RÉNOVATION Entre tradition et modernité, un chalet design d’exception dans le val d’Illiez
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VISITE PRIVÉE Chez Didier et Clotilde, une maison en harmonie avec la nature page 15
Des cuisin es pour tous les styles et tous les budgets
Rénovation, transformation ou construction – votre nouvelle cuisine est censée vous procurer un plaisir durable Nous sommes à votre écoute, car vos besoins individuels nous tiennent à cœur Convenez d’un rendez-vous et laissez-vous inspirer dans l’une de nos 13 expositions à travers toute la Suisse sanitastroesch.ch
Impressum
«Le Temps Immobilier» est un magazine réalisé par l‘équipe Le Temps Content Creation, en partenariat avec «NZZ Residence». Il paraît quatre fois par an en tant que supplément commercial du «Temps». Numéro 4/2024, 20 décembre 2024.
Gestion de projet «Le Temps»: Julia Chivet (responsable «Le Temps Immobilier»), Thomas Pfefferlé (édition), Simon Moreillon (chef d‘édition), Nicolas Gressot (conception et graphisme), Géraldine Schönenberg (responsable correction), Gian Pozzy (traduction), Olivia Wermus Genevay (iconographie), Catherine Gailloud (photo de une).
«Le Temps Publicité»: Marché régional
Sébastien Cretton (Head of Regional Sales) et Stéphane Visinand (Senior Account Manager).
«NZZ Residence»: Beat Balzli (rédacteur en chef), David Strohm (responsable éditorial), Kim Dang (rédaction), Claudio Gmür (conception et graphisme), Sonja Favre (iconographie), Daniela Salm (coordination).
NZZone: Marché national Anne-Sandrine Backes (Head of Business Unit Romandie), Denise Morach (Product Manager) et Irene Giordanelli (Account Manager).
Impression: Stämpfli SA.
Contact: publicite@letemps.ch
Editeur: Le Temps SA, avenue du Bouchet 2, 1209 Genève, +41 22 575 80 50.
ISSN: 3042-4615
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Une maison rêvée
Un vœu intime et personnel, parfois partagé, parfois tu. Quel que soit notre âge, quel que soit le moment de notre vie, notre horizon à court ou moyen terme, il nous prend de rêver. Nous rêvons d’une maison idéale. Au bord de la mer, une toute petite bicoque blanche entourée d’hortensias. Un immense chalet, de la poudreuse environnante, un départ sur les pistes skis aux pieds. Une cabane dans les arbres. Le silence et rien d’autre. Une villa au bord du lac, des tapisseries, un ponton privé et un paddle. Didier Jordan aussi a rêvé de sa maison écoresponsable. Appelez-la comme vous voudrez. Architecte de profession, il l’a dessinée et façonnée juste là aux portes de Lausanne dans le plus grand respect de la géobiologie, en maximisant son indépendance énergétique. Un nid qu’il partage avec sa femme Clotilde et ses deux fils Niels et Milo, qu’il initie volontiers aux trésors de la permaculture. Pour Jacques Richter, architecte lui aussi, le songe a pris forme face aux Dents du Midi. Un chalet des années 1920 totalement transformé, modernisé, pour y accueillir toute la famille et in fine se réunir à Noël. Une bâtisse où il a même niché sous le sol un atelier de fabrication de guitares, un rêve de gosse. Pour Cécilia Finet enfin, ce fut l’aboutissement d’une idée qu’elle gardait au coin du cœur: faire l’acquisition de ce chalet du XVIIIe posé face au Mont-Blanc, préserver l’immense grange d’origine, mixer les influences – tissus locaux, pièces contemporaines, mobilier des années 1950 et beaucoup d’œuvres d’art. Des artistes suisses mis à l’honneur en ces murs et un endroit devenu lieu de retraites créatives pour cette experte en curation d’art.
Dans cette nouvelle édition de décembre, vous croiserez également Jean Nouvel, rêveur s’il en est, visionnaire pour le moins. Il s’installe aux Eaux-Vives avec un projet qu’il veut intégrer au paysage, «comme un prolongement naturel du quartier». Un immeuble haut de gamme qui verra le jour en 2025. Un doux rêve d’urbanisme contemporain.
Bonne lecture et à l’année prochaine!
Julia Chivet
Responsable «Le Temps Immobilier»
A N A LY S E R L E
C H A U F FA G E
A U S O L A F I N
D ’ É V I T E R U N
C H A N T I E R
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INTERVIEW
L’offre immobilière à la traîne face à la croissance démographique page 6
SPOTLIGHT
Quand les luminaires se réinventent pour faire rayonner nos intérieurs page 9
VISITE PRIVÉE
L’architecte Didier Jordan ouvre les portes de sa maison familiale durable page 15
LÉGISLATION
Pomme de discorde, l’impôt sur la valeur locative est-il en passe de disparaître? page 20
RÉNOVATION
Mont-Blanc: une grange du XVIIIe siècle modernisée par la curatrice d’art Cécilia Finet page 22
URBANISME
Jean Nouvel évoque son ambition naturaliste pour son projet aux Eaux-Vives. Entretien page 26
AMÉNAGEMENT D’INTÉRIEUR
Val d’Illiez: rénovation et transformation d’un chalet aux notes vintage élégantes page 29
Le marché locatif au cœur des enjeux sociétaux
Les développements immobiliers se trouvent entravés par de multiples facteurs, notamment d’ordre administratif et légal. L’impact s’avère des plus prononcés, en exacerbant la pénurie de logements et l’augmentation des loyers
Texte: propos recueillis par Thomas Pfefferlé
En Suisse romande, le taux de vacance des biens à louer est au plus bas. A Genève, même s’il semble progresser un peu en atteignant 0,46% cette année contre 0,38% en 2022 – le plus faible historiquement –, la situation reste critique, en particulier face à l’évolution démographique prévue. D’ici à 2050, 140 000 habitants supplémentaires devraient en effet s’installer dans le canton-ville. Une dynamique qui reflète la prospérité et la croissance d’une région qui, pour maintenir ses atouts, a urgemment besoin de bâtir davantage. Le point sur ces enjeux avec Romain Lavizzari, président de l’Association des promoteurs-constructeurs genevois (APCG), et Thierry de Haan, président de l’Union suisse des professionnels de l’immobilier Genève (USPI Genève).
Lors des dernières votations du 24 novembre, le projet de modification du droit du bail visant à durcir les règles de sous-location a été rejeté. Que vous évoque ce résultat?
Thierry de Haan: On pouvait s’y attendre car le droit du bail, comme toujours, semble intouchable. Même si les enjeux de ces votations n’étaient pas majeurs, il est toutefois dommage que le projet ait été refusé. De manière générale, le fait d’encadrer la sous-location par des règles plus claires aurait été bénéfique pour tous. On voit d’ailleurs qu’en Europe, comme en Espagne récemment, la population s’oppose désormais frontalement aux plateformes qui, comme Airbnb, pour-
rissent le marché. Finalement, en refusant ce projet, les locataires se retrouvent encore davantage lésés puisque la sous-location et les abus qui peuvent aller avec contribuent à retirer des logements de l’offre de base dont on a urgemment besoin.
Qu’en est-il de la modification de la loi générale sur les zones de développement (LGZD), rejetée également?
