Musée dauphinois. Saison 2015 2016

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Musée dauphinois Programme

Grenoble

2015•2016

OCTOBRE Décembre MARS

Tsiganes Grenoble 1925 Inuit

En partenariat avec

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saison 2015-16

O

uvrant pour la première fois ce programme du Musée dauphinois, je me dois de rappeler toute l’importance que tient notre réseau des dix musées départementaux dans la vie culturelle sur notre territoire. Ces institutions sont notre outil de partage avec les publics sur l’histoire et le patrimoine culturel, permettant à chacun de se situer dans la communauté humaine, dans le temps comme dans l’espace. Au Musée dauphinois, l’exploration des patrimoines les plus divers – de la préhistoire au patrimoine industriel, de l’art régional à l’histoire rurale, etc. – s’accompagne régulièrement d’une approche des cultures qui sont venues, au fil du temps, enrichir notre propre histoire. De nombreuses communautés ont ainsi été présentées aux publics du musée (les Italiens, les Grecs, les Arméniens, les Maghrébins, les Pieds-Noirs, etc.) ; cette année, ce seront dans leur grande diversité les populations tsiganes. Connaître leur histoire et les grands traits de leurs cultures, tel est le projet de cette exposition. Puis le musée reviendra à l’histoire récente, celle de ce XXe siècle qui a vu l’Isère, au moment de l’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme de Grenoble en 1925, entrer dans l’ère de la modernité technique et industrielle, qu’elle n’a depuis jamais quittée. Enfin, pour une autre forme de présentation de la diversité culturelle, une exposition consacrée aux peuples du Grand Nord, les Inuit, sera offerte au public dans le cadre d’un partenariat avec les Musées de la civilisation de Québec. Jean-Pierre Barbier Président du Département de l’Isère


Tsiganes Six siècles de présence en Isère la vie de bohème ? Exposition présentée du 24 octobre 2015 au 9 janvier 2017 Publications Tsiganes, la vie de bohème ? Ouvrage collectif Éditions du Musée dauphinois

Journal des expositions n°24

En complément au Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère, l’exposition Un camp pour les Tsiganes. Saliers, 1942-1944 sera présentée du 27 novembre 2015 au 16 mai 2016.

Femme © Roberto Neumiller Coll. Musée dauphinois

Dans sa mission de mise en valeur de la diversité culturelle, le Musée dauphinois s’intéresse aujourd’hui aux populations constituant la minorité la plus importante d’Europe : les Tsiganes. Après les Italiens, les Grecs, les Arméniens, les Maghrébins, les Pieds-Noirs, etc., le musée invite les Gitans, Manouches, Yéniches, Sintis, Roms, etc., à prendre leur place dans l’histoire commune et dans le patrimoine culturel collectif. L’exposition s’interroge également sur les raisons de leur rejet, un peu partout en Europe. Qui sont les Tsiganes ? Appelés Roms aujourd’hui, ils sont dénommés Sarrazins ou Égyptiens à leur arrivée en Europe au XVe siècle et plus tard Bohémiens puis Romanichels… Dans les années 1960, l’administration française les classe « gens du voyage »… malgré une forte tendance à la sédentarisation ! Eux-mêmes se nomment autrement… Les Tsiganes auraient en commun une lointaine origine indienne (de plus en plus contestée par les historiens !) et se seraient dispersés en Europe occidentale à partir de la fin du Moyen Âge. Pèlerins, artisans ou commerçants ambulants à leur arrivée, ils deviennent aussi hommes d’armes pour la noblesse, estimés bons chrétiens par l’Église. Excepté dans l’actuelle Roumanie où ils sont à l’époque réduits à l’esclavage, ils sont généralement tolérés. L’hostilité apparaît au

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XVIIe siècle puis un siècle plus tard avec des tentatives de sédentarisation des populations nomades. Certains partent sur les routes exercer métiers et commerces ambulants à bord d’un nouveau moyen de locomotion, la roulotte (la verdine). Accusés notamment de rapines, l’image du Tsigane « voleur de poules » naît alors… tandis que pour les artistes, « le Bohémien » incarne un idéal romantique où nomadisme rime avec liberté, une supposée « vie de bohème ». Victimes des guerres, notamment d’un génocide perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, les Tsiganes sont pourtant encore rejetés. Est-ce en raison de l’ancestrale opposition du sédentaire et du nomade ? Est-ce la délinquance dont on les accuse, qui n’est pourtant statistiquement pas plus importante que pour d’autres groupes ? La question reste ouverte, tant il semble difficile de comprendre ces difficultés de relation. L’exposition se termine par la présentation du travail d’un photographe, Pablo Chignard, qui a réalisé en 2015 les portraits de familles roms qui, venues d’Europe de l’Est pour des raisons économiques et sociales, vivent en Isère, souvent dans le plus grand dénuement. Il s’agit d’appréhender cette réalité actuelle, toute proche de nous, sans misérabilisme, mais avec beaucoup d’humanité.


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L ’exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme

GRENOBLE 1925 la grande mutation Exposition présentée De décembre 2015 à septembre 2016 (Dates à préciser) Publication Grenoble, 1925. La grande mutation L’exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme Ouvrage collectif Éditions du Musée dauphinois

Boîte de l’Exposition internationale, 1925 Coll. Musée dauphinois Carte postale extraite d’un carnet de l’Exposition internationale, 1925 Coll. Musée dauphinois

En complément, la Maison Bergès-Musée de la Houille blanche présente l’exposition Grenoble 1925 - Éloge de la modernité.

En 1925, Grenoble organise l’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme. Porté par les instances politiques, par les universitaires et les industriels locaux, cet événement majeur hisse la ville au statut de ville de la modernité et au rang de capitale des Alpes françaises. La Maison Bergès-Musée de la Houille blanche et le Musée dauphinois, en partenariat avec la Ville de Grenoble, célèbrent cette année le 90e anniversaire de cette manifestation, à travers deux expositions sur Grenoble 1925 : Éloge de la modernité au Musée de la Houille blanche et La grande mutation au Musée dauphinois. Au tournant du XXe siècle, Grenoble reste enclavée dans ses remparts et la nécessité de développer la ville mobilise les élus locaux. La forte croissance démographique, l’essor de l’industrie locale avec l’émergence de nouvelles filières techniques (électrochimie, électrométallurgie, …), le développement du tourisme dans les Alpes, vont permettre à Paul Mistral, alors maire de Grenoble, d’ouvrir la ville à la modernité. L’exposition internationale est le symbole de cette grande mutation et la Tour Perret en béton armé, œuvre de l’architecte Auguste Perret, l’incarnation de ce Grenoble moderne. Dès son investiture en 1919, Paul Mistral confie à Léon Jaussely, architecte urbaniste parisien, le projet d’un vaste plan d’aménagement urbain, qui sera

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réalisé en partie. La réorganisation des voies ferrées et la construction d’une nouvelle gare, l’aménagement des grands boulevards, la création de terrains de sports et de piscines couvertes, transforment radicalement la ville… qui peut s’étendre au sud grâce à la destruction des dernières fortifications. Visionnaire et rassembleur, Paul Mistral constitue une commission chargée d’organiser l’Exposition internationale, composée de personnalités confiantes dans le progrès technique. Toutes adhèrent au courant régionaliste de maintien des populations locales sur place, grâce notamment à la houille blanche : le député Léon Perrier, président du Conseil général, les industriels Aimé Bouchayer, Marius Blanchet, Charles-Albert Keller, le géographe Raoul Blanchard de l’Institut de Géographie alpine, les architectes Léon Jaussely, Alfred Rome et Auguste Perret, les conservateurs de musées Hippolyte Müller, Andry-Farcy, Victor Piraud, etc. Le fameux modèle grenoblois, fondé sur le lien université/recherche/industrie, est l’héritage de cette époque. Aujourd’hui encore, Grenoble conserve et cultive cette image de ville de l’innovation et le 90e anniversaire de l’Exposition internationale sera l’occasion d’une campagne de souscription pour la restauration de la Tour Perret, l’unique vestige de cette importante manifestation qui attira plus d’un million de visiteurs.


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À la rencontre des Inuit du Nunavik

Sur le toit du monde Exposition présentée du 25 mars au 31 décembre 2016 (dates à confirmer) Publications Sur le toit du monde. À la rencontre des Inuit du Nunavik Ouvrage collectif Éditions du Musée dauphinois

Journal des expositions n°25

En 1964, Roger Frison-Roche, guide de Chamonix, explorateur et écrivain et Pierre Tairraz, photographe et guide de montagne, partent en expédition dans le Grand Nord canadien pour partager la vie des « Peuples chasseurs de l’Arctique ». Ils en rapportent des photographies exceptionnelles dont une trentaine d’entre elles prolongent le parcours de l’exposition.

