Le mag
OLYBOP N째1
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Le mot de l’auteur
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lybop.info a été créé il y a 5 ans dans le but de mettre en avant des contenus créatifs beaux, remarquables, talentueux. Il a été créé par un webdesigner pour les amoureux du Design. Parce qu’on aime changer, évoluer et être visible à tous niveaux, nous lançons un magazine « papier » en ligne (bel oxymore non ?) pour que vous ayez aussi la possibilité de découvrir aussi le Design sous un autre angle. Dans ce premier magazine, nous allons découvrir des illustrateurs français qui se sont laissés prendre au jeu des questions/réponses avec nous. Ils nous ont donné l’envie d’aller découvrir un peu plus leurs univers. Nous espérons que vous allez apprécier ce magazine qui sera publié une fois par mois avec des contenus exclusifs. Amicalement.
David Gaborit
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DESIGN . GRAPHISME . STREET ART PUBLICITÉ . VIDÉOS . CORPORATE INFOGRAPHIE . PHOTOGRAPHIE INTERVIEW
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O’ Lee ILLUSTRATRICE N A N T E S
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O’lee en quelques mots : Élodie ou O’lee Graphiste, O’lee c’est Élo à l’envers : la lettre O rappelle aussi l’eau qui est mon élément., et «lee» pour faire le son «i» ou pour lui donner un côté «Bruce Lee». En ce qui concerne mon parcours, j’ai pris mes premiers cours de dessin à l’âge de 7 ans, puis après mon BAC S, j’ai intégré l’école Pivaut à Nantes. 3 ans plus tard je suis sortie avec le diplôme en poche, puis j’ai effectué une année supplémentaire en multimédia afin de maîtriser photoshop, illustrator, Flash... Par la suite, je suis restée dans la région, j’ai enchainé des petits boulots en intérim avant de me mettre à mon compte en tant que webdesigner pendant 3 ans. J’ai ensuite intégré une agence de Webdesign avec qui je travaillais déjà en freelance. Plus tard, j’ai pris conscience que je voulais réaliser mon rêve d’être graphiste, illustratrice, revenir aux sources : le crayon ! Donc me revoilà indépendante pour mon plus grand plaisir ! La journée type d’Olee : s’il y en a une... Je commence par checker mes mails, quelques devis, un petit tour sur les réseaux sociaux pour voir ce qui s’y passe, les actualités puis j’organise ma journée. Étant indépendante, cela dépend des rendez-vous de la journée, mais je préfère travailler le matin et fin de journée, voir même la nuit ! Pour vous, qu’est-ce qui définit un créatif ? Pour moi être créatif, c’est être curieux ! Mais ça ne ce fait pas du jour au lendemain, il faut pas mal de réflexion, d’essais, s’inspirer tout en ayant son propre style. C’est aussi aller en dehors de ce que l’on fait habituellement, sortir des sentiers battus. À l’école, on nous apprend à ingérer des images à les analyser, c’est ce que j’ai fait pendant des années et j’espère continuer pour être créative et surtout réussir à me trouver, à trouver mon style. Je pense que ça peut devenir le travail de toute une vie.
On ressent un intérêt pour la nature, spécifiquement les animaux dans vos travaux, sont-ils une source d’inspiration ? Je pense que j’aurai aimé vivre à une autre époque avec juste mon carnet de dessins, à étudier les animaux. C’est fascinant de les décortiquer (visuellement parlant bien sûr). Il y a tellement d’espèces différentes et fascinantes, de textures, de couleurs… On peut aussi en inventer, s’amuser, imaginer… quelles sont vos influences ? Je m’inspire de beaucoup de choses (photo, BD, films…) consciemment et aussi inconsciemment. Grâce à l’informatique et aux réseaux sociaux, on ingurgite tellement d’images à la seconde, que le cerveau a du mal à faire le tri, à mettre des noms sur des oeuvres… Le web est devenu une bibliothèque géante, un puits sans fin pour l’inspiration. Vous l’aimez votre Bic n’est-ce pas ? Je vous pose tout de même la question : quel est votre outil préféré ? Question piège donc je dirais… Le bic !! Mais j’aime aussi l’encre noire ou les feutres avec des pointes toutes fines. Après tout dépend du sujet ou du support, je peux passer du Posca (pour des objets) au dessin vectoriel (pour des affiches…) j’aimerais aussi revenir à l’acrylique, mais je manque de temps…
Le web est devenu une bibliothèque géante, un puits sans fin pour l’inspiration.
