ENSMA Info

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le journal de l’école nationale supérieure de mécanique et d’aérotechnique n°109 • février 2013

P8 • actualités

Dossier projets spatiaux

P6 • international Comité exécutif franco-chinois

P13 • projet Le planeur « Cuervo »

P14 • réseaux Des relations industrielles en effervescence


SOMMAIRE P2 P3 P3 P4 p5 p6 p6 P7 p8 p13 p14 p16 p21 p22 p22 p24

Sommaire / Agenda Le mot du directeur Recrutement des élèves et promotions 2012 L’ISAE-ENSMA devient autonome en 2013 La vie du Groupe ISAE 7e comité exécutif du SIAE Tianjin Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche WEI 2012 et portes ouvertes Dossier projets spatiaux Le planeur « Cuervo » de retour à l’ENSMA Relations industrielles Dossier doctorat…suite et fin Congrès Eurotherm Le Gala 2013 Le livre sur l’histoire de l’ENSMA La fanfare de l’ENSMA

agenda 17 janvier

Assemblée Générale des personnels

6 mars TOEIC A1

9 mars

Inauguration du planeur Cuervo, Remise des Diplômes et Gala

18 au 21 mars Examens A3

28 au 31 mars

European Aerostudents Games

2 et 3 avril

Visites d’entreprises pour les A1 et A2

28 au 31 mai Examens A2

21 au 23 juin

l’ISAE-ENSMA au salon du Bourget

25 au 28 juin Examens A1

Directeur publication : Francis Cottet / Rédacteur en chef : Olivier Geay / Comité rédactionnel : Vincent Ayel, Yves Bertin, Jean-François Bonnet, Romain Ecault, Alexandre Glad, Laurent Guittet, Annick Laboulais, Fabrice Pierre, Carole Nadot, Julien Sotton, Jean Tensi / Ont participé à la rédaction de ce numéro : Léa Boile, Aurélie Cotillon, Marine Dalin, Sébastien Desenlis, Clément Ducourtieux, Catherine Forveille, Gilbert Hénaff, Laurent Pérault, Daniel Petit, Frédéric Pons, Michaël Richard, Hélyette Russo, Vincent Thellière, Jean-Romain Thénière, François Thévenot, François Toussaint, Comité gala ENSMA, ENSMACanSat / Bande dessinée : Vincent Ayel / Graphisme Bauwens Céline / Imprimerie : MEGATOP / Crédits photos :Lucas Ausseil, Matthieu Boirlaud, François Dorin, Catherine Forveille, Olivier Geay, Laura Marquet, Mouhammad Nassouri, Caroline Pichon, François Robin, François Thévenot, Karim Traoré, CNES-Novespace, Comité Gala ENSMA, ENSMACanSat. / Dépôt légal : février 2013 / ISSN : 2257-8676 / Adresse : ISAE-ENSMA, Téléport 2, 1 avenue Clément Ader, BP 40109, 86961 Futuroscope Chasseneuil cedex / Contact : service communication Tél: 05.49.49.80.08 Mail : olivier.geay@isae-ensma.fr

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le mot du directeur

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e cinquième numéro de notre journal interne ENSMA-Info est composé d’articles très divers retraçant les activités de l’Ecole avec en particulier un focus sur des activités extra-scolaires des élèves-ingénieurs : participation à des concours nationaux, vie de clubs et projet d’exposition d’un planeur dans le hall. La création du Groupe ISAE en 2011 et son extension à deux autres établissements en 2012 ont été des étapes importantes pour notre établissement en la hissant dans ce contexte « mouvementé » au premier rang avec cette appartenance au premier pôle mondial de formation et de recherche dans le domaine aéronautique et spatial (à lire l’article Groupe ISAE dans ce numéro). Cette année 2013 commence par une nouvelle étape significative franchie par l’Ecole : le passage aux Responsabilités et Compétences Elargies au 1er janvier (JO du 3 décembre 2012). Cette reconnaissance de la capacité de décision et cette autonomie de choix sont le fruit de deux années de travail des services impliqués (lire l’article RCE dans ce numéro). Un dernier mot pour attirer votre attention sur l’édition du livre de l’histoire de l’Ecole. Ce très bel ouvrage retrace plus de soixante ans de l’ENSMA, de l’IMAP à l’ISAE ENSMA. Ce livre, destiné principalement aux hommes et aux femmes qui ont construit cet établissement, a vu le jour grâce à la contribution d’auteurs et de relecteurs qu’il serait trop long de citer ici. Je vous invite à découvrir rapidement ce livre. Bonne lecture à toutes et à tous et n’hésitez pas à faire des propositions d’articles pour nourrir ce journal qui est le vôtre. Tous mes vœux à toutes et à tous pour cette nouvelle année.

Promotions 2012 Les jurys de fin d’année ont diplômé 179 nouveaux ingénieurs ENSMA, portant ainsi le nombre des diplômés à 5225 ingénieurs depuis 1948. La remise des diplômes de la nouvelle promotion aura lieu le samedi 9 mars 2013 à l’occasion du Gala de l’Ecole. Le parrain de cette promotion est Jean-Pierre Vergé (ENSMA 1981) actuellement à Thalès Châtellerault. Par ailleurs 27 diplômes de docteurs ENSMA ont été délivrés durant l’année 2012. Ils seront également remis le 9 mars prochain par leur parrain de promotion : Didier Zagouri (ENSMA 1989 et docteur 1992) actuellement chez Renault.

Francis Cottet, Directeur de l’ISAE-ENSMA

Recrutement des élèves 186 élèves ont été recrutés en première année : • 171 sur le CCP (Concours Communs Polytechniques) : 65 en Maths-Physique, 33 en Physique-Chimie, 62 en Physique et Sciences pour l’Ingénieur, 5 en Physique-Technologie, 3 en Technologie et Sciences pour l’Ingénieur et 3 sur le concours DEUG-L2. Il faut noter une augmentation significative du nombre de recrutés sur ce concours suite à un meilleur ratio du nombre de recrutés par rapport au nombre d’appelés. • 2 sur le concours ATS (Année de Technicien Supérieur). • 13 sur titres : 4 avec un Diplôme Universitaire de Technologie, 4 en troisième année de Licence (L3) et 5 en deuxième année de Licence renforcée. 14 élèves ont été recrutés sur titres en deuxième année : • 1 en première année de master (M1). • 1 diplômé de l’Ecole de l’Air. • 12 dans le cadre d’un double diplôme : 8 provenant du réseau Polyméca (3 de l’ENSMM, 3 de l’ENSI de Bourges, 1 de SUPMECA Paris et 1 de l’ENSCI) et 4 étudiants étrangers (2 du SIAE de Tianjin en Chine et 2 de l’ETSIA de Madrid).

Une image des « Portes Ouvertes » du samedi 13 octobre dernier

25 élèves sont présents dans le cadre d’échanges : • 10 avec le réseau Polyméca : 5 de l’ENSMM, 2 de l’ENSIAME, 2 de SUPMECA Paris et 1 de l’ENSTA Bretagne. • 15 dans le cadre des échanges avec l’étranger : 2 de Séville, 1 de Valence, 2 de Milan, 1 de Turin, 8 du Brésil et 1 d’Argentine. Les trois promotions comptent cette année 577 inscrits : 549 élèves ingénieurs ENSMA, 10 élèves ingénieurs d’une autre école, 15 étudiants étrangers en programme d’échange et 3 étudiants en master en inscription unique.

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Actus L’ISAE-ENSMA devient autonome en 2013 La question du passage aux Responsabilités et Compétences Elargies (RCE) s’est posée à l’ENSMA au dernier trimestre de l’année 2010 (voir figure jointe). L’avis positif du Comité Technique Paritaire et le vote identique du Conseil d’Administration en décembre 2010 ont marqué le début du travail avec l’envoi de la lettre à la Ministre sur l’engagement de l’établissement dans le processus. A partir de cette étape préliminaire, un travail très conséquent a été effectué afin d’élaborer le dossier d’autoévaluation de l’établissement dans les cinq domaines que sont la gouvernance, les ressources humaines, les finances, le système d’information et le patrimoine. Sur ces différents secteurs, les services concernés, ainsi que des groupes de travail mis en place, ont travaillé pendant plus d’un an afin d’obtenir un document finalisé qui fut remis à de notre tutelle MESR et à l’IGAENR. Ce document fut aussi envoyé à la CDEFI qui a largement soutenu notre demande.

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l est important de souligner que cette première phase a été pour l’Ecole très importante et très riche par l’examen approfondi de notre gestion. La démarche entreprise, bien que très lourde en charge pour les services impliqués, fut bénéfique en termes d’amélioration de nos procédures. Certains d’entre vous ont participé à l’audit de l’IGAENR qui eut lieu en janvier 2012.

dirigeants et les partenaires de l’école, son identité repose nécessairement sur une « marque » distincte de celle de l’université. Son « indépendance », c’est-à-dire le fait qu’elle soit dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière, est déterminante ».

