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Johan Clarey, une belle revanche de la vie

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le ski alpinisme

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UNE BELLE REVANCHE

DE LA VIE

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" TERMINER MA CARRIÈRE À MÉRIBEL COURCHEVEL EST UN JOLI CLIN D’ŒIL "

Texte Quentin Guillon

Johan Clarey sera l’un des athlètes français phares à suivre lors des Championnats du Monde Courchevel Méribel, du 6 au 19 février prochains. Le plus vieux médaillé Olympique de l’histoire du ski alpin (argent à Pékin en 2022), qui aura 42 ans le 8 janvier, a décidé de prolonger sa carrière d’une année pour y participer. Un genre d’apothéose pour le descendeur, à la longévité atypique. Il explique que l’expérience et une connaissance pointue de son corps lui permettent d’être toujours aussi performant. Il raconte néanmoins l’usure mentale, liée à l’intensité de la concentration qu’il doit mobiliser au départ de chaque descente, par rapport aux risques de chute et à la gravité de leurs conséquences potentielles.

© Jonas Ericsson / Agence Zoom

Vous hésitiez en mars dernier à repartir pour une ultime saison. Qu'est-ce qui a motivé votre choix ?

La raison principale, ce sont les Championnats du Monde à Courchevel Méribel. La dernière fois que la France a accueilli les championnats du Monde, en 2009 (à Val d’Isère), je m’étais cassé les deux genoux, un mois avant. Je les avais regardés à l'hôpital, dans un fauteuil roulant. Ce n’est pas le meilleur souvenir de ma carrière ! Nous les descendeurs, nous ne courons pas souvent devant notre public. C’est une superbe occasion de vivre ce moment, et c’est une belle revanche de la vie.

Que représentent justement des Championnats du Monde en France ?

C’est ma dernière saison et c'est super de pouvoir vivre un tel événement, devant ma famille, devant mes amis, devant le public français. Clôturer cette carrière par un tel événement, c’est un joli clin d’œil.

Comment décririez-vous cette piste de L’Eclipse ?

Elle est plutôt très complète, vraiment exigeante. Il y a deux parties : l’une typée descente, magnifique. Je l’adore, avec de la vitesse, de gros sauts et de longs virages plutôt techniques. Et une deuxième partie plus raide, plus technique, avec des courbes vraiment plus serrées qui me conviennent un petit peu moins. L’ensemble est redoutable, d’autant plus que la luminosité sera plutôt faible, en février. Cela va être un gros combat. J’étais un peu émoussé sur les finales (17e en mars 2022) et au bout du rouleau. Mais cette piste me convient bien.

Le fait d’évoluer à la maison sera-t-il paralysant ou stimulant ?

Ça sera une aide énorme plutôt qu’une pression négative. Je ne dois plus rien à personne. Je ne vais pas jouer toute ma carrière là-dessus, même si j'ai envie de faire un gros résultat. J'ai envie de me servir du public et de l'événement pour faire du mieux possible.

Comment allez-vous gérer votre saison pour arriver au top à Courchevel Méribel ?

Mentalement, ça ira. Physiquement, c'est un peu le point d'interrogation. La saison est quand même très longue, et le mois de janvier, avec les grandes classiques Kitzbühel et Wengen, est très exigeant au niveau physique et mental. Si je ne prévois pas d’impasse, je vais écouter mon corps et voir comment évolue la saison.

Vous vous connaissez sur le bout des doigts ?

Oui ! Je connais par cœur les petites alertes physiques et je sais comment je réagis au niveau émotionnel. C’est le gros avantage d’être un peu plus vieux, même s’il y a beaucoup d’inconvénients ! Toutes mes capacités, au niveau cardio et musculaires, ont diminué. J'ai tellement été blessé jusqu'à mes 30 ans que je n’ai pas pu exploiter mon potentiel. C’était blessures, retour de blessures, convalescence, et de nouveau des blessures. Je me suis vraiment construit à partir de 30 ans. Depuis mes 35 ans, j’ai du mal à enchaîner les périodes intenses d’entraînement. Mais, paradoxalement, c'est depuis cette période que j'ai obtenu mes meilleurs résultats.

