Musée dauphinois - Le programme 2016 - 2017

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LE programme

MusĂŠedauphinois Grenoble

2016 2017


En couverture :

Dessin de Samivel / Fotolia ci-dessus :

Photos Š Thierry Bazin Page de droite :

Eric Bourret lors d’une prise de vue


L’

saison 2016-17

actualité culturelle iséroise sera toute entière mobilisée sur le paysage, en cet automne 2016. On ne s’étonnera donc pas que le Musée dauphinois ouvre sa saison par l’exposition des photographies de Thierry Bazin consacrées aux paysages du Voironnais, dans lesquels apparaissent des hommes et des femmes du pays, ce qui répond parfaitement à la philosophie de ce musée régional de l’homme. Cette œuvre est d’autant plus riche de sens qu’elle a été réalisée au moment où était conduit l’inventaire du patrimoine de ce territoire. Un graphiste japonais de talent viendra ensuite présenter, dans le cadre du Mois du graphisme d’Échirolles, un travail singulier dont il dit lui-même qu’il est inspiré par la relation qu’entretiennent les Japonais avec la nature, et avec la montagne tout particulièrement. Le paysage sonore dans lequel nous évoluons tous laisse une large place à la musique et à la chanson. Il est original qu’un musée se tourne vers ce patrimoine qu’est la chanson populaire, du rigodon dauphinois au rap contemporain, en passant par toutes les mélodies qui se sont imprimées dans notre mémoire et s’attachent à des souvenirs. Cette exploration d’un patrimoine dit « immatériel » promet d’être riche de contenu et d’attirer un très large public. Ainsi se décline, pour les mois à venir, l’actualité d’un musée qui est un outil majeur de la politique culturelle de notre Département, attentive au patrimoine pour autant qu’il exprime bien les témoignages des populations, anciennes ou actuelles, de ce territoire. Jean-Pierre Barbier Président du Département de l’Isère


Photographies de Thierry Bazin

Portrait large Paysages sensibles du Pays voironnais Exposition présentée du 7 octobre 2016 au 3 janvier 2017 Publication Portrait large, paysages sensibles du Pays voironnais Photographies de Thierry Bazin, Patrimoine en Isère, juillet 2016, 168 pages, 18 €

Le travail photographique de Thierry Bazin est un préambule à l’inventaire du patrimoine du Pays voironnais réalisé par le Département de l’Isère. Il est le pendant artistique des recherches scientifiques en cours, menées par les archéologues, historiens et architectes du patrimoine. Thierry Bazin a sillonné les trentequatre communes du Pays voironnais pendant plusieurs mois pour dresser un portrait de ce territoire. L’exposition présente quinze diptyques panoramiques, chacun composé de la photographie d’un habitant et du paysage qui lui correspond. L’artiste justifie ainsi les dimensions exceptionnelles de ses images : « Le foisonnement de détails amène à voir les choses autrement et à faire attention à des paysages que l’on a sous les yeux tous les jours, sans forcément les regarder ». Vingt photographies de petit format, prises le long d’un itinéraire traversant toutes les communes du Pays voironnais, complètent le portrait. « J’ai voulu construire un inventaire sensible et unique du territoire, à travers mon vécu et ma vision de ce pays », explique le photographe.

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Cette exposition s’inscrit dans la programmation Paysage➔Paysages, portée par le Département de l’Isère sur une proposition artistique de l’association Laboratoire.


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Affiches de Kazumasa Nagai

LIFE Exposition présentée du 19 novembre 2016 au 29 janvier 2017 Publication Made in Japan Mois du graphisme d’Échirolles 2016 éditions du Limonaire et échirolles - Centre du graphisme

Affiche du Mois du graphisme 2016 réalisée par Kazumasa Nagai

Considéré comme l’un des grands maîtres japonais du graphisme, Kazumasa Nagai puise son inspiration dans la relation étroite que les Japonais entretiennent avec la nature et la montagne en particulier.

En 1998 et 1999, une exposition monographique, LIFE, lui est consacrée au musée d’Art moderne de Tokyo et à l’International Design Center NAGOYA. Il a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, parmi lesquels la médaille d’honneur du gouvernement japonais.

Dans la mémoire collective du peuple japonais, les contes et légendes racontent que les forêts et les montagnes qui couvrent l’archipel sont peuplées d’animaux aux formes étranges. Kazumasa Nagai a entrepris de transmettre ces récits légendaires à travers une extraordinaire série d’affiches, dont une trentaine est présentée au Musée dauphinois.

Exposition présentée sur une proposition du Centre du graphisme dans le cadre du Mois du graphisme d’échirolles et de la programmation Paysage➔Paysages.

Kazumasa Nagai est né en 1929. En 1951, il abandonne ses études de sculpture à l’université des arts de Tokyo et se lance dans le graphisme. En 1960, il participe à la création du Nippon Design Center, organisation dont il est aujourd’hui le conseiller exécutif principal. Il a également présidé pendant plusieurs années la Japan Graphic Designers Association.

Kazumasa Nagai, 1993

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si on chantait ! la la la la Exposition présentée du 17 décembre 2016 au 2 janvier 2018 Publication Si on chantait ! La La La La Éditions du Musée dauphinois

Partition de la chanson « La gantière de Grenoble », Paroles de Gustave Rivet, musique de Joanni Nove, créée par Madame Pégot au Casino de Grenoble. Les Alpes Illustrées, 1893. Coll. Musée dauphinois

Les Twist boys, 6 janvier 1962, Vizille © René Villiot. Coll. Musée dauphinois

Elle ne demande qu’une voix pour exister. Pour autant, de la chansonnette à l’hymne, de la comptine à la ballade, de la berceuse au chant révolutionnaire, la chanson véhicule nos sentiments, exprime notre pensée et ponctue nos mémoires comme une formidable madeleine de Proust. Elle nous ressemble, nous rassemble et fait œuvre dans l’immense répertoire de la littérature orale. « Si on chantait ! La La La La » propose d’écouter la chanson populaire dans cet universel lien social.

pénètre le visiteur recrée l’ambiance d’une cuisine, d’un séjour, d’une chambre à coucher, d’un garage… autant d’espaces baignés des thèmes permanents de la chanson populaire : le souvenir, le quotidien, le travail, la révolte, l’exil, la vie et bien sûr et avant tout l’amour !

L’exposition s’ouvre sur un mur de sons où l’oreille attentive reconnaît des airs cent fois entendus qui symbolisent chacun un genre ou une époque différente. Puis, d’accords en désaccords, des voix de chanteurs, d’écrivains ou d’universitaires s’entremêlent pour esquisser un portrait de la chanson dans ses dimensions artistiques, sociales, économiques et psychologiques.

L’exposition propose l’écoute d’une soixantaine de chansons, provenant de collectes anciennes et de répertoires les plus contemporains. Archives, disques, partitions complètent ce portrait de la chanson populaire et nous invitent à rencontrer des auteurs, des compositeurs et des interprètes de la scène locale ou nationale. Alors ? Si on chantait ? La La La La !

Un autre couplet de l’exposition rappelle le lien fondamental forgé par le chant entre l’enfant et ses parents. L’installation sonore Berceuses* propose de revivre l’expérience des toutes premières relations au chant et offre un refuge intime et sensible.

* Berceuses et les documentaires de la dernière séquence sont des créations de Péroline Barbet, ethnologue-documentariste.

Si la chanson est omniprésente, c’est chez soi qu’elle accompagne nos tâches quotidiennes. C’est à la maison qu’on écoute et réécoute nos airs préférés ! L’appartement dans lequel

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Enfin, la dernière séquence montre que, contrairement à une idée reçue, la pratique de la chanson est toujours vivante, qu’on s’essaie au bel canto, qu’on prête l’oreille ou qu’on pousse la chansonnette !


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Objectif Alpes titre provisoire

Exposition présentée à partir de mars 2017 Publication Éditions du Musée dauphinois

Création photographique d’Éric Bourret, photographe marcheur

Depuis trois saisons hivernales, Éric Bourret redécouvre les Écrins, le Dévoluy, la Chartreuse et le Vercors. Arpentant ces massifs emblématiques des Alpes, le photographe marcheur expérimente un mouvement créateur de flou et de devenir.

Il invente ainsi une singularité qui prend forme et donne au paysage traversé une différence supplémentaire, une vitalité, un souffle. Un nouvel espace-temps pour un territoire de lignes, de contours, d’escarpement, de rocs aigus, de sentiers qui étendent le champ du regard. Esthétiques, les photographies d’Éric Bourret témoignent aussi d’une valeur documentaire permettant de regarder et de comprendre chacun de ces massifs.

 Mercantour, photographie d’Éric Bourret

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L ’exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme

GRENOBLE 1925 la grande mutation Exposition présentée jusqu’au 20 septembre 2016 Publication Grenoble, 1925. La grande mutation L’exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme Éditions du Musée dauphinois

Projecteur sommital de la Tour Perret destiné à éclairer l’Exposition et l’horizon. Coll. Archives municipales de Grenoble

Affiche de Roger Broders pour la société PLM Coll. Musée dauphinois

En complément, la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche présente l’exposition Grenoble 1925. Éloge de la modernité.