Photo Pierre Tairraz, 1966. Coll. privée

Lunettes de neige, bois de grève et cuir de caribou, vers 1940. Coll. Musées de la civilisation, Québec Portrait de Norman Kritik,1980. Coll. Institut culturel Avataq, Montréal © Michel Garceau Sedna, déesse de la mer, gravure d’Henry NAPARTUK, 1963. Coll. Michel Brochu, Musées de la civilisation, Québec

TITRE PROVISOIRE

Pourquoi le Grand Nord fascine tant ? Comment des hommes et des femmes peuvent-ils survivre sur des terres si hostiles à nos yeux ? En quoi différent-ils des gens de l’alpe ? L’exposition emporte le public vers un ailleurs lointain pour tenter de comprendre ceux qui s’intitulent désormais Inuit (les humains) et non plus Esquimaux . Ces communautés maintiennent sur de vastes territoires au Nord du 55 e parallèle une culture ancestrale, largement modernisée au cours du XXe siècle, mais affirmant toujours des valeurs fondamentales. En collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l’Institut culturel Avataq, le Musée dauphinois raconte l’épopée des Inuit du Nunavik, au Nord du Québec, dont l’ingéniosité perpétuelle a permis de s’adapter au climat, résister aux menaces du monde occidental et prendre en mains leur destinée. Venus d’Asie il y a environ 8000 ans vers le nouveau monde en franchissant le détroit de Béring, les Paléoesquimaux pénètrent la vaste région arctique et sillonnent la banquise à la poursuite du gibier marin et terrestre dont ils se nourrissent. Certains franchissent l’Arctique canadien autour de l’an Mil pour venir à l’Est du Canada, rencontrent les premiers Européens au XVIe siècle et sont finalement sédentarisés de force au XXe siècle. Après une vaste campagne

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de revendications, le gouvernement du Québec leur confère enfin au siècle dernier un territoire : le Nunavik.

L’exposition rassemble une exceptionnelle collection de pièces archéologiques, d’objets de la culture matérielle et d’œuvres d’art inuit (sculptures et arts graphiques) provenant des villages côtiers de la baie d’Hudson et d’Ungava. Photographies et films rares illustrent la vie communautaire d’hier comme celle d’aujourd’hui et révèlent la parole inuit, les fameux « chants de gorge » ou encore les musiques actuelles. Les objets issus des collections des Musées de la civilisation de Québec documentent la vision du monde des Nunavimmiut, peuple autochtone de l’Arctique québécois. Leurs jours sans nuit ou sans lumière sont peuplés d’esprits. Les productions artistiques contemporaines laissent apparaître de nouveaux imaginaires… L’exposition sera l’occasion d’inviter des artistes du Grand Nord québécois qui sculpteront la pierre devant le public et d’organiser des échanges autour de la culture inuit à partir de films, tables-rondes, concerts …


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Squelettes en question

Confidences d’outre-tombe Exposition présentée jusqu’au 4 janvier 2016 Publications Confidences d’outre-tombe Éditions du Musée dauphinois

[K]RÂNES42 Catacombe artistique Éditions du Musée dauphinois

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1 Corinne De Battista - 2 Line Orcière 3 Jean-Pierre Ardito - 4 Ludovic Paquelier

[K]RÂNES42 Catacombe artistique Quarante-deux plasticiens ont travaillé à partir d’une même pièce – un moulage de crâne en plâtre blanc – sur le thème récurrent de la vanité. Au-delà de leur diversité et de leur singularité, les sculptures se répondent pour composer une oeuvre unique, une « catacombe artistique ». Chacune nous confie une interprétation contemporaine de l’ici-bas et de l’outre-tombe.

Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant des défunts des siècles passés ? Quelles représentations avons-nous aujourd’hui du squelette humain ? Pour répondre à ces interrogations, le Musée dauphinois, le Musée archéologique de Grenoble et La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble croisent leurs regards. La nécropole Saint-Laurent de Grenoble avec ses 1500 squelettes exhumés est un terrain d’études dont les interprétations scientifiques renseignent sur les occupations humaines successives en Isère. En effet, des techniques d’investigation nouvelles permettent de faire « parler » les ossements sur l’âge, le sexe et l’état de santé des individus ainsi « auscultés ». Au-delà, les spécialistes interprètent les rites funéraires, voire les pratiques culturelles et l’organisation sociale des communautés à travers les âges. Enfin le squelette est porteur d’une force allégorique et s’immisce dans la littérature, les beaux-arts, l’art contemporain, le design, la haute couture, la musique, le spectacle vivant, etc. Certaines communautés l’utilisent même comme signe de ralliement ! Cette symbolique est traduite dans «La catacombe artistique», par une quarantaine de répliques de crânes interprétées par des peintres, sculpteurs, tatoueurs, dessinateurs, …

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La mort a de beaux restes et entretient avec la vie de curieuses relations… En partenariat avec le Musée archéologique de Grenoble, La Casemate – Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle de Grenoble et l’Inrap Institut national de recherches archéologiques préventives. Avec le concours des Pompes Funèbres Intercommunales de la Région Grenobloise.

Profil’OS’cope, dispositif interactif réalisé par la Casemate.


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4000 ans de conquête et d’aventure

La grande histoire du ski Exposition de longue durée Publication La Grande histoire du ski Éditions Musée dauphinois

C’était il y a bien longtemps, dans Alpes françaises, sous l’impulsion de le Grand Nord, près du lac Baïkal quelques pionniers isolés et des militaires. Dès lors, l’histoire s’accélère : le et du Mont Altaï… Les hommes préhistoriques faisaient leurs premières traces à ski. Tout naturellement pour avancer sur la neige, chasser et guerroyer. Pratique, utile et rapide, ce nouveau moyen de locomotion sera vite adopté par les Scandinaves pour braver les terres froides. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour que le ski pénètre les

ski utile laisse la place au ski sportif. Premiers concours, premières remontées mécaniques et premiers « fanas de la glisse » ! Pour retracer cette fabuleuse épopée, le Musée dauphinois présente La Grande histoire du ski. Quatre mille ans de conquête et d’aventure depuis la préhistoire jusqu’aux tendances les plus actuelles de la glisse.

Les collections les plus prestigieuses du Musée dauphinois

GENS de l’Alpe Exposition de longue durée

Il y a plus de trois millénaires, perduré durant des siècles avant d’être des hommes s’installent sur les bouleversés par les temps modernes. hauteurs de la montagne alpine. L’exposition du Musée dauphinois Ils affrontent l’altitude, la pente, le froid et l’isolement. Rien n’est laissé au hasard dans l’organisation de la communauté où chacun et chaque chose a sa place, où la rondeur des jours d’hiver succède aux durs labeurs des mois d’été. L’équilibre et l’harmonie atteints par les gens de l’alpe ont

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dresse le portrait de ces hommes qui, à force de ténacité, de mobilité et d’ingéniosité ont réussi à domestiquer les espaces difficiles de la haute montagne, en présentant les collections les plus prestigieuses du musée.


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Parcours muséographique

Le couvent de Sainte-Marie d’en-Haut Publications Sainte-Marie d’en-Haut à Grenoble Quatre siècles d’histoire Éditions du Musée dauphinois

Claude-François Ménestrier, les Jésuites et le monde des images PUG, collection La Pierre et l’Écrit

Classé Monument historique, le couvent de Sainte-Marie d’enHaut a été fondé au début du XVIIe siècle par François de Sales et Jeanne de Chantal pour abriter la quatrième maison de l’ordre de la Visitation. L’atmosphère religieuse des lieux a été préservée, la sérénité du cloître et de l’ancien chœur des religieuses en témoigne. On se laissera volontiers surprendre par l’étonnante chapelle

Roseraie et cloître du couvent de Sainte-Marie d’en-Haut, XVIIe siècle

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qui a conservé son décor baroque et ses peintures murales. Mais ces pierres conservent aussi la mémoire d’une histoire mouvementée : le couvent a successivement servi de prison, de pensionnat religieux, de caserne, puis de logements pour une centaine de familles d’origine italienne. En 1968, à la faveur des Jeux olympiques de Grenoble, le Musée dauphinois s’installe dans ce bâtiment entièrement rénové. Organisé autour des anciennes cellules des nonnes, le cloître permet de faire une première halte. Il est agréable de s’attarder sous les arcades, fraîches en été et abritées en hiver, avant de poursuivre son chemin vers les terrasses qui s’étagent à l’est du couvent. Depuis la roseraie ou l’ancien séchoir, le panorama sur l’Isère, la ville ancienne et les massifs de Belledonne ou du Vercors offre de superbes perspectives.