Vous utilisez des skateboards comme support pour vos créations, en faites-vous ? J’ai toujours été attiré par le milieu de la glisse et j’ai beaucoup d’amis qui en font. Avant je pratiquais le longskate en balade mais depuis mon accident (en longskate justement) j’ai été obligée d’arrêter… J’espère un jour en refaire, le temps que tout redevienne normal, je ne désespère pas et cela ne m’empêche pas d’admirer les autres. Lorsque vous ne travaillez pas, que faites-vous ? Le travail est un plaisir quand on fait ce qu’on aime… Mais sinon j’ai d’autres passions comme la musique, la guitare. Mais j’aime surtout aller à la mer, me ressourcer, prendre des photos, m’amuser dans les vagues avec mon bodyboard. C’est bon pour la rééducation donc j’en profite quand les conditions sont là et quand j’ai le temps entre deux dessins ! Vos illustrations sur le thème de la série Game of Thrones sont superbes, avez-vous un personnage favori ? Tout d’abord merci pour le compliment, mon personnage favori c’est sans hésitation Daenerys Targaryen, surement à cause de ma fascination pour les dragons mais aussi parce qu’elle devient de plus en plus une icône moderne du féminisme. Quels sont vos prochains projets ? Une deuxième collaboration avec Fresh Collabs qui est un concept unique en France : la Collaborations Artistiques Solidaires. Chaque semaine, un artiste réalise une collection exclusive de t-shirts en coton biologique, en édition limitée pour soutenir une cause. J’ai eu l’honneur de commencer il y a deux semaines avec une série de dessins avec des animaux comme le lion, le koudou ou la huppe fasciée, afin de défendre et de soutenir l’association OPALS qui lutte contre la transmission du VIH entre la mère à l’enfant. Dernièrement, j’ai également participé à un concours d’affiche pour le prochain film de Godzilla, organisé par Warner Bros et comme j’ai fini demifinaliste, mon affiche sera donc exposé à Paris, à la bibliothèque MK2 entre le 12 et le 19 Mai avec les 10 autres demi finalistes. J’ai également un projet d’illustration de livres ainsi que des expositions… Des projets divers et variés dont je ne peux pas parler pour l’instant mais qui risquent d’être forts sympathique ! Interview par Marjorie Blandin
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D端ne & Sosoa DESIGNERs GRAPHIQUEs ILLUSTRATEURS N A N T E S
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Düne & Sosoa Pour les petits nouveaux qui ont le malheur de ne pas encore vous connaitre, une petite présentation de vous, votre parcours, votre métier, votre style, vos influences ? Düne : Ahah ! Bonjour. Je m’appelle Yoann (MADEC), un peu plus connu sous le pseudo de Düne. Depuis tout jeune, j’ai toujours eu le goût du dessin, de la couleur, et de tout ce qui touchait à l’univers de l’image en général. Une fois mon Bac en poche, s’en suit donc logiquement 4 années à l’école PIVAUT, Ecole Supérieur des Arts Appliqués de Nantes, suivi d’un poste de graphiste dans une agence de communication pendant presque 3 ans, avec 2 ou 3 passages dans de plus grosses agences comme Euro RSCG, pour enfin être aujourd’hui designer graphique à mon compte depuis maintenant 6 ans. Sosoa : bonjour, moi, c’est Solène (RENAUDIN), mon pseudo est Sosoa. Après une formation de designer à l’école Pivaut également, je me suis tout de suite installée en tant que graphiste indépendante, depuis plus de 10 ans maintenant. Nous avons la chance d’être un duo autant dans la vie professionnelle que personnelle. Nos clients, comme nos projets sont vraiment très variés. Cela va de l’identité graphique, au web design, en passant par l’UI design, le travail typographique ou encore celui de l’illustration. Nous aimons particulièrement cette variétés d’activité qui permet de nous exprimer d’une manière différente sans se lasser et de pouvoir répondre le plus justement à l’attente de nos clients toujours avec un œil un peu plus neuf à chaque fois. Düne : Comme «indépendance» n’a jamais signifié «travailler seul», en plus de notre travail en binôme, nous sommes aussi les co-fondateurs du collectif «Gang Corporate», ainsi que de la marque «Ça c’est Gang !». Nous sommes ainsi 9 à former le «Gang Corporate», avec chacun ses compétences couvrant ainsi une grande partie du spectre de communication (vidéo, photo, sound design, développement, web design, motion, street art, etc...) nous permettant ainsi de pouvoir répondre à des projets d’envergures comme peuvent se le permettre les agences de communication plus traditionnelles. Ainsi nous avons eu la chance de pouvoir travailler avec des clients tels que Le Studio SFR, SNCF, Adobe, Wacom, Dior…