Comment gérez-vous vos entraînements ?

Je fais surtout en fonction de mes blessures passées. J’ai été opéré du dos il y a neuf ans et c’est encore sensible. Mes genoux le sont également. J'essaie de m'entraîner comme un jeune de 25 ans, mais je m’aménage des temps de repos plus importants, entre les séances et entre les blocs d’entraînement. Je ne vais jamais au-delà de la limite. Nous échangeons beaucoup avec les entraîneurs, qui sont très ouverts. Je suis impliqué à 100 % dans le programme d’entraînement quant à mes priorités et mes besoins. Nous nous sommes entraînés plus d’un mois à plus de 3 000 mètres d’altitude, cet été, au Chili. Cela m’a pompé énormément d’énergie. Au retour, il m’a fallu plus d’un mois pour pleinement récupérer. On a toujours l’impression de ne pas en faire assez. Mais il faut se faire confiance. Je poussais tout le temps la machine, quand j’avais 25 ans. Il faut le faire, à un moment donné, pour chercher ses limites. Mais je n’en suis plus là. Je ne progresse plus et je ne suis plus du tout le même athlète, au niveau de l’état d’esprit et au niveau physique.

Considérez-vous que vous êtes devenu un meilleur skieur ?

Oui. C’est le truc paradoxal. Le ski, c’est loin d’être que du physique. C'est beaucoup de pilotage, de sensations, de trajectoire. On peut toujours progresser malgré les années. J’ai 41 ans et je ne reste pas sur mes acquis. Je suis toujours à la recherche de choses nouvelles, au niveau de ma technique. Idem au niveau du matériel, que j’adapte à ma technique, à mon physique, à ma forme du moment. Je ne skie pas de la même manière qu’avant :

© Sylvain Aymoz

LA DERNIÈRE FOIS QUE LA FRANCE A ACCUEILLI LES CHAMPIONNATS DU MONDE, JE LES AI REGARDÉS À L'HÔPITAL, DANS UN FAUTEUIL ROULANT

© Alexis Boichar / Agence Zoom

L’ECLIPSE EST UNE PISTE REDOUTABLE EXTRÊMEMENT EXIGEANTE

© Sylvain Aymoz

© Courchevel Tourisme

mes skis sont un petit peu moins agressifs, un petit peu moins difficiles à tourner et à contrôler. Je ne prends plus tous les risques au niveau de l’engagement. Je n’ai plus la fougue de 25 ans. Je suis plutôt dans la maîtrise, mais mon ski est beaucoup plus fin sur la glisse. C'est tout aussi efficace, voire plus efficace. Il n’y a pas une seule manière d’aller vite, en ski.

Comment gérez-vous l'usure mentale liée aux années ?

(Sourire). La vie d’un skieur de haut niveau, la moitié de l’année hors de la maison, me pèse énormément. De même que le stress à haute dose sur les moments de course. Voilà pourquoi je vais devoir dire stop. Mais je n’ai jamais ressenti d’usures à skier, à m’entraîner, à faire de l’entraînement physique. Nous avons la chance, aussi, d’avoir un sport, varié, en termes de paysages, de pistes. Chaque jour est différent, à la différence d’un nageur qui est tout le temps dans une piscine.

Vous parlez du risque de chute par rapport au stress ?

Oui. En descente, il faut prendre des risques pour aller vite. Cela demande une concentration que l’on retrouve dans peu de sports. Si je contrôle ces risques, je ne peux pas me permettre de skier à 70 %. Cela use, à force. Je pense que je m’engage moins inconsciemment. Mais c'est très fluctuant. Désormais, j'ai beaucoup plus de mauvaises journées, en course ou à l’entraînement. J’arrive à me dire : « Reste un peu en dedans, ne tente pas le diable » Je l’accepte. Et les jours où je suis bien, je suis capable de prendre des risques et de claquer de gros résultats. Je suis juste conscient que je ne peux pas être aussi régulier que quand j'étais plus jeune.

