MKsport #21

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AGENDA DES SPORTS INTERVIEW PORTFOLIO PORTRAIT REPORTAGE I MAGAZINE OFFERT
L'ACCENT SUISSE DES PORTES DU SOLEIL

Initiation au mushing

Baptême de parapente Découverte du rando-parc de Morgins Gastronomie authentique revisitée
regiondentsdumidi.ch

VOLVO ANNECY 110, route du Moulin - EPAGNY METZ-TESSY Tél. 04 50 22 63 50

discover-group.fr

VOLVO ANNEMASSE

11, rue de la Californie - VILLE-LA-GRAND Tél. 04 50 84 59 59

VOLVO CHAMBÉRY 250, rue S. Charléty - LA RAVOIRE Tél. 04 79 71 01 10

Crédit photos : Unsplash K. Winegeart, T. Grenetier

LE TEMPS DE L’OR BLANC #21

Cet hiver, MK Sport vous emmène prendre un bol de grand air et un brin de hauteur avec de belles aventures en montagne et quelques lieux hors du commun. On vous invite au voyage, à l’aventure et à regarder ailleurs pour retrouver l’équilibre, l’endurance, en oubliant vos réflexes et aller voir plus loin. À travers les aventures de pionniers, sportifs, vagabonds, ou simples rêveurs, MK Sport vous invite à élargir vos rêves, vous gorger d’espace et sortir du cadre. Promeneur du dimanche ou abonnés aux sports extrêmes, la saison du blanc est de retour et va donnera envie de chausser vos skis, dévaler les pistes et plus encore. Amoureux du calme, enfilez vos raquettes, peaux de phoque et skis de fond - y compris la nuit - pour une échappée sous les étoiles dans l’immensité blanche. Évoluez dans cette autre dimension pour une découverte unique de la nature. Là, goutez au privilège d’être dans ce décor uni, absolu, laissant la place au vide, au blanc, à l’altitude.

Comme le voit Sylvain Tesson dans son dernier roman « Blanc », dans lequel il raconte sa traversée des Alpes en quatre hivers, « La neige ajoute l'impression du néant à l'immensité. Non seulement l'horizon paraît inaccessible, mais soudain, il est invisible. Alors, seule la patience - plus que l'effort violent et la vitesse - peut triompher des distances. Les nomades le savent. Dans la neige, tout s'annule, les espoirs et les ambitions, les regrets et les souvenirs. On avance. On oublie. On glisse. On pense. Puisqu’un jour, on arrivera ».

Bel hiver à tous.

Directrice de la publication/rédaction

Carole Cailloux

Directeur artistique : Victor Mouchot

Directeur commercial : Nicolas Appertet

Commerciaux : Valérie Lantheaume, Samuel Gagneux

Journalistes : Baptiste Chassagne, Mathilde Boulesteix, Aurore De Granier, Mia Pérou, Florence Duc, Nathan Vitu, Quentin Guillon, Benoit Prato, Alexandre Violle

Illustrateurs : Joël Costes, Mathieu Forichon

Graphiste : Véronique Porral

Couverture : Yhabril

Société éditrice : Moka & Cie

Raison sociale : SARL, K : 11 765 €

Siège social : 12bis Impasse de la Futaie, 74960 Cran Gevrier

Contact : contact@moka-cie.com

Tél : 09 54 60 71 40

Parution : 15 Decembre 2022

Imprimerie : Imprimerie Chirat 744 route de Ste Collombe 42540

Saint Just la Pendue Dépôt légal : ISSN 2648-0883

Web : mksport-mag.com

7 ÉDITO
Par Carole Cailloux
TEAM
LA CONTINUITÉ DES GRANDS SPECTACLES NOUS FAIT SUBLIMES OU STUPIDES. DANS LES ALPES, ON EST AIGLE OU CRÉTIN
Victor Hugo

REPORTAGE

La Vanlife, en route pour une nouvelle aventure p.10

Le Freeride World Tour, les Wild Cards p.26

Les Frères Ladevant, battre la glace tant qu'elle est froide p.116

Le Renoncement, savoir faire demi-tour p.158

INTERVIEW

Johan Clarey, une belle revanche de la vie p.42

Marie Bochet, dans la vie d'une octuple championne paralympique p.56

SOMMAIRE #21

HIVER 2022/2023

Vivian Bruchez, le Dhaulagiri, débrief d'une "mauvaise expédition" p.94

Pauline Ado, oui, le surf est un sport d'hiver ! p.174

PORTFOLIO

Yhabril, objectif lune p.67

CINÉMA

Recipe, un film de ski et de filles p.76

Vincent Viet, Ultra Dad, rêver pour vivre, courir pour accomplir p.196

CARNET DE VOYAGE

Via Sedna, les déesses ouvrent la voie ! p.122

PORTRAIT

Loury Lag, l'extême est sa zone de confort p.182

MK COACH

Comment débuter ? le ski alpinisme p.114

AGENDA

Tous vos évènements outdoor p.206

DIVERS

Abonnements p.65 Jeux concours p.216

9 SOMMAIRE

LA

VANLIFE SUR FOND BLANC

EN ROUTE POUR UNE NOUVELLE AVENTURE

Quand on pense à la « vanlife », on plonge instantanément dans une image d’Épinal d’un panorama flamboyant dans la chaleur d’un solstice d’été…Ou, à l’heure du métavers et du 2.0, dans un joyeux cocktail de # estivaux, à base de #summervibes, #sunset, #ontheroad, #holidays, #firecamp, #adventure pour accompagner le #vanife ! Mais qui a dit que l’arrivée des premières neiges devait sonner le glas de l’aventure ? La vanlife en hiver, c’est une autre carte postale et une autre garde-robe, mais c’est possible. Alors au placard tongs, boardshorts et casquettes, on ressort les bonnes grosses chaussettes en laine, les doudounes, les gants et les bonnets et on reprend la route avec des pneus neige !

Texte Mathilde Boulesteix
REPORTAGE 10 VANLIFE
©
Suwattananun
Punnawit
REPORTAGE 11 VANLIFE

HIT THE ROAD !

Mars 2020, un virus microscopique paralyse la planète entière et fait entrer un nouveau mot dans notre quotidien : confinement. Cloisonnés dans un rayon d’un kilomètre à la ronde, les esprits n’ont jamais eu autant la bougeotte et les envies d’aller où bon nous semble n’ont jamais été aussi grandes. Alors, quand les masques sont tombés, partir sur les routes, sans autre but que le simple plaisir de l’escapade, sans destination arrêtée et sans frontière, a détrôné grand nombre de rêves de villa avec piscine et vue sur mer ! En effet, pourquoi se contenter d’une seule vue quand on peut en avoir une infinité ? La vanlife, c’est ça ! C’est se réveiller avec le lever de soleil et s’endormir dans le même lit avec le coucher de soleil, c’est ne pas choisir entre la vue lac ou la vue montagne, c’est ne pas s’arrêter sur une face, une rivière ou une falaise, mais aller là où le vent et le soleil nous mènent, aller là où la neige et la glace nous mènent… Pourquoi rester sous la pluie, quand il fait beau de l’autre côté de la vallée ? La vanlife offre une liberté et ouvre les champs des possibles pour toutes les aventures. Une liberté de mouvement précieuse dans le monde enchanté des sports outdoor…

MOBILITÉ, FLEXIBILITÉ, LIBERTÉ…

Sur l’eau, dans les airs, sur terre ou sur la neige, quand on pratique une activité de plein air, les sommets et horizons sont nos lignes de mire, l’environnement, le terrain et les

conditions météo sont notre moteur pour avancer… Ils dictent nos pas et dessinent nos traces. En s’attachant à un camp de base, nous dépendons forcément des conditions de la localité, en revanche, en étant mobiles dans une maison sur roues, nous pouvons prendre de l’avance sur les prévisions pour être au bon endroit, au bon moment. Pour toutes ces raisons, le phénomène vanlife a envahi les spots de pratique ces dernières années, les vans et fourgons aménagés le long de la route nous indiquent le départ des sentiers, le pied de la falaise, l’aire d’atterrissage ou la bonne vague sur laquelle surfer… Cette quête des conditions parfaites et ces envies d’aventure sont aussi au cœur des aspirations des amateurs de pratiques hivernales ! Alors en route pour une hibernation active !

LA FLEXIBILITÉ

OFFERTE PAR LA VANLIFE N’A PAS DE PRIX DANS LE VASTE MONDE DE L’AVENTURE

REPORTAGE 12 VANLIFE
© Black Sheep © Gilles Reboisson

LA QUÊTE DE L’OR BLANC

Quand les montagnes revêtissent leur plus beau manteau blanc, quand les cascades se figent et se fondent avec la roche, de nouvelles ascensions sont en perspectives...

On troque alors son vélo contre des skis, ses chaussures de randonnée contre des raquettes ou ses chaussons de grimpe contre des crampons et des piolets pour arpenter les sommets enneigés. De l’ivresse de la poudreuse sans fond, à la douceur d’une neige effleurée par le soleil ou aux lueurs éclatantes de la glace dans le froid de l’ombre, qu’elles que soient les aspirations, nous rêvons toujours des meilleures conditions pour nos pratiques hivernales. Des conditions qui peuvent certes s’anticiper, mais qui ne peuvent se prédirent avec certitude. Les prévisions météo n’offrent qu’une vision à quelques semaines et neiges et glaces restent des éléments éphémères et hasardeux, qu’il faut savoir cueillir dans l’instant. En misant tout sur une destination à un temps donné, on prend forcément le risque de ne pas avoir la situation

ÊTRE AU BON MOMENT AU BON ENDROIT

optimales pour nos projets d’escapades, alors qu’en misant sur des destinations en fonction des prévisions, l’aventure est assurée ! Cette flexibilité offerte par la vanlife n’a pas de prix dans le vaste monde de l’aventure. « En ski, tu cherches toujours les conditions, si tu as réservé des mois à l’avance un logement dans une station ; un hôtel, un appart ou même un chalet grand luxe et bien pour autant, les conditions ne sont pas forcément là où tu es. Même quand tu habites au quotidien en montagne, la neige tombe parfois dans la vallée d’à côté… Avec un van aménagé, tu peux facilement partir en week-end et te gaver ! Et ça, c’est plutôt cool ! »

Amateur de terrains verticaux en toutes saisons, François Kern, ne se contente pas d’une seule journée en montagne quand les conditions sont en rendez-vous ! Grenoblois, la montagne est pourtant au seuil de sa porte, mais dès qu’il peut faire de la montagne sa maison et poser ses roues au pied des faces, il n’hésite pas à prendre la route ! Du matelas gonflable à l’arrière de la voiture, au van aménagé dernière génération, il a testé la vanlife sous différents standings et ne cache pas que quand les températures baissent, si l’attrait de la liberté est toujours le même, la vanlife en hiver demande un peu plus d’organisation, de bricolage, ou de moyens… « Il y a la vanlife hivernale qui réclame un bon mental et celle qui réclame un bon portefeuille ! Voyager en van aménagé en hiver ce n’est pas aussi « sweet and charming » qu’en été. Quand tu as

REPORTAGE 13 VANLIFE
© Kristaps Ungurs © Loury
REPORTAGE 14 VANLIFE DANS NOTRE MAISON MOBILE, POSÉE LÀ, AU MILIEU DE LA BULLE AU CŒUR D’UNE NATURE SAUVAGE. ET L’ON S’ENDORT EN MONTAGNE, ON SE SENT COMME DANS UNE RÊVANT AUX AVENTURES DU LENDEMAIN…
REPORTAGE 15 VANLIFE
© Greg Rosenke / unsplash

fini ton activité, ce n’est pas fini ! Tu ne te poses pas pour boire une bière, il faut avant s’organiser pour faire sécher le matériel, vite se changer pour rester au chaud et organiser la nuit à venir. Mais, le matin, tu es le premier sur la neige fraîche et ça, ça vaut bien un peu de labeur ! »

L’hiver, le velouté de la neige et la lumière du froid ambiant offrent des vues féériques depuis la fenêtre de notre voiture et maison aux premières loges, un premier moment d’évasion avant d’ouvrir la porte et chausser les skis...

ET LA QUÊTE DU CHAUD

Oubliez la bière, vous aurez envie d’une soupe ! Partir à la quête du froid est une mission grisante pour les amateurs de sports d’hiver, mais « toujours l’ambition déplait quand elle est assouvie », écrivait le dramaturge Pierre Corneille, quand on a trouvé le froid, on rêve de chaud… Après une journée sur les skis ou dans l’ombre humide d’une cascade de glace, vous n’aurez qu’une envie : vous mettre au chaud. C’est à ce moment précis que la vanlife en hiver peut prendre une tout autre tournure… C’est à ce momentlà, que l’image alléchante du combi vintage des années 1970 et d’une vie de bohème et de vagabond, devient un cliché anachronique ! C’est à ce moment-là qu’amarflex, liège, multicouche ou Webasto deviennent des sonorités séduisantes ! Une bonne isolation et un bon système de chauffage sont les facteurs clés pour un snow trip réussi ! Aménagement maison, location ou investissement dans un van déjà aménagé, si vous prévoyez des escapades hivernales, il est indispensable de vous renseigner sur ce point ! À défaut d’une bonne isolation de l’habitacle et d’un système de chauffage, des vêtements chauds pour les nuits et un bon duvet seront indispensables !

FROID DEHORS, LE CHAUD DEDANS !

LAISSEZ LE FROID DEHORS

Le froid dehors, le chaud dedans ! C’est un mantra quand on voyage en van l’hiver. Avant de chercher la chaleur, il faut surtout essayer de ne pas faire rentrer le froid et l’humidité dans l’habitacle. Après une journée dans la neige ; vêtements, chaussures et matériel gardent sur eux les souvenirs gelés de cette belle aventure… En van aménagé, on ne peut pas poser ses skis dans un casier et ses chaussures et vestes dans l’entrée et aller se mettre au coin du feu ! Dans une maison de 4 mètres carrés, les options sont vite limitées… Pour éviter de répandre ces restes de neige dans votre salon et votre chambre, il faut s’organiser et prendre le temps de bien sécher vos affaires avant la tombée de la nuit ou les isoler de l’espace-nuit. « L’idéal c’est d’avoir des housses pour tout le matériel, il existe même des housses chauffantes pour les chaussures de ski ou des petits chauffages d’appoint à brancher sur l’allume-cigare, ça peut vous sauver la journée du lendemain ! Skier avec des chaussures humides peut vite vous enlever le goût du ski ! »

Moins on a d’espace et plus les conditions sont rudes, plus il faut avoir une rigueur et un sens de l’organisation pour un maximum de confort. C’est le prix d’une petite maison dans un jardin infini…

REPORTAGE 16 VANLIFE
LE © Kenny Leys / unsplash

PARK FOR A WINTER NIGHT

Les habitués de la vanlife connaissent tous cette application, « Park4night », qui recense les endroits où se garer pour passer la nuit en van aménagé. Une application très efficace pour des virées estivales, mais bien plus limitée en hiver ! En effet, les bords de route listés dans l’application sont souvent à proscrire, recouverts par la neige… Impossible aussi de s’égarer sur un petit chemin à la recherche d’un bout de terre à plat, à moins d’avoir de très, très bons pneus neige ! Les parkings de station ou de départ de randonnées sont souvent les seules options pour se garer. Attention, selon les stations et la période, de nombreux parkings peuvent être payants. « Un petit conseil : trouver l’emplacement pour la nuit avant la nuit ! Le mieux est encore de se garer au bon endroit avant de partir en activité pour ne pas avoir à s’en soucier en fin de journée. »

UNE

UNE PETITE BULLE DE SOLITUDE AU CŒUR DE LA NATURE GELÉE

Dans l’aventure nomade, que l’on parte seul, en couple, ou entre amis, il n’est pas rare de se retrouver entre « vanlifers » au pied du spot. De la première question : « on peut se garer ici pour passer la nuit ? » aux interrogations sur les réalisations sportives de la journée, sur la provenance et la future destination de chacun, jusqu’aux curiosités sur les aménagements respectifs des vans et fourgons, on se retrouve souvent au sein d'une petite communauté éphémère où l’on s’échange des bons plans autour d’une bière avant d’aller se coucher. En hiver, cette convivialité est compliquée par le froid mordant et le noir de la nuit. C’est une autre rencontre qui s’opère, une rencontre intime avec la nature environnante, ses mouvements et bruits nocturnes feutrés par la neige. Dans notre maison mobile, posée là, au milieu de la montagne, on se sent comme dans une bulle au cœur d’une nature sauvage. Et l’on s’endort en rêvant aux aventures du lendemain…

La vanlife sur fond blanc, est sur bien des aspects, très différente de la vanlife estivale. Quand la bise arrive, il n’est plus possible de chanter nuit et jour… Pour danser sur la neige, il faut avoir la rigueur de la fourmi travailleuse et savoir s’organiser pour affronter les affres de l’hiver et pourvoir ainsi plonger sans détour dans l’ambiance de cette vie nomade au rythme de la nature et à la quête de ses trésors…

REPORTAGE 17 VANLIFE
LA VANLIFE www.mksport-mag.com
VIE
UNE BONNE ISOLATION ET UN BON SYSTÈME DE CHAUFFAGE SONT LES FACTEURS CLÉS POUR UN SNOW TRIP RÉUSSI !
NOMADE AU RYTHME DE LA NATURE
© Gilles Reboisson © Gilles Reboisson

BALADE EN RAQUETTES AUX VOIRONS

UNE EXPERIENCE SPORTIVE ET HUMAINE

Laissez-vous entrainer à travers le massif des Voirons pour une randonnée en raquettes unique en son genre. En compagnie de votre guide, Jean-Marc Peutet, la balade vous garantit une immersion en pleine nature qui prend les contours d’un moment inoubliable.

PARTIR À L’AVENTURE

Dès les premières neiges, on se laisse happer par la magie des Voirons recouverts de son manteau blanc. À travers une expérience inédite, les Monts de Genève vous invitent à vivre un moment mêlant sport et aventure humaine. Tout commence au départ de la commune de Fillinges. C’est ici que vous faites la connaissance de Jean-Marc Peutet, un guide accompagnateur pas comme les autres, qui connait le massif mieux que quiconque. Raquettes aux pieds, en appui sur vos bâtons, sans hésiter, vous lui emboitez le pas à travers le village avant d’atteindre la forêt. Véritable expert des lieux, il vous emmène sur les sentiers de randonnée de plus en plus couverts de neige. Au fil du chemin, il vous raconte ses expériences dans ces lieux magiques où la communion avec la nature est une évidence. Durant l’ascension, il relate les rencontres humaines et animalières qu’il a pu faire à travers cette forêt. En connaisseur des environs, il vous parle de la faune et de la flore qui l’habitent et qu’il a pu observer. Et pour agrémenter l’effort de la balade, il apporte également une touche de culture et de patrimoine local. Dans la neige, Jean-Marc ne manque pas de vous faire remarquer les différentes empreintes d’animaux. Il vous aide à les identifier avant de vous entrainer dans des zones où le manteau reste encore intact et immaculé. Les amateurs et amoureux de récits d’aventures pourront ainsi se glisser dans la peau d’un explorateur au cœur d’un espace naturel préservé et sauvage.

DESTINATION 18 MONTS DE GENÈVE
LES AMATEURS ET AMOUREUX DE RÉCITS D’AVENTURES POURRONT AINSI SE GLISSER DANS LA PEAU D’UN EXPLORATEUR AU CŒUR D’UN ESPACE NATUREL PRÉSERVÉ ET SAUVAGE © Mathis Decroux
© Mathis Decroux

MONTS DE GENÈVE

UN SPECTACLE INOUBLIABLE POUR LES YEUX

MONTER AU-DESSUS DES NUAGES

L’ascension se poursuit avec pour objectif Notre Dame du Pralère (1103 mètres d’altitude). Dans la neige de plus en plus épaisse sous vos raquettes, vous avalez la distance qui vous sépare alors de ce point de vue d’exception. Un panorama donnant sur le Lac Léman et le massif du Jura, parfois dissimulés par un océan de nuages. Et bien entendu, impossible de rater le Salève et la pointe du Jura qui trônent au loin et offrent un spectacle inoubliable pour les yeux. Votre guide vous raconte alors l’histoire de Notre Dame du Pralère, une chapelle construite en 1877 pour éloigner tempêtes et grêles dévastatrices. Assis sur une pierre ou une racine, une boisson chaude à la main, vous vous laissez envouter par les histoires de Jean-Marc. Bien plus que pour seulement vous guider, il vous raconte le territoire et vous offre la possibilité de vivre une aventure où l’effort sportif va de pair avec l’échange et l’expérience humaine. Après une pause bien méritée au sommet, vous êtes guidés vers un chemin différent de celui emprunté pour monter. Retour au village ! La neige se fait moins généreuse, mais recouvre toujours les toits des chalets que l’on aperçoit au loin. Vous continuez jusqu’à ce que Jean-Marc vous arrête devant l’un d’eux pour partager un moment convivial inoubliable.

UN MOMENT D’ÉCHANGES

Ce chalet devant lequel vous vous arrêtez est le chalet de la Maison de la montagne des Voirons. Chauffé au

feu de bois, décoré de meubles typiques de la région, il vous transporte dans un autre temps. Sur la table dressée pour l’occasion vous attend une fondue que votre hôte s’empresse de préparer au gré de ses anecdotes toujours plus drôles et fascinantes. Un déjeuner convivial et bien mérité vous attend. De quoi accentuer encore un peu plus l’authenticité de cette randonnée en raquettes qui vous fait voyager dans le patrimoine et l’histoire des Voirons. Un massif que Jean-Marc connait par cœur et qu’il affectionne plus que tout. Il n’a qu’une seule envie, partager cet amour des lieux avec vous. Une expérience magique et une rencontre gravée dans vos mémoires. Vous laissez le mot de la fin à Jean-Marc Peutet, « Une seule envie, celle de vous accompagner à la découverte de la faune, la flore, la richesse de nos sentiers dans toutes les Alpes. Je mets à votre service ma bonne humeur et ma joie de profiter de la vie. »

OFFICE DE TOURISME DES MONTS DE GENÈVE www.montsdegeneve.com

DESTINATION 19
© Mathis Decroux © Mathis Decroux

AMBIANCE DOLCE VITA

ENTRE LA VILLE ET LA MONTAGNE, IL N’Y A QU’UN PAS

Il y a de ces stations de ski qui pêchaient, avant, par leur manque de notoriété. Ces dernières ont dû s'adapter et innover pour se faire une place de choix dans les stations qui comptent. Tel est le cas de la Rosière qui dispose d’une proximité géographique avec les grandes métropoles voisines et d’un environnement montagneux exceptionnel.

À 2h30 de Lyon, nichée à 1850 m d’altitude au cœur de la Haute Tarentaise, elle se démarque grâce à sa proximité avec l’Italie et la possibilité, le temps d’une journée, d’aller arpenter les pistes transalpines et découvrir le Val d’Aoste. Et puis par sa qualité de neige et son fort taux d’enneigement qui en font l’une des stations françaises où skier de mi-décembre à fin avril n’est pas un fantasme. La station a su évoluer face à son regain de popularité en étoffant son offre d'hébergement, mais surtout en investissant pour un ski plus durable et plus respectueux de la nature qui l’entoure. Prenez tous les ingrédients nécessaires à un beau séjour à la montagne l’hiver, mélangez le tout et vous obtiendrez un savant mélange franco-italien nommé la Rosière.

LE MEILLEUR DES DEUX MONDES

154 km de pistes. C’est ce qui permet à la Rosière, par le biais de son Espace San Bernardo directement relié à La Thuile, d’être la seule et unique station des Alpes du Nord où il est possible de relier la France à l’Italie et son Val d’Aoste en quelques coups de spatules. L’occasion de réunir deux cultures voisines pour qui bien manger et bien skier est un art. Mais que serait une journée de glisse sans l’acteur indispensable à la journée idéale, le soleil ? En plus de jouir d’un enneigement irréprochable, la Rosière dispose d’un ensoleillement quotidien et à toutes les heures de la journée. À la Rosière, soyez-en certains, vous ne skierez jamais à l’ombre.

LE MONT VALAISAN, L’ATOUT CHARME

Ouvert en 2018 pour apporter de nouvelles perspectives de glisse aux pratiquants, le secteur du Mont Valaisan régale depuis sa création les amoureux de sensations et de paysages grandioses. Son atout majeur : il est le point culminant du domaine skiable à 2800m d’altitude offrant une vue imprenable sur le Mont-Blanc et sur le Mont Pourri. Une force qui permet aux descendeurs fous de bénéficier à la fois de pistes techniques, d’un espace freeride sécurisé, d’un enneigement parfait et d’une multitude de possibilités de skis hors-pistes.

DESTINATION 20 LA ROSIÈRE

UN ENNEIGEMENT PARFAIT ET UNE MULTITUDE DE POSSIBILITÉS DE SKIS HORS-PISTES

UNE STATION AUTHENTIQUE ET FAMILIALE MAIS SURTOUT HYPER ACCUEILLANTE

FREERIDE STYLE

L’un des grands moments de la saison de ski freeride en France aura lieu au cœur de la station, du 7 au 11 janvier avec au programme trois étapes du Freeride World Qualifier, compétitions grandioses et spectaculaires grâce à la présence des meilleurs freeriders français et mondiaux. Sans oublier la star locale Victor Daviet, pro-rider chez Salomon qui proposera en parallèle les Safety Shred Days, évènements de sensibilisation et de formation aux risques et secours en montagne.

LES IMMANQUABLES DE CET HIVER

« Buy one, get two » : deux semaines pour le prix d’une. Pour toute réservation d’un séjour durant la première semaine d’ouverture du 10 au 17 décembre, un séjour est offert pour la dernière semaine d’ouverture, du 17 au 23 avril. Une offre également cumulable avec l’achat d’un forfait de ski 6 jours.

Le forfait « Xperiences » : pour profiter des autres plaisirs qu’offre la station et vivre à fond son expérience hivernale à la Rosière

LES CONNAISSEURS EN PARLENT LE MIEUX

Noé Rogier est habitant de la station à l’année et l’un des skieurs alpinistes français les plus prometteurs de sa génération. De fait, il connaît les moindres recoins de la station. En tant que spécialiste, il nous délivre ses meilleurs conseils.

Quelles sont les grandes forces de la Rosière ?

La Rosière est une station authentique et familiale, mais surtout hyper accueillante. La base pour un séjour réussi. Et puis elle dispose de 3 grandes forces : un domaine skiable accessible, un ensoleillement quotidien et enfin la liaison avec l’Italie qui permet de skier sur les deux versants en une seule journée.

Ta journée d'hiver idéale dans la station ?

Le lendemain d’une grosse chute de neige, un levé aux aurores, tu prends les remontées pour atteindre le sommet du Mont Valaisan puis t’enchaînes la première descente dans sa face nord. Autour de 11h, juste avant d’aller manger, tu empruntes la liaison qui mène vers la Thuile et l’Italie pour aller déguster des bonnes pâtes à la truffe. Pour finir et après un bon ristretto, tu remontes côté français en haut de la station vers 16h30 pour profiter du coucher du soleil.

Pourquoi venir à la Rosière cet hiver ?

Parce que c’est clairement la meilleure station ! Et puis on pourrait avoir la chance de se croiser et de rider quelques pistes ensemble. LA ROSIÈRE www.larosiere.net

DESTINATION 21 LA ROSIÈRE

FRENCH FREERIDE SERIES

À BONNEVAL SUR ARC & VALFREJUS

Les riders pros ou amateurs de gros niveau vont pouvoir une nouvelle fois profiter des spots spectaculaires de Haute Maurienne Vanoise, à Bonneval sur Arc et Valfréjus, stations aux possibilités de freeride XXL

En France, les épreuves du Freeride World Tour Qualifier sont organisées en véritable circuit tout l’hiver, les French Freeride Series. C’est en participant à ce circuit que les freeriders pourront décrocher les précieux points qui leur permettront d’accéder à la « Coupe du monde » : Le Freeride Word Tour.

Cette année, du 18 au 22 mars, Bonneval sur Arc et Valfréjus accueillent chacune une épreuve des French Freeride Series. Preuve, s’il en fallait, qu’en Haute Maurienne Vanoise il y a du gros ski à faire ! À Bonneval sur Arc, tout comme à Valfréjus, les faces, longues et techniques, sont classées « 3 étoiles » (en France, les épreuves freeride sont classées de 1 à 4 étoiles en fonction de leur difficulté). La compétition est ouverte aux skieurs, skieuses, snowboardeurs et snowboardeuses qui ont déjà fait leurs preuves et acquis un certain nombre de points. Le 18 mars 2023, Bonneval sur Arc accueillera donc pour la seconde fois les French Freeride Series. Les meilleurs freeriders français et européens s’élanceront sur de belles faces de poudreuse pour de spectaculaires lignes horspistes. Il y aura 2 compétitions : une destinée aux juniors de 15 et 18 ans (le Freeride Junior Tour) et l’autre destinée aux adultes (le Freeride World Tour Qualifier dans le cadre des French Freeride Series). Des dizaines de freeriders pro ou en devenir seront présents pour cumuler les précieux points dans la course au Freeride World Tour.

LE FREERIDE WORLD QUALIFIER EST LE CIRCUIT RÉSERVÉ AUX COMPÉTITEURS ADULTES QUI PERMET AUX MEILLEURS D’ACCÉDER AU FREERIDE WORLD TOUR

Nouveauté cette année : le 22 mars 2023 , Valfréjus, l’autre station de référence de Haute Maurienne Vanoise en matière de ski freeride, accueillera pour la première fois une étape des French Freeride Series. « L’idée était de réunir 2 épreuves 3 étoiles sur la même semaine pour éviter aux riders de longs déplacements ». À Valfréjus, la face de la compétition sera directement accessible depuis les remontées mécaniques, une rareté sur le circuit des French Freeride Series.

De nombreuses animations sont prévues les soirs de compétition sur place à Bonneval sur Arc et à Valfréjus : soirées DJ, speaker, concerts… À Bonneval, une spectaculaire descente « Full moon » est même organisée : quelques skieurs s’élanceront de nuit dans de vertigineux couloirs hors-pistes à la lumière de puissants projecteurs. Et si les compétitions sont réservées aux freeriders aguerris, les descentes sont visibles depuis les domaines skiables ! Pensez à prendre vos jumelles pour observer les runs !

23 MK LIKE BONNEVAL-SUR-ARC / VALFRÉJUS BONNEVAL-SUR-ARC www.bonneval-sur-arc.com VALFREJUS www.valfrejus.com

LA SÉCURITÉ POUR TOUS

Offrir à à tous le meilleur pour arpenter les montagnes est le mot d’ordre chez Wedze. L’enseigne « sports d’hiver » de Décathlon est l’une des rares marques du marché à proposer un équipement complet, des pieds à la tête, pour la pratique du ski. Dans l’univers Wedze, tout est pensé pour permettre au plus grand nombre, débutant ou skieur expert, d’accéder à toutes les joies de la glisse grâce à un équipement technique de haute exigence pour évoluer en milieu montagnard. Dans ce décor, la sécurité est un enjeu majeur pour Wedze. La marque sort cet hiver son premier sac airbag, un concentré de technologie doublé d’un savoirfaire de longue date.

UN PRODUIT DE SÉCURITÉ ABOUTI SANS COMPROMIS

MK LAB 24 AIR BAG

FREE MAIS BIEN ÉQUIPÉ

Dès que l’on sort des domaines skiables sécurisés, il est indispensable de s’équiper d’un matériel spécifique de sécurité avalanche. Dans le milieu du freeride et de la free-rando, le sac à dos airbag s’est imposé ces dernières années aux côtés du trio obligatoire DVA (détecteur de victime sous avalanche), pelle et sonde. En une simple action sur une poignée pour libérer de l’air sous pression dans une cartouche, les ballons gonflés du sac airbag peuvent permettre au skieur pris dans une avalanche de rester en surface de la coulée de neige, ainsi qu’amortir les éventuels chocs en cas de collision avec des surfaces rocheuses. Expérimentée dans la conception de sac à dos pour la pratique du ski, la marque Wedze a mis son savoir-faire en la matière dans le développement de son premier sac airbag et propose ainsi le sac airbag le moins cher du marché. La sécurité accessible est un leitmotive dans la philosophie de la marque ;

WEDZE X ALPRIDE

Ce sac airbag est le fruit de quatre années de recherche et d’une collaboration inédite entre Wedze et Alpride, la marque référente du système airbag dans le monde. De son côté, Wedze a développé un sac à dos de 30 litres pour permettre d’emporter tout le matériel nécessaire à une sortie en montagne et adapté aux mouvements du ski freeride, en y ajoutant une sous-cutale et des coutures sécuritaires pour assurer le maintien du sac lors du déclenchement, développée en collaboration avec Simond, l’entité escalade et alpinisme de Décathlon. La marque suisse Alpride apporte quant à elle sa technologie de cartouche à gaz : Alpride 2.0.

« Quand j’ai créé Alpride en 2009, mon premier objectif était de créer un airbag avalanche léger, robuste et surtout accessible à tous. La collaboration avec Décathlon me permet d’atteindre ce but initial car la sécurité concerne tous les amoureux de la montagne. Le système Alpiride 2.0 est un système mécanique, dérivé de la technologie éprouvée des gilets de sauvetage, fiable, léger et compact. Les équipes Wedze l’ont compris et parfaitement intégré à leur sac à dos pour en faire un produit de sécurité abouti sans compromis. »

Marc-Antoine Schaer, fondateur d’Alpride

UN SAC AIRBAG DE HAUTE EXIGENCE POUR ÉVOLUER HORS DES PISTES

LE SAC AIR BAG EN CHIFFRES

• 30L : de volume utile

• 2,2 kg : poids total, sac + système Alpride 2.0 (sans cartouche)

• 4 secondes : temps de gonflage de l’airbag

• 450€ : prix sans cartouche

Créé aux pieds du massif du Mont-Blanc, à Sallanches, au sein du « Montagne store », le centre de conception montagne mondial de Décathlon, le sac airbag a été développé en terrain alpin, testé et approuvé par les équipes de Wedze et des professionnels de la montagne, guides et pisteurs secouristes. Avec ce nouveau sac airbag l'objectif de Wedze est de rendre la sécurité accessible à tous, mais comme le rappelle Patrice, le chef de produit : « le mieux est encore de ne jamais s’en servir ! ». À l’instar de la trilogie DVA, pelle, sonde, le sac airbag n’est pas une assurance vie mais du matériel de secours, c’est pourquoi Wedze propose également une série YouTube de tutos-conseils, la "Wedze freeski academy", en collaboration avec RECCO® pour accompagner et sensibiliser sur les risques liés à la pratique.

WEDZE

Tout savoir sur le Sac Air Bag

<- Flashez ici

MK LAB 25 AIR BAG

LES MEILLEURS FREERIDERS DU MONDE SE PRÉPARENT À ENTRER EN SCENE

Au cœur des plus belles destinations Freeride, les meilleurs athlètes du monde vont se réunir pour la 17ème édition du World Tour. Prêts à tout pour repousser les limites du possible, les meilleurs skieurs, skieuses, snowboardeuses et snowboardeurs s’affronteront pour remporter le titre ultime de Champions et Championnes du monde de Freeride.

PROGRAMME

5 dates et 5 spots pour ce Freeride World Tour 2023 : au Canada d’abord à Kicking Horse du 13 au 18 janvier, puis en Espagne à Baqueira du 28 janvier au 2 février, en Andorre à Ordino Arcalis du 4 au 9 février, en Autriche à Fieberbrunn du 11 au 17 mars et enfin, la grande finale comme d'habitude pour l'Xtreme de Verbier en Suisse du 25 mars au 1er avril. Les champions affronteront le mythique Bec des Rosses à Verbier, indomptable pour la plupart des êtres humains et en feront leur terrain de jeu, combinant de nouvelles variations de lignes et des cascades qui défieront l’imaginaire.

CONCEPT

Le principe fondamental du FWT, c’est que les riders ont l’interdiction d’entrer sur le site des compétitions 4 semaines avant leur lancement. Ils peuvent seulement compter sur leur capacité à inspecter visuellement la face pour choisir et mémoriser leur ligne, le tout selon les conditions d’enneigement. Leurs sources d’informations avant les runs sont les guides de haute montagne et des photos et vidéos des années précédentes. L’accès au site de compétition peut se faire en remontées mécaniques ou (exceptionnellement) en hélicoptère puis les riders marchent, skis et snowboard sur le dos, entre 30 et 90 minutes jusqu’à la ligne de départ.

REPORTAGE 26 FWT
REPORTAGE 27 WILD CARD

JUGEMENT

Une équipe de 6 juges est chargée de noter les runs des riders, avec 4 juges réguliers, un juge vidéo et un juge décideur («head judge»). Cinq catégories forment les fondations du système de notation : la difficulté de la ligne, le contrôle, la fluidité, les sauts et tricks, la technique.

LES WHILDCARDS DE CETTE EDITION 2023

Chaque année, l’organisation du Freeride World Tour met en place les Wildcards pour pimenter l’expérience et bousculer un peu la compétition. Ces wildcards (également appelée invitation privilégiée) ce sont des athlètes ‘hors circuit » invités à se frotter aux athlètes du game. Les Wildcards, c'est l'occasion de voir réapparaitre des prétendants au titre, ou d'apporter de la nouveauté, de la diversité dans les profils de freerideurs.

WILDCARD 1

ESTELLE RIZZOLIO

La Française de 36 ans est invité à participer à sa première saison sur le circuit du Freeride World Tour en snowboard féminin. Estelle a débuté son parcours en tant que freerideuse dans le Chablais (CH) il y a plus de 20 ans, affinant ses compétences jusqu’à gagner sa place sur le Tour le plus prestigieux.

«

Je me sens vraiment chanceuse d'avoir la possibilité de participer à cette prestigieuse compétition. Rencontrer et concourir avec une communauté de femmes aussi passionnées de snowboard que moi, est une grande source de motivation et de joie. »

WILDCARD 2

VICTOR DE LE RUE.

Champion du monde en titre du Freeride World Tour en 2021, le snowboardeur français Victor de Le Rue sera bien présent à l'Xtreme Verbier en tant que wildcard. Il était le grand absent des finales du Freeride World Tour en 2022 dans la catégorie snowboard. Victor a connu 2 saisons exceptionnelles dont deux en 2019 et 2021 ou il a remporté le Freeride World Tour.

« C’est un honneur pour moi d'être invité à venir rider une fois de plus avec les gars, merci au FWT pour cette Wildcard, je ferai de mon mieux pour la compétition »

REPORTAGE 28 FWT

WILDCARD 3

TANNER HALL

Il est invité à participer à Kicking Horse à partir du 13 janvier 2023. Le boss viendra pimenter l'étape avec son ski 100% freestyle, sur une pente bien backcountry, parfaitement adaptée à son style ! Il rejoint Aymar Navarro qui a récemment reçu, lui, une Wildcard pour la saison.

« Je suis honoré d'être invité à concourir sur le FWT. Mes objectifs pour cette saison sont de rester fidèle au type de ski qui m'inspire, de faire de mon mieux pour m’adapter en haute montagne et d'apprendre de tous les autres des coureurs talentueux sur le Tour. »

WILDCARD 4

MOLLY ARMANINO

La freerideuse américaine a reçu une wildcard dans la catégorie ski féminin. Elle a connu une saison 2022 exceptionnelle, avec notamment des premières places dans trois épreuves Qualifier 4* : Kicking Horse IFSA 4*, Snowbird IFSA 4* et Crystal Mountain IFSA 4* Final. Sa saison de compétition s'est terminée prématurément l'an dernier. Elle est sur un long chemin de retour vers une forme physique complète pour la saison 2023.

« Quand j'ai reçu l'appel du FWT m'offrant une wildcard pour la saison, j'étais aussi heureuse que nerveuse ! Mon objectif reste le même que sur les Qualifiers: skier avec mes tripes et le sourire, et vite! »

WILDCARD 5

FINN BILOUS

Le shredder néo-zélandais Finn Bilous rejoindra en tant que wildcard pour la saison, la catégorie des skieurs du FWT23. À 23 ans, Finn s'est fait un nom en freeride et en freestyle, et n’hésitera pas à bousculer ses concurrents lors de chaque étape du Tour. Entré sur la scène internationale du ski après avoir remporté la 3ème place du Big Air lors de la Coupe du monde de ski acrobatique à Cardrona en 2018, il a participé aux épreuves de slopestyle aux JO d'hiver de PyeongChang 2018 et de Pékin 2022.

« Je suis honoré d'être invité à concourir sur le FWT. Mes objectifs pour cette saison sont de rester fidèle au type de pilotage qui m'inspire, de faire de mon mieux pour adapter mon ski à ces sites plus grands et d'apprendre de tous les autres cavaliers talentueux en tournée. »

REPORTAGE 29 WILD CARD
FWT www.freerideworldtour.com

SURF

INSPIRÉES PAR

SERIES,

LE SURF, CONÇUES POUR LE SNOWBOARD

Transposer sur la neige les sensations qu’apportent une planche de surf : moins de frictions, plus de liberté, plus de vitesse, plus de possibilités. Des planches qui vous mèneront là où vous n’avez jamais été. Chris Christenson et Jones Snowboards emmènent le snowboard vers une nouvelle dimension !

Jérémy Jones, figure emblématique du freeride, qui a lancé sa marque Jones Snowboards en 2011, a dédié sa vie à la glisse et ne cesse de chercher de nouvelles lignes pour de nouvelles émotions. C’est sa passion qui l’a poussé a développé la gamme Surf Series avec Chris Christenson, un des shapers les plus talentueux au monde (et passionné de snowboard) et qui fabrique des planches de surf depuis plus de 20 ans. Cet hiver, la collection Surf Series a entamé un rafraîchissement total du look de la série. Cette nouvelle déco sobre et classe, inspirée des designs iconiques des planches de surf de Christenson, va clairement vous faire rêver.

30 JONES MK LAB
J
CETTE SÉRIE UTILISE L'EXPERIENCE DE SHAPE DE CHRISTENSON POUR RÉALISER DES SNOWBOARDS UNE GLISSE SANS EFFORT ET UNE FLOTTAISON INCOMPARABLE
© Andrew Miller Photos © Andrew Miller Photos

UNE SERIE SHAPÉE À LA MAIN

PAR CHRIS CHRISTENSON

Les boards de cette gamme Surf Series la Storm Wolf, la Storm Chaser, la Mind Expander, la Mind Expander Twin, sont le résultat de la collaboration entre le shaper originaire de San Diego Chris Christenson et Jérémy Jones. Véritables « Instruments de plaisir », les boards de cette série réutilisent les caractéristiques techniques des planches de surf de Christenson, offrant une glisse sans effort et une flottaison incomparable. Autre nouveauté de l’hiver, la série Mind Expander possède désormais un profil en cambre, Surf Camber, pour améliorer ses performances en virage et son accroche dans les conditions difficiles.

