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MARTINIQUE

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GUADELOUPE

GUADELOUPE

L’oursin-crayon est doté de piquants épais aux couleurs vives, surtout lorsque le spectre lumineux du soleil s’ajoute à l’équation. Le monde sous-marin, loin de se résumer à un simple dégradé de bleus, est bien plus riche en couleurs qu’on pourrait l’imaginer… Ce petit oursin-crayon s’est revêtu de sa plus belle robe pour nous le faire découvrir. Si la biodiversité marine martiniquaise affiche une très grande richesse et originalité, les écosystèmes, récifs en particulier, représentent un patrimoine fragile et vulnérable notamment à la pollution. © Fabien Lefebvre | www.instagram.com/fabienlefebvre-photography

Dans le monde, les 36 hotspots de biodiversité hébergent de manière endémique plus de 42 % des espèces de vertébrés terrestres et 50 % des plantes vasculaires. Les îles des Caraïbes sont l’un de ces points chauds.

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Au nord-est de la Martinique, la rivière du Lorrain serpente dans la forêt humide. L’île continue malheureusement de subir les effets du chlordécone, un puissant insecticide qui fut employé contre le charançon du bananier. Interdit aux États-Unis en 1977 puis en France en 1990, il resta autorisé dans les Antilles françaises jusqu’en 1993 à la demande du lobby des producteurs de bananes. Utilisé pendant plus de 20 ans en Martinique et en Guadeloupe, il y a durablement contaminé les sols et rivières, générant un risque sanitaire avéré pour les populations.

© Frédéric Esnault | www.biosphere-nature.fr

Alors que les décors de la Martinique séduisent le visiteur adepte d’une nature encore préservée, la protection des sites favorise l’essor de l’écotourisme, dans une logique de valorisation et de maintien à long terme des ressources. Côté mer, le parc naturel marin de la Martinique se fixe trois principaux objectifs : améliorer et diffuser la connaissance, protéger le milieu marin et promouvoir le développement durable des activités en mer.

La grande orchidée pourpre sur les flancs de la montagne Pelée. Premier Parc naturel créé sur une île tropicale en 1976, le Parc naturel régional de la Martinique (PNRM) est au cœur de l’un des 36 hotspots mondiaux de biodiversité, les îles des Caraïbes, ainsi classé en raison de la richesse de sa diversité biologique et des menaces qui pèsent sur elle. Depuis sa création, le PNRM contribue à faire prendre conscience du lien entre nature et culture au sein de l’identité martiniquaise.

© Frédéric Esnault | www.biosphere-nature.fr

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