En 1925, Grenoble organise l’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Porté par les instances politiques, par les universitaires et les industriels locaux, cet événement majeur hisse la ville au statut de ville de la modernité et au rang de capitale des Alpes françaises. La Maison Bergès-Musée de la Houille blanche et le Musée dauphinois, en partenariat avec la Ville de Grenoble, célèbrent cette année le 90e anniversaire de cette manifestation, à travers deux expositions sur Grenoble 1925 : Éloge de la modernité au Musée de la Houille blanche et La grande mutation au Musée dauphinois. Au tournant du XXe siècle, Grenoble reste enclavée dans ses remparts et la nécessité de développer la ville mobilise les élus locaux. La forte croissance démographique, l’essor de l’industrie locale avec l’émergence de nouvelles filières techniques (électrochimie, électrométallurgie, …), le développement du tourisme dans les Alpes, vont permettre à Paul Mistral, alors maire de Grenoble, d’ouvrir la ville à la modernité. L’exposition internationale est le symbole de cette grande mutation et la Tour Perret en béton armé, œuvre de l’architecte Auguste Perret, l’incarnation de ce Grenoble moderne. Dès son investiture en 1919, Paul Mistral confie à Léon Jaussely, architecte urbaniste parisien, le projet d’un vaste plan d’aménagement urbain,

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qui sera réalisé en partie. La réorganisation des voies ferrées et la construction d’une nouvelle gare, l’aménagement des grands boulevards, la création de terrains de sports et de piscines couvertes, transforment radicalement la ville… qui peut s’étendre au sud grâce à la destruction des dernières fortifications. Visionnaire et rassembleur, Paul Mistral constitue une commission chargée d’organiser l’Exposition internationale, composée de personnalités confiantes dans le progrès technique. Toutes adhèrent au courant régionaliste de maintien des populations locales sur place, grâce notamment à la houille blanche : le député Léon Perrier, président du Conseil général, les industriels Aimé Bouchayer, Marius Blanchet, Charles-Albert Keller, le géographe Raoul Blanchard de l’Institut de Géographie alpine, les architectes Léon Jaussely, Alfred Rome et Auguste Perret, les conservateurs de musées Hippolyte Müller, Andry-Farcy, Victor Piraud, etc. Le fameux modèle grenoblois, fondé sur le lien université/recherche/industrie, est l’héritage de cette époque. Aujourd’hui encore, Grenoble conserve et cultive cette image de ville de l’innovation et le 90e anniversaire de l’Exposition internationale sera l’occasion d’une campagne de souscription pour la restauration de la Tour Perret, l’unique vestige de cette importante manifestation qui attira plus d’un million de visiteurs.


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À la rencontre des Inuit du Nunavik

Nunavik En terre inuit Exposition présentée jusqu’au 2 janvier 2017 Publications Nunavik en terre inuit Éditions du Musée dauphinois

Journal des expositions n°25

En 1966, Roger Frison-Roche, guide de montagne et écrivain, et Pierre Tairraz, photographe et cinéaste de haute montagne, partent en expédition dans le Grand Nord canadien pour partager la vie des « Peuples chasseurs de l’Arctique ». Ils en rapportent des photographies exceptionnelles dont une trentaine d’entre elles prolongent le parcours de l’exposition.

 Photo Pierre Tairraz, 1966 Sur le parcours de l’exposition

Pourquoi le Grand Nord fascine tant ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils survivre sur des terres si hostiles à nos yeux ? En quoi différent-ils des gens de l’alpe ? L’exposition emporte le public vers un ailleurs lointain pour tenter de comprendre ceux qui s’intitulent désormais Inuit (les humains) et non plus Esquimaux. Ces communautés maintiennent sur de vastes territoires au Nord du 55 e parallèle une culture ancestrale, largement modernisée au cours du XX e siècle, mais affirmant toujours des valeurs fondamentales. En collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l’Institut culturel Avataq, le Musée dauphinois raconte l’épopée des Inuit du Nunavik, au Nord du Québec, dont l’ingéniosité perpétuelle a permis de s’adapter au climat, résister aux menaces du monde occidental et prendre en mains leur destinée. Venus d’Asie il y a environ 8000 ans vers le nouveau monde en franchissant le détroit de Béring, les Paléoesquimaux pénètrent la vaste région arctique et sillonnent la banquise à la poursuite du gibier marin et terrestre dont ils se nourrissent.

Denis Vinçon

Homme inuk, 1971 sculpture en stéatite par Annie Niviaxi Coll. Musées de la civilisation à Québec

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Certains franchissent l’Arctique canadien autour de l’an Mil pour venir à l’Est du Canada, rencontrent les premiers Européens au XVIe siècle et sont finalement sédentarisés de force au XXe siècle. Après une vaste campagne de revendications, le gouvernement du Québec leur confère enfin au siècle dernier un territoire : le Nunavik. L’exposition rassemble une exceptionnelle collection de pièces archéologiques, d’objets de la culture matérielle et d’œuvres d’art inuit (sculptures et arts graphiques) provenant des villages côtiers des baies d’Hudson et d’Ungava. Photographies et films rares illustrent la vie communautaire d’hier comme celle d’aujourd’hui et révèlent la parole inuit, les fameux « chants de gorge » ou encore les musiques actuelles. Les objets issus des collections des Musées de la civilisation de Québec documentent la vision du monde des Nunavimmiut, peuple autochtone de l’Arctique québécois. Leurs jours sans nuit ou sans lumière sont peuplés d’esprits. Les productions artistiques contemporaines laissent apparaître de nouveaux imaginaires…


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Six siècles de présence en Isère

Tsiganes la vie de bohème ? Exposition présentée jusqu’au 9 janvier 2017 Publications Tsiganes, la vie de bohème ? Éditions du Musée dauphinois

Journal des expositions n°24

Dans sa mission de mise en valeur de la diversité culturelle, le Musée dauphinois s’intéresse aujourd’hui aux populations constituant la minorité la plus importante d’Europe : les Tsiganes. Après les Italiens, les Grecs, les Arméniens, les Maghrébins, les Pieds-Noirs, etc., le musée invite les Gitans, Manouches, Yéniches, Sintis, Roms, etc., à prendre leur place dans l’histoire commune et dans le patrimoine culturel collectif. L’exposition s’interroge également sur les raisons de leur rejet, un peu partout en Europe. Qui sont les Tsiganes ? Appelés Roms aujourd’hui, ils sont dénommés Sarrazins ou Égyptiens à leur arrivée en Europe au XVe siècle et plus tard Bohémiens puis Romanichels… Dans les années 1960, l’administration française les classe « gens du voyage »… malgré une forte tendance à la sédentarisation ! Eux-mêmes se nomment autrement…

Panneau de voyance, vers 1950 Coll. MUCEM, Marseille

Musicien rom roumain en partance pour la France, 2014 © Nemat Rafiian

Les Tsiganes auraient en commun une lointaine origine indienne (de plus en plus contestée par les historiens !) et se seraient dispersés en Europe occidentale à partir de la fin du Moyen Âge. Pèlerins, artisans ou commerçants ambulants à leur arrivée, ils deviennent aussi hommes d’armes pour la noblesse, estimés bons chrétiens par l’Église. Excepté dans l’actuelle Roumanie où ils sont à l’époque réduits à l’esclavage, ils sont généralement tolérés. L’hostilité

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apparaît au XVII e siècle puis un siècle plus tard avec des tentatives de sédentarisation des populations nomades. Certains partent sur les routes exercer métiers et commerces ambulants à bord d’un nouveau moyen de locomotion, la roulotte (la verdine). Accusés notamment de rapines, l’image du Tsigane « voleur de poules » naît alors… tandis que pour les artistes, « le Bohémien » incarne un idéal romantique où nomadisme rime avec liberté, une supposée « vie de bohème ». Victimes des guerres, notamment d’un génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, les Tsiganes sont pourtant encore rejetés. Est-ce en raison de l’ancestrale opposition du sédentaire et du nomade ? Est-ce la délinquance dont on les accuse, qui n’est pourtant statistiquement pas plus importante que pour d’autres groupes ? La question reste ouverte, tant il semble difficile de comprendre ces difficultés de relation. L’exposition se termine par la présentation du travail d’un photographe, Pablo Chignard, qui a réalisé en 2015 les portraits de familles roms qui, venues d’Europe de l’Est pour des raisons économiques et sociales, vivent en Isère, souvent dans le plus grand dénuement. Il s’agit d’appréhender cette réalité actuelle, toute proche de nous, sans misérabilisme, mais avec beaucoup d’humanité.


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4000 ans de conquête et d’aventure

La grande histoire du ski Exposition de longue durée Publication La Grande histoire du ski Éditions Musée dauphinois

C’était il y a bien longtemps, dans Alpes françaises, sous l’impulsion de le Grand Nord, près du lac Baïkal quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l’histoire s’accélère : le et du Mont Altaï… Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les

ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers « fanas de la glisse » ! Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d’aventure depuis la préhistoire jusqu’aux tendances les plus actuelles de la glisse.

Les collections du Musée dauphinois

GENS de l’Alpe Exposition de longue durée

 La Machine à contes © Denis Vinçon

Nouveau !

