30 minute read

Recipe, un film de ski et de filles

RECIPE

UN FILM DE SKI ET DE FILLES

Advertisement

Texte Mathilde Boulesteix Photos David Malacrida

Ancienne skieuse du circuit de coupes du monde de freestyle, en 2019, Coline Ballet-Baz a décidé de prendre sa retraite des compétitions pour se dédier à des projets vidéo. On l’avait déjà vue à l’affiche de films marquants dans le milieu du ski, tels que In Gora, réalisé par Matthias Joubert avec la Picture Family, ou encore dans le premier film de David Malacrida, Home Lines. En 2020, Coline change de casquette et passe de skieuse à réalisatrice avec Skivas, un premier film aux notes féminines pour inciter les jeunes skieuses à se lancer et casser la barrière entre d’un côté « le ski des garçons » et de l’autre « le ski des filles » ! Son nouveau film Recipe poursuit cette ambition ! Coline Ballet-Baz est une fille, c’est un fait, le casting de son dernier film est aussi 100% féminin, il est vrai, mais Recipe est avant tout un film de ski.

UUn film autour d’une passion, d’un mode de vie et de valeurs, au-delà des genres et des clivages. Les femmes ne doivent pas être des exceptions dans le paysage montagnard. Leurs aspirations et motivations ne doivent pas se cantonner à trouver une place sur les sommets, non, elles ont tout l’espace, elles font partie du panorama ! À travers son parcours et celui de ses amies, dans Recipe, Coline Ballet-Baz nous embarque sur les skis et expose les mille et une sensations que lui procure la pratique : ses joies, son désir, son bonheur, ses doutes et ses peurs parfois. Des émotions, ni masculines, ni féminines, des émotions humaines… Elle nous livre sa recette du bonheur en montagne !

Pourquoi ce titre Recipe ?

Ce titre est arrivé un peu sur le tard. L’idée était de résumer ce qui fait la recette d’un film réussi, ou tout simplement d’un trip de ski réussi. Il y a bien sûr les aspects logistiques et la météo, mais pour moi, c’est avant tout les ingrédients humains. L’esprit de collectif, la bonne entente, la solidarité ; toutes les saveurs qui font la force d’une équipe. Donc « Recipe », c’est cette petite recette du bonheur en montagne. De la bonne neige, du beau temps et surtout des belles personnes réunies dans ce décor somptueux.

Ton premier film, Skivas et maintenant Recipe présentent un casting 100% féminin sans pour autant en faire un sujet en soi, quel discours tu as envie de porter pour mettre ces skieuses en lumière ?

Le côté féministe du projet est dans le fait que c’est un film de skieuses et un film de femmes, mais au-delà de ça, quand on est en montagne, que l’on soit une fille ou un garçon, on est dans le même environnement, face aux mêmes éléments. On gère les conditions météo et la sécurité de la même manière, on gère notre ski de la même manière, c’est plus cela que j’ai envie de mettre en avant. Aller chercher des histoires, des personnalités et un style de ski et non forcément insister sur le côté féminin, qui est là dans tous les cas et qui parle de luimême, j’espère.

DE LA BONNE NEIGE, DU BEAU TEMPS ET SURTOUT DES BELLES PERSONNES RÉUNIES DANS CE DÉCOR SOMPTUEUX

ALLER CHERCHER DES HISTOIRES, DES PERSONNALITÉS ET UN STYLE DE SKI ET NON FORCÉMENT INSISTER SUR LE CÔTÉ FÉMININ

Il n’y a donc pas selon toi une « approche féminine » de la montagne ?

Ça dépend de ce que l’on entend par une approche féminine. Il y a tellement de profils différents et autant d’approches différentes. Il y a des approches plus engagées, il y a des approches plus prudentes, des approches plus dans la performance, chez les skieurs comme chez les skieuses. C’est donc, je pense, plus une question d’individualité et de personnalité et aussi de moment… J’ai eu dans ma carrière, en fonction des saisons, des approches différentes selon ma forme physique, mon rythme, mes objectifs ou mon environnement. C’est vraiment une question de personnalité à un moment donné.

Quelle image de la montagne et du ski as-tu envie de montrer dans tes films ?

IL Y A TOUJOURS UN VOLET PERFORMANCE, MAIS J’AI DE PLUS EN PLUS ENVIE DE RACONTER DES HISTOIRES

J’ai envie de montrer du ski en harmonie avec la nature et de montrer une pratique respectueuse de l’environnement. Il y a toujours un volet performance, mais j’ai de plus en plus envie de raconter des histoires, de montrer le côté humain derrière la prouesse. Faire des portraits de skieurs et de skieuses au-delà de la technique. Il y a aussi et de plus en plus l’envie de relier le ski et la montagne aux préoccupations d’aujourd’hui, aux questions environnementales ou sociales et aux enjeux pour un développement durable. Il ne faut pas isoler le ski dans un paradis blanc coupé des réalités…

On t’a découvert sur le circuit de coupes du monde de freestyle, aujourd’hui tu te consacres entièrement à la réalisation, est-ce que ça a changé ta vision du ski ?

