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lumineux MEDI Marquage CE sur le matériel électrique pour basse tension (BT) et très basse tension (TBT

Marquage CE sur le matériel électrique pour basse tension (BT) et très basse tension (TBT)

Le RGIE stipule que les installations électriques doivent être réalisées avec du matériel électrique sûr, conforme à leur destination, et de sorte à pouvoir être entretenues de manière adéquate dans toutes leurs parties constitutives, conformément aux dispositions du RGIE et aux règles de l’art (si les dispositions n’existent pas dans le RGIE). Les normes homologuées par le Roi ou enregistrées par le NBN, si elles existent, et toutes les dispositions qui assurent au moins un niveau de sécurité équivalent sont considérées comme des règles de l’art.

En cas d’entretien correctement exécuté et d’utilisation conforme à leur desti nation, les installations ainsi réalisées ne compromettent pas la sécurité des personnes ni la conservation des biens. Dans une installation électrique, seuls des machines, appareils et canalisations électriques sûrs peuvent être mis en œuvre. C’est-à-dire que ceux-ci doivent être construits conformément aux règles de l’art et ne peuvent compromettre la sécurité des personnes et la conserva tion des biens, en cas d’installation et d’entretien non défectueux et d’utilisation conforme à leur destination. Le matériel électrique est présumé offrir la sécurité requise lorsqu’il est conforme aux critères du Code de droit économique, en son Livre IX, Sécurité des produits et des services, concernant la mise sur le marché du matériel électrique non règlementé, et de ses actes d’exécution. Il existe trois directives relatives à la sécurité du matériel électrique mis sur le marché européen.

Sécurité du matériel électrique La directive basse tension concerne tous les dangers pour la santé et la sécurité des personnes, des animaux domestiques et des biens que présente le matériel électrique basse tension mis sur le marché européen. Cela signifie une tension nominale comprise entre 50 et 1000 V pour le courant alternatif ou entre 75 et 1500 V pour le courant continu. Certains appareils électriques BT ne sont pas soumis à la directive, comme le matériel utilisé dans une atmosphère explosible, les prises de courant (socles et fiches) à usage domestique, les appareils à très basse tension, etc.

Compatibilité électromagnétique du matériel électrique La directive « compatibilité électroma gnétique » (directive CEM) concerne les perturbations électromagnétiques qui peuvent être générées entre les installations et les appareils électriques. En principe, tous les appareils électriques et électroniques relèvent de cette législa tion pour autant qu’ils puissent provoquer des perturbations ou soient susceptibles d’être affectés par ces perturbations.

Sécurité des produits destinés à être utilisés en atmosphères explosibles La directive « Appareils destinés à être utilisés en atmosphères explosibles » (directive ATEX) porte sur la mise sur le marché d’appareils et de systèmes de protection destinés à être utilisés dans des lieux concernés par un risque d’explosion.

Marquage CE

Les directives susmentionnées imposent l’application d’un marquage CE. Lorsque plusieurs directives sont en vigueur et requièrent chacune un marquage CE, un seul marquage CE suffit. Le marquage CE doit être appliqué par le fabricant ou l’importateur sur le produit, après établissement d’une déclaration UE de conformité dans laquelle il indique les directives auxquelles le produit répond et les normes (harmonisées) qui ont été suivies pour satisfaire à ces directives. Certaines directives n’imposent pas de marquage CE.

Matériel sur TBT Le matériel électrique sur TBT ne relève pas de la directive BT. D’autres directives auxquelles le matériel doit se conformer sont : la directive CEM s’il s’agit d’appa reils actifs ou sensibles aux interférences, la directive ecodesign s’il s’agit de produits liés à l’énergie, la directive RohS relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques. En ce qui concerne les dangers pour la santé et la sécurité des personnes, des animaux domestiques et des biens lors

du choix et de l’installation de matériel sur TBT, il convient par conséquent de se reposer sur la documentation technique et les prescriptions d’instal lation. Le matériel électrique n’est en effet considéré comme sûr que lorsqu’il est fabriqué conformément aux normes enregistrées par le NBN. Les normes qui doivent être suivies sont mentionnées dans la documentation technique. Les prescriptions d’installation du fabricant doivent également être suivies lors de l’installation. Tout comme pour le matériel BT, il convient de prendre en compte les mêmes aspects de sécurité lors de l’installation de matériel TBT.