1 LA STORM CHASER

LA PLANCHE POUR LES SLASHS PUISSANTS INSPIRÉE DU SURF

La Storm Chaser est une planche puissante qui offre une portance magique en poudreuse et un potentiel de carving radical. Cette planche courte et agile offre une largeur et une base 3D qui aident à maximiser la flotabilité tandis que le profil Surf Rocker fait déjoger dans la poudreuse. Le modèle existe aussi en splitboard

2 LA MIND EXPANDER

LA PLANCHE ALL MOUNTAIN POUR DÉCOUPER LE DOMAINE À TOUTE VITESSE

La Mind Expander est une planche all-mountain alternative. Elle est idéale pour dessiner des lignes freeride, carving et fresstyle. Nouveautés de l’hiver, la Mind Expander dispose d'un profil Surf Camber pour une meilleure tenue des carres dans toutes les conditions. La position a été également avancée de 20 millimètres pour de meilleures performances de carving. Le modèle existe aussi en splitboard.

3 LA MOUNTAIN SURFER

LE SURF POUR LA POUDREUSE

La Mountain Surfer est une planche conçue pour surfer sans fixations. Elle offre une toute nouvelle perspective en poudreuse. Ici on retrouve les mêmes principes hydrodynamiques que celles que Chris utilise pour concevoir ses planches de surf. La Mountain Surfer est dotée d'un nose en spoon pour flotter, d'une coque centrale 3D pour une meilleure glisse et de channels pour la précision des virages. Elle est disponible en 2 tailles : 142 cm et 152 cm.

ANECDOTE

Le premier gabarit de la Storm Chaser était une fine pièce de bois dessinée et découpée à la main par Chris Christenson et Jérémy Jones dans le garage de ce dernier. Ils ont utilisé les outils de shape de Chris pour dessiner la forme et le profil du rocker. La Mind Expander a été conçue ensuite avec les mêmes techniques dans la salle de shape de Chris, cette fois en Californie.

4 LA MIND EXPANDER TWIN

LA MIND EXPANDER VERSION FREESTYLE

La Mind Expander Twin est un modèle hybride de la série Surf Series qui allie les sensations de la planche ludique et facile de la Mind Expander avec les performances freestyle d'une forme twin directionnelle. On retrouve un flex accessible et des lignes de cotes serrées. Sa spatule en spoon facilite le changement de sens en poudreuse, tandis que les lignes de cotes étroites et son profil Surf Camber (nouveau cette année) facilitent les performances en carving. Les riders vont adorer cette nouvelle planche freestyle.

5 LA MÉTÉORITE SURF SÉRIES

LA FIXATION CONÇUE POUR LE SLASH

La Météorite Surf Séries peut être configurée en mode surf ou en mode freeride en changeant les embouts de contact de dureté et en interchangeant les straps entre les fixations.Si vous ne jurez que par les slashs en poudreuse et les virages serrés, la météorite surf séries est la fixation qu’il vous faut.

JÉRÉMY JONES

JONES SNOWBOARD www.jonessnowboards.com

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MK LAB
JONES
C’EST DANS LE BUT DE RÉALISER DES SNOWBOARDS AVEC UNE GLISSE ULTIME QUE NOUS AVONS CONTACTÉ L'UNE DES RÉFÉRENCES DU MONDE DU SURF EN TERMES DE SHAPE : CHRIS CHRISTENSON
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MKSPORT_21_ekosport.pdf 1 29/11/2022 17:35:02

SCOTT DÉVOILE SES FLOCONS À L’AUBE DE L'HIVER

L’ÉTOILE À 4 BRANCHES DE LA MARQUE

Pour une si grande marque, difficile de se concentrer seulement sur quelques produits tant l’offre est séduisante. Si Scott est animée par son désir d’aventure et de liberté, l’ADN innovant de l’enseigne basée en Suisse transpire dans chaque produit, dans chaque couleur et dans chaque développement. Avec l’arrivée de l’or blanc, focus sur le flocon à 4 branches de la marque, du ski au masque en passant par les innovations ReSource et l’airbag new gen du S suisse. Fermez les crochets, on monte vers les sommets.

33 MK LAB
© Moritz Ablinger
MK LAB 34 SCOTT
QUI PRODUIT PLUS
40 000 TOURS
MINUTE, LE SAC SE
3
RÉSULTAT
UNE PETITE MERVEILLE
TECHNOLOGIE
© Moritz Ablinger
AVEC UN SYSTÈME
DE
À LA
GONFLE EN L’ESPACE DE
SECONDES LE
:
DE
ET DE SÉCURITÉ

PATROL

DE LA LIBERTÉ DE L’USAGE, DE LA SÉCURITÉ À TOUT ÂGE

Un déclenchement illimité, c’est la promesse du Patrol E2. Avec le système moteur, pas de limite d’utilisation, ce dernier est quasi illimité et surtout rechargeable à volonté via une prise USB. Les super condensateurs empêchent aussi le froid de jouer son numéro d’avaleur de batterie et d’autonomie, apportant un gage supplémentaire de confort en conditions extrêmes.

Pierre Hourticq, un athlète Scott adepte aussi de beaux films de ski, est conquis par ce compagnon d’aventure. Il ne se voit plus sortir en montagne sans cet outil devenu indispensable à ses yeux, autant qu’un casque ou qu’un masque. Il est vrai qu’en pouvant faire le mieux, on peut faire le moins. Et ce moins, le patrol l’intègre parfaitement de façon positive.

Le Saint Bernard est un grand chien de montagne, au pelage roux et blanc. Cet animal est élevé pour venir en aide aux voyageurs égarés dans les montagnes. Pour cette nouvelle saison où le drap blanc vient couvrir nos montagnes et feutrer nos forêts, Scott a décidé de passer les exigences de la sécurité en montagne au niveau « Saint Bernard », là où aucun chien ne peut venir vous sauver. Voici le Patrol E2, pour 2 en 1, mais surtout pour la protection airbag électrique version 2.

À L’HEURE DE L’ÉLECTRIQUE

Charbon, nucléaire, gaz. On ne vous refait pas un cours de géopolitique mais ces derniers temps l’énergie est au centre de toutes les discussions. Scott prend un parti fort dans le monde du sac airbag hivernal de sécurité et décide de collaborer avec le meilleur système électrique à moteur du marché, en la présence dans le sac Patrol du renommé Alpride et de sa technologie de moteur électrique ultra concentrée.

Pour résultat, une petite merveille de technologie et de sécurité où sont combinées une batterie et deux piles AA, pour deux déclenchements consécutifs possibles, sans apport supplémentaire de cartouche ou d’autres déclenchements à gaz. Point bonus pour les expéditions, votre sac ne sonnera pas aux portiques de l’aéroport local, sous l’œil méfiant des gardes et contrôleurs.

Avec un système qui produit plus de 40000 tours à la minute, le sac se gonfle en l’espace de 3 secondes, celles qui sont vitales pour vous lors des moments les plus dangereux, avant ou durant la chute dans l’avalanche. Un gage de sécurité non négligeable pour des produits de ce type, où chaque seconde compte et où chaque friction doit être supprimée.

Avec un moteur réduit de 40% tant sur la taille que sur le poids, on obtient un produit qui gagne 120gr sur la balance et surtout un gain considérable d’espace pour ce sac de 30 litres où doivent cohabiter éléments de sécurité, change, et souvent repas ou encas. Avec 120gr de moins sur le dos, vous reprendrez bien un saucisson en plus pour le midi ! Adoptant une technologie éprouvée, assurant une sécurité là où elle n’existe pas, le Patrol E2 lie le meilleur des deux mondes, de la technologie à la nature, du danger à la sécurité, et apporte la meilleure solution pour les skieurs exigeants, mais surtout aventuriers. En mettant le prix, on s’évite ainsi de repayer des cartouches de façon régulière, on s’évite aussi des révisions des systèmes de déclenchements et on s’offre enfin une vraie tranquillité, afin de skier libéré, de skier vrai, de skier bien.

MK LAB 35
SÉCURITÉ
POUR
SCOTT PATROL
UN DÉCLENCHEMENT ILLIMITÉ, C’EST LA PROMESSE DU PATROL E2
ET PASSION
UN SAC D’EXCEPTION
E2
© J. Bernard

De l’ADN des sommets aux semelles de ses skis, Jeremy Heitz respire la neige, le dehors, la liberté. Alliée de ses projets les plus fous, de ses lignes les plus engagées, et de ses fameuses listes qu’on peut apercevoir sur grand écran, Scott décide cette année de faire grandir la gamme Pure, partant du ski star de Jeremy et l’amenant à créer des « petits », au cœur et à la valeur identique, mais à destination d’autres, peutêtre vous, qui attendez du haut de gamme accessible.

LE SKI PURE CÉLÈBRE CETTE IMPORTANCE D’AVANCER

L’IMPORTANCE D’AVANCER, DE DANSER, DE DESCENDRE

L’introduction à la gamme se fait d’une simplicité d’or. Comme la neige voit une multitude de flocon exister, la gamme Pure se décline donc sous différentes largeurs afin de conserver l’essence unique du ski mais de convenir à la multitude des profils.

Le ski de Jeremy Heitz est donc décliné sous des formats plus accessibles, plus joueurs et polyvalents pour des skieurs aussi plus classiques, moins aventureux que la star de Scott.

Le ski Pure célèbre cette importance d’avancer. Cet ADN qui vous garde en vie lors des sessions hors des pistes damées, hors des sentiers battus. Cette sensation de danser sur la neige tant le ski porte et accompagne chaque mouvement. La substance même de la gamme Pure revient à l’essentiel du ski, pour vous laisser arpenter les pentes enneigées de la plus libre des façons. Déclinée en plusieurs tailles de patin, de 115 à 90 voire 77cm sur le ski pure piste, Pure se décide à l’accessibilité par la diversité, car une capsule femme existe aussi afin de convenir à toutes les aventurières de l’hiver, celles qui bravent le froid aussi bien, souvent mieux, que les hommes. Selon votre niveau de ski, et vos envies, une paire de Pure vous attend sagement pour cet hiver.

MK LAB 36 SCOTT
PUISSENT EXISTER POUR
SKI PERFORMANT, DURABLE,
SURTOUT POLYVALENT
LE SKI DE JEREMY HEITZ FAIT DES PETITS SCOTT PURE DOTÉ D’UN NOYAU EN BOIS DE HÊTRE ET DE POLONIA, L’UN DES MEILLEURS MIX QUI
UN
ET
© Moritz Ablinger

LA TECHNIQUE EST DANS LE DÉTAIL

Le mieux est l’ennemi du bien. Le diable est dans le détail. Et si Scott avait tourné ces injonctions négatives en qualités ? Et si le ski de Jeremy Heitz s’était adapté pour figurer sur votre liste à vous ? Dotée d’un noyau en bois de hêtre et de polonia, l’un des meilleurs mix qui puissent exister pour un ski performant, durable, et surtout polyvalent, la gamme Pure opte pour l’optimal. En effet, cet alliage apporte une légèreté suffisante pour aller explorer en freerando, mais conserve ses qualités de rigidité et de performances en descente hors-piste qui caractérisent les skis originels de Jeremy. Descendre, vite, descendre fort, loin du lent, en vie, sur l’or blanc. À l’heure de l’excellence de la polyvalence, où le skieur veut tout sans ne rien omettre, la gamme pure apporte cet état du choix, en conscience, permettant de s’équiper en confiance pour l’exploration d’un monde hivernal sans cesse en renouveau et qui n’attend qu’une chose : s’ouvrir à ceux qui osent, ceux qui découvrent, ceux qui se lancent. Dans la plus pure liberté, tout comme la gamme éponyme.

1 PURE POW 115 TI : Patin (mm) 115 / 116 Rayon (m) 23 / 24 Longeur (cm) 182 / 189 2 PURE PRO 109 TI : Patin (mm) 109 Rayon (m) 19 / 21 / 23 Longeur (cm) 172 / 182 / 190 3 PURE MISSION 98 TI : Patin (mm) 98 / 98 / 99 Rayon (m) 17 / 19 / 21 Longeur (cm) 170 / 177 / 184 4 PURE MISSION 98 WS TI : Patin (mm) 98 / 98 / 98 Rayon (m) 16 / 17 / 19 Longeur (cm) 160 / 168 / 175 5 PURE FREE 90 TI : Patin (mm) 90 / 90 / 90 Rayon (m) 17 / 19 / 21 Longeur (cm) 170 / 177 / 184 6 PURE FREE 90 WS TI : Patin (mm) 90 / 90 / 90 Rayon (m) 15 / 16 / 17 Longeur (cm) 154 / 160 / 168 7 PURE PISTE 77 TI : Patin (mm) 77 / 77 / 77 Rayon (m) 14 / 15 / 16 Longeur (cm) 167 / 177 / 184 8 PURE JUNIOR : Patin (mm) 86 / 88 / 90 / 92 Rayon (m) 10 / 12 / 13 /15 Longeur (cm) 142 / 152 / 162 / 172

MK LAB 37 PURE
DÉCLINÉ EN PLUSIEURS TAILLES DE PATIN, DE 115 À 90 VOIRE 77CM SUR LE SKI PURE PISTE, PURE SE DÉCIDE À L’ACCESSIBILITÉ PAR LA DIVERSITÉ 3 2 1 4 5 6 7 8 © J. Bernard © J. Bernard
MK LAB 38 SCOTT
GAMME QUI ATTIRE
MAIS QUI GUIDE
VISION :
© Moritz Ablinger
LE MASQUE RÉUSSIT L’EXPLOIT DE SAVOIR TOUT FAIRE, SANS TROP EN FAIRE, ET SURTOUT LE FAIRE BIEN CE HAUT DE
L’ŒIL
LA
LE REACT

5 sens, une multitude de possibilités, et pourtant l’humain ne croit que ce qu’il ne voit. De cette maxime, Scott repense la vision en conditions hivernales et propose un masque d’exception, capable d’éblouir ceux qui auraient l’audace de le regarder dans les yeux, ou au fond de l’écran, pour voir ce qu’il vaut vraiment. Depuis plus de 70 ans, Scott développe en effet des solutions de visibilités pour améliorer la vie et la vue de ses clients. Cependant, le React n’améliore pas, il redéfinit la vision.

DE VIVRE À RESSENTIR, DE VOIR À OBSERVER

De voir à observer, ou devoir observer, tel est le mantra du skieur en montagne. Trouver, regarder, voir et observer sa ligne, étudier les mouvements de terrain, s’intéresser à la neige et s’approcher des flocons. En Montagne, tout est une question de ressenti, le vide dans le vivant. Après plusieurs années à étoffer leur gamme de masques de ski, de l’entrée de gamme qualitative avec le Factor pro, au Shield qui se déclinait sous différentes versions, il manquait encore le must, ce haut de gamme qui attire l’œil mais qui guide la vision : le React.

Avec des innovations sobres mais importantes comme un changement de verre aimanté, et sécurisé surtout (pour ne pas perdre le verre lors d’une chute, par exemple), des matériaux de haute qualité pour redéfinir les standards de la vision en montagne, et enfin des finitions minimalistes mais différenciantes tant elles sont pensées aux bons endroits, le masque REACT réussit l’exploit de savoir tout faire, sans trop en faire, et surtout le faire bien.

DU DÉTAIL AUX GRANDES LIGNES

Du détail du virage aux grandes lignes tracées par ses athlètes, un seul élément lie l’ensemble à la neige et la vie : la vue. Pour s’adapter aux besoins changeants des journées contrastées d’hiver, comme aux expéditions de plusieurs semaines, Scott a développé un masque qui s’intègre aux besoins de la vision pour laisser libre cours à l’imagination et à la liberté qu’offre une belle vue. Le dispositif peut donc supporter des verres photochromiques allant d’un indice 1 à 4 pour faire face à toutes les conditions, tout le temps. Le confort de la mousse et l’angle de vue optimal en font aussi un must du confort sur le visage.

Avec des verres travaillés pour faire ressortir les contrastes et les mouvements de terrain, vous n’aurez probablement plus, ou moins, de difficultés à observer les pièges cachés dans l’or blanc, tant la recherche est poussée loin sur cette gamme premium de masques. Le prix d’une bonne vision, 250€ dans le commerce, pour un masque qu’on garde une vie.

La déclinaison de l’élastique en 10 références couleurs saura aussi ravir les plus exigeants, cette brigade du style qui ne laisse au hasard, de la couleur des semelles aux reflets de ses verres.

Vous l’aurez aisément compris, ce masque ne fait pas office d’utilitaire. Il se place dans la catégorie des grosses cylindrées, de ces accessoires qui n’en sont plus, tant ils deviennent indispensables du moment qu’on les essaie, sans plus jamais les quitter.

MK LAB 39 REACT
LE REGARD NEUF
SUR
DE SCOTT
LE MONDE SCOTT REACT
© Manon Guenot
MK LAB 40 SCOTT
© Moritz Ablinger

Il y a ceux qui parlent beaucoup, et qui font peu, et ceux qui travaillent d’arrache-pied, dans l’ombre, et qui inspirent par leurs actes plutôt que par leur parole. En marketing, cette maxime fonctionne aussi. Depuis plusieurs années, Scott s’efforce à faire le mieux par le bien, de faire le bon par l’intelligent, et de penser de façon circulaire de plus en plus de ses produits, sans trop en faire, sans trop en dire. Le programme Re-Source, intégré dans la stratégie de l’entreprise depuis plus de 5 ans maintenant prend essence aujourd’hui de façon encore plus concrète. Focus sur ceux qui font bien mais qui n’en disent pas trop, et sur ce programme engagé.

À LA SOURCE

Re-Source, avant d’être une gamme de produit, c’est avant tout l’ensemble d’un programme qui intègre dans chaque produit conçu par Scott l’objectif d’obtenir 50% du poids du produit en matières écoresponsables, recyclées la plupart du temps. Aujourd’hui, plus de 60% de la gamme textile Scott, tous produits confondus, rentre dans ce programme et peut porter fièrement l’étiquette Re-Source à la sortie de l’usine.

Au sein d’autres produits le défi est de taille car le recyclé en plastique solide ou sur du bois peut parfois limiter les développements des produits. D’ici à avoir toute la marque qui rentre dans ce giron important, Scott décide de pousser l’innovation plus loin et de proposer dès cet hiver une gamme inspirante, du même nom que le programme père, sur des produits intéressants à savoir une paire de ski, un masque 100% recyclé et un casque du même acabit.

Pour Scott l’objectif est d’ailleurs à terme d’arriver à une gamme textile Re-Source à 100%. Un objectif ambitieux mais réalisable dans un contexte de dynamisme puissant concernant cette tendance, et surtout, une réelle volonté de la marque de faire mieux, de s’améliorer et de progresser sur des sujets tels que l’impact de nos marques outdoor sur notre climat et notre nature.

DANS LE CONCRET

Dans le concret, on note par exemple un noyau de ski sans carbone, un matériau non recyclable, du bois sourçé en Autriche et fabriqué dans les meilleures usines, et une belle particularité sur les semelles de quarts qui intègrent des chutes de produits des usines de la marque apportant un réel ADN au ski Re-Source. Dans le comportement, pas de jaloux, car le produit est basé sur une gamme bien connue de la marque au S puisqu’elle reprend la célèbre shape du proguide.

Dans le textile, pour avoir visité le showroom, il est impressionnant de voir des produits à la fois « hard » comme des membranes que des produits plus légers comme des teeshirts intégrant de très belles proportions de recyclé si ce n’est pas très souvent même 100%. Presque un 20/20 donc. Enfin si un homme clairvoyant en vaut deux (on le croit), alors Scott décide aussi d’intégrer les masques dans le programme. L’idée est donc de récupérer de vieux masques de ski pour en refaire du neuf. Ces derniers sont broyés, puis réintégrés dans le processus de création d’un masque ressourcé, et bien pensé.

Avec un SAV qui reprend les produits défectueux pendant 2 ans, Scott s’assure donc de proposer à son client un véritable éco système engagé, dynamique, qui progresse et qui tend vers le mieux, et ce du design du produit jusqu’à la fin de sa vie. Avec l’exemple qu’une marque mondialement connue dans l’outdoor peut tendre vers un modèle exemplaire, on se rend donc bien compte qu'on peut voir deux types de discours : ceux qui parlent fort, ceux qui agitent, et ceux qui agissent.

MK LAB 41 RE-SOURCE
METTRE LE BLEU DE CHAUFFE POUR RESTER PLUS VERT RE-SOURCE PAR SCOTT SCOTT www.scott-sports.com SCOTT DÉCIDE DE POUSSER L’INNOVATION PLUS LOIN ET DE PROPOSER DÈS CET HIVER UNE GAMME INSPIRANTE, DU MÊME NOM QUE LE PROGRAMME PÈRE IL Y A CEUX QUI S’AGITENT, ET CEUX QUI AGISSENT POUR SCOTT L’OBJECTIF EST D’AILLEURS À TERME D’ARRIVER À UNE GAMME TEXTILE RE-SOURCE À 100% © Scott

UNE BELLE REVANCHE VIE DE LA

" TERMINER MA CARRIÈRE À MÉRIBEL COURCHEVEL EST UN JOLI CLIN D’ŒIL "

Johan Clarey sera l’un des athlètes français phares à suivre lors des Championnats du Monde Courchevel Méribel, du 6 au 19 février prochains. Le plus vieux médaillé Olympique de l’histoire du ski alpin (argent à Pékin en 2022), qui aura 42 ans le 8 janvier, a décidé de prolonger sa carrière d’une année pour y participer. Un genre d’apothéose pour le descendeur, à la longévité atypique. Il explique que l’expérience et une connaissance pointue de son corps lui permettent d’être toujours aussi performant. Il raconte néanmoins l’usure mentale, liée à l’intensité de la concentration qu’il doit mobiliser au départ de chaque descente, par rapport aux risques de chute et à la gravité de leurs conséquences potentielles.

Texte Quentin Guillon
INTERVIEW 42 COURCHEVEL MÉRIBEL
© Jonas Ericsson / Agence Zoom
INTERVIEW 43 JOHAN CLAREY

Vous hésitiez en mars dernier à repartir pour une ultime saison. Qu'est-ce qui a motivé votre choix ?

La raison principale, ce sont les Championnats du Monde à Courchevel Méribel. La dernière fois que la France a accueilli les championnats du Monde, en 2009 (à Val d’Isère), je m’étais cassé les deux genoux, un mois avant. Je les avais regardés à l'hôpital, dans un fauteuil roulant. Ce n’est pas le meilleur souvenir de ma carrière ! Nous les descendeurs, nous ne courons pas souvent devant notre public. C’est une superbe occasion de vivre ce moment, et c’est une belle revanche de la vie.

Que représentent justement des Championnats du Monde en France ?

C’est ma dernière saison et c'est super de pouvoir vivre un tel événement, devant ma famille, devant mes amis, devant le public français. Clôturer cette carrière par un tel événement, c’est un joli clin d’œil. Comment décririez-vous cette piste de L’Eclipse ? Elle est plutôt très complète, vraiment exigeante. Il y a deux parties : l’une typée descente, magnifique. Je l’adore, avec de la vitesse, de gros sauts et de longs virages plutôt techniques. Et une deuxième partie plus raide, plus technique, avec des courbes vraiment plus serrées qui me conviennent un petit peu moins. L’ensemble est redoutable, d’autant plus que la luminosité sera plutôt faible, en février. Cela va être un gros combat. J’étais un peu émoussé sur les finales (17e en mars 2022) et au bout du rouleau. Mais cette piste me convient bien.

Le fait d’évoluer à la maison sera-t-il paralysant ou stimulant ?

Ça sera une aide énorme plutôt qu’une pression négative. Je ne dois plus rien à personne. Je ne vais pas jouer toute ma carrière là-dessus, même si j'ai envie de faire un gros résultat. J'ai envie de me servir du public et de l'événement pour faire du mieux possible.

Comment allez-vous gérer votre saison pour arriver au top à Courchevel Méribel ?

Mentalement, ça ira. Physiquement, c'est un peu le point d'interrogation. La saison est quand même très longue, et le mois de janvier, avec les grandes classiques Kitzbühel et Wengen, est très exigeant au niveau physique et mental. Si je ne prévois pas d’impasse, je vais écouter mon corps et voir comment évolue la saison.

Vous vous connaissez sur le bout des doigts ?

Oui ! Je connais par cœur les petites alertes physiques et je sais comment je réagis au niveau émotionnel. C’est le gros avantage d’être un peu plus vieux, même s’il y a beaucoup d’inconvénients ! Toutes mes capacités, au niveau cardio et musculaires, ont diminué. J'ai tellement été blessé jusqu'à mes 30 ans que je n’ai pas pu exploiter mon potentiel. C’était blessures, retour de blessures, convalescence, et de nouveau des blessures. Je me suis vraiment construit à partir de 30 ans. Depuis mes 35 ans, j’ai du mal à enchaîner les périodes intenses d’entraînement. Mais, paradoxalement, c'est depuis cette période que j'ai obtenu mes meilleurs résultats. Comment gérez-vous vos entraînements ?

Je fais surtout en fonction de mes blessures passées. J’ai été opéré du dos il y a neuf ans et c’est encore sensible. Mes genoux le sont également. J'essaie de m'entraîner comme un jeune de 25 ans, mais je m’aménage des temps de repos plus importants, entre les séances et entre les blocs d’entraînement. Je ne vais jamais au-delà de la limite. Nous échangeons beaucoup avec les entraîneurs, qui sont très ouverts. Je suis impliqué à 100 % dans le programme d’entraînement quant à mes priorités et mes besoins. Nous nous sommes entraînés plus d’un mois à plus de 3 000 mètres d’altitude, cet été, au Chili. Cela m’a pompé énormément d’énergie. Au retour, il m’a fallu plus d’un mois pour pleinement récupérer. On a toujours l’impression de ne pas en faire assez. Mais il faut se faire confiance. Je poussais tout le temps la machine, quand j’avais 25 ans. Il faut le faire, à un moment donné, pour chercher ses limites. Mais je n’en suis plus là. Je ne progresse plus et je ne suis plus du tout le même athlète, au niveau de l’état d’esprit et au niveau physique. Considérez-vous que vous êtes devenu un meilleur skieur ? Oui. C’est le truc paradoxal. Le ski, c’est loin d’être que du physique. C'est beaucoup de pilotage, de sensations, de trajectoire. On peut toujours progresser malgré les années. J’ai 41 ans et je ne reste pas sur mes acquis. Je suis toujours à la recherche de choses nouvelles, au niveau de ma technique. Idem au niveau du matériel, que j’adapte à ma technique, à mon physique, à ma forme du moment. Je ne skie pas de la même manière qu’avant :

INTERVIEW 44
LA DERNIÈRE FOIS QUE LA FRANCE A ACCUEILLI LES CHAMPIONNATS DU MONDE, JE LES AI REGARDÉS À L'HÔPITAL, DANS UN FAUTEUIL ROULANT COURCHEVEL MÉRIBEL © Sylvain Aymoz
INTERVIEW 45 L’ECLIPSE EST UNE PISTE REDOUTABLE EXTRÊMEMENT EXIGEANTE JOHAN CLAREY
© Alexis Boichar / Agence Zoom © Sylvain Aymoz

mes skis sont un petit peu moins agressifs, un petit peu moins difficiles à tourner et à contrôler. Je ne prends plus tous les risques au niveau de l’engagement. Je n’ai plus la fougue de 25 ans. Je suis plutôt dans la maîtrise, mais mon ski est beaucoup plus fin sur la glisse. C'est tout aussi efficace, voire plus efficace. Il n’y a pas une seule manière d’aller vite, en ski.

Comment gérez-vous l'usure mentale liée aux années ? (Sourire). La vie d’un skieur de haut niveau, la moitié de l’année hors de la maison, me pèse énormément. De même que le stress à haute dose sur les moments de course. Voilà pourquoi je vais devoir dire stop. Mais je n’ai jamais ressenti d’usures à skier, à m’entraîner, à faire de l’entraînement physique. Nous avons la chance, aussi, d’avoir un sport, varié, en termes de paysages, de pistes. Chaque jour est différent, à la différence d’un nageur qui est tout le temps dans une piscine.

Vous parlez du risque de chute par rapport au stress ?

Oui. En descente, il faut prendre des risques pour aller vite. Cela demande une concentration que l’on retrouve dans peu de sports. Si je contrôle ces risques, je ne peux pas me permettre de skier à 70 %. Cela use, à

J’AI 41 ANS ET JE NE RESTE PAS SUR MES ACQUIS. JE SUIS TOUJOURS À LA RECHERCHE DE CHOSES NOUVELLES

force. Je pense que je m’engage moins inconsciemment. Mais c'est très fluctuant. Désormais, j'ai beaucoup plus de mauvaises journées, en course ou à l’entraînement. J’arrive à me dire : «  Reste un peu en dedans, ne tente pas le diable » Je l’accepte. Et les jours où je suis bien, je suis capable de prendre des risques et de claquer de gros résultats. Je suis juste conscient que je ne peux pas être aussi régulier que quand j'étais plus jeune.

Arrivez-vous toujours à vous surprendre, comme à Kitzbühel en janvier dernier ?

Oui. Je me surprends de la capacité de faire de très, très belles choses en course et d'être encore dans le coup à bientôt 42 ans ! J’en suis même assez fier.

Continuez-vous d'apprendre des choses ?

Plein ! Sur moi-même, sur mes capacités à réagir. Et j’apprends des erreurs que je fais encore. L'an dernier, j’ai trop skié à l’entraînement en début de saison, lors de la tournée nord-américaine. Je me suis usé physiquement, j’en ai payé les peaux cassées pendant un mois derrière. Cette année, mon ski est en place et je vais skier beaucoup moins que les autres, pour avoir de la fraîcheur sur le début de saison. Des jeunes font évoluer le ski, avec de

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INTERVIEW COURCHEVEL
COMMENT
MÉRIBEL JE CONNAIS PAR CŒUR LES PETITES ALERTES PHYSIQUES ET JE SAIS
JE RÉAGIS AU NIVEAU ÉMOTIONNEL
© Courchevel Tourisme © Courchevel Tourisme

nouvelles techniques. Je m’en inspire. L’une des clés de la réussite tardive est de ne pas rester sur ses acquis.

En 2016, vous avez failli arrêter. Pourquoi avoir finalement décidé de continuer ?

La passion. Je savais aussi, au fond de moi, que je n’avais pas exploité tout mon potentiel. J’avais décidé de refaire une saison sans trop me prendre la tête. J'ai fait mon premier podium à Kitzbühel (3e, 2017). À partir de ce moment-là, j’ai décidé de prendre année après année. Je ne regrette pas.

Sentez-vous qu'aujourd’hui, vous avez exploité votre potentiel, après cette médaille olympique ?

J'aurais aimé faire avoir cette maturité un peu plus tôt, quand j’avais de meilleures capacités physiques. J’ai peut-être loupé quelques bons résultats, plus jeune, à cause des blessures. Mais on ne peut pas refaire l’histoire. Et c’est ce qui fait aussi la beauté de mon parcours : c’est quelque chose qui n'est pas commun.

Comment envisagez-vous votre après-carrière ?

Cela va être une autre vie, totalement différente. Peut-être que cela va me manquer, comme me disent des potes. Je

COURCHEVEL MÉRIBEL EN QUELQUES CHIFFRES

jours d’épreuves du 6 au 19 février 2023

disciplines hommes et femmes (descente, super-G, slalom géant, slalom, combiné, parallèle) 54 Médailles distribuées

Après Chamonix (1937 et 1962) et à Val d‘Isère (2009), c’est la troisième fois que la France organise les championnats du Monde de ski 1 800 journalistes accrédités 75 nations représentées 600 skieurs 1 000 heures de retransmission 500 millions de téléspectateurs cumulés Jusqu’à 20 000 spectateurs par jour

ne suis pas convaincu que ça sera mieux, mais ce sera palpitant sur d'autres plans, comme sur ma vie personnelle. Je suis conscient que l’on ne peut pas être éternel dans le sport de haut niveau. J’ai le luxe d’avoir fixé une date pour m’arrêter : je crois que c'est une preuve de réussite dans une carrière. J’ai une médaille mondiale (super-G, argent en 2019 à Äre), et une médaille olympique. C’est extraordinaire. On en veut toujours plus : j'ai 25 tops cinq et seulement neuf podiums en Coupe du monde. J’aurais aimé gagner en Coupe du Monde, je suis passé tout près. Mais avec un peu de recul, je suis plutôt fier de ma carrière. Qu’avez-vous appris en particulier tout au long de celle-ci ?

J'ai bien fait de ne pas lâcher le morceau. J’ai cru, après toutes mes blessures, que je n’allais jamais pouvoir revenir. Je suis tombé très, très bas. Après une grave blessure, c’est toujours délicat de dompter la peur quand vous remontez dans le portillon de départ d’une descente. C’est un moment qui demande beaucoup de courage. C’est peut-être ce dont je serais le plus fier. Je retiendrai peut-être plus ça que les résultats eux-mêmes. Oui, je pense que ça me servira dans ma vie future. Je pourrais peut-être le transmettre à mes enfants ou à d’autres skieurs. Ce sont des valeurs importantes.

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INTERVIEW JOHAN CLAREY J’AI LE LUXE D’AVOIR FIXÉ UNE DATE POUR M’ARRÊTER : JE CROIS QUE C'EST UNE PREUVE DE RÉUSSITE JOHAN CLAREY johanclarey.com COURCHEVEL MÉRIBEL www.courchevelmeribel2023.com
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Sylvain Aymoz
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Vous êtes à la source

Cinq ans déjà ! Cinq ans que le Super Slalom clôture la saison d’hiver avec tambours et trompettes ! Devenu un rendez-vous incontournable pour tous les passionnés de ski, le Super Slalom sera de retour à La Plagne le 1er avril prochain et promet encore de belles émotions et quelques courbatures…

UNE COURSE UNIQUE AU MONDE

Imaginé par les plagnards Julien Lizeroux et Julien Regnier, deux skieurs aussi passionnés que créatifs, le Super Slalom est un rendez-vous inclassable et pour décrire cet événement, le superlatif est de mise ! Le slalom le plus long du monde marque les esprits autant par son format XXL hors-norme que par son ambiance festive, populaire et conviviale. En effet, au Super Slalom, l’important c’est de s’amuser ! Si le défi sportif est de taille : 4 kilomètres de descente ponctués de 300 portes du sommet du Becoin au village de La Roche, le défi festif est tout autant calibré ! Sur la ligne de départ, champions du monde et skieurs amateurs portent le même dossard, seules les couleurs et l’excentricité de leur déguisement les différencient. À l’arrivée, tous ont les cuisses en feu, le cœur qui bat à mille à l’heure et un immense sourire aux lèvres, les deux genoux à terre ! Et tous se relèvent pour continuer l’expérience Super Slalom, un verre à la main et du bon son dans les oreilles sur le village de l’événement ! Petite nouveauté 2023… Les festivités commenceront dès le vendredi soir avec un concert, histoire de se mettre en jambes pour la course !

LE RENDEZ-VOUS DE TOUS LES SKIEURS

Professionnels et amateurs, slalomeurs, descendeurs, fondeurs, skieurs alpinistes freerideurs ou freestyleurs, tous les skieurs se retrouvent au Super Slalom pour une grande fête de fin de saison et notamment quelques grands noms de l’élite mondiale : Johan Clarey, Tessa Worley, Mathieu Faivre, Jean-Baptiste Grange, Jean-Frédéric Chapuis, l’Italienne Federica Brignone, les skieurs suisses Daniel Yule et Justin Murisier, mais aussi Perrine Laffont, Kevin Rolland, Tess Ledeux, Fabien Maierhofer et Enak Gavaggio, ou encore le légendaire Luc Alphand ! Le Super Slalom réunit toute la famille du ski, mais pas que ! D’autres sportifs se sont invités à la fête tels que le traileur François D'Haene, le pilote BMX Matthias Dandois et le navigateur Jean-Pierre Dick.

Et vous ? Prêt à relever le défi Super Slalom ? Ouverture des inscriptions le 9 janvier 2023 !

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SPECTACLE ET SOURIRES AU RDV ! SUPER SLALOM SUPER SLALOM www.superslalom.ski 4 kilomètres de descente • 300 portes 550 coureurs au départ • 5 catégories 4m & 31s temps record réalisé par Clément Noël en 2019 28m & 57s temps de descente de Sacchet Fabrizio (il en a profité jusqu’au bout !) LE SUPER SLALOM EN CHIFFRES CHAMPIONS DU MONDE ET SKIEURS AMATEURS PORTENT LE MÊME DOSSARD © Super Slalom 2022 © Super Slalom 2022

DES SKIS HAUT DE GAMME, UN ANCRAGE LOCAL

Le Champion Olympique a fait le choix de valoriser la richesse de sa région, en s’entourant d’entreprises et de professionnels du territoire pour concevoir ses skis. Les Skis Dénériaz ont notamment reçu le Label Savoie-Mont-Blanc Excellence qui marque l’ambition d’une entreprise positionnée dans une économie positive.

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MONTAGNE EST NOTRE INSPIRATION. NOUS VIVONS EN SON CŒUR ET NOUS AVONS UNE RESPONSABILITÉ VIS-À-VIS D’ELLE. C’EST UNE SOURCE DE MOTIVATION  © MarcMuller_Studio404
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LLes desseins d’un homme se nourrissent des expériences de l’enfance. Antoine Dénériaz a façonné ses rêves de champion sur les pentes du Grand Massif. C’est dans les yeux de cet apprenti-champion, qui observait silencieusement son père, menuisier à Morillon, que l’entrepreneur d’aujourd’hui est né. « J’ai beaucoup appris en regardant mon père travailler dans son atelier, raconte le champion olympique 2006 de descente. Il travaillait avec des produits de qualité, prônait un savoir-faire local et il était toujours attaché à valoriser le territoire. Tout ça fait partie de moi. »

Ce n’est pas un hasard si quand il a fait le choix de se lancer dans la conception de skis haut de gamme, une fois le chapitre de sa carrière refermé, il a voulu écrire cette nouvelle histoire avec les mêmes valeurs qui avaient bercé son enfance.

Le choix d’installer sa manufacture à Doussard en 2020, à mi-chemin entre Annecy et Albertville, au cœur des pays de Savoie, illustre cette volonté d’être à son tour un acteur de son territoire. Et pour cela, il a su joindre les gestes aux promesses. Celles de s’entourer d’abord de fournisseurs les plus locaux possibles. « On se fournit au plus près de nos locaux, explique Antoine Dénériaz. Le bois, que nous utilisons pour la conception des skis, vient par exemple de Haute-Savoie. À 80 % nos matériaux viennent de la région. Le local est important. »

Celles ensuite de valoriser un savoir-faire unique que Alain Zanco, associé d’Antoine Dénériaz, transmet pour que celui-ci perdure dans le temps et sur le territoire. « Nous faisons tout main de A à Z, avance le champion olympique. De la fabrication du noyau des skis jusqu’à leur vernissage, tout est confectionné chez nous… « Made in France », « Made in Savoie » ! Nous sommes honorés d’avoir été labellisés Savoie Mont-Blanc Excellence, une démarche qui rassemble et promeut les entreprises locales partageant des valeurs importantes. » Et de préciser : « Nos skis sont uniques et peuvent être fabriqués et personnalisés à la demande. C’est aussi ça notre savoir-faire local et ce qui nous distingue ». Dans chacun de ses choix, des créations de la manufacture et des orientations prises pour l’avenir, la montagne reste au centre des préoccupations d’Antoine Dénériaz. « Elle est notre inspiration, retient le champion olympique. Nous vivons en son cœur et nous avons une responsabilité vis-à-vis d’elle et c’est une source de motivation. » Pour le bois utilisé dans la fabrication des skis, l’entreprise travaille uniquement avec des fournisseurs contrôlés et certifiés FSC, un label international garantissant que les bois utilisés se conforment aux procédures de gestion durable des forêts. Autour de chaque projet est portée une attention particulière « à être le plus juste possible », lâche Antoine Dénériaz. C’est dans ce cadre que nous sommes attentifs à la durabilité des skis que nous produisons. Depuis 4 ans, nous récupérons systématiquement au printemps de nombreuses paires de skis auprès de nos clients pour les entretenir durant l’été et qu’ils puissent les utiliser durablement dans le temps. »

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SKIS
DÉNÉRIAZ www.deneriaz-ski.com
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DANS LA VIE D'UNE OCTUPLE CHAMPIONNE PARALYMPIQUE INTERVIEW 56 MARIE BOCHET
© Yves Perret
MARIE BOCHET

MARIE BOCHET

Marie Bochet aborde au quotidien cette simplicité naturelle qui s’associe à merveille aux valeurs du Volvo Discover Group, dont elle est l’ambassadrice. Reconnue pour sa gentillesse mais aussi pour son perfectionnisme, elle ne néglige aucun détail sur la piste. Voix du handisport, la skieuse de 28 ans a presque tout gagné : 8 titres paralympiques, 22 titres mondiaux et 29 globes de cristal. Rencontre sur sa terre d’enfance.

INTERVIEW 57
Texte Mia Perou

L’ENFANT DU BEAUFORTAIN

Où nous as-tu emmenés ?

Au plan de l’Allet, entre le barrage et la Cormet de Roselend. C’est l’alpage de la famille Bochet. Depuis plusieurs générations, on monte ici avec le troupeau de vache l’été. J’ai bien ponsé les sentiers de ce coin-là et la montagne juste derrière, Le Roc du Vent, est ma balade favorite. C’est clairement mon lieu de ressource pour prendre une bouffée d’air. Qu’est-ce que tu aimes tant ici ?

Ces grands espaces calmes où l’on peut être tout seul, faire du vélo, de la course à pied. En hiver, tu peux faire de la randonnée, du ski… C’est un terrain exceptionnel, très nature et encore assez bien conservé !

CLIMAT ET SKI ALPIN

Alexis Pinturault évoque un “ski alpin en voie d'extinction"...

On est les premiers témoins du réchauffement climatique avec l'appauvrissement de l'enneigement… Aujourd’hui, on en prend vraiment conscience. En tant qu’athlète, on sait aussi qu’on ne peut pas être moralisateur : je ski dans des dômes au mois d'août, on ski sur les glaciers, etc.

Le problème, c’est qu’on a un calendrier international, toutes les équipes s'entraînent, qu’importe la saison… Aujourd’hui, Il faut avoir un raisonnement global. On ne peut pas nous tenir un discours d’un côté, et prendre des décisions aberrantes de l’autre, comme des jeux asiatiques en Arabie Saoudite ou la Coupe du Monde au Qatar. Sinon, on ne va jamais s’en sortir (rire).

En tant que sportive engagée, j'imagine que tu fais attention à tes déplacements ?

