque d’inverser le processus, mais il reste de la marge. Au Luxembourg, un certain conservatisme caractérise l'investisseur obligataire, qui se tourne, à 80%, vers des obligations d'Etat de la zone Euro. Il n'empêche que certains marchés offrent des possibilités plus intéressantes... En effet... Investir à un horizon de 10 ans en Pologne offre 330 points de base de rendement de plus qu’un investissement semblable en Allemagne. En Hongrie, la différence monte jusqu'à 470 points de base. Ce sont là des marchés dits "convergents", qui devront respecter, d'ici à quelques années, les critères de Maastricht. On leur demande de faire en 15 ans le chemin que les autres pays de l'Union ont fait en 50 ans ! Ils
doivent donc faire preuve d'un grand dynamisme. Les devises de ces pays-là ont-elles également un attrait supplémentaire? Pour certaines d'entre elles, oui. Mettre en dépôt du forint hongrois, par exemple, peut assurer un rendement annuel de plus de 10%. Il faut cependant garder à l'esprit que c'est aussi le marché des devises qui subit les plus fortes corrections en cas de difficultés politiques au sein du pays. Clairement, investir dans ces devises, c'est investir sur la volonté et la capacité de leurs dirigeants à amener leur pays vers les critères de Maastricht et rentrer dans la devise euro. Tout cela signifie-t-il que dès que les marchés actions reprendront, les marchés obligataires perdront à nouveau leur attrait? La volonté d'un investisseur est d'obtenir le rendement le plus élevé possible avec la volatilité globale la plus basse. Les obligations de convergence sont un facteur de réduction de la volatilité
dans un portefeuille, car leur corrélation avec le marché des actions occidentales est, à l'heure actuelle, très faible. Elle va évidemment augmenter au fil des ans, en même temps que l'intégration au sein de l'Union. Les obligations des pays convergents sont un bon complément pour un portefeuille diversifié à la recherche de rendements intéressants et d’une volatilité globale réduite. Faut-il se limiter à des pays comme la Hongrie ou la Pologne, les plus avancés économiquement? Non, l'idéal est de pouvoir diversifier au maximum, ce qui permet de pouvoir entrer ou sortir d'un pays en cas de crise. Par exemple, le prospectus de notre fonds de convergence nous autorise, dans l’absolu, à être présents sur 14 marchés, en devises locales ou en euros. Cette stratégie nous permet, dans la cadre de notre politique de prudence, de réduire l’impact de la volatilité de ces devises en misant parallèlement sur les eurobonds. ■ Recueilli par J.-M. G.
Matthias-Leonhard Lang (KBL)
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
Les atouts du marché obligataire et de quelquesuns de ses produits les plus attractifs, vus par Matthias-Leonhard Lang (Kredietbank Luxembourg).
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CHANGEMENTS DE POSTE OU D'ENTREPRISE?
Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à press@paperJam.lu
CARGOLUX
Import/Export Directeur Thomas Kaltenegger A 48 ans, THOMAS KALTENEGGER a été nommé, le 1er juillet dernier, Directeur du service Import/Export, de la compagnie aérienne CARGOLUX, basé à Luxembourg. Il s'agit d'un poste nouvellement créé, qui prendra en charge tous les mouvements de fret en provenance ou à destination du "hub" luxembourgeois de Cargolux. Ces 14 dernières années, M. Kaltenegger avait occupé les fonctions de Country Manager pour l'Allemagne. Il sera remplacé, dans ces fonctions, par M. Klaus D. Gries, 46 ans, qui était, depuis 2002, Regional Manager pour Air France sur le secteur Allemagne, Autriche, Luxembourg.
APSI
FATIMA ABDELKADOUS est venue renforcer les services financiers de ALD AUTOMOTIVE à Luxembourg. Agée de 30 ans, cette ancienne employée chez Data Stream/Connexion dispose d'une expérience essentiellement axée sur la comptabilité et les finances.
L'équipe de la régie publicitaire TEMPO!, qui commercialise les titres des Editions Mike Koedinger, s'étoffe avec une nouvelle Chargée de clientèle pour le City Guide Explorator: FRANÇOISE BATHY, 29 ans. Licenciée en Information et Communication option "Info et Média" à Liège, elle était, depuis un an, assistante commerciale dans une société de négoce en vins au Luxembourg.
Nouvelle formule, nouvelle tête! Le magazine NICO accueille dans sa rédaction CORINNE BRIAULT, 34 ans, qui sera également amenée à collaborer au City Guide Explorator et animer la rubrique "Play-Time" du média économique et financier paperJam. Un retour au pays pour cette journaliste française qui avait déjà collaboré à quelques médias luxembourgeois entre 1996 et 2001.
Après avoir été ces 5 dernières années Directeur marketing Belux du groupe de distribution Match, ALAIN BURNODE, 45 ans, a rejoint, en ce mois de juin 2004, la BRASSERIE DE LUXEMBOURG (Groupe Interbrew). Il y a été nommé directeur marketing et membre du Comité de direction.
Le départ de Lucien Thiel de l'ABBL (lire par ailleurs) a également libéré le siège d'Administrateur-délégué de l'Institut de Formation Bancaire, Luxembourg (IFBL). Le flambeau a été repris par SERGE DE CILLIA, 43 ans, chief economist et membre du Comité de Direction de l'ABBL.
FRANK DE GRAEVE, 37 ans, succède à Dirk Delmartino en tant que Public Relations Manager de MICROSOFT BELGIQUE & LUXEMBOURG, ce dernier accédant au poste de PR-manager de Microsoft Europe, Moyen Orient et Afrique (EMEA). Ancien rédacteur en chef de Computer Magazine, M. De Graeve était, depuis 2001, rédacteur au Standaard.
Président Alfred Wilms L'Association des professionnels de la société de l'information a renouvelé, fin juin, ses statuts et son conseil d'administration. Le nouveau président de l'APSI est ALFRED WILMS, 56 ans, l'actuel General manager de MCI – Worldcom à Luxembourg. Cet ancien dirigeant de Compaq à Luxembourg prend ainsi la succession de Fernand Thill. La vice-présidence de l'APSI est désormais occupée par Daniel Eischen (Concept Factory), plus spécialement en charge, au sein de l'APSI, des médias.
TOSHIBA INFORMATION SYSTEMS BENELUX
Directeur général Dirk Thomaere Après deux années passées à la direction générale de Toshiba Suisse, le Belge DIRK THOMAERE, 43 ans, a été nommé directeur général de TOSHIBA INFORMATION SYSTEMS BENELUX, filiale de la division Computer Systems de Toshiba Europe GmbH, fournisseur d’ordinateurs portables. Dans son objectif de renforcer la position de Toshiba dans la région, il entend se consacrer au secteur retail (petites entreprises, travailleurs à domicile et consommateurs) autant qu'aux grands comptes, qui représentent une part toujours croissante du marché. Une collaboration accrue avec les partenaires du canal ainsi qu’un élargissement du canal de revendeurs sont annoncés. Entré dans le groupe en 2000, M. Thomaere venait de passer 10 ans chez Mitac International où il fut, notamment, country manager pour l’Allemagne.
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Réélu député de la circonscription sud, ALEX BODRY, 46 ans, a pris, cet été, le fauteuil de bourgmestre de la VILLE DE DUDELANGE, dont il était le premier échevin. Agé de 46 ans, l'ancien ministre entre 1989 et 1999 (Environnement, Aménagement du Territoire, Energie, Communications, Force publique, Jeunesse) succède à Mars Di Bartoloméo, devenu ministre de la Santé et de la Sécurité sociale.
A 39 ans, DIDIER BOSSICART, Directeur Commercial & Marketing de Swiss Life (Luxembourg) depuis septembre 2001, a créé son propre bureau de courtage en Assurances à Steinfort. Il y est notamment spécialisé dans les régimes complémentaires de pension pour les entreprises et d’assurances vie pour les particuliers.
CARMIGNAC GESTION a nommé MISCHA CORNET au poste de Sales Director Germany and Austria. A 33 ans, cet ancien Relationship Manager Private Banking aura en charge, depuis Luxembourg, la promotion de la société et le développement d'un réseau de partenaires institutionnels en Allemagne puis en Autriche.
Le premier prestataire mondial de services financiers destinés aux investisseurs institutionnels, State Street Corporation, a nommé PAOLO CROZZOLI au poste de vice-président des ventes pour STATE STREET BANK LUXEMBOURG. A 37 ans, cet ancien responsable de gestion de projet pour les Nations-Unies était, ces quatre dernières années, vice-président du business développement chez PFPC.
EMMANUEL DEBOULLE, 28 ans, vient d'être promu Directeur des Ventes Directes Europe au sein de MEETING ONE (ex-Viasolutions), une entreprise internationale de services de téléconférence et de multidiffusion par fax et e-mail. Il a désormais pour mission de développer davantage les actions vers le Luxembourg.
TREND MICRO, fournisseur de logiciels de sécurisation des réseaux et de produits antivirus, vient de nommer LUC EECKELAERT, 38 ans, au poste de Business Unit Manager pour le Benelux. Il était, jusqu'à présent, Channel Account Manager et responsable de la distribution en Belgique. Ses fonctions sont élargies à la direction et la gestion quotidienne de toute l'organisation commerciale et marketing dans la région.
"L'image, notre métier depuis 25 ans" Ce
mois-ci, C a n o n Luxembourg fête son quart de siècle de présence au GrandDuché du Luxembourg. Nous en sommes particulièrement fiers ! Car durant ces 25 années, nous avons eu le plaisir de conseiller et de soutenir des milliers d’entreprises et de particuliers grâce à nos produits dédiés à l’image : appareils de bureaux, multifonctions, solutions IT, fax, appareils photo et caméras vidéo, scanners, imprimantes,… Après cette étape importante, Canon Luxembourg est prêt pour le prochain quart de siècle ! Et vous, êtes-vous prêt à relever le défi pour les 25 années à venir ? Avec Canon, bien sûr vous pouvez !
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BANQUE SAL OPPENHEIM
Directeur François Pauly A 40 ans, FRANÇOIS PAULY prend un nouveau tournant dans sa carrière. Il a été nommé en juin Administrateurdélégué de la BANQUE SAL. OPPENHEIM JR. & CIE. (LUXEMBOURG). Ancien directeur à la Dexia BIL, responsable du private banking depuis 2003, il avait été, auparavant, responsable du réseau d'agences et des PME à la BIL, entre 1993 et 2001, puis Directeur de Dexia Crediop à Rome jusqu'en 2003. Rappelons que la Banque Sal. Oppenheim, fondée en 1798, faisait partie des actionnaires d'origine de la BIL en 1856 et est représentée avec sa propre succursale sur la place financière de Luxembourg depuis 1973. Une des principales tâches de M. Pauly concernera le développement des activités de private banking. A ses côtés , au sein du Conseil d'Administration présidé par le Baron Alfred von Oppenheim, siègent, entre autres, l'avocat Paul Mousel et Romain Bausch, le président du comité de direction de SES Global.
ABBL
Directeur Jean-Jacques Rommes Comme cela était prévisible, Lucien Thiel, élu député CSV le 13 juin dernier, a quitté, à sa demande, ses fonctions de Directeur de l'ABBL. En attendant la désignation d'un nouveau directeur, c'est le directeur adjoint de l'ASSOCIATION DES BANQUES ET BANQUIERS, LUXEMBOURG, JEAN-JACQUES ROMMES, qui occupe la place. Agé de 47 ans, ce juriste de formation, qui dirigea le département Juridique et Fiscal de la BIL au début des années 90, était entré à l'ABBL en 1993, en tant que Membre du Comité de direction, Directeur adjoint, en charge notamment des questions juridiques.
FUJITSU SIEMENS COMPUTERS
CEO Belux Dirk De Waegeneire Pour succéder à Tony Berckmans, le CEO de FUJITSU SIEMENS COMPUTERS BELGIQUE-LUXEMBOURG, qui a quitté la société le 1er juillet 2004, il a été fait appel à DIRK DE WAEGENEIRE, actuellement Vice President International Sales au sein de la maison mère Fujitsu Siemens Computers BV, en charge de la zone Moyen-Orient et Afrique. Agé de 50 ans, il avait rejoint Fujitsu Computers en tant que Managing Director pour la Belgique. Lors de la création de la joint venture Fujitsu Siemens Computers Belux, en 1999, il avait dirigé la division "Volume Products", puis avait pris ses dernières fonctions en 2001.
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DIGITAL STUDIO, la maison de réalisation et de production d'images 3D, de post production et multimédia vient d'accueillir dans son équipe MARYLENE FOURNY, au poste de Sales Executive. A 25 ans, elle aura pour mission de développer la présence de Digital Studio sur le marché national et international, gérer les relations publiques et participer à la croissance de la société.
Depuis le 1er juin dernier, JANIN HENIQUI, 32 ans, a renforcé l'équipe des conseillers au sein du secrétariat de la CONFEDERATION LUXEMBOURGEOISE DU COMMERCE. Diplômé en Histoire contemporaine, en Sciences politiques et en Economie aux Universités Humboldt à Berlin et Panthéon-Sorbonne à Paris, il aura pour mission d'assurer le suivi de dossiers socio-économiques et de fournir conseils et informations aux entreprises et aux fédérations patronales membres de la clc.
SYMANTEC, leader mondial de la sécurisation de l'information, a nommé STEVEN HEYDE, 34 ans, au poste de Channel Sales Manager pour le Benelux. Entré chez Symantec en 2000, en tant que Partner Account Manager pour la Belgique, il fut, auparavant, Marketing manager Benelux chez integrator VI-Storm et Business unit manager chez IIR Technology.
Société productrice de solutions informatiques de disponibilité, AMERICAN POWER CONVERSION (APC) a engagé une nouvelle Marcom manager Benelux, chargée de la communication et du marketing de la société dans les trois pays: TANJA HOEBE. Cette néerlandaise de 32 ans était, précédemment, marketing manager chez Ericsson Telecommunications.
PHILIPPE JANSSENS, 44 ans, ingénieur civil, devient directeur des ventes Belux pour VERITAS SOFTWARE. Fort de ses 20 ans d'expérience, il a pour mission de donner une identité locale à Veritas et de développer sa position de leader sur le marché des logiciels d'utility computing et de stockage. Avant de rejoindre Veritas, M. Janssens a été successivement Unix Channel Manager chez Hewlett Packard, puis Country Manager Belux chez EMC Belux et enfin COO de DataCenter Technologies.
FEDEX EXPRESS, société de courrier express international, renforce sa présence au Grand Duché en accueillant XAVIER KIEFFER, 33 ans, en tant qu'Account Executive, responsable de la gestion et du développement de la clientèle luxembourgeoise. Avant de rejoindre FedEx Express, M. Kieffer a acquis une large expérience commerciale chez Biopsytec Europe SA, Genious SA et Soderest Sàrl.
Un nouvel associé chez DELOITTE à Luxembourg: RAYMOND KRAWCZYKOWSKI, 35 ans, qui sera associé Tax. Il sera principalement actif dans les domaines du Secteur Financier et de la Fiscalité Internationale. Diplômé de HEC – Liège et membre de l’Institut des Experts-comptables, il était, précédemment, Tax Director chez Ernst & Young à Londres.
Ancienne Directrice Commerciale de feue la société Schaaf Cleaning, CORINNE MIGUERES, 35 ans, a rejoint SD WORX LUXEMBOURG, en tant que Business Development Manager. Elle a désormais en charge la communication et le développement des multiples activités du secrétariat social.
L'asbl ECOTREL, constituée en début d'année, qui a pour vocation d'endosser les obligations légales à charge des producteurs et importateurs d'équipements électriques et électroniques, connaît désormais son directeur. Il s'agit de BERNARD MOTTET, 42 ans, qui dirigeait jusqu'alors le département marketing de Valorlux.
Un nouveau coordinateur Purchases & Deliveries a pris ses fonctions chez ALD AUTOMOTIVE à Luxembourg: HERVE NOIR, qui prend la succession de Laurent Colasanti au sein du département Services. Agé de 32 ans, M. Noir arrive de chez Transac, où il exerçait la fonction de Operations Manager. Il fut aussi, précédemment, responsable des livraisons de véhicules à l'Etoile Garage (Citroën).
Devenu numéro 2 du gouvernement, le socialiste Jean Asselborn a dû se résoudre à quitter les fonctions de bourgmestre de la VILLE DE STEINFORT qu'il occupait depuis 1981. C'est GUY PETTINGER, 44 ans, qui lui succède. Fonctionnaire auprès de l’Administration des Contributions directes, il était membre du Conseil communal et membre du Collège échevinal depuis octobre 1997.
NETASQ, le constructeur européen leader sur le marché des IPSFirewall appliances, vient d'appeler WIM RAPOL, 32 ans, aux fonctions de Country Manager pour la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg. Auparavant, M. Rapol assumait la direction des ventes pour la zone EMEA auprès de Voxtron, une firme spécialisée dans la téléphonie par ordinateur.
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Après presque deux ans d'activités au sein des foires internationales, ANNE REUTER a quitté, fin juillet, LUXEXPO. Elle y était Head of marketing & communication depuis l'été 2003. A 27 ans, elle annonce la réalisation d'un projet personnel, sans en dévoiler, pour l'heure, la teneur.
DUPONT LUXEMBOURG
Directeur général Jan Bergmann A 45 ans, JAN BERGMANN prend la direction générale de DUPONT LUXEMBOURG (1.300 personnes). Il succède, à ce poste, à Richard Wiley, appelé à diriger, à partir de Luxembourg, les opérations européennes du groupe. Docteur en sciences appliquées de l'université de Berlin, M. Bergmann a effectué toute sa carrière professionnelle chez DuPont, commencée en 1987 à l'usine de Neu-Isenburg près de Francfort, où il occupa des postes de responsabilité dans des domaines comme les systèmes informatiques, la fabrication, le planning des matériaux et les systèmes de contrôle. En 1998, il joignit le groupe d'audit interne de DuPont Europe et fut le responsable européen du problème informatique de l'an 2000. A partir de 2000, il dirigea la fabrication de feuils pour verres de sécurité à Uentrop (Allemagne) et dirigea l'intégration de l'acquisition DuPont à Zlín (République Tchèque).