Ça a complètement ouvert ma vision du ski ! Avec la compétition, j’étais concentrée sur l’entraînement et je n’avais souvent pas le temps de voir ce qu’il se passait audelà des snowparks ! Avec le freeride et le backcountry, j’ai découvert la montagne dans toutes ses facettes. Tout prend tout à coup plus d’ampleur, on redécouvre le ski sous un nouvel angle et on se redécouvre en tant que skieur.

Est-ce que tes partenaires t’ont tout de suite suivie dans cette nouvelle aventure ?

J’ai eu un peu peur en arrêtant la compétition de perdre quelques sponsors, mais au contraire, ils m’ont suivie les yeux fermés sur cette nouvelle voie. On a la chance d’évoluer dans un sport où le côté vidéo est très

IL NE FAUT PAS ISOLER LE SKI DANS UN PARADIS BLANC COUPÉ DES RÉALITÉS

important. On peut vivre de la vidéo, ce qui n’est pas le cas dans toutes les disciplines sportives. Cela permet aussi de s’exprimer différemment et de partager d’autres valeurs du sport. J’ai même l’impression que ce choix m’a encore une fois ouvert de nouvelles portes. Maintenant, j’ai du temps pour développer des projets avec mes sponsors et imaginer d’autres histoires, ce qui n’était pas le cas quand j’étais sur le circuit de compétitions.

Avant il y avait les médailles, quels sont tes objectifs à présent ?

Les objectifs se tournent vers les projets que l’on met en place. De nouveaux objectifs apparaissent à chaque nouveau projet. Avec un projet comme Recipe, mon objectif c’est qu’il y ait du beau ski dedans, qu’il y ait assez d’images pour faire un film, que l’on puisse finir le film, que personne ne se blesse, que le film soit réussi, que le film plaise, il y a beaucoup d’objectifs ! Certes, c’est plus diffus que de simplement viser la première place, c’est un travail d’ensemble, mais toujours avec cette envie de tout donner pour être fière à la fin.

Recipe a été diffusé en avant-première au High Five, qu’est-ce que l’on ressent quand on voit son projet projeté sur grand écran devant des centaines de personnes ?

C’est vraiment la récompense ! L’accueil a été très bon pour Recipe, c’est motivant, ça donne envie de continuer et de se réinventer pour toujours proposer de nouvelles choses. Et j’adore, ces petites conversations à la fin de la projection pour savoir ce que le public a aimé ou moins aimé, ce sont des moments précieux et constructifs. C’est une des choses que j’aime beaucoup dans le fait de faire des films, c’est tous les échanges et rencontres autour, c’est très enrichissant.

AVEC LE FREERIDE ET LE BACKCOUNTRY, J’AI DÉCOUVERT LA MONTAGNE DANS TOUTES SES FACETTES

Quelles sont tes inspirations pour écrire un film ?

J’essaie de regarder beaucoup de films et pas forcément dans le milieu du ski. Ces derniers temps, j’ai regardé beaucoup de films d’alpinisme et d’escalade, je trouve qu’il y a une manière de raconter des histoires, plus présente que dans les films de ski. J’aime aussi regarder des documentaires sur des sujets de société, je regarde comment les interviews sont menées ou comment un portrait peut être fait dans ce type de reportage. L’idée, c’est d’avoir des influences diversifiées. Et au niveau du ski, ça passe pas mal par les personnes avec lesquelles je skie, leur façon de skier leur état d’esprit… Je pioche beaucoup à droite à gauche…

Est-ce qu’il y a déjà des envies pour un prochain film ? Les prémices d’un scénario ?

Je ne sais pas trop encore… Pour l’année prochaine, je pense que je vais me laisser embarquer dans les projets des autres avec seulement ma casquette de skieuse et revenir l’année d’après enrichie de ces nouvelles expériences avec un nouveau film. Je n’ai pas encore d’envie bien précise, je pense que ce sera peut-être un peu plus montagne et freeride, ici dans les Alpes, il y a tellement à faire dans nos montagnes !

