Musee dauphinois programme 2013 - 2014

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P R O G R A M M E

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MUSÉE dauphinois • SAINTE-MARIE-D’EN-HAUT • MONUMENT HISTORIQUE • JARDINS • GRENOBLE

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Départ du 14  e BCA pour le front, fonds Tomitch, 1914. © Coll. Musée dauphinois. En couverture : petit cadran solaire portatif repliable en laiton, XVIIIe siècle, fabriqué à Paris par Chapotot. © Coll. Musée dauphinois.

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a saison qui s’ouvre verra le Musée dauphinois proposer à ses visiteurs une incursion dans la sociologie contrastée des habitants du parc national qui s’étend sur notre territoire départemental, le Parc des Écrins, dont on n’oubliera pas que nous le partageons avec le département voisin des Hautes-Alpes. Confiée à des artistes et des enquêteurs, utilisant des techniques diverses, cette enquête sur les hommes et femmes qui habitent le massif est l’occasion de marquer le profond renouvellement que traduit une nouvelle charte pour le Parc et de célébrer le quarantième anniversaire de cette institution devenue indispensable pour protéger nos Alpes dauphinoises. Mais ce sera aussi la mise en évidence d’un patrimoine particulièrement représenté dans les basses terres du NordIsère, ces cadrans solaires, pour beaucoup en voie de disparition, qui témoignent d’une période où la mesure du temps n’avait pas l’importance qu’elle revêt aujourd’hui. Au terme d’un inventaire rigoureux, il apparaît en effet que notre département compte un très grand nombre de telles horloges solaires (plus de sept cents !), tout à la fois œuvres d’un véritable art populaire et signe d’une parfaite maîtrise des cycles de la nature.

Enfin le Musée dauphinois est attendu en 2014 : notre musée d’histoire régionale se devait de proposer une commémoration du centenaire de l’entrée dans la Grande Guerre, celle qui a coûté tant de vies, en Isère comme partout en France. Plutôt que de présenter l’histoire du conflit – ce que feront à n’en pas douter nombre de musées et d’institutions culturelles – le Musée dauphinois s’intéressera à la vie locale, si loin du front et pourtant si sensible dans tous les domaines d’activités. Le travail des femmes, les pénuries de produits, les réquisitions incessantes, les soins aux « gueules cassées », l’annonce des décès, puis le travail de deuil collectif permettront de mesurer l’ampleur du drame et la profonde rupture dans le cours de la vie sociale que provoqua ce conflit. Une occasion de plus pour réfléchir ensemble à la construction et à l’entretien constant de la paix, dans une Europe que l’on espère désormais préservée de tels soubresauts de l’histoire. André Vallini Sénateur de l’Isère Président du Conseil général

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Exposition présentée du 18 octobre 2013 au 12 mai 2014 Elle partira ensuite en itinérance dans différents lieux du Parc.

PublicationS Caractères d’altitude. Portraits d’habitants des Écrins Éditions Musée dauphinois

L’Alpe n°61 Journal des expositions n° 22 Écrins, esquisse d’un caractère Livret-DVD, Éditions Transhumances, Collection Portraits de l’alpe

L’homme d’à côté Portrait de Jean-René Minelli Guide de haute-montagne Livret-CD, collection Portraits de l’alpe, Édition Parc national des Écrins/ Centre de l’oralité alpine

Gardiens, gardiennes... de refuge DVD, collection “Paroles de ...” Édition Parc national des Écrins/ Centre de l’oralité alpine

Paroles de guides DVD, collection “Paroles de ...” Édition Parc national des Écrins/ Centre de l’oralité alpine Achat en ligne : www.ecrins-parcnational.fr * Centre de l’oralité alpine (Conseil général des Hautes-Alpes).

Cliché extrait du portfolio sonore « La bergère du Beauvoisin. Cécile Chabar » réalisé par Vincent Verrier, Vallouise, février 2012. Cliché extrait du portfolio sonore « Le vétérinaire. Christophe Widart » réalisé par Céline Bernard et Jean-Pierre Vallorani, Champsaur, octobre 2012. Ci-contre : cliché extrait du portfolio sonore « Claude Pinto et fils, bûcherons » réalisé par Caroline Fontana et Kiyé Simon Luang, Valbonnais, mai 2013.

Caractères

d’altitude

Portraits sonores et photographiques des Écrins Comment vivre aujourd’hui la montagne dans un parc national ? Quarante ans de présence active du Parc national des Écrins ont-ils modifié les mentalités et les comportements ? Quel imaginaire de la montagne s’est installé ? Quelle place les politiques de protection de la nature accordent-elles à l’homme et au patrimoine culturel ? Pour tenter d’apporter quelques réponses à ces questions, des ethnologues et des artistes ont parcouru le massif aux sept vallées. De leurs enquêtes initiées par le Parc et le Centre de l’oralité alpine* est née cette exposition, réalisée par le Musée dauphinois, qui marque l’un des temps forts de la célébration du quarantième anniversaire du Parc.

Dans le jardin du cloître de l’ancien couvent de Sainte-Marie d’en-Haut, une trentaine de photographies panoramiques invitent à contempler de hauts sommets : le Bec de l’Homme, la Meije, l’Olan, le Rateau, la Barre des Écrins, etc. Au cœur de cette carte imaginaire retentit la création polyphonique de Pascal Perrot qui se nourrit des paroles collectées par le Parc et le Centre de l’oralité alpine. Le visiteur est sollicité par ce « cinéma pour l’oreille » composé de témoignages sensibles de professionnels de la montagne : alpiniste, guide, pasteur, écrivain, gardien de refuge, musicien, monitrice de ski, berger, glaciologue, etc.

Installés dans les galeries du cloître, des portraits photographiques grand format provoquent une première rencontre avec les habitants des Écrins. Ils nous invitent à franchir le seuil des salles d’exposition attenantes pour partager leur récit de vie. Réalisés par les enquêteurs et photographes Céline Bernard, Laurent Cistac, Caroline Fontana, Katia Kovacic, Kiyé Simon Luang, Adrien Perrin, Jean-Pierre Vallorani et Vincent Verrier, une trentaine de portfolios sonores sont nichés dans des espaces boisés. Ils livrent les confidences d’un vétérinaire, d’un épicier-éditeur, d’un boulanger-comédien, d’une sage-femme à domicile, d’un médecin-anthropologue, d’un jeune pisteur-secouriste, etc. ; ces témoignages décrivent tour à tour les bonheurs et les contraintes de leur quotidien. En filigrane se devinent les raisons plus ou moins conscientes de leur présence sur ce territoire de montagne. Ces « caractères d’altitude » se livrent en toute liberté et nous parlent d’une montagne humaine, où la protection de la nature intègre aussi sa part culturelle. Ils invitent ainsi à s’interroger sur les missions du Parc et sur le renouveau attendu de cette institution, à la faveur de son anniversaire.

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Exposition présentée du 13 décembre 2013 au 15 septembre 2014 PublicationS Les cadrans solaires en Isère Presses Universitaires de Grenoble, 2011

Journal des expositions n°23

Cadran de Saint-Marcel-Bel-Accueil, sculpté par L. Camus en 1908. Détail du signe du zodiac du Taureau de «l’horloge universelle» des jésuites, lycée Stendhal à Grenoble (XVIIe siècle).

Aquarelle d’un cadran d’une auberge de Saint-Lattier, aujourd’hui disparu (aquarelle de Thiébaut Schurch, début XXe siècle).

L’Isère voit midi à sa porte À l’ombre des cadrans solaires Il est temps de faire toute la lumière sur les cadrans solaires qui ornent encore à profusion nos façades en Isère ! Plus de sept cents inventoriés placent en effet notre département parmi les plus riches en cadrans conservés. Le Musée dauphinois met en scène ce patrimoine singulier, à la fois populaire et savant, pour retrouver l’histoire politique et religieuse de la France à l’échelle locale. Parallèlement, l’exposition s’attarde sur l’histoire scientifique de la mesure du temps, pour remettre nos pendules à l’heure.

