Sopranes :
Anaëlle Alili, Anne-Marie Astier, Angélina Bardi, Claudie Béziau, Agnès Béziau, Sarah Brun, Katline Charra-Vaskou, Julie Chassagne, Amélie Coquelet, Floriane Decory, Monique Delaunay, Mireille Fity, Sandrine Fuchs, Elisabeth Gadsby, Héloïse Gimonprez, Yoko Ikeda, Mélissa Lardy, Nicole Lebrou, Kim Lefebvre, Michèle Lopitaux, Helgard Mercier, Sacha Mesniankine, Marie-Annick Miossec, Solune Moreau, Elise Nivard, Rosine Ochsenbein, Giliane Renier, Amélia Sage, Danièle Solari, Julie Vanparys-Rotondi, Angéline Violleau
Alti :
Mireille Baissac, Colline Bernard, Emilie Beugnet, Jacqueline Bourdet, Denise Butler, Marie Chedmail, Patricia Cornat, Monique Courtadon, Guilaine Decot, Annie Delacour, Jeanne Delestre, Isabelle Dervieux, Nadine Didier, Catherine Dubreuil, Odile Genevrier, Barbara Humbs, Marine-Alexia Jammes, Michèle Lacour, Monique Lacourt, Simone Long, Christelle Malosse, Cécile Marceau, Manon Moine, Luisa Oesterle, Elodie Olivier, Paulette Papon, Christiane Patureau-Mirand, Marie-Claire Ricard, Françoise Troadec-Jallut, Sylvie Tutois, Janine Velay
Ténors :
Jean-Paul Baratin, Eric Bruttini, Jean Koenig, Georges Liot, Julien Ouillon, Antoine Perret, Gabriel Rixte, Nicolas Rougier, André Roumy, Bernard Thuaud
Basses :
Philippe Bogacz, Patrick Bourillon, David Cussac, Daniel D’arcy, Gérard Delaunay, Benoit Francou, Anthony Ith, Olivier Lalane, Jan-Hendrik Maier, Luc Menneteau, Lohengrin Plastrier, Nicolas Vinyes, Adrian Zachariaes
La Chorale Universitaire est une association loi de 1901 Président
Nicolas Vinyes
Trésorière Amélia Sage
Secrétaire
Giliane Renier
Conseil d’administration
Angélina Bardi, Sarah Brun, Eric Bruttini, Floriane Decory, Jean Koenig, Olivier Lalane, Nicole Lebrou
communication - relations presse Sarah Brun, Olivier Lalane
conception GRAPHIQUE ET TEXTES Olivier Lalane
HENRY PURCELL Sonate VII en mi mineur
Glenn Gould So you want to write a fugue ?
FELIX MENDELSSOHN Trauergesang
MARC-ANTOINE CHARPENTIER Te deum (Prélude) Missa Assumpta Est Maria
SONATE VII En mi mineur, Z. 796 HENRY PURCELL Cette Émouvante sonate en trio (2 violons accompagnés d’une basse continue) est la 7ème d’un cycle de 12 sonates dédiées à Charles II, DU compositeur anglais Henry Purcell (1659-1695). On y retrouve nombre des eléménts constitutifs de sa musique, tels que l’inspiration italienne.
SO YOU WANT TO WRITE A FUGUE ? GLENN GOULD (avec l’aimable participation d’Aurélie Campion) Glenn Gould (1932-1982), plus connu pour ses interprétations pianistiques que ses rares compositions, nous livre un mode d’emploi Déjanté pour écrire une fugue...sous forme de fugue. So you want to write a fugue? You’ve got the urge to write a fugue, You’ve got the nerve to write a fugue, So go ahead and write a fugue that we can sing! Pay no heed to what we’ve told you, Give no mind to what we’ve told you, Just forget all that we’ve told you, And the theory that you’ve read. For the only way to write one, Is just to plunge right in and write one. So just forget the rules and write one, Have a try, yes, try to write a fugue. So just ignore the rules and try, And the fun of it will get you, And the joy of it will fetch you, It’s pleasure that is bound to satisfy. So why not have a try?
You’ll decide that John Sebastian, Must have been a very personable guy. But never be clever for the sake of being clever, For a canon in inversion is a dangerous diversion, And a bit of augmentation is a serious temptation, While a stretto diminution is an obvious solution. Never be clever for the sake of being clever, For the sake of showing off! It’s rather awesome, isn’t it? And when you’ve finished writing it, I think you’ll find great joy in it (hope so)... Well, nothing ventured nothing gained they say... But still it is rather hard to start. Let us try. Right now? We’re going to write a fugue right now!
