RÉVOLUT!ON LUD!QUE
- Le zine qu'on est content de retrouver quand il revient -
AVRIL 2017 - FANZINE DU CERCLE DES COMPAGNONS D'ONIROS - PARUTION IRRÉGULIÈRE ET ALLÉATOIRE - NO 15
: L A I N É G D WEEK-EN ! T R O M S J E SU I
Caresses nordique, dépression post pluie, patrimoine, Patouchard, supertition, #lobbiesdesbottes et plein d'autres trucs sympas.
SOMMAIRE ÉDITERVIEW - Le rédac'chef p.2 PRÉSENTATION - DE L'ORIGINE DU CCO p.4 RETOUR DE JEU - Docteur Glou p.6 TENDANCE - Ars amandi p.10 LE PON FIEU TEMPS ! Défunt local p.14 FICHE KUIZIN - Pavlova p.16 CEUX DE LA RÉVOLUTION - Photog. de GN p.18 HISTOIRE DE SAVOIR - Grigris p.22 JE JOUE, DONC JE SUIS - Fumble p.25 CEUX DE LA RÉVOLUTION - Propagande p.26 KULTUR - Patouchardises p.30 ON ZE WEB - Boomstick p.34 LA HACHE DANS LA MARE - WarDTG p.36 RETOUR DE JEU - Géhénista p.38 C'EST PAS TOUT ÇA MAIS... - Divers p.40 MARS 1992 / MARS 2017 LE CCO À 25 ANS RÉVOLUT!ON LUD!QUE, le fanzine des COMPAGNONS D’ ONIROS pour et par les acteurs du jeu en Région Centre. Il vise à rapprocher et faire vivre la communauté des joueurs. Sa propagation se fait par militantisme des acteurs du jeu, sous format papier ou informatique PDF. Fondateur : Anatole Patouchard. Rédacteur en Chef : Nicolas Leblanc. Éditeur : RLI - Cercle des Compagnons d'Oniros. Ont participé à ce N o : Cédric, Franck G., Jean-Daoud, LN, Magali, Marilou, Mi 2, Nicoyas, Raphael, Sabine, Uldaric. On peut joindre la rédaction au 02.48.64.87.80 ou par le net : nleblanc@wanadoo.fr. La copie, partielle ou non, est autorisée sous réserve de servir le jeu et de mentionner la source. La Révolution Ludique Internationale est un mouvement virtuel visant à faire connaître les jeux de simulation au plus grand nombre. La PAO est faite avec le logiciel libre SCRIBUS v.1 .4.6, sous OS LINUX MINT 1 8. Siège social au : 33 route des Aix, 1 851 0 Menetou-Salon. Contacter l'association : cercle.oniros@yahoo.fr.
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RÉVOLUT!ON LUD!QUE
ÉDITERVIEW Rédaction :
Mag.
L’ÉDITERVIEW
Préziponey CCO since 201 5
C' Crédits affiches 2e de couv., une & quatre ::
Drenark
deux & trois
rédacteur en chef, j'ai nommé Mister Nico « Tu voudrais pas écrire un article pour révolution ludique ? » Leblanc ! est installé dans mon canapé, sa méfiance endormie par un burger, qu’il accepte de répondre à quelques questions. Portrait de cet infatigable combattant de la cause ludique… F LUFFY U NICORN : COMMENT
SUIS - JE SENSÉE VOUS APPELER
?
Nicolas : Maître vénéré ? *rire* Rédac’ chef… Ou Nicoyas, comme tout le monde. Va pour Nicoyas. Un petit historique de Révolution ludique ?
Ça tombe bien, il y a un article là-dessus en page 26.
4e de couv. :
Nicoyas
Crédits photos p. 2 :
Quel est votre secret pour trouver sans cesse de nouvelles idées d’articles ?
Il hausse un sourcil et me regarde d’un air de profond désarroi – Mon secret, c’est qu’il faut avant toute
Céline
chose, trouver les personnes qui vont les écrire à ma place. Et seulement, quand il n’y en a pas assez, je m’y colle.
p. 3 :
Pourquoi avoir encore une fois opté pour un format magazine
Murder à Sagonne 201 6
CCO
Retour vers le ludique 201 6 Fête du jeu 201 6
Champs Libres
Murder à Sagonne 201 6
Nos lecteurs doivent-ils donc s’attendre à ne plus lire « Révolution » qu’une fois tous les deux ans pour cause de format long à remplir ?
C’est une publication aléatoire, mais si le lecteur veut nous lire plus souvent, qu’il envoie des articles, je suis preneur ! Il ricane, puis hausse les épaules –
Ah ! Et quel genre d’articles recherchez-vous ?
C’est simple, tout ce qui a trait au jeu. Ça peut être des humeurs, des tests, des articles existentiels, des critiques, des elfettes du mois… Ça n’a pas trait au jeu ça !
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Nicoyas
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Qui l'eut cru, revoici Révolution Ludique… TINDINDIIIIN ! Pour fêter ça, quoi de mieux qu'une interview exclusive du
qui demande bien plus d’articles qu’un format A3 ?
Mais on en met une quand même… C’est le côté macho assumé du rédac’ chef. Après un temps de réflexion – On peut aussi proposer un barbare du mois… Soudain, il est absorbé par l’écran qui nous fait face. Un épisode de Dr Who vient de démarrer… Je l’ai perdu. Peut-être aurons-nous l’occasion de connaître un peu mieux cet homme une prochaine fois…
C’est à cause de Cédric, qui fait des articles trop bien et trop longs. Après, j’avoue, j’ai dérapé… En plus j’adore ça.
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COMPAGNIE CIRCULAIRE Rédaction :
PRÉSENTATION
Nicoyas
P Crédits photos p. 4 :
Champs Libres
BCB 2009
p. 5 :
CCO
Préparation Sagonne 201 6
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Bon, comme pour nous, c'est « le CCO », nous l'appellerons ainsi pour le reste de cet article, et, peut être qu'après votre lecture, vous direz « le Cercle » petit nom donné par les intimes. ourquoi ce nom « Cercle des Compagnons d’Oniros » ? Simplement pour ne pas dire « Club de jeu » et encore moins « les Adorateurs de Beuhaaaa le Terrible » (Ne rigolez pas ; beaucoup de clubs de jeux créés dans les années 90 avaient des noms très curieux). Être un compagnon du rêve, c’est plutôt sympa, non ? En 1 992, une bande de rôlistes 1 cherche un endroit pour jouer, mais pour prétendre à un local il faut être une structure associative, ainsi, quelques démarches plus tard ; le CCO est créé. Nous obtenons un local et tout s’accélère ! Rapidement, l’association organise régulièrement des soirées jeux destinées aux Menestrosaloniens et aux autres ; les Nuits du Jeu de Rôles. Ensuite, grâce à un Parisien exilé, nous découvrons le jeu « GrandeurNature - ou GN » qui lance les joueurs costumés en immersion le temps d’un week-end. Dès 1 994, nous voici organisateurs de ce type d’événement, nous entrons dans la cour des grands. La même année, nous voici embarqués dans la création de ce qui deviendra la FédéGN 2, dans l'élan, nous faisons descendre à Bourges quelque dix associations parisiennes pour le premier grand salon des jeux de simulation monté en France « Avaricum Simulation » créé en collaboration avec la ville de Bourges et le club « Le Collège de l’Escargot Rouge » de la même ville. Le CCO devient un nom connu dans le petit monde du jeu grandeur nature.
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Présentation Le CCO a manqué s'appeler « LE FULL MÉTAL CLUB ». Les membres de l'époque pré-association étaient de grands fans du jeu Full Métal Planète de Ludodélire et d'excellents full métal pilotes .
Notre vie associative devient vite intense. Entre les nuits du jeu, les jeux GN, les animations médiévales, nos soirées jeux, le militantisme pro-ludique et notre implication dans la FédéGN, nous avons de quoi combler les week-end. Peut-être un peu trop. Après une dizaine d'année, nous nous recentrons sur le jeu et gardons l'animation pour Menetou et quelques partenariats permettant de bénéficier de sites exeptionnels pour nos jeux grandeur nature (Châteaux de Boucard, Bannegon, Sagonne).
Mais au fait ? Que propose cette association déjà ? Ah oui, ce n'est pas bête de préciser… Nos activités vont du jeu de plateaux moderne (oubliez le Monopoly et la Bonne Paye !), en passant par les jeux de figurines, les jeux de rôles sur table, les jeux de rôles grandeur nature - que ce soit les murder-party (avec quelques participants) ou les « jeux de rôles GrandeurNature » (de plusieurs dizaines de joueurs). Nous participons aussi à la fête du jeu et organisons en parallèle depuis trois années le CCO Open Kubb3, un tournoi convivial et ouvert a tous.
En même temps, nous avons continué nos rendez-vous à Menetou, que ce soit avec les Nuits du Jeu, les soirées jeux à notre local ou des animations en collaboration avec MSEF, les Parents d’élèves ou le FG Ranch. Même Bourges n'échappe pas au CCO quand, l'été, nous initions des jeunes le temps d'un stage dédié au jeu GN, jeunes qui ensuite, nous rejoignent souvent.
Maintenant que vous connaissez mieux nos activités, il est normal que vous demandiez « et comment fait-on pour rejoindre cette formidable association ? ». C’est très compliqué. D’abord, il y a des soirées jeux organisées chaque premier samedi du mois, généralement annoncées sur le site de la mairie. Nous y accueillons avec plaisir les gens souhaitant découvrir le jeu de simulation, il suffit de demander gentiment avant. Sinon, il suffit aussi de nous contacter par le biais de notre courriel : cercle.oniros@yahoo.fr. Mais attention : rejoindre les gars et les filles du CCO, c'est quelque chose !
Barbarisme désignant un joueur de jeux de rôles. La Fédération Française des Jeux de Rôles en GrandeurNature. Notre implication fédérale s’arrête en 201 0 suite à une mésentente sur la voie choisie par la FédéGN, mais nous gardons de bons contacts. 3 Jeu de quilles nordique, viking diront certains velus. 1
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DOCTEURGLOU INTROSPECTIONSONIQUE Rédaction :
RETOUR DE JEU
Cédric
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En août 201 4, le Cercle des Compagnons d'Oniros fut contraint d'annuler son jeu d'initiation dans l'univers de DoctorWho à cause d'une alerte météo innondation et du déluge qui s'en suivit. Le CCO organise en collaboration avec la ville de Bourges un stage d'initiation au JDRGN destinés aux jeunes de 1 3 à 1 8 ans. Le Cercle met en place le jeu GN de deux jours encadré par les bénévoles de l'association. Les jeunes sont de plus encadrés par des animateurs de la ville.
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Deux années… Pas une de plus ni de moins. Le sujet fut bien abordé lors de conversations détendues entre acteurs de la vie ludique mais pas une fois il ne s'était confié à son patron ; le grand patron. e genre que l'on ne rencontre que lorsque ça va mal et qui pourtant s'affiche partout sur les murs, sur le web et dans les rassemblements entre membres de l'association. Le roi sous la montagne, celui dont on n'ose prononcer le nom, le Big Brother de l'underground ludique révolutionnaire. Son chapeau bleu vissé sur la tête, un bandeau noir cerclant ses yeux, le boss caresse sa barbe rousse un moment, le regard fixant l'horizon. Il pense à cet adhérent perdu dans le vide ludique, subissant son échec ultime qui n'est autre qu'une plaie dans son orgueil. Pathétique. Il fallait bien que ça arrive un jour. Personne n'est à l'abri de ce genre d'événement. Il est des forces que l'on ne peut combattre. Quand les signes d'un naufrage évident pointent le bout de leur nez, il est naïf de croire aux miracles. C'est une épreuve qui forge le caractère et à bien y penser, même les Anciens en ont fait les frais au cours de leurs jeunes années. On frappe à la porte. Trois coups timides. Ceux d'une personne osant à peine se faire entendre, de peur qu'on lui donne l'autorisation d'entrer. Toute excuse serait bonne à prendre pour fuir cet entretien tant redouté. Mais le patron a l'oreille fine. Il a entendu et ne compte pas le laisser s'enfuir. Pas cette fois. Il ajuste la plume de son chapeau tout en se laissant tomber dans son imposant fauteuil.