Arrivez-vous toujours à vous surprendre, comme à Kitzbühel en janvier dernier ?

Oui. Je me surprends de la capacité de faire de très, très belles choses en course et d'être encore dans le coup à bientôt 42 ans ! J’en suis même assez fier.

Continuez-vous d'apprendre des choses ?

Plein ! Sur moi-même, sur mes capacités à réagir. Et j’apprends des erreurs que je fais encore. L'an dernier, j’ai trop skié à l’entraînement en début de saison, lors de la tournée nord-américaine. Je me suis usé physiquement, j’en ai payé les peaux cassées pendant un mois derrière. Cette année, mon ski est en place et je vais skier beaucoup moins que les autres, pour avoir de la fraîcheur sur le début de saison. Des jeunes font évoluer le ski, avec de

JE CONNAIS PAR CŒUR LES PETITES ALERTES PHYSIQUES ET JE SAIS COMMENT JE RÉAGIS AU NIVEAU ÉMOTIONNEL

J’AI 41 ANS ET JE NE RESTE PAS SUR MES ACQUIS. JE SUIS TOUJOURS À LA RECHERCHE DE CHOSES NOUVELLES

© Courchevel Tourisme

© Sylvain Aymoz

nouvelles techniques. Je m’en inspire. L’une des clés de la réussite tardive est de ne pas rester sur ses acquis.

En 2016, vous avez failli arrêter. Pourquoi avoir finalement décidé de continuer ?

La passion. Je savais aussi, au fond de moi, que je n’avais pas exploité tout mon potentiel. J’avais décidé de refaire une saison sans trop me prendre la tête. J'ai fait mon premier podium à Kitzbühel (3e, 2017). À partir de ce moment-là, j’ai décidé de prendre année après année. Je ne regrette pas.

Sentez-vous qu'aujourd’hui, vous avez exploité votre potentiel, après cette médaille olympique ?

J'aurais aimé faire avoir cette maturité un peu plus tôt, quand j’avais de meilleures capacités physiques. J’ai peut-être loupé quelques bons résultats, plus jeune, à cause des blessures. Mais on ne peut pas refaire l’histoire. Et c’est ce qui fait aussi la beauté de mon parcours : c’est quelque chose qui n'est pas commun.

Comment envisagez-vous votre après-carrière ?

Cela va être une autre vie, totalement différente. Peut-être que cela va me manquer, comme me disent des potes. Je

J’AI LE LUXE D’AVOIR FIXÉ UNE DATE POUR M’ARRÊTER : JE CROIS QUE C'EST UNE PREUVE DE RÉUSSITE COURCHEVEL MÉRIBEL EN QUELQUES CHIFFRES

6 12 jours d’épreuves du 6 au 19 février 2023 disciplines hommes et femmes (descente, super-G, slalom géant, slalom, combiné, parallèle) 54 Médailles distribuées 3 Après Chamonix (1937 et 1962) et à Val d‘Isère (2009), c’est la troisième fois que la France organise les championnats du Monde de ski 1 800 journalistes accrédités 75 nations représentées 600 skieurs 1 000 heures de retransmission 500 millions de téléspectateurs cumulés Jusqu’à 20 000 spectateurs par jour

ne suis pas convaincu que ça sera mieux, mais ce sera palpitant sur d'autres plans, comme sur ma vie personnelle. Je suis conscient que l’on ne peut pas être éternel dans le sport de haut niveau. J’ai le luxe d’avoir fixé une date pour m’arrêter : je crois que c'est une preuve de réussite dans une carrière. J’ai une médaille mondiale (super-G, argent en 2019 à Äre), et une médaille olympique. C’est extraordinaire. On en veut toujours plus : j'ai 25 tops cinq et seulement neuf podiums en Coupe du monde. J’aurais aimé gagner en Coupe du Monde, je suis passé tout près. Mais avec un peu de recul, je suis plutôt fier de ma carrière.