SES GLOBAL
Chief Financial Officer Mark Rigolle Une page se tourne chez SES. En poste depuis 13 ans en tant que Chief Financial Officer chez SES GLOBAL, Jürgen Schulte a pris sa retraite. Il avait rejoint le groupe en 1991 en tant que directeur des finances, suite à une carrière internationale de 15 années passées auprès de General Electric. Il a été remplacé par MARK RIGOLLE, 39 ans, en provenance directe de Belgacom. Il y a exercé ses fonctions dans les domaines financier et stratégique et a notamment dirigé l'entrée en Bourse réussie de l'opérateur historique belge. "Avec l'arrivée de Mark, le groupe SES Global dispose d'une équipe de cadres financiers et commerciaux jeunes et dynamiques, comme Padraig McCarthy chez SES Astra et Rob Kisilywicz chez SES Americom", a commenté Romain Bausch, CEO de SES Global.
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IBS, International Business Systems, annonce que DIETER ROMAN a été nommé Marketing Manager Belux. Agé de 30 ans, il a déjà accumulé une belle expérience en tant que Marketing & Communication Manager chez Real Software - Retail Division et comme Account Manager chez DM&S, où il a élaboré des stratégies de communication pour différentes sociétés externes.
A 30 ans, JANINE SCHARNER a pris la direction de l'HOTEL MERCURE KIKUOKA GOLF CLUB de Canach. De nationalité allemande, elle vient de passer une douzaine d'années à Paris où elle a gravi les échelons au sein du groupe Mercure jusqu'aux fonctions de l'hébergement dans plusieurs hôtels parisiens du groupe Accor. Elle a également connu son premier poste de management pour le compte d'un établissement du groupe Waldorf.
Après quatre ans passées comme responsable de la Communication commerciale et Publicité à la BGL, OSWALD SCHRÖDER quitte le pays. A 47 ans, il devient Principal Corporate Communications de l'OFFICE EUROPEEN DES BREVETS à Munich. Journaliste de formation, il avait également été chef de cabinet du ministre de l'Enseignement, Culture et Jeunesse en Communauté germanophone de Belgique (1990-1994) puis Head of Education and Culture dans l'Administration européenne en Bosnie Herzégovine (1994-1996). Il avait ensuite rejoint Rabo-Robeco Bank.
Pour succéder à Norbert Stumm, atteint par la limite d'âge après 40 ans de bons et loyaux services, DANIEL TESCH a été nommé en tant que nouveau directeur de l'AUTOMOBILE CLUB DE LUXEMBOURG. Ancien avocat au Barreau de Luxembourg, ce Luxembourgeois de mère anglaise, âgé de 43 ans, était entré à l'ACL en 2002 en tant que juriste, après avoir passé 11 ans au sein du groupe Arbed, où il fut, notamment, responsable des exportations au Brésil.
Un nouveau Lease Consultant a rejoint l'équipe commerciale de ALD AUTOMOTIVE à Luxembourg. Il s'agit du Luxembourgeois PAUL TRIERWEILER, 31 ans, qui occupait précédemment la fonction de responsable commercial dans le service leasing d'Autosdiffusion (VAG).
La rédaction de PAPERJAM se renforce avec l'arrivée de MARC VANDERMEIR, 50 ans. Ancien journaliste à La Libre Belgique, entre 1983 et 1994, il a, ensuite, travaillé en free-lance dans la région, avant de rejoindre le groupe Saint-Paul en novembre 1999, puis de collaborer entre 2001 et 2003 à l'agence de presse transfrontalière 100/3 à Pétange.
CISCO SYSTEMS a nommé DOMINIQUE VANHAMME au poste de Unified channels manager pour la Belgique et le Luxembourg. Dans le cadre de cette fonction, il sera responsable de l'extension et du renforcement du réseau de partenaires Cisco. Agé de 41 ans, M. Vanhamme a occupé ces dix dernières années, divers postes de direction chez l'intégrateur réseau Telindus.
La FEDERATION SYNDICALE, qui se veut le troisième pilier du champ syndical luxembourgeois, aux côtés de l'OGB-L et du LCGB, n'a plus de secrétaire général. GUY VITALI, l'ancien secrétaire général du syndicat NGL (Neutral Gewerkschaft Lëtzebuerg – syndicat neutre du Luxembourg), qui fut aussi candidat ADR aux législatives de 1999 a, en effet, donné sa démission cet été. Il a notamment avancé des raisons de santé.
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LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS On connaît désormais la composition définitive de la Chambre des députés qui entamera la prochaine session parlementaire le 12 octobre. A la liste de ceux qui ont été élus "directement" sont venus s'ajouter les "repêchés", bénéficiant du désistement de certains de leurs pairs appelés à des fonctions au gouvernement ou au Parlement européen de Strasbourg. Sans oublier, hélas aussi, la tragique disparition du socialiste Marc Zanussi, élu de la circonscription Sud, victime d'un accident cardiaque le 24 juin dernier alors qu'il faisait de la planche à voile au large de Cap Blanc-Nez. Dans notre dernière édition, nous vous avions présenté quelques-uns de ces "petits nouveaux". Voici les autres...
LSAP
Claudia Dall’Agnol Pour un mois et trois jours, la socialiste CLAUDIA DALL'AGNOL ravit à Xavier Bettel (DP) le "titre" de plus jeune députée de la Chambre. Elle est aussi la "dernière" des 14 femmes élues dans cette législature. Célibataire de 31 ans, Mlle Dall'Agnol est sortie en 11e position (avec 17.936 voix) sur la très relevée liste Sud du LSAP. Membre du Conseil communal de la ville de Dudelange et présidente des "Femmes Socialistes", elle occupera, à la Chambre, notamment, la vice-présidence de la Commission parlementaire de la Famille, de l'Egalité des chances et de la Jeunesse. Elle siègera également aux Commissions des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement; de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Culture et enfin de la Santé et de la Sécurité sociale.
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Jean Spautz Un SPAUTZ peut en cacher un autre. Après Jean, le père, président sortant, qui s'est retiré à l'âge de 73 ans (il était entré pour la première fois en... 1959 à la Chambre), MARC, son fils, secrétaire général du LCGB (syndicat dont son père fut aussi président), s'est présenté dans la même circonscription Sud sur la liste CSV et a recueilli 25.586 voix, le 5e meilleur score. Agé de 40 ans, il sera, entre autres, Vice-président de la Commission des Transports et membre des Commissions de l'Economie, de l'Energie, des Postes et des Sports, d'une part, et du Travail et de l'Emploi, d'autre part. Il sera également membre effectif de l'Assemblée Parlementaire de l'OTAN.
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Avec 8.391 voix, le socialiste MARC ANGEL, 41 ans, est sorti en 6e position de la circonscription Centre. Président du Groupe LSAP au Conseil Communal de la ville de Luxembourg, ce Chargé de cours au Lycée technique d'Esch-sur-Alzette et au Lycée technique hôtelier Alexis Heck à Diekirch sera, notamment, Vice-président de la Commission parlementaire du Règlement.
Dans la circonscription Sud, FRUNNES MAROLDT est le premier élu "indirect", sorti en 10e position de la liste CSV, avec 23.008 voix. Directeur adjoint au Lycée Hubert-Clément à Eschsur-Alzette, ville dont il est également conseiller communal, il a été désigné membre de trois des commissions de la Chambre des députés, ainsi que du Conseil Parlementaire Interrégional.
A 41 ans, VERA SPAUTZ, échevin, vice-présidente du conseil communal d'Esch-sur-Alzette, mais aussi vice-présidente du syndicat OGB-L, est la première élue "indirecte" LSAP de la circonscription Sud, où elle a obtenu 18.880 voix (9e, position). A la Chambre, elle sera notamment vice-présidente de la Commission des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement.
Bourgmestre de Colmar-Berg et membre du comité directeur du syndicat communal "Syvicol", FERNAND (DIT BIM) DIEDERICH a obtenu 8.334 voix dans la circonscription Centre (7e position) du LSAP. Membre de cinq commissions à la Chambre, il sera notamment Vice-président de la Commission de la Fonction publique, de la Réforme administrative, des Médias et des Communications.
Inspecteur en chef aux CFL, premier échevin de la commune de Mamer et président de la section locale du LSAP, ROGER NEGRI, 50 ans, a obtenu 17.594 voix dans la circonscription Sud (12e position). A la Chambre des députés, il a notamment été nommé Président de la Commission de l'Environnement, un domaine qu'il connaît bien, en tant que président de l'asbl "Mamer Klimaforum".
C'est avec 18.644 voix (10e position) que ROLAND SCHREINER, 46 ans, est sorti de la liste LSAP, circonscription Sud. Cet inspecteur principal aux CFL, président de la délégation du personnel et vice-président de la Fédération Nationale des Cheminots, Travailleurs du Transport, Fonctionnaires et Employés Luxembourg (FNCTTFEL) a, en toute logique, été désigné président de la Commission parlementaire des Transports.
A 52 ans, CHRISTINE DOERNER, Conseillère communale de la ville de Bettembourg et présidente des femmes sociales-chrétiennes, a obtenu 21.853 voix, sortant en 12e position de la liste Sud du CSV. A la Chambre, elle siègera dans la Commission des Pétitions la Commission juridique et celle des Institutions et de la Révision constitutionnelle.
FRANÇOISE HETTO-GAASCH, c'est d'abord une voix: celle de l'animatrice radio et télé à RTL. C'est désormais, aussi, une députée CSV, élue, à 44 ans, dans la circonscription Est en 5e position, avec 8.406 voix. Educatrice graduée et membre du Conseil municipal de Junglinster, elle siègera au sein de trois commissions à la Chambre des députés.
Conseiller communal à Steinsel et Professeur-Ingénieur diplômé à l'Université de Luxembourg, MARCEL OBERWEIS, 55 ans, est sorti en 10e position de la circonscription Centre (15.903 voix), sur la liste du parti CSV dont il est membre depuis 1968. A la Chambre des députés, il sera notamment Président de la Commission de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.
Depuis un an, tout sourit à JEAN-PAUL SCHAAF. En mai 2003, cet assistant social est devenu bourgmestre de la commune d'Ettelbruck. Un peu plus d'un an plus tard, il entre, à 38 ans, à la Chambre des députés, en prenant la 5e place de la liste Nord du CSV (10.314 voix). On le retrouvera siégeant au sein de quatre des Commissions de l'institution.
Sur la liste CSV, Circonscription Centre, MARTINE STEIN-MERGEN, sortie 11e (15.837 voix) est la toute dernière à avoir été "repêchée". Agée de 47 ans, médecin de profession, elle est également présidente de l'asbl "Initiative Rem Schaffen". C'est donc sans surprise qu'on la retrouve vice-présidente de la Commission de la Santé et de la Sécurité sociale.
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SONDAGE MONSTER-PAPERJAM
Nombre total de réponses: 412 Sondage réalisé entre le 7 et le 21 juin 2004 sur www.monster.lu Prochains sondages: jusqu'au 27/09: Etes-vous pour le passage aux 35 heures et pensez-vous que cela aiderait l’économie ? Du 11/10 au 25/10: Etes-vous heureux au travail?
LÉGISLATION
Les congés Rien de mieux que les congés pour profiter pleinement de sa vie privée... La durée du congé ordinaire est fixée à un minimum de 25 jours par an, pour tous les salariés. Un nombre qui peut être augmenté au gré des conventions collectives ou d'accords contractuels individuels. Quelques bonus sont automatiquement accordés pour certaines catégories de personnels: 6 jours par an pour les accidentés du travail ou les personnes handicapées; 6 jours, aussi, pour les salariés dont le service ne permet pas un repos ininterrompu de 44 heures par semaine; 3 jours pour le personnel ouvrier et les employés techniques des mines et minières... Pour les salariés travaillant à temps partiel, la durée du congé est, évidemment "proratisée" en fonction de la durée hebdomadaire du travail. Ce congé doit être pris au cours de l'année pour laquelle il est dû, mais un report des jours "non pris" est encore possible jusqu'au 31 mars de l'année suivante. En principe, le congé est fixé selon le désir du salarié – et seul des circonstances exceptionnelles peuvent amener l'employeur à revenir sur son accord – mais la loi prévoit que l'employeur peut lui-même fixer – en concertation avec les salariés – la période de congés (ce sont les congés collectifs). Dans ce cas, les salariés doivent en être informés dans les trois premiers mois de l'année. Il faut, enfin, savoir qu'un salarié peut tout à fait être licencié pendant sa période de congés, aussi bien avec préavis qu'avec effet immédiat. Dans le cas du préavis, celui-ci ne commence qu'à partir de la date de fin du congé... ■ J.-M. G.
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"Un élément de reconnaissance sociale" RESPONSABLE RECRUTE ment et Gestion de carrière chez BNP Paribas, Douceline Sicart constate que les résultats de ce sondage semblent tout à fait en ligne avec les préoccupations des candidats au recrutement. Certes leurs principaux facteurs de motivation restent liés à la notoriété de l’entreprise, au contenu de la fonction, aux perspectives d’évolution et de formation ou à la rémunération. "Toutefois, bien que l’argument soit encore timidement mis en avant, la recherche d’une entreprise 'humaine' offrant des conditions de travail souples est bel et bien présente", constate-t-elle. Cela implique que l’entreprise qui veut rester attractive doit être en mesure de proposer des "outils" améliorant les conditions de travail, permettant de concilier au mieux vie professionnelle et privée. Au sein de BNP Paribas, comme également dans de plus en plus d'entreprises, a été développé un système d’horaire mobile, avec récupération possible d’heures supplémentaires. "Nous favorisons également le temps partiel avec des formules d’aménagement du temps de travail diversifiées comme le temps de travail annualisé, c'est-à-dire l'achat de jours de congés supplémentaires programmés sur l’année", complète Mme Sicart, consciente que les demandes des employés en la matière n'ont d'autre but que de tendre à un équilibre le meilleur possible entre les différentes exigences, professionnelles et privées. "L’enquête prouve qu’en ce domaine, les sacrifices sont
de mise puisque 47% des répondants ne conjuguent que difficilement ces deux éléments, constate Mme Sicart. Il est vrai que, même si les entreprises favorisent la flexibilité, cela ne peut ni ne doit se faire au détriment du business". A l’inverse, seul un quart des répondants a opté –volontairement? – pour un choix radical entre vie professionnelle (14%) ou vie privée (11%). "Il est probable que les 14% 'n’ayant plus de vie privée' sont constitués d’expérimentés en quête d’une meilleure qualité de vie ou de jeunes diplômés souhaitant construire les
fondations de leur carrière professionnelle même au prix de certains sacrifices", note-t-elle. Reste que l'amélioration du bien-être au travail ne peut que valoriser le capital humain en favorisant motivation et productivité, source d'une relation professionnelle "Win-Win". "L’engagement de l’employé au travail doit être apprécié et reconnu de façon positive par l’employeur et la conciliation entre vie privée et professionnelle est aujourd’hui l’un de ces éléments de reconnaissance sociale", estime Mme Sicart. ■ Recueilli par J.-M. G.
Douceline Sicart, Responsable recrutement et Gestion de carrière chez BNP Paribas.
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SUSE LINUX propose Enterprise Server 9 de Novell. Novell enrichit ses programmes de certification des partenaires pour promouvoir les offres Linux. Le nouveau programme 'Yes Certified' donne l'assurance que les solutions des partenaires certifiés sont compatibles avec les platesformes de Novell, y compris Linux. Le programme 'Novell Ready' permet aux petits éditeurs de logiciels de faire savoir au marché qu'ils supportent les offres Linux de Novell. Prix: à partir de 349 euros par an pour un serveur avec 2 CPU. Jusqu'à 16 CPU: 899 euros par serveur par an. www.suse.com
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outils communication
CREATION
Bye bye, F/P/C La F/P/C/ a vécu... Le départ d'Espace Pub, l'un des trois membres fondateurs de la Fédération des professionnels de la communication, marque la fin de sa courte histoire, essentiellement vécue au seul rythme des trophées annuels de la Pub. Du coup, les deux autres piliers de feue la F/P/C, MarkCom (qui regroupe
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agences
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GROUP 4 FALCK AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse magazine ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Michaël Mertens GRAPHISTE Pietro Namèche ACCOUNT Bob Gillen
CITABEL AGENCE binsfeld SUPPORT presse magazine REDACTEURCONCEPTEUR Frank Kaiser GRAPHISTE Kathrin Anderl ACCOUNT Claude Sauber
SÉCURITÉ ROUTIÈRE AGENCE Mikado Publicis SUPPORT Affichage ACCOUNT Marithé d’Amato ART DIRECTOR Didier Leclercq COPY Frédéric Thill INFOGRAPHISTE Olivier Debuys ILLUSTRATEUR Didier Leclercq
ENTREPRISE DES P&T AGENCE Advantage SUPPORT Presse quotidienne, magazine et affichage ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Michaël Mertens GRAPHISTE Dominique Bernard ACCOUNT Karine Proust-Renaudet, Véronique Lange
Luxembourg (forte de 16 membres), poursuivent leur chemin tout seuls. Ils travaillent, parallèlement, sur des publications destinées au marché, concernant notamment les pratiques tarifaires, ainsi que sur l'organisation d'événements publics. Quid des trophées de la pub? A l'heure actuelle, il est trop tôt pour affirmer qu'ils auront lieu en 2005. Au mieux seront-ils organisés dans une version très "light" par rapport à ce qui s'était fait les dernières années. Une décision doit être prise avant la fin de l'année. Peut-être aussi une réflexion pourrait-elle être sérieusement engagée sur la nécessité de formaliser davantage le regroupement des professionnels de la communication en associations une dédiée aux seules agences et une autre qui concernerait les créatifs en tant que personnes physiques... ■
VALORLUX AGENCE millenium SUPPORT Presse CREATIVE DIRECTOR Claude Moes GRAPHISTE Jorge Valente COPYWRITER Olivier Liberton ACCOUNT MANAGERS Michael Soldi, Didier Houillon
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CMD AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse magazine, quotidienne et affichage ART DIRECTOR Ghislain Giraudet COPY Patrick Tonnard GRAPHISTE Ronnie Gerber ACCOUNT Valérie Giraudet
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SITE DU MOIS
ATOFFICE.LU
LINEA 3 AGENCE Ipso Facto SUPPORT Magazine DIRECTEUR ARTISTIQUE / GRAPHISTE Jean-Philippe Janus
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Le portail immobilier leader à Luxembourg, athome.lu, a désormais un petit frère, spécialement dédié à l'immobilier d'affaires. Synapse Internet Services a ainsi lancé Atoffice.lu, aux couleurs un peu plus austères que son aîné, et qui propose des centaines d'offres de vente ou de location de bureaux, commerces, entrepôts, fonds de commerce, garage, maison de maître ou restauration... Le site ne se contente toutefois pas de proposer une simple "Bourse immobilière". Il est également enrichi par des sujets d'actualité en rapport avec l'immobilier, ainsi que par des "News" de présentation d'entreprise ou d'équipements technologiques. Cet automne, un Espace Membres sera créé, permettant de sauvegarder des critères de recherche et d’être informé par mail de toute nouvelle offre correspondant.
