QUARTIER _GARE_TGV / synthèse
L’ENJEU PAYSAGER
La valorisation sociale ne passe plus uniquement par le luxe, mais par le fait de donner du sens à ce que l’on porte et à ce que l’on mange. Olivier Altmann, coprésident de Publicis
L’économie verte est à envisager comme une période de transition aussi inéluctable que la mutation numérique. Manuel Flam directeur de cabinet de Cecile Duflot
Le contrat social est en train de s’inverser : ce sera un luxe d’avoir accès à une qualité d’air et à une qualité d’eau. Cynthia Fleury chercheur au museum national d’histoire naturel
‘…il faut trouver des indicateurs pour noter et valoriser ces évolutions…’ ‘…conjuguer haute technologie et haute valeur environnementale…repenser le progrès’ ‘… la nature restitue ce qu’elle a consommé (air, nutriments,…), pour l’instant pas nous…’ Jochen Zeitz pdg du groupe sport &life style de PPR
Dans un contexte économique incertain, la forêt et les terres agricoles sont redevenues des valeurs refuges. Les particuliers restent toutefois les principaux propriétaires de la forêt française. Les prix des forêts ont augmentés de 18,20% en deux ans et 46% en quatorze ans. Emmanuel Hyest, président de la fédération nationale des Safer
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FLASH PRESS
Une éco-cité en périphérie d’un centre ancien suppose d’appréhender les ressources entre plusieurs secteurs de l’échelle des grands bassins de populations à celles de niches ressources au niveau d’une parcelle. La dimension géographique identifiée par les rythmes d’occupation des sols trouve ici toute sa pertinence. L’imaginaire d’une ’respiration paysagère’ de cette éco cité convoque directement les grandes unités de sols du bassin de vie de Montpellier : Le rivage avec son chapelet d’étangs, Les étendues de culture dont le vignoble et les boisements et garrigues. La nouvelle cité est en marge du centre ancien mais au centre de ce vaste territoire interface entre les rivages et la cité. En ce sens, il s’y joue un nouveau mode de ‘vie’ entre paysage et urbanité.
bois de fontanilles
bois noir bois de valène la bérange la cadoule bois de nasse le salaison bois de la rouvière
vallée du lez
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montagne de la gardiole
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réserve naturelle réserve naturelle hydraulique hydraulique
mer méditerranée
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bois du moulin de faivre
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OCCUPATIONS DES SOLS
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Situé dans la couronne nord des terroirs viticoles de la Méjanelle, le site recèle des qualités paysagères et patrimoniales certaines et reconnues, de nature bucolique aux terroirs agricoles.
Alluvions argilo-sableuses à graviers et galets, limons des terrasses holocènes Limon et loess du Lez Epandages caillouteux glacis de la surface d’abandon pliocène Cailloutis siliceux à matrice argileuse rouge, surface d’abandon pliocène (pliocène continental) Sables marins pliocène, anciennement “sables astien” fossilifères de Montpellier (pliocène marin)
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VALEUR AJOUTÉE DES RESSOURCES DES SOLS
L’enjeu d’une nouvelle centralité est d’introduire un mode urbain conciliant paysage actif et urbanités civiques, entre existant et futur, où les dimensions économiques, paysagères et écologiques sont mobilisées de concert à travers une relation complémentaire entre urbanité, agriculture et gestion de l’eau. Le projet cherche à prolonger les qualités existantes des vastes continuités paysagères tout en promouvant des valeurs sociales et économiques, accessibles à tous en intégrant aussi bien les respirations urbaines -rues, places - que les respirations paysagères – agricultures, étangs, jardins etc.
TOPOGRAPHIE ET HYDRAULIQUE quartier de la gare
cultures boisements et garrigue réserve naturelle hydraulique
source: schéma de cohérence territoriale de l’agglomération de Montpellier
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limites communales espace urbanisé (bâti, zone d’activité, grande infrastructure) espace de loisirs carrière, décharge lande, garrigue et bois oliveraie en friche ou vergers d’olivier en production vigne sur garrigue vignoble rénové, majoritairement en terroir d’AOC vignole rénové de qualité Vic de Pays vallée du Lez (vigne, céréales) espace mixte du Nord Est (vigne, céréales, fourrage) espace mixte Ouest et Nord (vigne, céréales, fourrage, friches) grandes parcelles en céréale ou fourrage mosaïque de culture en périmètre irrigué (vigne, céréale, maraichage, fourrage, arbo.) zone agricole sur coteau en déprise zone agricole de plaine en déprise marais et bocage melvesiens ripisylve et prairies inondables associées étang littoral et délaissé d’étang
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VALEUR AJOUTÉE DE L’EXPLOITATION DES SOLS
La générosité des grandes étendues de cultures évoque aussi bien l’art de bien vivre que la sécurité d’une économie domestiquée sous contrôle de la main de l’homme. Force est de constater que le rêve de la maison individuelle dans son pré carré s’articule directement à ses grandes étendues de culture ouvertes à l’infini sur l’horizon. Elles sont ici d’autant plus prégnantes que la figure de cette «économie agraire » est ici relayée par cinq mas, généreusement épaulés par les sillons de vignobles. Le capital paysager de ces terrains en marge du centre ancien repose en parti sur ces mas sertis de leurs vignobles. Toute la question repose alors sur les combinaisons potentielles entre ce patrimoine ancien et les nouveaux modes d’habiter que doit proposer cette éco-cité.
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vignoble rénové, majoritairement en terroir d’AOC vignoble rénové de qualité Vin de Pays vergers d’olivier en production grandes parcelles en céréales ou fourrage
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mosaïque de cultures en périmètre irrigué (vigne, céréales, maraîchage, fourrage, arbo.)
VALEUR AJOUTÉE DES RESSOURCES LOCALES
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Les vignes situées dans la partie nord-est du site ont une valeur patrimoniale et sont à valoriser dans la mesure du possible. La combinaison mas + vigne + mail représente un patrimoine identitaire important de l’un des traits caractéristiques des paysages montpelliérains. L’évolution vers une agriculture dite urbaine est à apprécier dans ces paramètres économiques comme dans ces paramètres de cadres de vie. A contrario l’ouest est marquée par une ’urbanisation limitée au contact des zones inondables
nouvelle gare alignement de platanes alignement d’oliviers alignement de platanes pins accompagant la route de la mer alignement d’oliviers Le château de la Mogère date du XVIIIe et est classé emprise pins accompagant la route de la mer monument historique (panoramique 1). Deux vignes alignements de platanes, un dit taillé en “ tête de emprise massif boisé chat ” qui bordent le château, et un autre au port e secteurs d’activités plus libre semble être l’ancienne allée principale ièr vignes u q an urbanisation de la propriété. A noter que ce bel alignement est massif boisé a b forte l e rétention dde bassin aujourd’hui sectionné par l’A9. La circulation est bien secteurs d’activités e n tai visible et l’Odysseum aux couleurs signalétiques on f urbanisation forte la de bassin repérage panoramique sont très présents dans le paysage hivernal. de rétention e u
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infrastructures lycée mendès france perméabilités infrastructures (au dessus ou en dessous de l’A9) A9 perméabilités routes principales (au dessus ou en dessous de l’A9) A9 routes site routes principales projet LGV routes site projet A9b projet LGV nouvelle gare projet A9b
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chateau de la mogère, XVIII eme, classé monument historique, bordé d’un alignement de platane tête de chat un alignement de platane au port plus libre part de la propriété et est interrompu par l’A9
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vue depuis le chateau me if a de la mogère (nord-ouest)
li s e Entrée rue de la méjanelle, vue sur un alignement de platanes d’olivier entre deux vignes. en d’o jan guidant vers le mas de comelet - plus loin dalignement n alig
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1. mas de la brousse 1. mas de la brousse 2. mas de comolet mas 2. mas mas de 3. decomolet méjanelle 1. mas de la brousse 4. mas deméjanelle servan 3. mas mas de 2. de comolet 5. mas rouge 3. de méjanelle 4. mas mas de servan chateau la mogère 4. mas dedeservan 5. mas rouge 5. mas rouge lycée mendès france chateau de chateau delalamogère mogère
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entrée de la rue de la mogère s ne vig un second alignement de platane fort dans le paysage reliant le château au mas de comelet. on distingue toujours l’odysseum et l’A9
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D’ici, se lit une construction paysagère typique de la région : la combinaison d’un alignement (se suivant dans ce cas de figure : platanes puis après la propriété, oliviers), d’un mas : le comelet, et de vignes (panoramique 2).