Matérialiser l’idée du temps qui passe a toujours fasciné. Alignements mégalithiques et calendaires, horloges à eau, sabliers, cadrans solaires, cadrans en pierre « scaphés » ou même de simples tiges plantées dans le sol pour capturer la course de l’ombre, l’homme n’a eu de cesse de perfectionner ces mesures du temps, au gré de ses besoins. L’alternance du jour et de la nuit, les phases de la lune, le mouvement des astres dans le ciel, autant d’indices repérés par les premiers inventeurs pour définir le jour, le mois et l’année. Le visiteur découvrira l’influence marquée de l’Église qui, plusieurs siècles

durant divisa le jour en temps de prières indiqués par les cadrans canoniques. Il s’amusera des devises peintes sur les cadrans solaires adossés aux maisons, exprimant les idées patriotiques, les pensées philosophiques ou teintées d’humour de leurs propriétaires. Il rencontrera des cadraniers, véritables artistes chargés de la composition ornementale des cadrans. Parmi les trésors extraits des collections du Musée dauphinois, les aquarelles de Thiébaut Schurch réalisées au début du XXe siècle attestent pour certaines de l’existence de cadrans aujourd’hui disparus. Elles témoignent également d’un art populaire alors sur le déclin. Le constat alarmant de l’état de nombreux cadrans sera fait et illustré de plusieurs exemples de restaurations réussies. À l’heure de l’horloge atomique, de très belles créations contemporaines montreront le regain d’intérêt pour ce patrimoine populaire. Avec la collaboration de l’Atelier Tournesol et de Chantal Mazard.

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Exposition présentée du 21 mars 2014 au 5 janvier 2015 PublicationS

À l’arrière comme au front. Les Isérois dans la Grande Guerre Éditions du Musée dauphinois

Programme Isère 1914-1918 Centenaire de la Première Guerre mondiale Édité par le Conseil général de l’Isère

Journal des expositions n° 24

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère présentera, en novembre 2014, l’exposition Poilus de l’Isère.

Carte patriotique « Il faut surmonter la souffrance en songeant que : C’est pour la France », éditions Revanche, 1914-1918. © Coll. Musée dauphinois. Militaires dans la montée Chalemont, photographe anonyme, hiver 1914. © Coll. Musée dauphinois.

À l’arrière comme au front Les Isérois dans la Grande Guerre À l’occasion de la commémoration du centenaire de 1914, le Musée dauphinois consacre une exposition sur la vie quotidienne en Isère lors du premier conflit mondial.

Éloignée des zones de combat, l’Isère n’en est pas moins profondément marquée par cette guerre, tant en raison des effets de la mobilisation que par les conséquences militaires, économiques, sociales et politiques sur le territoire même du département. Cellesci se traduisent notamment par la présence de dizaines d’hôpitaux – la plupart temporaires – pour soigner les blessés qui arrivent depuis le front, ou encore par les prisonniers de guerre allemands dont la main-d’œuvre est requise pour de nombreux chantiers.

française évolue rapidement et favorise sans doute son émancipation au sortir du conflit. En fin de parcours, l’exposition fait place au temps du souvenir qui suit l’armistice du 11 novembre 1918 et au règlement du conflit qui porte en germe le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Dans le cadre de cette commémoration et au-delà de l’histoire et de la mémoire, le Musée dauphinois souhaite engager une réflexion autour de la notion de paix. Un programme des nombreux événements organisés dans le département pour le centenaire de 1914 sera édité par le Conseil général de l’Isère.

En partenariat avec les Archives L’effort de guerre entraîne départementales de l’Isère. également une transformation de l’industrie iséroise au service de la défense nationale avec l’émergence de nouveaux domaines d’activité liés au conflit. C’est le cas notamment du secteur de la chimie. Dans ce contexte et en raison de l’absence d’une part importante de la population masculine, le rôle de la femme dans la société

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les dessous de l’Isère Exposition présentée jusqu’au 30 juin 2014 Publications Les Dessous de l’Isère Une histoire de la lingerie féminine Éditions Libel

Le Journal des expos n°21 Bretelles et fabulations (titre provisoire) Éditions Musée dauphinois

Ouvrières de l’atelier de façonnage. Usine Alto de Bourgoin-Jallieu, 1965. Coll. Archives communales de BourgoinJallieu © L. Villon.

Corset de femme. Vers 1860. © Coll. Musée dauphinois.

Une histoire de la lingerie féminine

L’industrialisation de la lingerie. Les usines et les machines perfectionnées produisent les dessous de millions de femmes. Les textiles dépendent de la chimie qui inventent des tissus qui sèchent vite et ne se repassent pas. Pour être dans le vent on a la fibre moderne ! À Grenoble une gigantesque usine, La Société nationale de la Viscose, produit dès 1927 un fil révolutionnaire qui sera tissé partout en France et L’ère du trousseau. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, chaque jeune fille notamment chez Valisère. Le marché se mondialise. À confectionnait la lingerie de son trousseau qui, après son mariage, partir des années 1980, l’industrie de la lingerie subit elle aussi les l’accompagnait sa vie durant. effets de la mondialisation. Les Ces « linges de corps » entreprises encore familiales pour répondaient aux besoins certaines sont progressivement d’hygiène et de confort et absorbées par de grands groupes excluaient toute fonction internationaux comme Triumph érotique. La tradition du International ou Vanity Fair trousseau dura jusqu’au milieu Brand. Les dessous deviennent du XXe siècle mais ne résista pas à l’émancipation des femmes des accessoires de mode que l’on exhibe. La profusion de et à la consommation de masse. L’appel de la liberté. Les femmes marques entretient une bataille commerciale menée sur tous s’affranchissent et la garde-robe féminine se transforme au gré des les fronts, du prêt-à-porter bon marché à la haute lingerie modes, des innovations textiles sophistiquée. et des changements sociaux. Où sont les femmes ? Un Le corset qui enserre la taille micro-trottoir, des chansons, est abandonné à l’instar des les « portraits culottés » de crinolines et autres tournures Chloé Prigent, des publicités pour céder la place au soutiencontemporaines, etc., nous gorge et à la gaine. Le « fait interrogent en fin d’exposition sur maison » disparaît au profit du prêt-à-porter des grands magasins. nos rapports à la lingerie féminine. Fleuron de l’industrie iséroise au XXe siècle, la fabrication des sous-vêtements féminins a laissé dans nos mémoires des marques aux noms évocateurs : Lora, Lou, Valisère ou encore Playtex. Mais le savoir coudre alpin s’est exporté et nos usines textiles ont quitté l’Isère. L’exposition retrouve la mémoire de cette industrie disparue et par ces petits morceaux d’étoffe, elle retrace un siècle d’évolution des mœurs et de notre rapport au corps et à l’intime.

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Autour de l’exposition

bretelles & fabulations

les dessous de l’Isère

Deux installations de Rébecca Plisson rébecca(!)fabulatrice pour la Saint-Valentin (14 février 2014) et jusqu’au 30 juin. Publication Bretelles et fabulations (titre provisoire) Éditions Musée dauphinois

Bracelets reb&mops en vente à la boutique du musée.

