paperJam economie & finances juillet-août 2012

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3 édito

Pâle copie Jean-Michel Gaudron, directeur de la rédaction, rédacteur en chef paperJam

Il reste la liberté de croire que le gouvernement n’a, actuellement, sans doute pas les bonnes réponses aux questions posées par la crise.

Les concepteurs des sujets du bac français de philosophie n’ont sans doute que très peu de – voire aucun – lien avec le Luxembourg. Pourtant, à la lecture de leur cuvée 2012, on ne peut que constater une amusante proximité avec la réalité du moment. « Serions-nous plus libres sans l’État ? » Voilà ce sur quoi quelques dizaines de milliers de jeunes ont planché pendant quatre heures. D’Aristote, pour qui, par nature, un être qui travaille n’est pas libre, jusqu’à Paul Eluard, qui écrivait le nom de « liberté » partout où il le pouvait ; de la Grèce antique, berceau historique de la démocratie, jusqu’à la Syrie ou la Corée du Nord, deux parmi les plus médiatiques États dictatoriaux du monde, les points d’entrée n’ont sans doute pas manqué. Jusqu’à se demander, peut-être, « jusqu’où il est possible d’être libre avec l’État ». Il n’est pas sûr qu’il y ait eu beaucoup d’élèves qui aient parlé de stades de football adossés à des complexes commerciaux, de débats parlementaires houleux, d’interventions en sous-main, de banques publiques… Dans l’explosif dossier Livange-Wickrange, qui secoue le monde politicoéconomique comme un tremblement de terre dont il est difficile de mesurer la magnitude et encore moins le nombre de répliques à venir, dans quelle mesure l’intervention de l’État a-t-elle privé les uns et donné aux autres la liberté d’entreprendre et d’investir ? Ce sera désormais à l’indépendante Justice, autre pilier majeur de toute démocratie qui se respecte, de trancher. État démocratique, libre, indépendant et indivisible, selon le premier article de sa Constitution, le Luxembourg a toujours brillé, ces dernières décennies, par sa stabilité vantée aux quatre coins de l’Europe, parfois même plus loin. L’hégémonie d’un même parti – le parti chrétien social – au pouvoir presque sans discontinuer depuis 1945 (hormis un intermède entre 1974 et 1979) est présenté comme un symbole de stabilité absolue, au cœur d’une Europe où, sans cesse, les pouvoirs se font et se défont. Rarement, donc – et peut-être est-ce même une première ? – le sommet de l’État n’avait été autant bousculé et sa figure de proue, Jean-Claude Juncker, mise sous pression. Et le moment n’est guère idéal (si tant est qu’il puisse l’être…) à l’heure où le Luxembourg n’a jamais autant eu besoin d’un État et, par extension, d’un gouvernement, forts, efficaces, voire visionnaires, pour contrecarrer les effets d’une crise qui n’en finit plus. Le dernier discours sur l’état de la Nation prononcé par Jean-Claude Juncker a laissé tout le monde sur sa faim, faute d’une feuille de route suffisamment précise. L’heure n’est pourtant plus à philosopher, mais bel et bien à agir. Encore faut-il, pour cela, en avoir la volonté, au moins autant que les moyens. Restrictions budgétaires et recettes fiscales en berne doivent-elles automatiquement servir de paravent à toute absence de volonté profonde d’agir pour le bien d’un pays, de ses habitants et de ceux qui y travaillent, d’où qu’ils viennent ? Peut-être y a-t-il, là, matière à un autre sujet du bac. En attendant, il reste la liberté de croire que le gouvernement n’a, actuellement, sans doute pas les bonnes réponses aux questions posées par la crise. Son prochain examen, à lui, est dans deux ans. Cela ne lui laisse que très peu de temps pour se replonger dans ses cours et rendre une copie digne de ce nom.

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance




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PAPERJAM I Juillet-Aoflt 2012 I EcONOMIE & FINANCE

e-e

SUR LE FIL

Retrouvez, au fil du temps et de leur publication sur www.paperjarn.lu, les principales informations economiques et financieres du Luxembourg. Entre le 17.05.2012 et le 20.05.2012

Paiements mobiles

Cache-cash danslelabo Les solutions se multiplient. Le Luxembourg se revele Ia fois base operationnene interessante, plate-forme experimentale et marcne d'appui.

a

Andre PrDm

«Je serai disponible» Le doyen de Ia faculte de Droit, d'Economie et de Finance ecourte son second decanat et revient ses premieres amours, Ia recherche. Tout en restant ancre dans I'Universite du Luxembourg dont il fut l'un des principaux artisans.

a

Dimitri Roosse Leadersnip feminin

Vivier de competences Le Female Board Pool, interface entre femmes de tete et organisations en mal de competences du deuxieme sexe, est aesormais operationnelle. Les premiers contacts prennent.

Le DRH de Husky Modeling System a re;;u le • coup de cceur » du jury Grand Prix paperJam - RH 2012.

L'Universite confirme son agenda d'implantation, pour 2014, sur 1e site au sud du pays. Betval poursuit sa mutation, accueille habitants et emplois. Agora trace sa route, en phase avec les previsions. Mais 2012 est une nouvelle annee chamiere.

Coodees franches a

a

En ligne avec

son horizon

Luxembourg Freeport

Presente Bale, suscitant un interet international, le futur port franc du Rndel est un havre de prornesses. Dans deux ans, les biens de valeur auront leur coffre-fort free tax Luxembourg.

Belva!

«Mise en lomiere »

Alfred Steinherr

« Des leaders, pas des experts fonctionnels » La Sacred Heart University a 20 ans. Pres de 400 etudiants sont passes par cette institution americaine. Tour d'hOrizoo avec son directeur academique.

PAPBRJAM I Jull/et-Aoat 20I2i tlCONOI\UB 1!t FINANCE


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GR Business Days

Une region qui dolt encore grandir Affaire Uvange. W ickrange

AIa Justice de jouer 25 ans d9 Banque Degroot

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lis fagonnent les paysages urbains, soot l'origine de taus les espaces de vie, mais on les connait peu. Les promoteurs n'airnent en general pas Ia lumi8re. Les y exposer permet pourtant d'expliquer revolution de notre environnernent quotidien. &rldra MOiler ne travaille pas dans Ia promotion, mais preside une association fa'itiere du secteur immobilier, LuxReaJ. Elle est le visage qui represente ses differentes faoettes et Ia voix, au timbre neutre, qui permet d'expliquer I'evolution du marche luxembourgeois.

PAPBRJAM I/UilleMoat 20I2i tlCONOI\UB 1!t FINANCE

La finance attire moins les jeunes Batonnisr vs KPMG

Le barreau maitre desavocats



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SOMMAIRE Articles les plus Ius sur www.paperjam.lu entre le 17 mai et le 20 juin 2012

I Plainte : le bl'ltonnier contre KPMG Article lu 2; 736 fois

2 Brutal changement de direction a I' Adem Miele lu 1.520 fois

DIVERSIFICATION

«Travailler sur les cinq pUlers» Depuis janvier 2010, paperJam a analyse les axes de diversification de Ia place financiere. Fernand Grulms avait ouvert Ia serie. li la clot aujourd'hui. Le CEO de Luxembourg For Finance revient notamment sur les nouveaux foyers de riellesse, !'installation des banques Chinoises a Luxembourg, les liens avec le Qatar...

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Facebook, Lux, Sari Article lu 1.518 fois

Lombard supprime 25 % de ses effectifs Miele lu 1.516 fois

5

Bruxelles pessimiste pour le Luxembourg Article lu 1.217 fois

START-UP

La finance qui fait du bien Funds For Good, jeune societe de conseil en investissement aux vertus philanthropiques, se fait un nom sur Ia place financiere. Ses associes misent sur le conseil aux particuliers et aux entreprises.

PAPERJAM MANAGEMENT

+[coNOMIST CLUB Luc Neuberg et Kevin Cassone

Le coot des donnees L'Economist Club se veut espace de debats. Deux de ses membres pretent leur plume a I'analyse d'une thematique ciblee.

PAPERJAM I Juil/et-Aoat 20121 ECO NOM I E & F INANCE

Dans le cahier •Management• de cette edition, .etrouvez des sujets de reflexion daf\S res domaines du management, du busi'less edmn stration, des ressour= humaines, de l'rT et du markeli'lg·oommunicalion. En dossier oentral: Ressources humaines, marche atypiQue, externalisation, tu<e des cervea\.!X...


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TUALI BelvaI

En ligne avec son horizon L'Universite confirme son agenda d'implantation sur le site eschois, pour 2014. Belva! trace sa route, en phase avec les previsions. Mais 2012 est une nouvelle annee charniere.

Alain Ducat

Belva! se voit de plus en plus comme «the place to be». Et !'alternative devient credible... Meme si, dans Ia realite du quotidien commercial, certaines impatiences legitimes et comprehensibles se manifestent, l'espace jadis en friches poursuit sa mue. Et il vit sa vie. «En 2011, le site de Belva/ s'est

developpe d'une maniere exponentielle et 2012 est une annee pleine de perspectives roncretes», souligne Vincent Delwi~ directeur d~ora. Constituee en octobre 2000 dans le cadre d'un accord de partenariat entre l'Etat luxembourgeois

et l'Arbed - aujourd'hui ArcelorMittal - , proprietaire des terrains, Agora est Ia societe chargee de developper les friches siderurgiques autour d'Esch et Sanem, dans un premier temps. Sur Ia dizaine d'annees ecoulee, le projet, voulu comme un phare du developpement national et d'un amenagement du territoire concerte, a parfois avance comme une diligence sur un sol caillouteux. Mais a present, on y voit clair, sur ce qui existe et sur ce qui est programme. L'Universite, vaisseau amiraJ de Belva!, confirme son calendrier. «Nous pouvons aborder l'avenir avec optimisme », resumait le recteur Rolf Tarr~ en marge de Ia presentation

Logement

Imaglner s.ooo habitants Selon le master plan initial, Belval devait, along terme, heberger 7.000 personnes et voir defiler quotidiennement 20 a25.000 personnes. Le plan du cabinet d'architecture Jo Coenen&Co de Maastricht a ensuite imagine de «nombreuses solutions de flexjbifite et /a diversite necessaire qui pennettront tenne

a

d'accueillir plus de 5.000 habitants nouveaux

et 20.000 occupants ou utilisateurs quotidiens •.

L'avenement immobilier a ete tributaire des vents parfois tourbillonnants. Certains promoteurs comme Multiplan, qui se trouve derriere le complexe Belvalplaza - ont connu quelques diffiCultes. Les premiers residents de Belva! etaient attendus fin 2008 dans les appartements situes aux etages de Belvalplaza I. Mais des imprevus ont retarde

II a fallu attendre fin 2009 pour voir arriver les premiers vrais habitants de Ia «nouvelle ville•.

considerablement l'avancernent du projet, comme Ia construction et l'ouverture du Belvalplaza II. Avec Belval Nord, le site s'offrait une premiere

C'est ace moment que le quartier de Belval Nord, du cote de Sanem, a ouvert ses premieres unites

veritable porte d'entree, sur pres de 20 hectares au nord-ouest de Belva!, sur le territoire de Ia

de logement (dues au promoteur Asars Constructions): 13 appartements et 6 maisons unifamiliales. Jusque-18, on ne trouvait sur le site que les ferus

commune de Sanem. Une jonction douce dans le paysage amenage, entre Ia vieille ville d'Esch,

de musique aimantes par Ia Rockhal (ouverte en 2005 et qui a inspire son nom ala mythique avenue du Rock'n'RoiQ, les employes du coin (l'immeuble rouge Dexia, longtemps repere solitaire, a ete

une siderurgie eteinte et une commune en plein boom. Un mix residentiel assume, avec cinq promoteurs ou investisseurs ala manceuvre. Un quartier complet, avec ses ecoles, ses infrastructures, ses

occupe en 2006), puis les premiers chalands (clients des cinemas, du Saturn, du Belvalplaza inaugure

grands espaces verts, pour plus de 1.300 habitants al'horizon 2015-2018. Belva! Sud va prendre le relais. Mais il faudra sans

en octobre 2008). Et bien sOr, les centaines de personnes occupees sur les chantiers multiples.

doute une generation pour atteindre effectivement les 5 a 7.000 habitants, si toutle reste suit.. • A. D.

PAPERJAM I Juillet-AoGt 2012 1 BCONOMI E & FINANCE

du rapport annuel 2011 de l'Universite du Luxembourg. La faculte des Lettres, Sciences humaines, Arts et Sciences de !'education, sera Ia premiere a s'implanter dans le sud du pays, a l'ete 2014. Elle sera flanquee de !'administration centrale et du rectorat. La faculte des Sciences, de Ia Technologie et de Ia Communication suivra, en 2015 et 2016. On peut rappeler que le troisieme pilier majeur de l'Uni - le plus directement lie a l'activite economique traditionnelle du pays - , Ia faculte de Droit, d'Economie et de Finance, n'enverra a Belva! que ses etudiants de bachelor, ce qui leur permettra de rester en connexion avec les autres disciplines, en debut de cursus. La faculte gardera, pour le reste, ses quartiers a Luxembourg, sur le site actuel du Limpertsberg. Rolf Tarrach se rejouit d'un demenagement dans le sud qui, pour lui, est le gage d'une «necessaire interdisciplinarite» et d'une «meilleure efficacite». L'axe de Ia recherche tournee vers l'economie reelle est clairement privilegie: l'Universite a lance ses cinq premieres ecoles doctorales, des programmes de soutien sur mesure dans les domaines de Ia biomedecine systemique et moleculaire, de l'economie et des finances, des sciences educatives, du droit et de l'informatique. Et, dans cette optique, Ia presence universitaire dans le sud vise aussi une meilleure cooperation avec les centres de recherche.

Do monde autour de Ia terrasse A Belva!, le centre de biomedecine et le centre de recherche economique et sociale (CEPS/ Instead) sont deja Ia. Le CRP Gabriel Lippmann a pris ses quartiers a Belvaux et goupille son arrimage avec le CRP Henri Tudor, appele a rejoindre l'espace sudiste. Quant aux travaux de Ia Maison du Savoir - le batiment central de l'Universite - , ceux de Ia Maison des Sciences humaines et de Ia


13 ACTUALITE

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~~--------------------~---------------------~------~--~o---_.~~~~--~~~--~~LA~ ~ A a Belva! Nord, Ia mixite des logemeots se fond desormais dans le paysage, et Ia jonction entre les entites urbanisees s'opere peu

peu.

Maison du Uvre (bibliotheque de l'Universite), ils se deroulent conformement au planning. «Tout Mobilite

est mis en reuvre pour assurer le grand demenagement de l'Universite en 2014», se rejouit Vincent Delwiche, comme en echo au recteur. Pour l'heure, sur le site, ce sont plutot les emmenagements et les amenagements qui preoccupent. La vie gagne certes du terrain, mais pas assez vite pour les premiers occupants, encore moins pour les commen;:ants pionniers, qui rament encore pour trouver leur seuil critique de chalandise. Les chantiers, publics et prives, de logements et d'entreprises, d'espaces de services et de loisirs, progressent neanmoins. Selon Agora, Belval a vu sortir !'an passe quelque 50.000 m2 de nouveaux locaux. Et puis, autour des anciens hauts fourneaux, l'activite augmente bel et bien. Apres l'ouverture d'un hOtel Ibis (groupe Accor) l

En bonne vole Alors que, dans son concept mffile, axe sur le developpement durable, Ia mobilite est un facteur ere, le site de Belva! r~t regulierement des reproches quant a une accessibilite encore fort problematique. En particulier, ceux qui redoutent une periurbanisation qui s'etendrait d 'Esch a Luxembourg, voire ceux qui exacerbent une forme de rivalite entre les deux cites, pointent des liaisons tres perfectibles entre Ia villecentre et le pOle futur au sud ... La gare de BelvaiUniversite est venue rassurer, en dormant un cceur ferroviaire a !'ensemble, avec une frequentation autour des mille passagers en moyenne par jour - bemol: les pies sont souvent dus a un gros concert sur Ia Rockhal. Dans le mffile temps, les indispensables 14

PAPilRJAM IJulllet-AoOt 20121 BCONOMI Il & FINANCE

voies d'acces et infrastructures - les espaces de Park & Ride entre autres- ont evolue. C'est enfin visible vers Ia France notamment, dont les autorites tentent

de s'accrocher a Ia dynamique de Belva! pour generer une contagion eoonomique bienvenue sur 1e versant mosellan. Ainsi, Ia «liaison Micheville» voit le bout du tunnel (735 metres de long sous le Square Mile). Et le nouveau rood-point derriere Ia gare permet

Ia jonction avec Ia frontiere. On attend Ia connexion directe avec Ia France, logiquement prevue dans 1es deux annees a venir. II faudrait que les choses s'accelerent aussi cote lorrain. Mais a nouveau, il y a Iii de quoi, a priori, coller avec 1e timing de l'arrivee effective de I'Universite. • A. D.


14 ACTUALITE

«Pour cette seule annee, pres de 1.000 emplois nouveaux seront crees» Vincent Delwiche (Agora)

&so hectares Aforce de se focaliser sur les anciens hauts foumeaux de Belva! Ouest et les developpements contigus sur ce premier site mis en chantier, on en oublierait presque I' objet beaucoup plus large d'Agora, il sa naissance, fin du demier millenaire..• En octobre 2000, son portefeuille de planification et de developpement concemait 1 o sites pour une surface totale de 650 ha. Certains de ces sites ont d' ailleurs un caractere transfrontalier tres marque. Outre Belval, etaient nommes Lentille Terre Rouge, Ehlerange, Differdange et Mondercange, sur le sol luxembourgeois, ainsi que Rodange, ancienne fonderie emblematiquement ouvert sur Ia Bel~ique d'un c6te, sur Ia France de I'autre, dans ce triangle du P61e europeen de developpement cherchant un second souffle. S'y ajoutaient Ia partie franco-luxembourgeoise des Terres Rouges, le crassier d'Audun, ainsi que deux surfaces agriooles de reserve, propices pour l'une ou I'autre operation d'echange de frontieres pour cause d'utilite publique, par exemple. C 'est dire si, au-delil du creur de Belval,

il y en a encore pour quelques annees il construire un nouvel avenir, pour le sud du pays... et pour ses voisins immediats. • A. D.

t3

I !'an passe, les prochains mois verront s'etablir l'Agence de l'Environnement, !'administration des Eaux, Ia Commission nationale de protection des donnees et... le Fonds Belval, dans le batiment administratif de 12 etages qui s'acheve. Pres du haut fourneau B, !'ancien vestiaire des usines, devenu incubateur d'entreprises technologiques, accueillera prochainement une quinzaine de start-up et quelque 90 personnes. A!'ouest de cette «terrasse», le Square Mile, promu quartier des affaires, voit debouler ses deux premiers batiments. Un immeuble de 8.600 m 2 de bureaux accueille quelque 500 collaborateurs de !'Adem et l'ITM (Inspection du travail et des mines). Un second batiment, livre cette annee, sera la premiere des trois tours Southlane. La tour abritera notamment l'Ilnas (Institut luxembourgeois de Ia normalisation, de l'accreditation,de Ia securite et qualite des produits et services).Une volee de projets, et d'emanation privee, sont encore prevus cette annee. Outre les deux autres tours Southlane (un hotel quatre etoiles du groupe Kameha y est annonce), on prevoit Ia construction du futur siege des laboratoires Ketterthill. 2012 doit aussi voir le lancement du premier projet de logements pour etudiants (234 unites, avec etablissements horeca, espace fitness ... ). Le quartier residentiel de Belva! Nord attend, dans les prochains mois, Ia PAPERJMI IJull/et-Aoat 20J2ii!CONOMJ I! & FINANCE

livraison d'une centaine de logements, dans quatre residences. Et huit parcelles, recemment vendues, verront 230 logements supplementaires, dont les chantiers doivent demarrer cette annee encore.

Des residents et des emplois Le plan directeur pour Belva! Sud, autre quartier residentiel, dote des services de proximite, doit se lancer cette annee, pour permettre les premieres constructions en 2015. Les futures families y ont deja des reperes, comme le lycee Bel-Val inaugure en septembre dernier, !'ecole primaire de Sanem ou le pare de Belval - veritable poumon vert de jonction nord-sud, sur 19 ha, avec jardins a themes, zones de jeux et de detente, skatepark. ..

«Pour cette seule annee, pres de 1.000 emplois seront cries. 70.000rrt de nouveaux /ocaux seront mis en construction, assure Vincent Delwiche. On est dans une logique d'amenagement. On doitjouer avec quelques coups d'avance. Un peu comme aux echecs... » Mais Ia, on parlera de reussite, s'il s'avere au final que les horizons universitaires, les ambitions economiques et le developpement territorial restent sur Ia meme ligne. •


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16 ACTUALITE

PAPERJAJ\1 IJulllet-AoOt 2012 1 BCONOl\fiE & FINANCE


17 ACTUALITE Le batiment a<lministratif

de J'Etat est pare a recevoi" aes <izaines Cl'occupants. Dans 1e socle sont esseotiellement loges Jes Jaboratoiras Cle I'Administration de Ia gestion Cle I'eau et Cle I'Administration Cle I'eovi'onnement. La tour, haute ae 60 JTliltres, est reservee, a partir au 4•, a des surfaces ae bureau.

Vue plongeante sur Ia Terrasse des Hauts Fourneaux. La oO les - batiments pionniers ont eclos. C'est le CC9Ur historique Cle Belva! Ouest. Y poussent les granos piliers Cle J'Universite, Maison Clu Savoir, Maison des Sciences humaines...

La mobilite est un des enjeux majeurs Cle Belva!. C'est mame un deli a relever. La gare Cle Belvai-Universite a permis une avancee. Elle peut se poursuivre aussi par Ia route : les acces vers Ia France, Ia fameuse liaison Cle Micheville en priorit9, Jes ronels-points et Jes indispensables P+R ...

Pilote par Ia commune Cle Sanem, Je CIPA va largement contribuer a Ia mixite aes publics et des tonctions, et au caractere intergenerationnel, eo apportant aux personnes agees un cadre aaapte Clans un aomaine Cl'avenir.