Qu’avez-vous appris en particulier tout au long de celle-ci ?

J'ai bien fait de ne pas lâcher le morceau. J’ai cru, après toutes mes blessures, que je n’allais jamais pouvoir revenir. Je suis tombé très, très bas. Après une grave blessure, c’est toujours délicat de dompter la peur quand vous remontez dans le portillon de départ d’une descente. C’est un moment qui demande beaucoup de courage. C’est peut-être ce dont je serais le plus fier. Je retiendrai peut-être plus ça que les résultats eux-mêmes. Oui, je pense que ça me servira dans ma vie future. Je pourrais peut-être le transmettre à mes enfants ou à d’autres skieurs. Ce sont des valeurs importantes.

JOHAN CLAREY johanclarey.com

COURCHEVEL MÉRIBEL

www.courchevelmeribel2023.com

Vous êtes à la source

SPECTACLE ET SOURIRES AU RDV !

Cinq ans déjà ! Cinq ans que le Super Slalom clôture la saison d’hiver avec tambours et trompettes ! Devenu un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de ski, le Super Slalom sera de retour à La Plagne le 1er avril prochain et promet encore de belles émotions et quelques courbatures…

UNE COURSE UNIQUE AU MONDE

Imaginé par les plagnards Julien Lizeroux et Julien Regnier, deux skieurs aussi passionnés que créatifs, le Super Slalom est un rendez-vous inclassable et pour décrire cet événement, le superlatif est de mise ! Le slalom le plus long du monde marque les esprits autant par son format XXL hors-norme que par son ambiance festive, populaire et conviviale. En effet, au Super Slalom, l’important c’est de s’amuser ! Si le défi sportif est de taille : 4 kilomètres de descente ponctués de 300 portes du sommet du Becoin au village de La Roche, le défi festif est tout autant calibré ! Sur la ligne de départ, champions du monde et skieurs amateurs portent le même dossard, seules les couleurs et l’excentricité de leur déguisement les différencient. À l’arrivée, tous ont les cuisses en feu, le cœur qui bat à mille à l’heure et un immense sourire aux lèvres, les deux genoux à terre ! Et tous se relèvent pour continuer l’expérience Super Slalom, un verre à la main et du bon son dans les oreilles sur le village de l’événement ! Petite nouveauté 2023… Les festivités commenceront dès le vendredi soir avec un concert, histoire de se mettre en jambes pour la course !

LE RENDEZ-VOUS DE TOUS LES SKIEURS

Professionnels et amateurs, slalomeurs, descendeurs, fondeurs, skieurs alpinistes freerideurs ou freestyleurs, tous les skieurs se retrouvent au Super Slalom pour une grande fête de fin de saison et notamment quelques grands noms de l’élite mondiale : Johan Clarey, Tessa Worley, Mathieu Faivre, Jean-Baptiste Grange, Jean-Frédéric Chapuis, l’Italienne Federica Brignone, les skieurs suisses Daniel Yule et Justin Murisier, mais aussi Perrine Laffont, Kevin Rolland, Tess Ledeux, Fabien Maierhofer et Enak Gavaggio, ou encore le légendaire Luc Alphand ! Le Super Slalom réunit toute la famille du ski, mais pas que ! D’autres sportifs se sont invités à la fête tels que le traileur François D'Haene, le pilote BMX Matthias Dandois et le navigateur Jean-Pierre Dick. Et vous ? Prêt à relever le défi Super Slalom ? Ouverture des inscriptions le 9 janvier 2023 !

CHAMPIONS DU MONDE ET SKIEURS AMATEURS PORTENT LE MÊME DOSSARD

LE SUPER SLALOM EN CHIFFRES

4 kilomètres de descente • 300 portes 550 coureurs au départ • 5 catégories 4m & 31s temps record réalisé par Clément Noël en 2019 28m & 57s temps de descente de Sacchet Fabrizio (il en a profité jusqu’au bout !)