depuis le mas un alignement d’olivier sépare les vignes à l’arrière plan, deux massifs de pins permettent de situer l’A9 et l’échangeur la topo + l’alignement aux feuilles persistantes + les pins dissimulent parfaitement ces infrastructures la rue mène au mas de la méjanelle derrière un boisement dense
3. Avenue bachaga boualem. dissimulé derrière un massif arboré : mas de méjanelle - au premier plan, céréales cèdent la place aux vignes plus au sud
COMBINAISON MAS - VIGNE - MAIL
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isé Depuis la rue de la fontaine de la banquière, bose distingue le ruisseau de la Lironde qui traverse nord/sud le site du futur quartier um sif se s ys A9 ma od
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croisement rue de la fontaine et avenue des platanes entrée de la zone commerciale avenue des platanes désert le lotissement malgré un bel alignement le site bordant la route de la mer est laissé en friche ue et sert d’espace de stockage no aucune valorisation de la lironde zone de passage
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panoramique 3
Un bras du ruisseau Nègue-Cats est perceptible dans le paysage grâce à la végétation arbustive qui s’y développe aux abords (panoramique 5 et 6). Il vient longer l’impasse des mourons et les bassins de rétention avant de passer sous l’A9. En arrière-plan, derrière une végétation abondante, apparait le mas des brousses et la crête du lycée Mendès France. Une nouvelle séquence boisée puis visibles à travers l’alignement de platanes, l’A9 et l’odysseum.
vue depuis le chateau de la mogère (sud-ouest)
un bras du ruisseau nègue-cats est perceptible dans le paysage grace à la végétation qui s’y développe aux abords. il vient longer l’impasse des mourons avant de passer sous l’A9.
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séquence boisée puis visibles à travers l’alignement de platanes, l’A9 et l’odysseum panoramique 9 vue sur le lycée parfois entrecoupées de linéaires boisés grandes parcelles cultivées qui offre un paysage ouvert laissant entrevoir le chateau d’eau en batiments de l’établissement scolaire très présents dans le arrière plan au sud-ouest
Au croisement de la Rue de la Fontaine de la Banquière et de l’Avenue des Platanes, une large parcelle est laissée en friche et sert d’espace de stockage de l’entreprise voisine (panoramique 4). Il ne fait aucun doute que cet alignement de platanes structurant offre une belle desserte du lotissement de Boirargues au sud. Quelques bâtiments signalent l’entrée de la zone commerciale que traverse la route de la mer. Malgré l’attrait de la proximité de la route de la mer, aucune valorisation de la Lironde n’est faite à ce jour, pas de promenade ou d’itinéraire bis qui offrirait une alternative sur un linéaire (malheureusement limité au site) à la route de la mer au vocabulaire très routier.
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derrière une végétaiton abondante, apparait le mas des brousses etripisylve. juste derrière le volume du lycée Depuis la rue de la fontaine de la banquière (nord), là aussi le nègue-cats est repérable par sa
Le quartier de la nouvelle gare est concerné par deux sites PPRI des rivières de la Lironde et du Nègue-Cats. A peine perceptible dans le paysage - léger dénivelé et linéaire arbustif – ces rivières ne sont pas valorisées (entretien, aménagement de loisirs, plantations). La considération des lieux, même ponctuelle et modeste, pourrait apporter une valeur ajoutée au futur quartier dont les ambitions sont d’être un exemple en matière de performances environnementales.
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vue de la route de la mer en direction du littoral nouveaux aménagements, nottament la nouvelle ligne de tramway en cours de réalisation ancien rond point transformé en carrefour à plusieurs feux circulation dense et plutôt rapide, inconfortable pour le promeneur et pour le cycliste malgré des pistes dédiées des deux côtés promenade plus agréable le long du Lez ??? à vérifier
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vue depuis le parking du lycée mendès france de la voie menant à la future gare tgv
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route de vauguière passant au-dessus de l’A9 conduira à la future gare tgv - modification de l’ouvrage prévue afin de permettre le passage d’un tramway (20m de large) en arrière plan, batiments de l’odysseum aux couleurs signalétiques très présents dans le paysage A9 actuelle devant être transformée en « boulevard périphérique » et limitée à 70km/h. on note aussi une très forte présence dans le paysage dûe notamment par une différence de niveau par rapport au TN
Fer de lance d’une dynamique entreprise pour connecter Montpellier à la Méditerranée, la route de la mer nouvellement aménagée mise sur les modes doux mais pas seulement. Où que l’on soit dans le site de par la topographie, les étendues de prairies et les quelques massifs, on aperçoit fréquemment une ou plusieurs accroches urbaines : A9, Odysseum, secteurs d’activités, lycée (panoramique 9). Sensibles vis-à-vis, la question est avant tout de comprendre cet environnement afin de jouer le plus judicieusement possible sur les perméabilités visuelles et physiques. Grande artère de l’agglomération, la route de la mer est imaginée comme lien rapide et efficace entre le centre urbain et la Méditerranée (panoramique 7). Ainsi les nouveaux aménagements, notamment la modification de l’ancien rond-point en carrefour à plusieurs feux, la nouvelle ligne 3 du tramway, les pistes cyclables offrent la possibilité d’atteindre la mer grâce à des modes doux. L’impression qui s’en dégage est plutôt mitigée, en partie dû à la circulation dense et rapide, inconfortable pour le piéton et pour le cycliste. La voiture est encore omniprésente et les flux restent complexes. La connexion au site depuis cette rue aura une position non négligeable, et réclame de la délicatesse. La route de Vauguière passant au-dessus de l’A9 conduira à la future gare (panoramique 8). En arrière-plan, l’Odysseum est très présent dans le paysage. L’autoroute A9 actuelle devant être transformée en « boulevard périphérique » et limitée à 70km/h est très marquée par le dénivelé.
