Amitié-Droujba-19 Déclaration pour la marche pour la paix Les traditions de l'amitié avec les peuples de Russie, et du militantisme en France pour cette amitié, sont anciennes : elles datent de l'avant-guerre de 1 914 ; elles étaient alors marquées par les personnalités d'Anatole France et de Marie Curie. Elles ont continué entre les deux guerres, avec l'Association des Amis de l'URSS. Pendant la deuxième guerre mondiale, elles ont été illustrées par la formation du groupe de chasse Normandie, décidée par le Comité français pour la Libération nationale et envoyée combattre sur le front de l'Est aux côtés de l'Armée soviétique, qui est devenu Escadrille, puis régiment, et qui a conquis dans les combats du Niémen le droit de porter le nom de Normandie-Niémen. Ne négligeons pas, au cours de cette même guerre, ces prisonniers de guerre soviétiques évadés qui ont repris leur place dans les rangs de notre Résistance et participé à nos combats, tels le Docteur Yvan Boguinski bien connu à Cergoux et en Corrèze, tels aussi les Géorgiens soviétiques faits prisonniers par les armées nazies et engagés de force dans leurs rangs, qui ont déserté à Brive en corps constitué avec armes et bagages ( ils étaient quatre-vingt ), se sont ralliés à nos FTPF et ont participé à la libération de notre pays... Après-guerre, l'Association France-URSS reprit le flambeau de cette chaude amitié, que les vicissitudes résultant de la dissolution de l'URSS n'ont pas éteint : Amitié-Droujba-19 le porte aujourd'hui, nous pouvons dire contre vents et marées ! Nous avons l'expérience de la formation du jumelage Tulle Smolensk, celle de diverses rencontres et études et notamment, nous n'avons pas oublié la première expérience d'exportation vers l'Ukraine, alors soviétique, de bovins limousins, importés là-bas en vue d'améliorer une race locale, ni celle de séjours de Français désirant apprendre la langue russe, perfectionner leur pratique musicale ou rapporter dans leur laboratoire les compétences nécessaires au développement de coopérations scientifiques. Cette expérience s'accompagne de celle d'une lutte constante en France même contre les dénigrements et les mensonges destinés justement à faire obstacle aux activités que nous voulions libérer par nos efforts : il est aujourd'hui surprenant de constater que ces dénigrements et mensonges n'ont pas cessé ! Nous sommes donc fondés à continuer à militer pour l'amitié entre les peuple français et ceux de Russie, et à verser notre expérience au corpus de la culture de paix que l'ONU a décidé d'ouvrir et de promouvoir pour réduire la domination de la culture de guerre et pour parvenir à la paix. Le 31 août 2016
La paix, c'est notre tradition ! Collectif Maquis de Corrèze « Lorsqu'en 1 945 est venue la fin de la guerre, nos Résistants éprouvaient un
sentiment de victoire qui n'effaçait pas le rejet des guerres profondément inculqué à notre peuple par les souffrances et les pertes endurées lors de la première guerre mondiale. Au contraire, notre refus de la guerre s'est considérablement accru devant les crimes terroristes, crimes de guerre et crimes contre l'humanité dont les pendaisons de Tulle et le massacre d'Oradour-sur-Glane ne sont que deux exemples, commis au cours de la guerre par les forces armées nazies ( SS et Wehrmacht ) et fascistes. La guerre terminée, ces crimes ont transformé notre refus des guerres en une volonté d'agir pour empêcher leur retour ; c'est ainsi que dès le lendemain de la guerre, des Résistants appelaient les Français à former un Mouvement de la Paix ; que comme beaucoup de nos compatriotes, nous faisions signer l'appel de Stokholm qui exigeait l'interdiction des armes atomiques, et dont l'immense succès de par le monde marquait la fondation du Mouvement mondial de la Paix ; que nous refusions la création de l'OTAN, que nous combattions la guerre de Corée ; c'est ainsi que pour nous, les textes du tribunal international de Nuremberg, qui fixaient la définition des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre et condamnaient quelques-uns, parmi les plus connus, des coupables de ces crimes commis entre 1 939 et 1 945, énonçaient des vérités évidemment nécessaires qu'il nous a d'ailleurs fallu rappeler depuis à plusieurs reprises. Cette même volonté de faire œuvre de paix avait animé le CNR au cours des mois pendant lesquels il rédigeait le programme finalement adopté dans sa séance du 15 mars 1 944 et aussitôt publié sous le titre les Jours heureux. L'œuvre de paix de ce programme, c'est la condamnation des institutions de la troisième République, des trusts de la presse et des ententes bancaires et industrielles qui avaient conditionné la politique de notre pays, se rendant coupables de le conduire jusque dans la guerre et la kollaboration avec l'Allemagne nazie ; c'est la condamnation de ces puissances, les mesures proposées pour les briser, afin d'ouvrir à notre pays, dans tous les domaines de l'économie et de la culture, la possibilité d'un développement national indépendant, puissant, harmonieux et contrôlé par notre peuple, c'est-à-dire démocratiquement. Lisez ce programme et vous constaterez que la culture qu'il initie est une culture de paix ! Voilà pourquoi nous, membres du Collectif Maquis de Corrèze, saluons l'initiative du Mouvement de la Paix de la Corrèze et nous joignons à elle, afin de retrouver et de trouver dans cette marche pour la Paix des femmes et des hommes aussi soucieux que nous d'assurer la Paix. » Le 30 août 2016
Contribution du Conseil Portugais pour la Paix Chers Amis, Ayant pris connaissance de la réalisation de la « Marche par la Paix — Non à la Guerre — Non à la violence », promue par le Mouvement pour la Paix de France et d'autres organisations françaises, qui aura lieu le 24 de septembre prochain, nous vous souhaitons le plus grand succès de cette initiative, car nous considérons très importante la mobilisation de l’opinion publique pour la concrétisation de cette aspiration fondamentale et commune des peuples de vivre en paix, dans la solidarité, la justice et la fraternité. Le Conseil Portugais pour la Paix et la Coopération (CPPC) est lui aussi engagé à dénoncer la course aux armements, l'augmentation des dépenses militaires, les ingérences et les guerres d'agression menées par les USA et l'OTAN, avec l'aide de leurs alliés, y compris de l'Union européenne, contre des peuples et des États souverains, avec leurs retombées incalculables de mort, de souffrance et de destruction, avec le drame qui accompagne les millions de déplacés et de réfugiés qui fuient la guerre. C'est pourquoi nous considérons qu'il est très important de développer une culture de Paix, qui alerte sur les dangers présents et exige, avec des voix nombreuses et diverses, la fin des guerres et de la course aux armements, l'élimination totale des armes nucléaires, la dissolution de l'OTAN, la solution pacifique des conflits internationaux, la non ingérence et le respect de la souveraineté et de l'indépendance des États, objectifs qui sont essentiels pour la justice et le progrès social, pour la paix — de façon à assurer l'avenir de l'Humanité.