Les points d’attention suivants s’ap pliquent donc ici également : • Tenir compte des facteurs d’influence externes • Garantir une protection contre les contacts directs • Garantir une protection contre les contacts indirects • Garantir une protection contre les surintensités • Prendre des mesures de précaution contre les incendies

Lors de l’évaluation de quelques-uns des points d’attention susmentionnés, il faudra tenir compte de l’alimentation du matériel sur TBT : • Très basse tension • Très basse tension fonctionnelle • Très basse tension de protection • Très basse tension de sécurité

Conclusion

Alors que pour le matériel BT, le marquage CE implique une présomption de conformité avec les directives en vigueur, et donc avec la directive BT, la documentation technique du matériel TBT donne un peu d’informations sur sa sécurité pour les personnes, les animaux et les biens. Les normes auxquelles il est fait référence dans cette documentation indiquent que le matériel a été construit selon les règles de l’art et peut, par conséquent, être installé et utilisé en toute sécurité conformément aux pres criptions du fabricant. En cas de mention d’exigences d’installation et de protection supplémentaires dans le RGIE qui ne sont pas couvertes par les prescriptions d’installation du fabricant, ces exigences supplémentaires doivent toujours être res pectées, compte tenu de la TBT utilisée.

 Danny Hermans (VOLTA vzw)

Deux jeunes soixantenaires nous parlent de leurs ambitions et expériences

Notre conseil de rédaction compte deux membres appréciés qui, tout comme Nelectra, ont atteint l’âge honorable de 60 ans. Les deux jeunes hommes prennent de temps en temps leur plume pour rédiger les articles plus techniques de notre magazine. Mais qui sont vraiment Danny Hermans et Rudy Van den Bergh ? Faites connaissance avec ces rédacteurs techniques dans cette interview en duo unique.

Les deux hommes peuvent se targuer d’une riche carrière (voir encadrés), mais nous les avons interrogés à propos de leurs meilleurs souvenirs.

Danny Hermans n’a pas dû réfléchir longtemps: «Sans hésitation, c’est Technopolis. Je travaillais à l’époque pour le bureau d’études Technum et le projet m’a été attribué. J’étais responsable des installations techniques, de la haute tension, de la basse tension, de l’éclairage et même de l’installation audiovisuelle dans l’auditorium, de l’établissement du cahier des charges, du suivi des offres, du choix des entrepreneurs et du suivi du chantier.

Quand je m’y rends maintenant, c’est avec plaisir que je me remémore cette période. Les nombreuses discussions avec le maître d’ouvrage et les innombrables adaptations, dont l’intégralité de l’éclairage dans l’espace d’exposition qui a dû être adapté car l’architecte avait décidé de modifier la couleur et la forme du plafond...».

Rudy Van den Bergh n’a pas vraiment un seul événement auquel il peut repenser avec satisfaction et fierté, mais plutôt une période de sa vie: il a été bénévole de la Croix-Rouge pendant 25 ans. «J’ai travaillé pendant 15 ans à l’hôpital universitaire d’Anvers», expliquet-il. «Et ce, pour 40 anciens francs belges par nuit (pour les jeunes, ce montant représente 1 euro). J’y conduisais le Clini, le véhicule qui est utilisé à côté du SMUR et de l’ambulance pour transporter les médecins. J’y ai travaillé à l’époque du médecin urgentiste Beaucourt, surtout renommé pour ses présentations sur les conséquences de l’alcool au volant.»

Fin cuisinier Nous connaissons surtout Danny et Rudy pour leurs textes intéressants dans ElectroVision, mais à quoi ressemble leur vie à côté de leur activité professionnelle?

Tous ceux qui connaissent Rudy savent qu’il aime cuisiner: «J’aime la cuisine depuis mon plus jeune âge. D’abord la cuisine de tous les jours, mais c’est mon épouse, Mieke, qui m’a encouragé à aller plus loin. J’ai alors commencé à suivre des cours au PIVA (N.D.L.R. Provinciaal Instituut voor Voedingsbedrijven Antwerpen ou Institut provincial des entreprises alimentaires d’Anvers). Je l’ai fait pendant 13 ans: d’abord sous-chef, puis chef et ensuite cours spécialisés (cuisine végétarienne, gastronomique, etc.). C’est de la pure détente pour moi: c’est la manière idéale de me vider l’esprit. Je continue d’étudier la nutrition et la diététique.»