CEPS.LU La totalité du site du Centre d'Etudes de Populations, de Pauvreté et de Politiques SocioEconomiques est changée, avec une nouvelle charte graphique et la mise en ligne de ses publications. L'accès à certaines données est prévu ultérieurement.
CMD.LU Nouvelle image oblige, CMD a relooké son site et propose une nouvelle section destinée aux moins de 22 ans. Le tout en Flash dernière génération, plus fluide et plus frais (avec Digital Studio).
... ET AUSSI
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P&T VODAFONE AGENCE Advantage Communication SUPPORT Presse quotidienne et magazine ART DIRECTOR Samy Guenane COPY Michaël Mertens GRAPHISTE Pietro Namèche ACCOUNT Karine Proust-Renaudet
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CULTURE-BUZZ.COM Site portail, véritable observatoire de veille sur les dernières campagnes "buzz" (bouche-à-oreille) du moment, un annuaire des leaders d'opinons et des fiches pratiques sur le Buzzmarketing les outils de marketing viral (avec Creadrive).
LOGICONSULT.LU Mise à disposition d'applications et de solutions informatiques sur mesure, notamment XL-Fisc et XL-Fisc eTVA pour les déclarations fiscales automatisées, sous Excel... (avec Synapse Internet Services)
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Les petits plats dans les grands La restauration d'affaires a souffert, elle aussi, du ralentissement économique. De profondes remises en question ont été nécessaires.
"LA CLIENTÈLE D'AFFAIRES RECHERCHE naturellement toujours la meilleure qualité, mais dans un budget serré et dans un laps de temps très court: le repas ne peut plus excéder une heure et demie, tandis que le service se doit d'être toujours plus pointu, et la cuisine légère". Que ce soit à La Lorraine, au Royal, au Restaurant Speltz, ou encore au Groupe Accor (avec son fleuron du Kirchberg, le Sofitel), tous les propriétaires, exploitants et chefs des restaurants à clientèle business s'accordent à souligner que la restauration d'entreprise n'est plus la même qu'il y a quelques années. Sous l'effet de la crise, de l'arrivée de l'euro et de l'évolution de la place financière, la demande a fortement évolué. On constate également une quasi unanimité pour considérer que les restaurants – très haut de gamme – d'entreprises constituent, de facto, une concurrence déloyale même si ce n'est certes pas le but recherché. Certaines interprétations de cette évolution et certaines mises en perspective varient cependant, en fonction de l'emplacement, de l'offre, etc. Quelle est la réponse à apporter par les restaurateurs? Qualité du service, des produits et flexibilité: voilà les thèmes qui reviennent unanimement. Pour le reste, tout est question d'imagination, souvent mise au pouvoir, et des spécificités de chacun. Si certains, enfin, se montrent très critiques par rapport à la politique de la Ville de Luxembourg – "Il ne nous reste plus qu'à attendre les élections pour espérer que cela change!" – d'autres sont beaucoup plus nuancés à ce sujet. Mais tous se retrouvent pour mettre sévèrement en cause la politique des parkings payants et leur coût. Pour autant, la clientèle business n'est pas nécessairement un cœur de cible pour tous les restaurateurs de la Place. Ainsi, Jerry Maes, directeur de la restauration du groupe Goeres (Hôtel Parc Belair et Hôtel Parc Belle Vue), reconnaît que ces hôtels n'accueillent, en général, que "quelques petits repas
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d’affaires" et que, dans les restaurants associés, cette clientèle n'était pas du tout celle qui était visée. De surcroît, le groupe ne propose aucune offre traiteur. A noter, tout de même, que le groupe est sur le point d'ouvrir deux nouveaux hôtels: l'Art Hôtel, un établissement haut de gamme de 10 chambres, situé en plein centre-ville et le Parc Plaza, un hôtel qualifié de "business", fort de 90 chambres, en construction à côté de l'hôtel Parc Belair. De quoi, éventuellement, envisager la problématique sous un jour nouveau...
Temps et budget coupés "Les repas d'affaires ne sont plus du tout ce qu'ils étaient il y a 4 ou 5 ans, note d'emblée Emmanuel Sarrasin, à La Lorraine. A cette époque, la clientèle business disposait d'une carte de société et ne regardait ni à la consommation, ni à la carte des vins. C'étaient des repas de plaisir. Aujourd'hui, le plaisir doit toujours être là, mais les budgets sont restreints et l'homme d'affaires a beaucoup moins de temps. Les repas de 2, 3 ou même 4 heures, c'est fini. Et la situation économique fait qu'il y en a beaucoup moins. Le budget, le temps et le nombre sont limités". Pour Emmanuel Sarrasin, le passage a l'euro a lui aussi pesé très négativement. Avec la monnaie unique, la notion d'argent n'est plus du tout la même et beaucoup ont "surdépensé" en ne se rendant pas compte du prix qu'ils payaient. Dans le même temps, beaucoup de restaurateurs auraient leurré leur clientèle en profitant de la monnaie unique pour augmenter les prix, parfois sensiblement. "Et il a fallu neuf mois à un an pour s'en rendre compte". Un autre facteur défavorable se trouve dans l'essor des restaurants d'entreprises. Emmanuel Sarrasin exprime l'avis de nombre de ses confrères
lorsqu'il explique: "Ils font beaucoup de mal car ils sont à la limite de la concurrence déloyale. Ils ne sont en effet pas là pour réaliser des bénéfices, ils sont très professionnels et ils présentent un aspect pratique évident, puisqu'il suffit de prendre l'ascenseur". Un point de vue que confirme le président d'une des plus grandes banques de la place, en nous indiquant qu'il prend tous ses repas d'affaires au restaurant de son institution. Tous ces éléments annoncent-ils une mutation du secteur de la restauration d'affaires? Pour Emmanuel Sarrasin, une grande restructuration ne fait aucun doute, d'autant qu'on ne ressent pas, dans les repas d'affaires, le frémissement de reprise économique. "Il y a trop de restaurants, l'offre est trop importante. Le grand souci, c'est d'être plus rigoureux pour l'ouverture d'établissements. Il faudrait laisser ça aux professionnels. On a laissé ouvrir des restaurants par des personnes peu professionnelles, et la clientèle a été déçue. Un fossé va se creuser entre le très haut de gamme, avec le service et la qualité, et la petite restauration à thèmes commerciaux. Mais il est vrai que notre métier a aussi une part de responsabilité, parce qu'on a parfois laissé faire n'importe quoi". Dans ce contexte – et c'est un avis lui aussi souvent exprimé – cette autre clientèle que constituent les visiteurs prend toute son importance. "Heureusement que j'ai les touristes", constate, ainsi, un restaurateur. Parce que, en plus de la crise, force est de constater que les gens, quels qu'ils soient, voyagent beaucoup dès qu'ils en ont l'occasion. Le succès des city-trips illustre parfaitement le phénomène. Une part de la clientèle va donc consommer ailleurs. Et la place de Luxembourg "n'aura plus jamais l'aura des années 90". "Ce n'est peut-être pas plus mal, estime Emmanuel Sarrasin, car c'était surfait et on a remis les choses à un bon niveau pour évoluer sur une base plus sérieuse.
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Reste que, lorsqu'il y a des places libres à midi, ça montre qu'il y a un problème".
Cette évolution du mode de consommation des clients business oblige les restaurants à s'adapter. Sans surprise, pour de telles institutions, ce sont les mots "qualité, service, flexibilité et prix étudiés" qui reviennent partout. Et certains développent ce qu'il faut bien appeler une réelle politique de marketing clientèle. A La Lorraine, cette politique se décline à travers de nombreux éléments. Ainsi des menus à budget étudié sont-ils proposés sous plusieurs formes, pour éviter d'éventuelles dérives. Ceci entre autres via une carte réduite, ou bien une enveloppe prédéterminée, des accords à tarifs préférentiels, des contrats à l'année, une carte gastronomique et une autre de produits du terroir dans lesquelles les clients peuvent indifféremment choisir pour un menu tout en limitant leur budget, etc. Côté vins, c'est le même travail acharné: la carte des quelque 400 vins en recense à partir de 15 euros et plus d'une vingtaine est proposée au verre. Des accords ont été négociés avec certaines entreprises clientes pour des tarifs dégressifs et le "wine bag" permet d'emporter (en toute discrétion) une bouteille entamée... Pour répondre à la limitation de temps, les deux menus peuvent être servis en une heure, dans un confort total. De plus en plus de réunions se faisant sans coupure, mais en débordant sur le créneau du déjeuner, La Lorraine offre un service continu. Autant d'atouts auxquels il convient d'ajouter le service taxi, l'envoi de la carte à l'avance pour le choix des plats, des salons privés etc. Mais pas le wireless... Un choix très largement partagé, pour le respect du confort de tous les clients. Côté gastronomie, la légèreté est plus que jamais au rendez-vous. "Notre fer de lance, ce sont les poissons grillés. Il faut la légèreté dans l'assiette, parce que l'homme d'affaires va très souvent au restaurant. Avant, il fallait des sauces crème. Aujourd'hui, nous avons retiré les sauces. Le mode de cuisson et de traitement permettent d'avoir le moins de matières grasses possible. Nous, nous avons des produits d'exception à la base. Les cuisiner le plus simplement du monde, c’est aussi respecter leur qualité la plus haute". Enfin, La Lorraine a développé un service traiteur, mais uniquement sur des produits très ciblés – surtout les fruits de mer – haut de gamme. Avec comme ligne directrice de "toujours répondre à la demande sans limitation de service". Et d'anticiper. "Car notre métier est un métier d'anticipation".
Photos: David Laurent (Blitz)
Flexibilité, prix et services
Cyril Mollard (Restaurants Jardin de l’Hôtel Le Royal et La Pomme Cannelle): "Surprendre, faire plaisir, donner envie de revenir en un petit laps de temps demande beaucoup d'alchimie".
"Refléter un esprit luxembourgeois" Le ton est à la fois semblable, mais différent à l'étoilé Restaurant Speltz. Semblable – ou, en tout cas, très proche – sur la qualité, la diversité, les prix étudiés, etc; différent sur la réalité économique. "De plus en plus de restaurants s'ajoutent aux établissements traditionnels comme le nôtre, qui se
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situent dans un esprit de culture culinaire luxembourgeoise, souligne Carlo Speltz. Le client a le choix parmi au moins dix restaurants spécialisés. Pour nous, la meilleure réponse est de rester fidèles à notre image et à notre cheminement avec comme programme l'esprit de qualité et de maintien de notre étoile au Michelin". Quant à l'évolution des repas d'affaires, Carlo Speltz note lui aussi que les choses étaient différentes il y a une dizaine d'années. Les banques étaient beaucoup plus présentes. "Maintenant, nous vivons de plus en plus le retour d'une clientèle privée". Côté budget, il y a toujours, au restaurant Speltz, des clients dépensiers qui commandent de très grandes bouteilles. On sent cependant toute une clientèle qui restreint les dépenses. Il n'y a plus une ligne de conduite – toujours le même menu et toujours la même bouteille – mais des attitudes différentes. "Maintenant, le client peut surprendre par des
choix complètement différents d'une visite à l'autre". Pour ce qui est de l'impact de la crise économique, Carlo Speltz est nettement plus nuancé que la plupart de ses confrères. Selon lui, le Luxembourg dispose d'encore beaucoup plus de réserves et d'une économie beaucoup plus saine que dans les pays limitrophes. "Mais certains se laissent influencer par la presse et par les événements négatifs qui touchent d'autres pays. Se laisser influencer ainsi est une erreur". Tout comme il estime que manger plus sain et plus léger ne présente rien de nouveau. Ce serait même vieux de trente ans, puisque c'est dans les années 70 que la nouvelle cuisine française a enlevé les sauces consistantes. Aujourd'hui, l'idéal culinaire et gastronomique se situerait entre les deux: moins de gras et de sauces, et le retour à un produit de base – de qualité irréprochable – présenté dans toute sa fraîcheur avec un bel accompagnement de légumes. La problématique du temps consacré au repas
Ralph Radtke (Groupe Accor): "Soyons plus proches, plus souples, écoutons!"
apporte un constat identique à celui déjà observé par ailleurs. La réponse à cette nouvelle donne se fait de manière très pragmatique, avec le même souci de simplifier les problèmes: il faut repérer les clients de passage, qui disposent de temps, et les hommes d'affaires, qui doivent avoir déjeuné en une heure et demie, avec un service et une qualité adéquats. "Eux comme les autres, il faut les servir comme ils l'attendent". Soit parfaitement, en mijotant au mieux l'offre à la demande. Quant à l'avenir du secteur, Carlo Speltz affiche une confiance certaine. "Le marché s'autorégule. Si une formule ne plaît pas, elle disparaîtra et les autres vont se confirmer. Les bons professionnels, eux, resteront. Et tout est concurrence, surtout s'il y a offre supplémentaire. Là, un de nos multiples atouts est d'être assez unique en plein centre-ville". Le point de vue est plus ironique vis-à-vis des restaurants d'entreprises, avec cette boutade: "Y en a-t-il un qui ait une étoile au Michelin?" Et Carlo Speltz d'expliquer qu'un ami lui a dit avoir conclu les meilleures affaires dans son restaurant. Parce que la qualité sous toutes ses facettes, parmi lesquelles l'atmosphère et l'esprit, un restaurant d'entreprise ne peut pas l'offrir. "Nous, nous voulons transmettre l'image d'un restaurant à caractère familial, où le client est comme chez lui".
Veiller à des prix "sages"
Photos: David Laurent (Blitz)
Les mêmes réalisme et pragmatisme prévalent quant à la manière dont le Restaurant Speltz a adapté son offre face à l'évolution des repas d'affaires. "Nous avons la chance d'être en plein centre-ville et donc accessibles par énormément de personnes. Nous proposons aussi une gamme très complète de vins au verre, que ce soit pour un seul vin ou des vins différents dans un menu. Notre challenge, c'est de garder notre ligne de conduite et notre exigence de qualité même dans certains menus où nous proposons des produits plus simples et donc moins chers. Là, il faut s'adapter et veiller à des prix ‘sages'. Dans cet esprit, nous proposons par exemple sur la carte le homard et le turbot bretons et un menu à un peu plus de vingt euros, avec trois plats. Ce qui est particulièrement compétitif pour un restaurant étoilé". Et de souligner un élément qui indique une fidélité certaine de la clientèle de cette véritable institution: à midi, le client n'ouvre souvent même pas la carte des menus. Il fait confiance au maître d'hôtel ou au patron. Il y a une complicité entre le client d'affaires et le restaurateur, qui doivent être en harmonie. Il faut de la finesse. Avec cette précision qui vaut son pesant d'or: "Nous sommes un des derniers à vouloir refléter un esprit luxembourgeois à toutes nos clientèles. C'est une tradition qui se paie. Et qui est couronnée de succès depuis 16 ans".
