Mag olybop n2

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Le mag

OLYBOP N째2

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Le mot de l’auteur

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lybop.info à lancé il y a plusieurs semaines, le premier magazine format papier gratuit et de qualité. Après l’engouement de ce premier opus, nous avons décidé de continuer l’aventure. En effet, les statistiques sont formelles, vous avez aimé !

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ans ce 2ème volet, nous avons souhaité continuer à partager avec vous du contenu de qualité, exclusif et visuellement intéressant. J’espère que vous allez apprécier. N’hésitez pas à le partager autour de vous, c’est cela qui nous motive à continuer car, je le rappelle, l’ensemble est gratuit et nullement sponsorisé par des marques ou des publicités diverses et variées.

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artagez à vos amis, c’est ce qui nous fait vivre. Oui, nous vivons d’amour, d’eau fraiche et de créativité...

David Gaborit

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DESIGN . GRAPHISME . STREET ART PUBLICITÉ . VIDÉOS . CORPORATE INFOGRAPHIE . PHOTOGRAPHIE INTERVIEW

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Anthony Geoffroy ILLUSTRATEUR GRAPHISTE L Y O N

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Anthony Geoffroy en quelques mots : Je suis illustrateur/Graphiste professionnel freelance depuis 2005. J’ai suivi un cursus spécialisé en communication graphiste, mais je suis totalement autodidacte en dessin. J’ai appris à manier les outils numériques au fil des années ce qui me donne encore une plus grande flexibilité dans ma créativité. Bien que je sois éclectique dans mon travail et que je m’adapte à la demande du client dans le choix du style graphique souhaité, je suis plus connu sur le web pour mes caricatures que j’ai réalisées autour des stars du cinéma et des séries TV américaines.

Quelles sont les techniques de dessin utilisées pour vos réalisations ? Pour la mise en couleur de mes dessins, c’est essentiellement Photoshop. J’ai toujours une base de recherches croquis sur papier. Pour les réalisations graphiques comme les logos ou mascottes, j’utilise Illustrator.

La journée type d’Anthony : s’il y en a une... Je commence à travailler tard le matin, le temps que la machinerie se mette en route, je fais un tour sur le net, boit un café, lis mes mails, consulte ma page Facebook et mes messages. Ensuite, je commence le travail que je dois faire en cours et que je me suis planifié la veille, il se peut également qu’il y ai des imprévus dans la journée, il faut savoir jongler avec le planning. Je peux mettre du temps à démarrer, mais je peux finir ma journée très tard dans la nuit, je suis beaucoup plus performant en fin de journée. Je n’aime pas m’imposer des horaires, mais je respecte les délais de travail, ce qui au final est le plus important.

Lorsque vous ne travaillez pas, que faites-vous ? Je dessine pour moi, oui parce qu’un dessinateur pour se détendre entre deux commandes, bah il dessine. C’est comme ça que j’ai pu réaliser bon nombre de caricatures qui m’ont aidé à me faire connaître. Et puis j’adore ça, j’ai toujours pleins d’idées.

Pour vous, qu’est-ce qui définit un créatif ? Pour moi, un créatif est quelqu’un d’inspiré qui arrive à inspirer les autres. Quel est votre outil préféré ? Photoshop.

Un créatif est quelqu’un d’inspiré qui arrive à inspirer les autres.

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Quelles sont vos influences ? Mes références artistiques sont très larges, je m’inspire de tout, d’artistes (il y en a énormément de talentueux sur internet), de cinéma, de la nature, de comics, de musique…

La caricature bien qu’humoristique est souvent une sorte de satire, il faut avoir un minimum d’auto dérision pour l’apprécier, en avez-vous assez pour faire votre propre caricature ? Bien sur que j’ai de l’auto dérision, j’aime rire de tout et de moi-même, je n’ai pas peur de paraître ridicule parfois, mais je n’ai jamais trouvé grand intérêt à réaliser des autoportraits ou des caricatures de moi-même.