Depuis lors, Rudy a fait de sa passion une profession à titre com plémentaire: il cuisine pour deux personnes à domicile et pour des grands groupes.

Qu’est-ce qu’il aime manger? «Du carré d’agneau ou des gambas à l’ail» sourit-il.

À côté de ces activités chargées, le temps manque pour d’autres loisirs. Auparavant, il aimait aussi la photographie, mais il lui reste peu de temps à lui consacrer. Même s’il immortalise encore ses réalisations culinaires ! Et il adore le bridge et a suivi des cours du soir pendant 2 ans.

Trappistes et promenades Danny adore les promenades. Il recherche de belles promenades via GPS: «Ces derniers temps, j’ai réalisé quelques belles promenades dans les Fourons et le pays de Herve.»

Il s’agit de longues promenades d’environ 20 km. Avec sac à dos et pique-nique: «Il n’y a rien de tel que de pique-niquer sur un banc en profitant d’une vue magnifique.»

Danny adore jardiner et apprécie les bonnes bières. «J’adore boire une bonne trappiste», sourit-il. «Surtout l’Orval, dont j’adore le goût amer, et elle n’est pas trop forte; ce qui permet d’en boire plusieurs. Mais les bières que j’affectionne sont nombreuses et j’en achète partout. J’étais récemment au café De Vrede à Westvleteren, la bière trappiste la plus connue au monde, et j’y ai acheté tout ce que je pouvais prendre.»

Pension en vue ? Si l’on demande à Danny s’il a des projets pour sa pension, il nous regarde d’un air étonné: «Je n’y pense pas encore vraiment. Si je reste en bonne santé, mes 65 ans ne marqueront pas la fin de ma carrière. Je jouis d’une grande liberté sur mon lieu de travail, et cela me motive à continuer de le faire.»

Rudy également n’envisage pas d’arrêter de sitôt. Il pourrait en principe prendre sa pension l’année prochaine, mais a annoncé qu’il allait prolonger de deux ans: «Tout comme Danny, je suis libre dans mon travail, et cela me motive à continuer», conclut-il sur une note positive.

ElectroVision a ainsi la certitude de pouvoir continuer de compter pendant de nombreuses années sur leur expérience et leur expertise.

Qui est Rudy Van den Bergh ? Rudy est né le 29 décembre 1959. Il rédige des articles pour ElectroVision depuis 2005 et est également depuis 20 ans chargé de cours pour les sessions d’information de Nelectra.

Rudy a terminé ses études à l’âge de 17 ans (A2 en électricité). Son premier emploi, il l’a trouvé dans l’entreprise de construction de voirie Blondé-Van Steenbeeck où il était électricien de maintenance. Après la faillite de cette entreprise, il a travaillé dans l’entreprise de construc tion Cosimco pendant 2 ans. En 1990, il a commencé chez AIB (qui allait devenir AIB Vinçotte) en tant qu’inspecteur. Cela fait maintenant 7 ans qu’il travaille pour Electro-Test.

Rudy Van den Bergh est inspecteur depuis maintenant 30 ans. Une profession qu’il ne peut normalement pas exercer en raison de son diplôme (A2 en électricité). Il est cependant parvenu à le faire: «Lors de la première année, je me suis plongé dans l’étude de la législation et je me suis familiarisé avec le RGIE», se souvient-il.

Pour l’essai d’entrée chez AIB, il a également passé un test psychoso cial, qu’il a réussi haut la main. «J’adore ce genre de choses, et je m’en sors généralement très bien», explique-t-il. La combinaison entre son bon test psychosocial et la promesse de continuer d’étudier lui ont permis de faire son entrée chez AIB en tant qu’inspecteur.

Qui est Danny Hermans ? Danny est né le 16 février 1960. Il rédige des articles pour ElectroVision depuis 2010, succédant à un collègue apprécié, Paul De Potter.