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Autour des expos

Le Musée dauphinois est un espace public d’échanges et de réflexion sur notre temps

Journées européennes du patrimoine

SAM. 19sept. à15h

SAM. 19sept. Toute la journée

Confidences d’outre-tombe

Confidences d’outre-tombe

Confidences d’outre-tombe

Visite guidée

Qui sont les artistes de La catacombe artistique ?

C’est l’hécatombe !

septEMBRE

SAM. 19sept. à11h par Franck Philippeaux, conservateur au Musée dauphinois et Ludovic Maggioni, responsable des expositions à La Casemate.

Au-delà de la vacuité de la vie, les quarante-deux sculptures de crânes qui complètent l’exposition expriment l’intention artistique de leurs auteurs.

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Le Musée invite le public à participer à un nouveau projet collaboratif dans la continuité de la Collecte de la mort et de L’art postal macabre. Saisissez vos crayons, plumes ou stylos pour compléter le croquis d’un crâne dessiné sur une feuille de papier. Tous les dessins seront collés le long de la montée Chalemont qui conduit au musée. Le modèle de crâne est à télécharger sur www.museedauphinois.fr ou à disposition à l’accueil du musée. Un espace (avec du matériel de dessin à disposition) sera aménagé au musée pour ceux qui voudront composer sur place. Rendez-vous samedi à 10h et 14h à l’accueil du musée pour partir en cortège coller les dessins.


Toutes les manifestations proposées sont gratuites, sauf mention contraire.

SAmedi 19 et dimanche 20 septembrE

SAM. 19sept. à16h

DIM. 20sept. à11h

DIM. 20sept. à15h

Premières couleurs...

Confidences d’outre-tombe

Gens de l’alpe

Visite guidée

Qui sont les artistes de La catacombe artistique ?

Une machine à contes au Musée dauphinois !

de l’exposition Premières couleurs. La photographie autochrome par Antoine Musy, chargé des collections.

Derniers jours ! À voir jusqu’au 21 septembre

Au-delà de la vacuité de la vie, les quarante-deux sculptures de crânes qui complètent l’exposition expriment l’intention artistique de leurs auteurs.

Le patrimoine immatériel à l’honneur Présentation par Jean Guibal, conservateur en chef, directeur et Agnès Martin, directrice adjointe du Musée dauphinois Venez découvrir les récits légendaires des Alpes, collectés pendant plusieurs décennies par Charles Joisten, ancien conservateur au musée. Enrichissez ce corpus en enregistrant à votre tour un conte traditionnel ou inventé, créé seul ou à plusieurs voix à partir de mots clés proposés. La machine à contes est inspirée d’un dispositif prototypé lors de Museomix Rhône-Alpes 2013 au Musée dauphinois. Ce projet est porté par la direction de la culture et du patrimoine du Département de l’Isère, le Centre des Arts du Récit en Isère et France Bleu Isère.

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Vacances au musée

DIM. 18OCT. 11h

Confidences d’outre-tombe

Confidences d’outre-tombe

Atelier d’écriture

Visite guidée

octobre

JEU. 08ocT. 18h à 22h Échanges épist’os’laires Animé par l’association Horizons vagabonds À partir des mots de chacun, jouer avec ses mots, emprunter les mots des autres, piocher dans le répertoire littéraire, partager nos trouvailles… D’écriture en écriture, chacun composera son texte. Renseignements et inscription au 04 57 58 89 01 www.horizons-vagabonds.fr Tarif : 10 €

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Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans


17 octobre - 1 er novembre

MER. 21OCT. 14h à 16h30

MER. 21OCT. 18h30 à 22h

JEU. 22OCT. 14h à 16h

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Jardin

Atelier culinaire

Soirée étudiante

Atelier

Pour enfants de 8 à 12 ans

Visite de l’exposition sous la conduite d’Olivier Cogne, commissaire, puis discussion autour de la préparation et du montage de l’exposition.

Pour enfants de 8 à 12 ans

À la table de l’Europe de l’Est Animé par Valentina Bres de Rêves et gâteaux .

Et lectures autour d’albums contemporains et de contes tsiganes traditionnels. Animées par Gaëlle Partouche de la librairie Les Modernes à Grenoble.

Informations et réservation : Université de Grenoble Un tramway nommé culture. Gratuit sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr ou 04 56 52 85 22

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 5 €

Un trésor au fil de l’eau Animé par l’Atelier multidisciplinaire des Cairns (Amca). Jeunes aventuriers, saurez-vous résoudre les énigmes qui vous permettront d’emboîter les pas d’un mystérieux voyageur sur la piste d’un fabuleux trésor ? Un parcours au fil de l’eau, de la source au potager… Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 5 €

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Vacances au musée

DIM. 25OCT. à 17h Tsiganes, la vie de Bohème ?

VENDREDI 23OCTOBRE à 18h30

Concert

Doï Zetche

Inspirations roumaines Violon d’amour, chant : David Brossier Accordéon, chant : Bastien Charlery Violoncelle : Léonore Grollemund Contrebasse : Julien Sarazin Invité cymbalum : Mihai Trestian.

événement

Inauguration officielle de l’exposition

Tsiganes

la vie de bohème ? Dans la tradition des travaux qu’il consacre régulièrement aux populations d’origine étrangère et aux questions migratoires, le Musée dauphinois inaugure une nouvelle exposition sur l’histoire et les cultures tsiganes. L’objectif est notamment de déconstruire les représentations souvent négatives que véhiculent les mots « Roms », mais aussi « Tsiganes » ou « Gitans » contribuant à stigmatiser ces groupes de populations en Europe.

L’inauguration sera précédée d’un moment musical proposé par La Troupadour.

Passionné depuis plusieurs années par les musiques de Roumanie, Doï Zetche s’est imprégné des cultures roumaines et tsiganes à la faveur de nombreux voyages. Aujourd’hui, les musiciens de cette formation connaissent bien le répertoire, dont les «smecherie» (les ruses), qui enflamment les danses, accentuent l’émotion d’une complainte, et donnent à cette musique toute sa vitalité. Doï Zetche rend hommage aux «Lãutari», ces ménétriers qui ont porté avec finesse, dans la seconde moitié du XXe siècle, une musique vivante et raffinée. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30 et entrée dans la chapelle à 16h45 Boissons chaudes et pâtisseries préparées par Ô Café Sauvage

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17 octobre - 1 er novembre

DIM. 1à11hernov.

DIM. 8nov. à 11h

DIM. 15nov. à 17h

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Confidences d’outre-tombe

Musique

Visite guidée

Conférence

Concert

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.

novEMBRE

Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Face à face mortel Vanités vs crânes Animée par Fabrice Nesta, plasticien, directeur artistique de La catacombe. 42 crânes de l’exposition face à 42 vanités de l’histoire de l’art pour mieux comprendre les origines de cette représentation, devenue au fil du temps un exercice de style, et qui continue d’inspirer les artistes. De l’antiquité à l’art contemporain, les vanités peuplent les images, hantent nos esprits et nourrissent nos interrogations sur la mort. Une revue d’effectif mobile sans prise de tête !

CANCIONERO PORTEÑO

Hommage à Carlos Gardel et au tango chanté du Buenos Aires des années 30 Bandonéon : William Sabatier ; Chant : Diego Valentìn Flores.

Diego Flores et William Sabatier, tous deux issus de l’authentique veine tanguera populaire, distillent leur tango avec cette humilité qui convient si bien à la poésie porteña des années 30-40. Celle des Manzi, Cadicamo, Castillo, autres Contursi ou Discepolo. La puissance de leur sincérité se meut en un hommage à un Buenos Aires nostalgique à la fraîcheur révolue. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30. Entrée dans la chapelle à 16h45. Programmé dans le cadre des Allées chantent - un tour d’Isère en 80 concerts / AIDA, de la saison des Détours de Babel et du Nouveau Théâtre de Sainte-Marie d’en-bas.

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PARTICIPATIF

Festival Ethno & Cinéma

 du 16 au 22 novembre Altérités en pratique

Donner la parole aux personnes exclues du débat public Avril 2014 > avril 2015

Des Roms da

Donner la parole a exclues du

Octobre 2012

DIM. 22NOV. à 14h30

et mené en partenariat avec :

En partenariat avec Roms Action.

ociation Roms Action (Grenoble).