Salutations de Paix Pour le Conseil Portugais pour la Paix et la Coopération, coordinateur pour l'Europe du Conseil Mondial de la Paix Ilda Figueiredo --//-Estimados Amigos Ao tomar conhecimento da realização da "Marcha pela Paz - Não à Guerra - Não à violência", promovida pelo Movimento pela Paz, de França, e outras organizações francesas, a realizar no próximo dia 24 de Setembro, queremos desejar os maiores êxitos para esta iniciativa, por consideramos muito importante a mobilização da opinião pública para a concretização desta aspiração fundamental e comum dos povos de viver com paz, solidariedade, justiça e fraternidade. O Conselho Português para a Paz e Cooperação (CPPC) está também empenhado em denunciar a
corrida aos armamentos, o aumento das despesas militares, as ingerências e guerras de agressão levadas a cabo pelos EUA e a NATO, com o apoio dos seus aliados, incluindo da União Europeia, contra povos e Estados soberanos, com o seu incomensurável rol de morte, sofrimento e destruição, com o drama que acompanha os milhões de deslocados e refugiados que fogem da guerra. Por isso, consideramos muito importante desenvolver uma cultura de Paz, que alerte para os perigos que se vivem e exija, a muitas e diversificadas vozes, o fim das guerras e da corrida aos armamentos, a eliminação total das armas nucleares, a dissolução da NATO, a resolução pacífica dos conflitos internacionais, a não ingerência e respeito da soberania e independência dos Estados, objectivos que são essenciais para a justiça e progresso social, para a paz – de forma a assegurar o futuro da Humanidade. Saudações de Paz Pelo Conselho Português para a Paz e Cooperação, coordenador para a Europa do Conselho Mundial da Paz Ilda Figueiredo
FEMMES SOLIDAIRES : 70 ans de luttes pour la PAIX et la Liberté Pour la Laïcité, la Mixité, l’Egalité pour les Droits des Femmes
Issues de l'Union des Femmes Françaises et des comités féminins de la Résistance, l’UFF, créée en 1945, devenu Femmes Solidaires en 1998, notre mouvement est un mouvement féministe, laïque, d'éducation populaire. Femmes Solidaires bénéficie d’un statut consultatif aux Nations Unies, et porte la voix des femmes françaises et leur volonté de vivre dans un monde de Paix. Ainsi, nous relayons la pétition adressée au Secrétaire Général de l’ONU : « Palestine : Femmes, Paix et Sécurité » pour l’application de la Résolution 13-25 (ONU-Octobre 2000), constatant l’impact démesuré des conflits armés sur les femmes et enfants, en tant que civils, réfugiés ou personnes déplacées, pris de plus en plus souvent pour cibles, il est nécessaire de respecter les dispositions du droit international humanitaire qui protègent les femmes et les petites-filles pendant et après les conflits et de prendre en compte le rôle essentiel des femmes dans la prévention et le règlement des conflits, les processus de paix et de reconstruction. Nous appelons avec « l’Appel des féministes ! Exilés-es Bienvenus-es ! » à la défense des droits des femmes migrantes et exilées pour que leur soit accordé le droit d’asile, parce que persécutées ou menacées, elles fuient les guerres car cibles de violences sexuelles, de viols de guerre, menacées de mort. En France, comme dans le monde, dans un contexte de plus grande paupérisation des femmes et l’expansion des dépenses militaires, nous demandons que le budget militaire et du commerce des armes soit utilisé pour l’Education, le Logement, la Santé, la Culture, l’Accueil des réfugié-es, pour l’alimentation en eau, pour la lutte contre le réchauffement climatique, contre la misère et la faim. Parce que les FEMMES SOLIDAIRES se veulent être les dignes héritières des femmes déportées et résistantes admirables dont notre mouvement est issu, Nous marcherons avec le Collectif National « MARCHES POUR LA PAIX » Samedi 24 Septembre 2016 en France pour VIVRE EN PAIX, DANS UN MONDE DE SOLIDARITE, DE JUSTICE ET DE FRATERNITE POUR LA PAIX – STOP LA GUERRE – STOP LES VIOLENCES
4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre) L'association 4ACG rassemble d'anciens appelés en Algérie qui ont décidé de refuser pour eux-mêmes la pension du combattant, en préférant la reverser à des œuvres de paix, essentiellement en Algérie et en Palestine. Nous avons connu la guerre, nous savons les horreurs qu'elle entraîne, nous savons aussi qu'avec un peu de bonne volonté elle peut être évitée. C'est l'origine de notre engagement. Partout où nous le pouvons, nous essayons d'être des messagers de paix. Nous sommes partie prenante d'organisations antiracistes et anticolonialistes, nous témoignons dans les lycées et collèges, nous montons des actions avec nombre d'associations militantes de la paix.
Stop la guerre ! Stop les violences : Marches pour la Paix le 24 septembre dans plusieurs villes de France Le 21 septembre 2016, un peu partout dans le monde, on célébrera la « Journée internationale de la Paix ». En France, douze rassemblements sont prévus dans les plus grandes villes. Cette année, selon le souhait de son Président, la 4acg a décidé, en compagnie de nombreuses autres associations, de rejoindre le collectif « En marche pour la paix », et de co-signer l’appel dont nous vous proposons ici le texte : L’aspiration des peuples à vivre ensemble en paix dans la solidarité, la justice et la fraternité est immense. Nous sommes persuadés qu’aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune. Nous sommes révoltés face à l’augmentation incessante des dépenses militaires qui sont passées de 1144 milliards de dollars en 2001 à 1773 milliards en 2015, et qui favorisent un commerce des armes immoral et dangereux, alors que le budget des Nations Unies pour les opérations de paix est de seulement 8,7 milliards et que la lutte contre le réchauffement climatique nécessite des moyens importants, tout comme la réalisation des Objectifs Du Développement (ODD). Nous sommes indignés de savoir que seulement 5 % des dépenses militaires mondiales pendant 10 ans permettraient selon le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) de résoudre les principaux problèmes de l’humanité (alimentation en eau, faim, analphabétisme, principales maladies...). Nous sommes conscients que la guerre est toujours un échec. Elle conduit au chaos et enfante des monstruosités dont sont victimes les populations civiles jetées sur le chemin de l’exil. Au moment où plusieurs voix politiques proposent d’augmenter de 40 à 60 % les dépenses consacrées à la production de nouvelles armes nucléaires en France, n’est-ce pas le moment opportun
pour dire que notre aspiration au développement d’une culture de la paix est inconciliable avec une nouvelle augmentation des dépenses consacrées aux armes nucléaires dans notre pays et dans le monde ? Enfin nous sommes convaincus que lorsque la guerre se développe, que les dépenses militaires augmentent et que la paix est menacée il est nécessaire d’agir pour obtenir des politiques sociales, économiques, culturelles et de paix s’inspirant de la charte des Nations Unies et des huit domaines de la culture de la paix définis par l’Unesco, afin de contribuer à la construction d’un monde de justice, de solidarité, de fraternité, de Paix ! C’est pourquoi nous appelons à participer le samedi 24 septembre 2016 aux Marches pour la paix organisées dans plusieurs villes de France par le Collectif « En marche pour la paix ». « Oui les peuples aspirent à vivre ensemble. Aucune de nos différences de convictions, d’appartenance ou de sensibilités philosophiques, politiques, religieuses, syndicales ou autres ne doit faire obstacle à l’expression de cette aspiration commune. Moi pourtant de plus en plus, j’en arrive à penser devant le constat que cette forte aspiration ne soit pas pas suivie des effets attendus comme on les souhaiterait, et cela depuis la nuit des temps, que ça devrait nous faire réfléchir sur les causes vraiment à la base. Autrement dit ne négligeons nous pas quelque chose qui ne ressort pas de l’énumération des différences de sensibilités ci dessus ? Est-ce que ce ne serait pas dans le — ou autres — de la phrase que se cacherait une cause importante de discorde entre les hommes ? C’est un peu comme dans les familles qui se