Drums Etc [v22-n5] September-October 2010

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Mark McLean

FREE !

September • October 2010

Vol 22, No 5

percussion / s

Septembre • Octobre 2010

GRATUIT !

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Poste-Publication Convention No 40009235, Adresse de retour  : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Publication Mail Agreement No 40009235, Return Address  : 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5


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September-October septembre-octobre

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Cover / En couverture

e MWictteLt ean Mik r T. Bruce By/pa

4 Edito + Agenda 6 “Did you know that…” / « J’ai eu vent de… »

By/par Ralph Angelillo

16 The Rack: Yes or No? / La cage : pour ou contre?

By/par Franck Camus

18 Details, Details, Details / Tout est dans les détails

By/par David Cronkite

20 Books & DVDs / Livres et DVDs By/par Ralph Angelillo

22 Made in Canada / Fabriqué au Canada Kéjam

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2010

By/par Halley Southgate

Dossiers

Percussion / Percussions

Volume 22, No 5 September-October / septembre-octobre 2010 Editor in Chief / Rédacteur en chef T. Bruce Wittet (613) 834-4262 / bruce@muziketc.ca Managing Editor / Coordonnatrice à la rédaction Sofi Gamache sofi@muziketc.ca

Advertiser Information Request Form / Demande d’information des produits annoncés www.muziketc.ca/coupon_v22n5.aspx

Distribution (866/450) 677-1364 / distribution@muziketc.ca

Muzik Etc / Drums Etc is published 6 times per year and distributed across Canada, in music retail stores, music schools, etc. This issue: 19,600 copies in 411 distribution points (circulation certified by Canada Post).

Advertising / Publicité Ralph Angelillo (Founder/fondateur 1989) (888/450) 928-1726 / ralph@muziketc.ca

Editorial Assistant / Assistante à la rédaction Tara Wittet Manko Contributing Writers / Journalistes Ralph Angelillo, Franck Camus, David Cronkite, Halley Southgate, T. Bruce Wittet Translation / Traduction Jim Angelillo, Nadine Brabant, Geneviève Hébert First Read / Première lecture Mimi Hébert

Cover Photos / Photos couvert Andrew Lee www.andrewleecreative.com

Publisher / Éditeur Serge Gamache (866) 834-4257 / (450) 651-4257 serge@muziketc.ca Printer / Imprimeur Solisco © Copyright 2010

Publication Mail Agreement No 40009235 / Poste-Publication Convention No 40009235, Return Address / Adresse de retour : Muzik Etc / Drums Etc 753, Ste-Hélène, Longueuil, QC J4K 3R5 Canada Fax : (450) 670-8683 Muzik Etc / Drums Etc est publié 6 fois l’an, et est distribué partout au Canada dans les écoles de musique, chez les détaillants de musique, etc. Ce numéro : 19 600 copies dans 411 points de distribution (circulation certifiée par Postes Canada).

www.drumsetc.ca

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Send Me an Angel That Flies from

Birmingham

Y

ou are not alone in your suffering. ­Others feel deeply the effects of this lingering ­recession. One drum magazine has gone under; one has shrunk a hundred pages; and drum companies have laid off employees we all thought were safe. So it may help you to know that you’re not alone. Ryan Davidson finds no relief in numbers. The country session guitarist and jazz innovator, believes alone is the ticket. In Muzik Etc, Ryan explains why he’s ­embarking on another expedition to an isolated spot high in the Rockies, so remote that it eludes a Smart Phone. So smart it makes a top-line GPS narrator stutter. Up there, it’s Ryan vs nature. No critics, no musicians, to define him and how he fares. Ryan makes a mistake, he feels the consequences. Up there, there’s not a lot of chatter on the relative merits of a reissue or vintage Strat. Ryan gains a perspective on value and on where he stands in the hierarchy. The knowledge he learns alone in the wilds will help him steer his destiny. I know and feel what he’s saying—and I haven’t left my basement office. Since February, I’ve been working on a new website, TBruceWittet.com … on drums. I’ve been fashioning the drum magazine of my dreams, not in print but online. No charges for anything. ­Hopefully you’ll approve, you’ll visit and revisit, and the advertisers will light your way with banners. And they’ll visit­­ drumsetc.ca and drummerworld.com and ­cymbalholic.com. There’s only one problem. I know nothing—less than nothing—about website design. And there’s been no one to help me. I’ve made mistakes that have ­almost sunk this project. Accordingly, I’ve learned a lot about myself and about people who promise assistance. I’ve sunk to the depths. At my lowest point, an ­angel ­appeared. Funny thing, angels are like nurses; you ­expect a female. My angel was Steve, who hails from Birmingham (England, not Alabama), who knows my ­design software intimately. I stumbled upon his earthly address: www.build-your-website.co.uk In two weeks he’s done more to save my site than I’ve done in six months. Soon I’ll go-live and, if I’ve gotten it right, I’ll be solvent again, doing what I love to do—writing articles, interviewing, and reviewing gear. I have a strong suspicion that had I not wrestled alone with the demons, no angel would have given me a passing glance. There’s truth in the adage that the good Lord helps he who helps himself. Take control. T. Bruce

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L’ange de

Birmingham

V

ous n’êtes pas seul à vivre des ­difficultés. D’autres ressentent tout aussi vivement les ­effets de la récession qui perdure. Un ­magazine de batterie vient de sombrer ; un autre a été ­raccourci d’une centaine de pages; et certaines compagnies de batterie ont renvoyé des employés qui n’auraient jamais cru un jour perdre leur emploi. Cela peut peut-être vous rassurer de savoir que vous n’êtes pas seul. Ryan Davidson ne trouve rien de réconfortant dans les chiffres. Le guitariste de studio country et innovateur de jazz croit que la solitude est la solution. Dans Muzik Etc, Ryan explique pourquoi il se lance dans une autre expédition dans un coin isolé des Rocheuses, un endroit tellement loin que même un Smartphone n’y trouve pas de signal. Également assez loin pour faire bégayer le narrateur d’un GPS de luxe. Là-haut, Ryan se retrouve face à la nature. Pas de critique, ni de musicien pour le définir, lui et son travail. Lorsque Ryan fait une erreur, il en ressent les conséquences. Là-haut, on ne parle pas beaucoup des mérites relatifs d’une Strat vintage. Ryan gagne une perspective sur les valeurs et se situe mieux dans la hiérarchie. Ce qu’il apprendra seul dans les bois l’aidera à orienter son destin. Je sais exactement ce qu’il veut dire, même si je n’ai pas quitté le bureau dans mon sous-sol. Depuis février, je travaille sur un nouveau site Web, TBruceWittet.com, sur la batterie. Je suis en train de créer le magazine de mes ­rêves, en ligne. Cela ne me coûte rien. Avec un peu de ­chance, vous l’apprécierez et vous le visiterez encore et ­encore et les banderoles des annonceurs illumineront vos lectures. Puis vous visiterez drumsetc.ca, drummerworld.com et ­cymbalholic.com. Pourtant, il y a un petit problème. Je ne connais rien, voire moins que rien, du design Web. Et personne ne m’a aidé. J’ai fait des erreurs qui ont failli noyer le projet. Par conséquent, j’ai appris beaucoup sur moi-même et sur ceux qui promettent toujours de l’aide. J’ai touché le fond. Mais à mon point le plus bas, un ange est apparu. Chose ­étrange, les anges sont comme les infirmières; on s’attend à voir une femme. Mon ange s’appelait Steve, originaire de ­Birmingham (en Angleterre et non en Alabama). Il connaissait ­intimement mon logiciel de design. Je l’ai trouvé à ­cette adresse terrestre : www.build-your-website.co.uk En gros, il en a fait plus en deux semaines pour mon site que ce que j’ai pu faire en six mois. Bientôt, le site sera en service et, si j’ai bien fait les choses, je serai de nouveau solvable, faisant ce que j’aime faire plus que tout : écrire des ­articles, faire des interviews et des critiques d’équipement. J’ai le fort pressentiment que si je n’avais pas ­combattu mes démons en solitaire, les anges m’auraient tout simplement ignoré. Il y a une certaine vérité dans l’adage qui dit que le Bon Dieu n’aide que ceux qui s’aident eux-mêmes. Prenez donc les choses en main. T.Bruce

AGENDA DRUMS ETC

Photo: Cyndi Wittet

édito

edito

OHIO DRUM SHOW Vintage & Custom Drum Show Cleveland, OH September 19 / 19 septembre 2010 1-866-565-7376 www.notsomoderndrummer.com/ODS

MONTRÉAL DRUM FEST 2010 Montréal, QC October 23-24 / 23-24 octobre 2010 (450) 928-1726 May 22-23 / 22-23 mai 2010 www.montrealdrumfest.com www.myspace.com/montrealdrumfest

NATIONAL ROLAND V-DRUM CONTEST FINALS Montréal, QC October 23 / 23 octobre 2010 www.montrealdrumfest.com www.roland.ca/default.asp?c=243

PASIC 2010 Indianapolis, IN November 10-13 / 10 au 13 novembre 2010 (580) 353-1455 percarts@pas.org www.pas.org/pasic/pasic2010.aspx

THE WINTER NAMM SHOW 2011 Anaheim, CA January 13-16 / 13 au 16 janvier 2011 (760) 438-8001 info@namm.org www.namm.org



By / Par : Ralph Angelillo Traduction : Nadine Brabant

Did You Know That… Saviez-vous que…

Cape Breton International Drum Festival 2010: The Year of the Legends

The tenth anniversary of the Cape Breton International Drum Festival lived up to the billing as “year of the legends”. Festival producers Bruce and Gloria Jean Aitken delivered an excellent program which ­included artists Carmine Appice, Bernard Purdie, Billy Cobham, Alan White, Michael Shrieve, Liberty Devitto, Jerry Mercer, Danny Seraphine, Pete Lockett, Denny Seiwell, Paul Wertico, and Chad Wackerman. Over the course of two mild spring days, the artists shared stories, presented demonstrations, and gave advice to new drummers. And played the drums, too. Master classes by Troy Lucketta (Tesla), ­Jerry Mercer (April Wine), and Alan White (George Harrison, John Lennon, Yes) were sold-out events. From the tiny community of Glace Bay, Nova Scotia, Bruce and Gloria Jean have once again produced a world class drumming event . We wish them well.