DIM. 29nov. à 14h30

DOCUMENTAIRE

Lutter contre les discriminations, Déconstruire les préjugés 2012sur et 2013, Images Solidaires a accompagné un groupe de jeunes Roms de l'agglomé nger le regard que porte la En société les Roms dans la réalisation d'un film documentaire : un moyen de leur donner la parole sur leur gmatisation des publics migrants en situation de précarité en France et en Europe se retrouve à plusieurs aux, elle est présente dans les médias, au niveau et dans la culturelles, société civile. et Ceux l'on des appelle travailler sur politique les différences deque créer occasions de rencontres et d'é oms sont aujourd'hui les légataires de préjugés,et issus d'une méconnaissance globale qui nous concerne adolescents d'autres habitants de Grenoble.

Nous ne percevons souvent que la partie visible (mendicité, prostitution) que les médias relèguent au Tsiganes, la vie deQuelqu’un Bohème ? d’important est donc un filmTsiganes, la vie de de Bohème ? écrit et réalisé ave mier plan. documentaire 20 minutes,

Il fait partie d’un triptyque de films sur le mêmedu sujet et visant à faire entendre la pa Projections desroms. films Projection film

us paraît important de leur donner la possibilité de parler d’eux même, en leur nom, à leur manière, à habitants de la ville que l'on ne perçoit qu'à travers le prisme déformant des médias et de ers leurs histoires, leurs parcours, leurs représentations, leurs illusions et désillusions et leur regard sur 2015,de 30favoriser minutes leur inclusion dans les débats et dans la société. Réalisé par Images solidaires, 45 minutes. ance. Ceci afin

Qu’est-ce qu’on fait demain ?

Out of borders box

et réalisation : Gladeema Nasruddin, demandeur Une famille rom parle Mise d’elle-même, en son nom, à sa manière, Scénario d’asile soudanais. ProductriceDiffusion: et observatricefilms : Sarah Mekdjian, en œuvre utilisés comme o ce projet, ànous voulons déconstruire les clichés donnant la possibilité aux personnes en degéographie. se travers ses histoires, ses parcours, ses en représentations, ses enseignante-chercheuse Réalisation/chefopératrice : Marie Colomban illusions età désillusions etetson la France. ésenter elles-mêmes, leur manière, deregard parler sur dephases ce qui fait à leurs yeux. Donner des outils Le film a été diffusé de nombre Les différentes du sens projet impliquaient Le documentaire sur les et frontières pression via le support audiovisuel aux populations rom migrantes en àsituation de précaritéporte dans collèges centres sociaux – afi une réflexion interculturelle grâce des ateliers étatiques franchies lors des voyages lomération grenobloise leurd’important donned’ethnographie, l’occasion de se positionner dans l'espace public face aux nouveaux Quelqu’un les perceptions négatives à puis l’apprentissage des migratoires et les frontières politiques, ux politiques2015, les19concernant. minutes communauté Rom. techniques et codes audiovisuels etadministratives, enfin la sociales et symboliques Film documentaire écrit et réalisé avec sept adolescents création d’un film interactif. vécues les en techniques France par de les migrants entre les ojet « Altérités ende Pratiques » s'appuiegrenobloise. sur une méthodologie participative combinant roms l’agglomération Ils nous racontent Equipede demande d’asile situationsvidéo. de clandestinité, mation de groupe, de l'anthropologie sociale et de différents dispositifs de la réalisation notamment ce qui les surprend sur la société française… Conception pédagogique et an et d’exclusion de la citoyenneté. Un regard édifiant sur les différences. Gaïdatzis Film présenté dans le cadre du festival Migrant’scène se en œuvre organisé par La Cimade Images www.lacimade.org et montage Marie Colom

Feu rouge. C’est bien la France

e étape : Apporter au groupe des outils issus de Film de Yasemin Akinci, France, 14 minutes thropologie sociale appliquée, de l’ethnographie et En périphérie ’anthropologie visuelle. de Toulouse, un groupe de jeunes femmes sort

de leur campement pour commencer leur journée de travail.

Trois d’entre un elles s’installent, raclettes en caoutchouc et me étape : Accompagner projet de film collectif, de savon la main, au feu rouge de la station de transmettantbouteille les techniques deàl’audiovisuel et les métro « Barrière de Paris ». Le temps d’une journée, nous es du langage cinématographique, et en apportant suivons trois femmes au rythme de leurs chansons, leurs egard critique sur lesces images. rires et leurs difficultés.

me étape, à Avec venirla :participation Former desd’Images jeunes solidaires médiateurs ontaires à l’animation, en leur transmettant des ls de pédagogie active, de médiation culturelle, et pâtisseries nimation de groupe. Boissons L’objectifchaudes étantet de leur autonomes préparées Ô Café Sauvage mettre d’être en tantpar que médiateurs rculturels auprès d’autres groupes de jeunes et ccompagner la diffusion des outils créés, notamment ’outil vidéo.

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www.festivalmigrantscene.org

Projection suivie d’unPrix échange Coupanimé de chapeau 2014, Fond par Stéphanie Alexandre, responsable de la médiathèque et de la programmation audiovisuelle au Musée de l’histoire de Caractéristique techniques l’immigration à Paris. Elle Duréeévoquera 19’11 minutes la richesse cinématographique Format 16/9 PAL sur le thème des frontières. Couleur Son Stéréo


décembre

ENDécembre DATE à préciser événement

Inauguration officielle de l’exposition

Grenoble 1925 la grande mutation

L’Exposition internationale de la Houille blanche et du Tourisme réalisée en 1925 à Grenoble, constitue un fait marquant dans l’histoire de Grenoble, tant dans la construction de son identité en tant que capitale des Alpes et de la houille blanche, que dans sa transformation et son développement urbain, le décollement de son industrie, la montée du tourisme. Le 90e anniversaire de cet événement sera marqué au Musée dauphinois par une exposition autour des questions des mutations de Grenoble (urbaine, industrielle, culturelle et touristique) mais aussi, de façon prospective, sur la relation de la ville à la montagne, sur la place de l’industrie et du tourisme dans les Alpes et, plus largement, sur le devenir du massif central de l’Europe.

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Vacances au musée

19 décembre 2015 - 3 janvier

LUN. 21Déc. à 15h

LUN. 28DÉC. 14hà 17h

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Grenoble 1925

Contes

Atelier

Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Cités idéales Pour enfants de 10 à 14 ans Animé par Dalia Ferreira, artiste numérique de tendance Pop Art. À partir d’images actuelles de la ville, cet atelier « photographique » invite les participants à une réinterprétation de l’environnement à travers leurs émotions et perceptions. En partenariat avec le Centre du graphisme. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 10 €

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2016

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DIM. 03JAN. à 11h

JEU. 14JAN. à 18h30

DIM. 24JAN. à 15h

Grenoble 1925

Grenoble 1925

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Visite guidée

Conférence

Projection du film

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.

janvier

Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Grenoble en haut de l’affiche par Andry-Farcy Animée par Hélène Vincent, conservateur en chef honoraire du Musée de Grenoble. Dans les années 1920, AndryFarcy, graphiste, critique au Petit Dauphinois et conservateur du musée participe au développement culturel et touristique de Grenoble. Ses affiches et dessins publicitaires, réalisés pour des sociétés grenobloises et pour l’exposition de 1925, contribuent au rayonnement de la ville. En lien étroit avec de nombreux artistes, marchands et amateurs, il réussit à hisser le musée de Grenoble au rang de premier musée d’art moderne de France.

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Aferim

Film roumain écrit et réalisé par Radu Jude, 2015, 1h48

Intervention d’Ilsem About, chargé de recherches à Génériques (Paris), membre associé du Centre Georg Simmel, EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales) à Paris.

Le film a été sélectionné lors du 65e Festival international du film de Berlin où Radu Jude a reçu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur. 1835. Un policier et son fils parcourent la campagne roumaine à la recherche d’un esclave gitan accusé d’avoir séduit la femme du seigneur local.


