Vegas
13:30-14:00 14:30-15:00
Hepburn
Doomtree 1995
16:10-17:00
15:30-16:10
Murkage
16:20-17:00
The Inspector Cluzo & The FB’s homs
Klub Des Loosers
15:30-16:10
Malibu Stacy
15:20-16:10
14:50-15:30
Willow
Kaizer Place
14:30-15:00
IT! DES FESTIVALS H S L L U LE GUIDE NO B 2 15 JULY 201 12 13 14
17:00-18:00
Speech Debelle
The hickey Underworld
17:00-18:00
Hanni El Khatib
17:00-18:00
Roots Manuva
18:00-19:00
Seth Gueko
18:00-19:00
Against Me!
A.S.M.
19:00-20:00
19:00-20:00
20:00-21:00
Kanka
20:00-21:00
Dinosaur Jr.
(A State Of Mind)
Fanfario
Architects
19:50-20:40
19:00-20:00
Municipal Waste
18:30-19:20
Sébastien Tellier
21:00-22:00
Puppetmastaz
21:00-22:00
Ministry
BATTLES
23:00-00:00
Pantha Du Prince
22:30-23:30
00:00-01:00
Blackstar (Mos Def aka Yassin Bey + Talib Kweli)
02:30-03:45
NoBullShit! sélection
03:45-05:00
04:00-05:00
Congorock Mumbai Science
02:45-03:45
Reality Shock Ubuntu Soundsystem Soundsystem
Dj Odilon
Foreign Friction & Datsik Delta Heavy Beggars Linguistics 02:30-03:45 03:45-05:00
Caspa
01:15-02:30
00:15-01:15 01:15-02:30
Jack Beats
live
00:00-01:00
The Dubateers
01:30-02:30
Actress araabMUZIK Dj Food
01:20-02:10
00:15-01:15 01:15-02:30 02:30-03:45 03:45-05:00
The Experimental Meshuggah Tropic Blues Band
00:00-01:00
The Twinkie Zion Gate HI-FI Brothers 00:00-01:00
22:45-23:45
Godflesh
23:00-00:00
Mad Sin
22:30-23:20
22:00-23:00
Jahtari Riddim Force
21:15-22:15
21:00-22:00
St. Vincent
Napalm Death
21:10-22:10
The Club Last Circuit Dance Arena Marquee Hall
Castles
Your Rise & Fall Headcharger Demise
17:20-18:00
Mount S Teengirl James Blake Lone Space Dimension The Chain Controller Dj set Dj set Kimbie PRR& ESENTS Fantasy 00:30-01:45 03:00-04:15 22:15-23:00 23:00-00:30 01:45-03:00
21:15-22:00
Petite Magic LaMaison Red Bull Sound dans la Cannibal Elektropedia System Prairie Stage Balzaal De
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14:00-14:30 15:00-15:40 16:10-16:50
Shlohmo
20:00-21:00
04:00
Outre le supplément gratuit Moustique NoBullshit! que vous tenez dans les mains, retrouvez chaque semaine dans Moustique nos deux pages spéciales Festivals et notre agenda des concerts. L'actu des festivals, les comptes rendus, les interviews et les potins du backstage, c'est aussi sur www.moustique.be
Sun Ikonika Pinch Glitters 17:30-18:45 18:45-20:00
BACKSTAGE
03:00
The Flaming Lips c'est dimanche sur The Last Arena. Moustique Nobullshit! te propose de monter sur scène et de t'éclater avec le groupe. L'heureux élu sera tiré au sort ce vendredi à minuit et pourra gravir le podium avec deux personnes de son choix. Vous devez bien sûr être présent sur le site du festival et avoir votre ticket pour dimanche. Pour participer: follow @moustiquemag sur Twitter et tweete #FlamingLipsDour. Le nom des gagnants sera publié dans l'édition du NoBullshit! de samedi.