Il est important de rappeler d’une part la conclusion de la mission IGAENR « l’école est susceptible d’accéder au régime RCE, en raison de sa maîtrise du processus de paye et de celle de son pilotage budgétaire et financier, sous les réserves mentionnées dans ses recommandations » et d’autre part la remarque du représentant de l’université de Poitiers qui a affirmé lors de cet audit IGAENR : « Pour les membres, les

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Chronologie de la démarche du passage à l’autonomie

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La suite de cette évolution vers les RCE a été ponctuée par les principales étapes suivantes : • avril 2012 : remise du rapport de l’audit avec les recommandations de l’IGAENR ; • juin 2012 : avis positif du Comité Technique et vote identique du Conseil d’Administration de l’ENSMA pour la poursuite du passage aux RCE ; • fin juin 2012 : envoi du plan d'actions élaboré à partir des préconisations inscrites dans le rapport de l'IGAENR ; • juillet 2012 : réunion avec le MESR (services RH et finances) Conclusion : établissement en capacité de passer aux RCE ; • octobre 2012 : réponse positive sur le passage aux RCE à la suite à une RIM1 ; • 13 novembre 2012 : réunion avec le MESR (services RH et finances) Définition des plafonds des emplois et de la masse salariale + 150 k€ sur la dotation 2012 (dotation exceptionnelle) + 100 k€ sur la dotation à partir de 2013 ; • 21 novembre 2012 : réunion avec le rectorat Analyse détaillée du budget 2013 ; • 3 décembre 2012 : décret du Journal Officiel (MESR) ; • 8 décembre 2012 : vote à l’unanimité du budget 2013, intégrant la masse salariale de l’Ecole, en présence de M. Le Recteur ; • 1er janvier 2013 : l’ENSMA bénéficie des RCE.

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Réunion interministérielle


La vie du Groupe ISAE Je pense qu’il est utile de rappeler que l’« autonomie » de l’Ecole, aux côtés de l’université de Poitiers, n’interdit nullement que des relations encore plus nourries et cohérentes soient développées dans les domaines de la recherche, de la formation et de la gouvernance, notamment sur l’hygiène et la sécurité, la gestion des unités de recherche en particulier pour ce qui relève des « constructions », du service de la médecine préventive et de prévention, des équipements sportifs,… » En conclusion, je rappellerai les principales raisons qui nous ont conduit à ce passage aux RCE :  La reconnaissance de la capacité de l’établissement à être autonome (2/3 des écoles du MESR sont aux RCE) ;  Un pilotage autonome de sa stratégie en termes de formation et de recherche pour une visibilité et une attractivité accrues ;  Une gestion des emplois facilitée afin de répondre à des besoins de repyramidage et de redéploiement ;  Une démarche de modernisation de la gouvernance sous tous ses aspects : contrôle de gestion, système d’information, GPEEC2, etc.  Une capacité à transformer des emplois CDD de niveau A en CDI (nombre très limité). En particulier, l’activité contractuelle des laboratoires, très forte, stable et dégageant des ressources propres, conduit à de telles demandes de pérennisation d’une expertise technique précieuse. Cette nouvelle étape, franchie par l’ENSMA, est le fruit de notre travail à tous. L’Ecole saura respecter les contraintes financières qui s’imposent à un établissement autonome et responsable, et utiliser ces nouvelles responsabilités pour une gestion plus performante pour l’ensemble de ses personnels.

Le 25 septembre 2012, le Groupe ISAE s’agrandissait avec la signature de deux nouvelles écoles, l’ESTACA et l’EOAA. Depuis, le 1er pôle mondial de formation et de recherche en aéronautique et spatial a réuni son premier comité exécutif à Poitiers le 4 décembre. Une cinquantaine de personnes issues des 4 établissements se sont réunies pour avancer les projets des différentes commissions : direction, formation, recherche, international, qualité et communication.

D’ores et déjà, l’ESTACA a assimilé la charte graphique du groupe en actualisant son logo et ses supports de communication. Charte graphique qu’elle a inaugurée au Mondial de l’Automobile à Paris en septembre dernier. Elle exposait trois projets conçus par les étudiants dans le cadre de projets académiques ou associatif. Emma : un véhicule monoplace urbain, conçu et construit par les étudiants du Campus Ouest pour répondre aux contraintes de mobilité urbaine et de respect de l’environnement. Le véhicule énergétique qui parcourt 2701km avec 1 litre d’essence développé par l’association PV3e pour participer chaque année à l’Eco Marathon Shell. Le projet Extaz : une voiture biplace électrique conçue pour participer à la course pour le trophée de la Société des ingénieurs de l’automobile (SIA) prévue en 2013.

L'ESTACA au Mondial de l'Automobile de Paris 2012

2  Gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences

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International 7e comité exécutif du SIAE Tianjin

Le 6 et 7 novembre s’est tenu à l’ISAEENSMA le 7e comité exécutif pour le SIAE de Tianjin en présence des tutelles (DGAC, MESR et MAE), des partenaires industriels (Airbus, Safran et Thales) et des partenaires institutionnels (CAUC, ENAC, ISAE et ISAE-ENSMA). Le comité exécutif définit les orientations, détermine les priorités et approuve les bilans ainsi que les documents de planification, il s’agissait donc d’effectuer un bilan du cycle ingénieur en cours : les premiers ingénieurs, environ 80, seront diplômés en décembre 2013. L’actualité concerne également le dépôt d’un dossier d’accréditation auprès de la CTI et la poursuite et le financement du programme après 2013.

Pour agrémenter la venue de nos hôtes et faire découvrir les singularités de notre territoire, une réception suivie d’un dîner ont été organisés au restaurant Les Archives, en présence de la Confrérie des Tabliers Noirs du Haut Poitou, avec l’intronisation en particulier du Président Wu de la CAUC qui restera gravée dans les mémoires, se concluant sur ces mots « là où il y a volonté, il y a réussite ».

Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Les Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche sont animées par un comité de pilotage indépendant présidé par madame Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel, avec le Professeur Vincent Berger comme Rapporteur Général. Après une phase de consultation nationale de juillet à septembre 2012, les assises territoriales se sont réunies en octobre, puis les assises nationales fin novembre et le rapport rendu en décembre. La loi relative aux libertés et responsabilités des universités (L.R.U.)

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et la loi d’orientation et de programme pour la recherche ont alors été corrigées et les nouvelles dispositions seront soumises au Parlement dès le début 2013. Ces assises vont permettre de replacer l’élévation du niveau de formation pour le plus grand nombre, la science et la recherche, au cœur des enjeux sociétaux, culturels, environnementaux et économiques de notre pays et d’en faire des leviers pour la croissance. Trois thèmes y seront débattus : - la réussite de tous les étudiants, - la réorganisation de la recherche,

- la révision de la gouvernance des établissements et des politiques de sites et de réseaux. Dans l’académie de Poitiers, le comité de pilotage est composé ainsi : préfet, recteur, présidente de Région, chefs d’établissements (ISAE-ENSMA, universités de Poitiers et de La Rochelle), délégué régional à la recherche et à la technologie, représentants (CHU, INSERM, INRA, IFREMER, CNRS), deux proviseurs, rapporteur régional (M. Erice Esperet).


événements Week-End d’Intégration 2012 Celui-ci s’est déroulé du vendredi 14 au dimanche 16 septembre à Boyardville (ile d’Oléron). Le vendredi est traditionnellement consacré à la présentation de l’école aux nouveaux arrivants par la direction, les différents chefs de département, et représentants des laboratoires. Les élèves organisateurs proposent ensuite dans l’après-midi leurs activités sur la plage ou sur les terrains de sport.

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signaler cette année la présence d’environ 25 ancien(ne)s, arrivant parfois tard le vendredi soir, et heureux de pouvoir présenter leur parcours professionnel lors des tables rondes du samedi matin. Après une première soirée d’échanges fructueux avec les petits nouveaux, ils arrivent le lendemain matin pour la plupart frais comme des gardons, fiers de montrer qu’un ensmatique assure toujours en toutes circonstances ! Un repas spécial plateau de fruit de mer, quelques jeux nautiques dans l’après-midi, et les voilà prêts à affronter la 2e soirée (beaucoup plus redoutable que la 1ère…) ! Reste toutefois un petit problème à régler : les anciens présents au WEI sont souvent, soit des personnes sorties depuis très peu de l’ENSMA, soit des plus anciens sortis depuis vingt ans et plus. Il serait intéressant de convaincre les 30/40 ans de venir expliquer ou ils en sont dans leur carrière à un âge déjà avancé… ! Les nouveaux étudiants auraient ainsi une

vision plus élargie des possibilités de carrière ensmatique. Ce week-end constitue désormais (au même titre que la remise des diplômes et que le gala), un des moments forts de l’année pour l’école. Les nouveaux étudiants ont l’occasion de constater d’emblée que l’ENSMA est une école dans laquelle ils ne feront pas seulement trois années d’études : beaucoup en garderont des souvenirs forts, et auront donné sans compter pour participer à la vie de l’école. Il existe bien une « fibre ENSMA » que beaucoup d’anciens ressentent encore, et que l’on peut retrouver lors de ces manifestations. Les nouveaux étudiants, lors de leur première semaine à l’école, se sentent réellement accueillis ! L’équipe élève organisatrice du WEI, s’est démenée pour proposer diverses activités à tous ces « petits nouveaux ». Grand merci à eux car ils ont toujours été disponibles, et ont réussi à régler un grand nombre de problèmes pendant ces 3 jours.

Rendez-vous pour le prochain WEI du 20 au 22 septembre 2013, une information sera envoyée à tous les anciens au mois de juin prochain.