Grenoble 1925

Visite de l’exposition par Sylvie Vincent, conservateur en chef, commissaire de l’exposition, suivie d’un échange. Visite réservée aux étudiants Informations et réservation : Université de Grenoble Un tramway nommé culture. jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr ou 04 56 52 85 22 Gratuit sur inscription préalable

février

JEU. 28JAN. 18h30 à 22h

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JEU. 11FÉV. à 18h30 Grenoble 1925

Conférence

La Tour Perret, Levier d’architecture Animée par Cédric Avenier, historien de l’art. À l’instar de nombreux prototypes ou constructions extraordinaires, la tour d’orientation de Grenoble n’est ni le plus utile ni le plus intelligible des édifices. Elle est conçue pour être vue d’en bas, pour voir d’en haut, et pour être un symbole, non un exemple. Elle n’a pas été copiée et n’a rien inspiré, mais sa conception, sa structure en béton armé, ses lignes simples, ont servi à introduire dans cette ville de province, mère des ciments moulés ornementaux, l’architecture du mouvement moderne : lignes simples, hauteur, lumière, hygiène et confort technique, rapidité et économie de construction, tant pour les HBM, les immeubles des Grands boulevards que les villas.


Vacances scolaires d’hiver

SAM. 13FÉV. à 14h30

DIM. 14FÉV. à 11h

JEU. 18FÉV. 14hà 16h30

Grenoble 1925

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Parcours patrimonial

Visite guidée

Atelier culinaire

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.

Pour enfants de 8 à 12 ans

Grenoble en 1925 pendant l’Exposition Internationale de la Houille Blanche

Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Sous l’impulsion de son nouveau maire Paul Mistral, élu en 1919, Grenoble affirme son statut de grande ville française moderne, en matière technologique mais également architecturale et artistique. L’exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme contribue à attirer l’attention sur le dynamisme de la ville, nourri par d’audacieux projets de développement urbanistique.

À la table de l’Europe de l’Est Animé par Valentina Bres de Rêves et gâteaux .

Et lectures autour d’albums contemporains et de contes tsiganes traditionnels. Animées par Gaëlle Partouche de la librairie Les Modernes à Grenoble. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 5 €

Départ de la Tour Perret. Sur inscription au 04 57 58 89 01 après réception du règlement. Tarif : 7,60 € Gratuit pour les moins de 12 ans

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13 - 28 février

MER. 24FÉV. 14hà 16h Grenoble 1925

Atelier Pour enfants de 11 à 14 ans

DIM. 06MARS à15h

mars

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Projection du film

Jimmy Rivière

Pop up Grenoble !

Film de Teddy Lussi-Modeste, 2011, 1h30

À 19 ans, Jimmy Rivière se tourne vers la religion. Féru de boxe, il se convertit au pentecôtisme lors d’une cérémonie qui se tient entre les roulottes du camp de gitans dans lequel il vit. Gina, son entraîneur, lui propose de combattre lors d’un véritable match de boxe qui lui permettrait peut-être d’asseoir sa réputation.

Animé par la Maison de l’architecture de Grenoble Des collages-skyline ou des pop-up seront fabriqués par les enfants, inspirés des plans de Grenoble à différentes époques et de photographies des édifices les plus emblématiques. Leurs bâtiments imaginaires devront évoquer l’évolution des repères architecturaux et des formes urbaines de 1925 à 2025.

En partenariat avec le festival Itinérances Tsiganes, organisé par l’ARTAG, la Maison des Passages et Le centre social mobile APMV.

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 5 €

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Week-end Télérama 19-20 mars

SAM. 12MARS à14H30

DIM. 20MARS 14hà 17h

Grenoble 1925

Grenoble 1925

Parcours patrimonial

Atelier pour adultes

Grenoble en 1925 pendant l’Exposition Internationale de la Houille Blanche

Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Sous l’impulsion de son nouveau maire Paul Mistral, élu en 1919, Grenoble affirme son statut de grande ville française moderne, en matière technologique mais également architecturale et artistique. L’exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme contribue à attirer l’attention sur le dynamisme de la ville, nourri par d’audacieux projets de développement urbanistique.

Grenoble, cité pop-art ! Atelier animé par Dalia Ferreira, artiste numérique de tendance Pop art. À partir d’images actuelles de la ville, cet atelier « photographique » invite les participants à une réinterprétation de l’environnement à travers leurs émotions et perceptions. En partenariat avec le Centre du graphisme. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 10 €

JEUDI 24MARS DATE à confirmer événement

Inauguration officielle de l’exposition Fruit d’une collaboration francoquébécoise, cette exposition met en scène plus de cent cinquante objets traditionnels, photographies historiques et œuvres d’art issus des

Départ de la Tour Perret. Sur inscription au 04 57 58 89 01 après réception du règlement. Tarif : 7,60 € Gratuit pour les moins de 12 ans

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Festival Détours de Babel

À la rencontre des Inuit du Nunavik

collections des Musées de la civilisation de Québec et de l’Institut Culturel Avataq. Portrait contemporain esquissé d’une culture en mouvement dans le territoire du Nunavik au Québec.

DIM. 27MARS 15hà 3hdu matin

DIM. 3AvRIL 11hà 17h

FESTIVAL Détours de Babel

FESTIVAL Détours de Babel

Nocturne musicale

Brunch musical

Venez découvrir des formes musicales insolites d’ici et d’ailleurs dans une ambiance conviviale. Concerts, spectacles, performances, installations multimédia se répartiront tout au long de l’après-midi et jusqu’au cœur de la nuit dans les espaces libérés du musée : la chapelle, le cloître, les salles et les terrasses.

Rendez-vous aujourd’hui incontournables du festival, les brunchs dominicaux se déroulent tout au long de la journée, à la découverte de chants et musiques ouverts sur les cultures du monde. Le tarif des brunchs est laissé à l’appréciation de chacun, à partir d’un euro.

Programmation en cours, à consulter début 2016 sur www.detoursdebabel.fr Production Détours de Babel en collaboration avec le Musée dauphinois

Programmation en cours, à consulter début 2016 sur www.detoursdebabel.fr Production Détours de Babel en collaboration avec le Musée dauphinois

Du25au28mars etdu1erau3avril ALTER EGO

Les rencontres musicales transculturelles du festival

avril

Sur le toit du monde.

22 mars - 9 avriL

mettent en perspective l’Autre, à la fois différent et semblable, comme miroir de notre propre identité.

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Vacances scolaires de printemps

MER. 6AvRIL à partir de 20h

SAM. 9AvRIL à 14h30

DIM. 10AvRIL à 11h

inuit du Nunavik

Grenoble 1925

inuit du Nunavik

Soirée étudiante

Parcours patrimonial

Visite guidée

Sauvage

La semaine thématique du 30 mars au 6 avril 2016

Dans la banquise, terrible banquise, l’ours blanc est mort ce soir… Du campus, descendez l’Isère en kayak et venez passer une inouïe nuit inuit dans l’igloo de Sainte-Marie d’en-haut ! Sans oublier votre polaire. Car ça vaut la peine de rejoindre ceux qu’on aime pour venir faire tourner un ballon sur son nez. Vous pouvez inviter Aurore, surtout si elle est boréale ! Informations et réservation : Université de Grenoble Un Tramway nommé culture. Entrée libre et gratuite sur inscription préalable (visite réservée aux étudiants) : jeveuxdelaculture@grenoble-univ.fr ou 04 56 52 85 22

Grenoble en 1925 pendant l’Exposition Internationale de la Houille Blanche Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Sous l’impulsion de son nouveau maire Paul Mistral, élu en 1919, Grenoble affirme son statut de grande ville française moderne, en matière technologique mais également architecturale et artistique. L’exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme contribue à attirer l’attention sur le dynamisme de la ville, nourri par d’audacieux projets de développement urbanistique. Départ de la Tour Perret. Sur inscription au 04 57 58 89 01 après réception du règlement. Tarif : 7,60 € Gratuit pour les moins de 12 ans

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Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans


9 - 24 avril

Mer. 13AvRIL à 15h

JEu. 14AvRIL 14hà 16h

SAM. 16AvRIL 14hà 17h

inuit du Nunavik

Grenoble 1925

inuit du Nunavik

Contes

Atelier

Atelier linogravure

Pour enfants de 11 à 14 ans

Pour adultes

Les peuples du froid en histoires Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Pop up Grenoble !

Bestiaire polaire

Animé par la Maison de l’architecture de Grenoble. Des collages-skyline ou des pop-up seront fabriqués par les enfants, inspirés des plans de Grenoble à différentes époques et de photographies des édifices les plus emblématiques. Leurs bâtiments imaginaires devront évoquer l’évolution des repères architecturaux et des formes urbaines de 1925 à 2025.

Animé par Anne-Laure HéritierBlanc, artiste plasticienne. La linogravure est une technique d’illustration qui permet de créer son motif en relief et de l’imprimer sur papier ou tissu. Atelier réservé aux dessinateurs confirmés.