puis elle disparait derrière un massif boisé d’une propriété privée plus loin, chateau de la mogère nombreuses verticales
9. Depuis la rue de la fontaine de la banquière, alignement de platanes appartenant au mas de comelet et odysseum
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panoramique 7 vue depuis la route de la fontaine de la banquière (nord)
bien que la route de la fontaine de la banquière, tranversant d’ouest en est, se situe au centre du site étudié, la vue dégagée des prairies
PERMÉABILITÉS
L’environnement est considéré de manière intégrée, comme une composante du projet. Dans une volonté d’apaisement urbain, notre proposition vise à passer d’une approche thématique à une vision systémique. L’environnement est vu globalement. Les fonctions urbaines ne sont plus juxtaposées, voire en concurrence, mais en symbiose. Chacune bénéficie de l’autre. - L’eau est une ressource valorisée dans le cadre de l’arrosage et l’entretien. - Le végétal participe à l’économie alimentaire, à l’ambiance paysagère, à la biodiversité et à la dépollution de l’eau et de l’air. Des aires enherbées créent un paysage de qualité et limitent les résonances acoustiques. Les flux de circulation sont organisés pour un véritable partage de la ville. Le mobilier urbain intégré au sol et aux plantations crée une intimité et participe à l’atténuation de la perception d’un bruit toxique, en faveur de sons de convivialités, par son positionnement calfeutré et ses propriétés absorbantes. C’est à ces échelles qu’il est possible de construire une offre cohérente en matière d’accès aux espaces récréatifs, aux corridors écologiques pour une diversification faune-flore. 2010 était déclarée année internationale de la biodiversité par l’UNESCO. Ce projet est un moyen d’initier concrètement une articulation créative entre urbanisme et biodiversité : - en s’appuyant sur les ressources disponibles et les capacités de transformation des sols en place - en explorant les technologies (transport, fabrication, transformation) comme ressource paysage et non pas le paysage comme prétexte ou comme décor.
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VALEUR AJOUTÉE D’UN ENVIRONNEMENT CRÉATIF
La fine dentelle du littoral est grignotée. Les sites naturels sensibles sont bradés pour un tourisme gourmand en espaces et en infrastructures. L’imperméabilisation induite porte aujourd’hui des impacts qu’il est urgent de qualifier pour mieux les anticiper. De type méditerranéen, les rivières affichent des variations de débit exceptionnels, d’une rivière sèche à une rivière torrentielle (de 0 à 900m3/s pour le Lez par exemple). Les inondations restent un problème sensible avec lequel il faudra composer finement. A trop vouloir canaliser, le risque est d’augmenter le nombre et la violence des inondations. La pollution et les nombreux prélèvements d’eau sont également problématiques car ils ont un impact direct sur les étangs et leurs écosystèmes qui, malgré la multiplication des protections (ZNIEFF, Natura 2000, ZICO), affichent une qualité médiocre. Eviter de contraindre, de couvrir, laisser libre cours aux cycles naturels de l’eau et travailler sur les épaisseurs de ripisylves redonnerait un souffle certain aux dynamiques hydrauliques.
les courroies de transmissions lac : emprise de tranquillisation chenal : emprise de conduction topographie etétangs hydraulique leds et :emprise d’infiltration
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INFLUENCES HYDRAULIQUES : DE LA RARETÉ DENNL’EAU AUX INONDATIONS 0 0 0
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Le cycle de l’eau - eaux de surface, usées, de pluie, souterraines et cours d’eaux naturels- est un élément actif de notre laboratoire urbain. L’eau de pluie est une ressource précieuse valorisable à plusieurs égards. La gestion des eaux de pluie suit la stratégie générale de répartition des effluents, au sens où elle est recueillie où elle tombe et est infiltrée aussi vite que possible. Les hypothèses traditionnelles de collecte sont limitées au strict minimum. En rendant l’eau et ses systèmes de régénération visibles et intégrés à la vie urbaine, plutôt que dissimulés dans des canalisations et égouts, le projet révélera la beauté et le fonctionnement de cet élément sous toutes ses plasticités.
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La trame bleue repose sur le principe d’une gestion de surface des eaux de pluie directement mobilisables au profit des espaces utiles du parc et des espaces publics des quartiers. Il est à noter que la mobilisation des eaux de toiture comme source d’irrigation directe des parcelles de culture est une infrastructure de régulation des limites constructibles et protège durablement les interfaces seuil urbain-parc.
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Il ne s’agit donc pas seulement d’un équipement technique, mais bien d’un outil de régulation des emprises foncières: patrimoine construit et patrimoine paysager. En sus de cette disposition fondamentale, toutes les eaux grises et dites usées sont remises dans les circuits utiles du parc, soit transformées par les plantes, soit simplement ventilées dans des emprises d’expansion et ou de tranquillisation avant de regagner les cours d’eau ou de nourrir directement les nappes phréatiques.
ESPACES INTÉRIEUR QUARTIERS (25,7 ha)
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ARMATURE BLEUE : EAUX DÉBUSQUÉES
La gestion de l’eau est abordée selon la collecte, le stockage, l’assainissement et le recyclage. Collecte des eaux pluviales L’imperméabilisation du sol implique de gérer les eaux de ruissellement. Elles sont collectées à ciel ouvert, profitant des pentes naturelles du terrain. Elles sont ainsi recueillies grâce à des retenues et des glacis et dans des bassins de rétention, filtrée via des systèmes naturels tels des drainages. Les eaux de voiries, chargées en hydrocarbures, sont décantées et épurées par phytoremédiation avant rejet au milieu naturel.
Mise en eau - Sillons champs de culture, Jardin botanique de Bordeaux
Mise en eau - Sillons champs de culture, Jardin botanique de Bordeaux
Mise en eau - Sillons champs de culture, Jardin botanique de Bordeaux
Stockage des eaux pluviales Chaque quartier alimente le bassin versant qu’il occupe via des glacis en façade extérieure qui -selon les sources- se déversent directement dans les sillons de cultures pour une irrigation par infiltration. Le dispositif urbain est ainsi directement relié au dispositif d’irrigation agricole. Le stockage éventuel pour l’irrigation est distingué des surfaces d’épandage règlementaires calibrées pour les orages et évènements exceptionnels Les bassins d’impact des infrastructures sont associés aux ouvrages déjà instruits par d’autres paramètres. En d’autres termes, ils ne font pas bandes à part et confortent les paysages engagés par les vallons et autres infrastructures de régulations. Assainissement Les eaux usées sont bien entendu conduites séparément des eaux pluviales. Il est envisagé de profiter de l’espace disponible pour épurer localement eaux grises et/ou eaux noires pour une utilisation en eau non potable (agrément des espaces publics, chasses d’eau, etc…)
Irrigation par infiltration,pépinière, Belgique
Mise en eau - Sillons champs de culture, Jardin botanique de Bordeaux
Noue, pépinière, Belgique
Pré Nouvel, Isère
Irrigation par infiltration, Dali, Yunan, Chine
Irrigation par infiltration, Dali, Yunan, Chine
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Recyclage Chasses d’eau des toilettes, et réservoirs d’arrosage sont les deux postes les plus importants de la consommation en eau domestique. Leur alimentation par l’eau de pluie sera privilégiée. Dans les bureaux et commerces, cette eau est mise à profit pour le chauffage, la ventilation et la climatisation des tours de refroidissement, ainsi que dans les processus de production.