À la fenêtre, trouver Raiponce Le 14 février 2014, surveillez la façade du musée ! La plasticienne Rebecca Plisson réserve une surprise poétique aux amoureux. Son installation s’inspire des thèmes du conte Raiponce des frères Grimm, qui entrent en résonance avec l’architecture du couvent de Sainte-Marie d’en-Haut et l’engagement des sœurs de la Visitation : une tour cellule, une femme cloîtrée, une femme enceinte (thème de la Visitation), une femme voilée…

Magasin général, galerie du temps

Angèle, Suzanne, Martine et moi… Installation de Stéphanie Miguet présentée du 14 septembre 2013 au 15 janvier 2014

Pour les Journées du patrimoine, Stéphanie Miguet réalisera en public quelques pièces de lingerie en papier de son installation, les samedi 14 et dimanche 15 septembre de 15h à 17h. Rencontre avec l’artiste et les conservateurs le samedi 14 septembre à 18h. Les œuvres de Stéphanie Miguet exposées au Musée dauphinois sont réalisées avec le papier Arjowiggins Creative Papers, leader mondial de la fabrication de papiers techniques et de création.

Les sous-vêtements féminins en papier découpé créés par Stéphanie Miguet exaltent la finesse et la fragilité des dentelles et se font complices de l’exposition Les Dessous de l’Isère. Etendus sur des fils à linge dans un couloir du musée, ces trousseaux imaginaires réunissent pour un temps quatre générations de femmes : son arrière-grand-mère, sa grandmère, sa mère et elle-même.

Au sortir de l’exposition Les Dessous de l’Isère, l’installation évoque une grille de temps présentant divers objets de la vie quotidienne liés à la confection à la maison, à l’habillement et à la toilette. Rouets, œufs et métiers à broder, mains de fer, têtes inusables, lessiveuses, … sont détournés et réinterprétés pour offrir une lecture poétique des usages passés. http://rebeccafabulatrice.blogspot.fr/

stephaniem.over-blog.com

Citiba “rayonne”

Exposition au Musée de la Viscose à Échirolles du 4 avril au 11 juillet 2014 Exposition proposée par l’association Naviscose et le Centre du graphisme. En 1927, l’usine de la Viscose fabrique le fil Citiba en soie artificielle, moins coûteux que la soie naturelle. Destiné à la confection des bas, devenus durant la Seconde Guerre mondiale des produits de luxe, il sera supplanté par le fil nylon à la fin des années 1950.

Détail d’une robe “prêt à porter”. Rébecca Plisson

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La Grande histoire du ski

Exposition de longue durée Publication

La Grande histoire du ski Éditions Musée dauphinois

C’était il y a bien longtemps, dans le Grand Nord, près du lac Baïkal et du Mont Altaï… Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les Alpes françaises, sous l’impulsion

de quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l’histoire s’accélère : le ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers « fanas de la glisse » ! Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d’aventure depuis la préhistoire jusqu’aux tendances les plus actuelles de la glisse.

Gens Exposition de longue durée

de l’alpe Il y a plus de trois millénaires, des hommes s’installent sur les hauteurs de la montagne alpine.

© Coll. Musée dauphinois.

Ils affrontent l’altitude, la pente, le froid et l’isolement. Rien n’est laissé au hasard dans l’organisation de la communauté où chacun et chaque chose a sa place, où la rondeur des jours d’hiver succède aux durs labeurs des mois d’été. L’équilibre et l’harmonie atteints par les

gens de l’alpe ont perduré durant des siècles avant d’être bouleversés par les temps modernes. L’exposition du Musée dauphinois dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d’ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du musée.

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Le couvent Parcours muséographique Publications Sainte-Marie d’en-Haut à Grenoble Quatre siècles d’histoire. Éditions du Musée dauphinois

Claude-François Ménestrier, les Jésuites et le monde des images. PUG, collection La Pierre et l’Écrit

de Sainte-Marie d’en-Haut Organisé autour des anciennes cellules des nonnes, le cloître permet de faire une première halte. Il est agréable de s’attarder sous les arcades, fraîches en été et abritées en hiver, avant de poursuivre son chemin vers les terrasses qui L’atmosphère religieuse des lieux a été préservée, la sérénité s’étagent à l’est du couvent. du cloître et de l’ancien chœur Depuis la roseraie ou l’ancien séchoir, le panorama sur des religieuses en témoigne. l’Isère, la ville ancienne et On se laissera volontiers les massifs de Belledonne ou surprendre par l’étonnante du Vercors offre de superbes chapelle qui a conservé son décor baroque et ses peintures perspectives. murales. Mais ces pierres conservent aussi la mémoire d’une histoire mouvementée : le couvent a successivement servi de prison, de pensionnat religieux, de caserne, puis de logements pour une centaine de familles d’origine italienne. En 1968, à la faveur des Jeux olympiques de Grenoble, le Musée dauphinois s’installe dans ce bâtiment entièrement rénové. Classé Monument historique, le couvent de Sainte-Marie d’en-Haut a été fondé au début du XVIIe siècle par François de Sales et Jeanne de Chantal pour abriter la quatrième maison de l’ordre de la Visitation.

Détail du décor peint de la chapelle de Sainte-Marie d’en-Haut (1666)

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Autour des expositions Le Musée dauphinois est un espace public d’échanges et de réflexion sur notre temps

Toutes les manifestations proposées sont gratuites, sauf mention contraire.

14 et 15 septembre - Journées européennes du patrimoine Ouverture exceptionnelle des réserves du Musée dauphinois ! À la faveur de l’opération “Une collection de collections”, le musée confronte ses collections et se met en question. À quoi servent ces accumulations d’objets, d’oeuvres et de documents ? Quels sont les principes qui guident la politique d’acquisition ?

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Une collection de collections

Une collection publique

Angèle, Suzanne, Martine et moi...

est une opération initiée par Laboratoire avec la collaboration de nombreuses institutions culturelles, dont le Musée dauphinois. Elle prendra la forme d’une exposition urbaine, installée au Parc Paul-Mistral, présentant les collections les plus diverses conservées par des particuliers passionnés. Une réflexion sera proposée au public jeudi 26 septembre au Musée de Grenoble avec philosophes et sociologues, sur les thèmes de la collection.

Dons et legs de particuliers, collectes programmées en vue d’expositions, sauvetages d’urgence et acquisitions enrichissent chaque année le Musée dauphinois. Qu’ils soient objets d’art ou du quotidien, ils constituent un patrimoine dont une infime partie est montrée au public par les expositions. Ces objets sont conservés dans les réserves du musée exceptionnellement ouvertes pour une visite commentée par les conservateurs.

Installation de Stéphanie Miguet du 14 septembre 2013 au 15 janvier 2014. Démonstration de découpe de pièces de lingerie en papier de Stéphanie Miguet.

Sur une idée de Maryvonne Arnaud et Philippe Mouillon, réalisée par Laboratoire. www.laboratoire.net

Samedi & dimanche à 10h, à 11h à 14h, à 15h. Durée : 1 h Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 (nombre de personnes limité).

Samedi & dimanche de 15h à 17h

... et rencontre avec Stéphanie Miguet et les conservateurs du musée. Samedi à 18h


DU 14Sept. VEN. DIM. AU 15jan. 20Sept. 29Sept. 23h à 5h 11h à 12h LES dessous de l’Isère

Concert

LES dessous de l’Isère

Angèle, Suzanne, Martine et moi…

Djs féminins/Berlin

Visite guidée

avec Steffi, Virginia & Dinky

de l’exposition, animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble

Installation de Stéphanie Miguet Les sous-vêtements féminins en papier découpé créés par Stéphanie Miguet exaltent la finesse et la fragilité des dentelles et se font complices de l’exposition Les Dessous de l’Isère. Étendus sur des fils à linge dans un couloir du musée, ces trousseaux imaginaires réunissent pour un temps quatre générations de femmes : son arrière-grandmère, sa grand-mère, sa mère et elle-même. stephaniem.over-blog.com/ Les œuvres de Stéphanie Miguet sont réalisées avec le papier Arjowiggins Creative Papers, leader mondial de la fabrication de papiers techniques et de création.

