Automne
L’Indé de l’imaginaire
Hiver 2015
gratuit
La rentrée de la fantasy française !
LES INDÉS de
L’IMAGINAIRE
Le magazine gratuit du collectif des éditeurs qui propulsent les littératures de l’imaginaire • ActuSF • Mnémos • Les Moutons électriques •
L’Édito
LES INDÉS de
L’IMAGINAIRE
N
ous avons de la chance. Si si... Oui la crise du livre est là. Oui rien n’est simple pour les auteurs, les libraires, les éditeurs et tous les professionnels du livre. Mais nous avons également des atouts. Nombreux. Et en premier lieu les écrivains francophones. Dans un genre dominé par les Anglo-saxons (que l’on aime aussi), nous avons la grande chance d’avoir des auteurs locaux inventifs, talentueux et passionnants. Si l’on ne parle que de la fantasy puisque c’est le sujet de ce numéro, nous avons publié cette année chez les Indés des romans délicieux de Jean-Laurent Del Socorro, Mathieu Rivero, Fabien Cerutti, Nabil Ouali et Pierre Gaulon, sans oublier l’immense Jean-Philippe Jaworski. Et à la rentrée, on vous invite à découvrir les romans de Claire Krust, Chloé Chevalier et Christian Chavassieux. Les littératures de l’imaginaire ont aussi la chance d’avoir des libraires spécialisés et passionnés par nos genres. Quel plaisir d’aller discuter avec tous ceux qui, dans leur rayon, défendent la fantasy et la science-fiction. Ces dix dernières années, les festivals se sont également multipliés. Écouter un auteur en conférence, le rencontrer le temps d’une dédicace, c’est désormais presque facile partout. Et puis nous avons la chance d’avoir un appareil critique conséquent. Si les grands médias boudent encore un peu l’imaginaire, nous avons des sites et des revues... et tous les blogueurs et blogueuses qui ont une énergie absolument géniale ! Alors évidemment c’est la crise. Évidemment c’est difficile. Mais merci à tous ceux qui font vivre nos livres une fois que nous les avons publiés. Grâce à eux, et contrairement à d’autres genres, on sait que nos titres ne sortent pas dans l’indifférence et qu’ils seront regardés avec attention. Ça ne fait pas toujours des ventes mais cela fait chaud au cœur. Les Indés de l’imaginaire
Parce que les littératures de l’imaginaire sont la force principale du mouvement de la culture “geek” et d’un véritable renouvellement des goûts du lectorat… Parce que le public connaisseur, de plus en plus nombreux, apprécie les textes ambitieux, aux styles et aux histoires aboutis et qui se démarquent des simples duplications marketing des auteurs fondateurs…
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Parce que les littératures de genre portent les rêves et les cauchemars de notre époque…
Les infos des Indés
Tremplin utopie
C’est une véritable pluie de récompenses qui s’est abattue sur les auteurs des Indés début 2015. Fabien Cerutti a reçu le prix Révélation 2015 pendant les Futuriales à Aulnay-sous-Bois, pour Le Bâtard de Kosigan. Il a également eu le prix Imaginales des lycéens ! Sylvie Lainé a décroché le Grand Prix de l’Imaginaire et le prix Bob Morane pour L’Opéra de Shaya. Hélène Larbaigt a aussi fait un doublé avec L’Étrange Cabaret des fées désenchantées, prix graphique de Vampires et Sorcières et prix Imaginales. Stefan Platteau a également eu le prix Imaginales pour Manesh dans la catégorie meilleur roman. Raphaël Granier de Cassagnac a obtenu le prix du Lundi pour Thinking Eternity et Morgane Caussarieu le prix Bob Morane pour Je suis ton ombre. Wahou ! Croisons maintenant les doigts pour la fin de l’année.
Des prix, plein de prix
Indés on the road
Deuxième wahou du semestre pour les Indés, le succès de notre concours de nouvelles autour de l’utopie. On pensait le thème difficile. On se trompait : vous avez été plus qu’enthousiaste. Nous avons reçu plus de 150 nouvelles. Débordés, nous avons dû reporter l’annonce des vainqueurs pour faire face. Rendez-vous dans quelques jours maintenant.
Cet automne, venez nous rencontrer ! Fin septembre, au salon thriller de GujanMestras (33). En octobre, nous aurons des stands à OctoGônes et aux Intergalactiques à Lyon, au salon de fantasy de Lambesc et aux Utopiales à Nantes. Et en novembre nous serons à Fantasy en Beaujolais, au Toulouse Game Show, aux Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres et au salon du livre de Colmar. Ouf. On va encore en manger, des sandwichs sur les autoroutes...
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Ces derniers mois, la collection Hélios a pris son rythme de croisière. Désormais le catalogue comprend plus de 50 titres ! Pour les collectionneurs nous arriverons au numéro 46 en janvier prochain (les Hélios blancs des débuts n’étaient numérotés). Et il s’agira de Manesh de Stefan Platteau.
Motif de réjouissances
Les éditions ActuSF fêteront leur centième titre à l’automne ! Cent livres, ça vaut bien une petite promo... (à découvrir chez votre libraire en octobre).
Hélios, la collection de poche des Indés de l'imaginaire, a ajouté le noir à sa palette – toutes les couleurs du noir ! Car le polar est aussi une littérature de genre, et ce genre nous intéresse. Trois fois par an, en mars, juin et octobre, Hélios s'ouvre donc au roman policier, au roman noir, à l’espionnage et au thriller.
Pour fêter la parution du livre-événement Le Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux, la nouvelle librairie bordelaise Zone du Dehors (cours Victor-Hugo) a décidé d'inviter Patrick Marcel et André-François Ruaud, le vendredi 9 octobre. Signatures et discussions : ce sera un lancement dans la bonne humeur !
Le 12 septembre, double événement : venez fêter la fantasy et Philip K. Dick ! Le samedi 12 septembre, nous organiserons une journée d’étude sur Philip K. Dick et un apéro autour de la rentrée de la fantasy francophone au Motif (passage de l’Atlas, 6 villa Marcel-Lods, 75019 Paris). Venez nombreux ! Entrée gratuite. Ouverture des portes à 14 h.
Envolée d’Hélios
En fanfare
Les Indés ont lancé trois financements participatifs ce printemps, un par maison. Le premier sur la nouvelle édition du Panorama illustré de la fantasy, le deuxième pour une monographie de Philip K. Dick et le troisième sur le beau livre Jadis. L'occasion de participer à la production de trois superbes ouvrages et de les recevoir chez vous avec de magnifiques rétributions ! Et le succès fut au rendez-vous : grâce à vous tous, le Panorama illustré (qui sort début octobre) pèse 640 pages couleur, relié sous jaquette ; Simulaces et illusions (paru en juin) est une somme incomparable sur Dick, reliée sous jaquette ; et Jadis (qui sort en novembre) s'annonce ni plus ni moins que renversant. Autant de projets exceptionnels qui n'auraient pas vu le jour, ou seulement dans des versions nettement moins ambitieuses, sans le soutien formidable de nos lecteurs !
Hélios en noir
Participez aux financements participatifs !
Et de 100 !
Nos pages Facebook ont littéralement bondi ces derniers mois. Rejoignez-nous sur la page des Indés de l’imaginaire et sur celle de la collection Hélios.
Réseaux
Les grands anciens nous parlent...
Vous aimez écrire des nouvelles ? En septembre, ActuSF et Draftquest lanceront un concours de nouvelles autour de Lovecraft. Plus d’infos très vite..
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Cela fait maintenant deux ans que nous avons décidé d’harmoniser nos sorties en août. L’idée c’est de faire une sorte de « rentrée littéraire » axée sur les littératures de l’imaginaire, et d’attirer de cette manière l’attention sur des romans de jeunes auteurs. Après 2013, retour cette année sur la fantasy francophone, avec trois romans très différents mais tout aussi passionnants. Avec Les Neiges de l’Éternel, Claire Krust va vous emmener au Japon pendant le Moyen Âge avec l’histoire d’une famille noble sur plusieurs générations, hantée par le fantôme d’un ancêtre mort adolescent. Un roman sombre, dépaysant mais non dénué d’une beauté certaine. Souvenez-vous, l’hiver revient toujours...
La rentrée sera
fantasy
chez les Indés
Autre jeune femme, Chloé Chevalier, nous raconte l’histoire du royaume du DemiLoup, qui entre la peste et la guerre civile se trouve au bord de l’implosion. Véridienne est le début d’une série hyper addictive multipliant les points de vue, les complots et les trahisons. Enfin vous allez partir à la chasse au légendaire Odalim, un monstre marin primitif dont la mort est une promesse d’opulence et de paix. Christian Chavassieux avec Les Nefs de Pangée compose une fantasy opéra véritablement somptueuse.
Trois romans, trois ambiances, trois styles très différents qui prouvent une nouvelle fois que la fantasy francophone est vivante, diverse, riche et envoûtante. C’est ce que nous avons envie de mettre en avant. De bons auteurs, de bons livres et des heures de plaisir. Que demander de plus ? Et rendez-vous au Motif (Paris) le 12 septembre pour une conférence qui réunira les trois auteurs de notre rentrée !
La création originale de langue française est une des bases de notre passion.
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Claire
Krust Propulsée par
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L’Indé : Quels sont les auteurs qui vous ont marquée et qu’est-ce qui vous a amenée à l’écriture ?
Claire : J’ai commencé à écrire vers dix ans. Je me souviens m’être dit un jour : « je veux écrire un livre ». C’est venu tout seul, comme ça, je serais bien incapable de dire pourquoi. Bien sûr, à l’époque, je n’écrivais que des chapitres isolés, je ne finissais jamais rien. Et puis quelques années plus tard, j’ai découvert l’imaginaire avec Pierre Bottero, Erik l’Homme et J. K. Rowling. Ensuite sont venues Louise Cooper et Robin Hobb. Chacune de ces lectures m’a poussée à remettre en question mon écriture autant que mes histoires. Je me souviens par exemple avoir complètement réécrit Les Neiges de l’éternel après avoir lu L’Assassin royal. L’Indé : Comment est née l’histoire des Neiges de l’éternel ? Claire : L’histoire est née il y a pas moins de sept ans, quand j’étais en première. J’ai écrit la première partie du roman, qui était alors une nouvelle, pour un concours d’écriture. Ce n’est que quelques années après, en retombant par hasard dessus, que j’ai eu envie d’écrire la suite et d’explorer les autres personnages. J’ai compris que l’histoire n’était pas terminée et qu’il y avait encore quelque chose à dire.
L’Indé : Le livre se déroule au Japon. Parlez-nous de votre relation à ce pays ? Pourquoi l’avoir choisi comme cadre de votre récit ?
Claire : Plutôt qu’au Japon même, le livre se déroule dans un pays très fortement inspiré du Japon féodal. Il y a donc quelques différences historique et géographique. J’ai toujours adoré la culture japonaise. Quand j’étais ado, je regardais en boucle Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro pendant que les autres ne juraient que par les Disney (mais j’aime aussi les Disney.) Ensuite je suis passée aux mangas, à la littérature, à la musique et à la culture japonaise dans son ensemble. Quand j’ai commencé à imaginer l’histoire des Neiges, je me suis dit que cet univers-là collait très bien à l’atmosphère que je voulais faire ressentir. L’Indé : Est-ce que cela vous a demandé beaucoup de documentation ? Claire : Je connaissais déjà plutôt bien l’univers japonais féodal grâce aux films et aux livres que j’avais lus, mais tout ça manquait de précision et de profondeur. Par exemple, j’ignorais tout de la calligraphie et des châteaux japonais. J’ai fait beaucoup de recherches sur Internet, bien sûr, mais aussi à la bibliothèque de l’université Lille 3. L’Indé : On y suit une famille sur plusieurs générations, comment avez-vous construit votre récit ?
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Claire : Tout est venu naturellement. J’ai écrit les différentes parties à la suite et une fois que l’une d’entre elles était terminée, je m’attaquais à la suivante en me demandant de quel personnage j’avais envie de parler. Au final, cela a donné quelque chose de non chronologique mais je n’imaginerais pas le récit construit autrement. L’Indé : Vous y mettez en scène un fantôme avec ses errances et sa relation au temps qui passe. Est-ce que c’était difficile d’écrire son point de vue ?
Claire : Pas du tout, en fait, c’est même mon personnage préféré. J’ai tellement adoré écrire de son point de vue que je n’ai pas pu m’arrêter à la fin de la deuxième partie. Je voulais parler davantage de lui, l’explorer, savoir comment il allait évoluer, ce qu’il allait faire. C’était passionnant d’essayer de me mettre dans sa tête et de le comprendre. C’est aussi le personnage surnaturel du livre qui m’a permis de me laisser totalement aller pendant l’écriture. L’Indé : Tout se passe en hiver. Pourquoi le choix de cette saison tout particulièrement ? Claire : Encore une fois, ce choix s’est fait de manière naturelle. Lorsque j’ai écrit la première partie, au lycée, je trouvais que l’hiver collait très bien à l’atmosphère voulue. Quand j’ai attaqué la suite, j’ai compris que toute l’histoire devait se passer pendant cette saison, que c’était logique. L’Indé : Yuki est un des personnages les plus marquants. Comment pourriez-vous nous la décrire ?
Claire : On ne dirait pas, mais c’est une petite tête brûlée qui ne demande qu’à se révolter. Elle ferait tout pour ceux qu’elle aime, en l’occurrence son frère. Elle ne laisse personne se mettre en travers de son chemin et elle fait plus ou moins ce qu’elle veut sans se soucier de ce que peuvent penser les autres. Elle s’assagit un peu en grandissant, heureusement. Au début, son regard est complètement biaisé par son éducation d’aristocrate, mais son voyage la pousse justement à changer de point de vue. L’Indé : Ce premier roman est sous presse à l’heure où nous faisons cet entretien. Comment vivez-vous cette première publication ?
Claire : Je comprends enfin ce que veulent dire les sportifs qui déclarent à la télévision ne pas réaliser ce qui leur arrive après avoir gagné une médaille. C’est exactement ça, je ne réalise pas encore. Publier un livre est un rêve de gamine, c’est incroyable. L’Indé : Quels sont vos projets littéraires ? Sur quoi travaillez-vous ?
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Claire : Mon problème, c’est que je travaille toujours sur cinquante projets en même temps. Dès que je commence à écrire une histoire, j’ai d’autres idées qui me viennent en tête pour de nouveaux romans, et je ne peux pas m’empêcher de les développer en parallèle. De fait, je suis assez longue à écrire parce que beaucoup trop éparpillée. Pour l’instant, j’essaie de me concentrer sur un projet commencé pendant le NaNoWriMo de novembre dernier, mais il y a une autre idée qui me trotte dans la tête et que j’aimerais vraiment commencer à rédiger cet été.
Parution le 20 août
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Chloé
Chevalier Propulsée par
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L’Indé : Véridienne est ton premier roman, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ? Chloé : Premier roman, oui, et première vraie expérience d’écriture en général, car menée sur le long terme. À l’origine, il y a bientôt dix ans de cela (j’étais au lycée) l’histoire des Récits du Demi-Loup s’appelait Les Femmes du Demi-Loup et était... un film amateur que j’avais tourné avec mon groupe d’amies, un camescope et pas un centime, dans un bout de château humide en Saône-et-Loire, où j’habitais alors. J’avais écrit le scénario et, une fois le film fini, ne voulant pas lâcher cette histoire, que j’aimais, j’ai décidé d’en faire un roman. Roman qui est ensuite devenu tout un cycle, au fur et à mesure que je progressais dans l’écriture pour m’éloigner de plus en plus radicalement de ma trame de départ. Je suis partie à Nantes, puis à Paris où je vis depuis, pour étudier le cinéma, et mon rythme d’écriture s’est fait plus aléatoire, selon la densité des années d’étude traversées, sans jamais s’interrompre tout à fait cependant – au moment de ma rencontre avec les Moutons cet hiver, j’en étais environ à la moitié du tome III. Il y a deux ans, j’ai terminé un Master de cinéma (sur la fantasy), et depuis je travaille comme scénariste. J’ai plusieurs projets de longs-métrages en cours d’écriture – mais aucun de fantasy, pour le coup ! Je m’efforce de partager mes semaines entre écriture scénaristique et romanesque, et cette activité occupe l’essentiel de mes journées et de mes soirées. Quand je lâche mon clavier ou mon cahier et que je ne suis pas au cinéma ou au théâtre, je pratique l’escrime (médiévale) et, plus irrégulièrement, le tir à l’arc ou l’équitation. L’Indé : Tes personnages, et notamment les cinq héroïnes, ont des relations complexes mais extrêmement crédibles. On reconnaît facilement la dynamique d’un groupe de jeunes
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filles ainsi que la relation, distante, entre le roi et son fils... Alors, inspiration autobiographique ou imagination très productive ? Chloé : Si inspiration autobiographique il y a, elle réside en effet essentiellement dans cette observation de l’intérieur du fonctionnement d’un groupe de jeunes filles, avec ses rivalités, ses passions, ses haines, ses périodes d’amitié fusionnelle entrecoupées de phases d’éloignement, etc. Autant de situations que j’ai pu vivre de plus ou moins près à l’époque où je commençais le roman, notamment avec le groupe d’amies avec qui j’avais fait le fameux film amateur. C’est pour cette raison, sans doute, que les relations qu’entretiennent les cinq héroïnes ont quelque chose de très réaliste, qui à mon avis ne peut que servir le reste de l’intrigue. Cela étant, Véridienne et ses suites ne sont pas des livres « de filles » pour autant ! Même s’ils sont essentiellement portés par un groupe de personnages féminins forts, et qui je l’espère sont très éloignés des archétypes que l’on rencontre parfois dans la fantasy. Pour ce qui est du roi, de son fils, et des autres personnages, non, rien d’autobiographique. Pas de manière directe en tout cas ! J’ai tendance à penser que l’imagination pure n’existe pas. On ne fait jamais que recomposer une nouvelle réalité à partir de la nôtre, des gens qui nous entourent, de notre passé, de ce qu’on a appris ici ou ailleurs, des histoires qu’on a lues ou vues – consciemment ou non, d’ailleurs. En tout cas, c’est ainsi que je fonctionne. L’Indé : Ton roman mélange plusieurs points de vue et plusieurs supports de narration, journaux, témoignages, missives... Ce mélange peut être très risqué, au niveau du rythme comme de la cohérence. Comment as-tu fait fonctionner ton récit ? Chloé : La forme chorale était là dès l’origine : les trois Suivantes, leurs princesses, le prince Aldemor, tous ceux qui gravitent autour d’eux. À partir du moment où j’avais décidé que quatre d’entre eux seraient des narrateurs réguliers, cette forme « composite » s’est imposée d’elle-même assez vite, car je n’avais pas envie d’un récit à la troisième personne, même si cela aurait été, certes, plus simple à manier d’un point de vue narratif. J’aurais pu, bien sûr, monter en parallèle plusieurs journaux intimes, ou plusieurs mémoires rédigés a posteriori par les personnages, mais mettre en place cette « compilation de documents » – deux des Suivantes reconstituent leur histoire à partir de leurs écrits, mais aussi de multiples autres fragments – me semblait plus intéressant. Cela permet de varier les tonalités : ce qui est écrit à chaud quand le personnage a douze ans, ou consigné des décennies plus tard, les lettres échangées, qui ont un caractère plus officiel, etc. Et ainsi de jouer avec la compréhension que le lecteur a de l’histoire, et qui varie selon qui la lui raconte, dans quel contexte. Car, dans ces conditions, quel point de vue choisir ? De qui soutenir les desseins ? Le choix peut paraître facile de prime abord, mais, quand les événements se gâtent et qu’on en apprend davantage sur les personnages, il devient de moins en moins évident, et cette indécision me plaisait.
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Après, effectivement, trouver le bon équilibre de cette forme a représenté un des principaux défis de l’écriture. Pour donner un exemple, dans les premières versions du tome I, le personnage d’Aldemor n’apparaissait qu’assez tard, dans la seconde moitié du livre, et prenait peu la parole. On ne savait presque rien de lui, à quelques bribes près. J’avais gardé tout cela pour le tome II, ce qui faisait que le tome I était un peu déséquilibré ! En plus de se passer à huis clos dans le château de Véridienne, on ne quittait jamais les cinq filles et leur point de vue d’adolescentes sur les événements. Ramener le récit de l’histoire du prince dans le tome I apportait une bouffée d’air en nous faisant sortir régulièrement du château et remettait de façon plus visible au premier plan les enjeux plus vastes du récit – l’épidémie, la guerre. L’Indé : On sent, à travers les témoignages des trois jeunes filles, qu’il y a une intrigue riche de trahisons, de morts, et d’autres terribles secrets, cachée derrière le récit, qu’est-ce que tu nous prévois pour la suite ? Chloé : Il y aura de tout cela, oui, mais trop en dire serait dommage, surtout alors que je réponds à ces questions quand le premier volume n’est même pas encore sorti ! Le tome I est celui où se mettent en place toutes les intrigues politiques et humaines qui traverseront l’ensemble du cycle. Le deuxième sera un tome d’exploration plus poussée du Demi-Loup, et de voyages, parfois très loin au-delà des frontières du royaume. Un tome d’introspection, également, pour Aldemor qui nous livrera enfin ses derniers secrets.
Parution le 20 août
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Christian
Chavassieux Propulsé par
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L’Indé : Pouvez-vous être notre premier guide dans ces très anciennes terres de Pangée, en quelques mots ? Christian : Pangée, c'est un super-continent, entouré d'un super-océan. Une seule terre, une seule mer : le monde idéal pour poser d'emblée un antagonisme irréductible. Et ce monde, c'est le nôtre ! L'accrétion de terres qui forment la Pangée est un mouvement itératif dans la vie de notre planète. Cela s'est produit et cela se reproduira. Ça a son importance. Pour Les Nefs, nous sommes dans un futur très lointain, quand les continents que nous connaissons se sont rejoints au terme de leur dérive, reconstituant la Pangée. Sur ces terres nouvelles, un peuple, les Ghiom, a instauré le sacrifice d'une gigantesque créature de l'océan, qu'il nomme l'Odalim. Mais l'Odalim est un adversaire puissant et intelligent. Les chasses demandent à chaque fois aux nations de Pangée plus d'efforts et plus de moyens. Le roman s'ouvre sur l'échec de la neuvième chasse. Les Ghiom décident alors de construire une flotte d'une telle puissance que rien ne lui résistera désormais. Cette énorme armada, fruit de plus de vingt ans de travail et de la participation de toutes les nations, prend le large, emportant dans ses flancs les dissensions nées à terre. Tandis que, sur Pangée, la civilisation amorce un moment critique de son existence, sur l'océan, le duel commence entre Bhaca, le commandant de la flotte, et l'Odalim. Ce grand rituel sacrificatoire a-t-il encore un sens quand le monde qui l'a initié a radicalement changé ? Mais un bouleversement plus vaste encore attend les enfants de Pangée. L’Indé : Les Nefs a pour contexte la civilisation de Ghiom, sur le point de connaître un bouleversement profond qui remettra en cause l’ensemble de ses fondations. Pourquoi cette thématique ? Christian : Les moments critiques, les seuils, les franchissements sont des thèmes qui m'inspirent. Que ce soit au niveau de l'individu et de l'expérience intime (mon théâtre explore constamment ces notions) ou à l'échelle des sociétés voire des civilisations. La fin de notre civilisation, disons la fin de l'anthropocène, annoncée pour dans quinze ou trente ans, est une rupture inédite dans l'histoire humaine. Ce ne sera pas la fin de l'humanité, en tant qu'espèce, mais la fin de ce que nous connaissons, de la manière dont nous vivons. C'est une période passionnante à observer. Bien sûr, les enjeux actuels hantent un auteur, et l'histoire de mes nefs, imaginée il y a plus de trente ans, s'est certainement modifiée à cause de l'imminence de cette crise inéluctable. C'étaient aussi des questions qui traversaient Mausolées. Pour revenir à votre question, s'il y a une relativité des mondes, c'est-à-dire une relativité de leurs valeurs, de leur importance, héroïsme et tradition ne sont que des outils pour les dire. Je préfère l'idée que, en tout état de cause, les grands bouleversements sont des récits, et que, ce qui importe, c'est la façon dont ces récits sont fixés et transmis. Le problème devient aigu quand il s'agit de se demander à qui sont destinés les récits d'un monde qui ne laisse pas d'héritiers... C'est l'horrible questionnement d'un des personnages essentiels du roman : Hammassi, la conteuse, quand il s'agit de boucler la légende. Pour qui écrire et pour
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quoi écrire ? Tous les auteurs aujourd'hui, qui perçoivent que leurs textes n'auront aucune postérité, sont confrontés à la vanité de leur entreprise. À cette aune, au moins, Les Nefs de Pangée est on ne peut plus actuel. L’Indé : Votre roman s’empare de la fantasy héroïque et de son corollaire le voyage initiatique mais vous y incluez aussi le grand roman baroque comme l’opéra wagnérien ! Pouvezvous nous parler des influences qui l’ont modelé ? Christian : C'est amusant, je n'avais pas pensé au côté wagnérien... c'est pourtant évident, en effet. La première influence qui me soit intelligible, c'est Salammbô. J'ai lu le roman de Flaubert à l'époque où je me vautrais dans le péplum hollywoodien jusqu'à la nausée (j'y reviendrai). Salammbô n'a pas la perfection de Madame Bovary, mais on sent que ce bougre de Gustave s'est tellement régalé à écrire ces scènes de carnage et de luxe barbare (sa correspondance en témoigne), les images sont tellement puissantes et surprenantes, que ça vous emporte ! Les Nefs, c'est d'abord une palette comprise entre les flamboiements sanglants de Flaubert, et les chatoiements opulents de B. de Mille. Car Les Dix commandements ont été un coup de massue, reçu vers sept ans et dont je ne me suis jamais remis. Les Nefs, c'est peut-être l'occasion de solder les comptes, de faire une fois pour toutes le Mon intérêt pour les film dont je rêvais. En écrivant, je me disais drames intimes et la « rien en dessous du kilomètre », tout doit être immense, gigantesque, monumental, méditation a permis aux surhumain : les affrontements, les vaisseaux, voix de mes créatures les paysages... Cependant, mon intérêt pour les drames intimes et la méditation a permis d’exister dans ces décors aux voix de mes créatures d'exister dans ces démesurés. décors démesurés. Mes héros sont toujours au premier plan. Au cinéma, j'aurais frustré mon décorateur. Enfin, je ne sais pas... J'ai fait en sorte que ce soit beau, que l'on sente les parfums, que l'on voie des couleurs fastueuses, qu'on entende la frénésie des tempêtes et le tumulte des batailles... J'ai voulu que ce soit une expérience sensorielle. Le lecteur devrait en ressortir essoré et ravi (et bouleversé aussi, je crois). Sinon, quand on résume l'histoire comme un duel sur l'océan entre un commandant et une créature immense, on pense à Moby Dick. C'est indéniable et j'assume. D'ailleurs, le nom du commandant, c'est Bhaca. Cependant, ce qui distingue Achab de Bhaca, c'est que le capitaine du Pequod a quelque chose à régler avec le cachalot (et avec Dieu, comme chacun sait) ; Bhaca, lui, n'est pas absolument certain d'avoir raison. C'est un être qui hésite, il n'est pas à sa place à la tête d'une si puissante armée. Là, c'est l'influence de L'Iliade qui prend le relais : Agamemnon est un chef contesté parfois, maladroit avec ses officiers, et il est à la tête d'une armée cosmopolite. Mais la référence s'arrête là : il n'y a pas de dieux chez les Ghiom.
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L’Indé : Justement, j’évoquais l’opéra, Wagner, votre fantasy est résolument lyrique : que pensez-vous du terme de « fantasy opéra » pour parler des Nefs ? Christian : On ajoutera Holst, Copland et Sibélius, pour faire bonne mesure. Oui, merci pour cette belle expression : « fantasy opéra ». D'autant plus que l'opéra, c'est l'œuvre, le spectacle total. Les Nefs de Pangée pourrait être considéré comme une forme littéraire de spectacle total, par imitation : musiques, décors, chants, dimension épique de la tragédie, grands caractères qui s'affrontent... et ampleur du récit qui embrasse des dizaines d'années (ce en quoi, tiens, voici un récit wagnérien, il n'est plus question d'unité de temps, de lieu et d'action). « Fantasy opéra », ça me plaît ! L’Indé : Choisir de travailler un genre, de s’y inscrire, de le déranger relève d’un engagement, d’un positionnement envers des codes, une histoire partagée : pour vous, écrire de la fantasy après avoir navigué entre la science-fiction et le récit historique, qu’est-ce que cela implique ? Christian : Une question qui revient souvent quand on m'invite à parler de mes bouquins (parce que : théâtre, BD, poésie, essais, polar, SF, historique... qui est ce type ?). Je ne pense pas en terme de genre. D'ailleurs, je ne connais pas bien les codes de la fantasy. Je n'ai jamais imaginé mettre de la magie dans mon récit, par exemple, alors que Ishiguro (qui n'écrit pas habituellement dans ce genre) a apparemment respecté ce critère de fantasy dans son Géant enfoui. Pour moi, un récit est d'abord une aventure littéraire. Le cadre, l'argument sont des prétextes. Je suis bien obligé de coller une étiquette, mais à la vérité, quand j'entame un roman, je ne sais pas ce que je suis en train de faire. Là, plutôt que de jouer avec les codes d'un genre, l'enjeu était d'emmener le lecteur dans une vaste épopée, de l'envoyer sur les mers sous des cieux infinis, et de lui susurrer à l'oreille une tendre mélodie. Il s'agit surtout de raconter le basculement d'un monde. Si le meilleur support pour ce faire s'appelle la fantasy, alors, disons que c'est de la fantasy. Je veux juste écrire de bons romans. Non, pardon : je veux écrire des romans inoubliables.
Parution le 20 août
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Les Crépusculaires de Mathieu Gaborit Portée par la plume subtile et poétique de Mathieu Gaborit, on plonge à la suite d'Agone, jeune héritier du baron de Rochronde appelé à prendre la succession de son père... Avant, il doit plonger dans les arcanes de la magie et de la musique pour parfaire son éducation. Mais une étrange destinée l’attend... Historiquement, c’est sans doute le roman de fantasy qui a montré que les Français n’avaient rien à envier aux Anglo-saxons.
Dix incontournables de la
fantasy francophone chez les Indés
Rois du Monde de Jean-Philippe Jaworski C’est le nouveau classique de la fantasy, un chef-d’œuvre dans une ambiance celtique, signé de Jean-Philippe Jaworski après les excellents Gagner la Guerre et Janua Vera. On y suit Bellovèse, fils de Sacrovèse, élevé avec son frère en exil après la défaite de leur père pendant la guerre des sangliers. Devenus adultes, ils doivent reprendre le flambeau familial et partir en guerre. Mais lorsque Bellovèse est transpercé par les lances ennemies, il survit. Même pas mort... Le Secret de Ji de Pierre Grimbert Cent dix-huit ans auparavant, leurs ancêtres ont tous disparu sur l'île de Ji sans la moindre explication. Désormais, un petit groupe de leurs descendants doit trouver la clef de l'énigme, sous peine de périr sous les lames de mystérieux assassins. C'est l'un des grands succès de la fantasy française avec des personnages attachants et une quête haletante. Tout simplement indispensable. Mordred de Justine Niogret Mordred, fils des amours d’Arthur et de sa sœur Morgause, est gravement blessé lors d'un tournoi. Alité, il délire, repense à son enfance et à son éducation de che-
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valier. Avec ce roman, le talent de Justine Niogret éclatait aux yeux des amateurs de fantasy. Avec brio, elle revient sur un personnage complexe et peu connu de la légende arthurienne. Manesh de Stefan Platteau Dans un royaume nordique inconnu, plusieurs bateaux remontent le fleuve vers le Roi-diseur. En chemin ils récupèrent un naufragé qui a une bien étrange histoire à raconter. Un premier roman puissant par Stefan Platteau, qui a reçu pour lui le prix Imaginales 2015. Porcelaine d’Estelle Faye Avec Porcelaine, roman de fantasy se déroulant au Moyen Âge en Chine, on découvrait une nouvelle voix de la fantasy francophone. Estelle Faye y déroule les aventures de son héros, garçon affublé d’une tête de tigre suite à une malédiction. Son seul recours, c’est de rejoindre une troupe de cirque un peu particulière. Le début d’une épopée formidable. Royaume de vent et de colères de Jean-Laurent Del Socorro Pendant les guerres de Religion, Marseille a fondé sa propre république, indépendante de la France. Au moment où les troupes royales se présentent devant la ville pour faire cesser la rébellion, une poignée d’hommes et de femmes se croisent dans une auberge. Tous auront un rôle à jouer dans la chute ou non de la cité phocéenne. L’uchronie vat-elle se réaliser ? Un roman de fantasy historique bluffant de maîtrise, marqué par des personnages qui hantent le lecteur une fois la dernière page tournée. Fées, weed et guillotines de Karim Berrouka Une fée mal embouchée revient de nos jours pour régler un compte avec sa sœur. Premier souci, elle ne connaît rien à notre monde moderne après trois siècles d’absence. Deuxième souci, elle n’a qu’une peinture de son portrait pour la retrouver. Avec l’aide d’un détective parfois un peu dépassé par son caractère, ils vont mener l’enquête tambour battant. Un roman de fantasy urbaine bien déjanté, prix Elbakin.net 2014. Wastburg de Cédric Ferrand Wastburg est une ville un peu fanée dans sa gloire passée. Alors qu'un sale coup se prépare, la garde est sur les dents. Que va-t-il se passer ? Toute la cité semble retenir son souffle. Premier roman extraordinaire, Wastburg possède une langue haute en couleur avec un argot délicieux. La Geste du Sixième Royaume d'Adrien Tomas Alors que cinq royaumes déclarent la guerre à un sixième, un petit groupe de personnages se découvrent les protecteurs de ce pays agressé. Tous ont un destin particulier. Tous devront se battre pour mener à bien leur quête ! Un roman qui a reçu le prix Imaginales en 2012.
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Quiz
Vous pensez vous y connaître en fantasy francophone ?
Lequel de ces noms n’est pas celui d’un personnage de Jean-Philippe Jaworski ? Bellovèse Ambigat Nol Benvenuto
Un de ces romans de fantasy ne se passe pas en Asie. Lequel ? Les Neiges de l’éternel de Claire Krust Mordred de Justine Niogret Porcelaine d’Estelle Faye Vous aimez l’Histoire. Lequel de ces romans de fantasy n’a pas de source historique réelle (dans notre monde) ? Royaume de vent et de colères de Jean-Laurent Del Socorro La Magicienne oubliée de Colin Marchika Le Bâtard de Kosigan de Fabien Cerutti Tancrède de Ugo Bellagamba Parmi ces auteurs de fantasy, lequel n’a pas publié son premier roman chez les Indés ? Laurent Kloetzer David Calvo Michel Robert Karim Berrouka Parmi ces auteurs de fantasy, lequel n’a pas été publié chez les Indés ? Nicolas Jarry Pierre Saviste Valérie Simon Michael Karle Dans quelle anthologie Roland C. Wagner a-t-il publié son unique nouvelle de fantasy ? Légendaire Royaumes
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Les Ombres de Peter Pan Utopiales 2011
De quel cycle Michel Robert a-t-il pris la suite en arrivant chez Mnémos ? Les Crépusculaires La Malerune Le Dit de la Terre Plate Le Lion de Macédoine Combien de pages y avait-il lors de la première édition du Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux ? (La prochaine édition en aura 640) 325 432 458 658 Parmi ces auteurs de fantasy publiés par les Indés, qui n’a pas (encore) eu le prix Imaginales ? Justine Niogret Stefan Platteau Fabien Clavel Sam Neil Tous ces auteurs de fantasy ont sorti leur premier roman chez les Indés en 2015. Tous, sauf un. Lequel ? Jean-Laurent Del Socorro Yann de Saint-Rat Mathieu Rivero Olivier Bérenval
Réponses Nol Mordred de Justine Niogret La Magicienne oubliée de Colin Marchika Karim Berrouka Valérie Simon Légendaire La Malerune 432 Sam Neil Yann de Saint-Rat
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Réponses
Retour sur nos financements participatifs
2015 aura commencé pour les Indés sous les auspices du crowdfunding. Chacune de nos maisons d’édition aura porté un projet de financement participatif autour de la création d’un livre exceptionnel. Pour les Moutons, il s’agissait de rééditer le Panorama illustré de la fantasy & du merveilleux, un livre doublement important pour eux. D’une part il s’agissait de leur premier titre lors de la création de la maison d’édition en 2004. Autant vous dire qu’il y avait un côté sentimental fort. D’autre part, il y a plus de dix ans, ce titre fut l’un des premiers à réfléchir à la fantasy et à toutes ses dimensions. Son retour en librairie était donc très attendu. Mais le Panorama est un projet titanesque et particulièrement cher à fabriquer. Non seulement le crowdfunding fut une aide exceptionnelle et précieuse, mais en plus, les sous récoltés ont permis de rendre le livre beaucoup plus gros et carrément luxueux. Un bonheur...
Les éditions ActuSF avaient elles aussi un projet un peu fou, une monographie autour de Philip K. Dick, dirigée par Richard Comballot. Vu les chiffres de vente moyens des essais en librairie, autant vous dire que c’était un acte de passionnés plus qu’une véritable démarche commerciale. Là aussi, le financement participatif a permis au livre de voir le jour et l’a rendu encore plus beau. Quant à Mnémos, ils ont choisi de lancer par ce biais Jadis, un titre de leur collection « Ourobores » autour d’une ville infinie dans laquelle une équipe d’auteurs a raconté 4 destins parmi 32 figures de la cité avec les illustrations merveilleuses de Nicolas Fructus. Et là aussi, ce fut un succès ! Enfin, le collectif a également soutenu un ultime numéro du livre-revue Fiction de cette manière. L’équipe de Fiction n’est pas parvenue à poursuivre l’aventure en autonomie, mais malgré
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tout ce support historique est-il parti la tête haute, avec un très beau dernier volume (le n° 20). Quelques mois après ces opérations, nous pouvons en tirer les premières constatations. D’abord, vous adorez ça ! Pour chacun des projets, vous avez été des centaines à vous engager mais aussi à partager l’info et à la diffuser autour de vous. Audelà de l’aspect financier des choses, votre enthousiasme a été un véritable moteur. Que de mots gentils pendant et après ! Merci mille fois ! On peut vous l’avouer maintenant, on avait un peu peur que tout cela ne fasse un peu trop. Une inquiétude balayée dès les premiers instants (vous êtes géniaux, vous le savez, ça ?). Ensuite, cela a permis à ces projets compliqués non seulement de voir le jour mais en plus de sortir dans des versions plus belles que celles prévues a minima (et donc plus chères à fabriquer). Honnêtement, dans nos cartons, on ne regarde plus tout à fait de la même manière les idées que l’on sait difficiles à réaliser (au moins d’un point de vue commercial). En revanche, toutes les améliorations que ces financements nous ont permis de réaliser sur ces titres ont explosé nos plannings. C’est sans doute ce que l’on avait mésestimé. Les livres sont plus beaux, mais ils ont été ô combien plus longs à faire. Ne vous méprenez pas, c’était un plaisir, un rêve d’éditeur de pouvoir faire des livres à ce niveau de fabrication. Mais ce fut aussi de longs tunnels. Pardon à ceux à qui nous n’avons pas répondu pendant cette période. Et maintenant ? On l’a évoqué, ces trois succès nous font cogiter sur certains autres projets « un peu fous ». C’est bien dans cette catégorie que nous voulons évoluer pour d’éventuels crowdfunding, dans le futur. Il nous semble important de réserver le financement participatif à des livres qui en ont réellement besoin pour exister. Une forme d’éthique, en somme. Mais du côté des idées, nous ne sommes pas dépourvus... Rendez-vous bientôt !
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Le concours !
Attention sondage. Répondez à ce sondage, envoyez-le-nous à l’adresse mail des Indés et gagnez des livres, plein de livres ! (tirage au sort fin septembre) Quels sont vos auteurs francophones préférés en fantasy ? (quatre noms maximum) Laurent Kloetzer Mathieu Gaborit Jean-Philippe Jaworski Jean-Laurent Del Socorro Karim Berrouka Jean-Luc Marcastel Nabil Ouali Pierre Gaulon Mathieu Rivero Va l é r i e S i m o n Paul Beor n Samantha Bailly Gabriel Katz Char lotte Bousquet M a n o n Fa rg e tto n Thomas Day Pierre Grimber t Justine Niogret O l i v i e r Pé r u P i e r re Peve l Michel Rober t Régis Goddyn Es te l l e Faye A n n e Fa k h o u r i Thomas Geha Lionel Davoust John Lang Simon Sanahujas É l i s a b e t h Vo n a r b u r g Stefan Platteau Fa b i e n Ce r u tt i Autres... :
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Noir
la collection de thriller et de polar qui monte...
En mars dernier, nous lancions le label « Hélios Noir » au sein de notre collection de poche. Six mois et six romans plus tard, premier florilège parmi toutes les critiques enthousiastes ! En attendant les nouveautés d'octobre...
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« Quelle noirceur, bon dieu, quelle histoire, quelle écriture aussi, la surprise a été totale. » Unwalkers sur Dernière fenêtre sur l'aurore « J'ai bien aimé la noirceur de ce polar et la justesse psychologique des personnages. » NokomisM de Phenixweb sur Dernière fenêtre sur l'aurore
« Du bon, du dur, du fort. Excellent roman mais il faut en avoir. » Livrés à domicile de la RTBF sur Dernière fenêtre sur l'aurore
« Tour à tour fantastique, biographie, récit historique, Panopticon est une véritable claque. […] Fascinant ! » Temps de livres sur Panopticon « Panopticon est un excellent thriller fantastique où les plus inhumains ne sont pas forcément les monstres. » Psychovision sur Panopticon « Un roman qui nous plonge dans une histoire fantastique mélange de société de consulting, de magie et d’humour qui se révèle détonnant, mené tambour battant et sans temps morts. » Blog O livre sur Évariste « Quand tu écris un roman provocant, tu n’as pas à te justifier. » Thierry Marignac, Fasciste, Europe 1 Social Club
« Thierry Marignac écrit dense, rapide, précis, construit. » Velda sur son blog à propos de Fasciste
« Marignac est le seul auteur punk du milieu du polar hexagonal, contrairement à toutes les têtes pleines d’eau qui essaient de nous faire croire qu’ils ont écrit leur livre médiocre pour sauver le monde, alors qu’il est notoire qu’ils tentent juste de remédier à leur misère sexuelle. » Pierric Guittaut sur son blog Fin de chasse « Un polar de qualité dans la veine d’un Arsène Lupin. » ActuSF sur Le Loup solitaire « C’est en somme à un thriller très axé sur le politico-écologique auquel vous devez vous attendre en attaquant L’Homme aux semelles de foudre. Avec une pensée de fond travaillée et des personnages bien campés, Ayerdhal réussit à nous faire passer un agréable moment. » Bibliocosme sur L'Homme aux semelles de foudre
Les Neiges de l’éternel // Claire KRUST Dans un Japon féodal fantasmé, cinq personnages racontent à leur manière la déchéance d’une famille noble. Cinq récits brutaux qui voient éclore le désespoir d’une jeune fille, la folie d’un fantôme centenaire, les rêves d’une jolie courtisane, l’intrépidité d’un garçon inconscient et le désir de liberté d’un guérisseur. Le tout sous l’égide de l’hiver qui s’en revient encore.
Jeune lilloise, étudiante en métiers de la rédaction, Claire Krust signe ici un premier roman envoûtant, cruel et poétique
• ISBN : 978-2-91768992-9 • 344 p. • grand format • 18 € •
Nefs de Pangée Les // Christian CHAVASSIEUX
• ISBN : 978-2-35408327-4 • 400 p. • 21 € •
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• ISBN : 978-2-36183-2186 • 384 p. • grand format • broché avec rabats • 19,90 € •
Tous les dix ans, Pangée, terre immense au milieu de l’océan, se rassemble pour la grande chasse séculaire : la traque de l’Odalim, monstre marin primitif dont la mise à mort vient bénir la décennie et promettre opulence et paix. Les anciens en appellent à l’union et à la préparation de la dixième chasse. Elle ralliera les énergies et les forces et épuisera les intrigues. Aussi, quand la flotte s’engage sur l’Océan, une seule question demeure : si la quête échoue, si l’Odalim survit, les enfants de Pangée se dévoreront-ils ? Cette dixième chasse ne sera-t-elle que le chant d’une civilisation moribonde ?
Véridienne // Chloé CHEVALIER
Au bord de l’implosion, le royaume du Demi-Loup oscille dangereusement entre l’épidémie foudroyante qui le ravage, la Preste Mort, les prémisses d’une guerre civile, et l’apparente indifférence de son roi. Et que songer de la réapparition inopinée du prince héritier, Aldemor, qu’une guerre lointaine avait emporté bien des années auparavant ? Avec lui, une effroyable réalité rattrape le château de Véridienne, et le temps arrive, pour les Suivantes et leurs princesses, d’apprendre quels devoirs sont les leurs. Entre fantasy dynastique et récit de cape et d’épée, le Demi-Loup saisit son lecteur pour ne plus le lâcher
vers le bleu Glissement // Robert SILVERBERG et Alvaro ZINOS-AMARO Dans un futur extrêmement lointain, l’univers est au bord de la destruction. L’humanité, après avoir connus d’innombrables avatars, est donc sur le point de disparaître pour de bon. Sauf si Hanosz Prime de Prime est bien le sauveur dont parle l’antique prophétie. Il pourrait être celui qui sauverait la Terre… Néanmoins, rien n’est aussi simple. Car pour empêcher l’oblitération de l’univers, il va devoir précipiter sa perte. • ISBN : 978-2-91768987-5 • 264 p. • grand format • 18 € •
Toutes nos
Un space opera à la fin des temps
Secret de Ji (intégrale luxe) Le // Pierre GRIMBERT
• ISBN : 978-2-35408329-8 • grand format • • intégrale cartonnée avec signet • 768 p. • 28 € •
Août 2015
Cent dix-huit ans avant ce jour, Nol l’étrange visita tous les rois du monde connu. Hommes et femmes, parmi les plus sages, l’accompagnèrent alors pour un voyage mystérieux, commencé sur l’île Ji. Peu en revinrent, et Nol n’était pas du nombre. Les survivants emportèrent leur secret dans la tombe… Depuis cette date, leurs descendants se réunissent régulièrement pour commémorer cet événement fatal. À part eux, plus personne ne s’intéresse à cette histoire… sauf ceux qui ont commandité les assassinats de tous les héritiers des sages. Pour les survivants, un seul espoir : percer à leur tour le secret de Ji… Un incontournable de la fantasy francophone
La Mère des ondes // Timothée REY
• ISBN : 978-2-36183210-0 • 400 p. • grand format • broché avec rabats • 23 € •
Au retour du Jamboree annuel des clans, le chamane N’a-Qu’unŒil et son apprenti Queue-d’Aurochs ont fait halte au bivouac d’été d’un clan ami. C’est là qu’une nuit d’orage, Queue-d’Aurochs assassine sans motif apparent un de leurs hôtes, sous les yeux de vingt personnes. Pour tous, sa culpabilité ne fait aucun doute. Sauf pour N’a-Qu’un-Œil, qui subodore d’emblée une machination. Après Les Souffles ne laissent pas de traces, cette deuxième enquête du chamane-détective nous ouvre une nouvelle fenêtre sur cette période méconnue de l’histoire humaine, l’Aurignacien, il y a plus de 30 millénaires.
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• ISBN : 978-2-91768993-6 • 450 p. • grand format • 19 € •
• ISBN : 978-2-35408328-1 • 304 p. • 19 € •
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• ISBN : 978-2-36183220-9 • 304 p. • grand format • relié sous jaquette • 23 € •
Travail du furet Le // Jean-Pierre ANDREVON Pour le Furet et ses semblables, la vie est simple. Il doit supprimer les cibles que lui indiquent les autorités. Question de gestion des populations. 400 000 citoyens doivent ainsi périr chaque année dans l’Hexagone. C’est le prix à payer pour que la société continue à croitre. Un boulot tranquille. Presque... Sauf quand le furet découvre que ses cibles ne sont pas tirées tout à fait au hasard. Sauf quand sa femme se fait assassiner... Le début d’une révolte ?
les guerres madrières Blizzard, // Pierre GAULON Alors que le grand tournoi bat son plein au sein de la capitale et que la révolte contre l’Inquisiteur continue de s’organiser, la menace de l’invasion des Erzats, un peuple hybride irradié par la magie, plane sur le territoire glacé. Dans ce climat de guerre imminente, l’homme à la dague magique, Chasseur, caché dans les somptueuses galeries Esthètes, tente de recouvrir la partie immergée de sa mémoire. Qui est-il réellement ? Une introspection qui ravivera les récits des premières grandes guerres, et le conduira dans l’enfer des mages où se terre l’ombre d’un des maîtres du don obscur : Blizzard.
La fenêtre de Diane // Dominique DOUAY
Je m’appelle Gabriel Goggelaye et je vis bien longtemps avant qu’on ne découvre Le Livre. Pour moi, il y a une Terre et une seule. Des personnages fantomatiques, il m’arrive d’en voir. Certains obéissent à la Voix, d’autre pas. En face de mon bureau, il y a une fenêtre, et derrière cette fenêtre, il n’y a rien. Un jour, je briserai l’une des vitres et je pénétrerai dans ce lieu qui n’existe pas. Visionnaire comme un Robert Charles Wilson, intime comme un Patrick Modiano, hanté par Philip K. Dick – un très grand roman !
Jeux vidéo ! // Philippe TOMBLAINE
• ISBN : 978-2-36183211-7 • 244 p. • grand format • broché avec rabats • 21 € •
De Pong et Space Invaders à l’avènement de la 3D en passant par Super Mario, Tomb Raider, Les Sims, GTA ou World of Warcraft, le jeu vidéo a su se construire depuis la fin des années 1950 comme un divertissement, une industrie et un art à part entière. Explorant la richesse du 10e art sous chacun de ses pixels, cet ouvrage tente de répondre à l’ultime question : déjà devenu la synthèse dématérialisée de nos peurs, de nos rêves et nos plus fous espoirs exploratoires, jusqu’où ira le jeu vidéo au xxie siècle ?
Sept. 2015
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France Steampunk // Étienne BARILLIER et La Arthur MORGAN, photographie de Nicolas MEUNIER
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• ISBN : 978-2-35408331-1 • 144 p. • 36 € •
Une rumeur court depuis longtemps. Un livre circulerait sous le manteau, un livre racontant la France steampunk du xixe siècle, un livre qui aurait inspiré une partie du steampunk français. Que s’est-il passé en 1871 ? Quelle est cette Grande Machine que toutes les puissances européennes convoitent ? Et quelle est cette France devenue étrangement steampunk ? Les deux meilleurs spécialistes français du steampunk se sont lancés à corps perdu dans cette enquête et ont retranscrit l’ensemble des documents retrouvés. Accompagnés du photographe Nicolas Meunier, ils ont sillonné l’Hexagone à la rencontre des communautés steampunk. Car, elles seules détiennent le fin mot de l’histoire ! Livre tout en couleur, plus de 60 photographies, deux récits de voyages palpitants
du Futur Proche 2 Histoire // Roland C. WAGNER
• ISBN : 978-2-36183219-3 • 320 p. • grand format • relié sous jaquette • 24 € •
Le cycle de « L’histoire du Futur Proche » offre la vision de notre monde entré en déliquescence, avant et pendant le changement de réalité imposé par le Psycataclysme, la catastrophe qui débouchera sur le cycle des « Futurs mystères de Paris ». Une science-fiction rock et furieuse, d’une fougue contagieuse. Deuxième volume de l’intégrale raisonnée des œuvres de jeunesse de Roland C. Wagner, réunissant deux romans (dont un inédit : Archétypes incarnés) et quelques documents.
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Couverture en cours
Feuillets de cuivre // Fabien CLAVEL
1872, le cadavre atrocement mutilé d’une prostituée est découvert dans une ruelle sombre de Paris. Ragon, alors simple gardien de la paix, arrive sur les lieux avec son supérieur. Ce meurtre est le premier d’une longue série qui ensanglantera la capitale. Avec pour seules armes sa sagacité et sa gargantuesque culture livresque, l’inspecteur Ragon résoudra nombre d’entre eux, toujours teintés de mystères, de déviances et d’ésotérisme. Enquêteur atypique, à l’âme mutilée par son passé de soldat et au corps d’obèse, Ragon traversera cette fin de siècle peuplée de savants fous, de crimes de masse, de tueurs sanguinaires et d’assas• ISBN : 978-2917689-95-0 • 378 p. • sinats occultes en ogre insatiable de lectures et en homme meurtri. cartonné • 20 € •
• ISBN : 978-2-35408335-9 • 432 pages • cartonné avec signet • 27 €
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• ISBN : 978-2-36183222-3 • 128 p. • petit format • cartonné • 18 € •
Porte des Mondes, l’intégrale La // Robert SILVERBERG En 1348, totalement ravagée par la peste, l’Europe a été conquise par l’Empire ottoman qui y règne en maître absolu. La Renaissance et les Grandes Découvertes n’ont pas eu lieu. Les Aztèques dominent le Nouveau Monde. Dans les années 1960, Dan Beauchamps, jeune Anglais fougueux en quête de gloire et de reconnaissance, quitte l’ Angleterre pour les Hespérides. Il s’embarque alors pour une extraordinaire aventure autour d’une planète devenue le miroir inversé de l’ordre mondial actuel. Dans cette édition intégrale : pour la première fois en France, à la suite du roman, les trois novellas qui se déroulent dans cette histoire alternative
Dévoreur // Stefan PLATTEAU
Après Manesh, le premier tome de la série des Sentiers des Astres (prix Imaginales 2015), et avant Shakti qui en sera le deuxième tome (en mai 2016), voici pour les cadeaux de fin d’année un court roman indépendant situé dans le même univers mais situé en amont du récit principal, pouvant se lire de manière complètement indépendante : une très belle édition reliée, abondamment illustrée par Melchior Ascaride. Une plongée dans l’âme d’un monstre, sous les feux sournois du ciel
Toutes nos
parutions grand format
Octobre 2015
illustré de la fantasy Panorama & du merveilleux // dir. A.-F. RUAUD
• ISBN : 978-2-36183229-2 • 640 p. • grand format couleur • relié sous jaquette • 59 € •
Harry Potter est partout, le Seigneur des Anneaux ou Game of Thrones aussi ! Peter Pan et Alice ne sont pas en reste ! L’époque est à la magie, aux fées et aux sortilèges : ouvrez donc les portes des vastes territoires de la fantasy. En une centaine d’essais, de Charles Perrault à G.R.R. Martin, en passant par Les Mille et une Nuits, William Shakespeare, Hans Christian Andersen, J.R.R. Tolkien, Lewis Carroll, Arthur Rackham, J. M. Barrie, Robert E. Howard, Fritz Leiber, Mervyn Peake, Michael Moorcock, Robert Holdstock, Terry Pratchett, David Eddings, Neil Gaiman, J. K. Rowling, Hayao Miyazaki et Robin Hobb, et avec près de 500 illustrations, ce Panorama vous plonge au cœur du légendaire, du féerique, de l’épique et du merveilleux. Après Cartographie du merveilleux et les Dicos féeriques, AndréFrançois Ruaud présente un captivant ouvrage encyclopédique qui parcourt l’ensemble des imaginaires du merveilleux, avec la collaboration de nombreux spécialistes . Un événement : la référence ultime en fantasy !
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Couverture en cours
Utopiales 15
Depuis 2009, les éditions ActuSF publient l’anthologie officielle des Utopiales, le plus grand rendez-vous européen dédié à la sciencefiction. Nos sommaires sont toujours composés de nouvelles des plus grands auteurs mondiaux et des grands talents francophones. Cette année, Charles Stross, Robert Silverberg, Mike Carey, Daryl Gregory, Charlotte Bousquet, Alain Damasio, Philippe Curval, Jérôme Noirez et Jean-Laurent Del Socorro devraient faire partie de l’aventure...
• ISBN : 978-2-91768997-4 • 400 p. • grand format • 15 € •
L’anthologie officielle et incontournable des Utopiales
carnets et souvenirs Jadis, picaresques de la ville infinie
Le nouveau beau livre de Mnémos dans sa collection Ourobores, avec à l’écriture Charlotte Bousquet, Mathieu Gaborit, Raphaël Granier de Cassagnac, Régis Antoine Jaulin et Nicolas Fructus pour les illustrations. Jadis, un monde urbain gigantesque dont nul n’a jamais atteint les limites, éclairé en son centre par un soleil fixe qui s’éteint la nuit tel le rouet qu’une Dame Fortune utiliserait pour tisser chaque jour les moindres détails de sa tapisserie-monde. Jadis, la Ville infinie…
• ISBN : 978-2-35408321-2 • grand format couleur • 36 € •
Plus de 60 illustrations magnifiques, de très haut niveau, 22 lames de tarot dessinées, une carte géante de la ville infinie. Un très beau livre tout couleur cartonné, toilé sous jaquette sur papier de qualité !
Miyazaki, cartographie Hayao d’un univers // R. COLSON & G. RÉGNER
• ISBN : 978-2-36183-1356 • 369 p. • grand format couleur • 29,90 € •
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Une véritable cartographie de l’univers de Miyazaki, placée sous le signe du voyage initiatique et de la magie intérieure. Une étude qui replace également cette production dans son contexte, non pas historique ou biographique, mais culturel : inspiré tant par sa propre société que par les pays du soleil couchant, Miyazaki se trouve aujourd’hui au cœur d’un dialogue, à la fois textuel et visuel, entre Japon, Europe et États-Unis.
