4 D A L M O N parcours artistique
gĂŠnĂŠrationnel
1957-2017
UNIVERSUD présente un nouvel espace d’exposition d’art contemporain, galerie temporaire à Dunes, Tarn et Garonne, France. Situé au cœur de la Bastide de Dunes, la Maison Mélodie ouvre ses portes pour devenir «Galerie Temporaire» le temps d’un été. Un espace de 100 m2, quatre salles d’exposition, donnant sur les Cornières et la place de la mairie. Une première exposition pour l’ouverture en juin 2017, «4DALMON», deux générations d’artistes de la même famille pour un parcours artistique de plus de 60 ans.
eXpositi0n eXpositi0n 4DALMON «4DALMON» parcours artistique parcours artistique générationnel >1957-2017 générationnel >1957-2017 Dunes >Juin 2017 Dunes >Juin 2017 «Transmettre ou continuer quelque chose de l'art ? Une question «Transmettre ou continuer quelque chose de l'art ? Une question toujours présente chez les maîtres florentins, siennois ou venitiens, toujours présente chez les maîtres florentins, siennois ou venitiens, chez les chez les modernes, chez les trans, les avant-gardes... Mais qu'en modernes, les trans, les avant-gardes... Mais qu'en est-il au sein d'une même est-il au sein d'une même famille ? Se revendique-t-on de telle ou famille ? Se revendique-t-on de telle ou telle influence ? Le talent ou le goût telle influence ? Le talent ou le goût de l'art passe-t'il ou pas d'une de l'art passe-t'il ou pas d'une génération à l'autre ? L'exposition 4DALMON génération à l'autre ? L'exposition 4DALMON tente d'y répondre tente d'y répondre en mettant en perspective le parcours de 4 personnes, en mettant en perspective le parcours de 4 personnes, deux deux générations, d'une même famille, sur 60 ans de 1957 à aujourd'hui. De générations, d'une même famille, sur 60 ans de 1957 à Marseille au Zoo de Londres, du Palexpo d'ArtGenève à Palo Alto, des Beauxaujourd'hui. De Marseille au Zoo de Londres, du Palexpo arts de Toulouse à Dunes.» d'ArtGenève à Palo Alto, des Beaux-arts de Toulouse à Dunes.»
macha dalmon
transmettre ou continuer quelque chose De l'art ? Au sein d'une même famille. «L’art au sein d’une même famille, c’est un corps à plusieurs têtes, une anomalie, une particularité, un objet de foire... » Macha Dalmon «Sans tomber dans le «cadavre exquis», il me semble particulièrement difficile de «partager» l’expérience de l’art au sein d’une même famille. Mais, toute tentative est une expression intime de chacun que l’on expérimente auprès des autres , et c’est déjà beaucoup.» Olivier Dalmon «Peut-on transmettre ou continuer quelque chose de l’art au sein d’une même famille ? » une question qui renvoie à celle de la transmission elle-même. Mais tout d’abord : qu’est-ce qu’une famille ? Selon l'anthropologue Claude Lévi-Strauss, une famille est «une communauté d'individus réunis par des liens de parenté existant dans toutes les sociétés humaines». Cela semble évident à tous, mais que penser alors des «familles» artistiques, puisqu’elles existent et sont même recherchées par les artistes. Viennent-elles contredire le sens premier de la famille «naturelle» ? En crééant un axe de communication ramifié hors lien de parenté, oui, on peut le penser. Dans le cadre d’une cohabitation, l’appartenance des uns ou des autres à une même «famille» artistique ou à des «familles» artistiques différentes... peut représenter au sein de la famille de parenté un danger d’éloignement plus que de rapprochement. Plus simplement, mais de façon individuelle, l’art au sein d’une famille peut n’être qu’une «pratique» culturelle de loisir ou d’initiation. «En ce qui me concerne, dit Jacques Dalmon, c'est le milieu dans lequel j'ai vécu, par chance, mon enfance et mon adolescence, qui m'a donné l'envie de m'orienter vers les « Arts » et autres
disciplines de création... et de liberté.» L’Art n’influe alors pas sur la notion de «famille» ou par opposition, va pousser l’individu à une pratique «professionnelle», en le laissant libre d’assumer ses propres choix. Souvent, ces choix vont s’avèrer difficiles et l’individu recherchera surtout, faute de trouver sa «famille artistique» à recréer une «famille de parenté» : «Mon seul problème, dit Jacques Dalmon, non résolu, fut de choisir... à une époque où la spécialisation semblait seule à la mode. Lors de la Renaissance italienne, avoir plusieurs casquettes entrait dans la normalité, ce n'est plus le cas aujourd'hui, quoi que...» et de façon cyclique remettre le processus en marche «L'avantage de « toucher à tout », c'est de ne jamais s'ennuyer ; tant mieux si je laisse à ma descendance un