Romain Lavizzari: Nous nous félicitons de ce résultat. Ce projet aurait accordé des droits supplémentaires aux propriétaires de parcelles, qui auraient ainsi pu bloquer la
«Ces oppositions deviennent systématiques. Construire est de plus en plus difficile et cela participe à la pénurie de logements»
ROMAIN LAVIZZARI, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES PROMOTEURS-CONSTRUCTEURS GENEVOIS
construction de logements dans des zones où la densification est envisagée par la planification cantonale pour répondre aux besoins de la population. Alors que les réserves foncières se font de plus en plus rares, il est capital de pouvoir tabler sur le développement de projets d’habitats dans ces zones, et faire ainsi primer l’intérêt collectif
De manière générale, comment expliquet-on que les développements immobiliers, pourtant essentiels à la croissance, soient autant entravés?
R. L.: La planification immobilière est un processus long et complexe qui comporte de multiples étapes auxquelles la population peut s’opposer. Ces oppositions, qui deviennent quasiment systématiques, freinent ainsi le développement de projets qui soutiennent et accompagnent la croissance économique et démographique de notre région. Ce contexte rend l’acte de construire de plus en plus difficile, ce qui participe à la pénurie de logements qui sévit actuellement.
Paie-t-on le prix de notre démocratie directe, qui engendre malgré tout son lot de complications?
R. L.: En partie. Si notre système démocratique est unique au monde, et qu’il faut bien entendu le préserver, on peut aujourd’hui constater qu’il engendre certains abus, qui se traduisent notamment par la prédominance de l’intérêt privé sur l’intérêt public. Nous sommes amenés à voter sur tellement d’objets que la partie de la population qui se rend
Entravés par des obstacles administratifs et légaux toujours plus importants, les développements immobiliers ne répondent plus aux besoins liés à la croissance économomique et démographique. (ARTUR DEBAT/GETTY IMAGES)
aux urnes tend à se rallier aux injonctions de vote parfois non pragmatiques des partis.
Cette situation contribue-t-elle à faire grimper les loyers de logements déjà rares?
T. d. H.: Oui. Même si, à Genève, les loyers des biens qui se construisent dans les zones de développement sont contrôlés par l’Etat durant une certaine période, on ne peut nier le fait que les loyers genevois figurent parmi les plus chers de Suisse. Globalement, le grave manque d’offre en matière de logement met la population, et les locataires en particulier, sous pression.
Quels leviers activer pour remédier au problème?
R. L.: Il manque clairement une meilleure approche collective en matière d’aménagement du territoire avec un narratif clair et ambitieux sur toutes les thématiques liées, à savoir les infrastructures et équipements publics, la mobilité ou encore le développement durable. Les différents acteurs impliqués devraient présenter la problématique différemment à la population, en cessant de se focaliser essentiellement sur les aspects liés au seul enjeu locatif. La pénurie de logements n’étant qu’un des éléments d’un
contexte sociétal bien plus large, englobant notamment le maintien des conditions-cadres garantes de la prospérité et de la croissance de notre région.
Sur le terrain, en particulier en milieu urbain, les surélévations d’immeubles peuventelles résoudre le problème?
T. d. H.: Les surélévations d’immeubles constituent l’une des solutions sur lesquelles tabler. Mais elles ne permettront pas à elles seules de résoudre la crise du logement. Si cette démarche peut être menée sur de très nombreux biens, il reste toutefois impossible de la concrétiser sur certains bâtiments patrimoniaux protégés. Par ailleurs, d’autres immeubles ne peuvent pas s’y prêter pour des raisons structurelles et architecturales. Enfin, il faut aussi considérer les aspects économiques liés à ce type de projets. Car en vertu de la présente loi sur les démolitions, transformations et rénovations (LDTR), les prix de nouveaux logements aménagés dans les combles ou dans le cadre de surélévations sont plafonnés. Pour un propriétaire, se lancer dans ce type de travaux ne constitue donc pas toujours un projet rentable. Il faudrait encourager ce type de projets plutôt que de l’entraver
En termes d’aménagement du territoire, de quelles réserves foncières disposons-nous encore?
R. L.: Elles s’amenuisent à grande vitesse. Nous arrivons quasiment au bout des réalisations des grands projets issus notamment de déclassements de zones agricoles. Pour continuer à disposer de terrains constructibles, il faut redéfinir les secteurs du territoire selon leur capacité à accueillir de nouveaux développements, et ce indépendamment de la nature de la zone dans laquelle ils se trouvent. Une fois cette hiérarchisation réalisée, des niveaux de densité minimaux devraient devenir des obligations légales afin de répondre au principe du développement vers l’intérieur, et éviter ainsi de gaspiller cette ressource rare qu’est le sol. Je tiens à rappeler que ce principe a été plébiscité par la population suisse lors de la deuxième révision de la loi sur l’aménagement du territoire (LAT) en 2018.
THIERRY DE HAAN, PRÉSIDENT DE L’UNION SUISSE DES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER GENÈVE
T. d. H.: L’étatisation du sol engendre des dérives absurdes. Alors que les initiatives privées sont souvent à l’origine de développements immobiliers pertinents et nécessaires, par exemple pour du logement, le droit de préemption, fréquemment utilisé par les communes, engendre des blocages importants pour des projets pourtant essentiels. Finalement, cela favorise malheureusement le détournement des ressources foncières à disposition. ■ «Le grave manque d’offre en matière de logement met la population, et les locataires en particulier, sous pression»
Que dire des dynamiques entre les initiatives privées et les démarches étatiques liées à l’utilisation du sol?
Gérance
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Courtage
Que la lumière soit!
Alors que les jours raccourcissent en hiver, l’éclairage intérieur (re)devient essentiel. Tour d’horizon des nouveautés du moment
(PHOTOS: DR)
La saison des palourdes
Deux coquilles de verre opale soufflé à la main, réunies par une structure de laiton brossé, forment la suspension Clam de l’atelier de design Ahm & Lund de Copenhague. Maintes fois distingué, ce projet de 2019 a eu des petits frères cette année: grâce à un solide pied, ce splendide luminaire s’exprime également sous forme de lampe de table ou de lampadaire.
fritzhansen.com
Néo-opulence
Occhio réinterprète le plafonnier sur un mode minimaliste: le lustre Lunanova de la gamme Luna, avec ses boules de verre miroitantes, s’affirme par exemple au plafond de la chambre. Il existe en trois tailles différentes, aussi bien collé au plafond qu’en suspension. Avec ses effets de lumière magiques, ce luminaire capte les regards et s’avère idéal pour des pièces prestigieuses au plafond haut. occhio.com
Tout en courbes
Lors de la Semaine du design de Milan de cette année, le fabricant Masiero a présenté une nouvelle famille de luminaires Luppiter faite de suspensions, d’appliques, de lampadaires et de lampes de table. Le design de Marco Zito exploite la forme géométrique de l’ellipse. Les ovales étirés de métal laqué portent des abat-jours et des boules que l’on trouve à choix en métal, en albâtre ou en verre.
masierogroup.com
(PHOTOS: DR)
Rayonnement
Louis XIV aurait à coup sûr commandé toute une série de ces suspensions pour son château de Versailles. Ce projet du studio de design Versmissen est l’exact opposé d’un modeste éclairage: carrément pompeux avec ses rayons faits de laiton brossé, il aurait sûrement plu au Roi-Soleil s’il n’avait été baptisé «Lafayette» du nom d’un certain marquis plutôt révolutionnaire.