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Difficile de surprendre et de charmer "La plus forte évolution, c'est le temps du repas, qu'il nous faut maîtriser en cuisine. Il est difficile d'allier gastronomie et vitesse. Mais c'est inévi-
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Jerry Maes (Groupe Goeres): "Nous n'accueillons en général que quelques petits repas d'affaires".
table". Cyril Mollard, chef de cuisine des restaurants La Pomme Cannelle et Le Jardin de l'hôtel Le Royal, et Philippe Scheffer, directeur adjoint pointent eux aussi le temps comme le nouveau facteur déterminant du repas d'affaires. Un facteur aux conséquences multiples. Cette clientèle a en effet l'habitude d'aller très souvent au restaurant et ne prend souvent plus le temps de regarder les menus. "C'est donc à nous de leur montrer notre savoir-faire pour un repas rapide et de dégustation. Si les hommes et femmes d'affaires viennent ici, c'est pour manger quelque chose de différent. Nous avons pour cela élaboré un menu efficace, à prix modéré. Il ne faut pas, bien sûr, baisser la qualité ni minimiser les recettes. En revanche, il faut adapter une cuisine très simple et très surprenante. La gastronomie, c'est un charme particulier. Ce n'est
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pas simple, car les gens sont un peu blasés de tout et ont goûté à tout. Il est difficile de les surprendre et de les charmer. Surprendre, faire plaisir, donner envie de revenir en un petit laps de temps demande beaucoup d'alchimie. C'est tout notre challenge". Pour répondre à l'obligation de légèreté, Cyril Mollard utilise beaucoup d'infusions à base de lait et de légumes. Sans oublier l'huile d'olive, produit essentiel. "Mais légèreté ne veut pas dire sans graisse". Quant à la clientèle, elle n'est pas unique. Il y a plusieurs catégories d'hommes d'affaires. "Le très haut de gamme choisit toujours la gastronomie. Il s'intéresse au caractère de son invité, à la manière de l'étonner. C'est mis dans un registre adéquation du déjeuner/enjeu/personnalité. Ils veulent manger en une heure, mais restent plus longtemps. Ils sont prisonniers de leur style de management. La productivité est contre-nature". Au Royal, on prend acte de l'existence des restaurants d'entreprises – "Il y en a d'exceptionnels" – tout en comparant leurs avantages (confidentialité, flexibilité) et leurs inconvénients, pour en arriver à la conclusion que l'on s'engage sur un faux calcul. Car ces restaurants, avec leurs menus préétablis, n'offrent pas de découverte culinaire et n'ont pas la variété des gammes de produits des autres. Ils sont, en revanche, concurrentiels au niveau de la maind'œuvre, car ils ont du personnel hautement qualifié qui désire un peu lever le pied par rapport à un métier "déphasé", qui exige un engagement total, une passion sans limite. Quant à l'évolution du secteur, l'analyse va audelà du constat d'une offre très importante et du fait que, lorsque des tables restent libres, c'est mauvais signe. "Les choses vont se décanter. Le jeu économique jouera contre les plus faibles. Mais il faut avoir son ressort propre". Il faudrait peut-être un peu plus de solidarité entre les restaurateurs pour des actions plus percutantes. "Il y a une déperdition de la culture de la gastronomie. Les restaurateurs doivent défendre ces valeurs. La gastronomie, c'est venir à l'essentiel, dans la convivialité, la compétence et la créativité. Le Luxembourg a un fort potentiel de petits artisans producteurs qui proposent des produits formidables. Il y a un côté rassurant dans notre tradition, avec des valeurs sûres dont les restaurateurs et producteurs sont les détenteurs. Les discours sur la malbouffe et la mondialisation font beaucoup réfléchir les consommateurs. Nous, nous allons dans ce sens, pour faire de la restauration un moment de fête et d'exception. Souvent, les hommes d'affaires font du ‘bien manger’ un réel art de vivre. On touche ainsi à une problématique d'alimentation de classe".
Vendre Luxembourg comme destination Cyril Mollard et Philippe Scheffer nuancent les critiques très sévères que certains émettent à l'encontre des responsables de la Ville de Luxembourg, tout en tenant bien sûr compte du fait que le Royal est aussi un hôtel pour le moins très coté. "La Ville manque peut-être un peu d'impulsions. Mais ce sont surtout le mode de consommation et les habitudes locales qui interviennent. Ici, il n'y a pas le brassage
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Pour le respect de l'ambiance et de l'ensemble des clients présents, il n'y pas de bornes Internet sans fil. Quant au GSM, sa présence est, dans certains endroits, clairement indésirable... L'attractivité joue sans nul doute aussi avec le voiturier et le parking intégré gratuit. Tandis que diverses actions de fidélisation sont menées par des opérations commerciales ou encore la "corporate table", qui permet aux clients réguliers d'être facturés en fin de mois tout en bénéficiant de divers avantages.
Photos: David Laurent (Blitz)
"La crise peut aussi être une opportunité"
Carlo Speltz (Restaurant Speltz) "Le marché s'autorégule. Si une formule ne plaît pas, elle disparaîtra et les autres vont se confirmer".
des grandes capitales, avec des quartiers qui vivent la nuit. Nous, nous voyons notre positionnement vis-àvis d'autres hôtels. Chez nous, les clients peuvent en plus découvrir la ville. Mais il faut poser la question de savoir comment Luxembourg comme destination est attractive. Ca, c'est un autre problème! Nous vendons avant tout la destination Luxembourg. Là, il y a un net besoin de soutien. D'autant que les visiteurs sont très surpris par nos richesses culturelles". Pour ce qui est de s'adapter aux tendances nouvelles et aux budgets plus serrés, on a, au Royal, déployé une panoplie d'idées. Le menu "affaires", d'abord, sécurise le client, qui peut en outre recevoir toute l'information au préalable, pour obtenir du "sur mesure". L'adaptabilité aux demandes est totale. Cyril Mollard souligne néanmoins que, "ici, le prix n'est pas la préoccupation principale. Ce qui est décisif, c'est
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la durée, le dépaysement, l'adéquation avec le client. Et la confidentialité qui, chez nous, joue beaucoup". Reste que, face aux restrictions budgétaires, le chef de cuisine note que "Nous avons toujours eu la réputation de ne pas assassiner" les clients. Il entend continuer dans cette voie. Entre autres via l'offre de vins. Le vin au verre, comme ailleurs, fait maintenant partie des mœurs. "Et correspond à une très nette tendance à l'hygiène de vie". L'approche économe des vins continuera, notamment, avec plus de produits de cépages, même s'il faut bien sûr une carte des vins joliment habillée. "Il faut être à l'affût de ce qui est bien par millésime, être sélectif et disposer d'une bonne palette représentative, y compris dans les prix, pour une relation gagnantgagnant avec le client, en le faisant bénéficier de ces produits de qualité".
"Celui qui décide, c'est le client. Il est de plus en plus exigeant et sélectif. Il compare et ne veut pas se faire rouler. Le mot gastronomie est galvaudé. La seule cuisine valable est celle à succès commercial; le reste, c'est du pipeau. La crise peut aussi être une opportunité. C'est une question d'attitude positive. Et cela donne une opportunité formidable de s'occuper plus des clients. Soyons plus proches, plus souples, écoutons"! Ralph Radtke, directeur du Groupe Accor pour le Luxembourg, et donc des hôtels Novotel et Sofitel, au Kirchberg, a un francparler qui ne laisse personne indifférent. Dans un sens ou dans l'autre. Il remarque d'ailleurs lui-même que, "il y a dix ans, lorsque je suis arrivé, des gens ont rigolé. Maintenant, ce n'est plus le cas". Pourtant, sur bien des points, l'approche est similaire. Sur d'autres, par contre, la différence peut surprendre, voire déranger. Avec la prochaine ouverture d'un restaurant du terroir, l'homme fera à coup sûr encore parler de lui. Face à l'évolution de la restauration d'affaires et à la crise, les propos sont tranchés. "Si la mise en cause passe aussi par la concurrence, elle doit cependant être permanente. Il ne faut pas s'adresser à l'Etat, mais avoir une approche du marché. Nous ne sommes pas les gardiens du Graal de la restauration. Je suis très content que les mauvais, qui préjudicient l'image de la restauration, disparaissent. Il faut valoriser vers le haut ce métier formidable. J'ai horreur de pleurnicher. Quand c'est plus difficile, il faut d'abord se regarder soi-même et se remettre en cause. Il faut faire son métier avec passion et ne pas être jaloux". Comme au Royal, le patron du "paquebot" du Kirchberg et de son restaurant gastronomique italien souligne qu'il n'y a pas une seule catégorie de clients d'affaires, mais bien plusieurs. Il faut donc parler par segmentation, avec des budgets différents selon les niveaux de responsabilités. Au restaurant du Sofitel, rien n'a changé, affirme Ralph Radtke, pour les décideurs supérieurs. "Ils ne peuvent pas se le permettre, car ils doivent correspondre au niveau de leur interlocuteur. C'est dans les autres catégories que les budgets ont été coupés. Mais l'ambiance du restaurant joue beaucoup aussi, tout comme le travail effectué avant auprès de la clientèle. La fidélisation s'effectue à travers la relation cadre-qualité-prestations-prix". Mais l'homme d'affaires est plus sélectif. Il veut autre chose, avec le même budget, et fait son choix en fonction des réponses à ses exigences. Dans ce contexte, Ralph Radtke insiste lourdement sur l'importance de l'équipe des collaborateurs. Ceux-
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tionne aujourd'hui, ce n'est pas pour cela que ce sera encore le cas dans dix ans.
ci ont un rôle primordial dans l'accueil et la reconnaissance du client. "Il faut se prendre davantage pour son client, donc comprendre ce qu'il attend, pour le fidéliser". Et de faire le lien entre la qualité de cette équipe et le fait que, cette année est l'une des meilleures du restaurant. "Le travail de fourmis des équipes fait que nous avons toujours autant de clients, même plus puisque notre restaurant connaît une hausse de fréquentation de 25% au moins, sans jamais avoir baissé les bras sur la qualité. Et ça, ça paie". Pour ce qui est de l'évolution des tendances, Ralph Radtke estime qu'en réalité, on change en permanence. Mais que, malgré tout, on ne mange plus de la même manière, qu'il y a des tendances qui sont données par les grands de la restauration, comme dans la haute couture. Si une formule fonc-
Se prendre davantage pour son client Ainsi les formules affaires ont-elles été adaptées, comme partout, aux tendances du moment. En premier lieu avec des repas qui peuvent être pris en une heure. Idem pour la légèreté, en remarquant que "La cuisine gastronomique italienne n'est naturellement pas riche". Dans cet aspect légèreté, le client veut aussi savoir ce qu'il mange. Il faut communiquer sur cette qualité des produits. "Parce que l'époque est à ‘mangeons et buvons moins, mais mieux'". Sans
oublier d'animer la restauration par une carte qui change, des offres spécifiques et ponctuelles (ici les festivals des produits frais et les découvertes culinaires des régions d'Italie). Côté adaptabilité, une formule comme le Tapas Bar cible une clientèle spécifique, assurée d'être servie en quinze minutes après la commande, "parce que beaucoup de gens sont très pressés et ne font que grignoter". Enfin, la carte "Club" - payante et délibérément limitée à mille adhérents – connaît, selon Ralph Radtke, un succès tel qu'il a fallu la limiter. Cette carte individuelle, valable dans tous les restaurants du Groupe Accor au Luxembourg, le sera aussi en Belgique à partir de 2005. Une politique volontariste qui repose sur une position de principe "Si le seul argument, c'est le prix, c'est tout faux". ■ Marc Vandermeir
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Emmanuel Sarrasin (La Lorraine): "Il y a trop de restaurants, l'offre est trop importante. Notre métier a une part de responsabilité, parce qu'on a parfois laissé faire n'importe quoi".
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Une fiabilité maximale L'environnement économique change. Les besoins et les envies des clients aussi. Aux restaurants de s'adapter... et de surprendre! IL FAUT, FACE À L'ÉVOLUTION DE LA RESTAUration d'affaires, à la diminution des budgets et du temps, mettre l'imagination au pouvoir, avec une jolie dose d'anticipation. Imaginer, créer, surprendre, séduire n'est-il pas, finalement, le propre des restaurateurs? Ceci pour, à la fois, attirer malgré tout la clientèle business, mais aussi pour la fidéliser. On l'a vu, la créativité est partout à l'ordre du jour. Un autre exemple en est fourni par Bruno Meril, du restaurant Chiggeri (restaurant gastronomique et brasserie), au centre-ville. Il y a, au départ, le constat d'une chute vertigineuse des repas d'affaires en 2003. "Mais une reprise sur le chiffre d'affaires en général est très nette depuis décembre. Impossible, cependant, de savoir à quoi l'attribuer. A la reprise économique? A nos efforts? Et quel est le cadre normal: celui du passé, ou celui de cette année?" Bruno Meril pointe du doigt la concurrence des restaurants d'entreprise. "Ils ont des salariés embauchés à des conditions imbattables, ils ont un potentiel pour se faire plaisir, ils divisent leurs frais par trois et n'ont pas de bénéfice à faire! Mais c'est de bonne guerre. A nous de réagir en apportant ce qu'ils ne peuvent pas apporter et à voir si ce n'est pas aussi de notre faute, car il y a eu manque de réactivité". Au Chiggeri, en revanche, la réaction ne s'est pas faite attendre. Une panoplie d'offres et de services a été déployée afin de retourner la situation. Et Bruno Méril mijote encore bien des projets.
"Faire tomber le tabou des prix du vin" "Nous avons proposé des prix hyper-attractifs, qui représentent un gros effort de notre part et n'ont plus augmenté depuis un an et demi. Avec ces prix, lorsqu'un chef d'entreprise compare, il voit que nous sommes à un plancher, pour un coût plus que très raisonnable pour lui. C'est quasi un menu – ouvert! – à prix coûtant. Nous vivons sur les boissons, tout en restant très raisonnables sur le vin".
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Qu'on en juge, en effet. Chez Chiggeri, la bouteille démarre à 12 euros. Certaines vont jusqu'à 2.500 euros, pour ceux qui ne connaissent pas la crise. Et 40 vins sont servis au verre. Une formule à 12 euros propose des vins différents avec chaque plat. "Dénicher des cuvées et des vins du pays pas chers, ne pas pousser à la consommation, proposer ces vins à des prix aussi séduisants que la qualité des produits, tout notre métier repose là-dessus. La carte des vins permet un jeu et un fil conducteur qui mettent de l'ambiance. Nous avons une clientèle de connaisseurs et le vin apporte un côté convivial qui délie les langues. C'est ainsi qu'il faut faire tomber le tabou des prix du vin et faire plaisir. Parce que le temps n'est plus à dire tout et n'importe quoi tandis que le client paie. Non, il faut le bichonner". Signalons au passage qu'à la brasserie, le plat du jour, élaboré avec des produits de qualité, est à 8,20 euros. "Résultat: à midi, nous refusons du monde à la brasserie, où le service s'étend jusqu'à minuit". Ouvert à des contrats annuels ou autres avec ses clients, Bruno Meril propose aussi des menus en fonction d'un budget donné, pour répondre au mieux aux exigences des clients. Là aussi, l'impératif horaire est strictement respecté. Les salons individuels, à partir de six personnes (voire trois) sont très demandés par la confidentialité qu'ils permettent. Sans oublier une multitude de petits services, comme l'Internet gratuit, le fax et l'impression de documents si nécessaire, la réservation individuelle et de groupe par Internet, etc. Cette offre de services gratuits ira en augmentant dans les prochains mois. Dans le même temps, une innovation de taille interviendra dès janvier prochain, avec un service voiturier et un menu business à 40 euros comprenant le taxi aller et retour. Un effort particulier est aussi effectué pour la carte. "Notre carte est très diversifiée, souligne M. Meril. Elle est améliorée en permanence à l'écoute des clients et nous la changeons tous les trois mois. Côté cuisine, nous travaillons surtout le traditionnel, en faisant tout nous-mêmes avec bien sûr – c'est une norme impérative – des produits de pre-
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Bruno Meril (Le Chiggeri): "C'est à nous de comprendre le stress de nos clients et de faire tout pour leur faciliter la vie, avec une fiabilité maximale".
mière qualité. Au restaurant gastronomique, en été, nous proposons une cuisine beaucoup plus légère, avec des produits de saison". Et de conclure par un retour sur l'essentiel: "Les repas d'affaires sont durs, fatigants et cette clientèle en a toute la semaine. C'est à nous de comprendre le stress de ces clients et de faire tout pour leur faciliter la vie, avec une fiabilité maximale".
Tout selon le désir et le budget du client La consultation que nous avons, par ailleurs, mené par courrier électronique montre, elle aussi, que beaucoup de restaurateurs ont mis l'imagination au pouvoir. Avec bien sûr des nuances selon les
spécificités de chacun, parmi lesquelles, entre autres, le fait d'être également un hôtel et/ou de disposer d'infrastructures importantes. Mais que ce soit, par exemple, aux restaurants Apoteca et La Cigogne Gourmande, à l'hôtel Hilton, au Casino 2000 (avec son restaurant gastronomique étoilé au Michelin) ou au Domaine thermal de Mondorf, des trésors d'imagination et de flexibilité sont déployés pour séduire et fidéliser la clientèle business. Outre, bien sûr, les salons particuliers, l'adaptabilité est totale ou presque: menus personnalisés et sur mesure (y compris selon les budgets); menus "Affaires" de haute qualité mais à prix abordables; service dans un laps de temps imparti; facilités de réservation; etc. Une phrase d'un restaurateur résume à elle seule cet état d'esprit volontariste: "Tout est fait selon les désirs et budget de notre client".
Côté fidélisation, Apoteca peut se targuer d'un envoi quotidien de fax et de mail. La Cigogne Gourmande pourrait, elle, proposer un service limousine. Parmi les plus grandes infrastructures, le Hilton propose son "opération taxi limousine" aux clients de son restaurant Les Continents, ainsi que la carte Golden Privilege Club avec ses divers avantages. Au Casino 2000, l'offre "tout compris" tend de plus en plus à se développer, facilitant ainsi la vie des hommes d'affaires. Le Domaine thermal de Mondorf, lui, dispose d'un catalogue business "Conférences & Banquets" qui reprend toutes les formules, tout en s'adaptant aux besoins de chaque client. Une politique de charme, pour rencontrer celle que vise tout repas d'affaires. ■ Marc Vandermeir
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Mangeons business! En entreprise ou en formation, la question de la restauration est toujours cruciale. Formules internes ou externes, traiteurs... La carte ne manque pas de choix!