La machine à contes

Il y a plus de trois millénaires, des hommes s’installent sur les hauteurs de la montagne alpine. Ils affrontent l’altitude, la pente, le froid et l’isolement. Rien n’est laissé au hasard dans l’organisation de la communauté où chacun et chaque chose a sa place, où la rondeur des jours d’hiver succède aux durs labeurs des mois d’été. L’équilibre et l’harmonie atteints par les gens de l’alpe ont perduré durant des siècles avant d’être bouleversés par les temps modernes. L’exposition du Musée dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d’ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne.

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Depuis toujours, les gens aiment à se raconter des histoires. À défaut de livres et même souvent de savoir lire, c’est par la mémoire transmise d’une génération à l’autre depuis des siècles que s’est développée une littérature orale. La machine à contes permet de découvrir de nombreux récits légendaires des Alpes, collectés pendant plusieurs décennies par Charles Joisten, ancien conservateur au Musée dauphinois. Elle vous propose aussi d’enrichir ce corpus en enregistrant à votre tour un conte traditionnel ou inventé, créé seul ou à plusieurs voix à partir de mots clés proposés. La machine à contes est inspirée d’un dispositif prototypé lors de Museomix Rhône-Alpes 2013 au Musée dauphinois. Ce projet est porté par la direction de la culture et du patrimoine du Département de l’Isère, le Centre des Arts du Récit en Isère et Radio France bleu Isère.


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Parcours muséographique

Le couvent de Sainte-Marie d’en-Haut Publications Sainte-Marie d’en-Haut à Grenoble Quatre siècles d’histoire Éditions du Musée dauphinois

Claude-François Ménestrier, les Jésuites et le monde des images

PUG, collection La Pierre et l’Écrit

Sainte-Marie d’en-Haut, XVIIe siècle écran d’accueil du dispostitif « Il était une fois... la Visitation » Création de Laurent Lelong, design graphique, illustrations et vidéo

Classé Monument historique, le couvent de Sainte-Marie d’enHaut a été fondé au début du XVIIe siècle par François de Sales et Jeanne de Chantal pour abriter la quatrième maison de l’ordre de la Visitation. L’atmosphère religieuse des lieux a été préservée, la sérénité du cloître et de l’ancien chœur des religieuses en témoigne. On se laissera volontiers surprendre par l’étonnante chapelle qui a conservé son décor baroque et ses peintures murales. Mais ces pierres conservent aussi la mémoire d’une histoire mouvementée : le couvent a successivement servi de prison, de pensionnat religieux, de caserne, puis de logements pour une centaine de familles d’origine italienne. En 1968, à la faveur des Jeux olympiques de Grenoble, le Musée dauphinois s’installe dans ce bâtiment entièrement rénové. Organisé autour des anciennes cellules des nonnes, le cloître permet de faire une première halte. Il est agréable de s’attarder sous les arcades, fraîches en été et abritées en hiver, avant de poursuivre son chemin vers les terrasses qui s’étagent à l’est du couvent.

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Depuis la roseraie ou l’ancien séchoir, le panorama sur l’Isère, la ville ancienne et les massifs de Belledonne ou du Vercors offre de superbes perspectives.

Nouveau ! Film et animations interactifs Il était une foi… la Visitation.

Le récit illustré de l’union spirituelle de François de Sales et de Jeanne de Chantal. La chapelle baroque de l’ancien couvent de Sainte-Marie d’enHaut est décorée de scènes religieuses, dont les symboles délivraient un message spirituel aux fidèles du XVIIe siècle. Le sens de ces images créées par Claude-François Ménestrier et Toussaint Largeot pour célébrer la canonisation de François de Sales, s’est égaré au fil du temps. Au cœur même de la chapelle un nouveau dispositif multimédia interactif donne les clés de lecture du récit de la fondation de l’ordre de la Visitation et du rôle de ses créateurs, François de Sales et Jeanne de Chantal. De courts films d’animation restituent de façon originale les secrets de cette histoire codée.


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Autour des expos Journées européennes du patrimoine

SAM.16 SAM.16 SAM. et Dim.17 et Dim.17 17sept. inauguration sam. à 11h Toute la journée 16hà17h Biennale St-Laurent

le couvent

Nunavik. En terre inuit

Le dessin dans tous ses états

Découverte du site

Visite commentée de l’exposition

septEMBRE

Dans la continuité de la biennale de dessin qui s’est tenue en 2014, le collectif Saint-Laurent et le Musée dauphinois renouvellent leur partenariat. Trente-cinq artistes investissent à nouveau les musées, galeries, ateliers, restaurants, commerçants, appartements privés du quartier Saint-Laurent. Au Musée dauphinois, chacun expose in situ un dessin inspiré du site ou d’une exposition. Au Comptoir du musée, Fabrice Nesta, artiste-plasticien, présente ses « Portraits de la rue Saint-Lô ». Tous les dessins sont exposés jusqu’au 2 octobre

Il était une foi ... la Visitation Que signifient les scènes peintes de la chapelle de Sainte-Marie d’en-Haut ? Ce documentaire donne les clés du récit illustré de l’union spirituelle de François de Sales et de Jeanne de Chantal, fondateurs de l’ordre de la Visitation. Une rencontre emblématique du renouveau de la ferveur religieuse au XVIIe siècle ! Dispositif interactif et animé à consulter dans la chapelle.

La biennale Saint-Laurent est organisée par un collectif d’habitants et d’acteurs du quartier, dans le cadre de l’Union de Quartier Rive Droite de Grenoble.

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Par Chantal Spillemaecker, conservateur en chef et commissaire de l’exposition.


• Agenda

Toutes les manifestations proposées sont gratuites, sauf mention contraire.

SAmedi 17 et dimanche 18 septembrE

DIM. 18sept. à14h

DIM. 18sept. 15hà17h

DIM. 18sept. 15hà16h

Grenoble 1925

Gens de l’alpe

Tsiganes. Une vie de bohème ?

Visite commentée

En route pour 1925 !

Atelier de création de contes

Visite commentée de l’exposition

Laissez-vous transporter d’un musée à l’autre en Citroën décapotable

Réservé aux plus de 15 ans

Venez passer votre conte à la machine !

Pour découvrir les expositions « Grenoble 1925. Éloge de la modernité » au Musée de la Houille blanche puis « Grenoble 1925. La grande mutation » au Musée dauphinois. Visites guidées par Sylvie Vincent, directrice du Musée de la Houille blanche et commissaire des deux expositions.

Animé par Angélina Galvani du centre des Arts du Récit en Isère Dans le cadre de l’exposition Gens de l’alpe (voir page 18) et du dispositif La machine à contes. Inscription au 04 57 58 89 11

Rendez-vous à la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche à 14h. Retour à la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche vers 18h. Inscription au 04 38 92 19 60

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Par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.


JEU. 29SEpT. 18h à 22h Nunavik. En terre inuit

Atelier d’écriture

Exquis mots Animé par l’association Horizons vagabonds. À partir des mots de chacun, jouer avec ses mots, emprunter ceux des autres, piocher dans le répertoire littéraire, partager nos trouvailles. D’écriture en écriture, chacun composera son texte.

Colloque

Protestants en Dauphiné (XVIe-XXIe siècles) Reprendre l’histoire des protestants en Dauphiné à la lumière d’enquêtes récentes menées par des historiens est l’objectif de cette journée, à l’orée des 500 ans de la Réforme. La rencontre permettra de mieux connaître cette histoire de « résistance » et de « refuge » huguenots. Différents lieux, comme les églises et les écoles, mais aussi des associations et des personnalités entretiennent la mémoire d’une minorité religieuse fort active entre Isère, Drôme et Hautes-Alpes.

octobre

Renseignements et inscription au 04 57 58 89 01 www.horizons-vagabonds.fr Tarif 10 €

SAm. 19herà16h30 ocT.

Dimanche 2 octobre, un hommage sera rendu à Pierre Bolle, grand historien du Dauphiné disparu en 2011. Colloque d’histoire protestante et hommage à Pierre Bolle, organisés par le Département de l’Isère (Musée dauphinois, Musée de la Résistance et de la Déportation, Archives départementales), la Ville de Grenoble, l’Université Grenoble-Alpes (le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, Sciences-Po Grenoble), l’Eglise protestante unie de Grenoble et Racines huguenotes. En partenariat avec la Société de l’Histoire du Protestantisme français, le Musée du Protestantisme dauphinois, les Amis du Musée du Trièves, l’Association Félix Neff, Sur les Pas des Huguenots et le comité « Siècle des Lesdiguières ».

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Jeudi 6OCTOBRE 18H30 événement

Inauguration officielle de l’exposition

Portrait Paysages sensibles du Pays voironnais

Photographies de Thierry Bazin


Vacances au musée

Dim. 9OCT. 17h

dIM. 16OCT. 11hà 12h

Nunavik. En terre inuit

Portrait large

Ciné-concert

Visite guidée

Nanouk l’esquimau

Paysages sensibles du Pays voironnais

Film muet réalisé en 1922 par Robert J. Flaherty (USA), 55 mn

Accompagnement musical : Guigou Chenevier. Création sonore : Emmanuel Gilot du collectif Inouï Productions.

large En une quinzaine de diptyques panoramiques, composés chacun de la photographie en format large d’un habitant et du paysage qui lui correspond, Thierry Bazin dresse un inventaire sensible du Pays voironnais. Ce travail est un préambule à l’inventaire du patrimoine du Pays voironnais réalisé par le Département de l’Isère.