retrouvent.... tiens justement en cette période de vacances. Ces fratries qui s’aiment pourtant, pour avoir passé leur enfance ensemble, mais ont eu des carrières professionnelles différentes, des réussites sociales plus ou moins brillantes et des traits de caractères plus ou moins compatibles entre eux. Et il suffit alors que s’ajoute des intérêts matériels par exemple à l’occasion d’un héritage, pour faire éclater les dissensions et conflits, comme dans ces romans sur la paysannerie où des familles se déchirent pour quelques hectares ou bâtiments de ferme. Car vivre dans une société, vivre même, tout court... implique forcément une lutte pour un statut social et des conditions matérielles nécessaires. Car vivre, au sens matériel, c’est s’assurer, se procurer, s’accaparer même parfois pour les plus ambitieux, une part des produits et des ressources de l’endroit où on vit. Alors en serait-il de même des Etats ? ? Pourrait-on considérer un Etat comme un « Être Collectif » ? Ces Etats alors se comporteraient au fond comme des individus avec cependant leur puissance formidable en plus.... donc sans commune mesure avec un individu pris isolément et par conséquent avec des possibilités de nuisance à mesure de cette puissance, et VIVRE pour les Etats, ces sortes de monstres froids (avec ce qu’ils appellent leur Raison d’Etat), n’est-ce pas en fin de compte dans la situation et l’organisation actuelle du monde s’accaparer une partie des richesses et ressources de la planète avec des moyens pas toujours légitimes et souvent pas jolis, jolis ? Tiens, tiens...C’est pas ça le colonialisme bien connu ? Et son frère jumeaux ou son âme damnée l’Impérialisme, n’est-ce pas cela qui pointe sous le vernis des devises aux frontons des bâtiments publiques ? D’où les guerres qui réapparaissent à intervalles que l’on espère toujours éloignés ou même
qu’on espère qu’ une bonne fois elles ne vont plus revenir, et boum elles reviennent encore ? En somme (avec et sans jeu de mots), les malheurs du monde seraient ils finalement provoqués par les égoïsmes individuels réunis et totalisés dans et par les Etats pour s’assurer des ressources pour vivre, au sens décrit plus haut d’assurer la vie matérielle ? Il faut bien par exemple pour se chauffer l’hiver avoir accès au Gaz naturel des gisements et s’intéresser par conséquent aux tuyaux appelés gazoducs qui l’achemine, et conséquence à leur tracé ici ou là ! Idem pour le pétrole, nos entreprises ont besoin d’énergie dit on, et c’est pas faux. Voila des exemples, il y en a d’autres. On parle de « réal politik ». Les Etats appellent cela défendre leurs intérêts. Bien... mais il faut aussi nuancer : certains gros intérêts individuels ont une grosse influence dans ces « êtres collectifs étatiques » et peuvent nous entrainer collectivement à coté et à l’opposé de ce que les aspirations à la Fraternité entre peuples, ou entre citoyens à l’intérieur d’une nation, nous mèneraient si l’on parvenait à une juste répartition et en finissions avec la foire d’empoigne égoïste du monde tel qu’il est organisé aujourd’hui ! Ou désorganisé aujourd’hui devrais-je dire, la marche du monde en effet n’est pas une ligne droite et certaines époques tombent bien bas.... d’autres périodes essaient de reconstruire un monde meilleur Alors Oui, on aspire à vivre ensemble et en passant au dessus de nos différences d’idées philosophiques ou de religions, etc énumérées plus haut finissons en donc avec l’injustice, l’accaparement et la cupidité à tout le moins excessive par rapport aux besoins légitime de la vie matérielle qui règnent dans le monde actuel. Les différences culturelles ont une importance certes mais seraient aplanies j’en suis sûr si elles n’étaient pas justement utilisées et exploitées par les intérêts cupides pour nous diviser et nous dresser les uns contre les Autres Le 24 Septembre — je marcherai pour la Paix — et si j’y porte pancarte, j’essaierai d’y écrire un slogan qui résume ces quelques idées. En bref ce que j’ai voulu dire ici c’est : Analysons et dénonçons le Mal là où il est vraiment et divise les gens, afin de neutraliser ses effets sans se tromper de cibles. Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère, ce sera la paix sur la terre. Mais nous nous serons.... C’est pas sûr qu’on sera plus là ? Certes on n’a plus vingt ans mais ça pourrait finir par se produire quand même depuis le temps qu’on espère. Sauf si on est devenus collectivement fous ! Fous de matérialisme Pourquoi pas demain ? » René MOREAU, à retrouver en ligne : http://www.4acg.org/Stop-la-guerre-Stop-lesviolences-marches-pour-la-Paix-le-24-septembre-dans
Le PCOF contre la politique de guerre, pour la solidarité et la paix entre les peuples Il y a un lien entre les attentats terroristes et la politique de guerre, les bombardements, les opérations militaires en Syrie, en Irak, en Afrique, menées par les grandes puissances, dont la France. Ces guerres et ces attentats viennent « justifier » l’Etat d’urgence. Il y a donc aussi un lien entre la lutte contre la politique de guerre et la mobilisation contre l’Etat d’urgence qui sert surtout à criminaliser la contestation sociale. A cela s’ajoute la montée des tensions entre les Etats membres de l’Otan et la Russie. F. Hollande et son gouvernement mènent une politique de guerre, participe à la course aux armements et à la militarisation des relations internationales. Cette politique est réactionnaire, dangereuse, coûteuse, et déstabilise de vastes régions, plongeant des millions de personnes dans la misère, à les pousser à fuir leur pays. Elle renforce le poids et le pouvoir des monopoles de l’armement dans et sur la société, une société qui se « militarise ». Elle engloutit des sommes considérables, monopolise et détourne d’immenses moyens humains et matériels, au détriment des besoins sociaux. Cette politique de guerre fait aujourd’hui partie des préoccupations de larges secteurs de la population. Un certain nombre d’exigences et de revendications commencent à être partagées par un nombre croissant d’organisations politiques, syndicales, associations… : - L’arrêt des bombardements français en Syrie, en Irak ; - Le retrait des troupes françaises des terrains de guerre, le retrait des troupes françaises d’Afrique ; - L’arrêt des ventes d’armes, notamment aux régimes réactionnaires ; - La réduction du budget de l’armement, notamment dans le domaine nucléaire ; - La sortie de la France de l’Otan. Pour toutes ces raisons, le Parti Communiste des Ouvriers de France, appelle avec l’ensemble des organisations signataires de l’appel aux marches du 24 septembre.
Collectif ni guerres ni état de guerre L’Etat français est engagé dans plusieurs guerres d’agression contre les peuples : aux côtés des USA en Syrie, en Irak, en Libye, ainsi que dans ce qu’il considère comme sa « chasse gardée » en Afrique, son pré-carré colonial (opérations Serval au Mali, Barkhane où la zone sahélo-saharienne est quadrillée par 3 500 hommes, etc.). Ces guerres ont des conséquences effroyables au sein des peuples ainsi agressés. Elles sèment le chaos, enrichissent frénétiquement les prédateurs (Total, Lafarge, Bolloré, etc.), les marchands d’armes et les trafiquants en tout genre. Mais ici même en France, les effets funestes en sont considérables. Un « état de guerre » est quotidiennement revendiqué par les sommets de l’Etat, sous le prétexte de conflits sans fin et sans frontières contre « le terrorisme. La France prétend donner des leçons de démocratie à coup de bombes et de FAMAS. Ce faisant, elle instaure un « état de guerre » permanent à l’intérieur : succession de lois qui accroissent le pouvoir arbitraire de la police, militarisation des espaces et des esprits (l’Armée formera les enseignants pour répandre dans les écoles « l’esprit de défense et de sécurité »), perquisitions, arrestations arbitraires. Le tout dans un climat de haine et de répression contre une partie de la population jugée indésirable (les musulmans ou réputés tels), les quartiers populaires et les mouvements sociaux. Pour toutes ces raisons, le Collectif Ni guerres, ni état de guerre signe l’appel du 24 septembre pour la paix dans la solidarité, la justice et la fraternité.