Festival international de la batterie du Cap Breton 2010 : L’année des légendes

Le dixième anniversaire du Festival international de la Batterie du Cap Breton a été baptisé « l’année des ­légendes ». Bruce et Gloria Jean Aitken, producteurs du festival, ont livré un excellent programme mettant en vedette des artistes tels Carmine Appice, Bernard Purdie, Billy Cobham, Alan White, Michael Shrieve, Liberty Devitto, Jerry Mercer, Danny Seraphine, Pete Lockett, Denny Seiwell, Paul Wertico, et Chad Wackerman. Au cours de deux journées de doux printemps, les artistes ont partagé des histoires, ils ont donné des représentations, et ils ont conseillé de nouveaux batteurs. Ils ont également joué de la batterie. Des classes de maître par Troy Lucketta (Tesla), Jerry Mercer (April Wine), et Alan White (George Harrison, John Lennon, Yes) étaient à guichet fermé. De la petite municipalité de Glace Bay, Nouvelle-Écosse, Bruce et Gloria Jean ont une fois de plus produit un événement de batterie de calibre mondial. Nous leur souhaitons longue vie.

Toronto’s Chris Lesso and Aubrey Dayle: An Exciting and Unique Drum Event!

Drums typically play a supportive role in popular music. The recent Drumnasium Workshop, on the ­other hand, took the approach that drumming is an equitable, cooperative activity. Although hosts ­Aubrey ­Dayle and Chris Lesso covered the which usual technical concepts in this year’s Drumnasium, they spent much more time actually drumming, their efforts devoted to the question, How can I ­effectively and seamlessly lock in with other musicians? One thing is certain and that is that Aubrey and Chris can do it all—play with diverse ensembles, solo, and toss off intricate compositions by, for example, Bill Bruford and Frank Zappa. Let’s just say they play the “The Black Page” like no one else! Keep your eyes on this space for word of the next Drumnasium in spring. Aubrey and Chris are grateful to Sonor, Vic Firth, Evans, and Sabian for sponsoring the event.

Chris Lesso et Aubrey Dayle de Toronto : Un évènement de batterie excitant et unique !

La batterie joue habituellement un rôle de soutien dans la musique populaire. D’autre part, le ­dernier Atelier Drumnasium mentionne que jouer à la batterie est plutôt une activité équitable et de coopération. Bien que les hôtes Aubrey Dayle et Chris Lesso aient discuté des concepts techniques habituels au ­Drumnasium cette année, ils ont passé beaucoup plus de temps à jouer de la batterie, leurs efforts ­concentrés à la question : Comment puis-je avoir de bons rapports avec d’autres musiciens de façon efficace et transparente ? Une chose est certaine c’est qu’Aubrey et Chris peuvent tout faire—jouer avec des ­ensembles ­divers, jouer solo, et jouer des pièces complexes du genre Bill Bruford et Frank Zappa. Disons simplement qu’ils jouent « The Black Page » comme nul autre ! Surveillez cette section pour le prochain article portant sur le Drumnasium au printemps prochain. Aubrey et Chris remercient Sonor, Vic Firth, Evans, et Sabian pour avoir commandité l’événement.

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Photos : Frank Saragosa


The World of Multi-Percussion as seen by Luc Boivin

Montreal’s percussion guru Luc Boivin (seen on the Quebec television shows Belle et Bum, Beau et Chaud) has launched a percussion school. Percussionists who want to expand their creativity will be ­interested in a program called Métissage, in which they will explore percussion styles from ­Africa, ­Brazil, and Cuba. This twelve-week course, designed for all skill levels, runs from September 20 through ­December 10 in Montreal. Learn more: www.tapageur.ca

Le monde des multi-percussions selon Luc Boivin

Le montréalais Luc Boivin, gourou des percussions (qui a participé aux émissions de télévision québécoises Belle et Bum, Beau et Chaud) a mis sur pied une école de percussion. Les percussionnistes désirant parfaire leur créativité seront intéressés par le programme nommé Métissage, dans lequel ils pourront explorer les styles de percussions de l’Afrique, du Brésil et de Cuba. Ce cours d’une durée de douze semaines, s’adressant à tous les niveaux de compétences, se déroulera du 20 septembre au 10 décembre à Montréal. Pour en savoir plus : www.tapageur.ca

A True Story The Flying Cymbal: My First Gig

We all remember our first gig. Stories of nerves and mistakes abound. Mine, in particular, was an ­embarrassment. And therefore I just had to share it with you. Sitting in the back of my high school class, guitarist/singer Johnny Farago and I decided to put ­together an eight-song Elvis Presley set for the upcoming prom dance with just one week of practice. On stage, Johnny, guitar in hand, and me, with my Olympic three-piece drum kit and one cymbal (no ­hi-hat), were ready to start the first song. As Johnny sings, “you ain’t nothin’ but a hound dog”, I hear my cue and hit my eight-inch cymbal on “Hound Dog”. As I hit the cymbal it leaves the stand and, to ­everyone’s astonishment, goes flying into the audience. Although inexperienced, Johnny and I knew that the show must go on, so I continued without my cymbal. Then, just before the second song, a dancer ­approaches the stage, bent cymbal in hand, and asks “is this yours?” n

Une histoire vraie La cymbale volante : MA PREMIÈRE GIG

Nous nous souvenons tous de notre premiere gig. Des histoires de nervosité et d’erreurs abondent. Ma première expérience, en particulier, en fut une embarrassante. Je me devais donc de la ­partager avec vous. Assis à l’arrière de ma classe à l’école secondaire, le guitariste/chanteur Johnny Farago et moi avions décidé de mettre sur pied un spectacle incluant huit chansons d’Elvis Presley pour le bal de graduation et ce, avec une semaine de pratique. Sur la scène, Johnny, guitare à la main, et moi, avec mon ensemble Olympic de trois pièces avec une cymbale (aucune cymbale hi-hat), étions prêts à ­commencer avec notre première chanson. Dès que Johnny s’est mis à chanter les paroles « You ain’t nothin’ but a hound dog », j’entends mon signal d’entrée et je frappe ma cymbale de huit pouces sur les paroles « hound dog ». Aussitôt que j’ai frappé la cymbale elle s’est décrochée du support et, à la ­grande surprise de tous, elle s’est mise à voler dans la foule. Bien que je n’avais aucune expérience, Johnny et moi savions que le spectacle devait se poursuivre, alors j’ai continué de jouer sans ma cymbale. Puis, avant la deuxième chanson, un danseur s’est approché de la scène ayant en main une cymbale tordue, et il m’a demandé : « est-ce que c’est à vous ? » n


SATURDAY/SAMEDI SATURDAY/SAMEDI

Kirk Covington

Yamaha, Zildjian, Remo, Vic Firth

Marko Djordjevic

Mapex, Zildjian, Vic Firth, Evans, Shure

Ronald Bruner Jr

Tama, Zildjian, Zildjian Sticks, Remo

Bobby Sanabria Jeremy Taggart Elie Bertrand

LP, Tama, Sabian, Vic Firth, Remo

Craviotto Drums, Istanbul, Remo, Vater

Pearl Drums, Sabian, Los Cabos, Evans

Isaac Dumont

Pearl Drums, Los Cabos

Canadian Roland V-Drum Contest Finalists + Les finalistes du concours V-Drums de Roland

OCTOBER

23 / 24 OCTOBRE

11am to 8pm / 11h à 20h For more information / Pour plus d’information

www.montrealdrumfest.com


SUNDAY/DIMANCHE SUNDAY/DIMANCHE

Marco Minnemann + Zede

DW, Zildjian, Pro-Mark, Evans

Chris Dave

Blue Drums, Innovation Drums, Sabian, Vater

Ray Luzier

Paul Wertico

Pearl Drums, Sabian, Pro-Mark, Remo

Jost Nickel

Sonor, Vic Firth, Meinl

DW, Paiste, Pro-Mark, Remo, Shure

Mark Mclean

Yamaha, Zildjian, Zildjian Sticks, Regal Tip

YAMAHA “RISING STAR” SHOWCASE SHOWCASE « ÉTOILES MONTANTES » YAMAHA TICKETS / BILLETS : Sat. or Sun. / Sam. ou Dim. : 70 $ Sat. & Sun. / Sam. Et Dim. : 110 $

1.888.910.1111 [126 $ - double]

1-888.363.0363 / 514.845.9236 [89 $ - single or double / simple ou double]

promo code ­: ‘Drum Fest’ / code promotionnel ‘Drum Fest’

Salle Pierre-Mercure : 514.987.6919 Admission : 1.800.361.4595 / 514.790.1245 Group Rates (5+) / Prix de groupes (5+) : 1.866.834.4257

Simon Langlois

Yamaha


en couverture

cover story By / Par : T. Bruce Wittet Traduction : Jim Angelillo Photos : Andrew Lee

Mark McLean All Bases Covered

I

t’s been over a decade since Drums Etc looked in on Mark ­McLean, then a Toronto-based but New York City bound jazz drummer. I caught Mark at After Eight, an Ottawa club sadly defunct. Mark was booked, if memory serves, as a special guest in March, referred to in club ­promotional literature as “drum month”. I remember remarking that McLean was destined to become an A-list drummer. He performed contemporary jazz arrangements with a small band and he was a stand-out. I’d just been in NYC and seen Brian Blade at Smalls, then a tiny club on 7th Avenue to which you brought your own booze. To me, it seemed Mark had a lot of Blade in him; also a lot of Roy Haynes. That is, Mark’s broad dynamic range and mannequin-on-strings bodily contortions nodded to Blade, while his snappy snare/hi-hat/crisp ride work borrowed from the Book of Haynes. I wondered if Mark was going to have an easy ride in New York. Everybody goes through this essential learning process: listening ­repeatedly to their favorites, emulating their moves, and copying their grooves, hopefully emerging with their own style. That’s exactly what happened here. Mark McLean’s style is now ­uniquely his and owes less to his mentors. While Brian Blade remains Mark’s benchmark for musicianship, Mark has honed artistic attributes and drum chops that ­beckon to young drummers just as Brian Blade was a beacon for him. Mark could have easily pursued his more purist jazz impulses and, ­undoubtedly, he would have become a force in the narrowly circumscribed jazz scene, but he’s spread out and embraced genres and styles I’d ­never have foreseen. McLean tours and records, for example, with ­major jazz/pop/funk artists from Jamie Cullum and Billy Joel through Gladys Knight and ­Molly Johnson. At the same time, he’s comfortable playing jazz for minimum wage in Manhattan clubs. Just before it came time for me to interview Mark, I happened on some ­video footage circa 2007. There was Mark, all miked-up and nailing the groove in the studio with the great Joe Sample, legendary keyboard player with the Crusaders. None other than Randy Crawford was on ­vocals and, to boot, she was singing the classic “Street Life”. In my collection of CDs, there must be at least three versions of that song. But the one featuring Mark ­McLean on drums, with Joe Sample at the helm, feels, to me, the best. It feels good. Here’s another impressive name drop: Mark was recommended for the Joe Sample sessions and subsequent tour by none other than Phil Ramone, elite music industry producer.