GAIN DE TEMPS, SURTOUT, MAIS AUSSI flexibilité totale et impératifs budgétaires: de plus en plus d'entreprises disent se faire livrer "à domicile" les repas pour leurs cadres et clients. Séminaires, réunions, négociations d'affaires, la demande est croissante, pour tous les types de repas, du sandwich au repas traiteur de très haute qualité, en passant pas les salades et autres plats préparés. L'offre est abondante, à tous niveaux et à tous prix, selon les exigences. Puisque dans ce domaine aussi, en particulier pour les déjeuners dignes des meilleurs restaurants, les entreprises mettent parfois des critères dignes du "sur mesure". Avec un standard: la qualité. Chez PwC Academy, on a innové en intégrant le repas aux formations. Mais rien à voir avec la nappe blanche et le menu. Là aussi, comme on le verra plus loin, l'imagination est au pouvoir. Avec originalité et succès, en alliant deux enseignes de qualité. Implanté sous régime franchisé depuis maintenant trois mois, avec un restaurant et un service livraison, Class'Croûte cible comme clientèle les entreprises et leur personnel, en proposant un produit nouveau. Cette enseigne a été créée en France en 1989. Elle compte aujourd'hui quelque 60 restaurants dans l'Hexagone, dont deux tiers à Paris – uniquement dans les quartiers d'affaires – et est numéro un en livraison aux entreprises. Son concurrent direct est le célèbre Fauchon. Testé comparativement par le quotidien national français "Le Figaro", Class'Croûte y est décrit comme "la bonne surprise de ce test". "Luxembourg est notre première implantation à l'étranger", explique René Maujard, directeur de Class'Croûte, à la Cloche d'Or. Un choix incontournable et logique, selon lui, car Luxembourg est réputé pour être une plateforme tertiaire européenne. "Et une terre multiculturelle qui répond bien à notre savoir-faire en ‘saveurs d'ici et d'ailleurs' et de conditionnement adapté. Même si l'offre existe et
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est de qualité, nous constatons que le personnel des entreprises apprécie. Nous avons de gros comptes et nous répondons à un vrai besoin".
Un produit nouveau René Maujard souligne que Class'Croûte n'est pas traiteur en tant que tel. On y fait des canapés, des petits-déjeuners, mais sans se situer sur la réception haut de gamme. Des demandes spécifiques peuvent être rencontrées, mais en restant sur une carte qui est celle de la franchise. "On ne veut pas risquer l'échec". L'originalité de Class'Croûte se situe d'abord dans un produit nouveau: un coffret repas froid, avec pain, entrée, plat de résistance, fromage affiné et dessert frais. L'emballage cartonné rouge et orange séduit par un look "classe" et un aspect pratique certains. De plus, ce coffret comporte des couverts en inox et d'originaux poivrier et salière. Trois menus différents sont proposés depuis deux mois, avec une montée en puissance progressive à douze. "Ce coffret permet des repas tout à fait corrects et sains sans se déplacer", explique René Maujard. "Il y a une très bonne écoute des entreprises, dont plusieurs commandent maintenant tous les jours. Nous avons un personnel formé pour ce produit et notre chef a une formation de haut niveau". Comme tous ses confrères, René Maujard insiste sur la qualité. "Nous avons la volonté de n'utiliser que des produits de toute première qualité. Ultra-frais, ils sont achetés ici à des fournisseurs sélectionnés puis passent dans une centrale d'achat qui référence tous les produits testés. Nous varions les primeurs selon les saisons et les fruits sont toujours frais". La carte des multiples salades et autres plats à se faire livrer ou à manger au restaurant est annuelle, mais s'accompagne d'une carte originale par mois. Les plats, variés, proposent aussi des associations originales.
Class'Croûte, dont l'un des sandwiches a été primé au salon de la restauration rapide, à Paris, joue la carte de l'équilibre. "Aujourd'hui, trois repas sur quatre sont faits avec des sandwiches traditionnels, ce qui prouve que le sandwich a une vraie place dans l'alimentation et les consommateurs sont de plus en plus attachés à la qualité et à la valeur nutritionnelle. Nous allons tout à fait dans ce sens par des associations qui permettent de vrais repas équilibrés au quotidien". Le principe de ce restaurateur – livreur est qu'on ne peut offrir la qualité à prix discount. Les prix pratiqués, sans être excessifs, sont ainsi ceux qu'implique la qualité. Parce que la qualité de produits et d'alimentation va de pair avec celle de l'environnement, Class'Croûte a importé pour la première fois au Luxembourg, pour ses livreurs, des scooters électriques respectueux de la qualité de vie. Pour des raisons de quantité et de coût, la société ne livre pas encore partout ses salades, mais des coffrets repas. Cette lacune devrait rapidement être comblée, puisque l'enseigne programme quatre restaurants (et autant de possibilités de livraison) dans les quatre prochaines années. Les livraisons, quant à elles, sont faites dans les trois quarts d'heure et toute commande passée avant 10h30 entraîne une remise de 10%, tant pour fidéliser la clientèle que pour permettre d'organiser des tournées plus harmonieuses. Le résultat est, selon René Maujard, une vraie satisfaction du client. "Le bouche à oreille commence à bien fonctionner, même s'il y a toujours des critiques. Nous en tenons d'ailleurs compte".
Un concept cousu Le moment du repas est devenu un temps fort dans le processus de la formation et fait partie intégrante du concept global développé par PwC Aca-
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choisie favorise l'échange d'expériences et la convivialité. Des salons dédiés associés à une formule déjeuner ou pause café élaborée permettent donc de poursuivre l'apprentissage pendant les pauses. Tout notre concept est basé là-dessus". D'autant plus que, si lors d'une formation, les participants sont mécontents de la restauration, l'évaluation globale s'en ressent, même si l'instructeur est très bon! Cette formule innovante – et ajustée en permanence en tenant compte des commentaires et avis des clients – met les participants dans un état d'esprit positif. A cela s'ajoute que, pendant une formation, il est important que les participants soient coupés de leur quotidien. Lorsque la conjoncture économique est
difficile, les entreprises réduisent souvent les budgets dédiés à la formation en organisant les cours dans leurs propres locaux, par exemple. Le résultat n'est pas toujours concluant car les participants, restant pris dans leur environnement habituel, ne peuvent se donner totalement à leur formation. L'efficacité et l'impact se voient sensiblement diminués. De même l'environnement a un impact fort dans le souvenir. Si une entreprise décide d'offrir une formation à ses employés, il faut leur offrir un environnement qui soit à la hauteur, et le moment du repas en fait indéniablement partie intégrante en provoquant, de surcroît, une interaction entre les participants. "C'est précisément parce que les budgets sont à la baisse, qu'il faut être imaginatif. Les
Christophe Pittie (PwC Academy) et Pascal Brasseur (Wengé): "Des salons dédiés associés à une formule déjeuner ou pause café élaborée permettent de poursuivre un processus d'apprentissage pendant les pauses".
Photos: David Laurent (Blitz)
demy. A tel point d'ailleurs que même l'approche "restauration" a été discutée avec l'architecte, au même titre que l'aménagement – très pointu – des locaux. "Nous voulions développer une cohérence entre l'architecture, le lunch, l'ensemble de notre offre de services et les attentes de nos clients. Il y a une continuité du début à la fin. C'est là que réside le succès du concept. C'est cousu", précise Christophe Pittie, partner chez PwC Academy, à la Cloche d'Or, en détaillant l'esprit de la démarche de départ: "Le processus d'apprentissage passe par une réflexion personnelle, par des exercices mais aussi par des échanges d'expériences. Pas question, pour nous, de couper le processus d'apprentissage pendant le repas. Au contraire, il fallait que la formule
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demandes sont plus pertinentes et plus ciblées qu'auparavant. Le rapport qualité-prix est primordial. C'était un élément phare de notre réflexion de base". Ces propos d'Isabelle Faber, manager, et de Christophe Pittie, illustrent parfaitement la démarche innovante qui a prévalu lors de l'élaboration du projet et qui, après appel d'offres, a permis, grâce à l'élaboration d'un produit original se mariant parfaitement avec le concept du centre de formation, de lier les deux enseignes dont le mot d'ordre est la qualité et que sont PwC Academy et Wengé.
Innovant, contemporain et un peu agitateur
Photos: David Laurent (Blitz)
René Maujard (Class'Croûte): "Le sandwich a une vraie place dans l'alimentation et les consommateurs sont de plus en plus attachés à la qualité et à la valeur nutritionnelle".
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Pascal Brasseur, le patron de Wengé a en effet remporté l'appel d'offres émis par PwC Academy, pour proposer des repas et autres pauses café et petits déjeuners servis lors des journées de formations, en proposant un produit innovant, contemporain, voire un peu agitateur, qui sort joliment du banal et du classique tout en restant compétitif au niveau des prix. "Soit nous faisions comme les autres prestataires et sans doute moins bien, de part notre manque d'expérience, soit nous innovions", précise Isabelle Faber. "J'ai d'emblée voulu éviter le classique, la nappe blanche, le menu à rallonges, les sauces peu diététiques", explique Pascal Brasseur. Il fallait permettre une certaine mobilité et interactivité, même pendant l'heure du déjeuner. D'où l'idée des verrines, très pratiques pour se déplacer tout en mangeant, avec des salades et entremets froids qui varient selon le marché et les saisons. "Le tout dans un esprit de maintien de légèreté, de saveur, d'originalité, en liant détente et plaisir, avec un côté ludique qui passe par exemple par le choix de différentes couleurs pour les verrines", souligne Pascal Brasseur. "Varier la composition des déjeuners, voire des pâtisseries proposées pendant les pauses café, selon les saisons peut paraître un détail, mais c'est très apprécié, d'autant plus si la formation s'étend sur plusieurs jours. C'est pourquoi nous poussons très loin la réflexion dans le choix des produits". Ce qui se traduit entre autres par le fait qu'il y a toujours un plat végétarien, de la viande et du poisson, et que la flexibilité et l'imagination permettent de s'adapter aux demandes particulières des clients. Chacune des trois zones du centre de formation de PwC Academy dispose en effet de son salon dédié permettant ainsi que les buffets soient dressés individuellement par groupe. La formule retenue permet une logistique beaucoup moins lourde, avec des répercussions non négligeables sur les coûts. Bref, une expérience positive, à tous points de vues, qui a bien sûr été testée … et approuvée! Cela dit, PwC Academy n'entend pas devenir un phénomène de mode. Car ce qui est "branché" est bien souvent éphémère, et l'éphémère est tout l'inverse de l'esprit de ce centre de formations. Les repas servis en verrines, en place depuis un peu plus d'un an, ont dès lors de beaux jours devant eux. Mais les idées foisonnent déjà pour les rendre encore plus agréables et savoureux, sans révolution, tout en évolution! ■ Marc Vandermeir
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Déjeuners équilibrés pour cadres pressés ! par Nelly Danan, médecin nutritionniste Bien manger lorsque l’on est très occupé et pressé n’est nullement mission impossible et n’exclut en aucun cas le plaisir gustatif. La consommation d’un sandwich peut s’inscrire sans problème dans une alimentation bien équilibrée. Class’Croûte vous propose des produits dont la plupart, qu’il s’agisse des sandwichs ou des salades peuvent parfaitement trouver leur place dans un bon équilibre alimentaire à conditions de suivre des recommandations simples :
2- Faire les bonnes associations alimentaires C’est souvent l’excès de matières grasses qui déséquilibre nos repas. En effet les lipides sont les nutriments les plus énergétiques. Un conseil simple : allégez le geste, ne versez pas la totalité de l’assaisonnement proposé. Le choix du dessert et sa composition jouent un rôle considérable dans l’équilibre du repas. Il est évident qu’un carpaccio d’ananas ou tout simplement un fruit frais ne vont pas faire exploser le compteur à calories, ce qui n’est pas le cas d’une pâtisserie.
3- Prévenir et gérer les fringales de l’après midi Pour être bien rassasié, il ne faut pas manger trop vite, bien mâcher, se mettre à table, s’asseoir, profiter du repas pour en faire un moment de détente et de convivialité, dans un endroit calme. Mieux vaut manger à sa faim aux repas, en position assise, sans faire autre chose en même temps et à des heures régulières, ce qui ne veut pas dire à heure fixe. Il est préférable de déjeuner à 14h, plutôt que de grignoter n’importe quoi à midi : manger un fruit ou un laitage permettra de patienter un peu.
Un des nouveaux venus dans notre carte 2004-2005 : le Barboteur, pain viennois aux graines de sésame, crudités céleris et carottes, écrevisses marinées, pomme verte, salade roquette et sauce au yaourt.
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1- Choisir la qualité Un repas bien équilibré doit apporter majoritairement une source de sucres lents sous forme de pain ou de féculents, ainsi que des protéines, des végétaux, des matières grasses en quantité limitée, et une boisson. Le sandwich peut donc constituer un repas idéal qui a en prime, le mérite de rassasier durablement.
La qualité des produits consommés, conditionne celle du repas. Les matières premières gagnent à être soigneusement choisies, et les produits labellisés offrent d’excellentes garanties car ils sont étroitement contrôlés à tous les stades de leur fabrication.
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Guide pratique Vous cherchez un restaurant d'affaires ou un service traiteur? Suivez le guide...
HÔTEL RESTAURANT ITALIA
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15-17, rue d'Anvers L-1130 Luxembourg ✆ 48 66 26-1 48 08 07 italia@euro.lu
1, rue du Nord L-2229 Luxembourg ✆ 47 49 34
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RESTAURANTS D'AFFAIRES (WWW.EXPLORATOR.LU)
LUXEMBOURGVILLE ALFA BRASSERIE 16, place de la Gare L-1616 Luxembourg ✆ 49 00 11-3000 49 00 09
APOTECA 12, rue de la Boucherie L-1247 Luxembourg ✆ 26 47 82 45 26 47 82 46 info@apoteca.lu www.apoteca.lu
L'ARPÈGE 29, rue Sainte Zithe L-2763 Luxembourg ✆ 48 88 08 48 88 20 restaurantlarpege@msn.com
ASTORIA
CHIGGERI RESTAURANT 15, rue du Nord L-2229 Luxembourg ✆ 22 99 36 22 81 35 chiggeri@pt.lu www.chiggeri.lu
CLAIREFONTAINE
2, rue du Pulvermühl L-2356 Luxembourg ✆ 42 87 36 42 47 88 lrgcv@pt.lu www.cascade.lu
LES CONTINENTS HÔTEL HILTON
LES JARDINS DU PRÉSIDENT
12, rue Jean Engling L-1466 Luxembourg-Dommeldange ✆ 43 78 81 06 43 60 95 Hilton.luxembourg@hilton.com www.hilton.com
2, place Ste Cunégonde L-1367 Luxembourg ✆ 26 09 07-1 26 09 07-73 jardins@president.lu www.president-luxembourg.com
KAMAKURA CORDIAL
LE BOUQUET GARNI, SALON SAINT-MICHEL
LE FIN GOURMAND
BRASSERIE GUILLAUME
LES JARDINS DE L'ARPÈGE
9, place de Clairefontaine L-1341 Luxembourg ✆ 46 22 11 47 08 21 clairefo@pt.lu www.restaurantclairefontaine.lu
44, avenue du 10 septembre L-2550 Luxembourg ✆ 44 62 23 45 82 96 www.restaurantastoria.com
32, rue de l'Eau L-1449 Luxembourg ✆ 26 20 06 20 26 20 09 11 bouquetgarni@internet.lu
12, boulevard Royal L-2449 Luxembourg ✆ 241 61 67 37 22 59 48 reservations@hotelroyal.lu www.hotelroyal.lu
1, place de Paris L-2314 Luxembourg ✆ 48 85 38 40 77 76 Coin route d'Esch/rue Marie Adelaïde L-1470 Luxembourg ✆ 44 23 92 - 45 39 91 25 08 79
LA FOURCHETTE À DROITE
12-14, place Guillaume L-1648 Luxembourg ✆ 26 20 20 20 26 20 19 18 bg@pt.lu
5, avenue Monterey L-2163 Luxembourg ✆ 22 13 60 22 24 95 o.jolly@gms.lu www.lafourchette.lu
BREEDEWEE
LE GRIMPEREAU
4, rue Munster L-2160 Luxembourg ✆ 47 06 04 46 73 30 kamakura@pt.lu www.kamakura.lu
LAGURA 18, rue de la Faïencerie L-1510 Luxembourg ✆ 26 27 67 26 27 02 97
LA LORRAINE 7, place d'Armes L-1136 Luxembourg ✆ 47 46 20 47 09 64 lorraine@pt.lu www.lalorraine.lu
LA MIRABELLE ET SAVEURS COMPLICES 9, place Dargent L-1413 Luxembourg ✆ 42 22 69 42 22 69 www.espaces-saveurs.lu
9, rue Large L-1917 Luxembourg ✆ 22 26 96 46 77 20 info@breedewee.com www.breedewee.com