versmissen.nl
Beau
différemment
La lampe Knuckle de Hem constitue un exercice d’équilibre visuel, une sorte de jeu rigolo entre l’organique et le géométrique. Les œuvres de l’orfèvre écossais David Taylor lui ont servi d’inspiration. Dans son atelier suédois de Mellösa, ce dernier plie des brins d’aluminium brossé en des formes capricieuses tout en leur conférant de la grâce et de la personnalité.
hem.com
Choix du siège
Avec son film «Perfect Days» sur les toilettes japonaises, le metteur en scène Wim Wenders n’est pas seul à montrer que le petit coin peut être un régal pour les yeux. Avec ses WC sculpturaux, la marque Trone mise elle aussi sur l’aspect extérieur. La forme, avec son couvercle asymétrique en forme de goutte, est aussi particulière que la palette de teintes qui va du rose au bleu cobalt en passant par du vert aux mouchetures blanches.
trone.paris
Des plus pratiques
Pour une fois, Kaldewei ne présente pas des baignoires et des lavabos en acier émaillé, la spécialité de l’entreprise, mais une nouvelle collection assortie de meubles et accessoires de bain. Le designer industriel munichois Stefan Diez est à l’origine de la conception en bois du porte-serviettes, du repose-pieds ou de la tablette de baignoire. Le tout a été développé et fabriqué par Interior Label e15.
kaldewei.ch
Ambiance colorée
Les décorations fantaisie des rideaux de douche de la collection ZigZagZurich font de la routine matinale un événement artistique. Ils sont composés de matériaux certifiés Oeko-Tex, notamment de coton Panama, et ne contiennent pas de plastique. Grâce à leur revêtement imperméable Teflon EcoElite, ces œuvres d’art bigarrées supportent sans dommage les airs d’opéra chantés sous la douche.
zigzagzurich.com
Haro sur la condensation
Une cuisine propre est l’alpha et l’oméga de tout chef de cuisine. Les gouttes d’eau issues de la condensation, qui tombent de la hotte d’aspiration sur le plan de travail, cela peut vite contrarier. Grâce à son nano-revêtement d’avant-garde, la nouvelle hotte aspirante très silencieuse Drop Protect de Bauknecht évite efficacement la condensation de vapeur sur la surface en verre. Le plan de travail demeure ainsi disponible pour des créations culinaires.
bauknecht.ch
Chanvre et travertin
A la dernière foire du design Edit Napoli, le cuisiniste italien Oikos a présenté son nouveau concept éminemment modulaire baptisé «Cucina Zero». L’agence de design Debonademeo a proposé une première version dotée d’un panneau frontal, d’une surface de travail et d’un évier faits d’un matériau exclusif composé de fibres de chanvre recyclées et de restes de travertin.
oikoscucine.it
Look hors du commun
Quel beau cadeau pour un 125e anniversaire! Plusieurs appareils de Miele ont remporté cette année le célèbre prix du design iF Product Design Award. En particulier l’armoire à vin climatisée KWT 4999 F et des tables de cuisson comme ce modèle KMDA 7676 BlackPerfection avec élimination intégrée de la condensation et un look très élégant.
miele.ch
(PHOTOS: DR)
Tout simplement suisse
L’efficacité et un design tout bonnement indémodable caractérisent le nouveau four Combair V600 de V-Zug qu’il serait loisible de considérer non seulement comme un nouveau classique, mais même comme un nouveau bien culturel helvétique. «Nous avons associé des valeurs suisses et les souhaits de la clientèle pour créer ce four, qui est non seulement d’un usage aisé, mais aussi très performant», commente le chef designer Martin von Freeden.
vzug.com
Cool et noble à la fois
Gaggenau qualifie la série de dernière génération Vario 400 de chef-d’œuvre parmi les réfrigérateurs de luxe. La combinaison frigo et congélateur avec ses cinq classes climatiques peuvent être pilotées et contrôlées à l’aide du smartphone ou de la tablette, notamment pour ce qui est de l’humidité dans les tiroirs. L’intérieur élégant, avec ses surfaces d’acier brossé de teinte sombre, se mue en véritable mise en scène high-tech pour les aliments.
gaggenau.com
Bar à roulettes
Le spécialiste des cuisines de luxe Officine Gullo a récemment présenté une nouvelle collection bar & lounge pour les bars à cocktails maison. Cette desserte dotée d’un frigo, auquel on peut accéder des deux côtés, est un accessoire à la fois utile et beau à voir. Ce meuble au look Gullo typiquement rétro avec ses ferrures dorées est un «home bar» exceptionnel.
officinegullo.com
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Un nid éco-serein
Aux portes de Lausanne, Didier, Clotilde et leurs enfants ont fait de leur maison écologique un lieu coloré et plein de vie. Discussion autour de leur art de vivre durable et de leur parentalité engagée sur les questions environnementales
Texte et photos: Catherine Gailloud
La maison en bois prend des airs de cabane géante. Elle a été savamment conçue par son propriétaire architecte, Didier Jordan, fondateur et partenaire du bureau d’architecture Atelier Nova. Perchée sur les hauteurs d’un quartier résidentiel des années 1960 appartenant au patrimoine architectural vaudois, la bâtisse est venue se nicher entre un hêtre pourpre et un tilleul centenaire. Les vieux arbres bordaient le terrain sur lequel Didier a imaginé l’habitation de sa famille: «Ces arbres représentaient la valeur ajoutée du terrain, explique-t-il. J’ai pris le parti de ne pas creuser par crainte de les endommager. J’ai fait protéger leurs racines par des palissades pour empêcher les machines de chantier de rouler sur ces dernières.»
Le terrain a été soigneusement analysé par un géobiologue, qui a donné le feu vert à l’architecte. «J’essaie toujours de combiner les connaissances scientifiques modernes avec des principes issus de traditions anciennes. Appliquée à la construction, la géobiologie cherche à comprendre et à harmoniser les énergies naturelles. Elle vise à créer des espaces de vie et de travail qui favorisent le bien-être et l’équilibre.»
Un monolithe noir
L’ossature en bois, préfabriquée avec précision par l’entreprise Morisod Constructions à Troistorrents, a été assemblée pièce par pièce, tel un jeu de construction, en une seule journée. Parallèlement, les fenêtres de grande dimension ont été intégrées directement au moment de l’assemblage.
La partie supérieure de la façade en bois se distingue par un bardage dont les lames ont été traitées selon la méthode traditionnelle japonaise shou sugi ban. Ce procédé ancestral de carbonisation confère au bois une protection naturelle tout en garantissant une durabilité exceptionnelle et un respect accru de l’environnement. Ce traitement présente de nombreux avantages: le bois carbonisé devient extrêmement résistant aux insectes, aux champignons et aux intempéries, tout en développant des propriétés ignifuges.
L’entreprise Corabois, basée à Vernier, reconnue pour son expertise dans ce domaine, s’est chargée du traitement. Le résultat final est saisissant: un monolithe noir contemporain au caractère affirmé, qui allie esthétique moderne et praticité, puisqu’il ne nécessite aucun entretien.
La partie inférieure de la façade est habillée d’Eternit brossé, apportant une touche
Ci-dessus: Didier, Niels, Clotilde et Milo ici sur la terrasse où intérieur et extérieur s’entremêlent avec une jolie ouverture sur le jardin.
Ci-contre: La cuisine ouverte et traversante dessert, d’un côté, le coin repas et, de l’autre, le salon et la salle de jeu.