ARMATURE BLEUE : IRRIGATION PAR INFILTRATION
Alisma plantago
Arundo donax
Calle palustris
Pistia stratiotes
Zantedeschia aetiopica ‘Growborough’
Carex grayi
Cyperus alternifolius
Iris pseudacorus
Ranunculus lingua
Salix repens nitida
Eichormia speciosa crassipes
Helxine soleiroliis
Lobelia syphilitica
Phragmite australis
Schizostylis coccinea
Hosta plantaginea
Iris kaempferii
Mentha aquatica
Scirpus tabernaemontanii ‘Zebrinus’
Typha minima
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ARMATURE BLEUE : PLANTES PHYTOREMÉDIANTES
Ecotechnique à haut rendement / 10 m² par habitant
Lits à macrophytes verticales / 2 m² par habitant
Lits à macrophytes horizontals / 10 m² par habitant
Lagunane naturel / 10 m² par habitant
Illustrations par Hélène Izembart et Bertrand Le Boudec
QUARTIER _GARE_TGV
ARMATURE BLEUE : SYSTÈMES DE PHYTOREMÉDIATION
Architecture + Nature / Landscape, système
Tod Williams and Billie Tsien Neuroscience institute
QUARTIER _GARE_TGV
ARMATURE BLEUE : SYSTÈMES DE PHYTOREMÉDIATION
Les nouveaux quartiers s’inscrivent d’abord sur un sol existant avec des dynamiques de pentes, de sols et d’accessibilité. Les deux nouvelles infrastructures fractionnent la cohérence du terrain, le laboratoire urbain va les articuler. L’épure des nouveaux quartiers sera intégrée au tissu existant, tant d’un point de vue de l’accessibilité que d’un point de vue topographique et articulations aux installations rurales existantes. Le rôle du ‘mail’ joue ici un rôle central d’articulation intra-muros et extra muros en tant que médiateur entre les installations urbaines et les installations rurales. Il fait le joint et assure une grande fluidité d’usage d’où l’on passe du plus dense et plus canalisé, au plus ouvert et plus aléatoire. Il positionne les identités plurielles - du quartier dès les abords des grandes infrastructures par de grandes lisières arborées, zone refuge par rapport aux trafics et aux développements périphériques - des traversières panoramiques qui déroulent le paysage à vos pieds - de la place pont à l’image de ces vastes esplanades ombragées du grand sud - des vallons de la Lironde et de Nègue-Cats franchissements inférieurs- à l’image des corridors écologiques à mi-chemin entre nature et artifice - des franchissements supérieurs à l’image de ces silhouettes élancées qui sillonnent les campagnes françaises. Le rôle du jardin dans les unités d’habitations organise la transition entre le public et le privé, le domestique et le récréatif. Le jardin est étroitement associé aux typologies de l’architecture, tantôt vaste espaces structurant, tantôt fluide et intimiste. Il organise dans tous les cas les porosités en limitant les imperméabilisations de surface au strict minimum.
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ARMATURE VERTE : ENTRE ARBRES ET SILLONS
les courroies de transmissions mail confort : ombrière linéaire mail lisière : continuité faune flore mail accessibilité : allée au travers des champs mail évènement : brocante –vide grenier etc
Circulation entre les champs agricoles, Dali, Yunan, Chine
Jardin du Palais Royal, Paris
Circulation entre les champs agricoles, Dali, Yunan, Chine
Voute, Beziers
Giardini della biennale, venise
Boulevard de liason, Reims
Alignement de platanes, Montauban
Volume, Nice
QUARTIER _GARE_TGV
Alignement de platanes, Versailles
ARMATURE VERTE : ALLÉES URBAINES - SENTES AGRICOLES
Montpellier brillait en son temps par son jardin botanique, outil expérimental associant recherche universitaire et bien-être par la connaissance des plantes. Les plans anciens traduisent la finesse et le caractère exceptionnel du rayonnement de ce pôle d’excellence dans le tissu urbain. Le pôle d’excellence du monde de demain est introduit ici par le pont habité, entrée de ce vaste parc à l’échelle du territoire qui délivre les clés d’une relation privilégiée entre les quartiers et leur environnement. Le pont habité est un lieu au cœur du projet en même temps qu’un vecteur de transport et de communication. Il est littéralement la porte du parc en annonçant en direct les ressources du jour. Point d’accès au parc, il est relayé par ses courroies de transmission : les trames dites vertes et bleues qui innervent et irriguent le parc en profondeur. L’arborescence active se répartit ensuite selon trois principes : les programmes lieux, les programmes transversaux et les programmes nomades. Enfin la découverte de l’offre du parc se fera par les parcours panorama, sport et nature ou à la carte.
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PONT HABITÉ : SEUIL DU NOUVEAU MONDE
Sujets iconiques - maisons au vert - journée au vert - séjour au vert - vies de plein air - chambres avec vue Monitoring depuis la gare Affichage cartographies du jour avec relevés en temps réel des offres et ressources. De la même façon qu’on donne la température, les ressources seront affichées:
- relevés climatiques - relevé des ressources - relevé d’humeur - relevé d’eau etc. - humeur du jour - air du jour - couleur du jour - odeur du jour - eaux du jour Ces prélèvements sont effectués par des sentinelles (sensor) du paysage disséminés dans le parc.
Gérard Dufresne Sur la ligne TGV entre Paris et Dijon
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TRAVELLING
bassins
artagés
rc
minigolf
papa
parcours
marché de proximté
stand de jus
espace ev enementie l
skatepa
parcours
barbe à
naturels
hôtel agro -educatif
pavillons miniature s jardins p
Les programmes phares (ferme, corps-nature, domaine, logis de France,…), les programmes transversaux (sport, pédagogie, flux), les programmes nomades (carré évènementiel).
pistes cy
de fruit
clables ferme
promen
ades
enfants
fitness
centre d
e bien-ê
tre
mini foo
tball
vergers
cinéma
centre e
questre
plein air
maraîch
age
guignol
pétanqu
e
agrofore
sterie
all
nd
plein air
pavillons temporaire s
musique
basketb
playgrou
théâtre
pomme
d’amour
bio bar
musée
potagers
baseba
ll
tennis
CARTE DU JOUR
QUARTIER _GARE_TGV
ARBORESCENCES ACTIVES
Les interfaces entre espaces publics et espaces privés des quartiers se veulent intégrées ; que ce soit dans les emprises des quartiers ou dans les emprises du parc urbain. La question d’une cohérence d’un ensemble urbain partagé est un objectif à atteindre quelles que soient les programmations mises en œuvre. Elle se joue sur plusieurs registres mais repose principalement sur les hypothèses que les espaces de service (voirie, station d’épuration, parking, etc.) ne sont pas des sous-catégories des espaces de représentation (square, places, jardin petites enfance etc.). C’est à cette condition que les principes d’insertion et de lisibilité de l’identité du pôle de haute valeur ajoutée seront lisibles et accessibles à tous. Les principes de cohérence en terme d’aménagement se jouent, entre autre, sur : - les limites de franchissement privé-public soigneusement traitées. - les définitions de partage des usages dans les espaces de circulation où les zones de rencontres et les itinéraires cyclables sont privilégiés par rapport aux pistes cyclables et autres emprises réservées. - Les emprises poreuses sont privilégiées aux emprises imperméables, préambule au maintien d’un sol vivant au lieu d’un sol inerte. - L’inclusion de formations végétales sous toutes leurs jardins formes urbains[alignement, mail, haie bocagère, bosquet, etc.] est un relai de confort qui amplifie les parc naturaliste différents vergersseuils de pondérations climatiques. agroforesterie
Les principes maraîchage de cohérence en terme de propriété dans horticulture l’emprise du parc, se jouent selon un cahier des potagers charges reposant sur des prescriptions architecturales et paysagères précises. Elles peuvent centre energie verte se décliner selon différentes catégories : soit en centre aéré propriété pleine avec occupation ou concession, jardins partagés soit selon un bail d’occupation temporaire (principe plateforme évènementielle du domaine de Versailles), soit encore selon un autregîtes principe (musée Parc du Louvre à Lens – B&B propriété Région, exploitant EPCC, marque Louvre). centre de séminaires Ces différentes catégories ont dans tous les cas un incubateur talents patrimoine endecommun à partager dans l’intérêt de tous. cosmétique végétale (spa, sport) des sols (agrotourisme) Ces ressources dispositions supposent de considérer enfance de l’art (culture & loisirs) l’ensemble comme une unité territoriale indivisible du monde dont jardins l’image culturelle, économique et sociale arts & crafts (filière transformation) nécessite de respecter une charte de compatibilité au concept nocturne inaugural.