L’ISAE-ENSMA à ciel ouvert La demi-journée « Portes Ouvertes » qui s’est déroulée à l’ISAE-ENSMA le samedi 13 octobre dernier a été, de l’avis général, un succès. Elle a permis d’accueillir, dans les locaux de l’école, plus de 500 personnes qui ont pu découvrir les activités scientifiques et humanitaires des associations étudiantes, appréhender de façon attractive les enjeux et les compétences de nos laboratoires de recherche, et admirer les œuvres d’art de l’école (moteurs, souffleries, amphi transformé en planétarium…). Les personnes qui étaient à l’accueil dans le

hall avaient le plaisir de voir déboucher de la grande passerelle, deux heures après leur départ, des personnes dont le visage souriant témoignait de leur contentement et qui nous remerciaient chaleureusement. Un grand merci aux nombreux volontaires – près d’une centaine, élèves (guides et animateurs), chercheurs, doctorants, enseignants, administratifs et partenaires (AAF, Dassault Aviation, Renault, Snecma et Association des Anciens de la Snecma) – qui se sont mobilisés sans compter leur énergie et leur temps pour faire de cette journée une belle réussite.

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Dossier espace Seriez-vous intéressé par la reprise d’un projet de ballon sonde ? Souvenez-vous, en avril dernier un OVNI s’envolait du parvis de l’école avec à son bord une flopée d’expériences et de matériels électroniques visant à étudier le rayonnement solaire dans la haute atmosphère. Après avoir atteint 27km d'altitude et dérivé de 50km, il a finalement atterri à 15m de hauteur dans un arbre, dans la charmante bourgade de Villemort. Il a d'ailleurs fallu appeler un élagueur à la rescousse pour le récupérer.

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ors du vol, la nacelle a pu enregistrer des millions de données qui sont actuellement en traitement, et la tâche est loin d’être aisée. De plus, un émetteur kiwi fourni par le CNES a été embarqué à bord de la nacelle afin de transmettre les données en temps réel. Cependant, il n’a malheureusement pas rempli son rôle principal, mais en plus il a fortement perturbé les mesures faites par les instruments de bord : isoler ce bruit rend donc l’analyse des résultats difficile. Ensuite, le groupe s’est retrouvé dispatché aux quatre coins du monde, et la communication s’en retrouve quelque peu perturbée. Néanmoins, tous les appareils ont bien fonctionné, les photos et la vidéo sont magnifiques,… Il ne s’agit donc que d’une question de temps avant de terminer l’analyse des résultats. Il ne tient qu’à vous de vous approprier ce projet, de le perfectionner et d’apporter de nouvelles connaissances sur l’atmosphère de notre planète! Cette année, un nouveau groupe de quatre étudiants de première année s’est également lancé dans cette aventure avec d’autres idées d’expériences. Après en avoir étudié plusieurs comme la mesure du champ de pesanteur ou du champ magnétique en altitude, ils ont finalement décidé d'étudier le taux d'ozone aux différentes altitudes dans la troposphère et dans la stratosphère. Il s'agit d'un élément important qui permet d'arrêter dans la stratosphère (entre 10 et 40 km d'altitude) la plupart des rayons UV provenant du Soleil. Cependant à basse altitude, il est nocif pour l'homme et son environnement : crise d'asthme, surmortalité des personnes atteintes de problèmes respiratoires, pertes

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de productivité dans l'agriculture... Pour mesurer le nombre de particules d'ozone, deux spectromètres utilisant des technologies différentes vont être utilisés. Dans le premier, des photodiodes équipées de photomultiplicateurs seront placées à l'extérieur de la nacelle, auxquelles seront ajoutés des filtres (entre 200 et 300 nm). Puis ces données seront enregistrées dans la nacelle grâce à un microprocesseur relié à une carte SD. Dans le deuxième spectromètre, une lentille convergente sera placée au bout d'une fibre optique, et à l'autre extrémité un réseau sur lequel la lumière sera diffractée. Puis, nous placerons un photomultiplicateur à l'intervalle de longueur d'onde qui

nous intéresse (200-300 nm). De plus, des diaphragmes seront ajoutés qui se fermeront petit à petit pendant la montée du ballon. En effet, l'intensité du rayonnement lumineux est bien plus importante en altitude et un rayon trop intense risquerait de saturer le photomultiplicateur, ce qui empêcherait toute mesure. La construction de ces spectromètres ne sera pas aisée, mais l'ensemble du groupe est motivé par ce projet. En plus de cette expérience, des éléments plus classiques seront embarqués tels qu'un capteur de pression pour connaître l'altitude, des capteurs de température et bien sûr un appareil photo pour obtenir de magnifiques clichés de la Terre vue du ciel.


Dossier espace La recette du FAHRSAT Poitevin «C’est l’occasion d’associer l’énergie et le talent de nos étudiants à l’expérience et aux exigences de professionnels pour construire un outil intelligent au service de nos régions.» Bruno Desaunettes, Président de FAHRENHEIT, PDG d’Epsilon (groupe ALCEN)

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’est sur ces idées qu’en mai 2012, la plateforme d’innovation thermique Fahrenheit lance un appel à idée pour un grand projet : la conception et la réalisation par une équipe d’étudiants d’un microsatellite, à partir de 2012, puis son lancement prévu pour 2017. Pour Bruno Desaunettes, ancien ENSMA et président de Fahrenheit, cette aventure présente aussi pour intérêt d'aider la jeunesse à retrouver sensibilité et attrait pour les sciences. M. Desaunettes est un ancien du projet ARSENE, un satellite radio amateur lancé en 1993 et largement conçu par des élèves ingénieurs (SUPAERO, ENSMA, ..). Il n'est pas étonnant que cette nouvelle initiative s'inspire de cette fructueuse expérience. FAHRSAT devra donc être un projet entièrement mené par des étudiants, en lien avec des partenaires industriels (nous pouvons entre autres citer YourSpaceAvenue, Epsilon Ingénierie, Astrium, CNES, Thalès, ..), les laboratoires de recherches, et les organismes d'Etat participant. L'appel ainsi lancé a été relayé par plusieurs enseignants. Une équipe d'élèves de l'ENSMA s'est formée et a décidé de participer à cet appel. Plusieurs discussions, de nombreuses idées, des recherches,… Enfin, un projet émerge qui peut susciter l'intérêt des régions; il s'agit de mener un projet autour de la surveillance des cours d'eau, un enjeu d'importance en Midi-Pyrénées. Ce projet peut également intéresser les

industriels participant, et faire de FAHRSAT un démonstrateur à la fois technologique et scientifique, avec l'emport d'une ou deux technologies innovantes à bord. L'appel à idée est rédigé et envoyé fin juin. Le 18 juillet, un jury se réunit pour juger les projets préparés par les différentes écoles. C'est le projet de l'ENSMA qui est retenu, avec celui du Lycée de l'Espace, un établissement toulousain dispensant des formations techniques en lien avec le monde du spatial. Les deux projets sont proches et compatibles : le premier, celui de l'ENSMA, concerne la surveillance des cours d'eau ; le second, celui des lycéens, concerne la surveillance des forêts. C'est donc l'ENSMA et le Lycée de l'Espace qui réaliseront le satellite FAHRSAT. Mais tout reste à faire. Et l'aventure s'annonce longue. Avec une première année consacrée à la définition de la mission et la rédaction d’un cahier des charges, les premiers et réels travaux techniques concerneront plutôt les actuels étudiants de première et deuxième année, à qui incombera une grande partie de la tâche de développement et de conception. Pour tous les participants, il s'agira en quelque sorte d'être ingénieur avant l'heure… En effet, toutes les étapes de la réalisation d'un satellite, depuis la définition de sa mission jusqu'à son assemblage puis son lancement, en passant bien sûr par toutes ses phases de conception, sont à

prévoir et à réaliser, ou à accompagner. Il apparait dès lors évident que, pour notre école, le projet offre des perspectives rarement atteintes pour un projet étudiant; ce projet d'une grand ambition et donc d'une ampleur à venir conséquente pourra en particulier offrir un rayonnement à l'ENSMA. Participants : Bertin Yves (enseignant encadrant) Chocinsky Laurence (enseignant participant), Elèves de troisième année: Tranchida Julien (élève porteur du projet), Bentouta Salim, Barbier David, Boile Léa, Bardot Sébastien, Bonaz Rémi, Gobillot Vincent, Radix Jérémie; Elève de deuxième année: Ramon William; Elèves de première année: Blatter Lionel, Cleyet Florian, Delecroix Thomas Doucet Alexandre, Giguet Thibault, Heng Clément, Kvang Kim Cossal, Legeay Alexis, Lerendu-Pernez Guillaume, Roca Hugo.

Flash infos L’ISAE-ENSMA participera au forum de l’IUT de Châtellerault (31 janvier 2013), puis aux salons de l’Etudiant de Poitiers (8 et 9 février) et d’Île-de-France (du 15 au 17 février).

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Dossier espace L’ISAE-ENSMA en micropesanteur, une aventure inoubliable Depuis fin 2011, une équipe constituée de quatre étudiants de la promotion 2013 et de trois membres de l’axe COST de l’institut P’ travaille sur une expérience de thermique dédiée aux vols paraboliques en micropesanteur. S’agissant à la base d’un projet sélectionné par le CNES (dans le cadre des projets étudiants), l’équipe a eu la chance de participer à deux campagnes de vols avec NOVESPACE à bord de l’A300 Zero-G à l’aéroport de Mérignac, en septembre et novembre 2012, pour un total de 75 paraboles soit près de 28 minutes de micropesanteur !

