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IL ÉTAIT UNE FOIS LE MARAIS AUDOMAROIS
Le Marais
Il était une fois un vaste marais façonné par l’Homme depuis le Moyen-Âge. Un espace immense, grand comme la ville de Lille, dont les voies d’eau touchent 15 communes du territoire. Il est diffi cile de décrire un voyage où les mots manquent de magie. Mettre le pied dans une barque ou un bacôve chez nos bateliers, c’est faire le pas vers une promesse, au petit matin comme au coucher du soleil. Ici, les maraîchers s’activent à produire une cinquantaine de variétés de légumes dont le célèbre chou-fl eur d’été. Ils le fêtent avec une confrérie ou en paradant lors d’un cortège nautique le dernier dimanche de juillet. C’est également s’émerveiller, en naviguant, d’un héron majestueux qui vous survole et qui cohabite avec plus de 240 espèces d’oiseaux, c’est regarder des cygnes qui regardent des pêcheurs, qui regardent des carpes. C’est avoir enfi n ce repos que l’on ne trouve jamais dans la folie de notre monde, c’est sentir ce pouvoir de ralentir chaque seconde pour la contempler, la partager avec les siens. C’est approcher des « îles » encore habitées en y croisant les sourires ou encore le facteur en barque. C’est frémir en écoutant la légende de Marie Groët, c’est continuer le rêve à pied pour assister au spectacle de la nature d’une Réserve Nationale, à vélo, en gyropode, en 2CV, en trottinette… C’est réveiller enfi n notre imaginaire, notre seul bagage en commun en découvrant un équipage voyageant à bord d’un « Sous-Marais », un maraîcher qui vous invite chez lui le jour de sa retraite ou en devenant un naturaliste en herbe le temps d’une exposition. Il est des invitations que l’on laisse au bord d’une table avec « un jour peut-être » et il est des invitations que l’on ne refuse pas parce qu’elles sont essentielles.
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Once upon a time there was a vast marsh shaped by man since the Middle Ages. A huge space, as big as the city of Lille, whose waterways touch on 15 urban areas in the region. It is diffi cult to describe a voyage when words lack magic. To set foot aboard a boat - or a bacôve - with our boatmen is to take a step towards a promise, in the early morning as well as at sunset. Here, vegetable growers are busy producing around fi fty varieties of vegetables, including the famous summer caulifl ower. It is honoured with a brotherhood and with a nautical procession on the last Sunday of July. To travel along the marsh is also to marvel while sailing at a majestic heron which fl ies over you and cohabits with more than 240 species of birds. It is to watch swans which watch fi shermen who watch carp. Finally, it is having this feeling of rest that you never fi nd in the madness of our world, it’s feeling this power to slow down every second to contemplate it, share it with your loved ones. It’s approaching the still inhabited «islands» or even running into the postman in his boat. It’s the thrill you feel while listening to the legend of Marie Groët, it’s continuing to dream on foot to witness the spectacle of nature in a National Reserve, by bike, Segway, 2CV, scooter... Furthermore, it is awakening our imagination, our only common baggage, by discovering a crew travelling aboard a «sub-marsh», a vegetable grower who invites you to his home on the day of his retirement or by becoming a budding naturalist during an exhibition. There are invitations that we leave at the edge of a table thinking “One day, maybe” and there are invitations that we do not refuse because they are essential.
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