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Tous les buts sont couverts

C

ela fait plus d’une décennie que Drums Etc s’est penché sur le cas de Mark McLean, à l’époque un batteur de jazz torontois en processus de ­déménagement à New York. J’étais allé voir Mark jouer à After Eight, un bar ­d’Ottawa qui a malheureusement fermé ses portes. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, Mark y était invité dans le cadre du « mois de la batterie », le mois de mars, un événement spécial organisé par le bar. Je me rappelle avoir remarqué que McLean était destiné à devenir un batteur de première classe. Il jouait des arrangements de jazz contemporain avec un petit ensemble et il était excellent. Je revenais justement de New York où j’avais vu Brian Blade chez Smalls, un petit bar de la 7e avenue où, à l’époque, l’on apportait son alcool. Selon moi, il semblait que Mark avait beaucoup de Blade en lui, et beaucoup de Roy Haynes. Ce que je veux dire est qu’il possède la grande étendue dynamique et produit le même ­genre de contorsions que Blade, tandis que son jeu vif à la caisse claire et au hi-hat et sa technique craquante à la ride ont été empruntés à Haynes. Je me demandais si la vie allait être facile pour Mark à New York. Tout le monde passe à travers à peu près le même processus ­d’apprentissage : écouter beaucoup ses musiciens préférés, imiter leurs maniérismes et piquer leur ­groove, tout ça avec l’espoir d’émerger avec son propre style. C’est exactement ce qui s’est produit ici. Le style de Mark McLean est aujourd’hui entièrement le sien et est de moins en moins redevable à ses mentors. Même si Brian Blade demeure son point de référence en terme de sens musical, Mark a affiné des attributs artistiques et une technique qui agissent sur les jeunes batteurs comme Brian ­Blade l’a fait sur lui. Mark aurait pu facilement suivre ses pulsions de jazz plus ­puristes et sans doute devenir une force dans le monde très étroit du jazz, mais il a préféré élargir ses horizons en embrassant plusieurs genres et des styles que je n’aurais ­jamais prévus. Par exemple, McLean fait des tournées et enregistre avec des artistes jazz/pop/funk de ­renom comme Jamie Cullum et Billy Joel, en passant par Gladys Knight et ­Molly ­Johnson. Mais en même temps, il ne s’empêche pas de jouer du jazz pour quelques dollars dans les bars de Manhattan. Peu avant mon entretien avec Mark, je suis tombé sur une vidéo datant de 2007. On y voit Mark en train de groover en studio avec le grand Joe Sample, claviériste de ­légende avec les Crusaders. Et c’est la divine Randy Crawford qui chante le classique « Street Lights ». Il doit y avoir trois versions différentes de cette chanson dans ma collection de CD. Mais celle-ci, avec Mark McLean à la batterie et Joe Sample à la direction, me semble la meilleure. Tout semble à sa place. Voici quelque chose d’impressionnant : pour les sessions d’enregistrement et la tournée subséquente, Mark a été recommandé à Joe Sample par Phil Ramone, figure géante de l’industrie. « Je connaissais Joe par son travail avec The Crusaders, » dit Mark, « mais je ne le connaissais pas aussi bien que, disons, Oscar Peterson, avec qui j’ai joué à quelques ­reprises en 1997. J’ai dû faire mes devoirs. » Je lui ai demandé si Joe Sample était un musicien avec qui il est facile de ­jouer, étant donné que Mark a été, dès les premiers instants, plongé dans une session d’enregistrement face à l’un des claviéristes les plus funky de notre époque. « Assurément, j’ai dû jouer en fonction de ce que Joe jouait, » admet Mark. « Il a ­développé une certaine façon de faire avec The Crusaders et en étant artiste solo. Il faut être extrêmement présent. Il faut écouter et s’ajuster rapidement. La première fois que j’ai joué avec lui était sur scène, en Europe. John Patitucci et Brian Blade regardaient

drums etc 11


“I knew Joe through his work with The Crusaders,” Mark says, “but I didn’t know him as well as, say, Oscar Peterson, with whom I played a couple of gigs back in 1997. So I had to do some homework.” I asked Mark if Joe Sample was easy to play with—given Mark had to walk into a session cold and face off with one of the funkiest keyboard players and artists of our time. “I definitely had to play to Joe,” Mark admits. “He’s got that thing he ­developed with the Crusaders and as a solo artist. You gotta be right there, ­really present. Really listen and adjust quickly. The first time I played with him was live in Europe. John Patitucci and Brian Blade were standing side stage, watching. Afterwards, they were saying, ‘Hey man, you’re doing a good job; sometimes he can be a challenge to play with.’ “With Joe,” McLean says, “where he feels it is, like, a split-second after the downbeat, not quite where I felt it. As Joe’s touch increased on the ­piano, I learned to build with him. He’d say, ‘As I get intense and you’re on closed ­hi-hat, maybe you can open it up slightly and match my intensity’. There were so many little details like that. And when I heard the playback, I was amazed: I didn’t ­believe it was me! You change your style to suit an artist or group and you wonder, but it totally made sense to me, totally! Joe was all about finding sweet spots on the drums: that nice spot on the rim that’ll feel right and that part of the tom head. That generation knew their instruments inside out. Nowadays lots of cats use a lot of drums and cymbals to achieve what they used to do with a small set up.” Incidentally, Beatles fans, the studio in the Sample footage is in fact Abbey Road. “Sometimes with an artist, I hit it right off the bat doing what comes ­naturally, like with the Basie Band, or Michael Kaeshammer, or Jamie Cullum” (a fairly steady gig for Mark). But there are so many more credits in Mark’s discography and some of them, especially the singers, are, well, gentler than Mr Cullum, who’s got pipes that’ll pierce a Diplomat head, and who’ll prove it ­standing atop a nine-foot grand, hopefully with top down. Mark has to rise to such an occasion or know how to keep a low profile, yet groove hard. “You cant’ be a bull in a China shop,” he says. “You have to listen and you have to locate the perfect balance. It’s always a safe bet to start with brushes but it depends on the singer. I can play pretty loudly behind Molly because her voice is powerful.” In addition, Mark must choose drums or tune them in such a way that they’ll work wonders in a stadium or the 55 Bar. To this end, Mark ­relies on Yamaha drums and Zildjian cymbals; they get it right. He can loosen off the head on the

des coulisses et après, ils m’ont dit que j’avais bien fait ça, car il peut parfois être difficile à accompagner. » « Avec Joe, » poursuit McLean, « il ressent la pulsation, par exemple une fraction de seconde après le temps fort, pas tout à fait où je le ressentais. Mais à ­mesure que sa touche s’intensifie au piano, j’ai appris à suivre sa progression. Il me disait “quand ­j’intensifie mon jeu et que tu joues sur un hi-hat fermé, tu pourrais peut-être l’ouvrir un peu pour suivre mon intensification”. Il y avait tellement de détails comme ­celui-là. Et quand j’entendais l’enregistrement, j’étais étonné : je ne croyais pas que c’était moi ! Vous changez votre style pour accommoder un artiste ou un groupe et vous n’êtes pas certain, mais c’était très bien ! Joe essayait toujours de trouver les points de frappe idéaux sur la batterie, comme un point précis de l’anneau de la caisse ­claire ou de la peau d’un tom. Cette génération de musiciens connaissait leurs instruments ­extrêmement bien. Aujourd’hui, beaucoup de batteurs utilisent une grande variété de tambours et de cymbales pour produire les sonorités qu’on avait l’habitude d’obtenir avec une toute ­petite batterie. » Par ailleurs, les admirateurs des Beatles seront intéressés par le fait que l’extrait vidéo mentionné ci-dessus a été capté au studio Abbey Road. « Parfois, avec un artiste, ça fonctionne dès le départ en jouant ce qui vient ­naturellement, comme avec le Basie Band ou Michael Kaeshammer ou Jamie Cullum (une collaboration régulière pour Mark). » Mais il y a tellement d’autres noms dans la discographie de Mark et certains, surtout les chanteurs, sont plus doux que M. Cullum, qui a une voix qui passe au travers d’une peau Diplomat et qui joue un piano à queue de neuf pieds. Mark doit se montrer à la hauteur de la situation ou, du moins, savoir comment demeurer discret tout en imposant son groove. « On ne peut pas se comporter ­comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, » dit-il. « Il faut écouter et il faut trouver le parfait équilibre. Il est toujours prudent de commencer avec les balais, mais ça dépend du chanteur. Avec Molly, je peux jouer assez fort, car sa voix est puissante. » De plus, Mark doit choisir des tambours ou les accorder de telle façon qu’ils sonnent parfaitement à la fois dans un stade et dans un bar. Pour y arriver, Mark utilise les batteries Yamaha et les cymbales Zildjian ; ces fabricants comprennent. Il desserre la peau de la grosse caisse pour obtenir une sonorité plus funky, de type Nouvelle­-Orléans, ou il la tend bien fort pour jouer du be-bop. Des cymbales K de Zildjian (et quelques A) tranchent et lient le tout. Mais, avec certains chanteurs, il s’agit parfois d’un rivet ou deux dans une cymbale pour l’aider à bien s’intégrer dans le mélange. « Tout dépendant de l’endroit où je joue, la grosse caisse peut changer. Avec une grosse caisse de 20 pouces, je lui poserais une peau trouée parce que j’ai tellement de contrats ­hybrides. Ça vient directement de Brian Blade qui a parfois un trou, parfois non, tout dépendant de la musique qu’il joue. Il est toujours question de s’ajuster à la musique. » C’est tout simplement quelque chose que Mark doit faire. Constatez-le vous-­ mêmes. Faites une recherche sur le Web pour Cullum et McLean jouant la pièce « High and Dry » de Radiohead au Hollywood Bowl et, pendant que vous y êtes, regardez Mark jouer un shuffle d’enfer sur « Same Old Saturday Night » de Sinatra dans une émission matinale de New York, les danseurs se bousculant autour de lui. McLean a une maîtrise certaine de l’essentiel, c’est-à-dire qu’il maîtrise les styles, l’uniformité et l’endurance… et peut-être, aussi, un peu de showbizz. Beau mec, ce Mark !