Présentation du film par Vincent Sorrel, chercheur au GRESEC, maître de conférences associé à l’université Grenoble-Alpes et cinéaste.

Nanouk est un film de poésie pure qui raconte la lutte quotidienne d’une famille pour sa survie, dans les années 1920 dans le Grand Nord. Se battre musicalement aux côté de Nanouk, l’accompagner sur la pellicule, c’est s’immerger dans cinquante-cinq minutes de vent et de glace ; cinquante-cinq minutes plongées au cœur de la vie d’un peuple nomade de l’Arctique. Il faut trouver un souffle musical en phase avec ce temps suspendu, cette lenteur, cette lutte perpétuelle contre les éléments, se mettre en danger à chaque instant, comme Nanouk au détour de chaque banquise… Tout public à partir de 5 ans En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble.

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Photographies de Thierry Bazin. Visite de l’exposition avec l’artiste.


Vacances au musée

LUN. 24OCT. 15hà 17h Nunavik. En terre inuit

Lun & JEU. 24ocT. 27ocT. 16h30 Nunavik. En terre inuit

Atelier pour enfants

Films d’animation

De 4 à 6 ans

The Big Lemming

Petit ours blanc Par Martine Lagoutte, animatrice conteuse. Bête féroce mais aimée de tous, l’ours blanc est resté l’animal mythique de la banquise et l’emblème de l’Arctique. Les Inuit le considèrent d’ailleurs comme le médiateur entre le monde des humains et le monde des esprits. Les enfants pourront créer avec divers matériaux cet ami qui accompagne leur enfance. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

Film en stop-motion de Mosha Folger (Canada – Inuit), 2014, 4 mn

L’histoire d’un hibou qui sort, affamé, en pleine tempête de neige. En quête de nourriture, il pourrait bien rencontrer son âme sœur…

The Amautalik De Neil Christopher et Louise Flaherty (Canada – Inuit), 2014, 7 mn

L’un des esprits les plus dangereux du monde inuit, Amautalik, est mis au défi par l’esprit vif et créatif d’un jeune orphelin.

Sloth (Paresse) D’Alethea Arnaquq Baril (Canada – Inuit), 2011, 2 mn

Délicieusement satirique, cette animation en papier découpé révèle l’évolution des stéréotypes, passés et présents, sur les Inuit.

L’Orphelin et l’ours polaire De Neil Christopher et Louise Flaherty (Canada – Inuit), 2014, 9 mn

Un jeune orphelin, maltraité par sa communauté, est adopté par un vieil ours polaire qui lui enseigne les façons de survivre dans l’Arctique. En partenariat avec De la Plume à l’Écran, rétrospective du Festival Ciné Alter’Natif 2015.

Neige D’Antoine Lanciaux et Sophie Roze, 2015, 26 mn

À la veille des grandes vacances, Prune quitte ses parents pour la traditionnelle « sortie scolaire de fin d’année ». Mais une fois partie, une incroyable tempête de neige s’abat sur la petite ville où réside sa famille. Philémon, son jeune frère, va alors faire une étonnante découverte : une famille inuit s’est installée sur un rond-point. La rencontre des deux mondes va rendre possible une merveilleuse aventure. En partenariat avec Folimage.

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19 octobre - 3 novembre

MER. 26OCT. à 15h Tsiganes, la vie de Bohème ?

© Pablo Chignard

© Roberto Neumiller

Jeu. 27oct. 15hà 17h Nunavik. En terre inuit

Jeu. 10nov. à 18h Tsiganes. La vie de bohème ?

Contes tsiganes

Atelier pour enfants

Projection du film

Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

De 8 à 12 ans

Alors... Où est-ce qu’on est chez nous ?!

Patchwork de l’Arctique

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

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Mémoire collective et expérience migratoire Réalisé en 2015 par Hannelore Girardot, anthropologue.

Par sa situation géographique et son tissu industriel, la Ville de Vienne est un carrefour migratoire dans le nord du département de l’Isère. En relation avec une population aux origines multiples, les centres sociaux d’Estressin, de L’Isle, de Malissol et de la vallée de Gère ont décidé avec Hannelore Girardot de promouvoir la diversité culturelle et de souligner la richesse des identités locales par un travail documentaire. Autour de lieux emblématiques de cette diversité, la parole est donnée aux habitants.

ovEMBRE

Par Martine Lagoutte, animatrice conteuse. Les femmes confectionnaient des tapisseries sur peau de phoque illustrées d’animaux du Grand Nord ou de scènes de vie traditionnelle. L’atelier propose aux enfants de réaliser leur propre tableau inspiré des créations inuit.


© DanRamaen

Festival Ethno & Cinéma

Jeu. 17nov. 9h30à 17h30

Dim. 20nov. 11h

Dim. 20nov. 15h30

Nunavik. En terre inuit

événement

Nunavik. En terre inuit

Journée d’étude

Inauguration officielle de l’exposition LIFE

Projection de films

Communautés en marge de la mondialisation Comme tant d’autres peuples minoritaires dans le monde, les Inuit ont vécu une mutation radicale et une forte acculturation au cours du XXe siècle. Comment toutes ces communautés revendiquent-elles, face aux Occidentaux, leurs droits et leurs territoires ? Quels modes de gouvernance pour leur futur ? À quoi sert la reconnaissance de la diversité culturelle ?

Affiches de Kazumasa Nagai Présentée sur une proposition du Centre du Graphisme d’Échirolles et de la programmation Paysage➔Paysages.

Programmation en cours. En collaboration avec le Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, Anne-Marie Granet-Abisset, université Grenoble-Alpes et directrice déléguée du LARHA.

à 18h

Présentation de l’ouvrage

Les Inuits résistants ! De et avec Anne Pélouas, journaliste et correspondante pour Le Monde au Canada. Présentation organisée en collaboration avec les Éditions Henry Dougier, Paris, et leur nouvelle collection « Lignes de vie d’un peuple ».

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Netsilik l’esquimau At the Winter Sea Ice Camp (Part 1), Asen Balicki et Quentin Brown, USA, 1965, 36 mn, muet.

Le but de ce film était de présenter une image aussi fidèle que possible du mode de vie des Netsilik (Inuit de la côte arctique du Canada, vivant à l’ouest de la Baie d’Hudson, actuel Nunavut) tel qu’il était vers 1923 lors de l’expédition de Knud Rasmussen. Il fallait, pour cela, faire appel à la mémoire des Inuit et à l’intuition de l’anthropologue qui a déterminé la structure générale des films.

le


© D. Bernard, IPAG - UGA/CNRS

déplacement du regard 14 au 20 NOV.

Entre deux mondes Barry Greenwald, Canada, 1990, 58 mn (ONFB)

Inconnu aujourd’hui, Joseph Idlout fut jadis le plus célèbre Inuit au monde car il figurait à l’arrière des anciens billets canadiens de deux dollars. Il est devenu un symbole de son peuple, un héros mythique qui a fasciné l’imagination des Blancs. Dans ce film son fils raconte son histoire. Idlout, le grand chasseur, qui devient trappeur de renard et guide, adopte le mode de vie des Blancs, tentant d’améliorer le sort de sa famille. Mais à la fin, pris « entre deux mondes », il ne sait plus qui il est ni quelle est sa place dans l’univers. Ce film fait partie du projet Unikkausivut.

Dim. 27nov. 11hà 12h

Dim. 27nov. 18h

Portrait large

Nunavik. En terre inuit

Visite guidée

Démonstration

de l’exposition

Paysages sensibles du Pays voironnais Photographies de Thierry Bazin. Visite avec l’artiste.

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La Planeterrella, un simulateur d’aurores polaires En 1899, le physicien norvégien Kristian Birkeland mit au point une expérience appelée la Terrella, qui montra le mécanisme de formation des aurores polaires. Son expérience lui permit de voir également les anneaux de courant, identifiés ensuite par James van Allen. Nous savons aujourd’hui que le système soleilterre est plus complexe que ce que Birkeland imaginait. L’expérience que vous allez découvrir s’inspire de la Terrella de Birkeland. La Planeterrella permet de simuler des interactions soleil - planètes : Uranus et Neptune avec leurs axes inclinés, l’interaction entre Ganymède et Jupiter, ou encore l’interaction entre une exoplanète magnétisée et une étoile proche. C’est pourquoi cette expérience s’appelle désormais la Planeterrella, source de rêve, d’émerveillement et de connaissances astrophysiques. Démonstrations par Jean Lilensten, directeur de recherches CNRS à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble.


Ven. 2Dec. 9hà 17h

Ven. 9Dec. 19h

Dim. 11Dec. 17h

Journée d’étude

Musique au Musée

Nunavik. En terre inuit

Le Siècle des Lesdiguières

Concert de piano à pouces

Projection et débat

Kunzwana Mbira Group

Là où naissent les icebergs

la foi, les armes et les arts

DécEMBRE

Pour la quatrième année consécutive, l’Université GrenobleAlpes et le Département de l’Isère retournent au XVIIe siècle, le siècle des Lesdiguières. Avant l’événement que constituera l’année Lesdiguières en 2017, il s’agit cette fois de se pencher sur « la foi, les armes et les arts », autant de thèmes importants pour cette famille noble qui prit son essor lors des guerres de Religion, s’illustra par ses faits d’armes et la connétablie mais stimula aussi artistes et artisans par la commande et le mécénat. Du décor de ses châteaux à la question du protestantisme, divers intervenants dialogueront pour apporter précisions, éclairages et questionnements.