Texte fondateur
La France était en guerre bien avant les attentats du 13 novembre, lesquels ont largement servi de prétexte à intensifier ces engagements militaires. Les guerres de pillage pour le contrôle des ressources n’ont pas manqué depuis le début des années 2000, en Irak, en Afghanistan, en Libye, au Mali, en Centrafrique. Ces conflits doivent être désignés par leur nom : ce sont des guerres d’ingérence impérialiste. La France n’a aucun « rôle positif » dans ces interventions, malgré ses prétentions puisées à l’ancien répertoire colonial. Les interventions militaires que mène l’État français sont très largement invisibles dans les médias. Le peu qui en est dit impose un consentement au nom d’une logique sécuritaire, avec ou sans habillage humanitaire ; le discours belliciste entend anesthésier et tétaniser la population. Pourtant, comment ne pas rappeler les désastres que sèment ces guerres, les millions de morts, de blessés et de déplacés, la misère, le désespoir jetant les populations sur les routes, tandis que s’enrichissent les profiteurs de guerre, les multinationales vendeuses d’armes – la France tenant en la matière le quatrième rang mondial. Ce sont aussi des dépenses colossales, qui détournent l’argent public de dépenses sociales, culturelles et écologiques vitales. De surcroît, l’État qui mène ces guerres, en pompier pyromane, nous entraîne dans une spirale infernale ayant pour effet de renforcer la haine qui débouchera sur d’autres attentats. Les « Rafale » tuent des civils aussi innocents que ceux du Bataclan. Ces bombardements sont des bombes à retardement. La guerre devient désormais un moyen de gouverner – et de gouverner par la peur. L’état de guerre proclamé justifie la privation croissante des libertés et des mesures directement inspirées de l’extrême droite comme la déchéance de nationalité. Cette situation, d’une extrême gravité, passe
pourtant pour une évidence dans le discours politique dominant, comme s’il s’agissait de banaliser la guerre et de nous habituer à cet état martial et sécuritaire. Car l’état d’urgence vise à museler les colères et les luttes : cette guerre est aussi une guerre sociale. Nous nous opposons aux guerres d’ingérence et de spoliation - donc à tous les impérialismes. Mais nous sommes en France et c’est donc en France que nous pouvons nous battre en priorité contre « notre » propre impérialisme. Nous pouvons le faire concrètement, sans abstraction ni proclamation : parce que les questions géopolitiques qui se jouent parfois à des milliers de kilomètres ont des résonnances fortes, ici, dans nos quartiers. C’est pour cela que la lutte de notre collectif passe par le combat contre tous les racismes, et notamment le racisme antimusulman, contre les inégalités et les discriminations, le soutien aux migrants et aux sans-papiers, l’opposition aux mesures d’exception et au contrôle généralisé des populations qui ciblent en priorité les personnes musulmanes ou supposées telles, les quartiers populaires et les mouvements sociaux. Il nous faut donc nous organiser, riposter par une résistance à la hauteur de ce que nous subissons, à la hauteur des guerres qui se font contre les populations, contre nous et en notre nom. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer un Collectif contre la guerre, qui • exige l’arrêt immédiat des interventions militaires françaises, le retrait des bases militaires, la fin des traités et alliances (OTAN…) ; • dénonce le marché des ventes d’armes qui irrigue entre autres les pires dictatures ; • combat la militarisation de la société, le quadrillage des territoires et des esprits par le complexe militaro-sécuritaire ; • soutient le droit à l’autodétermination des peuples, apporte sa solidarité aux forces de résistance et d’émancipation. Nous voulons élargir ce comité, nationalement et localement, à toutes les organisations et toutes les personnes qui se retrouvent dans ce combat. Pour tout contact et signature : antiguerre16@gmail.com
Signataires au 23 février 2016 Bedriye Akyol (Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie) ; Jean-Claude Amara (porte parole de Droits devant!!) ; Nils Andersson (ancien éditeur) ; Hamadi Aouina (musicien) ; Robert Assens (Service Civil International) ; Ana Azaria (présidente de Femmes Egalité) ; Ludivine Bantigny (historienne) ; Emmanuel Barot (philosophe) ; Jacques Bidet (philosophe) ; Corinne Billard (chef monteuse, Paris 19 e) ; Daniel Blondet (militant anti-impérialiste) ; Françoise Boman (médecin) ; Maguy Borrás (féministe) ; Thomas Bouchet (historien) ; Antoine Boulangé (syndicaliste enseignant CGT, académie de Créteil) ; Alima Boumediene Thiery (avocate) ; Bruno Boussagol (metteur en scène) ; Youssef Boussoumah (PIR) ; Paul Cabannes (enseignant) ; Anna Caetano (conseillère en insertion professionnelle) ; Sylvain Cantaloube (militant CGT Toulouse) ; Bénédicte Cappello ; Philippe Chesneau (militant écologiste) ; Déborah Cohen (historienne) ; Alexis Cukier (philosophe) ; François Cusset (historien des idées) ; Fanny Darbus (sociologue) ; Marielle Debos (politiste) ; Laurence De Cock (enseignante) ; Christine Delphy (sociologue) ; Esra Demir (Union des femmes socialistes) ; Patrick K. Dewdney (écrivain) ; Jeanne Dion (militante éducation nouvelle) ; Paul Dirkx (enseignantchercheur) ; Samuel Domino (étudiant) ; Joss Dray (auteure-photographe) ; Christian Drouet (militant antimilitariste) ; Clément Dousset ; Julien Dufour (doctorant en sociologie, Université de Lorraine) ; Alice Dula (militante féministe altermondialiste) ; Christiane Etévé (enseignant-chercheur) ; Samantha Faubert (MCF espagnol, université du Havre) ; Christian Faucomprez ; Otman Fekar (association Marxistes unitaires) ; Isabelle Garo (philosophe) ; Catherine Gaudy (pacifiste professeure de lettres) ; René Gaudy (écrivain) ; Marif Gleizes ; Manuela Golub (politiste) ; Renée Gramaize (citoyenne) ; Alain Gresh (journaliste) ; Léna Grigoriadou (enseignante) ; Caroline Guibet Lafaye ; Fatima Har (Ailes-Femnes) ; Odile Henry (sociologue) ; Odile Hélier ; Sabina Issehnane (économiste) ; Fanny Jedlicki (sociologue) ; Thérèse Jouffroy (Amnesty International, Sortir du Nucléaire) ; Barbara Karatsioli (anthropologue) ; Patricia Kasperet (élue EELV, documentariste) ; Razmig Keucheyan (sociologue) ; Rose-Marie Lagrave (sociologue) ; Amaury Lambert (enseignant-chercheur) ; Nicolas Lambert (comédien et auteur de théâtre) ; Patrice Lardeux (militant CGT