Dans le cadre du festival Jour & Nuit organisé par MixLab – La Belle Electrique

Les artistes féminines sont à l’honneur avec un plateau de DJs exclusivement féminin accueillant des artistes de renom et de qualité, celles du mythique Panorama Bar de Berlin, Steffi et Virginia, sans oublier la DJ chilienne de référence de la scène européenne, Dinky.

Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

MixLab, gestionnaire de la future salle dédiée aux musiques actuelles, est membre actif de l’antenne Isère de l’association HF Rhône Alpes et participe aux actions pour l’égalité femmes-hommes dans la culture. 14€ hors frais de location, 17€ sur place. Renseignements et réservations : www.jouretnuitfestival.com contact@jouretnuitfestival.com

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MER. 09OCT. 18h à 19h30

JEU. 10OCT. 18h à 22H

CONFÉRENCE

LES DESSOUS DE L’ISÈRE

Ninon Vallin

Le dessous des mots

Par Patrick Barruel-Brussin, enseignant à l’Institut de la Communication à l’Université Lumière Lyon 2 et directeur artistique du festival Ninon Vallin.

Atelier d’écriture pour adultes

Ninon Vallin, née en Isère en 1886, est l’interprète choisie par Claude Debussy pour créer La demoiselle élue et Le martyre de Saint-Sébastien. La soprano part pour les Amériques en 1916. Elle y devient la chanteuse préférée des grandes scènes et s’impose comme la plus célèbre voix française du XXe siècle.

Animé par l’association Horizons-vagabonds

À partir des mots de chacun, jouer avec ses mots, emprunter les mots des autres, piocher dans le répertoire littéraire, partager nos trouvailles… D’écriture en écriture, chacun composera son texte. Tarif à définir. Renseignements et inscriptions au 04 57 58 89 01

JEU 17OCT. 18H30 événement Inauguration officielle de l’exposition

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Vacances au musée

LUN. SAM. 21OCT. 26OCT. & MER. 15h 30OCT. 15h à 16H

LES dessous de l’Isère

Film documentaire

CARACTÈRES D’ALTITUDE Histoires de là-haut Contes pour enfants à partir de 7 ans Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Caractères d’altitude.

Portraits sonores et photographiques des Écrins

Les Atelières, une expérience originale De Michel Szempruch, (France, 2013, 26’). Film présenté par Michel Szempruch et Muriel Pernin, présidente des Atelières.

Comment faire de la haute couture 100 % française quand on a des idées mais pas d’argent ? Un défi relevé par Muriel Pernin, fondatrice en 2012 de la coopérative de Villeurbanne Les Atelières avec des ouvrières licenciées de Lejaby. Elles racontent ce pari fou de relancer une activité de corseterie dans un paysage sinistré par les délocalisations et les fermetures. Sans moyens, elles ont dû inventer un système de financement atypique et une organisation participative. L’activité a démarré en 2013 et déjà de grandes marques de lingerie ont passé commande.

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DU VEn.8NOV. AU DIM.10NOV. ÉVÉNEMENT

SPECTACLE

Le Musée dauphinois, laboratoire de nouvelles expérimentations numériques !

Concert

Pendant trois jours, des professionnels de musées, des acteurs de l’innovation numérique, des amateurs d’art et de sciences et autres passionnés d’éducation et de culture, croiseront leurs compétences pour fabriquer des dispositifs inédits de visites du musée. Ils auront recours aux nouvelles technologies apportées par les sociétés et les laboratoires innovants rhônalpins pour inventer d’autres façons d’approcher les expositions et les collections du Musée dauphinois.

Avec Alexander Cardenas, violon, Nelson Gomez, guitarron et Francisco Gonzalez, guitare. Dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts*.

Venez rencontrer les Muséomixeurs au musée ou suivez leurs progressions sur le site internet !

&de10H LUN.11NOV. à 18H Restitution publique Devenez beta-testeurs du Musée dauphinois.

Le public est attendu nombreux pour tester en exclusivité les prototypes réalisés par les Muséomixeurs, fruits de trois jours d’intense créativité ! Vos avis seront déterminants pour valider ces expériences de médiations numériques. Toute l’information sur http://museomix2013.musee-dauphinois.fr

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Dim. 17NOV. 17H à 18H ACTryo

Trois musiciens originaires du Venezuela et de la Colombie présentent un ample répertoire instrumental de musique traditionnelle évolutive : valses, joropos, bambucos, pasillos et danzas de ces deux pays mais aussi choros brésiliens pour montrer leurs syncopes et phrasés si caractéristiques. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30. Entrée dans la chapelle à 16h45. * Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture.

www.aida38.fr


DIM. 24NOV. 11H à 12H

MAR. MER. 26NOV. 27NOV. 18H30au musée 14H15AU Méliès

LES DESSOUS DE L’ISÈRE Visite guidée de l’exposition, animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

ÉVÉNEMENT Rencontre

Projection

avec le cinéaste burkinabé Gaston Kaboré*

du film ”Rabi“ (1992) en présence de Gaston Kaboré

En partenariat avec Culture et développement.

En partenariat avec le Méliès, cinéma de la Ligue de l’Enseignement de l’Isère.

Dans le prolongement de l’exposition Ce que nous devons à l’Afrique (2010) et après sa présentation à Ouagadougou (Burkina Faso), le Musée dauphinois reçoit le cinéaste Gaston Kaboré. De 18h30 à 21h, projection tout public du film Buud Yam (1997, 99’) présenté par Gaston Kaboré. “ Un jeune homme se lance dans un voyage imprévisible, à la recherche d’un guérisseur pour soigner sa sœur frappée d’un mal inconnu...”

Le père de Rabi, forgeron, trouve une tortue qu’il ramène à son fils. L’enfant est fasciné par l’animal et oublie de faire fonctionner le soufflet de forge. Fâché, son père se débarrasse de la tortue et son fils s’en désespère. Devant tant de souffrance, un vieil homme du village, Pusga, lui trouve une seconde tortue. Au fil de ses dialogues avec Pusga, Rabi découvre la vie autour de lui et décide de rendre la liberté à l’animal. Film destiné au jeune public.

* Gaston Kaboré a reçu le César du meilleur film francophone en 1985 pour son film Wend Kuuni et le Grand Prix-Etalon de Yennega en 1997 pour son film Buud Yam au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou. En 2003, il a fondé Imagine, un institut de formation continue et de perfectionnement aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Il a été membre du jury à la Mostra de Venise en 1994, au Festival de Cannes en 1995 et à la Berlinale en 2009.

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DIM. 115heràDEC. 19h

DIM. 8DEC. 10h à 13h

SPECTACLE

LES DESSOUS DE L’ISÈRE

Contes et musique

Angèle, Suzanne, Martine et moi…

Le Dauphiné d’en haut raconte… Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné. Jacqueline Estragon, metteur en scène ; Micheline Hainque accordéoniste, avec la complicité d’Alice Joisten.

Des conteuses interprètent les légendes collectées par Charles Joisten, ethnologue et folkloriste dont l’œuvre rassemble les traditions populaires, les contes et les êtres fantastiques de la Savoie et du Dauphiné. Tarif : 8 à 10 € Durée du spectacle : 1 h 15 Une rencontre autour d’une collation suivra les contes musicaux.

Stéphanie Miguet découpe les dernières pièces de lingerie en papier de son installation. L’artiste expose jusqu’au 15 janvier 2014 au Musée dauphinois les sous-vêtements féminins qu’elle a créés en papier découpé, des trois générations de femmes qui l’ont précédée, son arrière grand-mère, sa grand-mère et sa mère.

JEU 12DeC. 18h30 événement Inauguration officielle de l’exposition

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Vacances au musée

DIM. DIM. 15DEC. 29DEC. 15h & 16h30 11h à 12h MUSIQUE

l’isère VOIT MIDI À SA PORTE

Concerts

Visite guidée

Programmés dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts*

de l’exposition, animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble

Retrait des billets à 14h30 et entrée dans la chapelle à 14h45 pour le premier concert. Retrait des billets à 16h et entrée dans la chapelle à 16h15 pour le second concert.