Belval Nord est Je premier quartier resiaentiel Cl'un site qui veut multiplier le nombre Cl'habitants, en parallele aux emplois publics et prives notamment . La vie y existe 1 1.• et. bientot, via le pare. '-3iW~ii*J•'X.~ Ia liaison se fera aussi :;:: ~ vers le futur quartier Cle Belval Sua.

~~~ - ..

Parmi Jes projets pnves qui voient Je jour, les tours Southlane constituent un des ters Cle lance au Square Mile. La premiere, Jivree cette annee. abritera notamment I'Jinas. Dans les deux autras, on attend, entre autres, un hOtel quatre etoiles au groupe Kameha.

PAPERJAM IJuil/et-Aoat 20121 BCONOMI E & FINANCE


18 actualité

André Prüm

« Je serai disponible » Le doyen de la faculté de Droit, d’Économie et de Finance écourte son second mandat et revient à ses premières amours, la recherche. Il passera le flambeau le 1er septembre à Stefan Braum, tout en restant ancré dans l’Université dont il fut l’un des principaux artisans.

« Belval peut devenir un très bon site pour l’Université. C’est une chance et un grand défi »

André Prüm (Université du Luxembourg)

être perçue au regard du temps de transport entre Luxembourg et Esch. Quand les connexions existeront, la consistance de cette antenne et son rôle devront être réfléchis à nouveau.

Frédérique Moser (interview), Olivier Minaire (photo)

M. Prüm, qu’est-ce qui vous a le plus pesé, pendant ces sept ans de décanat ? « J’ai décidé de suivre une carrière académique parce que j’aime par-dessous tout la recherche et l’enseignement. Or, le décanat ne permet guère de s’y adonner, c’est un travail de gestion à plein temps. J’ai accepté la fonction de doyen car mes collègues me l’avaient demandé et parce que le projet de l’Université me tient à cœur. Mais, je suis persuadé qu’une bonne gouvernance nécessite une rotation des personnes en responsabilité. Vous ne briguez donc pas le rectorat ? « Je ne suis pas sur les rangs. Mais si on vient me chercher, j’y réfléchirai. Si l’Université a besoin de quelqu’un pour l’aider à se développer, je serai disponible. Je crois sincèrement en ce magnifique projet. Je suis convaincu que l’Université fera ses preuves comme institution performante et utile au le pays. Quelle a été votre principale satisfaction, en tant que cobâtisseur ? « D’être parvenu, en sept ans, à placer la faculté de Droit, d’Économie et de Finance (FDEF) sur la carte. Nous avons établi des contacts avec les doyens de grandes facultés, dans le monde

entier, et nous faisons désormais partie de ce réseau restreint. Cela nous permet de recruter des professeurs de bonne réputation et d’attirer des étudiants à haut potentiel. Quels conseils avez-vous prodigués à votre successeur, M. Braum ? « Si je peux exprimer un souhait, c’est qu’il veille à poursuivre les efforts pour maintenir un haut niveau de qualité. Notre faculté est d’ailleurs la seule de l’Université à être certifiée. Il faut poursuivre l’accréditation de nos masters. Je souhaite qu’il continue à défendre avec vigueur et sans complaisance les intérêts de la FDEF au sein de l’Université. Vous laisserez le souvenir d’un farouche adversaire de la délocalisation de l’Université à Belval. Regrettez-vous le temps et l’énergie dépensés ? « Je n’ai pas perdu de temps ! Il y a de drôles d’idées qui circulent… Belval peut devenir un très bon site pour l’Université. C’est une chance et un grand défi d’investir un site tout neuf, fait pour nous, avec une qualité architecturale remarquable. Mais je reste convaincu qu’il est dans l’intérêt de l’Université de garder une antenne dans la capitale. Il faut tirer profit de cette force singulière du Luxembourg, de pouvoir réunir des gens très rapidement. La question de Belval doit paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Envisagez-vous d’occuper des fonctions dirigeantes dans l’Institut Max Planck ? « Je sais que les gens s’interrogent. Mais je ne suis pas un homme de pouvoir ! Je n’ai actuellement pas d’autres fonctions en tête que celle de redevenir enseignant et chercheur. Cet Institut doit permettre de développer des synergies avec l’Université. Lesquelles? « Le contrat de coopération vient d’être signé ; il prévoit la contribution des professeurs ainsi que l’accueil des futurs directeurs de l’Institut Max Planck à l’Université, la création d’une école doctorale commune et des projets de recherche communs. L’an dernier, vous espériez la création de nouvelles chaires. Sont-elles en préparation ? « Nous avons actuellement trois chaires, celles d’Atoz, de SES et de la Deutsche Bank. Nous disposons de deux partenariats privilégiés, avec la Chambre de Commerce et UBS. Un autre type de partenariat de ce type sera mis en place avec European Investment Bank et d’autres suivront. Des négociations pour la création de chaires devraient aboutir rapidement. Nous sommes également en pourparlers avec une famille de philanthropes luxembourgeois, pour un besoin en infrastructures (il pourrait s’agir de la construction d’un nouvel amphithéâtre, ndlr.). Que ferez-vous, en septembre ? « Mais je reste professeur à plein temps à l’Université ! Je n’ai pas dépensé autant d’énergie à monter quelque chose pour ne pas en profiter ! »


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20 ACTUALITE

Retrouvez, au fil du temps et de leur publication sur ww w.paperjam.lu , les principales informations economiques et fmancieres du Luxembourg. Entre le 18. 05.2012 &

le 20.06.2012

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pour un rnontant total d'environ 605 millions de doOars US. Skyline Steel est un distributeur de formage d'acier, qui approvfsionne les Etats-Unis, le Canada,

le cadre de son assembles generale, s'est inquietee de Ia degradation de Ia situation economique au Luxembourg eta appele a !'organisation d'une grande conference rassemblant a Ia fois les patrons, le gouvernement et les partenairas sociaux. «Les objectifs de cette conference seront d'anafyser /a situation du pays, afin de pouvoir le preparer a sortir de Ia crise. Nous vou/ons, avec /es partertaires sociaux et /es responsables du gouvernement, que /'on se mette d'accord sur /es problemes

Industria

ArcelorMittal s'allege encore Communique par ArcelorMittal,

le 18.05-2012

Le groupe siderurgique !ArcelorMittal poursuit sa politique de desengagement d'actifs non strategiques et annonce Ia vente de sa filiale a 1 00 % Skyline Steel et Astralloy a Nucor Corporation,

le Mexique et les Caraibes.

a resoudre a court terme et

La societe a realise en 201 1 un

developper une vision cohe-

chiffre d'affaires de 873 millions de doaars US. «En tant que four-

rente, partagee et durable pour le Luxembourg», a explique

nisseur principal de Skyline Steel, Nucor etait un acquereur nature/

Michel Wurth, president de I'UEL Si le gouvernement accepte que cette conference puisse avoir lieu, elle pourrait se tenir a l'automne prochain.

de cette fBiale », a indique Aditya Mittal, CFO et membre de Ia direction generale d'ArceiorMittal. La transaction devrait etre finalises d'ici Ia fin du deuxieme trimestre 2012.

Entraprises

EUEL veut une grande conference Publie le 18.05-2012

L'Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL), dans

I ~

] !

l

« Nous voulons developper

une vision coherente, partagee et durable pour le Luxembourg» Michel Wurth (UEL)

d'entrepreneurs fonde il y a 1oans dans Ia Silicon Valley, aselectionne, parmi 2.100 startup, les 50 les plus prometteuses dans les categories Cleantech et energie, software, Internet, moot-

lite ou encore sciences de Ia vie. Ce prix, attribue de maniere annuelle depuis trois ans, evalue les finalistes str Ia base de trois criteres: strategie de marche, propriete inteOectuelle et qualite de leader de son equipe. Epuramat avait deja ete finaliste en 2011 de oes memes Awards.

Epuramat

UnTiESO Award2012

Luxaviation

Communiquepar Epumma1,

Communique par Luxaviation,

le 18.05-2012

Ie 18.05.2012

La societe Eptramat a rBQU le TIE50 Award 2012, prix recornpensant a l'eche!le mondiale Ia

La societe luxembourgeoise d'aviation d'affaires Luxaviation agrandit ertcore sa flotte au Luxembourg, avec l'arrivee d'un 5• appareil: un Cessna Citation XLS (d'une capacite de huit pfaoes). G'est le 3• appa-

compagnie privee ayant developpe Ia technologie Ia plus prometteuse. Le oornite d' experts TIE50, reseau global

On cinquieme avion

PA PERJAl\1 I Julllef.AoOt 20J2IBCONOMJ E & FINANCE

reil de ce type, qui rejoint egalement deux Bombardier Challenger. Le groupe Luxaviation, cree en 2008, opere desormais ainsi une flotte de 21 avions, etablis au Luxembourg et en Allemagne. Sting

Prise de participation dansBeeWee Commtmique par Sting, le 21.05-2012

La societe d'investissement Sting annonoe Ia prise d'une participation de 400.000 euros

dans BeeWee, qui, outre le developpement d'applications web et mobile, regroupe des activites d'installations, reparations et assistance en matiere de produits informatiques (sous l'enseigne I.T. Heroes, avec deux magasins a Remich et Ettelbriick) et du systeme de facturation pour PME « LaCuenta •. L'investissement de Sting vise a faire de BeeWee «une valeur s{Jre du marche de l'informauque du Luxembourg •.


21

illiJAiJi'E Grece

Aucreurdes preoccupations La crise de l'eurozone a servi de support a une table ronde organisee par le Luxembourg Institute for European and International Studies et le New Policy Forum.

Le Parthenon en ruines: tout un symbole ...

Par Pierre Sorlut, publie le 18.05.2012

Etude

Hers, «qui resultent pour partie

positionnement geographique

L'effet frontiere observe de Lorraine

de J'exceptionnel dynamisme economique des vi//es etats

permettra terme de capter des flux de marchandises sur

et etats de petite taille voisins

ces corridors et de deve/opper des services /ogistiques

Mandatee par Ia Delegation

(+4% par an pour/e PIB au Luxembourg depuis 40 ans !) », observe !'etude, «induisent

interministerielle a l'amenagement du territoire et a

d'autres emplois lies Ia presence residentiel/e des travail-

J'attractivite regionale, !'Agape

leurs c6te franr;ais, ainsi que !'evolution de certains territoires fronta/iers anciennement

Publie le 21.05.2012

a commande une etude sur 10 agglomerations directement concernees au quotidien par «l'effet frontiere "• parmi Jesquelles Je PED autour de Longwy et du Pays-Haut. Elle a, pour cela, pris pour territoire de reference, un isochrone d 'une heure autour de Luxembourg, soit une zone de 2,6 millions d'habitants. L'analyse observe notamment «des territoires transfrontaliers qui tirent autant profit de Ia frontiere qu'ils ne Ia subissent». II y a au premier plan «une presence benefique, notamment dans /e domaine de l'emploi " · Le volume massif des flux

a

en deprise demographique, comme /e nord lorrain, et qui

a

a valeur ajoutee au Luxembourg». II omet cependant de citer les reserves de Ia Cour des comptes franr;aise sur le transport par rail et notamment Ia perennite du modele economique d'autoroute ferroviaire. Prix de !'innovation 2012

ont vu Ia tendance s'inverser depuis une dizaine d'annees. »

Appel a candidatures

Logisti:lue

Commtmique par Ia Fedi~ le 2L05 .2012

Alain Krecke, l'optimiste

La Fedillance !'edition 2012

Publie 1e 21.os.2012

de son Prix de !'innovation, oree dans le but d 'encourager

Dans une tribune publiee dans

Ia creativite et !'innovation dans

Je Wort samedi, Alain Krecke, manager du Cluster for Logis-

Jes entreprises. Organise tous les deux ans, ce prix recom-

tics, se rejouit de l'annonce d 'une prevision de croissance

pense Jes innovateurs au service des entreprises, Jes

portuaire de 50% pour 2030. Car le Luxembourg est juge

innovateurs independants ainsi que Jes jeunes chercheurs.

relativement bien positionne sur I'axe qui relie Ia mer du

Les oandidats ont jusqu'au 22 septembre pour deposer

de travailleurs frontaliers entre Ia France et ses pays

Nord au bassin industriel rho-

leurs dossiers.

voisins represente plus de 320.000 personnes sortant

danien, a Ia Suisse eta l'ltalie, ainsi que sur celui qui relie

www.fedil.lu

du territoire. Dont plus de 60.000 vont vers le Luxem-

I' Europe occidentale il. celle du nord. Ce qui permet a

bourg ... Ces emplois fronta-

M. Krecke d 'ecrire que «ce

Suite en page

26

Pi\PERJAI\t iJuil/et·AoOt 2012 1 ~CONOMJ E & fiNANCE

Mikhail Gorbatchev (ancien president de J'URSS), Viviane Reding (vice-presidente de Ia Commission europeenne) ou encore Michel Rocard (ancien Premier ministre franr;ais) se sont penches sur Ia crise de l'eurozone dans le cadre d'un panel organise par Je Luxembourg Institute for European and International Studies et Je New Policy Forum, en marge de deux journees de conferences. Mario Hirsch, ohercheur a !'European Union Institute for Security Studies de Paris et moderateur du panel, a juge que Je principal probleme residait dans Je fait que « nous ignorions quand et comment ce/a a/fait se terminer». En effet, J'echec des politiques grecs a former un gouvernement apres Jes elections et le vote de defiance adresse a ceux qui portaient les reformes demandees par Jes bailleurs de fonds a Ia republique hellenique ont conduit a un effondrement des marches financiers. La Grece a done ete abordee ce vendredi, notamment, par Theo Waigel, ancien ministre des Finances allemand. L'homme s 'est permis quelques Jibertes en mentionnant des anecdotes alors qu'il c.euvrait a !'introduction de J'euro. «C'etait une erreur, a-t-il dit, d'emb8rquer Ia Grece dans Ia zone euro. J'ai ete surpris /'epoque que Ia Commission ne contr6/e pas /es comptes de Ia Grece plus en details. »

a

Faire jouer Robben et Ribery II a neanmoins tenu a reorienter Je debat en soulignant que Ia valeur externe de J'euro par rapport au dollar restait au dessus de celle connue Jors de son introduction . «II ne s'agit pas d'une crise de l'euro, mais d'une crise de Ia dette dans certains pays de Ia zone euro. • L'interesse a insiste sur Je fait que Jes Etats-membres de J'UE, et I'UE elle-ml!me, n'avaient aucune obligation de Jes aider, mais que Ia solidarite europeenne devait E!tre mise en c.euvre. «La Grece doit prendre une decision, a-t-il martele, mais on ne doit pas /a contraindre. • L'ancien ministre a tenu il. rappeler Ia necessite d 'utiliser deux leviers pour redresser Ia barre, Ia consolidation du pacte de stabilite et Ia croissance, en s'appuyant sur l'actualite sportive du week-end, Ia finale de Ia Ligue des champions de football. «// serait contreproductif pour /e Bayern Munich de se priver d'Arjen Robben et de Frank Ribery contre Chelsea. Les f'tats ne devraient pas non plus se priver de leurs principaux atouts. •


22 ACTUALITÉ

Antoine David (JCI Luxembourg) et Jean-Claude Bintz (Lakehouse, président du jury) avec Marc Verhaeren et Patrick Somerhausen, qui représentent Nicolas Crochet (Funds for Good), le coup de cœur du jury.

Récompenses

6e Cyel Award La 6e cérémonie du Creative Young Entrepreneur Award, organisé par la Jeune chambre économique, s’est déroulée le 6 juin. And the winner is... Thibaut Britz (Trendiction). Charles Caratini (photos)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

La soirée était placée sous le signe des super-héros.

Olivier Peuscet (Peuscet) et Krystina Charniak (Université du Luxembourg) Thibaut Britz (Trendiction), lauréat 2012, entouré des deux autres finalistes : Sven Breckler (BeeWee) et Fabrice Dewasmes (Neopixl).

Pascal Steichen (Smile), Yves De Pril (Conostix) et Anja Hindrikx (indépendante)

Auksé Packeviciute (JCI Luxembourg)

Lucie Marin (Keyrus) et Aurélien Lalahy (JCI Luxembourg)

Alix Reboul-Salza (Rotoract) et Marie-Anne Peetermans (Loyens & Loeff)

PAPERJAM | Juillet-Août 2012 | ÉCONOMIE & FINANCE

Jean-Pierre Lutgen (Ice-Watch)

Nicolas Hamel (Tabery & Wauthier) et Philippe Corbard (JCI Luxembourg)



24 ACTUALITE

• Ce qui change, c'est /'8JChnectura techno/ogique dflrrier9 Ia solution mobile•. dit Marc Hemmerling (ABBL. a gauChe). Et Cetrel (Stefanie HOis, a droite) peut avoir • un rd/9 Klderatflur ajouer•.

Paiements mobiles

Cache-cash dans le labo Les solutions de mobile payment se multiplient. Le Luxembourg se revele ala fois base operationnelle interessante, plate-forme experimentale et marche d'appui vers l'exterieur.

Alain Ducat (texte). David L.aurent/ Wode (photos) Analyse

Derriere Ie QR code Kurt Salmon a analyse les modeles de paiement, en etabi ssant une dassification des solutions passant par 1e telephone mobile. Jean Diederich, practice /ee.der payments, explique: « Les instruments F/ashiz et Digicash, par exemple, sont tres differents, meme s'i/s utilisent tous deux /e QR code. II faut faire une difference entre une solution bancarisee et non-bancarisee. L'utilisateur doit /e comprendre pour pouvoir uti/iser /e systeme de tar;on conecte. Sinon, il va abandonner. II reviendra a des instruments classiques, qu'il connait deja » Le '4 comer' classique (avec aux quatre coins le vendeur, l'acheteur et leurs organismes bancaires respectifs) a glisse vers un rnoclele, lie a I'integration technologique, que Kurt Salmon appelle PRISM2 (Payments,

R & D, Instruments, Systems ans Models on the creditor and the debtor side). II se caractetise par des intermediaires entre banques, vendell" et acheteur. Et par l'ajout d'un paiement etectrooique, non-bancaire, entre intermediaires. " F/ashiz et Digicash utilisent un QR code mais ne se posftionnent pas de Ia meme fa.Qon par rapport au monde des paiements », note Jean Diederich. Digicash est un simple instrument qui initie le paiement mobile en lisant le code. L}execution du paiement rejoint le modele dassique, au niveau des relations interbancaires. Avec Aashiz, qui fooctionne seion le principe du e-wa//et, a charger via une carte, le paiement reste au niveau des intermediaires. Les banques s'en trolNent un peu court-circuitees ... • A. D.

PAPERJAJ\1 IJulllet·AoOt 20121 BCONOl\fi E & FINANCE

Le paiement mobile a fait du Luxembourg une cible privilegiee: les societes, quand elles n'y sont pas nees, choisissent de s'y implanterpour developper leurs solutions. Une bonne place financiere, des dispositions fiscales attrayantes, une strategie misant sur !'innovation, un marche de taille ideale pour s'y tester avant de viser plus grand, tout concourt a faire du Grand-Duche une sorte de laboratoire...

«Derriere Ia notion de paiement mobile, il peut y avoir des chases tres dif[erentes. Ce qui change, c'est ['architecture technologique derriere Ia solu· tion», observe Marc Hemmerling1 head of Banking Technologies and Payments a llABBL (Association des banques et banquiers, Luxembourg) et president du Payment Systems committee a la Federa-


2S ACTUALITE

tion bancaire europeenne. SMS surtaxes, carte sans contact, code flashe avec adossement a un organisme bancaire ou lie a un compte precharge..., cela peut aussi tout changer au business model (le nombre d'intermediaires et les marges, notamment) ou au statut des differents operateurs. Dans tous les cas, cela jette des ponts entre acteurs technologiques, financiers ou commerciaux, sous l'ceil des superviseurs nationaux et des autorites europeennes... Les enjeux sont evidents. Selon ITU World Tele-

communicationsj!CT Indicator, «le taux de penetration actuel de La telephonie mobile represente 97 % au sein des economies develop pees. Les services financiers jouent un role primordial parmi les nouveaux services offerts par le biais de Ia telephcr nie mobile». L'ABBL suit l'affaire de pres depuis plusieurs annees. «Condition sine qua non pour une mise en ceuvre reussie et pour une large utilisation des paiements mobiles aupres des consommateurs: res nouveaux services ne peuvent presenter aucune defaillance eu egard des solutions deja existantes alors qu'ils sont supposes ameliorer ces dernieres», observe une note de !'association. Directement concernes par cet effacement programme du cash, les commen;:ants revendiquent des solutions techniques qui apportent efficacite, reduction de collts et augmentation du volume d'affaires, tout en reduisant leur exposition en matiere de vols ou de paiements illicites.

Une cooperation dans Ia competition I:EPC (European Peyments Council) se dit persuade que « les paiements effectues par le biais de

Ia telephonie mobile, en particulier pour ceux qui preconisent /'approche 'sans contact~ sont bien positionnes pour concretiser taus ces avantages au benefice des commer9ants et autres acteurs cles foumissant des services directs au consommateun.

!'adaptation du statut de PSF (professionnel du secteur financier) a cette nouvelle donne, la ~SSB a deja montre une reactivite toute luxembourgeoise: PayCash, visant aussi le marche allemand, avait demande un agrement au regulateur d'outre Moselle, qui a pris trop de temps ... Ces «courts chemins» servent un Luxembourg en mode first mover. «L'ABBL travaille en symhiose

directe avec les acteurs, et avec des organismes comme Luxinnovation ou le cluster !CT. Nous avons un role national et international a jouer, observe Marc Hemmerling, notamment pour representer Ia Place dans les organes europeens. En outre, on se demarque de nos ronjreres a l'etranger, car on peut admettre des membres non bancaires, romme Cetrel ou PayPal. »

merr;ant ne peut pas multiplier les terminaux, observe Renaud Oury. Cela ne pourra fonctionner que s'il y a discussion pour rencontrer les interets de chacun. En architecte du backbone de Ia place financiere, nous avans un role a jouer. » Cetrel s'adapte. «On fait evoluer notre pare de terminaux. Pour I'instant, on considere que La carte est le moyen le plus st1r, conclut M. Oury. On envisage d'ajouter un chip similaire a celui d'une carte de credit directement dans le smartphone. Maison n'imagine pas venir nous-memes avec un telephone equipe. 1 Quant au developpement commercial, il pourrait s'appuyer sur les solutions ayant fait leurs preuves dans le labo luxembourgeois, pour aborder d'autres marches en Europe. •

Dans un secteur qui va tres vite, il faut garantir le principal: les relais adequats, une approche ergonomique, une valeur ajoutee et, bien entendu, la securite. «Il n'y a pas de standard commun. On

est dans La phase de competition, entre QR codes, qui ne sont pas taus les memes, NFC (near field communication)... > Des lors, conclut la note de l'ABBL:

«La cooperation des principaux acteurs menera a La definition du cadre legislati/, des standards et des regles commerciales requises afin de mettre sur pied des solutions attractives de paiement mobile. » Mais peut-il y avoir du business pour tout le monde? «A travers l'Europe, il y a de Ia place pour

ces solutions et elles peuvent tres bien cohabiter», assure lffiien W.Qill CEO de PayCash. Et si le smartphone dote d'une solution monetique supplantait la carte? «On voit plutot une nouvelle opportunite», dit-on chez Cetrel. Le relais luxembourgeois entre les utilisateurs, les commen;:ants et les institutions financieres se voit bien en federateur. !Renaud Oury, managing director et responsable Shared Services poursuit : «Dans nos relations avec les banques, le mobile payment fait partie d'une rejlexion plus large. Par

exemple, on travaille beaucoup sur le developpement de cartes con tactless, sans terminal. Notamment en Autriche, avec Raiffeisen. C'est un systeme I.:ABBL compte deja dans ses rangs des etablisse- tres securi&, sans code PIN. Il y a un marche dans ments d'e-money - qui ont une licence ad hoc - , le LVP (low value payment), pour eviter La monnaie Amazon, mais aussi P~asti ou Mobey, societe sur les paiements de mains de 20 euros.» mere du systeme Flashiz. Mobey compte, dans un «C'est La confiance qui fait fonctionner le sysactionnariat qui s'est developpe ces derniers mois, teme, ajoute tefanie Hill.,. vice-presidente Busi~ BNP ParibaS. En revanche, MP.ulse n'a pas ness Line Acquiring chez Cetrel, et il [aut bien voir besoin d'etre payment institute pour Digicash, sys- qui prend Ia responsabilite, pour chaque maillon teme adosse a une banque cliente du service. cLes de La chafne de valeurs. Nous avons acquis un stabanques ne se sont pas assez interessees a /'innovation tut de trust partner. Nous sommes en lien direct jusqu'ici, analyse § DiederjS associe chez Kurt avec les commeryants et avec les banques, qui sont m~ president de l'Apsi (Association des profesa La fois nos clientes et nos actionnaires. » sionnels de la societe de !'information) et co-preLe mobile payment doit encore seduire. «Selon sident d'ICT Luxembourg. Elles reagissent, dans un une etude, seulement 23% des Allemands sont prets contexte de batai/le technologique, qui pour partie a l'utiliser, souligne Stefanie Hiils. Il n'y a pas peut rourt-circuiter le systeme bancaire. » (voir enca- encore de maturite, faute de standards clairs. Taus dre ckontre). Alors que l'on peut s'interroger sur les systemes ne peuvent pas etre competitifs, le comPAPERJAM I Juillet-Aoat 20121 BCONOMI B & FINANCE

Luxembourg

HotClty Oashe AIa Ville de Luxembourg, e-city depuis 2005, le citoyen peut payer des timbres fiscaux ou des actes officiels par SMS surtaxe, suivant accord avec les operateurs telephoniques. Le SMS4Ticket, pour acheter des billets de bus valables sur tout le reseau, a conquis le pubi c (800 tickets par jour). Le Caii2Par1< aussi, qui fonctionne sur un peu plus de Ia moitie du tenitoire ou le stationnement est payant (le choix politique est de ne pas etendre le systeme, pour ne pas trop faciliter Ia vie des automobilistes tentes par Ia voiture ventouse ...). «L'avenirest au mobile, resume Detlev Goetz, chef du service e-city. Et /'on compte bien etendre Jes possibilites de paiement e/ectronique. Pour /'instant, on est Jirnites aux reseaux et done aux clients nationaux. Mais on aimerait permettre une utilisa6on mobile pour Jes fronta/iers, /es touristes... » Pour le reseau HotCity Oa societe anonyme, que dirige par ailleurs Detlev Goetz), qui se pose en plateforme e-payment a Luxembourg, Aashiz y a deja droit de cite. HotCity est d'ailleurs entree dans 1e capital de Mobey, Ia societe derriere ce systeme, qui discute notamment avec Vinci, gestionnaire de parkings. «0'81..1tJes acteurs sont evidemrnent /es bienvenus, precise M. Goetz. L'ambi6on est d'e/argir /es facilites, pour payer demain Jes tickets de ooncert ou de theBtre, par exemple. Les possibilites sont multiples, tant que /'on va dans /e sens du setVice pour l'utilisateur final. » Les limites soot done dans le maintien des trois « i» du systeme: intuitif, intelligent et integre. • A. D.


26 ACTUALITE Visite officielle

LaChine, partenalre de cholx

Suite de Ia page 2 1

Au menu de Ia visite au Luxembourg du president de I'Assemblee populaire nationale de Chine: 40 annees de relations diplomatique& entre les deux pays et des relations comrnerciales en evolution constante. Sid9rurgi9

ArcelorMittal vautmoins quesadette Pub/it /e 21.0.).2012 Les trois cessions d 'actifs annoncees par ArcelorMittal au cours de ces deux dernieres

Le luxembourg se veut tres present en tant que plate-forme europeenne de cnoix pour 19s investissements chinois en Europe.

Par Alain Ducat, publie Je 21.05.2012 L'agence Xinhua (Chine nouvelle) multiplie, ces derniers jours, les sujets consacres au luxembourg. N01111al : Wu Bangguo, president du comite permanent de rassemblee populaire nationale (APN) de Chine, est en visite officielle au Grand-Ouche. II s 'agit de Ia premiere visite d'un president du Parlement chinois au Luxembourg, et «elle coincide avec le 4(}8 anniversaire des relations diplomatiques entre /es deux pays •, precise l'agence de presse. Citant notamment Zeng Xianqi, l'ambassadeur de Chine au Grand-Duche, et Laurent MOSSii le president de Ia Chambre des deputes luxembourgeoise, les medias chinois evoquent des • relations entre les deux pays (qulj se developpent toujours de maniere stable et pragmatique depuis l'etablissernent des relations diplomatiques en 1972, malgre une importante difference entre Ia Chine et le Luxembourg en ce qui concerne Je niveau de developpement et Ia dimension d'ttat. •

Un tiers de l'investissement au Luxembourg Selon M. Zeng, le Luxembourg «regatde le deve/Ofr pementpacifique de Ia Chine comme une bonne opportunfte •. Et de son cote, • Ia Chine veut etargir ses echanges avec le Luxembourg, savoir approtondir fa cooperation bilateraJe dans les domaines traditionnels de Ia finance et de Ia metalfurgie et explofter de nouveaux domaines de cooperations, tels que l'economie de l'energie et Ia protection de l'environnement•, a precise l'ambassadeur. Xinhua ajoute que Ia Chine constitue, deja maintenant, •le plus grand partenaire de cooperation du Luxembourg en Asie et son deuxieme partenaire commercial en dehors de /'Union europeenne•: en 2010, un tiers de l'investissement chinois en Europe a ete place au Luxembourg! L'enorme marche chinois, Ia transformation des industries chinoises ainsi que le developpement de nouvelles industries en Chine foumissent de bonnes opportunites pour Ia cooperation entre les deux pays. • Tandis que /e Luxembourg envisage de servir de porte d'entree pour l'investissernent, des marchandises et des services chinois en Europe•, ajoute l'agence. Pour l'ambassadeur, Ia visite de M. Wu au Luxembourg • donnera un nouvel essor aux echanges entre les deux pays • . Quant au Luxembourg, il se rejouit de ses • contacts approfondis • avec Ia Chine, a affirme Laurent Mosar, lors d'une interview accordee a Xinhua en prelude ala visite officielle de son homologue chinois. • Nous entretenons des relations commerciales depuis des annees, elles se developpent encore taus /es jours •, a-t-il aussi declare.

a

semaines (Enovos, Paul Wurth

2012 aux Pays-Bas, il vient

publique par Ia Chambre

et Skyline SteeO vise non

d'etre presente au Luxembourg,

des deputes. Elle y evoque

seulement une strategie de desinvestissement d'actifs

lors d'un evenement rernarque dans les caves du Casino

!'intervention de I'Etat sous Ia fonme d'un courrier confidentiel

non strategiques, mais doit egalement penmettre au groupe

Luxembourg- Forum d'art contemporain, en marge de !'ex-

adresse en avril 2009 par trois

siderurgique d'alleger sa dette nette. Ce qui, au vu de condi-

position Confessions: Eroticism in Media. Nico se penche en effet,

ministres (dont Jean-claude Juncker), au promoteur Guy Rollinger, lui demandant

tions de marche de plus en plus tendues, s' impose dans

avec un ceil artistique et avise, sur l'erotisme dans

de renoncer a son projet de shopping center a Wickrange

l'urgence a ArcelorMittal.

les magazines contemporains.

et de • s'arranger• avec son

Cette dette nette (dette totale diminuee des disponibilites)

L'ouvrage publie 1o conversations avec des specialistes

concurrent Favio Becca, pour construire le centre commercial

atteignait encore 23,6 milliards de dollars (18,5 milliards d'euros)

de Ia fabrication de magazines, reconnus dans le monde, qui

alivange sur le meme site que le futur stade national.

ala fin du premier trimestre, soit 1,1 milliard de plus qu'ala

evoquent leur processus oreatif et apportent leur eclairage sur

Me Turk remet en cause «/a comptabilite de Ia demarche

fin du dernier exercice {22,5 milliards de dollars). Le fardeau

Ia scene de I'edition et du design editorial. Nico propose aussi,

du gouvernement avec le droit

s'est alourdi depuis le debut 2012 en raison de Ia reduction

dans son format de «bookazine•, une introduction au travail

des cash flows, de pertes de change et du versement de dividendes. L'objectif affiche

de 1o talents creatifs, dans Ia photographie et !'illustration.

est de revenir a22,5 milliards de dollars ala fin du deuxieme trimestre. Cette dette de 18,5 milliards d 'euros (ou 23,6 milliards de dollars) est d'autant plus difficile a porter qu'elle est superieure ala valeur boursiere de toute l'entreprise, soit 18,3 milliards d 'euros. Malgre un rebond de plus de 3% ce lundi matin, I'action ArcelorMittal a abandonne plus de 16% depuis le debut de l'annee. La perte atteint 50% en un an et 73% sur les cinq demieres annees.

Nico 06 est disponible au

Casino Luxembourg,

Confessions erotiques

quant aux regles de concunence et de transparence •. Selon Florence Turk, « l'ttat auraft dO respecter le plus possible un exercice de distance pour /e rendre impartial vis-a-vis

au Mudam, chez Ernster, Extrabold ou Capture, et dans une vingtaine de pays.

de l'activite commerciaJe et

www.maisonmoderne.lu

privees. [. ..].Autant d'appui de Ia part de l'ttat ne se justifie pas. •

competitive des promoteuts, qui sont elles, des personnes

Uvange

La tr!Ulsparence de I'Etat en question

Recompenses pour Deloitte

Publie 1e 22. 05.2012

Communique par Deloitt.e,

FiscaJite

le 22.05-2012

L'Etat a manque a son devoir de transparence a propos du projet controverse de stade national a Uvange. C'est en

Nico

oommunautaire, notamment

La firme Deloitte s'est vue decerner le prix du «Meilleur

tout cas ce qui ressort de I'avis juridique demande par le groupe parlementaire DP

cabinet fiscal de l'annee• au Luxembourg et celui du «Cabinet europeen de l'annee pour les conseils en matiere

concernant Ia position gouvernementale sur !edit projet,

de prix de transfert • lors de Ia a• ceremonie de remise des

cense aboutir a Roeser-Uvange.

European Tax Awards decernes par !'International Tax Review.

Pub/it /e 21.0.).2012

La lettre de Florence Turk, avocate ala Cour, a Claude

le a• numero de Nico, publie par Maison Moderne, est sorti.

Meisch, president de Ia fraction parlementaire du parti demo-

Lance au festival Facing Pages

cratique, vient d'etre rendue

PAPERJA.M iiulllet·AoGt 20J2ii!CONOMIIl & FINANCE

Suite en page

30


Qui sera Ia prochaine laureate du Woman Business Manager of the Year Award? Vous etes cadre dirigeante ou cheffe d'entreprise et vous avez un parcours professionnel hors du commun? lnscrivez-vous jusqu'au 15 octobre 2012 a Ia septieme edition du. Woman Business Manager of the Year Award I. La reconnaissance de vos pairs, une visibilite importante et 10.000 euros sont

a votre portee. La Chambre de Commerce, Ia Chambre des Metiers, ainsi que les Ministeres de I'Economie, du Commerce exterieur, de I'Egalite des chances, des Classes moyennes et du Tourisme, Ia Federation des Femmes Cheffes d'Entreprise et pour Ia premiere fois, !'association Femmes leaders luxembourg, soutiennent cet cvenement. Pour plus d'informations.les candidates peuvent contacter Ia Bll par telephone au 4590-5333, par mail aGaby.TezoAntunes@bil.com ou se rendre sur www.bil.com

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28 ACTUALITE

Leadership feminin

Vivier de competences Le Female Board Pool, interface entre femmes de tete et organisations en mal de competences du deuxieme sexe, est desormais operationeL Les premiers contacts prennent

(( r.: element finan cier n e doit p as etre un obstacle p our que des femmes competentes puissent acceder au leadership » Rita Knott (MCMC)

groupes a etre cibles par ce programme. «Toutes sortes d'organisations ont besoin de femmes dans leur conseil d'administration. Gelles relevant du secteur public, des societes cotees, des PM£, mais egalement des associations... », explique Rita Knott.

Frederique Moser (texts), Jessica Theis (photo)

Une nouvelle fois, le Luxembourg fait figure de pionnier. II est en effet le premier pays europeen a accueillir une antenne du IFPM Center for Corporate Governance de l'Universite de Saint-Gall, en Suisse. I:initiative est geree et animee par la Maison du Coaching, Mentoring et Consulting1 une asbl subventionnee par le Mega (ministere de !'Egalite des chances) et presidee par Rita Knott, experte en ressou.rces humaines et coaching. Baptise Female Board Pool (FBP), il s'agit concretement d'une plate-forme de contact entre des femmes administratrices - ou desireuses de le devenir - et des societes ou des organisations souhaitant en accueillir dans leurs conseils d'administration. Avec, pour objectif ultime, «d'ac-

croftre sensiblement la participation de femmes competentes et motiveesdans les organes de direction, au Luxembourg et dans la Grande Region», ind.ique Mme Knott. Le programme repose sur trois piliers: trouver, promouvoir et connecter. Le FBP offre ainsi plusieurs niveaux de services a ses membres: les administratrices confirmees et a la recherche d'un poste peuvent y deposer leur CV, en toute

confidentialite; les postulantes peuvent egalement assister a des seminaires de formation pour apprendre les bases de Ia gouvemance d'entreprise; enfin, les entreprises peuvent se faire accompagner dans Ia definition du profil du poste et se font presenter des candidates triees sur le volet.

150proflls Subventionne par le Mega, le FBP a une vocation non cornmerciale et «le matching est gratuit.

L'etement financier ne dolt pas etre un obstacle pour que des femmes competentes puissent acceder au leadership», precise Mme Knott, qui l'anime benevolement par le biais de son association. Lancee l'an dernier, !'initiative a rassembie 126 participantes lors des deux premiers seminaires, organises en mars et octobre 2011, et 35lors du seminaire qui s'est tenu au debut de ce mois. Quant a la base de donnees qui recueille les profils de candidates et les propositions de poste, elle est operationnelle depuis quelques semaines, apres quelques difficultes de mise en reuvre. Bien que les profils feminins qui y figurent soient tres pointus, il n'y a pas que les grands

PAPERJMI

IIu/1/et·Aoat 20J2II!coNOMJ E & FI"NANCE

Apres Ia phase de mise en route, Ia MCMC, soutenue dans ses efforts par plusieurs partenaires (Amcham, Universite du Luxembourg, Femmes Leaders et Federation des Femmes Cheffes d'Entreprise), passe a Ia phase« promotion».

«Depuis le debut de l'annee, nous concentrons nos messages de promotion vers les Big Four- pour l'effet multiplicateur -, les start-up, generalement tres ouvertes aIa mi.xite ainsi que les fonds d'investissement et les grandes societes etrangeres, qui ont une culture d'entreprise bien differente de celle que nous connaissons generalement au Luxembourg», explique Mme Knott. Premiere recompense de ces efforts: une cconnexiom vient d'avoir lieu. Une organisation du secteur de Ia formation continue, ala recherche d'une administratrice deleguee, a contacte la MCMC qui a selectionne une candidate dans sa liste. Les premiers contacts se seraient tres bien deroules ... Pres de 150 profils feminins, tres detailles sur les competences et les experiences de chaque postulante, sont en train d'etre entres dans la base de donnees. La preuve, pour la presidente de la MCMC, que I'argument selon lequel «les femmes ne seraient pas pretes» a acceder aux plus hautes fonctions et qu'elles sont trop rares sur le marche du travail« ne tient nullement Ia route». •

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ACTUALITE Recommandations patronales

Quelavenir pour le commerce? Un groupe de travail initie par Ia Confederation L.uxembourgeoise du Commerce remet ses conclusions. Adaptation exigee.

Suite de Ia page

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Prix Createur d'entreprise dans l'artisanat Ascenseur du Pfaffenttlal

Horizon 2014 Publie le 22.05.2012

Thierry Nothum (CLC): • L'a\19(/fr appartiendra au commerce servicie/. ~ Par Michael Peiffer, publie 1e 23.05.2012

lnitie par Ia Confederation Luxembourgeoise du Commerce (CLC) un groupe de travail s'est penche sur l'avenir du commerce luxembourgeois- fort, aujourd'hui, de plus de 3.500 entreprises et occupant quelque 23.000 salaries - a I'horizon 2020. Car pendant que Ia croissance demographique est positive et que Ia fuite du pouvoir d'achat vers l'etranger diminue, I'evolution du chiffre d'affaires dans le commerce luxembourgeois est en baisse... En janvier 2012, le Grand-Duche disposait d'une surface de vente nette de plus de 910.000 m•. Plusieurs grands projets porteront l'offre globale au-dela d'un million de metres carres d'ici deux a trois ans. Mais le monde change. Les consommateurs et le commerce aussi. Et si l'avenir ne sera pas reserve au commerce electronique, il est important de soutenir et sensibiliser chaque professionnel en vue de developper sa strategie web. Le multichanne/ing devient le standard. «Se/on /'etude prospective du Credoc sur /e commerce 2020, le poids des ventes sur Ia toile dans /'ensemble du commerce de detail atteindra 24 %, prenant 4 a 5 fois plus d'importance qu'en 2010», precise Thierry Nothum, le directeur de Ia CLC. Le commerQant va i!tre appele a developper une double presence, online et offline, pour ameliorer sa visibilite et developper une relation de confiance avec son client.

Retour ala proximite Aujourd'hui, et Ia tendance va s'accelerer dans le futur, le consommateur est a Ia recherche de securite, de confiance et de nouveaux reperes. II veut reprendre le controle. Bien informe et critique, il est aussi pris par le temps, exigeant et parfois intolerant. ~ Dans ce c/imat, /'avenir appartiendra au commerce serviciel. Le vendeur est celui qui conseille, est capable de creer une relation

a

de confiance, aide, guide et arrive faire partager sa passion pour /e produit. Les q ualites exigees dans ce metier retevent done plus du domaine des competences sociales et du savoir-etre que du savoir-faire»,

ajoute Thierry Nothum. Le developpement de ces competences constitue un enjeu majeur dans tous les programmes de formation initiale et continue. En matiere d'offre commerciale, Ia CLC rappelle Ia necessite de soutenir Ia concertation et une solidarite plus grande entre les commerQants, notamment en matiere d'heures et de jours d'ouverture. Elle appelle aussi a plus de coherence en ce qui concerne l'arnenagement du territoire pour un developpement harmonieux de nos villes, dans lesquelles le commerce de proximite reprend petit a petit t out son sens.

L'ascenseur du pfaffenthal, liaison entre le vieux quartier et Ia ville haute de Luxembourg, est un projet contrarie. II devrait deja i!tre operationnel, rnais il a ete victime de malf&QOns et d'une entreprise en faillite. On evoque desormais une mise en service.. . pour l'ete 2014. Suite a I'adoption du projet par Ia Ville de Luxembourg, en fevner 2009, l'entreprise Mangen etait dans Ia course. Mais selon les services de Ia ViRe, cela ne s'est jarnais vraiment bien passe. L'entrepreneur a «mal travaille » , entrainant un «retard regrettable " de pres d'un an sur le chantier. Du coup, Ia Ville avait voulu rompre le contrat Ia liant avec l'entreprise. Apres plusieurs mises en demeure, Ia procedure avail abouti, durant l'ete 2011, a une intervention de Ia commission d'adjudication, pour mettre fin au contrat. Mais Ia faillite de I'entreprise de construction, survenue en fevrier dernier, n'a rien arrange dans !'imbroglio juridique. Aujourd'hui, les travaux sont sur le point de reprendre, avec Ia societe CDCL a leur ti!te, laquetle n'etait au depart, prevue que pour reaJiser Ia seconde partie du projet, et Ia passerelle menant de Ia plate-forme de l'ascenseur au pare Pescatore. L'ascenseur devrait, sauf nouveaux aleas, i!tre fonctionnel pour l'ete 2014. Aperam

Prixdu developpement durable

Appel acandidatures Communique par Ia C/111mbre des Metiers, le 22.05.2012

La Chambre des Metiers lance un appel aux candidatures pour Ia 2• edition du Prix Createur d'entreprise dans l'artisanat. L'objeclif de ce concours est de mettre en valeur les entrepreneurs qui ont decide de se lancer dans l'independance et qui ont reussi a se distinguer par leur succes, leur concept innovant, l'originalite de leur idee, ou simplement par l'effet createur d'emplois. Le gagnant du concours est recompense par un prix d'une valeur de 5.000 euros offert par BGL BNP Paribas, partenaire de cette edition. La participation au concours est gratuite et ouverte a toute personne exploitant une entreprise artisanale ressortissante de Ia Chambre des Metiers, et cela depuis deux annees au moins et cinq annees au plus. Les dossiers doivent i!tre deposes au plus tard pour le 21 septembre. La remise du prix aura lieu en novembre. Refoone de I'enseignement

Speaking english earUerf Dans un avis sur Ia reforme de l'enseignement secondaire, Ia Chambre de Commerce milite pour une reforme en profondeur de l'enseignement des langues et pour une plus grande proximite ecoles-entreprises. Selon elle, il faut notamment

Commtmique par Aperam, le 22.05.2012

Le Forum international de l'acier inoxydable (ISSF) a attribue son prix 2012 du developpement durable a Aperam pour SolarStyl, sa technologie innovante de patlneaux solaires. L'ISSF a mis en avant le fait que ce systeme de construction, mettant en reuvre des produits en acier inoxydable, «promeut /'usage de l'energie photovoltliique et contlibue au developpernent de l'energie renouvelable ». PAPERJAM IJull/et·AoOt 2012II!CONOMI E & FINANCE

mettre I'accent sur I'angiais dont e!le estirne qu'il est aujourd'hui enseigne trop tardivement: «Le systeme actuel de J'apprentissage des /angues exige que chaque e/eve ma1trise parfaitement au moins trois /angues, /'allemand, le ftanQais et le /uxembourgeois. Or, cet objectif est rarement atteint», constate-

t-elle. Get enseignement se fait au detriment de I'angiais , alors que, selon I'avis, cette langue est de plus en plus dominante «dans les relations dip/omatiques et economiques intema-

tiona/es». LaChambre de Commerce estime done que l'enseignement de I'angiais debute trop tardivemen! dans le parcours scolaire. Elle propose aussi de privilegier une voie d'enseignement plus flexible, assurant seulement Ia bonne ma'itrise d'une des langues administratives pratiquees au Luxembourg, tout en preservant le multilinguisme. universite du Luxembourg

Prete pour Belvall Publie le 23.05.2012

«Nous pouvons aborder l'avenir avec optimisme», a resume

Rolf Tarrach a I'occasion de Ia presentation du rapport annuel 2011 de I'Universite du Luxembourg. Get avenir passe par Belva! ou !'institution doit s'installer dans les annees qui viennent en respectant un calendrier dont les details ont ete confirmes. Selon le recteur, Ia faculte des Lettres (Lettres, Sciences humaines, Arts et Sciences de I'education) sera Ia premiere a s'implanter dans le sud du


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illiJAiJfE Transactions financ1eres

La « taxe Tobin» pays, il. l'ete 2014. Elle sera accompagnee il. cette date par !'administration centrale et le rectorat. La faculte des Sciences, de Ia Technologie et de fa Communication suivra en 2015 et 2016. II n'est pas prevu que Ia troisieme faculte, de Droit, d'Economie et de Finance rejoigne il. son tour le site, il. I'exception des etudiants de bachelors, qui pourront ainsi acceder facilement il. plusieurs disciplines. • II taut offrir des formations aussi /arges que possible aux jeunes etudiants qui n'ont pas toujours une idee tres precise de ce qu'i/s veulent faire», a explique M. Tarrach. La faculte de Droit, d 'Economie

et de Finance doit occuper le site actuel du Limpertsberg. (lire aussi I'article en page 12)

Amenagement du tenitoire

seprecise Le Parlement europeen a adopte le principe d'une taxe sur les transactions financieres, esperant ainsi envoyer un signal fort aux Etats de I'Union qui s'y opposent La place luxembourgeoise reste tres reset-vee sur le sujet

du groupe il. long terme) demeure encore sujet il. fa validation de Bruxelles. Une premiere convention de garantie temporaire, il. hauteur de 45 milliards, a ete validee par Ia Commission europeenne le 21 decembre 2011 .

les besoins de financement

augmentation de 11,9 % , reflet d'une conjoncture difficife dans f'industrie et sur fa place financiere, 1es deux pifiers de f'economie du pays. Le taux de ch6mage s'etablit egalement en hausse, il. 6,1 % de Ia population active, contre 6% le mois precedent et 5,5% en avril 2011.

Private equity

Travail interimaire

SGG elected on LPEA's board

Les residents troppeu concernes

Commu11iqui! par SGG, le 23.05 .2012

BeIvai,

«the place to be »

Publie1e 23.05.2012

Belva! vit! Et le site sudiste se prepare il.l'arrivee de I'Universite. Pour Agora, qui preside aux destinees de ce projet phare pour le developpement du pays, le bilan 2011 est bon et f'annee 2012 s'annonce fertile en aboutissements. (lire notre article en page 12) Oexia

Unrlsque impossible amesurer PrJblie le 23.05.2012

En reponse il. une question parlementaire ecrite du depute ADR Fernand Kartheiser, le ministre des Finances Luc Frieden a reaffirme que I'Etat continuerait il. faire en sorte que • Ia 8/L ne soit pas affectee par des problemes au niveau de Dexia». Une evaluation du

risque lie il. Ia garantie luxembourgeoise dans le groupe en restructuration est «impossible et prematuree ». II semble utile de preciser - et Luc Frieden ne le mentionne pas- que le dernier plan presente par les Etats il. Ia Commission europeenne (une garantie definitive de 90 milliards d'euros, pour couvrir

Serge Krancenblum, SGG Holdings CEO and Christoph Kossmann, member of SGG Executive Committee, were elected members to the LPEA (Luxembourg Private Equity and Venture Capital Association) board. The election took place at LPEA's AGM last Monday 14"' of May 2012. Betty Prudhomme, SGG's Senior Vice President in charge of tax compliance is already an active member of the LPEA Tax Committee. Arnaud Bon, SGG's Head of Fund Services, is also a member of the Association's Legal and AiFMD committees.

cnomage

Unrecul tout relatif Publie le 24.05.2012

Le nombre de demandeurs d'ernploi inscrits il. fa fin avril a recufe d 'un mois sur I'autre de quelque 475 personnes: 4.496, contre 14.971 fin mars, se1on res donnees communiquees par I'Adem. Mais en donnees oorrigees des variations saisonnieres, fe mouvement est inverse: le nombre de demandeurs d'emploi atteint 14.704 personnes, contre 14.505 le mois precedent (+1,4 %). Sur un an, res statistiques font etat d 'une

Commrmiqui! par l'Uledi, le 24-0S.20l2l2:Jg

Apres une annee 2009 difficife et une annee 2010 marquee par une Iegere reprise, le secteur du travail interimaire a connu une annee mitigee en 2011 , sefon !'Union fuxembourgeoise des entreprises de travail interimaire (Uledi). Ainsi, les 44 entreprises de travail interimaire presentes et disposant d'une autorisation d'etabfissement au Luxembourg ont pu mettre au travail 6.624 personnes en moyenne sur l'annee 2011. De ce fait, fa part que fe travail interimaire represente dans l'emploi interieur est dequelque 1,90%. Mais le nombre d 'heures prestees par res travailleurs intenmaires, que ce soit il. temps complet ou il. temps partie!, a legerement baisse en 2011, passant de quelque de 953.986 en 201 0 il. 933.976. Le secteur continue il. deplorer le manque d 'interElt des demandeurs d 'emploi residents pour cette voie alternative d 'entree ou rentree sur le marche de l'emploi. Ainsi, en 2011 , pres de 70% des salaries travaillant sous contrat de travail intenmaire etaient des non-residents. Suite en page

lB

PAPERJAI\1 iluil/et·Aoat 2012 1 flCONOMI Il & FINANCE

l'avis est clair, dans l'h9micyele europeen. Au·del~. 195 Etats devront s'entendre.

Par Alain Ducat, publie le 24.05.2012 La taxe sur res transactions financieres (TTF), sorte de version europeenne de Ia celebre taxe Tobin, a franchi un pas. Le Parlement europeen a adopte mercredi une resolution commune, il. une majorite confortable: 487 voix pour, 152 contre et 46 abstentions ... Les eurodeputes ne disposent que d'un rOle consultatif en matiere fiscale, une telle taxe necessitant l'unanimite du Conseil europeen, c'est-il.-dire I'ensemble des chefs d'Etats. Mais le vote du Parlement a depasse les clivages politiques et constitue un signal fort envoye aux Etats membres. Le Parlement, qui milite de longue date pour l'instauration d'une telle taxe, a approuve en l'amendant une proposition de Ia Commission, presentee en septembre 2011 : une taxe sur 1es transactions financieres, au taux de o, 1 % pour les actions et les obligations; de 0,01 % sur les autres produits financiers. Selon I'expose des motifs de Ia resolution, elle pourrait rapporter jusqu'il. 57 milliards d'euros, si elle etait appliquee dans toute !'Union. La resolution du Parlement reprend cette base de taxation, mais en elargissant l'assiette aux transactions de devises et en imposant tous les echanges de produits emis dans un pays soumis ala taxe. La resolution va plus loin, suggerant que, en cas de blocage de certains Etats, Ia TTF puisse Eltre mise en reuvre dans une partie seulement de !'Union ...

Attractivite des Ucits menacee? ou c6te du Luxembourg, il n'y a pas encore de reaction officielle. Mais on sait que l'idee de cette taxe ne souleve que peu d 'enthousiasme. Au-delil. du volet politique, le monde de Ia finance et les defenseurs de Ia Place se sont clairement exprimes en defaveur d'un tel systerne. Entre autres sorties, I'Alfi a plus d'une fois plaide Ia cause des fonds d'investissements, qui seraient malmenes par une TTF. «L'attractivite mondiale des fonds ucrrs en souffrirait fortement», avafl((Bit recemment le directeur general de I'Alfi, Camille Thommes. Le sujet est sensible au Luxembourg, ou les fonds UCITS sont consideres comme une successstory nationale et europeenne. L'argumentaire classique veut aussi plaider Ia cause de Ia competitivite europeenne: pour Ia Place, Ia taxe ne serait acceptable qu'il.l'echelle planetaire. 40% des fonds luxembourgeois sont vendus en dehors de I'UE. Dans tousles cas, le sujet est chaud. Avec cet avis parlementaire en toile de fond, il devrait revenir sur Ia table des ministres europeens des Finances, reunis fin juin ... il. Luxembourg.


32 ACTUALITE Business Woman of the Year

Aux dames de jouer! Pour Ia 1• jois, La BIL s'apprete arecompenser une femme cheffe d'entreprise ou entrepreneur meritante...

Bourrage papier

Rendonsa Jean-Pblllppe... Les initiales etaient bonnes, mais pas le prenom. Jean-Philippe Wagnon a erronement ete rebaptise Jean-Paul dans !'article Inventer ensemble paru en page 92 de notre derniere edition. •

Luxembourg Poster Contest

Mikado au top

La succession de Fran<;oise Folmer, laur~ate pour 2011. est ouverte! Verdict, au plus tard. en janvier 2013.

Jean-Michel Gaudroo