témoignage utile, dans la mesure ou chacun aime bien retrouver ses racines.» Cette «concurrence» des familles de parenté et artistiques est également signalée par Macha Dalmon : Le pire et le meilleur, rien au milieu, ce qui pose problème dans la vie de tous les jours, où il faut plutôt de la normalité.» Autrement dit : la pratique artistique au sein d’une famille modifierait les attitudes, donnerait l’occasion de ne pas agir dans la «norme» au sein même des échanges intrafamilliaux. «Au sein d’une famille, l’Art est un vecteur favorable à la transmission d’éléments venus d’ailleurs, plus originaux, plus indépendants qu’en «interne». Ce qui peut être un avantage pour l’ouverture d’esprit, la curiosté, le pouvoir d’adaptation, peut générer insécurité, instabilité ou besoin constant d’inconnu... C’est une source amère d’eau de vie, un vigoureux remède, un bien pour un mal ou l’inverse...» ironise Olivier Dalmon «Entre héritage et individualité, force et fragilité. Sûrement une facilité de départ. Un élan. Du tronc commun la sève, l’ancrage au sol, la particularité d’un terroir… puis faire pousser sa branche, suffisamment forte pour que des fruits y poussent… ou pas… et quels fruits ? Peut être au sein d'une même famille tenter l'aventure de perdre son égo, uniquement concentré sur l'oeuvre collective. Possible ?» résume Sophie Dalmon.
Se revendique-t-on de telle ou telle influence ? Macha Dalmon pense que «Les influences sont multiples, heureusement, venues de toute part. L'influence on la retrouve comme dans n'importe quelle famille, mais dans ces familles-là exacerbée : par "les pointes".» Une façon de dire que les aller-retours nécessaires entre les deux familles, créent un flux intérieur-extérieur qui, une nouvelle fois, s’accomode difficilement de la normalité, l’art n’est pas un media favorable au médian ! Une expérience palpable chez Sophie Dalmon : «L’influence d’un espace temps. Artistique, social, philosophique, urbain, naturel, la forêt, la mer, le soleil… L’influence
jacques dalmon
du milieu de l’enfance à l’âge adulte.» avec un aller-retour intérieur-extérieur qui semble constitutif... «Les années 90 passées à Londres, la pluie, le froid, une liberté, un possible… Se revendiquer d’un espace temps constitutif ? S’y inscrire plutôt. Et s’en détacher.» Pour Jacques Dalmon, la question se comprend encore au sein de la famille de parenté : «J'ignore si mes enfants et mes petits-enfants ont été influencés par l'ambiance familiale. Je pense que oui. Ils ont trempé dans la marmite très jeunes, donc ils se sont habitués à « voir ». Ensuite, il ne leur restait plus qu'à « faire ». Et là, c'est leur propre caractère qui joue, leur propre envie, leur propre motivation. Toutefois, les parents ont une certaine responsabilité vis à vis des générations suivantes, responsabilité positive ou négative.» Avec un «devenir» individuel trés «pratique» : «Si la balance penche du bon côté, la plus grande satisfaction pour ceux qui se frottent à la création et qui s'expriment dans une discipline choisie, sera le salaire triple qu'ils recevront. Que ce soit pour un tableau, un livre, une réalisation architecturale, une sculpture... ils seront payés une première fois en « fabricant », puis en « montrant », enfin en « vendant ». «Pour moi, dit Olivier Dalmon, les influences originelles sont sociales, sociétales plus que culturelles. Chacun va , en fonction de ce capital, se mettre en recherche d’une ou plusieurs familles artistiques réelles ou virtuelles qui vont influencer ses choix de vie et de pratique. L’expérience supperposée d’une double appartenance «parentéartistique» me semble représenter un blocage du developpement des deux. De plus, la recherche d’une famille artistique n’est pas automatique et lorsqu’il s’agit de la recherche d’une famille sociale ou territoriale on comprend mieux le besoin cyclique de simplement re-créer une famille de parenté. Pour les influences artistiques «transmises», elles ramènent à l’appartenance à une... famille artistique. Dans mon cas, m’ont été transmis : les peintres, sculpteurs et musiciens de la Renaissance italienne (Michelange, Botticellli ou Monteverdi), les chanteurs «rive-gauche» (Brel, Ferré, Magny, Ribeïro, Nougaro...), architectes (Le Corbusier, Nemeyer...) et artistes contemporains et neo-expressionnistes français ou italiens (Picasso, Giacometti, Garouste, Blais, Chia... ). Mais, les influences se confondent avec celles venues de la famille de parenté : le rugby, l’anarchie individualiste, l’Italie, Marseille ou les pâtes à la main ! ».