« Oui, entrez ! », dit-il d'un ton rustre. La porte s'ouvre lentement, dévoilant un trentenaire au sourire pincé, l’œil fatigué. À son entrée, ce dernier frissonne non pas de peur mais de froid, tout trempé qu'il est dans son costume bleu bon marché. Sa chemise, d'un rouge autrefois vif, s'affiche sombre et triste au possible maintenant qu'elle est maculée d'eau. Chaque pas du nouveau venu émet un bruit spongieux désagréable, laissant derrière lui de larges flaques d'eau dont les reflets sont vite aspirés dans les limbes duveteuses d'un tapis usé. Son patron fronce les sourcils, sensiblement désappointé par l'humidité s'invitant dans son bureau. « Fermez la porte et prenez place. — Merci patron mais c'est que je ne voudrais pas tremper votre banquette. — Bah, lâche-t-il en haussant les épaules, ma carpette se noie déjà sous vos Converses alors... » Le trentenaire ajuste son costume trempé, avec difficulté, avant de poser maladroitement son séant dégoulinant. Un temps, les deux hommes se font face sans qu'aucun mot ne soit prononcé. Seul résonne dans la pièce le clapotement indolent de goûtes d'eau. L'homme au chapeau est le premier à rompre ce silence gênant :
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Retour de jeu « Alors ? Comment allez-vous depuis votre... Inondation ? — Ça va mieux. Enfin je crois. — Vous savez, il n'y a pas de quoi se mettre la rate au court-bouillon. C'est pas parce que vous avez noyé un GN* que cela doit vous empêcher de continuer. D'accord, ça fait mal de s'être cassé le cul pour écrire un univers, des personnages, créer des objets de jeu, etc., mais tous les signes étaient là : le terrain impraticable, le transport chaotique du matériel à pied, sur plusieurs dizaines de mètres, la météo foireuse, les imprévus organisationnels et j'en passe. — Patron, depuis quelques années, j'étais à sec, pas d'inspiration ou de motivation à remettre un jeu sur pied mais pour ce GN, la muse m'était apparue, les idées fusaient à vitesse subatomique dans mon esprit tordu, la fougue de l'organisation pointait de nouveau son nez et je crois même que j'étais une fois de plus contaminé par le syndrome de l'Orga (cf Révolution Ludique n°1 2) ! Je... J'y croyais quoi... — Et maintenant ? enchaîne le patron avec une pointe d'exaspération dans la voix. — Que voulez-vous dire ? — Et maintenant quels sont vos projets ? Vous pensez que jouer au Docteur Glou va vous aider à avancer ? C'était il y a deux ans. C'est du passé ! Remuez-vous mon gars ! Vous pensiez être tout seul dans l'aventure ? D'autres ont sans doute été tout autant affectés qu'une pluie diluvienne ait ruiné ce jeu et les entendezvous pour autant s'apitoyer sur leur sort ? Même quand vous vous êtes montré odieux et irascible ? Que nenni ! Le CCO s'en remet toujours, il a même réussi un jeu sans tréteaux dans les années 90, oui monsieur ! » Le patron se lève brusquement de son fauteuil et pose son poing droit sur le bureau tandis qu'il pointe un index menaçant vers son interlocuteur : « Sortez-vous les doigts du cul et arrêtez la branlette existentielle ! Vous pensez que c'est comme ça que vous allez encourager nos jeunes recrues à se lancer dans l'organisation d'un jeu ? Vous voulez les faire fuir, c'est ça ? Donner l'impression qu'on est tous une bande de couilles molles incapable de faire face lorsqu'on est planté sur un GN ou que ça ne se passe pas comme on l'avait prévu ? — Non, c'est juste que... »
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Retour de jeu L'homme au chapeau sort une serviette de toilette de sous son bureau et la jette au visage ahuri du trentenaire avant de lâcher : « Prenez cette serviette, elle vous sera utile. Il faut toujours avoir une serviette avec soit, c'est CAPITAL ! Maintenant bougez-vous espèce de feignasse ! Vous le ferez un jour votre Docteur Glou, mais sans le glou, juste avec le Who. En attendant, L'échec a du bon, ça force l'humilité, ça rabat le caquet. Organiser un jeu est avant tout une aventure humaine où il n'y a pas que vos sentiments qui comptent, pensez à ceux qui doivent vous supporter, la médaille, c'est à eux qu'on devrait la remettre ! Et quand on y pense, lorsque vous avez relu vos notes de scénario il y a quelques mois, vous avez constaté plusieurs incohérences qui vous auraient sans doute bien emmerdé en jeu, non ? — L'homme au costume, quelque peu déstabilisé : hum oui peut-être... Mais... Enfin... — Nous y voilà ! Le déluge vous a sauvé d'une foirade scénaristique ! À la bonne heure, maintenant fini les ouin-ouin j'ai plus d'inspiration et tout ça, vous allez me résilier votre abonnement illimité à la procrastination et vous remettre au boulot vite-fait ! J'ai cru comprendre que vous aviez de nouveaux projets qui n'attendent que ça d'être mis en place, pas vrai ? »
Il sort d'on ne sait où une bière bien fraîche, déjà décapsulée. Embrassant langoureusement le goulot, le doux breuvage danse en un subtil tourbillon au fond de sa gorge. Il s'extasie un instant avant de reprendre son sérieux, de jeter un œil à sa montre et au dossier suivant. Il soupire. Décrochant le téléphone, il se racle la gorge et annonce : « Chantal, faites entrer le baltringue suivant pour l'introspection sonique... »
Le trentenaire reste interdit un moment, cligne des yeux comme si de lourds rouages s'activaient avec peine afin de relancer une vieille machine obsolète. Il prend la serviette de toilette et s'essuie mollement, sans mot dire. Puis, jetant cette dernière en arrière sur son épaule, le regard déterminé, le buste bombé, la bedaine naissance, la main sur le cœur et la tête haute : « Vous avez raison patron ! Mon orgueil et la colère m'ont aveuglés au point de m'écarter du bon chemin, oubliant que le Moi des autres est tout aussi important que mon Moi à moi. Je vais me reprendre vous verrez ! Oui monsieur ! Et cela pour la Révolution Ludique Internationale ! — Ouais, c'est ça, pour la Révolution Ludique Internationale ! » L'homme au costume tourne les talons et au rythme des plic et des ploc, quitte le bureau, le regard illuminé, les idées fusant de nouveau dans sa caboche comme jamais depuis des années. De son côté, l'homme au chapeau se laisse tomber dans son fauteuil, le regard blasé.
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Crédits photos Cédric
GN CATSS/CCO "Docteur Who" 201 4
Dessin
Nicoyas
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Retour de jeu
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ARSAMANDI TRIPOTAGERÔLISTE Rédaction :
TENDANCE
Nicoyas
N Electro-GN Ateliers "de l'art d'aimer"
La méthode Ars amandi (en anglais)
PDF de menée d'atelier (en anglais)
PDF "règles du jeu" d'Emma Wieslander (toujours en anglais)
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Quand le rédac en chef a demandé un article sexo, histoire d'attirer le chaland avec des histoires de jambes en l'air, je me suis demandé « pourquoi moi ? » – Mais parce que tu aimes ça petit coquin ! C'est pas faux, diable, le bougre me connaÎt bien ! e pouvant pas refuser (Je crois qu’il a quelques dossiers me concernant voir des photos !), j’ai accepté le job. Ce n’est que devant la page blanche que j’ai compris que la chose était plus compliquée que prévu. De quoi parler ? De la proximité des corps dans les vestiaires des tentes pnjs ? De l’érotisme dégagé par certains costumes ? De la « chose » faite pendant un jeu ? Ou encore de la notion de Genre et de son intégration dans la diégèse d’un monde fictif créé par des scénaristes principalement mâles hétéros ? Ha non, pour ça, il y a Electro-GN, le forum gentiment branlage de mou (quelque fois) du GN bobo… Ha bin tiens ! Voilà mon sujet – ils sont nombreux et bons sur Electro – : le concept « Ars Amandi », une technique pour simuler l'intime en jeu Grandeur Naure (tendresse ou sexe), développée par une joueuse nordique (Emma Wieslander). Le principe est de se caresser les mains, les avant-bras, le cou et plus si affinité… Pluieurs difficultés à surmonter pour moi avec cette idée d’article : déjà, j’ai une petite propension à érotiser légèrement la moindre situation vaguement sujette à interprétation sexy, ce qui peut brouiller ma vision de la méthode.
Ensuite, j’ai développé à cause de ma basse naissance dans le trou du cul du monde suivie d’une éducation scolaire avortée un léger complexe d’infériorité vis-à-vis de ce qui provient du nord, là-haut, dans les pays civilisés (Paris et milieux bobos) et surtout, de tous ceux ayant dépassé le niveau du brevet des collèges que je n'ai pas… Je pourrais même rajouter une troisième difficulté : celle d’être un organisateur de GN basiques, simplistes, quelques fois med-bour voir peut-être ; bêtement ludique. Je ne critique pas ceux qui tentent avec le GN de faire autre chose que du jeu à but d’amusement et de dépaysement. Libre a eux d’utiliser le jeu de rôle afin d’interpeller sur la situation des opprimés ou encore de faire de l’introspection annale sur le vécu face à un frigo trop plein. C’est leur truc et en plus, on peut faire des tas d’ateliers pré et postgn pour éviter les traumatismes liés aux risques de ces jeux, c’est trop cool,tendance et plein de bleed. En préambule de cet article, je vous conseille de lire les quelques liens cliquables (dans la marge, en version PDF) sur le sujet, histoire que vous compreniez mon propos.
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Tendance Qu’est-ce qui me dérange dans cette méthode pour simuler le sexe pendant un jeu ? Bin, quasiment tout en fait… Sous des airs de « Nous intellectualisons ce moment de jeu . », je découvre pour la première fois une interprétation curieuse du terme « jeu de simulations ». Je m’explique :
On commence donc par se donner un « safe word » destiné à être prononcé en cas de gène. Rien que dans ce principe, on comprend déjà qu’il y a un souci…
Quand dans un GN, je dois me battre ; je prends une fausse épée et je fais semblant d’essayer de couper en deux mon adversaire. Un système de règles couvre mon action ; points de vie, compétences… Par-dessus ce système, on rajoute d’autres règles explicites : pas de bourinage, faire attention à l’autre et arrêt du combat si une des armes utilisée est abîmée. Encore au-dessus, une couche non écrite de règles sociales : suivant mon partenaire de baston, je vais aller plus ou moins fort, je m’excuse si un coup part un peu fort ou tombe au mauvais endroit, un regard et je comprends qu’on peut simuler une fin au sol en s’achevant à la dague dans des hurlements de rage et d’agonie.
On s’assoit sur un banc très romantique et on commence… J’avais espéré jusqu’au moment fatidique que la joueuse avec qui je dois « ars amander » ai choisi un costume à manches longues, ce qui serait une façon d'éviter un contact trop direct. Bien évidemment, sa tunique est sans manches. Heureusement, dans les règles (pour débutants), on s’arrête aux avant-bras… Je prends sa main (pas les deux, je n’en suis qu’aux préliminaires) en espérant que la mienne ne soit pas moite. C’est déjà gênant quand je sers une pogne alors là, pour simuler une caresse…
À la fin du combat, je remets l’épée au fourreau, je salue discrètement, je frotte quelques bleus, j’espère que l’autre joueur n’est pas trop déçu de ma prestation et qu’il n’ira pas se plaindre des bleus que j'aurai infligé. Puis hop, le jeu continu. Au pire, il n’y aura que mon amour-propre de combattant ultime qui sera indisposé si les choses ont mal tournées en termes de jeu.
Une angoisse imprévue monte d’un coup : si l’instant est sympa avec cette joueuse agréable – pour mon perso mais, aussi pour moi –, qu’en est-il pour elle ? Merde ! Elle doit subir son rôle : je suis vieux, laid et bedonnant ! Elle prend sur elle, c’est certain ! Mais nous devons faire la scène ! En plus, voilà que je suinte des mains ! Haaaaarg.
J’ai pris l’exemple du combat, car c’est un des rares moments où je suis en contact quasiphysique avec un autre joueur.
Bon, je suis un rôliste, un vrai, un dur ; j’y vais ! Mes doigts commencent par doucement entrelacer les siens (tiens, la dernière fois que j’ai
Et voilà qu’avec l’Ars Amandi, une autre possibilité d’être en contact avec un joueur ou une joueuse s’ouvre et avec elle, un risque bien plus important que de repartir avec de simples bleus aux bras… Comment réagirais-je avec cette méthode en jeu ? Je me lance donc une situation imaginaire où, dans un jeu quelconque (med-fan au hasard), mon personnage est censé avoir une action intimehoulala pour une raison ou une autre .
Bien ; je réussis à me retrouver dans un endroit plutôt calme (une tente) avec ma partenaire pour commettre cette action de câlin indispensable destinée à pourrir la vie de nos familles de jeu respectives. Je ne connais la joueuse que depuis le début du jeu, mais aurais-je été plus à l’aise avec une amie ? Manque de bol : elle est mignonne et plutôt à mon goût. Bin oui, ça arrive.