02:00
MONTE SUR SCÈNE AVEC TES POTES ET DANSE AVEC THE FLAMING LIPS
01:00
CONCOURS
THE LAST ARENA
Démarrage sur les chapeaux de roue pour les beaux gosses de Franz Ferdinand, ce jeudi, sur la grande scène de The Last Arena. Malgré la pluie (“et une pluie qui mouille” comme dirait un de nos confrères), malgré la prestation de Caribou qui a mis tout le monde sur les rotules, malgré les beats des poulains de Ed Banger, Franz Ferdinand a fédéré, balancé la sauce et offert -déjà- un nouveau morceau dans le premier quart d’heure de son set. Sorry, nous aurions bien voulu rester, mais le bouclage du NoBullshit! nous attendait.
00:00
Prestation euphorique que celle de Montevideo qui a fait bien plus que lever un coin du voile sur son nouvel album “Personal Space”, annoncé pour la troisième semaine de septembre. Entre chansons pop, passages plus mélodiques avec un piano minaudier et envolées pour dancefloor, la formation bruxelloise (beau Tshirt de Bowie, monsieur Jean!) a pu se rassurer. Non seulement le public ne les a pas oubliés, mais il a réagi au quart de tour aux nouvelles compositions. Mention spéciale pour le groovy Madchester, la ballade plus enveloppée Castles et un Out Of Pleasure au final très psyché. Ça promet pour le disque.
23:00
FRANZ FERDINAND
MAGIC SOUNDSYSTEM
22:00
MONTEVIDEO
21:00
C’est peu dire que l’on attendait beaucoup de la prestation du Canadien Daniel Victor Snaith, tant il nous a habitués à vivre d’excellents moments en live. C’est donc avec un peu d’inquiétude que l’on constate dès le début de son concert qu’il y a un problème de son. Celuici s’arrangera heureusement par la suite, même si le volume reste bas. Seules les trente premières rangées ont donc réellement profité de la prestation de Caribou. Difficilement descriptible, sa musique malaxe deephouse, minimal techno, pop psyché et emmène le public dans un voyage, certes rythmé, mais surtout intérieur. Les fans auront apprécié mais la partie du public qui attendait que les intenses boucles se muent en déferlement de beats est sans doute restée sur sa faim. Il fallait bien s’en douter avec le maître de cérémonie qui privilégiera toujours l’esthétisme et l’élégance à la facilité.
20:00
Nick se produisait la veille au Montreux Jazz Festival et il a été quelque peu déçu par le public helvète, un peu trop passif selon lui. Rien de tout ça au Dance Hall où l’Américain au look de collégien sixties a fait danser les filles et bien bouger les mecs. Nick est jeune, mais il réussit à sonner vieux. Il est blanc, mais il chante comme un black. Il doit twitter comme tout le monde avec son laptop, mais il aurait bien voulu vivre à l’époque des Remington portatives et des juke-boxes Wurlitzer. Limpide mais un poil trop lisse sur son premier album “Time’s All Gone”, son mélange de rythm & blues vintage, de rockabilly et de pop bubble-gum se révèle assez efficace sur scène d’autant que Nick est accompagné d’un groupe conséquent (batterie, basse, choriste et deux cuivres) qui insufflent un groove élégant à ses compositions. Sympa et idéal pour terminer l’après-midi ou... commencer la soirée.
Richard Colvaen
CLUBCIRCUIT MARQUEE
19:00
CARIBOU
16:00-16:45 16:45-17:30
Même pas deux ans après “La La Land”, le groupe canadien est de retour avec un troisième album “The End of That”. Pour l’occasion, le trio, mais quatuor sur scène (deux guitares, une basse et une batterie) prend un petit virage en faisant évoluer son univers intimiste vers quelque chose aux racines plus américaines. Un rock-folk qui lorgne tout de même vers le psychédélisme sans renier ses atours “indie”. Sur scène, cela donne quatre jeunes hommes plutôt doués et pas très causants. Mais bon c’est pas ce qu’on leur demande. Le concert, par contre, alterne les envolées prenantes et les moments épiques qui tombent un peu à plat. Le tout est très appliqué mais manque, et c’est gênant pour eux, singulièrement d’émotions. Ces éternels espoirs de la scène nord-américaine passeront-ils un jour le cap qui le fera rentrer dans la catégorie des “groupes qui comptent”? On leur souhaite sincèrement parce que ce jour-là, le résultat sera sans doute très fort.
18:00
DANCE HALL
LA PETITE MAISON...