Seulle nom a change. Dex.ia etant (re)devenue Bill au Luxembourg, c'est done desormais le BIL Woman Business Manager of the Year Award que la banque de la route d'Esch s'apprete a remettre. Plus precisement, elle vient officiellement de lancer la ?· edition de cette initiative qui a, desormais, une place bien ancree dans le paysage economique luxembourgeois. En collaboration avec PwC et papedam en partenaire media, ces awards recompensent les femmes cadre dirigeante ou cheffe d'entreprise ayant contribue au developpement d'une entreprise implantee au Luxembourg. Le jury aura a statuer tout autant sur la qualite que sur l'originalite des parcours professionnels des candidates.

«Nous sommes iniimement convaincus de Ia comptementarite homme-femme, explique Christiane Schmit, directrice de la Communication de la BIL.

Les reunions auxquelles participent les femmes sont generalement plus productives. Les femmes apportent plus de nuances, de sensibilite, de compassion et de diplomatie. Elles sont souvent mains directes que les hommes. Ensemble, hommes et femmes sont plus produdifs sur les projets. » La place des femmes au sein des instances dirigeantes et des conseils d'administration a-telle, pour autant, fortement evoluee depuis que cet award ex.iste? Si cela est le cas, la progression reste tres modeste, voire anecdotique. Mais peut-etre I'important est-il ailleurs? «II y a beau-

coup plus de visibilite autour du role des femmes dans Ia vie professionnelle, constate Mme Schmit II y a les femmes ambassadrices, il y a d'autres prix rese1ves aux femmes, il y a des initiatives prises par Ia Federation des femmes cheffes d'entreprises ou /'association Femmes Leaders. Mais de Ia a dire que Ia situation a evolue, ce n'est pas encore vraiment le cas. Mais le premier pas est fait. II [aut maintenant donner des promotions aux femmes, a Ia fois dans les ministeres et les entreprises privees. » Qui succedera, done, a Fran~toise Folmer, l'architecte fondatrice de la societe team31, egalement a la tete de deux autres societes qui, toutes ensemble, emploient une vingtaine de personnes? Les candidates interessees peuvent d'ores et deja telecharger leur dossier de candidature sur le site de la BIL (www.bil.com) et le renvoyer par courrier electronique. La limite de depot de ces dossiers a ete fixee au 15 octobre. Le jury se reunira alors dans le courant du mois de novembre et les resultats seront proclames en decembre, au plus tard en janvier 2013. La grande variete des profils des finalistes de ces dernieres annees (une architecte, une menuisiere, un directrice d'agence evenementielle en 2011; une CEO d'une societe informatique, une directrice de creche et une creatrice de mode en 2010, liste non exhaustive...) montre le niveau de Ia richesse entrepreneuriale declinee au ferninin. I.:edition 2012 n'a, a priori, aucune raison de deroger a Ia regie. e

PAPERJA!II iJull/et·AoOt 20t2II!CONOMJE & FINANCE

Patrick Bertrand et Matthieu Dusart (Mikado) ont remporte, face a 1oautres equipes creatives en competition, Ia troisieme edition du Luxembourg Poster Contest organise par JCDecaux. Le briefing? Mettre en valeur le nouveau Galaxy Sill de Samsung durant les J.O. En quelques heures, les vainqueurs ont sectuit le jury preside par Serge Vandriessche, countly cirector Telecom SamSU1g. •

Conference

Finance lnnovante Du 19 au 21 septembre prochain, le CRP Henri Tudor, en association avec I'ISPIM, organise le deuxieme sommet de !'innovation pour les services financiers. « Le secteur financier a toujours innove, mais /ongternps en tennes de produits, note Anne-Laure Mention, INNOFinance program manager au CRP Henri Tudor. Notre vo/onte est d'accroitre cette capacite d'innovation, y compris au niveau des services, de /'organisation ou du marl<eting. • En presence du ministre des Finances Luc Frieden, conferences et tables roncles permettront de deimiter les effets de !'innovation sur les performances et l'effteacite organisationnelle et d'analyser l'impact de !'innovation sur Ia societe dans son ensemble. http://luxsummit.ispim.org/ •


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ACTUALITE Dimitri Ronsse

Mise en Iumiere LeDRH de Husky Modeling System a rer;u le «coup de creur» du jury Grand Prix paper]am RH 2012. Horozon

Frieden et le tapis rouge « Nous souhaitons derouler Fe tapis rouge toutes /es entreprises intema-

a

tionales. » C'est en clin d'reil que Luc Frieden a acheve son discours devant les profession nels du secteur financier ala deuxieme conference Horizon, organisee par Deloitte et Thomson Reuters ala Philharmonie. «Cette

straregie de croissance privilegie Ia creation d'emplois •, a insiste le ministre des Finances. II a rappele plusieurs initiatives pour renforcer Ia Place: un cadre legislatif pour les family offices, un projet de loi sur les fondations privees ou encore l'instauration d'un statut de PSA (Professionnel du Secteur

Dimitri Ronsse se considere avant tout comme un • blltisseurde ponts•.

Jean-Mchel Gauelron ~exte), Jan Hanrioo (photo)

A defaut d'avoir pu extraire, de la quarantaine de dossiers re<;Us, un Top 10 des projets les plus innovants, le jury du Grand Prix paperJam RH 2012 a tout de meme eu a se prononcer pour designer un prix. Le «coup de creun, recompensant un DRH particulierement meritant dans son action au quotidien. Apres Thierry Schuman (BGL BNP Paribas) en 2010, le choix du jury s'est, cette fois, porte sur Dimitri Ronsse, 47 ans, DRH de [Iusky Injection f'Aolding Systems, societe industrielle specialisee dans les systemes de moulage par injection et qui emploie quelque 700 personnes a Dudelange. Un «inconnu» du grand public, ce qui n'est pas surprenant tant !'interesse ne tient pas a etre sur le devant de la scene.« Let the other shine» constitue d'ailleurs, pour lui, presque un leitmotiv, une fa<;on d'etre. Dip lOme en psychologie organisationnelle aLouvain, M. Ronsse avait rejoint Husky en 2001. ll a su, depuis, s'y faire apprecier a tous les niveaux, y compris aupres des syndicats qui ne trouvent pas de choses negatives a exprimer a son encontre. «Nous ne sommes pas toujours d'accord avec lui, mais toutes les discussions se passent toujours sur le principe du respect des opinions divergentes et du droit a Ia parole de chacun», temoigne l'un des delegues syndicaux de l'entreprlse. Parmi les projets menes qui ont seduit le jury, celui du pilotage d'un restaurant d'entreprise

completement axe sur la notion de sante. Haro sur les produits de friterle et place au «manger sain». Tous les repas sont payants, mais plus ils sont sains et moins ils sont chers pour le salarie... et plus ils sont chers pour l'employeur qui joue pleinement le jeu. Autre cheval de bataille de M. Ron sse: Ia formation continue et l'apprentissage specialise dans les metiers pointus tels que Ia logistique, la mecanique ou la mecatronique. Un domaine dans lequel il a de nombreuses idees de modifications et d'ametiorations. Des idees qu'il a d'ailleurs soumises au ministre Nicolas Schmit, par !'entremise de son delegue du personnel, dont le bureau se trouve a quelques metres de celui de Ia direction des ressources humaines et avec qui il peut, ainsi, travailler en toute symbiose. Discret, presque efface, ce qui n'enleve rlen a son efficacite, Dimitri Ronsse se considere avant tout cornme un «Mtisseur de pants», misant de maniere systematique sur la qualite de la communication interne aupres des employes. Ainsi, il donne, atoute initiative de changement, un maximum de chances de reussir, avec !'approbation et le soutien de tous. Une approche et un etat d'esprit qui ont fait, depuis, Ia renommee de l'antenne luxembourgeoise de ce groupe industriel d'origine canadienne. Au point que les autres sites industriels du groupe, bases aux Etats-Unis et en Chine, se tournent souvent vers Ia zone de Riedgen pour y prendre des exemples. • P&P ERJAI\1 IJull/et·AoOt 20121 flCONOMI B &t FINANCE

des Assurances), inspire des PSF.... e

Secteur financier

Plans soclaux detoumest Le Syndicat Banques et Assurances de I'OGBL accuse les employeurs de • negocier des plans sociaux dans le secteur financier, avec /'aide des avocets patronaux, qui leur permettent

de se debarrasser gratuitement de leurs salaries • . Le communique syndical rappelle les regles legales et deplore que « /es employeurs etablissent des plans sociaux avec des durees de validite

allant jusqu'a 3 ans, et ne licencient plus les salaries concernes tel que prevu par Ia loi, immediatement apres Ia signature du plan social. ,. •


34 actualité Alfred Steinherr (Sacred Heart University)

« Des leaders et non pas des experts fonctionnels » L’institution célèbre son 20e anniversaire. En deux décennies, près de 400 étudiants sont passés par cette université américaine au Luxembourg, pour décrocher leur MBA ou suivre différentes formations annexes. Tour d’horizon avec son directeur académique.

Michaël Peiffer (interview)

M. Steinherr, comment est née l’implantation luxembourgeoise de la Sacred Heart University, université américaine basée à Fairfield dans le Connecticut ? « Au début des années 90, de plus en plus de décideurs luxembourgeois étaient en demande d’un cursus de qualité dédié aux managers et aux dirigeants d’entreprises. Tout à coup, il est apparu que l’instauration d’un Master of Business Administration (MBA) au Luxem­ bourg prenait tout son sens. Par ailleurs, diffé­ rentes connexions existaient entre ces décideurs et la Sacred Heart University, ce qui a mené à la naissance de notre implantation. Depuis lors, près de 400 étudiants ont fréquenté notre enseignement, que ce soit nos formations en MBA ou des certificats professionnels dans les domaines du management et de la finance, soit un peu plus d’une vingtaine d’étudiants par an. Comment s’organise votre enseignement ? Quels sont les liens avec l’université américaine ? « Les liens sont très étroits, dans le sens où le contenu de nos MBA est directement calqué sur ceux pro­ posés dans le Connecticut. L’idée de base est que les cours sont dispensés par des professeurs et des professionnels issus du campus américain – qui nous rejoignent pour de courts séjours – et de la Grande Région. La formation se veut très inte­ ractive et pragmatique. Nos programmes sont spécialement conçus pour des professionnels souhaitant poursuivre leur activité tout en acqué­ rant une formation supérieure.
 Les cours ont lieu en soirée, selon des modules de six semaines. Le mot clé de notre enseignement pourrait être ‘flexibilité’. La seule contrainte est de mener à bien le cursus complet en six ans maxi­ mum. C’est très important pour nous de pouvoir offrir cette flexibilité à de jeunes gens actifs, aux alentours de la trentaine, qui doivent composer avec une carrière captivante, mais aussi avec une vie de famille qui, souvent à cet âge, prend une nouvelle dimension, avec un mariage, des enfants…
 Quelles ont été les évolutions récentes au sein de votre université ? « En janvier 2007, Sacred Heart University a reçu l’accréditation AACSB (décernée

par l’Association to Advance Collegiate Schools of Business). Il s’agit d’un label d’excellence et de reconnaissance pour les institutions de manage­ ment que moins de 5 % des universités et business schools dans le monde ont reçu. Cela donne évi­ demment une nouvelle aura à notre institution, une marque de qualité qui nous donne certaines nouvelles contraintes, mais qui constitue aussi une belle publicité. À qui s’adressent les formations délivrées par votre université ? « Les MBA s’adressent essen­ tiellement à des personnes qui travaillent dans un contexte dynamique, qui ont besoin d’acqué­ rir une meilleure vision globale des enjeux écono­ miques et financiers, à la lumière des évolutions constantes des marchés. L’objectif de ce programme est de développer des individus qui pensent et agissent comme des leaders plutôt que comme des experts fonction­ nels. Cela passe par le développement des compé­ tences de gestion, telles que la capacité à motiver et inspirer les autres, à innover, dans un environ­ nement international, afin d’atteindre l’excellence. Les étudiants qui entrent sont évalués afin de mesurer leurs compétences de gestion, de com­ munication et leurs connaissances, pour aider à déterminer le contenu de leur programme d’en­ seignement individuel. À côté des MBA, nous proposons également dif­ férents certificats d’études supérieures dans quatre domaines : corporate finance, global investments, leadership et modern business management. Deux nouvelles disciplines, les ressources humaines et le marketing, se grefferont au programme dès la rentrée prochaine. Un MBA destiné à de plus jeunes étudiants voit aussi le jour ? « Il s’agit d’un MBA accompa­ gné d’un stage en entreprise. Ce nouveau pro­ gramme peut être réalisé en 15 mois. Notre volonté est d’attirer de jeunes étudiants, de jeunes talents au Luxembourg en mettant en avant nos nombreux atouts. Le Grand-Duché est un petit pays qui abrite beaucoup d’entreprises reconnues à l’international. Un MBA classique demande un minimum de deux ans d’expérience, avec la diffi­ culté qu’il peut y avoir à retourner sur les bancs paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Board of regents

Du beau monde Le conseil de Sacred Heart University (board of regents) est présidé par Norbert Becker. Y siègent également Henri Ahlborn (maréchal de la Cour grand-ducale), Romain Bausch (SES), Pierre Gramegna (Chambre de Commerce), Roland Junck (Nyrstar), Guy Harles (Arendt & Medernach et bâtonnier de l’Ordre des avocats), Marc Hoffmann (CBP Quilvest), Didier Mouget (PwC), André Roelants (Clearstream International), Jacques Santer (ministre d’État honoraire et ancien président de la Commission européenne) ou encore Mark Tluszcz (Mangrove Capital Partners). « Ce conseil joue un rôle très important dans l’organisation de notre enseignement, confie Alfred Steinherr. Il nous aide à placer nos étudiants dans des entreprises de réputation mondiale, un gage de qualité pour notre programme de pointe. » Ce 28 juin, à l’occasion de la séance académique célébrant le 20e anniversaire de l’institution, Michel Wurth en recevra le diplôme honoris causa. M. P.

de l’école après plusieurs années en entreprise. Ce programme se veut différent. Il peut être inté­ gré dès la fin d’un parcours universitaire classi­ que. Nous cherchons, par ce biais, à attirer des candidats venus d’Asie, d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, etc. Comment s’organise la collaboration avec les entreprises locales ? « Ce nouveau programme MBA se base sur une relation win-win entre l’entre­ prise et le stagiaire. Durant neuf mois, la société va pouvoir intégrer un jeune manager de talent, venu de Chine, du Brésil, d’Inde ou d’ailleurs. Celui-ci devra réaliser un projet défini à l’avance. C’est l’uni­ versité qui s’occupe de toutes les démarches admi­


35 actualité

« Il est fini le temps où un jeune diplômé d’une bonne école de commerce entrait dans une banque et pouvait espérer évoluer vers un poste de direction » Alfred Steinherr (Sacred Heart University)

Photo : Olivier Minaire (archives)

nistratives, qui présélectionne les candidats. L’entreprise s’engage quant à elle à verser au moins 1.000 euros par mois au stagiaire. Combien seront-ils pour la première cession de ce MBA with internship ? « Nous attendons une petite dizaine d’étudiants. Mais nous misons sur une trentaine d’inscrits dès la deuxième année. Pour l’heure, nous avons simplement placé une annonce dans The Economist et les retours sont déjà très inté­ ressants. Nous accueillerons un Brésilien, dont le papa a déjà travaillé au Luxembourg. Il parle huit langues dont le japonais et le luxembourgeois… Pour la petite histoire, le premier à s’inscrire a d’ailleurs été un Luxembourgeois. Quelle meilleure

façon de se lancer sur le marché du travail qu’en réa­ lisant un MBA tout en faisant un stage dans une des meilleures entreprises du pays ? Nous accueillerons aussi un étudiant indien qui avait reçu son billet d’entrée à Oxford, mais qui, faute de visa obtenu dans les temps, a finalement opté pour notre université. Les étudiants non-européens qui obtiennent leur MBA reçoivent automatiquement un permis de travail valable pour une durée de deux ans. Nous espérons que les entreprises dénicheront ainsi de nouveaux talents et pourront les engager. Quelles sont les conditions d’accès ? « Elles sont multiples. Il faut évidemment présenter des résultats scolaires d’un bon niveau, passer diffé­ paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

rents tests, écrire un essai, fournir deux lettres de recommandation de professeurs… D’autres ambitions pour l’avenir ? « Avec le lance­ ment des nouveaux programmes dès la rentrée, nous espérons rapidement doubler le nombre d’étu­ diants inscrits à la Sacred Heart. Il est fini le temps où un jeune diplômé d’une bonne école de com­ merce entrait dans une banque et pouvait espérer évoluer vers un poste de direction. Les travailleurs doivent faire preuve d’une flexibilité accrue. Ils doivent se former en permanence, devenir des spé­ cialistes de leur domaine, être capables de se remettre en question, d’évoluer. Nous sommes là pour accompagner cette évolution. »


36

ACTUALITE

Suite de Ia page

31

Tolet.lu

Faciliter Ia recherche immobiliere Publie le 24.05.2012

En ligne depuis Ia fin du mois d 'avril, le site Internet ToLet.lu vient d'etre officiellement presente par ses deux concepteurs, Everest Communication et le professionnel de l'immobilier Forworx. II s'agit d'une plateforme dediee al'immobilier pro-

Pit Hentgen (president de I'ACA)

fessionnel, qui veut reunir, en un seul endroit, facilement accessible, le plus large eventail de

(ACA). Get accord, qui porte sur

bancaires au sujet, d 'une part,

les convoitises? Selon nos

surfaces disponibles sur le mar-

les annees 2012, 2013 et 2014,

de projets d'implantation ou

informations, peu ou pas

eM. • Notre souhait, avant route

prevoit notamment une enve-

de restructurations d'entreprises

d 'entreprises luxembourgeoises

chose, est de simplifier Ia

loppe globale de 0,5% pour

et, d'autre part, de projets de soutien aux entreprises en

d 'offre de I'UEFA. !'instance

a

/'ensemble du marche, d'amener de Ia transparence», explique

2012, 0,7% pour 2013 et 0,8% pour 2014, ainsi qu'une augmentation lineaire de 0,5% pour 2013 et 0,6% pour 2014, avec adaptation des baremes. En

Michel Peeraer1 gerant d'Everest

outre, une prime de conjoncture

recherche des candidats Ia location ou l'achat, de leur

a

offrir une meil/eure visibilite sur

se sont positionnees sur l'appel

difficufte». Cette reponse du

dirigeante du football european.

gouvernement est collegiale -

Sans concurrent et pour un

elle est signee par deux CSV et

marche ala taille restreinte,

deux LSAP - et se veut claire:

les prix n 'ont certainement pas

tout a ete fait dans les regles ...

flambe comme en France ou

Communication et aussi admi-

sera versee aux salaries concer-

nistrateur ctelegue de Tolet-

nes: elle sera, en 2012 et en 2013,

Ugue des dlampions

remporte les droits pour tous

Forsale, Ia societe en charge du developpement du portail.

de 100% du montant non-indexe

les matches de Ia competition

A l'heure actuelle, I'equivalent de 40.000 m• de surface de

Unenjeu pour RTL Tele

(avec application de l'ancien-

de celle de l'annee anterieure nete), puis de 110% en 2014.

des chaines qataries ont

Publie le 25-05.2012

pour 61 millions d 'euros par an jusqu'en 2015.

RTL Tele Letzebuerg vient

ALD Automotive

portail, au travers de 20 mini-

Wickrange

d'aoquerir les droits de diffusion

sites d'immeubles. Ce qui,

Le gouvernement dement

de Ia Ugue des champions,

Nouveau centre logistique

bureaux est presente sur le

selon Pierre Joppart, gerant de Forworx Group et associe de Tolet-Forsale, represente environ

Publii le 25·05-2012

prestigieuse coupe d'Europe des clubs de football. Le jeu

Communiqrte par AW Automotive, le 25.05.2012

en vaut Ia chandelle puisque les

20% de l'offre professionnelle

•Aucun ministre n'est intervenu

soirees de Ugue des champions

Le leaser automobile ALD

de bureau disponible

en faveur de /'octroi d'un credit un promoteur dans /e cadre

rassemble sur RTL 21 ,9% des

Automotive Luxembourg, a

a

hommes de 15 ans et plus au

officiellement inaugure son

du projet Wickrange. • C'est le principal, en peu de mots,

Luxembourg (selon un sondage TNS llres realise en 201 O}, soit

centre logistique a Capellen.

de Ia reponse du Premier

44.600 telespectateurs. C'est

operationnel depuis quelques

au Luxembourg.

Baptise «Car Center», et

ministre Jean-Claude Juncker

Ia statistique disponible Ia plus

mois, ce centre -qui dispose

Assurances

et des ministres Luc Frieden,

precise, car RTL n'a pas de

d 'un pare de pres de 300 vehi-

Convention collective signee

Jean-Marie Halsdorf et Etienne

mesure d'audimat. La chaine

cules de location - permet Ia

Schneider ala question parle-

generaliste luxembourgeoise

livraison de vehicules neufs

mentaire posee le 16 mai par

vient d'acquenr les droits de

(prives et utilitaires) en location courte, moyenne et longue

Communique par l:t\CA, le 25.05.2012

depute DP Claude Meisch.

retransmission de 17 matches

Elle concernait le projet du

de Ligue des champions par an

duree. II permet en plus Ia

Les partenaires sociaux ont

shopping center a Wickrange,

jusqu'en 2015. C'est Ia troisieme

restitution dans les meilleures

signe, sous reserve de I' appro-

un dossier intimement mele

fois de suite qu'elle remporte

conditions de ces

bation des instances statutaires

a celui du stade de Livange.

le marche pour une periode

vehicules ala fin du contrat,

respectives, un accord de prin-

Selon Ia reponse ministerielle,

• dans Je cadre de leur politique economique et socia/e, les

triennale. Le montant de Ia transaction n 'a pas ete divul-

ainsi que leur revente. L'espace

cipe en prevision d'une nouvelle

gue. Alain Berwick, CEO de

de 5.500 vehicules par an.

convention collective pour les

offert permet d'assurer le retour

RTL Luxembourg, a prefere

rance, se rejouit !'Association

gouvernements successifs ont toujours eu des contacts regu-

rester secret sur Ia chose.

des compagnies d'assurances

liers avec /es etab/issements

Serait-ce par crainte d'attiser

salaries du secteur de I' assu-

PAPERJAl\1 iJull/et-AoOt 20121 fiCONOMIE & FINANCE

m~mes

Sulteenpage

41


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38 actualité

GR Business Days

Une région qui doit encore grandir Le succès de la première édition du salon B2B dédié à la Grande Région montre, une fois de plus, l’intérêt toujours plus grand suscité par ce territoire de 11,4 millions d’âmes. Mais des envies à la réalité du terrain, le chemin est parfois encore long. Sébastien Lambotte (texte), Charles Caratini (photo)

Avec plus de 1.650 visiteurs, venus de 25 pays, et 158 exposants qui ont participé à plus de 3.000 rendez-vous d’affaires individualisés, la première édition du salon Greater Region Business Days a largement dépassé les attentes de son organisateur, la Chambre de Commerce, et posé de solides jalons pour une deuxième édition en 2013. Même si le ministre de l’Économie et du Commerce extérieur, Étienne Schneider, et le président de la région Lorraine, Jean-Pierre Masseret, également président de la Grande Région, ont manqué à l’appel au moment de l’inauguration de l’événement, ce salon B2B a permis de faire un point presque exhaustif sur l’état des relations entre entreprises au cœur de ce territoire exceptionnel, riche de ses 375.000 entreprises intervenant pour 2,5 % du PIB de l’Union européenne et son marché de 11,4 millions d’habitants. Le Luxembourg, qui attire à lui seul quelque 150.000 travailleurs venus des territoires voisins, en est le premier moteur économique. Mais en travaillant à une meilleure coopération, les territoires qui composent cette Grande Région peuvent mieux faire. « L’enjeu, aujourd’hui, est de développer les échanges entre les entreprises présentes de part et d’autre des frontières, de développer des coopérations interterri­ toriales, a commenté Pierre Gramegna, directeur de la Chambre de Commerce, à l’occasion d’une des tables rondes organisées lors de ce salon, dédiée au développement économique du territoire. Le pre­ mier chantier est de développer de nouvelles collabo­ rations, faire se rapprocher les acteurs des différents territoires, créer une coopération transfrontalière qui puisse bénéficier à tout le monde. » La première question qui se pose aujourd’hui est donc celle de l’identification des coopérations possibles. Les pistes existent. Sur la Grande Région,

les clusters dédiés aux secteurs de la logistique, des technologies de l’information et de la communication ou à l’environnement, ne manquent pas. Des dynamiques similaires sont initiées de chaque côté des frontières, sans forcément que les acteurs ne se soucient des développements entrepris dans les régions voisines. Si le Luxembourg compte une université, on dénombre 37 institutions d’envergure identique en Grand Région. À ce niveau aussi, sans doute, il y a un intérêt à développer des échanges.

Plus de flexibilité Les entreprises doivent pouvoir profiter de ce contexte particulier. Certains dirigeants l’ont compris. Si le Luxembourg reste attractif pour développer des affaires, les terrains y sont souvent trop onéreux. Certains, pour ces raisons, développent des activités de part et d’autre de la frontière, en installant des infrastructures de gestion au Luxembourg et des entrepôts de stockage ailleurs. « Un des enjeux est de pouvoir mieux conseiller les dirigeants installés dans un territoire sur les opportunités existantes de l’autre côté de la fron­ tière, en matière d’investissements notamment », a expliqué Claude Prim de BGL BNP Paribas. Ces dirigeants, de chaque côté de la frontière, ne seraient pas contre une flexibilité accrue pour les activités qu’ils développent à une échelle transfrontalière. Cette flexibilité pourrait, par exemple, porter sur des aspects de droit du travail, de sécurité sociale ou encore de fiscalité. « Ces questions, tou­ tefois, sont délicates, dans le mesure où il paraît difficile d’adapter des législations en vigueur à l’échelle nationale pour des territoires frontaliers en particulier, a indiqué Luc Henzig, associé chez PwC Luxembourg, spécialiste des questions relapaperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

tives à la Grande Région. Mais des pistes peuvent être étudiées. C’est aussi et avant tout une ques­ tion de volonté politique de développer des projets interterritoriaux. L’idée soulevée, à un moment, de développer un hôpital transfrontalier, installé du côté français, mais bénéficiant d’un statut extra­ territorial, permettant à ses employés de travailler avec les avantages du Luxembourg montre que cela est possible. » Mais pour cela, il faut que les acteurs appren­ nent à se connaître, à travailler ensemble, autour de secteurs porteurs, qu’ils pourraient peut-être développer en commun. Des projets fédérateurs, à l’échelle de la Grande Région, par exemple, pourraient créer une nouvelle dynamique, fédérer les acteurs économiques et de la recherche, pour bénéficier à l’ensemble d’un territoire et à son développement. Mais le développement de la Grande Région doit être, également, durable et polycentrique, c’est-à-dire tenir compte, au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité, de la gouvernance, ou encore de l’économie, aussi bien dans les zones urbaines que rurales. « Aujourd’hui, il nous faut pouvoir travailler ensemble pour arriver à une masse critique que chaque territoire ne pour­ rait pas atteindre individuellement, afin de porter des projets dans l’intérêt de tous », a expliqué le minis­ tre luxembourgeois du Développement durable et des Infrastructures, Claude Wiseler, dans le cadre d’une autre table ronde. Des élus des différentes parties composant la Grande Région étaient venus partager leurs attentes et leurs espoirs pour le développement de cet espace transfrontalier. Tous ont affiché leur volonté de dépasser aujourd’hui les grandes théories établies, de passer des idées au concret. « Aujourd’hui, pour y parvenir, nous devons tra­ vailler ensemble, à travers des rencontres bila­ térales ou trilatérales, sur des points précis à même de permettre aux citoyens qui pratiquent la


39 actualité

« Il faut travailler ensemble pour arriver à une masse critique que chaque territoire ne pourrait pas atteindre individuellement » Claude Wiseler (ministre du Développement durable et des Infrastructures)

Grande Région chaque jour d’en mesurer la réa­ lité », a estimé Patrick Weiten, président du Conseil général de Moselle.Un des enjeux relatifs se retrouve évidemment dans la mobilité. « Cette thématique sera centrale à tous les projets que nous développerons ensemble. La mobilité est essentielle pour le développement économique de ce territoire, mais aussi pour la qualité de vie et de tra­ vail des gens qui y sont », a ajouté Claude Wiseler. Les projets ne manquent pas en la matière : élargissement de l’A31, entre la France et le Luxembourg, amélioration des liaisons ferroviaires et du transport en commun transfrontalier, mise en réseau des infrastructures de logistique et aéroportuaires... « Il nous faut conjuguer nos efforts pour la mise en place de solutions efficaces, profitables à tous. La coopération doit faciliter le développement du territoire dans les années à venir », explique M.

Weiten. Les enjeux de développement durable en dépendent. « Nous croyons beaucoup dans le développement du transport collectif, mais plus encore dans le développement de plates-formes d’électro-mobilité à l’échelle de ce territoire qui gagne en attractivité, poursuit-il. Avec les consé­ quences économiques que cela pourrait entraî­ ner. Développer l’électro-mobilité c’est aussi créer l’activité qui y est liée. »

Mobilité durable Pourtant, les promoteurs de la Grande Région se heurtent à des freins récurrents, souvent liés à la gouvernance des États souverains. Si le Luxembourg peut se permettre d’être réactif, pouvant parler d’une seule voix sur ces questions trans­ paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

frontalières, en France et en Belgique, c’est plus difficile. « Il est aujourd’hui important que les acteurs de cette zone transfrontalière aient une vision com­ mune et qu’ils puissent la faire partager clairement, à travers, peut-être, un organe de gouvernance perma­ nent », a souligné Daniel Ledent, député provincial du Luxembourg belge. S’il est utopique de penser que les zones transfrontalières puissent bousculer le cadre législatif de toute une nation, il n’est pas inintéressant, peutêtre, de penser à un droit particulier pour les zones frontalières. Là aussi, par exemple, en matière fiscale, des mesures pourraient favoriser le télétravail, pour un employé d’une entité luxembourgeoise qui pourrait travailler depuis son pays de résidence sans risquer de perdre un avantage salarial. Une mesure qui répondrait, elle aussi, à un enjeu de développement durable.


40 actualité

Christian Meyers (Office Benelux de la Propriété Intellectuelle) et Alain Gallez (Eventis)

Lisa Kern et Stefan Resch (ITbyCloud)

Tapan Kanti Ghosh (ambassade du Bangladesh) et Dominique Vacher (ArcelorMittal)

Joseph H. Rödler (Gemeinschaftswerk für Menschen mit Behinderungen)

Sarah Macri sur le stand Maison Moderne

Anne Pedon-Flesch (ELN), Claude Wiseler (ministre du Développement durable), Pierre Gramegna (Chambre de Commerce) et Daniel Ledent (province du Luxembourg)

Olivier Bronne (Etilux Luxembourg) et Michel Rosa (Stratégie & Communication)

François Stasse (Piton Lux) et Benoît Hardy (Autodis)

Plus de 3.000 rendez-vous d’affaires individualisés ont été organisés.

Grande Région

Premiers Business Days La première édition des Greater Region Business Days a réuni, les 13 et 14 juin, plus de 1.800 exposants et visiteurs à Luxexpo. Charles Caratini (photos)

Jean-Luc Vanquin et Virginie Lallemand (Automotion) et Daniel Oudrar (Alyze)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance


lombrud Assurance

25% des effectifs

supprimes

La filiale du groupe Friends Ufe lance un plan social qui prevoit le depart de 94 personnes d'ici 8 2014, dans le but de s'adapter et ametiorer son offre.

~ g

& mm~~~~----~~ CoOt du plan social et de Ia reconfiguration de lombard: 30 millions d'euros.

Par Nicolas Raulot, publie le 25.05.2012

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38

Strategie

UBP et le rebond des actions Pub/it le 29-05.2012

Le pessimisme ambiant n'est pas partage par tout le monde. Certains conseillers en investissement croient dur comme fer que les marches financiers ont touche le fond et se preparent a rebondir. C'est le cas de Ia banque UBP (Union Bancaire Privee) qui emploie une cinquantaine de perSonnes au Grand-Duche et dont le chief

investment officer, Alan Mudie, vient de faire une visite au Luxembourg. «Nous semmes convaincus que /a crise actuelle a une nature profondement deflationniste, car nous semmes face a une montagne de dettes. Mais plusieurs elements portent les germes de Ia prochaine phase qui va permettre de s'exposer a des actifs risques, comme les actions ou les matieres premieres et notamment le petrole "• explique M. Mudie. 30% des actifs geres par Ia banque sont desormais investis dans les actions, centre 1o% il y a quelques semaines et 5% en soOt dernier. WebsOOe

Commellundi revient! Pub/it le 29-05.2012

La web serie Comme11undi fera son retour sur paperJam.lu,

ala mi-septembre. La saison 2 propose quelques changements, un nouveau personnage notamment L'agence Vous

PubfiCatioo

est toujours aux commandes et prolonge I'experience parrainee par Ia BGL BNP Paribas. •Les retours ont ete bans et Jes scores d'au-

Code deJa place financiere, 2eedition

dience tout a fait interessants. II y a eu exactement 96.266 vues pour Ia saison 1. La BGL a decide de poursuivre, et /'on s'inscrit dans une vision a plus long terme, toujours dans le positionnement de Ia banque vis-a-vis des frontaliers notamment • , explique Andre Hesse, le CEO de Vous. La saison 2 se declinera en 16 capsules d'environ 2 minutes. • On garde Ia division de chaque episode en quatre lieux. On change un peu ceux-ci», glisse M. Hesse.

Parue en mars 2011, Ia premiere edition du Code de Ia place flfJ8fl-

La voiture des gar~ns et le desk des hotesses restent, le bus remplace le train ou surgissait l'intrus, et le quatrieme lieu sera desormais Ia cantine d'entreprise. Le realisateur beige Jeremie Bidet sera toujours aux commandes et sa societe Fisheye assure Ia production executive. Toute Ia production, Ia scenarisation et Ia direction des operations reste aux mains de Vous. Julien Renault, qui collaborait deja al'ecnture, corealise I' ensemble et elabore les scenarios avec son compere Ghislain Giraudet.

Pttblie le3 0.05.2012

ciere, editee par Legtech, avait vocation a etre enrichie et reectitee chaque annee. C'est chose faite pour 2012, avec Ia parution du deu-

xieme opus. Cette • bible juridique du centre financier• reunit en 1.300 pages I'ensemble de Ia legislation et de Ia nlglementation relative au secteur, pilier de l'economie luxembourgeoise. Loyens & Loeff est partenaire du code. La preface est signee Uean-f'ierre Winandy, associe du cabinet d'avocats. • Destine aux professionnels du secteur financier; /e Code de Ia place financiere presente !'ensemble des textes dans leur integra/ite, accornpagnes de references aux circulaires de Ia CSSF et de Ia BCL et enrichis par des resumes de jurisprudence, des commentaires et des annotations bibliographiques », commente Nicolas fieiiikes, le directeur de Legitech. Principale modification de cette edition qui contient les textes pubfiesau 1'"' avnl2012: il integre 1es demieres modifications de Ia loi du 13 fevner 2007 relative aux fonds d'investissement specialises. Suite en page

46

P&PERJAJ\t iluil/et·Aoat 2012 1 r3CONOMI E & FINANCE

Apeine arrive ala tete de Lombard International Assurance, le nouveau CEO Matt Moran a deja un gros chantier a mener: Ia societe vient d'annoncer un plan social etale sur trois ans. •Les previsions portent sur le depart d'environ 25 personnes en 2012 et de 69 personnes de fa<;on echelonnee et progressive en 2013 et 2014. Au fer mai 2012, Lombard comptait un total de 409 employes permanents », explique Ia filiale du groupe Friends Ufe (propriete de l'assureur britannique Resolution). Pres du quart du personnel est done concerne. Le groupe, qui commerciale des polices d'assurancevie en libre prestation de services a des investisseurs fortunes al'etranger, dit avoir consulte les representants du personnel et rEl9u l'aval du conseil d'administration, desormais preside par le Luxembourgeois Norbert Becker. Lombard presente toutefois cette contraction, symptomatique de Ia crise actuelle, comme une maniere d'aller de l'avant. • Ce plan permettra a Lombard de mieux se positionner pour repondre aux attentes de ses partenaires et clients, tout en creant de nouvelles opportunites de croissance•, indique le communique. Nouvelles technologies et systemes « Le projet entralnera Ia reconfiguration au sein

de Lombard de certains seNices, avec pour objectif d'ameliorer l'offre. Le cOOt total est estime a 30 millions d'euros. En plus de Ia preparation a Ia reforme reglementaire de Solvabilite II, cet investissement substantie/ visera a ameliorer certains processus eta introduire de nouvelles technologies et systemes. »Outre I'amelioration de !'infrastructure informatique, les 30 millions d'euros seront utilises pour l'indemnisation du personnellicencie. Parallelement a ces suppressions de postes, Lombard dit vouloir recruter du personnel tres qualifie en gestion de fortune et en comptabilite. La societe commercialise ses produits dans une dizaine de pays europeens : Belgique, FinIande, France, Allemagne, ltalie via un reseau de distributeurs constitue de banques privees, gestionnaires de fortune, conseillers financiers independants. En 2011, les nouvelles primes emises ont apporte 2,7 milliards d'euros aux actifs sous gestion qui ont atteint, en fin d'exercice, le montant record de 21 milliards d'euros (centre 20 milliards en 201 0). Com me Lombard est leader de son secteur, on peut craindre que cette annonce ne soit pas Ia demiere.


42 actualité

Affaire Livange-Wickrange

À la Justice de jouer La saga du stade et du centre commercial, véritable poil à gratter politique du pays ces derniers mois, passera-t-elle l’été au calme ? La partie se joue désormais sur le terrain judiciaire. Alain Ducat

C’est l’affaire de l’année – entamée il y a bien plus longtemps ! – qui a des airs d’affaire d’État voire de crise de régime, à dégoûter Jean-Claude Juncker en personne. Livange-Wickrange, c’est une saga, où l’éthique le dispute à l’épique, le politique à l’économique, le tout rimant avec polémique. Le 13 juin dernier, cette saga a connu un épisode central, à défaut d’être décisif. Ce jour-là, à la Chambre des députés, un hallucinant déballage parlementaire était pimenté d’accusations graves, voire d’insultes… Alors qu’on en était à plus de quatre heures de sorties tonitruantes aux dérapages incontrôlés, autour d’une possible commission parlementaire d’enquête, le parquet de Luxembourg venait calmer le jeu. Par communiqué, il faisait savoir qu’il ordonnait « une enquête préliminaire à effectuer par le service de la police judiciaire (SPJ), en application de l’article 46 du code d’instruction criminelle », sous la surveillance du procureur général d’État.

Beaucoup de questions dans un sac de noeuds Le promoteur Guy Rollinger a-t-il été victime de « faits susceptibles d’être qualifiés pénalement de l’infraction d’extorsion » ? C’est l’objet de la démarche du parquet. Et les enquêteurs ont, illico, entamé les auditions des personnages clés. Ceux-ci, par ailleurs, s’entredéchirent : Jeannot Krecké, ex-ministre mis en cause, attaque Claude Meisch, député-bourgmestre DP de Differdange, en diffamation ; Guy Rollinger menace de poursuites Flavio Becca, le promoteur sorti gagnant – via le choix du gouvernement et l’arrangement à l’amiable encouragé par ses soins aussi – du deal autour du stade national de Livange assorti d’un centre commercial (voulu pour Wickrange par le groupe Rollinger) ; Guy Rollinger, encore, dépose plainte contre X à la suite d’une mystérieuse diffusion de conversation privée sur RTL ; Guy Rollinger, toujours, se retourne contre l’État… Là encore, la Justice, à différents niveaux, est appelée à arbitrer un immense brouhaha… Doit-on y ajouter les saisies

de documents effectuées il y a plusieurs mois, en marge du contexte électoral qui a vraiment donné le coup d’envoi de l’affaire du stade de Livange – par des enquêteurs ciblant les activités de Flavio Becca… et dont plus personne ne parle du coup ? Le tout sans… préjuger d’autres avatars nourris aux honoraires d’avocats. Cela fait un sacré sac de nœuds à démêler. L’avant-13 juin a été un véritable maelström, chaque jour ou presque, amenant sa part de « révélations », de revirements ou de rebondissements dans le tourbillon ambiant. Il reste des faits à vérifier et beaucoup de questions en suspens, sur le rôle du gouvernement dans son ensemble, sur celui de ministres ou de hauts fonctionnaires en particulier, sur celui d’institutions bancaires (la BCEE en tête), sur celui des promoteurs, sur celui de l’opposition politique, voire sur celui des médias… Le plus étonnant est peut-être l’éclairage rétrospectif que l’on peut donner à ce dossier touffu au possible, devenu le poil à gratter économico-politique du pays. Flashback : le 26 février 2009, Jeannot Krecké, alors ministre en charge des Sports, donne une conférence de presse. Le communiqué officiel de l’époque, intitulé « Vers le niveau supérieur », commençait ainsi : « Cette fois-ci, c’est officiel : le nouveau stade national de football sera implanté à Livange, dans la commune de Roeser. » À l’époque, M. Krecké avait aussi rappelé que, si la première priorité avait été d’analyser « toute possibilité de construire un tel stade sur le territoire de la capitale », la démarche avait conduit à prendre en compte huit autres sites : Bettembourg, Mondercange, Leudelange, Livange, Differdange, Garnich, Niederanven et Esch-Lentilles rouges (un des sites du projet Belval). Les critères d’examen de ces sites potentiels étaient : proche d’une majorité de la population, plutôt au sud de la capitale, avec accès direct par autoroute et liaison directe par voie ferroviaire, hors de toute zone protégée et aux mains d’un nombre aussi restreint que possible de propriétaires, possibilités d’adjoindre des commerces pour rentabiliser le projet global, pas de nuisance particulière pour les quartiers d’habitation et… possibilité de réaliser le projet dans un délai raisonnable. Cela menait tout droit au projet de Livange, qui du coup s’avérait le « seul à paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

répondre à toutes ces prémisses », soulignait Jeannot Krecké… Et cela donnait un côté superstar à ce stade et à ses promoteurs. Le groupe Becca s’était « finalement dégagé du lot », poursuivait le ministre, qui précisait : « Ce même promoteur se propose en effet de construire sur ce site, sans frais pour la Fédération luxembourgeoise de Football (FLF) ou les pouvoirs publics, le stade national de football et un centre commercial attenant. Le coût


43 actualité

Les députés François Bausch (à gauche) et Claude Meisch (à droite) sont deux virulents fers de lance de l’opposition qui a fustigé le gouvernement. Xavier Bettel (au centre) s’intéresse aussi au dossier, ne fut-ce que par le devenir du stade Josy Barthel, dans sa ville de Luxembourg.

On était donc en février 2009 et tous les éléments semblaient déjà réunis. Quelques assaisonnements allaient ensuite transformer le tout en cocktail explosif.

Photo: Luc Deflorenne (archives)

Un intérêt national recentré

pour la construction du stade est estimé à environ 20 à 25 millions d’euros, l’investissement global du projet s’élevant à environ 250 millions, en créant quelque 1.200 postes de travail. » Difficile de ne pas ressortir du communiqué les propos suivants : « Concernant la partie commerciale du projet, Jeannot Krecké, en sa double qualité de ministre des Sports et de ministre de l’Économie, a confirmé enfin qu’il était du ferme

souhait du gouvernement que le projet de centre commercial de Wickrange actuellement en discussion puisse être intégré, en partie du moins, dans le projet global de Livange qui n’en reste pas moins indépendant. Dans cet ordre d’idées, des pourparlers avec les deux promoteurs respectifs sont d’ores et déjà planifiés afin d’aboutir à un accord qui puisse satisfaire toutes les parties concernées. » paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Retour en cet été 2012. On ne sait toujours pas où et quand on verra ce nouveau stade d’une capacité de 10.000 places assises couvertes, conforme aux réglementations UEFA et FIFA, offrant le confort d’usage dans un stade moderne pour les spec­ tateurs, les sportifs et leur encadrement, et permettant d’y disputer rencontres des sélections luxembourgeoises, finales de la coupe de Luxembourg et matches de coupe d’Europe. Livange n’est plus une évidence. Le retour de Josy Barthel est compromis. Le duo Xavier Bettel (DP) et François Bausch (Verts) – l’échevin de Luxembourg est aussi un des plus virulents opposants parlementaires dans le dossier Wickrange-Livange – n’est pas, en soi, contre une solide cure de jouvence du stade de la ville – il faudrait 20 à 25 millions. Mais, vu les priorités municipales, l’intégralité des coûts devrait être prise en charge par l’État, s’agissant d’un dossier d’intérêt national. Dans cette affaire, l’intérêt national a dépassé le stade sportif, et même le stade commercial, depuis longtemps. Nul ne se plaindra si, d’aventure, la Justice parvient à remettre de l’ordre.


44 actualité

Geert De Bruyne et Patrick Keusters (Banque Degroof Luxembourg)

« Le monde financier perd de son attractivité » Alors que leur banque fête ses 25 années d’existence, les administrateurs délégués se montrent inquiets de la tournure prise par les événements dans le secteur de la finance, et de l’impact auprès des jeunes diplômés qui cherchent leur voie.

Jean-Michel Gaudron (interview), Jessica Theis (photo)

Visions de demain

« Sortir du marasme » En marge de son 25e anniversaire, la Banque Degroof Luxembourg a lancé le concours « Visions de demain », à l’attention de tout étudiant des cycles Bachelor ou Master de l’Université du Luxembourg ou de tout Luxembourgeois étudiant à l’étranger. « Nous sommes indépendants depuis notre création, explique Geert De Bruyne. Et cette indépendance se maintient à condition de rester innovants. C’est cette capacité innovatrice qui nous a poussé à créer ce concours, en stimulant l’aptitude de chacun à se tourner vers l’avenir et à réfléchir à l’organisation de la société de demain, voire d’après-demain, et sortir du marasme dans lequel on vit au quotidien. » Huit thèmes ont été retenus (informatique, architecture, design, recherche scientifique, médecine, marchés financiers, développement durable et politique), chaque participant pouvant présenter sa propre « vision de demain » sous la forme qu’il souhaite. Les inscriptions se font sur le site dédié www. visionsdedemain.lu jusqu’au 14 août et le dépôt des dossiers jusqu’au 3 septembre. La remise des prix aura lieu le 26 septembre, avec à la clé 10.000, 7.500 ou 5.000 euros pour les trois projets choisis par un jury indépendant présidé par le prince Jean de Nassau (également administrateur de la Banque Degroof Luxembourg depuis 1995). J.-M. G.

Messieurs, que représente un quart de siècle de présence au Luxembourg pour une banque traditionnelle comme peut l’être Degroof, dont la maison mère en Belgique a fêté l’année dernière ses 140 ans d’existence ? Patrick Keusters : « C’est surtout symbolique et cela nous permet d’affirmer nos traditions en tant que banque privée, dans des environnements de plus en plus chahutés et volatils, d’assumer notre passé et d’en tirer profit pour le futur. Nous sommes dans la droite ligne du positionnement du groupe en tant que gestionnaire d’avenirs, avec un ‘s’ à ‘avenir’. On imagine que, depuis 25 ans, plus rien n’est pareil… Geert de Bruyne : « Ce qui n’a pas changé, c’est que nous sommes toujours actifs dans les deux mêmes métiers : le private banking, au-delà de la simple gestion financière d’actifs, et l’administration des OPC. Évidemment, lorsque nous avons démarré, nous étions quatre personnes et nous occupions un étage dans un immeuble place d’Armes. Ensuite, au début des années 90, la banque ayant pris de l’ampleur dans ses activités, nous avons fait le choix de nous ancrer de façon définitive en ville, en acquérant notre propre immeuble boulevard Joseph II. Le succès aidant, nous avons encore grandi, ce qui nous a amenés à acheter plusieurs immeubles dans la même rue. Au final, nous nous sommes retrouvés sur huit sites différents, ce qui n’est pas très optimal en termes de fonctionnement. D’où le choix d’acquérir un terrain sur lequel nous avons construit l’immeuble que nous occupons actuellement. Aujourd’hui, nous sommes un peu plus de 320 personnes et nous sommes, je pense, devenus un acteur significatif sur le marché. Est-ce que la façon de faire ces deux métiers est la même ? P. K. : « Évidemment non. Au début, la comptabilité d’un OPC était quelque chose de très simple. On pouvait le faire avec une simple machine à écrire. De même pour les extraits de compte… Les évolutions technologiques ont fait évoluer le métier, autant que la globalisation. paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Quant aux changements réglementaires et législatifs, ils se sont surtout accélérés ces cinq dernières années. L’avantage est qu’au Luxembourg, la mise en œuvre des réglementations se fait toujours dans un esprit pragmatique. Et la clientèle ? A-t-elle beaucoup changé en 25 ans ? G. D. B. : « C’est sûr qu’on ne parle plus, aujourd’hui, du dentiste belge. Il a clairement quitté la Place, de manière graduelle, au profit d’une clientèle plus sophistiquée. P. K. : « Cela dit, nous n’avons pratiquement jamais eu de dentiste belge ici, puisque nous ne sommes pas une banque de guichet, ni de réseau. G. D. B. : « Le client fortuné, aujourd’hui, est plus averti, car l’information circule de mieux en mieux. Il est donc plus exigeant en termes de dialogue. C’est à nous d’améliorer la qualité de reporting et de jouer plus court sur la balle quand il le faut. L’objectif de transparence et de simplification des produits financiers voulus par la communauté financière après la première crise de 2008 n’est donc pas pleinement atteint ? P. K. : « C’est clairement le but d’une directive telle que Mifid qui vise à faire en sorte que les produits vendus aux clients correspondent au mieux à leurs attentes réelles. Pour caricaturer, il n’est plus question de vendre à une dame de 85 ans un produit de placement sur 25 ans. Mais ne perdons pas de vue que l’origine de la crise ne vient pas que des produits financiers, mais aussi de l’instabilité des marchés et de la libéralisation excessive des banques aux ÉtatsUnis, qui fait que les banques d’affaires n’étaient plus des banques d’affaires, mais de gigantesques hedge funds qui n’étaient plus contrôlés. G. D. B. : « Chez Degroof, bien avant Mifid, nous avons toujours attaché beaucoup d’importance au ‘profiling’ du client. Nous devons donc évidemment encore l’affiner davantage. Pour bien pratiquer ce métier de conseil dont nous parlions, il faut passer un temps énorme à bien comprendre son client pour être capable de marier sa vision avec celle de l’institution financière que nous sommes. Et un tel exercice, avec ou sans Mifid, n’est jamais terminé, puisque le profil du client évolue en permanence.


45 actualité

« Nous sommes des gestionnaires d’avenirs, avec un ‘s’ à ‘avenir’ »

Patrick Keusters, ici à gauche avec Geert De Bruyne (Banque Degroof Luxembourg)

Quel est aujourd’hui le principal défi auquel vous devez faire face ? P. K. : « C’est surtout un défi de ressources humaines : continuer à trouver les bonnes personnes. Le monde bancaire vit par la qualité de ses collaborateurs et, même si au Luxembourg, il y a certains atouts pour attirer les bonnes personnes, il demeure le risque que le monde financier perde, en lui-même, de son attractivité, par rapport à d’autres secteurs. G. D. B. : « Nous avons récemment accueilli, pour une journée d’observation, la fille d’un de nos clients qui était en train de terminer ses études et qui hésitait quant à l’orientation de sa future carrière. Elle nous a dit que sur les 50 étudiants de sa promotion, un seul avait choisi de faire carrière dans la finance. Et ellemême hésitait. Cette perte d’attrait est réellement inquiétante. Cela n’est-il pas dû à certains excès passés et présents ? P. K. : « Il y a sans doute des raisons

subjectives, qui font que le monde bancaire est un peu traîné dans la boue et que son image est écornée. Cela pèse dans le choix des jeunes. Mais il y a aussi un aspect purement objectif qui est lié à la vague de réglementation que subit notre industrie : faire du business devient moins ‘amusant’ et il n’y a plus cette même motivation dans l’envie de faire des affaires. Avez-vous souffert vous-même de ce déficit d’image ? P. K. : « Clairement, non. Et nous ne sommes pas les seuls. C’est le cas de nombreuses autres banques privées. G. D. B. : « Les clients nous perçoivent vraiment comme une banque sûre et traditionnelle. Quel est l’impact, pour votre activité, de la crise actuelle, doublée du déficit d’image du Luxembourg à l’étranger, notamment en France ? G. D. B. : « Il y a beaucoup d’attaques dures et injustes de la part des médias étrangers. paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Mais il faut savoir faire la part des choses. Nous nous adressons principalement à une clientèle fortunée. Or, la construction européenne a toujours prévu la mobilité des hommes et des femmes, des services, mais aussi des capitaux. Il n’y a rien de plus naturel pour une personne fortunée que d’avoir une partie de ses avoirs dans une autre juridiction que celle où elle réside. Malheureusement, au fur et à mesure des crises financières successives, un certain nom­ bre d’hommes et femmes politiques sem­blent avoir oublié cette idée de la construction européenne. P. K. : « Cela oblige le Luxembourg a d’autant plus se bagarrer en tant que centre financier en private banking. Ce n’est pas tout de disposer de bons outils et d’un environnement attrayant. Il faut aussi assurer une qualité de services et de reporting supérieure. La différenciation se joue sur des éléments autres que la pure qualité de la gestion. »