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out a commencé en novembre 2011 avec l’élaboration d’un dossier d’appel à candidature auprès du CNES Education pour participer aux projets « paraboles » 2012. Le sujet choisi avec l'équipe de recherche a convergé sur l'étude d'un caloduc oscillant en microgravité. Une fois le dossier accepté, il a fallu rapidement fixer l’agenda, la première campagne de vols paraboliques se déroulant fin septembre 2012. Les différentes phases du projet ont été le dimensionnement du châssis, du système d’évacuation de la chaleur et des moyens d’acquisition, la réalisation du caloduc oscillant étudié (cœur de l’expérience), l’assemblage de l’expérience et sa validation technique. Cette phase s'avère très rigoureuse et complexe étant donné le niveau de sécurité imposé par NOVESPACE. En effet aucun accident ne peut être toléré dans l’avion… S'agissant de l'expérience, le caloduc oscillant est un système de transfert de chaleur composé d'un tube de dimension capillaire

(2 mm de diamètre environ) enroulé en serpentin autour d'une source chaude et d'une source froide. Il est rempli d'un fluide à l'état de saturation qui se répartit naturellement sous la forme de bouchons liquides/bulles de vapeur. Une fois chauffé à l’une de ces extrémités, cette succession de bulles de vapeur et de bouchons de liquide « oscille » entre les sources chaude et froide permettant le transfert de chaleur par évaporation/ condensation et par convection. Parmi les paramètres qui influencent au premier ordre son fonctionnement (diamètre des canaux, taux de remplissage, puissance, etc...), la gravité en est un et non des moindres ! C’est pourquoi il a paru intéressant de tester ce système dans une configuration où l'on s'affranchit des forces de gravité sur son fonctionnement hydraulique. Pour atteindre cet état de microgravité tant recherché sur Terre, il faut arriver à placer l’expérience dans des conditions de chute libre. Un des moyens utilisés est le vol parabolique. Dans ce dernier, l’avion effectue

à gauche : André Kuipers, François Toussaint et Thomas Pesquet. à droite : Michel Slusarz

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une série de trajectoires paraboliques lui permettant de simuler une série de chutes libres avec vitesse initiale (ex : trajectoire d’un boulet de canon, voir BD). Ceci lui permet d’atteindre un état d’impesanteur de vingt secondes par parabole soit environ dix minutes par vol (trente paraboles) durant lesquelles sont testées les expériences. Cette aventure aura donc été très riche en apprentissages pour le groupe et notamment pour les étudiants, aussi bien d’un point de vue scientifique qu’humain puisqu’ils ont découvert pour la première fois comment mener un projet expérimental avec des délais et des attentes fortes de la part du CNES. D’autre part ils ont pu échanger avec des spationautes de l’ESA, des chercheurs du CNRS, de l’ESA, de la DLR ou encore de la JAXA et même rencontrer le président du CNES et le PDG d’EADS devant lesquels il aura fallu présenter le projet. Membres du groupe : François Thévenot, François Toussaint, Michel Slusarz et Axel Plez pour les étudiants de la promotion 2013, et Vincent Ayel, Cyril Romestant et Yves Bertin pour l’Institut P’ (axe COST, département FTC). L’équipe tient à remercier vivement Nicolas Pillet du CNES et Brian Verthier de Novespace pour leur aide et leur soutien tout au long du projet.


Oui ! Nous allons effec tuer des expériences à bord de l'avion A300 Zérog. Cet avion permet de se placer en condition de gravité réduite.

Ventredieu ! Aujourd'hui est un grand jour !

LE GRAND VOL Avant de se retrouver en situation d'impesanteur, l'avion se cabre et entame une phase d'élévation et d'accélération pendant laquelle la gravité ressentie à l'intérieur atteint 1,8 fois la gravité terrestre.

Sacrebleu ! Cela ne paraît point, mais tout devient fort compliqué en impesanteur, surtout lorsque l'on passe par une succession de phases de gravité accentuée ou réduite. C'est pour cela que tout est matelassé ici, des parois de l'avion aux profilés des bancs expérimentaux.

L'airbus A300 Zérog appartient à Novespace, filiale du CNES. Lors d'un vol, il effectue une série de six fois cinq paraboles pendant lesquelles les expérimentateurs subissent une gravité quasinulle sur une durée d'une vingtaine de secondes. Cela permet un large éventail d'expériences.

Démarrage de la phase zérog. Pour contrer la seule force de pesanteur, l'avion se cale sur une trajectoire parabolique telle que la composante verticale de l'accélération s'équilibre avec la gravité pendant 22 secondes environ.

Expérience

≈0

Où est le haut, où est le bas ?

Parbleu !

1,8

Diantre !

Que mes bras pesassent !

INJECTION !

RESSOURCE !

Fin de la phase d'impesanteur. L'avion se recale sur la trajectoire qui va le ramener progressivement à l'horizontale. Pendant cette phase, la gravité ressentie atteint à nouveau 1,8 fois la gravité terrestre. Et ainsi de suite…

 

1,8

Afin d'annuler toutes les forces exercées sur l'avion à l'exception de la pesanteur, les pilotes s'arrangent pour obtenir une poussée égale et opposée à la traînée (pas d'accélération selon la trajectoire de l'avion). Pour annuler la portance, ils appliquent une incidence de

portance nulle (α ≈ 23° sur la figure cidessus), c'està dire l'angle d'incidence, entre l'axe des ailes de l'avion et sa direction, auquel il n'y a pas de portance. Le bilan des forces de pressions entre l'intrados et l'extrados des ailes devient nul.

Deux pilotes contrôlent les com mandes. A gauche, un deuxième manche est rajouté devant le premier pour ne contrôler que le tangage.

Mais alors… si je comprends bien, ces deux ficelles ne sont là que pour contrôler le roulis sans inter férer sur l'autre manche ?

Je chois !

D'où l'intérêt de tout recouvrir de mousse !

Ouch !

Dans tous les cas, ce vol est une expérience unique, tant du point de vue des résultats expérimentaux que cela entraîne, que de l'expérience humaine incroyable qu'il procure. On devient vite accroc !

Waouh ! Jacques Baillargeat est le détenteur du record de paraboles effectuées par un personnel interne à l'ENSMA, pour un nombre total de 3080 paraboles (soient 18h49min20s en impesanteur !). Pour comparaison, Youri Gagarine n'est resté que 89 minutes en orbite terrestre…

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Dossier espace Le projet CanSat

L’ENSMACanSat est un groupe de dix étudiants travaillant ensemble pour la réalisation d’une mini-sonde spatiale dans le cadre du concours CNES «CanSat».

blement déterminée. Notre sonde spatiale sera aussi munie de 2 roues lui permettant de rejoindre la cible, une fois posée, si jamais l’atterrissage n’était pas aussi précis que souhaité.

L’équipe de l’ENSMACanSat au complet

Le concours CanSat est un concours étudiant organisé par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) et l’association « Planète Sciences ». Le but de ce concours est de réaliser une mini-sonde spatiale (de la taille d'une canette de 33cl) et embarquant des équipements lui permettant de réaliser des missions. Un CanSat est donc un dispositif autonome, capable de réaliser une mission concrète. Celui-ci est largué à une certaine altitude et son but est d'exécuter une expérience technique ou scientifique. Toutes les fonctions de base d’un satellite (alimentation, communications,…) sont introduites à l’intérieur d’une canette. Les missions à réaliser par le CanSat sont de deux types ; les missions imposées, consistant principalement à effectuer différentes mesures et à les envoyer en temps réel sur une station-sol, et les missions libres, dont les objectifs sont à définir par

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l’équipe en charge du projet. Dans ce cadre, une des missions phare est par exemple, le pilotage autonome du CanSat vers une position déterminée (coordonnées GPS). Ce concours se déroulera sur une semaine à la fin du mois d'Août 2013 à Biscarosse (33). Nos objectifs La mini-sonde spatiale que nous souhaitons réaliser mesurera les données hygrométriques, barométrique et de température lors de la descente et les communiquera via une liaison modem en temps réel à notre station sol. De plus, elle sera en mesure de nous transmettre ses coordonnées GPS en temps réel ainsi que des vues photographiques du sol. Par ailleurs, l’un de ses microcontrôleurs contrôlera les servomoteurs de la voile en fonction des coordonnées GPS reçues, afin de permettre l’atterrissage de la canette sur la cible préala-

Nos motivations Ce projet nous permet de mettre en pratique ce que nous apprenons lors de notre formation au sein de l’ISAE-ENSMA, nous donnant ainsi une première expérience de gestion de projet et une première vue du travail mené par un ingénieur. En effet, ce projet pluridisciplinaire nous oblige à prendre en compte de nombreuses contraintes ayant des répercussions sur toute la chaine de conception et de réalisation de notre CanSat.

Flash infos Le Comité d’Action Sociale de l’ENSMA a fêté ses 40 ans en décembre lors du traditionnel pot de fin d’année. Le CAS a aussi organisé le 12 janvier son Noël avec la présence du Père Noël qui a remis des cadeaux aux enfants des personnels de l’école. L’après-midi était ponctué d’un spectacle et d’un goûter.