17:00
NICK WATERHOUSE
16:00
Troisième étape pour la tournée estivale du groupe bruxellois qui s’est déjà produit à Couleur Café et aux Ardentes. Et on aimerait croire que leur travail va enfin leur amener le surplus de reconnaissance qu’ils méritent. Très euphorisant, leur funk 2.0, vitaminé aux beats, est, en effet, foncièrement original. Et le tout ne manque pas d’humour. Par le look du band bardé de vestes de chantier jaune fluo d’abord mais aussi par le jeu de scène du chanteur, Marc Zinga. Un vrai acteur celui-là. Débordant de charisme, il fait vraiment vivre les morceaux et entraînent le public dans un joyeux délire rythmé. Mais The Peas Project, ce n’est pas que du fun, c’est aussi un groupe qui l’air de rien maîtrise ses instruments, les codes du funk et les multiples influences qu’ils y mélangent.
PLANTS AND ANIMALS
15:00
MAGIC SOUNDSYSTEM
DANCE HALL
Avec trois albums, une nomination aux Victoires de la Musique et douze ans d’expérience à leur actif, les six membres de Shaka Ponk (sept si on compte Mr Goz, leur singe virtuel diffusé sur grand écran) savent comment faire le show. Bonds énervés, crachats, descente dans le public, tombé de tee-shirts,... Frah et Sam s’excitent sous les hurlements de leur punk-rock décomplexé pour faire vibrer le Dance Hall. Et ça marche! Les fans, hypnotisés, se laissent aller à une joyeuse anarchie sous les encouragements du frontman et les riffs fébriles du guitariste. “Enfin un slameur, applaudissez-le les gars, lui au moins il est courageux.” Plus communicatif, on fait pas.
14:00
THE PEAS PROJECT
SHAKA PONK
Elektropedia
13:00
Pas toujours facile d’ouvrir les hostilités sur la scène principale. Mais l’ex de Starflam s’en est sorti avec les honneurs et même plus. S’il nous déclarait il y a peu avoir mis du temps à s’habituer à son nouveau rôle de “frontman”, Kaer est désormais à même de pleinement l’assumer. Au point de nous avoir fait croire pendant 50 minutes que les quatre jours seront ensoleillés. Avec son compère, principalement chargé des parties chantées, il a assuré une très bonne ambiance, et fait participer le public, sans que cela ne cannibalise ses morceaux, croisements entre hip-hop, salsa et cumbia. En plus des percus et de DJ Mig One (encore un ancien de Starflam), un guitariste amène des effluves de latin rock tandis que la trompette et le trombone dynamisent le tout. Entre français et espagnol, rythmes latinos et hip-hop, chant et rap, tout ce petit monde arrive à trouver un équilibre naturel et à faire danser un public déjà bien chaud. Bien joué.
13:30-14:00
THE LAST ARENA
Club The Dance Circuit Last Hall Marquee Arena
Magic Cannibal dans la Sound Balzaal Stage Prairie System
DOUR D'HIER KAER
La Petite Maison
The V.O. Tangerines 14:00-14:40 13:00-13:30
De
Red Bull
SÉBASTIEN TELLIER C LU B C I R C U I T M A R Q U E E - 2 1 : 0 0
13/07/12 13:46
VU DU BAR
FOCUS
COUP DE CŒUR
BLACK STAR
lC’est du Net. Le Nobullshit! est en ligne sur notre site www.moustique.be, de même que les galeries photo et les interviews live en direct de la place de Montevideo et du supercool Nick Waterhouse. Chut, on ne vous a rien dit, mais Sébastien Tellier sera notre invité sur le Net cet après-midi.