46 illUA[jfE ICT

Suite de Ia page 41

Le gaming online fait salon Apres Je succes du Online Gaming Fo rum fin 2011, lu-Cix remet ga J'automne prochain.

Fis~

KPMG

Ebitda de 64 millions contre 139 millions pour le premier

L~embour'

Communique par KPMG,

1,4 milliard. En 2011 , Aperam

leurs plus ages (54-64 ans)

le30. 0 fj. 2012

a realise un chiffre d'affaires de 6,3 milliards de dollars et

qui demeure aussi loin sous Ia moyenne de !'Union.

International Tax Review, un des magazines fiscaux les plus

des expeditions de 1,75 million

En outre, Bruxelles plaide clairement pour une modifica-

recompense

Luxembourg en tant que meilleur cabinet en matiere de planification fiscale, ainsi que pour son travail en droit fiscal tran-

a

detonnes. Stabilit~ et croissanoe

Bruxelles pessimiste pour le Luxembourg Publie le 3 0.0 5-2 0 12

sactionnel.

Par Vincent Ruck, publie le 29.05.2012 Apres avoir attire plus de 250 personnes a l'automne dernier, Lu-Cix prepare I'organisation de Luxembourggaming. com, deuxieme edition d'un evenement qui vise il renforcer Ia dynamique existante. II se deroulera le 14 novembre et elargira son public: aux acteurs du gaming, operateurs en telecommunications, hebergeurs au niveau des datacenters et autres services providers s'ajouteront les solutions de paiements en ligne et les prestataires de type cloud computing. Le tout rehausse par Ia presence d'un keynote speaker de renommee internationale, en I'occurrence Heiko Hubertz, managing director de Bigpoint. Sa societe est un developpeur de jeux en ligne, un editeur et un fournisseur de contenus pour plus de 1.000 partenaires d e par le monde et vient, de surcro'it, de s'etablir au Luxembourg, avec l'embauche annoncee, pour commencer, d'une dizaine de personnes. Cette annonce faisait echo aux autres grands noms du jeu en ligne, qui ont fait Ia une des actualites ICT ces derniers mois: OnUve, lnnova, Kabam, Zynga, Big Fish, Nexon... Inutile de dire que ce salon pourrait encore mieux positionner le pays, et lui perrnettre d'attirer d'autres acteurs du jeu numerique, fort de ses atouts tels que Ia qualite des infrastructures et !'importance de Ia bande passante, sans oublier un temps de latence meilleur que les autres grandes capitales europeennes. Un critere partfculierement important pour des garners.

Avec PwC's Accelerator Luxembourg-gaming.com developpera aussi une grande plate-forme de networking, les participants pouvant organiser et suivre leurs rendez-vous avec les autres inscrits Ia journee, mElme au-dele de Ia duree officielle du salon. Les organisateurs esperent plus de 300 participants, venus de toute !'Europe, avec une cinquantaine d e partenaires et d'exposants. Lu-Cix a signe a cette occasion un partenariat avec l'entreprise luxembourgeoise Yappoint, bien connu pour sa plateforme de prise de rendez-vous en ligne. Entin, I'aspect «B2B fair» sera renforce grace a Ia presence de PwC et de son accelerateur, qui profitera de ces quelques heures pour presenter des societes de jeux en ligne a des investisseurs institutionnels, il mElme de les aider dans leur croissance future.

a

mage des jeunes trois plus eleve que Ia moyenne et d 'un taux d'activite chez les travail-

trimestre 2011, et un chiffre d'affaires passe de 1,7

reputes, a recompense, pour Ia 5• annee consecutive, KPMG

Claude Demuth est le CEO de Lu-Cix. organisateur de Ia manifestation.

s'inquiete d 'un taux de cho-

Sid9rurgie

Vanisha Mittal, stratege d'Aperam Pub/it le 30. 05-2012

tion du systeme d'indexation des salaires, pour ne pas affaiblir Ia oompetitivite, meme si les niveaux de produotivite rencontres au Luxembourg sont les plus eleves en Europe.

Le 27 avril dernier, le ministre des Finances Luc Frieden a presente le programme de stabilite et de croissance pour Ia periode 2012-2015.

Eurogroupe

Un • devoir• pour le •semestre

LaFrance soutient Juncker

Ce meroredi matin Aperam a annonoe, depuis Luxembourg,

european • , une ligne de conduite du Luxembourg face

des nominations a son comite de d irection. La plus remarquee

ses obligations europeennes. La Commission europeenne

d'entre elles, incontestablemen!, concerne Vanisha Mittal Bhatia Nommee membre du

vient de rendre, son tour, sa copie. Et elle place le GrandDuche devant les risques qui,

comite de direction d'Aperam, elle est en en charge de Ia stra-

selon son analyse des chiffres et donnees du pays, se profilent

tegie du groupe, «responsabilite

!'horizon, principalement pour les finances publiques.

a

prononce pour une reconduction du Premier ministre

Dans ce document de 36 pages,

luxembourgeois a Ia tete de I'Eurogroupe, le club des

qu'e/le exerce depuis avril 2011 », precise le communique. Diplomee de gestion d'entre-

prises de !'European Business School Londres, membre

a

du oonseil d 'administration d'ArcelorMittal depuis

a

a

Ia Commission donne ses propres perspectives economiques pour le Luxembourg et annonce une croissance mocleree: un gros pourcent pour

Publie le31.05 .2012

En visite au Luxembourg, Pierre Moscovici, le nouveau ministre franc;:ais de I'Economie, des Finances et du Commerce exterieur, s'est implicitement

ministres des Finances des Etats membres de Ia zone euro. «Jean-Claude Juncker preside remarquablement bien I'Euro-

decernbre 2004, cette brillante

2012, puis une remontee aux

groupe •, a-t-il ainsi declare,

jeune femme de 31 ans est evidemment Ia fille de Lakshmi

alentoursde2% pour2013. Bruxelles souligne plusieurs

dans ce qui ressemble s'y meprendre un appel du pied

N. Mittal. II y a trois semaines, Aperam publiait des chiffres tri-

indicateurs allant vers le clignotant: Ia creation d 'emplois

en direction de celui qui preside cette instance depuis 2005.

mestriels en net recul : une perte nette de 11 millions de

s'est ralentie depuis Ia fin de I'an dernier, le taux de ch6mage

Ce dernier, offioiellement, doit toujours abandonner Ia fonction

dollars au premier trimestre par rapport a un benefice de

s'acorolt sans prevision d'arnelioration notable... En particu-

a Ia fin du mois de juin, afin de se consaorer pleinement ses

25 millions un an plus tot, un

lier, Ia Commission europeenne

fonctions de Premier ministre. Le precedent president fran-

a

a

a

c;:ais, Nicolas Sarkozy, dans ce contexte, etait plutot favorable Ia candidature, pour lui succe-

a

der, du ministre allemand des Finances Wolfgang Schauble. Or, depuis I'election du president socialiste, Franc;:ois Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault, n'ont pas manque de marquer leur opposition a cette option. Une nomination laquelle Jean-

a

Claude Junoker avail egalement apporte son soutien. Mais peutLe ministre franc;:ais de I'Economie et des Finances. Pierre Mosoovici. a soutenu implicitement le maintien de Jean-Claude Juncker a Ia tate de i'Eurogroupe. PAPHRJA.M IJu/1/et·AoGt 2 0J2II!CONOMJ ll & FINAN Cil

etre n'etait-ce Ia qu'une taotique en attendant que passent les elections fi"anc;:a.ises.


47

illliAiJ'FE CompetitiVite

Le Luxembourg recule encore

EMnger, Hess & Prussen

Unbureau a Hong Kong avec France Clarlnval

Pttblie le3L05.2012

Les cabinets d'avocats luxembourgeois sont sensibles aux charmes de Ia croissance asiatique. Apres Arendt & Medernach, qui avait ouvert un bureau a Hong Kong en octobre 2009, c'est au tour de Elvinger, Hoss & Prussen de s'implanter dans l'ancienne colonie britannique du sud de Ia Chine, une des principales places financieres du continent. C'est Ia premere implantation

Landesbank Benin

Politiqu9

Sur le depart

Juncker titille lepatronat

Pllblie leot.o6.2012

Pllblie /e OL06.2012

du cabinet a l'etranger. Les responsabilites de cette antenne, enregistree en tant que Foreign Law Firm aupres

Landesbank Berlin va quitter le LuxembolJ"g. Le depart de Ia banque publique et Ia fermeture de Ia f~iale Landesbank Berlin International sont programmes

de Ia Hong Kong Law Society, ont ete confiees a Katia Panichi,

d'ici a 2014. L'information est rapportee par 1e ~dans son

Le Premier ministre Jean-Claude Juncker n'est pas d'accord avec les recommandations emises par Bruxelles dans son rapport sur le programme de stabilite et de croissance luxembourgeois,

associee de Ia firme depuis janvier 2006. Elle y sera domiciliee a temps plein a partir de Ia mi-juin.

edition du jour. L'etablissement, qui emploie une quarantaine de personnes au Grand-Duche, doit egaJement quitter Londres. Cette annonce s'ajoute aux peripeties clu systeme bancaire allemand, qui peine a se remettre de Ia crise

transmis mercredi au gou~ ment Alors que Ia Commission europeenne recomrnande Ia prise de mesures drastiques, sur !'indexation ou les retraites notamment, M. Juncker fait de Ia resistance. «le gouvemement

et doit reinventer son I1'10Cieie. Selon le ~. I.J'le grande incertitude plane egalement sur lB Lux, filiale de BayemlB, deuxieme plus grande banque regionale allemande. L'etablissement emploie environ 160 personnes

ne changera rien au systeme actuel de /'indexation. La modula-

paperJam.lV

L'eauala bouche Publie /e OL06.2012

Reference en matiere de restauration, le guide Expforator verra cet automne Ia parution de sa 18" edition. Deja present sur Ia toile (www.explorator.lu) et sur les smartphones, voila qu'Explorator se decline a present sur le petit ecran en creant sa propre emission sous le titre Meet & Eat. II s'agit de suivre France Clarinval dans Ia decouverte des restaurants de Luxembourg et d'y tester quelques plats. Chaque premier lundi du mois, elle propose une rencontre des responsables du restaurant, pendant que les cameras iront fureter en cuisine pour voir les coulisses des preparations des plats et connaitre les produits prises par les chefs. AIa fin de chaque emission, le chef fera deguster un plat de son choix et un vin pour l'accompagner. Pour le premier episode, c'est au restaurant Dal Notaro que Meet & Eat a pose ses cameras pour celebrer les 1 o ans de l'etablissement.

au Grand-Ouche en trois entites. Convention collective

'tacoince chezCetrel Commzmiqzl€ JXif l'OGBL, le ot.o6.2o12

Le climat social est tendu chez Cetret Seion le syndicat OGBL, Ia f~iale d! groupe suisse Six Group, qui compte actuellement plus de 220 salaries, souhaite, dans un souci de productivite et de competitivite, supprimer 9 jol.I'S de repos pour les nouveaux embauches, diminuer de 50% Ia prime de vacances 2013 et n'accorder aucune augmentation salariale. «les propositions de Ia diJeCf.ion

tendent a abolirprogressivernent /es avantages de Ia convention collective et pravoqueront des

discriminations entre /es salaries•, se plaignent les syndicats, qui proposent un maintien des baremes salariaux pour 2012, mais I.J'le augmentation de 2,5% poll' 2013 puis 2014.

tion mise en place jusqu'en 2014

represeme cJej8 un gros effott cfernand{J aux salaries et pensionres•, martele-t-a en substance. Toucher au salaire minimum est,

aussi, hors de propos. Quant a une revision de l'ajustement des pensions, comrne le suggere Bruxelles, il n'en est pas davantage question dans I'agenda du gouvernement luxembourgeois. Et de rappeler que le financement du systeme depend notamment du taux d'activite des salaries en general, de ceiLi des plus de 50 ans en particulier. Or, dans cet echafaudage, le sectelJ' prive a un role cle a jouer. Et au passage, Jean-Claude Juncker titille le patronat: il pointe •l'hypocrisie de certains representants qui, d'un oote, pronent !'abolition c1u systeme de preretraites, et, d'un autre

oote, demandent regutrerement a y avoir recours • ... Les oreilles de Michel Wurth, sous Ia double casquette de patron de fUEL et de dirigeant d'ArcelorMittaJ, ont dO siffler un peu...

Suite en page so PAPERJAI\1 IJuillet·Aoat 2012 I ~CONOMI E & FlNANCE

Au classement 2012 publie par !'International Institute f or Management Development, le Luxembourg pointe ilia 12" place. C'est une de moins qu'en 2011, maisaussi huit de moins qu'en 2007.

La Cnaml:>r9 de Commerce s'inquiets du deficit structural inquietant de !'Administration centrals at de Ia dstts implicits significative. Par Pierre Sorlut, publie /e 31.05.2012

Apres I'OCOE, le FMI et Ia Commission europeenne, voila que Ia prestigieuse ecole de commerce suisse, !'International Institute for Management Development QMD) s'inquiete de Ia durabilite de Ia croissance economique luxembourgeoise, visible a travers le prisme de son analyse de Ia competitivite de 59 pays. Le World Competitiveness Yearbook fYVCY), qui mesure Ia maniere par laquelle ces pays gerent leurs ressources economiques et humaines pour augmenter leur prosperite, consacre cette annee (encore) Hong Kong, les Etats-Unis et Ia Suisse. En 2007, le Luxembourg suivait le trio de tete... mais illutte depuis avec les affres de Ia crise economique et financiere. Ginquierne en 2008, le Grand-Duche stagne depuis 2009 autour des onzieme et douzieme places. Ce qui n'est pas un mauvais classement dans l'absolu. Pour se donner une idee par rapport aux pays voisins, I'AIIemagne se place 5", Ia France 25" et Ia Belgique 29".

Luxembourg trop cher Justement, les voisins sont aussi souvent les partenaires commerciaux. Et les economistes s 'inquietent de Ia competitivite prix du pays. Udevient de plus en plus difficile aux biens et services produits au Luxembourg de s'exporter du fait d'une inflation pretendument plus rapide par rapport a celle connue par ses partenaires d 'affaires... !'indexation automatique des salaires est une fois de plus dans Ia ligne de mire. Ce qui n'est pas vraiment etonnant puisque le rapport se base, en plus des statistiques, sur une enql!Elte menee aupres des cadres. Mais ce n'est pas tout. La necessite de diversifier l'economie reste, par ail leurs, un immuable defi. L'IMD invite le gouvernement a diriger les depenses publlques vers le tissu economique, et notamment les petites et moyennes entreprises. Selon le rapport, il faudrait au budget davantage cibler les depenses sociales et les investissements. Les depenses excessives vers Ia fonction publique sont egalement implicitement denoncees: •II faudraity introduire un systeme base sur /e Il'liJrite•, plut6t que sur l'anciennete. Ehfin, le mur des retraites est egalement evoque. II faudra au gouvernement aborder •/e sujet de l'equite intergenerationnelle,., indique le WCY. Eta ce sujet, Ia Chambre de Commerce rappelle que le «so/de favorable de /'administration publique n'est pas un indicateur pertinent pour juger de Ia bonne sante des finances publiques luxembourgeoises. le pays connait en fait un deficit structure/ inquietant de /'Administration centrale et une dette implicite significative. •


48 ACTUALITE

Luxembourg Freeport

Coudees franches Presente aBtile, suscitant un interet internationa~ le port franc du Findel est un havre de promesses. Dans deux ans, les biens de valeur auront leur coffre-fort free tax aLuxembourg.

(( n faudra entre 5 et 12locataires apeu pres pour remplir les 12.000 m 2 disponibles au total» David Arendt (Luxembourg Freeport)

c'est un bon depart. «II faudra entre cinq et 12 locataires a peu pres pour remplir les 12.000 m2 dispcr nibles au total, selon les besoins, ponctuels et evolutifs, des clients. De volumineuses ceuvres d'art con.temporain ont besoin de plus de surface qu'un transitaire qui stocke de l'or», precise M. Arendt.

Alain Ducat

n doit arriver a bon port, dans le courant du troisieme trimestre 2014. Luxembourg Freeport a effectue sa premiere sortie a Art Basel, megafoire d'art contemporain. L'infrastructure luxembourgeoise, dont la maquette etait exposee sur un stand dedie, a manifestement fait impression a Bale. Y etre avait un interet evident. La Suisse est un nreud du marche de I'art et de la finance, une piste que le Luxembourg entend completer. C'est la patrie de Natural Le Coultre, le gros transitaire international, deja pilote du port franc de Singapour, qui a pris pied au Grand-Duche, via deux societes, NLC Luxembourg et EuroAsia. Art Basel est incontournable: la 43• edition, a la rni-juin, a accueilli quelque 300 galeries representant plus de 2.500 artistes et 36 pays, et propose une vitrine mondiale pour pres de 68.000 visiteurs... «Il fallait y etre avec notre prcr jet, resume David Arend~ administrateur delegue de NLC Luxembourg et general TTUlnager du futur Luxembourg Freeport. Et notre presence a suscite beaucoup de reactions positives.» La mission de promotion se poursuivra a la FlAG de Paris en octobre, puis a la version d'Art Basel a Miami en decembre, et sans doute a Hong-Kong au printemps 2013.

De toute evidence, le marche des collectionneurs et des investisseurs ne souffre pas trop de la crise, I'art s'averant une alternative financiere opportune. Le]oumaldesArtsdu 22juinevoque, a proposdM Basel, un «tres solide niveau de transactions». Deloitte, tres actif dans la promotion du creneau arts/finances a tenu salon pour la 5• annee dans la Mecque suisse et quelque 250 participants ont suivi le seminaire organise sur place.

Un potentiel

de gros locataires Le port franc made in Luxembourg, qui voulait sensibiliser la clientele qu'il pourra accueillir physiquement dans deux ans, a fait mouche:

«Nous avions un stand important, avec une salle de conference et de meeting. On a rencontre des prospects directs, y compris des transitaires que nous n'avions pas encore approches, confie le pilote du freeport du Findel. Nous avons une bonne demidou.zaine de touches avec des locataires potentiels. » Ceux-ci sont de gros acteurs en Asie, aux Etats-Unis ou dans des hubs europeens comme Paris, Londres ou Amsterdam. Sachant que !'ambition du port franc est d'avoir trouve tous ses locataires pour demarrer l'activite en elle-meme,

PAPERJAI\1 I Jull/et·Aoat 20l2II!CONOMJE & FINANCI!

Car le havre aura vocation de coffre-fort, en zone franche (les biens importes y sont en franchise de droits de douane et de TVA, les frais d'entreposage sont egalement exempts de TVA). Et cette particularite comble le chamon manquant. «En fai~ Luxembourg est deja une plaque

tournante pour l'adivite de transport des biens de valeur, entre les Etats-Unis et l'Asie notamment Cargolux et Luxair Cargo ont une bonne reputation en la matiere, observe l'ex-CFO de la compagnie de fret luxembourgeoise Cargolux. On va contribuer, avec nos zones de stockage adaptees, securisees, modulables, a l'adivite logistique. » Lux-Airport le pense aussi, qui mise sur le developpement du port franc pour booster le Findel. A present que la societe de gestion de I'aeroport s'est engagee a mettre a disposition le terrain ad hoc (il faut terrasser le site qui accueillait des remblais), Luxembourg Freeport compte attaquer les travaux debut octobre pour respecter son timing, au bout de 18 a 20 mois de chan tier. Le port franc dessine les contours de synergies et de projets, plus ou moins murmures en coulisses, dont le moindre n'est pas !'organisation d'une foire d'envergure internationale. D'autres metiers - suivi logistique, emballage, encadrement, galeries ... - pourraient profiter du mouvement. Et la future Bourse de l'art (le projet SplltArt), toujours dans le tuyau, est plus que jamais attachee a un outillogistique qui ales coudees franches. •


49 actualité

Conseils juridiques

Quand KPMG irrite le barreau Une plainte a été déposée contre la société de conseil qui avait entrepris, en janvier, d’ouvrir un département juridique. Le bâtonnier s’est constitué partie civile. Au-delà de ce cas, le débat sur les limites des prérogatives des Big Four et sur l’étendue de l’autorité du barreau s’ouvre.

Photo : Luc Deflorenne (archives)

KPMG a-t-elle agi à l’envers en créant un département de conseil juridique ? La justice tranchera.

Pierre Sorlut

Quand l’Ordre des avocats dépose une plainte à l’encontre de KPMG, ce sont deux poids lourds de l’économie luxembourgeoise, symboles des services connexes à la place financière, qui s’affrontent. Pas question pour les premiers de laisser les Big Four marcher sur leurs plates-bandes. Ainsi, quand l’un d’entre eux a ouvert un département de conseil juridique, en janvier 2012, l’instance représentative des avocats a décidé de contre-attaquer et de saisir la justice, en date du 5 avril 2012 ; le bâtonnier, Guy Harles, se constituant partie civile. L’instruction est en cours depuis cette date. Un juge doit collecter les éléments à charge et à décharge, mais KPMG indique « ne pas être au courant des termes d’une quelconque plainte ». La société de conseil se borne à justifier sa volonté de créer un département juridique : « KPMG Luxembourg, dans le cadre du développement de ses activités de conseil aux entreprises, et en ligne avec la stratégie internationale et européenne du réseau,

s’est adjoint début 2012 les services de juristes expérimentés afin de servir au mieux ses clients. » Elle explique ensuite avoir dû faire machine arrière : « Cette récente initiative a suscité des débats quant à la délimitation du domaine réservé par la loi à l’activité d’avocat. Tenant compte de ces débats, nous avons décidé de surseoir à cette initiative. »

En arrière toute Nonobstant, le conseil de l’Ordre, se basant sur la loi du 10 août 1991 sur la profession d’avocat, a bien saisi la justice, partant du principe que chaque profession doit répondre à certaines qualifications et que seuls les avocats – sauf exceptions mentionnées par ladite loi – peuvent dispenser des conseils juridiques. Or, les avocats semblent avoir constaté qu’un certain nombre de professionnels de la Place, et notamment les sociétés d’audit et de conseil, prodiguent justement des conseils juridiques. Ce qui est en contradiction avec l’article 2 de la loi de 1991. paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Mais comment faire autrement dans le cadre des activités des Big Four, par exemple lors d’une structuration d’investissement visant à éviter les frottements fiscaux ? Pour le bâtonnier, il faut éviter les conflits d’intérêts ou le mélange des genres. Chacun doit rester indépendant. Et en l’espèce, le Rubicon a été franchi. Ainsi pour Guy Harles, « si le législateur estime qu’il faut avoir certaines qualifications et respecter une certaine déontologie pour effectuer des activités bien précises, tout le monde doit le respecter ». Au moins formellement… Car quand KPMG créait son service juridique, naissait dans le val touffu de Neudorf, D.Law, un cabinet d’avocats, logé dans les locaux de Deloitte (au 560, rue de Neudorf), « avec une entrée distincte », insiste-t-on auprès de l’autre membre du Big Four, et dirigé par un ancien partner de… Deloitte, Jean-Philippe Drescher. L’élément discriminant le conseil aux entreprises du conseil juridique serait-il donc un interphone ? Ce serait certainement trop schématiser. D.Law est bien une société dont l’objet est la profession d’avocat. Elle est d’ailleurs constituée de « vrais » avocats, membres du barreau de Luxembourg. Mais l’issue de la plainte déposée contre KPMG permettra sans doute d’en savoir un peu plus sur leur pré carré en termes de consultance. Une saisine de la Cour de justice de l’Union européenne ne devrait pas être exclue pour confronter la loi luxembourgeoise aux principes du droit européen. Voilà un dossier qui devrait rester un bout de temps sur le bureau de Georges Bock, qui remplacera Karin Riehl à la tête de la firme à partir du mois d’octobre.


so illiJAiJfE Sulte de Ia page 47

PanaJpm

Concretement, pour !'instant

Presence renforcee au Luxembourg

«chacun fait ses devoirs ilia mai-

Publie le 01.06.2012

son», observe le LCGB: Car-

golux a entame une revue strategique dont un resultat

Panalpina renforce sa liaison

devrait sortir en juin, Luxair est aussl entre dans une phase de

aenenne Luxembourg-Huntsville, dans I'Alabama aux Etats-

reflexion sur son modele economique et Lux-Airport devrait

Unis. Apres avoir ajoute de

suivre. «Tout bouge autour de nous. II

nouveaux vols reguliers sur cette route, Ia societe suisse de logistique et de transport

taut que /'on bouge aussi. C'en

vient de prendre livraison d'un

truche», souligne Aloyse

est fini de Ia politique de /'au-

B747 -SF, le tout nouvel appareil

Kapweiler. Pour le LCGB, il est

Boeing, dont Cargolux vient

encourageant de voir que I'Etat

egalement de s'equiper. Pour Ia premiere fois, alors que

enormes. Pour l'aerien, mais

s'implique. «Les enjeux sont

cette ligne a ete mise en place en 1990, l'avion volera avec les

aussi, derriere, pour tout un pan

de Ia /ogistique. Cela fait du

site des marches, les fonds

couleurs de Panalpina II desservira egalement d'autres des-

monde. Et nous defendons /es

europeens

sa/aries. C'estpourga que tout

Mais Ia filiale grand-ducale, qui

Selon les donnees communi-

termes ont entame le deuxieme

emploie une centaine de personnes dans 28 magasins,

quees par Ia Commission de surveillance du secteur finan-

trimestre avec un afflux positif, selon les donnees desilux de

depend de Schlecker Autriche.

cier, le patrimoine net global

Selon son secretaire Aloyse

des fonds a atteint 2225,6 mil-

Kapweilef, le LCBG a demande

liards d'euros, en hausse de 0,38% sur un mois et de

direction, de faQOn informer le personnel, inquiet de Ia situation.

1,38% en glissement annuel. Le dernier record datait de

fonds du marche monetaire

Le syndicaliste fait neanmoins

fevrier 2011 (2 .208,2 milliards).

et environ 4,3 milliards d'euros

valoir que l'activite luxembourgeoise est rentable, ce qui peut

a court et a long

tinations, a fait savoir Panalpina

le monde doit etre autour de Ia

dans un communique.

table: nous avons en nos rangs

Un second appareil doit etre livre vers Ia fin de l'annee.

/es experts,

tous /es metiers de l'inteneur.

capitaux analysees par Morningstar. En avril, les investis-

Difficile de savoir pour !'instant

/Is doivent faire partie integrante

seurs ont transfere plus de

si ces investissements consti-

d'une strategie redefinie. »

14 milliards d'euros vers des

ceux qui connaissent

tuent une concurrence supplementaire pour Cargolux. Pour

\Iemos

Martine Scheuren, porte-parole de Cargolux: «Pana/pina est

Bye bye Ia Bourse

avant tout un client." Panalpina

est par ailleurs proprietaire de 12% des actions Luxair,

vers des fonds

a long terme.

Les fonds d'actions, eux, sont confrontes pour le deuxieme

Communique par Ventos, le 04.06.2012

mois consecutif

a un depart

le principal actionnaire de

La Bourse de Luxembourg comptera, cette semaine,

net d'environ 1 milliard d'euros. Sur le front des obligations, les

Cargolux. Dans une interview

une societe cotee en moins.

fonds

parue I'an dernier dans le

La societe de prise de participations Ventos sera en effet

a eviter les obligations d'Etat

retiree de Ia cotation ce mer-

fonds consacres aux actions europeennes sont tombes en

magazine Flydoscope, edite par Maison Moderne, Monika Ribar, patronne de Panalpina

credi, ainsi que de Ia Bourse

a revenu fixe continuent

europeennes. De meme, les

une reunion d'urgence avec Ia

a

laisser supposer une issue favorable et !'interet d'acheteurs potentiels.

IriS Consulting

Partenariat avec In-edit ComtnUI!ique par Iris Consrtlting, le 04-06.2012

Cyber Security Boam

Pour un point d'entree unique Comnmnique par le Service Information et Presse du Gorwememen~ le 05.06.2012

Le Cyber Security Board, mis en place par le gouvemement l'ete demier, a tenu sa quatrieme reunion ce lundi,

declarait: «Le Luxembourg peut

de Paris. La societe, qui etait

disgrace. En avril, Ia categorie

Iris Consulting, createur de I'ERP

sous Ia presidence du ministre

s'averer etre un site tres interessant pour de nombreuses socie-

cotee depuis decembre 2000, est une societe de Ia famille

Morningstar «Actions Zone Euro Grandes capitalisations » a

Elea dedie aux fiduciaires et aux cabinets d'affaires, et In-edit,

des Communications et des Medias, Franc;:ois Biltgen.

II a notamment ete decide Ia

tas intemationales en vue de

Portabella, qui investit princi-

subi son 14• mois consecutif de

editeur de progiciels innovants

leurs activites d'import-export.

palement dans l'immobilier. Fin

depart de capitaux avec une

pour Ia generation et Ia publica-

creation d'une porte d'entree

Voila pourquoi nous souhaitons

2011, Ventos revendiquait des capitaux propres de 155 mil-

perte de 900 millions d'euros.

tion de documents, ont conclu un partenariat afin de proposer

unique permettant de centrali-

lions d'euros et des actifs de 305 millions d'euros, dont 85%

Grandes capitalisations • a ainsi vu partir 2 milliards d'euros

dans des immeubles.

jusqu'en avril inclus.

renforcer notre presence ici. »

La categorie • Actions Europe

une solution puissante et novatrice dans les domaines du trai-

ser le signalement des incidents en matiere de cyber securite, avant d'etre rediriges vers les

tement de donnees et de

acteurs competents en charge

!'edition dynamique de documents hauternent structures.

d'assurer le suivi. Le ministre Biltgen a egalement

d'un repreneur

Fonds d'investissement

annonce que le Luxembourg planchait activement sur Ia

Publie le 04.06.2012

Patrimoine net record

un actionnariat familial.

Six mois apres l'annonce du depot de bilan de Ia chaine de

Publie re os.oB.2o12

comme prevu, les ministres

Aux de capitaux

A force de s'en rapprocher, l'en-

pays d'un droit penal efficace

Wiseler et Hetto-Gaasch, sur le theme du secteur aerien. «On nous promet une table ronde, le

Les investisseurs evitent I'Europe

drogueries Schlecker, l'administrateur judiciaire Arndt Geiwitz

cours des organismes de place-

en Ia matiere.

vient d'annoncer que Ia societe mettait definitivement Ia cle sous

ment collectif (OPC) et des fonds d'investissement speciali-

Ia porte en Allemagne, avec 9.000 licenciements deja actes. Au Luxembourg, un repreneur

ses luxembourgeois a etabli, fin

Malgre !'inquietude suscitee par I'evolution du contexte macroeconomique et Ia nervo-

est actuellement recherche.

mois oonsecutif de hausse.

Transport

Un modele aerien remis en cause Publieleo4.o6.2012

La societe, dont I'action est tres peu negociee en Bourse, a estime que les frais de mainlien d'une cotation etaient trop importants pour une societe detenue

Les responsables du syndicat

a 95% par

chretien LCGB ont rencontre,

Publie le 04.06.2012

plus t6t sera /e mieux, et en tout

cas cette annee encore», resume le secretaire syndical Aloyse Kapweiler.

Scl11eck9r Luxembourg

AIa recherche

transposition de Ia directive europeenne relative aux attaques visant les systemes d'information, afin de doter le

avril, un nouveau record historique, enchainant un cinquieme

PAPHRJlll IIulllet-AoGt 20121 I!CONOMJ E & l'lNANCH

Suite en page

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photo : C.Dubreuil

15-23 | SEPTEMBRE 2012 |

Sans titre-3 1

22/06/12 16:19


52 ACTUALITE Assurances

Lecourtage s'inquiete Les courtiers d'assurances estiment qu'ils auront du mal 8 faire face aux futures obligations auxquelles ils devront se plier.

Las prix des produits petroliers ont chute de 2.4 % en mai. Edouard Georges (UB): * les obligations d'assisas financieres retenuas par le projet de loi sont inadaptees et manifestement excassives au vu des objectifs vises. •

Suite de Ia page so Etude

Par Nicolas Raulot, publie le 04.06.2012 Le secteur luxembourgeois du courtage d'assurances est-il menace par le projet de loi 6398? C'estce qu'affirment Luxembourg Insurance Brokers (LIB) et son president Edouard Georges qui se font les porte-paroles de leur profession pour pointer les consequences d'un texte qui, en plus de Ia transposition de Ia directive europeenne Solvency II, doit egalement donner naissance au statut des Professionnel du Secteur des Assurances (PSA), equivalent des PSF (Professionnels du Secteur Financiers), une nouvelle profession a qui les compagnies d'assurances pourront sous-traiter une partie de leurs obligations futures liees a Ia mise en conformite avec Ia directive. La ou le bat blesse, selon LIB, c'est Ia partie du projet de loi qui conceme Ia reglementation des « intermediaires d'assurance». Ces demiers devront se plier aux regles edictees pour les PSA sans, pour autant, beneficier du nouveau statut

L'exil ou ladisparition Le courtier l'explique dans un avis adresse il y a deja plusieurs semaines a Ia Chambre des deputes, au Conseil d'Etat, a Ia Chambre de Commerce et a !'Union Luxembourgeoise des Consommateurs (ULC): « Le present avis est presente par LIB courtiers d'assurances, vu que Jes associations professionnel/es des courtiers sont actuel/ement en etat de dysfonctionnement et ne sont pas, par consequent, en mesure de presenter une position commune. Les commentaires exprimes ci-dessous ont ete discutes avec de nombreux courtiers luxembourgeois, qui ont tous exprime leur soutien ii cette initiative. • Pour Edouard Georges, le probleme ne se situe pas tant sur le plan de Ia quantile de fonds propres exigee que dans les nouvelles contraintes imposees aux courtiers en termes de reporting et d'audit: «un fardeau supplementaire qur ne profftera guere au consommateur•, selon lui. « Les obligations de reporting et d'assises financieres retenues par le projet de loi sont inadaptees et manifestement excessives au vu des objectifs vises. Les charges a supporter par Jes courtiers luxembourgeois seront Jes plus elevees d'Europe, mais n'apporteront pas Ia couverture de risque desiree ni un avantage concurrentiel. » Pour Edouard Georges, il ne fait pas de doutes que ces contraintes excessives auront pour consequence I'elimination d'un certain nombre de courtiers de Ia Place, ou leur exil dans un pays voisin.

Defaut grec, queUes consequences 1 PubIii /e os.o6.2012

Chile-Luxembourg

qui~entegalement~e

Une route a suivre

du groupe MAS International.

Publie /e ot>o6.2o12

Une delegation du secteur touristique luxembourgeois, au sens large, s'est rendue en mission a Pekin et Shanghai. L'ob-

L'agence de notation Standard & Poor's (S&P) se penche sur les consequences eventuelles d'une

jectif de ce road show, qui a eu lieu fin mai, etait «de mieux faire connaitre le Grand-Duche, en

sortie de Ia zone euro de Ia Grece, meme si !'hypothese ne constitue pas son scenario central. Selon S&P, le coOt direct d'une perte totale pour les Etats de Ia zone euro atteindrait 0,5% du PIB chacun. Neanmoins, «/e coCJt economique indirect et,

faire decouvrir Jes innombrables attraits et opportunites, de positionner le Luxembourg comme destination touristique attractive et de deve/opper de nouvelles opportunites de collaboration et d'affaires •. Deja plus de 130.000 Chinois par an visitent 1e Luxembourg au cours de leur voyage en Europe. Et selon !'organisation mondiale du tourisme, le marche emetteur chinois sera, en 2020, le numero 1 mondial, passant le cap des 100 millions de touristes a l'etranger par an. Sur place, les defegues luxembourgeois ont rencontre 96 representants d'agences de voyages, six defegues de compagnies aenennes, 22 representants de medias (soil une cotNerture potentielle louchant plus de 170.000 personnes en Chine).

potentiellement, de Ia necessite de soutenir les banques domestiques pourrait etre superieur». Etablie au Luxembourg, Ia BEl (Banque eurppeenne d'lnvestissement) serait egalement affectee par cet evenement, au moins dans sa capacite a se refinancer: «La BEl est le creancier supranational note dont /'exposition ii Ia Grece est Ia plus importante. Un defaut grec pourrait

induire des pression& sur son AAA», estime l'agence, sans affirmer expliciternent que Ia note de l'emetteur supra-national pourrait etre degradee. L'impact direct devrait etre moins lourd pour le FESF {Fonds Europeen de Stabilite Financiere), car sa qualite de credit depend uniquement de celle de ses garants. Enfin, selon S&P, I'Eurosysteme affiche une exposition a Ia Grece depassant les 200 milliards d'euros. C'est legerement plus de 2% du PIB de Ia zone euro et plus du quart des emprunts bruts de Ia zone euro pour 2012.

MAS

Unbureau enAllemagne Communique par MAS, /e o6.o6.2o12

oejii implantee a LuxemboiJg, Paris, l'ile Maurioe et New York, MAS International a decide de poursuivre son expansion a !'international en ouvrant un nouveau bureau en Allemagne. II sera dirige par Joachim Weil, expert comptable et conseiHer fiscal,

PAPERJAl\1 IJull/et·AoOt 20121 f!CONOMIE & FINANCE

Prix

Le petrole baisse, l'inftation ralentit Publii /e o6.o6.2012

L'indice des prix a Ia consommation du mois de mai se replie de 0,14% par rapport au mois precedent, selon les donnees publiees par le Statec. Le taux d'inflation annuel se chiffre done precisement a 2,49%. II etait encore calcule a 2,69% un mois plus t6t. L'impact des produits petroliers, dont les prix jouent au yo-yo depuis des mois, s'avere determinant. Ces prix ont en effet perdu 2,4% en un mois, alors qu'en avril, ils avaient encore progresse de 2,3 %. Pour autant, sur un an, les produits petroliers se sont rencheris de 7,9 %. Hors produits petroliers, les prix des biens et services evalues dans le panier global sont pratiquement stables en mai (+ 0,08%). Paiements mobiles

PayCash entre dans Ia danse Publii /e o6.o6.2012

Apres FlashiZ et Digicash, une nouvelle solution de paiement mobile pour le marche luxembourgeois a ete presentee: PayCash, portee par Ia start-up eponyme, hebergee au Technoport. L'application, qui sera telechargeable gratuitement fin juin, permettra a chaque utilisateur de generer un QR code


53

illUAiJi'E implante au cceur de Ia zone

pour un montant donne. Le recepteur du paiement, qui dispose lui aussi d'un com pte Pay-

~.!\~

aeroportuaire du Findel, offrira

~.t,=- . ~fj

des surfaces de stockage et

Cash et de I'application sur son

CYEL Award

chambres fortes pour l'entrepo-

smartphone, n'aura qu'a scan-

Thibaut Britz Iaureat

sage d'objets de valeur : reuvres

ner le code genere par l'emetteur pour operer Ia transaction.

Publie le CY7.o6.2012

!m!£. 29 ans, le fonda-

Une n ouvelle maiso n d 'edition nait au luxembourg: Hydre Editions. Une entreprise litteraire e t un defi econom ique. Explicatio ns d'un de ses createurs.

repartis sur quatre niveaux,

Thibaut

culiers, pour des paiements pri-

teur de Ia start-up Trendiction,

et dessine par les architectes

ves, mais aussi dans le cadre d'activites commerciales ou de

a remporte le concours organise par Ia Jeune chambre econo-

est prevu d'etre operationnel au

prestations de service. Pour

mique du Luxembourg recom-

3" trimestre 2014. II sera dirige

profiter de cette solution, il suffit

pensant le jeune entrepreneur

par David Arendt, I'ancien direc-

d'ouvrir un compte PayCash et

de l'annee. Le jury preside par l'homme d'affaires luxembour-

teur financier de Cargotux.

le renflouer en l'attachant a une carte de credit ou par virement

geois Jean-Claude Bintz, n'a pas

ConglomElrat

depuis un compte bancaire. La

recompense le laureat pour son

societe PayCash a obtenu

hedonisme, mais plut6t pour ses

recemment Ia licence du minis-

talents d'entrepreneur et notam-

Krecke bientot administrateur chez Sistema

suisses Montant & Stendardo, il

tere des Finances luxembour-

ment sa perseverance face a

geois pour exercer une activite

l'adversite. Lejeune entrepre-

d'institut de monnaie electro-

neur a developpe son service

Depuis son depart du gouver-

nique.

de web-crawling pendant trois

nement au debut de l'annee,

(lire I' article en page 24)

ans (depuis 2009) avant de voir

Jeannot Krecke s'est montre

ses efforts porter ses fruits.

plut6t discret. Mais voila que

Affairs Livanga 1

Ce meme jury a egalement

I'ancien ministre socialiste de

Dei Greng et DP accusent

attribue un prix coup de cceur a Nicolas Crochet, co-fondateur

I'Economie et du Commerce exteneur fait reparier de lui par

de Funds for Good, une societe

le biais de Ia societe Sistema.

PtwM 1e oa.o6.2o12

de conseil en investissement

Le conglomera! russe, dirige

Les groupes parlementaires

a vocation philanthropique.

par Vladimir Yevtushenkov, a

des deux partis d'opposition,

(voir picture report en page 22}

DP et Dei Greng., ont organise

propose que le Luxembourgeois rejoigne son conseil, en qualite

une conference de presse ce

Port franc

d'administrateur independant.

jeudi matin pour apporter des

Luxembourg, comme Singapour

Cette nomination doit etre offi-

•elements nouveaux » sur le projet controverse de stade national a Uvange. lis pointent

• dysfonctionnement, chantage et corruption » au sein meme du gouvemement. Sont directe-

Communique par Lttxembo11rg Freeport, le 07.06.2012

cialisee le 30 juin prochain a I'occasion de l'assemblee generale des actionnaires.

Euroasia, promoteur du futur port franc de Luxembourg, veut

ment vises: Jeannot Krecke et

implanter a Luxembourg un

Jean-Marie Halsdorf.

centre logistique similaire a oefui

(lire I' article en page 42)

de Singapour. Le site, qui sera

ambltleux»

antiquites, bijoux, archives. Prevu

utilise, gratuitement, entre parti-

Publie 1e 07.06.2012

« Publler des Ilvres

d'art, metaux precieux, vins fins, sur une surface de 20.000 Ill',

Le systeme pourra done etre

Trois questions 8 ian De Toffoli

Suite e n page 56

lan 09 Toffoli (Hydre Editions): • II na faut pas oublier qua /e peu de visibilite de Ia Jitterature Juxembourgooisa n'ast

pas toujours imputable a un manque de subventiOns ... • Interview par Alain Ducat, publiee le 05.06.2012

M. De Toffoli, qui est derriere Hydre Editions ? «Nous sommes trois am is: Pitt Simon, Luc Schiltz et moi-meme, 8 l'origine de cette maison d'edition. Nous n'avons pas fonde une muttinationale au capital pharaonique. C'est une petite maison d'edition, pour publier et promouvoir des auteurs luxembourgeois (et autres) qui ont envie que leurs livres aient un certain suivi, surtout au niveau european, assure par des personnes qui s'y connaissent, contrairement 8 ce qui se passe souvent dans le milieu editorialluxembourgeois. Le financement, nous l'assurons done en partie nous-mernes, avec un soutien du Fonds culture! national et de Ia Fondation d'ete. Nous prevoyons environ trois publications par an, pas plus. II s'agira avant tout de bien faire circuler nos livres - voila le vrai travail - et non pas d 'en produire une douzaine par an qui pourriront dans une cave humide. Nous avons envie de publier des livres ambitieux. On s'est done assure le soutien d'un comite de lecture compose d'ecrivains, de chercheurs universitaires, de realisateurs, d'acteurs luxembourgeois, belges, exiles a Paris, Bruxelles, Berlin. Nous commencerons par une collection de livres de theatre, les deux premiere pieces devant etre publiees en juin. Peut-on parler de business plan ? « Cela sonne toujours un peu amusant quand il s'agit d'une societe qui ne comporte, en somme, aucun veritable salarie. Mais nous avons un plan tres precis. Nous commenr;:ons par le theatre, un genre qui se porte assez bien au Luxembourg, mais qui, bizarrement, se trouve tout a fait deconnecte du milieu litteraire. Le marche de I'edition n ' est-il pas parfois chahute ? « Si vous parlez des differends que peuvent avoir

certains editeurs entre eux, ou avec le ministere de Ia Culture, nous allons sagement, et simplement, ne pas nous en meier. D'un autre c6te, il est clair que Ia litterature n'a pas le meme glamour que le cinema, il n'attire pas les producteurs etrangers. Et j'imagine que Ia phrase 'Pourquoi mettre de I'argent dans quelque chose qui produit si peu de resuttats ?' doit souvent revenir quand on parte d'elle au ministere. C' est dommage. Mais il ne taut pas non plus oublier que le peu de visibilite de Ia litterature luxembourgeoise n' est pas toujours imputable a un manque de subventions ... »

Thibaut Britz (Trendiction), au centra, laureat da l'9d~ion 2012 du Creative Young Entrapreneur Luxembourg Award. PAPERJAI\t iJu(((et·Aoat 2012 I ~CONOMJ E & FINANCE


54 actualité

Henri Wagner (Allen & Overy)

« Des niches à préserver » Avec la Bourse et PwC, le cabinet d’avocats luxembourgeois Allen & Overy a représenté le Luxembourg au Global ABS 2012 organisé à Bruxelles les 13 et 14 juin. Son managing partner revient sur la nécessité de promouvoir la spécialisation de la Place dans la titrisation et le shadow banking. Il ne craint pas la polémique.

Pierre Sorlut (interview)

Monsieur Wagner, qu’est-ce que le Global ABS forum et quelle y était l’ambition de la délégation luxembourgeoise ? « Il s’agit d’une conférence qui se tient annuellement, généralement en Europe. C’est la grand-messe de la titrisation, comprise au sens large, c’est-à-dire tout ce qui touche à la structured finance… qui est en fait un terme cosmétique pour contourner la connotation péjorative de la titrisation liée à la crise des subprimes aux États-Unis. Les principaux acteurs de cette industrie s’y retrouvent. Ce sont les banques d’affaires actives sur le marché des ABS (pour asset-backed securities, ndlr.), les grandes compagnies d’assurance, de plus en plus visibles dans la gestion d’actifs, les cabinets d’audit et les cabinets d’avocats. On y prend un peu le pouls de l’industrie. On parle des tendances et des défis qui se présentent. Ce forum est très intéressant, car toutes les personnes qui ont des choses à dire s’y trouvent. La participation d’acteurs de la Place au Global ABS forum est-elle récente ? « Je m’y étais rendu il y a une dizaine d’années et la Bourse d’Irlande y était déjà présente. À ce moment-là, le Luxembourg était un peu le paradis. On n’avait alors pas besoin d’adopter une approche commerciale agressive pour obtenir des parts de marché. Après la crise, je me suis rapproché de la Bourse de Luxembourg pour souligner que le Luxembourg devait se positionner de manière résolue dans cette industrie de plus en plus compétitive. L’année dernière, Allen & Overy avait tenu un stand avec la Bourse. C’était une première pour des acteurs luxembourgeois dans ce forum global. Le résultat s’est avéré très positif, à tel point que nous avons prévu de reconduire l’initiative en 2012, en invitant un réviseur, pour avoir une approche encore plus globale. PwC s’est montrée intéressée. C’est important pour le Luxembourg de hisser notre drapeau au niveau global. La belle au bois dormant, c’est un peu fini. Nous devons travailler notre visibilité.

Pourquoi dans le domaine des ABS plus particulièrement ? « Le Luxembourg peut y offrir des solutions. D’une part, la loi sur la titrisation de 2004 est une des législations les plus favorables en Europe. Elle est très appréciée par les agences de notation. De manière générale, le secteur est peu légiféré en Europe. Seule l’Irlande possède des régimes contractuels y dédiés et constitue de ce fait l’un de nos principaux compétiteurs. La place luxembourgeoise est une plate-forme d’autant plus intéressante qu’elle possède une des plus grandes bourses au monde en matière de cotation d’obligations internationales, ainsi que des réviseurs et des cabinets d’avocats compétents dans ce domaine. Les compétiteurs, l’Irlande et les Pays-Bas, n’ont pas cette force de frappe en termes de législation et d’acteurs. Le contexte est également particulier… « Nous nous tenons à un moment décisif. Certains acteurs doivent aujourd’hui nettoyer leurs bilans, notamment dans la perspective de la CRD 4 (capital requirement directive, ndlr.) qui fait suite aux accords de Bâle III. Dans le monde, deux trilliards d’euros d’avoirs attendent d’être sortis des bilans des institutions bancaires, via la titrisation. C’està-dire que ces avoirs sont transférés vers un véhicule de titrisation qui va financer l’acquisition de ces avoirs par l’émission de valeurs mobilières. C’est un moment historiquement important. La pression sur les banques en relation avec la crise de la dette souveraine crée une conjonction de facteurs propice pour un certain nombre d’acteurs, comme les maisons de private equity, prêts à acheter ce genre de titres. N’y a-t-il pas cependant un risque de réputation pour le Luxembourg ? « Lors de la crise des subprimes, la titrisation a été accusée un petit peu à tort. Le problème provenait des financements octroyés au départ sans les garanties et les assurances nécessaires. Ici, on parle de créances commerciales ou de créances en relation avec une propriété qui a fait l’objet d’une évaluation par une société ad hoc. Les véhicules de titrisation vont poupaperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

voir racheter ces avoirs avec une décote très importante et vont donc permettre de diminuer le risque d’un défaut par ce biais-là. Je ne pense pas qu’il y ait un problème de réputation. Toutes ces opérations sont documentées au moyen de prospectus. Le niveau d’information est tout à fait adéquat pour les investisseurs qui vont acheter ce papier. Qui bénéficie d’une telle activité ? « Les domiciliataires, les réviseurs, la Bourse de Luxembourg, les banques dépositaires, qui offrent également des services de cotation et d’agent payeur, l’État luxembourgeois… des impôts sont liés à ces opérations, soit par le biais de la création de société (qui paieront des droits lors de la création), soit par la seule activité générée. Cela participe également à la création de nouvelles niches au Luxembourg, remplaçant celles qui sont en train de disparaître. Vous travaillez sur ce dossier au sein de la CSSF ? « Oui, je fais partie du comité permanent de titrisation de la Commission de surveillance du secteur financier. J’en ai parlé au directeur général, Jean Guill, pour indiquer l’importance du moment et la nécessité de trouver des réponses aux questions d’interprétation qui se posent. Un document sera publié dans les semaines à venir pour apporter des éclairages sur l’interprétation de la loi luxembourgeoise. Dans la foulée, nous proposerons de modifier la loi luxembourgeoise sur la titrisation pour la rendre d’autant plus attrayante. Parallèlement, la transposition de la directive Alternative investment fund managers (AIFM) pourrait avoir un impact sur la titrisation. Nous voulons faire en sorte qu’une partie de la titrisation ne tombe pas dans le champ d’application de la directive. Celle-ci va induire un certain nombre de formalités et de procédures réglementaires dont l’industrie de la titrisation n’a pas forcément besoin. D’autres régulations peuvent-elles impacter l’activité de manière négative ? « Oui. La Commission européenne a émis en mars un document de consultation, un green paper, pour faire le


55 actualité

« Il ne faudrait pas que ces plates-formes disparaissent, car elles constituent de gros payeurs pour le fisc luxembourgeois » Henri Wagner (Allen&Overy)

Photo : David Laurent/Wide (archives)

point sur le shadow banking, un marché parallèle qui se développe énormément, mais qui n’est pas réglementé. Les autorités ont peur qu’il y ait un risque systémique en relation avec ces financements qui pourtant sont tout à fait nécessaires dans la pratique ; dans la mesure où le financement traditionnel est un peu en panne. L’idée est de prendre des informations sur le volume des activités et les forces en présence en vue de prendre une décision : in fine, soit l’activité devra être réglementée de A à Z, soit elle l’est de manière relativement légère, soit elle est soumise à une obligation de reporting à des fins statistiques. Pour le Luxembourg, c’est très important,

car ces dernières années, de nombreuses plates­ formes de financement y ont été implantées. Elles bénéficient d’exemptions à la loi de 1993 sur le secteur bancaire. Cette pratique est devenue très importante et on envisage de créer encore de nombreuses plates-formes similaires, en partie pour des raisons fiscales, au Luxembourg. Mais la Commission européenne s’en est mêlée... « Suite à la publication de ce green paper, l’inquiétude liée au shadow banking devient pesante et la CSSF a limité les exemptions. Il sera plus difficile d’effectuer ces financements à partir du Luxembourg. paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Je comprends les doutes, mais ces structures sont réglementées à certains niveaux de l’échelle de financement et donnent les assurances nécessaires à la CSSF. Une simple société anonyme va reprendre ou octroyer des prêts existants par des fonds qu’elle reçoit d’autres opérateurs. Les risques identifiés peuvent ne pas survenir grâce à un con­trôle prudentiel idoine. C’est un sujet important : il ne faudrait pas que ces plates-formes dis­paraissent, car elles constituent de gros payeurs pour le fisc. Ces sociétés opèrent dans le cadre de conventions avec l’administration fiscale luxembourgeoise et sont soumises à un impôt intéressant pour l’État. C’est une niche qu’on a tout intérêt à préserver. »


56

Robert Swan

Explorateur entrepreneur l'explorateur britannique, qui est intervenu dans le cadre d 'une conference organisee par BGL BNP Paribas, prone un entrepreneuriat d'un nouveau genre. -===------------------~~

Robert Swan : • les cfloses peuvent arriver si vous croyez qu'el/es peuvent arriver. Ne soyez jamais negatif meme si tout porte a te ctevenir. •

Suite de Ia page

Par Nicolas Raulot, publie /e 06.06.2012

Convention fiscaJe

wallon, a en effet ete refuse a ce

nale. «II s'agit d'une video

Les frontaliers fran~is pas vises

projet programme sur un terrain

tionnelle', faite pour attiser Ia

de 20 ha appartenant a l'inter-

curiosite des gens •, indique 1e cahier des charges fourni par Ia

Apres Julie Meyer, fondatrice de First Tuesday, Tony Fernandes, CEO de Air Asia, et Jean-Marc Gales, membre du directoire de PSA Peugeot Citroen, BGL BNP Paribas avait invite un autre • Doer» cette semaine dans le cadre de son cycle de conferences Doers & Thinkers, en Ia personne de Robert Swan. Robert Swan est •un entrepreneur qui realise ses reves, un catalyseur», comme ille dit lui-m@me, apres s'etre deja rendu dans 163 pays dans le monde. 164 avec le Luxembourg, dont il deplore tout de meme Ia hausse continue des emissions de C02 • Aujourd'hui conferencier et organisateur de peoples en Antarctique pour des etudiants ou des hommes d'affaires, Robert Swan est connu pour avoir ete le premier homme a s'etre aventure, a 33 ans, au pille Nord et au pole Sud dans des conditions extremes et sans assistance. II en a garde une philosophie qu'il communique aujourd'hui encore, 25 ans apres ces exploits, avec enthousiasme.