Projet étudiants Le planeur « Cuervo » de retour à l’ENSMA

Les étudiants de l'ENSMA et les apprentis peintres du CFA de Chantejeau C'est un projet ambitieux que l'équipe de l'ENSMA Planeur a lancé l'année dernière : rénover et exposer dans le hall un planeur construit à l'ENSMA de 1974 à 1981. Ce planeur, le FS 25 F « Cuervo », va terminer sa carrière accroché au plafond de l'école pour promouvoir l'ENSMA et le vol à voile en général.

T

out a commencé en décembre 2011, quand nous avons appris que le Cuervo dormait depuis de longues années à Chauvigny dans le hangar d’un membre de l’Aéroclub du Poitou. Nous l’avons alors rapatrié à l’école pour commencer sa rénovation au plus vite. Devant l’ampleur de la tâche qui nous attendait, nous avons décidé de faire appel à des professionnels : les apprentis peintres du CFA de Chantejeau. Ce partenariat sera aussi l’occasion pour nous de partager nos connaissances scientifiques et d’apprendre les méthodes de travail des apprentis. Grâce à Julien Henry (ENSMA 83), le financement du projet est assuré par Dassault Aviation. Cette entente montre bien que le Cuervo est un magnifique outil pour rassembler les élèves de l’école, anciens ou actuels, autour d’un objectif commun. Pour la petite histoire, le Cuervo a été conçu par un groupe d’étudiants allemands, l’Akaflieg de Stuttgart. Devant les qualités

L’équipe de l’ENSMA au complet

de vol de ce petit monoplace, un groupe d'élèves de l'ENSMA passionnés de vol à voile a décidé de construire sa réplique à l'école. Cette réplique a été améliorée, puisque la version ensmatique du planeur est dotée d'un train rentrant et d'une fixation d'aile renforcée. Mais si vous voulez en savoir plus, rendez-vous le 9 mars 2013 pour le gala de l'école pendant lequel se tiendra la cérémonie d'inauguration !

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Relations industrielles Forum Entreprises ISAE-ENSMA du jeudi 20 décembre 2012 Et non (désolé pour ceux qui commençaient à se réjouir…) l’école n’organise pas deux forums par an. Cette deuxième édition au titre de l’année 2012 n’est pas la conséquence de la prédiction du calendrier Mayas, notre attachement au calendrier grégorien restant plus fort.

D

onc, pour cette seconde édition 2012 (prochain forum en janvier 2014), chaque acteur, étudiant ou industriel, a pu y trouver son compte. La présence de grands groupes européens de l’aéronautique, des transports et de l’énergie confirme bien l’intérêt de ces derniers pour la formation ENSMA. Parmi les exposants, on retrouvait surtout des habitués – le Groupe Safran, le Groupe EADS, Dassault Aviation, Assytem, Sogeti High Tech, CEA, Aéroteam Poitou-Charentes, EDF, Thalès, Liebherr – et un petit nouveau qui a fait une arrivée très remarquée : le stand des doctorants de l’école. Cette manifestation a permis aux entreprises de rencontrer tous les élèves en formation à l’école (les trois années du cursus ingénieur et les doctorants des différents laboratoires), pour communiquer sur les différents métiers, simuler des entretiens, finaliser un stage ou un PFE et aussi proposer des offres d’emploi. A la fin de la journée, les témoignages de sympathie des représentants des entreprises et des élèves nous assuraient de l’importance de ce forum. Pour 2014, l’effort se portera à faire venir des industries automobiles.

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Depuis 2008, le Forum Entreprises de l’ISAE-ENSMA est devenu un rendez-vous incontournable entre les étudiants et les industriels.


Relations industrielles ISAE-ENSMA – SAFRAN, un nouveau partenariat Le 30 octobre 2012, l’ISAE-ENSMA et le groupe SAFRAN ont établi un nouveau partenariat pour les trois prochaines années. SAFRAN renforce ainsi son engagement auprès de notre établissement, cœur de cible pour ses campagnes de recrutement.

L

’enjeu de ce partenariat : sensibiliser les élèves-ingénieurs de notre école aux métiers du groupe SAFRAN. Les quelques 90 stages cumulés en 2012-2013 témoignent de l’intérêt réciproque que se portent les sociétés du groupe français et les ingénieurs formés à l’ISAE-ENSMA. En somme, il s’agit de faciliter le dialogue et les échanges entre SAFRAN et les élèvesingénieurs de notre école à travers la mise en place d’un plan d’action annuel. Ce partenariat constitue donc une opportunité pour les élèves de l’école, avec le développement éventuel de collaborations sur le plan des enseignements mais aussi l’organisation d’événements-phares au gré de l’année universitaire. Pour appuyer ce plan d’action ambitieux, SAFRAN a mis en place un réseau d’Ambassadeurs ENSMA dont Isabelle DUBOIS (Snecma Villaroche, promo ENSMA 1977) est Ambassadeur leader. Ces derniers, issus de notre école, seront présents lors des actions menées conjointement pour venir à la rencontre des élèves, apporter leur expérience et leur connaissance du métier d’ingénieur. Enfin, outre les visites d’entreprises et la participation au Forum, seront mises en place des sessions de simulations d’entretiens d’embauches ainsi qu’une Journée Métiers SAFRAN. Après DASSAULT et EADS, SAFRAN proposera donc une journée où Ambassadeurs et élèves de troisième année seront amenés à échanger. Des ateliers et conférences ainsi qu’un repas d’échange rythmeront cette journée. Rendez-vous est donc pris le 24 janvier prochain pour ce nouvel évènement au sein de notre école.

L’ISAE-ENSMA prise Dassault ! Au sein de Dassault Aviation, l’ingénieur est roi et l’Ensmatique plus particulièrement apprécié. A l’occasion de la Journée Métiers Dassault qui s’est tenue le 6 décembre dernier, la délégation de la société aéronautique est venue à la rencontre des élèves-ingénieurs de deuxième année. Un objectif : les sensibiliser au monde de l’aéronautique et présenter le travail de l’ingénieur chez Dassault Aviation. Au menu, une conférence sur les programmes aéronautiques Dassault, des présentations du travail d’ingénieur, de la conception à la production des avions, et des échanges informels ponctués d’un repas conviant une cinquantaine de privilégiés. Cette année encore, la présence importante d’ingénieurs ENSMA – 6 anciens parmi les huit membres de la délégation – et la diversité de leur profil professionnel ont conduit à une présentation transverse du métier de l’ingénieur sur des projets tels que le drone démonstrateur NEURON ou encore les Falcon. Bilan : un amphithéâtre très attentif, des ingénieurs satisfaits de revenir dans leur école, des assiettes vides, rendez-vous est donc déjà pris pour l’année prochaine.

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Dossier doctorat... suite et fin ENSMA Info vous présente la deuxième partie dediée au doctorat.

Témoignages d’anciens doctorants : Karim Traoré, Matthieu Boirlaud et François Dorin

Karim Traoré Travaillant depuis plus de 4 ans dans le domaine industriel, j’étais à la recherche d’un sujet de thèse à forte connotation pratique en 2002. J’ai eu la chance de me voir offrir une thèse au sein du LISI (ENSMA) ; cette thèse fut entamée en octobre 2003. Les résultats de cette thèse ont eu pour finalité l’application à un cas concret ; il s’agissait d’un système temps réel embarqué de pilotage d’un drone miniature. Sur le plan pratique, cette thèse m’a permis d’acquérir des connaissances sur toutes les étapes du cycle en V (de la spécification à la validation fonctionnelle et temporelle). Elle m’a aussi permis d’acquérir des connaissances dans les domaines connexes tels que l’automatique et les télécoms. Au niveau théorique, j’ai acquis une réelle expertise en ce qui concerne l’analyse du temps de réponse des tâches dans les applications temps réel en priorité statique. Cette étude théorique a conduit à des publications pour l’analyse d’ordonnançabilité du modèle de tâches mis en exergue dans le cadre de l’application drone miniature (modèle de tâche à offsets). Enfin, cette thèse était en soi un projet complet ; j’ai ainsi appris à gérer les relations fournisseurs, à rechercher des ressources et à encadrer des stagiaires. Toutes ces expériences constituent des atouts dans le domaine industriel ; atouts m’ayant permis d’obtenir 3 propositions d’embauche à la fin de la thèse. De plus, j’ai toujours présenté cette période de thèse comme trois années d’expérience et elle a systématiquement été acceptée comme telle dans l’industrie. A la fin de la thèse, j’ai opté pour un poste d’ingénieur logiciel embarqué dans une PME en région parisienne. Après cette expérience, j’ai occupé plusieurs autres fonctions dont celles de

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Karim Traoré

chef de projet logiciel. Présentement, je travaille en tant que freelance et j’interviens auprès de plusieurs acteurs du monde de l’automobile et du médical en tant que chef de projet logiciel embarqué. La thèse a été un réel tremplin pour ma carrière et constitue un avantage certain dans mon statut actuel de freelance. Je pense par ailleurs que la thèse est un avantage dans le monde industriel surtout si l’expertise théorique acquise est présentée avec pédagogie.