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ARBORESCENCES ACTIVES
QUARTIER _GARE_TGV
ARBORESCENCES ACTIVES
0,8
0,7
5,6 5,0 2,4
4,1
1,2 0,8
4,0
1,7
1,4
La programmation prévoit la constitution de douze programmes phares au sein du territoire. Les programmes phares sont des espaces délimités ouverts ou fermés, à faible densité de construction avec des prescriptions architecturales et paysagères applicables à tout le parc en symétrie des prescriptions architecturales sur les quartiers, celles-ci pouvant être adaptées aux besoins de chaque programme et être associatives, publiques, privées…. A titre d’exemple on propose un panel de six orientations à ces programmes phares. La première dénommée « cosmétique végétale » renvoie à la création d’installations sportives et de bien-être en symbiose avec l’espace naturel dans lequel elles seront situées (spa, cosmétique liée aux plantes et à leur extraits ‘aromathérpie, vinotherapie,... …). Une seconde orientation, « ressources des sols », rassemble deux programmes consacrés, entre autre, à l’agrotourisme, sous la forme de programmes œnologiques ou de ressources pédologiques des territoires de l’Hérault . L’ « enfance de l’art » réunit quatre spots consacrés à la culture et aux loisirs (théâtre de plein air, kiosque à musique, bar à glace, pomme d’amour, barbe à papa …). Les « jardins du monde » accueillent une collection de jardin inspirée de la culture du jardin des villes jumelées avec Montpellier [Chengdu, Fes, Louisville, Heidelberg, Barcelone, Tibériade, Tlemcen] . Les spots « arts & crafts » seront des lieux d’artisanat de qualité. Enfin, le spot « nocturnes » est focalisé sur le divertissement festif. Ces spots, peu denses, sont étroitement inscrits dans le lieu, l’enjeu paysager étant la clé de voûte de la programmation. Il apparaît ainsi que trois des six orientations sont directement économiques (« cosmétique végétale », « ressources des sols » et « art & craft ») alors que les autres ont davantage à vocation de détente.
1,0
PROGRAMMES PHARES (29 ha) cosmétique végétale (spa, sport) ressources des sols (agrotourisme) enfance de l’art (culture & loisirs) jardins du monde arts & crafts (filière transformation) nocturnes
QUARTIER _GARE_TGV
PROGRAMMES PHARES
A ces programmes phares s’ajoutent les unités dédiées qui peuvent leur être associées [type La Gacilly, Yves Rocher], mais pas nécessairement. Là encore, l’insertion dans le paysage sera primordiale. L’une de ces unités sera consacrée à un centre aéré en bordure de cours d’eau. Une deuxième, située à côté du spot des jardins du monde organisera des jardins partagés. Une troisième unité, au Nord-Ouest comme les deux premières, est une plateforme événementielle. Au Nord-Est, deux unités organisent des structures d’accueil pour du tourisme vert « haut de gamme » [type spa de Zumthor]. Enfin, les deux dernières unités, au Sud-Est du territoire, accueilleront un centre de séminaire [type Cerisy la Salle] ainsi qu’un incubateur de talents [type le Fresnoy].
12,2 5,8
4,9
7,6
5,7
5,1
8,2
UNITÉS DEDIÉES (50 ha) centre aéré jardins partagés plateforme évènementielle événmentielle gîtes B&B centre de séminaires incubateur de talents
QUARTIER _GARE_TGV
UNITÉS DÉDIÉES
Le maillage respectif des programmes phares et unités dédiées proposé ce jour repose sur les connaissances actuelles du dossier. La plasticité de sa maille permet des adaptations selon des termes compatibles avec le respect des grandes entités architecturales et paysagères du site.
1,1
1,9
1,8 2,3
5,0
1,0
1,0
0,4
0,6 0,3
0,9
0,4
0,2
0,2
0,5
0,4
0,6
1,9
0,4
3,0
2,2 0,6
0,8
0,3 0,6
0,6 0,6
1,9
0,7
0,6
0,7 0,6 0,9
0,4 1,3 1,2 0,3
1,0 0,6
0,6
4,5
2,5
0,6
UNITÉS DEDIÉES (50 ha) centre aéré jardins partagés plateforme évènementielle événmentielle gîtes B&B centre de séminaires incubateur de talents
QUARTIER _GARE_TGV
UNITÉS DÉDIÉES
Vexlard, Bassin épuré par plantes, riemer park, Munich
Diener + Diener, Novartis headquarters campus, Bâle
Centre culturel Domaine chateau de Cerisy la Salle (4 ha)
Peter Zumthor thermal baths, Vals
SANAA 21st Century Museum of Contemporary Art Kanazawa, Ishikawa
Gacilly yves rocher (55 ha)
Vilhelm Wohlert et Jørgen Bo Lousianne museum Humlebæk
Alvaro Siza Piscine Leça da Palmeira, Portugal
Fondation Maeght_St Paul de Vence
QUARTIER _GARE_TGV
RÉFÉRENCES
0,6
0,3
1,8
2,6 8,7
3,7
PARC NATURALISTE (18 ha)
QUARTIER _GARE_TGV
PARC NATURALISTE
L’agriculture urbaine est au cœur d’une programmation qui mise sur la porosité de l’urbain et du rural. L’agroforesterie, installée au seuil des infrastructures, place les bassins de populations à distance des nuisances, notamment sonores, occasionnées par ces dernières. Des centres d’énergies vertes permettant entre autre une épuration des eaux usées par les plantes, seront créés. Des vergers, de parcelles horticoles, des espaces maraîchers permettront de gérer les visà-vis entre les quartiers ainsi qu’entre quartiers et infrastructures.
3,1
Le projet cherche à promouvoir l’agriculture comme laboratoire pour l’élaboration, l’application et la démonstration de pratiques culturales durables, du point de vue de l’environnement, d’une économie diversifiée et comme composante structurelle et pérenne d’un tissu urbain articulé entre centre et périphérie.