Ci-contre:
Les vitrages généreux ont un cadre d’une profondeur de 80 cm, permettant de s’installer pour lire ou dessiner. L’une des deux bay-windows dissimule même un écran pour le rituel du «vendredi au cinéma»! Tableau Fabienne Verdier.
élégante et durable. Tous les travaux de menuiserie, d’agencement, ainsi que la conception de la cuisine et du mobilier en chêne, ont été réalisés par l’entreprise fribourgeoise Millasson. Un chêne de Bourgogne, soigneusement sélectionné, a été utilisé de manière uniforme pour garantir une harmonie parfaite des essences.
Durable jusqu’au bout
Géothermie avec stockage thermique dans le sol, panneaux solaires sur le garage et, cerise sur le gâteau, la maison est alimentée en eau de pluie par sa propre citerne de 10 000 litres avec un système de récupération et de traitement des eaux de pluie pour la consommation domestique (WC, bain, douche, machines à laver) et un petit robinet qui est relié au réseau pour boire et cuisiner. Didier surveille le niveau de la citerne d’eau depuis son téléphone.
Cette maison est un modèle d’efficacité énergétique. Elle consomme moins d’énergie qu’elle n’en produit sur une année
A l’intérieur, les chapes ont été laissées apparentes pour maximiser l’inertie thermique. Les pièces baignent dans la lumière naturelle grâce à une conception architecturale favorisant sa traversée d’un bout à l’autre de la maison. Bien que les surfaces vitrées occupent une place importante, elles cohabitent harmonieusement avec le bardage en bois brûlé, véritable signature de l’esthétique de la bâtisse. Les immenses fenêtres du salon, encadrées par des embrasures en bois de 80 cm de profondeur, se transforment en banquettes confortables. «Une grande fenêtre fixe coûte bien moins cher qu’on ne le pense, tant qu’on renonce à l’ouvrir!» s’amuse Didier. Quant au bloc cuisine, il est réalisé en panneaux OSB, un matériau économique, habilement rehaussé d’une peinture bleu nuit intense et souligné par des baguettes servant à exposer photos et tableaux.
Dotée d’une domotique avancée, d’un système de ventilation à double flux et certifiée Minergie-P, cette maison est un modèle d’efficacité énergétique. Elle consomme moins d’énergie qu’elle n’en produit sur une
année, grâce notamment aux panneaux solaires installés sur le toit du garage. Ces principes de «bien vivre» s’intègrent harmonieusement dans le quotidien du couple et de leurs enfants. Clotilde est une grande passionnée d’innovation culinaire; elle délivre ses conseils et organise des évènements autour de l’alimentation (à retrouver sur Sauvagement-votre.ch). Tout naturellement, c’est elle qui s’occupe du jardin potager, un véritable écosystème en permaculture bio, où une grande variété de légumes poussent dans des bacs en acier Corten fabriqués par Didier. Le mode de vie
«Notre souhait est de transmettre à nos enfants le goût et le respect d’un mode de vie simple et riche de sens»
DIDIER JORDAN, ARCHITECTE ET PROPRIÉTAIRE
de la famille est en totale cohérence avec ses convictions: déplacements à vélo-cargo, entre autres pour accompagner les enfants à l’école, alimentation majoritairement végétarienne issue du potager ou de l’agriculture locale. Pour les enfants, un laboratoire mobile en extérieur a été aménagé, leur permettant d’expérimenter avec des essences de plantes et d’arbres: une belle manière de s’amuser tout en apprenant à mieux comprendre et respecter la nature.
«Nous voulons que nos fils sachent d’où viennent les choses, qu’ils comprennent la valeur d’une bonne alimentation et d’une vie saine. Notre souhait est de leur transmettre le goût et le respect d’un mode de vie simple et riche de sens», confie le couple.
Pour offrir à leur intérieur un style qui a du caractère mais qui reste épuré et minimaliste, Didier et Clotilde ont misé sur les détails. Couleurs vives, mélange de bois et serrurerie. Le résultat est empreint de vitalité. C’est coloré et chaleureux. Le tout twisté par ces touches métalliques qui viennent réveiller un décor délicieusement minimaliste. Le mélange des genres est puissant et inspirant. Une maison résolument contemporaine mais surtout fidèle à son credo 100% écolo. ■
En haut:
La chambre d’amis nichée derrière le mur de la salle à manger. La salle de bains du couple et son carrelage Duplex élégant aux motifs géométriques. La chambre de Niels et Milo, les jumeaux.
Ci-contre:
Le bureau où Didier aime étudier toutes sortes de philosophies qui lui apprennent à construire en phase avec l’environnement plutôt qu’en rupture avec celui-ci.
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La valeur locative sur la sellette
Les tentatives de se débarrasser de cet impôt ont toujours échoué. Un nouvel essai est désormais à l’étude sur le plan législatif. Le projet a-t-il vraiment des chances d’aboutir?
Texte: David Strohm
Les opinions s’affrontent sur la question de la valeur locative. Imaginée en tant que compensation fiscale honnête entre location et propriété, la valeur locative, qui existe également dans quelques autres pays, est depuis toujours une pomme de discorde. Elle consiste à percevoir un impôt sur un loyer fictif que le propriétaire pourrait obtenir s’il louait son logement. Il constituerait un impôt sur le revenu. En échange, les intérêts hypothécaires et les frais d’entretien pourraient être déduits.
La valeur locative, qui est fixée par l’autorité fiscale cantonale, devrait atteindre au moins 60% d’un loyer usuel sur le marché. Dans le canton de Zurich, l’administration fiscale a de nouveau dû adapter les valeurs sous-jacentes aux réalités effectives. C’est pourquoi à partir de 2026 l’impôt grimpera sensiblement pour pas mal de gens.
Cet impôt qui a vu le jour sous le nom de «contribution fédérale de crise» a été introduit par le Conseil fédéral il y a tout juste 90 ans à l’aide du droit d’urgence et s’est imposé dans la durée. Sa suppression a certes été sans cesse demandée mais, à ce jour, toutes les tentatives ont échoué.
Question persistante au parlement L’impôt sur la valeur locative est passé dans le droit ordinaire en 1958. Les politiques et les associations concernées ont tôt fait de se
demander comment se débarrasser de cet impôt et, depuis, le sujet revient régulièrement sur le tapis. A en croire un relevé de l’Administration fédérale des contributions, rien qu’au cours de ces vingt dernières années, près de 100 démarches parlementaires, initiatives et décisions de commissions ont été consacrées au changement de système d’im-
Cet impôt a vu le jour
sous le nom de «contribution fédérale de crise» il y a 90 ans
position de la propriété du logement. Cet impôt est aussi contesté parce que, si le système en vigueur apporte certes des revenus d’impôt élevés aux communes, aux cantons et à la Confédération, l’effort administratif pour le calculer, l’adapter et l’appliquer est également immense.
Au premier regard, la suppression de la valeur locative serait une bonne nouvelle pour tous ceux qui possèdent leur logement: la jouissance de sa propriété ne serait plus ajoutée à la liste des revenus. Mais quant à savoir qui en bénéficierait bel et bien et dans quelle mesure, tout dépend d’une part de la modification légale du droit en vigueur qui finirait par être adoptée, et d’autre part des
facteurs individuels, qui jouent un rôle éminent, comme l’écrit Raiffeisen Suisse dans une étude.
Qui gagne, qui perd?
