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SAINT-BARTHÉLEMY
L’île Fourchue, avec Saint-Martin à l’horizon. Cet îlet inhabité fait partie de la Réserve naturelle nationale de Saint-Barthélemy. L’agence territoriale de Saint-Barthélemy a vocation à y faire respecter la réglementation. Face à la forte fréquentation des sites, l’aménagement écologique vise ainsi à préserver les milieux naturels. « L’effet Réserve » est indéniable : la taille et le nombre d’espèces augmentent en zone protégée. © Stéphane Scotto | www.stephanescotto.com
La Réserve naturelle nationale de l’île s’applique depuis sa création en 1996 à préserver les milieux les plus remarquables et fragiles. Surveillance des zones, mouillages écologiques, suivis scientifiques, sensibilisation… Au total, 1 200 hectares de domaine marin sont protégés : Gros Îlets et Pain de Sucre, îles Fourchue, Frégate et Toc Vers, ainsi que le nord-est de l’île et Petite Anse.
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Si les espèces marines restent typiques de la région, la vie subaquatique surprend ici par sa diversité. Les sites marins de Saint-Barthélemy sont parmi les plus riches en coraux des Antilles françaises. Dans leurs eaux claires les scientifiques recensent environ 200 espèces de mollusques dont le célèbre lambi, 60 espèces de spongiaires et presque autant d’algues. On observe des gorgones en abondance, de nombreux crustacés dont la langouste royale, de l’herbe à tortue, à lamentin…
Saint-Barthélemy compte au total 16 îlots qui bénéficient d’un éloignement des pressions humaines et se caractérisent par une grande richesse écologique, dont les Gros Îlets, où nidifient sept espèces d’oiseaux marins et où résident deux arachnides endémiques.
En ce qui concerne la biodiversité terrestre, notons que le territoire abrite six des 15 espèces de chauves-souris présentes dans les Antilles françaises.