JE PIOCHE BEAUCOUP À DROITE À GAUCHE

J’ESSAIE DE REGARDER BEAUCOUP DE FILMS ET PAS FORCÉMENT DANS LE MILIEU DU SKI … L’IDÉE, C’EST D’AVOIR DES INFLUENCES DIVERSIFIÉES

RECIPE

Durée : 32min?? • Réalisateur : Coline Ballet Baz • Production : BUG Visionaries & Blue Max Media • Directeur : Julien Eustache Photo : David Malacrida

COLINE BALLET-BAZ

www.instagram.com/coline_balletbaz

UNE FABRIQUE POUR DES SKIS UNIQUES AU MONDE

Au cœur de la Bavière, entre les courbes du Danube et les reliefs ocrés des toits des maisons, la ville de Straubing abrite une petite fabrique enchantée… Les Alpes en ligne de mire et la passion comme moteur, l’usine allemande Völkl dessine et produit depuis plus de 100 ans des skis pour tous les amoureux de montagne. Des premières esquisses aux toutes dernières finitions, l’usine de Straubing a une vision à 360 degrés et promet des skis d’exception grâce à une production localisée et responsable.

L’ARTISANAT ET LA TECHNOLOGIE DE POINTE SE RENCONTRENT UNE PRODUCTION RESPONSABLE ET DES PRODUITS D’EXCEPTION

UN SIÈCLE D’INNOVATION « MADE IN GERMANY »

L’histoire de Völkl commence au début du siècle dernier, en 1923. À cette époque, alors que la pratique ski commence à s’ouvrir au plus grand nombre, les skis Völkl se démarquent déjà par leur haute performance, leur précision et leur esprit avant-gardiste. Au fil des décennies, Völkl a toujours gardé cette exigence, chaque nouveau ski est le résultat d’une innovation permanente mêlée à un savoir-faire traditionnel. L’industrie du ski a certes profondément changé ; la pratique s’est ancrée dans nos montagnes et s’étend aujourd’hui à l’échelle mondiale, mais Völkl n’a jamais changé sa ligne de conduite. Chez Völkl, la révolution se conjugue au passé, au présent et au futur ; l’artisanat et la technologie de pointe se rencontrent pour imaginer une production responsable et des produits d’exception. Une vision et des valeurs portées notamment par une fabrication en local de A à Z au sein de l’usine de Straubing. À l’image d’une pièce de haute couture, les skis Völkl sont imaginés, dessinés, créés et finalisés jusqu’aux derniers détails entre les murs de la fabrique allemande. Ingénieurs, artisans, bricoleurs, graphistes, testeurs et athlètes travaillent à l’unisson dans une émulation créative pour une précision au millimètre et produire ainsi les meilleurs skis possible. UNE PRODUCTION MAÎTRISÉE, LOCALE ET RESPONSABLE

En produisant ses skis dans sa propre usine et pour son unique compte, Völkl peut avoir une maîtrise totale de la chaîne de fabrication et ainsi assurer une production responsable et durable. Avec un sourcing à 99% européen et des fournisseurs dans un rayon de moins de 340 km de l’usine, Völkl s’inscrit dans une démarche éco-responsable pour répondre aux enjeux du changement climatique. En concentrant sa production en Allemagne, la marque a cette capacité unique de pouvoir considérablement réduire les émissions de CO2 liées à l’approvisionnement de matériaux et aux transports de matériaux dans l’industrie du ski. Au sein de l’usine, aux côtés des technologies les plus avancées dans la production de skis, une fabrication durable est à l’œuvre avec notamment une gestion de l’énergie, une consommation d’eau réduite de 50% grâce à la recirculation de l’eau de meulage et près de 28% de skis fabriqués à partir de matériaux recyclés ou produits de manière durable.

BLAZE, LE SKI "ALL MOUNTAIN"

Le mot est lancé pour cette nouvelle saison ! Les skis Völkl promettent un haut degré de performance et du sur-mesure pour satisfaire tous les pratiquants. Pour les amateurs de freeride et de free-rando, le nouveau Blaze 86 est une parfaite illustration de la signature Völkl ! Avec des matériaux innovants pour offrir légèreté et précision, un shape unique pour un maximum de sensations et un design épuré et intemporel pour un look au-delà des saisons, le Blaze 86 est une démonstration du fameux label « Deutsche qualität » !

LES SKIS VÖLKL SONT IMAGINÉS, DESSINÉS, CRÉÉS ET FINALISÉS ENTRE LES MURS DE LA FABRIQUE ALLEMANDE DE STRAUBING.

VÖLKL

www.voelkl.com

LA LUNETTE AU SOMMET DE SON ART

Vous avez forcément déjà vu ou porté une monture Izipizi, ces lunettes qui donnent le sourire par leur univers coloré et cartonnent depuis 10 ans pour leur simplicité. Et bien, la marque frappe un énorme coup cet hiver, avec la réédition de son modèle Glacier et un masque de ski aussi technique qu’accessible, développé en collab’ avec les riders de son ‘Pro Team’ !