Paris) ; Daniel Lartichaux-Ullmann (association Marxistes unitaires) ; Luc Lejeune ; Marie Lejeune (sociologue) ; Amélie Le Renard (sociologue) ; Laurent Lévy (essayiste) ; Benjamin Lormet (association Marxistes unitaires) ; Christian Mahieux (syndicaliste SUD-Rail) ; Henri Maler ; Philippe Marlière (politiste) ; Eliane Meillier (médecin et féministe) ; Elisabeth Martin-Gaudy (professeur, Collectif de Fontenay sous bois (94)) ; Marwan Mohammed (sociologue) ; Maurice Montet (secrétaire Union pacifiste) ; Christian de Montlibert (sociologue) ; Bénédicte Monville-De Cecco (conseillère régionale Île de France) ; René Monzat (membre d'Espaces Marx) ; José-Luis Moraguès (universitaire) ; Serge Morisset (secrétaire du syndicat CNT PTT région Centre) ; Marwan Muhammad ; François Nadiras (militant Ligue des Droits de l’Homme, Toulon) ; Olivier Neveux (historien de l’art) ; Adrien Nicolas (association Marxistes unitaires) ; David Noël (professeur d'histoire-géographie, CGT Educ'action 62, secrétaire de section et conseiller municipal PCF d'HéninBeaumont, militant LDH et Amnesty International) ; Claude Normand (NPA) ; Gisèle Noublanche (membre de la LIFPL et du MRAP) ; Lucille Nouri (étudiante) ; Marc Ollaf (militant marxiste-léniniste) ; Chrystel Oloukoï (étudiante) ; Eugénia Palieraki (historienne) ; Elise Palomares (sociologue) ; Dimitri Papaïoannou (sociologue) ; Christiane Passevant (chroniques rebelles/Radio Libertaire) ; Willy Pelletier (sociologue) ; Timothy Perkins (artiste et enseignant à l'ENSCI) ; Hélène Peytavi (syndicaliste) ; Roland Pfefferkorn (sociologue) ; Christian Pierrel (directeur de publication de La Forge) ; Joanny Poncet (militant syndicaliste CGT) ; Zineb Rachedi (maître de conférences) ; Laetitia Remy (étudiante en sociologie et fille d'ouvriers) ; Paula Rice (enseignante) ; Théo Rival (Alternative libertaire) ; Tarik Safraoui (réalisateur) ; Nordine Saïdi (Bruxelles Panthères) ; Catherine Samary (économiste) ; Bernard Senet (médecin, membre de l’association des médecins français pour la prévention de la guerre nucléaire) ; Serge Seninsky (retraité) ; Ariel Sevilla (sociologue) ; Omar Slaouti (enseignant) ; Nadine Slyper ; Teddy Theodose ; Julien Théry-Astruc (historien) ; Sylvie Tissot (sociologue) ; Ali Tolu (militant syndicaliste CGT) ; Rémy Toulouse (éditeur) ; Enzo Traverso (historien) ; Marlène Tuininga (journaliste militante) ; Eleni Varikas (professeur émérite, Université Paris VIII) ; Joëlle Verain ; Christian Vernet ; Monique Vidal (retraitée de l'Education Nationale, ancienne responsable syndicale) ; Olivier Vinay (militant syndical) ; Louis Weber (éditeur) ; Béatrice Whitaker (architecte, militante Ensemble) ; François Wolf
Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (ACTIT) ; Ailes-Femnes ; Alternative Libertaire (AL) ; Campagne Civile pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP34) ; CAPJPO-Europalestine ; CGT Paris 7e ; Collectif des Féministes pour l'Egalité (CFPE) ; Comité anti-impérialiste ; Confédération nationale du travail (CNT) ; Droits devant !!; Emancipation tendance intersyndicale ; Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI) ; Femmes plurielles ; Fondation Frantz Fanon ; Front Uni des immigrations et des quartiers populaires (FUIQP) ; Marxistes Unitaires ; Nouveau parti anticapitaliste (NPA) ; Organisation Communiste - Futur Rouge (OC-FR) ; Organisation de Femmes égalité ; Parti des Indigènes de la République (PIR) ; Parti communiste des ouvriers de France (PCOF) ; Rassemblement organisé des communistes (ROCML) ; Sangha-Paris ; Section française de la LIFPL/WILPF (Women International League for Peace and Freedom) ; Sortir du colonialisme ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union des Femmes Socialistes de Turquie (SKB) ; Union pacifiste de France (UPF)
Communiqué du mouvement « Ensemble ! »
24 septembre, Marches pour la paix - Stop à la guerre - Stop les violences. Le mouvement « Ensemble ! » appelle à participer aux manifestations et marches organisées le samedi 24 septembre 2016 autour de l’appel « En marche pour la paix – Stop à la guerre – Stop les violences, pour exprimer notre volonté de vivre en paix dans un monde de solidarité, de justice, de fraternité ». ( http://www.mvtpaix.org/wordpress/le-24-septembre-en-marche-pour-la-paix/ ) Les guerres, les moyens de guerres, les discours de guerre ne cessent de se développer, tandis qu’augmentent les dépenses mondiales d’armement : 1773 milliards en 2015, au regard des 8,7 milliards pour les opérations de paix de l’ONU, ou des 353 millions qui manquent au Programme Alimentaire Mondial pour venir en aide aux réfugiés. Autant de raison de se révolter, d’agir et de mobiliser nos concitoyens. Surtout dans un pays comme la France : au lieu de sortir de l’OTAN, elle s’intègre encore plus dans cette organisation issue de la « guerre froide » qui pousse ses membres à augmenter leurs dépenses militaires, celles de la France figurant à la 5° place mondiale derrière les Etats-Unis, le Chine, la Russie et l’Arabie saoudite. Troisième exportatrice d’armes dans le monde, ses gouvernements pratiquent les ventes d’armes et la présence militaire comme politique étrangère : soutien à des régimes non-démocratiques, ses principaux clients du Moyen Orient, (Arabie Saoudite, Qatar, Egypte), interventionnisme unilatéral et déploiement de 7000 militaires en permanence sur le continent africain. Au lieu de développer les investissements vers des productions utiles à la société et à l'environnement, au lieu d’en finir avec une austérité qui pèse sur les services publics et les salariés, le gouvernement augmente le budget militaire et engloutit des milliards dans une course aux armements dangereuse. Dernier exemple qui illustre l’absence totale de démocratie quand il s’agit de politique militaire : le gouvernement français, en ce mois de septembre 2016, a décidé de doubler le budget de l’armement nucléaire pour les 20 prochaines années jusqu’à atteindre 6 milliards par an, et ce en dehors de tout débat parlementaire. Il est temps que les citoyens s’en mêlent, que la gauche de transformation sociale réinvestisse le terrain d’une lutte pour une politique de désarmement, inséparable de celle pour un monde plus juste et plus sûr. Il faut promouvoir une autre politique que la course aux profits et aux armes : - réduire les budgets et les ventes d’armes -engager la France dans une dynamique internationale de désarmement nucléaire international, y compris en prenant des initiatives unilatérales - développer des politiques de protection des populations (lutter contre l'utilisation du viol comme arme de guerre, interdire les mines anti personnel et les armes chimiques et bactériologiques), à commencer par une politique d'accueil et de protection des réfugiés, à un moment où l'Europe se barricade derrière ses barbelés. – ouvrir une nouvelle ère pour sortir des rapports de marchandisation et promouvoir des rapports de solidarité et de coopération dans le monde, engager des politiques étrangères de résolution politique des conflits et de protection des populations, pour tarir la source de la multiplication des zones de conflits qui alimentent les groupes terroristes. C’est le sens de notre participation aux marches du 24 septembre, aux côtés de tout.e.s les citoyen.ne.s, toutes les associations et organisations qui aspirent à un monde de justice et de paix. A Paris, 15 h. place de la République, et dans 17 autres pôles régionaux.