Le talent ou le goût de l'art passe-t'il ou pas d'une génération à l'autre ? Quand Jacques Dalmon s’interroge : «Est-il certain que les «artistes» pensent à une quelconque transmission lorsqu'ils créent ? Ou songent-ils d'abord à la nécessité de s'exprimer, de produire, quelles qu'en soient les raisons ? Celles-ci sont certainement
différentes selon les individus. Ce peut être le désir de gloire, l'espérance du gain, le pari avec soi-même, le défi. Suis-je capable de produire quelque chose ? Chiche ! Et comment est-ce que je peux me prétendre artiste ? L'humilité ne viendra qu'ensuite, à la découverte de la difficulté qu'il y aura à « sortir » une œuvre.» et Macha Dalmon souligne : «Le talent... idem, il arrive par les pointes, "Généreux" si ancien, nourri. Chaotique, inachevé, conflictuel si récent. L'éternel probléme des «fauchés et des nantis». Il est plus facile et plus sur de léguer en héritage un château de famille, plutôt qu'un bâtiment en construction. Plus la chose transmise est achevée, plus elle est solide, mieux c'est. Sinon : «Attention DANGER», chantier en construction. Je ne dis pas que c'est impossible, mais difficile, fragile...» Quand au passage de la pratique au talent ? Tous semblent d’accord «Le goût de l'Art peut sans doute être transmis, en incluent des habitudes dans la culture de base. Mais l'Art ne peut pas être enseigné. Tout au plus des notions techniques peuvent être proposées, l'apprentissage de base, la « cuisine » et habituer les nouveaux à observer le travail des anciens à titre d'exemple. Quant au talent ? C'est l'affaire de chacun, à partir du travail, de la sensibilité, du don inné... Le talent n'existe pas en héritage, pas plus que la liberté, la douleur ou le plaisir procurés par les disciplines artistiques.» pense Jacques Dalmon. Quand Sophie nous dit : «Le goût de l’art oui, une certaine aisance de pratique et de compréhension, comme une langue maternelle, peut être affinée, enrichie, rénovée au fil des générations. Le talent reste autre chose.» En conclusion, Jacques Dalmon confirme que pour lui, la «transmission» est celle, sans doute, d’un exemple, d’une expérience, et non du résultat de cette expérience : «Je crois qu'il n'y a pas de volonté de transmission au départ. Peut-être, s'il existe une constance dans la production, existe-t-il la satisfaction de laisser une trace, si petite soit-elle, mais c'est là probablement une marque d'orgueil.» Au sein d’une famille de parenté, l’art serait donc un témoin de l’expérience de chacun. Pour qu’il devienne une expérience partagée voire transmise, il faudrait, semble-t-il que la famille «de parenté» devienne famille «artistique». Dans le cas contraire, «l’Art» représente au mieux une activité intellectuelle ou pratique comme une autre, bien ou mal réalisée, partiellement ou pleinement. Au pire, sa présence provoque, plus ou moins, un empêchement pour la famille de parenté de fonctionner de façon «normale» en venant bousculer l’ordre des choses et proposer des modes de relation non-conventionnels. Les apprécier ou pas demeure le choix, le goût, l’envie... de chacun.
