Dour Festival: No Bullshit! du samedi

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Magic Cannibal dans la Sound Balzaal Stage Prairie System

DOUR D'HIER

Elektropedia

LA PETITE MAISON...

Les Fils De Teuhpu

15:20-16:10

Spector

16:10-17:00

16:10-17:00

IT! DES FESTIVALS H S L L U LE GUIDE NO B 2 15 JULY 201 12 13 14

Andrew Tosh

17:00-18:00

Dimlite

17:10-18:00

Comel Campbell & Soothsayers

Pomrad

15:40-16:20

16:10-17:00

Frànçois & The Atlas Mountain

Stuck In The Sound

18:00-19:00

Marcel et son Orchestre

18:00-19:00

The War On Drugs

Nada Surf

19:00-20:00

DâM-FunK

19:00-20:00

Skarhead

22:00-23:00

The Pharcyde

20:00-21:00

Parov Stelar Band

+ live band

Midnite

20:00-21:00

Destroyer

20:00-21:00

Caliban

DOOM

Bon Iver

21:00-22:00

21:00-22:00

Little Dragon

22:00-23:00

Dilated Peoples

23:00-00:00

NoBullShit! sélection

Brodinski

03:00-05:00

Kolombo

04:00-05:00

vs Gesaffelstein

02:30-04:00

03:00-05:00

LeFtO ‘10th annversary’

03:00-04:00

Marcel Dettmann

01:15-03:00

Ben Klock

01:00-02:30

Dorian Tnght Concept 02:00-03:00

01:00-02:00

The Panacea Counterstike

01:45-03:00

vs Limewax

Club Cheval Dj set BROMANTSCE The Shoes (Canblaster vs Sam Tiba vs...) PRESEN 00:00-01:00

Dj Koze

Lunice

00:00-01:00

Audio

00:30-01:45

23:30-01:00

Punish Yourself

23:00-00:00

Cookie Funtcase monsta 03:00-04:00

01:00-02:00 02:00-03:00

04:00

Surfing Kurt Vile & A.T T. Williams Julio Bashmore Mosca goldFFinch Leons The Violators FOPRRM ESENTS 23:30-00:45 00:45-02:00 02:00-03:15 03:15-04:15 04:15-05:00 22:00-23:00

21:30-22:30

23:00-00:00

Flux US Brown & Doctor P Killsonik CIPRRC ESENTS Gammon 00:00-01:00 Pavillon

Heaven Shall Burn

21:45-23:00

Gemini

20:30-21:45

20:10-21:00

Figure

19:15-20:30

18:50-19:40

Bar9

18:00-19:00

Cerebral Do Or Die Ballzy 17:40-18:20

16:30-17:10

AVPRESS

AVPRESS

BaliMurphy

14:00-14:40

The Bots

14:40-15:20

Sunrockers

14:40-15:20

LEFTO

PRESENTS

Poliça

14:40-15:20

Defeater

15:20-16:00

Subscape

16:45-18:00 18:00-19:15

AVPRESS

BRNS

Kapitan Korsakov

13:20-14:00

13:20-14:00

Dirty Fingers

15:30-16:45

Kastor & Dice feat. MC Swift

03:00

De

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14:20-14:50

PRESEN

02:00

Outre le supplément gratuit Moustique NoBullshit! que vous tenez dans les mains, retrouvez chaque semaine dans Moustique nos deux pages spéciales Festivals et notre agenda des concerts. L'actu des festivals, les comptes rendus, les interviews et les potins du backstage, c'est aussi sur www.moustique.be

01:00

BACKSTAGE

00:00

Bienvenue dans l’univers très personnel de Annie Clark, ex-membre de la chorale de pop symphonique Polyphonic Spree et membre du groupe de Sufjan Stevens à ses débuts. Ce qui situe déjà le personnage. Sa pop décalée, faussement simple est un espace de folie douce où rien ne semble être ce qu’il est vraiment. Difficile à comprendre? Oui autant qu’il est ardu de décrire ce joli chant aérien, cette guitare pas vraiment rock, pas vraiment pop, ces mélodies étranges, peuplées de sons inattendus, qui hésitent entre rêves et cauchemars. Et si sa manière de bouger évoque parfois un petit robot en fin de batterie, on soupçonne Annie d’être plutôt une drôle de fée qui n’a pas toujours envie d’être gentille.