Contacts, Contacts, Contacts

« Quand je suis déménagé à New York, mon professeur était Kenny Washington, mais il était trop occupé avec son émission de radio. Je suis sorti voir l’orchestre de Dave ­Holland avec Billy Kilson au club Birdland. Billy joue ce qu’il ressent et, à ­force d’étudier ­auprès d’Alan Dawson, il possède très bien sa technique. J’ai donc étudié auprès de lui pendant deux ans. Il m’a appris à jouer avec puissance. Je souhaitais ­savoir comment il faisait pour parcourir sa batterie si rapidement. Billy pratique le Kung Fu et a pu me montrer comment bien respirer lorsque l’intensité et la ­vitesse augmentent. Il m’a ­donné beaucoup d’exercices tirés du livre de George Lawrence Stone qui v avec deux coups par m’ont fait ­entrainer mes mains, comme celui où l’on commence main, ensuite trois, jusqu’à seize coups à la main gauche et ensuite à la main droite. » À part Billy, trois batteurs ont fait une impression indélébile sur Mark lorsqu’il est arrivé à New York, soit Brian Blade, Gregory Hutchinson et Bill Stewart. « J’adore le son de Bill, » explique-t-il, « et son indépendance me tue. Il arrive à être tellement mélodieux. Il joue des choses qui me poussent à me poser la question “mais pourquoi je n’ai pas pensé à ça !” » Un jeu mélodieux n’est pas un concept étranger pour Mark qui, tout jeune, était destiné à devenir un pianiste classique. La batterie a pris le dessus, mais Mark se qualifie tout de même comme un musicien qui joue de la batterie. Voici un exemple montrant comment il gère l’interaction entre la hauteur tonale, l’accordement et l’enregistrement : « si je suis en studio et que je dois jouer sur mon tom de plancher, je prends le temps de trouver la note qui fonctionnera le mieux avec la pièce et, puisque je connais mes notes, je suis conscient de tous les conflits possibles. »

12 drums etc



bass drum for a funky, New Orleans sound or crank it up for ­be-bop. ­Zildjian Ks (and some As) cut and blend alternately, as required. A rivet or two in a cymbal will help him blend into the mix with certain singers. “Depending on where I’m playing, the bass drum will change. With a 20” bass drum, it would probably have a ported head (hole in front head) ­because I’m doing so many ­hybrid gigs. It all comes from seeing Brian Blade, who’ll have no hole or hole, depending on the music he’s playing. It’s all about adjusting to music.” This is something Mark has to do. See for yourself. Search the Web for Cullum and McLean performing Radiohead’s “High and Dry” at the ­Hollywood Bowl and, while you’re at it, check out Mark on prime time TV swinging hard on “I Get a Kick Out of You”, dancers all over him like a rash. McLean is ­clearly onto the essentials, meaning he’s developed a thorough command of styles, ­consistency and stamina… and maybe a little showbizz, too. Cat is lookin’ good!

Contacts, Contacts, Contacts

“When I first moved to New York,” Mark recalls, “my teacher was Kenny Washington but he got busy with his radio show. I’d go to Birdland and see Dave Holland’s band with Billy Kilson. He plays what he feels and he’s got all that technique from studying with Alan Dawson. So I studied with Billy for two years. He taught me how to play with power. I was interested in how he flew around the kit so fast. Billy’s into Kung Fu and he was able to demonstrate proper breathing as the intensity and speed begin to increase. He gave me a lot of ­exercises out of the George Lawrence Stone book to build the hands, like one where you’d start with two strokes on each hand, then three, moving up to sixteen on left hand, then on the right.” Aside from Billy, three drummers made a substantial impression on Mark when he arrived in The Apple: Brian Blade, ­Gregory Hutchinson, and Bill Stewart. “I love Bill’s sound,” Mark explains, “and his independence kills me; he’s able to be so melodic. He plays things that cause me to wonder, ‘Why didn’t I think of that!’ “ Melodic drumming is not a foreign concept to Mark, ­however, who seemed destined from a young age to become a concert ­pianist. The drums pushed all that aside but Mark is still apt to typify himself as “a musician who plays drums.” He gives a real world example of the interaction of pitch, tuning, and recording: “If I’m in the studio and have to play off the floor tom, I’ll take the extra time to find a pitch that works with a track; and since I know notes, I’m conscious of any possible conflicts.”

Patron Saint in a City That Never Sleeps

When Mark first moved to New York he plucked up the courage and called Brian Blade, who not only conversed but brought him out to a gig and kept him up past 3:00 am talking drums. Speaking of which, Mark didn’t bring any to NY. Accordingly, next morning Brian Blade guided Mark McLean to a spot just off Times Square: Drummers’ World, where Barry took care of him. Guess who walks in? Legendary drummer Kenny Washington. Brian Blade turns to Mark: “Now that’s who you should study with!” No question, Brian Blade was a mentor with saintly attributes. Mark feels the debt and hopes to return it by adopting Blade’s affable, ­conciliatory attitude. “When I play with somebody new,” Mark says, “I know what to listen for. I’m open to people and I’m open to their suggestions on how I can make the music better. I may incorporate their ideas with something I might do naturally...all for the music. I don’t resist and insist on my own stuff. I’m not that person.” n Mark plays Yamaha drums, Zildjian cymbals, Zildjian sticks, Regal Tip ­brushes and mallets. He’s just released a solo album, Mark McLean’s Playground, cited by iTunes as “new and noteworthy” jazz. Find out more: www.markmclean.com / www.twitter.com/themarkmclean

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Saint patron dans une ville qui ne dort jamais Dans ses premiers temps à New York, Mark a pris son courage à deux mains et a téléphoné à Brian Blade qui l’a invité à un spectacle, le gardant éveillé jusqu’à 3 heures du matin, discutant batterie. En fait, Mark n’avait même pas apporté de batterie lors de son ­déménagement. Le matin suivant, Brian Blade a amené Mark McLean à une boutique près de Times Square, Drummers’ World, où Barry a pris soin de lui. Et puis, qui entre ? Le batteur de ­légende Kenny Washington. Brian Blade se tourne vers Mark et lui dit, « voilà la personne avec qui tu ­devrais étudier ! » Il n’y a pas de doute que Brian Blade fut un mentor s’approchant de la sainteté. Mark est conscient de sa ­dette et la gère en adoptant l’attitude affable et conciliante de Blade. « Quand je joue avec une nouvelle ­personne, je sais quoi écouter. Je suis ouvert aux gens et je suis ouvert à leurs suggestions afin de rendre la musique meilleure. Il se peut que j’incorpore leurs idées à ce que je fais naturellement… tout est pour la musique. Je ne ­résiste pas et je n’insiste pas sur mes idées. Je ne suis pas comme ça. » n Mark joue sur des batteries Yamaha, des cymbales Zildjian , avec des baguettes Zildjian, ainsi que des balais et maillets de Regal Tip. Il vient de lancer un album solo, Mark McLean’s Playground, qualifié dans iTunes de jazz « nouveau et remarquable ». Pour plus d’information : www.markmclean.com / www.twitter.com/themarkmclean

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Nicko McBrain Iron Maiden Photo by John McMurtrie

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By / Par : Franck Camus Traduction : Jim Angelillo

The Rack:

S

hould one use a rack or not? There are so many questions surrounding this issue that opinions vary considerably. It has both its passionate defenders and detractors. We will attempt to study this accessory without talking about aesthetics. We will try to show how the rack can contribute to the learning process, and up to a certain extent, how it can help adapting the drum set to the body, preventing injury. Usually, most chronic injuries affecting musicians come from a posture that doesn’t take into account the instrument. In other words, we adapt ourselves to the instrument instead of the opposite. How often have we seen a poorly set-up kit, with the bass drum facing straight ahead, the toms far from each other, and a poorly ­seated drummer, his ankles and torso set at a 90- degree angle? Too often, if you ask me. It is therefore important that you adapt your kit to your body. Once you’ve made that decision, there are two paths you can take: a rack or regular tom supports. Though it is bulky, the rack offers infinite adjustment possibilities, which are clearly an advantage. When the toms are held atop the bass drum, only limited depth adjustments are possible, but with a rack, you can do whatever you want. Adaptation of the whole instrument is much more thorough. Beginners might find this overwhelming as there are so many possibilities; they won’t know where to start, but with the help of a teacher (who knows about posture), they will succeed. What I particularly like about the rack (notably the new Yamaha rack) is that once the adjustments are made, they easily remain in place, which greatly ­reduces your kit’s set-up time when touring. And when you have a nervous stage manager breathing down your neck, stressed by the changes between acts, it will become your ally.