Il a décroché un diplôme d’ingénieur industriel en électricité. Son premier employeur a été PRB, le fabricant de bombes et de grenades de Balen. Après un passage en tant que chef d’équipe dans une usine de meubles, il a gagné Turnhout et Eindhoven pour y mettre en place au sein du département R&D de Philips Lighting la production pilote des lampes à décharge à haute pression pour voitures. Il y a travaillé jusqu’au début des années 90. Danny a ensuite été chargé de cours, notamment pour le compte de Groep T Leuven, une haute école qui depuis lors relève de la KU Leuven. «Je donnais cours à des ingénieurs industriels», explique-t-il. «L’un des cours était dédié au RGIE, et un autre était un laboratoire de machines électriques.»

Pendant cette période, Monsieur Hermans a également donné des cours dans des entreprises, comme Monsanto et BASF. «Mes étudiants étaient très enthousiastes, car j’ai pu leur donner énormé ment d’exemples tirés de la pratique.»

Danny aimait travailler dans le monde académique, mais son manque d’ancienneté lors de l’intégration de la haute école au sein de l’uni versité l’a obligé à se mettre à la recherche d’un nouvel emploi. Il est alors rapidement devenu inspecteur. «Je n’ai travaillé qu’un an dans cette fonction, mais les contrôles dans la prison de Merksplas et les quartiers opératoires d’hôpitaux ont été des expériences particulières», se souvient-il.

Au sein du bureau d’études Technum (son employeur suivant), il a ac compagné le projet Technopolis, particulier, ainsi que le VAC à Hasselt.

Dès 2000, il a fait son entrée au sein du département ingénierie d’EMGO (Europese Maatschappij voor Glazen Onderdelen, une joint-venture des branches d’éclairage de Philips et d’Osram qui a fermé ses portes en raison de la montée de l’éclairage LED), en raison de son intérêt pour les commandes PLC et les systèmes d’inspection vidéo pilotés par ordinateur.

L’homme qui se cache derrière...

Bart De Bruyne Managing Director d’Obo Bettermann en Belgique et au Luxembourg

Sur cette page, nous souhaitons poser quelques questions moins courantes à des personnes connues et moins connues du secteur de l’électro. Des questions privées, pour dévoiler la personne qui se cache derrière le professionnel. Ce mois-ci, c’est au tour de Bart De Bruyne.

Quelle série vous a impressionné dernièrement ? Et pourquoi ? J’ai bien aimé la série « The bridge » (sur Canvas). « Saga » (la détective) était particulièrement géniale !

Comment aimez-vous passer votre temps libre ? Je n’aime pas rester en place, j’ai donc divers loisirs que j’essaie de combiner. Je suis passionné par les deux-roues ; la moto et le vélo se retrouvent donc tout en haut de ma liste.

De quelle réalisation êtes-vous fier ? J’ai contribué à faire évoluer le paysage de l’énergie dans le cadre de la libéralisation du marché de l’énergie. J’ai également participé au « changement » opéré dans l’organisation (Electrabel), qui a joué un rôle important à cet égard.

Que vouliez-vous faire plus tard lorsque vous étiez petit ? Je voulais travailler dans une station-service. Probablement parce que j’aimais le contact avec les gens.

Quelle est votre devise dans la vie ? « Fais ce que dois, advienne que pourra. » Le passé est ce qu’il est. Nous ne pouvons plus rien y changer. Il faut surtout regarder devant soi.

Quand les meilleures idées vous viennent-elles ? Cela peut arriver à n’importe quel moment de la journée. J’utilise régulièrement une application (Braintoss, que je recommande) pour me transmettre mes idées à moi-même.

Quel a été le choix le plus difficile que vous avez dû prendre au cours de votre carrière ? Faire un choix n’est pas difficile, car ça ne tient qu’à vous. Les phases qui précèdent ce choix sont quant à elles déterminantes et causent un peu de stress (positif).

Une dernière question dans le cadre des 60 ans de Nelectra : où voulez-vous être à 60 ans ? Je vis le moment présent et ne me préoccupe pas vraiment d’où j’aimerais être dans 5 ans. En tout cas, je souhaite faire ce que j’aime, et pouvoir y puiser mon énergie. Et ce souhait ne connait pas de date (limite)...

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