CHACUN SON DOUR
CLAIRE MONTIEL-FONT
NEW YORK STATE OF MIND
lScène de bain. Une salle de bain d’un mètre carré
(LA MISS MAC GYVER DU FESTIVAL) © Olivier Donnet
avec lavabo, brosses à dents, savonnette, essuies, baignoire et nos amis artistes qui parviennent à se caser tant bien que mal pour une mini session. Tel est le chouette concept de Scène de Bain, projet qui nous vient de Strasbourg et qui s’invite pendant quatre jours au bar presse du Dour Festival. School Is Cool, Great Mountain Fire et des tas d’autres encore n’ont pas pu résister à l’invitation. A voir sur www.scenedebain.com
Une rasade de whisky et c’est parti!
lDrone d’idée. C’est quoi cette drôle de machine qui vole au-dessus de nos têtes? Ré-
ponse: il s’agit d’un drone mis au point par un copain d’Alex Stevens, programmateur en chef du festival, qui, pour l’occasion, a vu son bureau se transformer en atelier. Pas de crainte donc, ce n’est pas la police qui s’inspire de l’US Army et vous pouvez faire des coucous à la machine plutôt que des gestes obscènes (si, on en a vu!). Et à quoi ça sert ce truc? Au choix: affiner les prévisions météorologiques, prendre de chouettes films ou amuser son concepteur. A qui, au passage, on décerne le titre de festivalier le plus geek de l’année. Bravo!
lPédale douce. Le Dour Festival ne serait pas le Dour
Festival sans Roger Van Loon, alias Champion du Monde, reconnaissable à son maillot cycliste piqué à Claudy Criquelion. Ce citoyen de Ravels, dans la province d’Anvers, passe tout son temps libre (et il en a) sur les plaines du plat pays qui est le nôtre. Si vous ne nous croyez pas, comptez les bracelets Festival qui ornent ses deux avant-bras. Il y en a 707. Pas mal, pas mal. Particularité du sympathique gaillard? Il mime tous les solos de guitares avant même que les concerts ne commencent. On lui a fait un contrôle d’urine. Pas d’urine, encore moins de l’EPO, que de la pils. Sacré Roger...
lTest-Achats Tweet. Le tweet du jour, on le doit à Jean-Philippe Ducart, porte-parole de l’association des consommateurs Test-Achats et fidèle du Dour Festival. “Un euro par retrait aux distributeur de billets, pas étonnant que les banques sponsorisent les festivals. Un scandale.” C’est dit et c’est écrit.
lLe titre qui tue. Les envoyés spéciaux des médias francophones se livrent
à une belle bataille amicale du titre qui tue dans leurs chroniques des concerts des festivals. Après “La taxe Tobin” du site Frontstage (pour le concert gros budget d’Amon Tobin à Werchter), “Réveillons Noel” du Focus Vif (pour la prestation de Noel Gallagher à Werchter qui nous a mis les boules), et “Laché de Gaz” du Moustique (pour le gig un peu prout prout de Gaz Coombes aux Ardentes), notre collègue et ami du Soir Didier Stiers a planché plus d’une demiheure pour titrer son article sur l’excellente performance de La Femme ce jeudi à Dour. Sa trouvaille? Réponse aujourd’hui dans votre gazette.
lLe scoop de Pure FM. Présents sur tous les festivals,
Sylvestre et Emilie de Pure FM n’ont pas leur pareil pour tirez les vers du nez de nos amis les artistes. Selah Sue, qui a une fois de plus régalé les spectateurs -trempés- de Dour, est passée à la confession. Pressée par Sylvestre pour savoir avec qui elle souhaitait collaborer sur son prochain album, la jolie Louvaniste a annoncé un duo avec l’hologramme de Michael Jackson. A voir... Plus sérieusement, elle a promis une “grosse surprise”. Selah, elle l’a.
NO BULLSHIT!
sur ton smartphone
Son sourire tient lieu de respiration l’ont pas encore trouvé… et même pour et elle reste zen en toutes circon- ceux qui le connaissent. stances. Sans elle, partenaires et Donne-nous les trois chiffres-clés médias seraient bien embarrassés. du Dour 2012 ? Depuis quand viens-tu au Dour Festival?