«La règle générale est que le système existant tend à favoriser ceux qui consentent de très grosses dépenses pour leurs intérêts hypothécaires et l’entretien de la propriété», relève l’analyse. Dans ce contexte, il est possible de nos jours de faire valoir des déductions élevées qui, dans certains cas, dépassent même la valeur locative. En cas d’abandon de l’impôt sur la valeur locative, ces propriétaires de logement seraient fiscalement moins bien lotis. A l’inverse, la suppression de l’impôt sur la valeur locative serait un avantage pour ceux qui ont largement payé leurs hypothèques et ne prévoient pas de gros investissements dans l’entretien de leur bien. Pour ce groupe, il n’existe actuellement plus guère de possibilités de déductions.
Cela fait désormais bien sept ans que le parlement travaille à une nouvelle tentative. La loi fédérale mijotée par la Commission de l’économie et des redevances du Conseil des Etats (CER-E) sur un changement de système pour l’imposition du logement en propriété est discutée depuis 2021. Le sujet est revenu à l’ordre du jour du parlement cet automne et a été ardemment débattu. Des projets de loi prévoyant la suppression de l’impôt sur la valeur locative ont fait naufrage deux fois déjà dans les urnes. Afin que cela ne se reproduise plus, le Conseil national a essayé lors de sa session d’automne de tendre la main au Conseil des Etats.
Nouvel impôt pour les résidences secondaires?
Dernier état des lieux dans ce processus d’élimination des divergences: le Conseil national entend supprimer l’impôt sur la valeur locative même pour les résidences secondaires; jusqu’ici, le Conseil d’Etat le maintenait en particulier parce qu’il redoute des pertes de recettes, notamment pour les cantons touristiques. Selon le Conseil national, un impôt dit «réel» devrait désormais assurer l’équivalence pour les résidences secondaires. Le référendum pourrait être saisi une fois que le texte aura été affiné. Son issue demeure incertaine. Les objets de vote sur les conditions de location, soumis au peuple le 24 novembre dernier, constituent peut-être un baromètre de l’ambiance à propos des questions liées au droit du bail. ■
Bien plus qu ’un simple lave -linge.
Le soin d u linge des cha m pions
Cécilia Finet dans son chalet, situé aux abords de Chamonix. Une bâtisse rénovée, dont la construction initiale remonte à la fin du XVIIIe.
Un chalet au pied du Mont-Blanc
Cécilia Finet, fondatrice de l’Atelier Eutropie, nous ouvre les portes de son chalet proche de Chamonix. Pensé comme une résidence créative, il lui permet d’accueillir amis artistes et amateurs d’art
Texte et photos: Catherine Gailloud
Situé au pied du majestueux MontBlanc, offrant une vue spectaculaire sur la face ouest du massif, ce chalet appartenait à la famille du conjoint de Cécilia Finet. Quand l’opportunité de l’acquérir s’est présentée, le couple n’a pas hésité. Passionnée d’architecture intérieure, experte en curation d’art et d’objets, Cécilia a puisé dans ses riches expériences de vie à Paris, Tokyo, Londres et Genève, pour mener à bien une rénovation ambitieuse. Inspirée par l’œuvre de Charlotte Perriand, dont l’histoire est profondément liée à la Savoie et au Japon, Cécilia a imaginé un design mêlant artisanat local et modernité. Une esthétique alliant bois naturel, papier japonais et un élégant contraste en noir et blanc a ainsi été adoptée.
Lumière naturelle à profusion
Le projet a été confié à une amie architecte et réalisé par une équipe d’artisans locaux. Les éléments d’origine ont été restaurés avec un soin minutieux, tandis que la grange a été repensée et transformée en un espace de vie contemporain et lumineux. Le résultat? Une
parfaite harmonie entre modernité aérienne et authenticité intemporelle. Visite.
Construit en 1787, niché dans un hameau paisible et préservé, le chalet n’avait presque pas été modifié depuis les années 1950. «Lorsque nous l’avons acquis en 2015, il était dans son état d’origine. L’intérieur a été entièrement réimaginé, ce qui a permis une reconfiguration complète des espaces de vie, la réhabilitation de la grange et la rénovation des logements existants», explique Cécilia. En un an seulement, le chalet a été métamorphosé: six mois ont été consacrés à la transformation de la grange en un espace de vie contemporain et six autres à la rénovation des pièces existantes au rez-de-chaussée.
Extérieurement, le chalet conserve son charme d’antan: le bardage d’origine de la grange a été entièrement démonté pour être brossé et remis en état, puis reposé. En prolongement de ce qui servait de «séchoir» pour le foin, la toiture a été découpée pour créer une superbe terrasse en bois de mélèze qui fait face à l’imposant Mont-Blanc. Le toit a, lui aussi, été entièrement démonté pour refaire
Ci-dessus:
Le hameau paisible, avec vue imprenable sur la chaîne du Mont-Blanc, se compose d’une série d’anciennes granges.
Ci-contre:
Importance particulière donnée aux bois: chevêtres d’origine du XVIIIe en un seul tenant, parquet sol en chêne, lames de toiture en sapin, étagères sur mesure en mélèze séparant les coins jour et nuit.
toute l’isolation: «On a gardé les chevêtres du XVIIIe, tous en excellent état!» Afin d’apporter davantage de lumière, de nombreuses ouvertures sur la façade sud ont été aménagées, avec des fenêtres et des portes qui laissent pénétrer la lumière naturelle à profusion.
Un espace généreux
Quelques marches mènent à une vaste pièce à vivre baignée de lumière, dominée par un plafond à la hauteur vertigineuse. «Nous avons tenu à conserver l’impressionnante hauteur d’origine de la grange, tout en intégrant une mezzanine qui surplombe les chambres et les salles de bains», précise Cécilia.
Dans le coin lounge, à l’atmosphère chaleureuse, la décoration mêle avec élégance des objets anciens, typiques de la région, et des éléments contemporains, comme un superbe canapé design signé Ligne Roset. Le parquet en chêne met en valeur un tapis aux nuances subtiles de bleu et de gris. Partout, des œuvres d’art et des livres invitent à la découverte. Ils trouvent leur place sur les bi-
bliothèques, réalisées sur mesure en mélèze, le bois privilégié pour l’ensemble des menuiseries. La cheminée, où crépite un feu accueillant, se distingue par son design contemporain et son foyer fermé, choisi pour allier esthétique et sécurité.
«Nous avons tenu à conserver l’impressionnante hauteur d’origine de la grange, tout en intégrant une mezzanine»
CÉCILIA FINET, PROPRIÉTAIRE, CRÉATRICE DE L’ATELIER EUTROPIE
Une longue table de ferme sépare le lounge de la cuisine. Elle est idéale pour accueillir de nombreux convives, mais sert aussi d’espace de travail pour Cécilia. La cuisine, baignée de lumière naturelle, s’ouvre sur la nouvelle terrasse, offrant une vue à couper le souffle sur les paysages environnants, transformant la préparation des repas en un véritable moment d’inspiration! Un détail saisissant attire l’œil: un tube en acier noir, autour duquel s’enroule le plan de travail. Cet élément graphique, aussi esthétique que fonctionnel, souligne la hauteur spectaculaire du plafond et abrite le conduit de la cheminée située au rez-de-chaussée.
