À pied d’oeuvre autour de Jérôme Bosch La Vie Querçynoise · 5 May 2016 · ·
Ma riePaule Bau dien ville, doc teur en his toire de l’art et ci toyenne puyl’Evê quoise, était de nou veau à pied d’oeuvre, c’est le cas de le dire, pour fê ter le 500e an ni ver saire de la mort de Hié ro ny mus Von Aa ken, dit Jé rôme Bosch. Une bonne qua ran taine de per sonnes par ti ci paient à cette con fé rence, dans la salle du conseil de la mai rie. Ini tiée par le club de l’ami tié, re pré sen té par sa pré si dente An neC laire Cé zard, cette con fé rence in tro dui sait le per son nage, son oeuvre et le contexte des pré oc cu pa tions de l’époque. Ce peintre néer lan dais du XVIe siècle, né à Bois leDuc, est connu pour ses « dia ble ries éso té riques et her mé tiques », qui donnent par fois lieu à des ex pli ca tions les plus far fe lues. À la lu mière des in for ma tions don née par l’ex perte confé ren cière, l’en semble de ses oeuvres se ré vèle beau coup moins mar qué par l’éso té risme qu’il n’y pa raît. La puis sance créa trice du peintre, in ven teur d’images, émer veille. Car ces images, par fois dignes du « Ca nard en chaî né », dé noncent les tur pi tudes de l’hu main, les mau vaises conduites, les ten ta tions, les sept pé chés ca pi taux. À tra vers sa pein ture et ses des sins sa ti riques, l’ar tiste donne sa mo rale, qui cor res pond aus si aux cri tères chré tiens de l’époque : peur de l’en fer, crainte de la mort, su pé rio ri té des riches sur les pauvres, dé non cia tion de l’al chi mie, etc. Le peintre en voû tant se double éga le ment d’un phi lo sophe, en ob ser va teur lu cide des an nées 1 500. Contem po rain d’Erasme, il té moigne, comme lui, d’une cou ra geuse in dé pen dance d’es prit : hu mour pro vo cant chez l’un, iro nie amère chez l’autre. Ses oeuvres ont été très de man dées de son vi vant, no tam ment par la Cour d’Es pagne : par mi les plus connues, le Cha riot de foin, la Ten ta tion de SaintAn toine, le Re table des er mites, le Ju ge ment der nier, et autres trip tyques. Cette con fé rence se ter mi nait par un verre de l’ami tié of fert par le club. Très pas sion nante, elle an nonce une suite non moins cap ti vante, car une se conde séance, pré vue le mer cre di 4 mai pro chain, même heure, même lieu, ana ly se ra son oeuvre ma jeure « Le jar din des dé lices ». À vos ta blettes ! [Ge ne viève Jac quot]