Accentuer les défauts des traits de caractère qui définissent une personne est un exercice très peu évident, auriez-vous des astuces, des conseils pour réussir une bonne caricature? En effet comme vous le dîtes ce n’est pas évident du tout même. Il faut avoir des bases en dessin bien évidemment et beaucoup de patience. Pour moi, une bonne caricature doit respecter 3 règles, elle doit être ressemblante au modèle, faire paraître les expressions et traits de caractéristique propre au modèle et le plus important, être drôle car ça reste de la caricature, pas seulement un portrait déformé comme on voit souvent. Vos illustrations sur le thème de la série Breaking Bad sont absolument géniales, avez-vous un personnage favoris ? Merci ! Il est vrai que cette série de dessins en particulier m’a ramené encore plus de popularité. Breaking Bad est exceptionnellement bien écrite, la psychologie des personnages très bien intégrée. J’ai évidemment une préférence pour les 2 héros principaux (Walter & Jesse) ainsi que Gus Fring et son sang-froid extraordinaire. Bizarrement, les femmes de cette série sont assez énervantes, beaucoup de fans de la série vous le diront. Quels sont vos prochains projets ? J’ai pas mal de projets professionnels dont je ne peux pas parler malheureusement. Des projets sûrs et d’autres moins. En ce qui concerne les projets perso, je vais bientôt réaliser de nouvelles caricatures de super-héros, quand j’aurais un peu plus de temps libre. Je travaille aussi sur 3 projets de livres illustrés dont une BD, mais je suis à la recherche d’un éditeur... si quelqu’un est intéressé ! Interview par Marjorie Blandin

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Greg Coulton ILLUSTRATEUR L O N D R E S

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Greg Coulton est un illustrateur, designer et également un typographe anglais. Illustrateur depuis un peu plus de douze ans, il s’impose avec un style ultra précis, alliant typographie et illustration. Ce mélange très fin est sublime. Ses travaux sont chargés d’histoires, de caractère, et de nombreux détails poussés à l’extrême.

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Artur Bordalo S T R E E T A R T I S T L I S B O N N E

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Artur Bordalo, quel a été votre parcours ? Dès l’âge de 11 ans je peignais illégalement des graffitis, ce qui m’a donné l’expérience de l’utilisation de bombes de peinture, du travail à grande échelle et de ne pas avoir peur d’essayer. Quelles ont été vos influences et vos inspirations pour réaliser ces oeuvres ? Je suis influencé par le monde réel, mes différentes expériences et ce que je peux observer autour de moi. Comment avoir eu l’idée de «recycler», donner une seconde vie aux objets trouvés dans la rue ? Ce n’est pas du recyclage, c’est une utilisation temporaire des matériaux qui sont très difficile à détruire. C’est le fruit de la consommation massive à laquelle nous sommes habitués. Pourquoi allier la peinture en bombe avec des matèriaux de rue ? J’utilise l’aérosol, la peinture de latex et un tas d’autres choses qui me permettent de réaliser les effets que je souhaite obtenir pour mes œuvres. Avec l’utilisation de bombes aérosols, je peux peindre les moindres renfoncements entre les différentes sculptures. Vos réalisations représentent pour la majorité des animaux. Quel message voulez-vous faire passer ? Il s’agit de créer l’image des victimes (les animaux ici) avec ce qui les détruit, la pollution.

Quel point de vue spécifique utilisez vous pour prendre vos oeuvres en photo ? J’utilise l’angle de vue où ma réalisation ressort le plus en 3D, où nous pouvons faire abstraction de tous les différents objets utilisés et voir l’image (l’animal) en général. Pourquoi avoir choisi de réaliser et d’exposer vos oeuvres dans la rue ? La rue est un endroit où nous pouvons communiquer avec les gens. Le Street art peut-être un moyen de partager des idées et des points de vue importants avec la société.

Quelle est votre plus grande oeuvre réalisée ? Quelles sont ses dimensions ? Je ne suis pas sur des dimensions de mon oeuvre la plus grande en terme d’échelle. Mais selon moi mes réalisations sont « grandes » lorsqu’elles touchent un maximum de personnes et partagent les idées auxquelles je crois. Interview par Mélina Moreaux

La rue est un endroit où nous pouvons communiquer avec les gens.