Un escalier en bois mène à la mezzanine, aménagée en coin zen pour des moments de lecture, de sieste et de tranquillité, offrant une atmosphère idéale de cocoo-
ning. Sous cette mezzanine se trouve la zone nuit, composée de trois chambres: une avec des lits superposés pour les plus jeunes enfants, une autre individuelle pour leur grande fille, et enfin la chambre du couple. Un deuxième escalier mène à l’étage inférieur, où l’on découvre l’ancien bûcher (en savoyard, on dit «pêle»), tout en bois d’origine, qui a été transformé en salon de musique et chambre d’appoint.
De l’autre côté de la paroi, l’incontournable ski room, avec un accès direct à l’extérieur, un espace particulièrement chaleureux et parfaitement réussi, qui sépare deux zones de nuit indépendantes, offrant ainsi quatre chambres supplémentaires.
Une sobriété propice au rêve
A l’image de sa propriétaire, la décoration du chalet mêle habilement curation d’art et objets, dans un style à la fois éclectique et ludique, tout en restant léger et sobre. On y découvre des œuvres réalisées par des amis artistes (notamment les Suissesses Anaëlle Clot, Alice Izzo, Matylda Hagmajer, Camille
Ci-contre:
Ski-room en vieux bois, réalisé sur mesure par l’architecte du projet.
Dols ou Alicia Dubuis), des pièces anciennes restaurées (daguerréotypes, photographies, cartes topographiques), ainsi que des compositions personnelles créées à partir de pochettes d’albums de musique pop et d’anciens tickets de remontée mécanique, dont l’encadrement a été pensé avec l’artisan local Quarteroni. Les objets, quant à eux, marient harmonieusement des textiles traditionnels et locaux: Ligne Roset, Filature Arpin, Les Montagnardes et des pièces venues de montagnes lointaines; tapis turcs et marocains, plaid bhoutanais, suzani ouzbek et tissus asiatiques. Les luminaires et les meubles des années 1950, chinés aux puces, contrastent adroitement avec des appliques et suspensions contemporaines.
Après treize années passées à Genève, Cécilia et sa famille ont opéré un véritable retour aux sources en s’installant à Paris. Cependant, la distance n’a en rien freiné son engagement: Cécilia continue d’organiser des rencontres et des retraites créatives dans ce magnifique chalet, rassemblant des artistes suisses qu’elle soutient avec passion. ■
Ci-dessus: Dans la chambre des deux plus jeunes enfants, lits superposés réalisés sur mesure. Store en laine de la Filature Arpin, tapis rapporté de l’Atlas, Maroc. Lithographie de Max Pavart.
«Je suis un architecte contextuel»
En 2025, le chantier O’Belmont transformera un bâtiment de télécommunication en un écrin de luxe au cœur des Eaux-Vives à Genève. Imaginé par Jean Nouvel, ce projet comprendra 23 appartements en harmonie avec le quartier. Entretien avec cet architecte de renommée mondiale
Texte et photos: Frédéric Nejad Toulami
Adeux pas du parc des EauxVives, un programme immobilier de haut standing verra le jour en 2025. Un projet inédit conçu par l’une des stars de l’architecture, Jean Nouvel, qui prône ici une intégration complète du bâtiment dans le paysage, «comme un prolongement naturel du quartier».
Quelles ont été les principales contraintes ou exigences imposées par le canton et la ville dans le cadre du projet O’Belmont? Nous avons fait face aux exigences urbanistiques habituelles, sans demander de dérogations particulières. Ce qui importe surtout, c’est d’inventer un bâtiment en lien direct avec le site, une œuvre qui s’inscrit dans une réflexion esthétique approfondie et non pas simplement dans une quête de «beau» superficiel. Ce site offre des conditions exceptionnelles, à la fois grâce à sa géographie et à son histoire. C’est un miracle que le parc voisin ait été préservé jusqu’à aujourd’hui. Ces atouts, nous les utilisons pleinement. Ce projet doit devenir un prolongement naturel du quartier, en harmonie avec les espaces publics, les rues voisines et le parc attenant. Il peut même, je l’espère, avoir un effet contagieux, en incitant les autres bâtiments du
quartier à évoluer et à mieux s’intégrer dans cet environnement unique. Nos appartements traversants et les jardins-terrasses ont été pensés pour s’intégrer naturellement au paysage. Je suis un architecte contextuel: je ne cherche pas à bouleverser un environnement, mais à y intégrer des œuvres qui marquent par leur caractère.
«L’écrin végétal est ici une réponse naturelle au parc qui jouxte le projet»
Les appartements de haut standing seront intégrés dans un écrin végétal. Cet aspect relève-t-il d’une réelle démarche environnementale en ville ou d’une stratégie marketing? Je revendique une architecture contextuelle souvent mal comprise. Etre contextuel, ce n’est pas imiter ce qui existe à côté, mais trouver les atouts d’un lieu pour concevoir une œuvre qui s’en nourrit. L’écrin végétal est ici une réponse naturelle au parc qui jouxte le projet. Nous valorisons cet espace vert, et il nous valorise en retour. Cela doit inciter les habitants et les promeneurs à se l’approprier,
Vue de synthèse du projet O’Belmont, conçu par Jean Nouvel (en médaillon), qui devrait sortir de terre en 2025 pour munir le quartier des Eaux-Vives de 23 nouveaux appartements.
(PHOTO: DR)
à prolonger leurs balades dans le parc et autour du bâtiment. Ce projet exploite aussi les nouvelles possibilités offertes par les technologies de la lumière. Nous allons travailler avec des éclairages capables de révéler différentes ambiances selon l’heure ou les saisons, créant des jeux esthétiques inédits. Ces innovations n’étaient pas possibles il y a 20 ans.
Quels matériaux avez-vous privilégiés pour O’Belmont? Nous avons opté pour des matériaux locaux, en réutilisant notamment des pierres issues des bâtiments précédemment présents sur le site. Il s’agit d’une démarche à la fois respectueuse et innovante, car ces matériaux portent en eux l’histoire du lieu. Je m’oppose aux automatismes architecturaux. Ce projet est une aventure unique, conçue pour dialoguer avec son environnement immédiat. Par exemple, le cèdre qui se dresse entre le bâtiment et les immeubles voisins devient un élément essentiel de l’harmonie visuelle.
Lorsqu’un projet est réalisé en Suisse, l’abordez-vous de la même façon que dans des villes comme Paris, Abu Dhabi, Londres ou Barcelone? Ou les spécificités administratives, voire politiques, helvétiques influencent-elles votre démarche? La première chose qui nous inté-
resse, c’est d’être en Suisse parce que vous construisez bien. Vous construisez même très bien, bien mieux que dans la plupart des pays voisins. Sur le plan technique et grâce à la qualité des ouvriers et des entreprises, travailler ici est une bénédiction pour un architecte.
Comment avez-vous pensé l’urbanisme de ce quartier de Genève? Mon objectif est de montrer à celles et ceux qui vivent et aiment Genève les possibilités qu’offre ce quartier. Ce projet doit être généreux, attentif et ouvert à tous. Depuis O’Belmont, les habitants auront une nouvelle perspective sur leur ville, et ce bâtiment pourrait devenir un catalyseur d’évolution pour le quartier.