Matthieu Boirlaud Diplômé de l’ENSIP en 2008 avec une spécialisation en thermique, j’ai été embauché après l’école en tant que chargé d’études dans un grand groupe du bâtiment en région parisienne. Je ne m’épanouissais pas dans ce travail qui ne correspondait pas à mes attentes professionnelles et intellectuelles, raison pour laquelle j’ai démissionné après une année de bons et loyaux services ! Un ancien professeur de l’ENSIP avec qui j’avais repris contact m’a alors parlé d’une

Matthieu Boirlaud

thèse qui allait démarrer à l’ENSMA et dont le thésard manquait toujours...j’ai donc déposé un dossier de candidature et j’ai obtenu le poste...de doctorant ! Me voilà embarqué dans une aventure de 3 ans dans le but de « comprendre les écoulement des convection mixte en régime turbulent », tout un programme ! La baisse de salaire associée à ce changement de statut allait valoir le coup comme je vais l’expliquer. D’abord parce qu’on part pour l’aventure : devant vous un sujet et une page blanche ! Alors oui il faut aimer se creuser les méninges, avoir un goût pour ce qui est abstrait et évidemment avoir un minimum de patience pour ne pas se décourager au premier obstacle...mais les réussites sont des joies inoubliables qui donnent envie d’aller plus loin encore. Ensuite c’est un travail personnel : on dirige ses travaux comme on le souhaite. C’est un travail très enrichissant qui s’avère très révélateur de...soi même - de la manière dont on appréhende un problème et dont on le traite. Même si l’on est encadré par des chercheurs on reste maître à bord (et c’est parfois mieux ainsi !). Pour caricaturer on ne fait pas ce que le chef demande de faire mais on avance pour répondre à une question scientifique donnée.


Dans mon cas, j’ai d’une part dimensionné une soufflerie très basse vitesse, aidé à sa réalisation et mené les essais (mesures vitesse/température) et d’autre part, réalisé des simulations numériques (CFD) avec un code développé à l’institut Pprime. C’est beaucoup de travail mais c’est un exercice très enrichissant sur le plan scientifique. Les résultats obtenus ont abouti, en plus de la thèse, à des publications dans des journaux internationaux, des conférences, des workshops...tout cela est également un aspect passionnant du métier de « doctorant » ! Enfin je pense que le plus gros bénéfice de la thèse vient de la culture/méthodologie scientifique que cela inculque...ce savoir faire, une fois acquis, est une richesse, un atout très bien valorisé dans l’industrie. En l’occurrence je me suis tourné vers le monde de la R&D (Recherche et Développement) qui associe à la rigueur du monde scientifique, l’aspect application, sur des technologies de pointe. Aujourd’hui je fais un travail en adéquation avec ma personnalité avec un salaire très correct, le bilan est donc plus que positif. En résumé voici mes conseils pour ceux qui sortent de l’école, avant de rentrer dans la vie active : 1. Prenez le temps de savoir ce que vous voulez vraiment faire, en mettant de côté l’aspect financier ; 2. Même si vous partez dans une direction il n’est jamais trop tard pour faire demi-tour ; 3. Une thèse ne sera jamais mal vue face à des recruteurs...si vous savez la vendre bien sûr:)

François Dorin Lors de ma 3e année à l’ENSMA, j’ai décidé de suivre en plus des cours dispensés à l’ENSMA un cours de l’Université de Poitiers, afin d’obtenir un double diplôme (ingénieur ENSMA + master). Et c’est de ce choix en apparence anodin que j’ai suivi le chemin que j’ai parcouru, et j’étais très loin de m’en douter à cet époque !

Afin de valider le double diplôme, il me fallait un stage de fin d’étude avec une composante recherche. J’ai trouvé un stage au sein de ce qui était à l’époque le LISI (appelé LIAS maintenant) et c’est durant ce stage que j’ai découvert le monde de la recherche. Ce monde m’a attiré. J’ai eu vent de sujets de thèse, dont un qui était dans la continuité de mon stage. J’ai postulé et j’ai obtenu un financement. C’est ainsi qu’après un périple de 3 ans au sein de l’ENSMA - que je pensais être le dernier pas avant la vie active - je suis remonté en selle pour 3 ans supplémentaires. Mais là, c’est une expérience très différente… Différente de par la nature même de la thèse : un sujet, 3 ans pour le traiter. Ce n’est plus un TP avec un sujet que l’on traite en 2 séances. Ensuite, le sujet traité est un sujet ouvert. C’est à chacun de le traiter et de l’aborder comme il le souhaite. Il n’y a plus de sujet prédéfinit, c’est vous qui décidez de l’orientation, du chemin à suivre. Vous n’avez plus un professeur pour vous dire qu’il faut faire ci ou faire ça. C’est à vous de faire vos propres choix. C’est un grand pas dans l’autonomie. Mais autonomie ne signifie pas être seul : vous avez au moins un directeur de thèse qui est là pour vous permettre de discuter, de vous conseiller sur les choses à faire ou ne pas faire, sur les pistes à explorer ou à éviter, etc… En bref, une thèse, ce n’est pas un projet, c’est VOTRE projet. Et travailler sur son propre projet pendant 3 ans apporte une culture et une approche des problématiques différentes, qui est un excellent complément à la formation d’ingénieur. On n’aborde plus de la même manière un nouveau problème. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, cette « richesse » obtenue dans le cadre d’une thèse est plutôt bien vue dans l’industrie, à condition de savoir la valoriser. Pour ma part, le poste que j’occupe actuellement je l’ai eu grâce à ma thèse. Sans elle, je n’aurais jamais décroché le poste d’ingénieur en recherche et développement au sein du CRITT Informatique. Et c’est un emploi épanouissant, mêlant travail d’ingénieur, de chercheur et d’enseignant puisque

François Dorin

je dispense occasionnellement des cours en tant qu’intervenant extérieur auprès de l’ENSMA et de l’Université de Poitiers. Maintenant, si je regarde un petit peu en arrière, je ne regrette absolument rien dans mes choix. Mais je dois avouer que si j’étais de nouveaux confronté aux mêmes choix aujourd’hui, je ne sais pas si je referais exactement les mêmes. Le côté « frustrant » de ma thèse pour l’ingénieur que je suis a été de travailler sur un sujet de recherche fondamental. On recherche pour la beauté du résultat, et non pour une application pratique. Et c’est sans doute pour cela que mon poste actuel me convient parfaitement : je vois tout de suite l’application de ce que je fais ! Aussi, si j’avais des conseils à donner pour ceux et celles qui sortent de l’école : 1. N’hésitez pas à multiplier les expériences. Un stage orienté recherche en laboratoire et un stage orienté ingénierie en entreprise sont parfaitement complémentaire ; 2. N’hésitez pas à discuter avec des personnes autour de vous. Vos professeurs, des anciens de votre école lors des forums, etc… pour avoir des retours d’expériences ; 3. Aucun choix n’est définitif. Changer de route n’est pas forcément signe d’un échec, mais d’une meilleure connaissance de soi-même et de ses attentes ; 4. Une thèse est une première expérience professionnelle. A vous de la défendre en tant que telle !

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Dossier doctorat... suite et fin Témoignages d’anciens doctorants : Henry Valéry Téguiak, Clara Moriconi et Julien Jaravel

Henry Valéry Téguiak C’est un réel plaisir pour moi de partager mon expérience d’ancien doctorant sur un travail de thèse en espérant que le métier de docteur, maladroitement interprété (par certains) comme celui d’enseignant, finira par obtenir la reconnaissance qu’il mérite. En effet, même si on aperçoit çà et là quelques signes d’amélioration ces dernières années, la France a encore beaucoup à faire sur le plan de la reconnaissance de ce métier car au demeurant, en sousutilisant les docteurs, la France n’est elle pas aussi perdante ? Si l’idée de faire une thèse de doctorat était pour moi un rêve de gamin souhaitant obtenir ce diplôme dit terminal, ma véritable rencontre avec l’envie de faire une thèse démarre en 2007 à l’Institut Africain d’Informatique du Gabon alors que j’étais en 3ième année de ma formation d’ingénieur en informatique. Ainsi, durant mon stage de fin d’étude d’ingénieur effectué au LISI (actuel LIAS), j’ai découvert le monde de la recherche dont le sens de la critique constructive et la remise en question permanente m’ont séduit. Malgré cela, mon coté ingénieur et mon envie de travailler dans l’industrie restaient toujours présent. L’angoisse de ne pas perdre les compétences techniques acquises en école d’ingénieur était permanente et me dissuadait parfois de faire une thèse. Cette angoisse diminua lorsqu’en 2008 je fis mon stage de Master Recherche au CRITT Informatique. Ce stage qui m’a permis d’asseoir mes compétences techniques sur plusieurs technologies fut l’occasion de me rendre compte que recherche et industrie peuvent faire chemin ensemble. A partir de ce moment tout devenait de plus en plus clair dans ma tête : « il est possible de faire la