Bien sûr, en tant qu’athlète, on bouge beaucoup. C’est important d’y penser, essayer d’autres modes de déplacement. La voiture hybride, par exemple, c’est déjà un petit pas. Même si je pense que la meilleure mobilité, c’est celle qu'on ne fait pas (rire).

UNE CARRIÈRE SANS ÉQUIVAUT

Tu évoquais en mai dernier au journal l’Équipe, enchaîner pour, peut être, une dernière saison ? Oui… Ça fait quelque temps que j’y réfléchis. C’est quelque chose qui fait peur en tant que sportif de haut niveau. On sait très bien que nos carrières sont des CDD. Ce qui ne veut pas dire que j'arrêterai demain, mais que je ne serai pas là en 2026.

On connaît l’importance du mental pour un sportif, comment as-tu travaillé cet aspect ?

C’est une vraie question, on n'en parle pas beaucoup. Pourtant c’est essentiel. Même dans la relation entraîneurathlète. Le trois quart de ma préparation mentale, c’est celle de la relation dans l'équipe. C’est important de le travailler collectivement. Je pense que beaucoup d’athlètes prennent en compte cette préparation. Mais il faut aller un peu plus loin avec une préparation globale d’une équipe. C’est un vaste sujet. Le mental peut vraiment t’aider à performer, comme il peut te faire complètement rater une compétition. De par ton palmarès, est ce que tu as ce rôle d’ambassadrice, d’être la voix du handisport ? Complètement. On cherche toujours des têtes d’affiche… Quand t’as des résultats, ça aide. Je ne suis pas la seule, il y a beaucoup d’autres athlètes qui ont de belles histoires à raconter, des beaux palmarès à partager. Ça me tient à cœur : c’est le ski alpin qui me permet de vivre tout ça. Si je peux témoigner au maximum, motiver d’autres personnes à nous rejoindre… Si c’est mon rôle, alors il est chouette ! (rire). Je me dis, que ma carrière n’a pas servi qu'à moi-même au moins !

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LE MENTAL PEUT VRAIMENT T’AIDER À PERFORMER, COMME IL PEUT TE FAIRE COMPLÈTEMENT RATER UNE COMPÉTITION NOS CARRIÈRES SONT DES CDD INTERVIEW MARIE BOCHET
© Yves Perret

IL Y A PLUS DE PARITÉS DANS LE PARALYMPISME AUJOURD’HUI

AMBASSADRICE, JO ET PARITÉ

Tu fais partie du conseil pour les JO de Paris 2024, avec 18 autres athlètes, quelles sont tes missions ?

C’est Tony Estanguet qui m’a demandé en 2018 d'intégrer cette belle équipe d'athlètes pour replacer les sportifs au cœur des JO et JO paralympiques de 2024. Notre rôle, c’est de se servir de nos expériences respectives et de mettre en garde pour que ces jeux, se soient avant tout pour les athlètes qu’on les organise.

Que penses-tu de la reconnaissance des athlètes handisport, bien que la couverture des jeux paralympiques soit de plus en plus complète ?

J’ai vécu les jeux de Vancouver où il y avait très peu de médias. C'est à Sotchi où je me suis rendu compte que la médiatisation était en train d’exploser. Forcément, on peut toujours attendre mieux, mais il faut constater qu’il y a une sacré avancée en France. Le paralympisme est quand même considéré, on ne peut pas dire le contraire. On peut faire encore mieux, mais il ne faut pas perdre ce qu’on a déjà acquis.

Y a-t-il a une parité plus importante dans la couverture médiatique du handisport?

C’est une vérité. Il y a plus de parités dans le paralympisme aujourd’hui. C’est un mouvement plus jeune aussi, on se développe en même temps que ces prises de conscience. C’est automatique. Pour d’autres sports, implantés depuis plus longtemps, c’est plus dur de mettre cette mécanique en route. Peut être qu’on est même un peu en avance sur ces sujets là ! (rire)

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INTERVIEW MARIE
MARIE BOCHET www.bochet-marie.com
BOCHET
© Yves Perret © Yves Perret © Volvo

LES SKIS BUTTNER, UNE RECETTE 100% ALPES

Depuis 2016, Véronique Buttner est à la tête d'une petite entreprise à l’esprit familial. Elle imagine des skis performants, locaux et durables façonnés autour d’une philosophie : 'faire moins, mais mieux'. Des skis produits en petites séries que l’on soigne tel un objet de valeur.

Quel est le point commun entre une paire de skis Buttner et un chef cuisinier ? La finesse, l’appétence pour le beau, la recherche et la créativité permanente. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les chefs Yoann Conte, Franck Reynaud, William Frachot ou encore Thibault Sombardier sont ambassadeurs de la marque.

Car chausser des skis Buttner, c’est comme dîner à l’Hostellerie du Pas de l’Ours à Crans Montana ou au Chapeau Rouge à Dijon. Comme le revendique Véronique Buttner, c'est faire le choix éclairé de skis épicuriens, conçus pour ceux qui aiment les plaisirs de la vie et de la table.

Véronique Buttner a été skieuse de haut niveau, avant de créer sa marque en 2016. Elle est guidée par les mêmes principes que lors de sa carrière. Elle a une ligne directrice dont elle ne dévie pas, à rebours des influences diverses.

CE SONT DES SKIS QUE L’ON SOIGNE TEL UN OBJET DE VALEUR.

Millésime 1978

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ESPRIT FAMILIAL ET LOCAL

Les skis Butter, c'est aussi faire mieux avec moins et une recette 100% alpine. La fabrication et la production sont locales, situées entre les Alpes françaises, italiennes, et suisses, autour d’une équipe de six personnes à l’esprit familial. C’est une recette raisonnée, et durable. «  Nous utilisons les mêmes matériaux, en termes de durabilité, que ceux que l’on retrouve en course : les carres assez épais permettent de passer à la machine sans être complètement abîmés au bout de deux entretiens ». Véronique Buttner aurait pu utiliser des savoir-faire de contrées plus lointaines. Mais cela aurait contraire à sa philosophie. Elle ajoute : «  Il est temps de sortir de la spirale de la surconsommation avec des collections qui se bousculent et des nouveaux modèles à chaque saison ». Chaque ski est donc produit en petites séries : 100 à 150 paires paires maximum.

DURABILITÉ, FIERTÉ, PROXIMITÉ

La proximité est un ingrédient qui accompagne toute la chaîne. «  Je choisis un magasin par station. Nous ne vendons pas par internet. Nos revendeurs professionnels aiment la marque, et s’y connaissent vraiment ». Avec les skis Buttner, durabilité rime avec performance : « La plus grande ligne de la marque, c’est la skiabilité. Que cela soit en rando, en freeride ou en alpin, je veux que les skis restent très agréables à la descente. Sinon, ce serait comme une montre dont le mécanisme serait déréglé ». Écouter la clientèle et le marché tout en restant fidèle à ses convictions requiert un certain équilibre. Elle l'avoue, « c'est un challenge, mais aussi un travail de recherche passionnant. Au bout du compte, c'est aussi la fierté d’affiner la recette au fil des saisons pour éveiller les papilles des skieurs épicuriens. »

PETITES SÉRIES, GRANDS CARACTÈRES : 6 MODÈLES PASSÉS AU CRIBLE

HEIDA c’est une fluidité et une accroche optimales quel que soit le rayon de virage. Ses plaques typées race poussent le skieur dans ses retranchements. Exigeant, réactif et puissant, le ski HEIDA cherche la performance.

MALBEC c’est une sérénité et un confort assurés à chaque virage, même dans des conditions de neige délicates. Ultra polyvalent, il est à la fois ludique, maniable et fiable.

BALTHAZAR est un concentré d’énergies positives. Volontaire, stable, solide et extrêmement maniable, il pousse le skieur à sortir des sentiers battus sans complexe. Un ski pour dépasser ses limites et explorer de nouvelles sensations.

NAPA est un hybride qui joue sur plusieurs tableaux : une construction d’inspiration rando couplée à l’exigence de tenue et d’engagement du freeride. Véritable couteau suisse de la marque, il peut être adapté en rando ou en télémark.

ATACAMA est un concentré de plaisir à la montée comme à la descente. Sa fabrication inspirée des skis de haute exigence de l’armée italienne ne laisse pas de place au doute : il a le goût de l’aventure !

MILLÉSIME 1978 est emblématique de la marque. Esthétique et performant, il a l’allure de la haute-couture et une tenue irréprochable en toutes circonstances. Derrière son design léché se cachent une stabilité maximale et une glisse parfaite.

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BUTTNER www.bybuttner.com 3 2 1 4 5 6 AFFINER
RECETTE
QUOTIDIEN
PAPILLES
6 5 4 3 2 1
LA
AU
POUR RAVIR LES
DES SKIEURS

ESSENTIAL : LE FUTUR DU SKI

Marque iconique des sports d’hiver, depuis sa création en 1907, Rossignol s’est toujours inspirée des montagnes, de leurs reliefs, de leurs textures et de leurs promesses, pour créer des skis performants, uniques et inspirants. Des skis pour accompagner toutes les aspirations et construire l’avenir de la discipline en harmonie avec son terrain d’expression, la montagne, celle d’aujourd’hui et de demain. Dans le contexte actuel du changement climatique, les nouveaux enjeux environnementaux imposent un nouveau regard sur l’industrie du ski. Avec Essential, un ski écoconçu et recyclable, Rossignol ouvre une nouvelle voie à l‘innovation.

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CONSTRUIRE L’AVENIR DE LA DISCIPLINE EN HARMONIE AVEC SON TERRAIN D’EXPRESSION SÉDUIRE AU-DELÀ DES TENDANCES ET DES SAISONS

ÉCOCONÇU À 73% ET RECYCLABLE À 77%

Depuis plus de cinq ans, Rossignol travaille avec une motivation sans faille pour proposer un nouveau ski écoresponsable et un nouveau modèle pour une production durable. Engagée pour un développement respectueux de l’environnement, la marque française a mené des analyses de cycle de vie (ACV) sur ses produits, ces études ont relevé que les composants représentaient entre 60 et 70% de l’empreinte carbone de production. Sur un ski « conventionnel », seul 7% environ des matériaux utilisés dans la fabrication sont recyclables, c’est en partant de ce constat que se sont esquissées les premières courbes du ski Essential. Plus qu’un ski, Essential est un mouvement et un objectif pour voir plus loin et imaginer un nouvel écosystème dans l’industrie du ski. En partenariat avec MTB Recycling, acteur de référence dans le domaine du recyclage des déchets, Rossignol a complètement repensé la conception et le design de ses skis. En pensant la fin des skis en amont et en intégrant les contraintes du tri pour un meilleur recyclage, Rossignol mise sur une économie circulaire et collaborative dans une démarche de sobriété.

Le résultat ? Un retournement de situation ! Essential présente un taux de recyclabilité de 77% contre les 7% en moyenne des skis actuels ! Un nouveau futur du ski rendu possible grâce à une écoconception intégrant des matériaux recyclés, certifiés et biosourcés et une fabrication pensée pour pouvoir permettre aux différents éléments d’être séparés pour le recyclage. Ainsi, tout l’aluminium, l’acier et le bois utilisés peuvent être recyclés, la sciure de bois et les matières plastiques sont isolées et seuls 6% des matériaux de conception ne peuvent être revalorisés. Le procédé de décoration sans solvant, ni eau, poursuit cette démarche écoresponsable et le design épuré de ces skis all mountain tend à séduire audelà des tendances et des saisons.

Essential est déjà disponible à la vente dans les magasins Rossignol et sur le site de la marque et sera ensuite distribué début 2023 dans un réseau de partenaires partageant les valeurs de la marque. « On veut profiter du produit pour initier un mouvement collectif et collaboratif. » précise David Bouvier, Directeur Marketing Mountain Sport Equipement Rossignol.

Essential est un ski destiné aux skieurs intermédiaires à confirmés pour évoluer sur piste. Vif, précis et joueur, il offre une accroche et une sécurité optimum sur toutes les neiges. Le ski idéal pour allier plaisir, performance et écoresponsabilité.

SALLANCHES, UN LABORATOIRE POUR L’AVENIR

Au pied du Mont-Blanc, l'usine du groupe Rossignol est au cœur des réflexions sur le futur des montagnes et le ski Essential est une première pierre d’un vaste projet et d’une grande ambition. Fabriquer, réparer et recycler en circuit court, c’est le pari lancé par Rossignol qui souhaite faire du site de Sallanches, un centre expert pour prolonger la durée de vie des produits. En utilisant des matières biosourcées et recyclables, en misant sur la réparation des produits, en diminuant au maximum les pertes notamment en proposant des produits reconditionnés, en travaillant avec des fournisseurs et des centres de tri et de recyclage locaux et en imaginant le futur de chaque ski au-delà de sa vie de ski, Rossignol s’engage dans une démarche durable et une nouvelle économie responsable.

« On veut que Sallanches devienne un centre d’expertise. Nous sommes aux pieds de notre terrain de jeu, à terme, le site devra mesurer et calibrer les skis, les entretenir, les reshaper, gérer la seconde vie, gérer l’upcycling… Il y a une vraie transformation de ces sites de production qui jusqu’à présent n’étaient que des lieux de fabrique énergivores. Il y a une révolution en marche aujourd’hui. C’est très motivant de penser l’innovation durable, d’avoir cette direction qui donne du sens. » - David Bouvier, Directeur Marketing Mountain Sport Equipement Rossignol

ROSSIGNOL www.rossignol.com

MK LAB 63 ESSENTIAL
ESSENTIAL
PLUS QU’UN SKI,
EST UN MOUVEMENT ET UN OBJECTIF POUR VOIR PLUS LOIN
ABONNEZ-VOUS RECEVEZ 4 NUMÉROS PAR AN PRENEZ UNE DOSE D’ADRÉNALINE RENDEZ-VOUS SUR WWW.MKSPORT-MAG.COM 65 ABONNEMENTS AGENDA DES SPORTS INTERVIEW PORTFOLIO PORTRAIT REPORTAGE MAGAZINE OFFERT Recevez votre magazine d'inspiration outdoor directement chez vous

YHABRIL

OBJECTIF LUNE

Prendre des risques pour immortaliser ce moment magique. Celui à 2000 mètres d'altitude, quand la lune semble mordre l’objectif. Tel est le Graal de Yhabril, éternel perfectionniste et amoureux de la montagne. Qu’il vente, pleuve, neige ou fasse nuit, le photographe de Bilbao se fond sur les versants, planqué derrière son appareil. Un humble artiste, prolongeant ses rêves, boîtiers en mains et baskets aux pieds. “Pour être honnête, je n'aime pas trop parler de mes réalisations et de mon travail. Ce serait donc formidable si vous me présentiez en disant ce que vous pensez de mon travail”. Finalement, après un riche échange, quoi de mieux que de laisser ses mots refléter son travail ? Rencontre.

67 PORTFOLIO
Texte Mia Pérou Photos Yhabril
YHABRIL
PORTFOLIO 68 YHABRIL

Peux tu nous parler un peu de toi ?

Je me définis comme chaotique mais méticuleux dans mon travail. "il y a une méthode dans ma folie" au travail... Je ne peux pas concevoir l'expression artistique sans cette dualité, l'une se nourrit de l'autre. En tant que personne, je me considère comme quelqu'un de compliqué, un manuel d'instruction serait nécessaire pour bien me comprendre... Quels sont les moments-clés de ta carrière ?

J'ai remporté quelques prix internationaux importants, mais je pense que la plus grande réussite d'un photographe est son propre portfolio. Je dirais donc qu’un moment clé fut la création de mon site web remplis d’images dont je suis fier.

Comment as-tu commencé la photographie ?

C’est entré dans ma vie soudainement. Tout a commencé il y a 10 ans, lorsque j'ai créé mon compte Instagram. J'ai commencé à me passionner pour les mentions et les concours en prenant des photos avec mon téléphone, et peu de temps après, un ami m’a passé son appareil photo. Je le remercie encore ! J'ai appris les bases avec. Après j’ai récupéré celui de mon beau-père. En 2015, j’achetais mon reflex. Puis tout s'est enchaîné, comme dans un rêve. Et j’y suis encore plongé à ce jour.

En 2021, tu as écrit dans le livre Redbull Photography ne pas vivre de la photo ; cela a-t-il changé depuis ?

Si être un "professionnel", c'est avoir la photographie comme seule source de revenus, oui, je n’en vivais pas. J’ai reçu quelques revenus de la photo pendant 6 ans avant de gagner le concours. En ce moment, je vis le rêve de travailler uniquement comme photographe et créateur de contenu. En ce sens, je suppose que les prix m'ont aidés. Plein air, sport, nature, animaux et même surnaturel : quel est ton style ?

La photographie surnaturelle ! J'adore cette définition ! (rires). Plus sérieusement, j’essaye de forger mon propre style. Le plus grand compliment qu'un photographe puisse recevoir est : " l'autre jour, j'ai vu une photo sur Internet et j'ai su que c'était la tienne ". Cela signifie que l'on a réussi à développer un style unique. Je travaille beaucoup sur la lumière. Vous pouvez être très bon dans la composition, la gestion des paramètres, etc, mais si toutes vos photos sont prises à 12h, votre portfolio sera sans relief.

JE ME DÉFINIS

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CHAOTIQUE
TRAVAIL. "IL
MÉTHODE
COMME
MAIS MÉTICULEUX DANS MON
Y A UNE
DANS MA FOLIE"
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71 LA PHOTOGRAPHIE SURNATURELLE ! J'ADORE CETTE DÉFINITION ! PORTFOLIO YHABRIL
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73 JE N'ACCEPTAIS TOUT SIMPLEMENT PAS CES TRAVAUX : J'AI BESOIN D'ÊTRE 100% LIBRE PORTFOLIO YHABRIL
74 PORTFOLIO YHABRIL

Quelles sont tes inspirations ?

Mes propres rêves, la beauté de la nature, la passion pour les sports.

Une autre source inépuisable d'inspiration est les réseaux sociaux, ils m'ont aidé à analyser le travail des photographes que j'admire pour "éduquer l'œil". Si vous aimez le travail de quelqu'un, suivez-le sans hésitation, car cela ne peut que vous faire grandir et apprendre. C’est essentiel : si vous pensez que vous savez tout, ce sera votre mort en tant que photographe. Et bien sûr, je suis ravi de voir une fraction de seconde de temps figée pour l'éternité dans l'une de mes photos.

Peux-tu détailler ton processus créatif et ta façon de travailler ?

L'idée d'une photo peut provenir de plusieurs sources, la principale étant la vie quotidienne en montagne et l'exploration du terrain. Il faut insister, être non-conformiste, perfectionniste. Il faut être patient et passer un accord avec la nature en lui donnant le temps dont elle a besoin pour dessiner cette atmosphère que vous rêvez.

C’est un travail quotidien, 24/24. Vous ne pouvez pas quantifier les heures qu'il faut pour préparer une photo, elles sont infinies.

Tu travailles également avec des marques : qu'est-ce que cela sinifie pour toi ? Perds-tu une partie de votre liberté artistique?

Aujourd'hui, j’ai la chance d’avoir les marques qui connaissent mon travail, la plupart d'entre elles ont confiance en moi. Mais lorsque vous débutez dans ce domaine, votre liberté artistique est réduite. C'est l'une des raisons pour lesquelles je n'ai pas réussi à vivre de la photographie auparavant, je n'acceptais tout simplement

pas ces travaux : j'ai besoin d'être 100% libre.

Qu'est-ce qu'une bonne image ?

Celle qui est différente, qui n'a pas été vue auparavant. Quand l'auteur a réussi à lui donner sa signature (que ce soit dans la composition, la technique photographique ou l'édition). Aujourd’hui, les gens s'inscrivent à des cours de photographie devenant, dans de nombreux cas, un clone de la personne qui enseigne, oubliant de développer leur propre style. Je pense que c'est une grosse erreur et souvent un gaspillage de talent.

Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui souhaiterait se lancer ?

Partir à l'aventure ! Toujours chercher de nouveaux endroits et de nouveaux angles. Et commencer à regarder le monde d'un point de vue photographique. Ensuite, je leur dirais d'être eux-mêmes et de travailler dur pour définir leur propre style. C’est l’une des clés pour se démarquer, à une époque où tout le monde a un appareil photo. Il faut suivre vos rêves, au moins essayer. Le plus grand risque est de vivre malheureux.

IL FAUT ÊTRE PATIENT ET PASSER UN ACCORD AVEC LA NATURE

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YHABRIL yhabril.com
PORTFOLIO
YHABRIL
CINÉMA 76 COLINE BALLET-BAZ

RECIPE

UN FILM DE SKI ET DE FILLES

Ancienne skieuse du circuit de coupes du monde de freestyle, en 2019, Coline Ballet-Baz a décidé de prendre sa retraite des compétitions pour se dédier à des projets vidéo. On l’avait déjà vue à l’affiche de films marquants dans le milieu du ski, tels que In Gora, réalisé par Matthias Joubert avec la Picture Family, ou encore dans le premier film de David Malacrida, Home Lines. En 2020, Coline change de casquette et passe de skieuse à réalisatrice avec Skivas, un premier film aux notes féminines pour inciter les jeunes skieuses à se lancer et casser la barrière entre d’un côté « le ski des garçons » et de l’autre « le ski des filles » ! Son nouveau film Recipe poursuit cette ambition ! Coline Ballet-Baz est une fille, c’est un fait, le casting de son dernier film est aussi 100% féminin, il est vrai, mais Recipe est avant tout un film de ski.

Texte Mathilde Boulesteix Photos David Malacrida
CINÉMA 77 COLINE BALLET-BAZ

UUn film autour d’une passion, d’un mode de vie et de valeurs, au-delà des genres et des clivages. Les femmes ne doivent pas être des exceptions dans le paysage montagnard. Leurs aspirations et motivations ne doivent pas se cantonner à trouver une place sur les sommets, non, elles ont tout l’espace, elles font partie du panorama ! À travers son parcours et celui de ses amies, dans Recipe, Coline Ballet-Baz nous embarque sur les skis et expose les mille et une sensations que lui procure la pratique : ses joies, son désir, son bonheur, ses doutes et ses peurs parfois. Des émotions, ni masculines, ni féminines, des émotions humaines…

Elle nous livre sa recette du bonheur en montagne ! Pourquoi ce titre Recipe ?

Ce titre est arrivé un peu sur le tard. L’idée était de résumer ce qui fait la recette d’un film réussi, ou tout simplement d’un trip de ski réussi. Il y a bien sûr les aspects logistiques et la météo, mais pour moi, c’est avant tout les ingrédients humains. L’esprit de collectif, la bonne entente, la solidarité ; toutes les saveurs qui font la force d’une équipe. Donc « Recipe », c’est cette petite recette du bonheur en montagne. De la bonne neige, du beau temps et surtout des belles personnes réunies dans ce décor somptueux.

Ton premier film, Skivas et maintenant Recipe présentent un casting 100% féminin sans pour autant en faire un sujet en soi, quel discours tu as envie de porter pour mettre ces skieuses en lumière ?

Le côté féministe du projet est dans le fait que c’est un film de skieuses et un film de femmes, mais au-delà de ça, quand on est en montagne, que l’on soit une fille ou un garçon, on est dans le même environnement, face aux mêmes éléments. On gère les conditions météo et la sécurité de la même manière, on gère notre ski de la même manière, c’est plus cela que j’ai envie de mettre en avant. Aller chercher des histoires, des personnalités et un style de ski et non forcément insister sur le côté féminin, qui est là dans tous les cas et qui parle de luimême, j’espère.

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CINÉMA COLINE BALLET-BAZ
DE LA BONNE NEIGE, DU BEAU TEMPS ET SURTOUT DES BELLES PERSONNES RÉUNIES DANS CE DÉCOR SOMPTUEUX

ALLER CHERCHER DES HISTOIRES, DES PERSONNALITÉS ET UN STYLE DE SKI ET NON FORCÉMENT INSISTER SUR LE CÔTÉ FÉMININ

79 CINÉMA COLINE BALLET-BAZ

Il n’y a donc pas selon toi une « approche féminine » de la montagne ?

Ça dépend de ce que l’on entend par une approche féminine. Il y a tellement de profils différents et autant d’approches différentes. Il y a des approches plus engagées, il y a des approches plus prudentes, des approches plus dans la performance, chez les skieurs comme chez les skieuses. C’est donc, je pense, plus une question d’individualité et de personnalité et aussi de moment… J’ai eu dans ma carrière, en fonction des saisons, des approches différentes selon ma forme physique, mon rythme, mes objectifs ou mon environnement. C’est vraiment une question de personnalité à un moment donné.

Quelle image de la montagne et du ski as-tu envie de montrer dans tes films ?

J’ai envie de montrer du ski en harmonie avec la nature et de montrer une pratique respectueuse de l’environnement. Il y a toujours un volet performance, mais j’ai de plus en plus envie de raconter des histoires, de montrer le côté humain derrière la prouesse. Faire des portraits de skieurs et de skieuses au-delà de la technique. Il y a aussi et de plus en plus l’envie de relier le ski et la montagne aux préoccupations d’aujourd’hui, aux questions environnementales ou sociales et aux enjeux pour un développement durable. Il ne faut pas isoler le ski dans un paradis blanc coupé des réalités…

On t’a découvert sur le circuit de coupes du monde de freestyle, aujourd’hui tu te consacres entièrement à la réalisation, est-ce que ça a changé ta vision du ski ? Ça a complètement ouvert ma vision du ski ! Avec la compétition, j’étais concentrée sur l’entraînement et je n’avais souvent pas le temps de voir ce qu’il se passait audelà des snowparks ! Avec le freeride et le backcountry, j’ai découvert la montagne dans toutes ses facettes. Tout prend tout à coup plus d’ampleur, on redécouvre le ski sous un nouvel angle et on se redécouvre en tant que skieur. Est-ce que tes partenaires t’ont tout de suite suivie dans cette nouvelle aventure ?

J’ai eu un peu peur en arrêtant la compétition de perdre quelques sponsors, mais au contraire, ils m’ont suivie les yeux fermés sur cette nouvelle voie. On a la chance d’évoluer dans un sport où le côté vidéo est très

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CINÉMA COLINE BALLET-BAZ IL Y A TOUJOURS UN VOLET PERFORMANCE, MAIS J’AI DE PLUS EN PLUS ENVIE DE RACONTER DES HISTOIRES

important. On peut vivre de la vidéo, ce qui n’est pas le cas dans toutes les disciplines sportives. Cela permet aussi de s’exprimer différemment et de partager d’autres valeurs du sport. J’ai même l’impression que ce choix m’a encore une fois ouvert de nouvelles portes. Maintenant, j’ai du temps pour développer des projets avec mes sponsors et imaginer d’autres histoires, ce qui n’était pas le cas quand j’étais sur le circuit de compétitions. Avant il y avait les médailles, quels sont tes objectifs à présent ?

Les objectifs se tournent vers les projets que l’on met en place. De nouveaux objectifs apparaissent à chaque nouveau projet. Avec un projet comme Recipe, mon objectif c’est qu’il y ait du beau ski dedans, qu’il y ait assez d’images pour faire un film, que l’on puisse finir le film, que personne ne se blesse, que le film soit réussi, que le film plaise, il y a beaucoup d’objectifs ! Certes, c’est plus

diffus que de simplement viser la première place, c’est un travail d’ensemble, mais toujours avec cette envie de tout donner pour être fière à la fin.

Recipe a été diffusé en avant-première au High Five, qu’est-ce que l’on ressent quand on voit son projet projeté sur grand écran devant des centaines de personnes ?

C’est vraiment la récompense ! L’accueil a été très bon pour Recipe, c’est motivant, ça donne envie de continuer et de se réinventer pour toujours proposer de nouvelles choses. Et j’adore, ces petites conversations à la fin de la projection pour savoir ce que le public a aimé ou moins aimé, ce sont des moments précieux et constructifs.

C’est une des choses que j’aime beaucoup dans le fait de faire des films, c’est tous les échanges et rencontres autour, c’est très enrichissant.

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CINÉMA COLINE BALLET-BAZ
NE
LE SKI DANS UN PARADIS BLANC COUPÉ DES RÉALITÉS AVEC LE FREERIDE ET LE BACKCOUNTRY, J’AI DÉCOUVERT LA MONTAGNE DANS TOUTES SES FACETTES
IL
FAUT PAS ISOLER

Quelles sont tes inspirations pour écrire un film ?

J’essaie de regarder beaucoup de films et pas forcément dans le milieu du ski. Ces derniers temps, j’ai regardé beaucoup de films d’alpinisme et d’escalade, je trouve qu’il y a une manière de raconter des histoires, plus présente que dans les films de ski. J’aime aussi regarder des documentaires sur des sujets de société, je regarde comment les interviews sont menées ou comment un portrait peut être fait dans ce type de reportage. L’idée, c’est d’avoir des influences diversifiées. Et au niveau du ski, ça passe pas mal par les personnes avec lesquelles je skie, leur façon de skier leur état d’esprit… Je pioche beaucoup à droite à gauche…

Est-ce qu’il y a déjà des envies pour un prochain film ?

Les prémices d’un scénario ?

Je ne sais pas trop encore… Pour l’année prochaine, je pense que je vais me laisser embarquer dans les projets des autres avec seulement ma casquette de skieuse et revenir l’année d’après enrichie de ces nouvelles expériences avec un nouveau film. Je n’ai pas encore d’envie bien précise, je pense que ce sera peut-être un peu plus montagne et freeride, ici dans les Alpes, il y a tellement à faire dans nos montagnes !

82 COLINE BALLET-BAZ www.instagram.com/coline_balletbaz CINÉMA COLINE BALLET-BAZ J’ESSAIE DE REGARDER BEAUCOUP DE FILMS ET PAS FORCÉMENT DANS LE MILIEU DU SKI … L’IDÉE, C’EST D’AVOIR DES INFLUENCES DIVERSIFIÉES JE PIOCHE BEAUCOUP À DROITE À GAUCHE RECIPE Durée : 32min?? • Réalisateur : Coline Ballet Baz • Production : BUG Visionaries & Blue Max Media • Directeur : Julien Eustache Photo : David Malacrida
Prenez de l’avance, ridez moins cher ! skipass-avoriaz.com

UNE FABRIQUE POUR DES SKIS UNIQUES AU

MONDE

Au cœur de la Bavière, entre les courbes du Danube et les reliefs ocrés des toits des maisons, la ville de Straubing abrite une petite fabrique enchantée… Les Alpes en ligne de mire et la passion comme moteur, l’usine allemande Völkl dessine et produit depuis plus de 100 ans des skis pour tous les amoureux de montagne. Des premières esquisses aux toutes dernières finitions, l’usine de Straubing a une vision à 360 degrés et promet des skis d’exception grâce à une production localisée et responsable.

UN SIÈCLE D’INNOVATION « MADE IN GERMANY »

L’histoire de Völkl commence au début du siècle dernier, en 1923. À cette époque, alors que la pratique ski commence à s’ouvrir au plus grand nombre, les skis Völkl se démarquent déjà par leur haute performance, leur précision et leur esprit avant-gardiste. Au fil des décennies, Völkl a toujours gardé cette exigence, chaque nouveau ski est le résultat d’une innovation permanente mêlée à un savoir-faire traditionnel. L’industrie du ski a certes profondément changé ; la pratique s’est ancrée dans nos montagnes et s’étend aujourd’hui à l’échelle mondiale, mais Völkl n’a jamais changé sa ligne de conduite. Chez Völkl, la révolution se conjugue au passé, au présent et au futur ; l’artisanat et la technologie de pointe se rencontrent pour imaginer une production responsable et des produits d’exception. Une vision et des valeurs portées notamment par une fabrication en local de A à Z au sein de l’usine de Straubing. À l’image d’une pièce de haute couture, les skis Völkl sont imaginés, dessinés, créés et finalisés jusqu’aux derniers détails entre les murs de la fabrique allemande. Ingénieurs, artisans, bricoleurs, graphistes, testeurs et athlètes travaillent à l’unisson dans une émulation créative pour une précision au millimètre et produire ainsi les meilleurs skis possible.

UNE PRODUCTION MAÎTRISÉE, LOCALE ET RESPONSABLE

En produisant ses skis dans sa propre usine et pour son unique compte, Völkl peut avoir une maîtrise totale de la chaîne de fabrication et ainsi assurer une production responsable et durable. Avec un sourcing à 99% européen et des fournisseurs dans un rayon de moins de 340 km de l’usine, Völkl s’inscrit dans une démarche éco-responsable pour répondre aux enjeux du changement climatique. En concentrant sa production en Allemagne, la marque a cette capacité unique de pouvoir considérablement réduire les émissions de CO2 liées à l’approvisionnement de matériaux et aux transports de matériaux dans l’industrie du ski. Au sein de l’usine, aux côtés des technologies les plus avancées dans la production de skis, une fabrication durable est à l’œuvre avec notamment une gestion de l’énergie, une consommation d’eau réduite de 50% grâce à la recirculation de l’eau de meulage et près de 28% de skis fabriqués à partir de matériaux recyclés ou produits de manière durable.

BLAZE, LE SKI "ALL MOUNTAIN"

Le mot est lancé pour cette nouvelle saison ! Les skis Völkl promettent un haut degré de performance et du sur-mesure pour satisfaire tous les pratiquants. Pour les amateurs de freeride et de free-rando, le nouveau Blaze 86 est une parfaite illustration de la signature Völkl ! Avec des matériaux innovants pour offrir légèreté et précision, un shape unique pour un maximum de sensations et un design épuré et intemporel pour un look au-delà des saisons, le Blaze 86 est une démonstration du fameux label « Deutsche qualität » !

84 DEUTSCHE QUALITÄT
L’ARTISANAT ET LA TECHNOLOGIE DE POINTE SE RENCONTRENT UNE PRODUCTION RESPONSABLE ET DES PRODUITS D’EXCEPTION MK LAB
85 DEUTSCHE QUALITÄT VÖLKL www.voelkl.com LES SKIS VÖLKL SONT IMAGINÉS, DESSINÉS, CRÉÉS ET FINALISÉS ENTRE LES MURS DE LA FABRIQUE ALLEMANDE DE STRAUBING. MK LAB

LA LUNETTE AU SOMMET DE SON ART

Vous avez forcément déjà vu ou porté une monture Izipizi, ces lunettes qui donnent le sourire par leur univers coloré et cartonnent depuis 10 ans pour leur simplicité. Et bien, la marque frappe un énorme coup cet hiver, avec la réédition de son modèle Glacier et un masque de ski aussi technique qu’accessible, développé en collab’ avec les riders de son ‘Pro Team’ !

UN RETOUR

AUX SOMMETS AVEC LA RÉÉDITION DE L’EMBLÉMATIQUE MODÈLE GLACIER.

PEU IMPORTE LE SPORT, UNE LOI SEMBLE IMMUABLE : LA VÉRITÉ PROVIENT DU TERRAIN

DE LA VILLE AUX MONTAGNES

Izipizi. Vous avez la référence ? Un indice : elle débarque en Eurostar, car elle nous provient d’outre-Manche... Izipizi. Easy Peasy. Fastoche. Comme sur des roulettes. Une expression qui, chez nos amis anglais, évoque la facilité et la satisfaction propre aux choses qui se déroulent comme prévu. Cette simplicité qui dessine des sourires, c’est la mission dont se sont investis les trois amis fondateurs, à la création de l’entreprise, il y a 10 ans maintenant. Quentin Couturier, l’un des membres du trio, raconte : « Nous fabriquons des lunettes accessibles, colorées, pour tous, pour chaque moment de la vie. Déjà présents dans 60 pays, notre volonté est de devenir un leader mondial de la lunette prête à porter. Ceci en restant fidèle à nos valeurs, avec la démarche responsable et la ‘signature produit’ qui nous sont propres. » Une ambition de conquête pour cette success-story française qui passe par le sport et les montagnes.

LE PRO-TEAM, UN LAB’ À CIEL OUVERT

Originaires de Lyon, les trois copains d’avant (qui le sont restés après – bien leur en a pris), se reconnectent avec ces montagnes qui les passionnent dès 2017, grâce aux lunettes Glacier, leur premier modèle dédié au sport. Suivront la Nautic, la Speed, la Zénith et le masque Snow, tous spécifiquement adressés aux amoureux d’outdoor, en bateau, en baskets, en ski ou à vélo. Cette arrivée dans un univers qu’ils affectionnent, mais qu’ils maitrisent moins est opérée avec beaucoup d’humilité. Quentin Couturier témoigne : « Peu importe le sport, une loi semble immuable : la vérité provient du terrain. » Raison pour laquelle Izipizi décide de créer son ‘Pro Team’. Un laboratoire à ciel ouvert où phosphorent les échanges entre les athlètes et l’équipe R&D. Pourquoi ? « Car les champions possèdent l’acuité et le ressenti-produit nécessaires. Ils savent mettre des mots sur des sensations. Nous faire remonter les tendances et les attentes du marché. Identifier nos points forts et nos marges de progression. Par leur pratique, ils poussent aussi nos lunettes dans leurs retranchements. »

Victor Galuchot, le freerider qui revendique un ski « toujours propre, souvent créatif et parfois agressif », coréalisateur de la célèbre web-série ‘Bon Appétit’ et membre du ‘Pro Team’, est séduit par ce positionnement initial très humble : « Izipizi est arrivé avec beaucoup de savoir-faire dans la lunette mais une réelle écoute à l’égard du sport et des montagnes. Le processus de développement des produits est très collectif, exploratoire, itératif... Ils conçoivent, nous testons les prototypes, on effectue les retours, ils améliorent, nous retestons... et ainsi de suite, jusqu’à l’obtention d’un modèle qui nous satisfait pleinement. »

MK LAB 86 IZIPIZI

LES ATHLÈTES DU ‘PRO TEAM’ IZIPIZI

ENGAGÉ (POUR DE VRAI)

Très investi pour l’environnement, le réalisateur du ‘Projet Zéro’, un film de ski qui rappelle combien on peut « kiffer à côté de chez soi », est également séduit par la vision de la marque, qui correspond à sa philosophie de vie. Affirmer faire attention à la planète est une chose – ça s’appelle le greenwashing – mais le faire réellement en est une autre. Conscient de cette fine frontière, Izipizi s’engage véritablement. Un bilan extrêmement transparent, poussé par l’entreprise elle-même, a identifié les axes d’amélioration et inscrit des objectifs précis pour réaliser des lunettes plus respectueuses de la planète. Les détails ? Réduire l’aérien pour que celui ne représente que 3% de l’approvisionnement en 2023 ; orienter 80% des commandes vers des solutions dont les émissions carbone sont compensées fin 2022 ; et produire 30% des modèles de la marque en matériaux biosourcés dès l’année prochaine.

BACK ON TOP

Un aller simple pour les montagnes, une démarche de tous les jours dirigée vers plus de responsabilités... mais niveau « produits », cela donne quoi ? Un retour aux sommets avec la réédition de l’emblématique modèle Glacier. Les codes de l’expédition alpine en héritage, cette monture iconique se distingue par son ergonomie réajustée avec des branches crochets pour plus d’accroche et de confort, ses matériaux biosourcés apportant plus de résistance et de souplesse, ainsi que de verres catégories 4 et les caches latéraux protégeant de la luminosité forte liée à la réverbération de la neige ou à la très haute altitude. Deux versions sont disponibles afin de répondre à toutes les morphologies de visage : la #G, forme ronde ; la #I, forme pilote, un peu plus large. Victor Galuchot, qui l’utilise au quotidien, s’en fait le meilleur des ambassadeurs : « Ces lunettes reprennent les vrais codes montagnards. La qualité du verre ainsi que les caches latéraux offrent une réelle protection. Avec elles, je me sens bien, même en milieu extrême. J’apprécie également beaucoup leur design, si bien que je les utilise aussi en lifestyle, quand je redescends de là-haut. » Easy Peasy. Fastoche. Mais surtout ultra-technique et performant.

IZIPIZI www.izipizi.com

MK LAB 87 IZIPIZI
LES CHAMPIONS POSSÈDENT L’ACUITÉ ET LE RESSENTI-PRODUIT NÉCESSAIRES. ILS SAVENT METTRE DES MOTS SUR DES SENSATIONS
© Stef Cande © Stef Cande © Stef Cande Kevin Rolland (Ski), Victor Galuchot (Ski), Pauline Ado (Surf), Mihimana Braye (Surf), Lou Barin (Ski), Kévin Guri (Ski), Sophie Lechasseur (VTT & Ski), Franck Bernes (Ski & Surf)

LA BOARDER LINE REVIENT : SPECTACLE, CHUTES ET CASCADES ASSURÉS

© Ben Damman © Boarder Line

UNE AMBIANCE CHALEUREUSE PLEINE DE RIRES ET AUSSI BRIN DE FOLIE

© Pierrick Aubert © Pierre Maullet

SNOW PARADISE

AVORIAZ ICÔNE DE LA PLANCHE A NEIGE

Il a fallu du temps pour que le snowboard s'impose en Europe. Apparu à Avoriaz dans les années 80, il est resté ici fidèle à son esprit pionnier et libre, depuis l’acceptation des premiers « surfeurs » en combi fluo jusqu’à l’hybridation des pratiques freeride et freestyle.

AVORIAZ, BERCEAU DE LA BOARD CULTURE EN FRANCE

C’est des milieux urbains qu’émerge la deuxième génération de snowboardeurs dans les années 90. Ces skateurs à l’image sulfureuse investissent la montagne et dénotent avec les codes alpins. Leur réputation de mauvais garçons les stigmatise. Mais « Avoriaz leur a rapidement accordé sa confiance. En premier chef, la SERMA, la société d’exploitation des remontées mécaniques, qui leur a mis à disposition un espace pour s’exprimer en toute liberté » souligne Nico DROZ, figure historique de la discipline et toujours ambassadeur actif de la station. Certains d’entre eux s’improvisent « shapers* » et intègrent les équipes de la SERMA pour devenir les véritables architectes et les maîtres d’œuvre de leurs espaces de pratique. Ils détournent le mobilier urbain vers les pentes enneigées et façonnent leurs premiers sauts de leurs pelles expertes. Le premier snowpark français est né et son nom, « Arare », s’inscrit dans l’imaginaire d’Avoriaz. La légitimité de la station est acquise. Sa notoriété sera ensuite portée par de nombreux évènements.