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Yes or No? Is a rack absolutely necessary? No. If you use a small jazz drum set with one tom, for example, you don’t really need a rack. However, if your kit is centred on two bass drums, you might want to think about getting a rack, because the increase in the number of components invariably brings greater positioning problems. This is a case when a rack really becomes interesting. Transporting a rack is not always the easiest thing to do, but it can be dismantled and built back up pretty fast, though it takes more time than setting up cymbal and tom stands (unless you have fifty of them!). Using a rack also depends on your playing style. If you play lightly and ­delicately, then a rack is not a necessity, but if you’re the type of player who really batters the drums, then a rack is indispensable since it provides much stability and strength. One of its least appealing aspects is the space it needs on stage. When you are the opening act to a better-known band, there isn’t always a lot of space left on the stage; this is something you have to think about beforehand if you don’t want to be ­overly stressed. When you discover there isn’t much space. At best, your band mates will make do with the space that’s left, but there are good chances the whole situation becomes an unwanted distraction. And since a good number of injuries afflicting ­musicians are due to handling heavy objects, like a drum set, a rack has the advantage of needing more than one person to be moved on stage. It is almost certain you will get help, which doesn’t always happen when you don’t have a rack. As you can see, everything is a question of choice, but if you ask me, the advantages of using a rack far outweigh not using one when you play a giant kit. Since it enables you to adapt the kit to your body with its infinite adjustment possibilities, a rack is a real advantage. n


La cage : 2010 pour ou contre ? NEW PRODUCTS

N

ombreuses sont les questions au sujet de l’utilisation ou non de la cage pour les batteurs. Les avis sont très partagĂŠs. Il y a ses ­ardents dĂŠfenseurs, mais aussi ses dĂŠtracteurs. Nous allons donc faire le tour de la question non pas en sa basant sur les ­attributs esthĂŠtiques ou autres, mais en montrant Ă quel niveau cela peut faciliter l’apprentissage, et dans une certaine mesure adapter l’instrument au corps et non le contraire, afin d’Êviter les blessures. La plupart du temps, la majoritĂŠ des blessures chroniques concernant les ­musiciens viennent du fait qu’on adopte une posture corporelle qui ne tient pas compte de l’instrument. Autrement dit, on s’adapte a lui plutĂ´t que le contraire. Combien de fois voit-on une batterie mal positionnĂŠe avec la grosse caisse de face et les toms loin les uns des autres, avec le batteur mal assis, les chevilles et le tronc Ă 90 degrĂŠs ? Trop souvent a mon goĂťt. Il est donc important d’adapter votre installation Ă votre gabarit. Rendu lĂ , deux solutions s’offrent Ă vous, la cage ou les fixations de tom ordinaires. MĂŞme si elle est encombrante, la cage a le net avantage de pouvoir ­offrir une infinitĂŠ de rĂŠglages. Si au dĂŠpart les toms sont fixĂŠs sur la grosse caisse, cela offre peu de possibilitĂŠs de rĂŠglage en profondeur, par contre on peut faire ce qu’on veut avec la cage. L’adaptation de l’instrument est donc beaucoup plus complète. Pour un dĂŠbutant, cela peut vite s’avĂŠrer un cauchemar, tant les possibilitĂŠs sont multiples ; il ne saura pas comment s’y prendre, mais avec l’aide de son professeur (en autant qu’il soit bien au courant des problèmes de posture), il ­pourra y ­arriver. Ce que j’aime particulièrement de la cage (notamment la ­nouvelle ­Yamaha) c’est qu’une fois les rĂŠglages effectuĂŠs, il reste facilement en ­place, ce qui rĂŠduit grandement le temps d’installation de votre ­batterie en tournĂŠe. Lorsque vous faites face Ă un rĂŠgisseur très stressĂŠ par les changements sur scène, vous vous en ferez un prĂŠcieux alliĂŠ. Est-ce que la cage est obligatoire ? Non, pas forcĂŠment. Si vous utilisez une ­petite batterie de jazz avec seulement un tom, par exemple, la cage n’est pas vraiment nĂŠcessaire. Par contre, si vous avez une batterie avec deux grosses caisses, ça devient très avantageux, car la quantitĂŠ de ­pièces utilisĂŠes amène invariablement de plus grands problèmes de positionnement. La cage est vraiment intĂŠressante dans ce cas. Quant au transport, il n’est pas toujours facile de traĂŽner une cage avec soi, mais elles sont dĂŠmontables et se remontent assez rapidement, mĂŞme si cela prend toujours plus de temps que l’installation de trĂŠpieds, Ă condition de ne pas en avoir cinquante Ă monter. L’utilisation de la cage dĂŠpend ĂŠgalement de votre style de jeu. Si vous jouez avec dĂŠlicatesse et tout en finesse alors la cage n’est pas une nĂŠcessitĂŠ, si par contre vous martelez votre batterie en sautant dessus Ă pieds joints alors la cage est une option indispensable, car elle apporte beaucoup de soliditĂŠ. L’un des aspects les moins attrayants demeure par contre la ­place qu’elle prend sur scène. Quand on joue en première partie de formations plus importantes, il n’y a pas toujours beaucoup de place sur la ­scène et il vaut mieux penser Ă ce scĂŠnario si vous ne voulez pas ĂŞtre stressĂŠs ­davantage en dĂŠcouvrant qu’il n’y a pas assez de place. Au mieux, le ­reste du groupe va se tasser, mais ce sera toujours une source de distraction qui surviendra au mauvais moment. Sachant qu’un nombre de blessures ­affligeant les musiciens est dĂť Ă la manutention d’objets lourds, comme une batterie, la cage prĂŠsente l’avantage de ne pas pouvoir se transporter ­seule sur la scène. On va donc forcĂŠment vous donner un coup de main bien ­salutaire, ce qui n’arrive pas toujours quand vous n’avez pas de cage. Comme vous le constatez, tout est une question de choix, mais ­selon moi les avantages d’utiliser une cage sont de loin supĂŠrieurs lorsqu’on joue fort sur une batterie format gĂŠant. Le fait qu’elle permette d’adapter l’instrument Ă notre corps grâce Ă ses possibilitĂŠs de rĂŠglages infinis constitue un vĂŠritable avantage. n

AMERICAN HICKORY 52nd St. Jazz

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PLAYER’S DESIGN Cora Coleman-Dunham Model ! !

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By / Par : David Cronkite Traduction : Jim Angelillo

Details, Details, Details

Part One:

The Hi-hat

M

y high school band won many competitions due to our ­director’s strict attention to details. He drilled us on tuning, blending, accents, and bringing out the ­“inner voices”. It was these small, easily glossed over specifics that pushed us ahead of the others. You can do the same with your drumming. I will suggest seemingly small but powerful details you can harness within pop and rock drumming styles. Most of the time you’re probably playing time on hi-hat. How you ­accent your hi-hat pattern is crucial. Most commonly, you put the accent on 2 and 4. When doing this, I suggest using a downstroke that brings the shoulder of the stick in contact with both hi-hat cymbals. Play your non-accented eighth notes with the tip of your stick, avoiding the shoulder. Use your eyes and your ears to guide you. The 2 and 4 will begin to sound fuller and ­louder. Incidentally, your accented downstroke will begin higher than your other strokes and end at the same height of your other strokes. Go to YouTube and search “downstroke drum” for a detailed explanation of the downstroke. Sometimes you may choose, for reasons of taste or musical appropriateness, to place your hi-hat accents on 2 and 4. In fact, one of the first things I think about when playing a song—rather than devise some flashy new beat—is how I can adjust the hi-hat accent pattern. The choices ­include ­accenting every quarter note, 2 and 4, every upbeat (the “ands”), the first quarter note, and, finally, your own selection of eighth notes. You should start with a common rock beat and play the accent choices I’ve just suggested. Hear how varying the beats alters the character. Note that your coordination may suffer with certain accent patterns; just keep practicing until you feel comfortable. When you get it, you will have added a significant skill to your drummer’s tool kit. I should advise you that these accents can be executed within open/ closed hi-hat patterns. Simpler accent patterns will work better. Hi-hat openings and closings are typically on the “and” of the beat.

18 drums etc

Tout est dans les détails

Première partie :

le hi-hat

L’

orchestre de mon école secondaire a gagné plusieurs concours grâce à l’attention que notre chef portait aux détails. Il nous a ­appris comment nous accorder, comment nous fondre à l’ensemble, comment faire bon usage des accents et comment faire sortir ­notre « voix intérieure ». Ce sont ces petits détails, souvent négligés, qui nous donnaient l’avantage sur les ­autres. C’est la même chose à la batterie. Je vais donc vous suggérer de petites choses qui, si vous les appliquez dans un contexte pop et rock, rendront votre jeu plus d­ ynamique. En général, on garde le temps sur le hi-hat et la façon dont on accentue le ­motif est cruciale. Il est commun qu’on place l’accent sur 2 et 4. Lorsque vous faites cela, je suggère d’utiliser un coup de baguette qui met le côté de la baguette en ­contact avec les deux cymbales. Jouez les croches non accentuées avec la pointe de la ­baguette seulement. Utilisez vos yeux et vos oreilles pour vous guider. Les 2e et 4e temps se mettront à sonner plus riches et forts. Soit dit en passant, vos coups de baguette ­accentués commenceront plus haut que les autres coups, mais se termineront à la même hauteur qu’eux. Rendez vous sur YouTube et cherchez « downstroke drum » pour avoir plus d’informations sur ce genre de coup. Que ce soit une question de goût ou de justesse musicale, il vous ­arrivera souvent de placer vos accents de hi-hat sur les 2e et 4e temps. En fait, l’une des premières choses à laquelle je pense lorsque je joue une pièce musicale est la manière dont je peux accentuer mon motif de hi-hat, plutôt que d’essayer de trouver un nouveau rythme original. On peut ­accentuer chaque noire, les 2e et 4e temps, chaque temps faible, la première noire ou, enfin, votre propre sélection de croches. Commencez avec un rythme rock simple et jouez les différents choix d’accents que j’ai suggérés. Vous verrez comment chacun change le caractère du rythme. Il est certain que vous pourriez trouver la ­coordination difficile avec certaines suites d’accents, mais répétez-­ les jusqu’au moment où vous vous sentez confortables. Quand vous pourrez tous les jouer, vous aurez ajouté une i­mportante corde à votre arc rythmique. Je dois vous dire que ces accents peuvent être joués en ouvrant et en fermant les cymbales de hi-hat. Les ­motifs d’accents simples fonctionnent mieux. ­L’ouverture et la fermeture des cymbales s’effectuent habituellement sur le « et » du temps.