«Travailler ici est une bénédiction pour un architecte»
Idéalement, à quoi ressemblerait pour vous le succès de ce projet? Un succès, c’est lorsque le bâtiment correspond à ma vision tout en étant accepté et apprécié par les habitants. C’est aussi lorsqu’il s’inscrit durablement dans la ville, comme ce fut le cas avec le siège de Richemont à Genève, toujours intact après vingt ans, ou encore le Palais de la culture et des congrès (le KKL) à Lucerne, qui fête ses 30 ans. Je veux que mon projet aux Eaux-Vives inspire des usages nouveaux. Avec ses espaces publics accessibles au rez-de-chaussée – un food court ou des restaurants – O’Belmont sera une véritable extension de la ville, vivante et accueillante, jusqu’à la voie verte voisine. ■
(ALBERT WATSON)
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Design vintage en altitude
Le chalet de la famille Richter fait face à la célèbre chaîne alpine des Dents du Midi. Il est situé sur les hauts du village valaisan de Champéry, l’un des lieux touristiques les plus anciens de Suisse. Plongée dans un habitat qui allie charme traditionnel et contemporain
Dès l’entrée du chalet, une fenêtre panoramique offre une vue splendide sur les montagnes environnantes.
Texte et photos: Catherine Gailloud
Ci-contre: Au rez-de-chaussée, la cheminée traversante et la pierre ollaire historique s’intègrent dans une trame murale réalisée en pierre de Salvan.
Ci-dessous:
Le salon avec la banquette dessinée par le propriétaire. Tissu Paul Smith pour Quadrat. Banquette et bibliothèque en teck.
Jacques Richter et son épouse cherchaient un endroit pour accueillir famille et amis. L’objet qui retiendra l’attention du couple est en piteux état et tout est à refaire. L’occasion rêvée de créer un lieu qui leur corresponde vraiment, tout en respectant le style de la région. Jacques Richter est l’un des deux membres fondateurs du bureau RDR architectes, créé avec son partenaire Ignacio Dahl Rocha en 1993. Aujourd’hui, avec des bureaux à Lausanne, Madrid et Buenos Aires, le bureau d’architecture réalise des projets internationaux de grande envergure. Le chalet, construit en 1920 pour accueillir des touristes estivaux, avait traversé le temps en subissant plusieurs transformations et en changeant de propriétaires à trois reprises. Son état général a rapidement convaincu l’architecte de procéder à une rénovation majeure. «Dès le début, notre objectif a été de créer un lieu chaleureux et convivial, mais avant tout pratique et fonctionnel. Le chalet devait pouvoir accueillir nos enfants, nos petits-enfants, et nos amis, tout en étant parfaitement adapté à une utilisation en duo ou en solitaire», explique Jacques.
Atelier de fabrication de guitares
Entre l’achat du chalet en 2012, la phase de conception, l’obtention du permis de construire et les travaux, il aura fallu attendre jusqu’à l’été 2014 pour célébrer une grande fête d’inauguration en famille, marquant ainsi le début d’une nouvelle vie pour cette résidence de vacances.
Du bâtiment d’origine, seuls le sous-sol et une partie du rez-de-chaussée ont été conservés. Bien que la volumétrie générale ait été préservée, la structure et la charpente en bois ont été entièrement repensées. Deux nouvelles ailes ont été ajoutées de part et d’autre du chalet: à l’ouest, au rez-de-chaussée, se trouvent désormais la nouvelle entrée principale et un WC visiteur, tandis qu’à l’est ont été aménagés une cuisine moderne et un espace bibliothèque-salon TV, en prolongement du séjour principal. Le rez-de-chaussée s’ouvre sur une vaste terrasse dotée d’un élégant deck en bois. Son socle en béton teinté s’intègre harmonieusement au relief naturel du terrain. Parfaitement orientée, la terrasse offre une vue imprenable sur le paysage alentour et les majestueuses Dents du Midi. «Sous cette terrasse, j’ai concrétisé un projet
Du bâtiment d’origine, seuls le sous-sol et une partie du rez-de-chaussée ont été conservés
qui me tenait à cœur depuis longtemps: un atelier de fabrication de guitares, avec un bureau et un espace insonorisé pour pratiquer la musique», confie Jacques. Pour apporter de la lumière naturelle à l’atelier, un large puits de lumière a été intégré dans le revêtement en bois de la terrasse, une solution aussi fonctionnelle qu’esthétique.
Pour la façade extérieure, les parties existantes en pierres naturelles au rez-dechaussée ont été préservées et harmonisées avec les extensions des deux nouvelles ailes. Au-dessus de ce soubassement en pierre, tout le revêtement extérieur du chalet a été réalisé en mélèze brut non traité. Ce bardage horizontal, aux teintes chaleureuses, confère une identité forte au chalet tout en assurant une excellente résistance aux intempéries et au passage du temps, renforcée par des avanttoits généreux et une toiture en «sifflet», typique des chalets du val d’Illiez. Les balcons, ornés de palines au design traditionnel, contrastent élégamment avec la barrière de la terrasse, qui offre une interprétation plus contemporaine du bois.
Au rez inférieur, une entrée secondaire mène directement au ski-room, un espace indispensable dans un chalet de montagne, comme le souligne l’architecte: «C’est un
La façade principale du chalet tourné vers les Dents du Midi. Construite en 1920, l’habitation avait connu de multiples transformations. Seuls le sous-sol et une partie du rez-de-chaussée ont été conservés.
élément fonctionnel absolument incontournable!» Cette entrée pratique est utilisée en toutes saisons: en hiver pour s’équiper pour le ski, et en été pour les randonnées à pied ou à vélo. L’entrée principale, située au rez-dechaussée sur la façade nord, s’ouvre sur un magnifique hall doté d’une fenêtre panoramique offrant une vue imprenable sur les Alpes, avant de conduire aux espaces de vie.
Jardin d’hiver
En prolongement du salon, positionnée sur la façade ouest et bien abritée des vents, une véranda vitrée non chauffée, parfaite pour déguster des plats au fromage tout en évitant les odeurs dans le reste du chalet, constitue un agréable jardin d’hiver.
Le premier étage abrite trois chambres à coucher, chacune équipée de sa salle de bains privative, un agencement essentiel pour garantir des séjours harmonieux. Au dernier étage, sous la toiture, une quatrième chambre, une salle de bains et un dortoir pour les enfants viennent compléter l’espace nuit, créant un lieu parfaitement adapté aux grandes familles et aux groupes d’amis.
Pour l’intérieur, comme pour l’extérieur, l’utilisation de matériaux naturels et locaux a été si possible privilégiée. Telle la pierre de
Ci-dessus à gauche:
Le bois est présent partout dans le chalet et sublimé sous différentes formes. Sur le mur du fond, une œuvre de l’artiste lausannois Muma Soler.
Ci-dessus à droite:
L’une des chambres à coucher. Au-dessus du lit, trois sérigraphies de l’artiste franco-suisse Roger Pfund.
Ci-dessous: Avec la cheminée traversante, on profite aussi de la chaleur du foyer dans la salle à manger.
Salvan, qui vient d’une carrière située juste au sud des Dents du Midi, une sublime pierre verte et matte, qui a été utilisée pour les sols de l’entrée, de la salle à manger et de la cuisine, ainsi que pour l’ensemble des pièces d’eau.