SUPER SLALOM

www.superslalom.ski

DES SKIS HAUT DE GAMME, UN ANCRAGE LOCAL

Le Champion Olympique a fait le choix de valoriser la richesse de sa région, en s’entourant d’entreprises et de professionnels du territoire pour concevoir ses skis. Les Skis Dénériaz ont notamment reçu le Label Savoie-Mont-Blanc Excellence qui marque l’ambition d’une entreprise positionnée dans une économie positive.

LA MONTAGNE EST NOTRE INSPIRATION. NOUS VIVONS EN SON CŒUR ET NOUS AVONS UNE RESPONSABILITÉ VIS-À-VIS D’ELLE. C’EST UNE SOURCE DE MOTIVATION

© MarcMuller_Studio404

LLes desseins d’un homme se nourrissent des expériences de l’enfance. Antoine Dénériaz a façonné ses rêves de champion sur les pentes du Grand Massif. C’est dans les yeux de cet apprenti-champion, qui observait silencieusement son père, menuisier à Morillon, que l’entrepreneur d’aujourd’hui est né. « J’ai beaucoup appris en regardant mon père travailler dans son atelier, raconte le champion olympique 2006 de descente.

Il travaillait avec des produits de qualité, prônait un savoir-faire local et il était toujours attaché à valoriser le territoire. Tout ça fait partie de moi. »

Ce n’est pas un hasard si quand il a fait le choix de se lancer dans la conception de skis haut de gamme, une fois le chapitre de sa carrière refermé, il a voulu écrire cette nouvelle histoire avec les mêmes valeurs qui avaient bercé son enfance.

Le choix d’installer sa manufacture à Doussard en 2020, à mi-chemin entre Annecy et Albertville, au cœur des pays de Savoie, illustre cette volonté d’être à son tour un acteur de son territoire. Et pour cela, il a su joindre les gestes aux promesses. Celles de s’entourer d’abord de fournisseurs les plus locaux possibles. « On se fournit au plus près de nos locaux, explique Antoine Dénériaz. Le bois, que nous utilisons pour la conception des skis, vient par exemple de Haute-Savoie. À 80 % nos matériaux viennent de la région. Le local est important. »

Celles ensuite de valoriser un savoir-faire unique que

Alain Zanco, associé d’Antoine Dénériaz, transmet pour que celui-ci perdure dans le temps et sur le territoire.

« Nous faisons tout main de A à Z, avance le champion olympique. De la fabrication du noyau des skis jusqu’à leur vernissage, tout est confectionné chez nous… «

Made in France », « Made in Savoie » ! Nous sommes honorés d’avoir été labellisés Savoie Mont-Blanc

Excellence, une démarche qui rassemble et promeut les entreprises locales partageant des valeurs importantes. »

Et de préciser : « Nos skis sont uniques et peuvent être fabriqués et personnalisés à la demande. C’est aussi ça notre savoir-faire local et ce qui nous distingue ».

Dans chacun de ses choix, des créations de la manufacture et des orientations prises pour l’avenir, la montagne reste au centre des préoccupations d’Antoine Dénériaz. « Elle est notre inspiration, retient le champion olympique. Nous vivons en son cœur et nous avons une responsabilité vis-à-vis d’elle et c’est une source de motivation. » Pour le bois utilisé dans la fabrication des skis, l’entreprise travaille uniquement avec des fournisseurs contrôlés et certifiés FSC, un label international garantissant que les bois utilisés se conforment aux procédures de gestion durable des forêts. Autour de chaque projet est portée une attention particulière « à être le plus juste possible », lâche

Antoine Dénériaz. C’est dans ce cadre que nous sommes attentifs à la durabilité des skis que nous produisons.

Depuis 4 ans, nous récupérons systématiquement au printemps de nombreuses paires de skis auprès de nos clients pour les entretenir durant l’été et qu’ils puissent les utiliser durablement dans le temps. »

SKIS DÉNÉRIAZ

www.deneriaz-ski.com

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