0,5 0,4
4,0
1,9
2,5 0,7
4,4
1,2 2,6
0,9
0,7
1,1 1,1 2,6
1,5 4,7
2,4
4,7
4,4 1,1
2,6 1,2
2,1
1,9
1,0
0,9
2,5
1,1
En renforcent les cultures existantes de vignes (terroir d’AOC et vins de pays), maraîchage (céréales, melons), arbres fruitiers (oliviers) et en le diversifiant par le biais de typologies mixtes (agroforesterie, jardins partagés, collectifs et éducatifs, parcs) cette agriculture peut entretenir des rapports fonctionnels réciproques où elle devient urbaine, et c’est ensemble qu’espaces cultivés et espaces bâtis participent au processus d’urbanisation et forment un territoire partagé.
4,1 0,4 5,0 0,8
1,5 1,4
0,2 1,6
AGRICULTURE URBAINE (70 ha) vergers agroforesterie maraîchage horticulture potagers centre energie énergie verte
QUARTIER _GARE_TGV
AGRICULTURE URBAINE
valeur
product i uto à
augmente la valeur du terrain
on
a
AGRICULTURE URBAINE
l’échelle du quartier, promotion du travail indépendant
fermes collectives potagers jardins pédagogiques verger ECONOMIE TRADITIONELLE
xim pro ité
durdeable
ECONOMIQUE
maraîchage
limite
xim pro ré- ité duction des émissions CO2 par l’intégration de l’agriculture urbaine dans une stratégie d’un terrain polyvalent alloué à une stratégie des transports doux et durable
lité de v ua les
ie
q
l’étalement urbain les déplacements
lieux de vie et de travail sont à proximité immédiate de distance et de regard des lieux de détente. l’environnement urbain est apaisé malgré une densité de centre
ycl rec les age déchets urbains sont mis à profit par l’agriculture: les bois de parcelles de production deviennent des bois d’œuvre, les feuilles mortes des villes deviennent compost
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jardins verticaux jardines botaniques
ECONOMIE R E D É P L OY É E
jardins 5ème façade energie verte filière bois filière agronomique
SOCIALE recréatif espaces de production mais aussi immense espaces de détentes, de promenades et loisirs de plein air
ENVIRONNEMENTALE
viticulture ferme
réduit les coûts de déplacement de la nourriture
par un traitement plus extensif et une alternance des cultures, par la pratique des jachères, elle n’épuise pas le sol de ses qualités nutritionnelles
céréaliculture
jardins partagés
rticipa pa les tif
citoyens sont associés à la cueillette des produits
santé
par la proximité et l’entretien, les produits sont frais et de saison
és coh ion complémentarités des technologies mises en œuvre: l’eau des toitures de la ville irrigue les champs, etc.
édulescatif jardins ont un rôle éducatif par la démonstration des techniques de cultures précautionneux de l’environnement
La création d’une infrastructure basée sur la communauté pour l’agriculture urbaine, signifie l’établissement de systèmes relais locaux pour cultiver et acheminer les produits de la terre de l’agriculteur (producteur) au consommateur. Le projet vise à l’étudier et à l’approfondir l’agriculture urbaine comme stratégie intégrée afin de l’établir comme ressource polyvalente pour les collectivités éco-durables grâce à la compréhension de son système alimentaire. Ce cycle alimentaire dans lequel la production alimentaire, sa transformation, sa distribution et sa consommation sont intégrées pour améliorer l’environnement, la santé économique, sociale et nutritionnelle d’un lieu particulier, pose l’agriculture urbaine comme modèle assimilé dans un milieu urbain et durable. Le système de production alimentaire local suppose quatre étapes : la production, la transformation, la distribution et le recyclage. Chacune de ces étapes suppose sa propre échelle, son caractère de réponse et son agenda d’activité pris en charge par un espace physique dans le tissu urbain. On citera l’exemple illustre du parc de Versailles qui, avant d’avoir été le monument historique connu ce jour, a été une infrastructure de production d’une économie de tout un domaine, en même temps que d’une régulation hydraulique par des aménagements de toute une vallée, devenu le nœud de la ville nouvelle de Versailles. On citera encore le rôle du premier jardin botanique de France à Montpellier associé à l’université en termes de ressources en pharmacopée et de relation didactique à la population. L’agriculture urbaine est une industrie qui répond aux besoins nutritionnels d’une ville, de l’intérieur de cette ville, avec l’utilisation et la réutilisation des ressources au sein de la ville ; ceci expose en transparence le cycle économique et environnemental de la production de la nourriture tout en intégrant des associations et des organismes locaux ainsi que des institutions et des citoyens pour la mise en œuvre de cette production.
MODÈLE DURABLE
production
tansformation
distribution
céréaliculture viticulture horticulture maraîchage serres élévage sylviculture pépinières
cueillette conditionnement transformation distribution alimentaire incubateur culinaire cuisine communautaire
marchés de proximité usages privés magasins régionaux
recyclage compost mulch énergie verte
céréaliculture viticulture horticulture filière traditionnelle
fermes
maraîchage
fermes collectives
serres
coopératives
élevage sylviculture pépinières
vergers A G R I C U LT U R E URBAINE
filière communautaire
jardins pédagogiques
agroforesterie arboriculture fruitière
jardins partagés jardin verticaux
hydroponie jardinage potagers
filière familiale
jardins sur la 5ème façade jardins familiaux
En favorisant la mise en œuvre d’une économie agronomique périurbaine, notamment par la mise en place de circuits courts en débouchés locaux, la nourriture est une opportunité économique. L’argent, dépensé pour la nourriture produite localement, reste dans la communauté, générant près de deux fois plus de masse de revenu local que l’argent dépensé pour la nourriture importée. L’AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) recrée une communauté entre les producteurs et consommateurs. L’AMAP contribue au développement d’une économie intégrale et unifiée qui promeut un commerce équitable in situ. La production et la transformation alimentaire locale contribue à la vie sociale des communautés. Des activités telles que le jardinage communautaire, la formation professionnelle, faire ses courses sur les marchés locaux ou les célébrations saisonnières (les festivals de récolte par exemple), génèrent des opportunités sociales accessibles à un vaste bassin de vie. Promouvoir une identité à partir de produits locaux, positionne l’agriculture comme outil pédagogique et d’insertion sociale où les membres de la communauté en font partie. L’approche intégrée de l’agriculture urbaine dans le système alimentaire fait émerger des possibilités de nouveau temps d’adaptation de l’agriculture urbaine dans le tissu urbain, à travers la réalisation de ses potentialités. Cet engagement implique une relation privilégiée et symbiotique entre l’urbanisme et le système alimentaire, dans lequel le système alimentaire durable soutient l’urbanité et l’urbanité soutient l’agriculture durable, dans une boucle de rétroaction positive inextricablement liée et homogène. En encourageant les cultures multiples, on peut avoir un impact majeur sur les systèmes alimentaires locaux, ce qui signifie la démultiplication de nombreuses espèces et une grande variété de paysages dans le même temps et au même endroit, par opposition à la pratique courante commerciale de la monoculture. Dans un écosystème agro polyvalent, il y a habituellement une utilisation plus efficace du travail car chaque récolte a un cycle spécifique de culture, un temps spécifique de soin intensif avec une minimisation des risques, une réduction de l’incidence des insectes et des maladies et une optimisation de résultats avec de faibles niveaux de technologie. La polyculture cherche à ménager la biodiversité indigène.