140, rue Cents L-1319 Luxembourg ✆ 43 67 87 42 60 26 bridard@pt.lu www.legrimpereau.lu
CAT CLUB CONTINENTAL
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LE MONTGOLFIER HÔTEL SHERATON AEROGOLF
13, place de la Gare L-1616 Luxembourg ✆ 26 12 11 26 12 11 66 info@restaurantharmony.com www.restaurantharmony.com
Route de Trèves L-1019 Luxembourg ✆ 34 05 71 34 02 17 info@sheraton.lu www.sheraton.lu
18, rue de l'Aciérie L-1112 Luxembourg ✆ 40 08 15 69 40 08 15 40 info@catclub.lu www.catclub.lu
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LA TABLE DE FRANÇOIS MOSCONI 13, rue Munster L-2100 Luxembourg ✆ 54 69 94 54 00 43
LE NORMANDY HÔTEL CRAVAT 29, boulevard Roosevelt L-2450 Luxembourg ✆ 22 19 75 22 67 11 contact@hotelcravat.lu www.hotelcravat.lu
25, boulevard Royal L-2449 Luxembourg ✆ 46 58 88 26 20 02 22
WENGÉ 15, rue Louvigny L-1946 Luxembourg ✆ 26 20 10 58 26 20 12 59 wenge@vo.lu
CENTRE
L'OCÉAN 7, rue Louvigny L-1946 Luxembourg ✆ 22 88 66 22 88 67
ORO E ARGENTO HÔTEL SOFITEL Quartier Européen Nord L-2015 Luxembourg ✆ 43 77 68 70 42 50 91 H1314@accor.com
LA POMME CANNELLE 12, boulevard Royal L-2449 Luxembourg ✆ 241 61 67 37 22 59 48 reservations@hotelroyal.lu www.hotelroyal.lu
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A LA TABLE DES GUILLOUX 17-19, rue de la Résistance L-4996 Schouweiler ✆ 37 00 08 37 11 61
L'AGATH 274, route de Thionville L-5884 Howald ✆ 48 86 87 48 55 05 restaurant@agath.lu www.agath.lu
LA CHEMINÉE 1, rue de Remich L-5331 Oetrange-Moulin ✆ 26 35 20 31 26 35 20 32 cheminee@pt.lu www.lacheminee.net
LA CIME
10, route d'Echternach L-1453 Luxembourg ✆ 43 18 82 42 06 46 hostgrund@pt.lu www.hotel-romantik.com
140a, route d'Arlon L-8008 Strassen ✆ 31 88 13 31 36 27 olivier@mail.com www.hotel-olivier.com
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LA DISTILLERIE
5, rue Louvigny L-1946 Luxembourg ✆ 22 36 92 22 04 96
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8, rue du Château L-6162 Bourglinster ✆ 78 78 78 1 78 78 78 52 mail@bourglinster.lu
L'ETIQUETTE 50, route de Diekirch L-7220 Walferdange ✆ 33 51 68 33 51 69
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LE GASTRONOME CHEZ PASCAL
Coin rues Chimay et Louvigny L-1333 Luxembourg ✆ 47 49 50 47 46 77 info@restaurant-speltz.lu www.restaurant-speltz.lu
90, rue Andethana L-6970 Hostert ✆ 34 00 39 26 34 01 06 belnoup@pt.lu www.legastronome.lu
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dossier restauration d’affaires
TRAITEURS CLASSCROUTE
LE PIGEONNIER 211, avenue de Luxembourg L-4940 Bascharage ✆ 50 25 65 50 53 30 info@lepigeonnier.lu www.lepigeonnier.lu
LE RONDEAU HOFFMANN 21, rue Principale L-5240 Sandweiler ✆ 35 01 80 35 79 36 hoffmann@resto.lu www.resto.lu/hoffmann
HOSTELLERIE DE NIEDERANVEN 2, rue de Munsbach L-6941 Niederanven ✆ 34 00 61 34 93 92
HOSTELLERIE LA BONNE AUBERGE Maison 7 L-8469 Gaichel ✆ 39 01 40 39 71 13 Gaichel2@pt.lu www.bonneauberge.lu
HÔTEL DE LA GAICHEL Maison 5 L-8469 Gaichel ✆ 39 01 29 39 00 37 info@lagaichel.lu www.lagaichel.lu
LE JARDIN GOURMAND 432, route de Thionville L-5886 Hesperange ✆ 36 08 42 36 08 43
OPIUM CLUB RESTAURANT 427-429, rte de Thionville L-5887 Hesperange ✆ 26 36 01 60 26 36 16 06 info@opiumrestaurant.com www.opiumrestaurant.com
PATAGONIA 373, route de Thionville L-5887 Hesperange ✆ 36 00 95 36 00 95 Patagonia373@hotmail.com
PATIN D'OR 40, route de Bettembourg L-1899 Kockelscheuer ✆ 22 64 99 40 40 11 contact@patin-dor.lu www.patin-dor.lu
RE'SER STUFF 32, Grand-rue L-3394 Roeser ✆ 36 90 67 36 09 68 reserstf@pt.lu www.reserstuff.lu
LE RIQUEWIHR 373, route d'Arlon L-8011 Strassen ✆ 31 99 80 31 97 05 leriquewihr@email.lu www.restaurantriquewihr.com
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82, rue de Luxembourg L-8140 Bridel ✆ 33 94 73 33 37 46 rondeau@pt.lu www.resto.lu/rondeau
POSTKUTSCH 8, rue Xavier Brasseur L-4040 Esch-sur-Alzette ✆ 54 51 69 54 82 35 postkutsch@pt.lu www.postkutsch.lu
WEIDENDALL 5, rue de Mersch L-8181 Kopstal ✆ 30 74 66 30 74 67 weidendall@resto.lu www.resto.lu/weidendall
SUD ACACIA 10, rue de la Libération L-4210 Esch-sur-Alzette ✆ 54 10 61 54 35 02 hacacia@pt.lu www.hotel-acacia.lu
AM KRAELTGEN 3, rue Pierre d'Aspelt L-5710 Aspelt ✆ 23 66 15 56 26 55 15 14 lamborelle@gms.lu
AUBERGE ROYALE 19, rue des Remparts L-4303 Esch-sur-Alzette ✆ 54 27 23-1 54 27 23-20 rfavaro@pt.lu www.auberge-royale.lu
CHEZ FLORENTIN 166, route de Luxembourg L-3254 Bettembourg ✆ 51 51 81 26 51 39 75
NORD AUBERGE RESTAURANT LAMY 51, rue d'Asselborn L-9907 Troisvierges ✆ 99 80 41 97 80 72
LE CHATEAUBRIAND HÔTEL CENTRAL 25, rue de Bastogne L-9010 Ettelbruck ✆ 81 21 16 81 21 38 info@hotelcentral.lu www.hotelcentral.lu
59, Esplanade L-9227 Diekirch ✆ 80 86 44 80 86 45 cigov@pt.lu
L'ECUELLE 15, route Principale L-9980 Wilwerdange ✆ 99 89 56 97 93 44 ecuellew@pt.lu www.ecuelle.com
HIERTZ
CŒUR GRENADINE 138, boulevard Kennedy L-4171 Esch-sur-Alzette ✆ 26 54 02 13
LEWECK HÔTEL RESTAURANT
1, rue de la Continentale L-4917 Bascharage ✆ 50 72 86 50 72 50
Route Diekirch-Clervaux L-9378 Lipperscheid ✆ 99 00 22 99 06 77
FRIDRICI 116, rue de Belvaux L-4026 Esch-sur-Alzette ✆ 55 80 94 57 33 35 restaurantfridrici@internet.lu
LEA LINSTER 17, rue de Luxembourg L-5752 Frisange ✆ 23 66 84 11 23 67 64 47 linster@pt.lu www.lealinster.lu
LE PAVILLON Parc Galgenberg L-4142 Esch-sur-Alzette ✆ 54 02 28 54 74 28 pavillon@pt.lu
LE CIGALON
COFFEEBREAK
1, rue de l'Ernz Noire L-6245 Mullerthal ✆ 79 94 95 79 93 83 Le_cigalon@internet.lu www.lecigalon.lu
1, avenue de la Gare L-1611 Luxembourg ✆ 26 84 51 71 order@coffeebreak.lu
L'ERNZ NOIRE 2, route de Beaufort L-6360 Grundhof ✆ 83 60 40 86 91 51 lernznoire@pt.lu www.lernznoire.lu
HÔTEL EDEN AU LAC Oam Nonnesees L-6474 Echternach ✆ 72 82 83 72 81 44 edenlac@pt.lu www.edenaulac.lu
HÔTEL RESTAURANT BEL AIR 1, route de Berdorf L-6409 Echternach ✆ 72 93 83 72 86 94 belair@pt.lu www.belair-hotel.lu
LA CIGOGNE GOURMANDE
1, rue Clairefontaine L-9220 Diekirch ✆ 80 35 62 80 88 69
DIGNE DES GOURMETS
16, rue Robert Stumper L-2557 Luxembourg (Z.A. Cloche d'Or) ✆ 26 64 82 81 26 64 82 83
PETITE SUISSE LA BERGERIE Maison 1 L-6251 Geyershaff ✆ 79 04 64 79 07 71 phalt@gms.lu www.bergerie.lu
BISDORFF HÔTEL RESTAURANT 39, rue de Heisbich L-6551 Berdorf ✆ 79 02 08 79 06 29 hotelbisdorff@pt.lu www.hotel-bisdorff.lu
MOSELLE HÔTEL-RESTAURANT DOMAINE LA FORÊT 36, route de l'Europe L-5531 Remich ✆ 23 69 99 99 23 69 98 98 laforet@pt.lu www.hotel-la-foret.lu
DE JANGELI Avenue docteur E. Feltgen L-5635 Mondorf-les-Bains ✆ 23 666-525 23 66 10 93 www.mondorf.lu
LOHENGRIN HÔTEL SAINT NICOLAS 31, Esplanade L-5533 Remich ✆ 26 66 3 26 66 36 66 restaurant@lohengrin.lu www.lohengrin.lu
MATHES
CULINARIS 231, rue de Beggen L-1221 Luxembourg ✆ 42 40 13 43 27 01 culinaris@culinaris.lu
EISCHEN Parc d'Activités L-8308 Capellen ✆ 26 30 31-1 www.pauleischen.lu
KAEMPF-KOHLER 18, place Guillaume L-1648 Luxembourg ✆ 47 47 47-1 47 47 46 info@kaempff-kohler.lu www.kaempff-kohler.lu
L'AUTRE TRAITEUR S.A. 80, rue de l'Aciérie L-1112 Luxembourg ✆ 29 24 07-1 29 24 45 bureau@lautretraiteur.com
PARTY SERVICE LUCULLUTZ KAISER-WOLTER 2, Grand-rue L-7777 Bissen ✆ 83 51 50 85 81 12 lucullutz@pt.lu www.party-service.lu
OBERWEIS 1, rue Guillaume Kroll L-1882 Luxembourg (Z.A. Cloche d'Or) ✆ 40 31 40-1 www.oberweis.lu
REIMERWEE 10, circuit de la foire Internationale L-1347 Luxembourg ✆ 43 63 93-1 42 27 06 sandra.leidner@luxrest.lu
ROSELL 51, Z.A. Am Bann L-3372 Leudelange ✆ 26 37 31-1 26 37 31-551 contact@compass.lu www.rosell.lu
37, route du vin L-5401 Ahn ✆ 76 01 06 76 06 45 mathesah@cmdnet.lu
DE SCHNÉKERT
LA RAMEAUDIÈRE
STEFFEN
Ellange-gare L-5690 Ellange ✆ 23 66 10 63 23 66 10 64 La_rameaudiere@internet.lu
39, place de l'Hôtel de Ville L-3590 Dudelange ✆ 26 51 41 41 26 51 41 21 steffenf@pt.lu www.steffen.lu
LES ROSES Rue Th. Flammang (Casino 2000) L-5618 Mondorf-les-Bains ✆ 23 61 11 info@casino2000.lu www.casino2000.lu
route des trois Cantons L-8399 Windhof/Koerich ✆ 39 71 16 www.schnekert.lu
STEINMETZ 1, Kuelegruecht L-6231 Bech ✆ 79 01 06 www.steinmetz.lu
Déplacement au Luxembourg et pays limitrophes Répertoire de salles et châteaux disponible Allée des Artisans, 29 5590 CINEY (BELGIQUE) www.paulus .be - traiteur@paulus.be Tél.: +32(0)83.23.40.00 - Fax: +32(0)83.23.40.09
Notre restaurant PAULUS EN CONCERT Rue d’Arlon, 84 1040 BRUXELLES (BELGIQUE) concert@paulus.be Tél.: +32(0)83.23.40.00 - Fax: +32(0)83.23.40.09
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dossier restauration d’affaires
paperJam’s
s d r a w a s t n a r u resta
MEILLEUR RESTAURANT D’HÔTEL: LA POMME CANNELLE (LE ROYAL) deuxième: LES CONTINENTS (HILTON) troisièmes ex aequo: ALFA BRASSERIE (ALFA), LE NORMANDY (CRAVAT), ORO E ARGENTO (SOFITEL) Avec un premier prix qui dépasse le plus grand nombre de votes comptés pour les autres lauréats et, assez loin derrière, des accessits séparés seulement par quelques points, nous sommes d’avis que le résultat reflète l’opinion bien tranchée de nos lecteurs. LA POMME CANNELLE, 12, boulevard Royal, Luxembourg (Centre-ville) 241 61 67 36 LES CONTINENTS, 12, rue Jean Engling, Luxembourg (Dommeldange) 43 78 81 06 ALFA BRASSERIE, 16, place de la Gare, Luxembourg (Gare) 49 00 11 3000 LE NORMANDY, 29, boulevard Roosevelt, Luxembourg (Centre-ville) 22 19 75 ORO E ARGENTO, quartier Européen Nord, Luxembourg (Kirchberg) 43 77 68 70
LE PALMARÈS Merci à vous, lecteurs de paperJam, d’avoir donné un vrai relief à cette consultation en ligne, entre le 1er juillet et le 31 août, qui se révèle riche d’enseignements grâce au grand nombre de réponses. Les awards ont été attribués après de multiples vérifications. Celles-ci nous ont d’ailleurs permis de relever quelques irrégularités flagrantes et puériles dans les votes concernant un restaurant qui, à priori, n’avait pas besoin de cet artifice. Ces votes ont été, bien entendu, invalidés. Il est en revanche réjouissant de constater que les résultats correspondent, dans l’ensemble, à ce que notre équipe constate et commente sur l’ensemble d’une année d’enquêtes pour notre City Guide Explorator. Voici l’ensemble du palmarès, commenté par notre chroniqueur gastronomique Jacques Demarque.
MEILLEUR NOUVEAU RESTAURANT: APOTECA deuxième ex aequo: ELIKATESSEN et V.I.P. ROOM C’est sans discussion et avec une écrasante majorité qu’APOTECA s’adjuge cet award. Egalité parfaite pour les ex aequo. Il faut maintenant confirmer dans la durée. APOTECA, 12, rue de la Boucherie, Luxembourg (Centre-ville) 26 47 82 45 ELIKATESSEN, 21, rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 26 80 80 1 V.I.P. ROOM, 19, rue des Bains, Luxembourg (Centre-ville) 26 18 78 67
RESTAURANT COUP DE COEUR: TOIT POUR TOI deuxième ex aequo: APOTECA et LA MIRABELLE Assez nombreux, les coups de coeur! Cela reflète assez bien l’importance de la subjectivité dans ce choix. Courte tête pour le vainqueur, les ex aequo se détachant légèrement. TOIT POUR TOI, 2, rue du 9 septembre, Schouweiler (Sud) 26 37 02 32 APOTECA, 12, rue de la Boucherie, Luxembourg (Centre-ville) 26 47 82 45 LA MIRABELLE, 9, place Dargent, Luxembourg (Eich) 42 22 69
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MEILLEURE CARTE DES VINS: CHIGGERI deuxième: LA MIRABELLE troisième: MOSCONI Vous avez été très nombreux à voter pour le CHIGGERI et d’ailleurs ce résultat ne surprendra personne. Plus de 2.300 références sur une carte bien servie par un Bruno Méril souverain. CHIGGERI, 15, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 22 99 36 LA MIRABELLE, 9, place Dargent, Luxembourg (Eich) 42 22 69 MOSCONI, 13, rue Munster Luxembourg (Grund) 54 69 94
MEILLEUR BUSINESS LUNCH: CAT CLUB deuxième: LA FOURCHETTE À DROITE troisième ex aequo: MIRABELLE, LA POMME CANNELLE, WENGÉ Ces cinq-là se tiennent dans un mouchoir de poche. La première place nous a un peu surpris... CAT CLUB, 18, rue de l’Aciérie, Luxembourg (Hollerich) 40 08 15 69 LA FOURCHETTE À DROITE, 5, avenue Monterey, Luxembourg (Centre-ville) 22 13 60 LA MIRABELLE, 9, place Dargent, Luxembourg (Eich) 42 22 69 LA POMME CANNELLE, 12, boulevard Royal, Luxembourg (Centre-ville) 241 61 67 36 WENGÉ, 15,rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 26 20 10 58
MEILLEURE TABLE GASTRONOMIQUE: MOSCONI Deuxièmes ex aequo: LA BERGERIE, LA TABLE DES GUILLOUX Ici on bouscule le classement du sacro-saint “Bibendum”… Pourquoi pas! Mais deux petits points seulement séparent le premier des seconds. D’autre part, la suite du classement prouve que nos lecteurs sont de vrais gastronomes. MOSCONI, 13, rue Munster, Luxembourg (Grund) 54 69 94 LA BERGERIE, maison 1, Geyershaff 79 04 64 LA TABLE DES GUILLOUX, 17-19, rue de la Résistance, Schouweiler 37 00 08
MEILLEUR ACCUEIL ET SERVICE: TOIT POUR TOI deuxièmes ex aequo: La Bergerie, Mosconi, Wengé Il faut s’incliner devant le vote démocratique. Mais oui, les jeunes et sympathiques maîtres de ce TOIT surpassent trois établissements dont la renommée n’est plus à faire. TOIT POUR TOI, 2, rue du 9 septembre, Schouweiler (Sud) 26 37 02 32 LA BERGERIE, maison 1, Geyershaff 79 04 64 MOSCONI, 13, rue Munster, Luxembourg (Grund) 54 69 94 WENGÉ, 15,rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 26 20 10 58
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MEILLEURE TABLE EXOTIQUE: KAMAKURA deuxième: CELADON troisième: THAÏLAND Voici un résultat qui confirme notre opinion exprimée dans le guide Explorator 2004. Nous nous disions alors surpris que le Guide Rouge n’ait encore pas songé à distinguer M. Miyamé d’un macaron? Confirmation aussi de la qualité des deux suivants au palmarès. KAMAKURA, 4, rue Munster, Luxembourg (Grund) 47 06 04 CELADON, 1, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 47 49 34 THAÏLAND, 72, avenue Gaston Diderich, (Belair) 44 27 66
MEILLEURE TABLE ITALIENNE: MOSCONI deuxième: RISTORANTE ROMA troisième: DAL NOTARO Que d’hésitations ont dû peser sur ce vote! Le nombre des voix recueillies par le lauréat et ses deux suivants les placent au dessus du lot. Mais nous apprécions que d’autres tables italiennes, peut-être moins renommées mais tout aussi savoureuses, aient été choisies pour participer au concours. MOSCONI, 13, rue Munster, Luxembourg (Grund) 54 69 94 RISTORANTE ROMA, 5, rue Louvigny, Luxembourg (Centre-ville) 22 36 92 DAL NOTARO,149, rue de la Tour Jacob, Luxembourg (Clausen)
MEILLEUR ACCUEIL POUR GROUPES: CAT CLUB Nous laissons la parole aux résultats et aux votes mûrement réfléchis… en groupe! CAT CLUB, 18, rue de l’Aciérie, Luxembourg (Hollerich) 40 08 15 69 CHIGGERI, 15, rue du Nord, Luxembourg (Vieille ville) 22 99 36 BEIERHAASCHT, 240, route de Luxembourg, Bascharage (Sud) 26 50 85 50 TOIT POUR TOI, 2, rue du 9 septembre, Schouweiler (Sud) 26 37 02 32
Photos: David Laurent (Blitz)
deuxièmes ex aequo: CHIGGERI, BEIERHAASCHT, TOIT POUR TOI
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“It’s going to be a challenging time for the Embassy” SIX MONTHS INTO HIS tenure as Her Majesty’s Ambassador to Luxembourg, James Clark is settling in well: "It’s been brilliant – Nothing but good things to say about the experience so far! But the best thing is the people; everyone’s been really welcoming – both the Luxembourgers and the people we’ve met from the British and international communities here". Asked what he expects of his four years here, he says, "It’s going to be a challenging time for the Embassy. We’re slimming down quite a lot over the next year (from five UK-based staff to three). The Embassy’s moving to a new building, which will be disruptive. And of course we’ve got the challenge in 2005 of both the Luxembourg and the UK Presidencies of the EU". "When Luxembourg holds the Presidency, it’ll chair all the working groups and Councils in Brussels and Luxembourg. So EU Ambassadors – including me – will be trying even more than usual to keep in close contact with the [Luxembourg] government’s thinking, making sure it’s understood in their own capitals, and of course making sure our views are known and understood here. When the UK takes over, it’s the same but different. As local representative, I’ll have a responsibility to keep the government and EU colleagues informed of our thinking and our plans, and to make sure their views are transmitted back". He says a lot of work is going to go into making sure the UK and Luxembourg
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handle all the EU’s business in 2005 smoothly, and that the handover from Luxembourg to the UK works seamlessly. This will involve "an increasing tempo of visits back and forth by senior officials and Ministers, starting this autumn".