UN RETOUR AUX SOMMETS AVEC LA RÉÉDITION DE L’EMBLÉMATIQUE MODÈLE GLACIER. PEU IMPORTE LE SPORT, UNE LOI SEMBLE IMMUABLE : LA VÉRITÉ PROVIENT DU TERRAIN

DE LA VILLE AUX MONTAGNES

Izipizi. Vous avez la référence ? Un indice : elle débarque en Eurostar, car elle nous provient d’outre-Manche... Izipizi. Easy Peasy. Fastoche. Comme sur des roulettes. Une expression qui, chez nos amis anglais, évoque la facilité et la satisfaction propre aux choses qui se déroulent comme prévu. Cette simplicité qui dessine des sourires, c’est la mission dont se sont investis les trois amis fondateurs, à la création de l’entreprise, il y a 10 ans maintenant. Quentin Couturier, l’un des membres du trio, raconte : « Nous fabriquons des lunettes accessibles, colorées, pour tous, pour chaque moment de la vie. Déjà présents dans 60 pays, notre volonté est de devenir un leader mondial de la lunette prête à porter. Ceci en restant fidèle à nos valeurs, avec la démarche responsable et la ‘signature produit’ qui nous sont propres. » Une ambition de conquête pour cette success-story française qui passe par le sport et les montagnes. LE PRO-TEAM, UN LAB’ À CIEL OUVERT

Originaires de Lyon, les trois copains d’avant (qui le sont restés après – bien leur en a pris), se reconnectent avec ces montagnes qui les passionnent dès 2017, grâce aux lunettes Glacier, leur premier modèle dédié au sport. Suivront la Nautic, la Speed, la Zénith et le masque Snow, tous spécifiquement adressés aux amoureux d’outdoor, en bateau, en baskets, en ski ou à vélo. Cette arrivée dans un univers qu’ils affectionnent, mais qu’ils maitrisent moins est opérée avec beaucoup d’humilité. Quentin Couturier témoigne : « Peu importe le sport, une loi semble immuable : la vérité provient du terrain. » Raison pour laquelle Izipizi décide de créer son ‘Pro Team’. Un laboratoire à ciel ouvert où phosphorent les échanges entre les athlètes et l’équipe R&D. Pourquoi ? « Car les champions possèdent l’acuité et le ressenti-produit nécessaires. Ils savent mettre des mots sur des sensations. Nous faire remonter les tendances et les attentes du marché. Identifier nos points forts et nos marges de progression. Par leur pratique, ils poussent aussi nos lunettes dans leurs retranchements. » Victor Galuchot, le freerider qui revendique un ski « toujours propre, souvent créatif et parfois agressif », coréalisateur de la célèbre web-série ‘Bon Appétit’ et membre du ‘Pro Team’, est séduit par ce positionnement initial très humble : « Izipizi est arrivé avec beaucoup de savoir-faire dans la lunette mais une réelle écoute à l’égard du sport et des montagnes. Le processus de développement des produits est très collectif, exploratoire, itératif... Ils conçoivent, nous testons les prototypes, on effectue les retours, ils améliorent, nous retestons... et ainsi de suite, jusqu’à l’obtention d’un modèle qui nous satisfait pleinement. »

© Stef Cande

LES ATHLÈTES DU ‘PRO TEAM’ IZIPIZI

Kevin Rolland (Ski), Victor Galuchot (Ski), Pauline Ado (Surf), Mihimana Braye (Surf), Lou Barin (Ski), Kévin Guri (Ski), Sophie Lechasseur (VTT & Ski), Franck Bernes (Ski & Surf)

© Stef Cande

© Stef Cande

ENGAGÉ (POUR DE VRAI)

Très investi pour l’environnement, le réalisateur du ‘Projet Zéro’, un film de ski qui rappelle combien on peut « kiffer à côté de chez soi », est également séduit par la vision de la marque, qui correspond à sa philosophie de vie. Affirmer faire attention à la planète est une chose – ça s’appelle le greenwashing – mais le faire réellement en est une autre. Conscient de cette fine frontière, Izipizi s’engage véritablement. Un bilan extrêmement transparent, poussé par l’entreprise elle-même, a identifié les axes d’amélioration et inscrit des objectifs précis pour réaliser des lunettes plus respectueuses de la planète. Les détails ? Réduire l’aérien pour que celui ne représente que 3% de l’approvisionnement en 2023 ; orienter 80% des commandes vers des solutions dont les émissions carbone sont compensées fin 2022 ; et produire 30% des modèles de la marque en matériaux biosourcés dès l’année prochaine.