Le hi-hat renouvelé

Tout en maintenant un motif de croches standard sur le hi-hat fermé, soit 1 et 2 et 3 et 4 et, relâchez la pression sur chaque pulsation forte, c’est-à-dire sur 1, 2, 3 et 4 (puisque nous augmentons habituellement la pression sur chacun). Autrement dit, fermez les cymbales sur les « et » de chaque temps. Votre pied montera, descendra, montera et descendra tout le long du ­motif de croches. Il vous faudra du temps et de la pratique pour que ça sonne bien, mais ça vaut la peine. Écoutez attentivement ce qui se passe et ajustez le tout selon vos


New Ways of Socking the Sock Cymbals

préférences. Bien que je n’entende pas ce motif très souvent, il a une sonorité distincte et s’il est utilisé dans la bonne pièce, il est très efficace ! (NDR : fonctionne à merveille avec certains rythmes latins, surtout lorsqu’on imite la ­sonorité d’un guiro gratté).

While maintaining a standard rock eighth-note stick pattern on closed hats, as in 1 and 2 and 3 and 4 and, begin releasing the pressure on each strong pulse—that is, on 1, 2, 3, and 4 (given we usually increase the pressure on each). In other words, close the hi-hat cymbals on the “and” of each beat. Your hi-hat foot will be going up/down/up/down throughout the eighth note pattern. This will take time and practice before sounding clean but it’s worth it. Use your ear and adjust the sound to your liking. Although I don’t hear this pattern too often, it is a distinctive one and in the right song it’s a killer! (ed: works great on certain Latin rhythms, e­specially when imitating the scraped guiro).

La bonne façon de frapper la caisse claire

C’est ce que nous verrons dans le prochain numéro. J’examinerai le rimshot et l’énorme différence qu’il fait lorsqu’on joue des backbeats sur la caisse claire. n Dave Cronkite est un musicien et un enseignant d’expérience travaillant à Ottawa. Il écrit en ce moment une méthode innovatrice. www.cronkitepercussion.com

The Right Way to Whack a Snare Drum

We’ll discuss the snare in the next issue. I’ll examine the rimshot and the huge difference it makes when playing snare backbeats. n Dave Cronkite is an experienced player and teacher who works out of O ­ ttawa. He is writing an innovative method book. www.cronkitepercussion.com

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8/17/10 10:34:55 AM


By / Par : Ralph Angelillo Traduction : Nadine Brabant

DVDs & Books/Livres Drummer’s Guide to Odd Time Signatures

Levels: Beginners to Advanced Book & CD: Rick Landwehr Increasingly artists are writing compositions that employ odd time signatures. Today’s drummers must be conversant in 5/4, 7/4, 7/8, 9/8—the tip of the iceberg. The practice goes back to the Beatles, Dave Brubeck and continues to this day thanks to King Crimson, Rush, Dream Theatre, and Radiohead, to name a few. Landwehr takes some of the mystery out of odd times and makes them easier to understand.In addition, the drummer will begin feeling odd times in a more even, ­natural manner. To assist in this process, Landwehr includes a valuable CD. Alfred Publishing. Niveaux : Débutant à avancé Livre et CD : Rick Landwehr De plus en plus, les artistes écrivent des compositions qui emploient des temps composés. De nos jours, les batteurs doivent connaître le jargon 5/4, 7/4, 7/8, 9/8—ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. La pratique remonte à l’époque des Beatles, de Dave Brubeck et se poursuit jusqu’à ce jour grâce à King Crimson, Rush, Dream Theatre, et Radiohead, pour n’en nommer que quelques-uns. Landwehr réussit à ­démystifier les temps composés pour les rendre plus facile à comprendre. De plus, le batteur commencera à ressentir les temps composés de façon plus juste, de manière naturelle. Pour faciliter ce processus, Landwehr ­inclut un précieux CD. Publications Alfred.

A Day in the Recording Studio

DVD: Mark Shulman Levels: Intermediate to Advanced. On this DVD, Mark Schulman shows you how to play and record state-of-the-art drum tracks. Although Schulman is obviously ­capable of pro studio tracks, his advice can be used in home and garage recording studios. Watch him go about recording drums and learn how it varies from live recording, then put his lessons into practice. Shulman supplies everything you need to know, including tips on preparing your drumset, tuning for the studio, microphone usage, and he covers effects and editing in the digital realm. Should you wish to open your own business, Mark explores necessary tenets of studio construction and acoustic isolation. There’s a lot here. Published by Hudson Limited, distributed by Hal Leonard. DVD : Mark Shulman Niveaux : Intermédiaire à avancé. Sur ce DVD, Mark Schulman vous montre comment jouer et ­enregistrer ce qui se fait de mieux dans les pistes de batterie. Bien que ce soit possible pour Schulman de produire des pistes de ­niveau pro, ses conseils peuvent êtres utilisés pour les studios d’enregistrement à la maison ou dans un garage. Observez comment il procède pour l’enregistrement de pistes à la batterie et apprenez comment cela varie des enregistrements en direct, et ­ensuite vous serez en mesure de pratiquer ses leçons. Shulman fournit tout ce que vous avez besoin de savoir, y compris des conseils pour préparer votre ensemble de batterie, des réglages pour le studio, l’utilisation du microphone, et il mentionne les effets et l’édition dans le domaine numérique. Si vous souhaitez démarrer votre propre entreprise, Mark explore les principes de base nécessaires à la construction d’un studio et à l’isolation acoustique. Le contenu de ce DVD est énorme. Publié par Hudson Limitée, distribué par Hal Leonard.

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Studies for Cajon

Levels: Beginners to Intermediate Book & CD: Martin RĂśttger Don’t want to lug an entire drum kit on stage? Want to play unplugged without drowning out your band mates? The ­cajon, a tweaked up box, could be your new drumset in acoustic settings. Miked up, this “drumset in a boxâ€? harnesses sufficient power and projection to commend it for use in pop, ­Latin, boogie, blues, hip-hop, and rock. Some cajons incorporate an ­interior set of wires, which allow the player to engage a snare sound in addition to the full bass and mid-range tom­/­conga tones. Beginners will benefit from RĂśttger’s step by step ­approach to cajon and will learn how to use it in Latin, rock, world and a variety of other styles. Mel Bay Publications.

Niveaux : DĂŠbutant Ă intermĂŠdiaire Livre & CD : Martin RĂśttger Vous ne voulez pas trainer un ensemble de batterie complète sur scène ? Vous voulez jouer dĂŠbranchĂŠ sans couvrir vos collègues de groupe ? Le cajon, une boĂŽte de mise au point avancĂŠe, pourrait bien remplacer votre ensemble de batterie dans un environnement acoustique. Avec un microphone, cette  batterie en boĂŽte  maĂŽtrise suffisamment de pouvoir et de projection afin de l’utiliser pour jouer du pop, du Latin, du boogie, du blues, du hip-hop et du rock. Certains cajons incluent un ensemble de câbles Ă l’intĂŠrieur, qui permettent au joueur d’Êmettre un son clair en plus de la basse complète et les tons de tom/conga de gamme moyenne. Les dĂŠbutants profiteront de l’approche de RĂśttger en suivant les ĂŠtapes pour l’utilisation du cajon et pourront apprendre Ă l’utiliser dans de nombreux styles dont le Latin, le rock et le mondial. Publications Mel Bay.

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Tommy Igoe’s Great Hands for a Lifetime

DVD: Tommy Igoe Levels: beginners perhaps; mostly intermediate to advanced. Great Hands for a Lifetime offers a realistic, practical approach that will unlock your potential and protect your hands through years of drumming. Developed to improve strength, speed, stamina, comfort, and control, this four-hour DVD is comprehensive. It includes examinations of matched and traditional grip, fulcrum, rebound, various strokes, accents, singles, doubles, and principles of relaxation. Also included is Tommy’s “Lifetime Warmupâ€?, his proven workout that combines rudiments and his own exercises, designed to keep you behind the drums into your senior years. Published by Hudson Music/distrib. Hal Leonard in collaboration with Evans Drumheads. n DVD : Tommy Igoe Niveaux : DĂŠbutant peut-ĂŞtre, principalement intermĂŠdiaire et avancĂŠ. Great Hands for a Lifetime offre une approche rĂŠaliste et pratique qui dĂŠveloppera votre potentiel et protĂŠgera vos mains pour des annĂŠes Ă venir lorsque vous jouerez de la batterie. Ce DVD complet d’une durĂŠe de quatre heures est conçu de façon Ă ce que vous puissiez amĂŠliorer votre puissance, votre vitesse, votre ­endurance, votre confort et votre contrĂ´le. Il comprend des examens de prises jumelĂŠes et traditionnelles, des points d’appui, des rebonds, des coups variĂŠs, des accents, des simples, des doubles, et des principes de relaxation. Il comprend aussi le  Lifetime Warmup  (rĂŠchauffements) de Tommy, son entraĂŽnement ĂŠprouvĂŠ qui combine les rudiments et ses propres exercices, conçus pour vous permettre de jouer de la batterie jusqu’à un âge avancĂŠ. PubliĂŠ par Musique/distrib. Hudson, Hal Leonard en collaboration avec Evans Drumheads. n