TRAUERGESANG, op. 116 FELIX MENDELSSOHN « Trauergesang » est un chant funèbre en sol mineur pour chœur mixte a cappella, composé en 1845 sur un Poème de F. Aulenbach. Il est issu des Kirchenmusik, recueil de chants sacrés Du compositeur allemand Felix Mendelssohn (1809-1847). Le chant évoque dans un premier temps un ange, allégorie de la mort, descendu sur Terre. Le ton est paisible et léger. Les raisons de la venue de l’ange suscitent déjà la curiosité. L’ambiance se teinte peu à peu de couleurs plus sombres jusqu’à la rupture du calme par une exclamation : « Que vois-je ! » (« Was erblick’ich !’ »). Le chant se transforme en plainte : l’ange est venu chercher l’âme d’un défunt, que tous pleurent. (« Aller Augen weinen »). Enfin, la plainte s’efface pour devenir un chant de deuil apaisant : l’âme survit dans l’au-délà, transfigurée. Sahst du ihn hernieder schweben in der Morgenröthe Lichtgewand? Palmen strahlten in des Engels Hand; sein Berühren trennt des Geistes Leben von der Erdenhülle schwerem Band.
L’as-tu vu descendre des cieux, drapé de la lumière de l’aurore ? Des palmes rayonnaient dans la main de l’ange. A son contact, l’âme se détache du lourd cordon terrestre.
Wem, o Engel, rufet dein Erscheinen? Sag, wem gilt dein Flug so ernst und hehr? Was erblick’ ich! Aller Augen weinen, ach, ihr Liebling ist nicht mehr!
Dis, ô ange, qui est appelé par ton apparition ? par ton vol si grave, si pur ? Que vois-je ! Tous les yeux pleurent, oh, leur bien-aimé n’est plus !
Lächelnd schlief er ein, des Himmels Frieden strahlt vom vielgeliebten Angesicht, und die Mien’, in der sein Geist hienieden sich verklärt, verließ ihn sterbend nicht.
En un sourire, il s’est endormi Son visage bien-aimé reflète la paix du ciel, et son regard, illuminé ici-bas par son âme, ne l’a pas quitté en mourant.
MARC-ANTOINE CHARPENTIER LE COMPOSITEUR Ecarté de la scène lyrique par Le Favori de Louis XIV, Lully, Le compositeur Marc-Antoine Charpentier (1634-1704) se consacre presque exclusivement à la musique religieuse. Messes, oratorios en latin, et psaumes forment une grande partie de sa production musicale. Il fait appel à toutes les ressources du chœur mixte, mais aussi du double-chœur a capella avec lequel il s’est familiarisé lorsqu’il était disciple et admirateur de Gabrielli à Venise et de Carissimi à Rome. Son écriture se caractérise par son audace avant-gardiste, la liberté avec laquelle il manie la polyphonie et l’indépendance qu’il concède aux diverses parties mélodiques. L’utilisation du chromatisme pour enrichir et intensifier l’expression, l’emploi judicieux de basses obstinées, et la maîtrise dans le recours à la modulation en font un des grands maîtres français.
TE DEUM, H. 146 (prélude) MARC-ANTOINE CHARPENTIER Le Te deum est à l’origine une prière chrétienne, Largement utilisée lors des occasions festives. Composé sans doute pour célébrer la Victoire française à la bataille de Steinkerque en 1692, CE TE DEUM doit aujourd’hui sa célébrité...à l’eurovision, qui utilise son prélude instrumental en guise de générique depuis 1954.
LE LATIN à LA FRANçAISE La Missa Assumpta Est Maria de Charpentier est datée de la fin du XVIIème siècle et la Chorale Universitaire s’est donné le défi de remettre l’œuvre dans son contexte. Reprendre la prononciation ancienne revient, d’une certaine façon, à respecter l’instrumentation voulue par le compositeur (tout comme certains ensembles s’attachent à utiliser des instruments de musique d’époque pour jouer de la musique ancienne). Vers 1700, Sébastien de Brossard écrit le premier dictionnaire français sur le vaste sujet qu’est la prononciation du latin « à la française ». Dans cet ouvrage, il décrit en détail comment émettre chaque son du latin (et du français pour les chants profanes), en donnant des exemples à l’aide de mots « françois ». Cette prononciation à la française a perduré jusqu’à la fin du XIXème siècle. Des enregistrements sur rouleau de cire ou 78 tours l’attestent et on en trouve encore des traces dans la langue française d’aujourd’hui (post-scriptum, forum, aquarium...). Le principe de cette prononciation semble simple, il suffit de lire les mots comme on le ferait en français. Or la difficulté est d’oublier les réflexes de nos latins d’école ou de catéchisme, mais aussi de connaître et de savoir appréhender toutes les exceptions qui font la beauté de cette interprétation.