UNE NEIGE FERTILE POUR L’ÉVÉNEMENTIEL

Beaucoup se souviennent encore du Festival International du Film Fantastique qui a quitté la station depuis 1993 ! D’autres évènements lui ont succédé, plus orientés vers la glisse, véritable ADN de la station. D’abord des rassemblements très affinitaires mêlant snowboard freestyle, skateboard et concerts sous l’appellation irrévérencieuse de « Boucherie » où la créativité sportive et la convivialité supplantaient tout esprit de compétition. Avec la venue du groupe NTM en 2000, l’évènement a marqué les mémoires et signé un final en apothéose. Se sont ensuite succédé le Winter Kick Off - 1er contest de super pipe en Francepuis le O’Neill Freestyle. Ils n’auraient pu être qu’une compétition internationale de plus si l’inventivité d’Avoriaz ne s’est pas faite remarquée avec la création de modules inédits comme ce rail posé sur le coping du half-pipe ou un quarter particulièrement exigeant. Aujourd’hui encore la station est associée à des évènements originaux (voir ci-contre) hybridant les pratiques de glisse et produisant des images extraordinaires. Tout comme celles véhiculées par des Valentin Deluc, Victor Daviet et Oscar Mandin, - ambassadeurs d’Avoriaz - qui perpétuent l’histoire de la station autour de nouveaux modes narratifs amplifiés par la puissance des réseaux sociaux.

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© Oreli B
Victor Daviet célèbre le bon vieux temps dans le 5ème volume de ses DVD videos #DavietVictorDigitalVideos

LE TERRAIN DE JEUX DE TOUTES LES GLISSES

Si la culture du snowboard s’est normalisée, elle véhicule toujours une image de coolitude et de liberté qui colle à celle d’Avoriaz, terrain de jeux unique pour toutes les glisses. « Le relief est joueur rendant le domaine très agréable à rider » confie Nico DROZ, « même en cas de mauvais temps, il y a toujours des options avec la forêt des Lindarets ou même le centre station » (Avoriaz est une station piétonne et les voies de circulation sont entièrement enneigées ndlr) ». C’est d’ailleurs aux Lindarets qu’on trouve un snowpark au concept très original : The Stash. Ce snowpark écologique avec ses modules 100% naturels en neige ou en bois disposés au cœur de la forêt a été conçu en partenariat avec la marque Burton il y a maintenant 13 ans. Situé en pleine nature, et mêlant pratiques freeride et freestyle, il offre plusieurs « lignes » de descente. Fort de son succès, il a été depuis décliné pour les kids dans la forêt du Proclou sous le nom du Lil’Stash et agrémenté de cabanes perchées, de passerelles suspendues, d’un toboggan, d’une balançoire géante, d’une aire de pique-nique et de nombreuses sculptures en bois pour une expérience unique.

4 SNOWPARKS, 4 IDENTITÉS

Au total, Avoriaz ne compte pas moins de 4 snowparks conçus par une équipe de shapers* passionnés. Ensemble, ils dessinent, shapent (sculptent) et entretiennent ces espaces ludiques de jour comme de nuit, veillant à respecter les spécificités de chacun pour proposer des expériences les plus variées possibles.

• La Chapelle : un snowpark compact situé au cœur de la station. Evolutif, il propose 4 lignes kickers de niveaux différents pour les riders débutants à confirmés.

• Arare : le park mythique des riders expérimentés avec ses modules experts qui assurent aussi le spectacle et un boarder cross accessible à tous

• Stash : le snowpark écologique aux lignes multiples et à l’expérience unique

• Lil’Stash : en plus de modules pour les débutants, il offre de nombreux aménagements ludiques à explorer pour les enfants

LES EVENEMENTS DE L’HIVER

Rock On Snow / Du 9 au 11 décembre 2022

L'événement festif incontournable pour lancer la saison.

Volcom Spot to Spot / 10-11 Décembre 2022

Un contest de snowboard au format novateur avec des challenges proposés sur différents spots de la station.

Burton Mystery Series / 28-29 Janvier 2023

Ce banked slalom réunit des riders de tous âges et de tous niveaux autour d'un amour commun pour le snowboard.

Freeride Week / 28 Janvier au 1 Février 2023

Compétitions de freeride dont une épreuve qualificative pour le Freeride World Tour et une épreuve pour les juniors.

Step On Burton / 26-27 février 2023

Test gratuit de snowboard pour découvrir le système d’attache ultra-innovant de Burton.

Rock the Pistes Festival / Du 12 au 18 mars 2023

Concert aux Lindarets le 15 mars ! Festival pop/rock insolite où les concerts se jouent sur les pistes des Portes du Soleil.

Red Bull Infinite Lines / Du 27 au 31 mars 2023

Un contest mixant freestyle et freeride où les meilleurs skieurs et snowboarders s’affrontent.

Avorise Career Festival / Du 3 au 10 avril 2023

Recrutement, stage-dating, networking, conférences mais également glisse, après-ski et concerts réunissant étudiants des grandes écoles et membres de grandes entreprises.

Challenge des moniteurs ESF / Du 17 au 22 avril 2023

Le championnat de France des fameux pulls rouges !

*shaper : c’est celui qui conçoit un snowpark, sculpte et entretient les modules, assure les conditions de sécurité sur la zone et contribue à l’organisation des évènements qui s’y déroulent.

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© Maxime Coquard
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Oreli B © Loic Bouchet
PORTES
UN IMMENSE TERRAIN DE JEU AUGMENTÉ PAR LA LIAISON D’AVORIAZ AU DOMAINE DES
DU SOLEIL QUI COMPTE 12 STATIONS ENTRE FRANCE ET SUISSE

RETOUR AUX SOURCES POUR LA CÉLÈBRE MARQUE DE SURFWEAR

Oxbow, c’est cette marque que vous avez sûrement portée des années 90 à 2000. Adorée pour son style coloré et ses pulls indestructibles ; et dont les ambassadeurs de l’époque incarnaient la liberté et le plaisir de la glisse. La marque signe son grand retour cet hiver sur la neige, pour notre plus grand plaisir.

Pulls à motifs, coupes extra larges, les passionnés de glisse des années 80 s’arrachent ces pièces iconiques dès la création d’Oxbow en 85. Marque pionnière du surfwear « Made in France », elle cartonne pendant des années. Reprise en 2020 par Emmanuel Debruères et JeanChristophe Chetail, 2 passionnés d’outdoor ayant de grandes ambitions pour la marque : devenir « LA » marque éco-responsable et ramener OXBOW dans les montagnes. Pour ça, Oxbow a entrepris de grands changements, comme la relocalisation de certaines de ses productions en France et en Europe, en renouant avec des partenaires historiques, qui travaillaient déjà pour la marque à l’époque, valorisant ainsi un savoir-faire local plus respectueux de l’environnement.

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OXBOW PRÉSERVER L’ENVIRONNEMENT ET METTRE EN AVANT LE SAVOIR-FAIRE LOCAL AVEC DES TEXTILES DURABLES
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© Luka Leroy

OXBOW, BACK TO POWDER

Pour son retour sur les pistes, Oxbow s’est entouré d’ambassadeurs qui croient fort aux valeurs et au repositionnement de la marque. D’abord avec Mathieu Crepel, prodige du snowboard français puis Tony Lamiche skieur de pente raide, rejoints par Jean-Louis St-Arneault, freerideur Québécois et Clément Picart, skieur freestyle originaire des Pyrénées. Quatre sportifs aux profils différents mais qui partagent les mêmes valeurs de plaisir et de liberté à travers leur pratique et qui surtout se reconnaissent à travers les nouveaux enjeux environnementaux d’Oxbow.

2 NOUVELLES COLLECTIONS

testées et approuvées par les athlètes de la team, lanceront la nouvelle vague déferlante de la marque. « En les testant en condition réelle, nos athlètes ambassadeurs nous ont permis de faire évoluer nos produits au plus proche des attentes des pratiquants » confie Laura, directrice marketing de la marque.

1. LA SNOW WEAR « 1985 »

conçue à partir de matériaux naturels et écoresponsables. 100% made in Europe, elle s’appuie sur des technologies très haut de-gamme comme la Membrane Sympatex ou la doublure Primaloft, 100 % imperméable et 100% recyclée. Elaborée en collaboration avec Mathieu Crépel, l’inspiration des graphismes de cette collection vient directement des origines pyrénéennes de Mathieu : découvrez les clins d’œil à la chaîne des Pyrénées cachés dans les produits : noms de sommets, carte topographique, recettes de délices locales comme la piperade ou le génépi… tout y est.

2. LA COLLECTION COLLECTOR

qui s’inspire cet hiver de la célèbre collection de 1992, est conçue à Castres et à Capbreton dans les mêmes ateliers qu’à l’origine. Cette collection Collector renoue avec le savoir-faire local en réveillant une activité textile landaise éteinte depuis des années, tout en conservant les références aux designs, au look vintage et à l’esprit décalé qui avaient fait son succès.

DEVENIR LA

3 PIÈCES ICONIQUES

sont produites et numérotées en édition très limitée à 85 exemplaires.

• La veste légendaire Martin, l’iconique veste enfilable à l’imprimé « Labyrinth », fabriquée au Portugal, 100% polyester recyclé, membrane Sympatex, pièce culte de Jean Nerva.

• L’indémodable pull Pohono, tricoté double jacquard en pure laine Mérinos, dans l’atelier historique de Castres.

• La planche de snowboard emblématique Hyacinth, développée à l’époque par Jean-Marie Devaux et rééditée cet hiver dans son format initial, avec un shape plus moderne, toujours fabriquée en Europe.

Dépêchez-vous de les commander et faites un heureux pour Noël ! La veste MARTIN et le pull POHONO vous seront livrés dans un coffret en Pin des Landes avec une impression sur le couvercle reprenant le design de l'étiquette Collector.

La totalité des bénéfices de ces 3 pièces sera reversée à L’ASSOCIATION WATER FAMILY dont le but est de sensibiliser les futures générations à la préservation de l’eau. Encore une manière pour Oxbow de continuer à s’engager pour l’environnement !

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OXBOW www.oxbowshop.com
OXBOW
MARQUE ECO-RESPONSABLE ET RAMENER OXBOW DANS LES MONTAGNES
© Guillaume Arrieta © Guillaume Arrieta
© Luka Leroy
INTERVIEW 94 VIVIAN BRUCHEZ

LE DHAULAGIRI, DÉBRIEF D’UNE « MAUVAISE EXPÉDITION »

Les champions, ça réussit tout. C’est même à ça qu’on les reconnait. Sauf qu’en réalité, les champions ça échoue aussi, parfois. C’est même à ça qu’on les admire. Car ils se relèvent, plus forts, plus déterminés. Tout simplement meilleurs. Vivian Bruchez est de cette trempe. Un champion qui réussit si souvent qu’il donne l’impression que sa discipline, le ski de pente raide, est une chose facile. Un champion qui vient d’échouer, avec sa cordée – Mathéo Jacquemoud, Mathieu Maynadier et Michael Arnold – dans leur projet de devenir les premiers à skier le Dhaulagiri, le 7ème sommet le plus haut du monde, perché à 8 167 mètres, au Népal. Digne, sincère et vulnérable, le virtuose des lignes vertigineuses livre ici un témoignage authentique et une lecture autocritique de ce qu’il considère comme une « mauvaise expédition ». En substance, pourquoi c’est arrivé et pourquoi ça n’arrivera plus ? Les champions, ça assume tout. Même l’échec. Pour le transformer en apprentissage positif et constructif. C’est sûrement à ça qu’on les reconnait. Témoignage à cœur ouvert.

Texte
INTERVIEW 95 DHAULAGIRI © Mathis Dumas

MAUVAISE EXPÉ, DIGESTION & CANAPÉ

Vivian, pourquoi as-tu ressenti l’envie et le besoin de prendre la parole ?

Cette expédition est un échec. Il aurait été facile de se dédouaner et d’affirmer que les conditions météo défavorables en étaient la cause. Ce serait mentir. On a réalisé une mauvaise « expé ». Il faut l’assumer. Il aurait été plus confortable de glisser ça sous le tapis, de le ranger sous le canapé, mais communiquer et essayer de l’analyser, c’est une manière de mettre un point final – ou qui sait, de suspension – à cette aventure.

L’expédition débute en septembre, vous revenez début octobre, nous sommes fin novembre. Pourquoi prendre autant de temps pour communiquer ?

Il m’a fallu digérer. Je suis revenu totalement rincé mentalement, nerveusement et émotionnellement. J’étais à fleur de peau. J’ai pris le temps de retrouver la lucidité et la sérénité nécessaires afin d’avoir les idées claires. Nous étions une équipe de 4 au Népal, donc il était également important de débriefer ensemble. Même si ce projet est un échec, il n’en demeure pas moins un grand respect et une profonde bienveillance entre nous. Avec Mathéo, « Mémé » (Mathieu Maynadier) et Michael, nous avons vécu et partagé quelque chose de très puissant.

Tu as défini votre aventure comme une « mauvaise expédition ». Ce sont des mots forts. C’est quoi une mauvaise expé ?

Pour moi – et c’est une sensation que partagent les copains – cette expédition est un échec car on n’y a pas vraiment pris de plaisir. Le succès d’un tel périple n’est en aucun cas corrélé à la réussite d’un sommet. Bien au contraire. J’ai déjà dû renoncer. Ça m’arrive même souvent, et je le vis bien. Je trouve ça formateur. Mais là, globalement, on n’a pas été au niveau. Sur toutes les étapes importantes : dans la préparation, l’approche, l’action...

LA CAUSE.

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INTERVIEW VIVIAN BRUCHEZ
CETTE EXPÉDITION EST UN ÉCHEC. IL AURAIT ÉTÉ FACILE DE SE DÉDOUANER ET D’AFFIRMER QUE LES CONDITIONS MÉTÉOS DÉFAVORABLES EN ÉTAIENT

PIERRE ANGULAIRE, SIGNES & PRÉPARATION

Commençons par la préparation. En quoi estimes-tu que celle-ci ne fut pas optimale ?

Déjà, cette excursion aurait dû avoir lieu il y a 3 ans. Malheureusement, en 2020, le COVID nous en a empêchés. En 2021, Léo (Slemett) s’est fait une déchirure des ligaments croisés. Et en 2022, Léo, à nouveau, la pierre angulaire de notre cordée, a affronté un drame personnel qui nous a tous beaucoup affectés. Quelque part, cette expé n’avait pas envie de se faire. Je ne suis pas superstitieux. En revanche, je reste très attentif aux signes. Je fonctionne beaucoup au feeling, or, avant le départ, ce feeling était mitigé. Je nous sentais dans un entre-deux, tiraillé entre, d’un côté, le doute, et de l’autre, une magnifique opportunité couplée à un engagement vis-à-vis de nous-mêmes et des partenaires. Est-ce que, d’une certaine manière, n’y avait-il pas un décalage dès la genèse du projet ?

Non, il n’y avait pas de décalage. Disons plutôt un contexte favorable et des rencontres inopinées un peu chanceuses qui nous poussent à tous grimper dans le même bateau.

Durant notre projet ‘Printemps suspendu’, avec Mathéo, a germé l’envie de réaliser un « 8000 » en 15 jours. On croise alors Léo, dans les rues de Chamonix, qui nous confie préparer la première descente à ski du Dhaulagiri, au Népal, avec « Mémé » et Aurélien Ducroz. On se dit alors qu’il pourrait être chouette de partir tous ensemble. Sauf qu’entre-temps, nous perdons Léo, l’élément à la fois moteur et fédérateur de cette aventure. Avec le recul, il est évident que sa présence nous a beaucoup manqué. (Un temps de réflexion) Toute cette incertitude autour du départ nous a beaucoup pesé. On est partis avec, déjà, une fatigue mentale importante. On pressentait que ça allait être dur, mais on n’a pas su se le dire. On n’a pas su le verbaliser. Finalement, cette expédition s’est faite car vous n’avez pas su dire non ? Oui, de mon point de vue, on peut l’affirmer : cette expédition s’est faite car nous n’avons pas su dire non avant de partir ! Par respect pour les copains qui avaient bossé dessus, notamment Mémé. Par loyauté vis-à-vis des partenaires qui nous soutenaient. Par facilité, en somme. Il était plus simple de se convaincre que ça allait fonctionner alors qu’au fond de nous, on savait que certains ingrédients indispensables nous faisaient défaut... Normalement, en montagne, nous sommes confrontés au renoncement bien plus tard, une fois engagés sur le terrain. Cette fois-ci, nous aurions dû renoncer avant même de partir. Nous avons manqué de discernement.

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INTERVIEW DHAULAGIRI ON A RÉALISÉ UNE MAUVAISE « EXPÉ ». IL FAUT L’ASSUMER
© Mathis Dumas
98 INTERVIEW VIVIAN BRUCHEZ © DR

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CAMP DE BASE, PEUR & ÉTAT D’ESPRIT

Raconte-nous vos péripéties une fois sur place ?

Dès notre arrivée à Katmandou, on a chopé le mauvais temps. Très rapidement, on comprend qu’il ne sert à rien d’aller au camp de base et qu’il vaut mieux opérer notre phase d’acclimatation dans la vallée voisine du Langtang, où l’on sera beaucoup moins pénalisés par la pluie et randonner un minimum. On profite ensuite d’une petite accalmie pour se rapprocher du Dhaulagiri.

À un moment donné, l’espoir de réussir la première descente à ski du Dhaulagiri est-il réapparu ?

Oui, l’espoir est revenu lorsque nous sommes arrivés au pied du Dhaulagiri. La première journée, nous avons bénéficié de belles conditions, ce qui nous a permis d’effectuer une première reconnaissance et d’accéder au Camp II, établi à 6100 m. Ce jour-là, on s’est vraiment fait plaisir. Je me suis dit : « Là, il y a moyen de faire un truc ! » Malheureusement, notre enthousiasme a vite été douché par la météo des jours suivants. Qu’est-ce que l’on ressent lorsque l’on est ainsi bloqué sous sa tente par la météo : de la frustration, de la déception, un sentiment d’injustice ?

De la peur. J’ai ressenti de la peur. Car j’espérais offrir des réponses à mes doutes une fois sur place. Analyser et trouver des solutions une fois sur le terrain. C’est ça qui me plait le plus en montagne : observer, chasser des lignes... La quantité de neige et les avalanches m’inquiétaient beaucoup, mais nous n’avions aucune visibilité sur ces éléments. En fait, j’avais peur car au fond de moi, je savais qu’on allait y aller, et qu’on allait y aller sans réponse à nos questions ! (À nouveau, un temps de réflexion) À partir de là, j’avais changé de focus. J’avais repéré une magnifique pente entre le Camp II (6400 m) et le Camp III (7400 m). La skier est devenue mon nouvel objectif, ce qui m’aurait pleinement satisfait.

CETTE EXPÉDITION S’EST FAITE CAR NOUS N’AVONS PAS SU DIRE NON AVANT DE PARTIR !

À quoi penses-tu pendant ces longues heures sous la tente ? Comment t’occupes-tu ?

Déjà, les nuits sont méga-longues ! On s’endormait à 19h pour se réveiller à 6h. On a très bien dormi, le sommeil uniquement agité par quelques doutes. La journée, on s’occupait comme on pouvait. On essayait d’aller faire de petits tours autour du camp mais on se retrouvait très rapidement bloqués par la pluie ou la neige. Du coup, on revenait à la tente et on attendait, on discutait... Pour ma part, je n’ai ressenti ni l’envie de lire ni le besoin d’écrire, donc j’ai pas mal gambergé... Cela étant, le temps d’attente fut extrêmement court au regard de ce qui se passe pour la majorité des expéditions. Être bloqué une semaine par la météo, ce n’est rien, c’est même courant ! Simplement, je n’étais pas dans le bon état d’esprit. Et ça, je l’ai compris avec le recul. C’est-à-dire ? En quoi ton état d’esprit n’était pas le bon ? Avec Mathéo, on s’est laissé déborder par la volonté de réaliser une expédition courte. Notre souhait initial était de réussir un « 8000 » en 15 jours. Puis, finalement, avec Mémé et Michael, on s’est donné un mois. Mais se limiter ainsi dans le temps, ce n’est pas la bonne démarche. Cela te fait appréhender le périple avec un sentiment d’urgence et peut générer de la frustration lorsque cela n’avance pas aussi vite que prévu. Si tu pars sans pression sur la date de retour, la semaine d’attente à Katmandou par exemple, tu l’envisages sans impatience aucune. Tu n’as pas l’impression de perdre du temps. Tu en fais une opportunité pour aller à la rencontre de ce peuple, de cette culture. Je me suis confiné dans cette logique sportive, de performance, corrélée au temps. Ce n’est pas la bonne approche.

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INTERVIEW VIVIAN BRUCHEZ
QUE PARTAGENT LES COPAINS –CETTE EXPÉDITION EST UN ÉCHEC CAR
A PAS VRAIMENT PRIS
PLAISIR.
POUR MOI – ET C’EST UNE SENSATION
ON N’Y
DE

Comment expliques-tu cette sensation d’urgence, de devoir faire les choses vite, d’accéder rapidement au sommet ?

C’est la conjoncture de plusieurs raisons. Tout d’abord, avec Mathéo, nous sommes pères. Il vient tout juste d’être papa et moi, j’ai deux petites filles incroyables et une femme merveilleuse qui m’attendent à la maison. Forcément, cet environnement familial a une influence sur ta logistique. Tu n’as pas envie d’être éloigné de chez toi plus d’un mois... Ensuite, je pense que notre perception a été biaisée par nos habitudes : dans les Alpes, tu fais un truc super dur à la journée mais le soir tu dors à la maison. Enfin, on savait que partir à l’automne comportait une part d’incertitude, et que plus nous patientions, plus nos chances de réussir s’amenuisaient.

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INTERVIEW DHAULAGIRI EN FAIT, J’AVAIS PEUR CAR AU FOND DE MOI, JE SAVAIS QU’ON ALLAIT Y ALLER, ET QU’ON ALLAIT Y ALLER SANS RÉPONSE À NOS QUESTIONS !
© Mathis Dumas

JUSQU’AU-BOUTISME, VULNÉRABILITÉ & HÉLICOPTÈRE

Finalement, au bout d’une semaine au camp de base, un créneau météo très court s’offre à vous... Quelle est votre décision ?

Mathéo et Michael (Arnold) ne le sentent pas. Ils souhaitent quitter le camp de base rapidement et décident de redescendre. Avec Mémé, on se dit que l’on va monter doucement mais sûrement en voyant où cela nous mène. J’ai toujours cette pente entre le Camp II et le Camp III dans un coin de ma tête... On grimpe jusqu’à un col idéalement placé, autour de 6000 m d’altitude. Malheureusement, le temps se gâte très rapidement et l’on se retrouve coincés, sans véritable possibilité d’aller plus haut. Je passe alors une nuit horrible, enfermé dans mes appréhensions. Je m’en veux. Je me demande ce que je fous là. Pourquoi je n’ai pas suivi Mathéo et Michael ? Je prône la prudence au quotidien et là je me retrouve piégé.

Comment vous sortez-vous de cette galère ?

Au petit matin, un minuscule créneau s’offre à nous, avec une issue vers le bas. On doit le saisir coûte que coûte, car après, 10 jours de tempête s’annoncent. On met la corde et les peaux de phoque pour descendre à ski tellement la visibilité est réduite par le brouillard. À la première éclaircie cependant, on constate que l’on se trouve sous d’immenses pentes qui menacent de dégueuler. Pas d’autre choix que de remonter. Ça sent clairement la mort.

INTERVIEW VIVIAN BRUCHEZ JE ME SUIS CONFINÉ DANS CETTE LOGIQUE SPORTIVE, DE PERFORMANCE, CORRÉLÉE AU TEMPS. CE N’EST PAS LA BONNE APPROCHE NOTRE PERCEPTION A ÉTÉ BIAISÉE PAR NOS HABITUDES : DANS LES ALPES, TU FAIS UN TRUC SUPER DUR À LA JOURNÉE MAIS LE SOIR TU DORS À LA MAISON 102

Effectivement. On entend l’hélicoptère censé ramener des grimpeurs à Katmandou arriver au camp de base. On voit que c’est dégagé et qu’il dispose d’une fenêtre pour venir nous récupérer. On n’hésite pas une seule seconde. Ce n’est plus de la gestion du risque mais de la survie. On saisit la radio et on leur demande s’ils peuvent venir à notre secours. Michael, encore en camp, a pris les choses en main avec le pilote. Il a été extraordinaire. Ils nous ont sortis de là avec Mémé.

ON N’HÉSITE PAS UNE SEULE SECONDE.

On te sait prudent, dans la minimisation du risque pour toi et pour les autres. Comment as-tu vécu le fait d’avoir pris cet hélicoptère ?

Je me dis : « Putain, mais c’est pas possible ! Je ne me suis jamais retrouvé bloqué de cette manière dans les Alpes, et là, pour un truc sur lequel j’ai des doutes depuis des mois, je me retrouve dans l’obligation d’appeler les secours... » Je m’en veux énormément. Mais il faut l’assumer. T’es-tu déjà senti aussi vulnérable ?

Non, je ne crois pas. Du moins, je n’ai jamais affronté une telle accumulation de fatigue émotionnelle. J’ai craqué nerveusement. J’ai atteint le point le plus extrême de la peur car j’étais à bout mentalement. Nous étions dans une très mauvaise situation, mais avec le recul, dans les Alpes, j’aurais pu me remobiliser, attendre que la chaleur purge cette face Est. Malheureusement, là, je n’avais plus les ressources. J’avais déjà tout grillé, et cela depuis longtemps !

Tu as pleuré ?

Oui. Deux fois. Dans l’hélicoptère d’abord. Puis en rejoignant Mathéo et Michael, au camp de base. Michael m’a dit plus tard que lorsqu’ils m’ont récupéré, je ressemblais à un fantôme. J’ai tout lâché. J’étais à bout.

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Et là, vous bénéficiez d’un énorme coup de pouce du destin...
INTERVIEW
DHAULAGIRI
CE N’EST PLUS DE LA GESTION DU RISQUE MAIS DE LA SURVIE
© Mathis Dumas
INTERVIEW VIVIAN BRUCHEZ © DR 104
105 INTERVIEW DHAULAGIRI

CLAQUE, REMISE EN QUESTION &

REMISE EN FORME

Avec le recul, quels sont les apprentissages que tu tires de cette expédition ?

Ils sont nombreux. On apprend beaucoup dans l’échec. Pour commencer, savoir dire non en amont. Mieux interroger les projets en mon for intérieur afin de déterminer si, oui ou non, ils m’animent, s’ils allument une vraie petite flamme au fond de moi. Ensuite, faire de chaque projet le résultat d’un véritable processus de construction très personnel. J’ai besoin de procéder de cette façon pour me sentir pleinement impliqué. Aussi, je ne repartirai pas avec une cordée aussi nombreuse sur une expédition aussi engagée. Cela peut se révéler être une grande force mais aussi conduire à une forme d’inertie. Dans tous les cas, il faut un leader. Enfin, cela a engendré une remise en question très individuelle, comme l’athlète qui prend une énorme claque à l’issue d’une contre-performance. J’ai pris conscience que je n’étais pas au niveau physiquement, que je n’étais plus assez athlète. Cela signifie quoi ne plus se sentir assez athlète ? Peuxtu préciser ?

L’échec de cette excursion a agi comme un détonateur. Ça m’a reboosté comme jamais. Non pas à skier – je n’ai pas besoin d’être reboosté pour ça – mais à devenir meilleur. Mes partenaires me soutiennent pour que je sois un athlète. Or un athlète ça fait quoi ? Ça s’entraîne pour performer. Dès mon retour, j’ai donc sollicité Théo Allemoz, un jeune coach sportif de 24 ans de la structure

Skimo Sports. Le but ? Poser les bases d’une solide préparation physique pour les projets à venir. Désormais, j’ai mon plan d’entraînement, ma routine, c’est dur, mais j’aime cette implication et cette exigence quotidienne. Cela te manquait de te sentir athlète, cette exigence quotidienne propre à la démarche de performance ?

Attention, je ne dis pas que j’étais devenu fainéant. Au contraire, j’ai toujours aimé l’effort. C’est simplement que je prenais moins le temps pour ce travail de préparation spécifique propre aux athlètes. Je consacrais beaucoup de temps à communiquer. Trouver l’équilibre entre la performance et la communication n’est pas facile.

Qu’est-ce qui a fait que petit à petit tu t’es éloigné de ce rôle d’athlète pur et dure ?

À nouveau, c’est la rencontre de plusieurs facteurs. Avoir des enfants déjà, c’est un bonheur absolu mais qui demande nécessairement un rééquilibrage de ton quotidien. Ensuite, je consacre beaucoup de temps à mes partenaires. Je refuse rarement les activations où ma présence est sollicitée, et, forcément, j’y laisse un peu d’énergie. Aussi, je pratique un sport d’image. Le niveau de difficulté est très subjectif. C’est-à-dire que la performance n’est pas liée au résultat sur une compétition. Il n’y a pas de Championnats du monde de pente raide. Mes trophées, ce sont des faces vierges, de belles images et des histoires inspirantes à raconter. Enfin, pendant longtemps, j’ai compensé ce petit déficit physique grâce à mon niveau technique. Je le sais, quand je suis en forme, je m’ouvre un grand champ des possibles ! Tout devient plus clair, plus fluide, en montagne.

INTERVIEW VIVIAN BRUCHEZ SKIER TOUS LES « 4000 » DES ALPES. AFIN DE METTRE EN LUMIÈRE DES MONTAGNES QUE L’ON CONNAIT POUR L’ALPINISME, MAIS BEAUCOUP MOINS POUR LE SKI JE N’AI JAMAIS AFFRONTÉ UNE TELLE ACCUMULATION DE FATIGUE ÉMOTIONNELLE. J’AI CRAQUÉ NERVEUSEMENT. J’AI ATTEINT LE POINT LE PLUS EXTRÊME DE LA PEUR CAR J’ÉTAIS À BOUT MENTALEMENT 106

PROJET « 4000 », CANOË & GRANDES FACES EST

Tu sembles reboosté comme jamais par le goût d’inachevé laissé par le Dhaulagiri. Quels sont les projets qui sommeillent dans un coin de ta tête ?

Je reste fidèle à ce projet de long terme qui me sert de fil conducteur depuis plusieurs saisons : skier tous les « 4000 » des Alpes. C’est une vraie performance puisque cela n’a jamais été réalisé. L’idée derrière cela est de mettre en lumière des montagnes que l’on connaît pour l’alpinisme, mais beaucoup moins pour le ski. Il y en a 82. L’année dernière, j’en ai skié 35. Il m’en reste une vingtaine.

Tu comptes finaliser ce projet « 4000 » dès cette saison ? J’aimerais oui. Mais je ne veux pas me précipiter. Car mon souhait est d’incorporer plein d’ingrédients qui me plaisent dans cette démarche, en essayant de sensibiliser à des valeurs et des préoccupations écologiques. Lorsqu’on est allés crapahuter dans l’Oberland et la vallée du Rhône, là où le fleuve du même nom prend sa source, nous sommes revenus en canoë. C’était magique. Mais forcément, cela rajoute une dimension logistique à l’aspect technique, déjà engageant.

Quels sont les « 4000 » manquants qui te font véritablement envie ?

Tous ceux qui manquent à la liste me donnent extrêmement envie. Ce projet, c’est un véritable cadeau que je me fais. Je suis hyper enthousiaste à l’idée de découvrir de nouveaux endroits à côté de la maison. Si j’entre dans le détail, je dois avouer que le Weissmies et le Lagginhorn attisent vraiment ma curiosité. Ce sont de grandes faces Est hyper sauvages et méconnues qui doivent offrir, j’en suis sûr, un moment de glisse incroyable.

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INTERVIEW DHAULAGIRI CELA A ENGENDRÉ UNE REMISE EN QUESTION TRÈS INDIVIDUELLE, COMME L’ATHLÈTE QUI PREND UNE ÉNORME CLAQUE À L’ISSUE D’UNE CONTRE-PERFORMANCE L’ÉCHEC DE CETTE EXCURSION A AGI COMME UN DÉTONATEUR. ÇA M’A REBOOSTÉ COMME JAMAIS VIVIAN BRUCHEZ www.instagram.com/vivianbruchez
Dumas L'EXPÉDITION EN PODCAST Découvrez les épisodes sur Spotify
© Mathis

Le nouveau chaussant alpin/rando de la marque Italienne se pare d’or, de bronze et d’argent. Bien que faites à partir de carbone et de plastique injecté, les nouvelles Scarpa Quattro XT, lancées cet automne, accueillent d’ailleurs une pointure sans dorure, et deviennent les souliers préférés de Bode Miller, champion émérite du monde du ski alpin.

LA CHAUSSURE 4X4

One boot for all, un titre tout droit sorti d’un film de Nolan. C’est pourtant au-delà de Milan que ces produits sont imaginés. Au cœur du Trentin et des Dolomites, Scarpa prend son essence dans la verticalité, mais se différencie surtout par la qualité indéniable de ses chaussures que ce soit pour le ski alpin, de randonnée, l’escalade, le trail, etc. Ces Quattro XT ont tout du 4x4, de cette chaussure adaptée à diverses pratiques sans faire honte à l’une d’entre elles. Une paire de chaussures de ski hybride la plus légère du marché, mise en lumière par l’ambassadeur qu’est Bode Miller.

La nouvelle construction (un savant mix entre languette et sangles liant coque et chausson) offre le meilleur ajustement à la plante et au milieu du pied. Outre l’apport technique, c’est un détail qui permettra aux bootfitteurs d’adapter le chausson à de nombreux pieds.

L’ÉLOGE DE L’HYBRIDE

Avec les différents apports techniques que Scarpa appose comme signature dans sa chaussure, la Quattro XT s’élève au rand de l’élite, de ces chaussures qui savent tout faire, et le faire bien. Elle intègre par exemple une technologie de semelle certifiée Gripwalk pour une adhérence et une compatibilité complète.

Avec un flex de 130, les skieurs les plus exigeants seront ravis par la réactivité et la polyvalence de cette chaussure.

Une Chaussure à la fois légère pour sortir des sentiers damés et suffisamment efficace pour convenir au top mondial comme le maestro Bode.

Flocon sur la poudreuse, elle est aussi bonne élève en matière d’engagement environnemental, et se démarque de la concurrence par sa coque et son collier en « Grilamid Bio », produit à partir de sources végétales renouvelables. Vous l’aurez compris, si chaque année voit son lot de nouveautés et de nouvelles propositions commerciales, Scarpa a décidé de prendre le contexte par l’autre coté, et joue d’abord la carte de la performance de produit, de son utilité et de sa pertinence à l’heure ou les skieurs ne rêvent plus d’un style, mais au contraire de pouvoir tout faire, tout le temps. La Quattro XT pourrait bien être le modèle idéal pour ces boulimiques de l’aventure, ceux qui souhaitent apprécier les doux moments hivernaux sur et en dehors des pistes.

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LA RECHERCHE DE SENSATIONS AVEC UN AMBASSADEUR DE CHOIX :
QUATTRO XT
MILLE
QUATRO XT SCARPA QUATRO XT www.scarpa.com ONE BOOT FOR ALL
ENTRE LANGUETTE ET SANGLES LIANT COQUE ET CHAUSSON
BODE MILLER
A
À L’HEURE
UN SAVANT MIX
© Fred Marmsater
44 stations 12,6 millions de journées skieurs alpins 17 millions de nuitées 6 Stations labellisées “Flocon Vert”, engagées pour un développement durable Ski alpin 41 stations 550 000 journées skieurs nordiques 24 domaines nordiques adhérents à l’association départementale Ski nordique + D’INFOS hautesavoie.fr JANVIER 2023 / LES CONTAMINES-MONTJOIE COUPE DU MONDE FIS DE TÉLÉMARK FÉVRIER 2023 / LES HOUCHES-CHAMONIX COUPE DU MONDE KANDAHAR FÉVRIER 2023 / FLAINE CHAMPIONNATS DE FRANCE DE SKI-ALPINISME MARS 2023 / LA CHAPELLE D’ABONDANCE CHAMPIONNATS DE FRANCE UNSS DE SKI NORDIQUE AVRIL 2023 / AVORIAZ CHALLENGE NATIONAL DES MONITEURS 2024 / PORTES DU SOLEIL CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIOR DE SKI ALPIN LE DÉPARTEMENT TERRE D’ÉVÈNEMENTS, SOUTIENT LE SPORT Département de la Haute-Savoie. © Dep74L. Guette, G. Piel, Châtel L. Meyer, M. CottinAgence Zoom

LA TRACE DES GRANDS

LA TRACE DES GRANDS À CHAMONIX

COURSES DE SKI ALPINISME, FREERANDO ET BIEN PLUS ENCORE !

Pour tous les passionnés de ski de rando et de belles descentes ; rendez-vous à Chamonix Mont-Blanc aux Grands Montets pour la deuxième édition de la Trace des Grands, les 4 et 5 mars prochains.

Les Grands Montets ont toujours été synonymes de grand ski, un spot de freeride extraordinaire et le point de départ de nombreux itinéraires et de ski de randonnée, y compris la célèbre Haute-Route qui relie Chamonix à Zermatt. Culminant à 3 295m, avec ses magnifiques glaciers et sa vue à couper le souffle, « les Grands » attirent les skieurs du monde entier. « Quoi de plus naturel que d’organiser un événement pour les sportifs adeptes de la peau de phoque et des descentes hors-piste, à Chamonix Mont-Blanc, terre d’endurance et capitale mondiale du ski et de l’alpinisme », confie Damien Sablon, co-organisateur de l’événement.

Au programme de ce week-end festif, 3 courses au choix, permettant de réunir tous les adeptes du ski de montagne quels que soient leur pratique et leur niveau.

« Les 3 parcours ont été pensés et dessinés pour permettre au plus grand nombre de participer et assister à une des courses, l’idée est vraiment de réunir tous les niveaux, du compétiteur de haut niveau au freerider à l’amateur de ski de rando pour créer un événement fédérateur ! » poursuit-il.

Préparez-vous à vivre une immersion unique et sécurisée au cœur du massif Mont-Blanc et de ses glaciers.

LA TRACE DES GRANDS A ÉTÉ PENSÉE POUR FAIRE DÉCOUVRIR DES PARCOURS DE SKI DE RANDO ET SKI ALPINISME À TOUS ET EN TOUTE SÉCURITÉ !

LES 3 COURSES

TDG 65 - Parcours Ski Alpinisme - D+ : 2040 m

C'est l'épreuve « REINE » de l'événement avec un format unique dans le milieu des courses de ski alpinisme. Venez gravir l'Aiguille des Grands-Montets et vous offrir une belle journée d'ascension en haute montagne.

TDG 110 - Parcours Freerando - D+: 1295 m C'est l'épreuve ‘FUN’ de l'événement ouverte à tout le monde (Ski, Split, Télémark) avec un double format, en mode découverte ou en mode plus sportif avec un coté « freederby » et son chrono à la descente pour revivre les folles journées des Grands Montets.

TDG V – Parcours découverte ou Vertical Race C’est l’epreuve « DÉCOUVERTE » ou « CARDIO » pour le débutant ou le compétiteur , ouverte des 14 ans pour le parcours non chronométré, à vivre en famille ou entre amis.

Le festival sera aussi un moment de partage pour tous les pratiquants avec un grand ski test 2023-2024, des cours de yoga face au glacier, des rencontres et des sessions DJ. Inscrivez-vous dès à présent.

LA TRACE DES GRANDS www.latracedesgrands.com

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© Fernando Guevara © Fernando Guevara

LE SKI DE RANDO DANS LA PEAU !

Nés aux pieds du Mont-Blanc, les skis Dynastar se sont dessinés au fil des années pour épouser les reliefs majestueux des montagnes et embrasser les aspirations de leurs prétendants en quête d’aventure. Dans l’Odyssée des hauteurs, où les légendes s’écrivent à la verticale, Dynastar a toujours été une marque pionnière pour accompagner toutes les envies de montagne, à la montée et à la descente.

Le ski de randonnée et Dynastar, c’est une vieille histoire ! Une histoire qui commence dès les années 1970 sur les versants du Mont-Blanc ; pour accompagner les guides de Chamonix dans leurs courses alpines, Dynastar imagine des skis aux noyaux plus légers que ceux des skis traditionnels et esquisse ainsi les premières lignes d’une gamme entièrement dédiée au ski de randonnée. Depuis, Dynastar a chaussé de nombreux guides et skieurs et n’a cessé de développer ses modèles de skis de randonnées pour permettre à tous les pratiquants de suivre leurs envies en montagne. Parce que le ski de randonnée s’exprime de bien des manières, Dynastar propose une gamme de ski de randonnée complète, du modèle ultra light pour aller vite à la montée, aux patins XXL pour survoler toutes les neiges à la descente. À chacun sa trace, à chacun son ski !

UN CONCENTRÉ DE TECHNOLOGIE ET D’INGÉNIOSITÉ POUR ALLER CHERCHER LES PODIUMS

LE M-PIERRA MENTA ET LE M-GRAND MONT, POUR COURIR VERS LES SOMMETS

Partenaire de la FFME depuis plus de 20 ans et de la Pierra Menta depuis plus de 30 ans, Dynastar a équipé quelques grands noms du ski alpinisme et connait parfaitement les exigences de la pratique. Ski référence en la matière le M-Pierra Menta est un concentré de technologie et d’ingéniosité pour aller chercher les podiums. Avec un noyau ultra light en Dynacell, un matériau issu de l’industrie aérospatiale, le M-Pierra Menta affiche 710 grammes sur la balance en 160 cm. Pour s’envoler vers les sommets ou pour travailler son cardio en station, le M-Pierra Menta promet des sorties intenses, toute en légèreté… En restant dans l’univers du ski alpinisme et dans le thème de la légèreté, Le M-Grand-Mont, avec ses 1,25kg en taille 170, ses 82mm au patin et une belle surface portante, permettra aux amateurs de dénivelé positif d’enchaîner les montées, tout en se faisant plaisir à la descente.

M-PIERRA MENTA M-GRAND MONT

Tailles (cm) : 150 160

Patin (mm) : 65 65

Rayon (m) : 20 23

Poids (kg/Paire) : 1,32 1,42

Tailles (cm) : 154 162 170 178

Patin (mm) : 82 Rayon (m) : 16 18 20 22

Poids (kg/Paire) : 2,3 2,4 2,5 2,6

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DES SKIS À LA FOIS LÉGERS, PUISSANTS, PRÉCIS ET SÉCURISANTS POUR ÉVOLUER SUR TOUS LES TERRAINS ET FAIRE SA PROPRE TRACE

LA GAMME M-VERTICAL, POUR S’ÉVADER VERS LES SOMMETS

Une gamme et trois skis pour toutes les envies ! La collection M-Vertical propose des skis polyvalents et offre un parfait compromis montée/descente pour des sorties hors des sentiers battus et des échappées à skis entre les sommets. Des skis à la fois légers, puissants, précis et sécurisants pour évoluer sur tous les terrains et faire sa propre trace. Pour les skieurs qui cherchent des sensations à la verticale, le M-Vertical 82, le M-Vertical 88 ou sa version F-Team, promodèle du spécialiste de la pente raide Vivian Bruchez, seront de parfaits partenaires pour partir à l’aventure ! Avec des lignes de cotes peu taillées pour un maximum de grip sous le pied, un champ droit et un léger rocker pour offrir une surface de contact optimal avec la neige, ces skis vous emmèneront partout ! Du vertige de la haute-montagne aux grandes traversées à ski, la gamme M-Tour offre l’équilibre parfait entre poids, skiabilité et précision.