L’Isère voit midi à sa porte.

Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

* Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture.

www.aida38.fr

À l’ombre des cadrans solaires.

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01

Vacances au musée

JEU. 2Jan. 14h à 16h30 LES DESSOUS DE L’ISÈRE Atelier Les dessous des fils Pour les enfants de 8 à 12 ans. Animé par Karine Godot, médiatrice scientifique de l’association Sciences et malice. En partenariat avec le Musée de la Chimie de Jarrie

À travers jeux, expériences et bricolages, les enfants sont invités à percer les secrets des textiles et comprendre comment et avec quoi ont pu être fabriqués leurs vêtements préférés. Une séance est proposée au Musée de la Chimie le 23 décembre 2013. Tarif à définir. Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01.

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Vacances au musée

JEU.2 DIM. & VEN. 19Jan. 11h à 12h30 3Jan. 14h à 17h l’isère VOIT MIDI À SA PORTE Atelier Fabrication de cadrans solaires en bois Pour enfants de 8 à 12 ans. En partenariat avec le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble (CCSTI Grenoble - La Casemate)

La première séance débute par la visite de l’exposition au Musée dauphinois. Ensuite, dans le laboratoire de fabrication (Fab-Lab) du CCSTI, les enfants réalisent le cadran né de leur imagination à l’aide de machines-outils pilotées par ordinateur, telle la découpeuse laser. À la seconde séance, les enfants se présentent directement au CCSTI pour terminer leur œuvre commencée la veille.

DIM. 26Jan. 11h à 12h

l’isère VOIT MIDI À SA PORTE

SAINTE-MARIE D’EN-HAUT

Rencontre

Visite guidée

Un voyage dans le temps Les fondateurs de l’atelier Tournesol, Christiane Guichard, fresquiste et JeanFrançois Dana, gnomoniste nous offrent un voyage dans le temps à travers les créations qu’ils proposent au musée dans le cadre de l’exposition. Ces œuvres étoffent le parcours à la fois poétique et scientifique de l’inventaire des cadrans solaires de l’Isère présenté dans l’exposition. Elles sont le pendant contemporain du scaphé galloromain et du cadran multiface de la fin du XVIIIe siècle, installés sous le cloître.

La chapelle, joyau de l’art baroque en Isère animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Participation obligatoire aux deux séances. Inscription : 04 57 58 89 01 Tarif : 24 e pour les 2 ateliers. www.ccsti-grenoble.org

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DIM. 2FEV. 17hà18h

Mer. 12FEV. 18h30à21h

SPECTACLE

ÉTUDIANTS

Concert

Soirée étudiante

Programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts.

autour de l’exposition L’Isère voit midi à sa porte. À l’ombre des cadrans solaires.

Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30 et entrée dans la chapelle à 16h45. www.aida38.fr

Si vous venez rencontrer les spécialistes en cadrans solaires de l’atelier Tournesol, vous cesserez de croire que la gnomonie est une science occulte réservée à un professeur au tempérament distrait d’une bande dessinée belge ! Ils vous entraîneront dans l’aventure passionnante de la recherche du temps présent. Informations pratiques et réservation : Université de Grenoble Un Tramway nommé culture. Gratuit sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) : jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr ou 04 56 52 85 22

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VEN 14FEV. 18h30 événement Inauguration officielle de l’installation


VEN. 21FEV. 9h à 17h

Bretelles et fabulations

DIM. 23FEV. 11h à 12h

LES DESSOUS DE L’ISÈRE

LES DESSOUS DE L’ISÈRE

Journée d’étude

Visite guidée

Les dessous de l’histoire

de l’exposition, animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble

Inscrite dans le cadre du séminaire « Histoire, mémoire, patrimoine » de l’école doctorale SHPT (Sciences de l’Homme, du Politique et du Territoire), cette journée permettra de s’interroger sur « ce qui est caché et a vocation à le rester ».

Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Programme et intervenants à définir. Tout public.

de l’artiste plasticienne Rébecca Plisson rébecca(!)fabulatrice Dans le cadre de l’exposition Les Dessous de l’Isère. Une histoire de la lingerie féminine. Jusqu’au 30 juin 2014

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Vacances au musée

MER. 5MARS & JEU. 6MARS 14hà17h

MER. JEU. 5MARS 6MARS & JEU. 15hà16h 6MARS 14hà17h

l’isère VOIT MIDI À SA PORTE

Contes

Histoires de là-haut

LES DESSOUS DE L’ISÈRE

l’isère VOIT MIDI À SA PORTE

Ateliers pour tous !

Ateliers

Ma chemise au bout de tes doigts

Fabrication de cadrans solaires en plexiglass

Animés par Marine Rivoire, artiste plasticienne.

Pour enfants de 8 à 12 ans.

Laisser courir les fils, flotter les nappes, glisser les boutons et les perles entre ses doigts, sur le dos de sa main, le long de ses bras… L’univers des étoffes est riche de sensations tactiles. L’atelier propose d’en jouer pour inventer un objet inspiré du ressenti de sa première chemise de nuit. Attention : présence obligatoire aux deux séances. Tarif à définir. Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01.

En partenariat avec le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble (CCSTI Grenoble - La Casemate)

La première séance débute par la visite de l’exposition ; puis dans le laboratoire de fabrication du CCSTI, les enfants réalisent le cadran né de leur imagination à l’aide de machines-outils pilotées par ordinateur, telle la découpeuse laser. À la seconde séance, les enfants se présentent directement au CCSTI pour terminer leur œuvre commencée la veille. Participation obligatoire aux deux séances. Inscription : 04 57 58 89 01 Tarif : 24 e pour les 2 ateliers. www.ccsti-grenoble.org

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Pour enfants à partir de 7 ans. Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.


Vacances au musée

MER. MER. MER. 12MARS 12MARS 12MARS 9h à 18h 15h à 16h & JEU. 13MARS 14hà17h LES DESSOUS DE L’ISÈRE

l’isère VOIT MIDI À SA PORTE

Rencontres professionnelles

Contes

Textile et mode en Rhône-Alpes : des patrimoines, un réseau

Pour enfants à partir de 7 ans. Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Musées, anciennes usines, entreprises en activité... les patrimoines du textile et de la mode ont marqué le territoire régional depuis un demi-millénaire, laissant des traces matérielles mais aussi la mémoire des mouvements sociaux, des identités ouvrières ainsi que les savoir-faire. La table-ronde sera précédée d’une présentation de l’exposition et d’une rencontre avec Martine Arnaud-Goddet autour de son documentaire J’ai épinglé des milliards et des milliards d’épingles. Table-ronde organisée avec la Direction régionale des affaires culturelles Rhône-Alpes. Avec (sous réserve) Cécile Demoncept et Marie Schoefer, Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon, Martine Arnaud-Goddet, réalisatrice, Karine Gariglio, styliste (Tissages Perrin), ainsi que Chantal Spillemaecker et Franck Philippeaux, commissaires de l’exposition au Musée dauphinois.

Inscription oblig. au 04 57 58 89 01

Histoires de là-haut

l’isère VOIT MIDI À SA PORTE Ateliers Fabrication de cadrans solaires en ardoise Pour enfants de 8 à 12 ans. En partenariat avec le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble (CCSTI Grenoble - La Casemate)

La première séance débute par la visite de l’exposition ; puis dans le laboratoire de fabrication du CCSTI, les enfants réalisent le cadran né de leur imagination à l’aide de machines-outils pilotées par ordinateur, telle la découpeuse laser. À la seconde séance, les enfants se présentent directement au CCSTI pour terminer leur œuvre commencée la veille. Participation obligatoire aux deux séances. Inscription : 04 57 58 89 01 Tarif : 24 e pour les 2 ateliers. www.ccsti-grenoble.org

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Vacances au musée

DIM. 16MARS 11hà12h l’isère VOIT MIDI À SA PORTE Visite guidée de l’exposition Animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

JEU 20MARS 18h30 ÉVÉNEMENT

Inauguration officielle de l’exposition

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À l’arrière comme au front. Les Isérois dans la Grande Guerre.