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Henry Valéry Téguiak

recherche en gardant la main sur la technicité », même si, avec le recul qui est le mien aujourd’hui, je dois avouer que cela requiert un investissement de travail conséquent. Ma décision de faire une thèse commençant à prendre forme, la question de sa valorisation me préoccupait. La valorisation de la thèse étant liée à la nature du sujet, des compétences que le docteur aura acquises durant ses années de thèse, etc., il me semble judicieux que l’aspirant doctorant y réfléchisse sérieusement. Ne surtout pas hésiter d’en discuter avec des doctorants/docteurs ; voire avec le futur directeur de thèse. Les directeurs de thèse ne sont pas là pour flagorner les étudiants et les amener à faire une thèse malgré la divergence qui pourrait exister entre le sujet de thèse et les ambitions personnelles et/ou le projet professionnel de l’étudiant. J’insiste sur ce point parce qu’après mon diplôme de Master, j’avais obtenu un financement ministériel pour préparer ma thèse. Hors,

mon projet professionnel n’étant pas de devenir enseignant-chercheur mais plutôt de faire de la recherche et développement en industrie, il me semblait judicieux de faire ma thèse dans un cadre me mettant autant que possible, à l’abri des préjugés (vivement que ces préjugés cessent !) de certains chefs d’entreprise qui ignorent ou plutôt font semblant d’ignorer les compétences d’un docteur. Dans mon cas, j’ai eu des directeurs de thèse qui ont compris mon choix de carrière et m’ont offert la possibilité de faire ma thèse dans le cadre d’une Convention Industrielle de Formation à la Recherche (CIFRE). C’est ainsi que, recruté comme Ingénieur-Chercheur par le CRITT Informatique, je me suis retrouvé à travailler, en collaboration avec le LIAS, sur : « Construction d’ontologies à partir de textes : une approche basée sur les transformations de modèles ». J’ai eu la chance que ma thèse s’inscrive dans le projet ANR DaFOE4App au sein duquel j’étais respon-


sable des problématiques techniques inhérentes à la conception d’une plate-forme logicielle dotée d’une capacité d’extensibilité dynamique. Cette expérience industrielle enrichissante m’a d’ailleurs permis de composer, à titre personnel, plusieurs certifications professionnelles (aussi bien techniques que managériales) internationalement reconnues et je me demande toujours pourquoi les certifications ne peuvent pas être intégrées dans les formations proposées par les écoles doctorales ; le TOEIC étant la preuve que cela est possible et valorisant. Les certifications professionnelles sont d’ailleurs une réalisation qui me tenait à cœur à l’époque où je représentais les doctorants aux conseils scientifique et d’administration de l’ENSMA. Restant convaincu des retombées positives des certifications professionnelles pour la carrière d’un docteur, je souhaite aux doctorants d’œuvrer à la concrétisation de ce rêve qui m’aura accompagné durant ma thèse. Par ailleurs, une thèse c’est aussi une occasion de voyager à travers le monde pour participer à des conférences. C’est également une occasion de transmettre son savoir en enseignant. Ces deux compétences, souvent mal interprétées par certains recruteurs, me semblent pourtant précieuses car elles témoignent chez le docteur, de réelles aptitudes à communiquer. Une thèse c’est en fin un réel travail d’innovation dans lequel le doctorant est tenu de positionner son travail par rapport à des travaux plus ou moins connexes. Présentée comme cela, une thèse semble si rose. Oh que non ! En effet, la remise en question permanente dans un travail de thèse peut devenir traumatisante et décourageante pour certains doctorants à cause de l’impression de tourner en rond qui peut en découler. Voilà pourquoi je me permets souvent de dire qu’une thèse est avant tout une épreuve des nerfs. Si vous aimez la facilité alors je vous déconseille de faire une thèse. Par contre, si vous aimez réussir, peu importe la difficulté, alors vous pouvez faire une thèse. D’ailleurs, ne diton pas souvent qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire ? Une thèse présente donc de réels atouts dont il revient aux docteurs d’en faire bon usage en démontrant par exemple, au près des recruteurs, la plusvalue de cette expérience professionnelle. Retenez le bien, une thèse est bel et bien une expérience professionnelle et je défie quiconque de me prouver le contraire.

Exemple d'éléments métalliques et élastomériques en contact avec de l'hydrogène à haute pression dans les véhicules à hydrogène

Clara Moriconi et Julien Jaravel Deux solutions s’offraient à nous une fois notre diplôme d’ingénieur ENSMA obtenu : chercher un travail ou continuer les études. L’envie d’approfondir nos connaissances dans un domaine pointu nous a poussé tous les deux à emprunter la voie du doctorat, au Laboratoire de Mécanique et de Physique des Matériaux à l’ENSMA, devenu depuis le Département Physique et Mécanique des Matériaux de l’Institut P’. Nos thèses ont porté sur l’étude des interactions entre gaz et matériaux : mise au point d’un outil de simulation de la propagation des fissures dans les structures métalliques soumises à des chargements cycliques en atmosphère d’hydrogène pour l’une, et étude expérimentale et numérique de l’endommagement des élastomères saturés en gaz (se produisant pendant ou après une chute brutale de la pression de gaz), pour l’autre. Tout un programme ! L’étude de l’influence d’un gaz (H2, CO2, etc.) sur le comportement des matériaux est un point clé pour certaines applications industrielles, notamment pour l’utilisation d’hydrogène comme carburant, ou les systèmes de pompage de pétrole. Par exemple, concernant les véhicules à hydrogène, il est capital de dimensionner correctement tous les équipements afin de garantir la sécurité des utilisateurs, ce qui nécessite de comprendre l’effet des gaz sur

le comportement des matériaux. Par ailleurs, la thèse est un projet personnel, qui nous a permis de développer considérablement notre esprit d’initiative et d’autonomie, mais également de travailler en équipe, en étroite collaboration avec nos directeurs de thèse, nos collègues, des stagiaires, et les ingénieurs de recherche du laboratoire. De plus, les congrès, workshops et forums auxquels nous avons participés au cours de ces trois années de thèse, en France comme à l’international (Japon, USA, Italie, Pologne, etc.), nous ont permis d’échanger avec des universitaires et industriels sur nos domaines d’étude. Ces années bien remplies permettent donc de travailler dans le monde de la recherche, et de s’essayer au monitorat, par l’intermédiaire des Travaux Pratiques et des Travaux Dirigés que nous avons donné à des élèves de première et seconde années à l’ENSMA ! Pour résumer, ces trois années passées comme thésards ont été très enrichissantes d’un point de vue scientifique, mais également d’un point de vue personnel. La thèse apprend la persévérance face à des problèmes scientifiques (ou techniques), elle nous a permis de développer une curiosité scientifique tenace, et tout un tas d’autres compétences (qu’elles soient numériques, expérimentales, professorales ou linguistiques !) qui sont autant d’atouts pour nos carrières professionnelles.

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Dossier doctorat... suite et fin Pour en savoir plus sur les Ecoles Doctorales La formation doctorale est une formation par la recherche, à la recherche et l’innovation, sanctionnée après soutenance d’une thèse par l’attribution du grade de docteur. Cette formation est organisée au sein d’Ecoles Doctorales (EDs) dont les missions sont précisées par l’arrêté du 7 août 2006. Ces missions concernent essentiellement : - Le recrutement des doctorants ; - L’organisation et le suivi de la formation doctorale ; - La préparation à l’après-thèse. Le programme d’action d’une ED est validé par un conseil d’Ecole Doctorale au sein duquel siègent notamment des représentants des doctorants et des personnalités extérieures. En ce qui concerne plus spécifiquement la formation doctorale à l’ISAEENSMA, la création du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur du LimousinPoitou Charentes (PRES LPC) en 2009 a entraîné la réorganisation des formations doctorales en 8 Ecoles Doctorales Thématiques. L’ISEA-ENSMA est actuellement coaccréditée pour 2 d’entre elles, à savoir : - ED SI-MMEA (Sciences et Ingénierie en Matériaux, Mécanique, Energétique et

Aéronautique) : environ 80 doctorants inscrits à l’ENSMA, laboratoire P’, 24 soutenances en 2012 ; - ED S2IM (Sciences et Ingénierie pour l’Information, Mathématiques) : environ 20 doctorants inscrits à l’ENSMA, laboratoire LIAS, 3 soutenances en 2012. L’ED SI-MMEA présente la particularité d’être co-accréditée avec les 5 établissements du PRES LPC (ISAE-ENSMA, Université de Poitiers, ENSCI, Université de Limoges, Université de La Rochelle). L’ED SI2M est quant à elle co-accréditée avec l’Université de Limoges et l’Université de La Rochelle. Dans le cadre de leurs missions, ces EDs proposent aux doctorants des formations utiles à leur projet de recherche et à leur projet professionnel, aussi bien dans les secteurs industriels qu’académiques. Ces

formations se déclinent suivant 3 volets : - des formations de spécialité (écoles thématiques, cours de master, conférences, …) organisées par les laboratoires ; - des formations transversales organisées par le Collège des Ecoles Doctorales de Poitiers ; - des formations thématiques organisées par le PRES LPC. A titre d’exemple, l’ED SI-MMEA a organisé en octobre 2012 une formation thématique en collaboration avec l’3AF à Toulouse sur « l’avenir du transport aéronautique et spatial ». Cette formation s’est achevée par une visite « pied de chaîne » de la FAL A380. De même l’ED SI2M a organisé en novembre 2011 à Limoges une formation sur le thème « L'énergie et les technologies de l'Information ». L’ED SI-MMEA assure un suivi du déroulement des thèses au travers d’entretiens personnalisés réguliers et d’un bilan annuel individuel. http://simmea.ed.univ-poitiers.fr/ et http://s2i.ed.univ-poitiers.fr/

Remise des Diplômes de Doctorat 2012 La cérémonie de remise de diplôme de doctorat 2012, promotion parrainée par Michel Fayol, professeur de l’Université Blaise Pascal de Clermont Ferrand, s’est déroulée le 14 décembre 2012 à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Poitiers. De nombreuses personnalités officielles du Collège des Ecoles Doctorales de Poitiers et du PRES Limousin-Poitou-Charentes ont honoré de leur présence ce rendez-vous symbolique, très attendu par les jeunes docteurs et leurs familles venues des quatre coins du monde. Après une allocution de Yves Jean, président de l’Université de Poitiers, et de Denis Lemonnier, directeur adjoint de l’ENSMA, c’est avec beaucoup d’émotion que chacun des lauréats, revêtus d’une toge aux couleurs de son école doctorale, s’est vu remettre son diplôme et une médaille sous les regards fiers de leurs proches, de leurs directeurs de thèse, et un tonnerre d’applaudissements. Le collège des 8 écoles doctorales de Poitiers a délivré 204 diplômes en 2012 dont 27 pour les écoles SI-MMEA et S2IM co-accréditées avec l’ISAE-ENSMA. Après 2h30 de cérémonie officielle rythmée par différents témoignages de docteurs en poste et des intermèdes musicaux, un moment de convivialité est venue clôturer la soirée autour d’un apéritif dinatoire.