JACQUES DALMON « Jacques Dalmon travaille selon un expressionisme fougueux, mais maîtrisé, signalitique de la mouvance artistique contemporaine dans son étude de l’être humain .» Michel Gaudet, critique.
Né en 1934 à Montauban, dans le Tarn et Garonne, Jacques Dalmon fait ses études à Toulouse. A sa sortie des Beaux-Arts, il hésite entre le journalisme et la peinture, avant de se consacrer à l’architecture. Toutefois, il n’abandonne pas l’écriture. Après avoir séjourné dans les Alpes, en Corse et dans les Maures, il partage désormais son temps entre Provence et Gascogne.
MACHA DALMON « Tout ce qui fait le tragique de la condition humaine, son absurdité incontournable, se confond chez Macha Dalmon à une tendresse infinie pour la créature. c'est là que je situe le fond essentiel de sa vision, la singularité à laquelle macha dalmon peut prétendre ». P.F. Barrer,écrivain, critique.
Née le 6 mars 1944 à Marseille. Galeriste, décoratrice puis styliste de mode : “Patchworks” pour Daniel Hechter, Paris 1973. Peinture depuis 1990 : Galerie Regard Genève. « Primitif humain » Maison des artistes Cagnes , « Mail art » Draguignan, « Dart » Palais des congrès Nice. « XXème » rencontres Château-Arnoux. Mairie de Bagatelle, Marseille . « International exibition » Palo Alto, Californie. « Les eléphants» Galerie Art 7, Nice. « Nucleus arts » London Zoo, Londres. « Europ’art 2003 », Genève...
jacques dalmon
macha dalmon
OLIvIER DALMON « Chez lui tout est audace et sans a priori. Sur des toiles abstraites travaillées d’encre offset... ville en silouhette fantôme, entités longilignes, ange d’écailles bleus... Olivier Dalmon laisse flotter un scénario, le mouvement et le suspense, un épisode de récit ou une intrigue dans une réalité vierge que le spectateur fera sienne ou pas.» B. Tempestini, journaliste Le Dauphiné.
Olivier Dalmon est né en 1964 à Marseille. Après une Licence de Cinéma à La Nouvelle Sorbonne, il devient formateur en Arts et Industrie Graphiques, chef de studio dans la presse magazine, freelance en agences de communication. Graphiste, éditeur et créateur des "Journées Brautigan" dans les Hautes-Alpes, il entreprend, en 2014, une première année de peinture. « Le premier 100 » s’expose sur Facebook en 2015. « Process » est sa première exposition à l’Hôtel de ville de Gap en 2016.
SOPHIE DALMON « Sophie Dalmon pose son regard aux marges de l’existence, là où se cognent et s’enlacent les sentiments, les désirs, les joies et les douleurs. De terre et d’os, elle essaie de forger la verticalité végétale de cette créature minérale : l’être humain... pour en récolter les fruits.» Michel Florian, critique.
Née le 13 Septembre 1968, plasticienne et fondatrice de l’association Nucleus créée à Londres en 2002 autour des arts et de la différence, Sophie Dalmon intervient depuis quinze ans auprès d’enfants, d’adultes et d’artistes professionnels en situation de handicap sensoriel, moteur, mental ou psychosocial. Parallèlement, elle explore les notions d'identité, de permanence et d’unicité notamment à travers le portrait et l'autoportrait en ateliers à Londres, Marseille, Cracovie, Budapest, Tanger...
olivier dalmon
sophie dalmon
Vernissage en présence de Monsieur le Président du Conseil Départemental Tarn et Garonne Christian Astruc, et de Monsieur le Maire de Dunes Alain Alary.
L’exposition a été réalisé avec l’aide de la commune de Dunes, la bienveillance du conseil départemental de Tarn et Garonne et le soutien de ADA Location Gap.
www.universud.fr
Jacques & Macha Dalmon 06 34 39 52 01 06 40 28 01 20 www.universud.fr contact@universud.fr