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fabriqué au canada

made in canada By / Par : Halley Southgate Traduction : Geneviève Hébert

Kéjam Percussion

Kéjam Percussion

Traditional Djembes Built to Modern Specs

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onstructed in the town of St-Jérôme, Quebec, Kéjam djembes are so well-made and attractive in appearance that some claim the instruments surpass those emanating from the old country. That statement is open to discussion but it offers a hint of the quality we’re talking about. If we take even the modestly-priced Kéjam line known as Malako, we behold a drum that is stunning in ­appearance and tone. One look and one touch is all it takes for the veteran percussionist to appreciate that he/she is in the presence of greatness. To craft such an instrument by hand entails fashioning an authentic shell from ­segments/staves of poplar, a durable wood plentiful in ­Canada, then topping it with the right skin, prepared in the time-honored way. Each drum features a finely strung “rope” tuning system consisting of tough polyester cords, which are not going to stretch easily. All of this is meticulous work, matched only by the finishing process. We’re talking about the ­application of special penetrating stains, which are sealed with polyurethane and buffed. The result is a complete series of djembes that adhere to ancient standards but resist the rigors of Canadian winters. Kéjam doesn’t always follow purist methods. Instead of consuming huge sections of trees per drum, for example, the company has ­devised a means of reducing wood consumption without hampering tone. This “wood ecology” is but one of Kéjam’s proprietary processes. Another ­example is the process for seating individually-selected skins. On the elite Elembo line, skins are cut to size, then mounted on individual drums ­before ­final trimming. This step involves hand-shaving the excess “hair” with ultra sharp knives. In effect, it constitutes a razor-edge “fine tuning” optimized for each drum. It’s not surprising that drummers are becoming aware of Kéjam djembes. Dealers, too, are getting the message loud and clear. Retailers ranging from boutique outlets to larger chains are beginning to feature the brand. Kéjam makes serious contenders that stand proud in the competitive field of djembe manufacturing. Visit: www.kejampercussion.com n

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Des djembés traditionnels fabriqués avec des techniques modernes

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abriqués dans le village de St-Jérôme au Québec, les djembés Kéjam sont si bien construits et d’une apparence si séduisante que certains disent qu’ils surpassent les instruments qui nous viennent du vieux pays. Cette déclaration pourrait ouvrir toute une discussion, mais elle en dit long sur la qualité à laquelle on a affaire ici. Même l’entrée de gamme de Kéjam, la série Malako, offre des instruments qui sont superbes en apparence et en tonalités. Il suffit d’un regard et d’un seul essai pour que les percussionnistes vétérans reconnaissent leur qualité exceptionnelle. Fabriquer un tel instrument à la main suppose de façonner un fût authentique à partir de segments de peuplier, un bois durable et très ­répandu au Canada, pour ensuite le recouvrir de la peau adéquate, préparée selon les vieilles traditions. Chaque instrument comprend une sorte de « corde » faisant office de système d’accordement : ­celle-ci se compose de solides fils de polyester qui ne se distendront pas facilement. Tout ça est du travail méticuleux, tout comme la finition. Nous parlons ici d’application de teintures pénétrantes spéciales scellées avec du polyuréthane, puis polies. Le résultat est une ­série complète de djembés qui adhèrent aux anciens standards, mais qui résistent à la rigueur des hivers canadiens. Kéjam ne suit pas toujours les méthodes puristes. Au lieu de consommer de grandes sections d’arbres à la fois pour chacun de leurs instruments, par exemple, l’entreprise a conçu une façon de réduire la consommation de bois sans négliger la ­tonalité. Cette « écologie du bois » n’est qu’un des processus uniques à Kéjam. Un ­autre exemple est la manière de poser chaque peau individuellement choisie. Pour la série prestigieuse Elembo, les peaux sont coupées, puis montées sur les fûts ­individuels avant de procéder à la dernière coupe. Cette étape consiste à raser à la main les poils superflus avec des couteaux extrêmement bien affutés. En réalité, cela consiste en un accordement de précision optimisé pour chaque ­instrument. Il n’est pas surprenant que les percussionnistes connaissent de plus en plus les djembés Kéjam. D’ailleurs, les détaillants ont aussi eu vent de la vague: les petites boutiques, ainsi que les plus grandes chaînes commencent à représenter la marque. Car ­Kéjam est un sérieux et un fier concurrent dans le domaine compétitif de la fabrication de djembés. Visiter www.kejampercussion.com n



dossier

dossier By / Par : T. Bruce Wittet Traduction : Jim Angelillo

New Percussion Instruments Channel Universal Pulse Les nouveaux instruments de percussion canalisent la pulsation universelle

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ercussion is a natural , uncontrived discipline that owes little to trends. Granted, djembes dip in popularity and cajons enjoy the spotlight, such is the thrill of rediscovery. Neither was born in our time. Both will outlive us. The cajon may sound new but it dates back to tribal dancers in west African and on to dock workers thumping on crates in Cuba. Modern percussion may be better-constructed but the concept is as ancient as the human touch.

L

a percussion est une discipline entièrement naturelle qui, en général, ne suit pas les modes. Il est vrai que les djembés et les cajons ont récemment connu une augmentation de popularité, mais telle est la joie de la redécouverte. Ni l’un ni l’autre n’a vu le jour à notre époque et chacun nous survivra. Le cajon a beau avoir une sonorité contemporaine, mais il date de l’époque des danses tribales en Afrique de l’ouest et ensuite, des travailleurs dans les ports cubains tapant des rythmes sur les caisses de transport. Les ­instruments de percussion d’aujourd’hui sont mieux construits, mais leur concept est aussi vieux que le toucher humain.

LP Aspire Santana Abraxas Congas & Bongos

Santana’s Abraxas album nudged the band to superstardom back in the days of Woodstock v.1. LP is celebrating a lengthy relationship with Santana with the introduction of Santana Abraxas Congas and Bongos. The artwork on all three drums (quinto, ­conga, tumba) depicts an angel soaring theme lifted from Abraxas. Each drum is light and ­ergonomically shaped. Lighter still is the LP Santana Abraxas Angel Conga. It’s a fullsounding instrument 11” tall that casts a long shadow. B & J Music.

Congas et bongos LP Aspire Santana Abraxas

Le disque Abraxas de Santana avait propulsé le groupe au firmament du succès à l’époque du premier festival Woodstock. LP célèbre sa longue association avec Santana en offrant les congas et bongos Santana Abraxas. La décoration des trois tambours (quinto, conga, tumba) est tirée du thème de l’ange en vol de l’album Abraxas. Chacun est léger et ergonomique. La conga LP Santana Abraxas Angel est encore plus légère. C’est un instrument mesurant 11 pouces, mais qui produit une sonorité sensationnelle. B & J Music.

Sonor Cajons

Sonor’s new cajons feature birch shells and beech front panels for varied tone. Three new veneers are available: Golden Madrone, Blanched Roots, and Rosewood. They really do look as fine as they sound. And to further engage and control interior snare wires, Sonor has fitted a new strainer. Sonor suggests visiting their video repository to check out their new cajons: www.youtube.com/sonorpercussiontube

Cajons Sonor

Les nouveaux cajons de Sonor sont faits en bouleau avec un panneau avant en hêtre, pour obtenir des ­tonalités variées. On offre trois placages, soit Golden Madrone, Blanched Roots et Rosewood. Leur allure n’a d’égale que leur sonorité. Les cordes de timbre s’ajustent grâce à un nouveau tendeur. Sonor suggère fortement d’aller les entendre dans leur répertoire de vidéos : www.youtube.com/sonorpercussiontube

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Pearl Bobby Allende Congas

Legendary hitman Bobby Allende has fashioned his Pearl signature drums with a newly designed rim that allows him to generate biting tones without slicing & dicing his hands. The shell is fiberglass, finished such that no seam is ­obvious. On stage a Pearl Allende conga reflects light like its wood counterpart. New finishes include Solar Sparkle, Brisa Tropical, and Cafe con Leche, which sound appropriate, respectively, for gigs in San Francisco, Breezes Cuba resort, or your local Starbucks. The instruments stand a comfortable 28” in height and come with matching bongos. Hardware is gleaming and strong.

Congas Pearl Bobby Allende

www.directmusicsupply.com

Le percussionniste légendaire Bobby Allende a créé ses nouveaux tambours Pearl avec un nouvel anneau conçu pour produire des sonorités percutantes sans toutefois déchiqueter les mains. Le fût est fait de fibre de verre fini de ­façon à ne laisser voir aucun joint. Sur scène, la conga Pearl Allende reflète la lumière autant que sa contrepartie de bois. Parmi les nouveaux finis, notons Solar Sparkle, Brisa Tropical et Cafe con Leche, qui semblent idéaux pour aller jouer, à tour de rôle à San Francisco, à l’hôtel Breezes Cuba ou au Second Cup le plus près de chez vous. L’instrument fait 28 pouces de hauteur et est vendu avec des bongos assortis. La quincaillerie est luisante et très robuste.

www.directmusicsupply.com

Djembes a-Plenty from Remo

Remo announces a new, sleek, loud djembe, the Apex. It features player­-friendly r­ ecessed bolts and a new-style steel counterhoop. Get this: Remo has applied a ­removable Sound Control foam dot to the center-underside of the batter head, just like in old days when they’d scoop up a glob of tar and stick it same place to focus pitch, bolster low-end and damp the head slightly. Next is the Advent, an eminently portable ­djembe made from ABS plastic. It’s totally impervious to weather changes thanks to the shell material topped with the Remo Suede head. On to the Remo Designer Djembe. This one’s available only through Direct Music Supply. Originally intended for Canadian customers, it captured the hearts of Americans, who demanded it. No wonder; the ­Designer features a Flame Sky Deep head tunable with regular drum key. The shell is Black Earth Acousticon. (Thanks to Direct Music’s Lyle for the inside scoop).

Il pleut des Djembés chez Remo

Remo vient de mettre en marché un nouveau djembé profilé qui a du coffre nommé Apex. Il est muni de boulons encastrés faciles à utiliser et d’un nouvel anneau d’acier. Et Remo a apposé un point de mousse amovible au centre du dessous de la peau, ­comme à l’époque où on y collait une motte de goudron pour préciser la hauteur ­tonale, augmenter les graves et assourdir légèrement la peau. Ensuite, il y a l’Advent, un ­djembé très portatif fait de plastique ABS. Grâce à son fût et à sa peau de suède Remo, il n’est ­absolument pas affecté par les changements de climat. Enfin, il y a le djembé Remo Designer. Celui-ci est disponible uniquement chez Direct Music Supply. Étant à l’origine destiné uniquement au marché canadien, il a conquis le cœur des Américains. Ce n’est pas surprenant étant donné qu’il est muni d’une peau Flame Sky Deep accordable avec une clé de batterie standard. Le fût est fait d’Acousticon Black Earth. (Merci à Lyle de ­Direct Music pour la primeur.)