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Yves Moreaux PLA STICIE L U M I E R D E S I G N E A N N E C

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En quelques mots.. Mon travail consiste à créer des images nocturnes urbaines, pérennes ou évènementielles, en accordant la lumière aux espaces, à l’architecture, à la matière et à la perception. Je l’exerce depuis 2004 avec l’agence Dar la Luz, en concevant des mises en lumière architecturales, des scénographies urbaines, des animations monumentales, des objets lumineux, et en menant parallèlement des activités de recherche, de conseil et de formation en éclairage.

La lumière est pour moi un matèriau de création: une conjugaison de créativité, d’innovation, d’expèrience et d’expérimentation.

Quel a été votre parcours ? Enfant, je dessinais, à l’âge de 12 ans je commençais à prendre des photos et à l’âge de 25 ans, je découvrais le formidable potentiel d’expression de la lumière, en réalisant mes premiers essais d’éclairage architectural. Tour à tour, j’allais explorer les règles de la composition, les harmonies chromatiques, le mouvement, l’éclairage dynamique et la création vidéo. Pourquoi avoir choisi de travailler avec la lumière ? Parce que la lumière permet de créer des images nocturnes. Elle est pour moi ce qu’est la peinture pour un peintre. Elle peut être conjuguée à l’infini, en quantité, en répartition, en direction, en teinte, en couleur ou en mouvement, aux espaces, aux volumes et à la matière. Elle permet la perception visuelle, mais va bien au-delà : elle permet de créer des ambiances et d’agir sur les émotions. Quelles ont été vos influences artistiques ? Le minimalisme, l’art cinétique et l’art lumière. Parlez nous de «Color Or Not», comment vous est venu cette idée de scénario ? Le scénario de « Color Or Not » mettait en scène un combat entre le monde des couleurs et celui des monochromes. Il est né en réaction à ce que propose la majorité des images nocturnes urbaines : des bains de lumière orange (lampes au sodium) qui nient l’existence des couleurs, ou des interventions colorées trop saturées et souvent sans harmonie. L’objet était de montrer qu’il existe une multitude d’autres voies.

Vous avez fait parti des coups de coeur de l’édition 2014, quel a été votre ressenti ? Je savais que « Color Or Not » allait plaire au grand public et à la plupart des médias, cela ne m’a pas surpris. Je relativise néanmoins ces « coups de cœur » ou classements des médias, car ils ont tendance à ignorer les nombreuses autres œuvres qui ne puisent pas dans les ingrédients du spectacle. Vous avez également participé au Festival of Lights de Dubaï, quelles ont été vos impressions ? « Moving », mon travail sur Dubaï, traitait du mouvement, dans la continuité de « Festicolor », réalisé à Lyon en 2013, qui traitait de la couleur. Si je n’avais pas réalisé ce travail pour Dubaï, je pense que « Color Or Not » n’aurait pas existé tel que je l’ai créé. Des projets à venir ? Des mises en lumière pérennes sont en attente, mais plusieurs projets événementiels verront le jour cette année : une œuvre vidéo pour Singapour et une œuvre lumière pour Lyon (dans un registre très différent de ce que j’ai fait précédemment). Interview par Mélina Moreaux

La Cathédrale Saint-Jean, un des monuments les plus importants de Lyon. Cela a t’il été un défi pour vous ? Oui, car la cathédrale a été magnifiquement traitée lors de précédentes éditions de la Fête des lumières, et qu’elle génère une forte attente de la part du public, des médias et de la ville de Lyon. Le défi était de réussir à concevoir une œuvre spectaculaire, en respectant l’architecture et le lieu, tout en restant dans le style abstrait qui me caractérise.

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2014 - «Color Or Not», Fête des Lumières de Lyon Cathédrale Saint-Jean 2014 - «Moving», Festival of Lights - Dubaï 2013 - «Festicolor», Fête des Lumières de Lyon Place Louis pradel 2010 - «L’Etincelle ou l’odyssée des lumignons», Fête des Lumières de Lyon 2009 - «Tic-Tac» La nuit des temps, Fête des Lumières de Lyon

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Florian Nicolle ILLUSTRATEUR G R A P H I S T E P A R I S