Beyond 2005: Long-term challenges Ambassador Clark has challenges to tackle beyond the Presidencies too. In terms of his initiatives to further develop business and trade relations between the two countries, he hopes to offer more customer-focused support, as opposed to the big ‘showcase’ events the Embassy supported in the past, such as the Britain in Luxembourg exhibition: "The aim is tailored advice, focused on the people who need it most, when they need it. The kind of commercial work we want to do today is more about pinpointing an exact match between supplier and buyer, and I think that’s the right approach for a sophisticated market like Luxembourg’s. We need to look at what kind of Embassysponsored projects and assistance would add most value. That’s something I’d like to get the views of the local business community on". On business culture in Luxembourg and in the UK, he says: "I’ve found a lot of common ground so far – we’re both basically pragmatic in our approach to things; we’ve got outward-looking econo-
mies; we’re both committed to the Lisbon competitiveness agenda... So the philosophical framework is good, and I think that’s why many UK firms find Luxembourg a welcoming market. The differences to look out for, particularly in the high value-added sectors like highend consumer goods, will be to do with differences in taste and local custom – which brings us back to tailoring your offering to the customer". Another element of the Ambassador’s work is to challenge some of the traditional preconceptions about the British: "The perception among many foreigners of us as bowler-hatted, stiff-upper-lipped caricatures ... excessively formal and emotionally quite chilly ... is an enduring one. When I tell colleagues and people I meet that we’re not really like that at all, they’re aghast and get defensive, saying I must be some sort of weird exception!" Such misconceptions, including the one that most Brits are Eurosceptics, can constitute barriers when it comes to doing business with Britain, says Clark, who aims to counter this by "connecting with a wider network of people who might not otherwise come into contact with the Embassy, including younger people". Ambassador Clark’s 16 years with the FCO have prepared him well for the challenges he is taking on here. The work is "interesting", he says, failing to dispel the conception that understatement is the supreme virtue of the British. ■ Neil Hearfield
Photo: Olivier Minaire (Blitz)
James Clark, the UK’s Ambassador to Luxembourg, gives his perspective on the job that lies ahead of him.
Ambassador Clark: The work is interesting".
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LES "100 SUNS" DE LIGHT C’est un travail de recherche et de documentation absolument exceptionnel, mené par l’artiste américain Michael Light, que propose de découvrir, dès ce mois d’octobre, le Casino Luxembourg-Forum d’art contemporain. "100 Suns", titre de l’expo, fait allusion à Oppenheimer, le père de la bombe atomique, qui compara la première explosion nucléaire à un "Etre puissant" dont la splendeur et la gloire pourraient être semblables au "rayonnement émis par des milliers de soleils s’élevant ensemble dans les cieux". La centaine de photos sélectionnée par Light est tirée des Archives Nationales des EtatsUnis et du Laboratoire National de Los Alamos. Des clichés, classés jusque là "Secret défense", présentant les essais nucléaires effectués sur la base secrète de Lookout Mountain. Les images sont crues, sans ambage, prises au moment de la détonation, et entremêlées de photos de témoins souvent présents à proximité mortelle des explosions. Artiste de renommée internationale, Michael Light voit son travail figurer parmi de nombreuses collections permanentes, notamment au San Francisco Museum of Modern Art. Michael Light "100 Suns", Casino Luxembourg-Forum d’art contemporain du 09/10 au 02/01
SERIE 1, LA NOUVELLE CREATION BMW Nouvelle venue de la gamme, la BMW Série 1 tient ses promesses. Elle offre une infinité de plaisirs à ses conducteurs. Un profil sportif, un design parfait, des technologies innovantes, c’est la nouvelle BMW Série 1. Il n’y a qu’à presser le bouton poussoir du démarrage pour se rendre compte qu’une infinité de plaisirs s’offre aux conducteurs. Accélération franche, prise de virage agile, passage de vitesses précis, elle est parfaite pour faire équipe avec des conducteurs actifs. Equipée du concept de propulsion BMW, la Série 1 prévient tout effet parasite du moteur sur la direction, tout comme un comportement en courbe plus agile et une meilleure motricité en reprise et en accélération. Confort dans l’habitacle également. Fonctionnel, ce dernier séduit par son ergonomie et une esthétique exemplaire faisant la part belle aux formes claires, aux matériaux de premier choix et à la qualité de finition. Les innombrables possibilités de rangements (comme les filets à bagages, en option) constituent également la preuve d’une parfaite aptitude aux contingences de la vie quotidienne. La BMW Série 1 convainc par son tempérament et sa maturité de sécurité, qui promettent au fil des jours, des kilomètres de bonheur! Garage Arnold Kontz,Luxembourg. www.arnoldkontz.lu
Textes: Corinne Briault
DINH VAN EN COEUR DE CIBLE En présentation depuis l’été à la bijouterie Kass et Jentgen de Luxembourg, la montre Cible 28 apporte un complément à la collection originale du joaillier. Cadran en nacre noir, bracelet en acier et résine noir... Tout Dinh Van en une montre: la Cible 28. Réplique exacte du pendentif du même nom, Cible 28 avec sa lunette tournante unidirectionnelle, son jeté de diamants, et son effet bracelet manchette sur différents cadrans en nacre naturelle, est la parfaite alliance du sport et du raffinement. De fabrication suisse, elle est également équipée d’un mouvement à quartz, son bracelet se ferme par une boucle déployante gravée Dinh Van, comme le remontoir et le fond du boîtier, et last but not least… elle est garantie étanche à 100 mètres! Avis aux amateurs! 148 paperJam septembre-octobre 2004
ROCHE BOBOIS, COLLECTIONS AUTOMNE-HIVER C’est la saison des collections! Ne dérogeant pas à la règle, Roche-Bobois sort trois nouveaux catalogues automne-hiver 2004-2005. "Les Contemporains", "Les Voyages" et "Les Provinciales" sont une invitation à la découverte de trois univers de la décoration inspirés par les créateurs et les architectes européens parmi les plus talentueux. Du design-tendance, marqué de la patte du jeune et talentueux designer Christophe Delcourt qui signe la collection Rive Droite dans "Les Contemporains", au chic et authentique en passant par les meubles empreints de cultures lointaines… Tous les styles, les couleurs et les matériaux présents ouvrent de nouvelles perspectives à la création contemporaine. Et si on refaisait la déco du salon?
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LE "NATUR MUSEE" EN DVD Disponible au Musée d’histoire naturelle, le DVD “Prenez…votre temps!” permet d’accéder à une visite virtuelle de l’exposition en un clic.
VUITTON DANS LA COURSE Joggeurs, randonneurs ou touristes… Fini les poches encombrées et déformées. Vuitton pense à tout! Clin d’œil aux Jeux Olympiques qui se sont achevés voilà quelques jours, hommage au marathon originaire de ville d’Athènes, Vuitton vient de lancer la Ceinture Jogging 2004 Damier Géant. Disponible en deux tailles, de couleur "Terre", avec deux gourdes bleues rappelant les couleurs de la Grèce et des joncs en microbilles de verre réfléchissants, c’est la ceinture idéale pour la course à pied. Tout à fait fonctionnelle, elle se révèlera également parfaitement adaptée lors d’une escapade touristique ou d’une randonnée, puisqu’elle dispose d’une grande poche zippée pour y glisser un guide de voyage, des fentes pour les cartes de crédit, et une poche centrale pouvant contenir, pour les plus mélomanes, un lecteur de musique. Le modèle est produit en série limitée et numérotée de seulement 1.200 exemplaires. Il ne reste qu’à courir pour se la procurer!
C’EST LA CLASSE… A! Disponible sur le marché luxembourgeois depuis la mi-septembre, la deuxième génération de la Mercedes Classe A ne trahit pas sa réputation de pionnière dans de nombreux domaines. Déclinée en deux carrosseries, dont une trois portes, une première dans cette gamme de modèles, la Classe A se distingue par ses lignes fluides et toute une série de nouveautés attrayantes. Nouveaux phares, nouvelles dimensions lui donnant un aspect galbé, nouvelles offres de motorisations, dont les diesel CDI Common Rail… et la liste est loin d’être exhaustive! Attractive, avec une image jeune et sportive, la nouvelle Classe A a également tout d’un l’habitacle familiale. La largeur aux épaules, aux coudes et aux genoux a été augmentée, la distance au siège atteint désormais celle d’une berline de taille moyenne. Pour les intérieurs, Mercedes a développé un concept alliant élégance, ergonomie et toucher. Petit plus, Mercedes propose en option un système d’air conditionné haute performance! Le prochain chapitre de l’histoire de la Classe A s’annonce prometteur! www.mercedes-benz.lu
"Prenez votre…temps!", surtout si vous en avez manqué pour aller visiter l’expo du même nom qui s’est tenue la saison dernière au Musée national d’histoire naturelle – "Natur Musee", de Luxembourg. Le double DVD de l’exposition permet une visite virtuelle et quasi intégrale de "Prenez votre… temps!", au travers des textes, des visuels, et des interviews des personnalités luxembourgeoises qui ont fait part de leurs réflexions sur le temps.Un bon moyen de remonter le temps ou d’en gagner!
OUVREZ GRAND VOS OREILLES! Né au Japon dans les années 70, Audionote a su séduire les amateurs de matériel hi-fi haut de gamme tant que les passionnés de musique à la recherche du son parfait. Ceci n’est pas un système Hi-fi comme les autres. C’est le must! Développé par le créateur japonais Hiroyasu Kondo, l’Audionote (disponible chez Audionote Luxembourg), est considéré par certains comme ce qui se fait de mieux actuellement sur le marché en matière de matériel sono haute fidélité. Soigneusement fabriqués à la main, véritable travail d’orfèvre du son, utilisant l’argent comme conducteur principal, les appareils de la gamme Audionote sont de vrais joyaux très prisés des connaisseurs. Kondo développe sans cesse le concept de ses systèmes d’écoute dans le but de restituer un son d’exception. Amplificateurs intégrés, pré-amplificateurs, lecteurs CD intégrés et, dernier chaînon manquant les hauts-parleurs, chaque élément du système Audionote est du meilleur niveau. Le nec plus ultra du raffinement sonore! Audionote Luxembourg-Rens.et rendez-vous:09139 53 70. http://www.audio-note.lu
RIEN QUE POUR LES FEMMES? Le dernier "concept car" lancé récemment par Volvo Car Corporation laisse le dernier mot aux femmes. Elle l’ont inspiré et géré. Ce n’est encore qu’un projet. Volvo a présenté au mois de septembre dernier au GrandDuché de Luxembourg sa dernière création : une voiture imaginée par des femmes pour les femmes. Partant du constat que la conductrice moderne est aussi exigeante que son homologue masculin pour sa voiture, en termes de performance, de prestige et de style, avec en plus la touche féminine qui s’impose, à savoir plus de solutions rangements, un minimum de maintenance et un maximum maniabilité du véhicule, une équipe de chercheuses et de designers de Volvo Cars a conçu la YCC (Your Concept Car). Réminiscence de la Volvo P1800, le prototype de la YCC concentre tous les souhaits de la conductrice moderne: ouverture automatique des portes, marche pied amovible, personnalisation des intérieurs, espace bagages élargis, nombreuses possibilités de rangements, bonne visibilité …C’est certain, les hommes vont l’adorer!
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playtime SOYEZ UN CHEF AVEC… THIERRY PHAL, RESTAURANT LA BERGERIE, QUI NOUS PROPOSE…
OEUF EN COCOTTE AUX CEPES Ingrédients pour 4 personnes:
Tailler la carotte et la courgette en fine julienne et cuire 3 min à l’eau salée.
850 g de cèpes 1 courgette 1 carotte 3 échalotes 1/2 litre de lait 1/2 litre de crème liquide
Soupe de cèpes: Dans une casserolle, faire suer les échalotes, rajouter les pieds de cèpes et bien faire revenir le tout. Ajouter la crème et le lait et laisser cuire 30 min. Passer au mixeur et réserver.
1 oeuf sel, poivre 4 bocaux de 125 cl avec couvercle et joint
Thierry Phal Restaurant La Bergerie Maison 1, Geyershaff ✆ 79 04 64 SON VIN PRÉFÉRÉ: Le pinot gris Domaine et Tradition 2002 SON RESTAURANT PRÉFÉRÉ: Le Sonora à Dreis (All.)
À TABLE!
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Espaces Saveurs s’installe rue Chimay avec cet espresso bar & food extrèmement accueillant. Le beige et les tons "mousse de café" tout en douceur dominent, le mobilier apporte quelques touches de couleur. Le Gusto Caffé est ouvert de 7 à 17h, jusqu’à 11h pour pour les petits déjeuners et ensuite pour une petite restauration soignée. Deux plats du jour au choix, avec dessert ou boisson, sont proposés à 10,50 euros et 5,50 euros pour le Café Gourmand de l’après midi avec une pâtisserie. Le sourire est omniprésent. Gusto Caffè, 21, rue Chimay, Luxembourg (Centre-ville) 26 20 26 85
Julien Noël vient d’ouvrir le Kariboo. L’exotisme, la gastronomie et la diététique sont ici au rendez-vous. Pour la déco, on joue sur la simplicité des lignes d’un mobilier "hyper design" et sur un environnement ou le bleu domine rappelant la piscine, visible à travers les baies. A midi, la carte reprend le style "Fougasse", l’autre établissement de Julien avec soupes, tartines et 3 suggestions (12 à 13 euros). Le soir, l’assiette est plus élaborée mais toujours légère (ni beurre, ni crème). Raw bar et son chef japonais midi et soir. Fermé le dimanche. Kariboo, 12, rue des Bains, Luxembourg (Centre-ville) 26 20 06 64
Finition: Mettre un peu de soupe de cèpes au fond de chaque bocal, puis la julienne et casser un oeuf entier par dessus. Assaisonner. Rajouter les têtes de cèpes revenues au préalable dans une poêle. Terminer par encore un peu de soupe et fermer les bocaux. Cuisson: Il est très important de veiller à la température du four qui ne doit pas dépasser 65°. En effet, à cette température, la cuisson du blanc et du jaune se rejoignent. Mettre au bain-marie et cuire 30 min.
Bien caché ce Lentze Parc et tourné vers la campagne! Il ouvre par de grandes baies sur une belle terrasse entourée d’une pelouse et à l’entrée, sur un puits de lumière. La déco contemporaine adopte quelques touches hightech dans les luminaires. Christiane et Claude Kler proposent une cuisine traditionnelle, luxembourgeoise, faisant
souvent appel à l’agriculture biologique. Entrées et salades à 7,50 à 12,90 euros et plats de 15,80 (végétarien) à 22,80 euros pour un filet d’agneau. Fermé lundi et mardi. Lentze Parc, 212, rue de Luxembourg, Bertrange 26 38 92 93
Repris depuis le mois de mai par Jan Schneidewind, le Mercedes Café prend du galon. En effet, Jan met derrière les fourneaux Jean-Jacques Ravelli, son second en provenance directe du restaurant bien connu du centre-ville. Du coup on constate une évolution vers plus de recherche et de finesse tout en conservant des prix raisonnables. Le menu du jour est à 12,50 euros (16,50 euros avec dessert). Le restaurant est ouvert de 12 à 18h (de 9 à 10h pour le petit déjeuner) et ferme le samedi et le dimanche. Mercedes Café, 45, rue de Bouillon, Luxembourg (Hollerich) 40 80 1 790
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Si la gestion de votre courrier présente quelques défaillances, appelez-nous.
Pour une gestion efficace de votre courrier, il vaut toujours mieux disposer du matériel adéquat. Inséreuse, affranchisseuse, déchiqueteuse, B u re a u M o d e r n e vo u s p ro p o s e c e q u i s e f a i t d e m i e u x e n l a m a t i è re . Nous avons la solution qu’il vous faut.
