Le nouvel hop' numéro 17 - septembre 2012 - La constance du jardinier

CH4VILLES hop' Le nouvel

Le journal interne du Centre Hospitalier des Quatre Villes Chaville Saint-Cloud Sèvres Ville d'Avray

ardinier j u d e c n ta s n o c a L

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septembre 2012

La psychomotricité

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Edito Le CH4V poursuit le développement de ses activités afin de s'adapter à la demande des patients.

En septembre 2012, dans le cadre des consultations externes, une activité coordonnée de bilans cardiovasculaires a démarré. Sur une demi-journée, le patient peut bénéficier d'un panel complet d'examens modulables en fonction des constatations cliniques : échocardiaque, écho-doppler, épreuves d'effort, etc…

Par ailleurs, un 3ème spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, le Dr Grégory Staub, a pris ses fonctions le 21 mai 2012.

Comme les Drs Pascal Oxeda et Delphine Haddad, il partage son temps entre notre hôpital et une clinique privée spécialisée. Compétents et reconnus, ils répondent dans notre établissement à une demande croissante, à la grande satisfaction des usagers.

Dans ce numéro, un aperçu de la qualité des jardins et espaces fleuris du centre hospitalier.

Bonne rentrée à tous Elisabeth PACREAU Directrice

Au sommaire du prochain numéro Un nouveau site internet

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La psycho…quoi ?

La psychomotricité regroupe l'ensemble des fonctions motrices qui sont en lien direct ou indirect avec la pensée, la psychologie, et les fonctions cérébrales.

La psychomotricité cherche à intervenir sur les interactions entre l’activité psychique et l’activité motrice.

Quel est mon rôle de psychomotricien au sein du Service de Soins de Suite de l’Hôpital de Sèvres ? 

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L’évaluation et la mise en valeur des capacités psychomotrices, motrices et cognitives grâce à des outils d’évaluation appropriés.

La prévention contre les chutes des personnes ayant déjà chuté ou présentant des risques ; la prise en charge du syndrome post-chute (peur de la marche, attitude d’évitement).

Des ateliers de stimulations cognitives permettant de favoriser l’autonomie de la personne dans son quotidien et de prévenir les troubles liés à des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

Des ateliers de stimulations psychomotrices mettant en jeu la coordination des mouvements, l’équilibre, l’observation et la prise en compte de son environnement proche.

Des médiations permettant un mieux-être corporel (relaxation, toucher thérapeutique). Il s’agit en fait d’aider à mieux prendre conscience de son corps, pour mieux l’appréhender, le maîtriser, puis l’aider à lui redonner confiance.

On me demande souvent la différence entre la thérapie psychomotrice et la kinésithérapie. Ce qui prête à confusion, c’est que pour chacune de ces professions, c’est le corps qui est au cœur de la prise en charge. Ces métiers, comme tous les métiers de rééducation, s’imbriquent, se confondent et se complètent.

La psychomotricité s’attarde sur le vécu émotionnel du mouvement plutôt que le mouvement lui-même ; sur la relation du corps avec lui-même et avec son environnement (peur de la chute, deuil des capacités perdues).

Si la thérapie psychomotrice s’est d’abord développée auprès des enfants, elle s’ouvre de plus en plus aux adultes car elle apporte une réponse spécifique à bon nombre de troubles qui les touchent.

Nathalie Bruneau, psychomotricienne

nouvel hop' Numéro 17 - septembre 2012 - 2000 exemplaires Quadrimestriel Directrice de la publication et Rédactrice en chef : Elisabeth PACREAU, Directrice Comité de rédaction : Christine AUDRAIN, Aide-Soignante, Représentante du personnel Caroline Buno, Directrice des services économiques et logistiques - Guillaume GIRARD, Directeur des Finances et système d’information - Hélène CAILLÉ-DRANCOURT, Directrice de la qualité et du patrimoine - Noémie SCHOEBEL, Directrice des Ressources Humaines Annie LELIEVRE, Directrice du Pôle personnes âgées - Dr Jean-Victor RAUST, Président de la CME. Monique COURTOIS, Attachée d’Administration Hospitalière - Chantal FABRY, Adjoint des Cadres Bernadette ERNOUF, Kinésithérapeute.

Maquette : Agence de communication Artatem - Impression : Impression Directe Dépôt légal : enregistrement en cours à la Bibliothèque de France Journal interne du Centre hospitalier des Quatre Villes - 3 place Silly - 92210 St-Cloud Téléphone : 01 77 70 70 02 - Télécopie : 01 77 70 70 05

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La conservation des ovocytes :

un moyen de compenser la baisse de fertilité liée à l’âge La première naissance après congélation de l’ovocyte a été obtenue en 1986, mais la méthode s’est peu développée en raison de difficultés techniques.