Attitude positive Le Britannique prone une attitude positive et une nouvelle fOITTle d'entrepreneuriat fondee sur une conduite appropriee et Ia defense de l'environnement. •Les choses peuvent arriver si vous croyez qu'e//es peuvent arriver: Ne soyez jamais negatif meme si tout porte le devenir. » Et de poursuivre: •On inspire pas /es gens en envoyant un email, mais en montnmt son engagement. Si vous dites que vous a/fez faire que/que chose, a/ors faites-Je. • Se!on lui, I' entrepreneur d'aujourd'hui n'a pas forcement vocation a accumuler des richesses, mais plutot a creer de l'espoir, a inspirer les autres: • Un entrepreneur doit bien siir etre en mesure de payer ses factures. Pour /e reste, if doit adopter un comportement responsable et approprie. Faire de vraies chases et creer de Ia valeur. • Son talent d'orateur (il est notamment intervenu en 1992 au sommet de Rio), Robert Swan le doit a quelques secrets qui lui permettent de captiver son public: • La preparation, Ia pratique, bien reussir /es deux premieres minutes de son allocution et ne jamais considerer que /es choses sont acquises. » Com me danslavie.

a

53

Pub/it le o8.o6.2012

sOr. Le perrnis unique, de!ivre par

Pekin, lors de Ia derniere edition

les instances de l'urbanisme

de cette manifestation internatio-

communale de developpernent

'emo-

economique du Luxembourg

CSSF, qui a clairement emis le

Les travail leurs frontaliers

beige, ldelux. Du coup, les pro-

souhait que le film soit different

fr8f198is seront sOrement rassures

moteurs, BPI et Multi DeveloJ:>·

de savoir qu'~s ne seront pas

ment, seraient tentes de se

coocernes par Ia renegooation en

tourner vers le Luxembourg,

cours de Ia convention fiscale franco-luxembourgeoise. II avait

quelques metres de Ia Mais ils

de Ia version /s it true what they say about Luxembourg?, presente debut 201 o par le gouvernement luxembourgeois, et dont

peuvent egalement introduire un

le message n 'avait vislblement

un temps ete evoque, et plus

recours devant le ministre wallon

pas fait mouche.

encore apres !'election du pre-

en charge de l'amenagernent du

sident socialiste F~s Hollande, que les travailleurs

territoire, qui pourrait decider

Affaire livange 2

seul. Une solution qui a evidem-

De nouveaux elements

a

frontaliers pourraient etre taxes

ment Ia preference de ldelux, qui

aussi dans leur pays de resi-

verrait d'un mauvais reil une telle

dence. Dans un echange de cour-

manne cornmerciale et fiscale

rier avec le depute lorrain

echapper au Luxembourg beige.

Christian Eckert, le nouveau

Publie le o8.o6.2012

La radio 100,7 reve!e I'existence d'echanges par mail et au

ministre delegue fr8f198is charge

Promotion

telephone entre Guy Rollinger

du budget, Jer6me Cahuzac, ne

Unnouveau filmpourle Luxembourg

et Romain Diederich un haut

laisse planer aucun doute sur les intentions de son gouvernement.

II y est clairernent dit que le reexamen de cette convention fiscale

Publie le o8.o6.2012

fonctionnaire du ministere de l'lnterieur qui officie aujourd'hui

au ministere du oeve!oppement durable et des Infrastructures,

ne vise que ceux qui abusent des

Un nouveau film de promotion

lois et conventions existantes.

du Luxembourg vient d'etre rea-

d'un pret de 16 millions d'euros

Autrement dit 1es vrais exiles fis-

lise: Impressions of Luxembourg,

qui avait ete accorde au promo-

caux. La regie reste done bel et

produit par Ia societe Remedia,

leur par Ia BCEE. La BCEE aurait

bien que les revenus du travail

via l'agence Kneip Communica-

sont toujours imposes selon les regles et dans le pays d'emploi

tions, a

mission de Surveillance du

du montant total du pret) au titre

du salarie.

Secteur Financier (CSSF). Le

de garantie, ce qui aurait occasionne des problemes de liqui-

Ia demande de Ia Com-

budget n'a pas ete communique.

pour modifier les conditions

souhaite conserver un montant

de 1,6 million d'euros (soit 10%

L'autorite de controle de Ia place financiere entend « vendre le

dite chez le promoteur. Ce

Luxembourg », en vue de !'orga-

a ceder des terrains, ainsi que Ia

dernier aurait meme ete contraint

Commerce frontalier

nisation de Ia 3se edition du col-

moitie de Ia societe de promo-

SterpenichArlon recale

loque annuel reunissant les

tion de Wickrange, a Felix

professionnels de Ia regulation

Giorgetti et Kuhn Constructions.

financiere, qui se deroulera I'an

Qire I'article page 42)

Pub/it le o8.o6.2012

prochein au Luxembourg, du

Y aura-t-il un grand complexe

15 au 19 septembre 2013.

commercial a Sterpenich, du c6te beige de Ia frontiere, a deux

realise par Pol Arle, le document

pas d'lkea ? Rien n'est rnoins

a ete presente 1e mois demier a

Produit par Xavier Parduyns et

PAPERJAM I/ull/et·AoDt 20t2 II!CONOMJE & FINANCE

Suite en page eo


57 actualité Anniversaire

Les 25 ans de Banque Degroof Luxembourg Le 14 juin, la banque a fêté un quart de siècle au Grand-Duché dans le cadre d’un événement organisé en face de son siège de la Cloche d’Or. Jessica Theis (photos)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

Regnier Haegelsteen, Geert De Bruyne et Baron Alain Philippson (Banque Degroof)

Luc Frieden (ministre des Finances)

Le Prince Jean de Nassau

M

Mario Di Cato (CHL)

Robert Scharfe (Bourse de Luxembourg)

Diversité

Female Board Pool Seminar

La 3e édition de l’événement, le 6 juin aux Arquebusiers, a permis à de futures femmes candidates à des fonctions d’administrateur, de partager leurs expériences. Olivier Minaire (photos)

Fabienne Dasnoy (BGL BNP Paribas) et Adriana Migonney (DoubleTree by Hilton)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

Michel Maquil (ancien CEO de la Bourse de Luxembourg)

Fatiha Charti (Citibank International)

Marie-Theres Hofmann (Female Board Pool Switzerland) et Laurence Falcetta (LF Coaching)

Sylvie Duvieusart-Marquant (L’Occitane International)

Rita Knott (Maison du Coaching, Mentoring et Consulting asbl) anime une table ronde avec Françoise Thoma (BCEE), Robert Dennewald (Fedil) et Michèle Detaille (No-Nail Boxes)

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance


58

ecaF

Face

actualité

à

Les dix vérités d’Ernst Wilhelm Contzen Le président de l’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg, et CEO de Deutsch Bank Luxembourg, interviewé sur paperJam.TV, analyse la situation de la place financière et, au-delà, de l’économie luxembourgeoise. Résumé en 10 phrases clés. Jean-Michel Gaudron (interview)

Téléchargez l’application paperJam.TV pour IPad

1 « L’âge d’or de la place financière est révolu »

2 « Les banques luxembourgeoises ont payé, l’année dernière, près de 1,3 milliard d’euros pour la Grèce »

3 « J’ai été touché par la réaction des syndicats et de certains journalistes qui ont tiré la carte nationale contre moi. Je ne vois pas pourquoi. Nous sommes une place internationale avec des banques de 98 nationalités »

4 « Quand le Statec ou la Banque centrale publie des chiffres, on ne peut pas accepter que certains disent que ces chiffres ne sont pas vrais »

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance


59 actualité

5

9

10

« Je ne crois pas que nous aurons un taux de croissance en 2014 à 3,5 %. C’est irréaliste »

« J’ai été déçu du discours sur l’état de la Nation de Jean-Claude Juncker : il a dit des choses que tout le monde savait mais il n’a pas annoncé de choses concrètes »

« Il n’y a pas que l’indexation des salaires qu’il faut abolir. Il faut abolir toutes les indexations dans le pays. Ça baissera fortement l’inflation. Le Brésil l’a déjà fait »

6 « La réforme des pensions actuelles n’est pas une réforme. Il faut prendre des mesures plus fortes et ne pas laisser la prochaine génération payer »

7 « Luxembourg ne peut pas dire, sous prétexte que presque 100 % des shareholders sont à l’étranger, qu’il faut établir les règles pour eux »

« Si on doit faire une diversification, il faut le faire dans le secteur qui est le plus important du pays : la place financière ! » Retrouvez l’interview intégrale sur www.paperJam.TV

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Photo : paperJam TV

8


60 ACTUALITE

SUR LEF L Suite de Ia P88"

56

Affaire Uvange 3

Besoin de preuves

du magasin Cartier, qui passe de Ia Grand Rue a I'angle de

DEimalche HQE•, de6vree au Luxembourg pour un b§timent

Ia rue Philippe Uet de I'avenue Monterey. Son departement

exlstant. Cette certification de reference, delivree pour cinq ans,

Property Management a egalement remporte l'appel

garantit les perfonnances environnernentales de l'immeuble

d'offres de services d'Axa Luxembourg pour Ia gestion du seul projet de bureaux neufs

«The Square• ainsi que le contort et Ia sante de ses 2.800 occupants. L'investissement global pour le projet de certification

Selon Le Monde, le candidat

Victor Gillen, qui devrait sece-

est de 584.000 euros HTsur

au rachat est le fonds d'inves-

ding: un immeuble d'une super-

cinq ans, dont 63% de presta-

tissernent Cube Infrastructure,

der a cette presidence. II resters ensuite aux partis politiques

ficie de 6.552 ~. developpe par Pylos Benelux, acquis par Axa (qui est egalement le princi-

tions intellectuelles et un tiers

locaiise avenue de Ia Liberte

a proposer un candidat pour

d'investissements techniques. L'economie potentielle, en terme de charge, a ete estimee 160.000 euros par an.

occuper le siege de conseiller d 'Etat laisse vacant par le

a

a Luxembourg, filiale de Ia banque de financement et d'investissement Natixis, egalement bien presente sur Ia place luxembourgeoise. L'offre de Cube porte apparemment sur

Ellrogroupe

KPMG

construits cette annee a Luxembourg, le Stargate buil-

pal locataire).

Publie le n.o6.2012

Commerces Paul He! inger, I' ancien bourgmestre de Luxembourg, et Jeannot Krecke, I'ancien ministre de I'Economie, entrent a leur tour dans les debats autour du stade de Uvange. Le premier a ete cite,

a son

corps defendant, comme un temoin pouvant accrediter Ia these de petits arrangements en faveur de Ia famille Rollinger, qui pilote le projet Wickrange. Au micro de RTL, il a tenu a preciser qu'il n'avait pas de preuve, mais qu'il reservait son temoignage a une eventuelle commission parlementaire ou a une instruction judiciaire. le second, lui, a brise le silence qu'il s'etait impose depuis sa demission. Sur RTL Radio, il a dit son ras-le-bol. Et face aux accusations graves proferees par le DP et Dei Greng, il • met

Le 3e dimanche, c 'est ouverU Communique par Ia Ville de Luxembourg. le u.o6.2012

Pour Ia periode de juin a octobre 2012, les commerc;:ants et les artisans de Ia ville de Luxembourg auront Ia possibilite d'ouvrir leurs magasins de detail chaque 3" dimanche du mois, en paraJJele aux deux autres evenements qui ont lieu aces dates, a savoir le Glacismaart et le videgrenier (premiere edition le dimanche 17 juin 2012). Cette derogation a ete delivree par le ministere des Classes moyennes et du Tourisme, sur demande formulae par Ia concertation avec I' Union des Commerc;:ants de Ia Ville de Luxembourg.

Succespour Cushman &Wakefield Communiqtdpar CUshman & Wakefield, le n.o6.2012

Luxembourg a realise plusieurs transactions cles ces derniers temps. II a, par exemple, conclu Ia relocaiisation et I' extension

dont Ia part s'eleve a 900 mil-

Schulz: «Juncker dolt rester » Publiele 12.06.2012

Publii le 12.06.2012 Karin Riehl avait annonce

Veolia de lui verser une soulte de

ses collaborateurs, en avril, ne pas vouloir briguer de nouveau mandat de managing

a

175 millions d'euros pour devenir proprietaire de Ia totalite de sa participation dans Transdev.

partner de KPMG Luxembourg

Qire I' article page 68)

european. Dans une interview

Conseu d'Etat

au Luxemburger Wort, il declare: «Que Jean-Claude

a l'echeance du premier, prevue pour le mois de septembre. Apres quatre annees de loyaux services marquees, notamment, par !'integration de KPMG Luxembourg a KPMG Europe elle cede son fauteuil Georges Boc!a (lire aussi en pages

a

Carrieres)

Transdev

Offre d'achat luxembourgeoise PubM le 12.o6.2012

AIa recherche

d'un president PubM le12.o6.2012

Jean-Giaude Juncker reconduit a Ia tete de I'Eurogroupe? L'idee fait son chemin et vient d'etre relayee par Martin Schulz, president du Parlement

Junoker ait ete un excellent president de I'Eurogroupe et qu'en ces moments de turbulence on puisse oonseiller une

Arrive au terme de ses 18 ans de mandat en tant que conseil-

continufte personne//e, je suis d'accorri sans reseNe. Ce seraft

ler d'Etat, Georges Schroeder a quitte, le 7 juin demier, !'insti-

continue a diriger I'Euro-

tution dont il etait president depuis novembre 2009. C'est done, actuellement, Ia 1'" vicepresidente, Viviane Ecker,

bien que Jean-Claude Juncker groupe•. M. Schulz estime,

en outre, que •Jean-Giaude Junoker a sou vent joue le role de mediateur en Europe, un role qui lui reussft, aussi j 'espere

C'est le journal Le Monde qui

qui occupe Ia fonction par interim. Le prochain president

l'avance, ce mardi, prolongeant

du Conseil d'Etat sera nomme

une fonction centrale de /'Eu-

C9rtfficatiorl HQE

une information donnee par Les

Une premiere pour «The Square >>

Echos: le geantfranc;ais Veolia

par le Grand-Due Henri, sur proposition du conseil de

rope, par exemple comme chef de I'Ellrogroupe».

Environnemen!, qui cherche revendre des actifs depuis

gouvernement. Selon une regie tacite, qui veut que les trois

Officiellement, Jean-Claude Juncker soutient Ia candidature

plusieurs mois, a rec;:u une offre ferme pour sa filiale Transdev, dont il detient Ia moitie du capital. La societe, speciaJisee dans

principaux partis politiques du pays occupent a tour de

avancent. Et il n'exclut pas de contre-attaquer, en diffamation

lmmobilier

une reprise de Ia dette de Transdev supportee par Veolia, lions d'euros. Le fonds d'investissement proposerait aussi a

Ville de Luxembourg, en

au defi • ses detracteurs d'apporter des preuves de ce qu'ils

le cas echeant. Qire !'article page 42)

Georges Bock succede aKarin Riehl

depart de M. Schroeder.

a

Communique par Property Partners, le n.o6.2012

L'immeuble «The Square•, propriete du EuroSelect 16, un fonds ferme administre par

les transports publics inscrits

IVG Private Funds Management,

dans Ia mobilite durable (tramways, voitures electriques,

et gere par Proru!!:!Y P ners, vient d'obtenir Ia premiere

role cette fonction, le prochain titulaire devrait, a priori, etre membre du parti liberal (DP). Georges Schroeder porte

qu'il va continuer a agir dans

de Wolfgang Schauble. Mais, il se munnure avec insistence que le Premier ministre Luxembourgeois est plus favorable qu'il ne le dit en public a rempi-

a

I'etiquette chretien sociale,

ler I'Eurogroupe. Si eels devait etre le cas, il se poserait nean-

reseaux de carsharing, etc.}, compte plus de 102.000 colla-

alors que son predecesseur, Alain Meyer, etait estampille

moins Ia question de sa succession a Ia tete de l'executif

certification attribuee par Certi-

borateurs a travers 1e monde et

LSAP. Selon toute vraisem-

vea • NF B8timents Tertiaires en exploitation et utilisation -

a affiche un chiffre d'affaires de 7,8 milliards d'euros en 2011.

blance, c'est done l'actuel

grand-ducai, car Ia presidence de I'Eurogroupe doit devenir

2" vice-president, l'avocat

une fonction

PAPHRJAJII IIu/1/et·AoOt 2012II!CONOMJ I! & Fl NAN CE

a plein temps.


61

illUAiJi'E Trois questions a Mike Koedinger (Maison Modeme)

« Faire reftechlr, faire agir »

Stade national

Leretour de Josy Barthel Publie le 12.0 6.2012

Au creur de I'Euro de football, au Luxembourg, c'est Ia question du stade national qui joue les prolongations. Derniere phase en date, Ia polemique relancee par Ia Ville de Luxembourg. Le duo Xavier Bettel {DP) et Frl!!!QOis Bausch (Verts) a glisse que, finalement, Ia renovation du stade Josy Barthel serait envisageable. Pour autant que l'integralite des coOts soit prise en charge par I'Etat, s'agissant d'un dossier d'interet national. L.:actuel et vetuste stade national de Ia route d'Arlon necessite, de Ia part de Ia Federation luxembol.l'geoise de football, des derogations aupres de I'Union europeenne de football pour y disputer des matches internationaux... La facture de Ia renovation pourrait s'elever a quelque 20 a 25 millions d'euros, c'est-8-dire le meme montant que coOterait le stade de Livange en lui-meme. Une hypothese qui est loin d'etre une piste de travail serieuse, pour l'heure, mais qui a le mente de reposer de nouveau Ia question alors que le

dossier du • nouveau • stade

Affaite Uvange 5

court depuis fevrier 2009, date

Leparquet ouvre l'enquete

a laquelle le site de Uvange avait ete officiellement annonce par 1e gouvemement de l'epoque. Affaire Uvange 4

Deballage parlementaire Publie le J3.06.2o12

Le debat a Ia Chambre des deputes s'est ouvert ce mercredi apres-midi, dans un climat hallucinant. Du jamais vu! • C'est /a plus grave crise politique du pays depuis longtemps, resume Claude Meisch. II est temps de faire ec/ater toute Ia verite. II en va de 1a crroibilite cJu pays. • Le Premier ministre, a Ia tribune, a fait le dos rend. S'il admet les engagements politiques du gouvernement sur les lignes de force du projet Uvange, tandis que celui de Wlcl<range ne seduisait pas (• Tout 1e monde etait centre•, rappelle-t-iQ, JeanClaude Juncker ne voit aucun engagement envers les promoteurs, rien de juridiquement contraignant, et done rien de reprehensible. La commission parlementaire sur les tenants de cette affaire, reclamee par !'opposition, n'a pas r~ les faveurs de Ia rnajorite... Qire !'article page 42)

La montgolfiere MyCiimate-paperJam attend de prendre son envoi, aboutissement d'une operation laneee il y a deux ans. Explications du fondateur et CEO de Maison Moderne, 8 l'origine de cette operation.

Publie le J3.o6.20J2

AJors que le debat parlementaire faisait rage a Ia Chambre des deputes, le parquet de Luxembourg a fait savoir qu'il ouvrait

une enquete pre!iminaire, •a effectuer par /e Setvice de Ia police judiciake, en application de /'article 46 du code d'instruction crimine/le», sous Ia surveillance du procureur general d'Etat, precise le communique. Pour Ia justice, « il se degage en effet des declarations faites publiquement qu'il y a des indices qui font qu'on ne peut exclute que Je promoteur Guy Rollinger aft fait /'objet de faits susceptibles d'~tre qualifies penaJement de /'infraction d'extorsion • . Rappeiant, •de fT18lliete

in/assable• Ia presomption d'innocence, le parquet signale qu'il veillera «avec tous Jes moyens a sa disposition, ace que l'enqu~e so« accomplie dans de bons delais et de maniere aussi complete que possible au niveau de l'enquete preiiminaire». Qire I'article page 42)

Suite en page

&Z

Les mauvaises conditions mateo n'ont pas permis le decollage de Ia montgolfiere, initialement prevu re 12 juin. Rendez-vous le 29 juin. ou le 3 juillet. Interview par Nicolas Raulot, publiee Je 11.06.2012

Mike Koedinger, quel est le sens de cette operation de sensibilisation? Pourquoi l'avoir organisee? «Cette operation, que nous avions lancee aupres des entreprises locsque nous avons fete les 10 ans de paperJam en juin 201 o, consistait en un don de 1.000 euros chacune et en une reflexion sur les consequences de leurs activites sur le climat. En tant que principal media economique au Luxembourg, nous pouvons aussi faire beaucoup plus: faire reflechir et puis faire agir beaucoup d'autres entreprises et ainsi demultiplier l'impact. L8 est le veritable enjeu. Ce projet est par ailleurs ne d'une collaboration tres fructueuse avec l'agenoe Binsfeld, et notamment d'un engagement personnel tres important de l'associe Claude Sauber. Quel bilan faites-vous de cette action? « Une faQon de faire le bilan de l'action serait d'y voir un echec. Nous recherchions 100 entreprises complices, nous n'avons reussi a en convaincre que 50. En outre, il nous a fallu 18 mois pour 1es rel.l'1ir, et pas 12 comme prevu au depart. Mais au final, nous considerons que I'operation est un succes sur trois plans: nous avons reussi a reunir des entreprises de metiers et de tailles tres differentes, du bureau d' architecture aux grandes entreprises de conseil; nous avons reussi a motiver des entrepreneurs a penser autrement; et finalement, nous avons tout de meme reussi a rassembler 50.000 euros, que nous allons remettre a I'association luxembourgeoise MyCiimate. Maison Moderne est-elle impliquee dans d'autres actions liees 8 l'environnement? • Nous avons deja realise deux bilans carbone au cours des dernieres annees. L'essentiel de nos emissions de gaz a effet de serre provient evidemment de Ia consommation de papier. Nous nous semmes done interesses avant tout a cet aspect et nous avons reussi a montrer qu'il est possible de combiner ecologie et economie pour faire des produits meilleurs. Lorsque nous avons cree, pour Ia Ville de Luxembourg, City Mag en remplacement du magazine Rendez-Vous, nous avons repondu a deux attentes de ce client en termes d'economie et de reduction de plus de 50% des emissions de co•. tout en fabriquant un meilleur magazine: 86% de lecteurs «tres satisfaits», 40% d'audience en plus Ia premiere annee, sept awards internationaux, etc. C'est grace a une reflexion d'abord ecologique que cette reussite commerciale a vu le jour. Pour moi, il s'agit d'un veritable projet de reference qui devrait encourager les entrepreneurs a reflechir et a agir autrement..

PAPERJAJ\t iluil/et·Aoat 2012 1 acoNOMI B & FINANCE


62 ACTUALITE Competltlvite

Singapour, Ie maitre d'Asie l'Observatoire de Ia Competitivite a realise une etude comparative entre Singapour et le luxembourg. Le pays d 'Asie l'emporte 8 peu pres dans tous les domaines economiques.

Six lois plus petit, Singapour est 10 lois plus peupl9 que le l uxembourg.

Par Nicolas Raulot, publie le 12.06.2012 Qu'est-ce qui separe le luxembourg (classe 12' du dernier classement IMD sur Ia competitivite) de Singapour (4' du meme palmares)? Tout ou presque, semble repondre I'etude comparative realisee par I'Observatoire de Ia Competitivite. Et encore, le classement IMD n'est pas le plus elogieux pour Ia ville-Etat asiatique, six fois plus petite mais 1o fois plus peuplee que le Grand-Duche. «Ces demieres annees, Singapour a toujours ete classee comme premiere ou deuxieme economie Ia plus competitive du monde, alors que le Luxembourg n'apparait qu'entre Ia dixieme et Ia quinzieme place•, note I'etude.

Pourquoi cette etude comparative avec Singapour? «L'Observatoire de Ia Competitivite realise regu/ierement des enquetes oil le Luxembourg est compare a d'autres pays sur toute une serie de criteres. Mais on nous reprochait de n'avoir jamais compare le Luxembourg qu'a des ttats europeens. C'est Ia raison pour laquel/e nous nous sommes penches, cette fois, sur le cas de Singapour», explique Serge Allegrezza, le

president de cette instance creee en 2003 a !'initiative du rninistere de I'Econornie et des partenaires sociaux.

Conclusion sans appel La conclusion de !'etude est toutefois sans appel pour le Luxembourg : «Hormis sur Ia qua/ite de vie, Singapour nous devance a peu pres sur tout. C'est notamment /e cas en termes de stabilite, de flexibilite... L'ttat semble etre plus efficace dans sa rapidite et sa capacite a prendre des decisions, poursuit Serge Allegrezza. II nous faudrait modifier notre systeme de prise de decision •, suggere-t-il. l 'etude souligne plusieurs elements a l'avantage de Singapour: les reglementations et infrastructures y sont plus favorables a Ia liberte economique et a Ia concurrence; y faire des affaires est beaucoup plus facile; les valeurs et I'attitude generale y sont plus positives en termes de competitivite et de changement; le marche du travail y est plus flexible et adaptable aux changements et, enfin, le gouvemement y est per91J com me davantage digne de confiance que celui du l uxembourg pour sa capacite a gerer le pays et a mettre en reuvre ses decisions. Tres appreciee des investisseurs, Ia grande reussite economique du petit pays doit aussi beaucoup a une legendaire stabilite politique, qui elle-meme tient en grande partie a un regime pudiquement qualifie de «democratie autoritaire•.

Rolf Tarrach (recteur de I'Universite du Luxembourg) et Werner Hoyer (president de Ia BEl) .

Suite de Ia page 6 1

Industria petroli~

ter sur telephones mobiles les

clients. Toujours se!on le Sunday

20II: Evolution favorable

informations statistiques offtcielles les plus importantes sur

Times, Ia multinationale uti~serait un reseau de filiales a l'etranger, principalement au Luxembou'g, pc:xr realiser des montages d'opti-

Communiquepar le Groupement petrolier lwcembourgeois, le 1J.06.2012

AI'occasion de Ia presentation du bilan 2011 de l'activite petroliere au Luxembourg, le president du Groupement petrolier luxembourgeois, Romain Hoffmann, a souligne !'importance du secteur petrolier pour l'economie luxembourgeoise: il « pese• 2.500 emplois et apporte 1,11 milliard d 'euros de recettes buclgetaires annuelles, collectees sous forme de taxes sur 1es oarburants. Mais si les ventes de carburants (essences et diesel) ont progresse de 5% apres les annees de orise, elles sont restees en dessous des niveaux records atteints en 2005. les ventes de gasoil chauffage, par contre, ont regresse fortement (-15,4%) a cause des temperatures clementes et suite aIa modernisation des installations de chauffage et il I'amelioration des performances energetiques des immeubles chauffes. Stat9c

SuriPhone etAndroid Communique par le Statec,

Je 1J.06.2012

Le Stateo vient de lancer une nouvelle application pour iPhone et Android qui permet de consuf-

le Grand-Duohe de Luxembourg. La nouveHe application foumit en primeur les actualites (donnees, parutions), les indicateurs cles mis a jour en continu Onflation, ch6mage...), les statistiques de base annuelles (le Luxembourg en chiffres) ou encore les statistiques par commune. Mais elle propose egalement un simulateur pour calculer les adaptations des salaires aI'evolution de l'indice

misation. En reaction, Vodafone s'est toutefois detendu d'agir illegelement Selon le groupe, oela tient plut6t a des depenses d'investissement et a des frais financiers qui lui pennettent d'alleger Ia note. Rien avoir done avec le GrandDuohe et un quelconque montage transnational.

des prix a Ia consommation ou les projections de population pour l.D1e annee donnee. BEl

Cooperation renforcee avec l'Universite Communique par Ia BEl,

Optimisation fiscale

Au tour deVodafone Publie 1e J3.o6. 2012

Les articles continuent de fleurir dans Ia presse internationale sur

les pratiques d'optimisation fiscale utilisees par les g-andes multinationales via leurs filiales au GrandDooM et dans d'autres pays. Cette fois. c'est Vodafone qui est mise en cause dans un article du Sunday Times, qui indique que le geant de Ia telephonie mobile n'a pas paye d'impiit sur les societes au Royaume-Uni en 2011, en cJepit d'un benefiCe de plusieurs oentaines de millions de livres realise sur le territoire britannique oo l'entreprise compte 19 millions de

PAPERJAlll l/ull/et·AoOt 20121 I!CONOMJE & FINANCE

le 12.06.2012

La Banque eu~me d'investissement (BEl) et I'Universite dy, Luxembourg ont decide de reoforcer et de developper leur cooperation. Une convention d'acoord regissant !'ensemble des activites developpees par 1es deux institutions a ete signee, dans des domaines tels que Ia recherche academique, Ia transrrission de connaissanoes par l'enseignement et les conferences, le partage des ressouroes documentaires, Ia gouvemance et l'entrepreneLJ:iat social.

Suite en page 64


63

ACTUALITE

Remunerations

La bonne paye Deux ans apres La mise en ceuvre de la premiere reglementation relative ala remuneration dans les organismes de credit, une etude de l'EBAfait etat de distorsions entre les pays europeens en la matiere et de difficultes de mise en ceuvre par les institutions bancaires.

« Ces directives ont bouleverse

les institutions concernees» Jean-Pascal Nepper (KPMG)

compte dans un marche de filiales comme le Luxembourg, explique Jean-Pascal Nepper. Enfin, pour celles qui sont concemees, Ia mise en place d'un report de fa remuneration variable et du paiement des bonus en titres s'est averee extremement lourde et pose encore de nombreux problemes. »

Disparites constatees

sebastien Lambotte (texte), David Laurent/Wide (photo)

C'etait en fevrier 2010. La Commission de surveillance du secteur financier publiait une premiere circulaire demandant aux acteurs de la Place de respecter de nouvelles regles en matiere de remuneration. Dans Ia foulee, deux autres circulaires, orientees particulierement vers les organismes de credit, irnplementant une directive europeenne, allaient preciser de nouvelles exigences en la matiere. Deux ans plus tard, !'European Banking Authority (EBA) tire les premieres conclusions suite a la mise en place de ces mesures. «Ces directives ant

bouleverse les institutions concernees, dans Ia mesure ou c'etait fa premiere fois que fa remuneration faisait /'objet d'une reglementation. Cefa n'alfait pas sans poser quelques dijficultes aux diverses institutions pour repondre aux nouvelles exigences imposees», explique Jean-Pascal Nepper, assode chez KPMO. Ces circulaires ont instaure de nombreuses exigences, entre autres celle de respect d'un ratio raisonnable entre les remunerations fixe et variable pour les preneurs de risques materiels, qu'il a desormais fallu identifier, au sein des organismes

I:EBA, dans son etude publiee en avril dernier, a de credits. Elles exigent aussi un report sur trois a constate que les difficultes rencontrees au Luxemcinq ans d'une part des bonus qui pourraient leur bourg etaient partagees par I'ensemble des acteurs etre accordes et de liberer une part de ceux-ci dans les differents pays de l'UE. I:etude constate notamment des disparites irnportantes, entre inssous forme d'instruments financiers. Pour ces deux dernieres mesures, un principe titutions, dans le nombre de preneurs de risques de proportionnalite permettant acertaines banques, materiels identifies, t sans doute par manque de cride par la nature de leurs activites ou leur organi- teres permettant de les definir, estime M. Nepper. sation, moins exposees aux risques, de neutrali- Le traitement des responsables de clientele, pour les ser les mesures de report de la remuneration banques privees, peut par exemple significativevariable et de paiement par titres. «Sur environ 140 ment varier d'une institution a une autre.1 banques au Luxembourg, une trentaine maximum Des disparites existent aussi dans l'etablissedoivent toujoUTS appliquer ces deux mesures contrai- ment du ratio entre remunerations variable et gnantes, assure Jean-Pascal Nepper. Les autres, fixe. «Le Luxembourg fait figure de bon eleve en fa

selon les criteres definis par Ia CSSF, ant souvent pu les neutraliser. »

n n'en demeure pas moins que, pour toutes, les difficultes rencontrees pour repondre a la nouvelle reglementation ont ete nombreuses. «Elles ant principalement reside dans la definition des 'preneurs de risques materiels' au sein des institutions. Mais aussi, de faire correspondre fa politique de remuneration des maisons meres aux exigences nationales, qui peuvent varier d'une transposition a /'autre, en termes de notion de proportionnalite notamment. On peut particulierement s'en rendre PAPERJAI\1 IJumet·Aoat 2012 I r3CONOMI E & FINANCE

matiere. Le ratio, pour fa remuneration variable, etant de maniere generate souvent inferieur a100% du safaire fiX£. Dans d'autres pays, il peut atteindre 120%, 140% ou meme 200% de moyenne. Pour l'EBA, c'est trap eleve», explique l'associe de KPMG Luxembourg. Avant de preciser que ces differences, de plus, peuvent creer des distorsions, en termes d'attractivite de Place, sur le marche de l'em-

ploi.«L'autorite precise enfln que, dans fa plupart des cas, les banques manquent de criteres precis, quantitatifs, permettant de definir l'enveloppe des bonus accordes. »•


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ACTUALITE Cargolux

Pas de blocage desQatarls le ministre des Infrastructures Claude Wiseler est revenu sur Ia situation capitalistique de Ia compagnie nationale de fret.

Le ministre Wissler tient a rappeler que, directement, • I'Etat n 'est pas actionnaire de Cargolux•. Par Alain Ducat, publie le 14.06.2012

En reponse a deux questions parlementaires concernant Cargolux, l'une sur Ia presence d'une filiate aux Ties Vierges et I'autre sur les conditions d'une eventuelle recapitalisation, le ministre des Infrastructures, Claude Wiselef, a tenu a clarifier les choses. Le depute vert FranQois Bausch, s'inquietait de I'existence de societes financieres constituees par Ia compagnie aux Ties Vierges britanniques, • reputees pour leurs legislations fisca/es et financieres peu transparentes •. Claude Wiseler a precise que cette succursale, nee d'un partenariat avec Ia compagnie Atlas Air, servait a optimiser Ia gestion de pieces de rechange Boeing 747-8 eta partager les coOts d'investissement y lies. De son cote, Serge Urbany (Dei Lenk} etait ala charge sur l'epineuse question d'une eventuelle augmentation de capital, dans l'air du temps depuis un moment. « Le gouvernement est represente au conseil d'administration de cette societe et est par ailleurs interesse au deve/oppement de cet acteur eoonomique de premier ordre qui compte parmi ses principaux actionnaires des agents directs de l'ttat, comme Ia SNCI et Ia BCEE, ou Luxair, dont I'Etat est /'actionnaire principal•, rappelle l'elu de gauche.

Pas d'interventionnisme de l'Etat Mais Claude Wiseler, dans sa reponse, corrige en soulignant que «/'Etat n'est pas actionnaire de Cargolux•. Pas question d'interventionnisme, done. • II ne saurait etre question de moyens ou d'intention de I'Etat dans /e sens d'une augmentation de capital, notamment dans /e but de porter Ia part de Qatar Airways en dessous d 'une minorite de blocage•, a indique le ministre. Et d'ajouter, de maniere tres didactique: «L'augmentation de capital d'une societe anonyme doit se faire en assemblee generale extraordinaire avec une representation de 50% du capital. Et le vote doit s 'effectuer avec 213 des voix presentes. •

En theorie, done, les actionnaires de Cargolux ne pourraient augmenter le capital sans I'accord de Qatar Airways, sauf si cette derniere n'est pas presente au vote et que 50% du capital seraient representes. • En l'espece, par assemb/ee generale du 8 septembre 2011, /es actionnaires ont decide de renouveler /e capital autorise pour /'emission d'actions ordinaires, en reservant le droit preferentie/ de souscription aux actionnaires existants, parmi fesquels figurait deja Qatar Airways. •

Un outil de travail

propos~

par Ia Ville de Luxeml:Jourg.

Suite de Ia page 62

GR Business days

En progression annuelle, selon

Pour Ia seule actiite siderurgique,

Echanges et innovations

1es donnees harrnonisees, Ia

le repli a ete de 23,1 %.

PubIii /e J3.o6.2012

La premiere edition des Greater Region Business Days a ouvert ses portes ce mercredi matin il Luxexpo. Son but est de mettre en relation les entreprises de Ia Grande Region et les inciter a travailler ensemble au developpement d'un territoire unique, en misant sur !'innovation et Ia creativite. Qire I'article page 38) Prix des appartements

Enbaisse Pub/it /e J4.0 6.2012

Selon le Statec, les prix des appartements ont recule au premier trimestre 2012, apres trois trimestres de hausse consecutifs. Le recul global est de 0,4 %, avec un repli de 0,2% pour I'ancien et de 1 % pour le neuf. En revanche, en tenant compte des donnees brutes et non pas lissees pour des besoins d'harmonisation europeem e des statistiques, Ia decrue est plus prononoee. Le prix moyen du metre carre (neuf et ancien) a chute de 3% d'un trimestre sur l'autre, passant de 4.136 a 4.013 euros. Mais le recul est de 7% pour les appartements neufs (de 4.697 a 4.371}.

hausse globale est de 5,4 %. Mais en prenant les chiffres bruts, cette hausse globale n' est que de 1,6% eton observe memeune baisse de 2,5% dans le neuf. Production industrielle

Rebondau I er trimestre Com fiUIJtique par /e Statec, /e V/.06.2012

Cerde CM

Telepresence enville Communique par Ia Ville de LrlX£m bourg, le14-06.2012

annuel, les performances du secteur ont cependant ete tres a Ia baisse: dans son ensemble, I' activite industrielle a recule de

La Ville de Luxembourg dispose desormais d'un centre de conferences et d'une salle publique de telepresence, au Cercle Cite. II s'agit de Ia premiere et unique salle de conference du genre accessible au public au niveau de Ia Grande Region, developpe en partenariat technique avec Cisco et Tata Communications. Grace a !'implantation de salles publiques similaires en Asie, en Europe, au Proche-Drient, en Afrique et en Amerique, les entreprises ont dorenavant un outil de travail qui leur perrnet d'organiser des tables rondes pour des reunions de travail, des negociations ou des meetings urgents. Le service est propose a un tarif ill'heure. (voir aussi !'interview de Detlev Goetz, chef de service e-City de Ia Ville de Luxembourg,

6,7% par raport au 1"' trimestre.

sur paperJam. TV)

Avec +2,5% au premier trimestre 2012 par rapport au dernier trimestre 2011 , l'indice de Ia production industrielle corrige des variations saisonnieres publie par le Stat~ rebondit apres trois trimestres en baisse. Mais «ce resultat ne cache pas que 1e secteur industrie/ luxembourgeois souffre de Ia conjoncture intema-

tiona/e morose•, indique le Statec. Au niveau national, le secteur s'est mieux porte que l'industrie europeenne (-0,5% pour UE27) ou celle de Ia zone euro (-o,4 %). Malgre Ia baisse persistante de l'activite siderurgique (-1 ,1 %), les autres branches industrielles ont rebondi de +2,8 % . En glissement

PAPERJAM IJull/et-AoOt 20t2 II!CONOMIE & FINANCE


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illiJAiJfE Trois questions ii Romain Hilgert (d'Land)

« Falre apparaitre lNG Solidarity Awards

de conseil ses services de

paperJam.1V

Une premiere reussie

consultance juridique ouverts en janvier. Le debet sur les

Larentree seprepare

Communique par ING, Ie 14-o6.2012

limites des prerogatives des Big

notre singularite » D'letzebuerger Land lance une nouvelle fonnAie le 29 juin. Presentation avec le gerant de l'hebdomadaire et secretaire general de Ia redaction.

Publie /e 15.06.2012

4 et sur l'etendue de l'autorite L'initiative lNG Solidarity

du Barreau s'ouvre. Qire !'article

PaperJam.1V a deja Ia tete

Awards, lancee par lNG le 17 avril, s'est cloturee par Ia remise

page 49)

a Ia rentree et travaille a de nouveaux concepts d'emission

des prix au forum Geesseknaeppchen, devant quelque

350 personnes. 21 o associations et fondations s'etaient finalement inscrites et plus de 48.000 internautes ont vote pour designer leurs preferees. Dans le meme temps, un jury independant preside par

pour le retour des grandes vacances. Apartir de ce lundi et jusqu'a Ia treve estivale, Ia chaine de television suspend

Notation

La BCEE degradee Ptlblie le 15-06.2012

son live et le canal 49 de Ia Tele vun der Post pour laisser Ia place a des emissions

La BCEE ne fait plus partie du club tres ferme des banques

Georges Santer, a eu a deliberer sur pas moins de 116 dossiers

encore notees triple A. Moody's vient d 'annoncer

pour designer les projets les plus pertinents dans trois cate-

Ia degradation de l'etablisse-

quotidiennes enregistrees. D'ici au 27 juillet, paperJam.1V recevra deux invites par semaine Qe mardi et le vendredi) et maintiendra ses rubriques habituelles (Chro-

gories (aide humanitaire nationale ou internationale;

ment d'un cran, a Aa 1, avec perspective stable. L'agence de notation avance deux rai-

handicap/integration sociale/ jeunesselsecours; sante/sport/

sons pour justifier sa decision: Ia crise de Ia zone euro et Ia

autres). Au final, 48 awards ont

forte exposition de Ia banque

view Face a Face...). Des rendez-vous reserves au

ete decernes par des dotations allant de 1.000 a 8.000 euros.

au marche de l'immobilier national. Plusieurs autres

paperJam Business Club sont egalement prevus les lundis

Un montant total de 83.000 euros a ete distribue.

banques franyaise (BPCE), beige (KBC) et neertandaises

et mercredis, en plus de Ia diffusion de reportages sur

ont aussi ete degradees ce jour par Moody's. L'etablissement public, detenu a 100% par I'Etat, a estime dans un com-

de grands evenements economiques et financiers. Le tout sera relaye sur Ia plate-forme VOD du site

munique que cette nouvelle notation n'aurait • aucune inci-

www.paperjam.tv. De puis le Ian cement de paper-

dence sur Ia bonne marche des aftaires de Ia banque ».

Jam. IV le 15 novembre dernier,

La note de credit a long terme attribuee a Ia BCEE par Stan-

d ifferents ont ete re<;us dans notre studio de Bonnevoie. 134 emissions live y ont ete

Conseis juridiques

Plaintedu batonnier contreKPMG Publi€ le 1!).06.2012

Une plainte centre KPMG avec constitution de partie civile du batonnier a ete deposee le 5 avril. Le conseil de I'Ordre des avocats reproche a Ia societe

dard & Poor's est de M+, I'equivalent du Aa1 de Moody's.

nique financiere du jeudi, !'emission gastronomique mensuelle Meet & Eat, !'inter-

pas moins de 194 invites

realisees.

Romain Hilgert (d'Land) : • Nous voutons que notre singu/arite saute aux yeux dans /es kiosques. • lnteNiew par Nicolas Raulot, publiee /e 15.06.2012

Monsieur Hilgert, pourquoi lancez-vous une nouvelle formule? Depuis quand y reflechissez-vous? • Nous y travaillons depuis l'automne dernier. Nous voulions faire evoluer notre journal dans une presse luxembourgeoise en pleine mutation. Alors que d'autres journaux deviennent de plus en plus petits au point de finir par dispara'itre et de n'exister que sur le web, nous optons pour un grand format. LeLand est un journal d 'analyse, de recherche, d'articles de fond. Nous devons done avoir une presentation tres soignee pour donner le plaisir de lire. Pour cela, rien n'egale le support papier. Notre journal a ete fonde en 1954 par Carlo Hemmer et Leo Kinsch, deux journalistes liberaux proches des milieux economiques, mais independants du pouvoir politique. C'etait Ia singularite du Land. Mais cette singularite est devenue moins visible au cours des dernieres decennies. Nous voulons de nouveau faire appara'itre cette singularite de fac;on tres forte. Nous voulons que cette singularite, deja visible dans notre contenu redactionnel, saute aux yeux dans les kiosques. Hormis le format, queUes sont les autres evolutions de forme ? • Nous avons passe commande aux graphistes de l'agence Vidale Gloesener, avec laquelle nous travaillons depuis 1999, pour creer une sorte de presentation magazine. C'est toute l'originalite de Ia maquette. L'evolution graphique est tres forte. C'est d'ailleurs plus important que le format en lui-merne. II y a aura une seule grand photo en premiere page et trois annonces d'articles. l'editorial passe en pages interieures. Votre nouvelle formule vise-t-elle aussi 8 enrayer une baisse de diffusion? «Notre diffusion ne baisse pas (seton /'etude TNS //res Pturimedia Luxembourg, l'hebdomadaire compte 14.300 lecteurs de 15 ans et plus, soit 3,4% de Ia population, ndlr.). Nous devons etre le seul journal payant a ne pas avoir connu de baisse de diffusion au cours des cinq ou 1o dernieres annees. Elle n'a pas augmente non plus, mais elle est stable. Ce qui, compare aux autres titres, est plutot remarquable. l'idee forte de cette nouvelle formule est de creer Ia base economique du journal pour les 10 prochaines annees.•

PA.PERJAM iJuil/et-AoOt 2012 1 ~CONOMI B & FINANCE


66 actualité

Développement durable

Un kit pour les PME L’outil d’autodiagnostic de l’IMS permet aux petites structures de dresser un état des lieux de leurs démarches socialement responsables. Facile, instructif et… gratuit.

Frédérique Moser (texte), David Laurent / Wide (photo)

La responsabilité sociale des entreprises, tout le monde en parle, tout le monde veut en faire… Une jungle ? Pas forcément. Se frayer un passage pour atteindre une clairière et calculer sa position n’est pas si compliqué qu’il y paraît. Pour les petites structures, le groupe de travail PME de l’IMS (Institut pour le mouvement sociétal) a mis au point un outil très pratique, permettant de réaliser un autodiagnostic en moins d’une heure. Ce qui n’est pas la moindre de ses qualités. « Les patrons de PME ont généralement le nez dans le guidon et les mains dans le cambouis, illustre Thierry Vanbever, general manager de SD Worx et membre du groupe de travail. Les entreprises sont parfois orientées vers la RSE, mais sans avoir les moyens de déléguer une personne sur cette mission. » Le groupe de travail a donc voulu être « très pragmatique » dans l’approche proposée. « Les PME ont rarement une démarche RSE très structurée. Ce qui ne signifie pas qu’elle négligent leur responsabilité sociale – bien au contraire –, mais leur approche est plus intuitive et moins formelle que dans les grandes compagnies », souligne M. Vanbever. Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les petites sociétés font souvent de la RSE sans même s’en rendre compte.

Une nécessité plus qu’un choix « Mettre des fruits frais, un vélo ou une salle de sport à disposition de son personnel, c’est déjà le début d’une démarche RSE, explique Sara Cappelli, responsable de ce projet au sein d’IMS Luxembourg. Le système que nous proposons est un tool kit, sans grandes analyses à faire… Il permet de s’interroger et donne des réponses simples à des questions comme : pourquoi faire de la RSE ? Qu’est-ce qui existe déjà dans ma société ? Comment structurer une démarche RSE dans mon entreprise ? » Concrètement, explique la conceptrice du kit, « la boîte à outils se compose d’un questionnaire d’évaluation de la démarche RSE conduite dans l’entreprise, d’une fiche séquence – ou ‘feuille de route’ –,

d’une matrice de solutions, de fiches ‘mode d’emploi’ et d’une fiche projet. Cette dernière permet au responsable RSE de l’entreprise d’indiquer ses propres objectifs et de planifier leur mise en œuvre. » Porte d’entrée de la RSE dans une société, le dirigeant reste l’interlocuteur privilégié à ce stade. C’est lui qu’il faut convaincre. « La RSE est aujour­ d’hui une nécessité business, assure Thierry Vanbever. Les dirigeants doivent comprendre qu’il ne s’agit pas pour eux de faire un choix, entre consacrer du temps à la RSE ou à leur chiffre d’affaires, mais que les deux vont de pair. D’ailleurs, de plus en plus d’appels d’offres interrogent les candidats sur la RSE dans leur entreprise. » La méthode proposée par IMS ne vise en aucun cas à accompagner une entreprise dans une démarche de certification ou de labellisation. « Ce n’est pas le rôle de l’IMS, de se substituer à des consultants ou à des partenaires sur les aspects techniques d’un projet RSE. Notre rôle est purement incitatif», insiste Mme Cappelli. Le questionnaire, sorte d’entrée en matière, est succinct mais il peut être adapté au cas de chaque entreprise et permet d’établir un bilan rapide et efficace de l’existant, ainsi que des différentes possibilités pour mettre en œuvre la RSE. « Les PME ne vont pas forcément appréhender tout de suite l’ensemble des aspects. Elles peuvent avancer pas à pas, sur les domaines qui les concernent le plus, sur les problématiques auxquelles leurs dirigeants sont davantage sensibilisés… », précise-t-elle. Afin de promouvoir l’outil, par le biais du bouche à oreille, l’IMS propose un accompagnement personnalisé et gratuit aux 10 premières entreprises membres qui se lanceront dans la démarche. L’heure est toutefois à la réserve. Étonnant ? « Plusieurs se sont déclarées intéressées, avant de se rétracter. Je crois qu’elles ont peur de ne pas ‘faire assez’, indique Sara Cappelli. Or, notre objec­tif n’est pas de juger, mais d’inciter à la réflexion et d’aider les entreprises à se poser les bonnes questions, celles qui leur permettront d’être efficaces. » « Souvent, les novices en RSE ne se rendent pas compte qu’ils en font déjà, estime pour sa part Thierry Vanbever. Mais je suis confiant. Luxembourg est un village. Quand les premiers se seront lancés, d’autres suivront… » Pour le general manager de SD paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Worx, le temps est un facteur clé. « C’est bien sûr aussi une question de moment. Il y a toujours quelque chose de plus urgent lié au core business. Le challenge est donc de planifier son entrée dans la matière RSE, en choisissant une période creuse. » SD Worx réalisera son autodiagnostic cet été, « lors­que le business se ralentit un peu », indique Thierry Vanbever. Randstad, pour sa part, a marqué son intérêt à réaliser l’autodiagnostic, sans avoir fixé de date pour autant. Première entreprise à avoir franchi le pas, le cabinet d’avocats Wildgen, Partners in Law a réalisé le diagnostic en avril. « Dans un cabinet d’avocats, la RSE est importante, notamment sur deux volets : le bien-être des collaborateurs, soumis à un stress non négligeable, et les activités de mécénat, explique Stéphanie Leclercq, marketing manager. Nos collaborateurs (près de 80 actuellement) travaillent sur des dossiers souvent confidentiels, sans avoir vraiment l’occasion de se croiser, d’échanger. Il est essentiel pour nous de créer un climat social. » Séduite par l’approche de l’IMS, Stéphanie Leclercq s’est intéressée au tool kit qui permet de découvrir, dans les boîtes à idées, les projets menés dans certaines entreprises, les obstacles qui se sont présentés et comment ils furent contournés. « C’était super pour nous d’avoir un prestataire externe qui nous accompagnait dans la démarche, pour la faire vivre. C’est plus mobilisateur en interne, les gens se rendent plus disponibles pour le projet. » Dans un premier temps, Sara Cappelli a adapté le questionnaire aux besoins du cabinet d’avocats. « L’outil d’autodiagnostic tombait donc à pic pour nous aider à structurer la RSE après la création de nos départements de support, se félicite Mme Leclercq. Nous avons fait un bilan des actions en cours, tous départements confondus. Cela nous a permis de découvrir les valeurs transversales de ces différentes actions… Nous avons également mieux cerné les risques encourus, si on ne structurait pas nos actions. Deux priorités sont ressorties de notre bilan : le bien-être et la gestion du stress, et les questions relatives à l’environnement, des valeurs impor­ tantes chez nous. » Un comité RSE, composé de quatre membres et créé peu de temps avant l’autodiagnostic, est chargé d’assurer le suivi et la communication sur ce projet.


67 actualité

Pour le cabinet, le déclencheur de cette démarche structurée de RSE fut notamment deux cas successifs de burn-out, chez des collaborateurs. Ce qui est parfois encore considéré comme un tabou pour certaines entreprises fut assumé et pris à bras le corps chez Wildgen. « Le burn-out est un phénomène qui touche les collaborateurs les plus zélés, les plus compétents. Ne pas réagir devant de tels cas serait une erreur complète. Prévenir le burn-out, c’est également prévenir un risque financier et de communication interne pour le cabinet. Nous avons donc mis en place, très vite, des actions pour le confort de travail, des services de conciergerie… », détaille Mme Leclercq.

Cerner les risques L’outil de l’IMS a également ouvert la voie à des débats en interne et permis de « constater que la gestion du stress et le bien-être au travail sont des demandes récurrentes ». Les conférences thématiques de la médecine du travail, données au sein même du cabinet, ont été plébiscitées par les collaborateurs. « Nous avons également mis en place des groupes de travail, sur des questions telles que le package salarial, les conditions de travail, la communication et la stratégie d’entreprise… », indique Mme Leclercq. Depuis la réalisation du diagnostic, en mars, ces groupes de travail planchent et les résultats

« L’outil d’autodiagnostic nous a permis de découvrir les valeurs transversales de nos différentes actions en matière de RSE »

Stéphanie Leclercq (Wildgen, Partners in Law)

sont attendus pour juillet. Les recommandations des collaborateurs seront transmises au top management. « Un regard extérieur, qui vous montre les risques encourus, est souvent très efficace. Mettre le doigt sur un problème accélère en outre la prise de décision », assure Mme Leclercq. Intéressant et instructif, l’autodiagnostic ne fut pas pour autant révélateur : « Le bilan ne nous a pas permis de découvrir des éléments de RSE que nous couvrons sans nous en rendre compte, mais il nous a aidés à comprendre que nous devons arrêter de nous disperser, qu’il nous faut fixer des priorités et un calendrier. » Outre le bien-être des collaborateurs, la problématique environnementale figure parmi les points clés de la démarche RSE du cabinet. Wildgen vise ainsi le label SuperDrecksKëscht en octobre 2012, pratique une politique d’achat durable (papier FSC, boissons en bouteilles consignées, paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

fruits bio…), fait mener une étude pour un projet énergétique global et envisage l’installation d’une chaudière au gaz et de panneaux solaires. « Nous ne visons pas de certification environnementale, cela n’a pas d’incidence stratégique dans notre secteur d’activités, précise Mme Leclercq. Nous le faisons car les associés et nos collaborateurs y sont sensibles. » Mme Leclercq note pourtant un bénéfice indirect, lié à cette attitude responsable. « Les candidats, surtout ceux de la jeune génération, sont très sensibles à ces questions et nous interrogent sur notre démarche RSE, ils veulent connaître nos valeurs et savoir s’ils pourront faire du pro bono (bénévolat de compétences, ndlr.). » Dans un secteur où la guerre des compétences fait rage, une démarche RSE cohérente et structurée constitue donc un atout indéniable lors des recrutements.


68 ACTUALITE

SUR LE Fl~ Suite de Ia page 6S

13,6% a 107,1 millions d'euros. La maison mere, CFL, publie quant a elle une perte nette de 2,03 millions d'euros pour 2011, contre un benefice de 6,93 millions d'euros en 2010. Le chiffre d'affaires consolide a lui aussi progresse a 654,7 millions d'euros (+1,4 %).