23:00

LA PETITE MAISON...

Même le silence qui suit un concert de Napalm Death fait encore du bruit dans les oreilles. N’empêche, la formation grindcore de Birmingham n’a jamais baissé les bras en trente ans de carrière et on n’osera jamais coller l’étiquette “vétérans” à leur nom. Puisse le bassiste Shane Embury, sosie du sorcier concierge Hagrid dans Harry Potter, d’ ne pas nous entendre. Bon, et le concert dans tout ça? Puissant a tel point qu’il nous a presque scotché à la bâche du chapiteau et décapé le vernis rouge sur nos ongles. On admire le combat politique de Napalm Death toujours prêt à monter aux barricades pour dénoncer le capitalisme et les dysfonctionnements de son Angleterre natale, mais leur musique sert surtout d’exécutoire et de défoulement à leur horde de fans composée de plusieurs générations. Et vu comme ça, ils ont mérité leur chèque. Ah oui, leur nouvel album “Utilitarian”, quinzième du nom, est sorti l’hiver dernier. Et ça dépote sec.

22:00

ST. VINCENT

CANNIBAL STAGE

21:00

Jah sait si l’on a écouté ses premiers albums en boucle et que l’on conserve un respect éternel pour Rodney Hilton Smith. C’est peut-être l’âge, 40 ans, mais désormais Roots Manuva semble clairement privilégier ses racines jamaïquaines. Malgré l’aide de deux compères au micro, d’un bassiste, d’un synthé et d’une batterie, l’espèce de reggaeragga, mâtiné tout de même d’un peu de hip-hop, qu’il a livré ne nous a pas convaincus. Bien sûr, il garde le secret du refrain qui fait sautiller et ne chôme pas sur scène, mais on ne peut s’empêcher de penser que son temps est révolu. La même impression que nous avaient déjà laissé ses troisième et quatrième albums. On conservera donc le souvenir des bonnes vibes qu’il envoie et on oublie le reste.

NAPALM DEATH

20:00

ROOTS MANUVA THE LAST ARENA

On ne changera plus J Mascis et ses deux compagnons de scène. Aller voir Dinosaur Jr, c’est comme passer un moment avec cette vieille connaissance que l’on croise en concert depuis plus de vingt ans. Et qui, à part ses cheveux qui ont blanchi, n’a pas vraiment changé. Il a, par exemple, gardé son habitude de réaccorder sa guitare avant chaque morceau. Un maniaque de la gratte. On parle tout de même d’un gars qui en interview, après quelques minutes, finit par ne plus faire attention à vous pour jouer de son instrument débranché. True story. Parrain de la scène alternative américaine pré-grunge, le chanteur-guitariste a imposé un style: des lignes de guitare pleines de feedbacks mais qui dessinent des mélodies et une voix de vieille porte qui grince qui chante de manière un peu nonchalante. Par moment, le passé hardcore et punk du groupe ressurgit et le ton se durcit. De quoi apporter un peu de variété à un concert par lequel on s’est une fois de plus laissé emporter. Et on est vraiment content d’avoir une de plus pu entendre leur reprise déglinguée du Just Like Heaven de Cure.

19:00

Toujours masqué de blanc, Fuzati revient nous dire ses quatre vérités. Difficile à comprendre le petit succès de ce rappeur-looser. Le flow n’est pas exceptionnel, voire monocorde, la gestuelle typiquement hip-hop mais maladroite et l’interaction avec le public hésitante. Pas étonnant en soi pour un mec dont le titre le plus connu est “Baise les gens”. Mais si ça marche, et qu’une partie du public reprend en choeur les punchlines du Versaillais, c’est sans doute par ce qu’il représente. Fuzati n’aime pas les gens (déjà dit), les jeux de séduction et la société dans laquelle il vit. Miroir grossissant des malaises d’une génération sans illusions, il permet d’extérioriser ce petit bonhomme aigri en nous qui hésite entre tirer dans la foule ou se pendre. Gloups!