Sosoa : en dehors du cadre professionnel, nous aimons travailler la peinture (autant traditionnelle que numérique), les customs d’objets, la photographie, bref… Autant de supports qui nous permettent un espace d’expérimentation qui nous servira plus tard pour des projets destinés à de nouveaux clients. Sur quel projet travailles-tu en ce moment ? Quelles sont les démarches créatives ? Peux-tu nous présenter un storyboard et comment tu l’as réfléchi ? Sosoa : je viens de terminer un travail d’illustration vectorielle en 3D isométrique pour un laboratoire, le challenge à relever était de rendre un schéma complexe et austère en quelque chose de joli et d’attractif. Sinon, en ce moment, je suis sur un projet de web design en collaboration avec Tony et Bertrand, de notre collectif Gang Corporate. Ces deux projets sont encore confidentiels, je ne peux malheureusement pas vous présenter d’image actuellement. Düne : de mon côté, je suis sur différents projets d’UI et d’identité, mais il y en a un qui est plutôt colossal, c’est celui que je fais pour « Parrain de la Ville ». C’est un jeu sur navigateur, style MMORPG à l’ancienne, le tout dans un univers mafieux.
Un duo autant dans la vie professionnelle que personnelle.
J’ai d’abord commencé par le travail typographique sur le logo, et j’ai très rapidement enchaîné sur le plus gros morceau : la réalisation du character design des personnages du jeu. Et autant dire qu’il y en a quelques uns, 14 en tout. En fait, et comme on le disait plus haut, ce qu’on aime dans notre travail, c’est la variété des projets, et les challenges. J’adore passer d’un travail typo pour de l’identité, à du travail d’interface d’application ou de webdesign, et là, ce nouveau type de projet m’a vraiment donné envie. Par contre, même si ce projet de charadesign est plus d’ordre illustratif comparé à d’autres projets que nous pouvons réaliser, la démarche reste souvent la même : beaucoup d’échange pour délimiter les besoins. Du coup, nous avons pas mal discuté en amont de la phase de sketch, pour pouvoir dégager ensemble l’univers du jeu, et des personnages qui le composeraient. Ici, nous sommes dans un univers mafieux, un peu comme la série Grand Theft Auto peut l’être. Mais le gameplay est complètement différent. De toute façon, l’idée n’était pas de copier ce jeu que tout le monde connait, mais il fallait donner corps à « Parrain de la Ville », avec des personnages de caractère. Bref, une fois les crayonnés réalisés, validés et cleanés, je suis passé sur Photoshop et Painter pour l’étape finale qui est la colorisation. Je suis actuellement en train de terminer les derniers persos, et je passerais à la réalisation des items que les joueurs pourront se procurer pour pouvoir enrichir leurs parties. Travailler sur Nantes est un atout pour vous ? Düne : j’adore cette ville. Nous y sommes vraiment bien. Les amis, la famille, les sorties, le cadre de vie… Mais finalement, nous n’y avons pas beaucoup de clients. Pas forcément par choix. Nous avons eu la chance d’avoir beaucoup de nos clients qui sont venus à nous pour solliciter nos compétences. Mais nous avons vraiment envie de développer notre réseau sur la ville de Nantes et ses alentours. Sosoa : je ne pense pas que nous envisageons notre travail comme appartenant à un territoire, et c’est pour ça que nous ne nous empêchons de rien, mais nous aimons aussi beaucoup les rencontres, et en cela, notre ville en est riche.