La partie centrale du rez-de-chaussée, qui intègre la cheminée traversante et la pierre ollaire historique, est ainsi revêtue de pierre de Salvan. La vision d’un feu de cheminée est également un élément fondamental de l’esprit et de l’identité d’un chalet: «J’ai installé une grande cheminée traversante entre le salon et la salle à manger, mon épouse apprécie particulièrement de manger le dos au foyer!» rit Jacques. Il ajoute: «Pour moi, dans un chalet, on doit absolument privilégier l’utilisation du bois.» De fait, tous les revêtements intérieurs ont été exécutés en sapin thermo-traité et brossé. Toute la charpente est apparente, un parquet en chêne naturel a trouvé sa place au salon et dans les chambres à coucher. La cuisine en teck a été réalisée par l’entreprise Acuba, à Lausanne avec qui le bureau d’architecture a déjà réalisé de nombreuses cuisines. Cerise sur le gâteau, la magnifique cuisine a été fabriquée au Tessin.
Elégance graphique et couleurs joyeuses
Pour la déco, on baigne dans un doux mélange de tradition montagnarde et de design pointu scandinave. «J’ai toujours été attiré par le design scandinave des années 19501960 et j’ai essayé d’intégrer un maximum de pièces de ce mobilier vintage que j’ai chiné avec grand soin», relate Jacques. Ce style intemporel élégant apporte une touche mo-
«J’ai toujours été attiré par le design scandinave des années 1950-1960 et j’ai essayé d’intégrer un maximum d’objets»
JACQUES RICHTER, PROPRIÉTAIRE ET ARCHITECTE
derne qui se marie parfaitement dans un intérieur de montagne. Le teck des meubles répond à celui sélectionné pour l’agencement de la cuisine, le même teck utilisé pour la bibliothèque et la banquette du coin lecture/TV, cette dernière recouverte d’un tissu aux tons chaleureux de jaune et rouge.
Sur les murs, on découvre les œuvres de plusieurs artistes amis de Jacques. On peut admirer, entre autres, des dessins de Cosey, un ami proche de l’architecte, de Micaël, de Mix et Remix, des tableaux d’Armand Avril et d’Eric Martinet, de Muma Soler.
Au salon, contre le mur, un objet étrange attire l’œil: «Mon ami Jean-Michel Capt, luthier au Brassus, a installé un soundboard JMC, un magnifique haut-parleur de résonance en bois des forêts du Risoux. C’est lui qui m’a initié à la lutherie et la fabrication de guitares! J’apprécie beaucoup d’être entouré de mes amis et de leurs créations.»
Durant les fêtes de fin d’année, une tradition est née: toute la famille se réunit pour fêter Noël ensemble, ce chalet offre tout le confort et bien plus! ■
situé sous la
pendant son temps libre.
L’atelier
vaste terrasse. Jacques Richter y fait de la musique et fabrique aussi des guitares
Réussir la rénovation de votre immeuble en 4 étapes : l’exemple de Fauvette 4 à Lausanne
Vous êtes propriétaire d’un immeuble et cherchez à optimiser sa valeur ? Le projet de rénovation de Fauvette 4, situé dans le quartier de Chailly à Lausanne et orchestré par deRham, vous offre un exemple concret de modernisation d’un bien immobilier tout en maîtrisant les coûts. Voici les étapes clés qui ont transformé cet immeuble.
1 Diagnostic complet : exploiter le potentiel constructible
Tout commence par une analyse approfondie Pour Fauvette 4, l’étude a révélé l’opportunité d’exploiter les droits à bâtir disponibles Cette possibilité d’ajouter des appartements en toiture a été l’élément déclencheur de l’ensemble du projet, visant à optimiser la valeur de l’immeuble
2. Maîtriser le budget : une planification rigoureuse grâce à notre Direction des Travaux (DT)
La stratégie de rénovation de Fauvette 4 a été pensée pour optimiser chaque intervention. Le savoir-faire de notre Direction des Travaux (DT) a joué un rôle crucial dans la gestion des différents prestataires et fournisseurs Cette expertise nous a permis de maîtriser le planning, malgré des aléas comme
les conditions météorologiques, tout en assurant un contrôle rigoureux des coûts
3. Surélévation et création de revenus supplémentaires
L’ajout d’un étage supplémentaire a permis de créer de nouveaux appartements, augmentant ainsi la surface locative Cet investissement a généré des revenus supplémentaires, permettant de couvrir une partie significative des coûts de rénovation, tout en valorisant l’immeuble
4. Suivi des travaux et communication sur le terrain
DeRham a assuré une gestion attentive du chantier, avec une communication régulière et transparente envers les locataires. Bien que des perturbations aient été inévitables, nous nous sommes
efforcés de minimiser les désagréments grâce à notre présence sur place et une information continue
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Dernière villa contemporaine de haut standing ! Plus de 260 m2 sur 3 niveaux. THPE. Triple exposition. Garage double.
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C O N F I G N O N - H E M E R E A
Villas THPE offrant plus de 215 m2 4 chambres à coucher Jardins d’environ 500 m2 Couvert double Architecture moderne
Dès CHF 1’390’000.- • www.hemerea.ch
O L L O N - V I L L A S D U M I D I
Vue imprenable Plus que 2 villas 223 m2 utiles Terrain 678 m2
Devenez propriétaire dès CHF 1’120 - par mois
Dès CHF 1’345’000.- • www.villas-du-midi.ch
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N E U C H ÂT E L B E L L A V I S TA
Appartements 2 5 pièces à 5 5 pièces, de 91 m2 à 154 m2 Prestations haut de gamme
Vastes terrasses avec vue panoramique
Dès CHF 715’000.- • www.bellavista-neuchatel.ch
DERNIÈRES OPPORTUNITÉS
S T-S A P H O R I N-S U R-M O R G E S - A U V I L L A G E
5 3 villas mitoyennes de choix dans un village proche des commodités Calme et verdure
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M AT H O D - C L O S C U G N E Z
Dix appartements avec terrasse et jardin privatif ou balcon, à mi-chemin entre Orbe et Yverdon-les-Bains
Dès CHF 525’000.- • www.clos-cugnez.ch
S I O N
G R E E N PA R C
Idéal investisseurs et famille Du 1 5 au 4 5 pièces À proximité des domaines skiables du Valais
Chantier en cours *(au taux de 1 60%)
Dès CHF 270’000.- • www.greenparc.immo
T O R N Y - L E S R É S I D E N C E S D E M I D D E S
Espaces de vie lumineux dans un cadre bucolique. Architecture rurale et contemporaine Habitation confortable et chaleureuse
Dès CHF 570’000.- • www.lesresidencesdemiddes.ch
E S TAVAY E R-L E-L A C - E S TAV I A
Du 2.5 pièces au 4.5 pièces. Minergie P. Un nouveau quartier dynamique Nombreuses facilités urbaines à proximité
Elles se dressent sur le littoral de la petite île iranienne du golfe Persique et explosent de multiples couleurs, un peu à la manière des formations rocheuses dénudées qui leur servent de décor naturel. Des dizaines de maisonnettes coniques prévues pour des résidences multi-usages, un village de vacances et un hôtel écologique ont vu le jour. Les architectes du bureau téhéranais ZAV ont baptisé «Majara», le mot persan signifiant «aventure», leur projet aux récompenses multiples qui ambitionne de marier la culture et l’économie. Avec leurs logements, leurs salles communes et leurs installations sanitaires, ces dômes colorés, construits en terre battue, en pierre et en sable selon des techniques de construction locales, proposent de l’espace mais aussi du confort aux touristes aventureux. (David Strohm)
zavarchitects.com/works
(PEYMAN BARKHORDARI/CREATIVE COMMONS)
p a r m o i s p e n d a n t 3 0 a n s
*Gain du 1er rang jusqu’à 3 gagnants. Voir règlement EURODREAMS.