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Parlez nous de votre parcours ? Depuis tout petit le monde de l’image m’a toujours fasciné mais c’est à partir de l’âge de 15 ans que j’ai su que je voulais travailler dans ce domaine. C’est pour cela que je me suis orienté vers un BAC Arts Appliqués, où c’est durant un stage en agence de publicité que ma vocation pour le graphisme s’est confirmée. Ensuite, je me suis donc orienté vers une école de communications visuelles sur 3 ans, où mon goût pour la création d’images (toutes techniques confondues) s’est développé. Suite à l’obtention de mon diplôme en 2008 (homologué Bac+3), j’ai commencé à dessiner et publier des portraits sur internet, en parallèle de ma recherche d’emploi de graphiste en agence. Assez rapidement mes illustrations ont reçues beaucoup de réactions, ce qui m’a beaucoup motivé. C’est après 2 mois que j’ai commencé à recevoir des petites propositions professionnelles (exclusivement de l’illustration). Au départ seulement pour des particuliers ou des jeunes créateurs, mais au bout de 4 mois j’ai eu la surprise d’être invité sur un important projet par l’agence BBDO (à Dubaï). Je pense que le déclic d’envisager une carrière d’illustrateur s’est fait durant cette période. Aujourd’hui cela fait 6 ans que je suis illustrateur freelance, et j’ai la chance d’avoir été invité à travailler pour des clients comme : Nike, Puma, Nokia, Sony Music, ESPN classic, Air Jordan, Sky Channel, Under Armour, Adobe, L’armée de Terre, Electronic Arts Games Studio, Gatorade, Madison Square Garden, Los Angeles Times, Zenith Football Team, Classic Rock Magazine.

Comment définiriez vous un «créatif» ? Je dirais qu’un créatif est une personne qui aura toujours l’intention d’aborder les choses d’un angle différent ou inattendu. La série d’illustration (de portraits) a un style bien marqué et unique. Quelles ont été vos inspirations ? Vos influences ? Je pense avoir eu un professeur de Création / Dessin au lycée AA qui a su guider les élèves afin qu’ils trouvent leurs propres personnalités et d’oublier nos hésitations face à la feuille blanche. L’idée principale était d’oublier que nous ne savions pas dessiner et que seule l’intention comptait. De ce point de départ, devait émerger quelque chose de naturel et spontané. Apprendre à provoquer le hasard, sans se préoccuper des problèmes de l’ordre technique comme les proportions (qui s’acquièrent avec le temps). Mes influences ont donc étaient les observations personnalisées que je recevais sur mon travail. 10 ans après, la ligne directrice n’a pas changée. Quel message voulez vous faire passer à travers ces illustrations ? L’intention première est de représenter l’essence même du sujet au delà de son aspect formel. Quelles techniques, quels matériels utilisez vous pour réaliser ces illustrations ? Je dessine tout à la main sur du papier à l’aide de ; stylos - encre de chine - encres de couleurs. Puis je scanne l’illustration afin de la finaliser dans Photoshop. Comment définissez vous la gamme de couleur que vous utilisez ? Au départ j’utilisais une gamme très restreinte, sombre et désaturée. Cela correspondait à l’émotion que je communiquais dans ces portraits. Ensuite j’ai essayé les couleurs très vives (tout en gardant une gamme restreinte). Et cela a donné un nouveau souffle à ma créativité. Aujourd’hui il m’arrive également de faire des portraits de plus en plus réalistes (trop peut-être) avec une gamme très large. Parmi vos illustrations, laquelle préférez vous ? L’illustration préférée est souvent la dernière réalisée, mais si je devais en choisir une, se serait sans doute celle en PJ car c’était la première fois que j’utilisais cette gamme de couleurs, après 2 ans dans un style terne et désaturé. Des projets à venir ? Que tout ça continue encore longtemps ! Interview par Mélina Moreaux

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Alexander Yakovlev PHOTOGRAPHE P A R I S

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Alexander Yakovlev, photographe russe, a créé ses images de danseurs professionnels vivants en ajoutant des éléments dynamiques comme de la farine éclatante. Le résident de Moscou a beau être diplômé de la faculté de Droit, c’est bel et bien dans l’univers artistique que son talent se déploie. Sa série appelée «La Théorie de Big Bang» nous permet d’apprécier la beauté du corps humain et les lignes de mouvement.

Si l’image ne peut pas voler une âme, elle est capable de capturer la magie intangible du moment.

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Le Mag Olybop vous est proposé par l’agence web Nantes Olyos

Design et édition par

Mélina Moreaux


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