DIM. LUN. 3WE& 23MARS 24MARS MARS avril 17hà18h à partir de 18h30 28-30mars/4-6 & 11-12avril À L’ARRIÈRE comme au front Concert Programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts.

Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30. Entrée dans la chapelle à 16h45. www.aida38.fr

ÉTUDIANTS

festival

Soirée étudiante

Les Détours de Babel au Musée dauphinois

La semaine “Au poil !“ du 19 au 26 mars Cette année encore, pile-poil en mars, le service culture du Tramway et les associations étudiantes ne se crêperont pas le chignon pour nous concocter une soirée qui va décoiffer. Les garçons, laissezvous pousser la moustache et achetez de la brillantine. Les filles n’oubliez pas votre brosse à cheveux et vos bigoudis. Et la fête sera au poil ! Informations pratiques et réservation : Université de Grenoble - Un Tramway nommé culture. Entrée libre et gratuite sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) : jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr ou 04 56 52 85 22

Musique & Nature Festival international dédié aux musiques du monde contemporain, Les Détours de Babel privilégient, au-delà des genres et catégories musicales, les démarches de création croisées et transculturelles, reflet des transformations sociales et culturelles du monde d’aujourd’hui, contribuant à la construction des imaginaires « composites » de demain. Comme chaque année, le festival est structuré autour d’une thématique choisie en résonance avec les enjeux de société, permettant confrontations artistiques et débats d’idées. Programmation en cours. www.detoursdebabel.fr

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DIM. DIM. DIM. 13AVRIL 13AVRIL 20avRIL 11hà12h30 17hà18h à 15h À L’ARRIÈRE comme au front Rencontre L’hôpital civil, les hôpitaux temporaires, le comité d’assistance aux militaires et tuberculeux et ses actions sanitaires. Avec Sylvie Bretagnon, responsable du Musée grenoblois des Sciences médicales.

Les victimes de la Première Guerre imposent l’ouverture d’hôpitaux temporaires où des bénévoles secondent le personnel médical. Les soldats lourdement blessés devront entamer une nouvelle vie dans une société qui n’est pas prête à accepter leurs handicaps. En 1918, les hôpitaux civils se rassemblent en une Union des hôpitaux du Sud-Est pour mieux lutter contre un nouveau fléau : la tuberculose. En Isère, ce combat conduit à la construction des sanatoriums.

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SPECTACLE Concert

À L’ARRIÈRE comme au front

Programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts

Films

Initiative du Conseil général de l’Isère, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture.

de Louis Feuillade (France, 1916, 44’, 35 mm N/B, muet)

Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30 et entrée dans la chapelle à 16h45. www.aida38.fr

Le Noël du poilu En 1916, le caporal Renaud ne peut partir en permission pour Noël, sa femme et sa fille sont restées dans le nord envahi par l’ennemi. Or en Touraine, Madame Dartois, marraine du soldat, apprend que Madame Renaud et sa fille font partie d’un convoi de rapatriés et les héberge...

L’Horizon de Jacques Rouffiot (France, 1967, 99’, 35 mm)

Antonin, un jeune soldat, a reçu un éclat d’obus. Il rentre chez lui, pour passer sa convalescence. Élisa, la jeune veuve du cousin d’Antonin, habite dans la maison familiale. Ils ont une liaison. Élisa pousse Antonin à déserter... En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble.

Dans la limite des 120 places disponibles.


Vacances au musée

JEU. DIM. LUN. 24AVRIL 27AVRIL 28AVRIL à partir de 9h30 11hà12h 15hà16h À L’ARRIÈRE comme au front

À L’ARRIÈRE comme au front

À L’ARRIÈRE comme au front

Journée d’étude

Visite guidée

1914-1918 : L’Isère, un département de “l’arrière”

de l’exposition, animée par les guides de l’Office de tourisme de Grenoble

Rencontre littérature-jeunesse

Organisée en partenariat avec les Archives départementales de l’Isère et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA).

Temps fort de la commémo‑ ration du centenaire en Isère, cette journée répond à l’objectif de mise en lumière des recherches récentes engagées au niveau local. Par ailleurs, les meilleurs spécialistes français de l’histoire de la Première Guerre mondiale se prononceront sur la place faite à la société de l’arrière dans l’historiographie du conflit. De nombreux travaux paraissent, soulignant les conséquences du conflit sur l’arrière et l’engagement total du pays dans la guerre.

Tarif : 3,80 e. Gratuit pour les moins de 12 ans.

Animée par Gaëlle Partouche de la librairie Les Modernes

Présentation d’ouvrages de la littérature jeunesse sur le thème de la guerre, au cours d’un goûter-lecture.

Aux Archives départementales de l’Isère de 9h30 à 12h. Au Musée dauphinois de 13h30 à 16h30. À 17h, visite guidée de l’exposition par Olivier Cogne, commissaire.

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Vacances au musée

Mer. lun. 30AVRIL 5MAI 14hà16h 14hà16h30 JARDIN DES CAIRNS

LES DESSOUS DE L’ISÈRE

JARDIN DES CAIRNS

Atelier

Atelier

Atelier

Cuisiner des plantes

Tous au lavoir !

pour les enfants de 8 à 12 ans

Pour les enfants de 8 à 12 ans Animé par Karine Godot médiatrice scientifique de l’association Sciences et malice.

Autour de la pollinisation

Notre jardin est un véritable garde-manger ! Les petits chefs seront les bienvenus pour découvrir comment transformer les légumes du potager, les aromatiques, les fruits et les fleurs en de délicieuses recettes faciles à reproduire à la maison. Une épreuve permettra aux talents de s’exprimer en préparant le goûter ! Tarif à définir. Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 Animation proposée par l’Atelier multidisciplinaire des Cairns (Amca). À l’emplacement du terrain cultivé par les sœurs de la Visitation au XVIIe siècle, le jardin des Cairns est dédié à l’agro-écologie.

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Mer. 7MAI 14hà16h

En partenariat avec le Musée de la Chimie de Jarrie.

À travers observations, défis et expériences, les secrets du savon et de la lessive seront percés. Il sera alors plus facile de comprendre comment ces produits de lavage se jouent des gouttes d’eau et des tâches pour rendre propres nos vêtements préférés. Une autre séance est proposée au Musée de la Chimie le 28 avril. Tarif à définir. Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01.

Pour les enfants de 8 à 12 ans

Les plantes ne poussent pas toutes seules, elles sont aidées par les pollinisateurs ! Durant l’atelier, il faudra se baisser dans les hautes herbes et mettre son nez dans les fleurs pour dénicher ces petites bêtes à poils qui tiennent un rôle essentiel dans notre jardin ! Les abeilles participeront au goûter en offrant du miel. Tarif à définir. Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01. Animation proposée par l’Atelier multidisciplinaire des Cairns (Amca). À l’emplacement du terrain cultivé par les sœurs de la Visitation au XVIIe siècle, le jardin des Cairns est dédié à l’agro-écologie.


sam. 17mai à 19h

LUN. 19mai 9h30à17h

dim. 25mai 15h

Nuit des Musées / Musées en fête

LES ARTS DU RÉCIT

À L’ARRIÈRE comme au front

L’Homme Semence Récit de Violette Ailhaud écrit en 1852 Interprété et mis en scène par Agnès Dumouchel

En 1852, Violette Ailhaud est en âge de se marier quand son village des Basses-Alpes est brutalement privé de tous ses hommes par la répression qui suit le soulèvement républicain de décembre 1851. Il s’écoule plus de deux ans avant qu’un homme n’apparaisse.