M-VERTICAL

Tailles (cm) : 156 164 172 180

Patin (mm) : 88

Rayon (m) : 16 18 20 22

Poids (kg/Paire) : 2,1 2,2 2,3 2,4

LA GAMME M-TOUR, POUR PLONGER DANS LA DESCENTE

Une autre famille de skis s’invite cet hiver chez Dynastar, des skis de randonnée shapés pour la descente, avec notamment plus de largeurs au patin pour appréhender tous les terrains à la descente.

Le M-Tour 86, idéal pour les skieurs débutants et intermédiaires, est un ski accessible, tolérant et sécurisant pour évoluer en douceur dans la pratique. Dans le même esprit, le M-Tour 90, avec son rocker plus prononcé, sera quant à lui, un acolyte toujours partant pour aller jouer dans les neiges plus profondes et des terrains backcountry. Et enfin, le grand frère, le M-Tour 99, à monter aussi bien avec des fixations légères que des fixations typées free-rando, lui, vous emmènera sans modération dans l’ivresse de la descente…

M-TOUR

Tailles (cm) : 157 167 177 185

Patin (mm) : 88 89 90 90

Rayon (m) : 12 15 18 20

Poids (kg/Paire) : 2,4 2,5 2,7 2,8

MADE IN EUROPE

Imaginés à flanc de montagne et dessinés aux pieds des sommets, les skis de randonnée Dynastar sont le fruit d’un savoir-faire de longue date et sont conçus entre la Haute-Savoie, l’Isère et la Catalogne selon les modèles. Pour une précision de pointe, les modèles F-Team sont finalisés à l’atelier course de Sallanches ; du sur-mesure made in Dynastar !

DYNASTAR www.dynastar.com

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Appelé aussi le ski de randonnée, le ski alpinisme permet de partir à la découverte de la montagne. De l’explorer. Parcourir des itinéraires de montagne ou de haute montagne, ski au pied en pleine montée. Puis lors de la descente, profiter de la glisse dans un environnement naturel. Vous souhaitez découvrir la discipline ? Laëtitia Roux, 17 fois Championne du Monde en ski alpinisme, vous donne 5 conseils pour bien débuter.

Toute bonne sortie dépend d’un bon itinéraire. Choisissezle en fonction de votre niveau physique. Si vous débutez, préférez plutôt les itinéraires en station, ces derniers sont souvent entièrement balisés. Chaque station de ski possède ses propres chemins : qu’ils soient damnés (la meilleure option pour les débutants) ou avec du hors-piste et un environnement plus technique, ils restent proches des pistes de ski alpin. La descente sera ainsi plus facile. Cette dernière n’est pas à négliger, la descente est aussi importante à préparer que la montée ! Pensez à garder de l’énergie pour revenir en bas.

N°01

Avant tout, il faut bien s’équiper. Et quoi de mieux que de se faire conseiller par un professionnel qui connaît bien la discipline. Favoriser du matériel plutôt léger mais polyvalent.

Côté ski, préférez des skis pas trop longs. (Par exemple si vous faites 1m69, des skis d’une longueur d’environ 1m64 seraient parfait.) Niveau largeur de ski au patin, prendre entre 175mm et 185mm. Des skis trop larges pourraient vous mettre en difficulté lors de la montée.

Côté chaussures, plus elles seront légères, plus la montée sera facile et agréable !

Bien sûr, on pense à prendre son matériel de sécurité, son sac avec de l’eau, une bonne veste et son casque.

Ne voyez pas tout de suite les choses en grand. Fixez-vous des objectifs réalisables pour ne pas vous décourager. Un dénivelé positif de 300 mètres peut déjà être un très bon début. Ensuite, en fonction de vos sensations, vous pourrez savoir ce dont vous êtes capable. Avancez par paliers, étape par étape. Les sensations n’en seront que plus agréables…

N°02

C’est une première pour vous ? Pas de panique. N’hésitez pas à aller voir un moniteur de ski ou un guide. Il peut y avoir des points techniques qui sont importants à savoir. Ils pourront vous faire gagner en temps et en confiance dès les premières sorties. S’il n’y a pas de niveau minimum en ski nécessaire pour la montée… Il faudra adapter la descente en fonction de votre aisance.

La préparation est la clé d’une bonne session. Il est préférable de s’élancer sur une neige douce plutôt que sur une neige glacée. Même si l’envie de sortir est toujours forte, inutile de précipiter sa randonnée. Il vaut mieux skier sous les conditions les plus optimales possibles, surtout lorsque l’on débute. Évidemment, ne pas sortir en risque 5 ! Un beau soleil permet de profiter au mieux de cette discipline dépaysante. Le ski-alpinisme, c’est avant tout une rencontre avec la nature revigorante qui vous entoure.

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N°03
Texte Mia Pérou Illustration Joël Costes
N°05
N°04
REPORTAGE LES FRÈRES LADEVANT 116

BATTRE LA GLACE TANT QU’ELLE EST FROIDE

DEUX FRÈRES SUR LA DEVANTURE DU MONDE À LA PLAGNE

Grandir non comme les princes de la ville, mais de la glace, gravir non comme le classique, mais comme l’exceptionnel. Louna et Tristan sont de ces fratries qui transcendent, qui détonnent, qui brisent des records en effleurant la glace, sans la briser, elle. Du 19 janvier 2023 au 21, il sera possible de voir ces deux virtuoses de la verticalité hivernale participer à la coupe du monde d’escalade sur glace, à la Plagne, berceau de champions et d’évènements de qualité.

REPORTAGE 117 LA PLAGNE
© Nils Paillard

VOIR DE L’ARTISTIQUE DANS LA PRATIQUE

Voir les frères Ladevant se produire est une chance. En regardant la fratrie évoluer sur la glace, on comprend à peine à quel point leur relation est importante et profonde, et les amène sur des sommets peu empruntés. En compétition, ils ont tout gagné, l’un ou l’autre, l’un et l’autre. La cascade de glace est d’après les pratiquants un sport très physique, où l’artistique se mêle à la performance. Visuellement, voir évoluer les athlètes sur les colonnes de La Plagne relève parfois autant d’un spectacle visuel que d’une compétition purement basée sur le classement. Si évidemment on vient chercher la première place, on vient le réaliser de la plus belle des manières.

UN HAUT LIEU DE LA CASCADE DE GLACE

Unique étape française récurrente de la Coupe du monde de cascade de glace, La Plagne s’apprête à accueillir une nouvelle fois l’événement les 20 et 21 janvier 2023, sur la tour de glace située à Champagny-en-Vanoise. La fédération française des clubs alpins français développe cette discipline confidentielle de « haute volée » qui défie les lois de la gravité et du chronomètre. Nichée sur les hauts de la Tarentaise : La Plagne. Là-bas, proche des hauts sommets, la station est une des seules au monde à avoir développé une structure de glace permettant la pratique de ce sport confidentiel qui lie les éléments sportifs de l’escalade et la proximité des éléments bruts comme la glace, bleu, froide, solide ou instable, belle ou intimidante.

Unique en Europe, la Tour de glace se dresse donc dans le vallon de Champagny le Haut à 1450 mètres, aux portes du Parc national de la Vanoise.

Structure artificielle d'une hauteur de 22 m, elle propose plusieurs niveaux de difficultés. initiations encadrées par des guide de haute montagne, créneaux en autonomie ou dans le cadre des sessions d'entraînement du CAF. Ou encore ici lors des compétitions officielles telles que cette Coupe du monde.

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EN COMPÉTITION, ILS ONT TOUT GAGNÉ, L’UN OU L’AUTRE, L’UN ET L’AUTRE REPORTAGE LES FRÈRES LADEVANT
© Nils Paillard © O. Allamand

CALENDRIER

COUPE DU MONDE 2023 :

Corée du Sud (Cheongsong) :  13, 14 et 15 janvier 2023

France (Champagny-en-Vanoise) : 20 et 21 janvier 2023

Vendredi 20/01/2023 : qualifications Samedi 21/01/2023 : finales

Suisse (Saas Fee) :  28 et 29 janvier 2023

SURVOLER LA GLACE, LES CLASSEMENTS ET LA DISCIPLINE

Si la Coupe du monde pose ses valises en France, ce n’est pas anodin. À l’instar des biathlètes venant se disputer le temps d’un week-end au Grand Bornand depuis que le maestro Martin Fourcade a laissé sa trace sur son sport, les frères Ladevant permettent aux Français de toucher du piolet de plus près cette discipline encore confidentielle. Il se murmure même qu’elle pourrait être présente aux Jeux Olympiques d’hiver de 2030.

Le petit frère, Louna, 21 ans, a d’ailleurs survolé la pratique ces deux dernières années, avec un titre mondial en 2020 et 2021. Son frère n’est pas en reste, avec la médaille de bronze l’année dernière. C’est donc en duo, en cordée, que les frères évoluent vers la verticalité. En montant les marches du podium, en s’approchant des sommets de leur discipline et des montagnes qui les entourent.

Si vous souhaitez donc toucher de l’œil ce binôme en or, ou plutôt en glace, le rendez-vous à noter est bien celui du 19 au 21 janvier 2023 prochain, du côté de La Plagne. 23 nations seront d’ailleurs présentes pour cette édition, qui sera pour la première fois amputée des brillants athlètes russes, qui s’avéraient de redoutables adversaires.

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LA PLAGNE www.la-plagne.com LES FRERES LADEVANT www.instagram.com/lesfreresladevant UNIQUE EN EUROPE, LA TOUR DE GLACE SE DRESSE DONC DANS LE VALLON DE CHAMPAGNY LE HAUT À 1450 MÈTRES, AUX PORTES DU PARC NATIONAL DE LA VANOISE. UNE COMMUNE LABELLISÉE TERRE D’ALPINISME LA CASCADE DE GLACE EST D’APRÈS LES PRATIQUANTS UN SPORT TRÈS PHYSIQUE, OÙ L’ARTISTIQUE SE MÊLE À LA PERFORMANCE
REPORTAGE LA
PLAGNE
Paillard
O. Allamand
Nils Paillard
© Nils
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En tout cas, il ne faudra pas avoir froid aux yeux pour plonger dans le grand bain… d’eau froide ! Samoëns accueille le Championnat du monde de nage en eau glacée. Réservé à ceux qui n’ont pas froid aux yeux (ni nulle part ailleurs), le Championnat du monde de nage en eau glacée, discipline également appelée Ice Swimming, se déroulera cet hiver à Samoëns en Haute-Savoie.

PARTEZ À LA DÉCOUVERTE D’UNE DISCIPLINE INSOLITE

Pratiquée en lac ou en mer, la nage en eau glacée est une discipline en plein essor en France et dans le monde et les compétitions se multiplient depuis une vingtaine d’années. Le principe est simple : nager dans une eau ne dépassant pas 5 degrés, avec un petit détail qui fait la différence… La combinaison en néoprène est interdite ! Autant dire que l’exercice va s’avérer difficile pour les plus frileux d’entre nous. Si des précautions sont tout de même à prendre avant de se jeter à l’eau, la nage en eau glacée a de nombreux effets bénéfiques sur le corps humain : libération d’endorphine, augmentation de la température corporelle, augmentation du flux sanguin, l’eau froide augmente les lymphocytes dans votre organisme et renforce l’immunité. Contrairement à ce que vous pourriez penser, l’eau froide est extrêmement bénéfique pour la santé !

LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE NAGE EN EAU GLACÉE

Cet hiver, le Championnat du monde en eau glacée organisé par l’IISA, (International Ice Swimming Association), se déroulera à Samoëns, au cœur des montagnes de la Haute-Savoie. C’est le célèbre lac aux Dames qui accueillera un bassin de 25 mètres avec une eau à moins de 5 degrés. Sur quatre jours de compétition, les 400 athlètes venus de plus de 33 pays s’affronteront sur différentes distances allant de 50 à 1000 mètres toutes disciplines confondues (nage libre, papillon…).

ET SI JE N’AI PAS L’INTENTION DE NAGER

Le Championnat du monde de nage en eau glacée est réservé aux athlètes inscrits à l’IISA et qualifiés pour la compétition. Mais cette discipline est impressionnante à découvrir et spectateurs vous êtes les bienvenus ! La base de loisirs du lac aux Dames s’étend sur une superficie de dix hectares et s’y rendre est aussi l’occasion de se balader en admirant les paysages enneigés. En bref, le Championnat du monde de nage en eau glacée c’est : 4 jours de compétition • Accès gratuit • Animations pour tous• Boissons et restauration sur place

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NAGER DANS DE L’EAU GLACÉE, EST-CE BIEN RAISONNABLE ? DU 11 AU 15 JANVIER 2023 CHAMPIONNAT DU MONDE DE NAGE EN EAU GLACÉE ICE SWIMMING NAGE EN EAU GLACÉE www.samoens.com LE PRINCIPE EST SIMPLE : NAGER DANS UNE EAU NE DÉPASSANT PAS 5 DEGRÉS
LES DÉESSES OUVRENT LA VOIE ! CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA
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VIA SEDNA

Toute aventure commence par une belle rencontre ! Via Sedna est celle de huit femmes qui ont navigué en voilier jusqu'au Groenland au-delà du cercle arctique pour y ouvrir une nouvelle voie en falaise. Quatre navigatrices et quatre grimpeuses, qui ont vécu la même aventure... Enfin presque. Pendant deux mois et demi, elles ont affronté mauvais temps, conditions de navigation et de grimpe difficiles, contretemps, mais aussi découverte d'un univers qu'elles ne connaissaient pas avant d'arriver en haut de la voie qu'elles avaient repérée de loin sur des photos et des cartes pendant leur année de préparation.

CARNET DE VOYAGE 123 VIA
Texte Florence Duc Photos Ramona Waldner
SEDNA

SSur leur voilier de 15 mètres, le Northabout, elles ont aussi appris à se connaître, s'apprécier et ont tiré de tous ces moments passés entre femmes une force qui leur a permis d'aller au bout de leurs objectifs. Nadia Royo Cremer, grimpeuse, raconte l'épopée de ces huit femmes hors du commun.

UNE ÉQUIPE SOUDÉE

L'aventure commence lorsque Marta Guemes, navigatrice accomplie, croise la route de la grimpeuse et exploratrice Caro North. Pour Caro, le Groenland est un rêve avec des falaises à grimper et de nouvelles voies à ouvrir. Pour Marta, c'est le souvenir d'une lointaine expérience mitigée. Mais les deux femmes ont le même état d'esprit et Caro convainc rapidement Marta de retenter l'expérience du Grand Nord. Chacune de leur côté, elles vont recruter parmi leurs amies celles qui les accompagneront. Nadia donc, Capucine Cotteaux, une grimpeuse douée et passionnée qui rêve aussi d'une vraie expédition et d'ouvrir une voie, et Ramona Waldner, la photographe du groupe, à l'aise en falaise comme sur les plus hauts sommets et qui est aussi en charge de communiquer l'aventure au travers de ses images. Pour la navigation, Marta, s'entoure de navigatrices expérimentées : Maria Sol Massera, une architecte navale qui a déjà beaucoup navigué, Caro Dehais, charpentier de marine et ingénieur, pro du bricolage et Alix Jaekel, qui après avoir fait Science Po Paris s'est découvert une véritable passion pour la mer et fabrique aujourd'hui des voiles. « L'idée première ça n'était pas une expédition 100% féminine, mais ça s'est fait naturellement », explique Nadia, « Être entre femmes, finalement ça a été notre force. Lors du voyage retour, nous avons eu le temps d'échanger beaucoup, sur nos impressions, et notre complicité s'est encore renforcée. Entre femmes, on est plus libres d'être comme on est vraiment. Dans nos discussions aussi, sans filtre, mais avec une grande attention à ce que les autres ressentaient ou vivaient. Cette aventure a créé une relation forte entre nous et nous a vraiment soudées. Une expédition 100% féminine en voile, ça s'était déjà fait, en alpinisme aussi, mais une de cette ampleur réunissant les deux, pas vraiment. Certains se demandaient si l'on allait savoir faire, réussir à se débrouiller seules dans une expédition de plus de deux mois en autonomie. » S'il est bien une chose que l'aventure aura réussi à mettre en avant, ce sont les ressources que chacune avait en elle. À une époque où l'on prône l'égalité, beaucoup sont encore surpris que des femmes soient capables de gérer seules n'importe quelle situation.

LE GROENLAND EST UN RÊVE AVEC DES FALAISES À GRIMPER ET DE NOUVELLES VOIES À OUVRIR

CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA
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CARNET DE VOYAGE 125 VIA SEDNA L'IDÉE PREMIÈRE ÇA N'ÉTAIT PAS UNE EXPÉDITION 100% FÉMININE, MAIS ÇA S'EST FAIT NATURELLEMENT

LE VOILIER :

PAS UN SIMPLE MOYEN DE TRANSPORT

« On voit de plus en plus d'expéditions où l'on utilise des moyens de transport plus responsables, un peu parfois parce que ça fait bien. Mais le voilier, ça n'était pas juste un moyen de transport, toute notre route jusqu'au pied de la falaise, faisait partie intégrante de notre aventure. C'est l'année de préparation qui aura fait la différence. Nous, les grimpeuses, étions plutôt inexpérimentées en matière de navigation. Certaines ont passé plusieurs jours en mer, d'autres ont fait un stage aux Glénans. Mais le jour du départ, on se dirigeait tout de même vers l'inconnu. Même Marta, notre capitaine, qui n'avait jamais navigué au milieu de la banquise. » Guidées à terre par des routeurs qui connaissent bien les mers du nord, elles prennent le large le 20 juin depuis La Rochelle. Après quelques jours seulement, elles sont rattrapées par le mauvais temps qui ne quittera plus l'Atlantique Nord, les forçant à faire escale en Irlande, aux Îles Féroé puis sur la côte islandaise. « Toutes ces attentes ont été un peu stressantes pour nous, les grimpeuses.

Cela faisait déjà six longues semaines sans grimper et c'était difficile à gérer. » Et bloquées en Islande à attendre que la glace s'ouvre pour les laisser entrer dans le fjord du Scoresby Sund, elles louent une voiture pour se rendre toute la semaine sur un site d'escalade. « Ce moment a été crucial dans notre aventure. Nous savions que le temps perdu ne se rattraperait pas, car nous avions une date butoir pour le retour avant les tempêtes automnales. Et cela nous laissait aussi de moins en moins de temps pour la partie grimpe de l'expédition. » À ce moment-là,

LE VOILIER, ÇA N'ÉTAIT PAS JUSTE UN MOYEN DE TRANSPORT, TOUTE NOTRE ROUTE, FAISAIT PARTIE INTÉGRANTE DE NOTRE AVENTURE UNE PAROI RAIDE ET EXIGEANTE AVEC DES DIFFICULTÉS ALLANT DU 6A AU 7B+ CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA 126
ENVIE DE PASSER À LA COTATION SUPÉRIEURE ? 10 COURS PARTICULIERS À GAGNER Tirage au sort le 1er mars 2023, résultats dans le prochain numéro et par email. ww w . c li m b -u p.f r

les huit femmes discutent beaucoup de la suite à donner à leur expédition et envisagent même de se rabattre sur une autre paroi plus au sud. Pendant que les grimpeuses sont à terre, Marta décide de reprendre la mer et amène le bateau jusqu'au nord de l'Islande, au plus proche du fjord. Et puis au bout d'une dizaine de jours, la route s'ouvre enfin. Elles reprennent toutes la mer et entrent dans le fjord accompagnées de deux autres bateaux qui attendaient aussi l'ouverture des glaces. Une vigie guide la barreuse depuis le haut du mât et elles réussissent à passer.

LA VOIE

L'équipe se scinde alors en deux. Les navigatrices restent sur le bateau pour aller explorer le fond du fjord et les bœufs musqués qui s'y prélassent. Les grimpeuses, enfin à terre, se lancent dans une course contre la montre... D'autant plus que la météo annonce de nombreuses précipitations. Il ne leur reste que 11 jours pour arriver au sommet et redescendre. Elles installent leur camp de base et entament les aller-retour jusqu'au pied de la paroi pour acheminer tout leur matériel. Leur objectif : une voie jamais gravie sur la face est du Northern Sun Spire, une paroi raide et exigeante avec des difficultés allant du 6a au 7b+. Sur place, la pluie leur fait reconsidérer leur ascension. Au lieu de hisser leur matériel, elles décident de commencer à grimper dès leur arrivée. Nadia et Caro se lancent à l'assaut de la paroi et fixent 80 m de ligne. « On s'est rendu compte ensuite que si on n'était pas montées ce jour-là, on aurait dû tout stopper avant d'atteindre le sommet faute de temps ».

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LES CHIFFRES DE L'EXPÉDITION 8 coéquipières 12 semaines d'expédition 83 jours pour effectuer l'aller-retour 35 jours de navigation 4000 milles nautiques parcourus 14 jours d'escalade, dont 3 1/2 sur la paroi 780 mètres de paroi ouverte CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA
CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA 130
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SEDNA
CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA PLUS ELLES PROGRESSENT, PLUS LA PAROI EST MOUILLRE, LE SOLEIL FAISANT EN MONTANT, JE PENSAIS QUE FINALEMENT ARRIVER AU SOMMET FONDRE LES NEVES SITUES AU-DESSUS. DEVENAIT ACCESSOIRE POUR MOI. 132

UN FACE-À-FACE INATTENDU

L'expérience la plus intense du voyage n'a eu lieu ni en mer ni sur la paroi. Les grimpeuses avaient installé leur camp de base au bord de l'eau, non loin d'une plage à 6 h de marche de la paroi. « C'était une journée de repos, après avoir monté une partie du matériel au pied de la paroi. J'étais tournée vers Caro (North) lorsque tout à coup, j'ai eu le souffle coupé. Derrière son dos, à une cinquantaine de mètres, qui sortait de l'eau, un ours blanc nous regardait. Je me suis figée. Et Caro a immédiatement compris. Nous avions un fusil, dans la tente 80 m au-dessus de nous : trop loin ! J'ai marché en arrière en le regardant et j'ai crié "Un ours" pour avertir les autres filles. Il s'est éloigné, mais en direction de l'endroit où était Capucine. Finalement, on a couru vers la tente et Capucine avait fait pareil. L'ours était toujours là, pas loin de nous. J'ai pris le fusil, mais j'ai décidé d'attendre qu'il disparaisse et de ne pas tirer. Sur le moment, j'étais ébahie. Mais cela reste un moment exceptionnel, tellement beau. La nuit suivante, nous nous sommes relayées pour faire des quarts avec le fusil sous la pluie, au cas où il reviendrait ».

SEDNA

C'est la déesse de la mer chez les Inuits. « Quand on attendait que la glace s'ouvre pour rentrer dans le fjord, pour trouver notre route à travers les glaces, lors des tempêtes, tout au long du voyage, c'est comme si elle avait été là pour nous accompagner et tout arranger. En effet, malgré tous les aléas, les routes bloquées, une panne de moteur, les attentes parfois interminables pour les grimpeuse, la pluie et le froid et le timing qui se resserrait de jour en jour, les planètes ont toujours fini par s'aligner pour nos huit aventurières, leur permettant d'achever leur exploit. »

DEUX JOURS SEULES AU PIED DE LA PAROI

Les grimpeuses prennent aussi une autre décision, celle de monter vite et léger à trois, Ramona restant au pied de la paroi avec le drone, la radio et le fusil. Les trois grimpeuses progressent vite et installent sept relais avant de redescendre le soir en rappel. Le lendemain, elles partent pour deux jours et une nuit de bivouac en paroi. Le dernier jour, il fait froid et la pluie est annoncée vers minuit. Plus elles progressent, plus la paroi est mouillée, le soleil faisant fondre les névés situés au-dessus. Le temps presse et Ramona toujours seule en bas, leur remonte le moral à la radio : « son rôle a été essentiel, car elle nous a soutenus tout le long ». Le haut de la paroi moins vertical permet aux trois grimpeuses de progresser encore plus rapidement et d'arriver au sommet à midi, l'heure qu'elles s'étaient fixée pour entamer la descente.

UN SENTIMENT DE PLÉNITUDE

« En montant, je pensais que finalement arriver au sommet devenait accessoire pour moi. J'avais déjà accepté le fait de ne pas y arriver et pourtant, en arrivant en haut, j'ai ressenti une bouffée de plénitude, comme une joie très intense, une sorte d'accomplissement ».

Les grimpeuses redescendent, remontent sur le bateau et le retour jusqu'à La Rochelle est aussi mouvementé que l'aller. Une halte imposée par la météo leur permet de découvrir l'Islande, un volcan en éruption. Enfin, le 10 septembre, elles arrivent à La Rochelle. « La lenteur du retour a été nécessaire, comme une reconnexion avec le monde. On a quitté le jour pour retrouver la nuit, les étoiles, retrouver nos repères, nous reconnecter avec le temps et l'espace. » Pour les huit aventurières, l'aventure aura été bien plus qu'une quête sportive. « C'était une expérience très riche, sur le plan humain. Ce que nous voudrions partager, c'est que nous ne sommes pas, hormis Caro (North) de grandes exploratrices et pourtant nous avons réussi. En fait, nous avons toutes de l'or en nous. Il faut juste y croire ».

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CARNET DE VOYAGE VIA SEDNA
VIA SEDNA via-sedna.com

UN PLONGEON DANS L’HIVER

En quête de devenir incontournable dans le paysage des destinations hivernales françaises, le village-station de Saint-Gervais Mont-Blanc séduit par la diversification de ses activités et sa qualité d’accueil. Avec sa dimension quatre saisons, elle propose une multitude d’expériences immersives au travers des quatre villages de charme qu’elle recouvre : Saint-Gervais, le Fayet, le Bettex et Saint-Nicolas de Véroce. Ces derniers, tous surplombés par celui que l’on ne présente plus et toit de l’Europe, le Mont-Blanc.

UN DOUBLE-DOMAINE UNIQUE EN FRANCE

Le domaine Evasion Mont-Blanc et le domaine de Saint-Gervais / Les Houches sont les deux visages qui façonnent et font la singularité de la destination SaintGervais Mont-Blanc.

Le premier n’est autre que le troisième domaine skiable de France avec plus de 400 km de piste offrant une vue à 360 degrés sur quelques-uns des massifs les plus emblématiques de la région : les Aravis, les Fiz et celui du Mont-Blanc. Désireux de répondre aux envies multiples et de s’adapter aux pratiques d’aujourd’hui, qui en font l’une de ses forces attractives, le domaine propose un espace débutant flambant neuf à 1840m d’altitude, au Mont d’Arbois, permettant à tous les glisseurs en herbe de profiter d’un spectacle pour les yeux et d’une qualité de neige parfaite. Sans oublier un accès à la quasi-totalité du domaine par le biais de pistes vertes et bleues. C’est alors que le deuxième vient compléter cette offre déjà bien fournie avec son côté plus familial et authentique. Offrant la possibilité à celles et ceux qui l’arpentent, de glisser sur deux versants différents, mais surtout de se rendre sur les pistes à bord du train à crémaillère électrique le plus haut de France, le tramway du Mont-Blanc. Plaire à tous les skieurs et amateurs de glisse, tel pourrait être le crédo de la destination SaintGervais Mont-Blanc.

DESTINATION SAINT-GERVAIS MONT-BLANC
DESTINATION IMMERSION PLAIRE À TOUS LES SKIEURS ET AMATEURS DE GLISSE, TEL POURRAIT ÊTRE LE CRÉDO DE LA DESTINATION LE TRAMWAY DU MONT-BLANC PERMET AUX SPORTIFS SUR SPATULE DE PARTIR À L’ASSAUT DU DOMAINE SKIABLE 134

L’ÉCO-RESPONSABILITÉ AU COEUR DES CONSIDÉRATIONS

Depuis plusieurs années maintenant, Saint-Gervais encourage aux gestes qui éduquent et aux actions qui durent. Entre protection de la biodiversité, sensibilisation de la population aux enjeux environnementaux, navettes gratuites et écologiques ou encore développement des énergies renouvelables, les champs d’action et les domaines d’intervention sont multiples et concrets. Dans cette logique vertueuse, la destination vient de décrocher le label “Flocon Vert”, avec non pas un mais deux flocons ! Une distinction exceptionnelle qui récompense les très nombreuses initiatives mises en place par la commune ces dernières années. Afin de renforcer et de multiplier ses actions en faveur de la biodiversité et du tourisme durable, Saint-Gervais Mont-Blanc se fait accompagner par « Mountain Riders », association reconnue dans le domaine.

L’INSTANT DÉTENTE

Les Thermes de Saint-Gervais sont de ces lieux emblématiques qu’il convient de découvrir. De ces lieux qui font partie intégrante de l’histoire d’un territoire et que la commune a su entretenir, faire évoluer et restaurer avec une attention toute particulière. Dans un but bien précis : offrir une expérience holistique à tous les visiteurs de ce lieu unique aux 200 ans d’histoire. Profiter, le temps d’un instant, d’une eau thermale millénaire, naturellement chaude et bienfaisante aux vertus et propriétés thérapeutiques exceptionnelles. Entre cures thermales, bains de vapeur, saunas ou encore atelier de relaxation, la détente prendra une part considérable au sein de votre odyssée enneigée.

LE TRAMWAY DU MONT-BLANC, L’EMBLÈME

Lorsqu’il enfile son manteau hivernal, le tramway du MontBlanc permet aux sportifs sur spatule de partir à l’assaut du domaine skiable de «Saint-Gervais - Les Houches». Un immanquable pour les amoureux d’histoire et les nostalgiques de train à crémaillère. Une belle manière de découvrir la montagne, autrement. Au départ du Fayet ou de Saint-Gervais jusqu’au plateau de Bellevue situé à 1900m d’altitude vous offrant, une fois son terminus atteint, une vue exceptionnelle sur le glacier de Bionnassay et le massif du Mont-Blanc.

LE RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER

Du 21 au 28 décembre, dans le cadre d’un partenariat avec la ville de Lyon et sa mythique fête des Lumières, Saint-Gervais sera le théâtre d’une semaine d’illuminations et d’émerveillement. Une semaine bercée de féerie qui fera l’enchantement des petits et grands.

DESTINATION 135 SAINT-GERVAIS MONT-BLANC
SAINT-GERVAIS MONT BLANC www.saintgervais.com
© Boris Molinier © Boris Molinier © Boris Molinier © Christophe Daguet

5 BONNES RAISONS DE RÉSERVER VOS VACANCES AVEC CGH

RÉSIDENCES & SPAS

Imaginez-vous, un appartement avec vue sur les sommets enneigés, au cœur d’un village typique des Alpes, ou alors au pied des pistes. Installés près d’un feu de cheminée après avoir skié et juste avant de vous relaxer dans un hammam, vous profitez d’un moment convivial autour de bon chocolat chaud. Tout cela ressemble à un rêve, mais il s'agit bien de vos vacances avec CGH.

1. UN LARGE CHOIX DE DESTINATIONS

Le groupe CGH se distingue comme un partenaire de choix pour vous évader à la montagne. Au total, ce sont 34 résidences 4 et 5* qui vous accueillent dans 22 destinations de Savoie, Haute-Savoie, Isère et Hautes-Alpes. Que vous soyez adeptes de ski, désireux d’être les premiers à fouler la neige immaculée aux premiers rayons du soleil, ou alors en quête de dépaysement, le groupe CGH saura vous offrir un lieu de séjour idéal. Skis au pied ou au cœur des stations, les résidences bénéficient d’emplacements privilégiés pour vivre une expérience unique, à deux, en famille ou entre amis. Les équipes CGH, passionnées et expertes de la montagne, sont à votre écoute pour vous conseiller au mieux en fonction de vos envies.

DESTINATION 136 CGH RESIDENCES & SPAS
© Studio Bergoend © Fou d'Images

2. LE CONFORT AVANT TOUT

Dès votre arrivée, vous découvrirez un logement spacieux et douillet, idéal pour accueillir toute la famille. C’est alors un nouveau chez vous au milieu des sommets qui vous attend. Tous imprégnés d’une âme authentique et savoyarde, les appartements sont de véritables cocons au décor raffiné. Sur place, vous trouverez tout le nécessaire pour assurer votre confort notamment grâce aux équipements de qualité ne vous laissant plus qu’à profiter des lieux. Clou du spectacle, laissez-vous émerveiller par une vue exceptionnelle sur des paysages montagnards dignes de cartes postales. Alors installezvous aisément, un panier savoyard déposé sur la table, et partagez une partie de jeu de société avec les personnes qui vous sont chères.

3. INSTANT BIEN-ÊTRE

Car la montagne est aussi synonyme de détente et de déconnexion, CGH propose des prestations axées sur le bien-être pour faire de votre séjour la parfaite combinaison entre sport, découverte, et relaxation. Après une longue et belle journée passée sur les pistes, on se laisse tenter sans mal par un plongeon dans la piscine chauffée, par un passage dans le sauna ou le hammam, ou dans les bulles réconfortantes des bains bouillonnants pendant que les petits s'amuseront avec les fontaines animaux du bassin enfants. L’univers Ô des Cimes quant à lui, vous invite à un moment envoutant et magique, où vous pourrez profiter d’un soin sur mesure avec les produits Codage ou Sothys, sans oublier Nougatine, marque consacrée aux enfants et aux adolescents. Massage réconfortant du dos, gommage du corps ou encore soin du visage, vous atteindrez sans aucun doute les sommets de la relaxation.

4. VOTRE SÉJOUR SUR-MESURE

En réservant votre séjour CGH, vous avez la garantie de vous sentir comme chez vous au milieu des paysages enneigés. Grâce à des prestations personnalisées, le groupe vous propose d’organiser des vacances plus que parfaites ! De votre transfert depuis l'aéroport ou la gare, à la location du matériel de ski et des forfaits en avance, en passant par la livraison des courses directement dans votre appartement ou en bénéficiant du service boulangerie, vous ne manquerez de rien. Et si vous décidez de venir passer Noël en altitude, il vous est également possible de commander votre sapin et de le décorer en famille. La promesse de fêtes de fin d’année tout simplement magiques !

5. VOYAGEZ ÉCO-RESPONSABLE

Choisir CGH c’est aussi voyager en prenant conscience de l’environnement. Et pour cause, afin de réduire positivement l’impact de son activité sur la planète, de nombreuses pratiques durables ont été mises en place. Réduction et recyclage des déchets, baisse de la consommation d’eau et d’énergie, formation des salariés, mais aussi approvisionnement auprès des producteurs locaux, c’est un séjour aux valeurs fortes qui vous attend pour un moment d’évasion exceptionnel.

CGH RÉSIDENCES & SPAS

Informations & réservations • 04 50 33 10 96 • contact@cgh-residences.com www.cgh-residences.com

DESTINATION 137 CGH RESIDENCES & SPAS
UN MOMENT D’ÉVASION AU COEUR DES SOMMETS DES ALPES
© Fou d'Images © Fou d'Images
© Studio Bergoend

DÉCOUVREZ NOS RÉSIDENCES

dans les plus belles stations des Alpes françaises.

PRIAMS - 46, avenue Gambetta - 74000 Annecy. RCS Annecy B 488 462 730. SAS au capital de 10 000 000€. Illustrations à caractère d’ambiance. Libre interprétation de l’artiste. Architecte : Geronimo. Crédit photos : Oxygen. Création : Studio A. www.priams.fr +33 (0)9 77 24 55 55 Chez soi, comme dans un palace. Appartements de caractère VAL D’ISÈRE, COURCHEVEL, MEGÈVE, LES GETS, VALMOREL, ALPE D’HUEZ

VOTRE HIVER GRANDEUR NATURE

Située aux Portes du Soleil, plus grand domaine skiable transfrontalier d’Europe, la station familiale du Roc d’Enfer vous propose un cadre privilégié pour profiter de la saison hivernale. De nombreuses activités pour toute la famille vous attendent dans un domaine où les sports d’hiver se pratiquent grandeur nature.

UNE STATION AU CŒUR D’UN ENVIRONNEMENT

PRÉSERVÉ

Reliant les deux villages de Saint-Jean-d’Aulps et de la Chèvrerie, la station familiale du Roc d’Enfer allie activités hivernales et grands espaces au pied du célèbre sommet auquel elle emprunte son nom. Offrant une vue imprenable sur le Mont-Blanc depuis sa terrasse panoramique au sommet des Têtes, la station est le lieu de rendez-vous des familles en quête d’un espace où les sports d’hiver se pratiquent dans un environnement préservé. Une station, deux villages, mais aussi deux vallées à découvrir. D’un côté la vallée d’Aulps, de l’autre celle du Brevon, une situation géographique hors du commun rendant possible la réalisation, skis aux pieds, du tour du célèbre Roc d’Enfer sur 20km. La station du Roc d’Enfer c’est aussi 32 pistes, 2 noires, 12 rouges, 11 bleues et 7 vertes, pour 16 remontées mécaniques, le tout s’étendant sur 51km. La garantie d’un hiver à ski, mais pas seulement.

LE MOUNTAIN KART, SENSATIONS FORTES GARANTIES

Au Roc d’Enfer il est possible de pratiquer le mountain kart sur neige durant tout l’hiver. Se focalisant uniquement du côté de Saint-Jean-d’Aulps durant la saison, l’activité vous propose d’effectuer une descente dès la fermeture des pistes. Casque vissé sur la tête, et lampe frontale allumée, vous dévalerez la descente dans la nuit sur 2km pour un dénivelé négatif de 600 mètres. Depuis l’arrivée de la télécabine, vous évoluerez dans un espace balisé et surveillé, et pourrez effectuer dérapages, 360, et autres figures grâce aux pneus non cloutés et à un freinage plus long sur la neige. Sensations fortes garanties ! L’activité sera proposée trois fois par semaine durant les vacances, puis deux fois par semaine le reste de la saison. Pour réserver votre descente, rendezvous aux caisses des remontées mécaniques.

DESTINATION ROC D'ENFER
UNE STATION PRÉSERVÉE AUX NOMBREUSES ACTIVITÉS
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UNE SITUATION GÉOGRAPHIQUE HORS DU COMMUN … LA GARANTIE D’UN HIVER À SKI, MAIS PAS SEULEMENT.

UNE EXPÉRIENCE UNIQUE ET PRIVILÉGIÉE AVEC LA STATION POUR VOUS SEULS.

PREMIÈRES TRACES

: SOYEZ LES PREMIERS À GLISSER SUR LA POUDREUSE

C’est une activité qui depuis sa mise en place à la saison dernière connait un succès fulgurant. Imaginezvous : aux premières lueurs du matin les pisteurs vous accueillent sur le domaine vide ou le calme règne sur la station. Vous vous élancez sur la neige immaculée, laissant les premières traces de la journée afin d’effectuer l’ouverture du domaine. Une expérience unique et privilégiée avec la station pour vous seuls. C’est un rêve que le Roc d’Enfer a fait devenir réalité. Cette activité VIP, n’acceptant que huit personnes par sortie, vous fera réaliser l’ampleur du territoire et vivre un moment rare dans une nature sauvage et préservée. Au détour d’un virage vous apercevrez certainement un chevreuil, un lièvre ou un chamois, avant de traverser des étendues désertes, le son de vos skis glissant sur la neige comme seul bruit environnant. Ce moment privilégié d’une durée d’une heure trente sera aussi l’occasion pour vous d’en apprendre plus sur le métier de pisteur, avant de rejoindre un des restaurants de la station pour se réchauffer autour d’une tasse de café. Cette activité, au prix de 10€ par personne sur réservation, est réservée à des skieurs expérimentés, se déroulant sur des pistes rouges. Le départ est possible du côté de Saint-Jeand’Aulps et de la Chèvrerie. Les réservations s’effectuent par email, téléphone, ou directement auprès des caisses des remontées mécaniques.

MAIS LE ROC D’ENFER C’EST AUSSI…

Une station adaptée aux familles et aux nombreuses activités. Cet hiver nous retrouverons les randonnées en raquettes, une piste de luge ou encore une patinoire. Des balades accompagnées de chiens de traineau sont également proposées par Traineau Passion du côté de la Chèvrerie. Tandis que le record man du monde 2006 de vitesse en mono ski, Xavier Cousseau, vous invitera, chaque jeudi des vacances scolaires, à mesurer votre vitesse et à vous sensibiliser à ses risques. La chaleureuse station familiale, vous invite également tous les dimanches des vacances scolaires à un pot d’accueil autour d’un vin chaud, afin de vous présenter l’ensemble des activités et animations de la semaine à venir. La recette idéale pour un hiver réussi.

DESTINATION 141 ROC D'ENFER
ROC D'ENFER www.rocdenfer.com
Réservez votre séjour DEUX JOURS SKI & DÉTENTE UNE EXPÉRIENCE LUXUEUSE TOUT COMPRIS POUR LE PLAISIR DES PISTES, DU BIEN-ÊTRE ET DES PAPILLES AUX PIEDS DES DENTS DU MIDI !

BIENVENUE DANS LA RÉGION DENTS DU MIDI !

DÉCOUVREZ L’ACCENT SUISSE DES PORTES DU SOLEIL

La Région Dents du Midi regroupe les villages suisses de Champéry, Champoussin, Les Crosets, Morgins, Troistorrents et Val-d’Illiez. Cette vallée offre des panoramas époustouflants et des possibilités quasi infinies d’activités tout au long de l’année, sur le domaine skiable et en dehors. Située à la frontière avec la France, la région fait partie du plus grand domaine skiable transfrontalier, les Portes du Soleil. Pour vous aider, 7 tours vous sont proposés cette année pour découvrir l’essentiel du domaine et ses multiples facettes. On note également la piste culte : le Mur suisse, un long champ de bosses pour les mordus d’adrénaline !

QUOI DE NEUF SUR LES PISTES ?

La saison 2022-2023 vous invite à faire le plein de sensations et à vous défier en toute sécurité avec la Rivella Fun Zone qui débarque à Morgins sous le télésiège des Bochasses. On y retrouve le « Speedcheck » pour aller tout schuss sur une piste spécialement damée. L’occasion de repartir avec sa photo-souvenir indiquant la vitesse atteinte ! La Rivella Fun Zone c’est aussi un départ groupé sur un boardercross shapé pour toute la famille. Pour mettre en vitrine les produits du terroir de la vallée d’Illiez et promouvoir des valeurs communes, la Région Dents du Midi s’associe à Slow Food, le mouvement mondial œuvrant pour une agriculture respectueuse de l’Homme et de l’environnement. S’appuyant sur un terroir regorgeant de saveurs, les partenaires Slow Food ont développé des offres et des animations comme les séjours « Ski & détente au pied des Dents du Midi » et « Bon ski Bon app’ ». Ce dernier comprend 2 jours pour s’élancer à l’assaut des cantines sur les pistes – un goût de « reviens-y » qui ne laissera personne indifférent…

LES RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER

Du 11 au 14 janvier, la Würth Modyf ISMF World Cup Région Dents du Midi reprend du service à Morgins ! Trois épreuves de Coupe du Monde de ski alpinisme accueilleront l’élite de la discipline : une verticale nocturne sur le secteur de la Foilleuse, un sprint au Géant et une individuelle. Deux épreuves pour la catégorie populaires sont également organisées. Le Rock The Pistes revient également du 12 au 18 mars 2023 : le festival boots de ski aux pieds complètement givré à plus de 1’500m d’altitude. Enfin du 27 mars au 1er avril 2023, c’est au Maxi-Rires Festival de vous inviter à un festival d’humour haut perché !