n

d'etre elu avec 53,16% des suffrages dans Ia quatrieme circonscription des Frangais de l'etranger. II etait oppose au second tour a Marie-Anne Montchamp (UMP) qui a recueilli 46,84% des voix. Age de 46 ans, Philip Cordery vit a Etterbeek dans Ia region de Bruxelles, oil il exerce les fonctions de secretaire general du parti socialiste europeen depuis 2004.

Cul1ure

Tranooev

Sans les fonds de Cube PubIii le 18.06.2012

Selon divers medias economiques franyais, Ia Caisse des Depots et Consignations a refuse Ia nouvelle offre du fonds d'investissements Cube Infrastructure (Natixis), visant a racheter Ia part de Veolia Environnement dans Transdev, operateur de transports durables Qire en page 60). La CDC a finalement prefere proposer de prendre le controle exclusif de Veolia-Transdev. •Les penpeties de ces six demiers mois avec Cube n'avaient de toute fagon que /a vocation tactique d'amener precisement Ia Cajsse des Dep6ts

a faire une offre,, a

declare une «source proche du dossier», citee par Le Rgaro.

CFL

Untrou de 2 millions Pub lie 1e 18.o6.2o12

Le groupe CFL souffre des decisions d'ArcelorMittal d'arr@ter plusieurs unites de production au Grand-Duche. •En 2011, le ralentissement global de J'activite economique

250.000 euros pour Ia jeune creation

a 120 millions

PuiJ/ie le 18.06.2012

Publie le 18.o6.2012

L'etablissement public CEuvre

Dalkia, filiale de Veolia Environnement et d'EDF, annonce que le Par1ement europeen lui a confie Ia gestion technique et energetique de son patrimoine immobilier. Sous Ia forme d'un engagement annuel tacitement reconductible cinq fois, eels representerait un chiffre d'affaires global de plus de 120 millions d'euros. Dalkia est deja, depuis 1994, prestataire de services pour les sites europeens de Bruxelles et

DaJ<la

Uncontrat

nationale de Secours GrandEH Duchesse Charlotte, qui gere les recettes generees par Ia Loterie nationale, vient de creer un fonds •start-up». Dote de 250.000 euros annuels, ce fonds a pour objectif de soutenir des projets artistiques de haut niveau et, ce, dans toutes les dlscipfines possibles. •Notre idee est de pousser /es jeunes artistes

a se professionnaliser,

que ce soft au moment de Ia creation, de Ia production, de Ia diffusion ou de /'export», note

Josee Hansen, membre du conseil d'administration de l'ceuvre et qui preside le jury d'attribution de ces aides. ACL Services

Convention renouvelee Communique par l'OGBL, le18.o6.2012

La direction d'ACL Services vient de signer le renouvellement, pour une annee, de Ia convention collective avec I'OGBL, seul syndicat represente au sein de Ia delegation du personnel. II a notarnment ete decide, pour juin 2012, le paiement d'une prime unique de

sites de Rodange. & Schifflange ont durement affecte le

300 euros a tous les salaries engages avant le 1'" janvier 2012 et !'octroi de jours de conges supplementaires en fonction de

transport ferroviaire de

l'anciennete.

et Jes an-ets temporaires des activites siderorgiques sur les

Unaward poureBRC Communique par eBRC,

Krecke vs Meisch Pubtw 1e J9.o6.2012

Mis en cause par aaude Meiscti dans !'affaire Uvange/ Wickrange, Jeannot Krecke se retourne contre le president du groupe parlementaire DP

a Ia Chambre des deputes. L'ancien ministre LSAP

Le premier depute des Frangais du Benelux s'appe!le Philip

d'affaires s'affiche en hausse de

Cordery. Le socialiste vient

Qire en page 42).

d'invesfissement. .. » Bourses d'etudes

eBRC a regu un nouveau prix international: !'European Award for Cloud Services, decerne a Londres lors des European Data Centre 2012 Awards. «Ce prix constitue un benchrnar1c

celle de New Data Centre Facility.

l.ivange/WJCkrange

proche, en proposant d'autres types d'infonnations, sur les banques, Ia legislation, les fonds

le 19.06.2012

quelques semaines, le contrat de gestion technicoenergetique de Ia BEl (Banque europeenne d'investissement) a Luxembourg, avec pour objectif de reduire Ia consommation d'energie et les emissions de CO, de !'institution.

Legislativ9s frangaises

Publie le 18.06.2012

Services cloud

international de reference dans J'industrie ICT •, se rejouit Ia

le rapport annuel 2011. CFL Cargo a ainsi enregistre une perte nette de 10,2 millions d'euros, largement superieure au deficit de 4,7 millions d'euros enregistre l'annee precedente, bien que le chiffre

Corderyelu pour le Benelux

Josee Hansen {CE..Nre nationafe de Seoours Grande-Duchesse Chariolte)

de Luxembourg. La firme gere desorrnais, avec aussi le site de Strasbourg, I'ensemble du patrimoine immobilier du Parlement europeen. La societe avait deja remporte, il y a

de I'Economie et du Commerce exterieur, qui a ecourte son mandat en partant a Ia retraite le 1'" fevrier demier, entend porter plainte pour diffamation et calomnie contre le depute liberal. Ill'a confirrne a Ia radio 100,7. Elle devrait etre deposee ce mercredi.

marchandises "• commente

(( Notre idee est de pousser les jeunes artistes ase professionnaliser }}

societe qui a, par ailleurs, termine deuxieme dans Ia categorie Managed Services Provider et ete nomme dans

Multimedia

KPMG, format TV Publie 1e 1g.o6.2o12

KPMG fait bouger I'image. L'ancrage luxembourgeois du reseau mondial de conseil et audit s'est mis au format televisuel. KPMG. 7V a ete lancee il y a un mois et en est a Ia diffusion de Ia deuxieme video •tax views». « L'idee est partie de chez nous au Luxembourg, precise Santiago Fernandez, senior manager, Tax, Information & Communication, chez KPMG Luxembourg. Le reseau a ete averti et sol/icite. II a marque son interet et suit !'initiative de pres. Pour /'instant, KPMG.TV reste un produit ne et fabrique

a Luxembourg. Nous avons une periodicite variable, selon l'actualite. Maison n'exclut pas d'augmenter /e rythme de diffusion, dans un futur

PA PHRJlll iJull/et·AoGt2012i BCONOMJ I! & l'lNA.N CI!

L'Etat persiste Pubue te 19.o6.2012 L'Etat klxembourgeois persiste sur le dossier controverse des aides aux etudes superiet.reS reservees aux residents. Dans un arret rendu le 14 juin 2012, Ia Cour de justice de !'Union europeeme (CJUE) avait pourtant fait le constat que Ia legislation neerlandaise, qui soumet le financement des etudes a l'etranger a Ia condition de residence, institue une inegalite de traitement entre les travaiHeurs neer1andais et les travailleurs mlgrants. Par rapport a Ia situation que connaissent les Pays-Bas, le Luxembourg maintient que son systerne traditionnel d'aides financieres base sur une condition de simple residence est conforme aux principes de droit degages par le CJUE. Frangois Biltgen.., le ministre de I'Enseignernent superieur, a souligne qu'elargir le nombre de beneflciaires BIH:Ielii des residents constituerait une charge deraisonnable pour le budget de I'Etat

Emploi

Les embauches au ralenti Publie le J9.o6.2012

Le ralentissement du marche de I'emploi est une real ite. Monster Luxembourg I'a confirme ce


mardi Iars d'un point presse.

Adell •

•Au premier trimestre 2012., /e nombre d'offres d'emp/oi publiees pour /e Luxembourg a recule de 9% par rapport a1a meme p{:riode de rBrll'll!:e

Scholtus debarquee En poste depuis 12 ans, Ia directrice de I'Agence pour le d eveloppement de l 'emploi a ete relevee de ses fonctions par le gouvernement.

precedente, a explique Patrick Duarte, sales manager de Ia plate-forme. Sur Ia Grande

Region, 1e recu1 atteint rneme 31 %. » Ce recul est, notamment, constate dans le secteur ICT (-25 %) et les emplois administratifs {-24 %). En 2011, le nombre d 'offres d'emploi avait

~< Le nombre d'offres d'emploi publiees a

dans un contexte economique

recule en un an de 31% dans Ia Grande Region»

deja diffJCae. Dans le meme

Patrick Duarte (Monster Luxembourg)

pol.ltant augmente de 10%,

temps, Monster.lu oonstate une

Mariette Scholtus d irigeait I' Adem depuis aoOt 2000.

augmentation reguliere des

Par Nicolas Raulot, publie le 20.06.2012

CV mis en ligne. 12.783 soot actuellement disponibles. a sander ses partenaires

protester avec vehemence

Tango

europeens a ce sujet, en

contre cette intransigeance du

La 4G, c'est parti J

particulier Ia chanceliere

patronat et les contraint, par

Communique par Tango,

allemande Angela Merkel et le president du Conseil italien

National de Conciliation.

le 19. 06. 2012

consequence, il saisir !'Office

Mario Monti. l'operateur mobile Tango a

En vislte fin mai au Luxembourg,

obtenu le renouvellement de sa licence 2G pour une duree

Pierre Moscovici s'etait montre f avorable a Ia reconduction de

Sources Rosport

Buvezdela

pommel

de 15 ans, lui permettant de

Jean-Claude Juncker a Ia

proposer Ia technologie LTE (long Term Evolution) et annonce

presidence de I'Eurogroupe qu'il occupe depuis le 1"' janvier

le deploiement imminent de son

2005, meme si le Premier

Sources Rosport reflechissait

reseau 4G, jusqu'il present

ministre luxembourgeois avait

a Ia creation d'un nouveau

seulement present dans Ia

au pnialable indique qu'il ne

produit. Sensible au marche

ville de Luxembourg. Tango

souhaitait pas rempiler.

local et aux habitudes

Lombard

Luxembourgeois, c'est

Echecdes

vers une boisson de type

propose desormais Ia 4G jusqu'il 20MbiVs, un debit qui augmentera il mesure que Ia couverture s'etendra sur le reste du pays. •Cette innovation

permet d'BJTII§Iiorer de maniere

Publii le 20.o6.2012 Depuis plusieurs annees,

de consommation des

negociations

'Apfelschor1e' que les

Communiquepar Aleba,

le 20.06.2012

significative /e contort d'utili-

dirigeants du mineralier se sont

Critiquee depuis plusieurs annees

orientes. «Notre etude aupres

Mariette Scholtus avait, en aoat 2000, succede Jean-Marie Mousel, decede le 29 juin de Ia meme annee. le taux de chomage etait alors de 2,5 %, contre 6% aujourd'hui. Lors de sa prise de fonction, le gouvernement lui avait notamment fixe l'objectif de Iutter contre le ch6mage des jeunes, des invalides et des personnes non qualifiees, en plus de developper l'emploi feminin et Ia formation. Mariette Scholtus avait ete Ia premiere femme acceder a Ia direction d'une grande administration etatique luxembourgeoise. Elle avait auparavant occupe plusieurs pastes au ministere du Travail, ainsi qu'a !'Inspection du Travail et des Mines. Oepuis plusieurs annees, le fonctionnement et Ia gestion de I'Adem etaient critiques par les partenaires sociaux_ En 2009, John Castegnaro, alors depute LSAP, avait meme demande sa demission.

des 14-25 ansa montre que

sation et Ia performance de

Malgre 15 jours d'apres

tous /es services mobiles,

negociations afin d'aboutir a Ia

et notamment d'lntemet», commente l'operateur.

mise en place d'un plan social, les representants du personnel

90% d'entre eux connaissent ou consomment ce type de boisson, detaille Max Weber, le directeur de Ia maison.

Eurogroupe

syndicats deplorent le refus

Or, if existe une quinzaine de marques allemandes

Et si c 'etait

categorique de Ia direction d 'aboutir a un accord pour un

voisines et pas une seule au Luxembourg. » Ainsi est nee

plan social equilibre.

Rosport POM's, boisson produite en n' utilisant que deux

Les rumeurs continuent d 'aller

• Nonobstant des benefteeS confortab/es realises en depit

bon train il propos de Ia

des crises economiques

provenant de fruits

succession de Jean-Claude

successives (et /'allocation d'un

meticuleusement selectionnes

Juncker ala presidence de I'Eurogroupe. Ce mercredi, le

budget de 30 millions d 'euros pour restructurer Ia compagnie

(en provenance d'Autriche, pour des questions de

Handelsblatt rapporte que Ia France songerait il presenter Ia

d'assurance), Ia direction de Lombatr:J Assurances n'accepte

volume) et de l'eau minerale

candidature de Pierre

toujours pas de negocier toutes /es possibilites de reinsertion

Rosport Avec une teneur en jus

de Lombard Assurances et les

Moscovicit Publii le 20.06. 2012

Moscovici, son ministre de

ingredients: du jus de pomme

naturellement gazeuse de de pommes de 65%, elle se demarque de ses concurrents

strategique.

immediate dans le marche du travail pour les salaries concernes », indique le syndicat

Selon le quotidien economique

Aleba dans un communique.

de lancement de ce nouveau

allemand, le president franQais

Get echec des negociations

produit a ete orchestree par

FranQOis Hollande s'appreterait

oblige les partenaires sociaux a

l'agence Mad about Soul.

I'Economie, des Finances et du Commerce exteoeur il ce peste

Le Conseil de gouvernement a decide, ce mercredi, de mettre en place une nouvelle direction au sein de l'Agence pour le developpement de l'emploi (Adem), dans un contexte de reforme administrative et d'augmentation reguliere du chomage au Grand-Duche. Mariette Scholtus, en peste depuis 12 ans, et actuellement en conge, a ete priee de quitter ses fonctions. Un comite de direction, compose de Pierre Schloesser, Fabio Scolastici et Ginette Jones, avait ete nomme il y a deux ans pour l'asslster dans ses fonctions, en attendant Ia reforme de I'administration, contenue dans une loi votee au debut de l'annee. •Nous sommes surpris d'apprendre Ia nouvelle parvoie de presse», a commente Pierre Schloesser, contacte par paperJam.lu, alors que les informations ont ete revelees par RTL. C'est Gery Meyers, conseiller de direction 1" classe au ministere des Affaires etrangeres, qui a ete nomme pour Ia rem placer. le Conseil de gouvernement a aussl decide de nommer Isabelle Schlesser (secretaire general aupres de Luxinnovation) et Gaby Wagner (chargee de direction du centre de formation Fest du Forum pour l'emplo~, aux deux pastes de directeur-adjoint

gerrnaniques, generalement limites 850-55% . La campagne

PAPERJAI\t IJulllet·Aoat 2012 1 flCONOMI B & fllNAN CE

a

a


70 actualité

1.000 au Top 100 des personnalités les plus influentes au Luxembourg

Pour la quatrième fois depuis 2006, paperJam publiera, en fin d’année, le classement des 100 personnalités les plus influentes du pays, sur la base d’un classement établi par un jury indépendant. Qui succèdera à Ernst Wilhelm Contzen, président de l’ABBL et administrateur délégué de Deutsche Bank Luxembourg, désigné en 2010 décideur économique le plus influent du Luxembourg ? La réponse se trouve dans ce premier listing qui comprend plus d’un millier de noms et à partir duquel le jury désignera le Top 100. Le nom du grand vainqueur sera dévoilé en décembre.

Cette première liste se veut évidemment la plus exhaustive possible, ce qui reste toujours difficile compte tenu de la taille de l’échantillon de base, riche d’un millier de noms. Comme les années précédentes, les hommes politiques (ministres et députés) n’ont pas été inclus dans cette sélection. En revanche, certains hauts fonctionnaires d’État y figurent, compte tenu du rôle clé qu’ils ont pu tenir – et tiennent encore – dans le contexte de crise économique que traverse le pays. Après Romain Bausch (SES, en 2006), Michel Wurth (ArcelorMittal /  UEL, en 2008) et Ernst Wilhelm Contzen (ABBL / Deutsche Bank en 2010), le quatrième lauréat de ce Top 100 des personnalités les plus influentes au Luxembourg sera connu le 12 décembre, à l’occasion d’une cérémonie qui se déroulera au Cercle Municipal.

A Jean-François Abadie Administrateur délégué, directeur général – Crédit Agricole Luxembourg Dirk Abeloos Administrateur délégué – Dierickx, Leys Luxembourg Charles-Louis Ackermann Président – Accumalux Président – Poudrerie de Luxembourg Monique Adam Présidente – Syndikat Erzéiung a Wëssenschaft am OGB-L – SEW Katrin Adt Administrateur délégué – Mercedes-Benz Luxembourg Shahram Agaajani Associé – Metaform – atelier d’architecture Anouk Agnes Director for Communication and Business Development – Alfi Pierre Ahlborn Administrateur délégué, président du Comité de direction – Banque de Luxembourg Trésorier – Croix-Rouge Luxembourgeoise

Akbar Al Baker Administrateur – Cargolux Serge Allegrezza Chargé de la direction – DG Compétitivité du ministère de l’Économie et du Commerce extérieur Directeur – Statec – Institut National de la Statistique et des Études Économiques Chargé de la direction – Observatoire de la compétitivité Rolf Mathias Alter Chairman, CEO – Euro-Composites Claude Alvisse Directeur – Alvisse Parc Hôtel Massimo Amato Managing director – UBI Banca International Marc Ambroisien Vice-président du comité exécutif – Banque Privée Edmond de Rothschild Europe Benoît Andrianne Founding partner – AB Fund Services – ABFS Filipe Anjos Directeur général – New Office Cédric Antoine Directeur – Cora Foetz Yusuke Aoyama General manager – Nomura Bank (Luxembourg)

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

David Arendt General manager – NLC Luxembourg Dimitri Argyropoulos Président du comité directeur – Association coopérative européenne des fonctionnaires internationaux (AMFIE) Marc Assa Président – CDCL Soheil Assassi Directeur associé – AP Lux Nicole Avez-Nana Fondatrice, managing director – AB-Lux Relocation Services

B Lucien Baatz Gérant administratif et technique – Baatz Constructions Claudio Bacceli Directeur général adjoint – Société Générale Bank & Trust (SGBT) Jean Back Directeur – Centre national de l’audiovisuel (CNA)

Marianne Backes Directrice – Centre Virtuel de la Connaissance sur l’Europe (CVCE) Fabrice Bagne CEO – Cardif Lux Vie Yves Baguet Managing director IT – Clearstream Manuel Baldauf Owner, partner – Value Associate Andrea Barbier Directeur général – Chemolux Luís Barreira Président – CCILL (Chambre de Commerce et d’Industrie Luso-Luxembourgeoise) David Barth Directeur gérant – Directeur financier – CERATIZIT Luxembourg Serge Basso de March Directeur – Kulturfabrik Christian Bauer Associé – Christian Bauer et Associés Architectes Président – Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie – Luxembourg Eliette Bauler Président – Tribunal d’arrondissement de Luxembourg Francois Bausch Premier échevin – Ville de Luxembourg Président de la fraction parlementaire – Déi Gréng


71 actualité

départ ! Romain Bausch Président, CEO – SES Flavio Becca CEO – Promobe Administrateur délégué – T-Comalu Franck Becherel Directeur général – Tralux Georges Bechet Directeur – Centre de Recherche scientifique, Musée National d’Histoire Naturelle (MNHM) Vincent Bechet Managing director, partner – Property Partners Administrateur délégué – Property Partners Residential Jacky Beck Country manager Luxembourg & France – Utopia (Utopolis & Ciné Utopia) Pierre Beck Directeur – Banque centrale du Luxembourg Norbert Becker Chairman – Atoz Chairman – Lombard International Assurance Romain Becker Administrateur délégué, CEO – Creos Luxembourg Member of executive committee – Enovos International Président du conseil d’administration – LuxEnergie

Bruno Beernaerts Directeur général – Capita Administrative Services (Luxembourg)

Claude Bertemes Directeur général – Cinémathèque de la Ville de Luxembourg

Jochen Begas Directeur – Deutsche Postbank International

Lucien Bertemes Directeur – Eaux Minérales de Beckerich

Serge H. Behm General manager – Tata Consultancy Services

Alain Berwick Directeur – RTL Lëtzebuerg

Gunther Beining Administrateur délégué – Tracol Construction René Beltjens Head of Sales, Marketing and Innovation – Alter Domus Alex Benoy Expert-Comptable, Réviseur – Fiduciaire Benoy Kartheiser Managing director – Human Capital Focus Fraenz Benoy Directeur général – CFL Multimodal Bettembourg Denis Berche Rédacteur en chef – L’essentiel Guido Berghmans Directeur général – Casino 2000

Xavier Bettel Bourgmestre – Luxembourg-ville Président de la fraction parlementaire – DP Luc Biever Managing director – TNS Ilres Nico Biever Directeur général – Sanichaufer Robert Biever Procureur général d’État – Parquet Général Andrée Billon Directrice – Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) Hamad bin Jassim bin Jabr Al Thani Président – Precision Capital

Alain Berland Associé gérant – Job Partner

Georges Bingen Chef – Représentation de la Commission européenne au Luxembourg

Lutz Berneke CEO – EuroDNS

Marc Binsfeld Directeur associé – Binsfeld

Nico Binsfeld CEO – Netcore PSF Jean-Claude Bintz CEO – Lakehouse Administrateur – Sting Président du conseil d’administration – Telecom Luxembourg André Birget CEO – Foyer Assurances Membre du bureau exécutif – CapitalatWork Robert Biwer Commissaire aux Affaires Maritimes – Commissariat aux Affaires Maritimes Lucienne Blessing Vice-recteur – Université du Luxembourg André Bley Directeur général – Lineheart Pierre Bley Président – Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) John Bleyer Associé – Dennemeyer & Associates Georges Bock Partner, head of Tax – KPMG Alex Bodry Président – LSAP Ernest Boever Directeur général – Valorlux Thierry Bompane Managing director – SunGard Systems Luxembourg

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Romain Bontemps Associé – PKF Weber & Bontemps Jean Bour Procureur d’État – Parquet de Diekirch John Bour Vice-président du comité de direction – Banque Raiffeisen Ralph Bourgnon Associé – PKF Weber & Bontemps Marie Bourlond Membre du comité de direction – Experta Corporate and Trust Services Georges Bourscheid Président – Centre de Recherche Public Henri Tudor Romain Braas Directeur – Bâloise Vie Luxembourg Michel Brachmont Directeur adjoint – Chambre des Métiers Freddy Bracke Administrateur délégué – CLdN Cobelfret Président – Cluster maritime luxembourgeois Michel Braquet Associé gérant – Étoile Garage

Jacques Brauch Directeur général – Soludec (Société Luxembourgeoise d’Entreprises et de Constructions) Freddy Brausch National managing partner, co-head of the Investment sector – Linklaters LLP Stefan Braum Doyen de la Faculté de Droit, d’Économie et de Finance – Université du Luxembourg Jean-François Brient Administrateur délégué – Techprint Fernand Brisbois Directeur général, président du comité de direction – Lux-Airport Thibaut Britz Founder – Trendiction Massimo Brocca General manager – Fideuram Bank (Luxembourg) Camille Brocker Président – Syprolux Luc Brucher Associé – PKF Weber & Bontemps Franz Georg Brune Administrateur directeur – DZ Bank International Nicolas Buck Administrateur délégué – Victor Buck Services


72 actualité

Xavier Buck Chairman – Datacenter Luxembourg Eric Busch Managing director – Lancelot Directeur associé – Makana

Hubert Clasen Administrateur délégué, direction générale et commerciale – Caves Bernard-Massard

Ian Cramb Directeur général exécutif et membre du comité exécutif – Union Bancaire Privée (Luxembourg)

Pascal Claus Managing director – Agile Partner

Ernest Cravatte Président du conseil d’administration – Banque Raiffeisen

Pat Clawson CEO – Lumension Security

C Julien Cajot Directeur – Julien Cajot & Cie Marc Casola Responsable – Casolux Guy Castegnaro Avocat à la Cour, fondateur – Castegnaro John Castegnaro Président – Editpress Luxembourg

Marc Clees Managing director Luxembourg – Solum Real Estate Jim Clemes Administrateur délégué – Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes Armand Clesse Directeur – Institut d’études européennes et internationales du Luxembourg Michel Cloos Président – Syndicat National des Enseignants SNE/CGFP René Closter CEO, président – Luxembourg Air Rescue

Patrick Castel Directeur – Castel Immobilier

Alexandre P. Codran Administrateur délégué – 1,2,3 GO – Business Initiative

Christian Castelain Managing director – EASI

Marcel Colbach Directeur général – Socom

Jean Cazzaro Directeur général – Administrateur délégué – Lux T.P.

Jean-Michel Collignon Directeur – Luxexpo

Gregory Centurione Associé – Mazars Françoise Cerf-Muller Gérante – Muller & Wegener Antonios Chatzidakis Directeur général – NAMSA – Agence OTAN d’entretien et d’approvisionnement Ludovic Chéchin-Laurans Managing director – EFG Bank (Luxembourg) Marie-Jeanne Chèvremont Senior advisory – Arendt & Medernach Conseiller du président – Banque Privée Edmond de Rotschild Membre du conseil d’administration – MDO Services Michael Chidiac Managing director – Realcorp Luxembourg Max Chorus Gérant – Streff Stefan Chorus Gérant – Streff Amal Choury CEO – e-Kenz Présidente – Luxcloud Luxembourg Pierre Cimino Managing director, member of the executive committee – Caceis Bank Luxembourg

Nicolas Comes CEO – Carrosserie Comes & Cie Founder, chairperson of the board – HITEC Luxembourg Claude Conter Directeur – Centre National de Littérature Ernst Wilhelm Contzen Chairman – ABBL CEO – Deutsche Bank Luxembourg Geoffrey Cook Partner – Brown Brothers Harriman (Luxembourg)

Jean-Marc Crepin Managing director – Brown Brothers Harriman (Luxembourg)

Raffaele De Lutio Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade de la République italienne

Vincent Delwiche General manager – Agora, Société de développement

Guy de Muyser Président – Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster

Philippe Cuelenaere Directeur – Petercam (Luxembourg)

Frédéric de Radigues Directeur général – Munhowen Directeur général – Brasserie Nationale (Bofferding)

D Mario Da Costa Member of the executive committee – IWI International Wealth Insurer Gil Da Silva Administrateur délégué – DSK Systems Guy Daleiden Directeur – Fonds national de soutien à la production audiovisuelle (Film Fund Luxembourg) Katie Danby Managing director – HSBC Private Bank (Luxembourg) Sébastien Danloy Managing director – RBC Dexia Investor Services Bank Philippe Darmayan CEO – Aperam

Daniel Dax Directeur – LuxFLAG

Laurent Cooreman Managing director – CBRE

Yves de Beauregard CEO Belux – Sogeti

Arnaud Cossa Associate director – Pragma Consult

Jimmy de Brabant Directeur – Delux Productions

Éric Crabié Associé, managing partner – Kurt Salmon Luxembourg

Jacques Delvaux Administrateur – Banque de Luxembourg

Claude Crovisier Administrateur – iTEC Information Technology and Printer Services

Pieter Coopmans CEO – ING Life Luxembourg

Jeremy Coxet Directeur agence Luxembourg – Vanksen

Dominic de la Peña CEO – Integrated Network Solutions

Fabrice Croiseaux Associé – InTech

Bart Coone Managing director – Securex Luxembourg

Olivier Coustet Directeur – Louis Vuitton

Alain Delserieys Chairman of the board – Banque Transatlantique Luxembourg

Arnaud De Meyer Architecte associé – Steinmetzdemeyer architectes urbanistes

Antoine David Président 2012 – Jeune Chambre Economique du Grand-Duché de Luxembourg

Renato Costantini Administrateur délégué – Costantini

Olivier De Jamblinne Membre du comité de direction – KBL European Private Bankers

Geert De Bruyne Administrateur délégué – Banque Degroof Luxembourg Martial de Calbiac Directeur délégué – Camca Assurance Serge de Cillia Member of the management board, Banking & Finance – ABBL Paul De Cooman Directeur général – AXA Assurances Luxembourg Vice-président – Association des Compagnies d’Assurances (ACA)

Luc De Ribeiro Administrateur – Pixelixir Walter De Toffol Président – Conseil National des Programmes (CNP) Anita De Viell Directrice de fast recrutement – fast group Yves De Vos Managing director – VP Bank Luxembourg Chantal De Vrieze Econocom Benelux managing director – Econocom Financial Services Bob de Waha Deputy managing director – Lux-Development Patrick de Waha CEO, founder – Zap Olivier Deboeck Managing director – Computacenter PSF Laurent Decaen Associé – Mazars Vincent Decalf Administrateur délégué – CapitalatWork Daniel Dechmann Associé, gérant – Dechmann Communication Président – Markcom Luxembourg Bernhard Dedenbach Administrateur – BD Associates – Partners to Leaders Kristof Della Siega Associé – plan K Christoff Delli Zotti Administrateur délégué – Delli Zotti Philippe Delpeyroux Managing director – Curver Luxembourg Thierry Delroisse Membre du comité de direction – Banque Internationale à Luxembourg

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Jean-Marc Demerdjian Managing director – Compass Group Luxembourg Administateur délégué – Eurest

Thierry Devos Managing partner – Foxroad Luxembourg Tun di Bari Directeur administratif et des ressources humaines – Groupe Dussmann Luxembourg Jérôme Di Lorenzo Administrateur délégué – Carré Immo Mario Di Stefano Partner – DSM Di Stefano Moyse Avocats à la Cour

Jean-François Denis Directeur – Kitry Consulting

Danielle Dichter Directrice – Bizart > Brand Management

Pascal Denis Country managing director – Accenture

Noël Didier Administrateur, directeur général – Fidupar

Catherine Dennemeyer Partner – Dennemeyer & Associates

Stéphane Didier Director – Talk Finance (Financial Translation)

Robert Dennewald Président – Fedil – Business Federation Luxembourg Président – Eurobéton (Luxembourg) CEO – Chaux de Contern Président – 1,2,3 GO – Business Initiative

Jean Diederich Associé – Kurt Salmon Luxembourg Président – Association des Professionnels de la Société de l’Information (APSI)

Charles Denotte Compliance Cluster head – Citibank International, succursale de Luxembourg Paul Denzle Administrateur délégué – Eltrona Interdiffusion Céline Depiesse Directrice – Codur Philippe Depoorter Secrétaire général – Banque de Luxembourg

Arturo Avello Diez del Corral Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade d’Espagne Martin Dobbins Managing director – State Street Bank Luxembourg Pierre Donnersberg Président du conseil d’administration – Siaci & Partners Luxembourg Olivier Dorier Partner – MAS Luxembourg

Roland Dernoeden General manager – Imprimerie Centrale Vice-président – Association des Maîtres Imprimeurs du Grand-Duché de Luxembourg

Jean-Luc Dourson Administrateur – Laboratoire d’analyses médicales Ketterthill Président – Fédération Luxembourgeoise des Laboratoires d’Analyses Médicales

Yves Deschenaux Administrateur délégué – Asyris

Daniel Dries Directeur général – Infodata

Michèle Detaille Administrateur délégué – No-Nail Boxes Managing director – Allpack Services

Appel

Pierre Duhot Directeur général – Total Luxembourg

Vous avez remarqué l’absence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire ? Envoyez-nous vos remarques et suggestions, jusqu’au 15 juillet 2012, à press@paperjam.lu Vous souhaitez mettre à jour ou ajouter une biographie détaillée ? Rendez-vous sur www.index.lu


73 actualité

Pierre Dumont Managing director – Dimension Data Financial Services et Dimension Data Luxembourg Christian Durlet Directeur – Coditel Patrick Dury Président national – LCGB (Lëtzebuerger Chrëschtleche Gewerkschafts-Bond) Gilles Dusemon Partner – Arendt & Medernach Peter Duynslaeger Country manager – Lloyds TSB Bank, succursale de Luxembourg

E

René Elvinger Administrateur délégué – Directeur général – Elth

Ferdinand Feidt Administrateur délégué – Bétons Feidt

Paul Emering Directeur – Luxembourg School for Commerce

Guy Feidt Administrateur délégué – Carrières Feidt

Lucien Emringer Président du conseil d’administration – M. Immobilière

Frank Feitler Directeur – Grand Théâtre de Luxembourg

Paul Ensch Directeur général – Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg François Erasmy Directeur – P&T Consulting Thierry Ernst Directeur – Ernst Recruiting Fernand Ernster Directeur général – Ernster Patrick Ernzer Conseiller en communication – Chambre de Commerce Rédacteur en chef – De Lëtzebuerger Merkur

Herbert G. Eberhard Administrateur délégué – Creditreform Luxembourg

Huguette Espen Directrice déléguée – EFG Bank (Luxembourg)

Serge Eberhard Président – Servior

Pascal Espen Associé – PKF Weber & Bontemps

Sebastian Eberwein Managing partner – ProCompany Eberwein & Partner Viviane Ecker Vice-présidente, Docteur en droit, Conseillère juridique – Conseil d’État Werner Eckes General manager – IFBL – L’Institut

Mark Evenepoel CEO – Euroscript International

F

Théo Felten Administrateur délégué – Felten-Stein Olivier Fenaux Directeur général – ISS Facility Services Luxembourg

Daniel Feyder Directeur – Intralux Transports

René Friederici Chef du personnel – Paul Wurth

Henri-René Feyereisen Administrateur directeur – Neuberg

Norbert Friedrich Administrateur directeur – DZ Bank International

Monique FeyereisenNeuberg Président – Anciens Magasins Jules Neuberg

Pierre Friob CEO – Abitare CEO – FNP Group

Frédéric Feyten Managing partner – OPF Partners Nigel Fielding CEO – HSBC Securities Services (Luxembourg) Jean-Claude Finck Directeur général, président du comité de direction – Banque et Caisse d’Épargne de l’État Luxembourg (BCEE)

Tatiana Fabeck Gérante – Tatiana Fabeck Architecte

Marc Fischbach Directeur – Fischbach

Jacques Eischen Administrateur délégué – Luxcontrol

Claude Faber Directeur – Fiduciaire Fernand Faber

Michel Eischen Associé gérant – La Provençale

François Faber Directeur général – Imprimerie Faber

Paul Eischen Directeur – Paul Eischen Traiteur

Jean Faber Directeur – Fiduciaire Fernand Faber

Laure Elsen Directrice générale – Accentaigu

Jean-Marc Faber Expert-comptable – Fiduciaire Faber Jean-Marc

Alain Flammang CEO – Broadcasting Center Europe

Yves Elsen Managing partner, CEO – HITEC Luxembourg Président – Fonds National de la Recherche (FNR) Président – Association Luxembourgeoise des Ingénieurs (ALI)

Pol Faber Secrétaire général – Groupement des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics

Marc Flammang Économiste – CBP Quilvest

Marc Feider Senior partner, Corporate partner – Allen & Overy Luxembourg

Claude François Rédacteur en chef – Telecran

Berglind Fridriks Director – Fridriks

Gérard Eischen Directeur a.i. – Luxembourg School for Commerce (LSC)

Jacques Elvinger Partner – Elvinger, Hoss & Prussen

Yves Francis Managing partner – Deloitte

Eva Ferranti COO – Eva Ferranti

Jean-François Findling Managing partner – Baker & McKenzie

Jean-Marc Fandel CEO – Cetrel, a SIX company

Betty Fontaine Directrice – Brasserie Simon

Albert Franck Plant manager – Guardian Automotive Europe

Paul Fabeck Associé gérant – Bricks Solutions Immobilières

André Elvinger Partner – Elvinger, Hoss & Prussen

Danièle Fonck Directrice générale – Editpress Luxembourg Directrice de la publication – Le Jeudi Rédacteur en chef – Tageblatt

Michael Ferguson Partner, Asset management leader – Ernst & Young

Daniel Eischen Managing partner – Concept Factory CEO – Interact

Vincent Fagard Managing director site – Delphi Customer Technology Center (Luxembourg)

Marc Folschette Administrateur délégué – Professional Business Solutions

Falk Fischer Managing director, CEO – Commerzbank International Rafik Fischer Managing director – Global Investor Services – KBL European Private Bankers member – ABBL Gérard Flamion Directeur – Vectis PSF

Emmanuel Fleig Directeur Filiales et projets – Editpress Luxembourg Françoise Folmer Associée gérante – team 31

Norbert Friob Président – Groupe FNP Claude Frisch Site manager – Delphi Customer Technology Center (Luxembourg) Jean-Paul Frising Procureur d’État adjoint – Parquet de Luxembourg Claude Frisoni Directeur général – Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster Paul Fritsch Associé – Architectes Paczowski et Fritsch Thierry Fromes General manager – Microsoft Luxembourg Eliane Fuchs Présidente – Femmes Leaders du Luxembourg Fondatrice et gérante – Vitalvie Jean Fuchs Administrateur délégué – Fuchs & Associés Finance Président – Association Luxembourgeoise des Professionnels du Patrimoine

G Marc Gales Président, administrateur délégué – Caves Gales Dominique Galloy Administrateur délégué – Sigma Conso Luxembourg

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Tobias Gansäuer Directeur – Deutsche Postbank International Frank Gansen Président – Centre de Recherche Public Santé Ming Gao General manager – Industrial and Commercial Bank of China Luxembourg Branch Robert Garcia Directeur général – CarréRotondes Nordine Garrouche Associate director – NGR Consulting Administrateur – Opexia PSF Philippe Garsuault Président – Banque BCP Luc Gaspard Directeur général – Integrale Luxembourg Stefan Geier Co-directeur, administrateur – Infeurope Norbert Geisen Président – Fédération des Artisans Christian Gellerstad Group managing director – Pictet & Cie (Europe) Alain Gena Department manager – Application Services – Sogeti Lionel Gendarme Associé – PKF Weber & Bontemps Sébastien Genesca Managing director – Logica Luxembourg Frédéric Genet Administrateur délégué, président du comité de direction – Société Générale Bank & Trust (SGBT) Marc Gengler Président – Cour des comptes Alain Georges Président du conseil d’administration – BIP Investment Partners Administrateur – Institut Luxembourgeois des Administrateurs

Patrick Gillen Directeur – Fonds d’urbanisation et d’aménagement du plateau de Kirchberg Erny Gillen Président – Saint-Paul Luxembourg Président – Confédération Caritas Luxembourg Victor Gillen Vice-président, licencié en droit, avocat à la Cour – Conseil d’État Jacques Gillmann Président – Pertuy Construction, succursale de Luxembourg Marc Giorgetti Gérant – Félix Giorgetti Paul Giorgetti Gérant – Félix Giorgetti Giuseppe Giusto General manager – Ampacet Europe Robert Glaesener CEO – Trendiction Marc Glesener Président – Association Luxembourgeoise des Employés de Banque et d’Assurance (ALEBA) Marc Glesener Rédacteur en chef – Luxemburger Wort Joseph Glod Directeur général adjoint – Entreprise des P&T Tom Gloesener Directeur – Vidale-Gloesener Christian Goebel Co-président – Déi Gréng Édouard Goedert Administrateur délégué, directeur général – Autopolis Marcel Goeres Président – Parc Belair Management Robert Goeres Directeur – Goeres horlogerie Pol Goetzinger Managing partner – Concept Factory Chairman – Interact

William Gerety Director – Satlynx

Christophe Goossens Directeur – Eldoradio

Matthias Gerstlauer Partner – Marlière & Gerstlauer executive search

Philippe Goutière Directeur général – Chartis Europe (Luxembourg)

Giovanni Giallombardo Président du comité de direction, directeur général – UniCredit International Bank (Luxembourg)

Vincent Gouverneur Partner, Clients & Markets leader – Deloitte

Giuseppe Giampietro Directeur général – Société Européenne de Banque Émile Gillardin Administrateur délégué, président du comité de direction – Luxconsult

Laurent Graaff Redacteur en chef – Éditions Revue Nicolas Graas Directeur – Hermès Luxembourg Antoine Graas Associé – Luxmotor Laurent Graas Directeur – Lola


74 actualité

Nicolas Henckes Directeur – Legitech

Photo : David Laurent/Wide (archives)

Joe Hendry Managing director – Brown Brothers Harriman (Luxembourg) Gust Hengen Directeur général – Imprimerie Hengen Joachim Hennen Directeur – Navaxx Géraldine Henning Senior manager – Robert Half International

Romain Bausch (SES) avait été le premier lauréat, en 2006.

Richard Graf Président – Action Solidarité Tiers Monde – ASTM Mikael Grahne CEO – Millicom International Cellular Pierre Gramegna Directeur général – Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg Olivier Granboulan Associate director – NGR Consulting Jérôme Grandidier CEO, owner – Telecom Luxembourg Fabien Grasser Rédacteur en chef – Le Quotidien Jeannot Graul Directeur général – Moulins de Kleinbettingen Muller Frères Michel Greco Administrateur délégué – Michel Greco Guy Greiveldinger Président – FNCTTFEL – Landesverband Henri Grethen Membre de la Cour – Cour des comptes européenne Jonathan P. Griffin Managing director – JPMorgan Asset Management (Europe) Camille Groff Managing director – Mikado Publicis Morgan Gromy Directeur d’exploitation – Luxexpo André Grosbusch Gérant – Marcel Grosbusch & Fils René Grosbusch Gérant – Marcel Grosbusch & Fils Thierry Grosjean Administrateur délégué – Centuria Capital Luxembourg Fernand Grulms CEO – Luxembourg for Finance

Marc Gubbini Associé – Gubbini Marc Georges Gudenburg Partner – Wildgen, Partners in Law Frédérique Gueth Manager – 1,2,3 GO – Business Initiative Raffaele Guiducci Directeur général – Codic Luxembourg Jean Guill Directeur général – Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF)

H Émile Haag Président – Confédération Générale de la Fonction Publique (CGFP) Jean Habay Directeur général adjoint – La Luxembourgeoise-Vie Charles P. S. Hall Managing director – HSBC Private Bank (Luxembourg) Paul Hammelmann Président du comité de direction – Association des Compagnies d’Assurances (ACA) Président – Mondorf Domaine Thermal Président du conseil d’administration – Sécurité Routière Frédéric Hancq National account manager – Coca-Cola Enterprises Luxembourg (anc. Soutirages Luxembourgeois) Willy Hans Administrateur, Sales director – Simac PSF Jacques Hansen Directeur général – Croix-Rouge Luxembourgeoise

Marc Hansen Administrateur délégué, directeur – Éditions Lëtzebuerger Journal Patrick Hansen CEO – Luxaviation Director – Saphir Capital Partners Hiroaki Harada Managing director, member of the board – Mitsubishi UFJ Global Custody Guy Harles Bâtonnier – Conseil de l’Ordre des Avocats Chairman of the management board – Arendt & Medernach Paul Hauffels Directeur – Paul Hauffels Christian Hauser Directeur – ElectroHauser – Sony Center Pierre Hausman Directeur – Centre d’Études de Populations, de Pauvreté et de Politiques Socio-Economiques – CEPS / INSTEAD Ken Hay Président – LuxFLAG Daniel Hein Directeur général – CDCL Ferdinand Hein Président du conseil d’administration – Hein-Fabrique de Fours

Emmanuel-Frédéric Henrion Partner – Linklaters LLP Bernard Hensmans Country manager – Monster Luxembourg Pit Hentgen Président – LaLux Assurances Président – La Luxembourgeoise-Vie Président – Association des Compagnies d’Assurances (ACA) Luc Henzig Commercial and Public Sectors Market leader – PricewaterhouseCoopers Bjorn Herberger Member of management team, head of Accounting and Operations – Vistra (Luxembourg) Erik Hermans Country manager – DHL Express (Luxembourg) John Pierre Hettinger Managing director – Nikko Bank (Luxembourg) Martin Heyse CEO – BNP Paribas Real Estate Romain Hilgert Secrétaire général de la rédaction, rédacteur et gérant – d’Lëtzebuerger Land Jacques Hillion Rédacteur en chef – Le Jeudi

Jean-Pierre Hein Gérant – Sablière Hein

Marc Hobscheit Chef d’entreprise – Mansfeld, Skol, Elch, Waldhaaf

Willy Hein Responsable – Agence Immobilière Hein Willy

Thierry Hoeltgen Advisory and Consulting partner – Deloitte

Paul Heinerscheid Président, CEO – Satlynx

Nico Hoffeld Managing partner – MindForest

Fernand Heinisch Gérant, associé – Voyages Émile Weber Paul Helminger Président – LuxairGroup Luc Helsen CEO – Circuit Foil Luxembourg Marc Hemmerling Responsable Organisation, Technologie et Systèmes de paiement – Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL)

Véronique Hoffeld Partner, member of the management committee – Loyens & Loeff Anne Hoffmann Directrice – Office national du Tourisme Christiane Hoffmann Owning manager – Lilith Project

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Franck Hoffmann Directeur – Théâtre National du Luxembourg Gérard Hoffmann Chairman, managing director – Telindus Luxembourg Président - FedilICT Guy Hoffmann Président du comité de direction – Banque Raiffeisen Marc Hoffmann Président du comité de direction, administrateur délégué – CBP Quilvest Marco Hoffmann Chairman of the board of directors – Enovos International Chairman – Enovos Luxembourg Romain Hoffmann Administrateur délégué – Aral Luxembourg Président – Groupement Pétrolier Luxembourgeois Théo Hollerich Administrateur délégué – Fiduciaire des P.M.E. Francis Hoogewerf Directeur – Fiduciaire Hoogewerf & Cie

I Junichi Ichii Managing director, CEO – Mizuho Trust & Banking (Luxembourg) Philippe Illoul Managing director – Pragma Consult Martin Isler Executive vice-president – Airline – LuxairGroup  Vinciane Istace Human Resources, partner – PwC Academy Patrick Ittah Managing director – Orange

J

Guy Hornick Partner, BDO Tax & Accounting partner – CF Fund Services

Alain Jacob Administrateur, directeur général – Lamesch Exploitation

Robert Hornung Directeur associé – EGB Hornung & Associés

Hubert Jacobs Van Merlen Président, CEO – IEE Président – Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann

Jean Hoss Partner – Elvinger, Hoss & Prussen Frédéric Hottinger Président – Hottinger & Cie Marco Houwen Directeur général – Datacenter Luxembourg CEO – LuxCloud Paul Huberlant Directeur général – Coface Luxembourg Paul Huberlant General manager – Kompass Luxembourg Erny Huberty Responsable Marketing – Enovos Secrétaire – MyclimateLux Alain Huberty Administrateur – Luxempart Marc Huberty Managing director – High Tech Consulting Hans-Ulrich Hügli Managing director – Crédit Suisse (Luxembourg) Pierre Hurt Directeur– OAI

Sébastien Jacq Directeur général – Gattaca Serge Jacquemin Directeur général – Partenaires Sociaux Renaud Jamar de Bolsee Administrateur délégué – Victor Buck Services Romain Jeblick Secrétaire général – Luxorr – Luxembourg Organization For Reproduction Rights Gérard Jeitz Directeur – Vinci Park Services Luxembourg Stephen Jenkins Managing director – John Deere Bank Pierre Joppart Partner – Forworx Luxembourg Laurent Jossart Executive vice-president – Finances – LuxairGroup / Luxair Patrick Jost Managing director – CIP Group – Lettershop Luxembourg Président – Fédération des Jeunes Dirigeants d’Entreprise de Luxembourg Jean-Claude Juchem Administrateur délégué – G4S Security Services


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youtube.com/ DavidGoldrake · facebook.com/ DavidGoldrake · twitter.com/ DavidGoldrake


76 actualité

Annemarie Jung CEO – Internaxx Bank Mil Jung Directeur – Service information et presse du gouvernement – SIP Rüdiger Jung Member of the management board – Legal & Tax – ABBL Marc Junio General director – Goodyear Innovation Center Luxembourg

K Christian Kaempff Directeur général – Kaempff-Kohler Guill Kaempff Président – Union Commerciale de la Ville de Luxembourg Guy Kaiser Rédacteur en chef – RTL Radio Lëtzebuerg Léa Kappweiler Associée, gérante – Léa Kappweiler Bureau Immobilier s.àr.l. Claude Karger Rédacteur en chef – Éditions Lëtzebuerger Journal Fernand Kartheiser Directeur – Fiduciaire Fernand Kartheiser & Cie Charles Kaufhold Associé – Kaufhold Ossola & Associés Ferdinand Kayser Président, CEO – SES Astra Chief Commercial Officer – SES Roland Kayser Directeur général – Espace Régie Luxembourg Christian Kelders Administrateur – Real Solutions

Patrick Kemper Country director – Ricoh Luxembourg PSF Guy Kerger Managing partner – MindForest Sophie Kerschen Directrice – British Chamber of Commerce for Luxembourg Patrick Kersten Founder, general manager – atHome Group Patrick Keusters Administrateur délégué – Banque Degroof Luxembourg Charles Kieffer Directeur général – CK Jean-Marc Kieffer Administrateur délégué – CDCL Mil Kieffer Directeur, gérant – a+p kieffer omnitec Pierre-Émile Kieffer Directeur, gérant – a+p kieffer omnitec Xavier Kieffer Managing director – Start People Luxembourg Monique Kieffer-Kinsch Présidente – SOS Faim – Action pour le Développement Pierre Kihn CEO – Office Ernest T. Freylinger Alain Kinsch Country managing partner – Ernst & Young Gilles Kintzelé Président – Chambre des Experts du Grand-Duché de Luxembourg Carlo Kissen Directeur – Quest Marc Kleyr Managing partner – Kleyr Grasso Associés Eric Kluckers Directeur général – Chaux de Contern Directeur – Eurobéton (Luxembourg)

Frédéric Kemp Country manager – Avaloq Luxembourg

Appel

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Jean-Claude Knebeler Président – Comité pour la promotion des Exportations Luxembourgeoises Membre – Office du Ducroire Luxembourg Bob Kneip CEO – Kneip Gary Kneip CEO – SecureIT Président – Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) Vice-président – Conseil Économique et Social Victor Kneip Président – Kneip Management Rita Knott Directrice – Maison du Coaching, Mentoring et Consulting Geraldine Knudson City manager – Ville de Luxembourg Robert Kocian Marketing manager – Agora, Société de développement Daniel Kohn Associé, gérant – Imprimerie Mil Schlimé Serge Kolb Directeur – Banque centrale du Luxembourg Steve Koltes Managing partner – CVC Capital Partners (Luxembourg) Paul Konsbruck Président – Tribunal d’arrondissement de Diekirch Arnold Kontz General manager – Garage Arnold Kontz Romain Koster Associé, gérant – City Concorde Shopping Center Athanassios Kotsis CEO – Intrasoft International Jo Kox Directeur administratif – Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain Steve Krack Partner – Unité d’habitation Serge Krancenblum CEO– SGG Jeannot Krecké Administrateur représentant l’État luxembourgeois – ArcelorMittal Alex Kremer Directeur général – Chemins de Fer Luxembourgeois (CFL)

Eva Kremer Secrétaire général – Société Nationale de Crédit et d’Investissement (SNCI)

Claude Lanners Directeur des Achats et des Ressources Humaines – Ceratizit Luxembourg

Marieke Kremers Directrice – Greenpeace Luxembourg

Jacques Lanners Président du conseil d’administration – Ceratizit Luxembourg

Jean-Claude Krieger Administrateur, directeur – Intesa San Paolo Servitia Bob Krieps Coordinateur général – Ministère de la Culture Tom Krieps Président – Conseil National des Programmes (CNP)

Pascal Lanser Directeur IBM Luxembourg – IBM Belgium, Luxembourg Branch Marc Lauer Chief Operating Officer – Foyer Administrateur – Foyer Assurances

Marc Krier Administrateur délégué – Caves Krier Frères Remich

André Lavandier Administrateur délégué – Goblet Lavandier & Associés Ingénieurs-Conseils

Venant Krier Managing director – Astron Buildings

Jean-Claude Lazard Interior designer – Mobilier Bonn

Charles Krombach Gérant, directeur général – Heintz Van Landewyck Manufacture de Tabacs

Vincent Lazzari Directeur – Prefalux

Roland Kuhn Président – Chambre des Métiers du Grand-Duché de Luxembourg Vice-président – Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) Administrateur délégué – Kuhn

L Françoise Lafabvre-Bertrand Associée – Stoldt & Associés Martin Lagneau Directeur général – Handicap International Wilfrid Lagrange Business Unit manager – Ausy Luxembourg PSF Alain Lam Directeur général – Capita Administrative Services (Luxembourg) Maurice Lam Owner – Lam & Partners Bruno Lambert CEO – BIP Investment Partners Martin Lammar Architecte d.p.l.g., associé – Decker, Lammar & associés – Architecture et urbanisme

Christian Kremer Managing partner – Clifford Chance

Raymond Lang Président – Ordre Luxembourgeois des Courtiers en Assurances

Claude Kremer Partner, Investment Management – Arendt & Medernach Président – Efama

Hugues Langlet Directeur général – Editus Luxembourg

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Stephan Le Goueff Associé gestionnaire – LG@vocats François Leclerc Directeur – Vous Olivier Leclipteur Membre du comité de direction – Experta Corporate and Trust Services – Experta Dirk Leermakers Partner – Stibbe Luxembourg Max Leesch Président, administrateur délégué – Cactus Vincent Lekens Directeur général – C.T.T.L. Centre de Télécommunications et Téléinformatique Luxembourgeois

Franck Leprévost Vice-recteur – Université du Luxembourg Jean-Noel Lequeue Président – Association Luxembourgeoise des Compliances Officers du Secteur Financier (ALCO) Jean-Pierre Lequeux Managing director – DTZ Luxembourg Office Jean-Philippe Leroy Directeur général – Banco Bradesco Europa Xavier Lesueur Co-fondateur, directeur général – Vanksen Joëlle Letsch Managing partner – ADT Center Lydie Levy CEO – Infomedia Berny Ley Directeur adjoint – Voyages Flammang Robert Ley Directeur – Institut Viti-Vinicole John Li Administrateur – Institut Luxembourgeois des Administrateurs Paul Linden Directeur – Imprimerie Linden Henrik Lind-Groenbaek Directeur général – Sparinvest Jacques Linster Administrateur délégué – Panelux Lea Linster Cheffe – Restaurant Gastronomique Léa Linster

Pierre-Michel Lemaire Managing director – System Solutions Luxembourg

Marc Linster Directeur – BuropolisLinster-bureautique

Marc Lemmer Directeur général – Centre de Recherche Public Henri Tudor

Yves Loisel Director – Exxonmobil Chemical Films Europe

Paul Lenert Directeur général, directeur – Luxemburger Wort Directeur des rédactions – Saint-Paul Luxembourg

Gérard Lommel Président – Commission nationale pour la protection des données (CNPD)

Isabelle Lentz Manager – DrinX / Munhowen Secrétaire générale – Fédération des Jeunes dirigeants d’entreprise de Luxembourg Charles Lentz Administrateur délégué – Lentz Logistics Pierre Lentz Président – Ordre des Experts-Comptables Thomas Lentz Administrateur délégué – Tarkett GDL Georges M. Lentz jr Administrateur délégué – Brasserie Nationale (Bofferding) Président – Munhowen

Gerard Lopez Partner – Genii Capital Partner – Mangrove Capital Partners Léon Losch Directeur – Loterie Nationale Laurent Loschetter Directeur – Den Atelier Gérant – DSL Luxembourg Jean Lucius CEO – Enovos Luxembourg Président – Luxembourg Energy Office (LEO) Jean-Claude Lucius Managing partner – IF Group Partner – IF Advisory, member of IF Group


77 actualité

Enrico Lunghi Directeur – Mudam Claude Lüscher Managing partner – Exigo Administrateur – Association des Professionnels de la Société de l’Information (APSI) André Lutgen Partner – Lutgen & Mc Gaw Éric Lux Partner – Genii Capital Managing director – Ikogest Lucien Lux Président de la fraction parlementaire – LSAP

M Rainer Mach Managing director – DekaBank Deutsche Girozentrale Luxembourg Daniel Magitteri Directeur général – Téléphonie Groupe Telkea Eric Magrini Managing director – Intertrust (Luxembourg) Frédéric Maillard Directeur – Renault Luxembourg Robert Mandell Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade des États-Unis d’Amérique Charles Mandica Directeur général – Steria PSF Luxembourg Président - Association des PSF de support (APSFS) Justin Mangen Directeur général – Mercedes-Benz Luxembourg André Marc Partner – Allen & Overy Jean-Paul Marc Économiste – move-inn Immobilier Jean-François Marlière Partner – Marlière & Gerstlauer executive search Luc Marteling Rédacteur en chef – RTL New Media Éric Martin Président du comité de direction – BGL BNP Paribas Raymond Martin Président – Brasserie Nationale (Bofferding)