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On commence donc par se donner un « safe word » destiné à être prononcé en cas de gène. Rien que dans ce principe, on comprend déjà qu’il y a un souci avec cette méthode. Bon, ok pour « chausette ». Oui ; il faut éviter un mot pouvant être dis dans le cadre de la discussion normale des personnages. Chaussette est assez éloigné de nos préoccupations pour ne pas être déclamé par erreur.
fais ça, c’était… Ha bin, je crois que j’ai couché avec la personne… Elle est devenue ma femme),
le personnage partenaire est censé être attiré par le mien, elle accompagne donc notre étreinte digitale. Je pense que pour elle aussi, c’est sa première expérience, elle semble un peu gênée et lance doucement « donc là, on se déshabille » en rigolant doucement. Ouf ! Si j'avais été un mollusque visqueux à ses yeux, elle n’aurait pas eu l’humeur à rire, c’est toujours ça, le moment sera plus décontracté pour nous et surtout, plus facile pour moi. Bin, non en fait… Car j’ai le malheur de lever mes yeux vers elle. C’est quand la dernière fois que vous avez regardé un ou une partenaire dans les yeux en lui caressant la main ? Vous aussi, avez eu des
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Tendance
C’est quand la dernière fois que vous avez regardé un ou une partenaire dans les yeux en lui caressant la main ?
relations sexuelles ensemble quelque temps après ? Ou alors c’était un parent, un enfant ou encore quelqu’un de proche avec qui vous aviez une certaine forme d’intimité, familiale, amicale ou de compassion (si vous bosser aux services palliatifs, vous trichez). Bref, cette méthode est super cool… On met dans le même sac deux des éléments les plus intimes que peuvent partager des êtres en dehors de l’acte sexuel : le regard et le toucher. Le tout en faisant exploser la bulle privative de confort (Essayez de regarder quelqu’un dans les yeux à 20 mètres : il n’y a que dans les westerns spaghettis que ça marche.).
compris des règles soudainement très vagues. Je replonge dans le regard – noisette, brillant, charmant – de la joueuse en balançant quelques phrases que pourrait dire mon perso dans cette situation. Je suis heureux d’entendre sa réponse de personnage, une tendre discussion s’entame.
Certes, on ne se touche que les avant-bras…
Mais quand ses doigts me griffent doucement le dessous des coudes et que j’accentue à mon tour la pression de mes pouces sur sa peau, je ne peux m’empêcher de douter un peu, surtout que j’ai cru voir dans son regard ses pupilles se dilater. Il semble bien qu’en simulation, nos personnages viennent d’entrer en phase torride. Outrepassant allègrement les règles, mon index droit s’aventure dans une caresse rapide audessus du coude. Je sens que le safe word va arriver, mais non. Je reviens un peu sur terre en me raclant la gorge, car ce n’est pas mon personnage qui sent une tension au bas du ventre, mais bien moi… C’est certainement que j’ai un peu trop imaginé la texture de la peau de la jolie petite joueuse, là, sur le côté de son cou… Heureusement, dans les règles et pour ce jeu, on s’arrête aux avant-bras…
Oui, les avant-bras, car nos personnages viennent de se rapprocher tendrement. En passant aux poignets, je joue en peu par mégarde avec ses bracelets, mais je me rends compte qu’en fait, c’est hors propos et, gêné, je passe au-delà, obligeant ma partenaire à faire de même. Bon, elle continue de son côté aussi sa caresse et je sens ses doigts sur ma peau soudainement très sensible. Nos personnages vont probablement faire un héritier dans le dos de nos familles respectives (et ennemies). Mon perso (ou moi ?) est hésitant, mes doigts caressent doucement, j’hésite à employer la pression de mes doigts ce qui est signe d’intensité passionnelle d’après ce que j’ai
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C’est certain que si un tiers écoute derrière la tenture, nous faisons du bon jeu RP. Ce qui me gêne, c’est de ne plus savoir si le regard de la joueuse est celui de son personnage – passionné – ou le sien qui me trouve à son goût… Je suis en jeu et il n’y a pas de raison de douter : c’est son personnage voyons !
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Tendance Au moment même où, pour terminer l’action, j’allais faire dire à mon personnage, que c’était merveilleux et que je briserais tous les tabous pour qu’éclate au grand jour notre amour, une clameur d’alerte vient couper notre scène Sa réponse ne peut être que positive, nos persos étant créés pour ça… !
Qand je quitte la tente, empoignant mon épée en mousse, je me demande ce qu’a – vraiment – ressenti la joueuse. Pour ma part, l’expérience simplement ludique a laissé place à un léger malaise. En temps normal et durant toute la partie précèdant la simulation d’étreinte, je n’aurai eu que le plaisir de côtoyer une partenaire de jeu sympa et bonne joueuse. Seulement, en me mettant dans cette situation de simuler de façon nouvelle un acte charnel, je me suis retrouvé dans une proximité rare pour deux personnes ne se connaissant pas. En plus, c'était pour simuler une action érotique, en se touchant et EN SE CARESSANT RÉELLEMENT. J’ai vraiment - un peu - érotisé la situation. Étonnant, non ? Ceci me laisse après coup un sentiment gênant d’avoir été un gros beauf pervers ayant peut-être laissé cette même impression concernant ma personnalité à l’autre joueuse. Merde quoi : j’ai presque eu une érection (Miraaaacle ! dirais ma femme)… Voilà, je termine cette fiction. J’ai poussé un peu un comportement et des idées que je n’aurais probablement pas en situation réelle de jeu, me basant sur mon caractère grivois que je sais très bien dissimuler en société. Je ne doute pas que cette méthode apporte quelque chose dans le cadre de certains jeux pour un certain public. Mais pour moi, la simulation d’acte tendre avec un réel contact physique peut apporter un vrai malaise aux personnes le jouant. On m’opposera probablement qu’entre adultes évolués et éduqués, il n’y a aucun souci et que le safe-word est là pour arrêter une scène délicate. Moui… Il faut être bien sur de la qualité psychologique de l’autre tout de même. Il y a les ateliers de prépa pour ça ! Mouiiiii… Et alors ? C’est parce que je prépare ça que je ne vais pas avoir une érection le moment venu ?
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C’est parce que je le prépare que je ne vais pas avoir de malaise ? Il y a une préparation pour les mains moites ? Non, je reste définitivement un rural sexuel rétrograde bouseux et je reste adepte des règles de simulation où il suffit de tirer un p'tit cailloux dans la bourse (tsstsstss) de l’autre pour avoir un résultat. Et puis, mon côté grivois préfère s’exprimer avec des râlements sonores pour que tous entendent mon contentement sexuel avec cette partenaire qui comme moi, est en train de boire une binouse le temps de simuler l’action. Nicoyas
EXEMPLE DE RÈGLES CCO POUR SIMULER «LA CHOSE» En jeu, il vous sera possible de manifester votre affection débordante envers un autre personnage. Et donc, pour être poète, vous pourrez faire crac crac à tout va. Mais comme ce n’est qu’un jeu et que la morale nous guette d’un œil soucieux de notre âme, tout ceci sera virtuel. C’est terrible, mais c’est comme ça. Pour cela, vous recevrez en début de jeu une petite bourse contenant un assortiment de pierres. Lors de l’acte d’amour intense et bô, vous tirerez au hasard une pierre dans la bourse de l’autre. Vous la regardez et vous la remettez ou vous l’avez prise, vous n’échangez pas les pierres. Selon la couleur tirée, votre plaisir sera plus ou moins satisfait : Pierre Jaune : C’est comme d’hab’. Pas mal, cool, sympa mais bon. Pierre verte : C’était le pied total ! Rhâââ Lovely ! Pour ça, vous gagnez 1 pv de vie pour une heure, non cumulable. Ca y est, vous venez de comprendre l’intérêt de la chose… Pierre bleue : « C’est qui cette pouffe frigide ? » ou bien « C’est quoi cette larve de castrat ? ! » Je vous fais un dessin ? Il vous est impossible de refaire l’amour avant le début de la journée suivante.
Crédits photos p.1 0 : Aurore
Crépuscule des dieux
p.1 2 & 1 3 :
Champs Libres
BCB 201 3, CH 201 4
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HACH ! LE PON FIEU TEMPS !
PATRIMOINELOCAL LOCALPARTI…
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Rédaction :
Nicoyas
D
Ce doit être le triste sort des associations qui commencent à compter les années d'existence en dizaines (le CCO, since 1992 !). En dehors des amis qui vont, qui viennent, qui partent, nous devons aussi assister à la disparition de nos anciens locaux. permettez nous alors un instant de nostalgie en nous rappelant qu'avec ces endroits, ce sont des tas de souvenirs associatifs qui peuvent disparaitre...
epuis sa création, le Cercle a été hébergé dans quatre endroits différents, cinq si nous comptons la chambre originelle. Voici que le deuxième, occupé jusqu'en 2000 vient de disparaître de la surface de la planète. Situé derrière la mairie de Menetou, à côté des terrains de sport de l'école, il se trouvait au sous sol de la cantine scolaire, un batiment construit en 1 972. Malgré sa réfection par nos soins, cette salle gardera longtemps cette odeur de vieux graillon typique des arrières cuisines gastronomiques.
Le Cercle s'était déplacé là après avoir vu son premier local, le " Mille Club " (lui aussi monté en 1 972) petit à petit grignoté par le club house du tennis puis par la garderie municipale. À l'époque, la municipalité avait fourni les matériaux pour réhabiliter un peu la salle. Par contre, au début, pas de WC, ou alors, de façon non-officielle en ouvrant une porte normalement fermée. Ce n'est que quelques années plus tard que nous avons eu enfin un accès aux toilettes par le percement d'une porte dans la cloison donnant aux toilettes interdites.
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Hach ! Le pon fieu temps !
On remarquera, sur l'image tirée du reportage de TF1 , que la porte n'existait pas encore, comme le point d'eau. Ils seront percés et situés sur le mur entre LN et Céline (en haut).
Ci dessous : un autre patrimoine disparu ; la Renault 8 1 964 de votre viceprésident, devant l'escalier d'entrée de la salle.
Pour ce qui est des travaux de réfection, les compagnons d'alors avaient lambrissé les murs, rongés par le salpêtre jusqu'aux coffrages des canalisations collés sous le plafond plutôt bas. Ces mêmes coffrages avaient reçu du crépi comme le reste des murs. Tout ça était délicatement souligné par des plinthes et des baguettes noires. La porte condamnée avait bénéficié d'un habillage façon donjon en polystyrène (qui existe encore, stocké au grenier).
Malheuresement invisible sur les vues retrouvées, nous avions construit un bar en utilisant un des caisson de cloisons du 1 000 clubs. Ce bar est toujours visible dans notre 3 e local, la cave de fontbertranges où nous l'avons déménager en quittant la cantine. Car oui, quelques années après nous être approprié les lieux, nous devions de nouveau migrer vers un autre sous-sol (la Caaaave) pour laisser la place au centre de loisirs, structure ouverte un seul mois durant l'été et n'ayant, au final, utilisé que très peu de temps cette salle. Mais ceci est une autre histoire. Peu d'images restent de cette salle en dehors d'un reportage TV effectué en 1 996 par TF1 pour l'émission « Famille, je vous aime ». Heureusement, le Grand Œil Google est là et nous offre les dernières vues extérieures de ce bâtiment, mais elles aussi, disparaîtrons bientôt dans le néant des datas oubliées. La rédaction lance donc un appel à tous ceux qui auraient dans leurs archives des photos de ce local défunt, ainsi que des autres pour numérisation.
Crédits images p. 1 4 en bas : Google Earth
les autres :
captures vhs du reportage de TF1 , 1 996
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Rédaction :
FICHE KUIZIN
LN
C'
FAMEUSE PAVLOVA
est juste à mon sens un dessert exceptionnel, trés léger et d'une grande classe esthétique, ça le fait super accompagné d'un vin pétillant léger voir rosé...
Les ingrédients pour six pavlovas : • deux blancs d’oeufs • 80 g de sucre glace • 60 g de sucre semoule • 20 cl de crème fleurette épaisse • 300 g de fruits rouges (fraises ou franboises ou mélange, frais évidemment c’est le top) • une pincée de sel
Dresser la chantilly au centre des pavlovas et décorer de fruits rouges sur le dessus. Faire annoncer par les orgas de la murder que le dessert arrive et que si les joueurs ne ramènent pas leur fesses rapidement, LN va les chercher !
Préchauffer votre four à la température la plus basse possible. Préparer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque de cuisson. Monter les blancs en neige avec une pincée de sel et ajouter progressivement 60 g de sucre semoule lorsqu’ils commencent à être fermes. Une fois que la meringue est bien brillante ajouter le sucre glace tamisé et mélanger.