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Flash infos Yves Litzelmann – promotion ENSMA 1986, chargé de la direction du développement des ressources humaines de Dassault Aviation – est venu rencontrer les étudiants de 3e année en tant que parrain de la promotion 2013.


Recherche Un congrès international en thermique au Futuroscope Tous les 4 ans, la communauté européenne en sciences thermiques a coutume de se retrouver à l’occasion des congrès intitulés « European Thermal Sciences Conferences ». Ces congrès se tiennent dans différents pays européens. Les précédents ont eu lieu en : - Grande Bretagne-(Birmingham 1992) - Italie-(Rome 1996) - Allemagne-(Heidelberg 2000) - Grande Bretagne -(Birmingham 2004) - Pays-Bas-(Eindhoven 2008) Le but de ces conférences est de promouvoir et d’encourager des coopérations européennes en Sciences Thermiques, en rassemblant des chercheurs et ingénieurs travaillant sur des sujets tels que la convection thermique, les transferts radiatifs, la combustion, les procédés thermodynamiques, les systèmes à changement de phase, les mesures thermiques associées aux méthodes inverses, les transferts thermiques aux micro et nano échelles… La 6ème édition de cette conférence (cru 2012) a donc eu lieu en France, et plus particulièrement à Poitiers, sur le site du Futuroscope du 4 au 7 septembre 2012, sous l’égide de la Société Française de Thermique. Ce double choix (de la France et de Poitiers) témoigne d’un certain rayonnement scientifique et d’une reconnaissance nationale et internationale de l’activité des enseignants-chercheurs en thermique du site poitevin et, plus particulièrement, des chercheurs de l’ENSMA, notamment

ceux de l’axe Convection Optimisation et Systèmes Thermiques du laboratoire P’, qui s’est vu confier l’organisation de cette manifestation Cet évènement a donc eu lieu au palais des Congrès du Futuroscope. Plus de 300 chercheurs et ingénieurs de 32 pays différents ont pu ainsi échanger dans le cadre de 7 conférences plénières, 135 présentations orales, 83 présentations par affiches et 2 ateliers relatifs à l’enseignement de la thermique en Europe et aux défis de la thermique dans les énergies du futur. Un après-midi de visites des laboratoires de l’ENSMA a également été organisé à cette

occasion. Ce fut un succès. Les participants sont repartis scientifiquement motivés et rassasiés. Quant à l’aspect non-scientifique, ils ont pu apprécier la cuisine française, les spécialités poitevines, ainsi que les charmes culturels allant de la cité poitevine chargée d’histoire, aux éclats des écrans de cinéma du parc du Futuroscope. Site du congrès : http://www.eurotherm2012.com Photos du congrès : http://www.let.ensma.fr/eurotherm2012/ album/index.html

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Culture Le Gala de l’ENSMA 2013

C

omment décririez-vous l’ENSMA en 3 mots ? FAMILLE, FARFELU mais aussi NOSTALGIE. C’est avec cet esprit de solidarité et de gaieté que le Comité Gala vous invite à retrouver cette grande famille le samedi 9 mars 2013 au Palais des Congrès sur le site du Futuroscope. Cette année, le Comité se démène pour organiser une soirée inoubliable qui vous permettra de vous remémorer vos bons moments ensmatiques, vous souvenir de votre promotion et, peut-être, recroiser vos anciens enseignants… Bref, cette soirée vous fera revivre vos Années Folles. La Remise des diplômes… La Nuit de l’ENSMA sera rythmée par les retrouvailles entre anciens et promotions actuelles. Avec la « RDD » tout d’abord, qui prendra place dans le gigantesque amphithéâtre du Palais des Congrès au cours de l’après-midi du Samedi 9 mars. Concoctée tout au long de l’année par les élèves, elle a évidemment pour but premier d’honorer les diplômés de la promo 2012, mais surtout de vous replonger avec nostalgie dans l’ambiance déjantée de l’école, grâce à de petits films et un spectacle entièrement monté et joué par des élèves. Après cette séance de fous rires commencera vers 19 heures le repas gastronomique où vous pourrez vous détendre et reprendre votre souffle et votre énergie.

Et la soirée… Imaginez –vous : il est 21h et la soirée débute par un spectacle chaleureux et accueillant. Les talentueux acteurs et gracieux danseurs ensmatiques vous emmènent vers le monde désordonné et plein d’imprévus du théâtre. Le spectacle se termine dans un tonnerre d’applaudissement. Après un moment de repos pendant lequel la foule converge vers les bars servant des boissons de circonstance, des groupes de l’école déploient leur répertoire devant une foule de danseurs endiablés. Vous ne tardez d’ailleurs pas à les rejoindre. A moins que vous ne préfériez les contempler, accoudé à un bar, un verre de champagne à la main… Et si jamais la faim vous assaille, vous pourrez courir au stand de restaura-

tion rapide pour l’apaiser ! Puis, Maeva Carter notre DJ de la soirée, monte sur scène pour achever de déchainer la foule. Bien d’autres activités vous attendrons lors de la soirée, la piste salsa, le casino, un défilé, et encore plus. Rendez-vous au Palais des Congrès du Futuroscope le Samedi 9 mars. Pour en savoir plus sur l’évolution de la soirée rendez-vous sur : gala.ensma.fr/. Des préventes seront proposées en ligne début février.

L’histoire de l’ENSMA enfin retracée dans un livre !

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L’ENSMA a été créée par un décret ministériel en date du 27 mars 1948, pour répondre, sur le plan national, dans ces premières années d’après- guerre, aux demandes des industries et des laboratoires de recherche dont l’activité est orientée vers la mécanique en général et plus particulièrement aux demandes des industries qui utilisent des techniques faisant intervenir des propriétés mécaniques et thermiques des écoulements gazeux : machines thermiques, turbines à gaz et à vapeur, compresseurs, constructions aéronautiques (…). La création d’une école spécialisée en ces matières s’est imposée en

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raison de l’importance considérable que ces techniques ont prise depuis quelques années et de leur développement continu. » Tel est le premier paragraphe du livre retraçant l’histoire de l’ENSMA, paragraphe lui-même issu de la notice de l’école de 1951 présentant la naissance de l’ENSMA. Après plus de 60 ans d’existence, un retour nécessaire sur l’évolution de l’école s’imposait naturellement. Sous l’impulsion de Jean Brillaud, à la fois animateur et auteur, les mémoires vives de l’ENSMA se sont attelées à la tâche pour vous proposer un magnifique ouvrage de 180 pages agrémentées de plus de 300 photos.

Au fil des feuillets, on (re)découvre les grandes étapes, l’évolution de la recherche et de la formation, les métamorphoses statutaires, la dimension sociale et culturelle, des témoignages et de nombreuses photos et archives. Par ses qualités rédactionnelle et graphique, ce livre constitue l’empreinte historique de l’ENSMA, que l’on explore goulûment. Le livre est disponible au prix de 35€, en remplissant et en renvoyant le bon de commande au service communication de l’ENSMA.


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BON DE RESERVATION

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« L'ENSMA : DE l'IMAP à l'ISAE-ENSMA, 1948-2012 »

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Culture

La fanfare ENSMA

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près le WEI à Oléron, la Fansmare a organisé son propre WEI, à Paris, les 1er et 2 décembre 2012. Le but de ce week-end était de permettre aux nouveaux de rencontrer les anciens, tout en jouant dans les rues parisiennes. Cette année, c’est avec une vingtaine de fanfarons, dont 10 actuels, que la Fansmare a réveillé Chatelet, enflammé Saint-Michel et fait danser Montmartre. Au total, on comptait des représentants de 8 promotions d’ensmatiques. Le week-end a permis aux anciens de renouer avec leur fanfare et les nouveaux ont pu apprécier l’étendue du répertoire, prendre conscience de l’importance de la Fansmare et, plus simplement, faire ce qu’ils font le mieux : jouer !

Flash infos L’ISAE, l’ESTACA et l’ISAE-ENSMA étaient présentes mi-décembre au Salon des Grandes Ecoles de l’Etudiant à Paris. Elles se sont toutes affichées appartenant au Groupe ISAE. Durant les mois à venir, les écoles vont représenter le Groupe sur des forums et des salons chacune de leur côté, pour se retrouver en juin dans le hall Concorde au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace du Bourget.


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