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 5 €

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Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 10 €


Vacances scolaires de printemps

LUN. 18AvRIL 14hà 16h

MER. 20AvRIL à 15h

JEU.&VEN. 21&22AvR. 14hà 17h

Jardin

inuit du Nunavik

inuit du Nunavik

Atelier

Contes

Atelier linogravure

Pour enfants de 8 à 12 ans

Un trésor au fil de l’eau Animé par l’Atelier multidisciplinaire des Cairns (Amca). Jeunes aventuriers, saurez-vous résoudre les énigmes qui vous permettront d’emboîter les pas d’un mystérieux voyageur sur la piste d’un fabuleux trésor ? Un parcours au fil de l’eau, de la source au potager…

Les peuples du froid en histoires Par les conteurs amateurs de l’association Paroles en Dauphiné.

Pour enfants de 10 à 14 ans

Bestiaire polaire Animé par Anne-Laure HéritierBlanc, artiste plasticienne. La linogravure est une technique d’illustration qui permet de créer son motif en relief et de l’imprimer sur papier ou tissu. Atelier réservé aux dessinateurs confirmés. Présence obligatoire aux 2 séances. Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 15 €

Inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 5 e

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9 - 24 avril

DIM. 24AVR. à 11h

SAM. 30AvR. à 16h

SAM. 14MAI à 14h30

Grenoble 1925

inuit du Nunavik

Grenoble 1925

Visite guidée

Visite guidée

Parcours patrimonial

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.

Par Chantal Spillemaecker, conservateur en chef et commissaire de l’exposition. Inscription au 04 57 58 89 01

Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Sous l’impulsion de son nouveau maire Paul Mistral, élu en 1919, Grenoble affirme son statut de grande ville française moderne, en matière technologique mais également architecturale et artistique. L’exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme contribue à attirer l’attention sur le dynamisme de la ville, nourri par d’audacieux projets de développement urbanistique.

mai

Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans

Grenoble en 1925 pendant l’Exposition Internationale de la Houille Blanche

Départ de la Tour Perret. Sur inscription au 04 57 58 89 01 après réception du règlement. Tarif : 7,60 € Gratuit pour les moins de 12 ans

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Nuit des Musées

14 MAI (à confirmer)

14 au SAM. 16mai 14MAI Toutela journée à 17h30

SAM. 14MAI à 22h

Festival des Arts du récit

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Tsiganes, la vie de Bohème ?

Les Arts du récit s’installent au Musée dauphinois !

Projection du film

Spectacles, récitals de contes, brunchs contés, résonneront dans tous les espaces du musée.

Spartacus et Cassandra, deux enfants roms, sont partagés entre l’univers du cirque et la rue où vivent leurs parents, du côté de Saint-Germain-des-Prés. Inséparables, ils se débattent avec la justice française, qui a sollicité l’aide sociale afin de les prendre en charge…

Contes et polyphonies bulgares a cappella Là où le Soleil se couche, là où la Lune se lève

Le Bistrot qui roule proposera ses petits plats… Programme détaillé en avril 2016 sur www.artsdurecit.com

Spartacus et Cassandra 81 minutes

En partenariat avec Amnesty International. En présence de Cathie Lipszyc, membre de l’Equipe nationale de “Lutte contre les discriminations” d’Amnesty International France.

Accès aux expos jusqu’à minuit

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Néfissa Benouniche (conteusechanteuse) et le quatuor Balkanes (Martine Sarazin, Milena Roudeva, Milena Jeliazkova et Marie Scaglia)

Là est un pays ancien qui vous plonge dans ses mystères dès les premiers accords résonnant sous la Lune. Les fées de la forêt y officient, le Soleil y prodigue ses largesses, les jeunes femmes puisent de l’eau silencieuse à la source, les jeunes hommes y dansent jusqu’à perdre haleine au pied des moulins à vent pour conjurer le mauvais sort. Il y a là la Terre du Bas, celle du Milieu et celle du Haut ; il y a aussi les trois frères pourchassant le dragon à neuf têtes pour cueillir la pomme d’or ; le courant d’eau changeante qui noircit les méchants et qui dore les méritants ; il y a là cinq femmes qui vous emmènent entre Ciel et Terre, entre Lune et Soleil, entre deux rives et au gré du Vent.


DIM. 22MAI 11hà 15h

DIM. 22MAI à 17h

DIM. 29MAI à 11h

Tsiganes, la vie de Bohème ?

MusiQUE

inuit du Nunavik

Atelier d’écriture

Concert

Visite guidée

Animé par l’association Horizons vagabonds. À partir des mots de chacun, jouer avec ses mots, emprunter les mots des autres, piocher dans le répertoire littéraire, partager nos trouvailles… D’écriture en écriture, chacun composera son texte.

En partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon.

Animée par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble.

Renseignements et inscription au 04 57 58 89 01 Tarif : 10 €

Programmé dans le cadre des allées chantent, un tour d’Isère en 80 concerts. À l’initiative du département, Les allées chantent sont portées par l’Agence Iséroise de Diffusion Artistique (A.I.D.A) qui inscrit ses missions dans le cadre d’un service public de la culture. Dans la limite des 120 places disponibles. Retrait des billets à 16h30. Entrée dans la chapelle à 16h45.

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Tarif : 3,80 € Gratuit pour les moins de 12 ans


juin

Rendez-vous aux jardins

3 - 5 juin

SAM. 04juin à10h30

diM. 05juin à10h30

JARDIN

JARDIN

Décou’vertes

Décou’vertes

Le jardinier invite à découvrir les espaces paysagers dès l’entrée du musée en passant par le cloître, les terrasses, la roseraie et le verger pour révéler les choix en matière d’architecture des jardins, de sélection des plantes, de gestion de l’eau depuis l’époque des Visitandines au XVIIe siècle.

Le jardinier invite à découvrir les espaces paysagers dès l’entrée du musée en passant par le cloître, les terrasses, la roseraie et le verger pour révéler les choix en matière d’architecture des jardins, de sélection des plantes, de gestion de l’eau depuis l’époque des Visitandines au XVIIe siècle.

à14h

à14h

Les apprentis apiculteurs de Bon Accueil, maison gérée par l’association L’oiseau bleu, nous invitent à rencontrer le monde des abeilles.

Les apprentis apiculteurs de Bon Accueil, maison gérée par l’association L’oiseau bleu, nous invitent à rencontrer le monde des abeilles.

Inscription au 04 57 58 89 01

Inscription au 04 57 58 89 01

Les jardins de Sainte-Marie d’en-Haut

Le rucher de la Maison relais Bon Accueil

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Les jardins de Sainte-Marie d’en-Haut

Le rucher de la Maison relais Bon Accueil


SAM. 11juin à 14h30

JEU. DIM. 16juin 19JUIN horaireàpréciser à11h

Grenoble 1925

Tsiganes, la vie de Bohème ?

inuit du Nunavik

Parcours patrimonial

Dialogues en humanité : les cultures tsiganes en Europe

Visite guidée

Grenoble en 1925 pendant l’Exposition Internationale de la Houille Blanche

Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Sous l’impulsion de son nouveau maire Paul Mistral, élu en 1919, Grenoble affirme son statut de grande ville française moderne, en matière technologique mais également architecturale et artistique. L’exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme contribue à attirer l’attention sur le dynamisme de la ville, nourri par d’audacieux projets de développement urbanistique.

L’idée des Dialogues en humanité est née en 2002 lors du Sommet mondial de Johannesburg sur le développement durable. La première édition à Lyon, en juin 2003, a rassemblé 80 invités issus de tous les milieux et de tous les continents. Depuis, les Dialogues proposent régulièrement des activités dont le fil rouge est de grandir en humanité et de développer une citoyenneté de la terre, une société du «bien vivre». Programmation en cours.

Départ de la Tour Perret. Sur inscription au 04 57 58 89 01 après réception du règlement. Tarif : 7,60 e Gratuit pour les moins de 12 ans

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Par Chantal Spillemaecker conservateur en chef et commissaire de l’exposition Inscription au 04 57 58 89 01


juillet&août

ven. ven.12 15&22juiL. 19&26AoÛT à18h30 à18h30 Grenoble 1925

Grenoble 1925

Parcours patrimonial à vélo

Parcours patrimonial à vélo

Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Reflet du développement considérable de Grenoble dans les Années 20, l’Art Déco investit toute la ville. Une balade originale à vélo conduira, au fil des édifices grenoblois les plus marquants, de la Tour Perret au garage hélicoïdal.

Animé par un guide de l’Office de tourisme de Grenoble. Reflet du développement considérable de Grenoble dans les Années 20, l’Art Déco investit toute la ville. Une balade originale à vélo conduira, au fil des édifices grenoblois les plus marquants, de la Tour Perret au garage hélicoïdal.