Appel Chaque année à travers le monde on célèbre la Journée internationale de la paix le 21 septembre. L’Assemblée générale des Nations-Unies a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement de l’idéal de paix, tant au sein des pays et des peuples, qu’entre eux. [Site des Nations-Unies]
MARCHONS ENSEMBLE POUR LA PAIX LE SAMEDI 24 SEPTEMBRE
L’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE*) appelle à participer à l’initiative du collectif En marche pour la paix signé par plus de 70 organisations*. Plusieurs marches se tiendront dans le pays. La multiplication des attentats, l’enlisement de la Syrie, de l’Irak, du Yémen, de l’Ukraine dans la guerre, l’engrenage de violence en Turquie, aggravent un sentiment général d’insécurité et d’impuissance qui s’accompagne de manifestations de repli sur soi et de rejets xénophobes et racistes. Ces violences sont le symptôme d’un ordre mondial fondé sur la compétition entre les peuples, des logiques de domination et d’exploitation, sur une nouvelle course aux armements, qui ont affaibli les économies nationales et les États. La France a le choix entre nourrir les logiques de guerre, et s’engager dans la résolution et la prévention politique des conflits qui minent notre siècle. Marchons ensemble pour la paix ! UJRE 20/09/2016
Marchons ensemble pour la paix ! Rendez-vous Samedi 24 septembre, 15h place de la République à Paris * www.mvtpaix.org/wordpress/je-marche-pour-la-paix
* L’UJRE, issue du mouvement de résistance « Solidarité » naît en 1943, dans la clandestinité, dans et par la Résistance à l’occupant nazi
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Organisation de Femmes Egalité Pour l’émancipation et le progrès social www.femmes-egalite.org- femmesegalité@yahoo.com
« Rien ne nous effraie (…) Aucune menace ne fera douter la France (…) Nous ne cèderons en rien (...) Nous sommes déterminés à frapper, frapper encore…», disait François Hollande le 25 janvier dernier. Si en septembre 2001 avec l’Otan, la France a occupé l’Afghanistan et si en 2011, elle a bombardé la Lybie, F. Hollande a renforcé cette politique de guerre et aujourd’hui l’armée française bombarde la Syrie. L’impérialisme français contribue à mettre à feu et à sang des pays entiers, les frappes militaires tuent aussi des populations civiles et les survivants fuient par milliers la guerre. Ces bombes détruisent aussi des maisons, des hôpitaux, des écoles… tout ce qui est nécessaire à la vie, et plongent des populations entières dans le désarroi. La violence appelle la violence, elle pousse sur la misère que ces guerres accroissent. Les dépenses militaires mondiales sont reparties à la hausse, la France participe à cette course. Le budget de la défense ne cesse d’être rallongé et cette augmentation est prévue jusqu’en 2019. Acheter des armes, vendre des armes, ce sont les marchands de canons les grands profiteurs des guerres. Ce sont les fonds publics qui honorent les commandes. Pour l’hôpital public, pour le logement social… pour les budgets sociaux il n’y a pas de rallonges mais des économies à faire ! Nous les femmes, nous sommes directement concernées Nous qui pâtissons de la destruction des services publics (santé, logement, petite enfance, école...) va-t-on continuer à accepter que l’argent public finance de plus en plus les opérations de guerre ? Nous exigeons « de l’argent pour éduquer, de l’argent pour nos salaires, de l’argent pour nos cités. Pas pour réprimer ni pour faire la guerre » Parce que nous voulons nous affranchir de la domination que la société capitaliste impose aux femmes, nous condamnons et combattons avec la même détermination la domination et l’oppression des peuples imposées par l’impérialisme, à commencer par notre propre impérialisme. La société militarisée, la société policière renforcera inévitablement l’oppression des femmes, parce qu’elle n’est pas une société égalitaire, elle porte en germe la discrimination, la domination du plus fort sur le plus faible. Société policière, société militaire : c’est NON. Société égalitaire, société solidaire : c’est OUI Nous exigeons la considération et le respect pour les populations. Mobilisons-nous pour dénoncer et combattre toute cette politique de guerre, de misère et d’exclusion. Mobilisons-nous pour défendre la justice sociale et l’amitié entre les peuples, pour défendre la vie. Avec les autres organisations, nous appelons aux marches pour la paix du 24 septembre.
Femmes, Toujours en MARCHE… Contre les violences, les guerres, les féminicides -‐ Pour la Paix Paris – samedi 24 septembre -‐ 15h – Place de la République La Marche Mondiale des Femmes se joint à l’appel à participer, le samedi 24 septembre 2016, aux Marches pour la Paix organisées, dans 16 villes de France, par le Collectif «En marche pour la Paix». En complément des déclarations générales du tract d’appel à ces marche, il nous paraît indispensable de mettre en évidence la situation spécifique que vivent les femmes en situation de conflits armés. Les femmes sont souvent celles qui payent le plus lourd tribut car tous les camps les prennent pour cibles. 90 % des victimes sont des populations civiles et, parmi elles, les femmes et les enfants sont majoritaires. La guerre a toujours eu un impact différent envers les femmes ou envers les hommes, mais probablement jamais autant que dans les conflits contemporains. Les guerres ont toujours instrumentalisé les femmes ; les viols comme armes de guerre se généralisent sans susciter aucun appel au Tribunal de la Haye pour crimes contre l’humanité ; les femmes sont capturées et vendues sur catalogue comme de vulgaires marchandises ; elles sont rendues esclaves du travail et du sexe ; elles subissent de multiples violences qui les détruisent physiquement et psychologiquement. Mais mesurer l’ampleur des violences sexuelles sur les femmes est extrêmement difficile : elles craignent d’être rejetées par leurs familles, exclues de leurs communautés et de leurs villages ; elles craignent les enlèvements par toutes les parties du conflit qui les utilisent pour obtenir des informations ou comme monnaies d’échange pour libérer des prisonniers ; les survivantes de viols sont parfois forcées à se marier avec leurs violeurs pour « sauver l’honneur de la famille »… Leurs souffrances ne sont pas prises en compte et, dans les processus de paix, elles sont très peu représentées. Il y a moins de 8 % de femmes participant aux négociations de paix et moins de 3 % dans les signataires d’accords. Aucune femme n’a jamais été nommée médiatrice de l’ONU dans des négociations pour construire la paix. Une telle exclusion a des répercussions importantes dans :
• La prise en compte des violences engendrées par la hiérarchie des sexes ; • La reconnaissance des droits des femmes ;
• L’identification des problèmes persistants à la fin des conflits (les enfants nés après un viol, les MST, les exclusions sociales, économiques, familiales, etc.).
Femmes, toutes en lutte et en marche pour la paix, mobilisons-‐nous, unissons-‐nous ! -‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐-‐ Marche Mondiale des femmes France, 25 /27 rue des Envierges 75020 Paris – marchfem@rezisti.org -‐ Tel 0680639525 marchemondialedesfemmesfrance.org -‐ www.facebook.com/marchemondialedesfemmes2015/
Corrèze-Cuba-Estrella Déclaration pour la marche pour la paix « La Charte des Nations Unies déclare que les peuples des Nations Unies sont résolus à préserver les générations futures du fléau de la guerre. Depuis 1 945, les évènements ne font que confirmer la nécessité croissante d'agir pour faire cesser les guerres, pour faire obstacle à leur retour ! Nous avons fondé Corrèze-Cuba-Estrella en pleine conscience de cette nécessité, afin de contribuer à renforcer la paix par l'œuvre de solidarité envers la Nation cubaine, par les liens que nous entendons nouer entre nos deux peuples, par l'amélioration de la connaissance mutuelle de tous les aspects de nos cultures, ainsi que par des coopérations populaires dans des projets d'intérêt commun. Ainsi, notre activité devrait participer d'un mouvement de la culture en faveur de la paix. Nous aimons à souligner que les principales directions de la politique de la nation cubaine consistent en des efforts de paix : pour le présent, citons l'importante contribution de Cuba à la tenue des négociations du gouvernement colombien et des Forces armées révolutionnaires de Colombie, qui viennent d'aboutir et qui semblent bien devoir faire la paix dans ce pays. Citons encore l'importance des effectifs de médecins que Cuba envoie dans des pays dont les services de santé, soit déficients, soit même inexistants, sont inaccessibles à la majorité de leur peuple, à cause de la pauvreté qu'elle subit. C'est pourquoi nous sommes heureux de rejoindre dans la marche pour la paix du 9 octobre 2 016 à Lissac-sur-Couze le Mouvement de la Paix de la Corrèze et d'autres associations dont les membres sont aussi soucieux d'assurer la paix que nous le sommes nous-mêmes. » Le 30 août 2016