BACK ON TOP

Un aller simple pour les montagnes, une démarche de tous les jours dirigée vers plus de responsabilités... mais niveau « produits », cela donne quoi ? Un retour aux sommets avec la réédition de l’emblématique modèle Glacier. Les codes de l’expédition alpine en héritage, cette monture iconique se distingue par son ergonomie réajustée avec des branches crochets pour plus d’accroche et de confort, ses matériaux biosourcés apportant plus de résistance et de souplesse, ainsi que de verres catégories 4 et les caches latéraux protégeant de la luminosité forte liée à la réverbération de la neige ou à la très haute altitude. Deux versions sont disponibles afin de répondre à toutes les morphologies de visage : la #G, forme ronde ; la #I, forme pilote, un peu plus large. Victor Galuchot, qui l’utilise au quotidien, s’en fait le meilleur des ambassadeurs : « Ces lunettes reprennent les vrais codes montagnards. La qualité du verre ainsi que les caches latéraux offrent une réelle protection. Avec elles, je me sens bien, même en milieu extrême. J’apprécie également beaucoup leur design, si bien que je les utilise aussi en lifestyle, quand je redescends de là-haut. » Easy Peasy. Fastoche. Mais surtout ultra-technique et performant.

LES CHAMPIONS POSSÈDENT L’ACUITÉ ET LE RESSENTI-PRODUIT NÉCESSAIRES. ILS SAVENT METTRE DES MOTS SUR DES SENSATIONS

IZIPIZI

www.izipizi.com

LES EVENTS FUN ET DÉCALÉS DE L’HIVER

BY LA CLUSAZ 4 ÉVÉNEMENTS INCONTOURNABLES VUS PAR 4 ATHLÈTES

Nichée au cœur des Aravis, La Clusaz est à la fois un village, une station de ski et un mode de vie ! Elle réunit toutes les cultures, toutes les imaginations en créant des évènements décalés tout au long de l’hiver. Avec un terrain de jeu extraordinaire pour tous les amateurs de sensations fortes. Découvrez l'esprit de La Clusaz, à travers 4 événements festifs, audacieux et atypiques vus par 4 athlètes de la Clusaz.

© Ben Damman

© Boarder Line

LA BOARDER LINE PAR HUGO LAPALUS

Le fondeur de 24 ans, médaillé de bronze en relais aux JO et aux mondiaux, continue de garnir son palmarès.

La Border Line en quelques mots ?

C’est une course de ski de fond en border cross (par 4) – Elle est ouverte aux amateurs, athlètes des Aravis mais aussi aux membres des équipes de France de ski. Les skieurs s'affrontent sur un tracé spécialement créé pour l'occasion. Une course type « skicross », départ par 4, avec des skis de fond aux pieds.

Ton plus beau souvenir de la Boarder Line ?

C’est la remise des prix l’année dernière avec tout le village, les commerçants, le maire, les athlètes, les bénévoles… C’était vraiment un beau moment, et sous le soleil en plus, c’était magique !

Une nouveauté cette année ?

Je crois qu’il y aura pas mal de surprises, mais je ne peux vraiment pas en dire plus !

Après une première édition assez folle, la Boarder

Line revient. Spectacle, chutes et cascades assurés : rendez-vous le dimanche 09 avril prochain sur le site du LCZ Family Run pour la 2e Boarder Line !

LA BOARDER LINE REVIENT : SPECTACLE, CHUTES ET CASCADES ASSURÉS

© Pierre Maullet

© Pierrick Aubert

LE BÉLIER BLANC PAR CÉLIA PERILLAT PESSEY

Championne de ski alpinisme – Célia vient de décrocher le bronze sur le relais mixte en Coupe du monde de skialpinisme à Val Thorens.

Le Bélier Blanc en quelques mots ?

Le Bélier Blanc c'est la version hivernale du Bélier Trail&Rando du mois d'août. Il propose des trails et une rando raquettes dans la neige, sous un ciel étoilé, dans une ambiance super festive et conviviale.

Ton plus beau souvenir du Bélier Blanc ?

En tant que responsable des bénévoles, mon plus joli souvenir a été de voir depuis mon ordi les départs des coureurs et randonneurs. Voir toutes les frontales partir au loin dans la neige et sous la neige, c'était fou, et cette ambiance, ça donnait vraiment envie.

Une nouveauté cette année ?

Il y en a une oui ! Une chouette nouveauté cette année : une soirée dédiée au ski de randonnée avec une randonnée plutôt cool et une épreuve plus complète pour satisfaire le plus grand nombre. Le Bélier Blanc sera donc sur 2 soirées : le ski de randonnée le vendredi 13 janvier au soir et les Trails/Rando Raquettes le samedi 14 janvier au soir. Je suis vraiment contente que La Clusaz repropose une épreuve dans cette discipline et j’ai hâte de faire un chrono sur la montée qu’ils proposeront.

Le Bélier Blanc se tiendra à La Clusaz le deuxième week-end de janvier ! Les 13-14 janvier. Au programme : du ski de rando, deux trails sur neige et une randonnée pour plaire au plus grand nombre d’entre vous.

UNE AMBIANCE CHALEUREUSE PLEINE DE RIRES ET AUSSI BRIN DE FOLIE

LA LCZ FREESTYLE WEEK PAR KADITANE GOMIS

À 19 ans seulement, Kaditane Gomis, fait partie des grands espoirs français du ski freestyle.