Crédits photos p. 1 6 Bandeau : :
Mathieu
Céline
Murder à Sagonne 201 6
p. 1 7
:
Nathan
Murder à Sagonne 201 6
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Remplir une poche à douille de meringue et former six cercles dont vous étalerez la base. Ensuite monter la paroi en formant des cercles de 3 ou 4 étages sur le bord sans remplir le centre. Enfourner pour 2 h minimum (tout dépend de votre four, s’il ne chauffe pas beaucoup vous pouvez les laisser 3 h mais si les meringues colorent sortez les plus tôt et laissez les « sécher » dans le four éteint). Elles doivent se décoller facilement de la feuille. Le plus simple reste peut-être de préparer la meringue la veille… Il ne vous reste plus qu’à monter votre crème fleurette en chantilly avec 20 g de sucre glace (il faut préalablement mettre votre récipient et votre fouet au frigo pendant 1 h pour que la crème monte).
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Fiche kuizin
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CHAMPBOUEUX BOUELIBRE Rédaction :
CEUX DE LA RÉVOLUTION
Mi 2
J
Jérémy est un membre historique du CCO et un de ses scénaristes de GN.Très tôt comme amateur, il immortalise les jeux du Cercle. Il continu aujourd'hui avec sa société Champs-Libres.
Crédits photos Bandeau p.32 : Mathieu
Murder CCO Sagonne 201 6 Dessin :
Nicoyas
P. 33 :
Mathieu
Invasion CH 201 7
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Comme à mon habitude, j'aime soigneusement préparer mon matériel la veille d'un GN, pour éviter le stress et tuer dans l'oeuf toute tentative de fourberie du hasard. e suis rassuré d'avoir tout en double ou en triple, au cas où : cartes mémoires, accus, piles, objectifs. Ce n'est pas de la parano, juste de taquines expériences... Mais ces expériences ont du bon et c'est pour cela que j'ai une passion soudaine pour la fille de la météo en cette fin de février. Car sur Invasion CH, on a pu goûter aux nombreuses possibilités des aléas de la météo, savant mélange de chaos et d'ADN de Murphy. Plein soleil, pluie battante, neige, grêle... parfois tout en même temps. Alors je me souviens que cette fois, plutôt que de noyer mes pompes de marche étanches dès les premiers mètres, je vais opter directement pour les bottes en caoutchouc. Oui, car la dame de la télé vient de laisser tomber le verdict, elle a décidé de se la jouer façon bruine biblique.
Bien sûr, le monsieur du fond a raison, je dispose d'un matériel tropicalisé, tout ça tout ça... Mais le bourrin moyen qui se roule dans la boue devant l'objectif n'a pas conscience d'une chose. Ou plutôt de milliards de petites choses agaçantes.
Aux dernières nouvelles, la pluie n'aura aucune faiblesse, pas l'ombre d'une pitié. Alors je dois reprendre mon paquetage et agir en conséquence. Même si je n'aime pas l'ostentation primaire, je suis obligé de sortir le matériel hi-tech du photographe de phare breton en pleine tempête, fixé sur le boitier. Imperméable, anti-ruissellement et résistant à -45°, parfaitement transparent, souple et modulable il me permettra de faire fi des ondées malignes de dame nature : le sac de congélation fabriqué en U.E.
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Ceux de la Révolution La gougoutte par exemple.Vous pouvez faire ce que vous voulez, tout les boitiers dit "tropicalisés" ou "étanches", le sont jusqu'à une certaine limite car au-delà, il s'agit de matos pour tirer le portrait des baleines. Mais là j'avais pas mes palmes. Et puis y avait pas de baleines.
La gougoutte disais-je, est ce corps liquide au comportement chaotique mais doué de cette forme d'intelligence que l'on pourrai prêter au chat, qui se téléporte sur vos genoux avec une discrétion angoissante et qui peut rouler le long du boitier jusqu'à s'immiscer dans le logement de la carte mémoire (la goutte, pas le chat). Certes, il est censé être fermé hermétiquement, mais c'est au moment où vous devez l'ouvrir (le logement de cartes, pas le chat), qu'elle surgit pour s'engouffrer et risquer de provoquer moultes pannes et disfonctionnements. Bien que finalement, le destin plus courant de la gougoutte est de finir sur la lentille frontale, alors que le chat, non. Ou alors il a été lancé trop fort. Je dois donc scotcher toutes les parties soitdisantes étanches, qui ne le sont plus si elles s'ouvrent accidentellement... Pour transporter le reste du matériel sereinement, je dois prévoir une certaine protection pour mon sac. C'est un très bon sac, avec une housse anti-pluie incorporée. Sauf que là, ce n'est pas la pluie, c'est DE LA PLUIE ! Je dois donc faire appel à l'universel sac poubelle. Noir en l'occurance. Et c'est là qu'il faut avoir une approche assez carrée de la mécanique des fluides. Il est important de prévoir que la pluie cherche avant tout à vous tremper. Le plus possible. Jusqu'à la mort si il le faut. Elle a été créé dans cet unique but. Alors il est nécessaire de faire en sorte que l'eau (mais est-ce bien de l'eau ?) circule en suivant un chemin logique, pour éviter une déviation via le bas du ciré (qui s'arrête à 0.5cm audessus des bottes #complot #lobbiesdesbottes #cirésilluminatis) qui finirai de ruiner une journée chargée en émotion et en hygrométrie. Il y a aussi la condensation. Le retour de l'attaque des nano-gouttes. Elle apparait lors d'un changement brusque de température sur les lentilles de l'appareil et les surfaces vitrées. La maman du monsieur du fond a raison : il suffit d'essuyer l'objectif. Oui. MAIS NON ! Un objectif c'est 9 lentilles, deux faces chacunes, plus le miroir et le prisme de visée, jusqu'à la minuscule vitre du viseur. Alors là, il n'y a pas de scotch ou de sac de congélation de l'U.E pour vous venir en aide. Il n'y a que l'humilité et son regard acerbe qui se contentera de vous faire comprendre que le vrai dieu sur cette terre après les chats -, ce sont les gouttes !
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Ceux de la Révolution
Pour éviter la condensation, il faut bien prévoir son parcours et ses temps d'arrêt entre le feu (et les breuvages) des cuistots, le froid des plaines, la chaleur du feu de camp, le re-passage à l'auberge, ect...Tout un métier.
Et ta mère, elle a juste appuyé sur un bouton ?
CH, c'est aussi beaucoup de marche, des dénivelés à faire fuir un vététiste de descente, et surtout beaucoup de concentration. Le photographe a cette capacité à montrer une apparente décontraction, qui fait penser au petit frère du monsieur du fond qu'il suffit d'appuyer sur un bouton. Clic. Hop, magie. De toute manière, la technologie est telle que la photo sera nette et impeccable, la preuve, mon Smartphone en fait autant... Et ta mère, elle a juste appuyé sur un bouton ? Pour la guerrière sanguinaire qui s'acharne sur un plus couillu qu'elle, je ne fais que viser dans le troutrou du machin, et je clique sur un truc.Voilà. Mais si on décompose le geste en filmant avec une camera ultra rapide (oui j'ai mis les moyens pour cet article), on ne verra... rien. Car tout se passe dans la tête. J'observe d'abord la vie autour de moi. Lorsque je détecte une situation intéressante (ou qui VA devenir intéressante - regard mystique -), je monte le boîtier jusqu'à mon oeil. Je consacre cette petite seconde d'ascension à penser à plusieurs choses: - Mise au point Manuelle ou auto ? Le pouce de la main gauche bascule l'interrupteur de Mise au point ;
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- quelle focale ? Je tourne de la main gauche la bague de focale de l'objectif pour dégrossir le réglage. - Puis Je détaille les différents plans de la scène avant d'avoir l'oeil dans le viseur, pour composer plus vite mon image. - Puisque ma seconde me laisse encore du temps, je règle les collimateurs (comment l'autofocus doit réagir, en binôme avec l'exposition) : un point ou suivi automatique ? C'est un travail pour le pouce de la main droite qui reprend vite sa place pour maintenir les 1 .5 kilos du matériel, libérant ainsi l'index qui appuira sur le déclencheur avec plus de souplesse. Voilà. Le boitier est dans l'axe de mon oeil (le chien du monsieur du fond remarquera que je suis droitier, en visant de l'oeil gauche. Je suis un artiste, vous pouvez pas comprendre.). Mais c'est là dans cette deuxième seconde que tout se joue : - Je vois dans mon viseur l'image que je veux. Je connais déjà mes différents plans déduits juste avant, jusqu'à l'arrière plan (le sac poubelle bleu, et le cosmonaute qui s'est gourré de jeu) - j'affine le cadrage en jouant sur la focale, également dégrossie dans la phase d'ascension du boitier. - Un coup d'oeil dans le bas du viseur où je peux contrôler l'exposition en relation avec le pouce et l'index prêt à agir sur les molettes correspondantes. À cet instant, j'ai plus qu'une image. J'ai une scène, cadrée et vivante, qui raconte une ambiance et une histoire (j'ai toujours rêvé de la placer celle-là). Il ne reste plus qu'à appuyer.
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Ceux de la Révolution Page Facebook
Ha ben non. Enfin si mais pas que : La première pression, comme pour l'huile d'olive, est la plus importante. Effectuée à mi-course, elle commence à faire vivre la bête et a faire chauffer le processeur embarqué : exposition, mise au point et prédiction en temps réel de la trajectoire des sujets. Il sont fort ces japonais.
J'en profite pour éliminer quelques prises de vues qui paraissaient extraordinaires au déclenchement. C'était avant.
Et là enfin, dans la dernière fraction de cette deuxième seconde, je peux appuyer à fond sur le déclencheur qui officialisera la scène en la scellant dans le marbre. Enfin la carte mémoire. Je vérifie assez peu sur l'écran le résultat, car je sais qu'il est bon, sinon je n'aurai pas déclenché. Lorsque je vérifie, c'est qu'au moment du déclenchement, j'ai "aperçu un défaut de mise au point" dans ce fugace instant qui sépare le déclenchement et la levée du miroir. Toutefois, je vérifie régulièrement les informations d'image (l'histogramme pour les intimes) pour m'assurer que les réglages se portent bien.
Et comme le dit mon chat qui se réfugie dans la maison après s'être pris la vidange du bain de dieu sur le poil : MWAOUUUU ! Et il n'a pas tort.
Bien entendu, Je n'effectue pas ces prouesses telles que décrites à chaque fois. Il m'arrive quand même de boire en même temps.
Car la vie du photographe ne s'arrête pas à l'annonce du vainqueur, mais le lendemain, voire le surlendemain. Comptez (pour 8h de prises de vues et de fort), environ 1 200 déclenchements sans rafale, 800 photos après une première selection sur place et entre 300 et 500 photos à retoucher, recadrer, envoyer sur les serveurs, préparer les articles web et Facebook, ect. pour que les joueurs disposent des photos dans les 3 jours parfois même moins. Un métier j'vous dit ! Je concluerai ce partage d'expérience par une bonne heure de nettoyage de matériel, bien souvent avant même le lavage du gars qui appuie sur le bouton. Puisqu'au final il ne s'agirait que de ça... Aller, Check le chat. Sans les griffes bordel !
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Titre original :
« Les portes-bonheur »
Rédaction :
Jean-Daoud
HISTOIRE DE SAVOIR
Conservatoire du jeu
L
Au XIVe siècle, le terme signifiait « religion des idolâtres, culte des faux dieux » ; au XVIIIe siècle, il désignait la religion et les préjugés inexplicables par opposition à la raison. Selon ces acceptions, il peut englober avec une connotation péjorative toutes les pratiques ou croyances d’ordre religieux considérées sans valeur ou irrationnelles par le locuteur.
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PATTEBONHEUR PORTELAPIN
Siou quevous lisez ceci, c'est que normalement, vous êtes joueur vous l'avez été. Alors quoi de plus naturel que de vous parler ce mois ci des Porte bonheurs et autres Grigris ! Car oui, nombre d'entre vous doivent avoir leurs « trucs », habitudes… Même si le porte bonheur n'est pas l'exclusivité du joueur (loin de là, d'ailleurs), le Conservatoire du Jeu ne pouvait pas faire l'impasse sur ce sujet. es porte-bonheurs sont bien évidemment très étroitement liés aux superstitions, elles-mêmes issues des religions. Petite récap' historique et présentation des porte-bonheur les plus connus… AU COMMENCEMENT Au XIVe siècle, le terme signifiait « religion des idolâtres, culte des faux dieux » ; au XVIIIe siècle, il désignait la religion et les préjugés inexplicables par opposition à la raison. Selon ces acceptions, il peut englober avec une connotation péjorative toutes les pratiques ou croyances d’ordre religieux considérées sans valeur ou irrationnelles par le locuteur. D U POINT DE VUE DE LA RELIGION La religion est fréquemment qualifiée de superstition par les athées. C’est du moins ainsi que le baron d’Holbach la considérait, notamment dans son ouvrage « La contagion sacrée », ou « Histoire naturelle de la superstition ». La superstition suppose en effet la croyance en la réactivité de l’univers (nonconforme aux théories scientifiques) ou d’entités surnaturelles face à certains comportements humains, croyance que l’on retrouve dans les religions. Néanmoins, le terme de religion désigne un ensemble structuré autour d’une croyance collective concernant les origines ou les fins de l’univers, ou le sens de la vie, alors que le terme de
superstition désigne une croyance ou pratique considérée isolément, qui peut ne pas se rattacher à une religion. Il n’en demeure pas moins que les doctrines religieuses fournissent aux croyances et pratiques superstitieuses des éléments (croyance catholique aux saints, aux anges et aux démons, à leurs pouvoirs, par exemple) sur lesquels elles peuvent prendre appui. On retrouve également des symboles et accessoires religieux parmi le grand nombre d’objets de protection dans lesquels les superstitions se matérialisent : talismans, amulettes, grigris, fétiches africains, trèfle à quatre-feuilles. Ces relations ont toutefois un caractère ambigu ; elles résultent au moins en partie du fait que les religions, là où elles se sont imposées, n’ont pas toujours pu éradiquer les superstitions ancestrales, et ont alors cherché à les « détourner » en les intégrant. Il est important de noter que l’Église catholique romaine réprouve la superstition. Le catéchisme de l’Église catholique considère que celle-ci s’oppose en effet au premier commandement, qui « interdit d’honorer d’autres dieux que l’unique Seigneur qui s’est révélé à son peuple », et voit dans la superstition un « excès pervers de religion ». La superstition risque d’attribuer « une importance en quelque sorte magique à certaines pratiques, par ailleurs légitimes ou nécessaires ».