Pôle de Renaissance communiste de la Corrèze PRCF « Le pôle de renaissance communiste en France (PRCF ) s'est formé pour reprendre et continuer le mouvement de revendication ouvrière et paysanne qui avait conduit le congrès socialiste de Tours à adhérer à l'Internationale communiste. De ce mouvement révolutionnaire de lutte populaire, nous n'avons pas seulement hérité la tradition anticapitaliste de revendication d'une organisation socialiste de la France qu'illustraient Jean Jaurès et Jules Guesde ; nous retenons aussi la tradition du pacifisme intransigeant qu'illustrait Jean Jaurès lorsqu'il dénonçait le capitalisme, qui porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage ; de ce pacifisme dont il fit sa politique jusqu'à en mourir, tué le 31 juillet 1 914 par le premier coup de feu de la guerre. La guerre prouvait combien Jaurès avait eu raison de dénoncer la malfaisance du capitalisme : c'est elle qui nous a fait reconnaître la Révolution russe, commencée par une mutinerie massive des soldats contre la guerre dont nous avions tant souffert ; elle a inscrit le pacifisme en lettres de feu dans notre conscience révolutionnaire. Ainsi, les communistes reconnaissent l'origine des guerres dans l'exploitation de l'homme par l'homme, et par conséquent dans tous les régimes d'inégalités qui en sont autant de formes institutionnelles, et notamment dans le plus perfectionné d'entre eux, le régime de l'exploitation capitaliste. Telles sont les raisons essentielles qui conduisaient les communistes à lutter contre les guerres coloniales, notamment contre la guerre du Rif, à prendre les armes contre le poutch fasciste du général Franco en Espagne, à continuer la lutte armée contre l'occupation de la France par les armées nazies et fascistes, à contribuer à la fédération de toute la Résistance dans le Comité National de la Résistance ( CNR ), puis, dès la guerre terminée, à contribuer à la formation, à l'appel d'anciens Résistants, du Mouvement de la Paix : nous n'oublions pas les millions de signatures rassemblées en France au bas de l'appel à l'interdiction de la bombe atomique lancé depuis Stockholm par le Conseil Mondial de la Paix que présidait notre camarade Frédéric JoliotCurie ! Depuis la fin de la guerre, les communistes sont fidèles à cette tradition lorsqu'ils luttent contre les guerres coloniales et colonialistes en Indochine, en Algérie notamment, puis contre les guerres impérialistes au Viet-Nam, et tout récemment encore en Yougoslavie, au proche et au moyen Orient, au Mali, en Ukraine … Le Mouvement de la Paix, lorsqu'il dénonce l'OTAN, sa dépendance des USA, le rôle agressif qu'elle a joué dans les guerres récentes qui ont ravagé et démembré la Yougoslavie, la Libye, l'Irak, et qui détruisent de nombreux pays du proche et du moyen Orient, ne dit que la vérité ; lorsqu'il en conclut à la nécessité pour la France de sortir complètement de l'OTAN et de prendre parti pour sa dissolution, nous reconnaissons la même nécessité. Pour défendre la Paix, pour combattre les guerres, les militants de la Renaissance communiste n'ont pas désarmé ; nous le manifesterons en participant le 9 octobre prochain à Lissac sur Couze à la Marche pour la Paix organisée par le Mouvement de la Paix. » Tulle, le 24 septembre 2016
Message conjoint du Mouvement des Educateurs pour la Paix d'Uruguay et de l'Association Internationale des éducateurs à la Paix (A.I.E.P.) à la Manifestation « En Marche pour la Paix – Stop la guerre – Stop les violences » de Paris le samedi 24 septembre 2016 pour contribuer à la Journée Internationale de la Paix célébrée le 21 septembre de chaque année à l'instigation de l'ONU Au nom du Mouvement des Educateurs pour la Paix d'Uruguay et de l'A.I.E.P. , nous voulons faire parvenir aux organisateurs ainsi qu'à toutes et tous les participants, l'expression de notre total soutien. La Paix est une nécessité suprême pour toute l'Humanité. Elle est une composante fondamentale de l'effort des Peuples pour s'organiser sur la base de la Justice et de la Solidarité. Comme vous, depuis l'Amérique Latine comme de partout et dans chaque pays, nous refusons l'immorale course aux armements, nous réclamons l'abolition totale des armes nucléaires et exigeons la résolution pacifique de tous les conflits. Nous dénonçons le comportement des gouvernements des pays « développés », qui font de la fabrication et de la vente des armes un vaste commerce au profit du Complexe Militaro-Industriel. De même, nous dénonçons les pays qui fabriquent ou qui déploient les armes nucléaires et qui projettent le perfectionnement de leur emploi et de leur pouvoir dévastateur. Il faut s'engager d'urgence sur la voie du Désarmement Mondial et investir massivement les sommes actuelles consacrées aux dépenses militaires, pour éradiquer l'extrême pauvreté qui frappe près de 800 millions d'enfants, de femmes et d'hommes sur la Planète. Il faut en finir avec l'Exploitation Infantile : des dizaines de millions d'enfants de moins de 15 ans travaillent et sont exploités , sans Education et sans préservation de leur santé, dans l'espoir d'aider leurs familles à survivre. Il faut rendre possible un mode de Développement soutenable durablement et qui bénéficie à tous les peuples sans exclusion. Nous sommes pleinement convaincus que nous devons éduquer à la paix et à la Culture de la Paix, en direction de tous les êtres humains, depuis le premier âge et tout au long de la vie, pour pouvoir construire une société où toutes et tous auront les mêmes droits et les mêmes engagements de Justice, de Solidarité, de Fraternité. Message porté à la Marche de Paris par Victor Brindisi, vice-président de l'A.I.E.P. pour l'Amérique du Sud, responsable de son réseau latino-américain et président du Mouvement des Educateurs pour la Paix d'Uruguay.
Déclaration de la CGT Le 24 septembre 2016: Marchons ensemble pour la paix Chaque année, depuis 1981, sous l’égide de l’ONU, est célébrée la journée internationale pour la Paix. La date officielle est le 21 septembre. La CGT, depuis sa création, a œuvré sans cesse pour la construction d’une paix durable entre les peuples et c’est ainsi que tout naturellement elle se retrouve avec d’autres organisations et associations dans des initiatives pour la promotion de cette exigence de Paix dans le monde. Les raisons en sont simples : la guerre, c’est le recul social et la primauté de la puissance financière par les armes. La guerre est en effet un des marqueurs génétiques du Capital. Les évènements dramatiques, qui se succèdent de part le monde et qui ont touché notre pays depuis janvier 2015, ont certainement sensibilisé bon nombre de citoyens aux questions de la coexistence pacifique entre les peuples ou, à l’inverse, sous l’impulsion de dirigeants divers, renforcé une stigmatisation aussi dénuée de sens que d’intelligence. C’est par le développement humain durable que la spirale guerrière reculera. C’est d’ailleurs le thème de cette édition : Les objectifs de développement durable, composantes de la paix. C’est par la réponse aux besoins fondamentaux des peuples et par le même élan pour les besoins sociaux que la logique de guerre s’essoufflera. Les défis actuels que sont la pauvreté, la faim, la diminution des ressources naturelles, la raréfaction de l’eau, les inégalités sociales, la dégradation de l’environnement, les maladies, la corruption, le racisme et la xénophobie, entre autres, font peser une menace sur la paix et forment un terreau fertile pour les conflits. Ce n’est pas par la guerre que nous arrêterons la guerre et mettrons fin au terrorisme. Chaque jour dans le monde, des dizaines d’enfants, de femmes et d’hommes sont victimes d’actes de barbarie. Une question devrait pourtant se poser et interpeller le plus grand nombre : Comment les pays en arrivent-ils à de telles dépenses, y compris en accumulant les armes de destructions massives comme celles nucléaires ? En 2014, les dépenses militaires mondiales s’élevaient à 1800 milliards de dollars ! Consacrer 5% de ces dépenses pendant 10 ans permettrait, selon l’ONU, de résoudre les principaux problèmes des besoins fondamentaux (accès à l’eau, lutte contre la faim, ….) Dans cette période, Il est aussi un autre sujet qui ne peut être mis de côté : la France est un des chefs de file mondiaux pour les exportations d’armements. Le Chef de l’Etat et son ministre de la Défense se comportent ainsi en véritables « commerciaux » pour les industriels d’armement. La France ne peut cependant pas faire fi, par exemple, de la préconisation de
l’ONU, appelant notre pays à reconsidérer sa politique à l’export concernant les ventes d’armement notamment à l’Arabie Saoudite. Ces ventes record à plusieurs pays interrogent quant aux finalités auxquelles elles peuvent aboutir, en alimentant encore un peu plus le terrorisme par exemple. Est-il souhaitable que le comportement de la France reste le même ? Cette attitude n’est-elle pas liée aussi au fait que pour « remplir les caisses », tout est bon puisque le surarmement nucléaire serait sanctuarisé dans l’hexagone. En effet, en marge du sommet de Washington en avril dernier, le Chef de l’Etat, chef des Armées annonçait sa volonté de consacrer 50 Md€ supplémentaires sur 20 ans soit 2,5 Md€ par an, se rajoutant aux 3,5 Md€ annuels d’ores et déjà actés pour la dissuasion nucléaire. On est loin du processus de désarmement nucléaire pourtant nécessaire. La CGT condamne ces choix politiques dictés par la finance entrainant toujours plus de violences, de haines faisant la part belle aux idées d’extrême droite. La CGT est porteuse de propositions pour permettre à chaque citoyen de s’épanouir et de pouvoir vivre dignement dans son pays avec une autre répartition des richesses. La CGT porte aussi comme revendication l’édification d’un pôle public national de Défense justement puisque les armes ne sont pas des marchandises comme les autres. La CGT, membre du collectif « En marche pour la paix », appelle les salariés, les privés du droit au travail et les retraités à se mobiliser pour dire stop à la guerre et pour la construction d’une paix durable dans le monde. Le 24 septembre 2016 marchons ensemble dans 14 villes* en France.