Départ de l’Office de tourisme Inscriptions obligatoires à l’accueil de l’Office de Tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com Tarif communiqué ultérieurement

Départ de l’Office de tourisme Inscriptions obligatoires à l’accueil de l’Office de Tourisme de Grenoble ou en ligne sur www.grenoble-tourisme.com Tarif communiqué ultérieurement

Grenoble, au cœur de l’Art Déco

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Grenoble, au cœur de l’Art Déco


FRANCE 3, PARTENAIRE DE TOUTES Page FRANCE 3 LES CULTURES AVEC

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LES Publications Commande en ligne sur www.musee - dauphinois.fr

Publications, cartes postales et articles en lien avec les expositions en cours vous attendent à la boutique du musée.

LA Boutique

Prolonger une exposition, se documenter sur un thème particulier, se laisser tenter par un témoignage ou de belles images, une multitude de regards et d’analyses vous est proposée dans l’espace boutique ou en ligne.

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Tsiganes, la vie de bohème ? Ouvrage collectif sous la direction d’Olivier Cogne et de Jean Guibal Éditions du Musée dauphinois, octobre 2015, illustré couleur. Prolongeant l’exposition du musée, cet ouvrage collectif aborde l’histoire longue de la présence tsigane en Europe et dans notre région. Tolérées un temps par la société, ces populations ont été visées dès le XVIIe siècle par des mesures répressives tendant à leur faire abandonner leur mode de vie nomade. En France, la République, elle-même, a discriminé les Tsiganes par la mise en place du carnet anthropométrique, puis des titres de circulation encore en vigueur en 2015… Des populations dont on ignore généralement que seule une minorité pratique encore aujourd’hui en Europe le nomadisme. Derrière le terme globalisant de « Tsiganes » retenu en France par les spécialistes du sujet se cache une diversité de groupes et de pratiques culturelles d’une extraordinaire richesse. Ce livre est l’occasion de déconstruire des représentations communément admises, souvent bien éloignées des réalités humaines.


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Confidences d’outre-tombe Squelettes en question

14 €

978-2-35567-094-7

Musée dauphinois

Que peuvent nous apprendre les morts de leur vie ? Que recherchent les archéologues en exhumant les défunts des siècles passés ? Exemple remarquable, la nécropole Saint-Laurent de Grenoble avec ses 1500 squelettes fouillés autour de l’église, offre un champ d’étude rare dont les interprétations scientifiques renseignent sur l’évolution de la population de la ville entre les IVe et XVIIIe siècles. L’ouvrage comme l’exposition qu’il complète évoque les recherches anthropologiques dans le domaine alpin, depuis la préhistoire récente – la plus ancienne tombe, celle d’ « Alexandre », ayant moins de 12 000 ans. Aujourd’hui, les techniques d’investigation des chercheurs permettent de « faire parler » les ossements sur l’âge, le sexe et l’état de santé des individus ainsi « auscultés ». Mais mieux encore, des disciplines innovantes, comme la bio-anthropologie, reconstituent le mode d’alimentation des hommes dans leur environnement. Toutes ces données nouvelles sont à comparer avec le contexte funéraire qui informe sur l’évolution des rites, croyances et pratiques (inhumation ou crémation) à travers les âges. De tout temps, l’image du squelette a été utilisée, autant pour décrire notre destinée que pour jouer avec la représentation ultime de la mort. Ces images, des vanités aux danses macabres, sont aujourd’hui reprises par l’industrie du loisir. Autant de confidences livrées par les restes humains que cet ouvrage tente de rassembler.

Confidences d’outre-tombe Squelettes en question Musée dauphinois

couverture squelette.indd 1

Grenoble, 1925 La grande mutation L’exposition internationale de la houille blanche et du tourisme Ouvrage collectif sous la direction de Sylvie Vincent, conservateur en chef du patrimoine, directrice de la Maison Bergès - Musée de la Houille blanche. Éditions du Musée dauphinois, décembre 2015, illustré couleur, environ 120 pages. Organisé autour de quatre thèmes principaux que sont Grenoble capitale des Alpes - L’Exposition internationale de la Houille blanche et du tourisme, l’exhibition du progrès technique - La tour Perret, la modernité incarnée Et 90 ans après, quelle image pour Grenoble ? cet ouvrage abondamment illustré réunit les expertises les plus récentes d’universitaires, de spécialistes du patrimoine et d’historiens. Il est édité en prolongement des expositions au Musée dauphinois Grenoble, 1925. La grande mutation et à la Maison Bergès- Musée de la Houille blanche : Grenoble 1925. Éloge de la modernité.

01/12/14 18:08

Sur le toit du monde À la rencontre des Inuit du Nunavik

Ouvrage collectif sous la direction de Chantal Spillemaecker, conservateur en chef du Patrimoine au Musée dauphinois. Éditions du Musée dauphinois, mars 2016, illustré couleur, environ 150 pages. Accompagnant l’exposition présentée en collaboration avec les Musées de la civilisation à Québec et l’Institut Avataq de Montréal, l’ouvrage rassemble les contributions des spécialistes québécois et français (universitaires, conservateurs de musées, archéologues, historiens de l’art inuit…) de l’histoire des Inuit du Nunavik, de l’expression artistique du XXe siècle et de leur culture matérielle, des questions liées aux autochtones et aux revendications politiques, économiques et culturelles… Bénéficiant d’une riche iconographie, pour la plupart inédite, cet ouvrage offre une synthèse de la culture d’un peuple de l’Arctique.

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Confidences d’outre-tombe Squelettes en question Ouvrage collectif sous la direction de Jean Guibal et de Jean-Pascal Jospin. Éditions du Musée dauphinois, décembre 2014, illustré, couleur, 108 pages, 14 € Cet ouvrage fait le point sur les thèmes principaux développés dans l’exposition (et notamment sur les données issues de l’étude des squelettes de la nécropole Saint-Laurent de Grenoble). Il aborde aussi les nombreuses questions ouvertes : sont ainsi discutées la place de l’archéologie préventive, qui permet de consigner des informations avant destruction, la question de la « gestion » de la mort aujourd’hui, des nouveaux rites à la saturation de nos cimetières, ou encore la très délicate question des restes humains dans les collections de musées…


Professeur d’histoire contemporaine à l’université de Montpellier.

Le dossier

Écoliers des montagnes

CAROLINE AUDIBERT

Journaliste et philosophe, auteur d’ouvrages sur les Alpes.

LOÏC CHALMEL

Professeur en sciences de l’éducation à l’université de Haute-Alsace.

L’Alpe comme vous ne l’avez jamais lue.

CLAUDE COMET

Créatrice d’Alpes Magazine, aujourd’hui élue de la Haute-Savoie.

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ANNE-MARIE GRANET-ABISSET

Professeur à l’université de Grenoble, spécialiste de l’histoire des sociétés de montagne.

VALÉRIE HUSS

Historienne de l’art, conservatrice du patrimoine au musée de Grenoble.

Historien et conservateur au Musée gruérien, à Bulle.

Photographe

L’Alpe comme vous ne l’avez jamais vue.

FEDERICA TAMAROZZI

Ethnologue et conservatrice du patrimoine, responsable du département Europe au MEG.

E

Historienne de l’art, restauratrice et commissaire d’expositions d’art.

CHRISTOPHE MAURON

Écoliers des montagnes

E

STEPHANIE KLEIDT

CALIXTE ROGERI

MANON WALLENBERGER

Cultures et patrimoines de l’Europe alpine

Catacombe artistique

France 18  Belgique 19,90  – Suisse 26,00 CHF

L 19767 - 70 - F: 18,00 € - RD

Musée dauphinois

[K]RÂNES42

Catacombe artistique au Musée dauphinois Ouvrage dirigé par Agnès Jonquères, Fabrice Nesta et Franck Philippeaux. Éditions du Musée dauphinois, décembre 2014, illustré, couleur, 60 pages, 12 € L’exposition Confidences d’outretombe – que prolonge l’installation [K]RÂNES42 - Catacombe artistique - interroge la relation que nous entretenons avec la mort à la lumière des analyses livrées par l’archéologie funéraire. Les pratiques sociales de la vénération des restes humains, les représentations allégoriques et les usages sociaux des motifs du crâne et du squelette enrichissent cette vaste réflexion.[K]RÂNES42 s’inscrit dans la volonté du musée d’inviter les artistes à se confronter à l’histoire et au patrimoine, voire à s’exprimer sur les questions de société soulevées par ses expositions. Quarante-deux plasticiens ont ainsi travaillé à partir d’une même pièce – un moulage de crâne en plâtre blanc – sur le thème récurrent de la vanité. Au-delà de leur diversité et de leur singularité, les sculptures se répondent pour composer une œuvre unique, une « catacombe artistique ». Chaque sculpture, créée pour l’exposition, nous confie une interprétation contemporaine de l’ici-bas et de l’outre-tombe.