Roberto Martinho General manager – Unibanco – União de Bancos Brasileiros (Luxembourg) Henri Marx Président – Foyer Assurances Miriam Mascherin Présidente – Fédération des femmes cheffes d’entreprise du Luxembourg Managing partner – Elite Advisers Raymond Massard Directeur – Caramba Directeur général – Plan – Net Dominique Matera Directeur – Institut National pour le développement de la Formation Professionnelle Continue (INFPC) Julien Maujol Directeur opérationnel – Sfeir Benelux Didier Mc Gaw Partner – Lutgen & Mc Gaw Neil Medlyn Administrateur delégué – Resource Shipping and Shipmanagement (RSS) Pascal Meier Managing partner – Edouard Franklin Claude Meisch Président – DP Leonardo Menel Country chairman – Shell Luxembourgeoise Patrick Mergen Directeur administratif et Ressources Humaines – CK Martial Mernier Managing director – Talk Finance (Financial Translation) Yves Mersch Directeur général – Banque centrale du Luxembourg Rodolphe Mertens Directeur adjoint – Mertens Rodolphe Gérald Merveille Managing director – CBRE Alain Mestat Managing partner – Luxinvest Capital Advisors René Meyer Managing director – Active Relocation Luxembourg Paul-Henri Meyers Président – Fondation Hëllef Doheem Serge Micaelian Directeur des opérations – Diadeis Benelux David Micallef Managing director – The Bank of New York Mellon Jean-Pol Michel Directeur du Business Development – Centre de Recherche Public Henri Tudor

Sylvie Michel Country manager – Hudson Luxembourg

Raoul Mulheims Directeur général – Mpulse Managing partner – Nvision

Sandra Miconi Directrice – AssurancesConseils Luxembourg

Jean-Pierre Mullenders Directeur – Randstad Interim Directeur opérationnel et commercial – Galilei – a Randstad company

John Cole Miller Président, administrateur délégué – DuPont de Nemours (Luxembourg) John Mills Director – Maitland Luxembourg Daniel Miltgen Directeur – Fonds national pour le développement du logement et de l’habitat Jean-Luc Mines Chairman – Mikado Publicis Geert Minten Directeur – Hewlett-Packard PSF Luxembourg Aditya Mittal CFO, Produits Plats Amériques, Fusions & Acquisitions, Relations Investisseurs, Stratégie, Communications – ArcelorMittal Lakshmi N. Mittal Chairman, CEO – ArcelorMittal Karl Moeremans Director – TNT Express Luxembourg Patrick Moes Directeur – Stugalux Construction Maurice Molitor Administrateur délégué – .dok – den oppene Kanal Michel Molitor Partner, avocat à la Cour – Molitor Avocats à la Cour François-Régis Montazel Managing director – EFG Bank (Luxembourg) Matthew Moran CEO – Lombard International Assurance Bernard Moreau CEO – Lab Group Stefano Moreno Gérant – Moreno Architecture Pierre Mores Maréchal de la Cour – Maréchalat de la Cour

Sandra Müller Managing director – MEAG Luxembourg Présidente – LuxReal Charles Muller Partner – KPMG Luxembourg Claude Muller Directeur – Comed Edmond Muller Président – Caves Bernard-Massard Gérant – Moulins de Kleinbettingen Muller Frères Georges Muller Directeur – Artelis Marc Muller Expert-comptable – Fiduciaire Muller & Associés Romain Muller Managing director Luxembourg – Jones Lang LaSalle Alfred Müller Directeur – Duscholux Yann Munhowen Directeur, gérant – Administration, production – Moutarderie de Luxembourg Marc Mutelet Gérant – MGK Technologies

N Mathilde Nankwaya Managing director – Nobelux Luxembourg – Nordic Countries Chamber of Commerce Romain Nati Directeur général – Centre Hospitalier Luxembourg

O

Matthias Naske Directeur général – Établissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte – Philharmonie Luxembourg / Orchestre Philharmonique Luxembourg Babeth Neiers Directrice, designer associée – Rose de Claire, Design.

Pit Oberweis Chef – Oberweis Keith O’Donnell Managing partner – Atoz

Claude Nesser Managing partner – Mad about soul

Sinéad O’Donnell Director – DO Recruitment Advisors

Romain Nettgen Directeur Général – Direction Générale de la Police Grand-Ducale

Jörgen Oldensand Managing director – Svenska Handelsbanken

Jean Paul Neu Directeur général – Dussmann Service Luxembourg

Diarmuid O’Leary Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade d’Irlande

Marc Neuen Administrateur délégué – Yellow.lu (Compagnie Luxembourgeoise d’Annuaires) Adrien Ney Président, CEO – LuxairGroup  Max Nickels Administrateur – Namur Marc Niederkorn Office Location manager – McKinsey&Company Raymond Niesen Directeur général – Beckstreetfive – Succursale de Burotrend

Yvonne O’Reilly Managing partner – Avanteam François Ortolani Directeur – Centre National de Formation Professionnelle Continue d’Esch-sur-Alzette Charles Ossola Associé – Kaufhold Ossola & Associés Frédéric Otto Président du comité exécutif – Banque Privée Edmond de Rothschild

P

Janneke Nijsen Director manager – Van Lanschot Bankiers (Luxembourg) Marie-Béatrice Noble Managing partner – MNKS Olivier Noblot Président – POG, Personnel Officers Group

Bohdan Paczowski Associé – Architectes Paczowski et Fritsch

Guillaume Nogacki Managing partner – Eurogroup Consulting Luxembourg

Wayne Page Directeur – Fast group

Thierry Nothum Directeur – Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC)

Hedda Pahlson-Moller Owner, founder – Omnisource International Sergio Palumbo Directeur – TDO Consulting

Jhon Mortensen CEO – Nordea Bank Fabio Morvilli Président – Camera di Commercio Italo-Lussemburghese Didier Mouget Managing partner – PricewaterhouseCoopers

Photo : Étienne Delorme (archives)

Ghislain Ludwig Directeur, associé – Brain&More

Paul Mousel Partner – Multinational Companies , Public Sector – Arendt & Medernach François Moyse Partner – DSM Di Stefano Moyse Avocats à la Cour En 2008, c’est au tour de Michel Wurth (ArcelorMittal/UEL) d’être désigné

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance


78 actualité Philippe Paques CEO – Hermès Engineering

Pitt Pirrotte Co-fondateur – living.room

Marios Paras Directeur général – Rowlands International Directeur général – TempoTeam HR Services

Ernest Pirsch Président – Fédération des Garagistes du Grand-Duché de Luxembourg (Fegarlux)

Pierre Parel Directeur – Hewlett-Packard PSF Luxembourg Michel Pasquarelli Directeur – Travel Pro – Sales-Lentz François Pauly Président du comité de direction, administrateur délégué – Banque Internationale à Luxembourg John Pauly CEO – Moventum Marc Payal Managing director – Fujitsu Richard Pelly Chief executive – European Investment Fund John Penning Director – Saphir Capital Partners Romain Penning Directeur général – Imprimerie Kremer-Muller & Cie Patrice Perreira C.E.O – Global Sat Fernand Pesch Président – CLE Jacques Peters Président du comité de direction – KBL European Private Bankers Michel Petit Architecte – Michel Petit Architecte Philippe Petit Managing director – Artemis Information Management Tanguy Petre Managing director Belgium & Luxembourg – IDS Scheer / Software AG Luxembourg

Luigi Pisa Directeur général – Novelis Jean-Luc Pitsch Directeur général – Guardian Europe Roger Pitt Architecte associé – Ballini Pitt & Partners Architectes François Pletschette Conseiller fiscal – Fiduciaire Pletschette & Meisch

Marc Rauchs Directeur général – Mark’s Consulting

Michel Polfer Directeur – Musée National d’Histoire et d’Art – MNHA

Serge Raucq Directeur – Vectis PSF

Fabrice Poncé Directeur général – Adecco Group Luxembourg Président – Union Luxembourgeoise des Entreprises de Travail Intérimaire (Uledi) Marc Poncé Directeur général – Sodexo Luxembourg Jean-Claude Poos Président – NGL-SNEP Romain Poos Président – Conseil Supérieur des Professions de Santé Romain Poulles Administrateur délégué – PROgéna (by PWC) Mukesh Prayagsing Gérant – Global IT Services PSF Laurent Probst Partner – PricewaterhouseCoopers

Joseph Prost Président du conseil d’administration – Mathis Prost

Alain Picquet Partner, head of Advisory – KPMG Luxembourg

Yves Prussen Partner – Elvinger, Hoss & Prussen

Cyril Pierre-Beausse Counsel – Allen & Overy

Andreas Przewloka CEO, Country head – UBS (Luxembourg)

Benoît Pirotte CEO – Contraste Europe

Patrick Rassel Directeur – Global Facilities

Philippe Poirier Politologue – Université du Luxembourg

Robert Philippart Directeur – Office national du Tourisme

Alain Pirotte Administrateur délégué – High Tech Automation Systems

Éric Rapp Directeur – Géomap Benelux

Pierre Plumer Directeur – Mondorf Domaine Thermal

Julian Proffitt Managing director – Raval Europe

Éric Pirlot Country manager – Novell Luxembourg

Parissa Rafii Executive vice-president – Ireco

Fouad Rathle Président – IFBL – L’Institut Manager, senior vice-president – Garanti Bank succursale de Luxembourg

Tom Pfeiffer Associé – PKF Weber & Bontemps

Roland Pinnel Directeur – Luxembourg City Tourist Office

R

Q Jean-Pierre Quairière Directeur général – Euresa-life

Gert Rautenberg Managing director – Brown Brothers Harriman (Luxembourg) Philippe Raynaud Manager – easySolutions – Real Estate Solutions Antoine Rech Associate director – Sacred Heart University Luxembourg – John F. Welch College of Business

Gaston Reinesch Président du conseil d’administration – BGL BNP Paribas Président – Société Nationale de Crédit et d’Investissement (SNCI)

Manu Roche Chief Operations Officer – Lab Group

Fernand Reinig Administrateur, directeur – Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann

Victor Rockenbrod Directeur – Agence Immobilière Rockenbrod

François Remy Directeur général – Auchan Luxembourg Raymond Remy Directeur général – Comptoir Électrotechnique Luxembourgeois Bruno Renders Directeur – Institut de Formation Sectoriel du Bâtiment – IFSB Michaël Renotte Directeur – Vision IT Group PSF Carole Retter CEO – Moskito Paul Retter Administrateur délégué – Luxembourg Online Helmut Reuschenbach Chairman of the board – East-West United Bank Pierre Reuter Avocat à la Cour, associé – Thewes & Reuter Miguel Reynders Directeur général – Stratego Trust

Alex Reding Directeur – Galerie Nosbaum & Reding

Karin Riehl Managing partner – KPMG Luxembourg

Carlo Reding Associé – PKF Weber & Bontemps

Carlo Ries – Regler Luxembourg

Jean-Claude Reding Président – OGBL Confédération syndicale indépendante du Luxembourg Président – Chambre des salariés (CSL) Yves Reding CEO – ebrc (e-Business & Resilience Centre) Beat Reichen CEO – Swiss Life (Luxembourg) Martine Reicherts Directrice – Office des publications officielles des Communautés européennes Jean-Marie Reiff Président – Mouvement Luxembourgeois pour la Qualité Directeur – ILNAS

Diane Ries Administratrice déléguée – HR Services Nicolas J. Ries Associé, gérant – AIMS Luxembourg Directeur général – Ries Nicolas J. Conseil Stéphane Ries Directeur général – LuxTrust Nathalie Rieth-Aach Gérante – Tapis Hertz Émile Rippinger Président directeur général – Comet Fernand Rippinger CEO – CFL cargo Patrick Risch PDG, administrateur délégué – Codex Events (Light – Sound – Video)

Frank Reimen Président, CEO – Cargolux Airlines International

Alain Rix Président – Horesca

Daniel Reinert Associé, gérant – AIMS Luxembourg

Darren Robinson Director Recruitment Adecco Group – Badenoch & Clark

Gilles Reinert Gérant, associé – Electro Security

Dominique Robyns CEO Group – Alter Domus Patrick Rochas Associé – Fiduo

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Carlo Rock Directeur – Mediacoat

Victor Rod Directeur – Commissariat aux Assurances François Rodenbourg Directeur général – Garage Rodenbourg Jean-Jacques Rodenbourg Directeur général – Garage Rodenbourg Luc Rodesch Membre ducomité de direction – Banque de Luxembourg Head – Private Banking Group – ABBL André Roelants Chairman of the board – Clearstream

Guy Rosseljong Directeur, membre du comité de direction – Banque et Caisse d’Épargne de l’État Luxembourg – BCEE Angelo Rossi Directeur général – Dussmann Service Luxembourg Laurent Rouach Administrateur délégué – PROgéna (by PWC) Didier Rouma CEO – Tango Président – Opal Alain Rousseau Rédacteur en chef – RTL Télé Lëtzebuerg Gildas Royer Directeur – In Vino Gildas Elo Rozencwajg Administrateur délégué – Hottinger & Cie Dino Ruffato Directeur – Ecotec

Stephan Roelants Directeur général – Studio 352 – Melusine Productions

Marita Ruiter Directrice – Galerie Clairefontaine

André Roeltgen Président – Conseil Économique et Social

Andrea Rumpf Directrice – Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie – Luxembourg

Dominique Roger Country manager – ALD Automotive / Axus Luxembourg Dieter Rogiers Managing director – Sword Technologies Serge Rollinger Administrateur délégué – Rollinger Venture Capital Guy Rollinger Gérant – Groupe Guy Rollinger Fabrizio Romano Country manager – Finnova Luxembourg Jean-Jacques Rommes CEO, head of the management board – ABBL Fabrizio Rondanelli Membre du comité de direction – Experta Corporate and Trust Services Marc Rosenfeld Directeur général – Luxgsm Membre du comité de direction – Entreprise des P&T

Appel

Massimo Russo CEO, associé – Open Field

S Jos Sales Associate partner – Sales-Lentz Marc Sales Associate partner – Sales-Lentz Marc Saluzzi Chairman – Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI) Patrick Sanavia Directeur – Service des sites et monuments nationaux

Vous avez remarqué l’absence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire ? Envoyez-nous vos remarques et suggestions, jusqu’au 15 juillet 2012, à press@paperjam.lu Vous souhaitez mettre à jour ou ajouter une biographie détaillée ? Rendez-vous sur www.index.lu


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80 actualité Lucien Schweitzer Directeur général – Lucien Schweitzer Entreprises et Artisanat Gaston Schwertzer Président – Luxempart

Photo : David Laurent/Wide (archives)

Jacquot Schwertzer Membre du comité de gestion – Luxempart Thomas Seale CEO, chairman of the executive committee – European Fund Administration Romain Seiwerath Directeur général – Strategy Advertising Systems En 2010, à la Rockhal, Ernst Wilhelm Contzen (ABBL/Deutsche Bank) avait été consacré en présence de plus de 400 personnes.

Frédéric Senet Directeur général – Antal International

Joel Sanzot Administrateur délégué – Aubay Luxembourg

Mike Sergonne Managing partner – Nvision Administrateur, directeur – Mpulse

Sohaile Sarmad Directeur – Cogeco Fabrice Sauvignon Directeur général – La Mondiale Europartner Georges Schaaf Directeur général – Domaines Vinsmoselle Raymond Schadeck Président – Luxexpo Président– Luxinnovation Alain Schaedgen Directeur général – Allianz Life Luxembourg Daniel Schaerer CEO – Banque Transatlantique Luxembourg

Jo Schiltz Associé – Architecture et Urbanisme 21, Worré & Schiltz

Dan Schneider Partner – Tenzing Partners Associé – Schneider Consulting Administrateur – Sting

Marc Schiltz Secrétaire général – Fonds National de la Recherche – FNR

Paul Schockmel Président – ILEA – Industrie Luxembourgeoise des Équipementiers de l’Automobile

Carlo Schlesser President of the board of directors – SGG

Thomas Schoenherr Président – Perspective 45

Gilles Schlesser Directeur – Luxinnovation

Patrick Schols CEO – IWI International Wealth Insurer

Marc Schlungs Président – Cour Supérieure de Justice

Laurent Schonckert Administrateur, directeur – Cactus

Steve Schmit Directeur des programmes – RTL Télé Lëtzebuerg

Paul-Michael Schonenberg Chairman – Amcham Luxembourg

Anke Schäferkordt CEO – RTL Group

Jean-Claude Schmit Directeur général, directeur recherche – Centre de Recherche Public – Santé

Laurent Schandeler CEO – Demy Cars-Voyages Demy Schandeler

Jean-Paul Schmit Administrateur, directeur – Kuwait Petroleum (Luxembourg)

Robert Scharfe CEO – Société de la Bourse de Luxembourg

Romain Schmit Directeur – Fédération des Artisans

Christian Scharff Partner – PwC Président – Institut pour le Mouvement Sociétal au Luxembourg

Alex Schmitt Managing partner – Bonn & Schmitt

Philippe Scheffer Directeur général – Hôtel Le Royal Luxembourg Katia Scheidecker Partner – MNKS Lou Scheider Directeur – IP Luxembourg Président du groupement – Espace Pub Carlo Schemel Associé – Arch. Urb. Schemel Wirtz & Associés Rainer Schiffels Directeur – Hauck & Aufhäuser Banquiers Luxembourg Jay Schiltz Rédacteur en Chef – Radio 100.7 (Établissement de radiodiffusion socio-culturelle)

Roswitha Schmitt Administratrice déléguée – Lorang J.P. Transports Christoph Schmitz Directeur – Deutsche Postbank International Hans-Jürgen Schmitz Partner – Mangrove Capital Partners Jean-Claude Schmitz Président du comité de direction – Rotarex Jean-Paul Schmitz Directeur – Imprimerie Ossa Carlo Schneider Directeur – Mediaxim Directeur – Mediacoat

Charles Schroeder Managing partner – Party Rent Luxembourg Georges Schroeder Président – Centre d’Études de Populations, de Pauvreté et de Politiques Socio-Économiques – CEPS / INSTEAD Klaus Schu Directeur – SuperDrecksKëscht Paul Schuh Directeur – Institut Luxembourgeois de Régulation – ILR Reinhard Schulz Directeur – Fiduciaire Zimmer & Schulz Luxembourg Dirk Schulze Managing director – Sparinvest Hubert Schumacher CEO – Q-Leap Thierry Schuman Membre du comité de direction, responsable des Ressources Humaines – BGL BNP Paribas Gaston Schwartz Directeur général – Lux-Development

Franck Sertic Administrateur délégué – Recylux Albert J. Seyser Directeur, designer associé – Rose de Claire, Design Marco Sgreccia Administrateur délégué – Tracol Immobilier Shanu Sherwani Managing director – Indiact Aleksander Shulgin Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade de la Fédération de Russie Romain Siebenaler Area Manager Luxembourg – Cisco Systems Luxembourg Patrice Silverio Managing partner – Eurogroup Consulting Luxembourg Nico Simon Administrateur délégué – Utopia Group of Cinemas

Artur Sosna Directeur – Berlitz René Spano Directeur – Eri Bancaire Luxembourg Marc Spautz Président de la fraction parlementaire – CSV Marc Spautz Directeur – Polyprint Claudine Speltz Présidente – Chambre immobilière du Grand-Duché de Luxembourg Laura Spitoni Chief Counsel – Georgia-Pacific Hjoerdis Stahl Executive vice-president LuxairCARGO – LuxairGroup Pieter Stalman Partner, member of the management committee – Loyens & Loeff Frank Steffen Chef d’entreprise – Steffen Traiteur Alain Steichen Managing partner – Bonn Steichen & Partners Yves Steinhäuser Fondé de pouvoir – Fachmaart Robert Steinhäuser Alfred Steinherr Academic director – Sacred Heart University Luxembourg – John F. Welch College of Business Claude Steinmetz Directeur – Luxlait – Association Agricole Gérant – Nouvelle Luxlait Produits Nico Steinmetz Architecte associé – Steinmetzdemeyer architectes urbanistes Marc Stevens Administrateur – Vitis Life

T Sam Tanson Co-présidente – Déi Gréng Michel Tamisier Managing partner – Elite Advisers Rolf Tarrach Recteur – Université de Luxembourg Lisi Teisen Associée – Bureau d’architectes Teisen & Giesler Jean-François Terminaux Managing director – Siemens Enterprise Communications Jean-François Terral Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade de France Daniel Tesch Directeur – Automobile Club (ACL) François Tesch Administrateur délégué – Foyer Administrateur délégué – Luxempart Guy Tescher Administrateur délégué – Microtis Jeffrey Tessler Président, CEO – Clearstream Pierre Thein Directeur – Service du personnel – Hein– Fabrique de Fours Sonia Thein-Biraschi General manager – State Street Bank Luxembourg Luc Theis Group vice-president – Guardian

Philippe Slendzack Associé – Fiduo

Jürgen Stoldt Associé – Stoldt & Associés

Marc Theisen Avocat à la Cour, associé – Étude Theisen Law

Carine Smets Design fashion – Smets

Claude Strasser Directeur général – Entreprise des P&T

Marc Theisen Fondé de pouvoir – Schroeder & Associés

Henri Streng Président – Domaines Vinsmoselle

Robert Theissen Directeur général – Fondation Hëllef Doheem

Bob Strotz Président – Ordre des Architectes et des IngénieursConseils (OAI) Architecte associé – HSA, Heisbourg+Strotz Architectes

Christian Théodose Administrateur délégué – Gras Savoye Willis Management Services

Thierry Smets Administrateur directeur – Smets Jean-Jacques Soisson Administrateur délégué – CLERC, Compagnie Luxembourgeoise d’Expertise et de Révision Comptable Nicolas Soisson Directeur – Fedil – Business Federation Luxembourg Alvin Sold Administrateur délégué – Editpress Luxembourg Marc Solvi Directeur général – Paul Wurth Chairman – CTI Systems Président – Association Luxembourgeoise des Ingénieurs, Architectes et Industriels (A.L.I.A.I)

Camille Studer Associé, gérant – La Provençale Alex Sulkowski Administrateur – Sting Chairman – Belvedere Real Estate Dirk Sumkötter Président – Fédération Luxembourgeoise des Editeurs de Livres Brüchle Suso Directeur général – Mowo

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Eric Theron Directeur général – Natixis Bank Joseph Theysen Administrateur délégué – Climalux


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Vous avez remarqué l’absence d’une personne susceptible de figurer dans ce premier listing provisoire ? Envoyez-nous vos remarques et suggestions, jusqu’au 15 juillet 2012, à press@paperjam.lu Vous souhaitez mettre à jour ou ajouter une biographie détaillée ? Rendez-vous sur www.index.lu

Pierre Thielen Senior partner – Pierre Thielen Avocats, Avocats à la Cour Carlo Thill Président du comité de direction – BGL BNP Paribas Dan Thill Directeur général – DéTé Publicité & Communication Paul Thiltges Président – Union Luxembourgeoise de la Production Audiovisuelle Managing director – Paul Thiltges Distributions Netty Thines Administrateur délégué – Mediation Dominique Thireau Country manager, managing director – CSC Computer Sciences Luxembourg Christian Thiry Administrateur, directeur – C. Karp-Kneip Constructions François Thiry Administrateur, directeur – C. Karp-Kneip Constructions François Thiry Architecte associé, gérant – Polaris Architects Françoise Thoma Directeur, membre du comité de direction – Banque et Caisse d’Épargne de l’État Luxembourg (BCEE) Camille Thommes Directeur général – Association Luxembourgeoise des Fonds d’Investissement (ALFI) Benoît Thyrion Country manager – Canon Luxembourg Nathan Tiburzio Managing director – Niche Guardian Mark Tluszcz Partner – Mangrove Capital Partners Administrateur – Sapiens Tech Carole Tompers Secrétaire générale – Luxembourg for Business Philippe Total Directeur général – Société Générale Securities Services Luxembourg

Olivier Toth Directeur général – Rockhal Rachel Treece Directrice de fast training – fast group

Patrick Van Deven Managing director Belgium & Luxembourg – SAS Institute

Henri Wagner Managing partner, ICM partner – Allen & Overy Luxembourg

Serge Welscher Fondé de pouvoir – Schroeder & Associés

Danny Van Heck Managing director SAP Belux – SAP Luxembourg

Pol Wagner Directeur – Institut Universitaire International Luxembourg (IUIL)

Jacques Welter Directeur – Cropmark

Xavier Van Ingelgem Administrateur délégué – Tecnibo Lux Dany Van Laar Directeur de site – C.P. Bourg Luxembourg

Frantz Wallenborn Président – Wallenborn Transports

Joost Van Roost Président, administrateur délégué – Esso Luxembourg

Alice Walpole Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire – Ambassade de Grande-Bretagne

Pierre Van Wambeke CEO – SeeZam Thierry Vanbever General manager – SD Worx Rik Vandenberghe Managing director – ING Luxembourg

Aphrodite Tsikalakis Sales manager – Vision IT Group PSF

Olivier Vanderdeelen Directeur général – CLE

Laurent Turmes Directeur général – Villeroy & Boch

U Robert Urbé Coordinateur Confédération – Confédération Caritas Luxembourg

V François Valentiny Architecte, administrateur délégué – Hermann & Valentiny et Associés Dominique Valschaerts CEO – Finesti

Laurent Vanderweyen CEO Luxembourg and Head of Funds – Alter Domus José Vega CEO – Wordbee Patrick Verhamme Country manager – Delhaize Luxembourg Silvano Vidale Directeur – Vidale-Gloesener Président – Design Freinds

Claude Waringo Producteur – Samsa Film Jeannot Waringo Président – CFL Claudine Wattier Administrateur délégué – Codur Blanche Weber Présidente – Mouvement Écologique Claude Weber Directeur général – Marsh Management Services Luxembourg

Dominique Vieira Administrateur – Isoletanche René Vinkin Directeur – Groupement Pétrolier Luxembourgeois

Max Weber Directeur – Sources Rosport

Martin Vogel CEO – MDO Services

Patrick Weber Rédacteur en chef – Revue

Max Von Roesgen Architecte associé – Planet+

Roland Weber Directeur – Kronospan Luxembourg

W Charles Wagener Directeur général – Fortuna Banque Frank Wagener Président du conseil d’administration – Banque Internationale à Luxembourg

Éric Van de Kerkhove Administrateur – Institut Luxembourgeois des Administrateurs

Guy Wagner Chief economist – Banque de Luxembourg

Peter Van der Jeugd Directeur – Centre Logistique Bettembourg

Bob Walté Managing director – LeasePlan Luxembourg Vice-président – Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC)

Fernand Weber Gérant, associé – Voyages Émile Weber

Johan van Boxstael Directeur financier – Jan De Nul Group

Robert Van den Oord Country manager – Robert Walters Luxembourg

Jean-Philippe Wagnon Directeur – Vectis PSF

Martine Van Peer Administrateur délégué – Esofac Luxembourg

Éric Tschirhart Vice-recteur – Université du Luxembourg

Claude Turmes Député écologiste – Parlement européen

Yves Wagner Directeur – BCEE Asset Management

Aloyse Wagner Chairman of the board – Paul Wagner et fils Claude Wagner Directeur – Bati C Gerry Wagner Directeur général, administrateur délégué – Arval Luxembourg

Ronald Weber Associé – PKF Weber & Bontemps Fernand Weides Président – Conseil de presse Directeur général – Radio 100.7 (Établissement de radiodiffusion socio-culturelle) Christian Weiland Chargé de direction – Office Luxembourgeois pour l’Accroissement de la Productivité (OLAP) Christian Weiler Administrateur, directeur – Cimalux Paul Weis Administrateur délégué – LuxEnergie Carlo Weisen Managing director – Brink’s Security Luxembourg Joëlle Welfring Business Development director – CRP Henri Tudor

paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

Marianne Welter CEO – Arthur Welter Transports Viviane Welter CEO – Arthur Welter Transports Gérard Wengler Administrateur délégué – Caves Wengler Josée Weydert Managing partner – NautaDutilh Luxembourg Patrick Weydert Managing director – DekaBank Deutsche Girozentrale Luxembourg Christiane Wickler Directrice – Pall-Center Frank Wies Président – Amnesty International Luxembourg Ernst-Dieter Wiesner CEO – HVB Banque Luxembourg Albert Wildgen Chairman – Cargolux Airlines International Mark J Williams CEO – Isiwis François Winandy Directeur général – Fiduciaire F. Winandy & Associés Paul Wirtgen Directeur général – Hôpital du Kirchberg Patrick Wirtz Associé – Arch. Urb. Schemel Wirtz & Associés Ursula Witry Associée – Witry & Witry architecture urbanisme Patrick Wittwer Associé, gérant – Format Directeur général – Display Center Christian Wolff Director – Luxembourg School of Finance Pit Wolff Président – MyclimateLux Romain Wolff Secrétaire général – Confédération Générale de la Fonction Publique (CGFP) Fernand Wolter Directeur – Prolingua Language Centre Thierry Wolter Membre du conseil d’administration – Ceratizit Luxembourg Michel Woltera Président – CSV Philippe Worré Managing director – Manatee consilium Bin Wu General manager – Industrial and Commercial Bank of China Luxembourg Branch

Michel Wurth Membre de la direction générale – ArcelorMittal Président – Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) Président – Chambre de Commerce du GrandDuché de Luxembourg Membre du comité exécutif, vice-président – Croix-Rouge Luxembourgeoise

Z Fernand Zanen Administrateur délégué – ArianeSoft Sergio Zappa Director – Unibanco – União de Bancos Brasileiros (Luxembourg) Philippe Zawada Head – BNP Paribas Personal Investors Jean-Paul Zens Directeur – Service des Médias et Communications Frank Zeimet Directeur-associé – Brain&More Paul Zeimet Secrétaire général – Société Électrique de l’Our S.A (SEO) Lihong Zhou Deputy general manager – Bank of China (Luxembourg) Albert Zimmer Directeur – Fiduciaire Zimmer & Schulz Luxembourg Oliver Zimmer Managing director – Euroscript Luxembourg Pierre Zimmer Directeur – Centre des technologies de l’information de l’État Olivier Zirnheld Fondé de pouvoir – Schroeder & Associés Patrick Zurstrassen Membre du comité de direction – Institut Luxembourgeois des Administrateurs Marco Zwick Président – PRiM (Risk Management Professionals in Luxembourg)



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diversification Depuis janvier 2010, paperJam a analysé les axes de diversification de la place financière. Fernand Grulms avait ouvert la série. Il la clôt aujourd’hui.

« Sur les cinq piliers » Le CEO de Luxembourg For Finance revient, entre autres, sur la nécessité de poursuivre le focus sur les nouveaux foyers de richesse, insiste sur l’installation des banques chinoises à Luxembourg, évoque les liens avec le Qatar et envisage de travailler davantage avec les institutions financières canadiennes. Pierre Sorlut

Monsieur Grulms, quel regard portez-vous sur ces 28 mois au cours desquels nous avons tenté d’explorer les voies de diversification de la place financière ? « En janvier 2010, on voyait des nuages à l’horizon. Il y en a maintenant encore plus et au-dessus de nos têtes. L’Europe et la zone euro vont mal. Banques et assurances souffrent. Pas seulement au Luxembourg d’ailleurs. L’industrie des fonds tourne en revanche, elle, toujours très bien. Comment expliquer la pérennité de cette industrie dans une telle conjoncture ? « La diversification a bien pris justement. Nous avons de plus en plus d’intérêts tant du côté des promoteurs de fonds extra-européens qu’au niveau du placement des produits, de plus en plus placés en dehors de l’Europe. Cette portée internationale de l’industrie des fonds est bien un avantage pour nous. Le Luxembourg profite de son statut de portedrapeau du produit Ucits. Et dans ce cas de figure, le Luxembourg bénéficie de l’inflation réglementaire qui rassure les investisseurs internationaux. Cela n’a pas toujours été le cas sur la Place, mais nous constatons aujourd’hui que le fait de disposer d’un environnement réglementaire à la hauteur des standards internationaux représente un avantage. Cela s’explique notamment par la crise de confiance intervenue avec la crise, notamment auprès des investisseurs institutionnels.

Quels pans de la finance ont-ils bénéficié de cette tendance ? « Le fait d’offrir une régulation européenne aux fonds alternatifs, très largement lancés dans des juridictions offshore (Caïmans, BVI, etc.), va également renforcer la pression sur les promoteurs de ces produits pour réfléchir à un positionnement sur des juridictions davantage réglementées. J’y vois une chance pour le Luxembourg. On peut également mentionner, dans le cadre de l’investissement responsable, la Fondation de Luxembourg qui a connu en ses quelques années d’existence un beau succès. Elle abrite maintenant 24 fondations. Cela ne génère néanmoins pas beaucoup de revenu… « Une place financière est un ensemble. On ne va pas attirer des milliers de clients uniquement grâce à cette fondation. La stratégie de la Place, depuis 3 à 5 ans en matière de gestion de patrimoine, vise une clientèle fiscalement transparente pour laquelle il faut avoir des outils philanthropiques. Il s’agit d’un atout supplémentaire pour faire valoir la panoplie de produits à offrir. Que dire de la diversification géographique de Luxembourg ? « Si on regarde la banque privée aujourd’hui, un quart des actifs vient de l’extérieur de l’Europe. Ce n’est pas énorme, surtout si on compare à la Suisse. Mais il faut voir d’où on vient. Il y a 10 ans, 90 % de la clientèle provenait des trois pays voisins. Aujourd’hui, cette clientèle représente 48 % des actifs placés dans les paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

banques privées. Nous avons quand même pu construire au cours des 10 dernières années une part de marché dans les pays émergents. Un quart des actifs gérés dans notre juridiction proviennent des pays hors d’Europe. Mais il est difficile de mesurer les investissements faits par la clientèle des marchés émergents, car leurs prises d’intérêts sont très éparpillées dans l’économie : ils ont des participations dans des établissements bancaires (notamment le fonds qatari Precision Capital qui est en passe d’acquérir 100 % de la KBL et 90 % de la BIL pour 1,7 milliard d’euros, ndlr.), dans des industries, dans l’immobilier… Ces gens-là souvent mettent en place des fonds pour leur famille via des fonds d’investissement spécialisés (FIS) qui ne sont pas comptabilisés dans les avoirs de la banque privée. Nous devons persévérer dans nos efforts d’attirer les UHNWI du monde arabe et de Russie. Avant les Qataris, aucun investisseur important du Moyen-Orient n’avait jamais investi massivement au Luxembourg. Seule une banque libanaise, la Bemo, représentait le monde arabe à Luxembourg. Ils pourraient ainsi montrer la voie et servir de pivot pour entretenir des relations avec tout le golfe Persique et d’autres pays avec lesquels ils entretiennent d’excellentes relations. Nous avons également signé un accord de coopération avec Casablanca Finance City pour cibler l’Afrique du nord. Cela permet d’avoir un pont avec l’Afrique. C’est quelque chose que nous devons poursuivre à long terme.


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Photo: Julien Becker (archives)

série

Fernand Grulms (LFF) : « Il y a 10 ans, 90 % de la clientèle provenait des trois pays voisins. C’est moins de 50 % aujourd’hui. »

Et que dire des contacts avec l’ExtrêmeOrient ? « Nous avons quelques succès notables avec la Chine au niveau des banques. ICBC a établi son quartier général européen à Luxembourg. Bank of China a fait de même. Et une troisième banque chinoise a introduit un dossier auprès de la CSSF : la China Construction Bank. Je ne peux pas trop m’avancer pour le moment, mais ce n’est pas passé inaperçu aux yeux des autres grandes banques de l’empire du Milieu. Cela pourrait ne pas s’arrêter là. C’est un message politique pour le Luxembourg. C’est très important. Nous avons à faire à un phénomène colossal de désendettement dans le monde bancaire traditionnel, dans les pays développés. De grands groupes commerciaux et industriels, mais aussi des PME, éprouvent des difficultés à se financer et à financer leurs transactions de commerce international, qui lui-même se fait en dollars. Et les banques ne peuvent plus se refinancer en dollars à long terme. Les banques chinoises n’ont pas ce problème puisqu’elles regorgent de dépôts et le yuan est indexé au dollar. Le risque de change est donc très limité. Ces banques voient des opportunités dans le financement d’infrastructures, de transactions internationales, etc. Il leur faut pour cela une présence en Europe… et le Luxembourg s’est positionné. Elles auraient pu aller à Londres, Paris ou Francfort… « L’appartenance à la zone euro, même si elle n’a pas que des avantages, permet

de se refinancer à la BCE. Nous sommes, avec Dublin qui connaît un moment difficile, la Place la plus internationale. Francfort et Paris sont très bien développés, mais n’ont pas ce caractère international qu’a Luxembourg avec la distribution transfrontalière des flux de capitaux, l’expertise dans leur organisation, le multilinguisme des équipes et du régulateur, etc. Sur quels produits et segments insisteriez-vous pour diversifier la Place ? « Nous sommes presque précurseurs dans la réglementation des family offices. Un seul autre pays s’y est aventuré. Ce sont les États-Unis. Aujourd’hui tout le monde peut s’appeler family office. Après l’adoption de la loi, les multi-family offices devront avoir un agrément. J’y vois une opportunité. Une réglementation européenne va poindre également. Le Luxembourg aura une longueur d’avance. Pareil pour la finance et l’art, avec le projet Splitart, qui attend toujours son agrément de la CSSF, et la zone franche… Cela vient compléter utilement les créneaux sur lesquels la Place se développe : la banque privée, l’industrie des fonds, la gestion d’actifs, l’assurance-réassurance, la corporate finance et la structured finance (ou l’innovation financière, ndlr.). D’ailleurs, on peut très bien s’imaginer l’art&finance comme un produit transversal, notamment via le volet titrisation. Nous nous positionnons également sur le offshore renminbi, pour profiter de l’émergence de la monnaie chinoise comme monnaie paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance

d’échange internationale de référence. Là non plus, la place financière ne va pas vivre de ça. Je crois qu’il faut diversifier nos activités. C’est un peu comme les lettres de gage, c’est une petite activité, mais qui rapporte des revenus. Nous ne sommes pas gagnants à tous les coups. La stratégie doit être de réfléchir à des activités qui sont des compléments de ces cinq piliers. Le Luxembourg par exemple n’est pas un centre de banque d’affaires, ni de trading. Il y a une stratégie d’ensemble. Vous vous êtes également récemment rendus au Canada… « Oui. Les banques canadiennes, Internaxx (appartenant à Toronto Dominion Bank) et RBC, sont déjà présentes au Grand-Duché. Nous devons voir si d’autres ne seraient pas intéressées pour s’implanter plus massivement au Luxembourg. Ces banques sont extrêmement solides et très bien gérées. Ce serait un atout pour le Luxembourg. Enfin, les fonds souverains sont assis sur une masse d’argent énorme. Le fonds souverain norvégien (fonds de pension gouvernemental) a établi leur centre de compétence pour la gestion de l’immobilier à Luxembourg. Leur ambition est d’employer 30 personnes et de gérer leur parc immobilier depuis ici. On pourrait le faire pour d’autres fonds souverains. D’ailleurs beaucoup ont déjà des petites entités au Luxembourg. On devrait davantage travailler dans l’optique de compléter nos cinq piliers de compétences. »


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La finance qui fait du bien La jeune societe de conseil en investissement aux vertus philanthropiques commence afaire parter d'elle sur La place financiere. Ses associes misant sur le conseil en investissement aux particuliers et aux entreprises.

Pierre Sorlut (texte). Olivier Minaire (pt10to)

Alors que Ia finance defraie Ia chronique pour ses exces - crise des subprimes, bonus mirobolants, prises de position excessives sur les marches - il ne faudrait pas se priver d'evoquer une jeune pousse qui tente de redonner a ce pan de l'economie ses lettres de noblesse... Meme si pour !'instant l'arbre qu'elle n'est pas encore reste bien cache derriere Ia foret. En tout cas, Funds For GOOd n'a pas echappe a !'attention du jury du Cyel Award (concours recompensant le jeune entrepreneur le plus creatif du Luxembourg) qui, ce 7 juin dernier, lui a decerne son coup de creur. En fait, le trophee etait dectie a Nicolas Crochet (36 ans), !'entrepreneur en qui a germe !'idee de Ia start-up. Mais, excuse pour !'occasion, ses deux associes, Patrick Somerhausen et Marc Verhae~ sont montes sur scene afin de recuperer Ia recompense. Ces deux-la viennent completer l'attelage guidant Ia start-up sur le chemin chaotique de Ia finance. Malgre leur jeune age (36 et 40 ans), ils beneficient deja d'un track record concluant dans Ia creation de societes. En effet, apres avoir engrange de !'experience chez, respectivement, Unilever et McKinsey (voir encadre) dans le developpement d'affaires et !'analyse financiere, ils ont cree deux start-up a Paris: Impact Marketing Services, societe de media evenementiel et de streetm.aJketing, et The Green Link, une entreprise prestant un service de livraison ecologique, c'est-a-dire au moyen de bicyclettes a assistance electriques. I.:une et !'autre comptaient 20 et 25 employes apres quatre ans d'existence et etaient rentables des leur premiere annee. Ces «entrepreneurs recidivistes», comme ils se qualifient, ont en quelque sorte Iache Ia PAPERJAM I Juillet·AoGt 20121 BCONOMIE & FINANCE

proie pour l'ombre et decide de vendre leurs affaires pour s'associer a Nicolas Crochet qui leur avait souffle !'idee d'une societe de conseil en investissement a vocation philanthropique.

Le colibri et Ia goutte d'eau Pour introduire le business model, les entrepreneurs se referent a Ia legende du colibri qui essaya d'eteindre l'incendie de Ia foret vierge en multipliant les allers-retours a Ia riviere. Lorsque les autres animaux lui firent remarquer Ia vanite de son geste, il repondit que si chacun apportait sa goutte d'eau, il n'y aurait plus de feu. Voila pour Ia genese, un brin romancee de Ia startup. Les trois jeunes Belges souhaitent en effet redonner un sens noble a Ia finance, et si possible en gagnant leur crollte. Funds For Good est une start-up vouee a maximiser son benefice sur le principe capitalistique, mais ou !'optimisation du profit ne serait pas le but ultime. La start-up redistribue 50% de ses benefices et 10% de son chiffre d'affaires a Ia philanthropie et plus precisement a sa fondation abritee par Ia fondation Roi Baudouin. Marc Verhaeren resume: cNous ne sommes pas de doux reveurs idealistes. Certes, cela donne une histoire araconter, mais si le produit ne suit pas, le client ne restera pas.» Pour l'attirer puis le garder, Ia startup se base sur trois piliers. Le premier, chronologiquement, est Ia plate-forme «Strategy explorers», qui suit un schema Business to Business. C'est l'activite «historique »de Ia societe. Celle-ci met en relation des gestionnaires d'investissements. Elle prend une commission a chaque fois qu'elle vend a un investisseur institutionnel (banques, fonds de pen-


87 SERlE

cv

Trois gar~ons pleins d'avenir Funds For Good compte t rois fondateurs et managing partners, tous originaires de Belgique. Marc Verhaeren et Patrick Somerhausen se sont rencontres sur les

a

banes de Ia faculte, Ia Solvay Business School. Leurs chemins se sont separes leur entree dans Ia vie active, en 1998, quand le premier est parti travailler pour

a

Procter & Gamble en tant qu'analyste financier. II a ensuite officie chez McKinsey entre 1999 et 2005. Date

a laquelle

il a rejoint son ancien camarade pour

a

fonder deux start-up Paris. En 2009, ils s'associent avec Nicolas Crochet qui venait de leur proposer l'idee de Funds For Good. • P. S.

Marc Verhaeren (Funds For Good): «No us ne sornmes pas de doux reveurs idealistes. Si le produit ne suit pas, le client ne restera pas."

sion, assurances ou fondations) un produit des gerants qu'elle represente, chacun etant specialise dans une classe d'actifs: Ia Banque de Luxembourg, Lutetia Capital (Paris), Vlctoire Brasil Investimentos (Sao Paulo), Sectoral Asset Management (Montreal). J;investisseur r~oit ainsi chaque annee un rapport d'impact, audite par Etbibel, au prorata de sa participation, pour qu'il puisse capitaliser sur son image d'investisseur durable. Funds For Good travaille d'ailleurs actuellement a un label (un coltbri avec une goutte d'eau) qui sera utilise pour la comm unlcation des clients. Et Marc Verhaeren precise qu'il n'y a aucun surcoG.t pour l'investisseur. «Nous avons remarque que les gens ne sontpas prets laisser tomber tine parlie de Ia performance de leurs capitau.x pour faire de Ia philanthropie.» La start-up fait cet effort en versant une part de ses revenus a des oouvres. Aujourd'bui, on parle de dizaines de millions d'euros d'actifs places. Marc Verhaeren prefere taire les montants exacts.

My SWOT

aupres de jeunes defavorises en Belgique. C'est d'ailleurs pour cette raison que Ia direction de la start-up n'a pas choisi Ia Fondation de Luxembourg COIDJDe fondation faitiere. II lui fallait etre abrite en Belgique. Le business model repose ainsi sur le pari qu'un client, qul pour le meme montant et le meme reodement, mais avec un produit dote d'un impact societal, choisira Ia vole ethlque. cMeme s'il dolt

encore etre prouve, notre objectij est de fa ire decofler r;a. Si on y arrive, on aura habitue tout /e systeme a travailler avec des coats minima/isis. Tout r;a pour pouvolr maximiser le benefice.» Les entrepreneurs se revendiquent ainsl comme !'unique third party marketer phUanthrope d'Europe. Leurs concurrents n'ont pas sulvi le credo de Ia charite et la direction de Funds For Good n'est pas effrayee de devoir partager leur niche marketing. «Quand on est habitue tout garder

a

a

pour soi, c'est dur de donner Ia moitii, swtout quand on a des adionnaires qui attendent des dividendes», expliqueM. Verhaeren.

TPM philanthrope

La vraie menace, selon !'interesse, est de ne pas arriver a tenir sur les fonds propres avant que les revenus n'arrivent. Leur ligne de flottaison est pour !'instant leur epargne personneUe. Et ils viennent de faire un nouveau trou dedans en employan.t Raoul Cbevignard, un ancien de Ia Fendation de Luxembourg, qul representera Funds for Good en permanence au Grand-DucM. D'ailleurs, la presence de la societe a Luxembourg est principalement due au partenariat avec la BdL et a l'idee decreer a terme, sous les conseils de Philippe Depoorter; tres actifdans l'impactjinancing, un fonds propre. Esperons que le vent portera les trois entrepreneurs - ferus de kitesurf- jusque-la. •

Le deuxieme pilier del' architecture de Funds For Good fonction.ne en B to C. C'est la partie «Financial architects», un service de planification patrimon.iale. Les fonds n'etant pas tous dispon.ibles aux particuliers, ils ont cree un package pour offrir un conseil en gestion de patrimoine destine a une clientele retail et au travers duquel celle-d pourra, entre autres, acceder au fonds de fonds Funds for Good gere par Banque de Luxembourg lnvestissement (BLI). Enfin, la fondation dirige les donations vers des projets de la Croix-Rouge et l'entrepreneuriat

PAPERJAJ\t )Juiflet·Aoat 2012) ~CON O MI B & FI.NANCE


Association sans but lucratif, I'Economist Club Luxembourg se veut un forum d'echanges, un espace de debat entre economistes. Il est egalement appele a prendre position eta fa ire connaftre l'avis de ses membres sur des themes economiques d'actualite, en suscitant la discussion, tout en maintenant une certaine rigueur dans la demarche proposee.

Par Luc Neuberg et Kevin Cassone, membres de !'Economist Club Luxembourg

LecoUtdesdonnees Dans un climat de morosite economique lie il des perspectives de croissance extrl!mement faibles, les institutions financieres font actuellement face il une evidente necessite de reduction des coats. Les ressources humaines representent certainement le centre de coOt le plus important. Celui-ci est generalement le premier il E!tre impacte par des reductions budgetaires. D'ailleurs, il n'est pas une semaine sans annonce de plans de licenciement dans le monde bancaire. II existe cependant un autre centre de coat majeur pour les institutions financieres: ce sont les donnees financieres, ainsi que leur traitement. Un defi essentiel, dans le contexte economique actuel, consiste il gerer efficacement ces donnees. Nous aborderons Ia problematique des donnees financieres dans Ia perspective d 'une gestion globale au sein d'une institution financiere et nous presenterons quelques pistes managenales de reduction de coats.

Ou'entendons-nous par donnees financieres? De maniere globale, nous faisons reference aux informations financieres qui peuvent etre regroupees en trois categories principales. La premiere categorie concerne les donnees de marche. A titre d'exemple et de maniere non exhaustive, nous retrouvons dans cette categorie les prix des titres financiers, ainsi que toutes les donnees signaletiques de titres, les ratings de societes et de pays, les compositions d'indices boursiers. La deuxieme categorie regroupe les donnees macro-economiques telles que les statistiques economiques, mais egalement les informations geopolitiques. Enfin, Ia derniere categorie, Ia plus large, incorpore les donnees signaletiques des clients, y indus les donnees de positions, les situations patrimoniales ainsi que les compositions de portefeuilles. I:information etant Ia matiere premiere des institutions financieres, Ia qualite des donnees traitees est essentielle pour Ia qualite des services offerts. Que! que soit notre metier, nous sommes confrontes a une masse croissante de donnees financieres de toutes sortes. Cela implique une obligation accrue de traitements adaptes a ces volumes afin de definir, d'integrer et de recuperer

PAPERJAM I Julllet路AoGt 2012 1 BCONO MI E & FINANCE

des donnees pour repondre aux besoins specifiques du metier. La consolidation de nombreux types d'informations a des implications sur Ia qualite de nos services a Ia clientele, et done sur nos performances, au sens large du terme. Get impact est, ainsi, direct de par Ia qualite, et indirect de par les coOts impliques, que ce soit les collts d'acquisition ou les collts de traitement de ces donnees. Une meilleure gestion des donnees peut aider les institutions financieres a ameliorer le service a Ia clientele, repondre au nombre croissant d'exigences reglementaires, mais peut aussi soutenir d'autres objectifs tels que !'amelioration des processus. Comment pouvons-nous quantifier le coOt des donnees? II y a lieu de distinguer deux sources de coOts: les collts d'acquisition et les coOts de traitement. La majeure partie des coOts d'acquisition concerne les abonnements aux data providers tels que Bloomberg, Thomson Reuters, Telekurs, Moody's, S&P, Fitch. En ce qui concerne les collts de traitement, nous devons differencier les coOts de logiciels, les collts de hardware et les collts des ressources humaines directement responsables du traitement des donnees. Etant donne Ia multiplicite de sources de coOts et Ia transversalite d'utilisation


89 ECONOMIST CLUB

Revenus de fournisseurs d'informations financieres et de groupes financiers (en milliards d'euros) JPMorgan

1~-+---------------=------·--·-----·---------·--·-----·---------·--·-----·------

Ces dernieres annees, les revenus des fournisseurs d'informations financieres (ci-dessous) ont progresse. Ceux des institutions financieres (a gauche) ont eu tendance diminuer.

a

91 84

Bloomberg

77

7,00

70 63 56 5 ~-------·--·-----·-----------------·-----------49 4 ~-------------·--·---------------·--·-----·------

42 35 28

21 14

~

I ~--------&61';--·~'---1

7

J

0

des donnees, il est de facto tres difficile de quantiNotons au passage une autre tendance recente, fier le cofit global de ces donnees. encore peu repandue mais tres prometteuse, I:evolution technologique permet aux fournis- qu'est Ia virtualisation. Cette technique permet seurs de donnees de lancer le defi sur un nouveau des economies de co fit au niveau des serveurs par plan: le cloud. De quoi s'agit-il? C'est Ia toute der- une optimisation due a Ia gestion des processus. niere mode qui investit actuellement le secteur Dans une optique de reduction des coflts, !'outprive et qui incite les personnes physiques, autant sourcing est une solution privilegiee qui permet que les personnes morales, a stocker leurs don- de deleguer une ou plusieurs fonctions avec une nees propres sur un nuage virtue! : le cloud. Cela gestion des cofits beaucoup plus flexible. Le cloud permet en effet de rendre toute donnee privee s'integre parfaitement dans cette optique. Neanaccessible a tout moment, avec un seul pr6-requis: moins, cette solution presente aussi des risques, celui d'avoir toujours une connexion Internet a notamment Ia securisation des donnees. Le Luxembourg est depuis longtemps actif dans ce portee de main. Ce nouveau concept permet d'eviter les dou- domaine, avec Ia proposition de PSF luxembourblons, avec !'utilisation d'une seule base de don- geois dont le but est de conserver les donnees sur nees, independamment du lieu d'utilisation. II le territoire. Certaines entreprises a Luxembourg permet une synchronisation des donnees en sont a l'avant-garde dans les mesures de securite temps reel et par consequent d'eviter tout retard et Ia protection des donnees par I'«authentificaau niveau de Ia disponibilite des informations. tion forte » et des methodes avancees de cryptage La solution cloud permet une large economie des donnees. d'echelle notamment par une reduction du coflt La problematique des donnees constitue un des des serveurs. La mise ajour des logiciels devient coflts les plus importants pour une institution obsolete, puisque cette tache est deleguee a Ia financiere. Les inefficacites potentielles sont fonction cloud, en permettant aussi de reduire nombreuses et !'impact sur le rendement de !'insles coflts IT dedies aIa maintenance des serveurs titution est evident. No us le savons, Ia diversification est !'element majeur de Ia minimisation des et des logiciels.

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risques. Toutefois, a contrario, le processus permettant une efficacite optimale et une reduction importante des co fits est Ia standardisation. Celled permet d'eviter un retraitement des donnees et une perte de temps considerable au niveau de !'implementation de nouveaux logiciels. Elle permet aussi une transparence au niveau des donnees utilisees, une meilleure qualite des donnees et, en dernier lieu, une communication plus aisee au sein d'une institution. Les donnees financieres ne sont pas une simple problematique IT ou de back-office mais un reel probleme de gouvernance d'entreprise, necessitant une vision globale, c'est-a-dire une vue architecturale au niveau du top management de !'institution. I:enjeu de cette vision est majeur pour permettre une reduction des coflts, pour reduire globalement les risques, rendre coherentes les analyses financieres et manageriales, et finalement ameliorer Ia qualite des services. •

Chag ue mois 19tr0uV9z dans nos colonnes • Le Billet de !'Economist Club». sous Ia plume d 'un des membres de I'Eoooomist C lub.

www.economist.lu



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Coverstory La face cachée de la promotion

Ils façonnent les paysages urbains. Ils sont à l’origine de tous les espaces de vie. Ils interviennent à de nombreux moments, souvent clés, de nos existences, mais nous les connaissons si peu. Les promoteurs n’aiment en général pas la lumière. Les y exposer permet pourtant d’expliquer l’évolution de notre environnement quotidien.

« Investir pour le futur » Sandra Müller ne travaille pas dans la promotion, mais préside une association faîtière du secteur immobilier, LuxReal. Elle est le visage qui représente ses différentes facettes et la voix, au timbre neutre, qui permet d’expliquer l’évolution du marché luxembourgeois.

Pierre Sorlut (interview), Andrés Lejona (photos)