Remo NSL Tubano

NSL could be an LA graffiti tag or an acronym for Saturday Night Live if you’re “Scrabble dyslexic”. Actually, NSL denotes not so loud. Jeez, it’s not like the originals were Metallic! Come to think of it, though, a quieter Tubano would be welcome in those rooms where you tap a drum and it sounds as if you’ve shattered the front glass in an auto showroom. The synthetic heads are especially tweaked to scoop out abrasive overtones. Dealers can get NSLs through Direct Music Supply. You get them at your local music store.

Tubano Remo NSL

NSL pourrait facilement être un tag qu’on voit sur les murs de Los Angeles ou l’acronyme dyslexique de Saturday Night Live. Mais en fait, NSL dénote not so loud (pas si fort). C’est drôle, mais il me semble que le tubano original n’était pas métallique ! Mais à y penser, un tubano plus discret est une bonne idée pour les pièces qui ont tendance à trop amplifier le moindre petit coup de percussion. Les peaux synthétiques ont été spécialement conçues pour éliminer les sonorités abrasives. Les marchands pourront ­commander les NSL chez Direct Music Supply et vous les trouverez chez votre marchand préféré!

Vic Firth New Stick Bags

Stick bags are now rightfully considered as functional fashion accessories. Vic Firth’s new line offers three new provocative looks: plaid, camo, and skull & bones. The bags hold 24 pairs of sticks, music sheets, keys, and any supplies and edibles necessary to get through your basic wedding gig. Visit: www.vicfirth.com for more info.

Étuis à baguettes Vic Firth

Les étuis à baguettes sont aujourd’hui considérés comme des accessoires de mode pratiques. La nouvelle gamme d’étuis proposés par Vic Firth comprend trois nouveaux looks provocateurs, soit écossais, camouflage et tête de mort. Les étuis accommodent 24 paires de baguettes, des partitions, des clés et tout autre accessoire dont vous aurez besoin lors de votre prochain contrat de ­mariage. Rendez-vous à www.vicfirth.com pour plus d’information.

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LP Soul Cajon Toca’s Fifth Anniversary Djembe

I did a double-take. Toca’s been around longer than five years. But I guess it’s this particular Toca djembe that’s celebrating a fifth successful year. A seamless shell of synthetic material is coated with a beautiful glass inlay from the craftspeople in Bali. Red bottoms and red tops frame this work of art, on which hangs black hardware. An ­extended collar promotes true pitch and good sustain. B&J Music Ltd.

Djembé Toca cinquième anniversaire

Cajon Soul de LP

Créé par le maître fabricant de cajon Mario Cortés, le cajon Soul de LP est fabriqué selon le style flamenco, avec une face avant faite d’un ­matériau ­composite collé sur du bouleau finlandais, produisant un maximum de ­résonance et d’attaque. Un compartiment à l’arrière génère de bonnes basses lorsqu’on frappe le panneau arrière spécialement conçu. Les cordes de timbre sont fixées contre la surface, mais s’ajustent avec une clé hexagonale. Distribué par B & J Music

Tycoon Acrylic Cajons

www.daddariocanada.com

Détrompez-vous, Toca existe depuis plus de cinq ans, mais c’est le djembé Toca qui célèbre son cinquième anniversaire. Son fût sans joints fait de matériaux synthétiques est couvert d’incrustations de verre venant des artisans de Bali. Une quincaillerie noire couvre une bande rouge en haut et en bas de cette œuvre d’art. Un col allongé permet de produire une hauteur tonale uniforme et une bonne longueur de note. B&J Music Ltd.

Created by master cajon craftsman Mario Cortés, the LP Soul Cajon is made Flamenco-style with a front plate of composite material adhered to Finnish birch, thus yielding maximum resonance and attack. A rear chamber generates massive bass when the specially tooled rear panel is struck. “Snare” wires are secured flush to the surface and can be adjusted via Alan key. Distributed by B & J Music

It’s not just another wooden box. The Tycoon Acrylic ­Cajons are made of—phew, drummers—Acrylic. They’re see-through. Think of the camera angles! Think of Keith Moon of The Who, who once filled up his Acrylic floor tom with sea water and fish for a live TV spot. The playing surface is specially selected Black Makah Burl. This is a full-range instrument with incredible visual potential: fish, spiders from Mars, vipers....

Cajons Acrylic de Tycoon

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Moperc Djembes

Djembés Moperc

Mercredi dernier, le célèbre percussionniste cubain Changuito me faisait savoir (par le biais d’un interprète) qu’il aime les congas Moperc. Je ne lui ai pas parlé de djembés, mais vous comprenez que Moperc fabrique des instruments qui satisfont les artistes partout dans le monde. Le nouveau djembé professionnel 13 Special Edition du fondateur Michel ­Ouellet est fabriqué à partir des meilleurs matériaux, des meilleures peaux et des meilleurs systèmes d’accordement, et ce, en respectant les traditions ­africaines. Voici un tambour qui produit toutes les tonalités nécessaires pour l’interprétation de la musique mandinka africaine.

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Tycoon Master Series Djembes

These Tycoon djembes follow a tried and proven construction method. Shells are cured Siam Oak and feature tuners with reinforced securing plates supporting standard 5/16” rods. You can obtain a Tycoon Master Djembe in any one of a whopping twelve (12) finishes.

Djembés Master de Tycoon

Ces djembés Tycoon sont fabriqués selon une méthode qui a fait ses preuves. Les fûts sont fabriqués à partir de chêne de Siam séché et sont équipés de dispositifs d’accordement munis de plaques de renforcement accommodant des tiges de 5/16 de pouce. Les djembés Master de Tycoon sont offerts dans un choix de douze finis différents.

www.daddariocanada.com

Last Wednesday, the famous Cuban percussionist Changuito remarked to me (through an ­interpreter) that he loved Moperc congas. I didn’t ask him about djembes but you get the idea: Moperc makes gear that’ll satisfy foreign dignitaries. Founder Michel Ouellet’s new, fully-pro Djembe 13 Special Edition incorporates the finest shell materials, skins, and tuning systems harkening back to African tradition. It is a drum that will deliver the wide range of tones necessary for credible rendering of African Mandinka music.

Pas de boîtes de bois ici. Les cajons Acrylic de Tycoon sont faits, vous l’aurez deviné, d’acrylique. Comme les batteries d’acrylique, ils sont transparents. Pensez au visuel ! Pensez à Keith Moon de The Who qui avait rempli son tom de plancher en acrylique d’eau et de poissons pour une émission de télé. La surface de frappe est faite de bois de makah ronce noir. Ce sont des instruments qui produisent toute la gamme de sonorités à laquelle on s’attend d’un cajon et qui ont un potentiel visuel incroyable !



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Pearl Practice Congas

The tone is pretty darn close to that of the real thing, meaning full-sized congas, while the size is such that you grab ‘em and run. The Velcro strap will assist in your flight and will steady the Pearl Practice Conga while you’re practicing with it in your lap.

Congas de pratique Pearl

Leur sonorité est diablement proche de l’instrument de pleine dimension, mais ils prennent tellement peu de place qu’il s’agit pratiquement de les mettre sous le bras lorsqu’on a terminé. La courroie de Velcro vous aidera à la fois à les transporter et à les fixer à vos cuisses lorsque vous jouez.

Sonor Brass Finish Cowbells

www.coastmusic.com

The new Sonor bells are finished in a timeless brass and they’re going to resonate, pardon the pun, ‘til the cows come home. This is fine gear, made user friendly by means of three-sided wing screws, which facilitate attachment at comfortable playing positions without obscuring striker, stick, or hand blows.

Cloches Sonor en laiton

www.coastmusic.com

Les nouvelles cloches Sonor sont finies en laiton et résonnent comme jamais auparavant. C’est de l’excellent équipement, muni de vis à oreilles sur trois ­côtés, ce qui facilite leur installation n’importe où, sans qu’elles nuisent à la fluidité de votre jeu.

Sonor Champion Percussion

The German Sonor company has cataloged percussion for decades, although it’s not so well known on this side of the pond. That could change with the ­advent of the Champion line, a full range of percussion instruments from congas to timbales to shakers and djembes, priced for beginners and students. All ­necessary features, such as comfortable conga rims, rubber feet, buffalo or goat skin heads as appropriate, and durable Havea wood shells are standard. The burst finishes are killing. You get, let’s see, more burst, less coin from the purse.

La gamme Champion de Sonor

Le fabricant allemand Sonor propose des instruments de percussion depuis des décennies, mais ils ne sont pas très connus en Amérique. Cela pourrait changer avec la venue des instruments Champion, une gamme complète allant de congas à des timbales, de maracas à des djembés, vendus à des prix convenant aux étudiants et aux débutants. Ils possèdent toutes les caractéristiques nécessaires, comme des anneaux de congas confortables, des pattes de caoutchouc, des peaux de buffle ou de chèvre et des fûts faits de bois d’hévéa. Et en plus, les finis sont superbes.

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Bala Percussion

Yves Blais has emerged from his Sorel, Quebec workshop with an instrument that combines the attributes of a cajon, bata, and bongo and is thus appropriate for many musical genres. Yves’ instruments conform to his master cabinet making standards. The significance of “Bala” we are assigning to you as homework. Hint: visit www.balaperc.net n

Percussions Bala

Yves Blais émerge de son atelier de Sorel avec un instrument qui combine les ­attributs d’un cajon, d’un bata et d’un bongo, le rendant utile dans plusieurs genres musicaux. La qualité des instruments d’Yves est conforme à ses standards de maître ébéniste. Si vous voulez en savoir plus et connaître la signification de « Bala », rendez-­vous à www.balaperc.net. n



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