La LCZ freestyle week en quelques mots ?

C’est un événement qui regroupe : la Coupe d’Europe de slopestyle, la Coupe d’Europe de big air et le LCZ show. Pendant une semaine, les qualifications et compétitions s’enchainent sur le domaine et le vendredi tout le monde se retrouve sur le front de neige pour le « LCZ show » : un show de freestyle destiné à présenter toutes les générations de skieurs freestyle de La Clusaz devant un public !

Ton plus beau souvenir ?

Mon plus beau souvenir de cet événement est mon podium (3e place) durant la Coupe d’Europe de La Clusaz qui a eu lieu en 2022.

Une nouveauté cette année ?

Oui, et ce sera bientôt dévoilé !

La LCZ Freestyle Week, c'est 7 jours dédiés au ski freestyle. Du samedi 28 janvier au samedi 04 février 2023, sur le LCZ park et au cœur du village.

LE DÉFI FOLY PAR MINA QUENET

Mina Quenet une enfant de La Clusaz, skieuse passionnée et aujourd’hui restauratrice. Son père, Freddy, a remporté 8 fois le Défi Foly et Mina suit ses traces en terminant 2e de la compétition en 2022.

Le Défi Foly en quelques mots ?

Je dirais que c’est un grand rassemblement de gens très rigolos, qui essayent tant bien que mal de réaliser la traversée du lac des confins… après une belle prise d’élan sur une pente raide et enneigée. Et l’ambiance est loin d’être glaciale !

Ton plus beau souvenir de l’événement ?

Mon plus beau souvenir remonte à mon enfance. C’était le jour où mon père m’a dit avant une finale, alors que j’allais lui souhaiter bonne chance, « si je gagne, c’est pour toi ! » Et en effet il a tout raflé ce jour-là ! C’était vraiment l’idole des petits, il avait son fan club !

Autre chose, une nouveauté ?

Le Défi Foly a un staff hyper investi et dynamique, ce qui fait que l’événement cartonne à chaque fois. Tout s’enchaîne, c’est propre, c’est beau, comme une belle piste de départ et à peine terminée on a tous hâte d’être à l’édition suivante !

Le Défi Foly vous donne rendez-vous le samedi 22 et le dimanche 23 avril pour une ambiance chaleureuse, des rires et un brin de FOLIE !

LA CLUSAZ

www.laclusaz.com

SNOW PARADISE

AVORIAZ ICÔNE DE LA PLANCHE A NEIGE

Il a fallu du temps pour que le snowboard s'impose en Europe. Apparu à Avoriaz dans les années 80, il est resté ici fidèle à son esprit pionnier et libre, depuis l’acceptation des premiers « surfeurs » en combi fluo jusqu’à l’hybridation des pratiques freeride et freestyle.

© Oreli B

Victor Daviet célèbre le bon vieux temps dans le 5ème volume de ses DVD videos #DavietVictorDigitalVideos

AVORIAZ, BERCEAU DE LA BOARD CULTURE EN FRANCE

C’est des milieux urbains qu’émerge la deuxième génération de snowboardeurs dans les années 90. Ces skateurs à l’image sulfureuse investissent la montagne et dénotent avec les codes alpins. Leur réputation de mauvais garçons les stigmatise. Mais « Avoriaz leur a rapidement accordé sa confiance. En premier chef, la SERMA, la société d’exploitation des remontées mécaniques, qui leur a mis à disposition un espace pour s’exprimer en toute liberté » souligne Nico DROZ, figure historique de la discipline et toujours ambassadeur actif de la station. Certains d’entre eux s’improvisent « shapers* » et intègrent les équipes de la SERMA pour devenir les véritables architectes et les maîtres d’œuvre de leurs espaces de pratique. Ils détournent le mobilier urbain vers les pentes enneigées et façonnent leurs premiers sauts de leurs pelles expertes. Le premier snowpark français est né et son nom, « Arare », s’inscrit dans l’imaginaire d’Avoriaz. La légitimité de la station est acquise. Sa notoriété sera ensuite portée par de nombreux évènements. UNE NEIGE FERTILE POUR L’ÉVÉNEMENTIEL