143 DESTINATION RÉGION DENTS DU MIDI RÉGION DENTS DU MIDI www.regiondentsdumidi.ch
dans
Un
!
La Région Dents du Midi vous accueille
ses 6 villages-stations aux pieds du chaînon montagneux du même nom.
terrain de jeu quasi infini
POSSIBILITÉS QUASI-INFINIES D’ACTIVITÉS TOUT AU LONG DE L’ANNÉE, SUR LE DOMAINE SKIABLE ET EN DEHORS
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RENDEZ-VOUS SUR : lescontas.ski @SECMH - Domaine Skiable des Contamines
@SECMH @domaineskiable

Dans la station des Contamines-Montjoie, c’est avant tout la découverte d’un lieu préservé aux panoramas d’exception qui nous attend. Dans ce cadre idyllique, comme sorti d’un conte d’hiver, les activités ne manquent pas pour vivre des sensations fortes et se reconnecter à la nature. Une destination sport et plaisir à ajouter à votre liste pour la saison.

LE FAT BIKE, LA MONTAGNE À PORTÉE DE ROUE

C’est une activité qui allie le plaisir de l’outdoor, le sport, et le respect de la nature. Le Fat Bike électrique, proposé par le prestataire Altitude Bike School présent dans la station, vous propose de découvrir les Contamines avec un moyen de déplacement autre que le ski qui offre des sensations toutes aussi fortes. Ces vélos adaptés aux sols enneigés vous permettent d’emprunter les chemins piétons et de passer sur tous types de terrains pour une découverte sans limites du territoire. Différentes formules vous sont proposées, avec des sorties en journée qui peuvent être réservées à l’heure ou sur une période plus longue. Des sorties nocturnes de deux heures sont également possibles en soirée. Pour les plus aventureux, la formule « Virée nocturne » est l’activité à ne surtout pas manquer. Comme son nom l’indique, c’est de nuit que vous partirez sur vos fat bikes électriques pour une balade accompagnée par un guide qui vous mènera jusqu’à un restaurant d’altitude.

LA CASCADE DE GLACE, UN INCONTOURNABLE DES CONTAMINES

C’est une des activités phares de la station, et pour cause. La cascade de glace ce sont 15 mètres d’eau glacée figée dans l’hiver que les guides de la Compagnie des Guides de Saint-Gervais / Les Contamines vous invitent à venir escalader de nuit. Une expérience unique en son genre : crampons aux pieds et piolets à la main, partez à la conquête de la cascade de Notre-Dame de la Gorge à la lumière des projecteurs. Une aventure riche en sensations et ouverte à tous les alpinistes, en herbe ou confirmés.

LE RUISSELING, À LA CONQUÊTE DES TORRENTS GELÉS DU TERRITOIRE

Pour les connaisseurs de l’escalade sur glace, la station vous propose une nouvelle activité, le ruisseling. Sur les cours d’eau gelés en pente douce, encadrés par des guides, vous escaladez l’eau figée par le froid. À mi-chemin entre l’escalade et la randonnée, cette activité permet de découvrir un environnement et de superbes points de vue dans la réserve naturelle nationale des Contamines. Accessible dès 16 ans, cette activité demande une connaissance du matériel et une petite expérience en escalade. Le guide adaptera ensuite le parcours à votre niveau et vos capacités pour un moment hors du temps, au cœur de la nature.

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SUR LA NEIGE, ET SUR LA GLACE
EN PLEINE NATURE LES CONTAMINES-MONTJOIE LES CONTAMINES-MONTJOIE www.lescontamines.com UN MOMENT HORS DU TEMPS, AU COEUR DE LA NATURE © Compagnie des Guides Val Montjoie © Gilles Lansard
L’AVENTURE
FORMATIONS POST-BAC À BAC+5 #SKI ÉTUDES #SPORT ÉTUDES #MANAGEMENT DU SPORT SAVOIE TECHNOLAC 12, Avenue du Lac d'Annecy 73370 Le Bourget du Lac Tél. : 04 79 25 32 54 www.inseec-sport.com

Moment phare ouvrant la saison de ski de fond, le Marathon international de Bessans est de retour les 7 et 8 janvier 2023 ! Né en janvier 1980, le Marathon international de Bessans est un moment inoubliable de ski nordique dans un décor magnifique, permettant à tous de relever un défi ajusté à son niveau ; un événement ouvert à tous, amateurs, professionnels ou juste amoureux de la pratique nordique.

« Cette année, le Marathon international de Bessans ouvre la saison du Marathon Ski Tour et fait partie des labels Euroloppet et Ski Classics Challengers ! » Situé entre le Parc National de la Vanoise et l’Italie, avec plus de 120 km de ski de fond (damés pour le skating & l’alternatif), le village de Bessans est le paradis du ski de fond, des joies de la neige en famille et des non-skieurs.

« Labellisée Nordic France, Bessans, c’est 133 km de pistes damées qui vous conduiront au coeur d’un haut plateau qui n’a rien à envier au Grand Nord : vallées immaculées, glaciers et sommets culminants à plus de 3000 m d’altitude ! »

DES PARCOURS POUR TOUS NIVEAUX

Pour cette nouvelle édition, découvrez des parcours pour tous niveaux, pour que tout le monde puisse participer ! Le samedi, deux tracés de 15 et 30km en style classique seront proposés. Le dimanche, 6 épreuves seront au programme : un 10km, un 23km et un 42km en style libre, un 23km « Just for fun » où vous découvrirez l'ambiance d'une épreuve de ski nordique sans vous mettre la pression du chronomètre, ainsi que 2 parcours pour les plus jeunes de 2 et 5km. De quoi ravir tout le monde ! En classique ou en skating, venez vous mesurer sur les différents parcours !

DES ANIMATIONS À NE PAS MANQUER

Le samedi soir, profitez de nombreuses animations, concerts, initiations au skating avec « les Hivernales de Savoie Nordic » Au programme, au Carreley : • Initiations ski de fond et biathlon avec des moniteurs ESF • 3 créneaux d’initiation de 17h à 20h - avec 30 min d'initiation au ski de fond puis 30 min d’initiation au biathlon pour vous familiariser aux 2 pratiques. • Buvette et boissons chaudes • Ouverture d’une piste pour ski nocturne • Concert sur la scène • Présentation des Elites • Feu d’artifice !

UN NOUVEAU SITE DÉDIÉ À L’ÉVÈNEMENT

Pour cette nouvelle édition, le Marathon International de Bessans fait peau neuve et lance son tout nouveau site web : parcours, actualités, informations pratiques et plateforme d’inscriptions.

Participez au Marathon de Bessans et plongez au coeur des somptueux paysages de la Haute Maurienne Vanoise. Pour cette nouvelle édition, plus de 1 300 participants sont attendus. Rendez-vous les 7 & 8 janvier prochains ! Inscriptions jusqu’au jour J/ accessible à tous

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EN ROUTE VERS LA 44 ÈME ÉDITION MARTHON INTERNATIONAL DE BESSANS www.marathondebessans.com 133 KM DE PISTES DAMÉES VALLÉES IMMACULÉES, GLACIERS ET SOMMETS CULMINANTS À PLUS DE 3000 M D’ALTITUDE ! MARATHON INTERNATIONAL DE BESSANS
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OSEZ TOUTES

LES GLISSES, TOUTES LES SENSATIONS

LE MASSIF DU VERCORS VOUS INVITE À L’ÉVASION !

Le Vercors est un territoire unique et l’un des rares massifs français capable d’offrir aux amateurs de sports d’hiver autant de sites de pratique, pour un dépaysement total et des panoramas à couper le souffle. Les stations de Villard de Lans/ Corrençon, Autrans-Méaudre et Lans en Vercors proposent des découvertes ludiques et sportives pour toute la famille et en font la destination idéale pour vos vacances d’hiver à la montagne.

SKI ALPIN ET SNOWBOARD

Skier dans le Vercors, c’est skier comme nulle part ailleurs. Des barrières géologiques, véritables forteresses naturelles jusqu’au cœur des forêts natives du territoire, les pistes de ski alpin vous emmènent dans un cadre naturel, entre ciel bleu, conifères et ambiance minérale. L'Espace Villard/Corrençon, les domaines skiables d'Autrans et Méaudre, et les Montagnes de Lans offrent plus de 200 kilomètres de pistes pour skieurs et snowboardeurs de tous les niveaux.

NOUVEAUTÉS DE L'HIVER

• LE SNOWPARK : Sur le domaine alpin Villard/Corrençon, depuis le sommet de la télécabine Côte 2000 ou depuis le télésiège du Refuge, découvrez le Family Park, une nouvelle zone ludique est accessible à tous : skieurs et snowboardeurs, débutants ou experts… Les graines de riders pourront s’amuser sur le kids park, lieu parfait pour apprendre à glisser et découvrir les premières sensations de freestyle en toute sécurité, avec les virages relevés du boardercross ou les hoops !

• LE DVA PARK : Un DVA Park vient d’être installé au pied des pistes du domaine des Montagnes de Lans. Conçu comme un véritable parc d'entraînement, ce nouvel espace vous sensibilisera au Détecteur de Victimes d'Avalanches, élément essentiel dans le secours en montagne.

SKI NORDIQUE

Aux portes de la plus grande Réserve Naturelle de France, le Vercors est le territoire nordique par excellence, bénéficiant d’un enneigement et d’un relief idéal pour la pratique tout au long de la saison d’hiver. En tout, ce sont 5 domaines de ski de fond et près de 510 km de pistes qui s’ouvrent à vous. Vivez l'esprit nordique au coeur de grands espaces inoubliables.

• BIATHLON : Le biathlon a le vent en poupe et le Vercors en est le bastion depuis des générations. Stade de biathlon David Moretti (Gève, Autrans) / Pas de tir de Bois Barbu (site nordique du Haut Vercors, Villard-de-Lans) / Espace Biathlon du Vercors (Corrençon-en-Vercors).

DESTINATION
MASSIF DU VERCORS
Urope 154
©
Agence

• SKI DE RANDONNÉE NORDIQUE ou BACKCOUNTRY : À mi-chemin entre le ski de fond et le ski de randonnée, c’est l’activité taillée pour le territoire du Vercors !

MAIS AUSSI…LES INSOLITES

• UN ESCAPE GAME SAUVAGE : En pleine nature, raquettes aux pieds, résolvez l'énigme avant que le Yéti du Vercors ne vous rattrape ! www.piedvert.com/escape-game-raquette

• ZIPLINE VERCORS : À Autrans-Méaudre en Vercors, une tyrolienne géante de 1 250m de long et 250m de dénivelé vous attend pour une expérience de glisse aérienne unique !

LE VERCORS EN POCHE !

Cet hiver, l’appli VERCORS verra le jour avec tous les éléments dont vous aurez besoin pour votre séjour dans nos stations : dernières actualités, bulletins météo complets, agenda des évènements et tous les commerçants, restaurants, hébergements et activités… (disponible sur les stores à partir de janvier)

LES ÉVÉNEMENTS DE L’HIVER

LA GRANDE ODYSSÉE - 19 JANVIER

C’est l’évènement annuel du chien de traîneau. Cette année, 68 mushers et leurs 600 chiens-athlètes sont attendus de toute l’Europe.

E-TROPHÉE ANDROS – LES 20 ET 21 JANVIER 2023

Le E-Trophée Andros est une étape incontournable du sport automobile. Un spectacle de courses sur glace immanquable.

FOULÉE BLANCHE – DU 18 AU 22 JANVIER

C’est l’événement mythique du ski de fond sur le domaine nordique d’Autrans. Pendant 4 jours, skieurs élites professionnels et grand public se rencontrent et se challengent sur les parcours, en style classique ou skating, sur 5, 10, 20, 25 ou le légendaire 42km.

MONDIAL DU MONOSKI – DU 27 AU 29 JANVIER

C’est la coupe du monde de monoski, grand rassemblement de monoskieurs organisé au coeur de l'Espace Villard/Corrençon. Au programme : Slalom, musique des années 80 et barbecue géant.

TRANS’VERCORS NORDIC – 4 FÉVRIER

Rendez-vous à ne pas manquer pour les amoureux de la longue distance en ski nordique. La traversée de la réserve naturelle des Hauts-Plateaux du Vercors : une véritable aventure nordique en 53km.

MASSIF DU VERCORS www.vercors.fr

DESTINATION 155
© Focus Outdoor © Afrat Region AURA © Carole Savary
UN CADRE NATUREL, ENTRE CIEL BLEU, CONIFÈRES ET AMBIANCE MINÉRALE MASSIF DU VERCORS

Au coeur d’une nature riche, préservée et ressourçante, à 45 minutes d’Annecy, le Haut-Giffre vous donne la sensation de voyager sans avoir à quitter le territoire. Découverte d’une destination authentique aux paysages à couper le souffle.

DESTINATION DÉPAYSANTE

Le territoire du Haut-Giffre vous attend pour un hiver placé sous le signe de la nature dans un cadre exceptionnel. Grâce au domaine Haut-Giffre Nordique, les skieurs de fond peuvent choisir 3 secteurs nordiques pour pratiquer leur activité : le secteur de Joux Plane, situé à 1700m, le secteur Vallée situé entre les villages de Morillon et Samoëns et le secteur du Fer-à-Cheval, situé au cœur du mythique cirque du même nom. Ces trois secteurs permettent de profiter des pistes de ski de fond de décembre à avril pour ravir tous les sportifs. Ici, c’est l’environnement de ce territoire qui le démarque par ses paysages sauvages à couper le souffle. Du cirque du Fer à Cheval au lac Bleu de Morillon, en passant par le col de Joux Plane, la destination promet une expérience sportive des plus dépaysantes, en solo, entre amis ou en famille !

LE SKI NORDIQUE POUR TOUS

Terre de sport par nature, le Haut-Giffre est la destination idéale pour tous les passionnés et curieux de ski nordique. Les 3 secteurs proposés par Haut-Giffre Nordique possèdent de nombreux itinéraires pour un total de vingt pistes adaptées à tous les niveaux. Le parcours idéal ? S’aventurer sur le sommet de la Bourgeoise offrant un panorama à 180° sur la vallée et une vue exceptionnelle sur le mont Blanc, l’un des nombreux défis sportifs offerts par les trois secteurs. Pour les débutants, les paysages à couper le souffle sont eux aussi au rendez-vous. On s’aventure alors sans crainte sur la piste du Molliet du domaine du Fer à Cheval, ou on se laisse tenter par le paysage féérique du tour du lac sur le domaine de Joux Plane. Dans tous les cas, c’est un paysage de carte postale qui vous attend !

DU SKI, MAIS PAS UNIQUEMENT

Si le territoire est réputé pour ses pistes de ski nordique, il offre également de nombreuses autres activités aux familles et sportifs. Ici, on décompte six itinéraires dédiés aux raquettes et aux piétons, mais également une piste de luge sur chacun des secteurs. Pour les amoureux des animaux, vous pouvez tenter l’expérience chien de traineau au cirque du Fer à Cheval ! Au programme, rencontre avec vos nouveaux compagnons à quatre

DESTINATION
COEUR
ALPES
LE HAUT-GIFFRE HAUT-GIFFRE LA DESTINATION PROMET UNE EXPÉRIENCE SPORTIVE DES PLUS DÉPAYSANTES
SKI
PLEINE NATURE
S’ÉVADER AU
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DANS
LE
NORDIQUE EN
© Monica Dalmasso
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© Bouilleur de Photos

HAUT-GIFFRE

pattes, préparation à la sortie, et nourrissage au retour de balade le tout dans un univers féérique. On notera que des Skibus gratuits sont mis à disposition pour rejoindre chacun des secteurs. Il est également possible de louer le matériel nécessaire à votre aventure au foyer nordique du secteur de Joux Plane. Enfin, les adeptes de ski alpin trouveront eux aussi leur bonheur sur les pistes du Grand Massif, du 18 décembre au 10 avril via la station de Morillon 1100 Les Esserts. De plus, cette saison les forfaits de ski alpin sont gratuits pour les moins de huit ans !

DES ÉVÉNEMENTS POUR UN HIVER DE DÉCOUVERTE

La saison hivernale au Haut-Giffre est rythmée par des événements aussi sportifs que festifs. Parmi eux le Nordic Happy Hour qui prendra place le 6 janvier de 18h à 21h. Dédié à tous les curieux de ski nordique, l’événement gratuit prend place au lac Bleu de Morillon. Après avoir enfilé le matériel prêté pour l’événement, vous partirez accompagnés des instructeurs des ESF et ESI du HautGiffre pour vous initier à la pratique du ski de fond et du biathlon. Adaptée à tous les âges cette soirée est la combinaison parfaite entre sport et animations. Pour participer il vous suffira de vous inscrire sur le site internet de Haute-Savoie Nordic. Le 22 janvier place aux Hivernales du Haut-Giffre : une journée de découverte

DANS TOUS LES CAS C’EST UN PAYSAGE DE CARTE POSTALE QUI VOUS ATTEND

de tous les sports nordiques proposés sur le territoire du ski de fond au biathlon, en passant par la randonnée en raquettes et le chien de traineau. On notera enfin la soirée de fin de saison qui prendra place le 18 mars sur le secteur de Joux Plane, quelques semaines avant la fermeture officielle des pistes, Ça Joux Plane pour Moi ! Au programme déguisements, barbecue géant et nocturne pour bien terminer la saison !

HAUT-GIFFRE TOURISME www.haut-giffre.fr

DESTINATION 157
© Monica Dalmasso © Mathis Decroux © Haut-Giffre Tourisme

LE RE NONCE MENT

SAVOIR FAIRE DEMI-TOUR

FOCUS
LE RENONCEMENT
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FOCUS 159
VERS LE BONHEUR, C’EST DE RENONCER AUX CHOSES QUI
PAS
C’EST CONSTRUIRE SES PROCHAINES ASCENSIONS ET SES PROCHAINS SUCCÈS. C’EST CE QUI TE PERMET D’ÊTRE MEILLEUR.
LE RENONCEMENT IL N’Y A QU’UNE ROUTE
NE DÉPENDENT
DE NOTRE VOLONTÉ. RENONCER,
Vivian Bruchez Épictète

Mystérieux et majestueux, lieux d’infini et d’éphémère à la fois, océans, cieux et montagnes nous attirent, nous poussent à la grandeur et au dépassement de soi. Ces horizons nous plongent dans l’aventure et réveillent en nous un sentiment de puissance face à ces forces de la nature. Mais derrière les élans de conquête, derrière la beauté des paysages et l’ivresse des sensations, humilité et prudence sont de mise face aux éléments. Si nous l'avons apprivoisée, conquise parfois ou même transformée, la nature continue et continuera de nous échapper. Là où nous, êtres humains, avons érigé des lois et des cités pour nous protéger, elle est sauvage, imprévisible et aléatoire. Elle n’est ni juste, ni injuste, pour reprendre les mots de l’alpiniste Reinhold Messner. Elle est dangereuse et nous ne serons jamais immortels face à son courroux. Il y aura toujours un risque. À l’ombre d’une montagne, dans le creux d’une vague ou dans l’azur d’un ciel d’été, tout devient un jeu d’équilibre avec les éléments et une joute avec l’inconnu...

LA SEULE ISSUE POUR NOUS ÉTAIT VERS LE BAS

« L’engagement » est une notion qui revient souvent dans le récit des victoires et conquêtes alpines, les autres traces restent souvent dans l’ombre, l’histoire ne retient que les noms des héros au sommet et pourtant, quand la passion est au rendez-vous, quand la curiosité se mêle aux sensations, quand la tentative devient un défi, trouver le courage de faire demi-tour et accepter l’échec à cet instant, est peut-être une victoire incommensurable : une victoire sur le risque. Le renoncement est la gloire des héros vivants, là où les autres, se sont laissés guider par l’hybris… Derrière une ascension, derrière une traversée, derrière chaque trace, il y a des élans avortés et il y a des abandons pour ouvrir la voie à de nouvelles tentatives… Il y a la place au renoncement. Souvent une ascension est née d'un rêve, d'une exaltation, d'un désir spontané, parfois irraisonné : un joli nom, une forme, une histoire, un souvenir et nous voilà à l'ancre d'un sommet ; mais viens le temps où il doit devenir un calcul, le rapport précis entre le but et les moyens de l'alpiniste ; de ce rapport découle la décision. L'alpiniste doit toujours se rappeler cette formule, déplaisante à énoncer dans sa sécheresse, mais capitale, car elle conditionne le départ. En cet instant, plus de charme dans ce monde enchanté, plus de poésie dans cet univers ; d'un froid calcul dépendent la vie de l'alpiniste et celle de ses compagnons. Mais qu'il est beau ce dialogue intime entre l'homme et les forces de la nature ! Gaston Rebuffat, La montagne est mon domaine  À l’instar de la détermination, de la persévérance, de la technique, des connaissances, de l’entraînement ou d’un matériel performant, le renoncement est un outil de réussite pour un athlète. À tous les niveaux, face à chaque défi, face à chaque panorama, aussi charmeur soit-il, savoir poser les armes face au doute est une performance sans concurrence et une victoire assurée. Face à la subjectivité sauvage, si la technique et l’expérience sont des gages de performance pour défier les lois de la nature, l’observation et l’analyse sont les seuls garants de sécurité et le renoncement la seule assurance de n’avoir aucun regret ! ---

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LE RENONCEMENT
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LE RENONCEMENT

Vivian Bruchez : « Renoncer, c’est construire ses prochaines ascensions et ses prochains succès. C’est ce qui te permet d’être meilleur. »

Vivian Bruchez aime aller poser ses skis là où l’homme n’est pas censé aller… Il aime aller là où la neige se fraie timidement un chemin entre les roches sombres qui déchirent le ciel. À ces altitudes, la vie raisonne comme un bruit sourd dans un paysage hostile et envoûtant à la fois. Né au pied du Mont-Blanc, Vivian a observé cette nature verticale dès son plus jeune âge, il a regardé ses mouvements. Il a écouté ses sons et compris ses humeurs, il s’est fait une place sur les sommets sans jamais les défier. Aujourd’hui, guide de haute montagne et skieur de pentes raides, il est connu pour ses lignes engagées sur des faces aux confins des cieux. Mais si l’inconnu l’attire, il n’emprunte et ne s’engage que sur les routes des possibles, l’impossible, quant à lui, ouvre une autre voie, celle du renoncement… Pour le Chamoniard, le renoncement est une partie inhérente de sa pratique ; en haute montagne, « l’engagement est l’équilibre entre j’y vais / je n’y vais pas » et le renoncement, est ce qui permet de « construire ses prochaines ascensions et ses prochains succès. C’est ce qui te permet d’être meilleur. »

Des sommets maisons du massif du Mont-Blanc aux 8000 himalayens, Vivian Bruchez a fait une croix sur de nombreux projets, pour cocher à l’arrivée, tout autant de réalisations…

L’ENGAGEMENT EST L’ÉQUILIBRE ENTRE J’Y VAIS

LE RENONCEMENT FACILE

En septembre dernier, Vivian Bruchez est parti rejoindre les plus hautes contrées de la planète en Himalaya, objectif : ouvrir le Dhaulagiri à ski, septième plus haut sommet du monde, culminant à 8 167 mètres sur le Népal. Un tel projet, ça ne se fait pas en un jour. Cela fait des années que l’équipe pense et travaille à ce sommet. Et quelle équipe ! Autour de Vivian, les skieurs et alpinistes français, Mathéo Jacquemoud, Mathieu Meynadier, Léo Slemett, l’Américain Mike Arnold et le réalisateur Bertrand Delapierre se sont investis corps et âme dans ce projet colossal. Ils ont passé des mois à organiser cette expédition, des mois à s’entraîner, à trouver des financements, des mois à mettre en place la logistique, avant d’enfin fouler les neiges du Népal… Et pourtant, malgré tous ces efforts, tout ce temps passé, le renoncement était « une évidence », « un choix facile » nous confie Vivian.

FOCUS
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ILS ONT PASSÉ DES MOIS À ORGANISER CETTE EXPÉDITION, DES MOIS À S’ENTRAÎNER, À TROUVER DES FINANCEMENTS, DES MOIS À METTRE EN PLACE LA LOGISTIQUE

« Il y avait tellement de paramètres qui n’étaient pas réunis pour avancer, qu’au final c’était un choix évident, il n’y a pas eu de discussion. Pour un skieur-alpiniste, l’objectif c’est de grimper vers le haut… Là, avec clairement aucune visibilité, beaucoup de neige et un éloignement plus important et donc un engagement beaucoup plus important, la seule issue pour nous était vers le bas ! Il y a des fois, où le renoncement est flagrant ; il est tangible, il vient du terrain, il vient de la météo, il vient des conditions… Ce renoncement, tu ne peux pas le rater ! Il n’y a pas de question à se poser, c’est un renoncement facile. »

Des premières esquisses du projet jusqu’à l’arrivée au camp de base, Vivian Bruchez a toujours su que ce rêve de glisse à plus de 8000 mètres d’altitude ne dépendait pas de sa simple volonté ou des compétences de son équipe, l’humilité, l’acceptation et le renoncement faisaient partie du projet tout autant que l’engagement et la motivation. Le 14 septembre, alors tout juste arrivé à Katmandou, Vivian postait sur ses réseaux :

« L’idée de skier à 8000 mètres a toujours habité mon esprit, alors au vu de l’équipe et du projet c’est une superbe chance d’être ici et on verra ce que la montagne, la météo et les conditions nous laisseront faire ! » Le 12 octobre, de retour chez lui, il postait : « Aucune déception de cette aventure, s’adapter aux conditions fait partie de notre quotidien. »

LE RENONCEMENT QUI SE RESSENT

Vivian Bruchez personnifie le renoncement, comme si ce n’était pas une action mais un élément du décor alpin, parfois éclatant au premier plan comme « le renoncement facile » et parfois, plus en nuance, plus difficile à cerner, « un renoncement qui se ressent. » « Si dès le départ, à l’initiative d’un projet, il n’y a pas un bon feeling, s’il y a quelque chose, parfois même indescriptible, un détail qui me tracasse, ça peut être lié à la montagne, à la cordée ou à une météo et un créneau limité, sans parler d’incertitude, l’incertitude est normale dans nos pratiques, mais là je parle de mauvais feeling, quelque chose qui nous retient… Par expérience, à chaque fois que tu t’engages dans un projet avec ce mauvais feeling, ça ne se passe pas comme prévu et à chaque fois, tu renonces trop tard… C’est le renoncement qui est le plus dur à percevoir, celui qui est « trop tard », et c’est à mon avis, celui-ci qui est dangereux. C’est celui qui t’emmène le plus loin dans le risque. » Le premier sentiment est déterminant. C’est ce sentiment qui doit engager le renoncement, avant qu’il ne soit trop tard et qui fait résonner le fameux dicton « quand il y a un doute, il n’y a plus de doute. »

L’ÉQUILIBRE BÉNÉFICES/RISQUES

En montagne, quelle que soit l’altitude, quelle que soit la pente, il y a un risque inhérent, la gestion de ce risque constitue alors l’engagement dans chaque pratique. Le renoncement est l’autre plateau de la balance… « Il faut peser l’équilibre bénéfices/risques. Si ça vaut vraiment le coup, je vais alors commencer à regarder comment minimiser les risques pour me lancer. En revanche, si mon risque est plus élevé que mon bénéfice, à ce moment-là, il faut se poser la question du pourquoi je fais ça ? Pourquoi je vais prendre ce risque ? Quelles sont les raisons de mon engagement ? Est-ce que je suis là pour moi ? Est-ce que je suis là pour prouver quelque chose ? Est-ce que je suis là pour quelqu’un d’autre ? » Renoncer, c’est avoir la liberté de choisir… « La personnalité ne s'affirme jamais plus qu'en renonçant. » André Gide Au-delà de l’équilibre bénéfices/risques, un autre équilibre indispensable doit déterminer l’avancée ou non dans un

LE RENONCEMENT QUI EST LE PLUS DUR À PERCEVOIR, CELUI QUI EST
TARD », ET C’EST À MON AVIS, CELUI-CI QUI EST DANGEREUX. C’EST CELUI QUI T’EMMÈNE LE PLUS LOIN DANS LE RISQUE. LE RENONCEMENT FOCUS 162
C’EST
« TROP

UN ÉQUILIBRE TRIANGULAIRE, POSÉ PAR UNE QUESTION CLÉ : EST-CE QUE JE SUIS AU BON MOMENT, AU BON ENDROIT, AVEC LES BONNES PERSONNES ?

projet pour Vivian ; un équilibre triangulaire, posé par une question clé : est-ce que je suis au bon moment, au bon endroit, avec les bonnes personnes ? « Il faut toujours ses trois critères pour se décider et se lancer. Quand les trois sont réunis ou ne sont pas réunis, c’est assez facile de prendre une décision, mais quand il manque un ingrédient, c’est là où il faut savoir se poser les bonnes questions et alors essayer de trouver un nouvel angle de vu. »

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LE RENONCEMENT FOCUS

DERRIÈRE LE RENONCEMENT…

« Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre. » Sigmund Freud Chaque demi-tour nous emmène ailleurs, sur un autre chemin, pour un nouveau départ. Si ce n’est pas ce sommet, ce jour-ci, ce sera un autre sommet ou un autre jour. Le renoncement n’est pas un échec, c’est une façon de choisir une autre option et ne pas se donner en proie au danger. « Le renoncement, je le prends aussi dans ce sens : ça me permet de durer plus longtemps dans le temps. Peut-être que mon plan A n’était pas le bon, mais je peux avoir un super plan B qui me permettra de rentrer chez moi sans la peur au ventre. Pour tous projets, il faut visualiser aussi les alternatives pour que le renoncement ne soit jamais un tiraillement. Il faut repérer tous les points clés d’une journée et pour chaque point, avoir toujours une échappatoire. Le renoncement est beaucoup plus facile s’il est anticipé. »

FOCUS UNE FOIS EN L’AIR,QUAND ON SE FAIT SURPRENDRE, C’EST LÀ OÙ IL FAUT SAVOIR RENONCER, FAIRE DEMI-TOUR ET ALLER POSER À TEMPS. LE RENONCEMENT 164

Honorin Hamard : « Renoncer c’est savoir abandonner, sans se résilier pour la prochaine fois. »

Entre les montagnes, la terre et la mer, il y a un autre monde, un monde invisible, un monde de sensations, un monde de volupté et de tumulte, un monde aérien où de nombreux terriens se sont brulé les ailes…

Quand la neige se perle et se craque, quand l’eau gronde et bouillonne, l’air cache parfois ses humeurs dans sa transparence, tous les amateurs de vol libre ont appris qu’il faut toujours se méfier des apparences… En parapente, prévisions et observations sont les maîtres mots, attente et renoncement, des habitudes dans le quotidien des pilotes… Comme on dit dans le milieu : « Mieux vaut regretter d’être au sol que regretter d’être en l’air ! » et ainsi savoir garder les pieds sur terre, pour mieux s’envoyer en l’air…

Champion du Monde 2015, champion d’Europe 2016, champion de France 2018 et 2019 et médaillé de bronze des derniers championnats d’Europe, le parapentiste Honorin Hamard n’en est pas à son premier vol et connait bien les caprices des cieux. Spécialiste du vol de distance, il a passé des heures en l’air, il a survolé le monde suspendu à son bout de tissu en se frayant un chemin dans le ciel, flirtant avec les reliefs et tourbillonnant sous les nuages…

Le 21 juillet dernier, Honorin décollait du col de Bleine dans les Alpes maritimes pour tenter un nouveau record de site : voler plus de 300 kilomètres en « triangle FAI » un triangle quasi équilatéral, homologué par la Fédération Aéronautique Internationale. « Pour passer la barre des 300 km, il faut voler vite et ne pas faire d’erreurs. » Honorin décolle alors le plus tôt possible pour se donner toutes les chances, mais très vite, les conditions en l’air sont venues ternir l’objectif de record… « De 9h à 11h, j’étais encore en confort, de 11h à 12h, en attaquant les faces sud / sud-ouest, ce n’était plus du tout la même histoire ! Je n’étais vraiment pas bien dans les thermiques, j’avais pas mal de fermetures, ça commençait vraiment à secouer… C’est à ce moment que j’ai décidé de ne pas continuer, même si j’étais encore potentiellement dans le timing pour le record. En faisant demi-tour, mon objectif était d’aller poser le plus en sécurité possible. Pour rester dans le timing et garder l’objectif de record, il aurait fallu pousser et surement prendre des fermetures encore plus violentes et donc prendre plus de risque… » De retour au sol, Honorin, n’avait pas battu le record du monde, mais était sur ses deux pieds, bien vivant et sans regret !

LE RENONCEMENT CONTRE L’ERREUR

Face aux lois de la nature, il est impossible de tout prévoir, même avec la plus grande analyse et l’expérience, les éléments peuvent toujours nous échapper. « Ce qui est très difficile en parapente, c’est de savoir à l’avance comment va être la masse d’air, elle est invisible et il n’y a pas toujours d’indicateurs… Mais une fois en l’air, quand on se fait surprendre, c’est là où il faut savoir renoncer, faire demi-tour et aller poser à temps. » Si les conditions visibles ne souffrent aucune discussion au renoncement avant le décollage, en l’air, l’inconnue peut faire du renoncement un objectif.

RENONCEMENT ET PASSION

« La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. » Sigmund Freud

Quand le soleil inonde de lumière l’horizon et pose sur un piédestal le sommet visé, il n’est pas toujours facile d’enlever ses œillères… Honorin ne cache pas la difficulté du choix parfois : « C’est difficile de choisir, on est dans l’excitation du vol, on a envie de continuer parce que les conditions ont l’air belles, le ciel est beau, il y a de beaux cumulus, on sent que l’on pourrait voler encore longtemps mais la masse d’air est trop forte… C’est une décision qui n’est pas facile à prendre, je ne saurais pas dire comment la prendre, elle dépend de chaque pilote. Chacun à sa propre sensation, ses propres indicateurs selon son niveau et son expérience. Mais il vaut toujours mieux gâcher un beau vol que de se retrouver sans aucune marge de sécurité. Il m’est arrivé de prendre de mauvaises décisions, elles m’ont appris à dire stop plus tôt la fois d’après, en revanche, je n’ai jamais regretté d’avoir renoncé… » Honorin Hamard, le compétiteur, a de nombreux objectifs ; des objectifs de records, de premières et de podiums avec le ciel en toile de fond, Honorin Hamard, le passionné, a cette « envie de repousser les limites tout en gardant une peur raisonnée. » Cette raison qui le rend humain et apte à renoncer pour mieux recommencer !

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RENONCEMENT
LE RENONCEMENT EST BEAUCOUP PLUS FACILE S’IL EST ANTICIPÉ. LE RENONCEMENT
LE
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PLAINE JOUX, LE PLATEAU DES MERVEILLES

Au cœur de la Haute-Savoie, le plateau de Plaine Joux est un terrain de jeu idéal pour les amoureux de la glisse et des activités outdoor. Dans un panorama exceptionnel, l’espace nordique est la porte d’entrée pour découvrir l’aventure en famille.

C’EST UNE STATION QUI AFFICHE LA

C’est d’abord un panorama. Unique. Le plateau de Plaine Joux offre une vue imprenable sur la chaîne du montBlanc qui s’étale en blanc sur fond bleu.

Il y a ensuite une situation géographique. Parfaite. Situé à seulement une demi-heure de Genève et d’Annemasse, le domaine de ski nordique du Massif des Brasses est taillé pour toutes les envies et tous les niveaux. Il réunit tous les ingrédients qui font la richesse de la glisse et la magie des sports d’hiver. « C’est tant de trésors à proximité de chez nous. J’aime à dire que c’est le plateau des Merveilles, image Pierre Edouard Buisson, directeur de Môle et Brasses Tourisme. Peu de lieux en Haute Savoie offre une vue comme celle-ci sur l’ensemble du département et le lac Léman. »

Le plateau de Plaine Joux fait partie du Massif des Brasses qui fêtera ses 50 ans cette année. « C’est une station qui affiche la volonté d’être un lieu où débuter les aventures outdoor en famille », complète le directeur de l’office du tourisme.

Le domaine compte deux portes d’entrée, Onnion et Bogève, mais qu’un seul point de départ : Plaine Joux.

DESTINATION 166 MÔLE & BRASSES TOURISME
LES INGRÉDIENTS QUI FONT LA RICHESSE DE LA GLISSE ET LA MAGIE DES SPORTS D’HIVER
TOUS
Teo Jaffre © Teo Jaffre
VOLONTÉ D’ÊTRE UN LIEU OÙ DÉBUTER LES AVENTURES OUTDOOR EN FAMILLE ©

LE NORDIQUE À L’ÉTAT SAUVAGE

Plaine Joux, c’est un plateau à ciel ouvert. Un entrelacs de vallons qu’on traverse en glissant de l’un à l’autre et taillé pour l’activité nordique. Situé à 1250 m d’altitude, l’espace nordique propose 40 km de piste balisée dans un décor de carte postale au cœur d’une nature préservée et sauvage. « Ici, l’espace est entièrement dédié aux activités nordiques, témoigne Franck Dejour, qui gère le « Chalet », magasin de location de matériel installé au pied des pistes. Il y a un bâtiment et tout autour c’est la nature ». Le domaine de ski alpin du Massif des Brasses est plus au sud. La jonction (5 km) se fait à ski ou en raquettes. Plaine Joux est le compromis idéal pour la pratique du ski de fond. Débutant ou skieur confirmé, compétiteur ou contemplatif, les différentes pistes répondent à toutes les envies et satisfont tous les goûts. « C’est vallonné et très ouvert, retient Franck Dejour. Il y en a pour tous les types de pratiquants avec des pistes accessibles comme des parcours plus difficiles.» « On ressent sur le plateau un sentiment de liberté, pousse Pierre Edouard Buisson. C’est une montagne accessible et c’est ce qui renforce l’aspect multiactivités que nous développons à Plaine Joux ».

LA RICHESSE DE L’OFFRE MULTIACTIVITÉS

Le ski de fond incite à l’apprentissage de l’effort physique, la pratique de la randonnée en raquettes est le miroir des plaisirs simples et accessibles. Avec 20 km de parcours répertoriés, le plateau de Plaine Joux est le site idéal en Haute-Savoie pour une pratique sécurisée et échelonnée. « Nous offrons la possibilité d’évoluer sur des parcours tracés ou hors des sentiers balisés et ça en toute sécurité, traduit Pierre Edouard Buisson, vous pouvez accéder à des sommets comme la pointe de Miribel sans risques ». Et de préciser : « Nous comptons une dizaine d’accompagnateurs en moyenne montagne sur le domaine pour une pratique de jour comme de nuit. » Le site offre également un éventail d’activités diverses, variées et encadrées. C’est la pratique du fatbike. La possibilité de construire un igloo pour y passer la nuit. C’est encore la pratique du biathlon ou du ski joering. Autant d’opportunités de découvrir la montagne en famille et sous toutes ses coutures. « C’est une jolie pépite pour la microaventure, glisse Pierre Edouard Buisson. Nous voulons nous adresser aux familles et leur faire découvrir la palette des activités que l’on peut pratiquer en montagne en toute sécurité. »

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TOURISME
MOLE ET BRASSES TOURISME www.lesbrasses.com C’EST UNE JOLIE PÉPITE POUR LA MICROAVENTURE ON RESSENT SUR LE PLATEAU UN SENTIMENT DE LIBERTÉ © Teo
Jaffre
© Teo Jaffre © Teo Jaffre
MK LIKE 168 MOUNTAIN SHAKER TIGNES 10 > 18/03/2023 COUPE DU MONDE DE SKI SLOPESTYLE > FRENCH FREERIDE SERIES > FISE XPERIENCE SERIES > DÉMOS - CONTESTS - CONCERTS PROJECTIONS
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TIGNES

UN DOMAINE D’EXCEPTION

ENTRE DESTINATION DURABLE ET GRANDS RENDEZ-VOUS

Serre Chevalier Vallée Briançon c’est une destination unique qui nous entraine au cœur d’un domaine skiable aussi pittoresque que préservé. Née il y a maintenant 81 ans, la station se distingue par son accessibilité, mais aussi par sa volonté de réduire au quotidien son emprunte carbone en produisant sa propre électricité. Une destination sportive et responsable pour une expérience inoubliable.

UN DOMAINE SKIABLE ENTRE NATURE ET TRADITIONS

Serre Chevalier Vallée ce sont 250 kilomètres de piste dans un territoire balisé de 410 hectares, englobant trois villages ainsi que la plus haute ville d’Europe, Briançon. Le plus grand domaine des Alpes du Sud vous offre alors une expérience immersive au cœur d’une nature luxuriante, où l’on se laisse aller au ski hors-piste dans les forêts de mélèzes, avant de rejoindre les villages et hameaux ayant conservé tout leur caractère pittoresque. Avec son sommet culminant à 2800 mètres d’altitude nommé l’Yret, et celui ayant donné son nom au domaine culminant lui à 2480m, Serre Chevalier est la destination idéale pour pratiquer le ski dans un univers naturel préservé et totalement dépaysant.

UNE STATION VERTE ET ACCESSIBLE

Engagé depuis maintenant de nombreuses années dans une gestion plus écologique du domaine, la station est aisément accessible en train depuis la France, mais aussi l’Italie. Bénéficiant d’une gare dans la ville de Briançon située à moins d’un kilomètre des pistes, les visiteurs peuvent accéder facilement au domaine grâce au train de nuit en provenance de Paris, ou alors de la ligne le reliant à la ville italienne d’Oulx en 40 minutes grâce au TGV. Un moyen de transport durable rendu possible dans la station qui s’engage également durablement du côté de l’énergie.

En effet, depuis 2016 Serre Chevalier est le premier domaine skiable de France à produire sa propre électricité issue des énergies renouvelables. Un engagement écologique au bénéfice d’une station réputée pour la qualité de son air et la préservation de ses paysages.