Colloque Conter : une littérature ? Temps II Le Centre des Arts du Récit questionne à nouveau ce qui fait le fondement même de la discipline, de l’art qu’il défend et fait vivre : son lien à la littérature voire sa présence au cœur de la littérature. Acteurs, ethnologues et écrivains s’exprimeront sur ce thème. Renseignements au 04 76 51 21 82 ou sur info@artsdurecit.com

Gratuit. Réservation au 04 76 51 21 82 ou reservation.festival@artsdurecit.com

Les différents espaces du musée resteront ouverts jusqu’à minuit. Dans le cadre de la 27e édition du Festival des Arts du récit du 12 au 23 mai

Film Le Mouchoir Docu-fiction (réalisateur inconnu, France, 1918, 25’, 35 mm, N/B teinté, muet)

Père de six enfants, le soldat Lefrançois ne parvient pas à se souvenir pour quel motif il a noué son mouchoir. Il obtient la croix de guerre pour avoir fait prisonnier des soldats allemands mais son défaut de mémoire accapare son esprit. Le lendemain, touché par un obus, il est conduit à l’hôpital où il reste obsédé par son oubli. Un camarade vient lui rendre visite et lui reproche son « air emprunté ». Sitôt le mot prononcé, Lefrançois recouvre sa mémoire : il doit dire à sa femme de souscrire à l’emprunt national. Le film sera suivi d’un échange avec le public sur la propagande. En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble.

Dans la limite des 120 places disponibles.

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Atelier de land-art Rendez-vous aux jardins Pour les enfants de 8 à 12 ans.

Création d’un jardin miniature. Tarif à définir. Inscription obligatoire au 04 57 58 89 01 En partenariat avec la librairie Les Modernes.

Commande en ligne sur www.musee - dauphinois.fr

rendez-vous auxjardins

Publications

SAM. 31MAI 10h30à12h

Prolonger une exposition, se documenter sur un thème particulier, se laisser tenter par un témoignage ou de belles images, une multitude de regards et d’analyses vous est proposée dans l’espace boutique ou en ligne.

Boutique Publications, cartes postales et articles en lien avec les expositions en cours vous attendent à la boutique du musée.

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caractères d’ altitude 40 ans

du parc

national

des écrins

Caractères d’altitude. Portraits d’habitants des Écrins.

Les cadrans solaires en Isère

qui va du simple vestige sur une façade lavée par les pluies à des cadrans uniques et exceptionnels. À travers ces œuvres populaires, offertes au regard, nous découvrons un patrimoine émouvant, vestige de ces siècles où le soleil dictait les tâches des hommes, et pénétrons l’histoire vaste, complexe et mystérieuse de la mesure du temps.

Par Chantal Mazard avec la collaboration de l’Atelier Tournesol, préface de Jean Guibal, directeur du Musée dauphinois. Presses universitaires de Grenoble, 2011. 144 pages, 140 illustrations couleurs et noir et blanc, 30€.

À l’arrière comme au front. Les Isérois dans la Grande Guerre

Éditions du Musée dauphinois, octobre 2013, 64 pages, illustré, couleur

Disséminés au hasard des hameaux, de ferme en château, animant les façades des maisons traditionnelles, les cadrans solaires constituent un véritable musée en plein air à visiter le nez au vent, les yeux grands ouverts, au détour des chemins. Des contreforts des Écrins au Vercors, de la Chartreuse aux plaines du Bas-Dauphiné, cet ouvrage nous fait découvrir un patrimoine à la fois remarquable et méconnu,

Ouvrage collectif coordonné par Jean Guibal, Olivier Cogne et Hélène Viallet, en partenariat avec les Archives départementales de l’Isère, Éditions du Musée dauphinois, mars 2014, illustré, couleur.

Prolongeant l’exposition du musée, cette publication constitue le premier ouvrage consacré à l’histoire de l’Isère durant la Première Guerre mondiale. Rassemblant plus de vingt-cinq contributions d’historiens, de responsables de musées, d’archivistes, elle met en lumière de nombreux aspects méconnus liés à

l’impact du conflit sur le plan local en s’appuyant pour ce faire sur le dépouillement de documents conservés aux Archives départementales de l’Isère qui jusque-là n’avaient pas été ou peu exploités. Les images qui l’illustrent sont pour une partie d’entre elles inédites.

Les Dessous de l’Isère Une histoire de la lingerie féminine Ouvrage collectif, sous la direction de Chantal Spillemaecker et de Franck Philippeaux, préface de Chantal Thomass, créatrice de mode. Éditions Libel, Lyon 2013 144 pages, 150 Illustrations couleurs et noir et blanc, 29,50 e

Des générations de femmes confectionnèrent un trousseau renfermant leurs sous-vêtements et toute leur intimité... Mais l’industrialisation de l’habillement et de nouveaux usages de consommation mettent fin à ces pratiques traditionnelles. •••

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Parc national des Écrins

Des natures et des hommes

••• En Isère, des sociétés de lingerie de renommée, Valisère, LOU, Lora, Playtex et Wonderbra..., se développent au XXe siècle pour connaître un essor considérable. L’ouvrage raconte l’histoire de ces entreprises qui, à partir de fibres modernes et d’un savoir-faire reconnu, créèrent dans le domaine du textile et de la mode : fonds de robe, soutiens-gorge et autres dessous célèbres qui habillèrent des centaines de milliers de femmes.Installées dans d’autres contrées, les marques contemporaines portent fièrement cet héritage tandis que d’autres entreprises perpétuent la fabrication d’étoffes soyeuses, de dentelles fines et autres matières innovantes au profit d’une lingerie internationale. Cette épopée industrielle raconte l’histoire de femmes au travail. Par la mode, la publicité et la consommation mais aussi la beauté, la pudeur et la morale sexuelle, elle révèle l’histoire des femmes tout au long du XXe siècle et de leur place dans la société.

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La Grande histoire du ski Ouvrage collectif sous la direction d’Annie Bosso et d’Isabelle Lazier. Editions du Musée dauphinois, 1994, 157 pages, 19,82 €

L’histoire du ski n’est pas seulement une histoire technique, c’est aussi une histoire humaine qu’il convient de découvrir et de connaître dans toutes ses dimensions : celles d’un antique moyen de déplacement désormais appelé à évoluer pour satisfaire l’insatiable besoin de jeux et de loisirs de notre société contemporaine.

L’Alpe n°61 Parc national des Écrins : des natures et des hommes Éditions Glénat/Musée dauphinois, été 2013, 15 €

Quarante ans ou cent ans ? 2013 autorise la célébration de deux événements dans l’histoire des Écrins : la création du parc national, en 1973 ; mais aussi la mise en place du premier espace protégé en France, un « parc national » de La Bérarde, en 1913. On ne peut définir l’identité d’un massif

Une terre humaine habitée jusqu’en son cœur depuis des millénaires. Des trésors de cultures et de petits patrimoines à découvrir

!"

Musée Dauphinois

de montagne aussi pluriel que celui des Écrins sans s’appuyer sur la longue histoire de chacune de ses composantes, humaines, géographiques, anthropologiques, historiques et culturelles. Mais dans le même temps, il faut aller au-delà de toute nostalgie agropastorale pour comprendre ce qui anime les habitants : se sent-on de ce territoire des Écrins ? Ou de ce massif ? Ou de ce parc ? Ou de telle ou telle vallée ? Par de micro-éclairages multiples, ce numéro brosse un tableau impressionniste de ce qu’est aujourd’hui et de ce que pourrait être demain le paysage culturel d’un parc national comme celui des Écrins à l’occasion de l’anniversaire de sa création.