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Histoire de savoir
À la différence de la superstition populaire, qui est souvent anodine, la superstition pathologique est fortement individualisée.
D U POINT DE VUE DE LA PSYCHIATRIE Lorsqu’un individu tombe dans un état de superstition excédant démesurément la superstition commune dans sa culture, il s’agit d’une pathologie mentale. Celle-ci fait perdre toute objectivité, prêtant à des faits, des événements ou des objets inoffensifs (pour le commun) des pouvoirs surnaturels, une force cachée ou au minimum un contenu symbolique signifiant. De ce point de vue, la superstition est à rapprocher de la paranoïa, et même de la psychose. Par ailleurs, le superstitieux pathologique spécule sur l’existence d’un ordre supérieur, invisible, qu’il est bien incapable de décrire, mais qui est là, présent, et impose ses lois. À la différence de la superstition populaire, qui est souvent anodine, la superstition pathologique est fortement individualisée. Le superstitieux se sent en défi perpétuel avec le monde qui l’entoure et il passe son temps à « vérifier » que les augures lui sont favorables. Ainsi, par exemple, va-t-il compter les carreaux d’un parquet, pariant avec lui-même qu’il doit y en avoir un nombre pair (ou impair), se créant ainsi des frayeurs, des angoisses, si le résultat obtenu ne correspond pas à son souhait. De tels comportements entrent dans la catégorie des troubles obsessionnels compulsifs. Les autistes et les maniaco-dépressifs sont particulièrement enclins à de nombreuses superstitions souvent imbriquées les unes dans les autres.
Le fer-à-cheval
Le fer-à-cheval doit son succès à plusieurs choses. D’abord, il est en fer, métal qui protège des mauvaises influences et du malheur. Ensuite, sa forme, rappellerait la lettre C, initiale du Christ, ou encore le croissant de lune, symbole de fertilité et de chance. Pour bénéficier de ses meilleures influences, il faut le recevoir en cadeau ou mieux, mais plus rare, surtout à notre époque, le trouver par hasard sur son chemin. Pour que le fer-à-cheval porte bonheur, il faut qu’il soit posé ou accroché l’ouverture vers le haut, car sinon la chance tomberait.
La Main de Fatma
Si cette petite « bête à bonheur » choisit votre main pour s’y poser, c’est un bon présage pour le succès de vos entreprises à venir, ou qu’une bonne surprise va vous arrivez bientôt.
Cette amulette représentant la main de la fille du prophète Mahomet s’est répandue dans tout le monde musulman et au-delà. Dans la tradition islamique, la main symbolise la Providence. Son aspect étrange, muni de 2 pouces de chaque côté sont en fait deux mains superposées dos à dos. Cette gestuelle désignerait par là un symbole d’espoir où chaque doigt devient porteur de sens : la foi, la prière, le pèlerinage, le jeûne et la charité. Ces vertus servent à alimenter le pouvoir de l’œil au centre de la main qui protégera alors son porteur contre le mauvais sort.
Trèfle à quatre-feuilles
L’œil d’Horus
PASSONS EN REVUE QUELQUES PORTE- BONHEUR, PARMI LES PLUS CONNUS
Voir une coccinelle
Le trèfle à 4 feuilles est si rare et si difficile à trouver que si vous en découvrez un sans vraiment le chercher, c’est qu’il vous a choisi. Repérez la feuille la plus robuste pour interpréter son présage : la première en partant de la gauche désigne la renommée, la suivante, la richesse, puis l’amour et enfin la santé.
L’edelweiss
L’edelweiss est une fleur porte-bonheur répandue dans les Alpes et les Pyrénées, dont le
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nom signifie « noble blancheur ». La légende veut qu’elle soit née d’un flocon de laine d’agnelet tombé de la quenouille de la Vierge, alors que celle-ci s’était endormie en filant. Ses vertus sont nombreuses : la porter permet d’être indécelable par les esprits malins qui apportent le malheur aux hommes, mais seulement à condition de vouloir faire le bien ; avoir sur soi un pied d’eldelweiss entier permet de détourner les coups de couteau ou les balles… À condition qu’il ait été déterré lors d’une nuit de pleine lune, puis enveloppé dans un linge blanc qui a été piétine par un bœuf ou un âne.
Aussi nommé, l’Œil Oudjat, il représente l’œil du dieu faucon Horus. D’après la légende, le dieu Seth arracha et découpa l’œil d’Horus durant un combat puis le jeta dans le Nil. Quelques fragments furent repêchés et on remplaça les parties manquantes pour permettre à l’œil de fonctionner à nouveau afin de le rendre à son propriétaire. Depuis, l’œil symbolise l’entier, l’intégrité et la santé et est utilisé comme un porte-bonheur, capable de protéger contre les maladies.
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Histoire de savoir La dent de requin
Le chiffre 7
La griffe du Tigre
Toucher du bois pour conjurer le mauvais sort
Ce trophée est une amulette très prisée au Cambodge. Son aspect féroce et vorace fascine autant qu’il effraie. Porter en collier une de ces dents permet de s’approprier sa force, au même titre que la griffe de tigre. Plus que protéger du mauvais œil, la dent du requin le fait fuir. Au Cambodge, on met une dent de requin autour du cou des enfants afin de faciliter les poussées dentaires.
Conservatoire du jeu.
Conservatoire du jeu Site internet
C’est un porte-bonheur qui symbolise la puissance, la force que l’on a vaincue. Mais porter une griffe de tigre signifie également le pouvoir de faire le mal, un pouvoir que l’on a appris à maîtriser et apprivoiser. L’amulette rend donc non seulement son porteur plus fort, mais aussi plus courageux. La force du tigre devient une force spirituelle permettant d’affronter les adversités de la vie
Voir une étoile filante Crédits photos p. 22 & 24 :
Franck
Soirée jeu au local CCO 201 6
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Si l’on voit passer une étoile filante dans le ciel, il faut faire un vœu, il sera réalisé ! Cette superstition est considérée comme l’un des principaux signes de chance. On ne connaît pas l’origine, sûrement à cause de la beauté du ciel, la rareté et la vitesse des étoiles filantes.
Il est supposé porter bonheur, car c’est un chiffre sacré pour de nombreuses religions. Dans la Bible, le monde a été créé par Dieu en sept jours. Les musulmans tournent sept fois autour de la Kaaba (la pierre noire) à La Mecque. Pour les Hindous, il y a sept sources d’énergie du corps, les sept Chakra, alors que les sept merveilles du monde ont nourri l’imaginaire depuis l’antiquité
Apparemment, cette superstition remonte à très loin, puisque les Perses et les Égyptiens la pratiquaient déjà. Pour les premiers, ce serait parce qu’ils pratiquaient le “mazdéisme”, religion dans laquelle le fait de toucher du bois permettait de se mettre sous la puissance protectrice d’Atar, le génie du feu. Pour les seconds, ce serait parce qu’ils pensaient que le bois diffusait une forme de magnétisme bénéfique. Au moyen-âge, les chrétiens disaient que l’habitude de toucher du bois venait de ce que le Christ avait été sacrifié sur une croix en bois : toucher du bois était donc une forme de supplication ou de prière qui permettait de se protéger de l’adversité.
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
FUMBLEMANIE MANIACFUMEUX Rédaction :
JE JOUE, DONC JE SUIS
Pierre P.
C
Oyez oyez ! Matheux lanceurs de dés, à vos calculettes ! Voilà un moyen d'intéresser la partie (en ce qui concerne le JDR sur table) :
décerner le mister Fumble de la partie. Par cela, on entend celui qui, de tous ces lancés, réussi le moins bien ses actions.... ette idée m’est venue lors d’une partie de Tiers Age, nous avions dans nos rangs d’elfes et de nains un joueur connu pour sa malchance aux dés, et en face, un nouveau venu, inscrit dans notre cercle depuis peu qui, dès ses premiers lancés, nous a montré sa capacité à effectuer des jets d’un niveau relativement bas. Cela se base sur une moyenne des dés lancés, qu’importe la taille de celui-ci, (du D4 au D1 00). Un joueurs ou quelqu’un d’extérieur, s’arme d’une feuille, d’un stylo, et d’une calculette. cette personne prendra en note le score au dé sous forme de fraction où le numérateur (en haut) représente le score et le dénominateur (en bas) la puissance du dé pour chacun des participants. En cas de jet infini, additionner le score, mais pas la puissance du dé .
Une fois la campagne achevée, cette feuille est une liste de fractions qui, si elle tombe entre des mains américaines, peuvent être pris pour des plans de bombe ; comprenez par là, qu’à ce point-là, ceci est inutile voir suspect. C’est là qu’intervient Calculator (ou une basique petite caltos qui fait les divisions), vous allez mettre tous ces lancés sur un base de 20.
Crédits photo p. 25 : Séphiriel
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Pour les nuls en maths : D4 : multiplier par 5 D6 : diviser par 3 ; multiplier par 1 0 D8 : diviser par 2 ; multiplier par 5
D1 0 : multiplier par 2 D1 2 : diviser par 6 ; multiplier par 1 0 D20 : multiplier par 1 D30 : multiplier par 2 ; diviser par 3 D1 00 : diviser par 5 Donc, par ces acrobaties numériques vues en 6e, vous obtiendrez des scores sur 20 qui, je vous le conseille, sont tronqués à l’unité (1 1 ,256 —› 1 1 ). Mais subsiste la question des fumbles, je propose donc d’inscrire un fumble comme un 0/20. Voilà, vous avez une liste de chiffres sur 20, à présent, il faut faire une moyenne de ces chiffres qui sera elle aussi tronqué à l’unité. Rappel : une moyenne est l’addition des tous les scores divisés par le nombre de lancés Et enfin, arrive le moment tant attendu du résultat, le gagnant, le M. Fumble, la pépite, est celui qui obtiendra le score sur 20 le plus petit ! Cette petite technique permet juste d’intéresser la partie, ne modifie aucunement le rôle play et vous garanti le sourire lors des lancés ratés ! Je reste ouvert à toute remarque et suis disposé à vous répondre.
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NAINRÉVOLUTIONAIRE CERCLELUDIQUE
Rédaction :
Nicoyas
J
CEUX DE LA RÉVOLUTION
CCO since 1 992
Ronéo'style !
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25 années déjà que le Cercle des Compagnons d'Oniros et son fanzine (oui, celui que tu tiens dans les mains) sont indissociables. En effet, dès les toutes premières années du CCO, les actions de l'association ont été retracées ou annoncées dans les pages d'une lettre d'information née ambitieuse. Hop, un petit retour sur votre feuille de choux. e le concède, si Révolution Ludique existe, c’est un peu pour que je puisse me faire plaisir (non, ce n’est pas en reluquant l’elfette du mois d’une main !) : j’ai toujours aimé bricoler des zines. Peut-être comme beaucoup qui partagent cette passion, j’ai commencé avec un fanzine collégien pirate. Ouaip, carrément pi-ra-te ! Car à Aubigny-sur-Nère, au début des années 80, on ne rigolait pas avec la discipline. Aussi, un journal subversif écrit par des collégiens, il ne fallait pas y penser. Bin si, justement. C’est donc avec « La Petite Dégaine Illustrée » que j’ai fait mes armes. Maquette faites aux ciseaux, textes écris à la main et illustrations maison. Le tirage confidentiel se faisait avec la complicité bienveillante de la responsable du CDI et à la « Ronéo » un duplicateur à l’alcool que les moins de 40 ans n’ont jamais connu. Haaa, les vapeurs d’alcools qui donnaient aux tirages cette odeur si caractéristique… Malheureusement, il ne reste à ma connaissance aucune trace de ce zine, si ce n’est dans ma mémoire défaillante. Après cette expérience, ce sera un véritable trou noir pour ma passion du zine : une entrée prématurée dans la vie active et un autre loisir coupable vont prendre quelque une de mes années ados (Ce soir, le Marilyn’s est chez vous !
endormi de refaire surface. En 1 992, le CCO est créé et très vite, l’idée d’une feuille d’info fait surface. Ça tombe bien : la France vient de redécouvrir l’informatique, ce qui va faciliter beaucoup de choses.