Beaucoup se souviennent encore du Festival International du Film Fantastique qui a quitté la station depuis 1993 ! D’autres évènements lui ont succédé, plus orientés vers la glisse, véritable ADN de la station. D’abord des rassemblements très affinitaires mêlant snowboard freestyle, skateboard et concerts sous l’appellation irrévérencieuse de « Boucherie » où la créativité sportive et la convivialité supplantaient tout esprit de compétition. Avec la venue du groupe NTM en 2000, l’évènement a marqué les mémoires et signé un final en apothéose. Se sont ensuite succédé le Winter Kick Off - 1er contest de super pipe en France - puis le O’Neill Freestyle. Ils n’auraient pu être qu’une compétition internationale de plus si l’inventivité d’Avoriaz ne s’est pas faite remarquée avec la création de modules inédits comme ce rail posé sur le coping du half-pipe ou un quarter particulièrement exigeant. Aujourd’hui encore la station est associée à des évènements originaux (voir ci-contre) hybridant les pratiques de glisse et produisant des images extraordinaires. Tout comme celles véhiculées par des Valentin Deluc, Victor Daviet et Oscar Mandin, - ambassadeurs d’Avoriaz - qui perpétuent l’histoire de la station autour de nouveaux modes narratifs amplifiés par la puissance des réseaux sociaux.

© Loic Bouchet

LE TERRAIN DE JEUX DE TOUTES LES GLISSES

Si la culture du snowboard s’est normalisée, elle véhicule toujours une image de coolitude et de liberté qui colle à celle d’Avoriaz, terrain de jeux unique pour toutes les glisses. « Le relief est joueur rendant le domaine très agréable à rider » confie Nico DROZ, « même en cas de mauvais temps, il y a toujours des options avec la forêt des Lindarets ou même le centre station » (Avoriaz est une station piétonne et les voies de circulation sont entièrement enneigées ndlr) ». C’est d’ailleurs aux Lindarets qu’on trouve un snowpark au concept très original : The Stash. Ce snowpark écologique avec ses modules 100% naturels en neige ou en bois disposés au cœur de la forêt a été conçu en partenariat avec la marque Burton il y a maintenant 13 ans. Situé en pleine nature, et mêlant pratiques freeride et freestyle, il offre plusieurs « lignes » de descente. Fort de son succès, il a été depuis décliné pour les kids dans la forêt du Proclou sous le nom du Lil’Stash et agrémenté de cabanes perchées, de passerelles suspendues, d’un toboggan, d’une balançoire géante, d’une aire de pique-nique et de nombreuses sculptures en bois pour une expérience unique. 4 SNOWPARKS, 4 IDENTITÉS

Au total, Avoriaz ne compte pas moins de 4 snowparks conçus par une équipe de shapers* passionnés. Ensemble, ils dessinent, shapent (sculptent) et entretiennent ces espaces ludiques de jour comme de nuit, veillant à respecter les spécificités de chacun pour proposer des expériences les plus variées possibles. • La Chapelle : un snowpark compact situé au cœur de la station. Evolutif, il propose 4 lignes kickers de niveaux différents pour les riders débutants à confirmés. • Arare : le park mythique des riders expérimentés avec ses modules experts qui assurent aussi le spectacle et un boarder cross accessible à tous • Stash : le snowpark écologique aux lignes multiples et à l’expérience unique • Lil’Stash : en plus de modules pour les débutants, il offre de nombreux aménagements ludiques à explorer pour les enfants

© Maxime Coquard

*shaper : c’est celui qui conçoit un snowpark, sculpte et entretient les modules, assure les conditions de sécurité sur la zone et contribue à l’organisation des évènements qui s’y déroulent.

UN IMMENSE TERRAIN DE JEU AUGMENTÉ PAR LA LIAISON D’AVORIAZ AU DOMAINE DES PORTES DU SOLEIL QUI COMPTE 12 STATIONS ENTRE FRANCE ET SUISSE

LES EVENEMENTS DE L’HIVER

Rock On Snow / Du 9 au 11 décembre 2022 L'événement festif incontournable pour lancer la saison. Volcom Spot to Spot / 10-11 Décembre 2022 Un contest de snowboard au format novateur avec des challenges proposés sur différents spots de la station. Burton Mystery Series / 28-29 Janvier 2023 Ce banked slalom réunit des riders de tous âges et de tous niveaux autour d'un amour commun pour le snowboard. Freeride Week / 28 Janvier au 1 Février 2023 Compétitions de freeride dont une épreuve qualificative pour le Freeride World Tour et une épreuve pour les juniors. Step On Burton / 26-27 février 2023 Test gratuit de snowboard pour découvrir le système d’attache ultra-innovant de Burton. Rock the Pistes Festival / Du 12 au 18 mars 2023 Concert aux Lindarets le 15 mars ! Festival pop/rock insolite où les concerts se jouent sur les pistes des Portes du Soleil. Red Bull Infinite Lines / Du 27 au 31 mars 2023 Un contest mixant freestyle et freeride où les meilleurs skieurs et snowboarders s’affrontent. Avorise Career Festival / Du 3 au 10 avril 2023 Recrutement, stage-dating, networking, conférences mais également glisse, après-ski et concerts réunissant étudiants des grandes écoles et membres de grandes entreprises. Challenge des moniteurs ESF / Du 17 au 22 avril 2023 Le championnat de France des fameux pulls rouges !