Montreuil, le 30 aout 2016
(*) Rennes, Le Havre, Orléans, Tours, Blois, Dijon, Strasbourg, Lyon, Brive, Grenoble, Gap, Toulouse, Marseille et en IDF.
21 septembre : Promouvoir la culture de paix, c'est vouloir en finir avec le « chaos mondial » (PCF) Le 21 septembre est chaque année, à l'initiative de l'ONU, la Journée internationale de la paix. Sans l'engagement de millions de femmes et d'hommes à travers le monde, cette journée de large rassemblement et mobilisation pour un monde d'égalité, de justice, de progrès et de solidarité passerait totalement inaperçue. Le Parti communiste français qui, au quotidien, participe des luttes et mouvements de solidarité internationale pour faire reculer les logiques de guerre, de domination, d'exploitation et de mise en concurrence des peuples, appelle à participer largement , samedi 24 septembre, aux marches pour la paix qui se dérouleront dans une vingtaine de villes en France, à l'initiative du Mouvement de la Paix et du collectif En marche pour la paix soutenu par près d'une centaine d'organisations. Non, les guerres n'ont rien d'inéluctable en Syrie, au Yémen, en Irak ; pas plus que la violence des organisations djihadistes qui sèment la terreur et la mort en Irak, Syrie, Turquie, Afghanistan, Pakistan, Nigeria, en Europe, en Afrique ou en Amérique du Nord. Le « chaos du monde » appelle des réponses politiques et économiques globales, coopératives, avec pour objectif de s'en prendre aux causes du développement et de la diffusion des conflits, guerres et violences politiques. Il s'agit d'abord de ne pas se tromper de diagnostic. Du président Hollande à l'extrême droite de Marine Le Pen, en passant par Nicolas Sakorzy, on nous affirme en permanence que « la France est en guerre », qu'il s'agirait d'une « guerre mondiale », et qu'il faut accepter que cela « dure » longtemps, et que ce serait « une guerre à l'extérieur » autant que « à l'intérieur » du pays. Certains, avec les attentats, vont jusqu'à évoquer des risques de « guerres civiles » dans notre pays. En réalité, ces discours et les politiques qu'ils entraînent alimentent conflits, méfiance, haine et violence plutôt que de chercher à les faire reculer. Car c'est bien près de trente ans de « guerre internationale au terrorisme » qui ont permis de multiplier par 14 le nombre de foyers « djihadistes ». Près d'un siècle de violences politiques, de guerres, d'interventions étrangères, d'occupation militaire, d'humiliation au Proche-Orient mais aussi de dictatures et de théocraties ont spolié les peuples de la région de leurs ressources et richesses et porté atteinte à leur dignité. Lorsqu'en 2010-2011, des mouvements populaires pour des réformes économiques, sociales et démocratiques ont émergé, ils furent réprimés dans le sang. La France a, au cours de cette période, sous la présidence de Nicolas Sarkozy et François Hollande, repris place dans le commandement intégré de l'OTAN, enchaîné les interventions militaires en Libye, au Mali, en Centrafrique, en Irak, en Syrie. Et chacune de ces interventions fut un aveu d'échec ou une absence de détermination pour des solutions politiques. Les dirigeants français ont dans le même temps accru leurs ventes d'armes au Proche-Orient, à des Etats comme à des groupes djihadistes tel qu'Al-Nosra dont une partie maintenant a rejoint les rangs de Daesh. Les réponses militaires ont toutes été incapables à elles seules d'empêcher le développement de ces
groupes. Et le rejet des réfugiés et migrants traités comme des criminels par de trop nombreux pays européens n'en est que plus révoltant et inacceptable. Le PCF appelle le chef de l’État et le gouvernement de notre pays à prendre en compte l’aspiration à la sécurité globale, à la paix qu'expriment nos concitoyen-ne-s comme des millions de femmes et d'hommes dans le monde. Pour cela, il faut changer de logique et rompre avec les politiques de la peur et la logique de guerre, promouvoir la culture de la paix, c’est-à-dire élaborer démocratiquement des solutions politiques, économiques, sociales, culturelles, éducatives qui s'attaquent aux inégalités sociales et contribuent à construire un monde de justice, de solidarité, de fraternité et de paix répondant aux besoins et droits humains... Nous proposons que la France s'engage pour que, sous l'égide de l'ONU, soit organisée une Conférence régionale pour la paix et le développement du Proche et Moyen-Orient, conférence inclusive et multilatérale qui mette aussi à son ordre du jour la question de l'évolution de l'exploitation des ressources pétrolifères et gazières. Nous proposons que la France, plutôt que de promouvoir la relance du projet de « défense commune » au plan européen, prenne une initiative pour faire de l'Europe un espace exempt d’armes nucléaires et agisse pour l’élimination des armes nucléaires et de destruction massive et un traité d’interdiction et d’élimination des armes nucléaires, pour diminuer et contrôler la vente d'armes, et pour engager des projets de développement économiques mutuellement bénéfiques entre États membres de l'UE et entre l'UE et les pays d'Afrique, du Maghreb et du Proche-Orient. Plutôt que de créer un nouveau fonds pour l'industrie de la défense, l'UE devrait investir massivement dans le développement humain, social et écologique. Les politiques d'austérité sont non seulement incompatibles avec une politique de paix et de sécurité globale mais elles en sont les obstacles majeurs : appauvrir les économies nationales et les peuples, affaiblir les puissances publiques et mettre en concurrence les individus mène à l'instabilité de longue durée. Le secrétaire général des Nations unies à l’occasion de la journée internationale de la paix l'a souligné avec responsabilité en appelant à mettre en œuvre les Objectifs de développement dont la réalisation est indispensable à la paix car indissociables d'elle : « Lorsque les gens se sentent capables de subvenir aux besoins de leur famille, lorsqu’ils ont accès aux ressources dont ils ont besoin pour vivre en bonne santé et lorsqu’ils se sentent intégrés dans leur société, les conflits sont moins susceptibles de surgir. » Il est donc grand temps, monsieur Hollande, puisque d'aucuns vous ont attribué un prix d' « homme d’État mondial »... d'en faire la véritable démonstration, et de faire le choix du développement humain, social et écologique, de la coopération, de la solidarité internationale, et donc de la culture de paix. Parti communiste français Paris, le 21 septembre 2016