Longtemps connus des seuls initiés, les rockeurs liégeois élargissent leur n’ai jamais fait Dour en spectatrice audience avec “Liquid Love”, un album aussi sauvage que son producteur, Jon Je en fait… j’ai commencé comme staSpencer. Pour la quatrième fois à Dour, ils reviennent balancer leur sauce giaire en 2006, mais je n’ai jamais raté ’est le rendez-vous que tous les fans de real hip-hop ont surligné au Sta- blues-punk en tête d’affiche de la Cannibal Stage. Ce n’est pas pour autant une édition depuis ! bilo. Mos Def, désormais Yasiin Bey, et Talib Kweli ont réactivé leur duo, qu’ils vont commencer à se prendre au sérieux. Décris-nous ton job sans dépasser à l’origine d’un des grands classiques rap des années ‘90. Et c’est toute le quota Twitter (140 signes max.)? une époque qui refait surface. Leçon d’histoire. d’âge minimum. A l’huile de truffe c’est Un concert à Dour, ça se prépare de Sponsoring, relations presse, communi-
C
Dans la seconde moitié des années ‘90, le hip-hop ne sait plus où il en est. Devenu un immense business, il s’est aussi enfoncé dans des luttes intestines meurtrières dont les deux victimes les plus célèbres sont 2Pac, buté le 13 septembre 1996, et The Notorious B.I.G., aka Biggie Smalls, assassiné six mois plus tard. Il est bien loin l’esprit de la Zulu Nation. A Brooklyn, cependant, le Native Tongue Possee fait de la résistance. Et trouve dans le label indépendant Rawkus, l’outil idéal pour faire perdurer cet esprit Peace, Fun and Unity. Deux de ses membres, Mos Def et Talib Kweli, décident de mettre en parenthèse leurs projets solos pour sortir un disque. Dire que “Mos Def & Talib Kweli are Black Star” fut un succès commercial serait mentir. Mais au fil du temps, il s’est imposé comme un album que toute collection rap digne de son nom doit contenir. Le titre en dit déjà long: il fait référence à la Black Star Line, cette ligne de navigation fondée par Marcus Garvey (icône de la communauté rasta) et ayant comme ambition de relier les Etats-Unis à Mama Africa, le continent des racines. De cette africanité, il en est question tout au long de l’album. Un autre thème exploré est celui de la réconciliation de la famille hip-hop, divisée par le double décès violent évoqué quelques lignes plus haut. C’est un coup de maître. Qui restera longtemps sans suite. Pourtant, dès 2005, des rumeurs courent sur la reformation de Black Star. Elle aura finalement lieu en 2011 pour un single Fix Up. L’album “Black Star Aretha” est, par contre, toujours attendu. Il prendrait la forme d’un hommage à Aretha Franklin, la chanteuse “Young, gifted & black”. Jeunes, ils ne le sont plus. Black, ils le sont pour la vie. Et doués, ils l’ont déjà démontré. Pourvu qu’ils récidivent ce soir.
manière particulière?
Oui, bien sûr. Cinq minutes avant le gig, on rédige la setlist et on boit un coup de whisky. Ensuite il te suffit de regarder les magnifiques jambes de Ponpon dans son légendaire short en jeans et c’est parti!
Quels autres concerts allez-vous voir durant le festival?
Hanni El Khatib.
Et ceux où on ne vous croisera certainement pas?
The Black Box Revelation, Dan San, Malibu Stacy. C’est vraiment des tapettes! Ah, et Dub Syndicate aussi. Et les Fils de Teupuh.
Votre carburant préféré avant de monter sur scène?
Nous, on carbure à l’amour et à... Non, on déconne, un concert sans alcool, c’est NUL! Je dirais du whisky single malt, 15 ans
THE LAST ARENA - 00 H 00
À L’AFFICHE
encore mieux!
cation, billetterie… + tout le reste!
Y-a-t-il quelque chose à propos de Jon Spencer que vous n’avez jamais raconté?
Quels sont les trois groupes que tu ne rateras sous aucun prétexte?
Oui, Jon recevait tout le temps des coups de fil de son fils ado. Son petit surnom de père c’est Dada! C’est bien cucul la praline, on adore. Quand il lui causait, il se transformait littéralement devant nos yeux, genre “Papa rentre bientôt à la maison.”
Il y a toujours quelqu’un pour crier “A poil!” lors de vos concerts. Que voulezvous dire à ce rigolo?
“Sie an der Reihe zu versetzen Sie sich nackt wie ein Wurm, der keine Haare hat”.
A la place, que voudriez-vous qu’on vous crie?
On ne veut plus que les gens crient, on aimerait plutôt qu’ils jettent des billets sur la scène.