Tembo (Rhoda Dzomba) porte la culture et les valeurs traditionnelles du peuple shona du Zimbabwe. Elle est l’une des rares femmes à jouer la musique de la mbira, dans des cadres rituels comme sur scène. Tendai l’accompagne depuis des années aux hochets (hosho) et aux chants. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 18h30. Entrée dans la chapelle à 18h45. Concert programmé dans le cadre des Allées chantent – un tour d’Isère en 80 concerts, portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (AIDA).

Documentaire réalisé par Pierre Dutriévoz, 2013

Il existe quelque part tout au Nord, sur un archipel danois, le Groenland, un lieu secret où naissent les icebergs. Où la calotte glaciaire les libère, avant de les laisser dériver, géants éphémères des mers. Au terme d’un périple de quatre cents kilomètres à travers un immense territoire balayé par les tempêtes et parcouru par l’ours blanc, Pierre Dutriévoz et ses fils Lorentz et Niels y sont parvenus au printemps 2013. Avec leurs compagnons inuit, ils ont écrit cette belle histoire sur le miroir du Groenland… La projection sera suivie d’un débat avec le public en présence du réalisateur. Ce film a été présenté à la COP 21.

Sans inscription, dans la limite des places disponibles. Déjeuner libre. Rencontre organisée à la Maison des sciences de l’homme- Alpes (MSH), campus de Grenoble, en préfiguration de l’exposition Lesdiguières inaugurée en octobre 2017.

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VENDREDI 16DEcembre 18h30 événement

Inauguration officielle de l’exposition

Des chansons à texte aux chansons de variétés, de l’objet de consommation à l’objet d’émotion, l’exposition investit les territoires symboliques, émotionnels, intimes et collectifs de la chanson populaire. Elle aborde aussi les notions de réception et de pratique de la chanson, en interpellant le visiteur sur ses souvenirs musicaux et ses pratiques de la chanson dans la vie quotidienne.

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Vacances au musée

SAM. 17Déc. 15hà16h

LUN. 19DÉC. 15h

Mer. 21DÉC. 15hà 17h

Si on chantait ! La La La La

Nunavik. En terre inuit

Nunavik. En terre inuit

Visite guidée

Contes

Atelier pour enfants

Par Franck Philippeaux, commissaire de l’exposition.

Les peuples du froid en histoires

De 4 à 6 ans

Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Petit ours blanc Par Martine Lagoutte, animatrice conteuse. Bête féroce mais aimée de tous, l’ours blanc est resté l’animal mythique de la banquise et l’emblème de l’Arctique. Les Inuit le considèrent d’ailleurs comme le médiateur entre le monde des humains et le monde des esprits. Les enfants pourront créer avec divers matériaux cet ami qui accompagne leur enfance. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

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17 décembre 2015 - 3 janvier

Ven. 23DEC. 15hà 17h

MER. 28DEC. à 15h

Nunavik. En terre inuit

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Atelier pour enfants

Contes tsiganes

De 8 à 12 ans

Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Patchwork de l’Arctique Par Martine Lagoutte, animatrice conteuse. Les femmes confectionnaient des tapisseries sur peau de phoque illustrées d’animaux du Grand Nord ou de scènes de vie traditionnelle. L’atelier propose aux enfants de réaliser leur propre tableau inspiré des créations inuit. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

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ur !

© Yannick Perrin

Dernier jo

Dim. 22JAN. 16h30à 17h30

Dim. 29JAN. 11hà 12h

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Si on chantait ! La La La La

Si on chantait ! La La La La

Visite guidée

Mini-concert

Visite guidée

Par Olivier Cogne, commissaire de l’exposition.

Pour les enfants et leurs parents

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble

janvier

DIM. 8JAN. 15hà16h

Méli-Mômes Ce répertoire pour rire et chanter n’oublie personne ! Tous, petits et grands, se retrouvent dans ces chansons qui parlent du quotidien, de la vie, transformant expériences contrariantes ou petits chagrins en chansons drolatiques et entraînantes... Tarif unique 5 e Dans la limite des places disponibles Information et réservation au 04 57 58 89 01

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Tarif 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans


18 février - 5 mars

Dessin de Samivel

Vacances scolaires d’hiver

JEU. 23FEV. 14hà 16h30

Dim. 26FEV. 11hà 12h

JEU. 2MARS 14hà 16h30

Si on chantait ! La, La, La, La

Si on chantait ! La, La, La, La

Si on chantait ! La, La, La, La

Atelier pour enfants

Visite guidée

Atelier pour enfants

De 8 à 12 ans

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble

De 8 à 12 ans

évrier

Atelier animé par les auteurscompositeurs Marie Mazille, violoniste-clarinettiste et Patrick Reboud, accordéoniste-pianiste (Mustradem) et par Fabrice Vigne, écrivain Des chansons trottent dans ta tête et tu fredonnes des mélodies à longueur de temps ? Si tu veux apprendre à jongler avec les mots, à transporter l’opéra dans ta baignoire, à faire rimer « biscuit » avec « rassis », viens apprendre à composer des couplets pour devenir chanteur ou poète.

Tarif 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Je chante soir et matin Atelier animé par les auteurscompositeurs Marie Mazille, violoniste-clarinettiste et Patrick Reboud, accordéoniste-pianiste (Mustradem) et par Fabrice Vigne, écrivain. Des chansons trottent dans ta tête et tu fredonnes des mélodies à longueur de temps ? Si tu veux apprendre à jongler avec les mots, à transporter l’opéra dans ta baignoire, à faire rimer « biscuit » avec « rassis », viens apprendre à composer des couplets pour devenir chanteur ou poète.

mars

Je chante soir et matin

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

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© Yannick Perrin

Mer. 8MARS 20hà23h

VEN. 10MARS 9hà 17h

Dim. 12MAR. 16h30à 17h30

Si on chantait ! La La La La

Journée d’étude

Si on chantait ! La La La La

Atelier festif et participatif

Les J.O. de Grenoble

Mini-concert

Vous les femmes ! Soirée recommandée à tous, femmes et hommes. Animé par les auteurscompositeurs Marie Mazille, violoniste-clarinettiste et Patrick Reboud, accordéoniste-pianiste (Mustradem). Venez tous vous jeter dans la grande marmite à fabriquer des chansons ! On ira où vous voudrez quand vous voudrez et on chantera encor’ lorsque l’amour sera mort ! Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription au 04 57 58 89 01 Dans le cadre de la Journée internationale de la Femme

En février 1968, Grenoble accueillait les Xe Jeux Olympiques d’hiver.. Le Musée dauphinois célébrera en 2018 le 50e anniversaire des JO, qui marquent également son installation à Sainte-Marie d’enHaut. L’exposition s’attardera sur la dimension sportive mais décrira aussi les conséquences multiples de cet événement pour la région grenobloise. Dans ce cadre, le Musée organise un premier temps public d’échanges autour de son projet, en présence d’experts et de témoins. à 20h, projection du film Treize jours en France de Claude Lelouch, au cinéma Pathé Chavant. En partenariat avec le COLJOG, le Musée Olympique, le Centre e historique Rhône-Alpes) et Sciences Po Grenoble.

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Pour les enfants et leurs parents

Méli-Mômes Ce répertoire pour rire et chanter n’oublie personne ! Tous, petits et grands, se retrouvent dans ces chansons qui parlent du quotidien, de la vie, transformant expériences contrariantes ou petits chagrins en chansons drolatiques et entraînantes... Tarif unique 5 e Dans la limite des places disponibles Information et réservation au 04 57 58 89 01


Week-end Télérama

Festival #7 Détours de Babel

17 mars - 8 avril 2017

DIM.19ou Dim. 26MARS* 26MARS & 2avril 16h30à17h30 De10H30à17H Si on chantait ! La La La La

Musique au Musée

Visite guidée

Brunch musical

Par Franck Philippeaux, commissaire de l’exposition

Rendez-vous aujourd’hui incontournables du festival, les brunchs musicaux se déroulent tout au long de la journée, à la découverte de chants et musiques ouverts sur les cultures du monde. Tarifs à préciser.

*Date à confirmer selon week-end Télérama

Programmation en cours sur le thème Mythes et légendes à consulter début 2017 sur www.detoursdebabel.fr Production Détours de Babel en collaboration avec le Musée dauphinois

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Vacances scolaires de printemps

Ven. 31MARS àpartirde18H

DIM. 9Avril 11hà 12h

Soirée étudiante

Si on chantait ! La La La La

Si on chantait ! La, La, La, La

Monstres !

Visite guidée

Contes

Dans le cadre de la semaine thématique du 29 mars au 5 avril 2017.

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.

Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Informations et réservation : Université de Grenoble – Un Tramway nommé culture. Entrée libre et gratuite sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) : jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr Ou 04 56 52 85 22

Tarif 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

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Mer. 19Avril 15h


JEU. 20Avril 14hà 16h30

15 avril - 2 mai

JEU. 27Avril 14hà 16h30

SAm.6au lun. 8 MAi en Journée

Si on chantait ! La, La, La, La

Si on chantait ! La, La, La, La

Les Arts du Récit

Atelier pour enfants

Atelier pour enfants

Festival

de 8 à 12 ans

de 8 à 12 ans

Je chante soir et matin

Je chante soir et matin

Atelier animé par les auteurscompositeurs Marie Mazille, violoniste-clarinettiste et Patrick Reboud, accordéoniste-pianiste (Mustradem) et par Fabrice Vigne, écrivain Des chansons trottent dans ta tête et tu fredonnes des mélodies à longueur de temps ? Si tu veux apprendre à jongler avec les mots, à transporter l’opéra dans ta baignoire, à faire rimer « biscuit » avec « rassis », viens apprendre à composer des couplets pour devenir chanteur ou poète.

Atelier animé par les auteurscompositeurs Marie Mazille, violoniste-clarinettiste et Patrick Reboud, accordéoniste-pianiste (Mustradem) et par Fabrice Vigne, écrivain Des chansons trottent dans ta tête et tu fredonnes des mélodies à longueur de temps ? Si tu veux apprendre à jongler avec les mots, à transporter l’opéra dans ta baignoire, à faire rimer « biscuit » avec « rassis », viens apprendre à composer des couplets pour devenir chanteur ou poète.

Les Arts du récit fêtent leurs 30 ans AU Musée dauphinois

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif 5 €

Spectacles, récitals de contes, brunchs contés et autres surprises résonneront dans tous les espaces du musée. Programme détaillé en avril 2017 sur www.artsdurecit.com

MAi

Le Festival des Arts du Récit aura lieu du 5 au 19 mai 2017 dans tout le département de l’Isère.

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20-21 MAI

Rendez-vous aux jardins

© Yannick Perrin

Nuit des Musées

SAM. 20MAI 20hà 21H

DIM. 21MAI à10H & à 11H30

Dim. 04juin 15h

Si on chantait ? La, la, la, la

Découverte

JARDIN

MéLi-MéLodies

Visite guidée

Partage au jardin

Leur répertoire composé des plus grandes chansons françaises (Ferrat, Moustaki, Le Forestier, Aznavour...) traverse les époques et les genres. Les spectateurs disposent de carnets de chant qui leur permettent de suivre et de chanter avec les artistes. Avec humour et simplicité, les deux musiciens emmènent leur public pour un voyage musical d’une grande humanité. Tarif unique 5 e Dans la limite des places disponibles Information et réservation au 04 57 58 89 01

Visite guidée des réserves par Fabienne Pluchart, responsable du service des Collections et des ressources documentaires, accompagnée de son équipe. Les réserves du musée conservent les objets d’art comme les objets de la vie quotidienne. Tous apportent un éclairage précieux sur leur temps. Chacun est identifié et enregistré avant de rejoindre les collections du musée et pourquoi pas, d’illustrer un jour une exposition ! Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 Entrée libre dans la limite des places disponibles

Thème de cette 15e édition

Les jardins de Sainte-Marie d’en-Haut Le jardinier Driss Bouffart-Toccat invite à découvrir les espaces paysagers dès l’entrée du musée en poursuivant la visite par le cloître, les terrasses, la roseraie et le verger. Vous saurez tout sur les choix opérés en matière d’architecture des jardins, de sélection des plantes, de gestion de l’eau depuis l’époque des Visitandines au XVIIe siècle. Les apprentis apiculteurs de Bon Accueil, maison gérée par l’association L’oiseau bleu, proposent une rencontre avec le monde des abeilles… Les Rendez-vous aux jardins du 2 au 4 juin 2017

Tous les espaces d’expositions du musée seront ouverts jusqu’à 23h !

Organisés à l’initiative du ministère de la Culture et de la Communication et coordonné par la Direction régionale des affaires culturelles, Les Rendez-vous aux jardins sont une invitation à découvrir et profiter de la richesse des parcs et jardins publics et privés.

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© Laurent Lelong

Jean-Luc Baldacchino, guitariste et chanteur et Nicolas Lapierre, violoncelliste et contrebassiste.

Découvrir la face cachée du Musée dauphinois

Juin

Un tour de chant participatif


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LA Boutique

Prolonger une exposition, se documenter sur un thème particulier, se laisser tenter par un témoignage ou de belles images, une multitude de regards et d’analyses vous est proposée dans l’espace boutique ou en ligne.

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LES Publications

Commande en ligne sur www.musee - dauphinois.fr

Si on chantait ! La, La, La, La Ouvrage sous la direction de Franck Philippeaux, conservateur du patrimoine au Musée dauphinois. Éditions du Musée dauphinois, décembre 2016, illustré couleur. De la chansonnette à l’hymne, de la comptine à la ballade, de la berceuse au chant révolutionnaire, la chanson véhicule nos sentiments et exprime notre pensée. Formidable lien, elle nous rassemble et enrichit l’immense répertoire de la littérature orale. Les auteurs de cet ouvrage qui accompagne l’exposition présentée au Musée dauphinois, questionnent les fonctions sociales des œuvres musicales. De nombreux exemples locaux illustrent leurs réflexions, qui dépassent les frontières iséroises.

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Nunavik En terre inuit Ouvrage collectif sous la direction de Chantal Spillemaecker, conservateur en chef du Patrimoine au Musée dauphinois. Éditions du Musée dauphinois, mars 2016, illustré couleur, 152 pages, 18 e. Accompagnant l’exposition présentée en collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l’Institut Avataq de Montréal, l’ouvrage rassemble les contributions des spécialistes québécois et français (universitaires, conservateurs de musées, archéologues, historiens de l’art inuit…) de l’histoire des Inuit du Nunavik, de l’expression artistique du XXe siècle et de leur culture matérielle, des questions liées aux autochtones et aux revendications politiques, économiques et culturelles… Bénéficiant d’une riche iconographie, pour la plupart inédite, cet ouvrage offre une synthèse de la culture d’un peuple de l’Arctique.


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Grenoble 1925 La grande mutation EXPOSITION INTERNATIONALE DE LA HOUILLE BLANCHE ET DU TOURISME

16 €

978-2-35567-105-0

Musée dauphinois Musée de la Houille blanche

L’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme, qui s’est déroulée à Grenoble en 1925, marque un temps fort de l’histoire de la ville. Elle est l’occasion d’une réorganisation de l’espace urbain, mais surtout de la construction de l’image d’une cité « moderne », tout entière vouée au « progrès ». Elle se fonde pour cela sur ces deux activités économiques au fort potentiel de développement et de diversification que sont alors l’hydroélectricité et le tourisme. L’idée de la mise en place d’une région des Alpes françaises (de Nice au Léman), dont la capitale serait naturellement Grenoble, est alors avancée, soutenue par les pouvoirs locaux et légitimée par les universitaires. Ce projet ne verra pas le jour, mais ce moment restera fondateur, pour une cité devenue un véritable « laboratoire », où les nouvelles technologies, la recherche et l’université jouent encore un grand rôle. L’Exposition de 1925 a pourtant disparu de la mémoire collective, alors même que demeure, dressée au centre de la ville comme un phare rayonnant sur les Alpes, une tour monumentale construite en béton armé par Auguste Perret, ultime témoignage d’une grande mutation.

La grande mutation Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme

Musée dauphinois Maison Bergès - Musée de la Houille blanche

COUV LIVRE Grenoble 1925 RV .indd 1

Tsiganes, la vie de bohème ? Ouvrage collectif sous la direction d’Olivier Cogne et de Jean Guibal Éditions du Musée dauphinois, octobre 2015, illustré couleur, 134 pages, 17 €. Prolongeant l’exposition du musée, cet ouvrage collectif aborde l’histoire longue de la présence tsigane en Europe et dans notre région. Tolérées un temps par la société, ces populations ont été visées dès le XVIIe siècle par des mesures répressives tendant à leur faire abandonner leur mode de vie nomade. En France, la République, elle-même, a discriminé les Tsiganes par la mise en place du carnet anthropométrique, puis des titres de circulation encore en vigueur en 2015… Des populations dont on ignore généralement que seule une minorité pratique encore aujourd’hui en Europe le nomadisme. Derrière le terme globalisant de « Tsiganes » retenu en France par les spécialistes du sujet se cache une diversité de groupes et de pratiques culturelles d’une extraordinaire richesse. Ce livre est l’occasion de déconstruire des représentations communément admises, souvent bien éloignées des réalités humaines.

30/11/15 15:32

Grenoble, 1925 La grande mutation L’exposition internationale de la houille blanche et du tourisme

Ouvrage collectif sous la direction de Sylvie Vincent, conservateur en chef du patrimoine, directrice de la Maison Bergès Musée de la Houille blanche. Éditions du Musée dauphinois, décembre 2015, illustré couleur, 136 pages, 16 € Organisé autour de quatre thèmes principaux que sont Grenoble capitale des Alpes - L’Exposition internationale de la Houille blanche et du tourisme, l’exhibition du progrès technique - La tour Perret, la modernité incarnée Et 90 ans après, quelle image pour Grenoble ? cet ouvrage abondamment illustré réunit les expertises les plus récentes d’universitaires, de spécialistes du patrimoine et d’historiens. Il est édité en prolongement des expositions au Musée dauphinois : Grenoble, 1925. La grande mutation et à la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche : Grenoble 1925. Éloge de la modernité.