Et ça va être une soirée chauuuuude ! Potards à fond et Piouuuuuu Italo-Diiiiscoooo !) .
C’est après une étrange rencontre en plantant des capteurs sismiques dans les champs déjà boueux du Berry qu’une autre passion dévorante va permettre à mon premier hobby
RN 1 ,
édité sous Word
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Ceux de la Révolution mais il faudra attendre l'arrivée de « N OUVELLE RÉVOLUTION » en 1 999 pour que la bascule se fasse. Il est à noté que l'idée de RN fut encouragée par l'existence de Gnews, le zine précursseur de GN Mag, édité par le regretté Alain Borel. RN vivra cinq numéros, du No 0 au No 4.
RN 3,
édité sous BeckerPage
Il est à noté que l'idée de RN fut encouragée par l'existence de Gnews, édité par le regretté Alain Borel. Son zine fut le précursseur de GéNérique lui même ancêtre de GN Mag.
N O 15
Enfin, vite… Il faudra attendre 1 995 pour que paraisse le premier numéro de « RÉVOLUTION N AINE ». C'est un quatre pages, édité sous Word puis dès le 3 e numéro sur Beckerpage Lite, logiciel PAO édité par Micro Application. Les entourages de colonnes sont retouchés par Mi2 qui développe déjà son talent avec d'excellents dessins et une série d'icônes de rubriques qui resteront longtemps. Le tirage, destiné avant tout aux membres, est fait sur la photocopieuse de la mairie. Pourquoi « RÉVOLUTION N AINE » ? Joueurs de donj', nous étions sur un délire où le peuple nain, masse laborieuse, s'opposait à l'elfo-capitalisme forcené. Non, Mélenchon n'était pas membre du CCO.
RN était une lettre associative améliorée, les rubriques proposées s'appelaient « Notre vie », « Relations extérieures », « Finances » ou encore ; « Les elfes écrasées ». Dans le premier numéro, il était collé en 4 e de couv' une page venant de GéNérique – ex Gnews –, l'article reprenant un droit de réponse de notre membre « Jéjé of Love » au journal la Nouvelle République. Dans le n o 3, apparaît « Ach ! Le pon fieux temps », rubrique la plus ancienne encore présente aujourd'hui, c'est aussi depuis ce numéro que le sous-titre change pour ne jamais rester le même. Dans les archives des sources informatiques, on découvre qu'il a manqué se faire sous Publisher,
Donc, après plus d'un an d'arrêt, la lettre d'infos du Cercle revient sous le nom « Nouvelle Révolution » pour 1 2 numéros. On commence par quatre pages pour continuer sur un curieux six pages (qui devait être donc photocopié en deux fois) pour continuer sur un 1 0 pages pendant deux numéros (à noter un article sur deux pages présentant le film SDA avant sa sortie, écris par Sam qui avait tout bon en disant que se trouvait là une trilogie qui marquera son temps). On retombe à un huit pages plus correct avant de changer totalement la maquette pour un A3 recto verso en format français. Cette nouvelle maquette est un retour à Publisher, abandonné au numéro 6, au profit d'un QuarkXpress pas déclaré bien sûr… Nouvelle Révolution s'arrêtera avec un numéro 1 1 revenu à un 1 0 pages A4. C'est avec NR que pour la première fois le fanzine fait référence à son prestigieux fondateur de coeur « A. Patouchard ». Il faut noter que sur 1 1 no, il est crédité du prénom « Anselme » et que curieusement, l'erreur sera corrigé pour le no 4 ( Anatole ) mais sera reprise pour les autres. Dans les pages on retrouvera aussi la fausse publicité pour un stage de cantinière en milieu hostile qui sera prise pour une vraie proposition. Après une pause de presque deux ans, c'est le retour fin 2004 avec « Révolution Ludique », qui est toujours là, le titre sonne bien (non ?). Un gentil quatre pages imprimés petit et toujours fait avec QuarkXpress. C'est au numéro 2 qu'apparaît le titre de « Fondateur » pour Anatole Patouchard, définitivement avec le bon prénom. Un nain, dans le bandeau, fera à chaque fois une petite réflexion sur la ponctualité de la parution, il sera relégué (à cause de sa grande gueule?) en bas de page verso.
Dès le troisième numéro, la maquette redevient un A3 recto-verso en portrait, il ne quittera plus ce format jusqu'au 1 2e. Le plus grand
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Ceux de la Révolution changement viendra du logiciel d'édition : je passe au logiciel libre Scribus au No 9, ce sera définitif ; aujourd'hui encore, ce fanzine est fait avec lui. Fini les soucis de licences, le piratage et les crack.exe ! Un numéro avant, pour le 8, RN s'offrait le luxe de la couleur, d'abord en l'imprimant dans des enseignes spécialisées sur les fonds du CCO, puis, la municipalité s'équipant, gratuitement à la mairie. Y-a-pas à dire, c'est beau, la couleur ! Une première rétrospective sur le fanzine sert d'édito à ce même numéro. À noter aussi ; en même temps que je passe à Scribus, je bascule mon PC en Linux et devient militant pour les logiciels libres. Donc, j'affiche fièrement dans l'Ours les moyens informatiques utilisés. Révolution Ludique tentera aussi d'être le zine des acteurs du jeu de la Région Centre, mais, comme l'éphémère « G UILDE DU G RAND CENTRE », ce désir peine à devenir réalité. L'énergie nécessaire à cette ambition demande d'y travailler totalement et le bénévolat dans sa propre asso est déjà un choix de vie. RÉVOLUTION LUDIQUE recto verso s'arrête fin 2008.
RL 8,
édité sous QuarkXPress
Crédit photo Bandeau p. 26 :
Jérémy
Dessins p. 27
Jérémy
« KULTUR » « POLITIK INTÉRIEURE »
Dessins p. 28
Jérémy
« POLITIK IEXTÉRIEURE
»
Dessins p. 29
Jérémy
JEU » RN n o 2
« PLANCHE
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Après une pause de presque trois ans, c'est le grand retour ! Cette fois, une envie subite me fait sortir un véritable format magazine de 44 pages. Un travail guère plus compliqué en fait qu'une double page : le plus difficile reste à trouver les rédacteurs ! Mais le Rédac-chefparce-que a des moyens de pressions. Deux numéros et un hors série dédié au GN Lyonesse sortiront en deux ans. Le problème de ce format est évidement l'impression qui devient du coup difficile où hors de portée financièrement pour une association comme la notre. Alors le fanzine est disponible en PDF et les rares impressions sont destinées aux membres où encore comme vitrine pour le Cercle pendant des manifestations ludiques. Cette bulle fanzinesque explose au numéro 1 5, qui, daté décembre 201 2, ne sortira jamais. Il faudra attendre presque cinq années pour retrouver notre lettre d'information préférée. Les camarades du Cercle me proposaient de revenir à un recto-verso plus facile et sortant plus régulièrement, je me résigne et commence à mettre en page. Seulement les premiers textes sont trop long pour un double A3…
Faire un numéro avec seulement deux articles et qui déjà manquent de place ? En cherchant des idées pour la mise en page des règles du Lyonesse, je retrouve une maquette oubliée. Hop, le démon du zine ressurgit et nous revoilà avec un 44 pages totalement inconscient. Et encore, j'ai du texte en rab' ! Je termine cette rétrospective qui est aussi le dernier article de ce numéro à être mis en page ( avec seulement un mois de retard). Avec un peu de chance, un exemplaire tiré à la va-vite pourra être présenté durant la nuit du jeu de rôle prochaine. J'espère que ce que vous avez trouvé dans ces pages vous a plu et que vous attendez un prochain numéro avec un peu d'impatience. L'idée de faire un zine à l'heure du web, des blogs et surtout de Facebook est incongrue, j'en suis conscient. Mais quand j'ai rapporté mes archives au local un soir de jeu, quelques personnes s'y sont plongé avec plaisir, découvrant ou redécouvrant les différentes versions de cette lettre d'information un peu enflée et ostentatoire. J'étais évidemment fier que mon travail plaise, mais aussi, je pensais qu'il doit être rare de se plonger dans les archives du numérique, quand elles sont encore accessibles. Combien de sites, de blogs disparus depuis 1 995 ? Alors que les tirages photocopiés sont encore là, cornés et tachés ? Espérons juste que le numéro 1 6 voit le jour plus rapidement que celui-ci !..
tu parles d'un come back... Relégué en fond de cale. Après tout ce que j'ai fais pour eux...
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
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ANATOLEBACK ! PATOUCHARD2 Rédaction :
KULTUR
Nicoyas.
M Dans cette histoire, le CCO avait pour mission le scénario de la vie du personnage et de la diégèse l'entourant.
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Dans le numéro 14 de votre fanzine préféré, nous rappelions aux joueurs ignorants que vous êtes le nom oublié d'Anatole Patouchard. Ce
grand homme du 19e siècle, injustement tombé dans les limbes de l'Histoire a ainsi été tiré des archives méconnues pour être replacé au grand jour de votre mémoire grâce à Révolution Ludique. ais l'histoire ne s'arrête pas là. À la lecture de l'article paru, beaucoup de personnes ont découvert le personnage et son histoire dans notre résumé. Plusieurs citoyens se sont émus de l'ignorance dans laquelle la population s'était trouvée durant de trop longues décennies. D'autres, s'apercevant qu'ils n'étaient pas les seuls à connaître l'existence de l'illustre inconnu, ont osé lever le doigt en bredouillant de timides commentaires sur le destin perdu d'Anatole Patouchard. Et il y a ceux, férus d'histoire de leur commune, découvrant que l'homme avait passé plusieurs années à Menetou, se sont lancé dans des premières recherches, retounant des archives sèches et friables. C'est là, que le destin frappe : la Nation, par le biais d'un entrelacement administratif que nous ne détaillerons pas ici, cherche à financer des projets promouvant la Culture française (avec un grand C et un petit l, autant dire qu'elle est bien roulée, mais là, je m'égare...). La Mairie municipale de Menetou relaie l'information et propose aux associations locales la mise en place d'un grand projet commun pouvant bénéficier des aides subventionnées. Après une rapide discution sur les qui, les pourquoi, les comment et les moyens, les participants cherchèrent autour de quoi ils pourraient fédérer le projet. Très vite, les valeurs de partage et de transmission sont rassemblées sur l'idée de mettre en avant, pendant une année, un évènement ou un personnage historique du village autour d'activités diverses et multiples amenant à un final collectif et festif. Le projet est là, les idées fusent, l'enthousiasme est grand, reste la question : que sera le thème du
projet ? Là, j'avoue avoir contribué. D'une voix naïve, je rappelais l'article sur Anatole Patouchard, paru dans nos colonnes (et même pas à la Une)... Ce fut alors une grande exclamation, une clameur libérée, une approbation générale et bruyante, scandée par tous ces gens amoureux de leur Histoire locale, tout au bonheur d'avoir trouvé là un moyen d'enfin faire reconnaitre l'existence du grand homme méconnu. Ne manquait à ce moment d'intense émotion partagée que les confettis, le champagne et les danseuses nues. C'était décidé : Anatole Patouchard allait devenir le porte-drapeaux d'une manifestation rassemblant le village sous les couleurs de la République et de la fête dans le cadre d'un évènement s'appelant les Uchronies de Salon, devant se répéter chaque année. Le dossier fut écrit rapidement, car l'Histoire n'attend pas et envoyé au bureau qu'il faut. Nous attendons maintenant la réponse concernant les fonds possibles attribués à la réalisation de cette grande idée. Mais il semble, vu l'enthousiasme optimiste qui entoure l'idée, que même sans financement publique, le projet sera maintenu et porté par les braves associés. Déjà, de nombreuses voix s'élèvent pour crier la volonté d'être de l'aventure, même le premier élu municipal a lâché quelques mots aux habitants sur son souhait de voir Anatole Patouchard retrouver sa place dans nos mémoires. Déjà, on parle d'un buste de bronze trônant sur la grande place...