CANNIBAL STAGE - 01 H 20
Dinosaur Jr, Bon Iver et Flaming Lips.
Quelle est la demande la plus insolite que tu as reçue d’un journaliste?
J’ai reçu une demande d’accréditation d’une revue professionnelle des experts comptables et une proposition d’un concours organisé par un magazine de flics.
Quelle est la demande la plus insolite que tu as reçue d’un groupe?
2 Le nombre de coupes qu’on a ramenées cette année lors d’une tournoi de foot inter festivals. 44 En pourcentage, c’est la proportion de gobelets rapportés aux stands écochanges l’année passée. Nous en voulons plus en 2012 ! 999 Nombre de festivals découvreurs de talents après nous d’après Last FM (Last FM a élu le Dour Festival “meilleur festival dénicheur de talents"; - ndlr))
Quel est ton meilleur souvenir à Dour?
En 2008, pour la 20e édition nous avions fait une surprise aux campeurs avec des concerts dès le mercredi soir. La farandole géante devant le cover band d’Abba reste un grand moment.
Quel est ton pire souvenir à Dour?
En 2007, on a eu beaucoup de problèmes au niveau de l’organisation. Mais ça nous a permis de rebondir les années suivantes!
Pourrais-tu nous donner un scoop?
Mes collègues de la production m’ont demandé si je pouvais pas prêter mon chat pour un groupe qui voulait un bébé animal dans sa loge.
Damien Dufrasne, directeur du festival, offre une bouteille de champagne et un pain boudin au premier festivalier qui l’embrasse sur la bouche…
Quel est le l’endroit qu’il faut absolument voir cette année?
Quel est le dernier single que tu as téléchargé sur ton iPod?
Le bar du Petit Bois pour ceux qui ne
J’écoute Alt J en boucle depuis un mois.
SÉBASTIEN TELLIER
Q
LA VIE EN BLEU
uand je vais voir mon psy, je lui avoue que je suis complètement perdu. Un peu fou, peut-être, mais une folie sympa.” Nous savions déjà de Sébastien Tellier qu’il ne faisait pas tout à fait partie du monde des humains. Mais avec son quatrième album, il fait très fort. Très haut aussi. “J’ai eu cette transe, et puis des visions bleues, ce genre de vérités qui surgissent quand tu prends des trucs très forts. J’ai plané haut dans le bleu. Et toutes ces vérités, je les utilise pour faire un disque”, explique-t-il en guise d’intro à sa nouvelle odysée spirituelle, “My God Is Blue”. Nous voilà prévenus, nous ne sommes pas au pays des Schtroumpfs. Chevelure de Jésus-Christ Superstar, toge immaculée façon gourou qui serait prêt à butiner toutes les naïades qui l’entourent, Tellier invente une monde moderne et illuminé.
Il chante l’amour (The Colour Of Your Mind), l’absence de règles (Against The Law), des jungles tranquilles (Magical Hurricane) et des territoires où tout est permis comme ce Cochon Ville qui nous a valu un un clip électro/porno censuré donc objet du buzz sur la Toile. Musicalement, on songe à un croisement chic entre Le Bal des Lazes de Michel Polnareff et des inavouables Rêves immoraux de Patrick Juvet, le tout nappé de quelques coups de curseurs façon robot techno. Décalé, inventif, poétique, hypnotique, mais surtout merveilleusement pop dans son approche, “My God Is Blue” est une odysée pop des temps modernes. “Pour créer quelque chose de nouveau, j’ai compris qu’il ne faut pas créer en opposition à ce qui existe déjà mais chercher quelque chose qui va plus loin.” Taré mais lucide le Sébastien. Ah oui, habillez-vous en bleu avant de vous rendre au ClubCircuit Marquee et faites les fous pendant Cochon Ville.
CLUB CIRCUIT MARQUEE - 21 H 00 Rédaction: Luc Lorfèvre et Pascal De Gendt - Conception graphique: Delphine Doerane - Webmasters: Marie Frankinet et Alain Nassogne - Photos: Simon Grossi. Supplément gratuit édité par Moustique - Éditeur responsable: Jean-Luc Cambier, 5-7 Telecomlaan à 1831 Diegem.
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