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Hannibal Rome et les Alpes Par Jean-Pascal Jospin, conservateur en chef au Musée dauphinois, chargé de l’archéologie, directeur du Musée archéologique Saint-Laurent de Grenoble. Editions Le Dauphiné Libéré, collection Les Patrimoines, juin 2016, 52 pages, 7,90 € Quand on parle d’Hannibal vient d’abord à l’esprit sa traversée des Alpes et ses éléphants, comme un exploit. Pourtant ni l’un ni l’autre ne l’était pour ses contemporains de l’Antiquité, du moins pas en cela. Alors comment se fait-il que plus de 2 000 ans plus tard, le général carthaginois pourtant perdant soit devenu plus célèbre que ses adversaires romains ? Et pourquoi s’acharner à tenter, en vain, de retrouver le col où son armée « rescapée » des Gaulois et des Alpins est passée ? Les données de cet ouvrage vous ouvriront la porte de quelques réponses vues sous un jour nouveau, celui de l’archéologie et de la géopolitique.


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PAR JOUR SEULEMENT

JEAN-LUC JOSEPH

à plus de 50 activités Le Multi Pass vous donne accès des Portes du Soleil. en illimité dans les 12 stations-villages 1 €. en sus, non remboursable : Carte main libre obligatoire

Photographe et musicien.

GUILLAUME LEBAUDY

en balade train. à petitChâtel

Ethnologue, directeur de la maison du Berger à Champoléon.

11H

SOPHIE MARIN

Attachée de conservation du patrimoine au musée-château d’Annecy.

FEDERICA TAMAROZZI

Ethnologue et conservatrice du patrimoine au musée d’Ethnographie de Genève.

MANON (GRETA) WALLENBERGER

Bergère transhumante et électron libre.

17h ou tennis tir à l’arc ???

L’Alpe comme vous ne l’avez jamais lue.

MICHEL ÉTIÉVENT

Écrivain, journaliste et historien.

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PATRICK GIVELET

Auteur et scénographe, ancien maire de Peisey-Nancroix.

JEAN GUIBAL

Conservateur en chef du patrimoine, directeur du Musée dauphinois.

OLIVIER JOSEPH

Chercheur formé à l’histoire des sciences et des techniques.

ANTON KERN

piscine ! !

30 18 hi-g olf !

min Flashez-moi !

/

L’Alpe comme vous ne l’avez jamais vue.

Photographe et éditeur

ANTOINE MUSY

* Offre réservée à tous les vacanciers en séjour chez un hébergeur participant à l’opération. Le Multi Pass ne peut être vendu que pour la durée totale du séjour (d’un minimum de 2 jours).

Historien, régisseur des collections du Musée dauphinois.

ALEXANDRE NICOLAS

www.chatel.com

Cartographe et géomaticien.

Revue trimestrielle - Été 2016

France 18  Belgique et Luxembourg 19,90  – Suisse 26,00 CHF

Docteur en histoire et conservatrice.

CLAUDIA TEIBLER

Cultures et patrimoines de l’Europe alpine France 18  Belgique et Luxembourg 19,90  – Suisse 26,00 CHF

Docteur en histoire de l’art et journaliste indépendante.

OLIVIER WEBER

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L’épopée du secours en montagne Sauveurs de l’alpe Par Antoine Chandelier, grand reporter et éditorialiste au Dauphiné Libéré Éditions Le Dauphiné Libéré, collection Les Patrimoines, juillet 2016, 52 pages, 7,90 € Entre miracles et tragédies, exploits et faits divers, s’est écrite la grande histoire des hommes en altitude. C’est pour en atténuer les funestes conséquences et favoriser l’essor des pratiques que s’est formée et aguerrie une nouvelle étoffe de montagnards. Longtemps, leur mission n’eut qu’un caractère épisodique. Gens des vallées, alpinistes recrutés sur place ou guides disponibles répondaient à un esprit d’entraide, qui d’abord releva de l’improvisation face à l’imprévu pour gagner ensuite en professionnalisme. Car davantage qu’une obligation, secourir est un devoir en montagne. À partir de la fin du XIXe siècle, le sauvetage s’organise. Entre cette époque pionnière et le service public professionnel que l’on connaît aujourd’hui, une aventure de près de 150 ans racontée par le texte et l’image.

Auteur, ancien ambassadeur et correspondant de guerre pour la presse.

Musée Dauphinois

LE SOMMAIRE DÉTAILLÉ DE CE NUMÉRO EST EN PAGES 4-5

La revue L’Alpe est publiée avec le concours du conseil départemental de l’Isère

L’Alpe n° 73 PAYSAGES SONORES Éditions Glénat/Musée dauphinois 96 pages. été 2016, 15 € Faites de la musique ! À la une de ce numéro de la revue L’Alpe, Youn Sun Nah, magnifique chanteuse, vous y invite face aux glaciers alpins du festival CosmoJazz. Au fil des pages, vous découvrirez les douces mélodies de Delphine Coutant dans le Piano du lac, Gaspard Panfiloff et sa drôle de tournée des refuges, le big band du troupeau à l’alpage, cette « trublionne » helvétique d’Eliana Burki au cor des Alpes déjanté ou encore des montagnes de partitions. Sans oublier un guide pratique recensant plus d’une centaine de festivals de musique dans les sept pays de l’arc alpin avec les coups de cœur de la rédaction et les chroniques de nos spécialistes : musique classique, paysages sonores, musiques traditionnelles et jazz.

L’Alpe n° 74 MINES ET MINEURS Éditions Glénat/Musée dauphinois 96 pages. Automne 2016, 15 € On n’imagine pas Germinal dans les Alpes ! Ou alors pour caractériser une certaine condition paysanne qui n’a rien eu à envier à celle du monde ouvrier ! Mais il reste difficile de se représenter l’univers industriel auquel

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Revue trimestrielle - Automne 2016

Préhistorien au musée d’Histoire naturelle de Vienne.

Cultures et patrimoines de l’Europe alpine

Mines et mineurs

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À LA UNE

Noir. C’est peut-être la couleur du silence. Aujourd’hui, les mines des Alpes françaises se sont tues. Il en reste des souvenirs encore très vifs, de fierté et de douleur mêlées, dans les familles des anciens mineurs. Et tant de traces dans le paysage, comme cet impressionnant dépilage oblique dans une carrière de pierre à ciment du Valbonnais (Isère), qui a été exploitée depuis le milieu du xixe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Marqué, enfant, par les fermetures successives des mines dans la région de Metz, en Lorraine, et les démolitions qui s’en suivent, Sébastien Berrut, ingénieur de métier, entreprend à partir de 2009 de réaliser un inventaire photographique de ce patrimoine industriel pour en garder la mémoire : en Alsace, en Lorraine, puis dans les Alpes, les Vosges, le Massif central et les autres régions minières françaises, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Pologne, en République tchèque ou en Espagne. Il photographie d’abord les chevalements, l’outillage abandonné, avant de s’enfoncer dans les galeries des mines et carrières souterraines, qu’il balaie de ses torches led. Un remarquable témoignage documentaire sur le passé minier en Europe ! www.patrimoine-minier.fr

EN VIGNETTE

Mineurs des Houillères du Dauphiné au début des années 1950 (puits du Villaret à Susville). Collection Musée dauphinois. Voir nos articles en page 8 et suivantes ainsi qu’en page 54 et suivantes.

EN DEUXIèME PAGE DE COUVERTURE

Il ne s’agit pas d’une scène de western tournée dans la Sierra Nevada, mais d’un arrêt sur images sur la vie des mineurs de la mine d’anthracite de l’Herpie (Huez), la plus haute d’Europe (jusqu’à 2 900 mètres d’altitude). Le chef opérateur de cette photo cinématographique (vers 1900 ?) est le fondateur du Musée dauphinois Hippolyte Müller. Collection Musée dauphinois.

Le Piano du lac sillonnera cet été les plans d’eau pour une joyeuse tournée de concerts flottants frappadingues. Ici, à Pelleautier (Hautes-Alpes), la chanteuse bretonne Delphine Coutant (elle est également… paludière !) avec Voel Martin (bien caché ;-) et Philippe Seranne. Moments de pure poésie que de voir cet imposant quart de queue flotter sur une onde limpide dans laquelle se reflètent les sommets alentours au soleil couchant. Une musique aussi légère qu’une plume d’ange… Photo : Aurélie Richer. www.pianodulac.fr Voir aussi nos pages « Les actus ».

HANS RESCHREITER JOËLLE ROCHAS

Le dossier

EN DEUxIèME PAGE DE COUVERTURE

Archéologue.

LOIS LAMMERHUBER

-

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Directeur du département de la préhistoire du musée d’Histoire naturelle de Vienne

KERSTIN KOWARIK

soirée gamel les à la patin oire

Iconographie en couverture

2€

!

Photographe.