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Kultur Cinq années se sont écoulées depuis cet article prévu pour un Révolution Ludique qui n'est jamais sorti. L'aventure Uchronie est terminée et Anatole Patouchard réhabilité dans la mémoire collective. Alors, voici en quelques photographies, les grands moments d'une année de festivité durant les Uchronies de Salon. La plaque commémorative qui retrouvée dans la cave de l'ancienne café crapette tenue par Patouchard. Grace à elle, les habitants de Menetou-Salon redécouvrent une partie de leur histoire oubliée. Elle fut posée par sa femme et des amis communards comme lui, en 1 920 sur la façade de l'établissement devenu depuis un célèbre restaurant du village « Cheu l'Zib ». C'était l'unique trace (en dehors des archives) de sa venue à Menetou. Quatre associations étaient de la partie dans le projet, MSEF, l'asso "phare" du village, Le Carroi, l'asso Culturelle incontournable, BCB (Mais disons que... Enfin... Bon...) et le CCO. On ajoutera aussi la compagnie de théâtre amateur "On est large" qui clôtura le projet par un moment d'anthologie. Parmi les différents intervenants, il y eut deux conférences remarquables ; pour lancer l'événement, ce fut d'abord le professeur Souliapof qui proposa une approche historique particulière. Car une suite d'incidents cocasses fit que l'assemblée repartie sur sa faim concernant Patouchard, mais avec des crampes aux zygomatiques. Sur la photo à gauche, un moment comicodramatique : le professeur avait, pour appuyer son propos, reconstitué un petit bureau 1 900. Malheureusement, au moment de présenter un document rare (une correspondance de Louise Michel à Anatole) prêté par les archives communales, la bougie allumée du petit décor embrasa la lettre. Malgré les efforts désespérés du professeur (noyade de la lettre, extinction à coup de semelles...), le manuscrit historique fut définitivement perdu. L'autre conférence « Les hommes de la Commune dans le Cher, leurs relations à Anatole Patouchard », proposée par Michel Pinglault, permit de replacer dans son contexte l'homme honoré pendant cette année riche.
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L’ Rédaction :
Sabine.
L'étonnante histoire du Passage Anatole Patouchard. Menetou Salon possède désormais une voie de circulation au nom d'un personnage de jeux créé par une association locale. illustre « Anatole Patouchard », imaginé par le Cercle des Compagnons d’Oniros, possède désormais son « Passage », inauguré lors de la dernière Journée du Patrimoine par la municipalité de Pierre Fouchet, selon une procédure tout à fait officielle. L’inauguration de la plaque ouvrait, dans le village, un dimanche de festivités à la mode 1 9 e siècle et s’inscrivait dans un projet culturel et fédérateur, financé par le dispositif ID en Campagne (voir la Bouinotte 1 29, p. 96).
KULTUR
Organiser des rencontres ludiques est l’une des missions du CCO, constitué en 1 992. Anatole Patouchard, quant à lui, était une figure à tout faire dans les premiers scenarii de jeux de rôles, apparue dans la peau d’un imprimeur de cartes à jouer, éditeur de journaux révolutionnaires sous la Commune de Paris, qui nourrissait un lien serré avec Menetou pour y avoir vécu quinze ans. Sa
biographie s’est étoffée, motivant les recherches historiques parmi les joueurs mais aussi au-delà des frontières associatives, parmi les passionnés de la Belle-Epoque en Berry. Anatole Patouchard devient finalement une sorte d’ « emblème local », reconnu pour la dynamique sociale qu’il génère autour de lui : cela méritait bien de l’inscrire dans l’histoire, la vraie cette fois ! Précisons que le Passage, situé en ville haute près de Foyer-Logement, ne comporte aucune boîte aux lettres : il n’est donc pas possible d’y être domicilié… pour l’instant ! Cependant, choisir de passer par là plutôt qu’à côté peut apparaître comme un acte républicain, voire un signe manifeste de son appartenance au peuple en lutte contre l’oppression : qu’on se le dise !
Crédits photos p.28 & 29 :
Champs Libres
Plaque p. 29 :
Michel Zolatz
p. 30 & 31 :
CCO
Musée p. 31 : Le Carroi
Daguerréotype p. 31 :
Thibault (1 848), retravaillé par Mi 2
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RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Kultur
En haut : inauguration par M. Fouchet, Maire de Menetou. À droite : Prise de vue faite durant la Révolution de 1 848,
la
rue Saint Maur à Paris et ses barricades, mais surtout, l'unique trace des ateliers Patouchard. En dessous : Le musée temporaire Patouchard.
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ON THE WEB
Rédaction :
Uldaric
L
Quelle est donc cette entité étrange au nom de géant hollywoodien ? Et bien, en réalité, il s'agit de l'association de deux amis amateurs de jeux de plateau et de figurines à pousser ( alias wargames ). Né d'un projet commun et d'une volonté de partager une entité propre, le brainstorming est lancé quant au nom du rassemblement, et c'est finalement le Boomstick Studio qui l'emporte. Mais d'où cela provient il donc ? E GRAND PROJET. Le but premier était de concevoir une table de jeu d’escarmouche pour la faire partager en salon, notamment celui de Retour vers le ludique, organisé par nos amis de l’association la Mandragore à Aubigny. Le nom devait donc être en rapport avec le thème choisi : celui d’Evil Dead III ! En effet, le Boomstick ( traduction française : baguette magique ) est le terme employé par le héros de la trilogie, Ash Williams, pour désigner son fusil. Il s’agissait donc d’un terme assez vague pour ne pas désigner directement le film, mais suffisamment précis pour évoquer tout de suite le clin d’œil chez les connaisseurs ! le nom était trouvé… Coté réalisation de la table, cela s’est avéré plus ardu, car il fallait d’abord trouver un système de jeu satisfaisant les exigences de dynamisme et de simplicité, mais aussi des figurines pour coller aux personnages de l’univers, sachant que, bien qu’une gamme eu existé, elle était devenue introuvable ou à des prix exorbitants. Nous ( car vous l’aurez compris, je suis l’un des deux amis… ) avons fait le choix du système de Pulp Alley, bien que nous ayons fait peu de parties, notre expérience a été tout de suite très enthousiasmante et nous nous sommes vite projetés dans une action riche et très amusante. Quant aux figurines, nous avons
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décidé d’éplucher les dizaines de sites de fabricants à la recherche de nos protagonistes, un par un, quitte à effectuer quelques conversions, car après tout, nous voulions aussi par ce biais découvrir toute une gamme de techniques que nous ne maitrisions pas encore. À l’heure actuelle, nous avons déniché plusieurs figurines, dont certaines au tirage plus que limité ( nous ferons sans doute un jour un article sur le Evil Ash, sculpté par Bob Olley ), et quelques-unes personnalisées par l’ami Drenark avec de la greenstuff, une des techniques que nous avons découvert à cette occasion. Et Evil Dead vous intéresse autant que j’affectionne les poneys ? Il s’est avéré qu’il est très difficile pour nous deux de se tenir à un seul projet, et comme nous avions déjà beaucoup de choses en cours, nous avons décidé d’étendre notre expérience à tout ce qui touche à notre passion pour les figurines, et élargi le Boomstick Studio à de multiples univers, parmi lesquels du Post Apocalyptique, du Cthulhu ou encore du Warzone. Aujourd’hui notre blog comporte des photos de nos peintures, de nos décors, mais aussi de matériel de jeu maison que nous partageons avec plaisir avec vous. Nous essayons toujours de partager nos techniques, nos petites astuces,
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
On the web tout comme nous avons pu en découvrir sur les sites d’autres passionnés. Rajoutez à cela une note d’humour pas toujours bien fine, et vous aurez découvert le Boomstick Studio. Nous avons un rythme de parution très désordonné et très peu régulier, mais c’est parce que nous ne souhaitons pas faire les choses à contrecoeur, ou se sentir obligés à. Nous essayons cependant de proposer du contenu intéressant et non des billets juste pour occuper l’espace. Mais venez donc faire un tour à l’occasion, j’en parle depuis le début de l’article sans avoir même posté un lien, voici chose faite : http://boomstick-studio.blogspot.fr/ Et pour la suite ? Comme vous avez pu le constater si vous êtes passés sur notre blog, le projet « principal » avance à très petits pas, alors que nous faisons beaucoup d’autres choses autour. Il y a plusieurs facteurs, une des premières a été l’inéquation entre le scénario écrit et le système de jeu. Malgré plusieurs tests, nous ne sommes toujours pas convaincu que Pulp Alley est le meilleurs choix pour nous, et nous réfléchissons encore à comment organiser toutes nos idées autour d’une seule partie…
Crédits photos p.34 & 35 :
Boomstick Studio Cédric
La deuxième raison est que ce projet nous rassemble, nous donne un but commun et nous donne l’occasion de nous motiver mutuellement à se faire des séances de peinture ou de réalisations de décors ensemble, et je pense qu’au fond de nous, nous ne souhaitons pas que cela s’arrête avec la fin du projet, aussi, nous
laissons plus ou moins consciemment les choses trainer. Comme le dit un vieux proverbe Khandarien : Mesrata klaatu nosferatos kanda, ce qui signifie : l’important n’est pas la destination, mais le chemin. ( NDLR : si vous avez lu ce passage à haute voix, nous sommes désolés et présentons nos excuses à vos proches… ) .
Au plaisir de vous compter parmi les commentaires de nos articles, n’hésitez pas à donner votre avis, en mal ou en bien ( mettez y tout de même les formes, nous sommes susceptibles ), et si cela vous plait, pourquoi ne pas vous lancer dans l’aventure à votre tour ? Il est évidement plus facile de le faire à plusieurs, histoire de rassembler les talents et les disponibilités, mais c’est également bien plus motivant ! Groovy !
http://boomstickstudio.blogspot.fr/
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N O 15
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RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Titre original :
« Mise au Point sans Humilité sur LesWar-GNs »
Rédaction :
Berold de Talberg
LA HACHE DANS LA MARE
J
Crédits photos p.36 & 37 :
Champs Libres
Invasion CH 201 7
Dessin p. 37
Jérémy
Icone « LA HACHE DANS LA MARE »
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LEBONLABRUTE ETLEBOURIN Nos activités ludiques évoluent. Elles changent en fonction de l'ancienneté de certains, de la découverte de nôtre hobbit par de nouveaux participants. Cela correspond à des cycles, des envies de joueurs. e dis bien joueurs, car cela reste un Jeu. Un Jeu lié à de l’amusement. En tant que scénariste et organisateur de War-GNs proposer une rencontre armée de Jeu de Rôle est et doit rester un plaisir. Un plaisir de création pour le scénariste et de développement de Jeu pour participants. Le jeu de combats proposé doit être scénarisé. C’est mieux. Même si l’Histoire de ces rencontres armées de JDR est succincte, il est toujours bon pour les joueurs de savoir pourquoi on se bat. Au-delà de donner une justification aux Batailles cela booste l’Imagination de chacun. Qui n’a jamais rêvé de se retrouver dans Braveheart ? Dans Gladiateur ? Au cœur des combats du Seigneur des Anneaux ? Dans une Bataille de Game ofThrone ? De pouvoir porter les coups ? De ressentir cette montée d’adrénaline liée à l’anxiété de l’affrontement ?
en France avec BCB qui a vu le Jour en 2004 suite à une envie de créer des rencontres armées entre deux Camps pourvus de nombreux combattants. Est ainsi né le principe du War-GN, un terme qui est sorti de ma caboche en 2006. Comment ? Tout simplement : j’aime l’Histoire (Ça, tout le monde le sait) ce qui m’amène à faire des Wargames. Je fais du JdR et du GN respectivement depuis 1 986 et 1 990.
Les Jeux engageant les combattants à porter leurs coups vont et se multiplient. Bousculades, charges de face et impacts qui se font sentir répondent à un « besoin » des participants de GNs dits « classiques » qui parfois se sentent frustrer de ne pouvoir concrétiser une vraie Bataille.
La création du Mass-Larps à la Française par Matthieu a répondu pour moi comme pour beaucoup à un manque.Wargame + GN = War-GN. C’est aussi simple que ça. J’ai fait un amalgame et le terme a été validé et repris par Nicolas Leblanc, autre grand organisateur devant l’Éternel Ludique. BCB CH avant, tout comme Invasion CH aujourd’hui, ne sont pas des GNs classiques. Ce sont des War-GNs, des rencontres pour batailler, scénarisés où l’engagement physique est brut. C’est un jeu brutal, mais pas violent. La différence est toute simple : oui, les coups sont portés. Oui, les rudes bousculades peuvent vous déséquilibrer et vous faire chuter, mais Non il n’y a pas de mise en danger.
Ce concept n’est pas nouveau comme j’ai pu le lire. Il l’est peut-être pour de jeunes associations, mais date de 201 0 pour ce qui est du Canal Historique. Il émane de Matthieu Deret. Matthieu qui, avec sa Bande, est à l’origine des Mass-Larps
Je ne vous ai pas balancé ce coming-out pour faire mousser qui que ce soit, mais bien pour faire comprendre que, bien que vous vous en fouettiez plein la gueule (gentiment), nous veillons sur vous depuis les abords des combats.