Aujourd'hui, la vitrification, technique rapide de congélation évitant la formation de cristaux, a remis cette congélation dans l’actualité et la loi de bioéthique de 2011 a autorisé la vitrification ovocytaire en France.

Un ovocyte le jour de la ponction

La congélation de l’ovocyte est théoriquement intéressante : 

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Un ovocyte mature

pour préserver la fertilité avant traitement potentiellement stérilisant telle une chimiothérapie, en cours de cycles FIV si le conjoint ne réussit pas à donner son sperme ou si le couple s’oppose à la congélation embryonnaire, pour constituer des banques d’ovocytes dans le cadre du don d’ovocytes, pour préserver la fertilité de la femme n’ayant pas encore rencontré le père "idéal "et dont la fertilité décroit.

Cette dernière indication n’est actuellement pas légale en France, mais est possible dans les pays qui nous entourent.

Le désir de plus en plus tardif d’enfant est désormais reconnu comme un phénomène de société. Or la fertilité de la femme et de l’homme…, chute avec l’âge et les techniques classiques FIV ou micro-injection ne compensent pas cette décroissance. L‘Assistance Médicale à la Procréation (AMP) n’est pas une baguette Cuves d’azote liquide contenant magique qui peut rajeunir les ovaires de femmes ! embryons et ovocytes Seul le don d’ovocyte peut compenser la chute de la fertilité avec l’âge. La majeure partie des demandes de dons d’ovocytes concerne des femmes de la quarantaine “jeunes dans la vie mais âgées pour la reproduction”. A ces femmes, nous proposons le recours à des ovocytes provenant d’autres femmes... plus jeunes. Il n’est pas illogique que ces femmes préfèrent leurs propres ovocytes prélevés quelques années plus tôt !

La demande d’ “assurance procréative” comme disent les anglo-saxons n’est pas choquante en soi, mais elle pose beaucoup de questions : Qui paierait en France ? L’assurance maladie déjà bien mal en point, cela semble peu probable. Aux USA, les femmes payent majoritairement elles-mêmes cette conservation de confort, et quelques assurances privées semblent participer.

Quand réaliser cette autoconservation ? Le déclin du taux de succès de l’AMP s’amorce dès 35 ans et s’accentue à partir de 37 ans. Il faudrait donc réaliser la conservation avant 35 ans pour un maximum d'efficacité.

Attention, l’auto conservation ne garantit pas le succès et la grossesse : dans les meilleurs cas, il y a 62 % d’accouchements.

Jusqu’ à quel âge autoriser l’utilisation de ses ovocytes ? Les grossesses tardives présentent de vrais risques pour la mère et pour l’enfant, y compris dans le cas ou l’ovocyte est plus jeune. Ces risques augmentent dès 40 ans et sont franchement majorés après 45 ans. Il faudrait donc prévoir une limite d'âge car cette technique risque d’encourager les grossesses tardives. Bien entendu, il serait souhaitable que femmes et hommes soient tous informés de la baisse de la fertilité avec l’âge pour choisir le moment de leur désir d’enfant en toute connaissance des chances et des risques.

Mais ce message est peu entendu et le désir d’enfant n’est pas systématiquement programmé.

L’autoconservation ovocytaire n’est sûrement pas la solution idéale, mais c’est un remède possible Joëlle Belaisch Allart Chef du service de Gynécologie Obstétrique et Médecine de la Reproduction Site de Sèvres

Pour en savoir plus site de l’Agence de Biomédecine : http://www.agence-biomedecine.fr/ centre de don d’ovocytes de Sèvres : secretariatdon@ch4v.fr

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u t i que e p a r é h t t e l a i c o s e espaces verts l s e ô d r Du David Husson, jardinier expérimenté et son adjoint, Francis Emery, sont responsables des jardins.

11 000 m² d’espaces verts sur les 3 sites de Saint-Cloud, Sèvres et Lelégard, 3 800 fleurs à planter chaque printemps et chaque automne.

Les espaces verts du CH4V sont conçus de manière à répondre aux besoins spécifiques de tous ses publics : patients hospitalisés, résidents des maisons de retraite, consultants, personnels, sans oublier les "petits" de la crèche Le Carrousel.

Ainsi, cela va de la mise en valeur de l’entrée dans l’hôpital, jusqu’à la réalisation d’espaces dédiés et sécurisés pour tous ceux qui le nécessitent.

Hélène Caillé-Drancourt

La construction de la résidence Jean Rostand pour personnes âgées en 2006 et de l'entrée de l’hôpital de Sèvres en 2008 a été l’occasion de créer de nouveaux espaces verts pour l’agrément de tous, y compris les habitants du quartier.