AVORIAZ

www.avoriaz.com

RETOUR AUX SOURCES POUR LA CÉLÈBRE MARQUE DE SURFWEAR

Oxbow, c’est cette marque que vous avez sûrement portée des années 90 à 2000. Adorée pour son style coloré et ses pulls indestructibles ; et dont les ambassadeurs de l’époque incarnaient la liberté et le plaisir de la glisse. La marque signe son grand retour cet hiver sur la neige, pour notre plus grand plaisir.

Pulls à motifs, coupes extra larges, les passionnés de glisse des années 80 s’arrachent ces pièces iconiques dès la création d’Oxbow en 85. Marque pionnière du surfwear « Made in France », elle cartonne pendant des années. Reprise en 2020 par Emmanuel Debruères et JeanChristophe Chetail, 2 passionnés d’outdoor ayant de grandes ambitions pour la marque : devenir « LA » marque éco-responsable et ramener OXBOW dans les montagnes.P

Pour ça, Oxbow a entrepris de grands changements, comme la relocalisation de certaines de ses productions en France et en Europe, en renouant avec des partenaires historiques, qui travaillaient déjà pour la marque à l’époque, valorisant ainsi un savoir-faire local plus respectueux de l’environnement.

PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT ET METTRE EN AVANT LE SAVOIR-FAIRE LOCAL AVEC DES TEXTILES DURABLES

OXBOW, BACK TO POWDER

Pour son retour sur les pistes, Oxbow s’est entouré d’ambassadeurs qui croient fort aux valeurs et au repositionnement de la marque. D’abord avec Mathieu Crepel, prodige du snowboard français puis Tony Lamiche skieur de pente raide, rejoints par Jean-Louis St-Arneault, freerideur Québécois et Clément Picart, skieur freestyle originaire des Pyrénées. Quatre sportifs aux profils différents mais qui partagent les mêmes valeurs de plaisir et de liberté à travers leur pratique et qui surtout se reconnaissent à travers les nouveaux enjeux environnementaux d’Oxbow.

2 NOUVELLES COLLECTIONS

testées et approuvées par les athlètes de la team, lanceront la nouvelle vague déferlante de la marque. « En les testant en condition réelle, nos athlètes ambassadeurs nous ont permis de faire évoluer nos produits au plus proche des attentes des pratiquants » confie Laura, directrice marketing de la marque. 1. LA SNOW WEAR « 1985 »

conçue à partir de matériaux naturels et écoresponsables. 100% made in Europe, elle s’appuie sur des technologies très haut de-gamme comme la Membrane Sympatex ou la doublure Primaloft, 100 % imperméable et 100% recyclée. Elaborée en collaboration avec Mathieu Crépel, l’inspiration des graphismes de cette collection vient directement des origines pyrénéennes de Mathieu : découvrez les clins d’œil à la chaîne des Pyrénées cachés dans les produits : noms de sommets, carte topographique, recettes de délices locales comme la piperade ou le génépi… tout y est. 2. LA COLLECTION COLLECTOR

qui s’inspire cet hiver de la célèbre collection de 1992, est conçue à Castres et à Capbreton dans les mêmes ateliers qu’à l’origine. Cette collection Collector renoue avec le savoir-faire local en réveillant une activité textile landaise éteinte depuis des années, tout en conservant les références aux designs, au look vintage et à l’esprit décalé qui avaient fait son succès.

© Guillaume Arrieta

© Guillaume Arrieta

DEVENIR LA MARQUE ECO-RESPONSABLE ET RAMENER OXBOW DANS LES MONTAGNES

© Luka Leroy

3 PIÈCES ICONIQUES

sont produites et numérotées en édition très limitée à 85 exemplaires.

• La veste légendaire Martin, l’iconique veste enfilable à l’imprimé « Labyrinth », fabriquée au Portugal, 100% polyester recyclé, membrane Sympatex, pièce culte de Jean Nerva. • L’indémodable pull Pohono, tricoté double jacquard en pure laine Mérinos, dans l’atelier historique de Castres.

• La planche de snowboard emblématique Hyacinth,

développée à l’époque par Jean-Marie Devaux et rééditée cet hiver dans son format initial, avec un shape plus moderne, toujours fabriquée en Europe. Dépêchez-vous de les commander et faites un heureux pour Noël ! La veste MARTIN et le pull POHONO vous seront livrés dans un coffret en Pin des Landes avec une impression sur le couvercle reprenant le design de l'étiquette Collector. La totalité des bénéfices de ces 3 pièces sera reversée à L’ASSOCIATION WATER FAMILY dont le but est de sensibiliser les futures générations à la préservation de l’eau. Encore une manière pour Oxbow de continuer à s’engager pour l’environnement !

OXBOW

www.oxbowshop.com

This article is from: