FASHION EYEWEAR
TENDANCES I L’AMOUR À L’ŒIL COCORICO !
TENDANCES I L’AMOUR À L’ŒIL COCORICO !
Si le 19 janvier dernier, vous avez loupé la « journée internationale du pop-corn » (si, si, ça existe…), et la « journée internationale des câlins » le 21 janvier, vous pouvez vous rabattre le 14 février, jour de la Saint-Valentin, qui allie plaisir craquant sous la dent et désir de l’autre, à condition d’avoir envie ou la nécessité de déclarer votre passion en tête-à-tête. Chaque année à la rédaction, nous nous posons la question rituelle : faut-il traiter ou non ce marronnier de la presse qui tient parfois du cliché et de la caricature ? Après des débats apaisés, nous tirons la même conclusion : un marronnier est un élément de repère commun qui crée un lien empathique, il rapproche et rythme le quotidien, l’évocation de moments et de sentiments partagés humanise l’actualité pas toujours rose. Ou rouge comme un cœur qui bat. Enfin deux cœurs ! Conclusion, nous vous proposons une sélection de lunettes en duos à offrir et à s’offrir pour sceller des unions de myopes, astigmates et/ou presbytes. Et dans un même élan, nous complétons cette sélection avec un panorama de créateurs et lunetiers français qui produisent dans l’hexagone et défendent les couleurs du Made in France : bleu, blanc, rouge.
Directeur de la publication & de la rédactionL'EMAG. DE MONOPTICIEN.COM
PORTRAIT DE PORTEUR(E)
Marion & Charly
L’ŒIL DES MARQUES
VICTORIA BECKHAM/Marchon — VUARNET x MAXIMUS OPTICS — SEA2SEE — MOVITRA — RIP CURL/ADCL
Optical Airways
VISIONNAIRE
NATHALIE BLANC, les yeux dans les yeux
TENDANCES
L’amour à l’œil
ICÔNE
Vert dense (BLUSH by CAROLINE ABRAM) Vert tendre (DELVAUX)
PAROLES D’OPTICIEN(NE)
Marion Simonin (Atelier M), ambiance et proximité
BEAUTÉ EN LIGNE PAR ECOCENTRIC
Skincare en marche
MARQUE EN VUE
SAINT JAMES, née de la mer, vu de la terre
TENDANCES POST-IT ®
Cocorico !
LES CONSEILS DE L’OPTICIEN(NE)
Yeux fatigués ? Faites de l’exercice !
Derrière des lunettes, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui les adoptent d’un point de vue rationnel et émotionnel, dans chaque numéro nous leur donnons la parole dans un instantané visuel.
Saint-Valentin oblige, Marion et Charly jouent le jeu du couple à lunettes. La première porte une monture de la marque belge KOMONO, « dont j’apprécie le design avant-garde portable de toutes leurs lunettes et particulièrement ce modèle qui est parfait pour mon visage rond. »
Le second préfère la marque LUKKAS
PARIS qui revendique « un style classique moderne, une élégance des collections intemporelles et créatives comme cette monture aux lignes sobres et épurées que j’ai choisie. »
CULTIVE L’OVERSIZE…
Entre esthétique futuriste et design technologique, VICTORIA BECKHAM poursuit la saison hivernale avec un masque XXL (Marchon Eyewear) doté d’un verre fumé enveloppant et aérodynamique comme le pare-brise d’une sportive vrombissante, et soutenu par des branches en acétate cristal transparent qui dévoilent une finition délicatement matelassée sur l'âme métallique. Grande classe et pureté garanties.
La marque espagnole SEA2SEE, connue pour ses lunettes produites avec des déchets plastique collectés dans les océans, a créé son premier clip solaire « seastainable » fabriqué désormais dans le plastique marin recyclé UPSEATM PLAST. Ce matériau s’adapte à sept montures optiques de la nouvelle collection 2023. « Nos nouveaux clips techniques se fixent avec 4 aimants et pas seulement deux, pour s'assurer qu'ils ne bougent pas. Ils permettent également une flexibilité supplémentaire au niveau des tempes, réduisant la pression sur les fronts et assurant ainsi que le clip reste bien droit et parfaitement stable sur les cadres... », explique François van den Abeele, Fondateur et PDG de la marque.
LANCE UNE NOUVELLE ÉDITION LIMITÉE…
Toujours innovante en termes de technicité et de design, la marque milanaise MOVITRA a développé trois nouveaux modèles de solaires style Aviator. Giuseppe Pizzuto, directeur de création et co-fondateur de MOVITRA souligne que « ce design Aviator porte notre ADN vers de nouveaux sommets… C'est un modèle très technique et esthétiquement poussé, une réalisation qui allie notre passion pour la tradition du design italien à une recherche de l'excellence dans l'innovation, les matériaux et les détails de chaque monture. » Créées en acétate, acier inoxydable et titane, les montures sont disponibles en noir et havane, combinées avec des verres Green ou Electric Blue Flash signés ZEISS ® pour une protection totale contre les UV.
La très sportive marque VUARNET est réputée pour la qualité de ses verres de protection maximale ; elle présente une innovation de premier plan : un mono-écran avec prescription intégrée mis au point en partenariat avec la société américaine MAXIMUS OPTICS. D’une seule pièce, cet écran bi-injecté à l'aide d'une formule de polycarbonate exclusive, profite de la technologie brevetée Pano Rx pour créer « une expérience visuelle panoramique, verticale et périphérique inégalée. » Pour cela, il utilise la technologie « Free Form » et un prisme rotatif pour compenser la forte courbure de l’écran, optimisant ainsi l'expérience visuelle du porteur. Disponible en unifocal et en progressif, le Vuarnet Maximus RX shield est actuellement compatible avec 85 % des prescriptions, la marque promet des améliorations continues pour satisfaire tous les porteurs.
« Créés par des surfeurs pour des surfeurs » : depuis sa naissance en 1969, RIP CURL propose des équipements techniques, créatifs et désormais responsables. Les lunettes, produits phare de la marque gérée par le lunetier ADCL, s’engagent sur la vague de l’écoresponsabilité. Une nouvelle collection complète de 30 solaires sont produites à partir d’un matériau issu du recyclage et de la transformation de filets de pêche ; baptisé Nylo ®, ce matériau a été mis au point par la société bretonne Fil & Fab implantée à Plougonvelin, dédiée à la régénération des filets de pêche usagés.
LA GRANDE CLASSE AFFAIRES
EMBARQUEMENT IMMÉDIAT POUR LE SOLEIL
(990 €)
1. Sac de voyage week-end en cuir CARAN D’ACHE 2. Coussin de voyage en vinyle et mousse haute résistance LYOCOPEDIC (51 €) 3. Porte-passeport en cuir RFID (39 €) 4. Solaires CARRERA (Safilo) modèle Grand Prix 3 1. Valise cabine rigide à roulettes Moncey DELSEY PARIS (189 €) 2. Coussin de voyage Orange à microbilles VOYAGE PAISIBLE (15,90 €) 3. Protège-passeport en PVC orange brillant ON RANGE TOUT (12,90 €) 4. Solaires EMMANUELLE KHANH modèle 00 EK-3082-107 2. 2. 3. 4. 1. 3. 4. 1.Prendre l’avion est aussi banal que prendre un bus, surtout depuis l’apogée des compagnies low-cost, traverser des fuseaux horaires est souvent un plaisir qui invite à l’imaginaire du voyage…Attachez votre ceinture, relevez la tablette devant votre siège, nous allons décoller… avec style !
Bäumer, Nathalie Blanc dévoile les ressorts de ses collaborations. Et parce que nous sommes sur un numéro dédié au Made in France, nous lui avons demandé son point de vue sur le sujet. Sans langue de bois.
À l’occasion d’un nouvel opus créatif avec le joaillier Lorenz
La Maison Nathalie Blanc signe des collaborations souvent surprenantes ou pour le moins iconoclastes, quelle est votre stratégie de développement de collections parallèles aux vôtres ?
Si je reprends la chronologie, j’ai créé des collections pour Michel Klein en 2010, pour Swildens en 2012, qui n’étaient pas des collaborations, mais elles m’ont incité à me plonger dans des univers qui n’étaient pas le mien, une démarche formatrice dans le sens où ma propre création s’enrichit quand on accepte de la confronter à d’autres… Quatre ans plus tard, je rencontre Jeanne Damas à la tête de Rouje, une marque engagée, incarnée par une créatrice qui ne se contente pas de faire des robes et des manteaux, mais défend un vrai projet de société. Je partageais les valeurs de Jeanne Damas et le choix de mes collaborations ne déroge pas à cette volonté de respect des valeurs de chacun. Pour moi, les collaborations ne sont pas une démarche marketing calculée au millimètre près, mais l’envie de vivre un moment créatif avec des femmes et des hommes de talent auxquels je crois.
C’est pour cette raison que vous sortez des sentiers battus ?
Je suis intuitive et impulsive, j’avance en ayant l’esprit suffisamment ouvert, sans m’enfermer dans des calculs mesquins. Et puis, je suis toujours intéressée par les défis stylistiques et techniques : on apprend toujours à travailler avec et pour d’autres. En 2019, Amélie Morel, une des dirigeantes de la société éponyme est venue me voir pour imaginer une collection sous nos deux noms, j’ai accepté cette invitation d’un lunetier historique qui détient un savoir-faire indéniable et qui est entré dans mon univers esthétique, un échange de bonnes pratiques stimulant. Idem en 2021 où j’ai fait une collaboration avec Shelter, une jeune manufacture qui crée de magnifiques lunettes en bois, j’étais curieuse de découvrir ce travail d’ébénisterie et heureuse de les soutenir en mettant « ma notoriété » à leur service.
LES YEUX DANS
LES YEUX
Dans le même temps, vous touchez des univers de création aux antipodes : la joaillerie d’un côté et la calligraphie de l’autre ?
J’aime l’idée de confronter les univers de création et pousser la faisabilité technologique le plus loin possible, c’est toujours instructif. Ainsi, pour ma première collaboration avec le joaillier Lorenz Bäumer, je suis allée présenter les prototypes chez un de nos sous-traitants dans le Jura, qui me répond qu’on ne peut pas techniquement sertir de si petits diamants sur une monture à moins de les coller. Ce qui pour Lorenz comme pour moi n’était pas acceptable quand on parle de lunettes joaillerie. Alors en fait, nous avons décidé de sertir les montures dans les ateliers du joaillier à Paris, puis de les renvoyer dans le Jura pour les finaliser en prenant grand soin de ne pas altérer les diamants, ce qui a demandé un an de recherche pour trouver une solution technique. J’ai adoré ce rapprochement de savoir-faire pour préserver l’intégrité de la création. D’autant que je suis opiniâtre, je n’aime pas trop qu’on me résiste ! (Elle éclate de rire). Avec Nicolas Ouchenir, nous avons été face à un autre défi : son univers est la calligraphie et il fallait que son art
du plein et du délié soit authentique. Au départ, il s’agissait d’utiliser un gravage au laser, mais le sous-traitant n’y arrivait pas, ça manquait de netteté en donnant un aspect mécanique inesthétique. Alors nous avons demandé à Nicolas Ouchenir de graver chaque monture à la main avec une fraise, il a joué le jeu avec pour résultat, des lunettes uniques aux calligraphies différentes et vraiment signées de l’artiste !
Vous initiez aussi des collaborations « affectives » avec des personnalités qui portent vos lunettes au quotidien et que vous invitez à co-créer ?
Je fonctionne au feeling, ces co-créations sont des rencontres, des envies, des coups de cœur qui sont l’occasion de donner naissance à des lunettes d’exception en édition limitée. C’est le cas avec Veronika Loubry qui a apporté sa patte et son regard en retravaillant les codes stylistiques Nathalie Blanc. Dernièrement, avec le mannequin Thylane Blondeau, la fille de Veronika qui a été élue « la plus belle fille du monde » à l’âge de 6 ans ; elle a collaboré avec un vrai point de vue et des
LES YEUX DANS
LES YEUX
idées que je n’aurai pas forcément eues, pour des solaires pour la marque Blanc dédiée aux jeunes générations. En ce moment, nous travaillons avec un célèbre maroquinier, qui a été un arquebusier des rois et un armurier réputé des chasseurs, une fabuleuse Maison qui a 300 ans de luxe derrière elle. [Le nom sera révélé dans quelques semaines, NDLR]. J’adore leur univers, j’adore leurs produits, de cette rencontre a émergé l’idée de créer ensemble des lunettes qui cadrent avec leur incroyable patrimoine. Encore une fois, ce sont deux univers qu’on confronte et un défi pour nous tant en création qu’en fabrication pour être en accord avec leur haut niveau de qualité.
Vous êtes sur tous les fronts, depuis 2015, la Maison Nathalie Blanc a beaucoup grandi, quels sont les enjeux pour demain ?
Nous sommes encore une jeune entreprise en phase de croissance, le chiffre d’affaires a augmenté de 20% l’année dernière, l’export est passé de 23% à 33%, nous avons ouvert de nouveaux pays comme les États-Unis, l’Australie, les pays du Nord de l’Europe, la Corée… Donc, l’enjeu principal est de maîtriser cette croissance, mais nous avons un problème majeur que tous les créateurs comme moi rencontrent aujourd’hui : la fabrication française. Ces dernières années, le Made in France en lunettes est devenu attractif, de nouveaux donneurs d’ordre arrivent sur le marché dont des groupes de luxe, or la capacité industrielle française ne peut pas absorber les volumes en jeu, et des « petites » marques comme
LES YEUX DANS LES YEUX
nous en pâtissent. Nous avons un an voire un an et demi de retard sur nos commandes, avec pour conséquence de pertes de chiffre d’affaires. Les opticiens qui achètent nos lunettes ne peuvent pas rester avec des linéaires vides et attendre le bon vouloir de sous-traitants débordés. Nous, nous investissons en communication et en marketing, nous sommes présents sur les salons professionnels, notre force de vente est sur le terrain, et au bout du bout, nos commandes ne sont pas honorées !
Vous semblez très remontée alors que vous avez été une fervente promotrice du Made in France…
Nous sommes une Maison de luxe ancrée sur le territoire national et soucieuse de défendre les savoir-faire français. Mais pas au détriment de son développement. J’ai des équipes engagées et motivées qui travaillent avec moi et font grandir l’entreprise, je ne peux pas les mettre en danger à cause de fabricants assez peu reconnaissants, je dois dire. Et puis soyons clair, les lignes de productions sont tellement encombrées que la qualité s’en ressent. Ce qui est pour moi inacceptable ! L’opticien français est très attaché au Made in France, ce qui est louable, mais si la qualité se dégrade, son choix sera vite fait.
Est-ce que vous laissez sous-entendre que le Made in France n’est plus un totem pour vous ?
Nous avons engagé une directrice de production pour suivre les fabricants au quotidien et nous avons dispatché notre production sur davantage de sous-traitants pour minimiser les risques. Mais nous regardons vers d’autres pays comme l’Allemagne ou le Japon qui ont des grades de qualité exceptionnels pour fabriquer nos lunettes. Car tout l’enjeu pour nos clients opticiens et pour les porteurs de lunettes qui aiment nos produits, est de ne pas les décevoir en termes d’originalité, de style et de fabrication irréprochable. Nos lunettes ne sont pas des produits jetables, ce sont des produits de luxe, des accessoires personnels avec lesquels on vit chaque jour, avec le plaisir de porter un bel objet. Je ne vends pas des lunettes Made in France, je vends des lunettes de qualité signées Nathalie Blanc : c’est mon nom qui est engagé.
Pour la Saint-Valentin, offrez la Joséphine, des lunettes joyaux, disponibles exclusivement sur commande, nées de la collaboration entre les ateliers de joaillerie de la Place Vendôme de LORENZ BÄUMER et ceux du Jura de NATHALIE BLANC PARIS.
Cette monture iconique en or 24 carats à la forme carrée et au pont inversé, signature de la créatrice, ornementée d'un chantilly d’acétate Mazzucchelli (existe en deux couleurs Ebony ou Ivory), se pare du célèbre battement de cœur de Lorenz Bäumer, un éclair emblématique pavé de 0,13 carat de diamants blancs.
Une étude publiée par Statista Research Department en mai 2022 met en évidence la personne, qui, au sein des couples, prend majoritairement les décisions en matière d'achat de produits cosmétiques et de santé. Résultat, « un peu moins de trois-quarts des hommes sondés, à savoir 74 % d'entre eux, ont déclaré que leur conjointe ou compagne est la personne qui prend les décisions, tandis que 95 % des femmes déclaraient être la personne décisionnaire. »
Une paire de lunettes est à la fois un produit cosmétique et de santé, destinée à embellir le regard et à corriger la vue. Sans présupposer des décisions qui se prennent au sein des couples chez l’opticien, nous avons joué les intermédiaires en déclinant des lunettes pour elle et pour lui, en duo d’une même marque ou de marques associées au niveau du style pour vivre la vue à deux et fêter la Saint-Valentin l’amour à l’œil…
2. Pour lui, optiques EDEN PARK (Grasset Associés) modèle P0002 004859
3. Pour elle, optiques NINA RICCI (De Rigo) modèle VNR305-700
4. Pour elle, optiques LIU JO (Marchon) modèle LJ2768-423
5. Pour lui, optiques MINI EYEWEAR (Eschenbach) modèle 743016-70
1. Pour lui, optiques BLACKFIN modèle Dana Point col. 1499
2. Pour elle, optiques BLACKFIN modèle Westhampton col. 1501
3. Pour elle, optiques LINDBERG (Kering Eyewear) modèle 5501A
4. Pour lui, optiques LINDBERG (Kering Eyewear) modèle R-Philip P10-GC88
6. Pour elle, optiques RAY BAN (EssilorLuxottica) modèle RB6477
7. Pour elle, optiques V.DESIGN (Variation Design) modèle 6023
8. Pour lui, optiques V.DESIGN (Variation Design) modèle 6031
1. Pour lui, optiques MINAMOTO (Charmant) modèle MN31013 AG
2. Pour elle, optiques MINAMOTO (Charmant) modèle MN31019 WP
3. Pour elle, optiques DANSHARI modèle Miss U DA04002TW5120
4. Pour lui, optiques ENRICO CECCHI (Visioptis) modèle EC530 03
5. Pour lui, optiques ETNIA BARCELONA modèle Roses 52O-GRHV
6. Pour elle, optiques GIGI STUDIOS modèle Bach 6741-3
1. Pour elle, optiques KALEOS modèle 11
2. pour lui, optiques KALEOS modèle 18
3. Pour lui, optiques DB EYEWEAR by DAVID BECKHAM (Safilo) modèle DB 1105 79U P02
4. Pour elle, optiques SALT. modèle Aldan 51-RX-AR
5. Pour elle, optiques GUESS (Marcolin) modèle GU2934-071 01
6. Pour lui, optiques GUESS (Marcolin) modèle GU50075-008 01
optiques J.F.REY modèles Colombus 0065 et JF3006
optiques NINA RICCI (De Rigo) modèle VNR305-700
optiques DUNHILL (Kering Eyewear) modèle DU0048O
3. Pour elle, optiques LANVIN (Marchon) modèle LNV2600-001
4. Pour elle, optiques ISABEL MARANT (Safilo) modèle IM 0090-1ED
5. Pour lui, optiques FAÇONNABLE (Seaport ODLM) modèle FP2279-VE57
QUI EST-CE ? CAROLINE ABRAM, issue d’une famille d’opticiens, elle-même opticienne, qui en 2008, lance sa première collection de lunettes après s’être passionnée pour le design de bijoux et les accessoires en lunetterie : faces-à-main, loupes, chaînettes, etc. Son style ultra féminin, ses formes sensuelles pour l’œil et sa palette délicate séduisent des femmes dans le monde entier.
QUOI ? La monture « Dandine 231 » de la collection Diva issue de la nouvelle marque cosmétique BLUSH by CAROLINE ABRAM, un modèle au volume aérien, aux lignes épurées en acétate et en acier, et aux coloris kaki et cognac denses et osés.
POUR QUI ? Les femmes simplement en quête de belles lunettes.
COMBIEN ? 213 €, prix de vente conseillé.
POURQUOI ? Parce que ces lunettes font de l’effet sans en faire des tonnes.
QUI EST-CE ? Charles DELVAUX, un maroquinier innovateur originaire de Bruxelles qui fonde sa société en 1829, avec des articles de luxe. En 1883, il reçoit le titre de « Fournisseur breveté de la Cour » accordé par le Roi Léopold II. À l’époque, la Belgique possède le réseau ferroviaire le plus dense du monde, Charles DELVAUX « dépose donc les premiers brevets de sacs à main en 1908, pour répondre aux nouveaux besoins des femmes de garder leurs biens précieux à portée de main lors de leurs voyages. » En 2022, le groupe suisse Richemont en quête de diversification rachète DELVAUX.
QUOI ? Le sac « Pin Toy » en cuir taurillon souple grainé, dans un coloris audacieux, « aussi joyeux que minuscule », mesurant 15 x 5,5 x 16,5 cm, il est doté d’une semelle perforée emblématique de la famille Pin, d'une anse amovible et d'une bandoulière en cuir réglable et amovible pour une grande diversité de portés.
POUR QUI ? Les femmes qui ne sont pas obsédées par le it-bag que tout le monde porte.
COMBIEN ? 1 700 €.
POURQUOI ? Parce que ce sac étonne par son style.
eu.delvaux.com
Comment êtes-vous « tombée » dans l’univers de l’optique ?
Pour ne rien vous cacher, ce n’était pas par conviction ! J’ai fait une fac de sciences après le Bac et ça ne m’a pas plu. À l’époque, il y avait l’Institut Supérieur d’Optique Nancy qui ouvrait — je suis originaire de Lorraine —, je me suis dit pourquoi pas des études courtes et en alternance. J’ai même commencé à travailler dans un magasin d’optique avant d’intégrer l’école, et j’ai vraiment apprécié le côté commercial du métier, avant les aspects techniques que j’ai abordé ensuite pendant mes études.
Et vous avez donc rapidement ouvert votre propre magasin ?
J’ai passé quelques années à travailler chez différents opticiens à Montpellier et Toulouse pour parfaire mes compétences... J’ai aussi passé une licence de commerce en marketing pour affiner mon expertise, dans le but de bien cerner et de mieux maîtriser toutes les dimensions commerciales d’un magasin. Comme tous mes confrères et consœurs, j’ai une double casquette : celle de professionnelle en optique et celle de vendeuse, à cela s’ajoute une sensibilité personnelle à créer du lien tout simplement. Donc, après ces expériences enrichissantes, j’ai décidé de me jeter à l’eau et en 2015, j’ai repris le magasin où je suis encore actuellement.
Avez-vous apporté de profonds changements à ce magasin ?
Oui, en fait, il existait depuis 2/3 ans, mais il avait un peu de mal à décoller, j’ai identifié les problèmes, analysé la concurrence, considéré la zone de chalandise, entrepris un nouveau positionnement et réaménagé l’espace. Mon idée n’était pas de créer un décor, mais d’insuffler une ambiance chaleureuse, de proposer d’emblée une image de proximité pour tous types de clients. Le Bouscat est une commune qui fait partie de Bordeaux Métropole avec une population diversifiée, je souhaitais, en tant qu’opticienne indépendante, proposer une offre de lunettes « créateurs accessibles », c’est-à-dire ne pas vendre de grandes griffes de mode et de luxe — des confrères autour de moi le font très bien —, mais de me focaliser sur une sélection de montures dont le rapport qualité-design-prix soit équilibré, pour les femmes, les hommes et les enfants.
Vous ne vendez pas des marques, vous proposez des lunettes qui vous ressemble ?
Tout est marque ! La sélection de lunetiers avec lesquels je travaille et que je diffuse sont des marques, mais pas au sens d’une griffe dont le logo est souvent ce qui attire en priorité. Lorsqu’on pousse la porte du magasin, on découvre une vraie sélection de lunettes qu’on ne trouve pas ailleurs et mon rôle est de guider les porteurs vers des montures qui les surprennent et collent au mieux à leur personnalité. Mon cœur de cible, ce sont des lunettes qui ont du style tout en demeurant portables et qui restent bien sûr accessibles en termes de prix.
Comment choisissez-vous les marques, les lunetiers que vous vendez ?
Je vais au SILMO à Paris chaque année pour dénicher des nouveautés. Sinon, je suis fidèle aux fournisseurs avec lesquels j’ai des rapports de confiance au long cours. Je pense à Paname PANAME, WOODYS BARCELONA, DILEM, une marque française du groupe OXIBIS… Je propose aussi SIMPLE, FREAKSHOW ou encore l’anglais WILLIAM MORRIS. J’essaie régulièrement des nouvelles marques dont les produits me séduisent. J’ai un positionnement très clair et distinct, mais je ne suis pas figée. C’est comme dans le magasin, je change l’environnement merchandising, le fait évoluer régulièrement, en changeant des éléments de décor, le mobilier, ainsi, je suis passée de tables de vente traditionnelles à des canapés, fauteuils et tables basses... L’objectif étant de préserver l’aspect chaleureux du magasin et d’instaurer une forme de complicité avec mes clients fidèles et nouveaux. Acheter des lunettes doit être un plaisir pour eux, comme pour moi de leur proposer le plus adapté à leurs attentes.
"Mon cœur de cible : des lunettes qui ont du style tout en demeurant portables et qui restent bien sûr accessibles en termes de prix "
Le bien est l’ami du beau, une routine de soin implique alors une discipline quotidienne pour conserver une peau saine et belle. Aujourd’hui, pas besoin d’utiliser des tonnes de produits et de passer des heures dans la salle de bain, tout est heureusement plus simple et rapide. Ecocentric, le leader des cosmétiques écologiques et responsables, propose sa sélection idéale de produits cosmétiques, écopensés et durables.
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La mode est affaire de changement continu et de permanence intemporelle, chaque marque adopte alors ses propres rythmes créatifs. À l’image de SAINT JAMES, connue et reconnue pour le « Vrai chandail Marin » (un nom déposé par la marque) et pour ses collections casual dans l’air du temps, un air marin évidemment qui souffle aux confins de la baie du Mont-Saint-Michel dans le bocage normand. Belles matières naturelles, coloris éternels, coupes confortables et rayures qui courent selon une géométrie cadencée, tels sont les ingrédients d’une marque à la mode et indémodable qui ne prend pas une ride. Sa singularité réside aussi dans son ancrage territorial dans la commune de Saint-James à qui elle emprunte son nom depuis 1889. À l’origine, les filatures SAINT JAMES tissent et teignent la laine locale, puis les héritiers de cette entreprise familiale imaginent un vestiaire fonctionnel qui va la rendre célèbre et appréciée génération après génération. Sans jamais déroger à son intégrité artisanale française dans la confection textile et en composant avec les codes de la modernité, SAINT JAMES cultive « l’excellence qui fait la différence », selon Luc Lesénécal, Président de la société. À tel point qu’en 2012, elle est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), une reconnaissance de l’État destinée à distinguer des Maisons françaises d’exception et des savoir-faire industriels et artisanaux bien-fondés.
SAINT JAMES habille et accessoirise les femmes, les hommes et les enfants de pied en cap. Manquaient les lunettes. OPAL, un lunetier éminent d’origine lyonnaise, a été choisi pour créer des montures en écho avec les valeurs d’une entreprise exigeante qui sait ce qu’elle veut, qui sait où elle va. Comme tous les produits SAINT JAMES depuis plus de 130 ans, les lunettes font écho à une écriture distinctive : la forme suit la fonction qui devance le style. Les lunettes SAINT JAMES ne sont pas basiques, leur simplicité élémentaire souligne la fluidité harmonieuse des lignes et une intime volonté de répondre à une esthétique autant fonctionnelle que cosmétique. À laquelle s’ajoute une dimension éthique, car les lunettes SAINT JAMES racontent aussi une histoire française de bout en bout. Dessinées et conçues à Lyon par le studio de design d’Opal et fabriquées entre Oyonnax et Morez dans le berceau historique de la lunetterie jurassienne, elles profitent d’un savoirfaire ancestral et national pour façonner des objets qui ont une âme éminemment française. Tous ces éléments concourent à proposer des lunettes qui ne se la jouent pas, mais qui sont ce qu’elles sont : évidentes et authentiques.
La collection en acétate et métal plonge dans le domaine patrimonial de SAINT JAMES, avec des montures casual, aux volumes ergonomiques et aux lignes classiques twistées par des détails qui racontent l'identité marine de la marque,
Le bateau : la forme du manchon inspirée des rames de bateau renforce un design longiligne qui fait un clin d’œil à l’univers marin.
L’ancre : un attribut fort de la navigation, un élément indispensable d’un bateau qui trouve écho dans une charnière exclusive dessinée par le studio OPAL et rivetée à la main.
La marinière : graphique et iconique, elle se retrouve sur une partie de la collection, avec une plaque exclusive « Marinière » née de la fusion de 3 couches d’acétate bleu, blanc, rouge en bout des manchons.
Une narration forte pour les opticiens très sensibles, en plus, aux collections créées et produites localement qui renforcent leur engagement à valoriser la fabrication française dans leur magasin, avec des marques attractives comme SAINT JAMES.
Sans chauvinisme outrancier, la France est — avec l’Italie — un grand pays de lunetiers. Avec un bémol, nos voisins transalpins ont développé une véritable industrie, alors qu’ici, l’histoire industrielle s’est évaporée dans les limbes d’une mondialisation mal gérée. Il reste heureusement de vigoureux Gaulois qui défendent les dernières manufactures soutenues par la nouvelle génération de créateurs. Bien que fabriquer en France soit souvent une gageure : il faut une foi nationaliste (aveugle ?) pour défendre les savoir-faire locaux par conviction et, osons le mot, engagement patriotique tant les embûches ne manquent pas.
Le choix des marques de notre sélection « Cocorico ! » est à la fois politique et sympathique, composée de lunetiers historiques et de créateurs attachants ; les absents vont crier au scandale et semer la suspicion sur certains noms, nous assumons : la notion de « Made in France » est à la fois claire et élastique autorisant des dérives, les marques choisies déclarent formellement produire en France, nous les croyons, leur crédibilité est en jeu, pas la nôtre. *
* Pour celles et ceux qui douteraient de notre intégrité, cet article n’est subventionné par aucune des marques identifiées comme Made in France, la sélection a été faite par la rédaction et validée par Dominique Cuvillier, directeur de la rédaction et de la publication.
acétate. Design acéré sans compromissions, style intello penchant art moderne, leurs lunettes haut de gamme font mouche depuis.
Pour Anne & Valentin, la fabrication française est « un engagement moral », les collections sont produites dans le Jura dans les mêmes usines depuis le début, sauf quelques modèles en titane fabriqués au Japon, « parce que le meilleur titane est Made in Japan ». C’est vrai…
Avec ce nom qui claque, cette marque va directement au but : proposer des lunettes éco-conçues bien campées en termes de design avec des lignes justes, des matières recyclables, une fabrication 100% française.
Aux manettes, Oxibis group, un lunetier installé dans le Haut-Jura depuis plus de 30 ans qui associe habilement innovation technologique et esthétique inventive, sans oublier un savoir-faire subtil à travailler la couleur.
Sensibles et séduisantes, les femmes BÉRÉNICE s’habillent sans se prendre la tête, une philosophie qui a conquis le lyonnais Opal détenteur de la licence lunettes, un spécialiste des montures enfants et adultes lifestyle qui gère un portefeuille de plus de 20 marques populaires.
Produisant et diffusant dans le monde entier, Opal renoue avec le Made in France pour BÉRÉNICE (les lunettes en acétate sont même labellisées OFG, Origine France Garantie depuis 2021) et SAINT JAMES (voir article par ailleurs), témoignant du volontarisme du lunetier à soutenir en partie le savoir-faire hexagonal.
Depuis 1995, cette marque appartient aux cénacles des créateurs qui ont bousculé les codes esthétiques de la lunetterie : de la liberté, de l’imagination, du style, de la singularité sont les ingrédients de toutes ses collections.
Elle a rejoint la société danoise Design Eyewear Group en 2015 sans altérer l’intégrité stylistique de son ADN et en revendiquant une fabrication française : « 100% française », insiste-t-elle.
Ce patronyme incarne l’élégance à la française, un je-ne-sais-quoi du chic parisien de la lunetterie qui a séduit des célébrités du monde entier : la liste est digne de l’Almanach du Gotha depuis plus de 65 ans.
Adossée au lunetier français KNCO depuis 2016, la marque a préservé son style inimitable et son authenticité artisanale : « Réalisées à la main, en France, dans des matériaux rares, les montures FRANÇOIS PINTON gardent la trace de ceux qui les ont fabriquées ». L’émotion en plus…
la mode du siècle dernier, elle était reconnue pour ses lunettes oversize fabriquées déjà dans les « meilleurs ateliers dans le Jura ». Des montures intemporelles et donc indémodables qui sont la seule partie pérenne de la marque depuis 2012.
Si le style se réinvente sous la houlette de la directrice artistique Eva Gaumé, la marque promeut toujours une fabrication française à Oyonnax, ville reconnue pour son savoirfaire autour du plastique et berceau de quelques lunetiers français.
Jeune marque confidentielle qui ne demande qu’à grandir, portée par Benjamin Mézière, un opticien éclairé, GASTON affiche un design singulier, atypique : on aime ou on n’aime pas.
Benjamin Mézière assume ses choix esthétiques et sa volonté de croître avec retenue pour préserver le savoirfaire artisanal Made in France dans une petite unité de production basée dans le Loir-et-Cher.
Maison centenaire, HENRI JULLIEN est un spécialiste du « doublé or laminé », une technique d’orfèvre pour tailler des montures haut de gamme dans sa manufacture du Jura dont le savoir-faire remarquable est certifié EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant).
En 2017, la maison réputée quoiqu’endormie a été acquise par la société L’Amy Luxe, un ex-fleuron industriel de l’optique lunetterie réduit à une peau de chagrin. On attend la relance…
Avant de changer de nom pour KNCO, ce lunetier normand s’appelait Karavan & Co créant, fabriquant et distribuant des lunettes sous licences ou marques propres depuis 1966, dont KARAVAN qui propose des lunettes du style affirmé et accessible.
En 2011, KARAVAN reçoit le label OFG (Origine France Garantie) pour ses collections de lunettes en acétate, et un an plus tard se voit décerner le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) : de vibrants témoignages de son engagement pour le Made in France.
La signature — Lunettes françaises — de cette jeune marque ne prête pas à confusion, Simon Bousquet son fondateur, qui a été designer d’une ancestrale maison française Amor/Sol-Amor, croit à la fabrication hexagonale certifiée par un poinçon d’authenticité sur chaque monture.
Très stylées, les lunettes KLEY’S sont identifiables par un nez fonctionnel et esthétique qui permet d’éviter l’ajout de plaquettes, sans oublier un dessin des faces et des branches aux proportions justes et belles.
Chez LAFONT, illustre entreprise familiale, le patriotisme économique est une culture depuis plus de 40 ans. Les lunettes, au style immuable et sans cesse renouvelé, sont produites dans une manufacture implantée à Morbier dans le Jura, la société Thierry S.A., un éminent faiseur.
Transparent et intègre, le lunetier déclare que 95% de ses collections sont produites en France, soit plus de 300.000 paires par an labellisées OFG (Origine France Garantie).
Si Toulouse est connue pour être le centre névralgique d’Airbus, elle est aussi le siège de cette jeune marque au nom poétique qui chahute le Landerneau lunetier. Appréciées pour leur style juvénile et sans prétention, les lunettes, toutes en acétate italien acheté chez le leader Mazzuchelli, sont fabriquées dans l’atelier toulousain de la marque soutenue par des sous-traitants jurassiens.
Pour valider la dimension artisanale, chaque lunetier signe les lunettes qu'il fabrique de ses initiales sur la spatule de la branche gauche : deux lettres qui indiquent qui a façonné chaque monture.
Avec un logo aux couleurs du drapeau breton, Jean-Philippe Douis, fondateur de NAONED, défend son terroir bec et ongles, avec des collections de lunettes pour les grands et les petits, bien campées en termes de design et fabriquées en France « pour de vrai ! »
Pour démontrer sa volonté de défendre les derniers ateliers du Made in France, la marque sous-traite sa fabrication chez Lucal à Oyonnax, à la Lunetterie de Villeroy en Bourgogne, chez MB Production à Chantenay et chez PLAN (Production Lunetière À Nantes), une manufacture née dans le garage de NAONED : une façon de boucler la boucle du made in France…
Inspirante et copiée (la rançon du talent), NATHALIE BLANC est une créatrice très exigeante et pasionaria du Made in France. La marque très exposée et très désirable cultive un style poussé dans les détails stylistiques et techniques, salué par de nombreuses récompenses internationales.
Positionnée sur le segment luxe, la marque revendique « l’excellence française » avec une fabrication sans compromis dans les meilleurs ateliers du Jura et de Normandie (non sans difficulté, lire son interview). À l’exception de la collection BLANC dédiée aux ados, dont toutes les matières et accessoires viennent de l’étranger et seulement assemblés dans l’hexagone, pour être plus accessible d’un point de vue prix.
Hugo Martin, cordial trublion de la lunetterie, a fondé sa marque en 2002 avec pour objectif « d’expérimenter l’interaction entre l’humain et la lunette ». Pari réussi, collection après collection, PARASITE démontre que l’avant-garde stimule la créativité et n’empêche pas d’imaginer des lunettes accessibles, radicales mais portables.
Et pour que l’expérience soit complète, toutes les montures sont « Made in Super France », une démarche moins héroïque, qu’engagée dans la défense des savoirfaire hexagonaux.
Dans la campagne normande, à Elbeuf, Christophe et Pascal Morcamp-Guidice ont fait grandir leur marque depuis 2012 ; leurs collections de lunettes sophistiquées traduisent la quintessence d’un design hardi et coloré.
La fabrication artisanale est assurée en France dans des ateliers jurassiens, une obligation morale et une nécessité commerciale : chaque modèle est édité en séries extrêmement limitées de 75 pièces dans le monde à la couleur.
Voilà une marque qui ne cache pas son origine : LUNETTES D’ICI, loin d’un ailleurs exotique, une façon de marteler « sa différence et son caractère en toute simplicité ». Une initiative de Artmonium, un distributeur aguerri de lunettes de créateurs et de lunettes sous licences.
Les lunettes en métal et en acétate, au design élémentaire — un peu faible toutefois — et sans esbroufe, sont produites dans des ateliers de l’Ain et du Jura.
Maurice Timon, fondateur de la marque, figure reconnue de la lunetterie française depuis plus de 30 ans, est un ingénieur inspiré par la technologie. Avec ses équipes, dans son usine implantée à Linas, dans l’Essonne, il imagine, innove et fabrique toutes ses collections de lunettes à l’esthétique épurée.
Le style MINIMA, qui se reconnaît d’un coup d’œil, est régulièrement couronné dans le monde entier pour son design et ses innovations technologiques, son intégrité industrielle.
La rencontre improbable entre un gallinacé et un hyménoptère sur les terres de l’Aubrac a donné naissance à une charmante marque de lunettes, le rêve de deux opticiens passionnés de terroirs français.
Rayonnantes de couleurs et sages par leurs formes, les montures en acétate sont manufacturées à Laguiole, pays du couteau dans l’Aveyron. Un héritage tranchant et authentique qui déborde jusqu’au sur-mesure pour satisfaire les porteurs singuliers.
En 2013, cinq amis originaires d’Annecy décident de fonder une marque de lunettes en bois « qui soit créative, de manufacture française et vertueuse pour l’environnement. » Luxueuses et raffinées, les montures SHLETER cochent toutes les cases.
Pour être cohérent, tous les bois aux essences précieuses sont sélectionnés chez Marotte, un spécialiste français labellisé EVP (Entreprise Vivante du Patrimoine) et toutes les lunettes sont manufacturées dans des ateliers jurassiens.
Deux entrepreneurs, Thierry Bonhomme et Jean-François Lufeaux, acquièrent une manufacture de lunettes en 2014 implantée en Normandie, et ils rachètent la marque de lunettes STRUKTUR quatre ans plus tard.
Soutenant la fabrication « Made in Normandy », la marque redynamisée dispose du label OFG (Origine France Garantie) et défend un style abouti pour des lunettes au design incisif.
Sous-traitant de lunettes en acétate entre Morez et Oyonnax depuis 1979, ROUSSILHE prend aussi la lumière des sunlights de la création avec des collections de lunettes proposées en marques propres (LES MILLÉSIMES, WILLIAM MORRIS, POPIZ, BONNIE, CLYDE…)
Accrochée viscéralement à la « défense des valeurs et de la qualité de fabrication française », la société a obtenu le label OFG (Origine France Garantie) en 2012.
Célestin Vuillet a démarré son activité de lunetterie en 1843 à Paris, avant de poursuivre son aventure à Morez dans le Jura pour profiter du savoir-faire local et développer des lunettes bon ton bon œil de qualité française.
La cinquième génération éternise l’héritage et le valorise, l’entreprise a obtenu le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) en 2006 et le label OFG (Origine France Garantie) en 2011 pour toutes ses collections.
Lorsqu’il fait froid, lorsque les jours sont courts, nous passons plus de temps à l’intérieur sous un éclairage artificiel. Après une journée de travail devant un ordinateur ou le regard fixé sur son téléphone portable, la tentation est grande de se lover sur son canapé pour se faire un marathon de séries sur Netflix ou autre plateforme. Avec souvent pour conséquence, une fatigue oculaire. Pour calmer cet épuisement et éviter des désagréments, il est utile de pratiquer quelques exercices simples qui détendent les muscles oculaires et soulagent de la fatigue visuelle.
Photo : © Tim GouwAu cours de la journée, il est indispensable de s’accorder des pauses numériques : toutes les demi-heures, déviez les yeux de votre écran pendant au moins 5 minutes. Vous pouvez en profiter pour marcher, regarder au loin ou simplement fermer les yeux.
Face aux écrans, nous clignons des yeux moins souvent et sans fermer complètement les paupières. Toutes les heures, faites 2 à 3 séries d’une vingtaine clignements afin de réhydrater les yeux. À la fin de chaque série, gardez les yeux fermés une seconde ou deux avant de les rouvrir.
Bien assis, dos droit, la tête immobile, roulez des yeux dans le sens des aiguilles d’une montre et en sens inverse, un mouvement à répéter une dizaine de fois.
Asseyez-vous devant une table, frottez-vous les mains l’une contre l’autre pendant environ 15 secondes pour les réchauffer, posez-les sur les yeux fermés sans exercer de pression, bloquer la lumière au maximum et respirer profondément.
Du bout des doigts, pressez les paupières délicatement et massez doucement de manière circulaire pendant quelques secondes. Répétez ce mouvement 5 fois, et si vous avez des lentilles, il est préférable de les enlever.
Debout dans une pièce, fixer le regard sur des objets à des distances différentes pendant 3 à 5 minutes, une alternance qui aide à améliorer la vision, exercer les muscles oculaires et calmer la luminosité des écrans qui génère de l’inconfort.
Et si vous avez des symptômes qui persistent (picotements, démangeaisons, vision trouble, baisse de l’acuité visuelle, altération du champ visuel, sensation d’éblouissement…), il faut consulter votre opticien ou votre ophtalmologiste.
Où trouver les marques présentes dans ce numéro ?
COMPLÉMENT D’OBJETS
OPTICAL AIRWAYS
www.carandache.com
www.maroquinerie-enligne.fr (RFID)
www.normatech-medical.com (Lyocopedic)
www.zalando.fr (Delsey)
www.voyage-paisible.com
www.onrangetout.com
www.edicac.com (Fourès
www.depeek.com (Go Travel)
www.zazzle.fr
www.floyd.one
www.coussin-voyageur.com
www.voyage-paisible.com