Dans leur jardin, les "enfants" de la crèche profitent du moindre rayon de soleil pour se détendre, courir, grimper, jouer au ballon. Sur la photo, Corine Hugon, directrice de la crèche participe aux jeux.

Le hall d’accueil de Saint-Cloud dispose d'une serre froide et de plantes “ hydroponiques ”, cultivées hors sol, donc sans terre, adaptées à un environnement hospitalier sain.

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Francis Hemery aux petits soins pour les rosiers

L’éco-jardinage : une médecine douce Un exemple, le paillage obtenu avec les déchets verts. Son intérêt : un arrosage très réduit, le traitement naturel des mauvaises herbes sans désherbant chimique et aucun apport d’engrais supplémentaire. Les copeaux en se désagrégeant deviennent de l’engrais naturel.

Les jardins de Lelégard à Saint-Cloud : “ c’est un coin de détente et de convivialité, tout particulièrement pour prendre les repas dehors. Cela favorise les conversations et il est même possible d’assister à une leçon de jardinage en observant et en posant des questions aux jardiniers. Ils nous aident à faire pousser des tomates et diverses plantes et légumes” disent les résidents.

Les toitures-terrasses végétalisées de l'Hôpital de Saint-Cloud : une application du développement durable permettent le rafraîchissement naturel des locaux.

Bassin du jardin de la Résidence du Parc à Saint-Cloud : Les résidents ont constaté que les poissons rouges apportés par Philippe Gadois responsable technique, intéressaient fortement les hérons nichant dans les étangs tout proches de Ville d’Avray.

À Sèvres, un nouveau jardin mêlant harmonieusement minéral et végétal a été créé en 2011 pour offrir aux patients d’addictologie un espace extérieur de calme et de sérénité.

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Les bactéries multirésistantes Qualité

Ensemble, luttons contre la transmission des germes et la résistance microbienne aux antibiotiques

La découverte des antibiotiques au début du XXè siècle, a ouvert de grands espoirs pour les patients, mais aujourd’hui la situation a bien changé.

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Focus

De la résistance à l’impasse thérapeutique

Les bactéries, dont l’apparition remonte à plus de 3 milliards Le B.A-BA du DD d’années, ont su rapidement élaborer des mécanismes de résistance. Un usage excessif et souvent inapproprié des Quel est le point commun antibiotiques leur a permis de s’adapter encore plus facilement. entre nos poubelles, nos Mais l’arme qui pourrait bientôt rendre inefficace tous les imprimantes et nos terrasses antibiotiques, c’est la capacité des bactéries à se transmettre végétalisées ? Elles seront entre elles à une vitesse préoccupante leur modalité de inscrites dans la politique de résistances. Passant d’une espèce à l’autre et donnant développement durable du CH4V ! naissance à des bactéries qui résistent à tous les antibiotiques, le médecin prescripteur peut se trouver alors dans une « impasse thérapeutique ». Aujourd’hui, certains patients peuvent décéder de d’infections Lancé en parfois bénignes, s’ils sont contaminés par ces bactéries s eptembre multirésistantes.

2012, le CH4V doit rendre son Appliquer les précautions standard et préserver les Bilan Carbone en antibiotiques fin d’année. Nous aurons alors quantifié nos Face à ce constat, les pouvoirs publics se sont émissions de gaz à effet de serre. mobilisés, même si les actions menées sont Nous devrons ensuite les diminuer encore insuffisantes : aujourd’hui, il y a urgence. en modifiant nos pratiques afin de Nous tous, médecins, soignants et usagers, limiter l’impact de notre activité sur devons agir si nous ne voulons l’environnement. pas nous retrouver, rapidement, sans traitement antibiotique C’est cela le développement durable. efficace. Pour cela, il faut à tout prix : Seront concernés nos stratégies d’achat, - prévenir la diffusion de ces la gestion de nos déchets, nos choix bactéries multirésistantes en architecturaux et énergétiques, nos conrespectant les précautions sommations… d’hygiène de base et d’abord le lavage des mains, Chaque professionnel sera donc - considérer les antibiotiques sollicité dans ses pratiques quotidicomme des médicaments ennes pour adopter les bons gestes, précieux, dont l’usage est à ceux d’un(e) citoyen(ne) au travail. réserver aux seules indications prouvées et documentées.

Caroline Buno

Nicolas Gerondeau & Pascaline Dumas

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Laser Du nouveau en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique Grégory Staub, spécialiste en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, a pris ses fonctions le 21 mai 2012.

