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Publi-communiqué de Port Réunion
La biosurveillance apicole, une solution fondée sur la nature pour mieux connaître la qualité de l’air et de notre environnement. © Port Réunion
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SURVEILLER LA QUALITÉ DE L’ENVIRONNEMENT À PORT RÉUNION GRÂCE AUX ABEILLES !
Nous vous avons présenté dans le précédent e-mag les « Maisons des ingénieurs », bâtimentshistoriques qui vont être réhabilités par le Grand Port Maritime de La Réunion, de même queleurs jardins. Dans ces espaces où une restauration végétale innovante a commencé, des ruches ont été installées pour mesurer la qualité de l’environnement.
Le Grand Port Maritime de la Réunion – ou Port Réunion – a pour ambition phare la volonté d’être un port responsable, c’est pourquoi l’une des grandes orientations de son Projet stratégique 2019-2023 est la préservation de la biodiversité et de l’environnement.
Le projet de « biosurveillance apicole » proposé par la société Utopio répond pleinement aux attentes des salariés du Grand Port Maritime et aux besoins de suivis environnementaux inscrits dans son Projet stratégique, mais aussi dans son Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PA2D) et son Schéma Directeur du Patrimoine Naturel (SDPN).
La « biosurveillance » désigne un ensemble de méthodes utilisant des espèces vivantes pour définir et mesurer les pollutions environnementales et leurs impacts sur les écosystèmes. Dans le cadre de la biosurveillance apicole mise en place par Utopio pour Port Réunion, des abeilles domestiques vont être les « capteurs » permettant de mesurer les pollutions présentes dans l’air, l’eau et le sol, jusqu’à 3 kilomètres autour des ruches positionnées dans les jardins des « Maisons des ingénieurs ». Des prélèvements seront réalisés plusieurs fois par an pour caractériser les pollutions aux hydrocarbures et aux métaux lourds et évaluer l’état de santé des abeilles et leur alimentation. Ces mesures feront l’objet d’un suivi dans le temps et seront ensuite comparées à des « valeurs repères » relevées sur des ruches témoins situées sur un site éloigné de toute source de pollution.
Cette démarche a pour enjeu de mesurer l’impact des activités portuaires sur la qualité de l’air. En veillant à la bonne santé de ces pollinisateurs, le Grand Port Maritime participe pleinement à la reconquête de la biodiversité de la zone.
Ce projet innovant, d’un montant d’environ 14 000 euros cofinancé à parts égales par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et Port Réunion, s’accompagnera d’actions de sensibilisation autour des ruches et de la préservation de l’environnement à destination de l’ensemble des usagers du site.