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GUADELOUPE

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SAINT-BARTHÉLEMY

SAINT-BARTHÉLEMY

La pointe Petite Tortue, près de la pointe de la Grande Vigie, à l’extrême nord de la Guadeloupe. L’espace littoral est classé en Réserve biologique dirigée. Les hautes falaises exposées aux assauts de l’océan Atlantique sont en effet de précieux sites de nidification pour les oiseaux marins, tels la sterne bridée, le noddi brun ou la frégate superbe, « Malfini » en créole. Accrochés à un plateau calcaire desséché par les vents où règne une aridité intense, lichens, cactus et frangipaniers ont déployé ici des trésors d’adaptation. © Yves Queyrel www.yvesqueyrel.com

Au cœur de l’arc antillais, « l’île-papillon » est entourée de la Désirade, de Marie-Galante, des Saintes et d’îlots épars. Malgré une régression de ses écosystèmes primaires, l’archipel guadeloupéen conserve des espaces naturels d’une grande diversité, de même qu’une flore indigène particulièrement développée et plus de 200 espèces d’oiseaux. Focus sur les images de l’exposition.

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Les célèbres ailes de papillons de la Grande-Terre, entourée au sud par les Saintes et Marie-Galante et à l’est par la Désirade… Cette photographie exceptionnelle, qui nous a été mise à disposition par l’Agence spatiale européenne (ESA), a été réalisée par Thomas Pesquet depuis la Station spatiale internationale (ISS), à environ 400 kilomètres au-dessus de la Terre ! L’astronaute français, de retour en juin 2017 après plus de six mois passés dans l’espace et des milliers de clichés spectaculaires autour du globe, a déclaré : « J’ai vu la beauté de la Terre, mais aussi sa fragilité ».

© ESA/NASA-Thomas Pesquet | www.esa.int

Un colibri madère mâle observé dans le Parc national de la Guadeloupe, un acteur central de la protection de la biodiversité de l’archipel. Cet oiseau-mouche endémique des petites Antilles mesure environ 12 centimètres. On le rencontre essentiellement dans la forêt humide et les zones semi-ouvertes de 100 à 1 000 mètres d’altitude, où il se nourrit du nectar des fleurs et de tout petits insectes. Sa capacité d’adaptation aux milieux modifiés par l’homme demeure un élément rassurant pour la conservation de cette espèce protégée.

© Alain Ernoult | www.ernoult.com

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