Revue trimestrielle - Automne 2015

Musée dauphinois

Électron libre.

Dans le cadre du programme Inmédiats (Innovations, médiations, territoires), lauréat des Investissements d’Avenir.

Iconographie en couverture

CHRISTIAN AMALVI

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aussi • Les fabuleuses autochromes de deux grands musées alpins Carnets d’alpage au Cervin • L’Himalaya des frères Schlagintweit

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Les « plumes » de ce numéro

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À LA UNE

Le peintre suisse Albert Anker (1831-1910) aimait peindre les gens, les petites gens, les vieilles gens, les plus jeunes aussi. Comme on le verra dans ce numéro qui reproduit plusieurs de ses œuvres, il nous a laissé de très nombreux tableaux d’écoliers, rencontrés pour la plupart dans les rues de son village natal, Anet, dans le canton de Berne, tels ces quatre enfants pris dans une tempête de neige. L’atelier de l’artiste se visite : www.albert-anker.ch Décembre, une huile sur toile de 1888, 85,5 x 63,5 cm. Fondation pour l’art, la culture et l’histoire, Winterthur. Voir aussi en pages 11, 19 et 23.

EN DEUXIèME PAGE DE COUVERTURE

Ce relevé météo réalisé « dans la cour de l’école » a été très soigneusement élaboré (et illustré) par Bertrand Bodin, 10 ans, alors élève à Bourges (Cher), lors d’une classe de neige qu’il a effectué à Pont-du-Fossé, dans les Hautes-Alpes, durant les trois dernières semaines de janvier 1965. Singulier destin que celui de ce petit écolier qui, après avoir découvert le Champsaur par le biais de ce séjour hivernal, finira par s’y… installer comme… photographe ! Depuis, Bertrand Bodin a signé de très nombreux ouvrages sur les montagnes ainsi que la couverture du premier numéro de L’Alpe. Il fait également partie des très rares photographes à avoir été publié deux fois à la une de la revue !

EN qUATRIèME PAGE DE COUVERTURE

Plusieurs enfants du personnel des éditions Glénat, qui publient votre revue L’Alpe, ont raconté avec leurs crayons, leurs feutres et leurs pinceaux ce que représentait pour eux une école à la montagne. Ici, un dessin de Paul, 6 ans. Voir aussi en pages 8, 10 et 14.

Musée Dauphinois

LE SOMMAIRE DÉTAILLÉ DE CE NUMÉRO EST EN PAGES 4-5

La revue L’Alpe est publiée avec le concours du conseil départemental de l’Isère

L’Alpe n° 70

Écoliers des montagnes Éditions Glénat/Musée dauphinois 96 pages. Septembre 2015, 15 € Combien avons-nous été à découvrir la montagne lors d’une classe verte ou d’une classe de neige ? Aujourd’hui, l’école peut-elle encore remplir ce rôle de passeur et faire connaître la montagne aux jeunes générations ? C’est sur cette problématique que s’ouvre ce numéro de L’Alpe sur les écoliers. L’éducation est le sujet de préoccupation de toute civilisation. À l’heure où le débat sur le rôle de l’école dans l’apprentissage de la citoyenneté revient en force, il est intéressant de s’interroger sur l’enseignement d’hier et d’aujourd’hui à travers les territoires de l’arc alpin européen. Quelles en sont les spécificités ? Que nous racontent manuels et objets sur la façon d’enseigner (dans) les Alpes ?

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Le grand retour des loups Dans nos paysages et nos imaginaires Par Laurent Garde, écologue, anthropologue et pastoraliste Éditions Le Dauphiné Libéré, collection Les Patrimoines, mars 2015, 52 pages, 7,90 € Voici vingt ans, le loup faisait irruption dans les montagnes françaises après une éclipse de plus d’un siècle. Animal fantastique de nos contes et légendes, il retrouvait dans les écosystèmes sa place de régulateur de la faune sauvage. Un grand prédateur strictement protégé par deux textes internationaux, la convention de Berne et la directive Habitats. La louve de Rome, le Petit Chaperon rouge, le “grand méchant loup” sont connus sous des formes proches dans les mythes anciens de nombreuses sociétés humaines, depuis la Scandinavie jusqu’au Turkestan : la symbolique du loup est universelle et prend naissance dans l’inconscient de l’homme. Aujourd’hui, les loups se répandent dans les campagnes. Un défi redoutable pour les éleveurs qui préfèrent le pâturage à l’élevage horssol. Un défi, aussi, pour une société qui voudrait des loups dans ses paysages sans renoncer à des gigots et fromages produits dans des conditions naturelles.


Le Centre de ressources documentaires

Le musée

Spécialisé sur l’histoire et l’ethnographie du monde alpin, le Centre de ressources documentaires du Musée dauphinois est ouvert aux chercheurs, étudiants et aux amateurs d’histoire et de patrimoine. Il est constitué d’une bibliothèque, d’une iconothèque, d’une photothèque et d’une phonothèque. L’iconothèque et la photothèque réunissent des dizaines de milliers de dessins, estampes, affiches, cartes et plans, cartes postales, photographies …. Un millier de films, deux mille enregistrements sonores et près de vingt-cinq mille ouvrages complètent ce fonds . Depuis une dizaine d’années des campagnes de numérisation complètent l’étude des collections et favorisent leur valorisation auprès des chercheurs, des établissements culturels et du public. À ce jour, près de 70 000 items ont pu en bénéficier, dont une partie est visible sur une base en ligne à la rubrique Ressources & Collections sur le site internet du musée : http://www.musee-dauphinois.fr/148-collections.htm La consultation des documents est possible uniquement sur place (pas de prêts de documents). L’accès aux Centre de ressources documentaire se fait sur rendez-vous du lundi au vendredi. Renseignements au 04 57 58 89 01

Venir au musée Accès piétons Par la montée de Chalemont : accès place de la Cymaise, fontaine au lion. Par les sentiers de la Bastille : la carte des sentiers reliant la Bastille au Musée dauphinois est disponible sur www.bastille-grenoble.fr/sentier.htm

En véhicules • Accès depuis l’autoroute Lyon-Grenoble ou Valence-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Bastille • Accès depuis l’autoroute Chambéry-Grenoble : prendre la sortie Grenoble-Centre-ville • Accès par la rue Maurice Gignoux : passer sous le porche du quai Perrière, stationnement à 30 m • Parkings : Philippeville, Office de tourisme, Musée de Grenoble, Esplanade (gratuit).

Accueil des personnes à mobilité réduite Le musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite. Renseignements au 04 57 58 89 01

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Expositi

NIVEAU 3

on

LA GRANDE HISTOIRE DU SKI Exposition permanente

Expositi

on

NIVEAU 2 GENS DE L’ALPE

Ex p

os

iti

on

Exposition permanente

NIVEAU 1

Espace découverte

Expositi

on

➤ CONFIDENCES D'OUTRE-TOMBE jusqu'au 4 janvier 2016

➤ INUIT DU NUNAVIK ➤ & EXPOSITION PIERRE TAIRRAZ du 25 mars au 31 décembre 2016

Expositi

➤ GRENOBLE 1925

on

de décembre 2015 à septembre 2016

Cloître

REZ-DECHAUSSÉE ➤ TSIGANES, LA VIE DE BOHÈME ?

Cour d’entrée

Rotonde Terrasses

ACCUEIL

Séchoir

Boutique

Jardin des Cairns

du 24 octobre 2015 au 9 janvier 2017

Chœur des religieuses

NIVEAU -1 PARCOURS MUSÉOGRAPHIQUE DU COUVENT

CHAPELLE

Roseraie Administration


www. musee-dauphinois.fr L’entrée est gratuite pour tous Le musée est ouvert et les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre de 10 h à 18 h du 1er septembre au 31 mai et de 10 h à 19 h du 1er juin au 31 août Musée dauphinois 30 rue Maurice Gignoux Grenoble 04 57 58 89 01 musee.dauphinois@cg38.fr

Conception graphique : Hervé Frumy assisté de Francis Richard - 2015 / Toutes photos prises au Musée dauphinois : Denis Vinçon

tous les jours sauf le mardi,


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