Instant de grâce ! Un timbre si pur dans un si vaste paysage… Le chant de Youn Sun Nah s’élève au pied du glacier d’Argentière, en Haute-Savoie. Un chant littéralement inouï. Le rédac’ chef doit l’avouer : la vocaliste coréenne le fait fondre à chacun de ses concerts. En août 2013, elle était l’invitée d’André Manoukian, animateur de radio (sur France Inter), lui-même musicien et inventeur du Cosmojazz festival qui se déroule chaque été dans plusieurs sites naturels du massif du Mont-Blanc. Du duo de Youn au cœur des montagnes avec le guitariste suédois Ulf Wakenius, il reste une modeste trace vidéo sur Internet qui ne dira jamais assez la puissance de ces moments uniques. Il en reste aussi ce beau portrait saisi par Laurence Piaget-Dubuis. Cette photographe suisse, également graphiste, travaille justement sur les glaciers, en développant une belle réflexion sur le devenir de ces fragiles environnements. Du festival, où elle se rend depuis sa création en 2010, elle retient « la lumière, le cadre à couper le souffle et le jazz qui donnent un mélange irréel où l’on flotte entre ciel et terre. Ce jour-là, Youn était légère, ample et debout. Silhouette fragile face au géant de glace, elle embras(s)a une foule immense, assise et silencieuse qui tapissait la montagne à perte de vue. » On ne saurait mieux dire pour évoquer les paysages sonores de L’Alpe… cosmojazzfestival.com www.youtube.com/watch?v=aAkKKAfzfww www.younsunnah.com www.laurencepiaget.com Voir aussi notre guide pratique des festivals en page 52 et suivantes.

E

à 100Km/h

CHARLES DELCOURT

À LA UNE

Mines et mineurs E

LE PASSEPORT DE VOTRE ÉTÉ POUR

-

Fantasticable

Assistant-conservateur du département Europe au musée d’Ethnographie de Genève.

Ingénieur.

aussi • Découverte : les ascensions oubliées des officiers géographes Le voyage de Jacques Chirac en Dauphiné • Olivier Weber : une frontière alpine

14teh lavisifer meà !

Auteur et compositeur diplômé du conservatoire et de l’université de Turin.

CHRISTOPHE GROS

Archéologue, directrice de recherche au CNRS.

PAUL BILLON-GRAND

Iconographie en couverture

ANDREA GHERZI

Le dossier

Paysages sonores

Photographe indépendant.

MARIE-CHRISTINE BAILLY-MAÎTRE

E

Écrivain.

FLORIAN BACHMEIER

aussi • Portrait et entretien : Michel Serres, les passions alpines d’un philosophe Exposition à Annecy : vies de château • L’hommage d’Anne de Staël à André Pitte

ANNE DE STAËL

8H

Les « plumes » de ce numéro

CET ÉTÉ, JE SUIS DÉBOOORDÉ ! 30 o avecs rand mes pote

E

Ancienne factrice et gardienne de refuge, aujourd’hui écrivain et journaliste.

Paysages sonores

Photographe indépendant représenté par « Les Douches, La Galerie » (Paris).

LAETITIA CUVELIER

www.thuria.com - Crédit photos : J.-F. Vuarand - P. Brault - V. Thiébaut - iStock - D12564

Les « plumes » de ce numéro

JEAN-CHRISTOPHE BÉCHET

EN TROISIèME PAGE DE COUVERTURE

Une rare photo réalisée « au fond » dans le dernier quart du xixe siècle. Ouvriers de la mine de fer de La Taillat à Saint-Pierre d’Allevard (Isère). Concurrencée par l’exportation de fer en provenance du sud de l’Afrique, la mine fermera ses portes en 1922. À gauche : livret d’un ouvrier de 17 ans, embauché à Allevard en 1878. La mine appartenait alors à la puissante société Schneider, installée au Creusot (Saône-et-Loire). Collection musée d’Allevard.

EN qUATRIèME PAGE DE COUVERTURE

Ce précieux manuscrit enluminé, le Schwazer Bergbuch (1556) dépeint la vie des mineurs du Tyrol au xvie siècle. Il nous livre aussi les premières cartes de cette région, celle de Schwaz notamment, qui est alors la capitale des mines d’Autriche. Collection bibliothèque du Ferdinandeum, Tiroler Landesmuseum, Innsbruck. Voir notre article en page 26 et suivantes.

Musée Dauphinois

LE SOMMAIRE DÉTAILLÉ DE CE NUMÉRO EST EN PAGES 4-5

est toujours associée la mine, posé dans un décor d’alpage. Le massif regorge pourtant de minéraux et a été tôt et toujours prospecté et exploité, au point que la culture de l’un des premiers âges du Fer porte même le nom d’une cité minière des Alpes autrichiennes (Hallstatt). Le sel, tous les minéraux ferreux, l’or et l’argent bien sûr, le charbon plus tard, tous les gisements exploitables ont été investis, au prix de prospections qui ont requis des capacités originales dans ce milieu particulier qu’est la montagne. Ainsi ces mineurs, à l’âge du Bronze, dont les traces archéologiques témoignent qu’ils devaient travailler en paroi (en rappel, donc !), pour extraire du cuivre. Ou cette autre originalité alpine, quasi emblématique, que constitue la quête des cristaux. Comme toujours lorsqu’il y a production de richesse, une hiérarchie sociale stricte se met en place. Par tous les moyens (de l’esclavage à la pluriactivité), le plus grand nombre est mis au service de ceux qui possèdent les concessions. Toujours aussi naturellement, ces situations produisent des cultures ouvrières riches et solidaires, même si l’on ne trouve pas, dans l’histoire des mineurs alpins, de grands conflits sociaux fondateurs comme ceux qu’ont pu connaître nos pères. Les cultures des Alpes, d’abord fondées sur celles des sociétés agropastorales, ont pu s’enrichir, ici ou là, de tels foyers de sociabilité ouvrière.

La revue L’Alpe est publiée avec le concours du conseil départemental de l’Isère


Le Centre de ressources documentaires

Le musée

Centre de ressources documentaires du monde alpin, le Musée dauphinois est ouvert aux chercheurs, aux étudiants ainsi qu’aux amateurs d’histoire et de patrimoine. Il est constitué d’une bibliothèque, d’une iconothèque, d’une photothèque et d’une phonothèque. L’iconothèque et la photothèque réunissent des dizaines de milliers de dessins, estampes, affiches, cartes et plans, cartes postales, photographies …. Plus de deux mille films, deux mille cinq cents enregistrements sonores et près de vingt-cinq mille ouvrages complètent ce fonds. Depuis une quinzaine d’années des campagnes de numérisation complètent l’étude des collections et favorisent leur valorisation auprès des chercheurs, des établissements culturels et du public. À ce jour, près de 70 000 objets et documents confondus ont pu en bénéficier, dont une partie est visible sur une base en ligne à la rubrique Ressources & Collections sur le site internet du musée : www.musee-dauphinois.fr/148-collections.htm La consultation des documents est possible uniquement sur place (pas de prêts de documents). L’accès aux Centre de ressources documentaire se fait sur rendez-vous du lundi au vendredi. Renseignements au 04 57 58 89 01

Venir au musée Accès piétons Par la montée de Chalemont : accès place de la Cymaise, fontaine au lion. Par les sentiers de la Bastille : la carte des sentiers reliant la Bastille au Musée dauphinois est disponible sur www.bastille-grenoble.fr/sentier.htm

En véhicule • Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble ou Valence-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille • Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Centre-ville • Accès par la rue Maurice Gignoux : passer sous le porche du quai Perrière, stationnement à 30 m • Parkings : Philippeville, Office de tourisme, Musée de Grenoble, Esplanade (gratuit).

Accueil des personnes à mobilité réduite Le musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite. Renseignements au 04 57 58 89 01

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Exposit

NIVEAU 3

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LA GRANDE HISTOIRE DU SKI Exposition permanente

Exposit

ion

NIVEAU 2 GENS DE L’ALPE Exposition permanente

po

si

tio

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NIVEAU 1 jusqu’au 2 janvier 2017

➤ GRENOBLE 1925

Ex

➤ INUIT DU NUNAVIK ➤ & EXPOSITION PIERRE TAIRRAZ Espace découverte

jusqu’au 20 septembre 2016

Exposit

ion

➤ SI ON CHANTAIT ! du 17 décembre 2016 au 2 janvier 2018

REZ-DE-CHAUSSÉE ➤ TSIGANES, LA VIE DE BOHÈME ?

Exposit

jusqu’au 9 janvier 2017

ion

➤ PHOTOGRAPHIES D’ÉRIC BOURRET à partir de mars 2017

Cloître ➤ PAYSAGES SENSIBLES DU PAYS VOIRONNAIS

Cour d’entrée

Cloître

Comptoir

ACCUEIL

Séchoir

Boutique

Jardin des Cairns

du 7 octobre 2016 au 3 janvier 2017

Comptoir ➤ LIFE - AFFICHE DE KAZUMASA NAGAI du 19 décembre 2016 au 29 janvier 2017

NIVEAU -1 PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE DU COUVENT

Rotonde Terrasses

Chœur des religieuses CHAPELLE

Roseraie Administration


Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, et les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre de 10 h à 18 h du 1er septembre au 31 mai et de 10 h à 19 h du 1er juin au 31 août

www. musee-dauphinois.fr Musée dauphinois 30 rue Maurice Gignoux Grenoble 04 57 58 89 01 musee-dauphinois@isere.fr

Conception graphique : Hervé Frumy assisté de Francis Richard - 2016 / Toutes photos prises au Musée dauphinois : Denis Vinçon

L’entrée est gratuite pour tous


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