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
La hache dans la mare
Ce n’est pas parce que l’on tape comme un sourd que l’on est un « bon guerrier »
La Sécurité avant tout ! Et avec le recul, nous savons jusqu’où peuvent pleuvoir les coups sur vous. Savoir arrêter un combat parce que celui-ci peut dégénérer, c’est savoir faire preuve de sangfroid et d’intelligence. Évitons les blessés inutiles. L’Organisation d’un War-GN doit toujours garder la main sur le Jeu et les propositions de Batailles liées à des objectifs. Les causes d’un débordement peuvent être multiples et sont souvent liées à une montée progressive de la violence qui découle de l’agressivité non canalisée des participants. Que de nouvelles associations proposent des « engagements » plus virulents qu’à l’habitude est en soit une bonne chose. Il faut de la diversité. Du renouveau. Partout. Il n’y a pas qu’une seule bonne idée, qu’une bonne histoire ou scénario. Les possibilités de War-GN sont multiples. Et c’est tant mieux si ces rencontres qui ne sont pas du Béhourd font des émules. Il n’y a aucune gêne à être copié. BCB / Invasion l’est depuis belle lurette et de nombreux MassLarps sont apparus depuis partout. Cependant en tant que joueurs veillez à ce que les Orgas à qui vous confiez votre week-end de « baston médiévale » ne soient pas dépassés par un engrenage
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d’évènements néfastes au Jeu en lui-même. Se combattre brutalement pour s’amuser, c’est bien. C’est sain. Se battre comme des dégénérés afin de prouver aux autres que l’on est le plus fort : non ! Ce n’est pas parce que l’on tape comme un sourd que l’on est un « bon Guerrier ». Un Con : oui. Assurément. Sans vouloir donner de leçon à qui que ce soit, j’ai peur qu’à vouloir dépasser le Maître les élèves fassent dans la surenchère. Alors méfiance. Ne vous laissez pas embarquer dans des pugilats où la violence prendrait le pas sur l’amusement juste pour contenter deux ou trois énergumènes en manque. Que vous soyez orga ou joueur : cadrez les choses. Même si vous êtes un Joueur. Surtout si vous êtes un joueur. Il doit y avoir des règles. Cela peut paraître simpliste, mais ça ne l’est pas… « Il n’y a pas de mauvais coups, il n’y a que de mauvaises protections. » Peut-être. Mais ce n’est pas une raison pour devenir un Bourrin aussi débile qu’irréfléchi.
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Titre original :
« Ma vie de femme en GN »
Rédaction :
H
RETOUR DE JEU
Marilou
Crédits photo p. 38 :
Champs Libres
Invasion CH 201 7
p. 39 :
Camille Schneider
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GENREDEGN GNDEGENRE Ah ! Le grandeur nature, une bande d'amis qui se retrouvent pour un week end d'immersion totale, c'est un vrai bonheur ! Éxcepté quand des p'tits gars viennent assombrir le tableau en me demandant si j'ai pas besoin d'un cours particulier pour apprendre à tenir mon épée. istoire de contextualiser le truc, je vais faire un rappel synthétique de mon parcours GNistique :
entendre que je dois me laisser faire, pour permettre TON amusement.
En 201 2, j’avais 20 ans et je connaissais rien aux jeux de rôles et encore moins aux GN, mais un très très bon ami m’a proposé de le rejoindre à BCB (Mais c’est quoi ce truc ?!). J’ai lu vite fait quelques infos et je lui ai dit : « Euh ouais… Mais je vais pas tenir une épée, laisse-moi observer d’abord ! ». J’ai donc joué une infirmière sur cet opus. L’année d’après je me maravais dans la forêt un arc à la main ! Depuis j’ai enchaîné différents GN, diplos ou mass-larp avec une moyenne de 3 jeux par an.
Et puis, il y a les gars qui veulent m’apprendre à manier une épée, un arc, à porter un étendard… Eh oui, je suis une femme et pourtant, je n’ai pas besoin d’un homme pour m’apprendre ! Je sais me battre, enfin, je sais, disons que je respecte les règles de frappes, de sécurité, de distance, ce qui permet de fun de tout le monde… La base non ?
Infirmière... Et 400 bonshommes qui viennent se faire soigner après s’être foutu sur la tronche en pleine forêt. Si on part du postulat logique que le GN est une microsociété dans un temps limité, on peut être sûrs que certains hommes soient venus me faire des avances, très ouvertement et très lourdement, en concluant, face à l’échec de leurs tentatives : « Ça va, c’était du RP, faut que tu t’endurcisses pour survivre en GN ! ». Et être moins con, ça te passe pas par l’esprit ? Me demander un bouche à bouche « RP », tout en ayant les mains baladeuses, non ce n’est pas correct et je n’ai pas à me laisser faire, en jeu ou hors-jeu ! Et puis, pourquoi j’aurais à m’endurcir ? M’endurcir voudrait sous-
Bon, je râle, je râle, mais ces mecs-là, c’est carrément une minorité. Certains ont faim de « câlins » en GN, mais la plupart ne sont pas lourds et ne s’acharnent pas. J’ai eu la chance de rencontrer des gens géniaux, des frangins sincères avec qui je partage encore maintenant, énormément de choses, bien qu’on ne vive pas à côté. J’ai échangé avec des mecs qui m’ont apporté, avec sagesse, des conseils remplis de bienveillance, qui m’ont accompagné dans mon apprentissage, afin que je devienne la joueuse que je suis, avec des valeurs de respect, de fairplay et de bonne humeur ! Sur les 2 compagnies que nous formions (donc 20 bonshommes), on était que 2 nanas et honnêtement, pas un des gars nous rappelait qu’on était des gonzesses ! Nous sommes une bande d’amis, peu importe le genre finalement, on est juste une bande d’amis ! Quand un relou vient s’agriper à moi, tenter de me rabaisser ou tenter un rapprochement par
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
Retour de jeu main au cul interposé, j’ai deux armes infaillibles : mon humour pour le sécher, et mes copains pour le virer !
« Ça va, c’était du RP, faut que tu t’endurcisses pour survivre en GN ! ».
N O 15
Aujourd’hui, j’ai l’impression que les mecs commencent à comprendre qu’on est leur égal sur un champ de bataille. Je me souviens d’une nana à BCB, elle portait plus de 20 kg d’armure en plaques et elle faisait TOUTES les missions : exploration, escarmouche… Elle en a fait des kilomètres en plein été avec ses kilos sur le dos ! Si je peux donner un conseil aux nanas qui souhaitent s’essayer aux GN de type « bourrin »,
du style Invasion in ZeBerry (ex-BCB), c’est d’y aller avec un max d’humour ! Bref, les gens que j’ai rencontrés, les quelques connards exclus, ont été bienveillants et super sympa, m’ont prise sous leurs ailes, le temps que je déploie les miennes ! J’aime mes copains, j’aime les GN, j’aime les escarmouches dans la forêt ! Alors mec ou nana, il est temps d’arrêter de faire des différences, en GN ou dans la « vraie vie », il y a des gens qui ont un pénis, d’autres ont un vagin, et on a la même passion ! On a tous le droit de s’amuser ! Sur ce, je vais préparer mon costume pour le prochain GN !
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MACHINSAUTRES DIVERSBIDULES Rédaction :
Nicoyas
Ici on met ce qu'on a trouvé ailleurs. Foot en salle, zine disparu, jeu qui revient...
C’EST PAS TOUT ÇA MAIS…
RÊVE DE DRAGON
Subbuteo
Le Tigre
scribus.net/
Rêve de Dragon
Un titre qui fait ressurgir de bons souvenirs aux plus anciens joueurs... Rêve de dragon, jeu du français Denis Gerfaud, garde une réputation de qualité et d'un monde onirique. La souscription qui commence en mai est donc une bonne nouvelle et le CCO va y participer. Ceci permettra peut-être à la première édition (qui dort sur une étagère, tel un artefact sacré) de soulever un peu la poussière de nos jeunes années de rôlistes.
J’ADORE LE NET POUR ÇA
En cherchant qui créditer pour l’illustration du texte au dessus, je découvre que Tignous avait, entre autre, illustré Rêve de dragon et donc collaboré au poster publié ici.
SUBBUTEO
Tignous
Crédits images p. 40 :
Wikimedia Commons
Bandeau :
Rêve de Dragon
(Poster conçu par Juan Rodriguez et Tignous)
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À ne pas rater sur la toile ce très bon article : SUBBUTEO : LES IRRÉDUCTIBLES DU FOOT SUR TABLE. Vous en étiez restés au jeu rigolo avec des figurines glissant sur un tapis ? Découvrez le monde de la pichenette sur le cul de Zizou. C'est étonnant, même si les adeptes des tournois de figurines pourront s'y retrouver un peu. Il y a des transferts aussi avec HeroClix™ ?
LE TIGRE
Pendant que vous serez sur STREETPRESS, cherchez "Le Tigre", on y parle de ce magazine curieux qui a cessé de paraitre. Pourquoi y aller ? Parce-
que. J'aimais bien Le Tigre qui en plus, était réalisé avec (entre autre) Scribus.
SCRIBUS ?
C'est un logiciel open source de PAO, je n'utilise plus que lui ( au grand regret de mes camarades liés corps et âmes aux logiciels propriétaires ). RL est conçu avec Scribus, comme beaucoup de règles, affiches et autres documents du CCO ou d'INVASION. Gratuit, il est disponible pour les trois OS ; Windows, Mac et Linux.
REVENU UNIVERSEL
Il est intéressant de voir ressurgir l'idée dans le débat politique actuel. Je m'amuse à ressortir une partie de cet historique d'équipe écris pour le GN Clans ! en 201 0 où on retrouve ce principe : […] Les guerres ont été éradiquées depuis la chute des archaïques systèmes économiques suite à la 7e guerre mondiale. Le système social « Barjavel », inventé par l'humaniste Aker Abdem a permis à tous les hommes et femmes de la planète de subvenir à leurs besoins vitaux. Le travail permet à ceux qui le souhaitent un confort supplémentaire de vie. Ce système a aussi créé de façon inattendue pour les économistes classiques de l'époque une explosion d'offre de travail. L'humain ne cherchant plus uniquement à survivre par le revenu du travail, il s'est découvert une envie de créer et d'entreprendre. […]
RÉVOLUT!ON LUD!QUE
C’est pas tout ça mais… Doc de « retour vers le Futur » pour aller directement à la rencontre des créateurs du Yathzee… Mais également par sa caméraman au blagues douteuses et devra s’en sortir dans les méandres de l’histoire et du déplacement temporel !
ARCHÉOLUDIK
Et voici une nouvelle émission YouTube traitant de l’histoire du Jeu et des jeux. Le Pitch est très simple, Indy-Jean-Daoud, vrai faux archéologue ludique, nous raconte à chaque émission l’histoire d’un jeu ou d’une pratique ludique. Dans ce premier épisode, il sera aidé par le
Produit par l’Association « le Conservatoire du Jeu », écrit, réalisé et monté par Jean-Daoud, plusieurs autres épisodes sont déjà en préparation pour le courant de l’année 201 7. L’émission sera sur la chaîne Youtube de l’association, mais également sur le tout nouveau site de l’association (encore en contruction mais qui devrait être prêt pour le 1 er avril, et c’est pas une blague ! ). Allez voir les liens à côté.
Chaine Youtube
le Conservatoire du jeu
Page Facebook
LIENS INTERNET Page 35 : Page 1 0 :
https://www.electro-gn.com/9558-ateliers-de-lart-daimer-ars-amandi#more http://www.ars-amandi.se/resources/the-ars-amandi-method/ http://www.ars-amandi.se/wp-content/uploads/201 4/04/Ars-amandi-workshop.pdf
Page 22 :
https://www.facebook.com/Conservatoire-du-Jeu38489006838891 4/ http://leconservatoiredujeu.fr/
Page 33 :
http://www.champs-libres.fr/ https://www.facebook.com/Conservatoire-du-Jeu38489006838891 4/
N O 15
http://boomstick-studio.blogspot.fr/
Page 40 :
http://www.streetpress.com/sujet/1 462555902-subbuteo-irreductibles-du-foot-sur-table http://www.streetpress.com/sujet/1 42591 5020-magazine-le-tigre-mort-kiosques https://www.scribus.net/ http://scriptarium.fr/blog/201 7/03/1 3/reve-de-dragon-en-mai-fais-ce-quil-te-plait/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Tignous
Page 41 :
https://www.youtube.com/channel/UC_7xQLLR0Us5k8cS1 KLkKiw/about http://leconservatoiredujeu.fr/ https://www.facebook.com/Conservatoire-du-Jeu38489006838891 4/
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