Travailler en indépendant est-il un atout dans votre métier ? Y a-t-il des difficultés ? Comment trouvez-vous vos clients ? Sosoa : je pense vraiment que c’est une question de choix. Il y a évidemment des avantages comme celui de pouvoir proposer et défendre ses propres idées, être en relation directe avec le client et donc au plus proche du briefing de départ, établir des partenariats avec de nouveaux confrères, pouvoir expérimenter de nouvelles façons de travailler, etc. Mais il y a aussi des inconvénients : devoir faire face à des périodes de creux, affronter parfois certains clients abusifs, le fait d’avoir le sentiment qu’on te place dans telle ou telle case… et tout le package administratif. Düne : on ne tire pas spécialement de gloire à être à notre compte aujourd’hui. Bien entendu, c’est très enrichissant et nous aimons ça. Mais ce que je veux dire, c’est que nous connaissons aussi beaucoup de confrères ou d’amis qui s’épanouissent en agence. En fait, nous aimons surtout notre métier. Nous sommes passionnés par ce que nous faisons. Mais si un jour, on devait me proposer un poste intéressant dans une agence ou chez Ubisoft (ahah), je pense que je pourrais y réfléchir. Je n’y suis pas fermé.
Avoir fait partie de TenByFotolia a été une consécration ? Un tremplin ? Avez-vous eu des retombées ? Düne : une consécration ? Ça sonne comme si c’était la fin de quelque chose… Ahah. Non, je dirais plutôt que ça a été surtout un honneur que Fotolia nous ait proposé de réaliser une création parmi les différents artistes qui ont participé à cette saison 2 de la Collection Ten. Il y avait vraiment du lourd en face. Des artistes pour lesquels noms avons beaucoup d’estime. Même lors de la saison 1. En plus, pour cette édition, nous étions les seuls français avec Sosoa. Double « pression ». Sosoa : nous espérons surtout que notre créa a plu autant que nous avons pris de plaisir à la réaliser, le thème étant libre, nous avons laissé parler nos émotions et nos souvenirs personnels. C’était vraiment sympa de se retrouver tous les deux pour construire ce visuel et un vrai challenge de réaliser une créa entièrement vectorielle. Düne : concernant les retombées, c’est très difficile à dire. Nous avons eu beaucoup de retours positifs sur notre travail, et au delà de nos frontières, mais c’est difficile de savoir si les clients avec qui nous avons travaillé par la suite sont venus vers nous grâce à notre participation à ce projet. D’autant que c’était un projet très illustratif, et avec la contrainte de ne devoir utiliser qu’Illustrator. Donc, très « niche ». Mais effectivement, nous avons eu le plaisir de réaliser un projet pour Adobe France il y a peu, beaucoup plus typographique.
Pensez-vous que notre métier (la création) est un métier dévalorisé par le «Gratuisme» ? Sosoa : nous sommes toujours choqués de voir certains articles ou posts sur le web qui pointent ce genre de pratique. Mais bon… Tant qu’il y aura des créatifs pour accepter ce fonctionnement, il y aura des clients pour le demander. Je ne sais pas qui est le plus à blâmer, car finalement, ce qui est sûr, c’est que le résultat sera en conséquence de l’investissement mis en jeu. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Düne : comme le disait Audiard : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait ». Du coup, on essaie de les éviter. De quoi rêvez-vous pour demain (dans la vie) ? Sosoa : de trouver le parfait équilibre entre l’investissement que l’on donne dans notre travail, et de pouvoir profiter au maximum de notre fille. Düne : idem. Interview par David Gaborit
Pouvez-vous nous expliquer une création dont vous êtes fiers ? Sosoa : c’est dur de répondre à cette question, car nous essayons de nous investir de manière égale sur tous nos projets. Vraiment. Bien entendu, le « budget » et le « délai » sont des facteurs importants, mais en tout cas, nous faisons tout notre possible pour être satisfaits de tout ce que nous envoyons aux clients. Düne : de manière générale, je dirais tous les projets que nous avons pu réaliser à plusieurs. Que ce soit avec Solène, ou alors ceux en collaboration avec les potes du Gang Corp. C’est vraiment plus excitant de travailler à plusieurs.
Düne
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Vyacheslav Mishchenko P H OTO G R A P H E U K R A I N E
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yacheslav Mishchenko est un photographe Ukrainien qui travaille sur la macrophotographie. En immersion dans la nature, il réussit à capturer des instants magiques que vivent de petites créatures : insectes, amphibiens, reptiles… Il nous permet d’entrer dans un monde minuscule, inconnu, presque féerique et pourtant bien réel. Ses photographies expriment les beautés que nous offre notre environnement, et éveille le désir d’y porter plus de considérations. vyacheslav1964.35photo.ru b l o g . g a b o r i t - d . c o m / photographies-les-superbes-macrosdescargots-yacheslav-mishchenko
Vyacheslav Mishchenko PHOTOGRAPHIES
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