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Bibliographie
2. En multipliant les points de croissance par 100, on obtient le taux exprimé en pourcentage. 3. Le revenu lié aux CVM, ou la compétitivité au sein des CVM, est mesuré en tant que part de la valeur ajoutée générée lors de la dernière phase de production (dans la mesure où celle-ci survient dans une industrie manufacturière). 4. Afin d’établir l’indicateur de spécialisation des CVM, on utilise une variante de l’indicateur de Balassa. 5. Les données concernent 18 pays d’Afrique subsaharienne, qui représentent environ 80 % du produit intérieur brut de la région. 6. Ces activités sont catégorisées comme un secteur de l’industrie manufacturière moins exigeant en connaissances. 7. L’analyse se rapporte ici aux données de la base INDSTAT2 de l’Organisation des
Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), classification de la CITI à deux décimales. Même si les chiffres sont substantiellement plus élevés, la tendance à la hausse – particulièrement forte à partir de 2010 – que l’on constate en se basant sur les données de l’INDSTAT2 de l’UNIDO correspond aux modélisations réalisées via les données du recensement de l’industrie éthiopienne. 8. Les périodes sont définies dans la note du tableau 5.1. 9. Calculs de la Banque mondiale à partir des données de la base INDSTAT2 de l’ONUDI pour les périodes définies dans le tableau 5.1. 10. Calculs de la Banque mondiale à partir des données de la base INDSTAT2 de l’ONUDI. Rémunération : Rémunérations et salaires versés aux employés, convertis en dollars US de 2010 en utilisant le déflateur du produit intérieur brut comme indice des prix. 11. À l’exception de l’industrie des aliments et des boissons, bien que la corrélation soit faible et proche de zéro.
Bibliographie
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Chapitre 6
L’industrialisation en afrique subsaharienne : proposition de cadre politique
En raison de l’expansion des chaînes de valeur mondiales (CVM), il convient de repenser plusieurs aspects des politiques industrielles. Celles-ci doivent notamment modifier leur stratégie classique, qui consistait à développer des industries entières au niveau national, pour se concentrer sur un repositionnement vers des activités à forte valeur ajoutée au sein des industries manufacturières. En outre, pour que l’insertion au sein des CVM soit fructueuse, il est nécessaire de permettre un accès simplifié et peu onéreux à l’importation des biens intermédiaires essentiels. C’est pourquoi les politiques industrielles doivent répondre aux défis associés au coût de l’importation de biens intermédiaires, et notamment à la problématique des barrières non tarifaires (BNT), qui peuvent freiner la compétitivité.
Par ailleurs, il est nécessaire de mettre en œuvre une politique industrielle plus générale qui concentrera ses stratégies sur les négociations avec les multinationales et sur la mise en réseau avec celles-ci, plutôt que de chercher à renforcer les capacités nationales pour concurrencer les entreprises transnationales, comme c’était le cas des politiques industrielles par le passé. La prise en compte de cette perspective plus générale paraît désormais indispensable, car les défis qui se posent aux entreprises et aux gouvernements concernent désormais la montée en gamme dans la chaîne de production d’une marchandise spécifique ou d’une catégorie de marchandises.
Les liens des entreprises manufacturières d’Afrique subsaharienne avec les CVM sont en général aussi forts que ceux de leurs homologues d’Asie du Sud et de l’Est, bien qu’il existe des disparités entre les pays en fonction de leur géographie, de leurs ressources naturelles et d’autres facteurs. Cependant, les liens avec les CVM du secteur manufacturier se sont nettement étiolés au cours des deux dernières décennies dans les pays de la région pauvres en ressources naturelles, tandis qu’ils se sont clairement renforcés dans les pays riches en ressources non pétrolières. Cette évolution s’explique par les niveaux élevés