DES ÉVÉNEMENTS TOUT AU LONG DE L’HIVER

La station vous propose de nombreuses activités à réaliser après la fermeture des pistes, entre concerts gratuits et évènements sportifs, de quoi s’adapter à toutes vos envies. Parmi les temps forts de cette saison hivernale, on notera le week-end « Premières Glisses » qui ouvrira la saison les 10 et 11 décembre avec notamment le DJ international Boris Way. Tout au long du weekend il sera également possible de profiter gratuitement de bains nordiques, sauna, et massages. Durant l’hiver, les DJ sets et concerts se multiplieront (Feder, Sound of Legend…) , avant de clôturer la saison les 15 et 16 avril avec le week-end « Ultimes Glisses ». Au cœur de ce rendez-vous, le Pop Song Live Radio Imagine avec des artistes nationaux qui viendront faire vibrer la station !

171 DESTINATION SERRE
CHEVALIER VALLÉE BRIANÇON
SERRE CHEVALIER www.serre-chevalier.com
EXPÉRIENCE IMMERSIVE AU CŒUR D’UNE NATURE LUXURIANTE
UNE
© Thibaut Blais © Mimi Faure Brac © alpesphotographies.com © Thibaut Blais

ENTRE SPORT ÉVÉNEMENTS ET TERROIR

Dans un cadre préservé où la nature s’harmonise avec le terroir et ses traditions, la station familiale de Praz de Lys Sommand vous attend pour une nouvelle saison dans un univers où l’hiver se vit pleinement !

UNE PÉPITE AU COEUR DES MONTAGNES

Située dans les Montagnes du Giffre entre les villages traditionnels de Taninges et Mieussy, la station de Praz de Lys Sommand, c’est avant tout un lieu facile d’accès qui a conservé toute son authenticité et cultive ses liens avec le terroir local. Véritable petit bijou au coeur des Alpes, c’est un endroit chéri des locaux depuis ses 51 années d’existence, que l’on rejoint facilement depuis Annecy ou Genève. Perchés à 1500 mètres d’altitude, les espaces de glisse de Praz de Lys Sommand vous réservent 53 pistes de ski alpin et 60km de ski de fond, mais également 38km de pistes réservées aux piétons et raquettes, ou encore 15km d’itinéraires à réaliser en fat bike. Que vous soyez skieur confirmé, ou à l’inverse débutant, Praz de Lys Sommand saura vous offrir un cadre idéal pour pratiquer les sports d’hiver dans un lieu convivial où le terroir omniprésent dans les villages côtoie le sport.

UN HIVER SPORTIF SUR LA POUDREUSE

Pour sa saison hivernale 2022-2023, la station hautsavoyarde vous réserve de grands rendez-vous mettant le sport à l’honneur. Quatre courses, deux de ski-alpinisme, une de ski de fond et une alliant course à pied et ski de fond, seront organisées durant la saison et ont la vocation d’être ouvertes à tous les participants.

Le 28 décembre 2022 il sera question de ski-alpinisme, avec une course de 550m de D+ à l’ « Assaut du HautFleury », et une montée populaire, permettant ainsi aux skieurs amateurs, aux jeunes, et aux seniors de participer eux aussi à cet événement qui célèbre avant tout la convivialité. En janvier, le vendredi 20, se tiendra un événement hors du commun, le Run & Skate, une course en relais combinant course à pied et ski de fond dans une ambiance sportive et conviviale !

Le grand rendez-vous sportif de cet hiver reste cependant la course des Pointes Blanches, prévue le dimanche 26 février. Réservée à des skieurs-alpinistes affutés, elle consiste en deux parcours, par équipe ou en individuel, sur les plus hauts sommets du domaine culminant à plus de 2000m d’altitude et correspond à des parcours d’environ 1400 à 2300m de D+. Une occasion de participer à une course d’exception, mais aussi de venir encourager les skieurs lors d’un événement phare de Praz de Lys Sommand à ne surtout pas rater !

Enfin dernier grand rendez-vous sportif, le 5 mars c’est le ski de fond qui sera à l’honneur avec la Traversée de la Ramaz, une course variant les distances entre 3,5 et 30km pour accueillir aussi bien des sportifs chevronnés que des novices dans la discipline.

LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE TRAÎNEAU À CHIENS

La station accueillera cet hiver un événement international, le Championnat du monde de traîneau à chiens (World Championship and Master IFSS). Sur les pistes immaculées de la station, les meilleurs équipages, totalisant 450 participants venus de 30 pays différents, s’affronteront sur plusieurs courses du 24 au 28 janvier 2023, le départ et l’arrivée se déroulant au Praz de Lys. S’inscrivant dans la tradition de la station qui durant de nombreuses années accueillait la Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc, cet événement s’annonce comme un véritable spectacle à ne pas manquer, tant pour venir admirer les chiens que pour assister à une compétition d’envergure mondiale. Si ces quelques jours de compétition vous donnent des envies de balades en traîneau à vous aussi, deux prestataires proposent des sorties avec leurs chiens. Du côté de Sommand, ce sont Mary et Gregory Coffre, qui vous accueillent, tandis qu’au Praz de Lys, les chiens de Véronique et Thierry vous entraîneront dans un voyage en pleine nature !

DESTINATION PRAZ DE LYS SOMMAND
UN HIVER AUTHENTIQUE VÉRITABLE PETIT BIJOU AU COEUR DES ALPES, C’EST UN ENDROIT CHÉRI DES LOCAUX DEPUIS SES 51 ANNÉES D’EXISTENCE 172

DES ÉVÉNEMENTS À FOISON

L’hiver à Praz de Lys Sommand c’est aussi une myriade d’activités avec du sport bien sûr, mais bien plus encore, faisant de la station une destination idéale pour les familles. Tout commencera le 18 décembre avec la grande fête d’ouverture de la saison, puis dès les vacances de Noël, les après-ski sportifs et festifs feront leur entrée à la station. Durant les vacances de février, la musique viendra animer les pistes durant le Winter Festigrat’s tous les vendredis, avec au programme des concerts au grand air ! On notera aussi la tenue de nocturnes de ski durant les vacances scolaires, et les Championnats du monde de Sommand de fondue se dérouleront le 18 février. Proposant concours par équipe, dégustations, et autres animations, ce rendez-vous décalé entre gastronomie et humour est à ne pas manquer. Vous l’aurez compris, il y en a pour tous les goûts à Praz de Lys Sommand ! PRAZ DE LYS SOMMAND & LES VILLAGES DE TANINGES ET MIEUSSY 04 50 34 25 05 www.prazdelys-sommand.com

DESTINATION 173 PRAZ DE LYS SOMMAND
UN CADRE IDÉAL POUR PRATIQUER LES SPORTS D’HIVER DANS UN LIEU CONVIVIAL OÙ LE TERROIR OMNIPRÉSENT DANS LES VILLAGES CÔTOIE LE SPORT ©
De Beaux Lents Demains
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Praz de Lys Sommand Tourisme
© Haute Savoie Nordic
© Praz de Lys Sommand Tourisme
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Du surf dans un numéro d’hiver ? Oui, c’est possible. Et volontaire. Car il se pourrait bien que le swell ne soit jamais aussi bouillant que lorsque l’eau est froide. La preuve avec Pauline Ado, l’une des meilleurs surfeuses françaises, vice-championne du monde en 2022, qui nous présente tous les plaisirs divers que confèrent le surf d’hiver, chez elle, sur la Côte basque, à Anglet.

Texte Baptiste Chassagne Photos Remi Blanc INTERVIEW 175
SURF D’HIVER, PLAISIRS DIVERS, AVEC PAULINE ADO PAULINE ADO ' OUI!
LE SURF ESTUN SPORTDHIVER!
PAULINE ADO INTERVIEW 176

REGÉNÉRATION, CARDIO & PAYS BASQUE

Pour commencer, une question simple, brute : peut-on être surfeuse et aimer l’hiver ?

Oui, la preuve, j’aime l’hiver. Pourquoi ? D’abord car il est synonyme de régénération, chez moi, à Anglet, auprès de mes proches, après une année de vadrouille pour les compétitions ; mais aussi car il s’accompagne le plus souvent de bonnes conditions de surf, d’une plus grande solitude dans l’eau et de belles couleurs, grâce au soleil qui ne monte jamais très haut. Ce que j’aime un peu moins en revanche, c’est lorsque les températures baissent de manière extrême, comme hier (l’interview a été réalisée début décembre), où il faisait 2°C dehors et 12°C dans l’eau. Quand tu arrives à la plage, mettre ta combinaison est déjà une épreuve en soi.

Généralement, tu fais quoi l’hiver ?

Je passe l’hiver à la maison, chez moi, dans le Pays basque, à Anglet, où je suis née. Je profite de ce break, de mi-novembre jusqu’à fin février, pour préparer consciencieusement la saison prochaine. J’effectue un gros travail foncier et de préparation physique spécifique pour poser les bases de 2023. Du cardio, du renforcement musculaire, de la proprioception, de la pliométrie, du gainage, des étirements ainsi que du vélo et de la course à pied... Je vais toujours à l’eau, mais une fois par jour contrairement aux deux sessions quotidiennes habituelles. En gros, je surf 30 à 40% de moins l’hiver que le reste de l’année.

Est-ce une période propice à faire des choses qui te sont impossibles ou que tu ne t’autorises pas pendant la saison ? Est-ce un moment dont tu profites pour cultiver d’autres passions ?

Le mot-clé, c’est la régénération. Je commence toujours par deux semaines de coupure totale. Sans plan d’entraînement, sans contrainte et quasiment sans surf. J’en profite ensuite pour faire le bilan de ma saison, identifier ce qui a fonctionné et mes axes d’amélioration afin d’appréhender au mieux la suivante. Très vite, je retrouve mes petites habitudes, celles qui me font dire que je suis bien de retour à la maison, notamment les petits footings dans les bois ou au bord de l’eau pour repérer les bancs de sable ainsi que les sorties à vélo vallonnées, dans l’intérieur du Pays basque. Enfin, je m’investis pour des engagements associatifs qui me tiennent à cœur : environnementaux, avec ‘Surfrider Foundation’ ; ou humains, avec ‘Handi’Surf’. Le fait qu’il ne fasse pas trop chaud me donne beaucoup d’énergie !

JE SURF 30 À 40% DE MOINS L’HIVER QUE LE RESTE DE L’ANNÉE.

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PAULINE ADO
INTERVIEW

On te connait un attachement très fort à ta terre natale, Anglet. L’hiver est-il agréable dans ce coin du Pays basque ?

Oui, j’adore Anglet à cette période de l’année. Premièrement, car je ne me recharge jamais aussi bien que chez moi, à la maison, auprès de ma famille et de mes amis. Deuxièmement, car ayant grandi ici, entre océan et montagne, le contact quotidien avec la nature est devenu indispensable à mon bien-être. Le terrain de jeu est incroyable, infini. Ici, je me sens libre de faire tout ce qui me plait. Et puis les à-côtés, culturels et gastronomiques, avec la proximité de l’Espagne, ne gâchent rien... Peux-tu nous raconter la journée-type de ton quotidien hivernal à Anglet ?

Je privilégie une session de surf matinale, dont l’heure dépend des conditions de vent et de marée. Elle dure environ 1h30 et se structure autour d’un point technique particulier, d’un test de planche ou d’une simulation de compétition. L’après-midi, j’enchaîne avec une séance de préparation physique, puis, le soir, avec des étirements, du stretching ou du yoga.

PONCHO, TEAHUPO’O & VAGUES MUSCLÉES

Qu’est-ce qui change dans l’eau l’hiver ?

L’eau est plus froide, les vagues plus puissantes, la houle plus forte... Les conditions sont plus musclées. La lumière est plus douce également. Les levers et couchers de soleil deviennent magnifiques car beaucoup plus doux. Le ciel reste rose-orangé pendant de longues minutes. Quand l’air est très froid et l’eau plus chaude, l’océan est recouvert d’une légère fumée qui lui offre une ambiance très mystique... Enfin, la rudesse des conditions exerce un filtre : il y a forcément moins de monde à l’eau ! Et qu’est-ce qui change sur la planche, en termes de sensations ?

Pour s’adapter aux conditions plus musclées, la planche est nécessairement plus grosse, et pour survivre au froid, l’équipement plus nombreux, lourd et épais. Je suis très frileuse, j’ai donc tendance à me sur-couvrir. Cela génère moins de liberté de mouvement dans mon épaisse combinaison et moins de sensibilité au niveau des pieds, moins de ressenti au contact de la planche à cause des chaussons. Globalement, les sensations sont moins fines, en revanche, comme elles se méritent plus, les bonnes vagues sont encore plus gratifiantes... As-tu des conseils pour surfer l’hiver ? D’un point de vue du matériel, de la sécurité ou de la motivation. Déjà, il faut être hyper précautionneux niveau confort et se couvrir en conséquence : avec une combinaison plus épaisse, des chaussons, des gants et une cagoule... Ensuite, niveau matos, je recommande une planche plus volumineuse, adaptée à un océan plus musclé. Concernant la sécurité, rien ne change : s’informer

L’HIVER, LE MOT-CLÉ, C’EST LA RÉGÉNÉRATION L’EAU EST PLUS FROIDE, LES VAGUES PLUS PUISSANTES, LA HOULE PLUS FORTE... EN RÉSUMÉ, LES CONDITIONS SONT PLUS MUSCLÉES PAULINE ADO INTERVIEW 178
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maximum des conditions. Enfin, pour la motivation, privilégier la qualité des sessions plutôt que leur quantité et tâcher d’aller au maximum surfer en petit groupe. As-tu également des conseils pour les plus frileux, à la sortie de l’eau d’une session hivernale ?

Oui, j’ai mes petites astuces pour avoir le moins froid possible à la sortie de l’eau. Préparer un poncho ou un peignoir sec à enfiler dès la sortie de l’eau, mettre un sac plastique sur son siège de voiture pour rentrer à la maison sans avoir besoin d’enlever sa combinaison et se réchauffer avec un thermos de thé. Une fois rentré, bien s’alimenter également car le froid te fait cramer plus d’énergie et puiser beaucoup plus rapidement dans tes réserves. Lorsque je sors de l’eau, en hiver, je sens la faim palpable. Quels sont tes meilleurs spots pour surfer en hiver ?

Je suis régulièrement en vadrouille le reste de l’année pour les compétitions, du coup, l’hiver, je privilégie le surf à Anglet, notamment sur le spot des Sables d’Or. Sinon, j’aime faire des stages dans des endroits plus ensoleillés mais demeurant relativement proches. À cet égard, les îles Canaries et le Maroc sont des endroits vraiment parfaits pour le surf d’hiver.

SENSATIONS

As-tu des souvenirs très forts ou particuliers de surf hivernal ?

J’ai le souvenir ému d’une session où l’on surfait sous la neige. C’est suffisamment rare pour que le moment soit instantanément devenu magique. C’était difficile physiquement, mais depuis l’eau, tu vois la plage recouverte de flocons. L’engagement mental vaut le coup. Tu sors d’une saison 2022 aboutie, couronnée par un titre de vice-championne du monde ISA, en septembre, sur la vague mythique d’Huntington Beach en Californie. Quels seront tes objectifs pour l’année 2023 ?

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SONT MOINS FINES, EN REVANCHE, COMME ELLES SE MÉRITENT PLUS, LES BONNES VAGUES SONT ENCORE PLUS GRATIFIANTES

Tout d’abord, finir dans le top 4 du circuit européen pour accéder ensuite au meilleur circuit international. Ensuite, être à nouveau sélectionnée en équipe de France pour les Championnats du monde ISA qui auront lieu au Salvador. 2023 est cruciale puisque c’est une saison préolympique. Il faut d’abord se qualifier pour les JO 2024 à Paris, mais aussi, en parallèle, travailler pour apprivoiser la vague de Teahupo’o, qui accueillera l’épreuve, à Tahiti.

Bref, 2023 est une année charnière !

Que peux-tu nous dire sur la vague de Teahupo’o qui accueillera donc les JO de Paris 2024 ? Comment s’y préparer spécifiquement ?

C’est une vague très tubulaire, sur du récif, avec peu de profondeur d’eau. Elle est donc dangereuse. Elle peut faire peur, mais c’est une vague que j’apprends à connaître et aimer grâce aux stages qu’organise la fédération. Normalement, elle a plus de potentiel que celle des dernières olympiades, à Tokyo.

Pour conclure, que répondrais-tu à la question : le surf est-il un sport d’hiver ?

(Rires) Je vais camper sur ma position et revenir à ma première réponse. Dans l’imaginaire collectif, le surf est un sport d’été, en mode maillot de bain et grand soleil, mais en pratique, il possède plein de singularités et d’avantages que j’invite à découvrir l’hiver !

2023 EST CRUCIALE PUISQUE C’EST UNE SAISON PRÉOLYMPIQUE PAULINE ADO www.paulineado.com PAULINE ADO INTERVIEW 180
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LOURY LAG, LE VOYAGEUR DU POSSIBLE

L’EXTRÊME EST SA ZONE DE CONFORT

Loury Lag est né dans l’extrême. Il y est resté et désormais, il s’y épanouit. Destiné à explorer les limites, il est devenu explorateur professionnel. Son métier ? Construire et réussir des expéditions en milieux hostiles. Pourquoi ? Car celui qui est présenté comme l’un des héritiers de Mike Horn aime survivre pour vivre encore plus intensément. Rencontre avec un voyageur du possible, à quelque mois de son projet de traversée du mythique passage ‘Nord-Ouest’.

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A JEUNESSE TUMULTUEUSE

« Je suis né dans l’extrême. J’ai passé les premiers jours de ma vie en couveuse, avec de grosses difficultés. Je crois que cela a conditionné la suite. Je suis devenu un enfant très turbulent, hyperactif. Plus on me posait un cadre, plus je voulais en sortir et découvrir ce qui se tramait au-delà de l’interdiction. J’ai eu besoin de tester mes propres limites et de m’explorer moi-même avant d’explorer le monde. J’ai grandi dans un milieu populaire, au cœur d’une famille très simple, où mon père avait pris l’habitude de punir mes débordements par les coups. J’ai arrêté l’école à 14 ans et ai quitté la maison à 17. À partir de là, j’ai réalisé ma première ascension, dans la délinquance : je suis passé de petit voyou à grand bandit. À mes 20 ans, j’ai fait de la détention. J’ai fêté mon anniversaire en prison. J’ai fait l’expérience des stupéfiants sur le tard. À 21 ans, on m’a retrouvé en état de mort médical. Je faisais absolument tout dans l’excès. À 25 ans, lorsque mon interdiction de quitter le territoire touche à sa fin, je ressens un irrépressible besoin de respirer. Je pars au Mexique en backpack. À nouveau, je me retrouve dans des situations peu confortables : je me fais tirer dessus, piqué par un scorpion... À partir de là, je comprends que, dans ma vie, rien ne sera simple, car je suis fait comme ça. Ce parcours de vie m’a façonné. Je l’accepte. Je suis né pour galérer. »

LE DÉTONATEUR

« Lorsque je rentre de ce trip en backpack, je rentre également dans le droit chemin. Je crée une entreprise spécialisée dans la construction de maisons écologiques. Un business qui, rapidement, se révèle lucratif. Nous devenons leaders du marché sur toute la région NouvelleAquitaine. Pourtant, je me rends compte que gagner beaucoup d’argent en travaillant 60h par semaine dans un bureau ne me plait pas réellement. Dans le même temps, je me plonge dans les récits de Bear Grylls et Mike Horn, dont la vision épurée de l’aventure me parle. J’enfile à nouveau le backpack, mais en direction de l’Asie cette fois-ci. Ce voyage fonctionne comme un déclic. Il condense tout ce que j’aime : l’adrénaline, la logistique et la solitude. Je me découvre un talent, survivre dans les endroits les plus hostiles du monde ; et une volonté, établir des records et effectuer des traversées que jamais personne n’a osées. Je décide d’en faire mon métier : explorateur. Mes compétences de commercial me permettent de bien « pitcher » mes projets et m’aident à rallier de solides partenaires pour me soutenir. En 2017, je réalise ma première véritable expédition en solitaire : la traversée du désert des Bardenas, en Espagne, pieds nus et en totale autonomie. Ces 17 jours et 224 km sans chaussure m’ont servi de brouillon. »

JE L’ACCEPTE. JE SUIS NÉ POUR GALÉRER

PLUS ON ME POSAIT UN CADRE, PLUS JE VOULAIS EN SORTIR ET DÉCOUVRIR CE QUI SE TRAMAIT AU-DELÀ DE L’INTERDICTION

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DR Loury Lag
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LE PLUS DUR, CE N’EST PAS DE FRANCHIR LA LIGNE D’ARRIVÉE MAIS LA LIGNE DE DÉPART

L’EXPLORATEUR VS L’AVENTURIER

« Je me définis comme explorateur professionnel, car mon métier, c’est monter et réussir des expéditions. Je différencie l’explorateur de l’aventurier pour plusieurs raisons. L’explorateur a une vraie vocation à défricher des contrées peu ou pas exploitées quand l’aventurier s’engage en terrain plus ou moins connu. Selon moi, l’explorateur inscrit également une réelle pureté dans sa démarche, qu’il enracine dans le temps long. Il se prépare durement et part pour longtemps, durant plusieurs mois. L’aventurier, lui, me parait mener des missions plus ponctuelles, sur un temps plus court, de 2 à 3 semaines maximum. Je me considère aussi comme un explorateur 2.0 car j’aime utiliser la tech pour réussir mes projets. Développer de l’équipement spécifique en amont et catalyser l’innovation me passionne. J’essaye enfin de documenter ma démarche. Jusqu’à récemment, en utilisant beaucoup les réseaux sociaux. Puis, à l’issue d’une grande introspection, j’ai compris que je préférais générer des émotions et partager mes récits à travers des reportages ponctuels, mais qualitatifs plutôt qu’en postant 30 stories par jour ! Cette manière de communiquer me correspond plus. »

2023, FOCUS SUR LE PASSAGE NORD-OUEST

« Je m’apprête à réaliser l’une de mes plus grandes, dures et belles expéditions : la traversée, en ski kite, du mythique « passage Nord-Ouest », qui permet de rallier le Groënland à l’Alaska, et donc l’océan Atlantique à l’océan Pacifique, en parcourant globalement la totalité de l’océan Arctique. Soit 3500 km de traversée, à pied, sur la banquise. Cette initiative un peu folle prend sa source dans une revanche que j’ai à prendre quant à ce passage emblématique. En effet, en 2020, j’avais accompagné un autre explorateur, Mathieu Bélanger, sur cette partie précise de son projet ICARUS, qui consistait à réussir les « 7 summits », c’est-àdire l’ascension du plus haut sommet de chaque continent, mais sans moyen de transport motorisé. Je l’avais donc rejoint pour sa traversée du passage Nord-Ouest, en 2020. Malheureusement, un matin, des Rangers nous arrêtent et nous informent qu’on ne peut continuer, qu’il nous faut rentrer chez nous, car une crise sanitaire mondiale est en train de paralyser le planisphère. Je garde cet abandon en travers de la gorge. Même si nous ne sommes pas directement responsables, je considère cette expédition comme un échec. Raison pour laquelle, j’ai le désir profond

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© DR Loury Lag

de réaliser cette première mondiale – la traversée du passage Nord-Ouest en ski kite – en établissant un record de vitesse, en environ 90 jours. Le départ est prévu pour février 2023. Pour arriver prêt, j’ai prévu un stage de préparation en conditions presque réelles, 10 jours durant, en Norvège, au mois de décembre 2022 »

L’AVANT, UNE EXPÉDITION À PART ENTIÈRE

« Il est difficile de prendre conscience de la charge de travail que représente tout le off qui précède une expédition. Le plus dur n’est pas de franchir la ligne d’arrivée mais bien la ligne de départ. C’est presque paradoxal puisque d’une certaine manière, la ligne de départ est une ligne d’arrivée ! Il y a plusieurs aspects dans l’amont : le physique, le matériel et la logistique. Tout est millimétré, comme un athlète de haut niveau qui préparerait une olympiade. Le Jour J, il faut que tous les curseurs soient poussés au maximum. Or les paramètres sont nombreux ! Par exemple, je sais que pour résister au froid et aller au bout, je n’ai d’autre choix que de construire, avec mon nutritionniste, une prise de poids de 15 kilos d’ici février 2023. Cela fait 18 mois que je travaille nuits et jours avec mon équipe sur le projet ‘Nord-Ouest’. »

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RALLIER LE GROËNLAND À L’ALASKA, ET DONC L’OCÉAN ATLANTIQUE À L’OCÉAN PACIFIQUE, EN PARCOURANT GLOBALEMENT LA TOTALITÉ DE L’OCÉAN ARCTIQUE. SOIT 3500 KM DE TRAVERSÉE, À PIED, SUR LA BANQUISE L’EXPLORATION CONDENSE TOUT CE QUE J’AIME : L’ADRÉNALINE, LA LOGISTIQUE ET LA SOLITUDE © DR Loury Lag
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LE POURQUOI TU FAIS ÇA

« Chaque être humain est animé de quelque chose de très profond et qui lui appartient. Il s’avère que mon parcours m’a poussé à vouloir consommer la vie, en profiter un maximum. J’ai une véritable angoisse liée à la « fin », celle où tout s’éteint. Aujourd’hui, dans une vie normale censée durer 80 ans, en dormant 8 heures par jour, tu passes 60 années cumulées à travailler, répondre à des obligations et te reposer, pour seulement 20 années de kiff. Personnellement, ça me choque ! C’est trop peu ! Ma motivation pour l’extrême vient de là. Ce n’est pas parce que je me confronte à la mort que je veux mourir. Au contraire, je lui crie que je veux vivre. J’aime la métaphore qui compare l’Homme à un train. Le soiintérieur y est incarné par une locomotive. Si celle-ci ne tourne pas au bon carburant, les wagons de derrière ne peuvent suivre. Il en va de même pour moi : si je ne suis pas épanoui, je deviens un moins bon père, un moins bon fils, un moins bon pote, une moins bonne version de moi-même, tout simplement... »

LA GESTION DES ÉMOTIONS

« Ici réside le plus beau défi de ma vie : contrôler mes émotions. Apprendre à déceler quand je peux lâcher prise ou au contraire, lorsque je dois garder la tête froide... Pour faire de ces émotions une force plutôt qu’un frein. Ma plus grande force, c’est mon mental. Je transforme n’importe quelle situation compliquée, n’importe quel échec, en quelque chose de rose, en une opportunité qui me donne de la puissance. Mon arme secrète, c’est l’autodérision. Je me vanne beaucoup. Je m’auto-foue de ma gueule. Ça permet de dédramatiser, relativiser et continuer à avancer. »

LE « CRAZY DAD »

« J’ai deux métiers dans la vie : explorateur et père au foyer. Je ne prends aucune de ces deux passions à la légère : je m’y engage très fortement, de part et d’autre. J’ai fait le souhait d’être père et le jour où cela est arrivé, j’ai accédé à une magnifique sensation de plénitude. J’étais comblé. Mes filles, c’est ma plus belle aventure, ma force, mais aussi ma plus grande faiblesse. Si j’entends, via liaisonsatellite, pendant une expédition, que je manque à mes filles, je m’effondre mentalement. On m’a critiqué quant à mes absences régulières pour cause d’aventure. Mais ce qui compte, c’est le temps qualitatif, l’amour et l’attention que je leur porte. J’éduque mes filles simplement. Notre relation est incroyable. »

LE CONSEIL

« Mon meilleur conseil ? Ne faites pas comme moi ! (Rires) Évitez l’apprentissage abrupt de l’autodidacte un peu trop fougueux. La sécurité et la progressivité sont deux notions-clés. Si vous voulez goûter à l’exploration, commencez par planter votre tente dans le jardin en vous refusant le droit de toucher au frigo pendant une semaine. Une fois cette étape validée, plantez votre tente dans le bois d’à-côté, puis un peu plus loin, et ainsi de suite... »

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CE N’EST PAS PARCE QUE JE ME CONFRONTE À LA MORT QUE JE VEUX MOURIR. AU CONTRAIRE, JE LUI CRIE QUE JE VEUX VIVRE. MON PARTENAIRE EST DEVENU AVEUGLE DURANT 4 JOURS À CAUSE DE LA RÉVERBÉRATION DU SOLEIL SUR LA BANQUISE. UNE SITUATION DIFFICILE À GÉRER ÉMOTIONNELLEMENT.

L’EXPLORATION

... la plus dure physiquement ? ‘Eruption’, la traversée du Vatnajökull, un glacier islandais, en 2019. J’ai souffert du froid extrême, victime d’engelures très importantes. J’étais mal préparé, mal équipé et je manquais de connaissances.

... la plus dure mentalement ? Notre première tentative de traversée du passage Nord-Ouest, avec Mathieu Bélanger, en 2020. Mon partenaire est devenu aveugle durant 4 jours à cause de la réverbération du soleil sur la banquise. Une situation difficile à gérer émotionnellement.

... la plus belle humainement ? La Transatlantique, en voilier, avec mon père. Elle m’a réconcilié avec lui.

... la plus esthétique ? J’aime le froid extrême, l’enfer blanc, mais j’adore aussi les déserts. Celui du Sahara tout particulièrement. Le parc national de Sarek, au Nord de la Suède, proche de la Laponie, m’a également soufflé. ... dont tu es le plus fier ? Celle avec mon père, à nouveau. Elle m’a réconcilié avec mon passé.

... prochaine ? La Norvège, en ski kite pendant 10 jours, pour préparer ma grande expédition de février 2023.

... qui te fait rêver ? Le tour du monde via le tropique du Capricorne. Traverser 3 océans, 3 continents et 6 déserts. C’est déjà dans les cartons pour 2025 (Sourire) ! LOURY LAG www.louryexplorer.com MON MEILLEUR CONSEIL ? NE FAITES PAS COMME MOI ! (RIRES) ÉVITEZ L’APPRENTISSAGE ABRUPT DE L’AUTODIDACTE UN PEU TROP FOUGUEUX PORTRAIT LOURY LAG 190
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LA FAMILLE GENIUS , LA POLYVALENCE PAR EXCELLENCE

Prendre le sportif dans son intégralité, sa complexité et innover sans cesse. Un adage qui façonne l’identité de la marque Scott depuis sa création en 1958. Depuis, l'ascension est fulgurante. Véritable cheffe de file du marché mondial, cette dernière est présente dans le monde des sports outdoors au sens large et s’est fait un nom en grand dans l’univers du VTT. Une discipline qu’elle cultive depuis 1986. Notamment au sein du segment All-Mountain avec la sortie en trombe, en 2003, d’un VTT révolutionnaire : le Genius. Se démarquant par ses lignes épurées et son design audacieux. Toujours en conservant ce qui en fait son essence depuis ses débuts : l’innovation, en permanence.

Plus que par des mots, l’innovation chez Scott se traduit par des actes marquants qui resteront des moments forts dans son histoire : le guidon aérodynamique en 1989 propulsant Greg Lemond sur le toit du tour de France ; les premiers VTT tout-suspendus et la création d’une ligne de casques et de chaussures en 1992 ; la sortie de son premier VTT en carbone, “l’Endorphin”, en 1995 ; la sortie du "G-Zéro" en 1998 devenant le VTT tout-suspendu le plus léger au monde. Des événements historiques dans le développement de l’industrie du vélo.

Au fil du temps, grâce à un matériel toujours plus performant, la marque s’est même vue propulsée sur le devant de la scène des plus grandes compétitions internationales en équipant quelques-uns des plus grands champions. Pour n’en citer qu’un, Nino Schurter, le plus grand palmarès de l’histoire du VTT cross-country.

L’INNOVATION CHEZ SCOTT SE TRADUIT PAR DES ACTES MARQUANTS

QUI RESTERONT DES MOMENTS FORTS DANS SON HISTOIRE

LE GENIUS INCARNE LE RENOUVEAU DE LA GAMME AVEC UN CONDENSÉ DE TOUT CE QUE SCOTT SAIT FAIRE

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© Roo Fowler
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L'IDÉE DE GENIUS

S’il y a bien un produit qui reflète la philosophie All-Mountain chez Scott, c’est le Genius. Lancé en 2003, il révolutionne complètement l’offre autour des vélos tout-suspendus qui existaient jusqu’à présent. Plus besoin de choisir entre conquête des trails alpins et descente de pistes étroites, le Genius vous accompagnera partout et tout le temps. Le Genius incarne le renouveau de la gamme avec un condensé de tout ce que Scott sait faire de mieux avec, entre autres, la sortie d’un nouveau cadre qui n’a plus rien à voir avec l’ancienne version. Un VTT aux ambitions marquées et assumées. Une volonté d’optimiser continuellement le ratio poids/rigidité. Un objectif grandement réussi pour la dernière version du Genius, avec un poids de 2295g pour le cadre et les accessoires de montage. Mais loin de s’arrêter là, Scott propose trois versions de ce Genius : une full carbone, une hybride carbone/aluminium ou une full aluminium. Tous les vélos de la gamme bénéficient des mêmes niveaux d’intégration, d’une géométrie améliorée et d’une performance de suspension incroyable. Trois ans de développement pour atteindre ce que la marque souhaitait : un vélo que tu prends pour toutes tes aventures, pour crapahuter n’importe où. Le vélo tout terrain idéal et le compagnon adéquat en toutes circonstances. Prêt à affronter, sans broncher, les difficultés rencontrées sur les sentiers. Pour surtout, en profiter à fond.

LE ST, L’ATOUT PERF

Toujours en quête de satisfaire tous les types de mountain rider, la gamme Genius se dote aussi d’un modèle ST, pour “Super Trail”. Et c’est là que toute la quintessence du savoirfaire de Scott s’exprime. Un modèle qui se concentre davantage sur la descente et sur des réglages optimisés grâce au “Float X-NUDE”, un amortisseur développé en collaboration avec la marque Fox et qui fait la force des modèles Genius depuis plus d’une décennie. Sa spécificité se trouve dans la possibilité de faire varier le comportement du vélo grâce aux technologies TracLoc et TwinLoc. Ce levier situé au guidon agit simultanément sur l’amortisseur et la fourche sur la gamme Genius (TwinLoc) tandis que sur la gamme ST (TracLoc), la fourche en est dépourvue afin de bénéficier d’une cartouche plus capacitive, en l’occurrence la Grip 2 de chez Fox. L’intérêt est de pouvoir adapter le vélo à toutes les circonstances rencontrées grâce à trois positions. Le mode descente pour optimiser la dureté du ressort et la progressivité de l’amortissement. Le mode “Traction Control” pour bénéficier d’un débattement réduit et disposer d’un vélo plus agile et efficient. Et enfin le mode “Lockout”, étant le plus rigide de ces trois modes.

RENCONTRÉES

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SCOTT
L’INTÉRÊT EST DE POUVOIR ADAPTER LE VÉLO À TOUTES LES CIRCONSTANCES

VÉRITABLE BOMBE TECHNOLOGIQUE

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L’INNOVATION AU SERVICE DU CLIENT

L’excellence de l’ingénierie. C’est par ce biais que Scott crée toute sa différence. Des équipes entières d’ingénieurs spécialistes de leurs domaines travaillent en simultané sur le développement des vélos. Et on peut dire qu’à ce niveau-là, Scott n’en garde pas sous la pédale.

« Pour évoquer ici plus précisément le nouveau Genius, nous avons apporté plusieurs innovations qui changent et surtout améliorent le vélo tout en conservant sa philosophie de base. Pêle-mêle, l’intégration de l’amortisseur dans le cadre ; l’amélioration de la cinématique ; le changement de la courbe du cadre pour un vélo plus constant ; l’amélioration du comportement au freinage ; une géométrie re-travaillée avec minutie pour le rendre plus performant ou encore l’une de nos grosses nouveautés : la mise en place d’un système de suspension plus adapté, le “TwinLoc”. Ce système permet au pilote de contrôler simultanément la performance et la géométrie de la suspension du vélo en ayant la possibilité d’alterner entre trois modes différents : le mode descente, le mode lockout et le mode traction control.»

Vous l’aurez compris, Scott ne lésine pas sur les moyens. Surtout quand il s’agit de mettre à l’honneur son VTT référence.

Avec son tout nouveau Genius, Scott vient de franchir un nouveau cap vers la performance, propulsant vers les cieux, les capacités d’innovations et d’utilisations de technologies complexes et efficaces de la marque. Et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

LE MOT D’ETIENNE CHALOIN, INGÉNIEUR DANS L’ÉQUIPE MOUNTAIN BIKE

Etienne fait partie de l’équipe de passionnés qui pense, structure et met en forme les VTT chez Scott. En plus de travailler sur leur élaboration, cet acharné du vélo n’hésite pas à donner de sa personne en partant à l’assaut des sentiers pour tester les produits. Il nous explique comment tout cela fonctionne.

« Chez Scott, nous avons un système très bien rôdé pour rendre nos projets de développement cohérent et les plus efficaces possibles. Nous avons plusieurs départements d’ingénieurs dans toutes les catégories : accessoires, composants, route, e-bike, mountain bike. Et au sein même de ses catégories, des équipes d'ingénieurs spécialistes de chacune des caractéristiques propres au vélo. Personnellement, je fais partie d’une équipe de cinq ingénieurs et nous nous sommes occupés de la version aluminium du Genius ainsi que de l’intégration sur la version carbone. À côté de cela, nous travaillons en étroite collaboration avec différents corps de métiers et notamment les products manager qui sont le lien entre toutes les équipes. Ces derniers décident de la direction que prennent les différentes gammes, des évolutions à mettre en place sur les vélos, des accessoires à privilégier, du poids à ne pas dépasser, des tendances du marché… Nous avons aussi des designers qui vont réfléchir principalement au look et à l’esthétique du vélo ou encore des modeleurs 3D. Et tout au long de l’avancement du projet, ces équipes communiquent entre elles pour délivrer le meilleur produit final. En moyenne, un vélo chez nous, c'est trois années de développement.»

Véritable bombe technologique, Etienne nous décrit ce qui fait de ce Genius un vélo si spécial et sur quels composants, Scott a souhaité mettre l’accent.

EN MOYENNE, UN VÉLO CHEZ NOUS, C'EST TROIS ANNÉES DE DÉVELOPPEMENT

SCOTT VIENT DE FRANCHIR UN NOUVEAU CAP VERS LA PERFORMANCE, PROPULSANT VERS LES CIEUX, LES CAPACITÉS D’INNOVATIONS

CONTESSA, L’AUTRE VISAGE DE SCOTT

Chez Scott, l’innovation passe aussi par l’inclusion. Dans un sport majoritairement pratiqué et pensé pour les hommes, la marque a décidé de créer une gamme entièrement dédiée aux femmes : Contessa. L’objectif : proposer des vélos qui répondent aux morphologies spécifiques des femmes pour leur apporter confort, esthétique et adaptabilité. Pour tous les niveaux et toutes les pratiques, la gamme propose aussi bien VTT, vélo de route, vélo urbain et vélo loisirs, ainsi que tout l’équipement nécessaire tels le textile, les casques ou encore les chaussures. Un large choix de modèles uniques qui fera le bonheur de ces dames.

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SCOTT www.scott-sports.com
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VINCENT VIET

RÊVER POUR VIVRE, COURIR POUR ACCOMPLIR

Les rêves existent pour embellir nos quotidiens parfois moroses. Ils sont aussi là pour façonner nos ambitions et répondre à des besoins souvent inexplicables.

Mais ils sont surtout faits pour être vécus. Vincent, comme tout bon ultra-traileur, est un rêveur. C’est alors qu’il décide, en 2022, de transformer l’un de ses plus grands rêves en ambition : participer à la Western States Endurance Run aux États-Unis. Récit et prise de pouls de cette aventure outre-Atlantique.

Texte Alexandre Violle
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S’il peut sembler ambitieux d’exprimer tout haut que l’on s’est fait tout seul, Vincent lui, a construit sa carrière sportive en soliste, comme un grand. Comme le grand de ce milieu qu’il est devenu au fil des années. Construisant, pas à pas, des fondations solides qui l'amènent aujourd’hui à prétendre appartenir à la classe des top athlètes de l’ultra-trail mondial.

LE JOUR OÙ TOUT COMMENCE

Vincent Viet à l'ADN du sportif. Un ADN qu’il cultive depuis sa plus tendre enfance. Issue de la région parisienne, la montagne n’est pas son premier terrain de jeu. Son secteur de prédilection, la nature au sens large. Très jeune, il découvre les joies du VTT en compétition et participe à ses premières coupes de France. J’ai toujours eu une motivation personnelle très forte, personne ne m’a jamais poussé ou guidé dans la compétition.» Mais lassé par cette activité, s’ensuit une attirance pour le raid aventure sur des formats longues distances qui vont lui mettre un premier pied dans l’ultra. Mais surtout lui faire découvrir les joies du trail. Très vite, tout s’accélère et son appétence pour le long prend le pas (parfois) sur la raison. «Je pensais qu’être costaud à vélo, cela me permettrait de faire des résultats assez facilement en course à pied or cela a mis plusieurs années avant que son corps se façonne et s’adapte à ce nouvel effort.» En 2009, Vincent participe à son premier trail, la 6000D (65km - 3800D+). Une classique du calendrier français. A cet instant, il en connaît très peu sur ce sport. Quelques heures de souffrance plus tard, il en ressort transi de passion pour la discipline et commence à entrevoir des distances encore plus longues, naturellement. «Je ne me suis jamais vraiment posé la question de savoir si j’étais fait pour le long ou pas, j'allais seulement vers les

qui m’attiraient et qui me faisaient vibrer.» C’est

CINÉMA VINCENT VIET
S JE NE ME SUIS JAMAIS VRAIMENT POSÉ LA QUESTION DE SAVOIR SI J’ÉTAIS FAIT POUR LE LONG OU PAS, J'ALLAIS SEULEMENT VERS LES FORMATS QUI M’ATTIRAIENT ET QUI ME FAISAIENT VIBRER. IL M’EST ARRIVÉ DE NOMBREUSES FOIS DE PRENDRE MON FILS DANS LA POUSSETTE OU DANS LE SAC À DOS POUR ALLER FAIRE UNE SÉANCE D’ENTRAÎNEMENT
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© ColinoLivero

alors que Vincent apprend l’existence des courses de l’UTMB. Pour beaucoup, le plus grand événement de trail au monde. Ni une ni deux, il s’inscrit en 2010 à la CCC (100km - 6000D+) mais doit renoncer quelques semaines avant pour cause de blessure. Il retente alors sa chance en 2011 où il terminera 100ème. En 2012, la démarche de Vincent commence à se structurer. Cette dernière se voit promptement couronnée de résultats probants. Ses premières victoires sur des courses régionales mais surtout, et à sa plus grande surprise, une 8ème place à la CCC, encore elle. Puis, en 2014, l’année charnière. Passé tout proche d’une sélection en Équipe de France après sa quatrième place aux championnats de France de trail, Vincent franchit un nouveau cap. «Après cette frustration engendrée par ce petit échec de ne pas avoir réussi à accrocher le podium, j’ai décidé de professionnaliser ma pratique et d’optimiser tous les curseurs qui gravitent autour d’elle : mieux manger, mieux dormir, mieux s’entraîner, mieux récupérer…» Une professionnalisation qui lui a permis en 2016 de glaner un magnifique top 5 sur la CCC, décidément. Les courses et les résultats s'enchaînent, propulsant Vincent dans les tout meilleurs Français or ce n’est que le début du chemin. Au fil du temps, Vincent a nourri cette passion pour l’ultra qui structure aujourd’hui grandement sa vie. Une passion débordante qui l’a amené, le 25 juin 2022, à concrétiser l’un de ses plus grands rêves.