jardinières
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ENGAGEMENTS ET IMPACTS
Vincent Van Gogh / la Plaine de la Crau
Turenscape / Shenyang architectural university campus, Shenyang city
Ferme du bonheur, Nanterre
Plan d’un domaine médiéval
Richard Kaufmann / Nahalal, Israel
Joseph Grima, Jeffrey Johnson, José Esparza / Landgrab city, Shenzhen
Société des jardins ouvriers des vertus, Aubervilliers
Officina del paesaggio / Jardins partagés, Chiasso
Filière communautaire jardins partagés* - essentiellement à caractère biologique, ils sont un moyen de préserver la biodiversité en milieu urbain et d’augmenter la présence végétale dans les quartiers. - géré collectivement par un groupe d’habitants, le jardin partagé ou collectif a pour vocation de créer des liens sociaux, intergénérationnels et interculturels. Il comporte par ailleurs une dimension de contestation sociale plus ou moins prononcée – critique de l’agriculture intensive, lutte contre l’exclusion et recherche de mixité sociale, appropriation d’espaces publics délaissés, selon un principe d’autogestion proche des mouvements de squatteurs. Ces jardins fleurissent à travers la France depuis une dizaine d’années. Le réseau national « Le Jardin dans tous ses États » a joué un rôle important dans cette éclosion en permettant des échanges entre jardiniers, élus et techniciens de collectivités locales. Le réseau a organisé un premier forum national à Lille en 1997, à Nantes deux ans plus tard, puis à Paris en 2005. * Un développement des jardins ‘guérilla’. Filière familiale Jardins partagés * Les jardins familiaux sont des groupes de parcelles de potagers, gérés par une association et mis à disposition de jardiniers (moyennant une cotisation annuelle versée à l’association). Les jardiniers peuvent cultiver ces parcelles pour les besoins de leur famille- la culture de légumes, d’arbres fruitiers et de fleurs, à l’exclusion de tout usage commercial. *descendant des jardins ouvriers Jardins pédagogiques Un jardin qui sert de support pédagogique permettant la mise en place de nombreuses activités autour de l’environnement et de la citoyenneté. Chaque jardin est unique et reflète les objectifs et les motivations des jardiniers. A proximité d’un centre éducatif. Jardins verticaux Les jardinières et les balcons ne sont plus réservés aux seuls fleurissements mais aussi à la production de petits fruits et légumes de consommations courantes.
Organoponicos La Calsada, Cuba
Les fermes de Gally, Saint-Cyr-l’Ecole
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Turenscape / Shenyang architectural university campus, Shenyang city
Jardin communataire, Boston MA photo: Amex Mclean
DE LA FILIÈRE TRADITIONNELLE À LA FILIÈRE COMMUNAUTAIRE
jardiner sur les toits de la ville constitue une façon originale et créative de récupérer les espaces neutralisés des toits, les terrasses et les balcons pour développer de nouveaux espaces verts et productifs qui contribuent positivement à l’écologie urbaine. Les jardins sur les toits explorent de nouvelles façons d’interagir avec le cadre bâti, l’environnement urbain et le cycle alimentaire afin de rendre la ville plus verte et les communautés en meilleure santé.
Brooklyn grange, USA
Les jardins suspendus de Babylon
Les fermes Lufa, Montréal Montreal
Gotham greens, USA
Les fermes Lufa, Montreal
Eco toiture, Bâle
Ville de Kvivik, Îles Féroé
California Science university, USA
Mountain equipment Coop, Toronto, Canada
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JARDINS SUR LA 5ÈME FACADE
Les systèmes agroforestiers sont des systèmes qui associent production d’arbres et cultures. Ils ont progressivement disparus des paysages européens, victimes de l’intensification et de la mécanisation de l’agriculture. Ces systèmes ont de nombreux avantages : ils sont à la fois très productifs et répondent aux enjeux environnementaux de paysage, de la protection des sols et des eaux et du maintien de la biodiversité. Le développement de l’agroforesterie représente une opportunité de diversification en douceur des exploitations, car la réduction de la production agricole due aux frondaisons est faible et très progressive. Elle permettrait la production d’une ressources en bois de qualité et de réduire le prélèvement des bois tropicaux. L’orangerie, Versailles
Pêcher candélabre à dis branches en espalier, Potager du Roi, Versailles
Plantations en lignes espacées de pins radiata dans une exploitation d’élevage bovins lait ,Nouvelle-Zélande
Paysage de parc agroforestier constitué d’arbres de 24 ans avec cultures intercalaires de fourrages (Hérault)
Culture associée de paulownias et de blé tendre, arbres de 4 ans, Chine du nord
Association d’oliviers et de vigne, Hérault
Pascal Cribier / un jardin en provence
Pascal Cribier / un jardin en provence
Peupliers et blé dans une parcelle groforestière adulte
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VERGER ET AGROFORESTERIE
Jardin pédagogique
Jardin partagé
Ferme
Maraîchage
Agroforesterie
Pépinière
Arboriculture
Parc
Horticulcture
Jardin carrée
Mails
Lande
QUARTIER _GARE_TGV
TYPOLOGIES
6,4
3,2
4,4
0,7
8,5
2,5
JARDINS URBAINS (25,7 ha)
QUARTIER _GARE_TGV
JARDINS URBAINS
Les allées des quartiers assurent tant l’innervation des bâtiments qu’une libre déambulation dans des espaces partagés grâce aux principes de régulation des zones de rencontre. La plateforme d’échange tram train privilégie les typologies de modes doux : la voiture n’est plus au centre des infrastructures.
Continuité aménagement espace public
Croisement des flux sans heurt et sans risques
Jan Gehl, Espace partagé à Brighton
Jan Gehl, Espace partagé à Brighton
King Kong, Place Pey Berland à Bordeaux
Jan Gehl, Espace partagé à Brighton
Gestion fluide des flux
Place Vendome à Paris a
King Kong, a Pey Berland à Bordeaux
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RÉFÉRENCES ZONE DE RENCONTRE
Les programmes phares sont maillés entre eux par des promenades distribuées selon trois principales entrées. La première serait la promenade des panoramas, permettant de relier entre eux des points de vue et belvédères afin de profiter des différents horizons paysagers. Le deuxième parcours, « sport & nature », égrènerait les spots liés à la nature et au sport. Un autre parcours serait consacré aux événements du moment, le maillage étant adapté selon le programme du jour ou de la semaine puisque les différents événements (marché de produits locaux, de fleurs, spectacle, festival, …) seront implantés, de manière temporaire, aux différents carrefours paysagers. Trois parcours se superposent, dont l’un sera régulièrement recomposé, permettant des itinéraires variés au sein d’un maillage réticulaire et évolutif. Le territoire sera un jardin offert à la pérégrination de visiteurs se perdant, s’ils le souhaitent, dans les entrelacs de cheminements multiples et changeants.