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playtime Sonia Pires (Boss Luxembourg)
Frédéric Stiernon (Callataÿ & Wouters)
Marc Kalmus (ad rem)
Jacques Demarque (Explorator) et Francis Gasparotto (tempo!)
LE CLUB PAPERJAM INVITÉ PAR… … LE RESTAURANT LA CHEMINÉE ET FREELANCE VINS FINS Tout est prévu pour accueillir ce Club estival sur la tranquille terrasse bordée de frondaisons… sauf les caprices d’une météo changeante. Il en faut plus pour troubler la sérénité de nos invités et surtout celle de notre hôte de ce soir, Charles Vassol, qui, avec la sagesse qui le caractérise, avait prévu une conviviale table à l’intérieur des murs épais de La Cheminée. Aux allures de vieille demeure campagnarde, ce restaurant régale, depuis la fin du printemps, une clientèle friande de cuisine du terroir et de tradition, agrémentée d’un brin d’originalité. Le menu de la soirée, servi avec le sourire par l’équipe de Pierre Cablat, ce fidèle collaborateur de Charles, en est une belle démonstration: Soupe glacée de Cavaillon, réduction de Porto - Caponata aux légumes confits, scampis marinés, vinaigre de balsamique - Grenadin de porc snaké, légumes comme un gratin, condiment cornichons au jus - Saint-Nectaire – Abricots rôtis, glace maison aux pistaches caramélisées. Le soleil est en tout cas présent dans l’assiette, en contrepoint caractéristique de la cuisine de Charles Vassol.
Dany Lucas (tempo!), Jacques Demarque (Explorator) et Charles Vassol (Restaurant La Cheminée)
Hervé Amann (Vins Fins)
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Stéphane Terver (Property Partners)
Ludivine Plessy (tempo!)
Hervé Amann, conseiller et technicien en viticulture et oenologie de Freelance Vins Fins sert en apéritif un Louis Roederer Brut Premier. Structuré et épanoui, il allie élégamment fraîcheur et rondeur. Avec la Coupe glacée c’est un surprenant Porto Blanc Lagrima qui est proposé. Saveurs complexes, presque exotiques pour le plus doux des portos d’Adriano Ramos Pinto. 100% chenin, le Saumur blanc de la Maison Couly-Dutheil servi avec le plat suivant est issu d’un terroir exceptionnel (Turquant), exploité selon les principes de la culture raisonnée. Le Tavel "La Dame Rousse" 2002 accompagne le Grenadin de Porc Snacké de sa fraîcheur et de sa vivacité. Souple et fruité, il se révèle riche et même puissant en finale. Enfin, le Château Mouton, Bordeaux Supérieur 2001, puissant et bien charpenté et le Porto Reserva Collector non filtré, terminent la dégustation avec le fromage puis le dessert. Restaurant La Cheminée, 1, rue de Remich, Oetrange-Moulin 26 35 20 31 | Freelance Vins Fins, 2, Neidierfchen, Bech 43 68 42
Thierry Van Ravestyn (Phi Data)
Alexandre Duwaerts (Bull)
Sonia Hoffmann (VOXmobile) et Cécile Deluy (Equant)
Bertrand Michaud (Alcor Bank) et Mike Koedinger (paperJam)
Dany Lucas (tempo!) et Cyril Cotinot (Partenaires Sociaux)
René Maujard (Class Crout')
Isabelle Kass (Kass-Jentgen) et Aurélie Wagner (Hermes Luxembourg)
Alex Sulkowski (Atoz) Marc Origer (Grand Garage Jean Muller)
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index INDEX ORGANISATIONS CITEES 100/3 3Com
CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider 1 seul dollar US par jour et par personne serait suffisant pour garantir la survie de 1,2 milliard de personnes vivant dans la plus grande pauvreté. Ce qui ferait quelques 430 milliards de dollars US par an pour combattre la pauvreté sur la planète. A titre de comparaison, le budget militaire des EtatsUnis s'élève, pour 2004, à 368 milliards de dollars US...
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DANS LE PROCHAIN NUMÉRO
PaperJam Novembre 2004
Dossier: Assurance-vie B
Les produits d'assurance-vie sont disponibles auprès des assureurs... mais aussi des banques ou des courtiers indépendants. Vers qui se tourner préférentiellement? Et comment se passe concrètement la réalisation du contrat en cas de décès? Quels sont les différents types de contrats existants? Quelles sont les obligations de l'assureur? Quels sont les droits et devoirs des souscripteurs? Quels régimes fiscaux pour quels types de contrat? Comment l'entreprise peut-elle proposer à son employé un produit d'assurance-vie attractif? Quelles offres? Quelles attraits fiscaux? Egalement au sommaire: un gros plan et commentaires sur la 6e étude PricewaterhouseCoopers sur l'assurance vie. PARUTION : 22.10.04 DEADLINE PUB : 08.10.04 www.tempo.lu
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106 114 62 AB Computing 117 ABBL 98, 102, 104 ABC Lux 39 Abyss Partner 147 Ackermans & van Haaren 20 ad rem 154 addedvalue 38, 86 ADR 106 Advantage Communication 118, 119 Air France 102 Alcor Bank 154 ALD Automotive 102, 104,106 Alfa Brasserie 140 Alfi 96 Algafi 98 Alimentation Générale 66 Allen & Overy 92 Allied Telesyn 114 AMBA 62 AMCHAM 134 American Power Conversion 104 Apax Partners 22 Apoteca 131, 140 Apple 116 Apsi 102 Arbed 26, 30, 106 Arcelor 22, 30, 34, 92 Archives Nationales des Etats-Unis 148 Arel Maitrank 82 Arsène 18 Art Hôtel 120 Arthur Andersen 18 asbl Initiative rem Schaffen 108 asbl Mamer Klimaforum 108 Atelier d'architecture Beng 58 Atis Real 41 Atoz 18, 154 Auchan 85 Audionote Luxembourg 150 Autocenter Goedert 119 Autodiffusion M. Losch 106, 119 Automobile Club Luxembourg 106 Bank of Bermuda 56 Banque de Luxembourg 54 Banque Degroof Luxembourg 92 Banque Leu 58 Banque Sal Oppenheim 104 BCEE 92, 93 BCL 92 Beierhaascht 141 Belgacom 106 Belle Etoile 85 BGL 63, 101, 106, 119 BGL Investment Partners 22, 40, 92, 98 BIL 104 binsfeld 46, 119 Biopsytec Europe SA 104 Blomhof SA 20 Blue Sky Software 40 BMW 13, 24, 148 BNP Paribas 110 Boss Luxembourg 154 Boston College 64 Bourse de Luxembourg 40, 92, 96 Brasserie d'Achouffe 82 Brasserie de Luxembourg 102 Brasserie de Rulles 82 Brasserie Simon 40 Bull 114, 116, 154 Bureau Benelux des Marques 46 Bureau Moderne 151 Bureau Theisen & Giesler 58 Burotrend 78, 79 Business Golf Solutions 40 Business School de West of England University 64 Callataÿ & Wouters 154 Canon 30, 103 Cap Gemini 18 Cargolux 102 Carmignac Gestion 17, 92, 102 Casino 2000 131 Casino Luxembourg 148 Cat Club 140 Cegecom 8, 20 Cegedel 92 Celadon 141 CEP-L 62 CEPS 119 Centre Culturel de Rencontres Abbaye de Neumünster 86 Cercle municipal 58
A AACSB
C
D
E
F
CFD Luxembourg SA 92 CFL 108 Chambre de Commerce 26, 40, 97 Chambre des députés 10, 20, 56, 108 Chambre des Métiers 40, 64 Chiggeri 130, 131, 140, 141 Ciné-Cité 58 Cisco Systems 106 Citabel 118 Citroën 104 City Concorde 84 City Guide Explorator 102, 140, 154 Class'Croûte 132, 134, 135, 154 clc 46, 104 CMD 60, 118, 119, 127 Codic 56 Cœur Grenadine 123 Comité olympique sportif luxembourgeois 34 Commission européenne 44, 56, 60, 92 Compagnie Financière de Deauville 92 Compaq 102 Computer Magazine 102 Concept Factory 46, 102, 119 Conseil d'Etat 94 Conseil permanent de la langue luxembourgeoise 20 Conseil régional de Lorraine 82 Creadrive 119 CreatX idea factory 119 CRP Henri Tudor 60 CSSF 42, 92, 96 CSV 15, 108 Daewo 85 Dal Notaro 141 Danka 44 Data Stream/Connexion 102 Datacenter 44 DataCenter Technologies 104 De Jangeli 129 Deloitte 104 Deloitte Luxembourg 92 Design Luxembourg 46, 118 Deutsche Bank 92 Dexia BIL 88, 104, 118, 155 Dexia Crediop 104 DHL-aviation 82 Digital Studio 104, 119 D-Link 114 DM&S 106 Domaine thermal de Mondorf 131 DP 15, 108 Drexel BurnhamLambert 100 d'stater muséeën 46 DuPont Luxembourg 106 EASI 34 Econocom 34 Ecotrel 104 Editions Mike Koedinger 102, 119 Editus 45 EFMD 62 Elikatessen 140 Embraer 34 Embry Aeronautique 83 EMC 57, 104 Enfants terribles 129 Entreprise des P&T 118 Equant 154 Ericsson Telecommunications 104 Ernst & Young 18, 104 Ernst&Young Resources 19 ESCEM 119 Etoile Garage 104 Euronext 92 European Relocation Services SA 134 Euroscript 66 Eurostat 56 F/P/C 118 Fachhochschule de Nuremberg 64 Fastnet 66 Fauchon 132 FEAAF 98 Fédération des Artisans 40 Fédération des Editeurs de Livres 46 Fédération syndicale 106 Fedex Express 104 Fedil 26, 44 Femmes Socialistes 108 FNCTTFEL 108 Fokker 34 Fondation de l'Architecture 50 Fonds national pour la Recherche 60
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Fondation IECS 64 Fortis Banque 82 Fortis Investments Luxembourg 98 Fortis Luxembourg Assurances 102 Freelance Vins Fins 154 Fujitsu Siemens Computers 104 Garantibank 66 Garrigues 18 Geesseknäppchen 59 General Electric 106 Genious SA 104 GIE Telcom 60 GMS 119 Grand Garage Jean Muller 154 Groupe 4 Falck 118 Groupe Accor 120, 122 Groupe Ciments luxembourgeois 26 Groupe Deutsche-Post 82 Groupe Goeres 120, 124 Groupe Interbrew 102 Groupe Kinnevik 40 Groupe saint-paul 106 Groupe Waldorf 106 Gusto Caffe 152 Hanff Frères 34 Hansainvest 56 HEC Liège 64, 104 Hermes Luxembourg 154 Hewlett Packard 104 Hôtel Hilton 131, 140 Hôtel Mercure Kikuoka Golf Club 106 Hôtel Parc Belair 120 Hôtel Parc Belle Vue 120 HP 56, 116 Hydrion 84 Hyundai 34 IBM 34, 56, 116 IBS 106 ICN Ecole de Management 64 ID Scheer 116 IEE 22 IFBL 88, 98, 102 IFCC 64 IIR Technology 104 Ikéa 84 ILR 60 ILReS 86 Imprimerie Victor Buck 145 ING 99 Institut de Sarrebruck 64 Institut des Experts-comptables 104 Integrator VI-Storm 104 Interaudit 119 Interlinks Electronics Europe 24 Interpub' 46 Intersystem 65 Iomega 114, 116 Ipso Facto 119 IQ Solutions 19 IRE 95 Iris 67 Irish Stock Exchange 96 IUIL 64 Jaguar 21 Job Partner 86 Jones Lang LaSalle 56 Kamakura 141 Kariboo 152 Kass-Jentgen 148, 154 Korean Motor Company 34 KPMG 26, 42 KPMG Advisory Luxembourg 42 Kredietbank Luxembourg 100 Kredietrust 100 Kreutz and Friends 38 La Bergerie 140, 152 La Cigogne Gourmande 131 La Fourchette à droite 140 La Libre Belgique 106 La Lorraine 120, 128 La Mirabelle 140 La Pomme Cannelle 121, 124, 140 La Table des Guilloux 140 Laboratoire National de Los Alamos 148 LaCie 114 Lancia 33 LCGB 106 Le Figaro 132 Le Jardin de l'Hôtel Le Royal 124 Le Normandy 140 Le Républicain Lorrain 80 Le Royal 120, 140 Le Sonora 152 Leaseplan 109, 118 Leclerc 85 Lentze Parc 152 Leroy-Merlin 84
M
N
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P
R
Les Continents 131, 140 Lettershop 105 Linea 3 119, 153 Lineheart 115 LLLC 62 Lloyds TSB Bank Plc 56 Logiconsult 119 LSAP 108 Lux Meca 28 Luxair 20, 34 Luxcontrol 86 Luxembourg School of Finance 64, 88, 111 Luxembourg2007 86 Luxempart 22, 92 Luxexpo 40, 106 LuxGSM 34, 60 Luxinnovation 26, 81 Luxsenior Immobilien 20 Lycée Hubert Clément 108 Lycée technique d'Esch-sur-Alzette 108 Lycée technique hôtelier Alexis Heck 108 Macromedia 114 Made By Sam 38 Marché Libre de Paris 92 MarkCom 46, 118 Marques Avenue 85 Match 102 Mazda 34 MC Consulting 107 MCI Belux 20 MCI-Worldcom 102 McKinsey 26, 36, 56 Médecins sans Frontières 28 Meeting One 102 Mercedes 24, 125, 150 Mercedes Café 152 Michelin 49, 122, 131 Microsoft 20, 27, 102 Mikado Publicis 118 Milicom International Cellular 40 Millenium 118, 119 Mini 23 Ministère de la Culture 20, 50, 62 Ministère de la Justice 94 Ministère de l'Economie 10, 14, 26, 46 Ministère de l'Education nationale 20 Ministère des Classes moyennes 94 Ministère du Tourisme 46 Misys 66 Mitac International 102 Mobilux 60 Moneecard 26 Monster 110 Mosconi 140, 141 MS Networks 44 MystarterdotNET 28 Natur Musée 150 NEASC 62 Netasq 104 NGL 106 Nico 102 Nissan 34 NordeaBank 66 Novigo 28 Office de l'Harmonisation dans le marché intérieur 46 Office européen des brevets 106 Office national de Conciliation 43 Office national du Tourisme 46 OGB-L 106, 108 Open University 29, 62 Optec 119 Orange 60 Ordre des Experts-Comptables 94 Oro e Argento 140 OTAN 108 Outlet Center 84 P&T 4, 5, 20, 40, 119 P&T Business Post 2 P&T Consulting 40 Packard Bell 116 Palladium Securities 1 92 paperJam 40, 60, 86, 98, 102, 106, 110, 154 Parc Hôtel 20 Parc Plaza 120 Partenaires Sociaux 154 Phi Data 154 Philip Morris 6 PricewaterhouseCoopers 96 Profil 40 PROject SA 20 Prolingua 147 Promotic 75 Property Partners 56, 154 PwC Academy 129, 132, 133, 134 Rabo-Robeco Bank 106
Radio socio-culturelle 86 Real Software 106 Real Solutions 34 Renault 47 Restaurant Jardin de l'Hôtel Le Royal 121 Restaurant Speltz 120, 121, 126 Resultance 86 Retaurant La Cheminée 154 Reuters 56 Ristorante Roma 141 Roche Bobois 148 Rockhaal 58 RTL 108 RTL Group 92 35 S Saab Sacred Heart University 62 SAP 25, 114, 116 Schaaf Cleaning 104 SD Worx 60, 104, 113 Sebamed 34 Secaron 73 Sécurité Routière 118 SeeBeyond 116 SES Americom 106 SES Astra 106 SES Global 92, 104, 106 SFK Constructions 20 Sharp 116 Sheraton Aerogolf Center 18 Shopping Cora 84 SI Expo 61 SIDE 123 Siemens 26, 53, 116 SIGI 56 SIT-Group 34 SNCI 10, 11, 14, 22 Soderest sàrl 104 Sofitel 120 Software AG 71 Sources Rosport 119 Spirit of Paintings 66 Standaard 102 Star of Asia 129 State Street Bank Luxembourg 102 State Street Corporation 102 Statec 10, 44, 86 Steria 82 Suez 20 Sun Microsystems 114 Suse Linux 114 Svenskahandelsbanken 66 Swiss Life Luxembourg 102 Symantec 104 Synapse 119 Syndicat des ouvriers du Livre 80 Syvicol 108 34, 40, 60, 156 T Tango Tele2 40 Telindus 30, 44, 83, 91, 106 tempo! 86, 102, 154 Thaïland 141 The Directors' Office 98 Threon 73 Toit pour Toi 140, 141 Topaze Shopping Center 85 Topedilux 40 Toshiba 102, 116 Toshiba Information Systems Benelux 102 Toyota 34 TR Engineering 58 Traiteur Paulus 139 Transac 104 Trend Micro 102 Tribunal administratif 94 66, 92 U UBS Unesco 48 UNHCR 28 Unilog 71 Université de Liège 28 Université de Luxembourg 20, 64, 86, 108 Université de Nancy 2 62 Université de Saarlandes Europa 64 Université de SalzbourgBusiness School 64 140 V V.I.P. Room Valorlux 87, 104, 118 VDS-Computing 56 Veritas Software 104 Viasolutions 102 Viewsonic 116 Ville de Dudelange 102 Ville de Luxembourg 40 Ville de Steinfort 104 Vodafone 4, 5, 119 VOXmobile 40, 60, 142, 143, 154 Voxtron 104 Vuitton 150 Warwick Business School62 W Weltec 26 Wengé 133, 134, 140 Worldcom 20 Wustenroth 81
Global Custody Fund Administration Transfer Agency
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