18:00

DINOSAUR JR THE LAST ARENA

DANCE HALL

17:00

KLUB DES LOOSERS

CLUBCIRCUIT MARQUEE

16:00

Sans vouloir manquer de respect aux très bons Doomtree, des copains à Danger Mouse, le crew parisien était le premier grand rendezvous hip-hop de la journée. En deux albums, et une flopée de concerts, ils s'imposent comme la nouvelle sensation française. Et au vu du concert, on comprend mieux pourquoi. Ils ont su trouver la manière de fonctionner qui concilie rap grand public et image d’intégrité. Les cinq MC’s et leur DJ maîtrisent tous les aspects du live. Le show est dynamique, les flows sont sans faille et les petits trucs pour impliquer le public fonctionnent à tous les coups. Mais c’est aussi leur limite: tout cela paraît un peu trop clean et manque d’originalité. Reste que l’efficacité est au rendez-vous. Concert réussi, donc.

! UNTITLED TS

L’Alliance Bleue, nouvelle secte créée par Sébastien Tellier, a accueilli des centaines de nouveaux adeptes ce vendredi à Dour, même si “les petits enfants handicapés passant avec des chapeaux” promis par son gourou ne sont pas venus. Accompagné d’un claviériste et d’un batteur, Tellier est apparu, tel Jésus pour distiller sa pop synthétique, croisement improbable d’un Michel Polnareff sous acide et d’un Patrick Juvet époque Rêves immoraux. Sa mission? “S’amuser car ça aide à mieux comprendre la vie.” Glissant ses mots bleus à chacune de ses interventions, Tellier n’assure pas toujours côté voix, mais ses chansons sexuelles succédant à d’autres chansons sexuelles (Cochon Ville, Russian Attractions, Yes It’s Possible) possèdent un magnétisme fou. Il n’a pas fendu la foule, n’a pas transformé l’eau en pils, mais a célébré une eucharistie euphorisante. Ce type-là est complètement à la masse et ça fait du bien. Amen.

15:00

1995 THE LAST ARENA

SÉBASTIEN TELLIER

14:00

Le mélange américain-palestinien-philippin du Californien, et son look en jean avec barbe de trois jours comprise, donne au rockeur une belle petite gueule d’amour. Mais Hanni n’est pas un tendre. Flanqué d’un deuxième guitariste et de Nick, son fidèle batteur, il ne fait pas de round d’observation. Pas le temps. Il attaque directement son garage rock, avec chant et batterie rockabilly, et aligne les riffs saignants. Si ce style particulier sert de fil rouge au concert, le rockeur multiplie les influences. La reprise de The Fly des Cramps et du standard You Rascal You, qui a inspiré le Vieille canaille du grand Serge, faisant foi. Tranchant, le trio sait aussi se tenir et se montrer lancinant avant de lâcher la sauce. Bref: c’était tendu, électrique, diaboliquement sexy et foutrement bien foutu. On n’en attendait pas moins de sa part.

13:00

Victorieuse du prestigieux Mercury Prize en 2009 avec son premier album “Speech Therapy”, Corynne Elliott écrit des chansons en forme de pamphlets mais sait aussi trouver les mots pour exprimer toute sa sensibilité. Autant nous avions été séduits par son dernier disque “Freedom Of Speech”, autant sa prestation au Dance Hall nous a quelque peu laissés sur notre faim. Entourée d’un groupe qui se contente de jouer la note, elle impose toujours un flow impressionnant, mais déçoit en enrobant ses propos conscientisés d’une musique soul/jazzy digne d’un Lidl. Devant un public plus curieux qu’attentif, Corynne a essayé à deux ou trois reprises de relancer la machine avant de termine en roue libre. Un peu court mademoiselle Debelle.

Petite Magic LaMaison Red Bull Sound dans la Cannibal Elektropedia System Prairie Stage Balzaal

HANNI EL KHATIB

DANCE HALL

Club The Dance Circuit Last Hall Marquee Arena

The Club Last Circuit Dance Arena Marquee Hall

SPEECH DEBELLE

La Petite Maison

De

Red Bull

BON IVER

THE L AST ARENA - 21:00

14/07/12 13:37


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