Madame Müller, quel est le rôle de l’association LuxReal ? « LuxReal, the Real Estate Association of Luxembourg, est une plate-forme interdisciplinaire liant tous les professionnels de l’industrie immobilière. Elle réunit les acteurs majeurs de la finance, de la construction ou encore de la promotion immobilière. Notre première vocation est de créer un réseau en fournissant une infrastructure grâce à laquelle les professionnels peuvent se rencontrer et échanger leurs expériences. Pour ce faire, nous organisons des forums, au Luxembourg et à l’étranger, et des rencontres autour de thèmes liés au secteur. Certains sont davantage orientés sur des questions intéressant le monde de la finance, que ce soit les promoteurs de fonds d’investissement, les banques ou les agents d’administration centrale, d’autres ont plus trait au marché, à son expansion et à ses initiatives qui intéressent aussi bien les architectes et les développeurs que les constructeurs. Chaque participant peut souligner les tendances et les défis qui se présentent dans son secteur et engager le débat. Mais nous sommes une association au service

de l’industrie immobilière dans son ensemble. Notre association est donc neutre sur ces débats et ne prend pas position, que ce soit en politique ou en matière de lobbying. Vous ne vous érigez donc pas en porte-parole de l’industrie ? « Pour le moment, ce n’est pas notre objectif. Nous invitons cependant les politiques à nos forums. Ils ont ainsi la possibilité de s’exprimer devant les professionnels concernés et ces derniers peuvent à leur tour les interpeller. Vous organisez également des événements en présence d’investisseurs étrangers. Est-ce un point d’ancrage pour les attirer au GrandDuché ? « Oui, cela leur ouvre des portes et leur offre une connexion. Ils se rendent compte qu’ils sont les bienvenus et peuvent également renforcer le secteur immobilier au Grand-Duché. Le Luxembourg est d’abord attractif pour les possibilités de structuration de détention de biens immobiliers tels que les fonds d’investissement. Il leur est ainsi possible d’investir dans des actifs multiples et divers avec des structures financières adaptées et }  92 flexibles pour des projets très différents.

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92 CoversTory Le projet Royal Hamilius, centre névralgique de Luxembourg-ville, représente l’ambition de la promotion immobilière luxembourgeoise.

{

Nous avons récemment tenu une conférence à Francfort où le Luxembourg est apparu comme l’une des juridictions les plus favorables pour une structuration efficace des investissements, grâce à son infrastructure réglementaire et à l’expérience de ses professionnels du secteur financier. Nous avons bien vu, à cette occasion, que les gestionnaires d’actifs allemands voyaient le Luxembourg comme une structure idoine pour investir à l’étranger. C’est la plate-forme idéale pour les investissements immobiliers paneuropéens. Il est par ailleurs intéressant de noter que les véhicules luxembourgeois servent surtout pour ces investissements paneuropéens et peu pour des investissements réalisés exclusivement dans une seule juridiction. Nous souhaiterions aussi encourager l’investissement au Grand-Duché dans les projets locaux. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons organisé des conférences sur ce thème l’année dernière, notamment pour le Royal Hamilius. Nous travaillons également sur un forum consacré au Kirchberg. Il est prévu pour cet automne. Nous voulons faire valoir ce que le secteur immobilier au Luxembourg peut offrir. Et que peut offrir le Luxembourg en développement immobilier aux investisseurs ? « Le marché immobilier au Luxembourg est très professionnel pour ce qui concerne le secteur financier, mais aussi pour la promotion et le développement immobilier. Le Grand-Duché est souvent vu comme un hub pour l’investissement financier, mais du côté de l’immobilier direct, nous avons aussi des acteurs très compétents sur le terrain. Nous essayons de construire un pont entre les deux facettes du métier. À travers les fonds d’investissement, il est possible d’investir dans des bureaux, mais cela vaut aussi pour l’immobilier résidentiel. Tout dépend de l’offre. Comment analysez-vous l’offre des promoteurs justement ? « Pour l’instant, il n’y a que deux marchés immobiliers de bureaux très actifs au Luxembourg : c’est le centre-ville de Luxembourg, le fameux central business district et le plateau du Kirchberg. Néanmoins, peu de produits sont à la vente. Les investisseurs qui visent principalement les actifs d’une valeur comprise entre 10 et 35 millions d’euros sont les family offices. Au-delà, ce sont surtout les compagnies d’assurance et les fonds de pension qui investissent via des fonds d’investissements ou des structures dédiées. Les fonds classiques se tiennent pour l’instant à l’écart du marché. Ils n’investissent plus au Luxembourg en-dessous d’un rendement de 6 %. Or, pour un produit jouissant d’une localisation AAA et d’un locataire présent pour neuf ans, on atteint généralement un rendement de 5 à 5,5 %. Ce n’est donc possible que pour des investisseurs type family office, qui raisonnent sur des investissements sécurisés et à long terme et qui ont des frais de structure moindres. Un fonds d’investissement aura du mal à investir pour un rendement tel, car il doit financer la structure et ensuite assurer la distribution des dividendes à ses clients. Depuis le début de l’année, le volume de transactions s’élève à 60 millions d’euros – ce qui est très bas – et on s’attend à huit ou neuf autres

Forster + Partners

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transactions, d’une valeur globale de 200 millions. Nous pourrons donc au mieux arriver à 400 millions d’euros d’investissement en 2012. Comment juger ce résultat ? « Ce sera bien inférieur aux années précédentes ; les pics ayant été 1 milliard d’euros en 2006 et même 2,5 milliards d’euros en 2007. La moyenne annuelle se situe plutôt entre 400 et 500 millions d’euros. Une bonne partie des gros actifs sont détenus par les fonds allemands, qui se sont implantés avec succès ces 10 dernières années. Le marché immobilier luxembourgeois est également suivi de près par les investisseurs institutionnels et les personnes physiques aisées depuis le début des années 2000. Nous avons maintenant atteint la masse critique. Il y a une certaine liquidité sur le marché, mais ce qui attire les investisseurs ce sont surtout les baux à long terme. Faut-il s’inquiéter de ce ralentissement ? « Aujourd’hui, KPMG, Ernst & Young, Arendt & Medernach ou RTL, construisent leurs nouveaux sièges au Luxembourg. On peut considérer qu’il s’agit aussi d’un investissement. Même s’ils ne passent pas par des promoteurs, cela signifie qu’ils pensent que le marché va rester bon ces 15 prochaines années. C’est à la fois un engagement et un signal. Même si cela se fait en dehors des sentiers battus.

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93 coverstory

Comité exécutif

Un organe représentatif Sandra Müller est peut-être la voix, mais elle parle pour différents métiers, euxmêmes représentés au sein du comité exécutif de LuxReal. Présentation de ses membres : Sandra Müller (présidente) : Meag, fonds d’investissement Xavier Hauboldt (vice-président) : Hochtief Luxembourg, promotion Vincent Bechet : Property Partners, consultant immobilier Laurent Cooreman : CBRE, consultant immobilier René Ensch : Ernst & Young, conseil et fonds Stéphane Haot : KPMG Luxembourg, conseil et fonds Catherine Martougin : Arendt & Medernach, juridique Sven Rein : BNP Paribas REIM, consultant immobilier Thorsten Steffen : Abax Investment services, services aux fonds François Thiry : Polaris Architects, architecture. P. S.

Et justement comment caractériser le marché pour les promoteurs ? « Les développeurs fournissent un toit pour vivre, travailler, faire ses courses ou se divertir. La tendance est à la construction de qualité, parfaitement intégrée à l’espace existant. Pour l’instant le volume des projets en développement n’est généralement pas très élevé. Néanmoins le nombre de projets est conséquent. En théorie, si tous les projets aboutissaient aujourd’hui, on verrait émerger un million de mètres carrés de bureaux. La place disponible au Kirchberg, à Gasperich, Contern, Leudelange, Hamm… est importante. Rien que Leudelange, c’est déjà 200.000 m2 de bureaux potentiels. À qui appartiennent ces terrains ? « Aux promoteurs, aux développeurs, aux particuliers, aux banques… Mais les développeurs ne veulent pas ou ne peuvent pas faire avancer leurs projets trop vite. Ils doivent le faire de plus en plus sur fonds propres (les conditions d’emprunt des banques se complexifient, ndlr.) et en assumer tout le risque. Peu de personnes sont prêtes à le faire aujourd’hui. Et concernant la partie résidentielle ? « Les promoteurs ne semblent pas subir de baisse d’activité dans le domaine du développement résidentiel.

Si l’on considère les analyses de l’Observatoire de l’Habitat, du Statec ou de AtHome, on voit que les prix restent à peu près stables. Les développeurs tentent-ils donc de faire de la marge sur le marché résidentiel ? « Les promoteurs-développeurs envisagent souvent les deux marchés. Ceux qui se focaliseraient sur un seul de ces deux marchés manqueraient quelque chose. Quant à l’immobilier de bureaux, les promoteurs ne s’engagent que si l’investissement est sécurisé dans une large mesure par les bailleurs. Sinon, ils gardent juste le foncier, s’ils le peuvent. Du côté de l’immobilier résidentiel, la production est active. Néanmoins, pour les grands projets, la livraison ne se fait qu’en plusieurs étapes, bloc par bloc. Quand une phase est vendue à 60-80 %, une autre peut être démarrée. De manière générale, les banques n’autorisent pas le financement des travaux avant ce stade. L’approche est prudente. Le marché est également plus stable de la sorte. Un risque de bulle sur le résidentiel n’existerait que si les investisseurs étaient trop nombreux par rapport aux propriétaires-occupants. Il faut rester vigilant. Mais l’offre générale de nouveaux projets résidentiels satisfait-elle la demande ? « Non, l’offre d’habitation est inférieure à la demande. Il reste toujours un fossé, bien qu’il se réduise. Il faut aussi regarder le type de }  94

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94 CoversTory

« Nous essayons de construire un pont entre les deux facettes du métier : le financier et le terrain »

Photo: Andrés Lejona

Sandra Müller

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CV

La fibre immobilière Sandra Müller, 38 ans, dit avoir « l’immobilier dans ses gènes ». Son père tenait une entreprise de menuiserie-charpenterie. Elle a donc tout naturellement cultivé son capital culturel en étudiant parallèlement l’architecture et l’économie en Allemagne, d’où elle est originaire. Elle s’est ensuite spécialisée dans l’économie de l’immobilier, passant notamment par Cambridge. Depuis 2000, son expérience professionnelle est entièrement dédiée aux fonds immobiliers, chez Deka puis Meag Asset Management depuis 2004. Elle occupe le poste de managing director de sa filiale luxembourgeoise depuis 2007. Et c’est en 2009 qu’elle a pris la tête du comité exécutif de LuxReal. P. S.

{ bien recherché : appartement ou maison individuelle. Certains acquéreurs

privilégient souvent la surface. Une étude récemment publiée par LBS Research démontre que le Luxembourg est devenu le pays le plus cher en matière d’immobilier résidentiel. Cela a aussi poussé beaucoup de familles à traverser la frontière pour s’installer dans une maison. Cette situation est un défi. Peut-être qu’un jour, les revenus n’arriveront plus à suivre les prix de l’immobilier. Ce serait alors un tournant pour le marché.

Et concernant la qualité des biens ? « La réglementation change vite. L’objectif est dorénavant de construire des bâtiments passifs d’ici trois ou quatre ans. C’est un gigantesque pas en avant. Et le Luxembourg va beaucoup plus vite que ses voisins en la matière. Est-ce un changement positif ? Car, in fine, le prix du bien va augmenter mécaniquement et il devra être payé par l’acquéreur. Il faut qu’il en ait les moyens. « C’est aussi au développeur de trouver le moyen de construire un immeuble de qualité sans faire exploser le prix final. Cela sera difficile. D’ailleurs, l’autre défi est bien de rapprocher le prix d’une construction neuve passive de celui de l’amélioration énergétique d’une construction plus ancienne. Il est ici question de beaucoup d’argent. Aujourd’hui, les propriétaires de biens gardent ceux qui ont été ou qui peuvent être mis aux normes, et vendent le reste. On risque donc de voir un marché à deux vitesses. D’un côté, les biens d’une très grande qualité énergétique, et de l’autre, un gros volume de bâtiments que les propriétaires ont abandonné, car ils étaient trop chers à rénover suivant les nouvelles normes. D’une manière générale, la qualité des projets continuera à augmenter ces prochaines années. Si la demande, la croissance économique et le besoin d’efficacité énergétique sont au rendez-vous, alors cela sera très positif pour le marché. C’est investir pour le futur. La question de la durabilité se pose dès aujourd’hui. » paperjam  | Juillet-Août 2012 | économie & finance


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Source: lnvesco, as at 31 May 2012. Where lnvesco has expressed its own views and opinions, these may change. The information contained in this ad is selective and this does not constitute an offer or solicitation by anyone in any jurisdiction In which such an ofier is not authorised or to any person to whom it is unlaWful to make such an offer or solicitation. Issued In Luxembourg by lnvesco Asset Management S.A., 18 rue de Londres, F路75009 Paris.


COVERSTORY

IMMOBILIER

l PROMOTION A~AFFICHE Ponctuellement, les promoteurs defraient Ia chronique. Ds se complaisent pourtant davantage dans l'ombre oil ils out pris l'habitude de se tapir. Ainsi, le milieu fascin e, intrigue ou inquiete. Lumiere sur les visages de Ia promotion au Luxembourg, sous les feux de l'actualite.

Pierre Sorlut (texte), Jessica Theis (photos)

Les promoteurs ont mauvaise presse. De maniere tout a fait episodique d'abord avec !'affaire Uvange-Wickrange (voir encadre 0 ). Bien que ne les affectant qu'a Ia marge, puisque le gouvernement encaisse Ia plupart des coups, elle constitue une veritable cabale alimentant l'imaginaire collectif ou promoteurs et politiques magouillent impunement - finalement jusqu'a un certain point, puisque Ia justice a ete saisie - en coulisse. Mais Ia mefiance du public envers les promoteurs est plus profonde, enracinee dans Ia conviction que chacun d'entre eux s'octroie un benefice indecent a chaque fois qu'un immeuble est vendu. Un commentateur du metier constate ainsi que «les gens font un calcul tres simple et se disent: le

terrain vaut tel montant, Ia construction autant... 'Ia marge qu'ils doivent se faireces mechants promoteurs!'».

Flight-to-quality Car !'acquisition d'un bien immobilier constitue souvent un moment charniere dans Ia vie d'un particulier. Celui-ci s'endette enormement, parfois pendant des decennies. Le promoteur, lui, fait construire des dizaines d'appartements tous les ans. Un large fosse, symbolique, les separe et alimente Ia crainte d'un desequilibre des forces. A cela s'ajoutent parfois des pratiques douteuses, notamment localement. Elles sont relevees par des acteurs du marche. «Au Luxembourg, on a connu une epoque ou il y avait beaucoup plus de demande que d'offre.

PAPBRJAM I Juillet-AoQt 2012l l!CONOMIB & FINANCE


97 coverstory

« On ne laisse personne d’autre intervenir dans nos activités de promotion » 1

Marc Giorgetti (Félix Giorgetti)

Contexte

Alors on y produisait un peu n’importe quoi pour être vendu à n’importe quel prix. Et les gens achetaient. » D’autres parlent d’une tendance, aujourd’hui révolue, au hit and run. Elle consistait à chasser les terrains pour construire dessus et revendre au plus vite sans effectuer de suivi. Tout n’est plus si simple. « Autres temps, autres mœurs », voilà ce que la profession s’évertue à faire valoir. Le métier a changé. Même la définition, cinquantenaire, du Petit Robert faisant du promoteur « une personne assurant et finançant la construction d’immeubles » est devenue obsolète aux yeux des premiers intéressés. Ces derniers préfèrent lui adjoindre le concept de « développeur », pour insister sur l’implication dans la conception et le service après la livraison ou la vente, selon la destinée de l’immeuble. Le mieux n’est pas l’ennemi du bien… immobilier. Les promoteurs s’attachent à produire de la qualité, poussés qu’ils sont par le marché. Et tous veulent rompre avec l’image du promoteur vénal peu intéressé par la conception en elle-même. À commencer par Flavio Becca qui voit sa « force dans la gestion du projet depuis le développement jusqu’à la livraison ». Il aime se comparer à « un bon boucher » qui maîtriserait parfaitement la filière, depuis l’acquisition du terrain à la vente du produit. Marc Giorgetti suit un peu le même raisonnement et lui se charge également de la construction. « Nous faisons tout nous-mêmes. Tout est intégré. Tout passe par nous. Nous ne laissons personne intervenir dans nos activités de promotion.» Pour l’intéressé, la réputation de l’entreprise est liée à la qualité de la prestation fournie. Éric Lux, CEO d’Ikogest, ne pense pas le contraire : la qualité des produits est une « carte de visite, cela montre ce que }  98 l’on peut faire. L’image de marque est très importante », insiste-t-il.

LivangeWickrange : mauvaise pub ? Le projet de construction d’un ensemble immobilier comprenant le futur stade national et un centre commercial alimente la chronique politico-judiciaire, depuis l’automne 2011. À cette date, le public apprenait que le gouvernement luxembourgeois avait, en catimini, incité deux promoteurs à sceller un accord en vue de la construction du complexe. Selon les termes de l’accord, Flavio Becca, porteur du projet de stade à Livange, accepte que se joigne à lui Guy Rollinger et son centre commercial, dont l’installation était initialement prévue à Wickrange. Depuis, le choix du terrain (et donc du promoteur puisque celui-ci appartenait à M. Becca) et les conditions de financement sont sujettes à controverse(s), et M. Rollinger fait état de menaces du gouvernement pour qu’il abandonne son implantation à Wickrange, au profit de Livange. L’intéressé n’a pas répondu à nos sollicitations, à l’inverse de Flavio Becca, qui se dit « très serein ». Pour lui, il n’y a pas d’équivoque sur le choix du terrain, partie qui le concerne le plus, « il répondait à tous les critères voulus par l’État, notamment sa facilité d’accès par la route et par le rail. » P. S.

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6/22/12 12:27 PM


COVERSTORY

LESVJSAGES DES PROMOTEURS

Pas de portrait robot Dans l'annuaire, on relewe 283 promo-

sede ml!me encore plusieurs hectares

teurs. Leur Mterogeneite attire I'atten-

a Cessange.

tion. Seule leur taille, modeste, les

progressivement: •Nous suivons une strategie de tres long terrne pour toujours

d'E!tre bien reconnu dans le reseau. Certains projets sont plus attractifs pour

Pour les differencier, Raffaele Guiducci

jouir de reserves foncieres. Nous y avons engage beauooup de capitaux. Et je dois

des etrangers que pour des locaux qui font des operations de plus petite

relewe que • chacun a des affinites societa/es propres, soit avec Ia

dire que Ia conjoncture m'a plutot donne raison, si on considere /e f1)8ft)/'le des

construction, soit avec un assureur; soit fait partie d'un groupe beaucoup plus

actions ou des obligations», indique

envergure, des reconversions ou changent des affectations. C'est mon avis un peu plus po/itise», dit-il. Ainsi,

large, qui font qu'il y a un certain tropisme dans Ia maniere de faire des

Les promoteurs etrangers, notamment belges (AIIfin, Atenor, CLE-GFE, CIP,

developpements. »

Codic, lmmobel, Pylos, Thomas &

Parmi les • historiques» luxembourgeois,

rapproche. On ne depasse pas les 30 personnes dediees

a Ia promotion .

a

les promoteurs belges privilegieront plus une approche par conoours pour faire des sites hors des sentiers battus . lis prendront plus de risques que les

Piron), allemands (Hochtief, Somaoo) ou neerlandais (Multiplan) ont traverse

allemands ou les luxembourgeois qui

Ia frontiere, attires par le magot collecte

getti ou le groupe Becca. Wagner operait

par Ia place financiere luxembourgeoise.

eventuellement des marges records. Bien sOr, on trouvera toujours quelques

dans les installations electriques. Chez

ME!me si Olivier Bastin (AIIfin) indique

Schuler on transportait du charbon. Ces

qu'il ne faut •pas arriver en conquerant

societes se sont developpees autour des connaissances techniques, des reseaux

et qu'il est necessaire de connaJtre son marche». Martin Heyse (BNP Paribas

a I'acquisition

d'un stock de terrains, autrefois utilises dans le cadre de l'exercice de leurs metiers originels. Le groupe Schuler pos-

I

Flavio Becca.

chez Atenor et proche du terrain se mouille: « Ce qui est important, c'est

certains etaient initialement specialises dans Ia oonstructioncomme Felix Gior-

tisses, mais aussi grace

111

D'autres ont capitalise

REIM) souligne d'ailleurs Ia polyvalence des promoteurs qui doivent ma'itriser Ia technique, le droit, Ia vente et Ia finance. Hugues Lermusiaux, project manager

Puis !'information passe mieux entre les parties prenantes. Un abus ou meme une erreur se paie cash, de surcroit au Luxembourg. Nik Coene~chts, principal associe de olum Real Est~ releve d'ailleurs que «l'acquereur est devenu de plus en plus eduque ». Ainsi Claude Kon® promoteur, y va meme de son slogan et met tout le monde d'accord: «II n'existe qu'une seule far;on de construire: construire correctement. » Et Ia regulation, avec

Ia garantie decennale imposee au promoteur, vient renforcer cette velleite. Mais ce n'est pas Ia seule loi jonchant le parcours procedural par lequel le promoteur doit passer. Georges Krie~ avocat repute sur le marcM de Ia promotion, parle meme de «reglementation a outrance». Le hie, selon !'interesse, n'est pas tant Ia loi de 2004 concernant l'amenagement communal et le developpement urbain, qui codifie le plan d'amenagement general (PAG) et le plan d'amenagement particulier (PAP) precedant toute construction. Chez Schus on admet qu'elle a pose «quelques problemes

aux acteurs du marcM, mais sa modification en 2011 a permis d'y voir plus clair». Cela coince davantage au niveau des reglements connexes: reglementation pour !'etude d'impact, loi instaurant le pacte logement, loi sur Ia protection de l'eau, reglementation sur les compensations environnementales, etc. «Tout ceci necessite des etudes preliminaires, avant Ia procedure PAP. Vous ne pouvez pas vous imaginer le niveau de complexite auquel nous sommes arrives», soupire Me Krieger. Les developpements immobiliers sont dorenavant le fruit d'une vision a long terme respectueuse de l'environnement. Ainsi, non pas forcement par ideologie, mais parce qu'un batiment doit etre en conformite avec Ia legislation luxembourgeoise (exigeante en Ia matiere), parce que bien

PAPBRJAM I Juillet-Aoat 2012if!CO NOMlB & FINANCE

sont davantage prudents, mais feront

exceptions comme Eric Lux (lkogest) qui souhaite continuer sortir des projets

a a risque, comme ill'avait fait

durant Ia crise avec I' Atrium (16.000 m2) et les services annexes (restauration,

a

creche ...), Bourrnicht. Tels sont les •tropismes» de Ia promotion luxembourgeoise. • P.

s.

e VJDESLOCATIFS

Lecentre

plebiscite Au premier trimestre 2012, le CBD jouit d'un taux de vacance de 2%, Luxembourg-ville de 4,6 %. Les developpements en peripherie de Ia capitale souffrent, eux, d'un taux bien

a

superieur Ia moyenne nationale, de 6,6 %. Dans Ia premiere couronne, Bertrange/Bourrnicht {38,9 %) et Ia zone de l'aeroport (17,3%) sont largement inoccupes. En deuxieme couronne, Leudelange {25,3%), Contern (14,7%) et Capellen (14,2 %) sonnent le plus creux. • P.

s.



COVERSTORY

99 {

n'a en revanche pas degringole huit fois, comme son chiffre d'affaires, mais trois fois. II passe de 11,3 millions a 3,4. Ces chiffres laissent penser que l'offre et Ia demande decroissent. Celle-ci a d'abord pousse les promoteurs a preferer Ia qualite - fut-elle coiiteuse - a Ia quantite. La plupart rappellent a l'envi le precepte anglophone de Ia profession, les fameux «3L», «location, location, location», et preconisent une installation dans le centre-ville. Mais dans le central business district (CBD), selon l'idiome consacre, les biens deviennent plus rares, et done plus chers. Les renovations et reconversions s'y multiplient, notamment le Pole Nord (voir projet de Konrath page 104) et le Royal 32, une renovation livree par Schuler, qui abrite aujourd'hui le siege europeen de Ia banque chinoise ICBC. Mais le prime, tres prise, est de plus en plus difficile atrouver, comme le souligne Gerald Merve~ managing director chez CB Richard Ellis : «Le marche luxembourgeois est tres limite en termes d'opportunites». Le cas echeant, le prix du terrain est tres eleve et difficile a amortir (entre 35 et 40 euros par mois par metre carre hors TVA). Ce qui pousse certains promoteurs a regarder a l'exterieur de Ia ville. Jerry Wagner voit par exemple un potentiel autour de l'autoroute du nord, en cours d'achevement. Et Wagner comme Ikogest ont pris ces risques en developpant des immenses surfaces administratives dans Ia peripherie. Le groupe d'Eric Lux a par exemple instal!e 50.000 m2 de bureaux a Bourmicht (Bertrange), Wagner 65.000 m2 a Ia Cloche d'Or. Et Gerald Merveille leur donnerait raison puisque, en observant Ia chute du taux de vacance, il cont;oit une penurie de bureaux dans le centre d'ici trois ou quatre ans. Ensuite, chacun evalue en fonction de Ia taille du projet et de ses capacites financieres. Depuis Ia crise dite des subprimes, les promoteurs doivent travailler avec davantage de fonds propres. lis utilisent moins facilement le levier de l'endettement (amoindrissant le collt du capital) du fait des reticences des banques apreter outre mesure et sans garanties d'occupation (voir encadre 8 ), en tout cas au-dehors du CBD.

Diverses strategies Or, en cette periode d'incertitude, tous s'accordent a dire que les locataires des bureaux sont difficiles a trouver au moment du commencement des travaux, soit en moyenne 18 ou 24 mois avant Ia livraison du bien. cDepuis quatre ans, Ia tendance est au plug and play, selon Jerry Wagner. On trouve les locataires apres Ia livraison. Auparavant, on cherchait systematiquement un prefinancement», regrette-t-iL Mais les promoteurs previennent le ralentissement du marche du bureau en diversifiant leurs activites dans le residentiel et le commerciaL Et s'ils continuent de gagner leur crollte, cela s'explique certainement par leurs developpements dans le residentiel qui, lui, tire aujourd'hui son

DEVENIRDU PRODUIT

Vendre ou louert Certaines sooietes de promotion repondent davantage une philosophie de gestion patrimoniale.

a

C'est le cas du groupe Schuler, dont le directeur general, Xavier Oelposen, indique qu'ils n'agissent «pas vraiment dans une Jogique de promoteur-specu/ateur, Ia societe ayant pour but premier de deve/opper et de conserver en location les immeubles construits ».

Le groupe Becca, lui, vend tout le residentiel, mais loue les bureaux dans un premier temps. Codic, elle, les revend

a des institutionnels. •

P. S.

epingle du jeu. «La demande est carrement plus grande que l'offre», releve Marc Giorgetti. Par consequent, «les prix montent et les marges sont bonnes», analyse Martin Hexse de BNP Paribas Real Estate. Marco Sgreccia :rra£2!, previent neanmoins tout exces d'euphorie et prefere adopter une posture prudente devant !'augmentation des prix du fonder et des biens. «On se demande jusqu'ou ga va aller. D'ailleurs il vaut mieuxfaire une affaire en mains qu'une mauvaise affaire», dit-iL Car au final, il faudra toujours vendre ou louer le bien, selon Ia strategie de l'entreprise. (lire ci-dessus) Pour le residentiel, les particuliers doivent pouvoir acquerir le produit. II faut done que leurs revenus augmentent aussi rapidement que le prix du bien. Les investisseurs institutionnels veillent au prix de Ia production et a Ia hauteur des loyers que les entreprises sont pretes a payer. Parmi eux, les fonds allemands occupent une bonne place dans les proprietaires de biens immobiliers luxembourgeois. Mais le profil des investisseurs evolue par rapport au contexte economique. Les fonds ouverts ont laisse Ia place aux closed end funds, aux family offices et aux compagnies d'assurance (voir encadre 0 ). Jean-Pierre Leque~ directeur general de D:llJ ~embo~ evoque leur «interet a investir dans l'immobilier, car les ren-

dements y sont superieurs ace que les banques offrent et mains risques que les produits boursiers». L'interesse evoque meme le retour au GrandDuche de certificats immobiliers, permettant de vendre des parts de fonds a des petits porteurs. II faut cependant que les immeubles gardent une vraie liquidite...

PAPBRJAM I Juillet-AoQt 2012ll!CONOMI B & FINANCE

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www.neiwisen.lu

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l.


COVERSTORY

TRANSACTION

Evolution de l'lnvestlssement (Enmirionsd·euros) ldentite des investisseurs: Allemands: AIK, Allianz, Commerz Real, Degi, Deka lmmobilien, Dibag, Hannover Leasing, Hansalnvest, HSBC T&B, IVG lmmobilien, KanAm, Pramerica REI, SEB lmmobilien, UBS RE, Union Investment Belges: AG RE, Befimmo, Rdentia, KBC RE, Leasinvest, Retail Estates Britanniques: Aerium, Avrva Investors, Rockspring, Signa Hollandais: Breevast, Green RE FranQS.is: /!\XA REIM Amencains: Morgan Stanley

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500

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2006

Par consequent, la communication prend une place importante. Si on pretend chez Promobe que« Ia promotion n'a pas besoin d'image de marque et que seulle terrain compte», les acteurs doivent in fine commercialiser leurs produits... Ce que fait d'ailleurs le groupe Becca via l'agence immobiliere Carre. D'autres promoteurs ont internalise ce service, comme Kuhn et Giorgetti, ou s'associent avec elles, comme le groupe Wagner avec Espace Immo.

Pregnance du politique Mais il faut aussi savoir projeter son image via des canaux externalises. Comme l'explique Marc Cl~ directeur chez Solum Real Estate,« il

[aut vendre quelque chose qui n'existe pas et pour ce faire, il convient d'abord de faire connaftre Ia societe de promotion, ensuite de mettre le projet en valeur puis de le differencier». Seulement apres intervient la communication pure et dure visant a sa commercialisation. Au Luxembourg, le canal principal est dorenavant AtHome. Mais les investisseurs ne sont pas les seuls stakeholders auxquels les promoteurs doivent penser. Le politique exerce aussi un reel pouvoir sur l'agencement des nouveaux ensembles. Il privilegie dorenavant la combinaison entre habitat, travail et lois irs pour creer de la qualite dans les quartiers, en reduisant la circulation et en accroissant la praticabilite. Les projets Royal-Hamilius et Septfontaines (sur le terrain de Villeroy & Boch) ont justement et respectivement ete attribues par la Ville de Luxembourg a Codic et Solum RE parce que les deux promoteurs avaient bien pris en compte ces considerations sociologiques, eco-

2006

2007

2008

2009

2010

2011

nomiques et urbanistiques soutenues par la municipalite. Travailler sur la concertation entre les autorites politiques nationales et municipales, en amont et en aval, devient d'ailleurs un credo de plus en plus entendu au sein de la profession. Pour l'instant, les relations entre le politique et les promoteurs sont plutot houleuses. Outre l'affaire Uvange-Wickrange, les promoteurs souffrent d'une reputation de speculateurs aupres des elus. Du cote des developpeurs, on s'en defend, notamment Marc Giorgetti: «Nous avons ungrand stock

de terrains, mais tous sont en cours d'autorisation. Nous ne speculons pas». Plus encore, c'est la gestion des reserves foncieres par le gouvernement et les communes qui est mise a l'index par les promoteurs. On evoque pele-mele le faible rendement du fonds du logement pour construire les logements sociaux ou encore des changements d'affectations qui profiteraient a certains, et moins a d'autres. Et aucun organe ne represente le corps de metier. Fonder une association semblable a ce qui existe en France, avec la Federation des promoteurs immobiliers, ou en Belgique, avec l'Union professionnelle du secteur immobilier est une piste a explorer. Raffaele Guiducci, qui connalt bien le marche du Royaume voisin, indique qu'on pourrait envisager de « renforcer les prerogatives d'un LuxReal. Il y a un bon substrat, dit-il. Il [aut rassembler to us les professionnels lies a Ia construction». Mais le metier est encore jeune au Grand-Duche. Mefiance et concurrence continuent de gouverner les relations entre les promoteurs. Or, selon Marco Sgreccia, «on peut s'entendre sur Ia philosophie de ce qu'on veut realiser. Parfois il vaut mieux s'allier que de surencMrir. » La phrase s'appliquait a des projets ponctuels, mais pourquoi ne pas y reflechir dans une acception plus large? •

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104 CoversTory

Les projets livrés

L’âge d’or du bureau Avant la crise, les promoteurs surfaient sur la croissance de la place financière luxembourgeoise pour développer des immeubles de bureaux  ;  parfois exploités, parfois vendus aux fonds.

cloche d’or

Drosbach – groupe Wagner Situé sur les bords de l’autoroute et en périphérie de la ville, le Drosbach représente l’un des mastodontes de bureaux développés ces dernières années. Il compte 65.000 m2 de bureaux, dans lesquels se sont installés la Commission européenne et SGG, notamment. Livré en 2008, sa construction avait duré 6 ans.

Crédit : Wagner Management S.A.

hilz

centre-ville

Livré en 2008, l’immeuble, à l’allure d’un bloc de glace, détonne sur l’avenue Marie-Thérèse, en plein centre-ville. Il compte 3.624 m² de surface de bureaux et son coût de construction s’élève à un peu plus de 11 millions d’euros. Il est occupé principalement par la banque Invik et est sous-loué par Colony Luxembourg.

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Crédit : Architecture et Urbanisme AU21 – Worré & Schilz

Pôle Nord – Claude Konrath


105 coverstory

Les projets à venir

Tendance à la mixité Les préoccupations sociales et environnementales s’érigent en fondements  des développements en cours au Luxembourg. Bien sûr, la prise en compte  du risque financier n’est jamais loin.

Windhof

Solarwind – Schuler

Crédit : D. Pawlowski

Livré le 1er septembre 2012, Solarwind mettra à disposition, au cœur de l’Ecoparc Windhof (entre Capellen et Steinfort), 10.000 m2 de surface dédiée à des bureaux et à des services, dans un immeuble voulu totalement neutre en émission de CO2. « Une première mondiale », selon son promoteur. Il compte déjà comme bailleurs Project SA / Progroup (Romain Poulles, son CEO est co-investisseur) et Richet. In Der Laey est le maître d’ouvrage.

périphérie

Site de 750.000 m2 constructibles sur Luxembourg et Hesperange, et joignant les quartiers de Cessange, Howald, Gasperich et Kockelscheuer. 50 % des 80 ha de surface resteront verts et le principe de mixité – commercial, administratif et résidentiel – soutenu par le gouvernement, sera respecté. « Nous y construirons la première vraie tour de logement au Luxembourg, d’une hauteur de 60 mètres, véritable point de repère visuel », indique Flavio Becca. Le groupe éponyme est propriétaire du terrain et est associé avec Extensa pour son développement. La société de conseil PwC, sur 30.000 m2 et la grande surface Auchan, sur 80.000 m², ont officialisé leur présence dans le complexe.

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Crédit : Grossfeld PAP

Ban de Gasperich – Promobe


106 CoversTory

centre-ville

Royal-Hamilius – Codic

Crédit : Foster + Partners

Les 36.000 m2 du projet Royal-Hamilius s’étendent en centre-ville sur le boulevard Royal, l’avenue Monterey, la rue Aldringen et la Grand-Rue. La mixité est une ligne directrice de sa conception. Le complexe comprendra notamment 16.000 m2 de commerces, 10.000 m2 de bureaux et 1.000 m2 de surface horeca (notamment un restaurant à son sommet). Le plan d’aménagement particulier est en cours de finalisation. Viendra ensuite la phase de commercialisation.

Central business district

Route d’Esch – Allfin

Crédit : M3 Architectes

Le promoteur belge a déniché la perle rare : un terrain en centre-ville, route d’Esch, face à la Banque Internationale à Luxembourg. Allfin y fait bâtir 5.428 m² de bureaux. Il vendra ensuite l’immeuble, soit à un fonds d’investissement (il lui faudra alors trouver des locateurs), soit un acheteur occupant. Allfin développe sur le terrain voisin un projet résidentiel : le Lavandier. Livraison prévue au printemps 2014.

limpertsberg

Vivre sans voiture – Tracol

Crédit : Tatiana Fabeck Architectes

Tracol Immobilier a participé à un concours de la ville et gagné le droit de développer un concept de quartier sans voitures. Au Limpertsberg, au carrefour de l’avenue Pasteur et de la rue Ermesinde, ce projet consistera en une urbanisation pavillonnaire (56 logements et 6 cellules commerciales sont prévus) laissant une large place au vert. Les futures bâtisses, construites entre 2013 et 2015, appartiendront à la classe énergétique A. Le projet est développé en collaboration avec le bureau Tatiana Fabeck Architecte.

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107 coverstory

leudelange

Raiffeisen – Félix Giorgetti

Crédit : Architecture et Urbanisme AU21 – Worré & Schilz

L’entreprise de construction-promotion Félix Giorgetti est chargée de déve­ lopper nombre de sièges sociaux ces prochaines années. Parmi eux, celui du groupe RTL au Kirchberg, projet non encore validé par le conseil d’administration, et celui de la banque mutualiste luxembourgeoise à Leudelange : Raiffeisen. Il comptera 8.300 m² bruts hors sol. La livraison est prévue pour juin 2013.

MERl

488 – Solum Real Estate

Crédit : M3 Architectes

L’immeuble en cours de construction à Merl (au 488, route de Longwy), imaginé par M3 architectes, s’inscrit dans une logique respectueuse de l’environnement. Sa conception représente un investissement de 25 millions d’euros pour 7.500 m² de surface de bureaux, vendus lot par lot, en copropriété. Les deux premiers acheteurs occupants sont la Confédération Générale de la Fonction Publique (CGFP) et la Confédération Européenne de Voley-ball (CEV). L’immeuble comptera également cinq cellules commerciales. Il sera livré en décembre 2012.

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108 CoversTory

Post-scriptum

Silence, on construit Pierre Sorlut

Le fracas des marteaux piqueurs et des véhicules de chantier servant à la construction de la nouvelle cité de Belval contraste avec le silence assourdissant du ministère de l’Intérieur lorsque ses représentants sont sollicités pour évoquer la prégnance du politique sur la promotion immobilière au Grand-Duché. Après une semaine de sollicitations, il faut se contenter d’un courrier électronique jargonneux, envoyé depuis la boîte mail du ministre, JeanMarie Halsdorf : « Le rôle de l’État, et plus particulièrement du ministre de l’Intérieur, consiste à vérifier la légalité des procédures et décisions des autorités communales. Le ministre approuve les PAG et PAP adoptés par les conseils communaux au regard des textes de loi applicables et en tenant compte de l’avis de la commission d’aménagement. » On reste sur sa faim, puisque l’on comprend que le gouvernement n’aurait pas vraiment son mot à dire… alors que, dans les faits, il semble qu’il tire des ficelles. Reconvertir les friches industrielles d’Esch-Belval, site historique de l’Arbed devenue ArcelorMittal, est par exemple une de ses priorités obsédantes depuis de nombreuses années. L’État sponsorise le développement du site qui s’apparente de plus en plus à une cité administrative avec la progressive implantation des centres de recherche publics, de l’Université du Luxembourg, de l’Institut luxembourgeois de la normalisation (Ilnas), de l’agence de l’Environnement, de l’administration des Eaux… bref, il y aura bien de la vie sur le site. Mais à quel prix ?

Quelques promoteurs, INBC, Belimmo ou Technoconsult, ont vu dans cet espace sudiste une opportunité de développer l’un ou l’autre projet, vu le soutien public massif accordé au développement en question. Mais ce dernier ne fait pas l’unanimité et certains acteurs de l’immobilier s’interrogent même sur sa pertinence – le site est mal desservi et trop à l’écart de la vie économique – ou encore sur la manière de procéder – le développement a été fait à l’envers, dit-on. Si les avis sont partagés sur la pérennité du site, à court terme tout le monde s’accorde sur un certain cafouillage qui résulte manifestement d’un manque de concertation entre le public et le privé. Le secteur privé a, par exemple, pris le parti de s’implanter dans une zone plus proche de la capitale et pas forcément prévue à cet effet, comme Leudelange. C’est le deuxième point soulevé dans la correspondance avec le ministère qui, au moyen du même jargon administratif, tente de noyer le poisson tout en admettant un léger raté : « Le développement urbain de cette commune au-delà des limites actuelles de l’urbanisation existante n’est dès lors pas vraiment en phase avec les orientations de développement du programme directeur de l’aménagement du territoire », explique l’auteur du courriel. On n’en saura pas plus. À la décharge du ministre, le terrain est glissant. Parler avec la presse n’est pas la situation la plus confortable quand son nom est cité parmi d’autres dans « l’affaire Livange-Wickrange »… On fait donc vœu de silence. Un brin assourdissant. Et pendant ce temps-là, les chantiers continuent leur fracas.

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110

Index décideurs 220 personnalités ont été citées sur les 116 pages de ce cahier « Économie & Finance ».

A

Arendt David Ayrault Jean-Marc

48 46

B

Bangguo Wu 26 Bausch François 42, 61 Bausch Romain 34 Becca Flavio 42, 96, 104 Bechet  Vincent 91 Becker Norbert 34, 41 Bertrand Patrick 32 Berwick Alain 36 Bettel Xavier 42, 61 Bidet Jérémie 41 Biltgen François 50, 69 Bintz Jean-Claude 22 49, 60 Bock Georges Braum Stefan 18 Breckler Sven 22 22 Britz Thibaut Bronne Olivier 40

c

Cappelli Sara 66 Cassone Kevin 88 Castegnaro John 69 Charniak Krystina 22 Charti Fatiha 57 86 Chevignard Raoul Clarinval France 47 Clees Marc 96 Coenegrachts Nik 96 Contzen Ernst Wilhelm 58 Cooreman  Laurent 91 Corbard Philippe 22 Cordery Philip 68 Crochet Nicolas 22, 86

D

Dasnoy Fabienne 57 David Antoine 22 De Bruyne Geert 44, 57 de Nassau Jean 44 de Nassau Prince Jean 57 De Pril Yves 22 De Toffoli Ian 53 Delposen Xavier 96 Delwiche Vincent 12 Dennewald Robert 57 Depoorter Philippe 86 Detaille Michèle 57 Dewasmes Fabrice 22 Di Cato Mario 57 Diederich Jean 24 Drescher Jean-Philippe 49 Duarte Patrick 69 Dusart Mathieu 32 Duvieusart-Marquant Sylvie 57

E

Ecker Viviane Ensch  René

60 91

F

Falcetta Laurence 57 Fernandes Tony 56 Fernandez Santiago 68 Frieden Luc 31, 36, 46, 57

G

Gales Jean-Marc 56 Gallez Alain 40 Geiwitz Arndt 50 Georges Edouard 52 Gillen Victor 60 Giorgetti Marc 96 Giraudet Ghislain 41 Goetz Detlev 24, 64 21 Gorbatchev Mikhail Gramegna Pierre 34, 38, 40 Grulms Fernand 84 Guiducci Raffaele 96 Guill Jean 54

H

Haegelsteen Regnier 57 Halsdorf Jean-Marie 36 Hamel Nicolas 22 Hansen Josée 68 Haot  Stéphane 91 Hardy Benoît 40 Harles Guy 34, 49 Hauboldt  Xavier 91 Helminger Paul 60 Hemmerling Marc 24 Henckes Nicolas 41 Hentgen Pit 36 Hesse André 41 Hetto-Gaasch Françoise 50 Heyse Martin 96 Hindrikx Anja 22 Hirsch Mario 21 Hoffmann Marc 34 Hoffmann Romain 62 Hofmann Marie-Theres 57 Hollande François 46, 69 Hubertz Heiko 46 Hüls Stefanie 24

J

Jones Ginette 69 Joppart Pierre 36 Junck Roland 34 Juncker Jean-Claude 26, 36, 42, 46, 47, 60, 61, 69

Kanti Ghosh Tapan 40 Kapweiler Aloyse 50 Kartheiser Fernand 31 Kern Lisa 40 Keusters Patrick 44 Knott Rita 28, 57 Konrath Claude 96 Kossmann Christoph 31 Krancenblum Serge 31 21 Krecké Alain Krecké Jeannot 42, 60, 68 Krieger Georges 96

Lalahy Aurélien Lallemand Virginie Leclercq Stéphanie Ledent Daniel Lequeux Jean-Pierre Lermusiaux Hugues Leyers Marcel Lutgen Jean-Pierre Lux Eric

M

Nepper Jean-Pascal Neuberg Luc

O

Oudrar Daniel Oury Renaud

K

L

N

22 40 66 38, 40 96 96 96 22 96

Macri Sarah 40 Maquil Michel 57 Marin Lucie 22 Martougin Catherine 91 Masseret Jean-Pierre 38 Meisch Claude 26, 36, 42, 61, 68 Mention Anne-Laure 32 Merkel Angela 69 Merveille Gérald 96 Meyer Alain 60 Meyer Julie 56 Meyers Christian 40 Meyers Géry 69 Migonney Adriana 57 Mittal Aditya 20 Mittal Bhatia Vanisha 46 Mittal Lakshmi N. 46 Montchamp Marie-Anne 68 Monti Mario 69 Moran Matt 41 Mosar Laurent 26 Moscovici Pierre 46, 69 Mouget Didier 34 Mousel Jean-Marie 69 Mudie Alain 41 Muller Romain 96 Müller Sandra 91

63 88

40 24

P

Packeviciute Auksé 22 Panichi Katia 47 Pedon-Flesch Anne 40 Peeraer Michel 36 Peetermans Marie-Anne 22 Peuscet Olivier 22 Philippson Baron Alain 57 Poulles Romain 104 Prim Claude 38 Prüm André 18

R

Reboul-Salza Alix 22 Reding Viviane 21 91 Rein  Sven Renault Julien 41 Resch Stefan 40 Ribar Monika 50 Riehl Karin 49, 60 Rocard Michel 21 Rödler Joseph H. 40 Roelants André 34 Rollinger Guy 26, 42, 96 Ronsse Dimitri 33 Rosa Michel 40

paperjam  | Juillet-Août 2012 | ÉCONOMIE & FINANCE

S

Santer Georges 65 Santer Jacques 34 Scharfe Robert 57 Schäuble Wolfgang 46, 60 Scheuren Martine 50 Schiltz Luc 53 Schlesser Isabelle 69 Schloesser Pierre 69 Schmit Christiane 32 Schneider Étienne 36, 38 Scholtus Mariette 69 Schroeder Georges 60 Schulz Martin 60 Schuman Thierry 33 Scolastici Fabio 69 Sgreccia Marco 96 Simon Pitt 53 Somerhausen Patrick 22, 86 Stasse François 40 Steffen Thorsten 91 22 Steichen Pascal Steinherr Alfred 34 Swan Robert 56

T

Tarrach Rolf Thiry  François Thoma Françoise Thommes Camille Tluszcz Mark Turk Florence

V

Vacher Dominique Vanbever Thierry Vandriessche Serge Vanquin Jean-Luc Verhaeren Marc

12, 30 91 57 31 34 26

40 66 32 40 22, 86

W

Wagner Henri 54 Wagner Gaby 69 Wagner Jerry 96 Wagnon Jean-Philippe 32 21 Waigel Theo Weber Max 69 Weiten Patrick 38 Winandy Jean-Pierre 41 Wiseler Claude 38, 40, 50 24 Wolf Jürgen Wurth Michel 20, 34, 47

X

Xianqi Zeng

26


111

Index entreprises 393 entreprises et organisations ont été citées sur les 116 pages de ce cahier « Économie & Finance ».

A

ACA 36 Accor 12 Adem 12, 31, 69 ADR 31 Aerium 96 AG RE 96 Agape 21 Agora 12, 31 AIK 96 Air Asia 56 ALD Automotive 36 Aleba 69 Alfi 31 Allen & Overy 54 Allfin 96, 104 Allianz 96 Alyze 40 Amazon 24 Ambassade du Bangladesh 40 Amcham 28 Aperam 46 Apsi 24 Arbed 12 ArcelorMittal 12, 20, 26, 40, 46, 47 Architecture et Urbanisme AU21 – Worré & Schilz 104 Arendt & Medernach 34, 47, 91 Asars-Constructions 12 Association des Banques et Banquiers, Luxembourg 24, 58 Atenor 96 91, 96 AtHome Atoz 18 Auchan 104 Autodis 40 Automotion 40 96 Aviva Investors Axa Luxembourg 60 96 AXA REIM

B

Banco Bradesco 6 Bank of China 84 Banque de Luxembourg 86 Banque Degroof Luxembourg 44, 57 BayernLB 47 BCEE 57, 65 BCL 41 Bee Wee 20, 22 Befimmo 96 BEI 62, 68 Belimmo 108 Bemo 84 BGL BNP Paribas 2, 24, 30, 33, 38, 41, 56, 57 Big Fish 46 Bigpoint 46 BIL 27, 32, 84, 96,104 Bloomberg 88 BNP Paribas REIM 91, 96 Bourse d’Irlande 54 Bourse de Luxembourg 50, 54, 57 BPCE 65 Breevast 96 Bureau immobilier C. Fischbach 83

c

Caisse des Dépôts 68 et Consignations Cargolux 48, 50 Carré 96 Cartier 60 CB Richard Ellis  96 34 CBP Quilvest CBRE 91 CDCL 15, 30 Center for Corporate Governance 28 Ceps-Instead 12 Cetrel 24, 47

CFL 68 CFL Cargo 68 Chambre de Commerce 18, 30, 34, 38, 40, 52 Chambre des députés 26, 52, 61 Chambre des Métiers 30 China Construction Bank 84 CHL 57 CIP 96 Cisco 64 Citibank International 57 Claude Konrath 96 CLC 30 Clearstream International 34 CLE-CFE 96 Codic 96, 104 Codic Luxembourg 96 104 Colony Luxembourg Commerz Rea 96 Commission européenne 31, 34, 46, 47, 104 Compagnie Financière La Luxembourgeoise 103, 109 Conostix 22 Conseil d’État 52, 60 Conseil de gouvernement 69 Conseil de l’Ordre des avocats 65 38 Conseil général de Moselle Cour de justice 49, 69 de l’Union européenne Cour grand-ducale 34 Credoc 30 86 Croix Rouge CRP Gabriel Lippmann 12 CRP Henri Tudor 12, 32 CSSF 24, 41, 50, 54, 63 CSV 36, 60 60, 68 Cube Infrastructure Cushman & Wakefield Luxembourg 60 50 Cyber Security Board

D

D.Law 49 Dalkia 68 75 David Goldrake Degi 96 60, 61 Déi Gréng Deka 91 Deka Immobilien 96 Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire 21 Deloitte 26, 33, 48, 49 Deutsch Bank Luxembourg 58 Deutsche Bank 18 31 Dexia Dibag 96 Dimension Data 79 DoubleTree by Hilton 57 DP 60, 61 DTZ Luxembourg 96

E

Ebrc 68 EDF 68 Elvinger, Hoss & Prussen 47 Enovos 26 Entreprendre en Lorraine Nord 40 Epuramat 20 Ernst & Young 91 Espace Immo 96 69 État luxembourgeois Ethibel 86 Etilux Luxembourg 40 EuroAsia 48 Eurogroupe 60, 69 European Banking Authority 63 European Banking Federation 24 European Business School, Londres 46 European Investment Bank 18 European Payment Council 24 European Union Institute for Security Studies 21

Eventis 40 Everest Communication 36 Explorator 47 Extensa 104

F

Faculté de Droit, d’Économie et de Finance de l’Université du Luxembourg 18, 30 Faculté des Lettres de l’Université du Luxembourg 30 Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’Université du Luxembourg 30 Fedil 21, 57 Felix Giorgetti 96, 104 Female Board Pool Switzerland 57 Femmes Leaders du Luxembourg 28 FFCEL 28 Fidentia 96 First Tuesday 56 Fitch 88 Flydoscope 50 Forum pour l’emploi 69 Forworx 36 Foster + Partners 104 Friends Life 36, 41 22, 86 Funds For Good

G

Gemeinschaftswerk für Menschen mit Behinderungen 40 Goeres 4, 5 Green RE 96 Groupement pétrolier luxembourgeois 62 Guy Rollinger 61

H

Handelsblatt 69 Hannover Leasing 96 HansaInvest 96 Hochtief 96 Hochtief Luxembourg 91 Hong Kong Law Society 47 HotCity 24 HSBC T&B 96 Husky Injection Molding Systems 33 Hydres Édition 53

I

ICBC 84, 96 ICE-Watch 22 24 ICT Luxembourg Ikogest 96 Ilnas 12 Immobel 96 Impact Marketing Services 86 INBL 108 In Der Laey 104 In-edit 50 ING Luxembourg 65 Innova 46 Inspection du Travail et des Mines 69 Install Fit 10 Institut pour le mouvement sociétal 66 International Tax Review 26, 46 Internaxx 84 Invesco 99 Iris Consulting 50 ISPIM 32 ITbyCloud 40 ITM 12 IVG Immobilien 96 IVG Private Funds Management 60

J

JCDecaux 32 JCI Luxembourg 22 Jo Coenen & Co 12 96 Jones Lang LaSalle

K

Kabam 46 Kameha 12 KanAm 96 KBC 65 KBC RE 96 KBL 84 Ketterthill 12 Keyrus 22 KPMG Luxembourg 46, 49, 60, 63, 65, 68, 91 Kuhn et Giorgetti 96 24 Kurt Salmon

L

L’Occitane International 57 Lakehouse 22 Landesbank Berlin International 47 47 LB Lux 91 LBS Research LCGB 50 Le Monde 60 Leasinvest 96 Legitech 41 57 LF Coaching Lombard International 36, 41, 69 Assurance Loterie nationale 68 Loyens & Loeff 22, 41 LPEA 31 36, 60, 68, 69 LSAP Lu-Cix 46 86 Lutetia capital LuxairGroup 8, 50, 115 48, 50 Lux-Airport Luxaviation 20 Luxembourg Freeport 48 Luxembourg Institute for European 21 and International Studies Luxembourg Insurance Brokers 52 Luxemburger Wort 21, 47, 60 Luxexpo 64 LuxGSM 116 24, 69 Luxinnovation LuxReal 91, 96

M

M3 Architectes 104 Mac Arthur Glen 19 Maison du Coaching, Mentoring et Consulting asbl 28, 57 Maison Moderne 26, 40, 50 Mangen 30 Mangrove Capital Partners 34 Max Planck Institute 18 McKinsey 86 Meag 91 Mikado 32 Ministère de l’Égalité des Chances 28 Ministère de la Culture 53 Ministère des Affaires étrangères 69 Ministère des Classes moyennes et du Tourisme 60 Ministère du Travail et de l’Emploi 69 Mobey 24 Monster Luxembourg 68 Moody’s 65, 88 Morgan Stanley 96 Morningstar 50 Mpulse 24 Multiplan 12, 96 Munhoven 23

paperjam  | Juillet-Août 2012 | ÉCONOMIE & FINANCE

N

Natixis 60, 68 Natural Le Coultre 48 Neopixl 22 New Policy Forum 21 Nexon 46 Nico 26 No-Nail Boxes 57 Nyrstar 34

O

Observatoire de l’Habitat 91 Œuvre nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte 68 Office Benelux de la Propriété Intellectuelle 40 Office National de Conciliation 69 OGBL 33, 47, 68 OnLive 46 Ordre des avocats 34, 49

P

Panalpina 50 paperJam 32 paperJam Business Club 65 paperJam.lu 41 31 Parlement européen Parti socialiste français 68 Paul Wurth 26 PayCash 24 PayPal 24 Peuscet 22 40 Piton Lux Polaris Architects 91 Pramerica REI 96 Procter & Gamble 86 Progroup 104 104 Project SA Promobe 96 60, 91, 96 Property Partners Province de Luxembourg 38 56 PSA Peugeot Citroën PwC Luxembourg 32, 34, 38, 54, 104 PwC’s Accelerator 46 Pylos 29, 96 60 Pylos Benelux

R

Raiffeisen 24, 104 Randstad 66 RBC 84 Resolution 41 Restaurant Dal Notaro 47 Retail Estates 96 Robert Swan 56 Rockspring 96 Rollinger 96 Rotoract 22 RTL 42, 69, 91 RTL Radio 60 RTL Télé Lëtzebuerg 36

S

Sacred Heart University 34 Samsung 32 Schlecker 50 Schuler 96 SD Worx 66 96 SEB Immobilien Sectoral Asset Management 86 Securex 37 SES 18, 34 SGG 31, 104 Signa 96 Six Group 47 Skyline Steel 26 Skyline Steel et Astralloy 20

Smile 22 Solarwind 104 Solum Real Estate 95, 96, 104 Somaco 96 Sources Rosport 69 Splitart 48, 84 Standard & Poor’s 65, 88 62, 64, 91 Statec Sting 20 Stratégie & Communication 40 Sunday Times 62

T

Tabery & Wauthier 22 Tango 69 Tata Communications 64 Tatiana Fabeck Architectes 104 Technoconsult 108 Telekurs 88 The Green Link 86 Thomas & Piron 96 Thomson Reuters 33, 88 TNS Ilres 36 Tolet-Forsale 36 Tony Fernandes 56 Toronto Dominion Bank 84 Tracol 96, 104 Transdev 60, 68 Trendiction 22

U

UBP 41 UBS 18 UBS RE 96 UEFA 61 UEL 20, 47 Uledi 31 UMP 68 Unilever 86 Union des Commerçants de la Ville de Luxembourg 60 Union Investment 96 Union Luxembourgeoise des Consommateurs 52 Université de Saint-Gall 28 Université du Luxembourg 12, 18, 22, 28, 31, 44, 62

V

Ventos 50 Veolia Environnement 60, 68 Victoire Brasil Investimentos 86 Ville de Luxembourg 24, 30, 60, 64 Villeroy & Boch 96 Vinci 24 Vodafone 62 Volvo 8

W

Wagner 96 Wagner Management 104 Wildgen, Partners in Law 66

X

Xinhua 26

Y

Yappoint 46

Z

Zynga 46



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