Nov. 2015
Étoiles mortes // Jean-Claude DUNYACH
Un grand roman de J.-C. Dunyach, et une nouvelle édition pour ce chef-d’œuvre de la SF française. Étoiles mortes arrive au but suprême de la création artistique, c’està-dire, l’unité de la forme et du contenu, du langage et du récit. Belle édition cartonnée. Une œuvre étrange et poétique, constamment originale. Prix Rosny aîné 1992
• ISBN : 978-2-35408339-7 • 24 € • Intégrale cartonnée•
Voix de l’empereur, le poignard et la La hache // Nabil OUALI Après avoir distribué les cartes et placé ses pions dans le premier tome, Nabil Ouali déploie maintenant une intrigue magistrale, subtile et riche, dont il précipite les événements. Il livre un deuxième opus au rythme vif et exalté, qui nous précipite directement au cœur de l’action d’une histoire d’aventure trépidante.
• ISBN : 978-2-35408-3380 • relié • 21 € •
Très beau livre avec une couverture cartonnée et une reliure demi toilé frappé argent. Beau papier interieur.
herbier L’autre // Amandine & Nicolas LABARRE Un jour de vacances, Valentine va suivre un sentier qui ne peut se trouver là, passer de l’autre côté de cette rivière impossible, malgré les ombres entraperçues. Elle va y découvrir une forêt, infinie et sublime, que parcourent d’un pas lent des géants végétaux. Derrière elle, le chemin du retour disparaît déjà. Les feilges pourront-ils l’aider à repartir ?
• ISBN : 978-2-36183224-7 • 112 p. • grand format couleur • 19 € •
Un grand album illustré, où le roman de Nicolas Labarre, d’inspiration poétique et merveilleuse à la Miyazaki, est enluminé par une quarantaine de dessins d’Amandine Labarre. Un événement féerique !
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parutions
Automne-hiver 2015
le label poche
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L’IMAGINAIRE
Août 2015
• ISBN : 978-236183-196-7 • 9€•
Métaphysique du vampire // Jeanne-A DEBATS
“C’est mon travail de traquer les monstres. J’en ai connu beaucoup, brièvement. Ils étaient tous humains à la base.” Navarre, alias Raphaël, est un vampire vieux de plusieurs siècles, terriblement beau, joyeusement bisexuel et surtout un assassin redoutable à la solde du Vatican. Pour sa nouvelle mission, il est envoyé au Brésil sur les traces d’un ancien nazi. Mais, entre les divinités locales et la chaleur du Carnaval, la chasse ne s’annonce pas de tout repos... d’autant qu’il se retrouve accompagné d’un prêtre, au dogme laxiste, et d’une autre créature de la nuit, Dana, particulièrement attirante. Rythmé, drôle, étonnant, osé... Dans la lignée de L’Héritière, Jeanne-A Debats, avec Métaphysique du vampire, réinvente le roman vampirique pour mieux nous faire s’interroger sur la notion d’humanité. Jouant avec les codes de la science-fiction et du fantastique, Jeanne-A Debats est désormais une voix importante des littératures de l’imaginaire en France.
• ISBN : 978-236183-203-2 • 7,90 € •
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Oniromaque // Jacques BOIREAU
La Ligue Hanséatique, forte de ses zeppelins bombardeurs, s’est emparée de toute l’Europe du Nord, dont la Francie. Elle aimerait désormais jeter son dévolu sur l’Occitanie. En Grèce, un putsch place des colonels au pouvoir. Des brigades internationales se créent pour contrer les militaires et rétablir la démocratie. Parmi ces volontaires, voici Jordi, mi-occitan mi-francien, Dino Buzzati, Carlos Saura, Tita Piaz ou encore Yannis Ritsos. Jacques Boireau (1946-2011) fut un secret bien gardé des littératures françaises de l’imaginaire. Révélé en 1976 dans la revue Univers, il poursuivit une discrète carrière de nouvelliste, seulement reconnue en 1980 par un prix Rosny aîné. Il est grand temps d’enfin découvrir cette forte plume, spécialiste des uchronies douces-amères.
Septembre 2015
• ISBN : 978-2917689-94-3 • 8€•
Le Bouclier obscur // John LANG
Uther, professeur en informatique, mène une existence bien paisible. Son quotidien est rythmé par les heures de cours, les jeux vidéo et la lecture de romans fantastiques. Rien de plus banal, en somme... Jusqu’au jour où, en dépannant l’ordinateur d’un prêtre, notre jeune enseignant va découvrir à ses dépens qu’Internet ouvre des voies pas toujours impénétrables... Attention, lorsque vous refermerez ce livre, vous ne regarderez plus votre ordinateur de la même manière.
John Lang est l’auteur de Naheulbeuk, l’un des plus gros succès en fantasy française de ces dernières années.
• ISBN : 978-235408-330-4 • 9,90 € •
Notre-Dame des loups // Adrien TOMAS
1868, aux confins de l’Amérique, les Veneurs, une petite troupe d’hommes et de femmes sans foi ni loi, aux munitions forgées d’argent, l’âme froide comme l’acier, parcourent les immensités de l’Ouest sauvage. Ils s’enfoncent, la peur au ventre mais déterminés, dans les gigantesques forêts. Ils connaissent leur mission : elle pue le sang et la mort. Au loin, les premiers hurlements se font entendre. La chasse commence… Une chasse qui doit réussir quel qu’en soit le prix. Une chasse pour abattre leur plus terrible ennemie : Notre-Dame des Loups… Empruntant aux westerns comme aux films d’horreur, Adrien Tomas nous emporte dans un tourbillon de neige, de sang et d’action parfaitement maîtrisé, au cœur des légendes les plus sombres et les plus terrifiantes d’Amérique du Nord.
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le label poche
propulsé par
LES INDÉS de
L’IMAGINAIRE
Novembre 2015
• ISBN : 978-2917689-98-1 • 8€•
L’Origine des victoires // Ugo BELLAGAMBA
Elles s’appellent Nadia, Euphoria, Gloria, Patrizia... Depuis plus de 20 000 ans, elles veillent sur nous, luttant contre une puissance d’outre-Terre qui moissonne l’humanité en provoquant partout crises, famines et guerres. Les anciens Romains avaient fait d’elles des allégories, mais aujourd’hui plus personne ne connaît leur secret. Femmes mûres, mères protectrices, dirigeantes ou jeunes filles exaltées, elles sont nos vigies. Au fil des âges, de l’abbaye du Thoronet jusqu’à l’observatoire de Nice, des Calanques jusqu’au port antique de Forum Julii, elles ont été de tous les rendez-vous de l’Histoire et elles protègent notre futur. Ce sont les Victoires. Depuis des siècles, les Victoires protègent l’humanité de l’Orvet... Du Moyen Âge à un futur lointain, Ugo Bellagamba nous raconte leurs combats, tous plus passionnants les uns que les autres qui ne forment qu’un seul et même affrontement ! Un chef-d’œuvre de science-fiction, sans doute son roman le plus abouti.
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Toutes nos
parutions Noir
Octobre 2015
Santé par les plantes La // Francis MIZIO
• ISBN : 9782-917689-96-7 •8€•
Gatsby Legrand est riche, célèbre et comblé... mais il est constipé. Ça tombe bien, il est à la tête d’une entreprise pharmaceutique. De son côté Wjatscheslaw-Zénodore Douglas est un savant indien qui a dû s’exiler à cause d’une sale affaire... Ensemble, ils vont se mettre en quête du médicament ultime. Drôle, caustique, délirant, La Santé par les plantes est un roman noir qui provoque des crises de rire (mais rien finalement contre la constipation).
Faux visages // Louis Joseph VANCE
Des tranchées de la Somme aux cañons de Manhattan, en passant par les eaux périlleuses de l’Atlantique, une course poursuite haletante qui, de steamer naufragé en U-Boot clandestin, mènera le Loup solitaire à la confrontation suprême. Et, peut-être, à la rédemption...
• ISBN : 978-236183-223-0 • 7,90 € •
Un roman d’espionnage écrit à l’époque même de son déroulement, dans le vif de l’action.
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LES INDÉS de
L’IMAGINAIRE
Les Indés de l’imaginaires est un collectif de trois éditeurs indépendants qui propulsent les littératures de l'imaginaire Association collégiale loi 1901 Siège social 2 rue Nicolas Chervin 69620 Saint-Laurent d'Oingt Siren : 799 769 567
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Illustration de couverture : William Heath Robinson (1908) ISBN : 978-2-36183-225-4
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