PROMENADE PANORAMIQUE (9 km) cosmétique végétale (spa, sport) ressources des sols (agrotourisme) enfance de l’art (culture & loisirs) jardins du monde arts & crafts (filière transformation) nocturne promenade
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PROMENADE DES PANORAMAS
horizons paysage 1
horizons paysage 2
QUARTIER _GARE_TGV
PANORAMA
horizons paysage 3
horizons paysage 4
Le projet transforme les qualités existantes des vastes continuités paysagères en promouvant des valeurs sociales et économiques, accessibles à tous . Respirations urbaines -rues, places associées aux respirations paysagères –agricultures, étangs, jardins etc.
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PANORAMA
PARCOURS SPORT & NATURE (9,4 km) cosmétique végétale (spa, sport) ressources des sols (agrotourisme) enfance de l’art (culture & loisirs) jardins du monde arts & crafts (filière transformation) parcours
QUARTIER _GARE_TGV
PARCOURS SPORT & NATURE
Cadrage 1 l’hôtel agro-éducatif
QUARTIER _GARE_TGV
Cadrage 2 centre de bien être
PARCOURS
espace ev enementie l
cinéma
théâtre
plein air
plein air
pavillons temporaire s
musique
musée
bio bar
ARTS ARTS&&CRAFTS CARFTS
QUARTIER _GARE_TGV
CARTE DU JOUR 1
bassins
naturels
parcours
fitness
pistes cy
clables
skatepa
centre d
rc
minigolf
e bien-ê
tre
mini foo
tball
centre e
questre
pétanqu
e
basketb
all
baseba
ll
tennis
SPORT & BIEN-ÊTRE
QUARTIER _GARE_TGV
CARTE DU JOUR 2
pavillons miniature s barbe à
parcours
papa
stand de jus
de fruit promen
ades
enfants
guignol
playgrou
nd
pomme
d’amour
ENFANCE DE L’ART
QUARTIER _GARE_TGV
CARTE DU JOUR 3
hôtel agro -educatif
marché de proximté
jardins p
artagés
ferme
vergers
maraîch
age
agrofore
sterie
potagers
RESOURCES DES SOLS
QUARTIER _GARE_TGV
CARTE DU JOUR 4
L’agriculture urbaine (20% de l’emprise) est la matrice du parc. Elle met à distance les infrastructures en même temps qu’elle organise les horizons paysagers. Les programmes phares sont les aires de destination. Ils représentent 8% et se distribuent entre cosmétique végétale (spa, sport), ressources des sols (agrotourisme), enfance de l’art (culture&loisir), jardins du monde et arts & crafts (filière transformation). Les unités dédiées, satellites des programmes phares, représentent 14% de l’emprise. Le parc naturaliste représente5% Les jardins urbains 8% Les promenades urbaines courent sur 18,5 km
jardins urbains parc naturaliste vergers agroforesterie maraîchage horticulture potagers centre energie verte centre aéré jardins partagés plateforme évènementielle gîtes B&B centre de séminaires incubateur de talents cosmétique végétale (spa, sport) ressources des sols (agrotourisme) enfance de l’art (culture & loisirs) jardins du monde arts & crafts (filière transformation) nocturne
QUARTIER _GARE_TGV
ARBORESCENCES ACTIVES
40,5 ha 11%
bâtiments existants
hydraulique
9,4km 1%
19,6 ha 6%
10,8 ha 3%
infrastructure
parcours sport & nature
70 ha 20%
50 ha 14% 29 ha 8%
9km 1%
promenade des panoramas
programmes phares
agriculture urbaine
unités dédiées
56,6 ha 15%
18 ha 5%
25,7 ha 8%
54,5 ha 15%
parc naturaliste
quartiers
QUARTIER _GARE_TGV
jardins urbains
indéfini
CARTOGRAPHIE
QUARTIER _GARE_TGV
EXTRAITS
QUARTIER _GARE_TGV
EXTRAITS
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EXTRAITS
QUARTIER _GARE_TGV
EXTRAITS
8 132 m² 2%
culture rez de jardin
11 111 m² 4%
tourisme rez de jardin
9 515 m² 4%
hôtels rez de jardin
13 669 m² 5%
education rez de jardin
33 464 m² 13%
87 616 m² 35%
91 868 m² 36%
commerces rez de jardin
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logements rez de jardin
bureaux rez de jardin
CARTOGRAPHIE
non attribué 15 %
agriculture urbaine 20 %
culture 2% tourisme 4% hôtels 4% éducation 5% commerces 13%
parc naturaliste 5% unités dediées 14%
logements 35%
programmes phares 8% quartier de la gare 15% infrastructure 8% eau 3%
bureaux 36%
existant 11%
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CARTOGRAPHIE
Bibliographie - Branzi, A et Domus Academy (1997) Agronica, Centre design Philips - Bralet, M. et Perez, V. (2010) Growlots Philadelphia : integrative development for Philadelphia’s urban agriculture movement, The university of the Arts, Master of industrial design program, Philadelphia, Pennsylvania - CITIES Foundation research institute (2011) Farming the City: temporary agriculture as an answer to urban decay - Fleurt, A. et Donadieu, P. (1997) de l’agriculture périurbaine à l’agriculture urbaine Le courrier de l’environnement N° 31 - Fleury, A (2007) Community supported agriculture: French approaches. UA magazine - ICLEI European Secretariat GmbH (2011) Adapting Urban Water Systems to climate change: a handbook for decision makers at the local level, Anne-Claire Loftus SWITCH European research project. - INRA (2006) L’agroforesterie : une nouvelle opportunité à saisir, Délégation au Partenariat avec les entreprises - Jansen, L. Wold, J. (2010) Thesis report, Urban agriculture: an opportunity for climate proofing the Netherlands, Saxion university of applied Sciences - Mendes, W. (2006) “Urban agriculture and Sustainability in Vancouver, Canada” In Cities farming for the future: urban agriculture for Green and Production Cities, René Van Veenhuizen, ed. IIRR/RUAF/IDRAC - Mougeot, L. (2006) Growing better cities: urban agriculture for sustainable development, IDRC - Paul, R. (2010) Urban Agriculture – towards a sustainable order, Architectural Association, London. - Plater-Zyberk & Company (2009) Agricultural Urbanism - Roberts, N. (2012) De Big water à SUDS : trois modèles de gestion urbaine de l’eau, URBANISME N°383 - True Consulting Group (2007) Best practices in urban agriculture: a background report for the city of Makloops to support development of a urban agricultural strategy Webographie - Cienfuegos http://dp.biology.dal.ca/reports/ztaboulchanas/taboulchanasst.html - Detroit agriculture http://detroitagriculture.net - Fermes de Gally: www.gally.com - La ferme du bonheur: http://lafermedubonheur.over-blog.net/ - Laboratoire d’urbanisme agricole : http://www.lua-paris.com/ - Lattes, légumes et fruits : http://www.latteslegumesfruits.fr/ - Les hortillonages d’Amiens - Les marais de Bourges http://marais.er.gs/ - Les Vergers de Saint Jean : http://lesvergersdesaintjean.fr/ - Nashi : bulletin d’information du potager du roi - SAFE Des Systèmes Agroforestiers pour les Fermes Européennes: http://www.ensam.inra.fr/safe/ - Shenyang city, Shenyang architectural university: http://www.turenscape.com/English/ - Urban farms New York http://inhabitat.com/nyc/top-5-urban-farms-in-new-york-city/ - Vancouver, city farmer : http://www.cityfarmer.info/ - wikipedia - agriculture urbaine
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BIBLIOGRAPHIE