Missa « Assumpta Est Maria », H. 11 MARC-ANTOINE CHARPENTIER Composée entre 1698 et 1702, sans doute lorsqu’IL était maître de musique à la Sainte-Chapelle, la Missa assumpta est Maria est la dernière des Onze messes vocales en style concertant écrites par Marc-Antoine Charpentier. Le titre complet que Charpentier donna à sa messe « Assumpta est Maria : Missa sex vocibus cum simphonia » souligne son chœur à 6 voix (unique parmi ses messes) et son accompagnement orchestral. A ces forces, il faut encore ajouter les voix de six solistes. Charpentier met en musique les cinq parties ordinaires de la messe en latin (Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei), auxquelles il ajoute un verset du psaume 19 « Domine salvum fac regem », prière pour la santé du roi que l’on chantait traditionnellement à la fin des messes à la Chapelle Royale (et qui deviendrait plus tard le « God Save the Queen » britannique). Le titre de l’œuvre laisse entendre qu’elle fut composée pour célébrer l’Assomption de la vierge Marie (le 15 août). Quelle que fut sa destination, la Missa Assumpta est Maria est une composition profonde et noble, qui témoigne d’une souveraine maîtrise musicale. Le Credo, point culminant de l’œuvre, en est l’illustration parfaite. L’entremêlement des voix du chœur, intenses, avec les voix éthérées des solistes fait naître des contrastes enivrants. Et au travers de ces contrastes, c’est toute la richesse de l’œuvre qui s’exprime, de la douceur céleste du Kyrie jusqu’au feu brûlant du Domine Salvum.
«
La Missa Assumpta est Maria est un chef-d’œuvre. Elle l’est par elle-même, car quels que soient les défauts que pourraient avoir Ses interprètes, elle est si dévorante qu’en l’interprétant, ils ne pourraient que se trouver dépassés au point de se consumer. M. Parmentier
»
Giovanni Battista Piazzetta, Assomption, 1735
SOLISTES Clémence Carry
SOPRANE
Chloé Jacob
SOPRANE
Yoanna Crison
Renaud Mazen
ALTO
CONTRE-TÉNOR
Olivier Serindat
Nicolas Husson
TÉNOR
Thibaud Jam Violon Hélène Grenier Violon Mélanie Thomas Violon Franziska Fischer VIOLON
BASSE
INSTRUMENTISTES Léo Lamy Alto Marine Tourret Basson Quentin Jam Violoncelle
LE CHEF DE CHœUR MATTHIEU BOURLON Né en 1989, Matthieu Bourlon débute son cursus musical par des études de piano et pratique le chant choral dès 12 ans. Il participe au Festival de musique baroque de l’Escarène (Alpes-Maritimes) pendant plus de dix ans. Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, il s’oriente vers des études d’Histoire de l’Art à Clermont-Ferrand, étudiant ainsi la musicologie avec Jean-Louis Jam. Il participe aux cours et stages de rhétorique et gestique baroques donnés par Michel Verschaeve. En 2009, il intègre comme Basse le Conservatoire à Rayonnement Régional Emmanuel-Chabrier de Clermont-Ferrand dans la classe de chant de Viviane Durand. Inscrit à la Chorale Universitaire depuis 2007, il est d’abord choriste avant d’être élu Chef de Chœur pour la saison 2011/2012, durant laquelle il a dirigé la Messe de minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier.
LA CHORALE UNIVERSITAIRE DE CLERMONT-FERRAND Depuis bientôt 50 ans, la Chorale Universitaire réunit étudiants de passage et choristes confirmés autour du chant. Elle a participé à des projets d’envergure, allant de grands concerts en collaboration avec le Centre Lyrique d’Auvergne jusqu’à la création d’oeuvres contemporaines. Son répertoire est vaste puisqu’on y chante aussi bien des oeuvres baroques que des oeuvres romantiques, a cappella, avec piano ou avec orchestre.