Ancien Chef de clinique à l'Hôpital Saint-Louis, installé à l'Institut Européen de chirurgie esthétique et plastique à Boulogne-Billancourt, il vient ainsi renforcer l'activité de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, au bloc opératoire.

Les bruits du cœur Bienvenue à départs

sur le site de St-Cloud...

Hélène BEAUCOUR Kelly CASCADE Thierry FALL Noémie FLUTEAUX El Hedia HEBIBI Sarah SPYRIDAKIS-COQUERY

Infirmière Secrétaire médicale Adjoint des cadres Secrétaire médicale Médecin Pédiatre

Dialyse Imagerie Services économiques Gynécologie-obstétrique Néphrologie Pédiatrie

Akila BENNACEUR Paulette CHAUVIERE Christophe ORY Béatrice PEREIRA Sandrine RAMEL Gaëlle REVAILLER

Auxiliaire puéricultrice Auxiliaire puéricultrice Infirmier Aide-soignante Aide-soignante Assistante sociale

sur le site de Sèvres...

Fanny CALISTRI Hélène RIALLAND Riad TALEB Karine THEO

Préparateur en pharmacie Sage-femme Médecin Préparateur en pharmacie

Pharmacie Gynécologie-obstétrique-PMA SSR Pharmacie

ils sont bi-site...

Philippe LARROQUE Natalia TOACA

Radiologue Anesthésiste

Imagerie Anesthésie

Nous avons le regret de vous informer du décès du Dr Hani DAMIERI, médecin néphologue, intervenu le 27 juin 2012 à l'Hôpital Foch.

Responsable de l'unité de dialyse depuis le 1er septembre 2004, il avait aussi initié et développé avec succès, la dialyse péritonéale.

Reconnu pour son expertise au-delà du centre hospitalier, il était particulièrement apprécié de ses patients. De nombreux messages reçus à l'occasion de son décès, témoignent de sa grande disponibilité et de son humanité à leur égard.

Sincères condoléances à sa famille.

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Rentrée des classes de Jeannette, petite écolière d’autrefois...

Alors que ses jeunes frères et sœurs dorment encore, Jeannette, petite bretonne née en 1927, ne se doute pas que cette journée d’octobre restera pour elle un souvenir d’exception. C’est le jour de la rentrée des classes !

Ce matin, elle n’aura pas à traire les vaches. Elle a rangé ses sabots de bois pour enfiler des galoches neuves qui sentent bon le cuir.

Elle porte un tablier d’écolière bien apprêté, couleur ciel, à petits volants, sur lequel elle enfile l’indispensable pèlerine doublée qui la protègera du mauvais temps.

Le saviez-vous ?

Il ne vole pas, Il ne chante pas, Il a un drôle de bec, Orange et bleu sont les couleurs de sa houppette, C'est le "Strelitzia" créé en l'honneur de la Princesse Mecklembourg-Strelitz, épouse de Georges III d'Angleterre, Plus connu sous le nom d’ “oiseau de paradis", Originaire d'Afrique du sud, le bananier est son cousin, De juin à septembre, il s'épanouit au soleil, Son habitat d'origine étant les rives des cours d'eau, à proximité des côtes.

Son sac d’école, hérité de son cousin, est fin prêt. Recousu par sa maman et minutieusement ciré à la graisse à traire, le cartable a retrouvé son aspect originel, digne d’une rentrée des classes. Le nom de la fillette est inscrit à l’intérieur, une ardoise et une boite de craies blanches y sont rangées.

L’école est séparée de la ferme de plus de trois kilomètres.

Jeannette fera le trajet avec ses cousines plus âgées. Comme ses aînées, elle n’oubliera pas de prendre sous son bras, une bûche pour alimenter le poêle à bois de la classe d’école. Elle sait déjà qu’elle n’aura pas le droit de parler breton. Il va falloir apprendre à parler, lire et écrire le français.

La petite Jeanne a toujours admiré son grand père qui passe de longues heures à lui lire le dictionnaire au coin du feu. Elle est comme lui, curieuse et avide de savoir. Elle voudrait déjà être comme ses cousines qui savent calculer, lire et écrire. Le calcul pourra lui permettre de jouer à la marchande, la géographie de s’évader, quant au livre d’histoire, il semble foisonner d’illustrations intéressantes !

Le coq vient de chanter, les cousines sont déjà là. Jeannette emballe dans une serviette à carreaux rouges son repas de la journée, deux tartines beurrées, une tranche de lard cuit, un œuf dur, une pomme et un morceau de sucre.

La voilà fin prête, prête à partir vers de belles aventures sur le chemin de l’école, et malgré sa petite taille, déjà prête à conquérir le monde !..

Chantal Fabry

Bonne rentrée des classes à tous