LE MYTHE

La Western States Endurance Run existe depuis 1974 et fait partie de ces courses qui font la légende de ce sport. Celle qu’on appelle la pionnière des courses d’ultra-endurance a vu naître et fait grandir en véritable icône quelques-uns des plus grands champions de cette discipline. Dont les deux plus emblématiques, Ann Trason, 14 fois victorieuse de l’épreuve chez les femmes et Scott Jurek, 7 fois vainqueurs consécutivement entre 1999 et 2005, pour ne citer qu’eux. Teintée d’une histoire légendaire, cette dernière se démarque aussi par ses conditions de chaleur étouffantes et ses récits de défaillance marquants.

OBJECTIF LUNE

L’aventure américaine de Vincent commence 9 mois plus tôt. «Au sortir de l’UTMB 2021 que j’avais plutôt bien réussi mais sans trop me rentrer dedans, j’ai opté pour une reprise très rapide. Me sentant super bien physiquement et mentalement, je prends la décision de me fixer un objectif à l’automne.» Prétendre à un dossard pour la Western peut parfois être un long chemin de croix. Seulement 380 sont attribués chaque année. Le parcours le plus direct, pour les athlètes du calibre de Vincent : obtenir un golden ticket. Une liste intime de 7 courses offrant le précieux sésame à son.sa vainqueur.e et son.sa dauphin.e. Dont une épreuve en France. L’endurance Trail des Templiers.

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© ColinoLivero © ColinoLivero

«Cela faisait quelques années que je regardais du coin de l'œil cette course se déroulant fin octobre à l’occasion d’un événement que j’adore : le festival des templiers. La forme étant optimale, l’optique de décrocher un golden ticket s’est ouverte à moi et j’ai donc décidé, 8 semaines après l’UTMB de prendre un dossard et de participer à la course.» La suite est radieuse pour Vincent, la course se déroule sans accroc et au terme d’un effort de presque 11h, il remporte l’épreuve et obtient ce qu’il était venu chercher : un billet pour les US. Depuis ce jour, il y pense jour et nuit. Date cochée, compte à rebours enclenché. Il faut désormais se préparer de la meilleure des manières avec une ligne directrice en tête : la western, c’est courir, moyen vite, longtemps, dans un four, pendant 160km et 6000m de dénivelé positif. Un profil qui semble correspondre à Vincent. «Je ne suis pas un pur grimpeur ni un très gros descendeur, mais quand il faut courir et savoir relancer, je sens que c’est là que je me débrouille le mieux.»

Test grandeur nature. 9 semaines avant l’échéance. Sur les terres de l’Aubrac. «Dans mon plan idéal, j'avais prévu d’effectuer un 100km ressemblant au profil que je retrouverai aux Etats-Unis. Or à ce moment-là ma femme était enceinte de notre deuxième enfant, j’ai donc dû m’adapter à la date du terme et choisir un événement pas trop loin de la maison. Mon choix s’est alors tourné vers la TransAubrac. Un 100km roulant, parfait pour retranscrire ce qui m'attendait à la Western. C’était génial car comme le plateau n’était pas très relevé, j’ai pu profiter un maximum de ma course et être vraiment focalisé sur moi et mes sensations et de pas trop taper dedans. Et puis, niveau confiance, c’est toujours génial de gagner une course.» Une capacité d’adaptation qu’il a fallu exploiter et entretenir tout au long de cette préparation. Ou comment s’entraîner

pour la Western en composant avec les aléas de la vie d’un père de famille, sportif de haut-niveau et responsable marketing . «L’arrivée d’un enfant change la vie, change tout. De ton emploi du temps à tes propres émotions. L’important c’est de s’adapter et de trouver des solutions en cherchant toujours à optimiser son temps. Il m’est arrivé de nombreuses fois de prendre mon fils dans la poussette ou dans le sac à dos pour aller faire une séance d’entraînement. C’était aussi un bon moyen de passer du temps ensemble et de lui faire découvrir la nature qui l’entoure. Peut-être que ça lui donnera des idées pour plus tard.»

S’adapter, persévérer et croire en soi, encore et toujours. Prépa effectuée, le plein de confiance engrangé, it’s time to go.

AMERICAN DREAM

«Dès mon arrivée sur le territoire américain, je retrouve les sensations qui me font vibrer lorsque je cours à l’étranger. La découverte de nouveaux endroits et l’immersion dans la communauté locale sont exacerbées lorsque l’on participe à une compétition et cela permet de s’y intégrer bien plus facilement qu’en tant que simple touriste». Les portes du mythe s’ouvrent à Vincent ainsi qu’à sa femme et ses deux enfants avec qui il a fait le déplacement. Et une nouvelle fois, la capacité d’adaptation de Vincent va être mise à rude épreuve. Et lui faire comprendre que la Western n’est pas une course comme les autres. «Durant toute la première partie, j’avais l’impression d’être sur un petit nuage. J’étais facile, tout se passait bien, mon coeur ne dépassait pas 140 pulsations par minute, je rattrapais des mecs au fur et à mesure, je me disais c’est pas possible, je suis au 80ème kilomètre, je suis 6ème de la Western, je vais voir ma famille au 100ème kilomètre, c’est exceptionnel. À un moment donné, j’étais dans un single, tout seul et je me suis mis à pleurer de bonheur». Le moment de flow, au sommet du grand up & down qu’est l’ultra-trail. Quand l’émotion et le supplément d’âme prennent le dessus. «En sortant du ravitaillement où j’ai pu voir ma femme et mes enfants, je repars 5ème et là je me dis que je peux réaliser un gros truc, c’est le moment de rentrer dans la bataille et de faire le maximum pour réaliser quelque chose de grand». Le fameux moment charnière. Alors qu’il était encore proche du podium à 30km de l’arrivée, Vincent connaît son premier coup de moins bien et comprend alors que le moindre détail compte sur ce type de course. «Même si je suis quelqu’un qui aime l’inconnu et le fait de ne pas maîtriser tous les éléments,

CINÉMA VINCENT VIET
DÉCOUVERTE
NOUVEAUX ENDROITS ET L’IMMERSION DANS
COMMUNAUTÉ LOCALE SONT EXACERBÉES LORSQUE L’ON PARTICIPE À UNE COMPÉTITION
SUIS RENTRÉ
COMPLÈTEMENT VIDÉ PHYSIQUEMENT MAIS SURTOUT ÉMOTIONNELLEMENT © ColinoLivero 200
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EN FRANCE
CINÉMA 201 ULTRA DAD
© JustinGalant
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clairement sur ce genre de course, aussi longue et dure, ne pas tout optimiser peut porter préjudice si on veut réaliser une grosse performance. Comme je n’avais pas d’assistance, j’ai subi à chaque ravitaillement, la peur de la perte de temps. J’étais tellement focalisé sur ça que j’en ai oublié des détails importants qui m’ont coûté beaucoup d’énergie dans les dernières parties du parcours». Vincent terminera finalement 7ème en 16h28min, au cœur d’un top 10 convoité par les plus grands. Et ce, pour sa première participation. Si ce n’est pas un exploit en soi, on en est tout proche.

Sa Western, Vincent l’a vécue intensément. Avec tout ce que cela implique : de la souffrance, de la joie, des remises en question, de l'euphorie, des doutes. Mais en gardant toujours en toile de fond, ce pour quoi il était venu. Réaliser un rêve. Celui de terminer la Western. «Cette course est tellement historique que tu sens le poids de l’Histoire à chaque foulée sur les sentiers. L’aspect communautaire et le respect entre les athlètes sont incroyables. Cela décuple les émotions et rend les relations humaines très fortes. Un mélange indescriptible. Et ce moment que je n’oublierai jamais où au dernier ravitaillement, la légende Scott Jurek, 7 fois vainqueur m’a tendu un verre de coca, au milieu de tous les bénévoles, comme si tout était normal. C’est véritablement ça l’esprit de la Western.»

LE COUP DE SPLEEN

Lorsque l’on vient de réaliser un rêve. Redescendre sur terre peut parfois être brutal. Se reconstruire physiquement est une chose, se reconstruire mentalement en est une autre. « Je suis rentré en France complètement vidé physiquement mais surtout émotionnellement. Je n’avais pas anticipé que ce que je vivrais là-bas serait si fort. Je n’ai véritablement repris du plaisir à courir qu'il y a seulement quelques semaines, donc près de 5 mois plus tard.» Avec encore quelques frustrations. « D’un point de vue sportif, j’aurais pu faire mieux et je sais que je peux faire mieux et que si je reviens sur cette course en optimisant tous les paramètres, un top 5 est accessible… » Qui resteront des regrets. « … Mais d’un point de vue émotionnel, j’ai vécu tellement de choses intenses que je suis en phase avec moi-même pour me satisfaire de cette expérience unique et rester sur ce souvenir. »

WHAT’S NEXT ?

Fin novembre, Vincent a largué les voiles pour voguer vers une nouvelle et grande aventure. Professionnelle cette fois-ci. En rejoignant le navire Salomon. Sa carrière a pris une autre dimension. La suite, il veut la vivre et la savourer sur du court-terme. Et dès cet hiver, apprendre à skier à son fils et faire découvrir la montagne à sa fille. Avec toujours le même fil conducteur dans la tête, rêver pour vivre, courir pour accomplir.

Cette aventure est retranscrite dans un très beau film de 26min intitulé «Ultra Dad» réalisé par Justin Galant. Une projection à retrouver dans le cadre du premier festival de film de trail en France : «le trail fait son cinéma». Infos et billetterie : www.letrailfaitsoncinéma.com.

CINÉMA 203 ULTRA DAD
VINCENT VIET vincentviet.com JE N’AI VÉRITABLEMENT REPRIS DU PLAISIR À COURIR QU'IL Y A SEULEMENT QUELQUES SEMAINES, DONC PRÈS DE 5 MOIS PLUS TARD. ULTRA DAD Durée : 26 min • Réalisateur : Justin Galant • Photographie : Colin Olivero, Andy Cochrane Justin Galant • Drone Pilote : Gaspard Bettinger
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© Matthieu Forichon

TRAIL / RUNNING

MONTÉE CHRONOMÉTRÉE DE LA FOILLEUSE

SKI ALPIN MERCREDI 28 DÉCEMBRE MORGINS (SUISSE)

Un magnifique challenge pour le plus grand bonheur des passionnés de ski alpinisme et compétiteurs dans l’âme ! Les adeptes du ski de randonnée pourront apprécier la mythique Montée de la Foilleuse. Sa distance de 2,66 km et ses 520 mètres de dénivelé est adaptée à tous les profils ; elle est notamment fort appréciée des coureurs qui préparent la Patrouille des Glaciers. Au-delà du côté sportif, la Montée de la Foilleuse est avant tout un moment de partage. Cette année la course se déroulera avec un départ unique pour toutes les catégories à 19h15.

Infos : regiondentsdumidi.ch Prix : de 20 à 25 CHF

TRAIL BLANC VAUBAN BY NIGHT

TRAIL SAMEDI 07 JANVIER SERRE CHEVALIER / BRIANÇON (05)

L'original des trails sur neige devient nocturne en 2023. Le Trail Blanc est né en 2001 à Serre Chevalier, c'est le premier du genre cette année là en France. Après plus de 15 ans dans la vallée de Serre Chevalier, les coureurs ont découvert deux parcours très nature dans la haute vallée de la clarée depuis 2017. Un choc ! La nature à l'état pur dans un cadre enchanteur. Après une annulation du parcours en 2021 et un timide retour en 2022, il fallait un nouveau départ. 2023, le Trail Blanc se réinvente encore une fois en devenant une course nocturne bien sûr dans la neige et au milieu de l'extraordinaire patrimoine de Serre Chevalier Briançon. Bienvenue au Trail Blanc Vauban by night !

Parcours : • Le Trail Blanc Vauban By night : 14km - 650m+ • La ronde des forts : 7km - 350m+

Infos : serre-chevalier.com Prix : 15 € + 1,30 € de frais d'inscriptions comprenant le dossard, un cadeau et la soupe . Jusqu'au 06 janvier en ligne. 20 € sur place le 07 janvier

AGENDA 206 TRAIL / RUNNING

MARATHON INTERNATIONAL DE BESSANS

SKI DE FOND SAMEDI 07 JANVIER ET DIMANCHE 08 JANVIER BESSANS (73)

En route vers une 44ème édition ! Né en janvier 1980, le Marathon international de Bessans est un événement permettant à chacun de relever un défi ajusté à ses envies, en profitant d’un beau moment de ski nordique, sur des pistes parfaites et dans un décor magnifique. Il est un moment phare de la saison, tant au niveau nationalouvrant le Marathon Ski Tour de la FFS - ou international en faisant partie du challenge Ski Classics et en étant membre du circuit européen Euroloppet.

Infos : marathondebessans.com

Prix : à partir de 5 €

LE BÉLIER BLANC

TRAIL - SKI DE RANDO - RAQUETTES

VENDREDI 13 JANVIER ET SAMEDI 14 JANVIER

LA CLUSAZ (74)

En 2023, le Bélier Blanc se tiendra à La Clusaz le deuxième weekend de janvier !

Au programme : du ski de rando, deux trails sur neige et une randonnée pour ravir le plus grand nombre d’entre vous.

Toute l’équipe a hâte de vous retrouver sur les sentiers des Aravis, pour vibrer avec vous ! Parcours : • 13/01 : La trace poursuite (ski de rando, 456m de D+) à 20h00, La trace étoilée (ski de rando, 456m de D+) à 19h30 • 14/01 : Le Trail 8 km (310 m de D+ et 360 m de D-) à 19h45, Le Trail 14 km (480 m de D+ et 530 m de D-) à 19h15 et La Rando Raquettes 6 km (250 m de D+ et 300 m de D-) à 19h30.

Infos : lebelier-laclusaz.fr à partir de 16 €

LA FOULÉE BLANCHE

TRAIL - SKI NORDIQUE DU MERCREDI 18 JANVIER AU DIMANCHE 22 JANVIER MASSIF DU VERCORS / AUTRANS-MÉAUDRE EN VERCORS (38)

Chaque année au mois de janvier, la Foulée Blanche rassemble plusieurs milliers de pratiquants de ski nordique, du débutant à l’élite.

Différents parcours sont proposés à chacun, selon son niveau de ski et sa forme physique. A tous les âges, la Foulée Blanche est une (re)découverte du patrimoine naturel du massif du Vercors, à travers le domaine nordique d’Autrans-Méaudre. Cet évènement populaire permet aux simples amateurs de skier aux côtés des champions actuels, future et vétérans.

Parcours : • La Foulée Libre : Skating ou classique au choix, 5, 10, 20 ou 42 km : 4 courses en solo & 1 relais à 3 (42 km) • La Foulée Classique : 3 courses : 5, 10 ou 21 km • La Foulée des Scolaires : Le ski pour tous avec la Foulée des Jeunes et la Foulée des Enfants • Le Challenge Entreprise : La Foulée se vit aussi avec vos collègues !

Infos : lafouleeblanche.com

Prix : de 10 à 84 €

SERRE CHEVALIER SNOW TRAIL

TRAIL

SAMEDI 21 JANVIER ET DIMANCHE 22 JANVIER

SERRE CHEVALIER / LA SALLE-LES-ALPES (05)

Rendez-vous pour la 6ème édition avec des parcours enneigés à 100%, 3 formats de course pour un fabuleux week-end à Serre Chevalier. Le départ sera donné du village de La Salles Les Alpes en direction du versant ensoleillé de la vallée de la Guisane, loin des pistes de ski et des remontées mécaniques. Par une montée régulière, vous rejoindrez le hameau des Tronchets à 1900m d’altitude, lieu de séparation des parcours.Le Petit Parcours rejoindra la vallée via le puy de la Salle et Les Thures. Le Grand Parcours redescendra par la route du col du Granon avant une remontée très raide vers le point culminant du parcours à plus de 2000m. Puis la traversée du plateau de Plainalp vous mènera jusqu’à la jonction avec le Petit Parcours.

Au programme : 8km en nocturne le samedi soir, 10km et 20km le dimanche.

Infos : serre-chevalier.com

Prix : de 20 à 40 €

207 AGENDA TRAIL / RUNNING

LA ROSIÈRE TRAIL BLANC

TRAIL

VENDREDI 03 FÉVRIER

LA ROSIÈRE (73)

Pour sa 6ème édition, venez vivre une expérience inoubliable au Trail Blanc de La Rosière ! Avec un départ au coucher du soleil vous pourrez profiter d'une ambiance magique en montagne. Allumez votre frontale et filez à toute vitesse sur les chemins enneigés du domaine.

Au programme : • un parcours de 5 km / 280mD+ (chronométré non classé) départ 18h00 • un parcours de 10 km / 500mD+ (chronométré et classé) départ 18h00 • un parcours de 20 km / 1000mD+ (chronométré et classé) départ 17h15

Infos : larosiere.net Prix : de gratuit à 20 €

COURSE DE LA RÉSISTANCE

COURSE

À PIED

LUNDI 08 MAI

VOIRON (38)

Plus qu’un événement sportif et culturel, la Course de la Résistance, organisée par le Département de l’Isère, est là pour rappeler le sens historique de la date du 8 mai. Le jour de la capitulation de l’Allemagne nazie en 1945.

Pour cette neuvième édition, venez découvrir 4 lieux emblématiques de la Seconde Guerre mondiale dans le Voironnais-Chartreuse. Rendez-vous le lundi…8 mai 2023 au village d’accueil face à l’Hôtel de Ville, à Voiron. Sportifs aguerris ou amateurs, il y en a pour tous les goûts : 2 épreuves de course à pied chronométrées (8 km et 30 km), des parcours cyclotouristiques (de 35 km à 95 km). Pour ceux qui préfèrent la marche, vous trouverez chaussures à vos pieds avec 2 randonnées pédestres de 8 km et 13 km. Kids, vous avez aussi votre course dédiée. Et bien sûr, de nombreuses animations seront à retrouver dans le village. Venez rappeler que le 8 mai n’est pas qu’un jour férié !

Infos et inscriptions : coursedelaresistance.fr Prix : de 5 à 24 €

SAFETY SHRED

SKI FREERIDE

DAYS

SAMEDI 07 JANVIER, DIMANCHE

LA ROSIÈRE (73)

08 JANVIER ET MERCREDI 11 JANVIER

A l'initiative de Victor Daviet, snowboarder pro, nous vous proposons de vous former à la gestion des risques en montagne et au secours en avalanche, le tout dans une bonne ambiance et à des tarifs abordables afin d'acquérir les connaissances et les bons réflexes pour bien attaquer la saison. Cet événement est devenu le rendez-vous incontournable de la prévention et formation à la gestion des risques en montagne, notamment grâce au soutien de l’ANENA (Association Nationale pour l'Etude de la Neige et des Avalanches) et de Johan Gaume (ancien pro snowboarder et professeur/chercheur en avalanche à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne). Son but : créer un rassemblement freeride de début de saison pour permettre à un maximum de riders de se former et démocratiser la sécurité en montagne, en proposant un événement à la fois éducatif, ludique et à un prix abordable.

Infos : larosiere.net Prix : de 8 à 60 €

AGENDA 208 SPORTS D'HIVER SPORTS D'HIVER

SPORTS D'HIVER

WÜRTH MODYF ISMF WORLD CUP RÉGION DENTS DU MIDI

SKI ALPINISME

DU MERCREDI 11 JANVIER AU SAMEDI 14 JANVIER

MORGINS (SUISSE)

Région Dents du Midi accueillera à Morgins trois épreuves de coupe du monde de ski alpinisme : une verticale, un sprint et une épreuve longue distance. Plus de 130 athlètes provenant de 15 nations seront présents à cette unique compétition organisée en Suisse. La Région Dents du Midi est depuis de longues années une destination du ski alpinisme et un lieu privilégié pour l’entraînement des athlètes régionaux. En 2008, elle fut notamment la première en Suisse à accueillir les championnats du monde de ski alpinisme. Le ski de randonnée est maintenant considéré comme une offre touristique majeure; en effet, des milliers de randonneurs viennent découvrir cette magnifique région à travers ce sport.

Infos : rddmworldcup.ch

Prix : À partir de 20 CHF pour la Vertical Open World Cup RDDM et à partir de 80 CHF pour l'Individual Open Race World Cup RDDM

FREERIDE WORLD TOUR

FREERIDE DU MERCREDI 18 JANVIER AU DIMANCHE 02 AVRIL

CANADA - ESPAGNE - ANDORRE- AUTRICHE - SUISSE

Le Freeride World Tour est une compétition de freeride qui se déroule en plusieurs étapes. La première édition s'est déroulée en 2008 et a vu passer de nombreuses légendes du sport, comme Candide Thovex, Xavier de Le Rue, Jérémie Heitz ou Aurélien Ducroz. La compétition se déroule en cinq étapes.

Étapes 2023 : • du 13/01 au 18/01 : Kicking Horse Golden BC Pro - Canada • du 28/01 au 02/02 : Baqueira Beret Pro - Espagne • du 04/02 au 09/02 : Ordino Arcalís Pro - Andorre • du 11/03 au 17/03 : Fieberbrunn Pro - Autriche • du 25/03 au 02/04 : Xtreme Verbier - Suisse

Infos : freerideworldtour.com Prix : gratuit pour les spectacteurs

COUPE DU MONDE - COMBINÉ NORDIQUE

COMBINÉ NORDIQUE

SAMEDI 21 JANVIER ET DIMANCHE 22 JANVIER CHAUX NEUVE (25)

La coupe du monde de combiné nordique est un rendez-vous incontournable depuis plus de 20 ans sur le stade de Chaux-Neuve. L’événement fait son grand retour les 21-22 janvier 2023 prochains ! Un grand spectacle sportif vous attend mais aussi d’autres surprises : villages partenaires, soirée fondue, animations… Infos : worldcup-chauxneuve.fr Prix : 12 €, Pass 2 jours : 20 €

MONDIAL DU MONOSKI

MONOSKI

DU VENDREDI 27 JANVIER AU DIMANCHE 29 JANVIER VILLARD-DE-LANS (38)

Le Mondial est tous les ans le plus grand rassemblement planétaire de la discipline. Pour sa 22ème édition de nombreux monoskieurs des quatre coins du monde seront présents avec notamment toute une équipe des USA.

Au programme : • un village stand en front de neige à La Côte 2000 • deux soirées dans la grande salle de La Coupole • de nombreuses animations : podiums, tombola, tartiflette géante du Vercors • La découverte « en escadrille » du domaine skiable de Villard/Corrençon • Des sessions freeride organisées. Mais aussi un évènement sportif avec l'organisation de plusieurs compétitions : • Une course « DERBY », départ groupé le samedi à la fermeture des pistes • Et surtout : « L’OPEN INTERNATIONNAL DE VITESSE », une compétition de vitesse en monoski sur piste préparée, le samedi et le dimanche, avec la supervision et le parrainage exceptionnels de Xavier Cousseau, recordman mondial de vitesse en Monoski (212km/h) et Cathy Breyton, ancienne championne du monde de KL et enfant du pays.

Infos : monoski-france.com

Prix : gratuit

209 AGENDA

LCZ FREESTYLE WEEK

SKI FREESTYLE

DU SAMEDI 28 JANVIER AU SAMEDI 04

LA CLUSAZ (74)

FÉVRIER

La LCZ Freestyle Week, c'est 7 jours dédiés au ski freestyle. Découvrez, à travers des compétitions et l'immanquable LCZ Freestyle Show, les champions d'hier, d'aujourd'hui et demain qui révolutionnent depuis 30 ans le ski freestyle made in La Clusaz. Pour s’échauffer, la semaine débutera par des Coupes d’Europe de slopestyle et de big air, réunissant les meilleurs skieurs freestyle du circuit continental. Il s’en suivra le grand show big air en nocturne le samedi soir en plein cœur de la station, accompagné de DJ set en open air et de nombreuses animations. La semaine s'annonce chargée : save the date !

Infos : laclusaz.coms Prix : gratuit

BURTON MYSTERY SERIES

SNOWBOARD

DIMANCHE 29 JANVIER AVORIAZ (74)

La Burton Mystery Series est de retour avec des évènements de banked slalom dans le monde entier. Rassemblant des riders autour d’un amour commun pour le snowboard, la Burton Mystery Series bouscule les règles et se concentre sur ce qui compte le plus : la communauté et les bons moments. Il ne s’agit pas de gagner ou de perdre. Il s’agit de s’amuser autant que possible. Amenez vos amis et rencontrez-en de nouveaux. L’évènement comprendra un banked slalom inclusif, pour tous les âges et tous les niveaux, ainsi que deux runs pour chaque rider. Outre la compétition de banked slalom, la Mystery Session vous permettra de rider aux côtés de quelques-uns de vos riders préférés, d’améliorer votre niveau de snowboard et de gagner des choses sympas pendant que vous y êtes.

Infos : burtonmysteryseriesavoriaz.splashthat.com Prix : Gratuit. Inscriptions gratuites. Forfait remontées mécaniques obligatoire pour la journée.

COUPE DU MONDE DE SKI ALPIN KANDAHAR

SKI ALPIN

SAMEDI 04 FÉVRIER

CHAMONIX MONT-BLANC / LES HOUCHES (74)

Le Club des Sports de Chamonix vous donne rendez-vous pour le prochain Kandahar, le 4 Février 2023 à Chamonix Mont-Blanc sur « la Verte des Houches » avec au programme, un épreuve de Coupe du Monde de ski alpin Homme : un Slalom .

Au programme : • 9h30 - 1ère manche Slalom • 12h30 - 2ème manche Slalom • Remise des prix du Slalom dans l’aire d’arrivée

Infos : chamonixworldcup.com Prix : gratuit pour les spectacteurs

TRANSVERCORS NORDIC

SKI DE FOND

DIMANCHE 05 FÉVRIER VERCORS (38)

Cela fait maintenant plus de 50 ans qu’elle réserve à ses participants une aventure nordique hors du commun, grâce à la traversée de cet immense espace vierge de toute activité humaine et sauvage : la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux du Vercors, la plus vaste de France… Doyenne française des courses populaires, elle est la 3ème course de cet acabit à être créée au monde en 1968, après la Vasa et la Birkebeinerrennet, dans la foulée des J.O. de Grenoble.

Parcours : • La Trans'Vercors 50 km entre Bois Barbu (Villard de Lans) et Col de Rousset : 1500 D+ • La Trans'Mystère 35 km entre Herbouilly et Col de Rousset : de 1000 à 1060 D+ • La Trans'Gé 18km entre Bois Barbu (Villard de Lans) et Herbouilly (Saint-Martin-en-Vercors) : 400 D+

Infos : transvercors-nordic.com Prix : de 15 à 112 €

AGENDA 210 SPORTS D'HIVER

COUPE DU MONDE

SKI

DU LUNDI 06 FÉVRIER AU DIMANCHE 19 FÉVRIER COURCHEVEL- MÉRIBEL (73)

Après les Jeux Olympiques, c’est le plus grand événement dans le monde du ski. Ils se déroulent tous les deux ans les années impaires et ne se sont tenus que trois fois en France : à Chamonix en 1937 et 1962 et à Val d‘Isère en 2009. Les Championnats du monde réunissent en un seul lieu et sur une durée de 15 jours les skieurs alpins féminins et masculins, de toutes les disciplines. C’est une compétition différente de la coupe du monde, circuit de plus d’une vingtaine d’étapes distinct pour les hommes et les femmes, qui attribue chaque année les titres de vainqueur de la coupe du monde par discipline et au classement général. Les skieuses et skieurs seront les acteurs de cet événement et s’aligneront avec de grandes ambitions : celui d’aller chercher le graal sur des pistes légendaires : L’Eclipse à Courchevel et le Roc de Fer à Méribel.

Au programme : 12 jours d'épreuves, 6 disciplines, 54 médailles, 75 nations, 600 sportifs…

Infos : courchevelmeribel2023.com

Prix : pour les spectacteurs, en fonction de l'épreuve

LA TRACE DES GRANDS

SKI ALPINISME - FREERANDO

SAMEDI 04 MARS ET DIMANCHE 05 MARS

CHAMONIX MONT-BLANC (74)

Pour tous les passionnés de ski de rando et de belles descentes ! Le site des Grands Montets est synonyme de grand ski ! Un spot de freeride hors pair et le point de départ de nombreux itinéraires de hors-piste et de ski de rando, y compris la fameuse Haute Route qui relie Chamonix à Zermatt. Culminant à 3295m, avec ses magnifiques glaciers et une vue à couper le souffle, il n’est pas étonnant que « les Grands » ait toujours attiré les amateurs de beau ski. La Trace des Grands c'est également un festival pour le plaisir de tous sur l'espace des Grands Montets avec au programme : ski test, Yogi : ski et yoga face au glacier, rencontres, DJ…

Parcours : • TDG 65 - Parcours Ski Alpinisme : 2040 D+ • TDG 110 - Parcours Freerando: 1295 D+ • TDG VVertical race & découverte : 750 D+ Infos : latracedesgrands.com Prix : inscription à partir de 25 €

TIGNES MOUNTAIN SHAKER

FESTIVAL DE FREESTYLE - FREERIDE - SKATEBOARD - SLOPESTYLE DU VENDREDI 10 MARS AU SAMEDI 18 MARS TIGNES (73)

Tignes. Ses énormes shows freestyle. Son DC Park. Son étape du Savoie Mont Blanc Freestyle Tour by FISE en skate, BMX et trottinette. Son hike park « spécial COVID », devenu LE spot de tous les riders de la vallée l’hiver 2021 si particulier. Bref : Tignes, piquée de board culture depuis que la board culture existe ! Rassembler le meilleur de « tout ce qui se ride » en un gros événement freestyle ? C’était une évidence, presqu’un devoir. Et cette saison sera la bonne ! Du 10 au 18 mars 2023, Tignes présente Mountain Shaker, une semaine de festival dédiée à la board culture.

Au programme : 3 événements majeurs • Les French Freeride Series les 10 et 11 mars, avec au programme le Freeride World Qualifier 1* & 3* • Le FISE Xperience Series, événement de skateboard indoor à Tignespace les 14 et 15 mars • La Coupe du Monde de Slopestyle du 16 au 18 mars pour finir la semaine en apothéose Infos : tignes.net Prix : NC

FRENCH FREERIDE SERIES - BONNEVAL SUR ARC

FREERIDE

SAMEDI 18 MARS

HAUTE MAURIENNE VANOISE / BONNEVAL SUR ARC (73)

Bonneval sur Arc accueille pour la seconde fois les French Freeride Series. Les meilleurs freeriders français et européens s’élanceront pour de spectaculaires lignes hors-pistes. A ne pas rater également : les descentes freeride « full moon » qui permettront à quelques têtes d’affiche de dévaler des couloirs de nuit, à la lumière de puissants projecteurs.

Si la compétition est réservée aux freeriders aguerris, les descentes seront facilement visibles de tous depuis le domaine skiable. Le spectacle vu des pistes s’annonce rythmé et spectaculaire !

Infos : bonneval-sur-arc.com

Prix : gratuit pour les spectateurs (forfait valide pour se rendre sur le site de la compétiton en journée)

211 AGENDA
SPORTS D'HIVER
18 /03 2023

FRENCH FREERIDE SERIES - VALFRÉJUS

FREERIDE

MERCREDI 22 MARS

HAUTE MAURIENNE VANOISE / VALFRÉJUS (73)

Valfréjus accueille pour la première fois une manche de la Freeride World Tour Qualifier ! Avec ses couloirs qui offrent de multiples possibilités de lignes, Valfréjus avait tout pour organiser une épreuve du Freeride World Tour Qualifier. En ski ou en snowboard, les freerideurs et freerideuses devront envoyer de gros runs et des sauts spectaculaires pour marquer des points et tenter de se qualifier pour la Coupe du monde de freeride. Les compétiteurs partiront de Punta Bagna, au sommet de la station, pour arriver 400 m plus bas sur le plateau d’Arrondaz. De là, le public pourra tranquillement profiter du spectacle. Et en soirée, la fête se poursuit en station.

Infos : valfrejus.com Prix : gratuit pour les spectateurs (forfait valide pour se rendre sur le plateau d’Arrondaz)

SKI TEST EKOSPORT

SKI APLIN - RANDO - SNOWBOARD

SAMEDI 25 MARS ET DIMANCHE 26 MARS

LA CLUSAZ / SITE DE LA BALME (74)

Une occasion unique pour nos consommateurs de découvrir et d'essayer en avant-première les nouveautés ski alpin / rando et snow 2024 ! Un week-end festif et convivial dans un cadre magnifique ! Inscription prochainement sur notre site internet www.ekosport.fr avec forfait à prix réduit. Infos : ekosport.fr Prix : ski test gratuit

RED BULL INFINITE LINES

SKI - SNOWBOARD

DU MARDI 28 MARS AU VENDREDI 31 MARS AVORIAZ (74)

Red Bull revient en France, à Avoriaz, pour un événement ski et snowboard. Il rassemblera les meilleurs riders des deux disciplines en les impliquant dans toutes les étapes du projet. Une face des infinités de lignes ! Infos : avoriaz.com Prix : Gratuit. Forfait remontées mécaniques obligatoire pour la journée.

BACK TO BACK FREESKI INVITATIONAL

FREESTYLE - SKI DE BOSSES - SKI BASE JUMP

DU VENDREDI 31 MARS AU DIMANCHE 02 AVRIL MEGÈVE (74)

Envie de vivre une immersion 100% freeski le temps d’un week-end ? Le Back to Back Invitational est l’évènement de fin de saison qui ravira petits et grands et pour tous les niveaux ! Devenez incollable en freestyle grâce au « Perrine Laffont Winter Camp », atelier d’apprentissage encadré par la triple championne du monde tout au long du week-end… Toujours à la Côté 2000 mais à plus haute altitude, place à une compétition de ski backcountry où 30 des meilleurs riders internationaux s’affronteront sur un parcours complètement dément ! Et si vous ne le saviez pas encore, le freeski se vit aussi dans les airs ! La référence mondiale du ski BASE jump, Super Frenchie (Matthias Giraud), accompagné de ses compères Valentin Delluc et Antoine Adelisse, véritables maestros du speedriding ! Au programme : Ski de bosses et backcountry, ski BASE jump, speedriding, un village dédié au freestyle gratuit et accessible à tous avec de nombreuses animations pour les enfants !

Infos : megeve-tourisme.fr Prix : gratuit

AGENDA 212 SPORTS
D'HIVER

SUPER SLALOM

SKI ALPIN

SAMEDI 01 AVRIL LA PLAGNE (73)

Super Slalom est le slalom le plus long du monde. Les skieurs amateurs et confirmés se mesurent aux pointures de la scène ski internationale, dans un esprit sportif et convivial. Si vous êtes plutôt en mode détente et fête, rendez-vous dès le vendredi soir avec un concert, histoire de se mettre en jambes pour la course ! Plus qu’une (loooongue) descente, c’est devenu un moment incontournable pour tous les passionnés de ski. Il marque les esprits autant par son format XXL hors norme que par son ambiance festive, populaire et conviviale. Ici, champions du monde et skieurs amateurs portent le même dossard.

Ça vous botte méchamment ? Dans ce cas, préparez-vous, il n’y a que 550 places à vendre ! Que vous chaussiez dossard et ski ou que vous soyez spectateur : tout le monde y trouvera son bonheur. Rendez-vous le 9 janvier 2023 pour l’ouverture des inscriptions.

Infos : superslalom.ski Prix : à partir de 85 €

ET AUSSI…

CHAMPIONNAT DU MONDE DE NAGE EN EAU GLACÉE

NATATION

DU

MERCREDI 11 JANVIER AU DIMANCHE 15 JANVIER

SAMOËNS (74)

Samoëns accueille le championnat du monde de nage en eau glacée. Réservé à ceux qui n’ont pas froid aux yeux (ni nulle part ailleurs), le championnat du monde de nage en eau glacée, discipline également appelée Ice Swimming, se déroulera cet hiver à Samoëns en Haute-Savoie. C’est le célèbre lac aux Dames qui accueillera un bassin de 25 mètres avec son eau à moins de 5 degrés. Sur quatre jours de compétition, les 400 athlètes venus de plus de 33 pays s’affronteront sur différentes distances allant de 50 à 1000 mètres toutes disciplines confondues (nage libre, papillon…). Le championnat du monde de nage en eau glacée est réservé aux athlètes inscrits à l’IISA et qualifiés pour la compétition. Mais cette discipline est toujours impressionnante à découvrir et les spectateurs sont les bienvenus !

Infos : samoens.com

Prix : accès libre

COUPE DU MONDE D'ESCALADE SUR GLACE

ESCALADE

DU JEUDI 19 JANVIER AU SAMEDI 21 JANVIER

CHAMPAGNY-EN-VANOISE (73)

Venez vivre la coupe du monde d'escalade sur glace et soutenir nos champions !

Au programme : • jeudi 19 janvier : cérémonie d'ouverture - Place du Centre, Champagny village • vendredi 20 janvier : épreuves - Tour de Glace, Champagny le Haut • samedi 21 janvier : épreuves et cérémonie de clôture - Tour de Glace, Champagny le Haut

Infos : la-plagne.com

Prix : accès libre

213 AGENDA
ET AUSSI

WORLD CHAMPIONSHIPS AND WORLD MASTERS

CHAMPIONNATS DU MONDE DE TRAÎNEAUX À CHIENS

TRAÎNEAUX À CHIENS

DU MARDI 24 JANVIER AU SAMEDI 28 JANVIER

PRAZ DE LYS SOMMAND / TANINGES (74)

Praz de Lys Sommand accueille cette année les Championnats du Monde de traîneaux à chiens, sur le site du Praz de Lys (arrivée et départ) ! Un événement d’envergure, pour lequel sont attendus jusqu’à 450 participants, de 30 nationalités différentes. Cet événement offre une magnifique continuité à ces dernières années, durant lesquelles nous avons accueilli la Grande Odyssée Savoie Mont-Blanc. Les courses de chiens de traîneaux continuent à Praz de Lys Sommand, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Soutenez les mushers et leurs attelages sur l'aire de départ / arrivée (secteur de Molly) et sur les parcours.

Au programme : • Cérémonie d’ouverture le 24 janvier • Cérémonie de clôture le 28/01• Des courses chaque jour du mercredi 25 au samedi 28 janvier inclus.

Infos : prazdelys-sommand.com Prix : accès libre

UCI CYCLO-CROSS WORLD CUP BESANÇON

VTT DE DESCENTE DIMANCHE 29 JANVIER BESANÇON (25)

La saison dernière, nous avons découvert un circuit flambant neuf à Besançon. Supporters et coureurs se souviendront de cette première édition, car la boue avait fait du circuit français un véritable terrain de jeu pour les amateurs de courses difficiles. Chez les femmes, Lucinda Brand avait affiché son excellente condition en effectuant un solo du début à l’arrivée. Chez les hommes, c’est Eli Iserbyt qui l’avait emporté avec les dérapages obligatoires. Il s’était frotté à Toon Aerts, au cours d’une course passionnante. Besançon figure en quatorzième et dernière position cette saison. La décision pour le classement final tombera-t-elle sur un lourd circuit français ?

Infos : ucicyclocrossworldcup.com Prix : NC

FÊTE DE L’ESCALADE - CLIMB UP

ESCALADE

SAMEDI 04 MARS ET DIMANCHE 05 MARS

CLIMB UP LILLE CENTRE (59)

Pour cette première édition lilloise de la fête de l’escalade, Climb Up ouvre ses portes à tous les sportifs ou curieux. Réputée pour sa modernité et sa convivialité, la salle de Lille centre donnera vie à la rue de la Riviérette les samedi 4 et dimanche 5 mars prochain. Un week-end plein d’activités et d’animations pour un programme à la fois sportif et amusant ! Venez découvrir le monde de la grimpe à travers des contests de voies et de blocs, des initiations pour tous les âges, des démonstrations d’ouverture, un village de marques, mais aussi des conférences et ateliers sur l’entraînement et le suivi physiologique… Un événement immanquable pour passer un week-end chaleureux et festif, grâce à la présence d’un DJ !

Infos : lille-centre.climb-up.fr Prix : gratuit

ROCK THE PISTES

SKI - CONCERT

DU DIMANCHE 12 MARS AU SAMEDI 18 MARS

PORTES DU SOLEIL (74 - SUISSE)

Rendez-vous au printemps 2023 pour vivre la onzième édition de cette expérience unique. Chaussez-vos skis et rejoignez-nous sur les pistes des Portes du Soleil, dans un cadre exceptionnel et insolite ! Des concerts pour tous les skieurs en journée sur des scènes éphémères réparties sur le domaine et uniquement accessibles à ski.

Infos : rockthepistes.com Prix : gratuit, uniquement besoin d'avoir le forfait de ski pour accéder aux pistes

AGENDA 214 ET AUSSI JANVIER 2023 24 28 www.prazdelys-sommand.com
Championnats du monde de TRAÎNEAU À CHIENS

JEUX CONCOURS

TENTEZ VOTRE CHANCE

LA PLAGNE X PISTE

OLYMPIQUE

Je peux être aussi grand que la montagne, et pourtant plus léger qu’une plume. Tentez de gagner : une descente en Bobsleigh.

MK SPORT X NOSC

Il hurle sans voix, il murmure sans bouche, et il mord sans dent.

Tentez de gagner : un tour de cou.

HOLYFAT

Je suis une nourriture toujours chaude, même un long moment au réfrigérateur ne peut me rendre froide, qui suis je ?

Tentez de gagner : un pack découverte sélectionné par la team MKSport.

RÉSIDENCE CGH

Je coule mais je ne me noie pas. J'ai une gorge mais je ne parle pas. J'ai un lit mais je ne dors pas. Qui suis-je ?

Tentez de gagner : 500 € de remise sur un sejour CGH.

WEDZE

Je vole sans ailes, j’éclaire sans lampe, je pique sans bec. Qui suis-je ? Tentez de gagner : un casque Wedze

MK SPORT X MKCOACH

Plus on lui ôte, plus il est grand. De quoi s’agit-il ?

Tentez de gagner : une affiche de Joël Costes « Comment débuter ».

JEUX CONCOURS 216
Pour participer, rendez-vous sur www.mksport-mag.com rubrique « Jeux Concours ». Bonne chance à toutes et à tous !
18 /03 2023

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