L’Alpe n°62 Le bois dans tous ses états Éditions Glénat/ Musée dauphinois, automne 2013, 15 €

Depuis toujours, le bois joue un rôle de premier plan dans les sociétés alpines.


Pour se chauffer et construire sa maison, fabriquer des meubles, des outils ou des jouets. Indispensable à la vie quotidienne, ce matériau chaleureux s’offre aussi à la créativité.Les forêts alpines, qui représentent actuellement près de la moitié de la surface des Alpes, tiennent aussi une place importante dans l’économie et l’environnement. Pendant des siècles, elles ont été exploitées pour la construction navale, le charbon de bois ou les hauts fourneaux, utilisant les savoir-faire des forestiers, charbonniers, bûcherons mais aussi radeliers pour le transport. Aujourd’hui, la filière bois connaît à nouveau un grand développement dans le cadre de l’habitat durable et des nouvelles ressources énergétiques. Dans les Alpes, le bois est ainsi devenu un enjeu notable. Car si la forêt permet de limiter l’érosion et les risques d’avalanche, elle est aussi une fabuleuse réserve de biodiversité, offrant un vaste espace de loisir aux hommes.

Feuilletez ces numéros à l’écran sur www.lalpe.com

Jardins en Rhône-Alpes Vingt siècles d’histoire

La grotte Chauvet-Pont d’Arc Sanctuaire préhistorique

Éditions Le Dauphiné Libéré, collection « Les patrimoines », mars 2013, 52 pages, 7,90 €.

Éditions Le Dauphiné Libéré, collection « Les patrimoines », mai 2013, 52 pages, 7,90 €.

Dynamisme économique, infrastructures : Rhône-Alpes a un côté cour. Notre région a aussi son côté jardin. La conjugaison d’une histoire mouvementée et d’une géographie contrastée a donné naissance à des jardins dont le dénominateur commun est la diversité. De sorte que jardins de l’Antiquité, de la Renaissance et du Grand Siècle cohabitent avec des jardins contemporains, alors que des jardins aux influences méditerranéennes sont aussi légitimes que ceux qui ne cachent pas leur spécificité alpine. Reflet de la richesse culturelle autant que des pratiques culturales d’une région, les côtés , les jardins du Rhône-Alpes constituent un patrimoine qui incite à la médiation sur les interactions entre l’homme et son environnement.

Début 1995, l’annonce de la découverte de la grotte Chauvet-Pont d’Arc fut un événement. Des centaines d’animaux de qualité esthétique majeure étaient représentés dans une région où l’on connaissait quelques grottes ornées des temps glaciaires mais aucune de premier plan. Les espèces préférées, rhinocéros laineux, lions des cavernes, mammouths, étaient rares ailleurs. Son caractère exceptionnel fut renforcé quelques mois plus tard lorsque des datations par le radiocarbone en firent la plus ancienne grotte ornée d’Europe. Depuis 1998, une équipe scientifique l’étudie sous tous ses aspects. Jean Clottes l’a dirigée à ses débuts avant que son collègue JeanMichel Geneste n’en prenne le relais. Il nous raconte ici cette aventure.

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Le musÉe en pratique Scolaires et enseignants

Des aides spécifiques sont proposées aux enseignants pour construire leurs projets pédagogiques : visites-formation animées par les conservateurs, dossiers pédagogiques, accès aux ressources du centre de documentation. L’offre complète et détaillée est disponible à la rubrique « scolaires et enseignants » sur le site internet du musée. Pour les collèges publics : Les déplacements vers les musées départementaux sont financés exclusivement dans le cadre du contrat éducatif isérois au titre des «sorties culturelles». Le choix des sites visités est limité à ceux figurant sur la liste agréée par l’assemblée départementale. Une somme globale dont le montant est figé est affectée aux dépenses de transport en début d’année scolaire. Cependant, les sites visités peuvent varier, au cours de l’année, selon les circonstances ou intérêts des professeurs. Pour les collèges privés : Les demandes au titre de l’éveil culturel et connaissance du patrimoine doivent s’effectuer directement selon les modalités décrites sur le site www.isere.fr

Accueil des groupes Les visites guidées sont assurées par des guides conférenciers de l’Office de tourisme de Grenoble et sont limitées à 30 personnes pour un meilleur confort. Sur RdV toute l’année, tous les jours sauf le mardi. Inscription 15 jours à l’avance au 04 57 58 89 01.

Le musÉe

en ligne Un site www.musee-dauphinois.fr

pour s’informer • toute l’actualité du musée avec des articles illustrés, des vidéos et des enregistrements sonores • l’agenda complet des manifestations • une lettre d’information

pour se documenter • des livres numériques gratuits à télécharger librement • des milliers de fiches sur les collections du musée.

Centre de ressources documentaires Accessible sur rendez-vous aux chercheurs, étudiants et aux amateurs d’histoire et de patrimoine, le centre de documentation du musée propose un fonds d’ouvrages de 15 000 volumes, une importante collection de périodiques et une photothèque de 150 000 épreuves. Ces documents concernent tous les domaines et toutes les disciplines du patrimoine régional : histoire, archéologie, arts décoratifs, ethnologie, muséologie. Leur origine géographique couvre le territoire de l’ancienne province du Dauphiné, avec une nette prédilection pour les régions de montagne et l’arc alpin. Consultation sur RdV, du lundi au vendredi de 14 h à 17 h 30.

Bibliothèque Photothèque 04 57 58 89 21

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04 57 58 89 06

Une page facebook www.facebook.com/ museedauphinois


Expositi

NIVEAU 3

on

LA GRANDE HISTOIRE DU SKI Exposition permanente

Expositi

on

NIVEAU 2 GENS DE L’ALPE Exposition permanente

tio

n

NIVEAU 1 po

si

➤ LES DESSOUS DE L'ISÈRE ➤ INSTALLATION DE STÉPHANIE MIGUET à partir du 14 septembre 2013

➤ INSTALLATION DE RÉBECCA PLISSON

Ex

jusqu’au 30 juin 2014

Espace découverte

Expositi

à partir du 14 février 2014

on

➤ L'ISÈRE VOIT MIDI À SA PORTE à partir du 13 décembre 2013

Expositi

on

Cloître

REZ-DECHAUSSÉE

Cour d’entrée

Rotonde Terrasses

ACCUEIL

➤➤ CARACTÈRES D'ALTITUDE

Séchoir

Boutique

Jardin des Cairns

du 18 octobre 2013 au 12 mai 2014

➤ À L'ARRIÈRE COMME AU FRONT à partir du 21 mars 2014

Chœur des religieuses

NIVEAU -1

CHAPELLE

Roseraie Administration

PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE DU COUVENT

Venir au musée Accès piétons

En véhicules

Par la montée de Chalemont : accès place de la Cymaise, fontaine au lion.

• Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble ou ValenceGrenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille

Par les sentiers de la Bastille : la carte des sentiers reliant la Bastille au Musée dauphinois est disponible sur www.bastille-grenoble.fr/sentier.htm

• Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Centre-ville

Par transports en commun

• Parkings : Philippeville, Office de tourisme, Musée de Grenoble, Esplanade (gratuit).

Prendre la navette “Le Rabot”, direction Le Rabot, arrêt “Veyret” www.sedeplacer-tag.fr/

• Accès par la rue Maurice Gignoux : passer sous le porche du quai Perrière, stationnement à 30 m

Accueil des personnes à mobilité réduite Le musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite. Renseignements au 04 57 58 89 01

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L’entrée au musée est gratuite pour tous Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi, les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre de 10 h à 18 h du 1er septembre au 31 mai et de 10 h à 19 h du 1er juin au 31 août

Musée dauphinois 30 rue Maurice Gignoux Grenoble 04 57 58 89 01 musee.dauphinois@cg38.fr

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Conception graphique : Hervé Frumy assisté de Francis Richard - 2013

www.musee-dauphinois.fr


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